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durée : 00:23:11 - L'invité de 8h20 - Dans le Grand entretien ce vendredi, éclairage sur la situation géopolitique avec deux spécialistes : Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique du Figaro, et Jean-Dominique Merchet, journaliste à l'Opinion, et expert des questions militaires.
durée : 03:00:26 - Le 6/9 - par : Ali Baddou, Marion L'hour, Benjamin Dussy, Mathilde Khlat, Elodie Royer - Aujourd'hui dans le 6/9, nous parlons du 18ème Congrès Médecine Générale avec Paul Frappé, président du Collège de Médecine Générale, puis c'est le débat éco avec Thomas Porcher et Dominique Seux, et on parle géopolitique à 8h20, avec les journalistes Isabelle Lasserre et Jean-Dominique Merchet. - réalisé par : Marie MéRIER
1/ En cas de guerre, sommes-nous prêts ? 2/ Europe de la défense ou réarmement des États-nations ? 3/ Réarmement extérieur et désarmement intérieur ? Retrouvez un nouveau numéro des Débats Esprits Libres. Alexandre Devecchio reçoit Jean-Dominique Merchet et François-Xavier Bellamy.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
spécialiste militaire, auteur de l'ouvrage « Sommes-nous prêts pour la guerre ? – L'illusion de la puissance française » aux éditions Robert Laffont Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour. Aujourd'hui, le possible accord de trêve en Ukraine.
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour. Aujourd'hui, le possible réarmement de la France.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous les horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous les horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
durée : 02:30:28 - Les Matins - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - Avec Valérie Gelézeau, géographe et coréanologue, directrice d'études à l'EHESS / Marjane Ghaem, avocate et membre du GISTI / Sylvie Bermann, ambassadrice de France et ancienne ambassadrice en Russie (2017-2019) / Jean-Dominique Merchet, Journaliste à L'Opinion - réalisation : Colin Gruel
Avec : Jean-Dominique Merchet, journaliste à L'Opinion et spécialiste des questions internationales. - Tous les matins à 7h40, l'invité qui fait l'actualité. Un acteur incontournable, un expert renseigné... 10 minutes d'interview sans concession avec Apolline de Malherbe et les témoignages des auditeurs de RMC au 3216.
C dans l'air du 6 juin - Mirage 2000, instructeurs: jusqu'où ira la France? Les experts: - Jean-Dominique Merchet - journaliste à L'opinion et auteur de "Sommes-nous prêts pour la guerre? (ed. Robert Laffont) - Nathalie Saint-Cricq - éditorialiste politique à France Télévisions et auteure de "L'ombre d'un traitre" (ed. de l'observatoire) - Général Jean-Paul Perruche - général de corps d'armée, expert en stratégie de sécurité et de défense. - Gallagher Fenwick - éditorialiste et spécialiste des questions internationales. Auteur de "Volodymyr Zelensky, l'Ukraine dans le sang" (éd. du rocher). - En duplex de Moscou, Julian Colling - journaliste indépendant basé à Moscou. PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 6 juin - Mirage 2000, instructeurs: jusqu'où ira la France? Les experts: - Jean-Dominique Merchet - journaliste à L'opinion et auteur de "Sommes-nous prêts pour la guerre? (ed. Robert Laffont) - Nathalie Saint-Cricq - éditorialiste politique à France Télévisions et auteure de "L'ombre d'un traitre" (ed. de l'observatoire) - Général Jean-Paul Perruche - général de corps d'armée, expert en stratégie de sécurité et de défense. - Gallagher Fenwick - éditorialiste et spécialiste des questions internationales. Auteur de "Volodymyr Zelensky, l'Ukraine dans le sang" (éd. du rocher). - En duplex de Moscou, Julian Colling - journaliste indépendant basé à Moscou.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnement Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 25 avril 2024. Avec cette semaine : Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialiste des questions de Défense. Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. Michel Winock, historien et écrivain. LA FRANCE EST-ELLE PRÊTE POUR LA GUERRE ? Si l'armée française était, demain, déployée dans un « engagement majeur » de « haute intensité », comme en Ukraine, elle pourrait tenir un front de 80 kilomètres. Pas plus ! Le front ukrainien s'étend, lui, sur près de 1 000 kilomètres… Armée bonzaï, voire échantillonnaire, l'armée française dispose de presque tous les matériels - elle manque toutefois de drones et surtout de munitions – et ne compte pas suffisamment d'hommes. Nous sommes passés de 160.000 hommes en 1991, avant la fin de la conscription en 1996, à 15.000 en 2013. Désormais, on ne donne plus de chiffres d'effectifs. L'armée française ne fait donc pas masse. Parmi les réponses à cette situation, certains préconisent le retour au service militaire, d'autres un modèle de volontaires, d'une réserve à l'instar des Etats-Unis. Révélé à l'occasion de la guerre d'Ukraine, notre manque criant de munitions se résume à deux chiffres : pour la seule armée française, « les contrats actuels permettent de financer 6.000 coups par an, voire 9.000 coups au maximum ». C'est ce que les Ukrainiens tirent chaque jour… Toutefois, à l'abri de sa géographie, de sa dissuasion nucléaire et de ses alliés, la France peut faire l'impasse sur la perspective d'une guerre « à l'ukrainienne ». Il est impossible de prévoir quelle forme prendrait une future guerre. Aucune guerre ne ressemble à une autre. Il est donc impossible d'être prêt pour la guerre. Nous n'aurions pas de meilleur choix que de nous y adapter le plus vite et le mieux possible. Sur le plan militaire, cela suppose que les armées deviennent des « organisations apprenantes de combat ». Ce n'est pas gagné d'avance, à cause de leur structure très hiérarchisée et du poids des traditions en leur sein. L'impulsion doit donc venir du politique et de la société civile. Se pose dès lors la question de la capacité des Français qui passent pour égoïstes et indiscipliné à faire face collectivement aux exigences encore inconnues de la guerre. L'EUROPE EST-ELLE PRÊTE POUR LA GUERRE ? La Russie consacrera cette année, croit-on, 6 % de son PIB à la défense, tandis que l'Union européenne dépense en moyenne moins que l'objectif fixé par l'OTAN, soit 2 % du PIB. Depuis des décennies, l'Europe n'investit pas suffisamment dans sa sécurité et sa défense. Rompant avec la croyance née à la fin de la Guerre froide dans les fameux « dividendes de la paix », confrontée au plus grand défi en matière de sécurité depuis la Seconde Guerre mondiale, l'Europe sait qu'elle doit intensifier l'effort commencé avec la guerre d'Ukraine. L'industrie européenne de la défense a augmenté ses capacités de production de 50 %, et elle doublera sa production de munitions pour atteindre plus de 2 millions d'obus par an d'ici la fin de l'année prochaine. Lors de la réunion à Bruxelles le 21 mars, des chefs d'États et de gouvernements européens, à l'exception de la Hongrie et de la Slovaquie, tous les pays membres partageaient une obsession : accroître au plus vite l'aide militaire à Kyiv. L'Union européenne vit un moment de bascule, qui l'amène à envisager des initiatives encore inimaginables il y a peu. Même si les Vingt-Sept sont encore loin d'un accord sur le sujet, ils n'excluent plus de s'endetter ensemble pour financer leur industrie de défense et livrer des armes à l'Ukraine, comme ils l'ont fait pour contenir les ravages économiques de la pandémie liée au Covid-19. Les Vingt-Sept ont eu un premier échange sur la stratégie de renforcement des industries européennes de défense, présentée début mars par la Commission. Ils ont enfin demandé à la Banque européenne d'investissement, qui, aujourd'hui, ne peut financer que des équipements à double usage, militaire et civil, d'« adapter sa politique de prêts à l'industrie de la défense ». Les Vingt-Sept demandent donc à la Commission d'explorer « toutes les options » et de leur remettre un rapport sur le sujet en juin. L'exécutif communautaire a les mains libres pour étudier la possibilité d'un nouvel emprunt des Vingt-Sept. « Les États membres ont dépensé 100 milliards de plus pour leur défense », depuis le début de la guerre, rappelle la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. La Première ministre estonienne, Kaja Kallas, a lancé l'idée d'un fonds pour la défense de 100 milliards d'euros, financé par une dette commune. L'initiative a fait des émules, notamment à Paris et à Varsovie. Dans une lettre commune envoyée au Vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, le 20 mars, le ministre français des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, avec ses homologues letton, lituanien, estonien, portugais et roumain, argumentent : « Face à la pandémie de Covid-19, nous avons agi avec solidarité et mis en place des instruments sans précédent. Face à l'agression de la Russie, nous entrons également dans l'histoire. » L'Allemagne n'est pas à ce stade sur cette ligne.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée. Ce samedi, Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialisé dans la défense, pour réagir à Emmanuel Macron qui a été accusé par Marine Le Pen de partager la dissuasion nucléaire avec les autres pays européens.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous les horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
Journaliste Français spécialisé dans les questions militaires, stratégiques et internationales, Jean-Dominique Merchet travaille depuis juin 2013 pour le quotidien l'Opiniondont il est le correspondant diplomatique et défense.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des troupes occidentales un jour envoyées en Ukraine ? Rien ne doit être exclu selon Emmanuel Macron. Le Kremlin a averti que l'envoi par les pays européens membres de l'Otan de troupes en Ukraine conduirait à un conflit "inéluctable" entre la Russie et l'organisation transatlantique. Pour en parler dans RTL Midi, Jean-Dominique Merchet, journaliste à l'Opinion, spécialiste des questions militaires et stratégiques, auteur de "Sommes-nous prêts pour la guerre ?" (Robert Laffont). Ecoutez L'invité de RTL Midi du 27 février 2024 avec Agnès Bonfillon et Eric Brunet.
