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Il est considéré comme l'un des paroliers les plus brillants du rap français. À 45 ans, Youssoupha revient avec Amour Suprême, son septième album. En 13 titres, il adresse quelques recommandations bienveillantes aux jeunes générations sans renier pour autant les combats qui l'ont forgé. RFI : Votre septième album, Amour suprême, vient de sortir. Que symbolise ce titre ? Youssoupha : Ce titre-là est empreint de spiritualité, d'amour, forcément. Envie d'ouverture, envie de partage. Une certaine forme d'élévation. En tout cas, tout ce qui est émotionnellement fort, émotionnellement engageant, une certaine forme de liberté aussi. Et j'ai trouvé cette tournure-là, parce qu'en fait, c'est spirituel. C'est quelque chose qui va sur mon rap, mais au-delà encore.Et justement, comment cela se traduit-il dans la musique ?C'est une certaine facilité à parler de soi, à aborder des thèmes personnels, mais qui touchent le plus grand nombre, en partant vraiment de son parcours à soi. De la remise en cause aussi, l'envie de bien faire, l'envie de faire mieux. D'ailleurs, il y a une chanson qui s'appelle « Faire mieux ». Et une certaine foi aussi. Important de parler de la foi : ce en quoi on croit, les ambitions, les désillusions, les espoirs aussi. C'est ça aussi l'amour suprême.La Côte d'Ivoire semble être un point central dans votre parcours récent, après des années d'absence. Votre retour au pays paraît plus qu'un simple voyage. Quel impact cette expérience a-t-elle eu sur vous et sur votre musique ? C'est une rupture de vie personnelle. Je ne savais pas quel impact ça allait avoir sur ma musique. Au départ, aller me réinstaller en Côte d'Ivoire, c'était surtout pour suivre mon épouse qui avait des projets là-bas. Elle voulait changer de vie, de cadre parce que juste avant, on était en France. Et puis petit à petit, effectivement, vivre au quotidien dans une réalité africaine qui m'a bercée quand j'étais petit -j'ai grandi à Kinshasa-, ça a petit à petit créé une humeur et un rythme de vie différents, des sonorités, un folklore aussi, qui sont en moi, mais qui n'étaient plus dans ma vie domestique. Et forcément, ça a créé une espèce de détachement qui m'a éloigné de l'environnement anxiogène dans lequel je pouvais évoluer parfois en France. Donc, ça a impacté ma musique par la suite.Vous avez grandi en France, mais la Côte d'Ivoire occupe une place importante dans votre identité. Comment jonglez-vous avec ces héritages ? En fait, j'ai un héritage africain d'une manière générale. C'est-à-dire qu'effectivement, je vis en Côte d'Ivoire, mais il y a aussi mes origines congolaises, et mes origines sénégalaises par ma mère. Et en fait, au début, je ne savais pas trop comment jongler pour dire la vérité, notamment dans mes années françaises. Parce qu'en fait, quand tu es en France, on te demande un peu de renier de là d'où tu viens, ou alors tu n'es pas français. Et pendant longtemps, ça m'a tenu de manière tendue. C'est-à-dire que je me disais : « Dans ce cas-là, je ne suis pas français parce que je ne veux pas renoncer à mes origines ». Et puis finalement, en repartant vivre en Afrique, en découvrant en plus la Côte d'Ivoire encore un peu plus fort et en entretenant toujours mon identité congolaise et ivoirienne, je me suis rendu compte que je pouvais aussi ajouter mon identité française qui était en fait réelle parce que j'ai passé des années et des années dans ce pays. Donc pour moi, les origines et les identités se complètent. Elles ne s'annulent pas, contrairement à ce qu'on a pu essayer de me faire croire ou de nous faire croire pendant des années. C'est un message aussi que je passe aux gens à qui on dit qu'il faut choisir entre certaines origines ou certaines identités. Non, les identités s'enrichissent entre elles. Elles se complètent et elles ne s'annulent, ni ne se soustraient.Et quel rôle pensez-vous que la musique joue aujourd'hui dans la construction de cette identité, à la fois en tant qu'artiste et en tant qu'individu ? Ma musique me sert de marqueur dans ma vie. Parce que souvent, quand je réécoute mes disques, après coup, je vois dans quelle humeur ou dans quelle situation émotionnelle, logistique même presque, je me trouvais à ce moment-là et j'ai la chance d'être musicien. Et comme beaucoup d'artistes, la musique sert d'exutoire, de thérapie et puis surtout de carnet de route. Ça permet aussi aux gens de savoir là où j'en suis. C'est pour ça que quand je croise des gens dans la rue, ils me disent : « Ah voilà, j'ai aimé ce disque qui était en hommage à votre père » (son père, le musicien congolais Tabu Ley Rochereau, ndlr). Ou alors : « J'ai appris que vous avez fait vos études ici », ou alors : « J'ai appris que vous étiez de tel pays », etc. C'est un marqueur dont je me sers. Je ne sais pas comment font les autres gens, mais en tout cas, moi, j'ai cette chance-là par rapport à la musique et notamment au rap qui est un style assez libre pour faire un marqueur de vie.Avec Amour suprême, Youssoupha, vous faites face à de nombreux sujets à la fois personnels et sociétaux, c'est bien ça ? Oui, exactement. Je parle de ce qui m'entoure et ce à quoi je suis sensible. C'est-à-dire qu'effectivement la description d'une certaine réalité politique et sociale africaine peut revenir. La situation sociale en France aussi m'inspire. En Europe. Je suis un rappeur. Et l'engagement du rap est quelque chose qui est toujours prégnant chez moi. Donc du coup, même la géopolitique, les rapports Nord-Sud, les rapports civilisationnels, ce sont des choses qui m'intéressent. J'ai une identité plurielle. Je suis musulman, ma femme est chrétienne. Autour de moi, j'ai des gens qui sont athées. Donc, la question de la religion revient beaucoup parce que moi, je suis quelqu'un de très croyant. Et donc, je m'interroge sur ça. Je remets ça en question et puis d'une manière plus simple, mais non moins complexe, je suis un mari, un papa, un frère. Et en fait, j'évoque aussi beaucoup ma famille et les remises en cause d'homme que je peux avoir et les manières de pouvoir s'améliorer et s'élever socialement et émotionnellement au quotidien.Vous l'avez dit, votre ADN c'est essentiellement le rap. Mais dans votre dernier disque, donc Amour suprême, enregistré entre Dakar, Bruxelles, Abidjan, Montréal et dans le studio futuriste de Brad Pitt à Miraval en France, vous mêlez à la fois des sons très contemporains et des références plus classiques. Pouvez-vous nous en parler ? Oui, j'aime bien le mélange des genres. Moi-même, comme je l'ai dit tout à l'heure, j'ai une identité assez plurielle et j'ai été élevé avec la rumba congolaise. Plus tard dans ma vie, en arrivant en France, je découvre la chanson française dont les textes me touchent particulièrement. Le rap arrive dans ma vie et ça, c'est un choc et ça bouleverse mon expression. J'aime la culture américaine, la soul music. J'ai découvert après l'afrobeat, le coupé-décalé. La musique gospel me touche beaucoup. Je suis très sensible à ça et en fait, j'aime faire un mélange de tout. Non pas qu'il soit indigeste, mais un mélange aligné, bien réparti, bien créé. Ma créativité, elle vient de là aussi. C'est-à-dire entre les textes forts du rap et une certaine forme de légèreté que peut apporter le gospel. Ou alors la musique africaine avec ses couleurs. J'aime le mélange des genres et je ne veux renoncer à rien. Et c'est pour ça que je mélange un peu mes sensibilités et ce qui m'entoure dans ma vie au quotidien.Vous avez souvent parlé justement de votre rapport complexe à la France où vous avez grandi. Est-ce qu'Amour suprême marque un tournant dans cette relation ou est-ce une forme de réconciliation, de confrontation ou autre chose ? C'est une forme de réconciliation. Elle est paradoxale parce que c'est une réconciliation qui existe, qui arrive au moment où justement je ne vis plus en France en permanence. Mais j'y reviens parce que je reste attaché à ce pays et j'y travaille beaucoup avec mes tournées, avec la gestion de mon label ou alors des artistes avec lesquels je peux collaborer. Et en fait, il y a une sorte d'apaisement où je vois que finalement, je n'étais pas obligé d'être en guerre avec la France. Mais en fait, ce sont plutôt des choses institutionnelles qui m'ont révolté et qui continuent à me révolter. Mais il y a une sorte d'apaisement et une sorte de joie, de découverte. On s'aime avec ce pays, on s'aime avec mes compatriotes. Mais en fait, on s'est toujours mal compris. Et parce qu'on ne s'est jamais parlé avec notre cœur, on ne s'est jamais parlé avec notre vécu, on s'est parlé toujours de ce qui nous oppose. Effectivement, il y a des clivages qui m'opposent par rapport à la situation en France, toujours. Et je continuerai toujours à dénoncer ça. Mais il y a des choses aussi qui me rattachent à ce pays et à sa culture.Et actuellement, qu'est-ce qui vous révolte à ce niveau-là ? Qu'est-ce qui vous choque ? Deux choses principalement : la situation politique où j'ai l'impression que, au niveau du gouvernement, au niveau de la présidence et même au niveau des prises de parole des députés et de l'instabilité de l'Assemblée nationale, il y a un décalage total avec la précarité et la vie anxiogène que traversent les Français. C'est vraiment très compliqué. Je viens d'une classe sociale populaire et je sais que la situation est vraiment très très complexe. Et en fait, le décalage de l'opportunisme politique me chagrine et me choque. Par ailleurs, il y a la montée et la libération de la parole d'extrême droite qui est extrêmement décomplexée. L'extrême droite en France, ça a toujours existé. Il existe une partie de la France qui a entretenu une certaine forme de racisme. Mais elle a elle n'a jamais été au pouvoir. En tout cas, il y a eu toujours une force d'opposition contre elle. Là, aujourd'hui, elle a droit de cité et elle est même acceptée. Parfois même, c'est elle qui met au carreau les autres paroles. Et ça, ça me révolte. On peut aussi citer la profusion médiatique qui de la même façon, normalise la parole d'extrême droite, fausse les sujets. C'est-à-dire que par exemple, on passe deux trois semaines à parler d'Aya Nakamura aux Jeux olympiques, du burkini, etc. Alors qu'en réalité, on s'en fout. Pourquoi nous fait-on croire qu'il y a une guerre civilisationnelle alors qu'en fait, le problème des gens, c'est la précarité du travail, le fait que les campagnes et la vie rurale soient exclues des débats réels, que la vie des banlieues est une vie qui est complexe, qui n'est pas intégrée à la communauté nationale, qu'il y a des choses culturelles en France qui sont belles et dont on ne parle pas assez. Pendant ce temps-là, on préfère nous parler de sujets accessoires, mais très excitants pour le buzz, pour les mauvaises raisons. Alors ça peut faire rire deux secondes, mais ça commence à durer, depuis des années, et ça rend la situation complexe. Ça, ça me navre et ça m'affecte par rapport aux Français.Est-ce qu'on peut dire que ce disque est aussi un exorcisme ? Est-ce