POPULARITY
La Playlist de RFI nos propone un inusual cóctel de ritmos, desde el caribeño del cubano Issac Delgado hasta el samba rock del brasileño Seu Jorge, pasando por las suaves melodías jazz del francés Voyou y por el rap sin maquillaje del belga Krisy. Una demostración en definitiva de la riqueza de la música francófona y latinoamericana. El regreso del cubano Issac Delgado a la escena musical es uno de los momentos más esperados en la Playlist de este mes. Con una carrera que ha marcado la salsa, el músico vuelve a la carga con su inconfundible voz, tras un destacado premio Grammy obtenido hace 4 años en la categoría Mejor Álbum tradicional tropical. En su tema "Tu Pensabas", fusiona el sabor de la timba cubana con la elegancia de sus colaboraciones, como la que mantiene con el bajista, también cubano, Alain Pérez.Desde Francia, Voyou (algo así como "bandido") nos propone un homenaje a la leyenda de la chanson française, Henri Salvador, con su álbum Henri Salvador est un Voyou. Con una sonoridad que recuerda al jazz suave y la bossa nova, el músico crea un puente entre lo clásico y lo moderno, con una formidable serie de versiones, como "Mon Pauvre Jesus Christ", un tema que ironiza sobre un retorno imposible de Jesús a la tierra. Krisy, el rapero belga, también regresa a la Play con "Noé y Toumani", un tema fresco y emotivo dedicado a un jugador de baloncesto de la NBA. Con un estilo cercano al minimalismo, su rap se distingue por su autenticidad, alejada de los artificios del auto-tune.Finalmente, la leyenda brasileña Seu Jorge presenta Baile a la Baiana, un disco que mezcla samba rock, MPB y ritmos caribeños. Con un toque festivo y vibrante, Seu Jorge promete ser la banda sonora perfecta para cualquier fiesta de sábado por la noche... Y qué casualidad, "Sabado a noite" es el tema que ingresa en abril en la Playlist de RFI, un viaje musical que celebra la diversidad y la innovación, y que puedes encontrar en todas las plataformas digitales.
Calamaro y su colaboración con flamencos como Niño Josele en nuestra portada de hoy. Suena también la música de Vicente Amigo y Ezequiel Benítez que actúan esta semana próxima en la Suma Flamenca. No faltan novedades como Ángeles Toledano, Kiki Morente e Israel Fernández y terminamos en modo rumba con el guitarrista Antonio Rey junto a Alain Pérez.Escuchar audio
Nous recevons la réalisatrice portugaise et cap-verdienne Ana Sofia Fonsaca pour le film « Cesaria Evora, la diva aux pieds nus » et Oriane Lacaille pour l'album iViV dans la #SessionLive. (Rediffusion) Cesaria est un mystère qui ne s'élucide pas d'après Lusafrica, lire la suite sur le site de son label.Patrick Chamoiseau écrit :Cesaria Evora est faite de cet humus dans le sec de ces sables. Ce n'est pas une biographie, c'est une révélation obscure, chargée de terre, de vie, de musiques, de simplicité, d'amitié, d'amour, d'interrogation et de lucidité. J'ai compris dans ces pages que Cesaria Evora est à elle seule une terre créole où la diversité des imaginaires et des hommes donnait naissance à une musique valable pour tous, là où la mélodie, l'harmonie et la polyrythmie ont rencontré les souffrances des hommes : creuset du blues, du jazz et de la morna. J'ai compris que Cesaria Evora est aussi une douleur, la sienne d'abord, celle de sa vie, de ses amours terribles, de cette ivresse destructrice qui suppléait aux bourgeons abîmés de l'espoir. Et cette vie familière des extrêmes parle à la nôtre en un direct sensible. Quand elle chante, elle vient avec une existence entière rescapée des bars sordides et des dorures factices de chez les grandes gens, dotores du Cap-Vert qui voulaient l'écouter. Elle vient aussi avec son exil immobile, ce but d'exil irrépressible qui maintenant gît en chacun de nous, îles en dérive dans le monde qui fait monde. Elle vient avec une incomparable tristesse envers le tout possible. Elle dit le bonheur perdu mais à portée de main. Elle dit la blessure nègre en absence et silence. Elle dit le souvenir en ses limons précieux. Elle dit la mort et l'oubli, la fidélité et la patience, la liberté offerte sur des vagues amères où l'on ose mettre le pied. Elle dit le monde ouvert des îles tellement peu clos, tellement livré aux métissages et aux souffles de la terre. Elle dit sous la fatalité, la joie, l'espoir, la force ronde, la patience aiguisée. Ses pieds sont nus, sa voix est nue, son cœur nu est offert dans la parure de toutes les grâces. Chez les êtres humains, Cesaria est une reine.Texte écrit par Patrick Chamoiseau, paru dans Le Monde, à propos de la publication de la biographie écrite par Véronique Mortaigne, peu après la sortie de l'album « Cabo Verde » en février 1997. En 2023, c'est au tour de la journaliste et réalisatrice Ana Sofia Fonseca de raconter la Cesaria Evora qu'elle a découverte pendant 5 ans en regardant des kilomètres d'archives privées.