durée : 00:12:23 - L'invité de 7h50 du week-end - C'était il y a deux ans : la Russie envahissait son voisin l'Ukraine. Les soldats ukrainiens semblent épuisés mais veulent tenir bon. L'issue semble loin, avec un président russe déterminé. Le journaliste Jean-Dominique Merchet, spécialiste des questions militaires, analyse la situation.
durée : 02:59:47 - Le 6/9 - Aujourd'hui, dans le 6-9 nous recevons le journaliste à l'Opinion Jean-Dominique Merchet, spécialiste des questions militaires et stratégiques et auteur du blog “Secret Défense” à 7h50. Et dans le grand entretien, nous discutons avec le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin (prix Balzan 2023).
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée.
" Si demain nous étions confrontés à une guerre sur nos frontières ou sur nos territoires, nous ne serions pas prêts", ainsi se referme le livre de Jean-Dominique Merchet,qui considère que nous pouvons seulement nous préparer à être surprisMention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.
Il aura fallu une phrase, une seule phrase de l'ancien président américain candidat à sa réélection Donald Trump pour plonger un continent, notre continent, l'Europe, dans une crise existentielle très profonde… Depuis plus de 70 ans ans, notre sécurité est assurée en grande partie par l'alliance avec les Etats-Unis dans le cadre de l'OTAN. Et si l'Amérique nous lâchait, serions-nous jetés en pâture, incapables de nous défendre face à l'appétit d'un Vladimir Poutine dont la victoire en Ukraine semble aujourd'hui se profiler ? N'est-il pas temps de prendre notre défense en main ? Et pourquoi est-ce si difficile ? Jean-Dominique MERCHET, Journaliste à l'Opinion, auteur du blog « Secret Défense », auteur de « Sommes-nous prêts pour la guerre ? » aux éditions Robert Laffont (18/01/2024) Hubert VÉDRINE, Ancien ministre des Affaires étrangères (1997-2002), auteur de « Grands diplomates - Les maîtres des relations internationales de Mazarin à nos jours » aux éditions Perrin (11/01/2024) Laure MANDEVILLE, Grand reporter pour le journal Le Figaro Bernard GUETTA, Député européen Renew Europe Marion VAN RENTERGHEM, Grand reporter, spécialiste des affaires européennes
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous les horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous les horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
C dans l'air du 15 février - Directeur de "L'Express"... et espion du KGB ! LES EXPERTS : - Général Christophe GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales - Jean-Dominique MERCHET - Éditorialiste à L'Opinion, auteur de "Sommes-nous prêts pour la guerre ?" (Janvier 2024, Robert Laffont) - Stéphanie DUNCAN - Journaliste à France Inter, auteure du podcast "Espions, une histoire vraie" - Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, et spécialiste des questions internationales
C dans l'air du 15 février - Directeur de "L'Express"... et espion du KGB ! "L'un des plus grands espions soviétiques de la Ve République." C'est ainsi que le magazine L'Express a qualifié Philippe Grumbach, son ancien directeur, décédé en 2003. Dans une enquête parue ce mardi, L'Express raconte avoir été dirigé pendant une quinzaine d'années par l'un des principaux agents du KGB en France lors des années 1970. Une révélation d'autant plus dérangeante que le directeur de L'Express s'est révélé très proche de plusieurs homme politiques influents, de François Mitterrand à Pierre Mendès France, qui lui donnait du "Mon cher ami", en passant par Valery Giscard d'Estaing, alors président de la République. Philippe Grumbach a même failli être nommé directeur d'Antenne 2. Un poste qui aurait été idéal pour rapporter aux Kremlin ce qui se passait au plus haut niveau de l'appareil politique français. Philippe Grumbach n'ayant jamais été pro-communiste, hormis dans sa jeunesse, il n'a jamais éveillé les soupçons. C'est finalement 30 ans après la fin de la guerre froide, et grâce aux archives de la prestigieuse université de Cambridge, que les journalistes de L'Express sont parvenus à mettre la main sur la double vie de leur ancien directeur. Les techniques de désinformation soviétiques, elles restent bien d'actualité. Ce lundi, le nouveau ministre des Affaires étrangères français, Stéphane Séjourné, a convié ses homologues allemand et polonais à une réunion au château de La Celle-Saint-Cloud pour discuter de la lutte contre la désinformation venant de la Russie. On connaissait les activités de déstabilisation de la société paramilitaire Wagner en Afrique francophone, mais la Russie cible maintenant directement les citoyens français sur leur territoire. Le hashtag #boycottJO2024, les centaines de pochoirs d'étoiles de David retrouvés sur les murs parisien en octobre, la panique sur les punaises de lit dans les cinémas français… toutes ces polémiques qui ont agité notre actualité ces derniers mois sont suspectées d'avoir été orchestrées par la Russie. Stéphane Séjourné a même dévoilé l'existence d'un réseau de propagande, baptisé "Portal Kombat" qui "diffuse des contenus pro-russes valorisant l'invasion russe en Ukraine et dénigrant les autorités ukrainiennes". À quatre mois des élections européennes, le ministère des affaires étrangères a annoncé "renforcer les coopérations avec ses partenaires" pour éviter de nouvelles tentatives de manipulation de l'opinion publique. Il n'y a pourtant pas que la Russie qui inquiète les services secrets occidentaux. Dans l'ombre de son voisin russe, la Chine se livre abondamment au renseignement. Après l'envoie de ballons espions au-dessus du territoire américain, c'est aujourd'hui l'espionnage économique qui inquiète les grandes puissances. Dès juillet 2022, les chefs du FBI et du MI5 avaient évoqué des signaux laissant penser que Pékin préparerait son économie à résister à des sanctions économiques en cas d'attaque armée de Taïwan. Le FBI suspecte même l'équipementier télécoms Huawei d'avoir voulu dissimuler une base d'espionnage dans un jardin chinois qui devait être construit à proximité du Capitole. Un projet finalement avorté. En mars 2023, deux Français et deux Chinois ont été mis en examen à Paris, parmi lesquels deux dirigeants d'une entreprise de haute technologie. Ils sont soupçonnés d'avoir livré sciemment des informations sur des technologies sensibles à la Chine et à la Russie. De son côté, la Chine, qui espère devenir la première puissance économique mondiale dans les prochaines décennies, multiplie les arrestations d'étrangers soupçonnés d'espionnage économique sur son propre sol. Certaines entreprises japonaises, américaines ou encore françaises incitent désormais leurs salariés à rentrer au pays. Qui était Philippe Grumbach, intellectuel français et espion au service du KGB ? Comment la Russie tente-elle de manipuler l'opinion publique à quelques mois des élections européennes ? Et pourquoi l'espionnage commercial chinois inquiète les services de renseignement internationaux ? LES EXPERTS : - Général Christophe GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales - Jean-Dominique MERCHET - Éditorialiste à L'Opinion, auteur de "Sommes-nous prêts pour la guerre ?" (Janvier 2024, Robert Laffont) - Stéphanie DUNCAN - Journaliste à France Inter, auteure du podcast "Espions, une histoire vraie" - Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, et spécialiste des questions internationales