que cet album représente une catharsis pour vous ? Quand je l'ai fait, ce n'était pas dans ce sens-là, mais effectivement, il m'a permis d'expulser pas mal de choses, de me faire du bien et je l'ai dit en début d'interview, de m'élever, (…) de m'alléger et de me sentir en hauteur, d'avoir une prise de vue des choses un peu plus reculée, un peu plus élevée, etc. Et en fait, ça s'est fait au fil de la conception du disque. Dans sa forme finale, même quand je le réécoute, je me dis : « J'ai pris un recul que je n'ai jamais eu l'occasion de prendre, j'ai pris une hauteur que je n'ai jamais eu l'occasion de prendre » et j'en suis fier et satisfait. Ça me fait du bien, même à moi personnellement.Donc vous avez cherché à libérer ou à guérir à travers ces treize nouveaux titres ? Oui, ça me soigne. Ça participe à me soigner, évoquer des choses qu'on a sur le cœur, de manière personnelle ou de manière publique. Ça m'a servi d'exutoire et j'ai l'impression que cet exutoire est partagé à cause des excellents retours que je reçois sur ce disque et la manière dont il touche les gens. Je pense que c'est parce que je pensais parler de moi et finalement, je parle de tout le monde.Vous parlez de l'amour comme une force centrale sur ce disque, notamment sur la chanson « Dieu est grande ». Ce titre mérite bien une explication…À la base, c'est une chanson que j'ai faite pour ma fille. J'avais fait une chanson pour mon fils auparavant qui s'appelait « Mon Roi ». Et comme j'ai une petite fille qui s'appelle Imany qui a neuf ans, je voulais lui faire une chanson. J'ai réalisé en commençant à l'écrire qu'effectivement, quand j'ai écrit « Mon Roi », c'est l'histoire d'un petit garçon. J'ai été un petit garçon, donc je raconte aussi un peu mon histoire. Être une petite fille, c'est autre chose, c'est d'autres combats. Ce sont des épreuves auxquelles les petits garçons ne feront pas face. Je voulais quelque chose de plus grand que juste un roi. Je ne voulais pas juste me contenter d'une reine. Et cette chanson a pris cette proportion-là, quand je trouve la parole qui finit le texte quand je lui dis : « Imany, ça signifie la foi ». Et je lui ai dit : « Et si on te demande ce que ta voix représente, réponds simplement que ‘Dieu est grande' ». C'est une manière de dire que dans le Grand tout, dans la force créatrice de ce monde, il n'y a pas que les garçons qui existent, les filles aussi font partie de ce Grand tout. C'est une place importante à prendre. Je pensais que ce titre allait être impactant. Et ça l'a été parce qu'il y a eu beaucoup d'hommes qui ont été un peu vexés, ou alors qui ont trouvé ça trop excessif. (…) Je vois bien que ça irrite certains. Et ça me plaît, ça, que ça irrite.« Dieu est grande » ! Comment a-t-il été perçu en France et en Afrique ? Alors pour être honnête, ça a été très bien accueilli comme titre. Au début, quand même, il y a eu de la stupeur. Les gens se disaient « Waouh ! » Le titre est à la fois grandiose, à la fois surprenant et peut-être il peut être blasphématoire. Mais l'écrasante majorité des gens, en écoutant le texte, ont très vite compris. Après, il y a eu des pisse-froid qui avaient tendance à dire que ça leur donnait le vertige. Mais très vite, l'amour et le message qui est dans le titre l'a emporté. Aujourd'hui, c'est un titre dont on me parle absolument partout et ça devient même l'un des titres majeurs de ma discographie. Et je n'attendais pas ça au bout du septième album. Donc, c'est une belle histoire.C'est votre côté féministe ? Moi je ne pense même pas que je suis féministe. Mais peut-être que j'ai un côté femme en moi. En tout cas, je voulais écrire une chanson juste pour ma petite fille. Et le fait que les femmes s'approprient ce titre-là, ça me flatte, mais c'est un titre qui appartient plus à Imany qu'à moi en vérité.Pour terminer, Youssoupha, Amour suprême est un album introspectif, mais il y a aussi un regard sur l'extérieur, sur la société et sur l'humanité. Qu'avez-vous envie de transmettre aux plus jeunes qui écoutent cet album ? Ce qui me vient spontanément, c'est d'arrêter d'être des complexés. Et je pense notamment à la jeunesse africaine parce que je viens de là. En tous cas de ne pas se laisser écraser par les complexes qu'on nous met dans la tête. Les choses qu'on peut accomplir ou ce qu'on est, c'est juste une question de perception et les autres peuvent avoir une perception différente de ce qu'on est ou ce qu'on veut devenir. Et nous, on doit notre ambition à nous-mêmes. Notre force d'identité doit toujours dépasser ça. Et puis l'autre chose, ça s'adresse à tout le monde, aux jeunes, aux moins jeunes, aux gens du monde entier : n'ayez pas peur. Je trouve que c'est un monde qui se construit beaucoup autour de la peur. La peur des gens, la peur des clivages, la peur de ce qu'on va réussir, ce qu'on ne va pas réussir, la peur de mourir, etc. Et en fait non, n'ayez pas peur. Il y a encore de la place pour faire des choses bien. N'ayez pas peur d'être quelqu'un de bien, n'ayez pas peur des gens intelligents ou prétendument intelligents, parce que souvent les gens intelligents aiment vous complexer ou nous complexer en disant : « Oui, mais vous n'avez rien compris ». Si vous avez très très bien compris ce que vous êtes en train de faire. Et là où vous voulez aller. Donc, soyez grand. Si vous ne pouvez pas faire de grandes choses, faites de petites choses avec grandeur, ça va aussi. Et voilà. N'ayez pas peur.Youssoupha Amour suprême (Believe) 2025
For the Record is a conversation series where we speak with all manner of music heads — DJs, music journos, indie label captains, record shop owners, listening bar kingpins, et al — about their stories + the music that makes them. Join the Crate Coalition: https://discord.gg/sAaG6a7bv4 Roxane Métayer is a visual artist and musician based in Brussels. Her work primarily focuses on forest wildlife and flora. The living world and our connection to it play a central role in her creations. Her music combines collages of sound recordings captured in nature (forests, marshes, ponds, clearings, etc.) with various wind and string instruments, such as the violin, as well as her own voice. Through imitation, she stages fictional wildlife and flora. She has released several albums on labels such as Matière Mémoire, Kraak, Morc, Primordial Void, Wabi-Sabi Tapes, and Marionnette Label. Her album Perlée de Sève was named one of the best experimental music selections on Bandcamp. MUSIC MENTIONS Dead Can Dance Adobe Premiere Tomás Tello “Le Chant des Oiseaux” album by various artists Codex Club Q&A “Pianoon” by Limpe Fuchs Discovering music today (24:55): Ocora (label) Secondhand record stores First album ever purchased (28:05): “Hilary Hahn Plays Bach” by Hilary Hahn Most recent album purchased (29:18): “Oude geuze uit Niemandaal” by Linus Vandewolken Artists discovered in the past year (30:06): Audrey Carmes Limpe Fuchs Desert island discs (32:48): “Hilary Hahn Plays Bach” by Hilary Hahn “Turtle Dreams” by Meredith Monk “The Voice of Lightness, Vol. 1: Congo Classics (1966-1977)” by Tabu Ley Rochereau
Programmation musicale consacrée aux tubes d'hier et d'aujourd'hui avec Vegedream, Burna Boy, Tabu Ley Rochereau, et bien d'autres. Présentation : Kayz Loum et Claudy Siar. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Tabu Ley Rochereau - IntroductionSurvivor - Eye of the tigerAloe Black - Let the game beginJames BKS - Cérémonie de clôture de la Can 2021Vegedream - Ramenez la coupe à la maisonNaza - MMMPepe Kallé - Roger MillaJP Manova - Le dernier match de KobeMichael Jackson - JAMBurna Boy - NBA All Star 2023Retrouvez notre playlist sur Deezer.
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Welcome to tonight's Rhumba journey on the Tembo Sounds - The Culture Show, where we're celebrating the heart and soul of African and Afro-Cuban rhythms. Dive into the timeless sounds of Papa Wemba's "Analengo," Tabu Ley Rochereau's classic "Mr. Malonga," and Franco's smooth "Café." From the legendary Koffi Olomidé to the iconic Afro Cuban All Stars, this show is packed with rich melodies and soulful beats to keep you swaying all night. Let's celebrate the magic of Rhumba together! Here is the complete list of songs featured https://serato.com/playlists/Tembo_Sounds/tembosounds-555-rhumba-nights-11
Spéciale consacrée au concert qui a eu lieu avant le « combat du siècle », celui de Mohamed Ali contre George Foreman, le 30 octobre 1974, au stade du 20 mai, à Kinshasa. Du 22 au 24 septembre, six semaines avant la victoire de Mohamed Ali, le musicien sud-africain Hugh Masekela et le producteur américain Stewart Levine organisent le festival Kinshasa 74. Trois jours de concerts réunissant sur scène 31 artistes africains et afro-américains incluant BB King, James Brown, Bill Withers, Sister Sledge, Fania All Stars, The Supremes, Miriam Makeba, TP OK Jazz, Manu Dibango, Tabu Ley Rochereau, Abeti Masikini, Franco Luambo… Joseph Kabasélé African Jazz - Succès african jazzAbeti Massikini - Mobutu praise songThe Spinners - Could it be I'm falling in loveTabu Ley Rochereau - AnnieJames Brown, Maceo Parker and the Macks - Soul powerManu Dibango - Soul MakossaMiriam Makeba - UmkhokozoFranco et T.P. Ok Jazz - MosalaThe Jacksons - I'll be thereRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Spéciale consacrée au concert qui a eu lieu avant le « combat du siècle », celui de Mohamed Ali contre George Foreman, le 30 octobre 1974, au stade du 20 mai, à Kinshasa. Du 22 au 24 septembre, six semaines avant la victoire de Mohamed Ali, le musicien sud-africain Hugh Masekela et le producteur américain Stewart Levine organisent le festival Kinshasa 74. Trois jours de concerts réunissant sur scène 31 artistes africains et afro-américains incluant BB King, James Brown, Bill Withers, Sister Sledge, Fania All Stars, The Supremes, Miriam Makeba, TP OK Jazz, Manu Dibango, Tabu Ley Rochereau, Abeti Masikini, Franco Luambo… Joseph Kabasélé African Jazz - Succès african jazzAbeti Massikini - Mobutu praise songThe Spinners - Could it be I'm falling in loveTabu Ley Rochereau - AnnieJames Brown, Maceo Parker and the Macks - Soul powerManu Dibango - Soul MakossaMiriam Makeba - UmkhokozoFranco et T.P. Ok Jazz - MosalaThe Jacksons - I'll be thereRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Listen to the Sat. June 8, 2024 edition of the Pan-African Journal: Worldwide Radio Broadcast hosted by Abayomi Azikiwe, editor of the Pan-African News Wire. This episode features our PANW report with dispatches on the IDF and Pentagon massacre of civilians in Nusierat in central Gaza where more than 200 people were killed; resistance forces in Gaza are weighing their options in response to the latest developments; SADC forces have engaged armed rebels in eastern DRC; and the Russian Foreign Minister has visited the Republic of Sudan. In the second and third hours we continue our focus on Black Music Month with reviews of the life, times and contributions of Tabu Ley Rochereau, Charlie Patton and Chester Auther Burnett.