« Mon film se compose d'images et de sons provenant de diverses sources, presque toutes issues d'archives privées. Grâce à ce film, j'ai rencontré des personnes exceptionnelles qui nous ont beaucoup aidés et nous ont fait confiance, en nous donnant accès à leurs souvenirs mais aussi à leurs archives. Je ne peux que les remercier. »Dans ce documentaire, la journaliste et réalisatrice Ana Sofia Fonseca utilise de nombreux plans de coupe de paysages capverdiens.« Je crois qu'il est nécessaire de comprendre l'environnement d'une personne pour la connaître. En ce qui concerne Cesária, il s'agit du Cap-Vert et plus particulièrement, de l'île de São Vicente et plus encore, de la ville de Mindelo. On ne parle pas seulement du sol sur lequel elle a marché mais de l'air qu'elle a respiré. Elle est cette mer bleue, ces montagnes arides, ce vent. On retrouve Mindelo dans sa personnalité, sa manière d'être, son humour... »La traduction de Ana Sofia Fonseca est assurée par Elisabeth Perello. Titres joués : Mar Azul, Lagrimas Negras Feat. Compay Segundo, Petit Pays, Sodade, Carnaval de São Vicente.Sortie en salle le 29 novembre 2023, bande annonce. Puis nous recevons Oriane Lacaille dans la #SessionLive pour la sortie de l'album iViV. Oriane Lacaille était prête sans le savoir. Quand elle rembobine la genèse d'iViV, le premier album sous son nom, elle décrit une étincelle qui a allumé un feu de joie. Notez le graphisme du titre, avec ses « i » comme des allumettes et ses « V » comme des flammes : iViV (Ça vit, en créole) consume un héritage, deux identités, trois musicien(ne)s et une brassée de rencontres pour alimenter le brasier. La chaleur du foyer procure son réconfort, son halo suggère une spiritualité et on y danse autour. Le feu couvait depuis longtemps. Il trouve son origine dans une maison haut-savoyarde remplie d'instruments lointains. Oriane y a grandi, après que ses parents eurent quitté La Réunion à la faveur de la nomination de sa mère comme professeure de français dans un lycée d'Annemasse. Son père a suivi. L'accordéoniste René Lacaille forme, avec Alain Péters et Danyèl Waro, le triangle rénovateur des musiques insulaires dans les années 1970. Le triangle est aussi la première percussion dont Oriane – née en 1986 – s'empare quand elle est enfant. Suivent les maracas, la clave, le kayamb et tout ce qui lui tombe entre les mains. Mais elle rêve d'abord d'être chanteuse : dans la génération précédant la sienne, le métier de musicienne n'est pas encore accessible aux femmes réunionnaises et ses tantes n'ont pas le droit de toucher aux instruments que tous ses oncles pratiquent avec son grand-père. Oriane et ses cousines plus âgées avant elle, sont les premières qui, grâce aux changements de mentalités obtenues de haute lutte par leurs aînées, ont la chance de perpétuer la tradition familiale.Dans le clan Lacaille, Oriane est le métronome : son sens du rythme est implacable et, dès ses 13 ans, elle devient le socle du groupe paternel. Durant les vacances scolaires puis à plein temps après son Bac, la percussionniste-choriste parcourt le monde avec son père qui improvise en intégrant des ingrédients avec la même générosité que quand il cuisine le cari ou le rougail dans ses marmites. Oriane, qui ne chante qu'en créole jusqu'à ses 20 ans, côtoie des artistes caribéens, africains, japonais ou indiens, intègre le jazz et les musiques de bal, sans dévier du ballant métronomique qui lui confère une sensation d'enracinement. Les racines d'Oriane Lacaille font le grand écart entre une mère métropolitaine et un père créole réunionnais. Elle se dit « Zoréol », moitié zoreil moitié créole, deux identités reliées par un fil sur lequel elle a longtemps cherché l'équilibre. De cette bâtardise assumée, elle embrasse aujourd'hui la richesse extraordinaire : ses deux cultures et ses deux langues sont au cœur d'iViV.Titres interprétés au Grand studio- iViV Live RFI- Lam La Mer Feat. Loy Erhlich et René Lacaille, extrait album iViV- Kaf Do Lo Live RFI.Line Up : Oriane Lacaille : chant, ukulélé soprano, diatonique et baryton, aouicha, kayanm, tambour, Heloïse Divilly : chant, batterie, kayanm, percussions, Yann-Lou Bertrand : chant, contrebasse.Son : Jérémie Besset & Mathias Taylor.► Album iViV (Ignatub - MDC - Pias2023)Réalisation : Hadrien Touraud.