durée : 02:59:46 - Le 7/10 - Les invités de la Matinale de France Inter ce jeudi15 février 2024 sont : Jean-Christophe Rufin, Jean-Philippe Tanguy, Jean-Dominique Merchet, Marie Mendras, Marion Van Renthergem, Ariane Ascaride et Crazy Sally.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée. Ce samedi, Jean-Dominique Merchet, journaliste et auteur de "Sommes-nous prêts pour la guerre ?" chez Robert Laffont.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée. Ce samedi, Jean-Dominique Merchet, journaliste et auteur de "Sommes-nous prêts pour la guerre ?" chez Robert Laffont.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous les horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
Jean-Dominique Merchet est journaliste à L'Opinion, spécialiste des questions militaires et stratégiques, et auteur de "Sommes-nous prêts pour la guerre ?" (Robert Laffont). Ecoutez L'invité d'Yves Calvi du 07 février 2024 avec Yves Calvi.
durée : 00:09:22 - L'invité de 7h50 - par : Alexandra Bensaid - Le numéro 2 du Hamas a été tué lors d'une offensive israélienne dans la banlieue de Beyrouth. Pour en parler, Alexandra Bensaid reçoit Jean-Dominique Merchet, journaliste à l'Opinion, spécialiste des questions militaires.
durée : 00:09:22 - L'invité de 7h50 - par : Alexandra Bensaid - Le numéro 2 du Hamas a été tué lors d'une offensive israélienne dans la banlieue de Beyrouth. Pour en parler, Alexandra Bensaid reçoit Jean-Dominique Merchet, journaliste à l'Opinion, spécialiste des questions militaires.
durée : 03:00:09 - Le 6/9 - Au programme du 6/9 : un point sur les inondations avec Charlène Descollonges, ingénieur hydrologue, retour sur la frappe israélienne à Beyrouth avec Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialiste des questions militaires et le Grand Entretien de Dominique Schelcher, PDG de Système U.
La France a procédé samedi à un tir d'essai d'un missile balistique stratégique M51.3, sans charge nucléaire. "Une posture de dissuasion", selon Jean-Dominique Merchet.
Au programme le bras de fer entre Emmanuel MACRON et les dirigeants israéliens après les propos du président français qui exhorte Israël à “arrêter les bombardements”. Comment comprendre cette prise de position 3 semaines après avoir promis son soutien aux Israéliens ? Est-ce un revirement ou une simple évolution liée au contexte et au nombre de morts civils déplorés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre ? On en débat avec : Jean-Dominique MERCHET, Journaliste à l'Opinion, auteur du blog « Secret Défense » David KHALFA, Co-directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient à la Fondation Jean Jaurès Rym MOMTAZ, Chercheuse en relations internationales et défense européenne à l'International Institute for Strategic Studies (IISS) Isabelle LASSERRE, Journaliste, correspondante diplomatique Le Figaro Ofer BRONCHTEIN, Président du Forum international pour la paix
N°314 / 10 septembre 2023 Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 10 septembre 2023. Avec cette semaine : Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. Le chef de l'État, « Homme-orchestre de la République » Avec la rentrée, le Président de la République se montre sur tous les fronts. Diplomatique, d'abord, avec, du 28 au 30 août, au Quai d'Orsay, la traditionnelle Conférence des ambassadeurs. Dans le quotidien L'Opinion, Jean-Dominique Merchet estime que « loin de se contenter de fixer les grandes lignes de la politique étrangère, le chef de l'État mettra les mains dans le cambouis de tous les détails de l'action extérieure de la France ». Si dans la Ve République, la diplomatie fait partie du domaine réservé du chef de l'État, l'ancien ambassadeur Michel Duclos estime toutefois que « la centralité de la fonction présidentielle dans notre dispositif diplomatique peut devenir une faiblesse, car il n'est pas sain dans le monde complexe actuel que tout repose à ce point sur les épaules d'une seule personnalité. » Dans la foulée, Emmanuel Macron a reçu, le 30 août au soir, avec Élisabeth Borne, les chefs des partis politiques représentés au Parlement, ainsi que les présidents des trois chambres Yaël Braun-Pivet (Assemblée nationale), Gérard Larcher (Sénat) et Thierry Beaudet (Conseil économique, social et environnemental), à Saint-Denis en Seine-Saint-Denis. Objectif affiché du Président : trouver des « voies » pour faire « avancer » le pays, en l'absence de majorité absolue à l'Assemblée. Au menu : « la situation internationale et ses conséquences sur la France », mais aussi « les nuits d'émeutes que nous avons vécues, avec pour objectif de prendre des décisions pour renforcer l'indépendance de notre pays et rebâtir notre nation et tout ce qui la tient : la famille, l'école, le service national universel, la transmission de notre culture, notre langue, la régulation des écrans », ou encore « notre organisation et nos institutions dans tous les territoires ». Après le grand débat, les conventions citoyennes, le Conseil national de la refondation, le Président recourt maintenant à une nouvelle « innovation démocratique ». « C'est le président qui prend le volant, c'est clair et net », note le président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), Hervé Marseille. Le 4 septembre, à l'occasion de la rentrée scolaire, Emmanuel Macron a répondu sur YouTube, aux questions du vidéaste Web Hugo Travers, dit Hugo Décrypte. Troubles dépressifs, urgence climatique, réduction des vacances d'été, harcèlement à l'école, pacte enseignant, coût de la vie, RSA, Restos du cœur… Pendant près de deux heures, le chef de l'État a abordé plusieurs sujets censés préoccuper les moins de 26 ans, en insistant sur ceux qui concernent l'éducation nationale. Le Président assume cette omniprésence. « Compte tenu des enjeux, l'éducation fait partie du domaine réservé du président », justifiait-il dans les colonnes du Point, le 23 août. L'école, « c'est le cœur de la bataille que l'on doit mener, parce que c'est à partir de là que nous rebâtirons la France », insistait-il. Pour autant, son entourage réfute le terme de « super ministre de l'Éducation ». Mais, les médias observent qu'en mettant l'école « au cœur » de son projet, Emmanuel Macron prend directement le dossier en main et se désigne comme le véritable responsable. *** G20 versus BRICS, le jeu de l'Inde Le sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) du 22 au 24 août à Johannesburg, en Afrique du Sud, a été l'occasion d'affirmer une fois de plus leur force de contrepoids à l'influence occidentale. Ce bloc représente plus de 42 % de la population mondiale, 30 % de son territoire, 23 % du PIB mondial et 18 % du commerce mondial. Cependant, seuls 6 % du commerce total s'opèrent entre eux. Créé au départ avec quatre membres en 2009, les BRICS ont été rejoint par l'Afrique du Sud en 2010. Six nouveaux membres ont adhéré cette année : l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Egypte, les