Sidiki Diabaté, James BKS et Garcin Lagaçant et James BKS au programme des nouveautés musicales.Et, dans la séquence Génération Consciente, Tabu Ley Rochereau, Les Bantous de la capitale et Franco et le TP Ok jazz. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Erik Pedurand - Mwen paréSidiki Diabaté -MariageJames BKS - Nobody above the gameGarcin Lagaçant - Echouer au bacDefmaa Maadef - KalanakhFredy Massamba - KerikoMPR - MéditationElida Almeida - BedjeraPapi - PatienterMC One - AdjoAupinard - Tous les joursFranco et TP OK Jazz - LibertéTabu Ley Rochereau -EkeseniLes Bantous de la capitale - DambaRetrouvez notre playlist sur Deezer :
Quem nos acompanha há algum tempo, sabe que praticamente todos os temas têm um episódio do tipo melting pot, onde juntamos um pouco de tudo, mesmo as canções, os géneros e as histórias mais improváveis! E é claro que o tema de aniversário não ia ser exceção! Cumprindo a tradição, neste episódio-miscelânia revisitamos 4 momentos bem diferentes: recordamos mais uma história que rendeu muitas gargalhadas, confessamos alguns dos nossos fails, regressamos ao mítico vórtex de 1971 e terminamos em festa, ou não estivéssemos nós a celebrar 4 anos bem recheados! Esperamos que tenham gostado deste best of tanto quanto nós! E obrigada por estarem desse lado, é tão bom partilhar a taça de amendoins com ouvintes, convidados e amigos como vocês!Momentos:Smells Like... Desodorizante - Ep. 47.1 – Canções para ouvir Alto“Lisa” Ronstadt - Ep. 30.2 – Canções para combater o vírus e sobreviver à quarentenaO Vórtex de 1971 – Ep. 46.3 – Músicos MisteriososMonsieur Malonga - Ep. 36.2 – Canções de ÁfricaPlaylist:“Jump”, Van Halen“Linda”, Martin Solveig“Something on Your Mind”, Karen Dalton“Mobali Na Ngai Wana”, Mbilia Bel feat. Tabu Ley Rochereau
As broadcast March 2, 2022 with plenty of extra heat for your podcast dish. Tonight we travel to a country often confused with it's neighbor right across the mighty Central African river they're both named after. The Democratic People's Republic of the Congo is often confused with the nation that called Brazzaville its capital, but we head to Kinshasa tonight to hear the sounds of one of Africa's truly gifted countries when it comes to musical expression. From the older artists like Grand Kalle and TPOK Jazz to the newer sounds and artists like Gaz Mawete and Fall Ipupa, the nation formerly known as Zaire is one of diversity, and the sounds it creates are truly remarkable. #feelthegravityTracklisting:Part I (00:00)Method Man & Mary J. Blige – I'll Be There For You/You're All I Need To Get ByIsis Kingue & Gaz Mawete – NdoloKoffi Olomide – SelfieFally Ipupa – Canne a sucreVerckys & l'Orchestre Veve – Bassala Hot Part II (34:43)Grand Kalle et l'African Jazz – KelyaGrand Kalle et l'African Jazz – Jamais KolongaFranco et le TP OK Jazz – LiberteSouzy Kasseya – Le telephone sonne (original version 1983)Wendo Kolosoy – Kinshasa Part III (63:17)Madilu System - Blessure d'amourWendo Kolosoy - Botyiaki NtembeTshala Muana - TshibolaRay Lema - KotejaLokua Kanza - MutotoTabu Ley Rochereau - Pitie Part IV (96:39)Fally Ipupa - Eloko OyoGaz Mawete - Olingi NiniDadju - Bob MarleyYa Levis - KatchuaFlash Flood Darlings - FewchieAseul - Always with You
..Nei giorni scorsi l'Unesco ha annunciato che la rumba congolese è stata accolta nell'elenco (creato nel 2001) dei patrimoni immateriali dell'umanità. La candidatura era stata depositata lo scorso anno, ed è stata sostenuta da un comitato misto, che ha coinvolto entrambe le repubbliche del Congo, Congo-Kinshasa e Congo-Brazzaville. La rumba congolese, che per decenni ha egemonizzato le scene musicali dei paesi circostanti, e che è stata ascoltata e ballata con passione in buona parte dell'Africa nera dall'epoca della grande ondata delle indipendenze fino a tutti gli anni ottanta, è stata in assoluto uno dei fenomeni più straordinari della musica del Novecento. L'inserimento della rumba congolese nell'elenco dei patrimoni immateriali dell'umanità tutelati e valorizzati dall'Unesco è un riconoscimento non solo per le due repubbliche del Congo ma per tutta l'Africa nera che si è identificata nella rumba. Festeggiamo questo meritato traguardo ricordando l'importanza della rumba congolese e ascoltando alcune dei suoi maestri: Wendo, Le Grand Kallé, Franco, Tabu Ley Rochereau.
..Nei giorni scorsi l'Unesco ha annunciato che la rumba congolese è stata accolta nell'elenco (creato nel 2001) dei patrimoni immateriali dell'umanità. La candidatura era stata depositata lo scorso anno, ed è stata sostenuta da un comitato misto, che ha coinvolto entrambe le repubbliche del Congo, Congo-Kinshasa e Congo-Brazzaville. La rumba congolese, che per decenni ha egemonizzato le scene musicali dei paesi circostanti, e che è stata ascoltata e ballata con passione in buona parte dell'Africa nera dall'epoca della grande ondata delle indipendenze fino a tutti gli anni ottanta, è stata in assoluto uno dei fenomeni più straordinari della musica del Novecento. L'inserimento della rumba congolese nell'elenco dei patrimoni immateriali dell'umanità tutelati e valorizzati dall'Unesco è un riconoscimento non solo per le due repubbliche del Congo ma per tutta l'Africa nera che si è identificata nella rumba. Festeggiamo questo meritato traguardo ricordando l'importanza della rumba congolese e ascoltando alcune dei suoi maestri: Wendo, Le Grand Kallé, Franco, Tabu Ley Rochereau.
Cette semaine, dans notre grand voyage de découverte des disquaires, on s'est arrêté chez Soul Ableta. Un disquaire de Paris, dans le quartier de la Goutte d'Or. Notre reporter Viviane Anyoh s'y est rendu pour rencontré Jaurès, qui nous a présenté sa selecta. Jaurès a aussi une webradio nommée Le Barbès Radio, une radio locale du 18ème arrondissement de Paris, qui donne la parole à tous et toutes.PlaylistRino De Filippi, "Creazione metafisica"Lena Lesca, "Notre vieux monde"Tabu Ley Rochereau, "Hafi deo"Chaque vendredi Isadora Dartial prend les rênes de Supernova (animée du lundi au jeudi par Marie Bonnisseau) et fait équipe avec des disquaires pour vous faire découvrir des 33 tours.Visuel © Radio Nova See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Pour SessionLab, Hortense Volle a rencontré Sam Mangwana, l'une des légendes de la rumba congolaise. À 76 ans, bon pied bon œil, celui qui a fait ses classes auprès de Tabu Ley Rochereau et Franco Luambo, revient sur une vie jalonnée de chansons. Un podcast original avec plein de musiques à danser dedans ! À écouter au casque (audio 3D). Véritable prodige de la chanson, Sam Mangwana a éclairé de sa voix et de ses textes les plus grands orchestres congolais de son temps :celui formé parle chanteur Tabu Ley Rochereau et le guitariste Docteur Nico,l'African Fiesta (de 1963 à 1972), puis celui du guitariste Franco Luambo, le TP OK Jazz (de 1972 à 1975). Le Seigneur Rochereau lui a appris comment se tenir face à un public et lui a conseillé de "lire tout ce qui (lui) tombait dans les bras". Quant au sorcier de la guitare, il a fait de lui un "vrai professionnel" avec salaire, véhicule et frais de représentation avant de l'appeler "l'International Sam Mangwana". Les pères de la musique moderne congolaise appréciaient sa "discipline" et son sens de l'humour : "j'étais très outillé, confie celui qui chantait déjà dans plusieurs langues à l'époque. C'est pour ça que je coûtais cher !" Fort de ses expériences, Sam Mangwana entame à la fin des années 1970 une carrière solo et devient une véritable star panafricaine. Depuis 15 ans, il vivait en Angola, le pays de ses parents. Aujourd'hui, "le pigeon voyageur" est de retour en Europe avec un nouveau disque, Lubamba, l'un des coups de cœur musiques de monde 2021 de l'Académie Charles Cros. Pour SessionLab, au CO, "un tiers-lieu restaurant - bar - lieu culturel et artistique" du XVIIIe arrondissement de Paris, Sam Mangwana revient sur une vie jalonnée de chansons : depuis Parafifi de Joseph Kabasele, qu'il écoutait "dans la rue, à 8 ans, sur le chemin de l'école à Léopoldville où l'administration belge avait installé des porte-voix radiophoniques à tous les grands carrefours", jusqu'à Félicité, la reprise qu'il en fait aujourd'hui, en passant par les tubes Suzanna Coulibaly ou Minha Angola. Réseaux sociaux Facebook / YouTube / Site Titres diffusés pendant le podcast Extraits de l'album Lubamba (2021) : Lubamba ; Felicite ; Juventude Actual ; JB Kavunga Autres titres : Coopération ; Consommez local ; Zela Ngai Nasla ; Toujours ok ; Ngoyarto ; Luzingue Ke Pidina ; Suzana Coulibaly ; Minha Angola ; Patria Querida ; Félicité ; Marie Clara Durant notre conversation avec Sam Mangwana nous avons évoqué : Tabu Ley Rochereau Son fils Youssoupha Franco Luambo Makiadi Ray Lema Le guitariste Dizzy Mandejku À voir : le concert digital de Sam Mangwana au 360 Paris Music Factory pour le Festival Au Fil des Voix (février 2021)
Wesh l'ékip ! Je suis de retour avec un nouveau podcast. On parle musique "Chez Iggy", de musique à l'ancienne. En écoutant des chansons de Tabu Ley, je me suis rendu à l'évidence : la musique, c'était mieux avant... Suis-moi sur Instagram et Twitter ! Extrait 1 : "Ibrahim", tiré de l'album "Sorozo: 1977 - 1878" de Tabu Ley Rochereau et L'Afrisa International. ©Syllart Records Extrait 2 : "Mymy Ley", tiré de l'album "1971, 1972, 1973". ©Syllart Records Cover : Tabu Ley Rochereau à l'Olympia, décembre 1970.