Nous recevons la réalisatrice portugaise et cap-verdienne Ana Sofia Fonsaca pour le film « Cesaria Evora, la diva aux pieds nus » et Oriane Lacaille pour l'album iViV dans la #SessionLive. (Rediffusion) Cesaria est un mystère qui ne s'élucide pas d'après Lusafrica, lire la suite sur le site de son label.Patrick Chamoiseau écrit :Cesaria Evora est faite de cet humus dans le sec de ces sables. Ce n'est pas une biographie, c'est une révélation obscure, chargée de terre, de vie, de musiques, de simplicité, d'amitié, d'amour, d'interrogation et de lucidité. J'ai compris dans ces pages que Cesaria Evora est à elle seule une terre créole où la diversité des imaginaires et des hommes donnait naissance à une musique valable pour tous, là où la mélodie, l'harmonie et la polyrythmie ont rencontré les souffrances des hommes : creuset du blues, du jazz et de la morna. J'ai compris que Cesaria Evora est aussi une douleur, la sienne d'abord, celle de sa vie, de ses amours terribles, de cette ivresse destructrice qui suppléait aux bourgeons abîmés de l'espoir. Et cette vie familière des extrêmes parle à la nôtre en un direct sensible. Quand elle chante, elle vient avec une existence entière rescapée des bars sordides et des dorures factices de chez les grandes gens, dotores du Cap-Vert qui voulaient l'écouter. Elle vient aussi avec son exil immobile, ce but d'exil irrépressible qui maintenant gît en chacun de nous, îles en dérive dans le monde qui fait monde. Elle vient avec une incomparable tristesse envers le tout possible. Elle dit le bonheur perdu mais à portée de main. Elle dit la blessure nègre en absence et silence. Elle dit le souvenir en ses limons précieux. Elle dit la mort et l'oubli, la fidélité et la patience, la liberté offerte sur des vagues amères où l'on ose mettre le pied. Elle dit le monde ouvert des îles tellement peu clos, tellement livré aux métissages et aux souffles de la terre. Elle dit sous la fatalité, la joie, l'espoir, la force ronde, la patience aiguisée. Ses pieds sont nus, sa voix est nue, son cœur nu est offert dans la parure de toutes les grâces. Chez les êtres humains, Cesaria est une reine.Texte écrit par Patrick Chamoiseau, paru dans Le Monde, à propos de la publication de la biographie écrite par Véronique Mortaigne, peu après la sortie de l'album « Cabo Verde » en février 1997. En 2023, c'est au tour de la journaliste et réalisatrice Ana Sofia Fonseca de raconter la Cesaria Evora qu'elle a découverte pendant 5 ans en regardant des kilomètres d'archives privées.« Mon film se compose d'images et de sons provenant de diverses sources, presque toutes issues d'archives privées. Grâce à ce film, j'ai rencontré des personnes exceptionnelles qui nous ont beaucoup aidés et nous ont fait confiance, en nous donnant accès à leurs souvenirs mais aussi à leurs archives. Je ne peux que les remercier. »Dans ce documentaire, la journaliste et réalisatrice Ana Sofia Fonseca utilise de nombreux plans de coupe de paysages capverdiens.« Je crois qu'il est nécessaire de comprendre l'environnement d'une personne pour la connaître. En ce qui concerne Cesária, il s'agit du Cap-Vert et plus particulièrement, de l'île de São Vicente et plus encore, de la ville de Mindelo. On ne parle pas seulement du sol sur lequel elle a marché mais de l'air qu'elle a respiré. Elle est cette mer bleue, ces montagnes arides, ce vent. On retrouve Mindelo dans sa personnalité, sa manière d'être, son humour... »La traduction de Ana Sofia Fonseca est assurée par Elisabeth Perello. Titres joués : Mar Azul, Lagrimas Negras Feat. Compay Segundo, Petit Pays, Sodade, Carnaval de São Vicente.Sortie en salle le 29 novembre 2023, bande annonce. Puis nous recevons Oriane Lacaille dans la #SessionLive pour la sortie de l'album iViV. Oriane Lacaille était prête sans le savoir. Quand elle rembobine la genèse d'iViV, le premier album sous son nom, elle décrit une étincelle qui a allumé un feu de joie. Notez le graphisme du titre, avec ses « i » comme des allumettes et ses « V » comme des flammes : iViV (Ça vit, en créole) consume un héritage, deux identités, trois musicien(ne)s et une brassée de rencontres pour alimenter le brasier. La chaleur du foyer procure son réconfort, son halo suggère une spiritualité et on y danse autour. Le feu couvait depuis longtemps. Il trouve son origine dans une maison haut-savoyarde remplie d'instruments lointains. Oriane y a grandi, après que ses parents eurent quitté La Réunion à la faveur de la nomination de sa mère comme professeure de français dans un lycée d'Annemasse. Son père a suivi. L'accordéoniste René Lacaille forme, avec Alain Péters et Danyèl Waro, le triangle rénovateur des musiques insulaires dans les années 1970. Le triangle est aussi la première percussion dont Oriane – née en 1986 – s'empare quand elle est enfant. Suivent les maracas, la clave, le kayamb et tout ce qui lui tombe entre les mains. Mais elle rêve d'abord d'être chanteuse : dans la génération précédant la sienne, le métier de musicienne n'est pas encore accessible aux femmes réunionnaises et ses tantes n'ont pas le droit de toucher aux instruments que tous ses oncles pratiquent avec son grand-père. Oriane et ses cousines plus âgées avant elle, sont les premières qui, grâce aux changements de mentalités obtenues de haute lutte par leurs aînées, ont la chance de perpétuer la tradition familiale.Dans le clan Lacaille, Oriane est le métronome : son sens du rythme est implacable et, dès ses 13 ans, elle devient le socle du groupe paternel. Durant les vacances scolaires puis à plein temps après son Bac, la percussionniste-choriste parcourt le monde avec son père qui improvise en intégrant des ingrédients avec la même générosité que quand il cuisine le cari ou le rougail dans ses marmites. Oriane, qui ne chante qu'en créole jusqu'à ses 20 ans, côtoie des artistes caribéens, africains, japonais ou indiens, intègre le jazz et les musiques de bal, sans dévier du ballant métronomique qui lui confère une sensation d'enracinement. Les racines d'Oriane Lacaille font le grand écart entre une mère métropolitaine et un père créole réunionnais. Elle se dit « Zoréol », moitié zoreil moitié créole, deux identités reliées par un fil sur lequel elle a longtemps cherché l'équilibre. De cette bâtardise assumée, elle embrasse aujourd'hui la richesse extraordinaire : ses deux cultures et ses deux langues sont au cœur d'iViV.Titres interprétés au Grand studio- iViV Live RFI- Lam La Mer Feat. Loy Erhlich et René Lacaille, extrait album iViV- Kaf Do Lo Live RFI.Line Up : Oriane Lacaille : chant, ukulélé soprano, diatonique et baryton, aouicha, kayanm, tambour, Heloïse Divilly : chant, batterie, kayanm, percussions, Yann-Lou Bertrand : chant, contrebasse.Son : Jérémie Besset & Mathias Taylor.► Album iViV (Ignatub - MDC - Pias2023)Réalisation : Hadrien Touraud.