Emirats arabes unis, l'Ethiopie et l'Iran. Avec six des dix premiers producteurs de pétrole, les BRICS contrôlent désormais le marché mondial. L'arrivée de ces nouveaux « coffres-forts » qui disposent d'importantes réserves de change s'accompagne de l'entrée en force du monde arabo-musulman, avec l'Egypte et l'Iran. Ces pays ont peu en commun, si ce n'est un objectif prioritaire : le rééquilibrage de l'ordre économique mondial en leur faveur, grâce notamment à la « dédollarisation ». Comme le souligne la déclaration finale du sommet, les BRICS veulent basculer vers plus de paiements en monnaies locales : l'Inde paie déjà le pétrole russe en roupies, la Chine commence à payer le pétrole saoudien en yuans. En présidant cette année le G20, qui rassemble depuis hier à New Delhi les dirigeants des 19 économies les plus développées plus l'Union européenne, l'Inde entend préserver la pertinence du forum, le seul où les pays occidentaux côtoient les pays émergents du Sud. Les sujets ne manquent pas : guerre en Ukraine, lutte contre les effets du changement climatique, sécurité alimentaire, conflits commerciaux, solidarité avec les pays en développement, rivalité technologique avec la montée en puissance des cryptoactifs… L'absence de deux hôtes de marque - le président russe, Vladimir Poutine pour cause de sanctions, et son homologue chinois, Xi Jinping, illustre les tensions entre leurs membres. Après dix-huit mois de guerre, le forum reste profondément divisé au sujet de l'invasion russe. Plusieurs dirigeants des pays émergents sont soucieux, à l'instar de Narendra Modi, le Premier ministre indien, de ne pas choisir leur camp entre Moscou et Kyiv. Tensions également entre la Chine et l'Inde après la publication par Pékin d'une carte revendiquant des terres que l'Inde affirme posséder dans l'Himalaya où des combats ont opposé les deux armées en 2020. Défi de la montée en puissance des BRICS qui comprennent désormais l'Arabie saoudite et l'Argentine. Tout en gardant un œil inquiet sur la Chine, l'Inde navigue entre les Etats-Unis, dont elle s'est rapprochée, la Russie, qui lui est encore très utile, et quelques puissances moyennes. Au non-alignement a succédé à New Delhi le « pluri-alignement » ou « plurilatéralisme ». Celui-ci consiste à préserver la liberté de choix et d'action de l'Inde sur la scène internationale, et donc à démultiplier les relations avec un maximum d'États ou groupes d'États dans le monde, en ne se rendant dépendant d'aucun en particulier et en ignorant autant que possible les rivalités entre eux.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
En 2022, les dépenses militaires dans le monde ont atteint un niveau record de 2 240 milliards de dollars, indiquait en avril 2023, un rapport du Sipri, l'Institut international de recherches sur la paix de Stockholm. Si les États-Unis ont toujours veillé à conserver leur suprématie militaire, la Chine, deuxième, a depuis dix ans augmenté de 75% les crédits consacrés à ses forces armées tandis que l'Inde occupe désormais la 3ème marche du podium. En Europe, l'agression russe de l'Ukraine, le 24 février 2022, a brutalement rappelé qu'aucun pays n'était à l'abri d'une invasion de son territoire. Un scénario que l'on pensait pourtant révolu depuis la fin de la guerre froide... Alors, de Varsovie à Berlin, de Bruxelles à Paris, les Européens ont décidé de revoir à la hausse les budgets consacrés à la défense et à la sécurité...En France, le gouvernement espère promulguer, d'ici au 14-Juillet, fête nationale, la nouvelle loi de programmation militaire 2024-2030... 413 milliards d'euros sur 7 ans pour transformer les armées : c'est 40% de plus que le budget précédent...Cet effort permettra-t-il de pallier les faiblesses de l'armée française que la guerre en Ukraine a mises en évidence ? Quelles leçons Emmanuel Macron, chef des armées, a-t-il tirées du conflit ? Le modèle stratégique français est-il adapté au contexte géopolitique préoccupant, entre un possible affrontement Chine/États-Unis sur la question de Taiwan, un conflit qui s'éternise en Ukraine et le terrorisme jihadiste qui gagne du terrain en Afrique ? Faut-il s'inquiéter du réarmement du monde ? Avec : - Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique et conseiller de l'Institut Montaigne, a dirigé l'Atlas stratégique et militaire paru chez Autrement en 2023 - Elie Tennenbaum, directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI, l'Institut Français des Relations Internationales. Co-auteur, avec Marc Hecker de « La guerre de vingt ans. Djihadisme et contre-terrorisme au XXIè siècle », paru chez Robert Laffont en 2021 et sorti en poche en 2022 avec une préface actualisée - Jean-Dominique Merchet, journaliste, spécialiste des questions militaires, stratégiques et internationales au quotidien L'Opinion.
La proposition de loi du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot), visant à abroger la loi du 14 avril 2023 qui fait pousser l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, continue son parcours à l'Assemblée nationale, avant un examen en séance publique le 8 juin. Or, la majorité présidentielle compterait utiliser l'article 40 de la Constitution leur permettant de retoquer la proposition de loi, avant même l'ouverture des débats s'il est démontré qu'elle implique une diminution des ressources publiques sans mécanisme de compensation. Depuis quinze jours, Emmanuel Macron et Élisabeth Borne demandent à Yaël Braun-Pivet de bâillonner les parlementaires. Mais la présidente de l'Assemblée nationale résiste à la demande. Dans ce contexte, Jean-Michel Aphatie dénonce alors le désordre, l'incertitude ainsi que le manque d'autorité de la majorité. L'Allemagne qui est la première puissance de la zone euro et premier partenaire de la France est actuellement en pleine récession. Stéphanie Villers explique qu'être en récession, c'est enregistrer techniquement deux trimestres consécutifs avec une croissance en baisse. L'inflation est plus forte en Allemagne qu'en France et elle pense que la croissance en Allemagne est plus que profonde. L'éditorialiste constate que les Allemands font face aujourd'hui à une poussée inflationiste qui les tétanise. Ils ne veulent pas revivre la période qu'ils ont connue il y a un siècle. Jean-Dominique Merchet, lui, s'est intéressé à l'inquiétant missile iranien appelé "Kheibar". Ce dernier fait 2 000 kilomètres de portée et une tonne cinq de charges utiles. Selon Jean-Dominique Merchet, cela veut dire que l'Europe commence à être menacée par les engins iraniens, mais cette fois-ci avec beaucoup plus de largeur. À part ses caractéristiques, le nom de ce missile renvoie à quelque chose de très précis notamment pour les Musulmans, la bataille de "Kheibar". Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
durée : 02:28:58 - Le 7/9.30 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Johanna Rolland, maire PS de Nantes, Le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense Nationale, Jean-Dominique Merchet. journaliste à L'Opinion, Thomas Gomart, directeur de l'IFRI, sont les invités de la matinale. Eglantine Eméyée est l'invitée du 9h10 pour son spectacle.