Sept. 27, 1982: Bad Brains/Sweet Taste of Afrika/Husker Du Almost 40 years ago, D.C. rockers Bad Brains played First Avenue with two Minnesotan openers: Sweet Taste of Afrika and Husker Du. While Husker Du are relatively well-known today, Sweet Taste of Afrika are all but forgotten. Meanwhile, Bad Brains are world-famous, but their hurtful behavior has flown under the radar. In this episode, we tease out the complicated relationship between the three bands on the bill, their genres, and their identities. This is the third episode of The Current Rewind's "10 Pivotal Days at First Avenue" season. If you missed the first two episodes, catch up below. • April 3, 1970 (The day it all began)• Nov. 28-29, 1979 (The days that told the future) Transcript of The Current Rewind season 2, episode 3: "Sept. 27, 1982" [Bad Brains' "Banned In DC"] Cecilia Johnson VO: D.C. rockers Bad Brains are among the best-known hardcore bands in history. They're famous for their live shows. Imagine a scene like this: [volume inches up] Cecilia Johnson VO: Lead singer H.R. is flailing, his voice curdled from screaming, and drummer Earl Hudson rides the cymbals hard. A song later, the band dips into reggae. The kids who were moshing just a minute ago are now letting their shoulders slump, swaying from side to side, until Dr. Know fires up the guitar again, and the audience churns back into a pit. Maybe you've experienced this in person, maybe you've just heard about it...but whatever's the case, for a lot of people, Bad Brains are one of the only Black rock bands they've heard of. Let's talk some more about that. [Icetep's "Hive Sound"] Cecilia Johnson VO: [over theme] I'm Cecilia Johnson, and this is The Current Rewind, the show putting music's unsung stories on the map. For our second season, we're exploring the history of First Avenue, the downtown Minneapolis venue that has become one of the Twin Cities' – and the country's – greatest clubs. [Icetep's "Hive Sound" crescendos, plays for several seconds, and fades down] Cecilia Johnson VO: So far, we've seen First Avenue evolve from the Depot to Uncle Sam's to Sam's. For this episode, we'll jump ahead to 1982, when Bad Brains, Sweet Taste of Afrika, and Hüsker Dü shared the Mainroom stage. We set out to tell a story about one of the most revered bands in punk music. But we ended up learning a lesson: that while representation is definitely necessary, if you treat individuals' identities as their virtues, you can actually allow them less humanity – and excuse the harm that they've done. Honestly, this episode presented a lot of challenges, and we want to let you in on them as we tell this story. So let's do that. I'm super excited to introduce our guest host for this episode. She runs the show Rock and Roll Over at the University of Minnesota's Radio K and her name is Zoë Challenger. She's definitely one of our youngest guest hosts this season, but I can already tell she has a ton of talent and wisdom to share with the world. Here she is. [rewind sound effect] Zoë Challenger VO: I'm Zoë Challenger. Being a Twin Cities native, I am embarrassed to say that my first concert at First Avenue was when Noname came to town in January of 2019. I was 19 years old, and I went alone. While I grew up with a desire for musical exploration, I did not grow up in a musical household by any means. I told my parents I was going with a friend, when in reality, I couldn't find anyone to go with me. So I draped my mother's elegant hand-me-down wool coat over my plaid skirt, crop top, and tattered stockings. I let the material confidence override any underlying social anxieties. As an only child, I've never been afraid of being alone, but walking into a venue by myself brought up new feelings. Since that night, I found myself at the First Avenue Mainroom or the 7th St Entry nearly once a week until the coronavirus pandemic hit the nation. Most of the time I would arrive alone, but over time, I would find myself running into more and more familiar faces at any given show. Maneuvering the block of 7th Street and Hennepin Avenue will always be an act of muscle memory. Over the last 50 years, First Avenue has hosted a variety of big names, but the early 1980s were jam-packed. From 1982-84, the calendar swerved from funk to punk to New Wave, with acts ranging from talkbox legends Zapp & Roger, to Minnesotan rockers the Replacements, to Bow Wow Wow, the band behind "I Want Candy." That's not to mention Prince, U2, Ray Charles, and a then-unknown Wynton Marsalis. But if you were to look through the 1980s First Ave band files that are now housed at the Minnesota Historical Society, you'd struggle to find a particular category of artists: well-known Black American rockers. The Minnesota music community has a lot of excuses for this, the most common one being, "There weren't that many Black rock bands to book." It's true that funk and soul were much more popular among Black Americans, especially those raised in the church. But it's too easy to say that Black rock wasn't a thing. In fact, according to those band files, rock-adjacent bands War, Ipso Facto, and Defunkt played First Avenue in the early '80s. But aside from the Historical Society files, those shows hardly left a paper trail, whether in microfilm archives or the internet. Which brings us to an issue at the heart of this story: which legacies last and which fade away. The story of Bad Brains is fairly well-established. The D.C. group originally banded together in the 1970s as a jazz fusion ensemble called Mind Power. After going to a Bob Marley concert and hearing the Ramones' song "Bad Brain," they were influenced enough to change not only their name but also their sound, ending up with a mix of punk rock and reggae. At this point, a pattern was beginning to form with Black musicians who dove into punk music; they were often eclectic in their genre-molding and evolution. In Minneapolis, local punk bands who'd been performing at bars like Duffy's and the Longhorn had a new room to fill: the 7th St Entry, a small space off the side of the First Avenue Mainroom. Steve McClellan: And there was just, say, we got this empty room. It's a storage area. Zoë Challenger VO: Around the same time as he opened the Entry, general manager Steve McClellan hired Chrissie Dunlap, who ended up booking the space. Chrissie Dunlap: I started out just 100 percent Steve's assistant: You know, his desk (and office generally) was just filled up with contracts, riders, promo material, you know, label stuff, cassette tapes everywhere. And I would go in there and just try to prioritize things – tell him, "This needs to be signed, this, you gotta do this." And then I would just sorta take the promo material and start promoting shows. And as time went on, a lot of that detailed stuff ended up leaving Steve's desk and [moving] over to my desk. The bands would start calling, looking for gigs, and, you know, I started out giving the info to Steve and kinda working on him with it, but he was busy doing the real talent buying, and I was there during the day more when the phone rang and people stopped by with cassettes and stuff. So I just kinda, little by little, picked it up. Zoë Challenger VO: One of the bands Chrissie would book – a lot – were Hüsker Dü, the St. Paul punk group who opened for Bad Brains at First Avenue. But that's not a huge surprise; in the '80s, they were playing upwards of 60 shows a year. Hüsker Dü guitarist Bob Mould wanted to tell us all about this era, but right when we were producing this episode, he was actually called for jury duty. While Bob did his civic duty, we grabbed a clip from the audiobook of his memoir, See A Little Light: The Trail of Rage and Melody. Bob Mould: We started the spring tour in the Midwest, with our four-year anniversary gig at First Avenue in Minneapolis. First Avenue was originally a bus depot in downtown Minneapolis. It became a nightclub in 1970, and 7th St Entry was the coat check before becoming its own 300-capacity music room. First Avenue had been a cornerstone of the Midwest rock scene for years, and to play the 1,200-capacity main room was the goal of many a Midwest musician. Zoë Challenger VO: Along with Bob, bassist Greg Norton and drummer/songwriter Grant Hart recorded their debut album Land Speed Record at the Entry in '81, and they released it via New Alliance in January 1982. Bob Mould: The band always played with purpose – there wasn't a lot of goofing around in the live shows. On the faster material, Greg would start jumping in the air or do scissor kicks. I typically wore a grave, glowering expression, digging deep into my guitar when not singing. Grant was behind the kit, looking much like Animal from the Muppet Show band, except with longer hair and bare feet. We were young and inexperienced, but we had tons of energy and were able to create a solid wall of sound. Zoë Challenger VO: In selecting this show as one of First Avenue's pivotal nights, we were excited to focus on the positive, celebrating punk heroes Hüsker Dü and Bad Brains on one bill. But it didn't turn out to be that easy. Bob Mould: There was a loose network, which we often discovered by chance, where like-minded bands would share a stage and the hometown band would offer accommodations to the traveling band. In return, when that band came to your town, you would reciprocate. Sometimes you'd run into a band that didn't understand or appreciate the idea. When Bad Brains stayed with Grant and his parents, they took Grant's pot and left behind an antigay note. Some gratitude. But once people caught the drift of those bands, they were usually shunned, and eventually they faded away. Zoë Challenger VO: Bob and Grant's sexualities were open secrets in the Minneapolis punk scene. Bob would come out as gay in a Spin article in 1994, and Grant is on record talking about his bisexuality around that time. Bob and Grant wanted to avoid becoming pigeonholed for their identities. But when you consider the scope of their experiences – and how scary the AIDS crisis was – their angry, frenetic catalog takes on new meaning. [Hüsker Dü's "Pink Turns To Blue"] Bob Mould: Gays in the hardcore punk scene were much like gays in the military. If the military says, "Don't ask, don't tell," the hardcore punk collary was, "Don't advertise, don't worry." If someone made a disparaging remark about gays, I would simply say, "That's not cool," or, "You're so ignorant." It was a way of making my feelings known without broadcasting my sexuality. Generally, there was no more homophobia in the hardcore scene than anywhere else in America, although as 1981 progressed, the media began reporting on the "gay cancer," and homophobia escalated throughout the country. Numberwise, the hardcore scene didn't seem any more or less populated by homosexuals than most major cities were. Then again, the scene attracted the margin walkers, the folks who were outside the norms of society, so maybe there was a slightly higher ratio of gays to straights. Zoë Challenger VO: According to several sources, Grant wasn't the only person Bad Brains mistreated. Lori Barbero, who drummed and sang in Babes in Toyland, remembers similar behavior toward Randy "Biscuit" Turner of Texas punk quartet the Big Boys. Lori Barbero: Think they did the same thing to one of the guys from the Big Boys down in Austin, Texas, because he was gay. And I heard kinda the same story. And it's like then don't – if you know they're gay, why would you even stay at their house? Zoë Challenger VO: In Finding Joseph I: An Oral History of H.R. from Bad Brains, punk rock activist Mark Andersen also mentions the band's mistreatment of Biscuit. He echoes Bob Mould's thoughts on margin walkers: quote, "Weren't we all in the punk rock underground because we were all different, and because none of us felt like we really belonged out there?" In 1989, Bad Brains released the song "Don't Blow Bubbles," which guitarist Dr. Know described as an "angry warning to homosexuals." One chorus goes, quote, "Don't blow no bubbles and we can stop the AIDS/ Don't blow no spikes/ Don't blow no fudge buns/ Ask Jah and he'll make the change." By this point, 100,000 cases of HIV/AIDS had been reported in the U.S., and the public health crisis would get much worse before the government approved the first antiretroviral drugs in 1995. It's shocking to hear H.R. cite "P.M.A" – Bad Brains catchphrase "Positive Mental Attitude" – in the same song as he encourages, as a fundamentalist Rastafarian, that non-straights pray the gay away. In 2007, bassist Darryl Jenifer addressed the band's past worldview with some remorse, saying, quote, "Damn right, I was a homophobe! [...] You have to grow to be wise." As more details about Bad Brains' homophobia came to light, the Current Rewind team weren't feeling too good about focusing this episode on such a disappointing group. So we turned to the third band on that night's line-up: Sweet Taste of Afrika. Before learning about the show, I had never heard of that band before, and neither had our producer, Cecilia Johnson. But we were excited to learn that they're from the Twin Cities. Joe Shalita: So I came to the Twin Cities in the '80s and I've been in – you know – participating in the music and art industry all that time. Zoë Challenger VO: This is Joe Shalita, Sweet Taste of Afrika's lead guitarist and the man the Twin Cities Daily Planet has called "the face of African music in the Twin Cities." He grew up in Uganda and moved to Minneapolis in 1979. Joe Shalita: When you grow up in Africa, you have – music is a big part of our culture – people are tilling the garden, they're always using music to till the garden or till the land. Whether they're chopping trees down, they're gonna be singing along. [Shalita laughs] Zoë Challenger VO: And when he got to Minneapolis, he found a small but strong African