durée : 02:00:05 - Le 5/7 - par : Mathilde MUNOS, Amaury Bocher, Elise Amchin - Alain Péridy, fabriquant de boissons, et Jean-Yves Blay, Professeur de médecine, directeur du centre de lutte contre le cancer de Lyon et président d'Unicancer sont les invités du 5/7 de ce mardi 4 juin.
durée : 00:05:23 - Déjà debout - Alain Péridy, fabriquant de boissons à Bressuire dans les Deux-Sèvres est l'invité de Déjà Debout. Avec sa PME, Les Jardins de l'Orbrie, il commercialise sa propre marque de jus de pomme, Cœur de pom'.
durée : 00:05:23 - Déjà debout - Alain Péridy, fabriquant de boissons à Bressuire dans les Deux-Sèvres est l'invité de Déjà Debout. Avec sa PME, Les Jardins de l'Orbrie, il commercialise sa propre marque de jus de pomme, Cœur de pom'.
durée : 00:05:23 - Déjà debout - Alain Péridy, fabriquant de boissons à Bressuire dans les Deux-Sèvres est l'invité de Déjà Debout. Avec sa PME, Les Jardins de l'Orbrie, il commercialise sa propre marque de jus de pomme, Cœur de pom'.
Una de las figuras más representativas de la salsa y de trayectoria muy ligada a España, Alain Pérez, charla con Pilar López antes de su participación en el I FESTIVAL SON DE AQUÍ Y ALLÁ.
L'équipe de Suisse féminine de curling dispute cette semaine les championnats du monde à Sydney, au Canada. La formation du CC Aarau peut compter sur sa joueuse d'exception, Alain Pätz, pour retourner les situations les plus complexes. Patrick Lörtscher, consultant RTS, nous décrit les qualités de la Suissesse.
Nous recevons la réalisatrice portugaise et cap-verdienne Ana Sofia Fonsaca pour le film « Cesaria Evora, la diva aux pieds nus » et Oriane Lacaille pour l'album iViV dans la #SessionLive. (Rediffusion) Cesaria est un mystère qui ne s'élucide pas d'après Lusafrica, lire la suite sur le site de son label.Patrick Chamoiseau écrit :Cesaria Evora est faite de cet humus dans le sec de ces sables. Ce n'est pas une biographie, c'est une révélation obscure, chargée de terre, de vie, de musiques, de simplicité, d'amitié, d'amour, d'interrogation et de lucidité. J'ai compris dans ces pages que Cesaria Evora est à elle seule une terre créole où la diversité des imaginaires et des hommes donnait naissance à une musique valable pour tous, là où la mélodie, l'harmonie et la polyrythmie ont rencontré les souffrances des hommes : creuset du blues, du jazz et de la morna. J'ai compris que Cesaria Evora est aussi une douleur, la sienne d'abord, celle de sa vie, de ses amours terribles, de cette ivresse destructrice qui suppléait aux bourgeons abîmés de l'espoir. Et cette vie familière des extrêmes parle à la nôtre en un direct sensible. Quand elle chante, elle vient avec une existence entière rescapée des bars sordides et des dorures factices de chez les grandes gens, dotores du Cap-Vert qui voulaient l'écouter. Elle vient aussi avec son exil immobile, ce but d'exil irrépressible qui maintenant gît en chacun de nous, îles en dérive dans le monde qui fait monde. Elle vient avec une incomparable tristesse envers le tout possible. Elle dit le bonheur perdu mais à portée de main. Elle dit la blessure nègre en absence et silence. Elle dit le souvenir en ses limons précieux. Elle dit la mort et l'oubli, la fidélité et la patience, la liberté offerte sur des vagues amères où l'on ose mettre le pied. Elle dit le monde ouvert des îles tellement peu clos, tellement livré aux métissages et aux souffles de la terre. Elle dit sous la fatalité, la joie, l'espoir, la force ronde, la patience aiguisée. Ses pieds sont nus, sa voix est nue, son cœur nu est offert dans la parure de toutes les grâces. Chez les êtres humains, Cesaria est une reine.Texte écrit par Patrick Chamoiseau, paru dans Le Monde, à propos de la publication de la biographie écrite par Véronique Mortaigne, peu après la sortie de l'album « Cabo Verde » en février 1997. En 2023, c'est au tour de la journaliste et réalisatrice Ana Sofia Fonseca de raconter la Cesaria Evora qu'elle a découverte pendant 5 ans en regardant des kilomètres d'archives privées.« Mon film se compose d'images et de sons provenant de diverses sources, presque toutes issues d'archives privées. Grâce à ce film, j'ai rencontré des personnes exceptionnelles qui nous ont beaucoup aidés et nous ont fait confiance, en nous donnant accès à leurs souvenirs mais aussi à leurs archives. Je ne peux que les remercier. »Dans ce documentaire, la journaliste et réalisatrice Ana Sofia Fonseca utilise de nombreux plans de coupe de paysages capverdiens.