Tous les soirs, Jean-Michel Aphatie, Claire Fournier, et Jean-Dominique Merchet donnent leurs points de vue sur un sujet d'actualité dans 24H Pujadas sur LCI. Une grande opération de police se prépare à Mayotte. Ce vendredi matin, cela a fait la une du Figaro. L'opération Wuambushu ce qui signifie "reprise des Mahorais," sera en marche dès lundi prochain. Jean-Michel Aphatie trouve ce projet important, mais il pense que la France ne pourra pas gérer un territoire aussi lointain. Il ajoute qu'il faudra un jour qu'on pense à abandonner ces territoires que nous faisons inutilement souffrir. "Ce que nous faisons n'est pas digne de ce que nous sommes et un jour, il faudra qu'on en prenne conscience." Dit-il. Mercredi dernier, 3 milliards d'euros ont été distribués aux enseignants sous forme de revalorisation salariale. Emmanuel Macron pourrait être tenté de continuer à faire des gestes pour apaiser le climat social. Certains économistes pensent que la France risque d'être dégradée. Pour Claire Fournier, il faut sortir du "quoi qu'il en coûte." Elle estime que c'est important que notre dette soit crédible auprès des marchés financiers pour qu'on puisse emprunter un taux d'intérêt raisonnable. L'armée rencontre une petite crise de recrutement. Le taux de dénonciation permet au jeune qui s'engage de dénoncer son contrat d'engagement et de se retirer si au bout de six mois, il n'en sent plus l'envie de continuer. Jean-Dominique Merchet n'est pas d'accord, car recruter coûte cher et c'est un faux procès qu'on fait aux jeunes Français. Il ajoute qu'il assume et est persuadé que la France n'aura aucun problème avec la jeunesse française pour défendre le pays si demain on était en guerre. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Il est assez rare de voir le président de la République et la Première ministre faire un "ping-pong verbal". Le premier “service” vient d'Emmanuel Macron, il s'est envolé mardi soir en Chine. Mercredi soir, de Chine, on a reçu des propos qu'on a d'abord attribués à l'entourage du chef de l'État, mais on a compris que c'était Emmanuel Macron lui-même. De son côté, Élisabeth Borne affirme vouloir l'apaisement. "Était-elle un peu fatiguée ?", se demande Jean-Michel Aphatie. Sur les journaux, cette dernière lance des mots à l'encontre des propos du président. On sent une discorde entre les deux. "Le couple est dysfonctionnel", rajoute l'éditorialiste. On a été un certain nombre à considérer qu'une partie du mécontentement des employés est vis à vis du gouvernement, mais c'est aussi vis à vis des conditions de travail. Le taux d'absentéisme au travail, en 2022, était en moyenne de 5.64%, selon une étude de l'IFOP. La durée moyenne d'absence est de 18 jours et très important, la proportion d'absent au moins une fois dans l'année est de 45%. "Ces chiffres sont en dégradation, notamment pour les jeunes et ça n'étonne personne", indique Nicolas Bouzou. Les causes d'arrêts de travail sont les suivantes : 43% Covid, 39% maladie saisonnière et 32% fatigue. Les causes affectant la santé mentale est en premier temps le stress, pour 67%, la charge du travail, à 51%, et finalement le manque de reconnaissance, à 46%. "Les Français travaillent beaucoup à partir du moment où on leur montre de la reconnaissance et où on valorise leur travail", le message de Nicolas Bouzou. On a l'impression qu'on n'en sort jamais. Les premiers affrontements entre Juifs et Arabes étaient à Jérusalem en 1920. Il y a 103 ans et ça continue. On a toujours des échanges, des tirs palestiniens, des réponses israéliennes, etc. "C'est un éternel recommencement" indique Jean-Dominique Merchet. Récemment, des policiers israéliens sont entrés dans une mosquée en plein ramadan, et ça a créé un conflit. Ça n'est pas arrivé depuis longtemps que des roquettes sont tirées simultanément depuis le sud du Liban et depuis la Bande de Gaza vers Israël. "L'affaire n'est pas réglée, ça fait un siècle que ça dure et on est toujours dans cette impasse", confirme l'éditorialiste. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Emission en partenariat avec le Grand continent, enregistrée en direct et en public à l'ENS Ulm le 21 février 2023. Invités : - Alexandra Goujon, politologue, maîtresse de conférences à l'université de Bourgogne, auteure de L'Ukraine : de l'indépendance à la guerre (Le Cavalier Bleu, 2023 - deuxième édition) - Jean-Dominique Merchet, correspondant diplomatique et défense de L'Opinion - Elie Tenenbaum, directeur du Centre des Études de Sécurité de l'Institut Français des Relations Internationales
Au programme : Invités : Ophélie Meunier - Présentatrice de Zone Interdite et Laurent Garcia - Lanceur d'alerte, président de l'Observatoire du grand âge • Scandale des EHPAD : un an après • EHPAD : nouvelles révélations Jean-Michel Aphatie - Etonnant, non ? Invité : Jean-Dominique Merchet - Journaliste à L'Opinion, spécialiste de la défense • Ukraine : un tournant dans la guerre ? Invité : François de Singly - Sociologue • Pourquoi le mariage résiste • Qui se marie aujourd'hui ? • Mariage : quel sens aujourd'hui ?