music scene. Joe Shalita: In those days, really, there were a whole lot of live bands, live groups of almost every genre, but Simba was the original roots-reggae band in the Twin Cities. And then there was the calypso band, which was Shangoya with the late great Peter Nelson. Then there was Sweet Taste of Afrika, which was our band, which performed strictly African music. [Sweet Taste of Afrika's "Children of the Nile"] Joe Shalita: Hassan [Omari] was our lead singer, and then there was Mr. Robert Mpambara who was on bass. He's still in the Twin Cities. I was on lead guitar and also singing, and then there was Mr. David Mutebi from Uganda also. Mr. Mpambara was from Uganda; I was from Uganda; Mr. Mutebi from Uganda. So the Ugandans dominated the band. [Shalita laughs] He played rhythm guitar. And then we had native Minnesotans who played. We had the late Paul McGee on percussion [and] Mr. Ben Hill on drums. Zoë Challenger VO: In 1980, the band helped organize an event called Afro Fest. But most of the time, they had to rely on white bookers to let them onstage. Joe Shalita: We were really stubborn, because getting into First Avenue was not easy. And I know personally, I kept harassing Mr. McClellan – Steve McClellan – and I'm sure he got tired of listening to my voice – "Is that Joe Shalita calling again?" [Shalita laughs] Steve, wherever you're listening – it's true, because I kept bugging him all the time, said, "You gotta give me a chance! Come on, man. How many times do you have an African band on your stage?" And then, fortunately, First Avenue started having these big African stars coming in to grace the stage. They had, like, Tabu Ley Rochereau was like one of the superstars of Africa [who] came to First Avenue, and I think that opened their eyes, too, to say, "Ok." I was young in those days. But eventually they let us open for some artists – Bad Brains being one of them. Zoë Challenger VO: Sweet Taste of Afrika spent a little time in the studio, but to Shalita's knowledge, none of their music was ever released to the public. Joe Shalita: There are some YouTube videos of Sweet Taste of Afrika. Have you seen them? Cecilia Johnson: I have seen them! They're so good! Joe Shalita: I know! I was skinny, with a huge Afro. [Shalita laughs] I think David and Hassan may have some recordings, but I don't have any myself. I just look at those ones on YouTube and marvel at the quality of the sound and musicianship. I was like, "What?" [Shalita laughs] Zoë Challenger VO: According to Joe, the band had some creative differences, and they broke up in 1982. Joe found work as a roadie, then learned a little sound engineering, then formed his own band, Shalita, which lasted until 1999. He rarely performs these days, but he's planning to retire in a few years, and he dreams of returning to music. Joe Shalita: Art doesn't have an age limit. That's a good thing about art. Zoë Challenger VO: After learning about Sweet Taste of Afrika, we got to thinking about the Black rock artists who work in the Twin Cities today. Some are relatively well-known, having placed in "best new band" polls or opened for bigger acts. But sooo many of them have never been in the spotlight. And as we've learned while relying on microfilm and internet archives this season, the press has the power to preserve artists' legacy. So we decided to talk back to this narrative. Our producer Cecilia met up with a few Minnesota Black rockers – Matt Slater and Himes Alexander of the Smokes, plus Nadi McGill of Gully Boys – and asked them, what musicians inspire you? What constitutes a good legacy? What do you love about rock music? Nadi McGill: Um, I feel pure joy. It's like I can feel the oxytocin rushing through my body. It feels really good. Zoë Challenger VO: Nadi drums and sings in the Minneapolis rock band Gully Boys – who've performed in the First Avenue Mainroom and many times in the Entry. [Gully Boys' "New Song No. 2"] Nadi McGill: I'd always wanted to drum. My mom said no when I was a child, of course. A past partner was a very good drummer, and he had two [or] three drum kits, so I just sat down at one of the drum sets he had set up at his house and just started playing. Cecilia Johnson: What do you think of when you hear somebody talking about rock, or like, what is rock to you? What do you feel when you're listening? Nadi McGill: Everyone's playing their own instrument, like that's – the sound you hear is the sound that is being put out, and I think that's really cool. I think that's a really awesome aspect of rock. Zoë Challenger VO: Although they're a young artist, Nadi is already thinking about legacy. Nadi McGill: I will always be loud about what I believe in, and I'm always willing to be corrected, and I just want to be known and remembered as someone who used whatever platform that I had to make Minneapolis a better and safer place. For all people, but mostly femmes – fat femmes, femmes of color – in whatever space they choose to occupy... Every opportunity that we have, I try to encourage femmes to join a band, and then I specifically make a point to encourage Black femmes to join the band, because I feel like there is a lot of gatekeeping, and there is a lot of tokenization that happens, which is very annoying. I think the best way to kinda combat that tokenism and gatekeeping is to just be loud about it, and rock music is a great way to be loud about it. And you kinda just make your own space. Zoë Challenger VO: Nadi says they've taken inspiration from other Black rockers. Nadi McGill: I was obsessed with this band called Dance Gavin Dance when I was younger. I really was into pop punk music and a little bit of emo music, and Dance Gavin Dance I loved, and then I found out their guitarist was a Black musician, and I was even more in love, because it's very rare for me to see anyone who looked like me, not only in the crowd at the shows that I would love to go to, but on stage. Also, The Smokes locally? Two Black amazing punk rockers. And my favorite is that Matthew, the drummer rocks an Afro while he's playing. They sing about racial experiences that they've had. And then I appreciate that they're transplants as well. They're not even from here, but they kinda came here, and they were like what's up, like we are here to rock. So that's amazing. Cecilia Johnson: [laughing] We are here to rock. Nadi McGill: Honestly, like they really did. I remember I saw them for the first time. It was, like, maybe a week or two weeks after they had moved here, and I was like, "Welcome! Welcome, let's do this," like, "Y'all came like riding on the pavement 100 miles per hour," and I was so stoked to have them here. [The Smokes' "2 I Luv" (demo)] Himes Alexander: Black pride is something that's difficult for a lot of people to swallow, but is inevitable as you look at the influence that Black culture has had on American society, especially. Zoë Challenger VO: That's Himes Alexander of the Smokes, a two-piece garage/punk/indie/soul band who've been performing together for about five years. Himes and his cousin Matt Slater grew up in Spokane, Washington and moved to the Twin Cities in 2017. They've learned from many Black artists around the world. Matt Slater: This is a really broad one to start with, but I really love Fela Kuti. I've always loved Fela Kuti for lots of reasons. I've got like a soft spot for funk, and he was like a – just comes off as like this African king to me. And then jumps around musically so freely, like, just like feels the spirit of the music. And it was like, oh my god. This music is so Black, so free, and so it like captures his voice so well that like even now I hear it and it just like it makes you feel good, inspires to actually say something – say something real, and it doesn't have to be like a downer. Himes Alexander: I'd like to talk about a collective like Odd Future who has a bunch of different bands, a bunch of different projects coming out of the same collective, and there's a wide range of eclectic taste when it comes to all of that. You know, Steve Lacy is doing some sort of indie thing. The Internet is electronic R&B or – and even goes outside of that, and [Earl] Sweatshirt and Tyler the Creator are enigmatic, like you can't really hold them down to one thing. Matt Slater: And then there was the drummer from – god, why can't I – Himes Alexander: Yellowcard? Matt Slater: Yeah, the drummer from Yellowcard. Who cares about Yellowcard? [The Smokes laugh] The drummer from Yellowcard was this Black dude with dreads, and it was like hell yeah, I wanna do that. I literally – I was like I didn't even like their music. I was just like yes, cool. Zoë Challenger VO: The Smokes have brought up several musicians who made an impact on them. For me, Whitney Houston, Nina Simone, and Janis Joplin have probably been my biggest musical influences. Years after Houston's death, her friend Robyn Crawford told The Guardian about their queer past, saying, quote, "Our friendship was intimate on all levels." Both Simone and Joplin also held relationships with both men and women. And going back to the beginnings of rock and roll, artists like Sister Rosetta Tharpe, Big Mama Thornton, and Little Richard experimented not only with instruments and genre, but also with their sexualities. Many beacons of musical creativity have occupied many different identities – there is no "prime" or perfect human being, whatever H.R. or anyone else might say. Like it or not, Bad Brains are part of rock history. It's true that their actions were garbage. But it's also true that they inspired members of Fishbone, Rage Against the Machine, ho99o9, and many more groups to make rock music. They played First Avenue during a complicated and sometimes tense time in the club's history, with respect to race. Many of the Black bands who played there were not supported by press, radio play, or strong ticket sales, and community members noticed. In fact, one of the people who would've been paying attention was Prince. Cecilia Johnson VO: Thank you, Zoë. In 1983, the year after the Bad Brains show, Prince would take the First Avenue stage to change the club – and music history – forever. As we'll see in our next episode, the artist who catapulted First Ave from a well-known local rock club to an international destination was a genre-fluid Black rocker. And that was no coincidence. [Icetep's "Hive Sound"] Cecilia Johnson VO: This episode of The Current Rewind was hosted by Zoë Challenger and me, Cecilia Johnson. I produced this episode, with research and consulting by Taylor Seaberg. Marisa Morseth is our research assistant, and Jay Gabler is our editor. Our theme music is the song "Hive Sound" by Icetep. This episode was mixed by Johnny Vince Evans. Thank you to Brett Baldwin, Rick Carlson, Matthew Gallaway, Dirim Onyeneho, Jackie Renzetti, David Safar, and Jesse Wiza for additional support. If you'd like to learn more about Hüsker Dü, check out The Current's five-part podcast Do You Remember. If you enjoyed this episode, please rate and review our show on Apple Podcasts, or tell a fellow music fan it's out there. To get in touch, please send an email to rewind@thecurrent.org. To find a transcript of this episode, go to thecurrent.org/rewind. And thanks for rolling with these mid-season changes. We have one more episode hosted by Mark Wheat next week, and after that, we'll share a bonus episode about his personal connection to First Avenue. I miss him already, and I know you might, too. The Current Rewind is made possible in part by the Minnesota Legacy Amendment's Arts and Cultural Heritage Fund. It is a production of Minnesota Public Radio's The Current. The Current Rewind goes to First Avenue Rock and Roll Book Club: Bob Mould's 'See a Little Light'
On this special wedge edition of the Cosmic Bus Stop, Jeremy slings a truly mixed bag. From the heavy-heavy: the gorgeous new SecretSundaze Alice Coltrane edit, Ronin Arkestra, Josef Leimberg (which JFTB spent WAY too much money on), Rare Silk and The Nasauvians (go buy this while it's still available!!!) to familiar faves: Joubert Singers, Herbie Hancock and a really crooked Boz Scaggs cover version then off into African disco (and proto disco) paradise : Nana Tuffour (BIG ups Kalita Records!!!), Tabu Ley Rochereau, and that Faze Action - Zeke Manyika 12 (repress is on the way!). Spills, Thrills and Chills from front to back!Jeremy from the Block's Cosmic Bus Stop broadcasts LIVE alternate 2nd and 4th Saturdays from 4 - 6 PM EST / 9 - 11 PM GMT.For a complete track listing, visit: https://thefaceradio.com Instagram: https://www.instagram.com/jeremyfromtheblock Support The Face Radio with Patreon See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
La musique congolaise a bercé et berce encore de nombreuses générations ! Koffi Olomidé n’est pas le seul à multiplier les tubes congolais qui ont marqué le continent. Papa Wemba, Mbilia bel, l’African Jazz, Franco, Tabu Ley Rochereau, le Zaïko Langa Langa, Werrason, ou plus récemment, Fally Ipupa, Fabregas, Ferré Gola, Innoss B… on le voit, Kinshasa fait incontestablement partie des capitales musicales de l’Afrique. En alliant tradition et modernité, une nouvelle génération exporte avec brio la bande-son congolaise non seulement à travers le continent africain, mais pas que... ! Difficile de passer à côté. Ce samedi 14 mars 2020, nous faisons honneur aux chanteurs du Congo et, bien entendu, à la rumba congolaise. Un style musical aux sonorités africaines enrichissant d’autres courants musicaux, et qui fait office de patrimoine culturel du Congo Kinshasa et du Congo Brazzaville.Qui sont les artistes de la nouvelle génération d’origine congolaise ? Pourquoi/comment la musique congolaise fait vibrer les corps et les cœurs depuis des décennies ? Que pensez-vous de ce style musical, en particulier, et plus globalement de la musique congolaise ?