« Je crois qu'il est nécessaire de comprendre l'environnement d'une personne pour la connaître. En ce qui concerne Cesária, il s'agit du Cap-Vert et plus particulièrement, de l'île de São Vicente et plus encore, de la ville de Mindelo. On ne parle pas seulement du sol sur lequel elle a marché mais de l'air qu'elle a respiré. Elle est cette mer bleue, ces montagnes arides, ce vent. On retrouve Mindelo dans sa personnalité, sa manière d'être, son humour... »La traduction de Ana Sofia Fonseca est assurée par Elisabeth Perello. Titres joués : Mar Azul, Lagrimas Negras Feat. Compay Segundo, Petit Pays, Sodade, Carnaval de São Vicente.Sortie en salle le 29 novembre 2023, bande annonce. Puis nous recevons Oriane Lacaille dans la #SessionLive pour la sortie de l'album iViV. Oriane Lacaille était prête sans le savoir. Quand elle rembobine la genèse d'iViV, le premier album sous son nom, elle décrit une étincelle qui a allumé un feu de joie. Notez le graphisme du titre, avec ses « i » comme des allumettes et ses « V » comme des flammes : iViV (Ça vit, en créole) consume un héritage, deux identités, trois musicien(ne)s et une brassée de rencontres pour alimenter le brasier. La chaleur du foyer procure son réconfort, son halo suggère une spiritualité et on y danse autour. Le feu couvait depuis longtemps. Il trouve son origine dans une maison haut-savoyarde remplie d'instruments lointains. Oriane y a grandi, après que ses parents eurent quitté La Réunion à la faveur de la nomination de sa mère comme professeure de français dans un lycée d'Annemasse. Son père a suivi. L'accordéoniste René Lacaille forme, avec Alain Péters et Danyèl Waro, le triangle rénovateur des musiques insulaires dans les années 1970. Le triangle est aussi la première percussion dont Oriane – née en 1986 – s'empare quand elle est enfant. Suivent les maracas, la clave, le kayamb et tout ce qui lui tombe entre les mains. Mais elle rêve d'abord d'être chanteuse : dans la génération précédant la sienne, le métier de musicienne n'est pas encore accessible aux femmes réunionnaises et ses tantes n'ont pas le droit de toucher aux instruments que tous ses oncles pratiquent avec son grand-père. Oriane et ses cousines plus âgées avant elle, sont les premières qui, grâce aux changements de mentalités obtenues de haute lutte par leurs aînées, ont la chance de perpétuer la tradition familiale.Dans le clan Lacaille, Oriane est le métronome : son sens du rythme est implacable et, dès ses 13 ans, elle devient le socle du groupe paternel. Durant les vacances scolaires puis à plein temps après son Bac, la percussionniste-choriste parcourt le monde avec son père qui improvise en intégrant des ingrédients avec la même générosité que quand il cuisine le cari ou le rougail dans ses marmites. Oriane, qui ne chante qu'en créole jusqu'à ses 20 ans, côtoie des artistes caribéens, africains, japonais ou indiens, intègre le jazz et les musiques de bal, sans dévier du ballant métronomique qui lui confère une sensation d'enracinement. Les racines d'Oriane Lacaille font le grand écart entre une mère métropolitaine et un père créole réunionnais. Elle se dit « Zoréol », moitié zoreil moitié créole, deux identités reliées par un fil sur lequel elle a longtemps cherché l'équilibre. De cette bâtardise assumée, elle embrasse aujourd'hui la richesse extraordinaire : ses deux cultures et ses deux langues sont au cœur d'iViV. Titres interprétés au Grand studio- iViV Live RFI- Lam La Mer Feat. Loy Erhlich et René Lacaille, extrait album iViV- Kaf Do Lo Live RFI.Line Up : Oriane Lacaille : chant, ukulélé soprano, diatonique et baryton, aouicha, kayanm, tambour, Heloïse Divilly : chant, batterie, kayanm, percussions, Yann-Lou Bertrand : chant, contrebasse.Son : Jérémie Besset & Mathias Taylor.► Album iViV (Ignatub - MDC - Pias2023)Réalisation : Hadrien Touraud.
Nous recevons la réalisatrice portugaise et cap-verdienne Ana Sofia Fonsaca pour le film « Cesaria Evora, la diva aux pieds nus » et Oriane Lacaille pour l'album iViV dans la #SessionLive. (Rediffusion) Cesaria est un mystère qui ne s'élucide pas d'après Lusafrica, lire la suite sur le site de son label.Patrick Chamoiseau écrit :Cesaria Evora est faite de cet humus dans le sec de ces sables. Ce n'est pas une biographie, c'est une révélation obscure, chargée de terre, de vie, de musiques, de simplicité, d'amitié, d'amour, d'interrogation et de lucidité. J'ai compris dans ces pages que Cesaria Evora est à elle seule une terre créole où la diversité des imaginaires et des hommes donnait naissance à une musique valable pour tous, là où la mélodie, l'harmonie et la polyrythmie ont rencontré les souffrances des hommes : creuset du blues, du jazz et de la morna. J'ai compris que Cesaria Evora est aussi une douleur, la sienne d'abord, celle de sa vie, de ses amours terribles, de cette ivresse destructrice qui suppléait aux bourgeons abîmés de l'espoir. Et cette vie familière des extrêmes parle à la nôtre en un direct sensible. Quand elle chante, elle vient avec une existence entière rescapée des bars sordides et des dorures factices de chez les grandes gens, dotores du Cap-Vert qui voulaient l'écouter. Elle vient aussi avec son exil immobile, ce but d'exil irrépressible qui maintenant gît en chacun de nous, îles en dérive dans le monde qui fait monde. Elle vient avec une incomparable tristesse envers le tout possible. Elle dit le bonheur perdu mais à portée de main. Elle dit la blessure nègre en absence et silence. Elle dit le souvenir en ses limons précieux. Elle dit la mort et l'oubli, la fidélité et la patience, la liberté offerte sur des vagues amères où l'on ose mettre le pied. Elle dit le monde ouvert des îles tellement peu clos, tellement livré aux métissages et aux souffles de la terre. Elle dit sous la fatalité, la joie, l'espoir, la force ronde, la patience aiguisée. Ses pieds sont nus, sa voix est nue, son cœur nu est offert dans la parure de toutes les grâces. Chez les êtres humains, Cesaria est une reine.Texte écrit par Patrick Chamoiseau, paru dans Le Monde, à propos de la publication de la biographie écrite par Véronique Mortaigne, peu après la sortie de l'album « Cabo Verde » en février 1997. En 2023, c'est au tour de la journaliste et réalisatrice Ana Sofia Fonseca de raconter la Cesaria Evora qu'elle a découverte pendant 5 ans en regardant des kilomètres d'archives privées.