A un mois du premier anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la guerre entre dans une “phase décisive” selon les mots du secrétaire général de l'OTAN. Le président Zelensky implore l'Occident de lui envoyer des armes lourdes. Toute la semaine, alors que les combats font rage dans le Donbass causant de très lourdes pertes humaines dans les armées russe et ukrainienne, les pays occidentaux ont discuté de l'envoi de chars. Mais les Occidentaux sont loin d'être unanimes ! Par crainte de la réaction de Moscou, par peur d'une escalade dont les conséquences pourraient être dramatiques pour la sécurité de l'Europe et du monde… Mais, l'heure est-elle encore aux doutes ? On ouvre le débat avec nos invités. Elsa VIDAL, Journaliste, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI Isabelle LASSERRE, Journaliste, correspondante diplomatique Le Figaro Pierre LELLOUCHE, Ancien secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes (2009-2010), ancien secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur (2010-2012), auteur de la tribune « En Ukraine, n'est-il pas temps de s'interroger sur une sortie de cette guerre ? » publiée dans le Monde (20/01/23) Jean-Dominique MERCHET, Journaliste à l'Opinion, spécialiste des questions militaires et internationales, auteur du blog « Secret Défense »
La bataille de plus en plus féroce entre des Ukrainiens qui demandent plus d'aide militaire aux Occidentaux… et des Russes, qui misent eux sur la chair à canon, sur ces centaines de milliers de soldats mobilisés, qui tombent par centaines chaque jour, dans une version ukrainienne de la bataille de Verdun… La violence russe semble avoir atteint son paroxysme… Alors dans ce contexte, faut-il livrer plus vite des armes plus puissantes ? On en débat avec : Jean-Dominique MERCHET, Journaliste à l'Opinion, spécialiste des questions militaires et internationales, auteur du blog « Secret Défense » Nicolas TENZER, Directeur de la publication de Desk Russie, enseignant à Sciences-Po, président du Centre d'étude et de réflexion pour l'action politique (CERAP) Anna COLIN LEBEDEV, Maîtresse de conférence en sciences politique à l'université Paris-Nanterre, spécialiste des sociétés post soviétiques, auteure de « Jamais frères? Ukraine et Russie: une tragédie postsoviétique » aux éditions du Seuil (02/09/22) Jean-Maurice RIPERT, Diplomate, ancien ambassadeur de France en Russie (2013-2017), ancien représentant permanent de la France aux Nations Unies (2007-2009) Hélène BLANC, Chercheuse au CNSR, politologue, autrice de « Goodbye Poutine » aux éditions Ginkgo (02/23), autrice de « Les enfants de la Garde blanche » aux éditions Ginkgo (09/09/2022), autrice de « Bons baisers de Moscou » aux éditions Ginkgo (10/02/2022)
Près de 10 mois après le début de la guerre en Ukraine, la porte des négociations et donc de la paix est-elle en train de s'entrouvrir? Vladimir Poutine a pris la parole il y a deux jours. Un accord, des négociations… Ces mots de Vladimir Poutine peuvent donner de l'espoir. Mais la Russie souffle le chaud et le froid. Quand Poutine évoque la possibilité d'un accord, l'ex-président Dimitri Medvedev désigne à nouveau l'Occident comme l'ennemi : l'Europe, l'Amérique, le Japon, l'Australie ont, selon lui, “prêté allégeance aux nazis de notre temps.” Des propos d'une grande violence… Alors, à quoi joue la Russie ? Comment répondre à ceux qui tentent de nous entraîner dans un affrontement de civilisation ? On ouvre la discussion avec : Pierre SERVENT, Spécialiste des questions de défense et de stratégie militaire, ancien porte-parole du ministère de la Défense, auteur de « Le monde de demain » aux éditions Robert Laffont (24/11/22) Jean-Dominique MERCHET, Journaliste à l'Opinion, spécialiste des questions militaires et internationales, auteur du blog « Secret Défense » Aline LE BAIL-KREMER, Porte-parole du collectif “Stand with Ukraine” Florian LOUIS, Historien, membre du Groupe d'études géopolitiques (GEG) et de la rédaction de la revue Le Grand Continent, auteur de « Qu'est-ce que la géopolitique ? » aux éditions PUF (31/08/2022) Sylvie BERMANN, Diplomate, ambassadeur de France en Russie de 2017 à 2019, auteure de Madame l'ambassadeur, Tallandier, octobre 2022
durée : 00:06:32 - franceinfo junior - Avant le vote de la loi de programmation militaire, franceinfo junior s'est intéressée à l'armée française et son histoire. On en parle avec Jean-Dominique Merchet, journaliste à "L'Opinion", spécialiste des questions de défense.
Avec l'enlisement du conflit et la menace nucléaire brandie par la Russie, l'armée française serait-elle prête en cas d'engagement majeur ? Jean-Dominique Merchet, journaliste à "L'Opinion", spécialiste des questions de défense, et Thomas Gassilloud, député du Rhône, président de la commission défense de l'Assemblée nationale, sont les invités d'Yves Calvi ce jeudi 13 octobre.
Avec l'enlisement du conflit et la menace nucléaire brandie par la Russie, l'armée française serait-elle prête en cas d'engagement majeur ? Jean-Dominique Merchet, journaliste à "L'Opinion", spécialiste des questions de défense, et Thomas Gassilloud, député du Rhône, président de la commission défense de l'Assemblée nationale, sont les invités d'Yves Calvi ce jeudi 13 octobre.
POUTINE : LA DÉROUTE ET L'"APOCALYPSE" Avec les experts : - OLIVIER WEBER - Grand reporter-diplomate et ancien correspondant de guerre français. - JEAN-DOMINIQUE MERCHET - Éditorialiste à l'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe à RFI - ANNE NIVAT - Grand reporter au Point, auteure de Un continent derrière Poutine ?
EXPERTS ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - « RFI » ANNE NIVAT Grand reporter - « Le Point » Auteure de « Un continent derrière Poutine ? » OLIVIER WEBER Grand reporter, diplomate Ancien correspondant de guerre JEAN-DOMINIQUE MERCHET Éditorialiste - « l'Opinion » Spécialiste des questions de défense et diplomatie Plus de 400 km2 dans la région de Kherson. Les avancées ukrainiennes dans le Donbass semblent se poursuivre à grande vitesse. Une contre-offensive que subissent les Russes, forcés jour après jour de libérer les territoires occupés. Hier, le président Zelensky s'est montré plus optimiste que jamais. Indiquant que trois nouveaux villages venaient d'être repris en seulement 24 heures. Après des victoires dans la région de Kharkiv, dans le Nord-Est, l'armée ukrainienne est à l'offensive dans l'est du pays, où elle a repris récemment le nœud ferroviaire de Lyman, et dans le Sud, où elle vise la capture de la ville de Kherson. La fébrilité se fait sentir du côté de Moscou et les inquiétudes montent par conséquent à Washington sur les réponses possibles de Poutine. Ce dernier est de plus en plus acculé malgré sa tentative d'annexion de quatre régions ukrainiennes vendredi dernier. Prenant au sérieux les menaces nucléaires du Kremlin, le président américain Joe Biden a déclaré que le monde était confronté « à la perspective d'une apocalypse » en rappelant que le monde n'avait « pas été confronté à cela depuis Kennedy et la crise des missiles cubains ». La question est aussi de savoir jusqu'où les Ukrainiens iront. Car fort de ses victoires sur le front, Volodymyr Zelensky pourrait pousser son armée à reprendre la région de Crimée, occupée depuis 2014 par les Russes suite à un référendum d'autodétermination organisé par Moscou. « Tout a commencé avec la Crimée et tout finira avec la Crimée », déclarait-il en août dernier. Et les craintes sont grandes là aussi sur la possible réaction russe. Car il s'agirait aux yeux de Poutine d'une agression pur et simple de son pays et de sa souveraineté. Pendant ce temps-là, de nombreux jeunes Russes continuent de fuir leur pays pour ne pas aller de force au front. À Berlin, la question se pose sur l'accueil de ces déserteurs russes. Comment leur offrir l'hospitalité alors que des réfugiés ukrainiens sont dans la même situation ? Ces derniers jugent tardive la rébellion de ces hommes. En France, l'accueil des déserteurs russes se fera « au cas par cas », a annoncé la secrétaire d'État chargée de l'Europe, Laurence Boone. Alors, Vladimir Poutine peut-il réellement jouer la carte nucléaire suite à ses défaites sur le front ? Jusqu'où iront les Ukrainiens ? Peuvent-ils libérer la Crimée ? Quel accueil faire aux déserteurs russes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Au programme : Invités : Jean-Dominique Merchet - Journaliste à l'Opinion, spécialisé dans les questions militaires et stratégiques Alexandra Goujon - Maître de conférences en science politique, spécialiste de l'Ukraine L'édito de Patrick Cohen - Poutine : l'escalade • La fuite en avant de Vladimir Poutine • Poutine et le chantage de l'arme nucléaire • L'armée russe est-elle disloquée ? • Mobilisation des réservistes : un aveu d'échec ? • Ces Russes qui veulent fuir la mobilisation • Poutine : l'escalade • Peut-on encore dialoguer avec Poutine ? • Poutine en guerre contre l'occident ? Invité : Yannick Alléno - Chef cuisinier, cofondateur de l'association « Antoine Alléno » • Yannick Alléno : le combat d'un père • Le témoignage poignant de Yannick Alléno • www.associationantoinealleno.fr La Story - Un opposant russe menacé à Biarritz ? Le 5/5 : • Inceste : le rapport alarmant • Sexe éducation : peut mieux faire ! • Bolsonaro, la honte brésilienne • Rends les joyaux de la couronne !