# Track Title - Artist 1 Ami O - Bébé Manga 2 Associé - Princesse Oriah 3 Camionette - Claudette et Ti Pierre 4 Pitié - Tabu Ley Rochereau 5 12600 lettres - Franco, TP OK Jazz 6 Joromi / Monkey Yanga - Sir Victor Uwaifo 7 Dasiko (Interprete Par Bella Bellow) - Manu Dibango 8 Match nul - Daouda 9 Irma Koi - Gnonnas Pedro;Ses Dadjes 10 L'argent appelle l'argent - San Roland 11 Eden - Théo Blaise Kounkou 12 Amour de dombakélé - Camelio 13 Sweet Mother - John Steel 14 Let Me Love You (DJ Gregory Remix) - Bunny Mack 15 Nye Dzi - Bella Bellow 16 Rockia - Bella Bellow 17 Awula - Bella Bellow 18 Savon Omo - Tabu Ley Rochereau;African Fiesta 66 19 Boya Yé - Mbilia Bel;L'afrisa International;Tabu Ley Rochereau 20 Ziboté - Ernesto djédjé 21 Mon Compe / Ti Bom - Coupe Cloue 22 Myan Myan - Coupe Cloue 23 Faux pas - Mbilia Bel 24 Mon Coeur Balance (Original Master) - Daouda 25 La femme de mon patron - Daouda 26 Mario - Franco Luambo 27 Eswi yo wapi - Mbilia Bel;Tabu Ley Rochereau;L'afrisa International 28 Adwoa Yankey, Pt. 2 - C. K. Mann 29 Adjoa - Sweet Talks 30 Les femmes d'abord - Gnonnas Pedro;Ses Dadjes 31 Jealousy - Evi-Edna Ogholi
La Danse des Bambous – Max Cilla (Martinique)La « toutoun bambou », c’est la flûte traditionnelle de la campagne et de la montagne martiniquaise. Flûte traversière à 6 trous, on l’appelle aussi la flûte des Mornes. Les Mornes ça désigne un relief en bord de mer et c’était aussi le refuge des nègres-marrons, ceux qui se révoltant pour s’évader de l’asservissement esclavagiste, étaient poursuivis par les colons.À la fin du 19ème on décide de se servir des cannes de bambou pour autre chose que comme ustensile agricole. Les anciens commencent alors à les couper, ils pratiquent des trous avec des fers chauds, et commence, de façon tout à fait intuitive, à les accorder et à en jouer.Celui que l’on entend là, est considéré comme le pape de la toutoun bambou. Pescadores a la Mar – Alfonso Puerta y Su Conjunto (Colombia)Et voilà ! Encore un petit bijou que nous a concocté le label Soundway.Le morceau est tiré d’une compilation de vielles cumbias colombiennes rééditées en 2011. L’album s’intitule « The original sound of Cumbia – The history of colombian cumbia & porro as told by the phonograph 1948-79 ». Message pour Brother James – Eboa Lotin (Cameroun)Il est connu pour être le précurseur du Makossa, le rythme typique au Cameroun.La multiplication des lieux de détentes, dans les années 60, où on consommait de l'alcool local a offert aux musiciens locaux un cadre d'expression. Ce qui a fait le succès du Makossa à ses débuts, c'est sa capacité à absorber et à intégrer différents genres musicaux comme la rumba congolaise par exemple, très en vogue à l’époque au Cameroun. C’est Radio Léopoldville qui arrose le pays des rythmes congolais. Les guitaristes qui ont " voyagé " reviennent de Guinée Equatoriale et des deux Congo avec des notions de Rumba. Ils sont LA modernité camerounaise qui répond aux Kabasele de L'African Jazz et Franco du OK Jazz du Congo. Rookoombey – Black Czar (Panama)Encore un nom d’artiste bien vénère qu’on pourrait plutôt croire chanteur de black metal... Et qui en fait non, fait du calypso.Black Czar vient du Panama, et ROOKOOMBEY c’est un titre des années 1950, qui a beaucoup été repris dans toutes les Caraïbes. Le Chant de Malory – Docteur Nico, Tabu Ley Rochereau & l’African Fiesta (Congo)Je l’aime vraiment beaucoup ce morceau, j’espère que vous aussi.Suite à des querelles d’égo, le groupe Grand Kalle et l'African Jazz split, les artistes Tabu Ley Rochereau et Docteur Nico Kasanda créent l’African Fiesta. Puis La tension entre Tabu Ley et Dr. Nico conduit à une scission en 1965. Tabu Ley renommant le groupe African Fiesta National et Dr. Nico formant l’African Fiesta Sukisa .Le Dr. Nico c’est un virtuose de la guitare et aussi un guitariste très influent, on raconte d’ailleurs que Jimi Hendrix lui rendit visite lors d’une tournée à Paris. Rijst Met Kouseband – Max Woiski Jr. (Suriname)De son vrai nom Max Rene Valentino Mackintosh. Ce n’est pas la première fois que l’on entend de la musique qui vient du Suriname sur Taxi Brousse, en revanche c’est la première fois qu’on l’entend chantée en néerlandais, et pour cause, puisque le Suriname est une ancienne colonie des Pays-Bas. Max était guitariste, et c’est d’ailleurs en dépannant son père, lui aussi musicien et chanteur, qu’il a commencé sa carrière professionnelle à Amsterdam.Rijst met kouseband. « Rijst », le riz. « Met », avec. « Kouseband », la jarretière.Le riz avec la jarretière, très beau morceau de calypso surinamais. El Xuc Mix – Bossa (Salvador)C’est de la musique folklo salvadorienne, et je dois dire qu’il y a quelques similitudes avec une autre musique jouée pas très loin de là, dans la Mer des Caraïbes, en Haïti : le meringue ! Les Jaloux Saboteurs – Hamed Gazonga & l’International Challal (Tchad)Encore un nouveau pays que l’on accueille : Le Tchad !La version originale de ce titre, c’est celle-ci ! Hamed Gazonga et l’International Challal, qu’il fonde lui-même, sont sans doute le groupe le plus connu du Tchad.Et pour cause, lors des nombreuses tournées qu’il organisait à travers le pays, les différents spectateurs, souvent très pauvres, pouvaient payer avec ce qu’ils avaient : du sorgho, du riz, du poisson séché, des poulets, des haricots…Et pendant que le groupe allait de village en village, deux camions faisaient des aller-retours avec la capitale N'Djaména, pour vendre au marché une partie des produits récupérés, l’autre était directement donnée aux familles des musiciens. L’argent ainsi récupéré permettait de payer les salaires et avec les profits réalisés, ils pouvaient répéter le reste de l’année et enregistrer de nouveaux titres.Et c’est comme ça, que les tournées eurent beaucoup de succès. Libreville – Hilarion Nguema & Orchestre Afro-Succes (Gabon)Cha-Cha gabonais enregistré en 1965, 5 ans après l’indépendance du Gabon, l 17 août 1960.Comme la grande majorité des colonies françaises d'Afrique subsaharienne, le Gabon accède donc à l'indépendance.Indépendance contraire au souhait de son Premier ministre de l’époque, Léon Mba qui, quelques années auparavant en 58, demanda la transformation du Gabon en département d’outremer français. Demande rejetée par De Gaulle.À l’indépendance Léon Mba devient le premier président du Gabon. Il sera soutenu par la France qui assurera, même militairement, son maintien au pouvoir et cela jusqu'à son décès en 1967 où il sera remplacé par son directeur de cabinet, le célèbre Albert-Bernard Bongo, appelé par la suite « Omar Bongo ». Guajida – Jesus Acosta & The Professionals (Belize)Rumba bélizienne des 70’s.Guajida Guantanamera. Guajida, paysanne. Guantanamera, de guantanamo. Cette fois c’est beaucoup plus compréhensible. La Negra Celina – Los Golden Boys & Miguel Velasaquez (Colombie)Un groupe qui a eu une histoire extraordinaire, qui a connu des reconnaissances au 4 coins du monde grâce à... non je déconne !Ça se passe à Medellin, c’est une bande de copains et de frères, et ils décident de créer un groupe.Ceci dit, quelques-unes de leurs musiques rencontres pas mal de succès et deviennent des bandes originales de téléfilm ou de séries, notamment de Narcos avec le morceau « El Elevao ». Kapingbdi – Kapingbdi (Libéria)Encore un nouveau pays que l’on accueille cette semaine dans Taxi Brousse : le Libéria.Un savant mélange de jazz, funk et de rythmes africains, c’est le seul groupe libérien des années 80 qui a connu un succès tel qu’il enchaîna les tournées en Europe et aux USA Panier su la Tête, ni Chanté – Alain Péters (Île de la Réunion)Tout doux ce Maloya.Alain Péters n’a laissé qu’une vingtaine de chansons, mais elles ont changé à jamais la musique de l’île de La Réunion.Chanteur et poète maudit mort à 43 ans. Génie torturé, alcoolique et autodestructeur, Alain Péters a magnifiquement transformé le maloya en poésie dans les années 70.Danyel Waro, chantre du Maloya, lui rendra à de nombreuses reprises hommages lors de ses concerts.A ce titre je vous conseille un très très bon podcast sur Arte Radio qui s’appelle « Alain Péters, le clochard céleste » de David Commeillas.
Saut les copains ! Alors comment s’est passé cette petite semaine ? Comment ? J’entends pas, parlez plus fort !J’espère bien, parce que nous cette semaine on s’est décarcassé pour vous faire encore une bonne heure de « cadençage » et de « chaloupage », vous allez nous en dire des nouvelles.On va commencer directement avec un nouveau pays comme chaque semaine... La Sierra Leone, c’est la première fois qu’on entend la Sierra Leone sur Taxi Brousse. Yamba Sowe – Muyei Power (Sierra Leone)C’est Muyei Power, à la fois groupe de musique et groupe de danse, l'un des groupes les plus populaires des années 1970 en Sierra Leone. Muyei Power (également connu sous le nom d'Orchestre Muyei), qui associe des éléments de musique électrique congolaise et nigérienne (on entend bien les similitudes avec l’Afrobeat, non ?) à des rythmes beaucoup plus rapides et saccadés que sont les rythmes sierra-léonais traditionnels. Edamise Oh ! – Lola Martin (Guadeloupe)Artiste martiniquaise qui a connu ses plus grands succès à la Guadeloupe.Album des années 60, dont ce titre a été repris par la compagnie créole en 1976.C’est encore Soundways Records qui a ressorti cette super version biguine de Lola Martin sous le nom de « Soundway présent Tumbélé ! (Buiguine, afro & latin sounds from the French Caribbean, 1963-74)Lola Martin qui rappelez-vous on se l’était déjà dit, pour toutes les féministes là-bas dehors, est l’une des premières femmes à avoir imposé son statut d’artiste/chanteuse créole. Téléphone – Bembeya Jazz National (Guinée-Conakry)La fleuve Bembeya traverse la ville de Beyla, à l’Est du pays, près de la frontière avec la Côte d’Ivoire. Ville où s’est créée le groupe en 1961.Petit point géographie ! Guinée Équatoriale, Guinée-Bissau et Guinée.La Guinée et la Guinée-Bissau sont tous les deux limitrophes, et sont à la frontière Sud du Sénégal, c’est à dire sur la côte Atlantique Nord-Ouest de l’Afrique.La Guinée Équatoriale, est bien plus au Sud, aussi sur la côté Atlantique, encastrée entre le Cameroun et le Gabon.Faut l’apprendre par cœur, c’est comme Lituanie, Lettonie et Estonie ! Où ? Dans quel sens ? Quelle capitale etc...Revenons à nos moutons !Attention !Bembeya Jazz, National depuis 1966 suite à son énorme succès. Ne me demandez pas pourquoi mais en Guinée apparemment lorsque un orchestre marche bien, il devient national.En 2011, le groupe reçoit le « prix du meilleur orchestre africain des 50 dernières années » lors de la 8e édition du festival des Tamani d'Or à Bamako, au Mali, suite à la part importante qu’il a prit à la naissance d'une culture proprement guinéenne, à la suite de la politique culturelle du président Sekou Touré dès l'indépendance du pays en 1958. Angelique – Jean-Paul Mondo (Cameroun)C’est à la fin des années 50 que Jean Paul Belmondo commence sa longue carrière d’acteur.Quelques années auparavant, en 1951, né au Cameroun, Jean Paul Mondo.La similitude n’a rien à voir, c’est le hasard le plus total.Angélique ! Une sacrée peste sur un rythme Makossa.