« Mon film se compose d'images et de sons provenant de diverses sources, presque toutes issues d'archives privées. Grâce à ce film, j'ai rencontré des personnes exceptionnelles qui nous ont beaucoup aidés et nous ont fait confiance, en nous donnant accès à leurs souvenirs mais aussi à leurs archives. Je ne peux que les remercier. »Dans ce documentaire, la journaliste et réalisatrice Ana Sofia Fonseca utilise de nombreux plans de coupe de paysages capverdiens.« Je crois qu'il est nécessaire de comprendre l'environnement d'une personne pour la connaître. En ce qui concerne Cesária, il s'agit du Cap-Vert et plus particulièrement, de l'île de São Vicente et plus encore, de la ville de Mindelo. On ne parle pas seulement du sol sur lequel elle a marché mais de l'air qu'elle a respiré. Elle est cette mer bleue, ces montagnes arides, ce vent. On retrouve Mindelo dans sa personnalité, sa manière d'être, son humour... »La traduction de Ana Sofia Fonseca est assurée par Elisabeth Perello. Titres joués : Mar Azul, Lagrimas Negras Feat. Compay Segundo, Petit Pays, Sodade, Carnaval de São Vicente.Sortie en salle le 29 novembre 2023, bande annonce. Puis nous recevons Oriane Lacaille dans la #SessionLive pour la sortie de l'album iViV. Oriane Lacaille était prête sans le savoir. Quand elle rembobine la genèse d'iViV, le premier album sous son nom, elle décrit une étincelle qui a allumé un feu de joie. Notez le graphisme du titre, avec ses « i » comme des allumettes et ses « V » comme des flammes : iViV (Ça vit, en créole) consume un héritage, deux identités, trois musicien(ne)s et une brassée de rencontres pour alimenter le brasier. La chaleur du foyer procure son réconfort, son halo suggère une spiritualité et on y danse autour. Le feu couvait depuis longtemps. Il trouve son origine dans une maison haut-savoyarde remplie d'instruments lointains. Oriane y a grandi, après que ses parents eurent quitté La Réunion à la faveur de la nomination de sa mère comme professeure de français dans un lycée d'Annemasse. Son père a suivi. L'accordéoniste René Lacaille forme, avec Alain Péters et Danyèl Waro, le triangle rénovateur des musiques insulaires dans les années 1970. Le triangle est aussi la première percussion dont Oriane – née en 1986 – s'empare quand elle est enfant. Suivent les maracas, la clave, le kayamb et tout ce qui lui tombe entre les mains. Mais elle rêve d'abord d'être chanteuse : dans la génération précédant la sienne, le métier de musicienne n'est pas encore accessible aux femmes réunionnaises et ses tantes n'ont pas le droit de toucher aux instruments que tous ses oncles pratiquent avec son grand-père. Oriane et ses cousines plus âgées avant elle, sont les premières qui, grâce aux changements de mentalités obtenues de haute lutte par leurs aînées, ont la chance de perpétuer la tradition familiale.Dans le clan Lacaille, Oriane est le métronome : son sens du rythme est implacable et, dès ses 13 ans, elle devient le socle du groupe paternel. Durant les vacances scolaires puis à plein temps après son Bac, la percussionniste-choriste parcourt le monde avec son père qui improvise en intégrant des ingrédients avec la même générosité que quand il cuisine le cari ou le rougail dans ses marmites. Oriane, qui ne chante qu'en créole jusqu'à ses 20 ans, côtoie des artistes caribéens, africains, japonais ou indiens, intègre le jazz et les musiques de bal, sans dévier du ballant métronomique qui lui confère une sensation d'enracinement. Les racines d'Oriane Lacaille font le grand écart entre une mère métropolitaine et un père créole réunionnais. Elle se dit « Zoréol », moitié zoreil moitié créole, deux identités reliées par un fil sur lequel elle a longtemps cherché l'équilibre. De cette bâtardise assumée, elle embrasse aujourd'hui la richesse extraordinaire : ses deux cultures et ses deux langues sont au cœur d'iViV. Titres interprétés au Grand studio- iViV Live RFI- Lam La Mer Feat. Loy Erhlich et René Lacaille, extrait album iViV- Kaf Do Lo Live RFI.Line Up : Oriane Lacaille : chant, ukulélé soprano, diatonique et baryton, aouicha, kayanm, tambour, Heloïse Divilly : chant, batterie, kayanm, percussions, Yann-Lou Bertrand : chant, contrebasse.Son : Jérémie Besset & Mathias Taylor.► Album iViV (Ignatub - MDC - Pias2023)Réalisation : Hadrien Touraud.