Généreaux d'extrême-droite, combien de divisions ? Jean-Do Merchet, journaliste Défense (à Libération puis à L'Opinion) était #AuPoste ce vendredi, pour une analyse complète de l'affaire de La Tribune des séditieux. Qui sont-ils ? Que pèsent-ils ? Le rôle de Marine Le Pen ?
UKRAINE : LES RUSSES PILONNENT... ET AVANCENT – 25/05/22 Invités FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » ELENA VOLOCHINE Grand reporter - « France 24 » CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT Chercheure en géopolitique - Université Paris 1-Sorbonne Auteure de « Influences et manipulations » JEAN-DOMINIQUE MERCHET Éditorialiste - « l'Opinion » Spécialiste des questions de défense et diplomatie Après trois mois de guerre, les combats continuent de faire rage dans l'est de l'Ukraine, la Russie y intensifiant son offensive contre la dernière poche de résistance de la région de Louhansk où la situation « empire d'heure en heure », d'après les autorités ukrainiennes. De nombreuses villes de l'Est se retrouvent pilonnées de façon incessante, encerclées ou quasiment détruites. « Les bombardements sont de plus en plus intenses » a confié le gouverneur de la région de Louhansk, où les troupes russes ont amélioré leurs positions stratégiques. Selon le président ukrainien, toute la puissance de l'armée de Moscou est mobilisée à l'Est de l'Ukraine, afin de tout détruire. « Il faudra du temps et beaucoup plus d'efforts de la part de notre peuple pour prendre l'avantage en termes de quantité d'équipements et d'armes » a indiqué Volodymyr Zelensky qui a par ailleurs affirmé lors d'une intervention au forum de Davos avoir « besoin du soutien d'une Europe unie ». « Nous aurons l'avantage sur la Russie quand nous serons tous vraiment unis », a-t-il insisté. Du côté de Moscou, de hauts responsables russes ont admis que le conflit qui tend désormais vers une guerre de tranchées allait durer. Une guerre de plus en plus comparée par nombre d'experts à la Première guerre mondiale du fait du rôle primordial aujourd'hui de l'artillerie pour préserver les positions et empêcher l'approvisionnement des troupes adverses. Les États-Unis ont fourni aux Ukrainiens des canons M777, et la France n'est pas en reste puisqu'elle a livré les Ceasars. Cet obusier qui est déjà utilisé actuellement dans le pays permet de viser toutes sortes d'objectifs militaires avec une très longue portée. Néanmoins malgré des pertes importantes, la Russie conserve, grâce à son artillerie, une puissance de feu supérieure qui permet à ses unités de grignoter du terrain. Une situation sur le front scrutée par les Etats-majors étrangers car riche de nombreux enseignements militaires sur les caractéristiques d'un conflit moderne de haute intensité. Et qui pousse certains pays comme l'Allemagne et le Japon à se réarmer. A Berlin comme à Tokyo, les budgets militaires enflent à vue d'œil et la guerre en Ukraine pourrait propulser les deux pays pacifistes depuis la fin de la Seconde guerre mondiale aux 3e et 4e rangs des puissances militaires, derrière les États-Unis et la Chine. Alors quelle est la situation dans le Donbass ? La Russie est-elle en train de prendre la main ? Pourquoi le rôle de l'artillerie est-il primordial ? Quels sont les enseignements tirés du conflit par les Etats-majors étrangers ? Quelle est désormais la politique de défense de l'Allemagne et du Japon ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
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Ukraine : la guerre s'intensifie La guerre en Ukraine. Le conflit est encore monté en intensité aujourd'hui. Les combats font rage à Kiev, dans les rues même de la capitale. C L'Hebdo au coeur de l'événement avec les images, les temps forts du conflit et les conséquences géopolitiques de l'invasion russe. Nous serons en duplex avec Kiev et Moscou. Emmanuel Macron évoque un « tournant dans l'histoire de l'Europe », « il faut se préparer à une guerre qui va durer ». Qui voudra, qui pourra sauver l'Ukraine ? Les sanctions suffiront-elles à faire reculer Vladimir Poutine ? Et sommes-nous en train de vivre le retour de la guerre froide, bloc contre bloc ? Et avec nous en plateau, le témoignage d'une jeune Ukrainienne, Uliana Mosorco. Et décryptage, mise en perspective par Pierre Haski de France Inter, et le spécialiste des questions de défense du journal L'Opinion, Jean-Dominique Merchet. Au programme : Ukraine : la guerre s'intensifie Guerre en Ukraine : un tournant pour l'Europe Qui peut sauver l'Ukraine ? Guerre en Ukraine : le risque nucléaire Ukraine : la guerre de l'information Contre l'invasion, les sanctions
4H35 CE MATIN, LES RUSSES ENVAHISSENT L'UKRAINE... – 24/02/22 Invités PASCAL BONIFACE Directeur de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale - « France 24 » ALEXANDRA GOUJON Maîtresse de conférences à l'Université de Bourgogne Auteure de « L'Ukraine : de l'indépendance à la guerre » JEAN-DOMINIQUE MERCHET Éditorialiste - « l'Opinion » Spécialiste des questions de défense et diplomatie BENOÎT VITKINE - En direct de Moscou Journaliste - Correspondant à Moscou - « Le Monde » La guerre après le coup de force. Dans une prise de parole, diffusée cette nuit vers 4 heures du matin à la télévision russe, Vladimir Poutine a annoncé le lancement d'une « opération militaire spéciale » pour « démilitariser et dénazifier l'Ukraine ». « Nous n'avons pas dans nos plans une occupation des territoires ukrainiens, nous ne comptons imposer rien par la force à personne », a-t-il déclaré avant d'appeler les soldats ukrainiens « à déposer les armes ». Puis le maître du kremlin s'est adressé à ceux « qui tenteraient d'interférer avec nous (...) ils doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n'avez encore jamais connues ». Dans la foulée de ces déclarations, une attaque de grande ampleur a débuté. Des frappes ont lieu un peu partout dans le pays à commencer par la capitale Kiev mais aussi à Odessa et dans d'autres grandes villes d'Ukraine. Des chars russes ont également été filmés entrant dans le territoire ukrainien, notamment depuis la Crimée annexée et la Biélorussie. Dans la capitale ukrainienne, la population tente de se protéger comme elle peut et certains trouvent refuges dans des anciens abris sous terre construits du temps de l'URSS et dans le métro, dont les stations sont parfois très profondes. D'autres essaient de fuir, mais ce mouvement crée de longues files d'attente aux stations-service et de très nombreux bouchons sur les routes. Des fils de véhicules ont aussi été observés à Oujhorod, ville ukrainienne frontalière avec la Slovaquie, un pays membre de l'Union européenne et de l'espace Schengen. « Gardez votre calme ! », a écrit sur Twitter le ministre de la Défense, Oleksiï Reznikov. « Si possible, restez chez vous. La situation est sous contrôle […] Votre tranquillité d'esprit et votre confiance dans les forces armées ukrainiennes sont actuellement la meilleure aide », a-t-il enjoint à la population. Le président ukrainien a également appelé son peuple à ne pas paniquer : « nous allons vaincre ». Depuis hier 40 000 réservistes de l'armée ont été rappelés et aujourd'hui tous les Ukrainiens « qui ont une expérience de combat et sont aptes » sont appelés à rejoindre les unités de défense territoriale. « La Russie a attaqué l'Ukraine de façon