« Angélique tu me fais mal au cœur, nous nous sommes mariés pour le meilleur pour le pire.Mais aujourd’hui tu me fais zèkè-zèkè tu me yaka-yaka-yakaL’amour balance dans mon cœur, pas dans ton cœur» -- Lloraras – Oscar D’León (Venezuela)Qui n’a jamais entendu ce morceau !? Ah bon ?Et bah maintenant c’est fait !Oscar D’León surnommé « le pharaon de la salsa » c’est LE tube du groupe « La Dimension Latina » dont Oscar D’León a fait partie jusqu’à la fin des années 80.C’est l’un des derniers morceaux d’ailleurs qu’ils ont composé puisque le titre date de 1988, et c’est ensuite que Oscar démarrera une longue carrière, qui n’est toujours pas terminé puisqu’il est en concert le 10 novembre à la Plaza del Toros La Macarena à Medellin Colombie. Courrez-y ça va être super ! Reviens Alima – Empire Bakuba (Congo)Empire Bakuba ! Le nom du groupe fait référence au royaume de Bakuba, royaume qui a prospéré du 17ème au 19ème siècle au sud-ouest de l’actuel République Démocratique du Congo.C’est un groupe en activité depuis 1972, où se sont succédés plusieurs artistes, notamment les chanteurs Pepe Kalle, Papy Tex, Dilu Dilumona, les guitaristes Kinanga Nanzao dit « Boeing 737 » et « Doris » Ebuya Lange.On fera un de ces quatre une émission 100% congolaise pour vous expliquer la petite révolution qu’ont été rumba, soukous et les différents leaders de ces musiques... Pitié – Tabu Ley Rochereau (Congo)Un monument de la musique congolaise et sans doute même de la musique africaine !Il est le père du rappeur Youssoupha et de quelques autres 70 enfants.Youssoupha qui d’ailleurs à reprit ce morceau sous le titre « Les disques de mon père ».Il était, après le décès de Wendo Kolosoy, en 2008, l'un des derniers survivants de la génération qui a inventé la rumba congolaise, à la fin des années 1950« Lui et Franco sont les pères de la musique congolaise moderne, affirme Ray Lema. Pour nous, Tabu Ley représentait la rumba mélodique et Franco, la rumba groove. »Dans la compétition incessante qui oppose les différents orchestres congolais, Tabu Ley Rochereau est constamment obligé d'innover. Et c’est ainsi qu'il crée ses propres danses dont le soum djoum est l'une des plus célèbres. Dans les années soixante-dix, Tabu Ley Rochereau adopte le style vestimentaire des chanteurs soul afro-américains avec coupe afro et pantalons à pattes d'éléphant. La zaïrianisation lancée par Mobutu à partir de 1971 ne lui plaît guère : Tabu Ley Rochereau décide de s'exiler aux Etats-Unis puis en Belgique. En 1997, Tabu Ley Rochereau revient au pays après la chute de Mobutu. Il reprend alors ses activités musicales mais entre aussi en politique en créant le mouvement la Force du Peuple. Tabu Ley Rochereau est ainsi élu député et devient en 2005 vice-gouverneur de Kinshasa. L'imposant héritage de Tabu Ley Rochereau se retrouve dans différentes compilations, notement dans deux petits bijoux Rochereau et l'African Fiesta National 1964/1965/1966 et Rochereau et l'African Fiesta 1968/1969. -- Les Chants des Fauves – Tinariwen (Mali)« Fais de ta plainte un chant d'amour pour ne plus savoir que tu souffres » dit un proverbe touareg.Et c’est vrai que dans leur musique on reconnaît toute la poésie de ce peuple nomade qui vie dans les étendues désertiques du Sahara, derrière leurs habits amples et leurs magnifiques sheshs colorés.Disséminés entre le Niger, le Mali, l’Algérie le Burkina et la Libye, dans la rocaille et les dunes, c’est dans cette région qu’au 20ème siècle, ils seront le dernier peuple d'Afrique de l’Ouest, soumis par les Français.Tinariwen est un groupe de musique touareg, originaire de Tessalit dans le nord du Mali.Leur musique, assouf, qui signifie en tamasheq la solitude, la nostalgie, fait la synthèse entre le blues, le rock, et la musique traditionnelle touareg. C'est ce que l'on peut appeler le blues touareg L’Enfance – Elias Akadiri & Sunny Black’s Band (Bénin)J’aime la richesse musicale que pouvait produire un artiste béninois en 1966.Le label c’est Impressions Sonores du Bénin, les studios étaient basés à Cotonou, la capitale économique du pays.Le Bénin, qui avec son voisin le Togo, sont deux petits pays coincés entre deux géants et gros influenceurs musicaux de la région que sont le Ghana et le Nigéria.Ce rythme qu’on vient d’entendre donc, à la fois entraînant et en même temps très apaisant. « Que c’est beau l’enfance avec la guitare »Allongez-vous monsieur Akadiri on va en parler. Rosalía – Wganda Kenya (Colombie)Les gens de ma génération se souviennent du gros Carlos chaloupant, à la télé, costume de satin, à fleur, ou alors avec un robe madras, la tenue caractéristique des doudous créoles... Danser, chanter, avec son grand et beau sourire ! Bref ! Moi il me manque Yvan-Chrysostome Dolto alias Carlos, qui chantait lui aussi ce titre Rosalie.C’était les Wganda Kenya, un groupe afro-colombian, et comment ça pourrait ne pas en être autrement avec un nom aussi explicite que Ouganda Kenya.Hommage à la culture africaine débarquée sur les côtes caribéennes, quelques siècles auparavant ! C’est d’ailleurs sur ces mêmes côtes, autour de cette ville que l’on nomma Carthagène des Indes, au bord de la mer des Caraïbes, que les colons espagnols établirent les premiers campements du continent sud-américain. -- Weekend – Patrick Balisidya & Afro 70 Band (Tanzania)Le petit nouveau de la semaine... La Tanzanie.L’Afro 70 Band extrêmement connu dans les années 70 en Afrique de l’Est.Patrick Balisidya décédé en 2004, depuis il n'y a presque aucune réception de mariage en Tanzanie qui ne joue pas son célèbre tube « Harusi » qui justment signifie mariage en swahili. On l’écoutera peut-être dans l’une de nos prochaines émissions.
Comme chaque semaine et tant que c’est possible on accueille de nouveau pays dans notre émission.Cette semaine 2 nouveaux ! La Guinée-Conakry (va regarder où c’est, sur google map) et la Mozambique (tant que t’es sur google map jettes-y un coup d’œil aussi quand même) !Encore de drôle d’histoire à vous raconter, plein d’anecdotes intéressantes, et de rythmes succulents... Allé reste, tu le sais qu’on va être bien de toute façon ! 22 Novembre – Orchestre Régional de Gao (Guinée-Conakry)Issu d’une très bonne compilation de Soundway Records réuni sous un même titre. Un pentaptyque (une réunion de 5 albums) qui s’intitule « Afriques Indépendantes », ce morceau appartient à l’album intitulé « Afrique Engagée ».C’est un morceau écrit à la grandeur de la Guinée-Conakry ancienne colonie française située au sud du Sénégal et du Mali, qui le 21 novembre 1970 a résisté à une tentative de coup d’état que les forces armées portugaises avaient lancé avec l’aide d’opposants guinéen pour renverser le régime d’Ahmed Sekou Touré, premier président Guinéen depuis son indépendance en 1958 Calambre – Conjunto Barbacoa (Colombie)On dit merci au label allemand AnalogAfrica pour ressortir ces morceaux perdus dans les méandres de la musique colombienne, et pas que puisqu’ils vont puiser dans les archives africaines aussi.Un travail colossal à la recherche de pépites musicales !AnalogAfrica qui ne sont pas les seuls, mais qui ré-édite des albums perdus, ou qui souvent crée des compil avec des thèmes particulier, qui peuvent être un style de musique, une région etc... comme celle dont nous venons d’écouter ce titre, intitulée Diablos del Ritmo 1960-1985 : The Colombian Melting-pot. Mambu Na Nge – Mbilia Bel & Tabu Ley Rochereau (Congo)Voilà une histoire africaine comme je les aime !Pendant les années 50 né au Congo belge un des premiers groupes professionnel du pays, « Le Grand Kallé et l'African Jazz », sous l’impulsion de Joseph Kabasele Tshamala, connu sous le nom du Grand Kallé.Dans ce groupe aux standards de rumba congolaise, sont passés ces deux artistes Mbilia Bel et Tabu Ley Rochereau qui se retrouveront plus tard pour une longue collaboration.D‘ailleurs en matière de longueur, il est à noter que 99% des morceaux qu’ils ont composé ensemble ne font pas moins de 9minutes. Celui-ci est donc une exception !On raconte qu’en grand amoureux des femmes, Tabu Ley serait le père génétique de quelques 120 enfants (Y compris du rappeur Youssoupha et de la rappeuse belge d'origine polonaise et congolaise, Shay).Gourmand ce Tabu Ley. Choc Vikings – Les Vikings d’Haïti (Haïti)Pour les connaisseurs !A ne surtout pas confondre avec les Vikings de la Guadeloupe, et les Vikings de la Martinique !Chaque île avait sa horde de guerriers sanguinaires ! Oui messieurs-dames vous ne rêvez pas, c’est la vérité vraieIl existait dans les années 70/80, dans chacune de ces 3 îles, un groupe qui se dénommait « Viking », et qui n’avait aucun lien avec ses homonymes, si ce n’est l’amour de la biguine ! Afic’Ambiance – Bopol Mansiamina (Congo)Le Soukous, fils spirituel de la rumba congolaise, et Bopol qui en est un des plus digne représentant (tant en carrière solo qu’en groupe, notamment avec « Les Quatre Étoiles »)À noter que le Soukous, à la manière du rap par exemple, est un style en constante évolution. Le Soukous des années 80/90 que l’on entend ici, n’a que très peu à voir avec le Soukous que l’on peut entendre aujourd’hui.Les standards de ce style de musique ne sont pas tout à fait arrêtés, et continuent à muter au fil du temps. Pele Odidja – Mose Se Sengo « Fan Fan » (Congo)Voilà un exemple parfait de mutation musicale.On est à cheval entre les 80’s et les 90’s au Congo, moment où la rumba congolaise et en passe de devenir le Soukous. O Comboio – Kiezos (Angola)Vous l’avez peut-être reconnu, c’est toujours ce satané bijou de merengue angolais, plus communément appelé « Rebita », et ça ressemble à la Samba brésilienne.Samba et Rebita ont les mêmes origines... le merengue ! Marry Very Well – Academico and Pimento (Mozambique)Le Mozambique autre ancienne colonie portugaise, mais où l’on on retrouve moins le créole portugais dans la musique que dans les autres colonies.Alors ce n’est pas très criant sur ce morceau parce qu’il est chanté en anglais (approximatif j’avoue), mais on le verra sur les prochaines morceaux, un rythme différents et beaucoup moins de langue portugaise par exemple que l’Angola (70% lusophone en Angola, moins de 10% au Mozambique). When a Man Loves a Woman – Docteur Nico & L’African Fiesta Sukisa (Congo)Quart d’heure américain à la sauce du Docteur Nico !Voilà donc en matière de yaourt là on est plus qu’abondement servi.Un morceau somptueux, formidablement interprété !Je vous conseille de regarder les lyrics de la version original en même temps que vous écoutez celui-ci... Une phonétique absolument irréprochable. El Ratón – Cheo Feliciano & Joe Cuba Sextet (Porto Rico)Magnifique morceau de boléro portoricain !Vous êtes dans le métro ? Exercez-vous, bouges le popotin ! Le Chachacha c’est 3 temps, la rumba c’est 4 temps et le Boléro c’est 4 temps, mais plus lent ! Odo Adaada – Pat Thomas & Kwashibu Area Band (Ghana)Le Prince ghanéen du highlife !Qui a à de nombreuses reprises collaborées avec le king, enfin que moi je surnomme le king du highlife, Ebo Taylor.Pat Thomas & Kwashibu Area Band sont en concertLe Samedi 05/10/2019 à 20:00 au New MorningC’est 7 rue des Petites Écuries dans le 10èmeChâteau d'Eau ligne 4