La Grâce et la grâce, extrait de Alain P. Michel, dans Littératures Classiques 2006/2 Num. 60 P 13 a 18. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/diseursdebeauxtextes/message
MUSÍLABUS ES... “Cómo conseguir que la intención consciente de lo que quieres ser, sea lo más aproximado al resultado de lo que eres.” AUTOCONOCIMIENTO CONSCIENCIA ARTESANARSE IMPROVISACIÓN SINERGIA RESPIRAR ROBERTO PACHECO Músico, intérprete, improvisador y formador. Apasionado investigador de la vibración de la consciencia del ser a través de las artes. Creador de MusíLabUs y Presidente de la Fundación. Tiene tres nominaciones a los Grammy Latinos y una nominación a los Goya. Ha trabajado con Joaquín Cortés, Shakira, Chayanne, Paquito D'Rivera, Ara Malikian, Terence Blanchard, Patti Austin, Montserrat Caballé, Erwin Schrott, Alain Pérez, Patax, Rosario Flores, Miguel Ríos, Jerry González, Leiva, Diana Navarro, Coque Malla, Dúo Dinámico, Juanito Makandé, etc. Confía plenamente en el autoconocimiento, acompañado por una continua formación reglada, obteniendo Título Superior de Trombón Jazz, Título Superior de Trombón Clásico, Máster Inteligencia Emocional, Máster Investigación de Metodologías, Curso de Conciencia Activa, Acreditación docente para teleformación: formador/a on line, etc MusíLabUs en la red Web: www.musilabus.com Instagram: https://www.instagram.com/viajevibracional/ Twitch: https://www.twitch.tv/musilabus YouTube: https://www.youtube.com/@musilabus Facebook MusíLabUs: https://www.facebook.com/musilabus Roberto Pacheco Instagram: https://www.instagram.com/robertopachecoplaza/ Facebook: https://www.facebook.com/roberto.pachecoplaza/ Raquel Gribler Instagram: https://www.instagram.com/raquelgribleractress/
On lui doit le français, Chambord, la Joconde... François 1er a marqué l'Histoire. Découvrez sa fabuleuse destinée, dans une comédie incroyable, vraie... et drôle ! François 1er a marqué l'Histoire de France. Il nous a légué des trésors inestimables : la langue française, la Joconde, le Château de Chambord, l'art de vivre... Pour raconter un personnage aussi coloré, truculent et moderne, il fallait une comédie historique audacieuse et burlesque. Avec "L'incroyable épopée de François 1er", vivez en vous amusant l'incroyable mais vraie histoire de François 1er : son enfance, l'ascension vers le trône, ses amours, ses batailles et ses rencontres avec Louise de Savoie, Marguerite de Navarre, Marie Tudor, Léonard de Vinci, Henri VIII, Charles Quint... Tout est incroyable et pourtant bien réel... parfois cocasse, et souvent amusant ! Auteur : Rémi Mazuel, Alain Péron Artistes : Anaïs Alric, Fanette Jouniaux-Maerten, Rémi Mazuel, Alain Péron, Corentin Calmé Alain Péron est notre invité, par téléphone, pour Xpresso Théâtre de la Contrescarpe 5 rue blainville, 75005 Paris 110 places environ
Nous recevons la réalisatrice portugaise et cap-verdienne Ana Sofia Fonsaca pour le film « Cesaria Evora, la diva aux pieds nus » et Oriane Lacaille pour l'album iViV dans la #SessionLive. Cesaria est un mystère qui ne s'élucide pas d'après Lusafrica, lire la suite sur le site de son label.Patrick Chamoiseau écrit :Cesaria Evora est faite de cet humus dans le sec de ces sables. Ce n'est pas une biographie, c'est une révélation obscure, chargée de terre, de vie, de musiques, de simplicité, d'amitié, d'amour, d'interrogation et de lucidité. J'ai compris dans ces pages que Cesaria Evora est à elle seule une terre créole où la diversité des imaginaires et des hommes donnait naissance à une musique valable pour tous, là où la mélodie, l'harmonie et la polyrythmie ont rencontré les souffrances des hommes : creuset du blues, du jazz et de la morna. J'ai compris que Cesaria Evora est aussi une douleur, la sienne d'abord, celle de sa vie, de ses amours terribles, de cette ivresse destructrice qui suppléait aux bourgeons abîmés de l'espoir. Et cette vie familière des extrêmes parle à la nôtre en un direct sensible. Quand elle chante, elle vient avec une existence entière rescapée des bars sordides et des dorures factices de chez les grandes gens, dotores du Cap-Vert qui voulaient l'écouter. Elle vient aussi avec son exil immobile, ce but d'exil irrépressible qui maintenant gît en chacun de nous, îles en dérive dans le monde qui fait monde. Elle vient avec une incomparable tristesse envers le tout possible. Elle dit le bonheur perdu mais à portée de main. Elle dit la blessure nègre en absence et silence. Elle dit le souvenir en ses limons précieux. Elle dit la mort et l'oubli, la fidélité et la patience, la liberté offerte sur des vagues amères où l'on ose mettre le pied. Elle dit le monde ouvert des îles tellement peu clos, tellement livré aux métissages et aux souffles de la terre. Elle dit sous la fatalité, la joie, l'espoir, la force ronde, la patience aiguisée. Ses pieds sont nus, sa voix est nue, son cœur nu est offert dans la parure de toutes les grâces. Chez les êtres humains, Cesaria est une reine.Texte écrit par Patrick Chamoiseau, paru dans Le Monde, à propos de la publication de la biographie écrite par Véronique Mortaigne, peu après la sortie de l'album « Cabo Verde » en février 1997. En 2023, c'est au tour de la journaliste et réalisatrice Ana Sofia Fonseca de raconter la Cesaria Evora qu'elle a découverte pendant 5 ans en regardant des kilomètres d'archives privées.