lâche et suicidaire comme faisait l'Allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale », a déclaré Volodymyr Zelensky. Mais « nous sommes en train de bâtir une coalition anti-Poutine », a-t-il assuré à l'issue d'entretiens notamment avec les dirigeants américain, britannique et allemand. « Le monde doit contraindre la Russie à la paix », a-t-il ajouté. Depuis l'ensemble de la communauté internationale a condamné l'offensive russe. Seule la voix de la Chine est dissonante. Le régime de Xi Jinping a dit « comprendre les préoccupations » de la Russie en matière de sécurité et suivre « de près les derniers développements ». En France, un Conseil de défense s'est tenu ce jeudi matin à l'Élysée. À l'issue de la réunion, Emmanuel Macron a déclaré, dans une allocution, que « la France se tient aux côtés de l'Ukraine ». Le président Poutine a décidé « de bafouer la souveraineté européenne. A cet acte de guerre, nous répondrons sans faiblesse, avec sang-froid. Nous prendrons des décisions rapidement. Les sanctions portées seront à la hauteur de l'agression, sur le plan militaire autant qu'économique (…) Les événements de cette nuit sont un tournant dans l'histoire de l'Europe. Ils auront des conséquences profondes et durables sur nos vies, ainsi que sur la géopolitique du continent » a affirmé le chef de l'Etat. Quelques minutes plus tôt, le Premier ministre britannique a estimé que « cette agression n'est pas seulement une attaque sur l'Ukraine. C'est une attaque contre la démocratie, contre la liberté en Europe de l'Est, et dans le monde entier ». Boris Johnson a apporté son soutien au peuple ukrainien face « au dictateur russe » et promis des sanctions « massives ». De son côté, le chancelier allemand Olaf Scholz a qualifié l'opération militaire russe de « violation éclatante du droit international », parlant d'une « journée sombre » pour l'Europe toute entière. L'Allemagne s'est aussi dit prête à « aider massivement » ses voisins, tout particulièrement la Pologne, en cas d'afflux de réfugiés fuyant l'invasion russe en Ukraine. La Pologne, qui a une longue frontière avec l'Ukraine et qui abrite déjà environ 1,5 million de ses ressortissants, a indiqué que neuf premiers «centres d'accueil» pour les réfugiés ukrainiens allaient ouvrir, dans la perspective d'une possible vague fuyant l'agression russe. Le gouvernement polonais a par ailleurs annoncé avoir demandé à l'Otan d'activer l'article 4 du traité de l'Alliance qui prévoit des consultations en cas de menace à la sécurité de l'une des parties, à la suite de l'attaque russe contre l'Ukraine. Les ambassadeurs des 30 pays membres de l'Otan vont se réunir en urgence ce jeudi à Bruxelles, a annoncé un porte-parole de l'Alliance. Les dirigeants des pays de l'Otan vont également se retrouver vendredi pour un sommet en visioconférence. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
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durée : 01:59:58 - Le 7/9 - Sofiane Zermani alias Fianso, rappeur, acteur et producteur. Il incarne « Gatsby le Magnifique » au théâtre du Châtelet à Paris, Jean-Dominique Merchet, journaliste à l'Opinion et Antoine Glaser, journaliste spécialiste de l'Afrique sont les invités de la matinale de France Inter.
LES INVITÉ.ES : - Pascal BONIFACE - Directeur de l'IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Jean-Dominique MERCHET - Éditorialiste - l'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie - Annick CIZEL - Enseignante-chercheuse - Spécialiste de politique étrangère américaine Université Sorbonne Nouvelle - Jean-Dominique GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman Auteur de « Européen sans complexes » La tension est encore montée d'un cran dans le dossier ukrainien et les bruits de bottes s'intensifient à l'est de l'Europe. Alors que la Russie a encerclé l'Ukraine avec le déploiement de plus de 100 000 soldats accompagnés de chars, Washington a décidé de placer 8500 soldats en « état d'alerte » lundi. Le département d'État américain a également ordonné l'évacuation des familles de ses diplomates en poste à Kiev « en raison de la menace persistante d'une opération militaire russe » et a déconseillé les voyages en Russie. De même, Londres a indiqué le retrait d'une partie de son personnel à l'ambassade de Kiev et la France a déconseillé les voyages en Ukraine. Parallèlement, le président américain Joe Biden s'est entretenu hier soir avec Emmanuel Macron, le chancelier Allemand Olaf Scholz, le chef du gouvernement italien Mario Draghi et le Premier ministre britannique Boris Johnson. Objectif : afficher un front commun face à la menace Russie. D'ailleurs, la Maison-Blanche a vanté l'unanimité des participants à la fois pour une solution diplomatique mais aussi pour préparer des sanctions massives contre la Russie en cas d'attaque en Ukraine. Pour autant, la réalité semble plus complexe, avec d'un côté des pays comme les Etats-Unis et la Grande-Bretagne qui dramatisent la situation. Boris Johnson n'hésite pas à parler d'un projet de « guerre éclair qui pourrait conduire à la prise de Kiev » par Moscou et aboutirait à un « conflit sanglant ». Et d'un autre côté, les responsables de l'Union européenne qui ne voient pas la guerre si proche. « Je pense qu'il ne faut pas dramatiser la situation et que nous devions quitter l'Ukraine, à moins que les Etats-Unis ne nous fournissent des informations qui justifient cette décision », a déclaré lundi Josep Borrell le chef de la diplomatie européenne. A la tête de la présidence de l'Europe, la France insiste sur la solution diplomatique et Emmanuel Macron veut proposer « un chemin de désescalade » à Vladimir Poutine lors d'un entretien dans « les prochains jours ». Surtout le chef de l'Etat n'est pas le seul à freiner les ardeurs des Etats-Unis, la nouvelle coalition allemande menée par Olaf Scholz refuse de livrer des armes à l'Ukraine et peine à trouver une position commune sur le gazoduc Nord Stream2. Mais ce mardi la Russie vient de lancer des manœuvres militaires à proximité de l'Ukraine et en Crimée annexée. Il s'agit d'une opération « interarmées » qui implique « l'armée de l'air et l'antiaérien, des groupes de navires des flottes de la mer Noire et de la Caspienne », a affirmé le commandant des forces russes pour le sud de la Russie, Alexandre Dvornikov. Alors l'offensive russe vient-elle de commencer ? Que se joue-t-il en Ukraine ? La désescalade est-elle encore possible ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
INVITÉ RTL - "Les auteurs sont clairement des gens proches ou liés à l'extrême droite, ou d'extrême droite", souligne le spécialiste des questions militaires et stratégiques, Jean-Dominique Merchet.
L'armée et le secret défenseEt puis après 20 heures, secret défense. L'armée française a-t-elle tué 19 civils lors d'une frappe aérienne dans un village au Mali ? Un rapport de l'ONU accuse la France, la ministre des armées dément mais refuse de rendre publique la vidéo tournée au cours de cette intervention. Qu'est-ce qui doit relever du secret défense ? Enjeu d'actualité qui pose encore une fois la question de la transparence dans nos démocraties. On en débat avec nos deux invités, le spécialiste des questions de défense Jean-Dominique Merchet de L'Opinion et le journaliste Anthony Bellanger de France Inter.