Tracklist Quart d'heure d'actualité Napoleon Da Legend - Kwassa Kwassa (Feat. Rockness Monsta & Khadaf) Seth Gueko - Paris Street (Feat. Flynt, Jazzy Bazz & Sinik) Revolutionary Rythm - Los Angeles Haze Cenza - Prendre la ride (Feat. Prince Waly) Cenza - 93 ligne 9 (Feat. TonyToxik & Tonio le Vakeso) Roc Marciano - Hardest In The Game (Feat. Vic Spencer) [Invasion Blend] Roc Marciano - Bozak (Invasion Blend) Clear Sould Forces - Hit Me Now Dan-e-o - Spit (Feat. Illa J) [Kayo Remix] Kyo Itachi & Halle Hail - Snakes Creep Down Al.Divino - RUNTHAT! (THE PLEDGE) [Prod. DAPZINI] Skalpel & VII - Petit pays B-Boy Style Mix Soho - Hot Music Kid 'N Play - Friendz (Quicksilver's Instrumental) Flevans - Hey Mr Bundle Pete Rock & CL Smooth - Creator (Slide To The Side Remix) Soopasoul - Twin Stix Tuff Crew - Soul Food The Drive - First Contact (Dj Zapy Edit) Smoove - He Won't Get Far The Bamboos - 2 Black Foot Kutmasta Kurt - Uprockable DJ Format - Fast Bongo in Brighton Euro Cinema - Thank You Kind & Kinky Zoo - Hurricane Train (Funky Bijou Remix) Naanva - Hava Sancho - High Road Kabanjak - Get In On Quart d'heure d'anniversaire Youssoupha - L'amour Youssoupha - L'enfer c'est les autres Youssoupha - Viens Youssoupha - Menace de mort Youssoupha - Les disques de mon père (Feat. Tabu Ley Rochereau)
Tracklist Quart d'heure d'actualité Napoleon Da Legend - Kwassa Kwassa (Feat. Rockness Monsta & Khadaf) Seth Gueko - Paris Street (Feat. Flynt, Jazzy Bazz & Sinik) Revolutionary Rythm - Los Angeles Haze Cenza - Prendre la ride (Feat. Prince Waly) Cenza - 93 ligne 9 (Feat. TonyToxik & Tonio le Vakeso) Roc Marciano - Hardest In The Game (Feat. Vic Spencer) [Invasion Blend] Roc Marciano - Bozak (Invasion Blend) Clear Sould Forces - Hit Me Now Dan-e-o - Spit (Feat. Illa J) [Kayo Remix] Kyo Itachi & Halle Hail - Snakes Creep Down Al.Divino - RUNTHAT! (THE PLEDGE) [Prod. DAPZINI] Skalpel & VII - Petit pays B-Boy Style Mix Soho - Hot Music Kid 'N Play - Friendz (Quicksilver's Instrumental) Flevans - Hey Mr Bundle Pete Rock & CL Smooth - Creator (Slide To The Side Remix) Soopasoul - Twin Stix Tuff Crew - Soul Food The Drive - First Contact (Dj Zapy Edit) Smoove - He Won't Get Far The Bamboos - 2 Black Foot Kutmasta Kurt - Uprockable DJ Format - Fast Bongo in Brighton Euro Cinema - Thank You Kind & Kinky Zoo - Hurricane Train (Funky Bijou Remix) Naanva - Hava Sancho - High Road Kabanjak - Get In On Quart d'heure d'anniversaire Youssoupha - L'amour Youssoupha - L'enfer c'est les autres Youssoupha - Viens Youssoupha - Menace de mort Youssoupha - Les disques de mon père (Feat. Tabu Ley Rochereau)
Néo Géo vous invite à vivre de nouvelles immersions dominicales dans l'actualité culturelle et sociale de la planète, un tour de la sono mondiale en 120 minutes, de 10h à 12h chaque dimanche matin, présenté par Bintou Simporé et le worldcrew de Nova.Au programme : portrait du jour, nouveautés musicales, revue culturelle d'ici et d'ailleurs, bons plans, sessions live et worldmix sans oublier les invités, musiciens, écrivains et autres acteurs et créatrices culturels de notre "Tout-Monde".Le portraitCette semaine, Liz Gomis dresse le portrait d'un artiste aux multiples facettes. Lassine Coulibaly, plus connu sous le nom de Fototala King Massassy incarne la relève de la photographie malienne. Après être passé par la scène en tant que rappeur, puis comédien et metteur en scène au théâtre, King Massassy se tourne vers la photographie en 2007. Depuis, il marche dans les pas de ses pères (pairs) Sidibé et Keita, représentant son pays, le Mali, dans les plus grandes foires et Biennales internationales. Il expose ses travaux ces jours-ci à la galerie parisienne Art-Z (jusqu'au 16 octobre).Le MusikactuBintou scanne l’actualité musicale de la sono mondiale en trois temps. L’excellent label Glitter Beat réédite des 45 tours des débuts de la carrière de la zimbabwéenne Stella Chiweshe, musicienne et chanteuse qui écoutait Elvis Presley et les Everly Brothers quand elle était ado. Et est devenue une icône de la mbira musique. On écoute ensuite Gaye Su Akyol, originaire de Turquie. Féministe, révolutionnaire, idéaliste, c’est ainsi qu’elles se définit pour présenter son troisième album intitulé Istikrarli Hayal Hakikattir. Enfin, on fait le grand écart entre Côte d'Ivoire et Belgique, à l'écoute de la bassiste et chanteuse Manou Gallo. Une artiste qui prône un amour immodéré pour les grooves funkys et une fidélité sans faille aux cultures de son pays de naissance.Ici et ailleurs, la revue culturelle de Néo GéoL'invité ce 7 octobre était Bill Akwa Bétotè, figure connue du « Paris Black », Bill a documenté depuis les années 80 les « Nuits noires » de la capitale et la vie de musiciens de l'underground devenus des stars internationales : Miriam Makeba, Youssou N'dour, Salif Keita, Abeti ou Tabu Ley Rochereau... Ses photos illustrent le livret qui accompagne la compilation « Nouvelle ambiance », proposée ces jours-çi par Hugo Mendes et Nicolas Skliris. « Vous avez reçu un message » En ce dimanche d'élection sous tension au Brésil, Claire Gatinois, correspondante du Journal Le Monde à Sao Paulo, revient sur la résistance spectaculaire des femmes brésiliennes aux menaces sur la démocratie portées par le candidat Bolsonaro.Le ClassicoCamille Diao raconte l'« Expensive shit » de Fela Kuti, paru en 1975.À l’époque, c’est encore le début de la carrière de cet immense musicien, inventeur de l’afrobeat, héros musical et politique nigérian. L'histoire de ce morceau commence quelques années plus tôt, à la toute fin des années 60... Fela est encore jeune, il a une trentaine d’années et il décide de partir avec son groupe à la conquête de l’Amérique. Une longue tournée de dix mois est organisée en Californie et c’est à Los Angeles que le déclic se produit : Fela y rencontre Sandra Smith, une militante des Black Panthers, qui l’introduit à la pensée de Malcolm X et au combat pour les droits des noirs. A son retour à Lagos, il n’est plus le même homme...Le WorldmixCaraïbes toutes, de Cuba à la Martinique, avec Selector Lady B et Ras Benoît au mix de ces nouveautés d'automne.Delgres - Ramené Mwen (Mo Jodi/Pias)Jowee Omicil - Rara Démarré (Love Maters/Jazz Village/Pias)Samy... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
On today's show: We discuss the upcoming 2018 Women’s March national anniversary event in Las Vegas with national field coordinator... [[ This is a content summary only. Visit my website for full links, other content, and more! ]]
Enjoy this best-of episode from March 2013 (our one year anniversary)! One year of podcasts!!! For our 50th, we have The Jazz Quintet 60, Trini Lopez, Keegan DeWitt, Tabu Ley Rochereau, Sonny Stitt, Artem, Maroon 5, Mayer Hawthorne, Horslips, Magic Men, Arthur Alexander, The Mavericks, Four Tet, and Justin Timberlake SUBSCRIBE: iTunes TWITTER: @MusicFirstPcast FACEBOOK: Music First Podcast *NEW* INSTAGRAM: MusicFirstPodcast EMAIL (Send us a note!): MusicFirstPodcast@gmail.com
[APWW PGM #14] [Originally aired in 1989] Franco and Tabu Ley: A celebration of the lives and work of the late giants of Congolese music--Franco and Tabu Ley Rochereau. Afropop visits with two giants of Congolese music, Franco Luambo Makiadi and Tabu Ley Rochereau at their palatial homes in Kinshasa
Afropop Worldwide recently won a highly prestigious Peabody Institutional Award honoring the entire 27-year body of our work. And the Peabody Awards threw a big party at Cipriani Wall Street hosted by Saturday Night Live alum Fred Armisen. Hear highlights of the evening from the Red Carpet and from the stage. And we'll enjoy excerpts from some of our favorite programs over the years: Our meeting with Ali Farka Toure, in his hometown Niafounke; visits with two giants of Congolese music, Franco Luambo Makiadi and Tabu Ley Rochereau at their palatial homes in Kinshasa; and an audience with Mama Africa, Miriam Makeba. Also on parade are our Hip Deep programs on samba in Brazil and the musical legacy of Al-Andalus in medieval Spain.
In memoriam: Cheb I Sabbah, Tabu Ley Rochereau, Cristina Argenta, Fernando Argenta, Nelson Mandela... Cheb I Sabbah · Tabu Ley Rochereau et l'Orchestre Afrisa International · Pueblo wagogo (2) · Youssou N'Dour & le Super Étoile de Dakar · The Dizu Plaatjies Ibuyambo Ensemble · 'Malaysia's world music artists' (Akasha) · Sachal Studios Orchestra · 'Into the light. Music of Korea V' (Juris Kuns · Park Min-hee · Park Kyung-so) Web: www.mundofonias.com Mapa de emisoras: www.mundofonias.com/mapa Podcast: www.mundofonias.com/podcast Facebook: www.facebook.com/mundofonias Twitter: @mundofonias Radio Universidad de Guanajuato (México), Ràdio País (Occitània), Multicult.fm (Online, Berlin) / 88vier (Berlin / Potsdam), Radio UNAM (México DF), UABC Radio (Baja California, México), RCFM (Online, Mérida), Rádio Filispim (Galiza), Radio Groovalización (Online, Paris), Radio Círculo (Madrid), Ràdio Klara (València), Radio Universidad de Atacama (Chile), Radio Artigas (Toledo, Uruguay), Radio París La Paz (Bolivia), TTRadio (Online, Torrevieja), Radio Kolor (Cuenca), Radio Universidad de Puerto Rico, Radio Universidad Autónoma de Yucatán (México), Radio Filarmonía (Lima, Perú), Radio Aukan (San Fernando, Chile)
Listen to this special worldwide radio broadcast paying tribute to the late Congolese composer, producer and orchestra leader Tabu Ley Rochereau (1940-2013) who joined the ancestors on Saturday November 30.
One year of podcasts!!! For our 50th, we have The Jazz Quintet 60, Trini Lopez, Keegan DeWitt, Tabu Ley Rochereau, Sonny Stitt, Artem, Maroon 5, Mayer Hawthorne, Horslips, Magic Men, Arthur Alexander, The Mavericks, Four Tet, and Justin Timberlake tunes: http://bit.ly/Hg2RdK Facebook: http://on.fb.me/IzhiJV Email us at MusicFirstPodcast@gmail.com
Allez, un nouvel épisode de la série I Know You Got Soul... Comme toujours, cette série se caractérise par sa progressivité habituelle. Pour cet épisode, mes coups de coeurs étaient le morceau de C2C, l’ambiance de WAX TAILOR/A.S.M., le big up à Youssoupha et le retour d’Alicia Keys dans nos Oreilles!! Allez, on se pose, on écoute et on oublie la grisaille. Bon trip à tous! Playlist: 01 ABSYNTHE MINDED - My Heroics, Pt. One 02 SON OF DAVE - Devil Take My Soul (feat. Martina Topley Bird) 03 ASM - Guaranteed (feat. Wax Tailor) 04 JAY-Z & KANYE WEST - No Church in the Wild (feat. Frank Ocean) 05 ALICIA KEYS - Girl On Fire (Inferno Version) (feat. Nicki Minaj) 06 THE GAME - Higher 07 TRUTH HURTS - Addictive (feat. Rakim) 08 YOUSSOUPHA - Les disques de mon père (feat. Tabu Ley Rochereau) 09 THE DAP-KINGS & SHARON JONES - How Long Do I Have to Wait for You (Tiklah Remix) 10 WAX TAILOR - Positively Inclined (feat. Marina Quaisse & A.S.M) 11 BLACKALICIOUS - Side to Side 12 OHMEGA WATTS - That Sound (QSO Version) (feat. The Procussions) 13 RAPHAEL SAADIQ - Ray Ray Theme 14 BOBBY WOMACK - Stupid 15 STEVE AOKI & ANGGER DIMAS - Beat Down (feat. Iggy Azalea) 16 NRK OFFICIAL - Bad Ass Reputation 17 THE SOULJAZZ ORCHESTRA - Mista President 18 C2C - Happy (feat. Derek Martin) 19 BENNY SINGS - Get There Mixé sur Mix Meister Express
10. Tabu Ley Rochereau and M'bilia Bel - Sima Ngai 11. Lady Issa - Dunia 12. Simba Wanyika - Haleluya 13. Pepe Kalle - Dianzenza 14. Kester Emeneya - Okosi Ngai Mfumu 15. Orchestra Super Mazembe - Mbanda Ya Mobange 16. Didi Rahael Louvila - Giselle 17. Tabu Ley Rochereau - Maeya 18. Pamelo Mounka - Oyourou Nyoumba