« Mon film se compose d'images et de sons provenant de diverses sources, presque toutes issues d'archives privées. Grâce à ce film, j'ai rencontré des personnes exceptionnelles qui nous ont beaucoup aidés et nous ont fait confiance, en nous donnant accès à leurs souvenirs mais aussi à leurs archives. Je ne peux que les remercier. »Dans ce documentaire, la journaliste et réalisatrice Ana Sofia Fonseca utilise de nombreux plans de coupe de paysages capverdiens.« Je crois qu'il est nécessaire de comprendre l'environnement d'une personne pour la connaître. En ce qui concerne Cesária, il s'agit du Cap-Vert et plus particulièrement, de l'île de São Vicente et plus encore, de la ville de Mindelo. On ne parle pas seulement du sol sur lequel elle a marché mais de l'air qu'elle a respiré. Elle est cette mer bleue, ces montagnes arides, ce vent. On retrouve Mindelo dans sa personnalité, sa manière d'être, son humour... »La traduction de Ana Sofia Fonseca est assurée par Elisabeth Perello. Titres joués : Mar Azul, Lagrimas Negras Feat. Compay Segundo, Petit Pays, Sodade, Carnaval de São Vicente.Sortie en salle le 29 novembre 2023, bande annonce. Puis nous recevons Oriane Lacaille dans la #SessionLive pour la sortie de l'album iViV. Oriane Lacaille était prête sans le savoir. Quand elle rembobine la genèse d'iViV, le premier album sous son nom, elle décrit une étincelle qui a allumé un feu de joie. Notez le graphisme du titre, avec ses « i » comme des allumettes et ses « V » comme des flammes : iViV (Ça vit, en créole) consume un héritage, deux identités, trois musicien(ne)s et une brassée de rencontres pour alimenter le brasier. La chaleur du foyer procure son réconfort, son halo suggère une spiritualité et on y danse autour. Le feu couvait depuis longtemps. Il trouve son origine dans une maison haut-savoyarde remplie d'instruments lointains. Oriane y a grandi, après que ses parents eurent quitté La Réunion à la faveur de la nomination de sa mère comme professeure de français dans un lycée d'Annemasse. Son père a suivi. L'accordéoniste René Lacaille forme, avec Alain Péters et Danyèl Waro, le triangle rénovateur des musiques insulaires dans les années 1970. Le triangle est aussi la première percussion dont Oriane – née en 1986 – s'empare quand elle est enfant. Suivent les maracas, la clave, le kayamb et tout ce qui lui tombe entre les mains. Mais elle rêve d'abord d'être chanteuse : dans la génération précédant la sienne, le métier de musicienne n'est pas encore accessible aux femmes réunionnaises et ses tantes n'ont pas le droit de toucher aux instruments que tous ses oncles pratiquent avec son grand-père. Oriane et ses cousines plus âgées avant elle, sont les premières qui, grâce aux changements de mentalités obtenues de haute lutte par leurs aînées, ont la chance de perpétuer la tradition familiale.Dans le clan Lacaille, Oriane est le métronome : son sens du rythme est implacable et, dès ses 13 ans, elle devient le socle du groupe paternel. Durant les vacances scolaires puis à plein temps après son Bac, la percussionniste-choriste parcourt le monde avec son père qui improvise en intégrant des ingrédients avec la même générosité que quand il cuisine le cari ou le rougail dans ses marmites. Oriane, qui ne chante qu'en créole jusqu'à ses 20 ans, côtoie des artistes caribéens, africains, japonais ou indiens, intègre le jazz et les musiques de bal, sans dévier du ballant métronomique qui lui confère une sensation d'enracinement. Les racines d'Oriane Lacaille font le grand écart entre une mère métropolitaine et un père créole réunionnais. Elle se dit « Zoréol », moitié zoreil moitié créole, deux identités reliées par un fil sur lequel elle a longtemps cherché l'équilibre. De cette bâtardise assumée, elle embrasse aujourd'hui la richesse extraordinaire : ses deux cultures et ses deux langues sont au cœur d'iViV. Titres interprétés au Grand studio- iViV Live RFI- Lam La Mer Feat. Loy Erhlich et René Lacaille, extrait album iViV- Kaf Do Lo Live RFI.Line Up : Oriane Lacaille : chant, ukulélé soprano, diatonique et baryton, aouicha, kayanm, tambour, Heloïse Divilly : chant, batterie, kayanm, percussions, Yann-Lou Bertrand : chant, contrebasse.Son : Jérémie Besset & Mathias Taylor.► Album iViV (Ignatub - MDC - Pias2023)Réalisation : Hadrien Touraud.
Nous recevons la réalisatrice portugaise et cap-verdienne Ana Sofia Fonsaca pour le film « Cesaria Evora, la diva aux pieds nus » et Oriane Lacaille pour l'album iViV dans la #SessionLive. Cesaria est un mystère qui ne s'élucide pas d'après Lusafrica, lire la suite sur le site de son label.Patrick Chamoiseau écrit :Cesaria Evora est faite de cet humus dans le sec de ces sables. Ce n'est pas une biographie, c'est une révélation obscure, chargée de terre, de vie, de musiques, de simplicité, d'amitié, d'amour, d'interrogation et de lucidité. J'ai compris dans ces pages que Cesaria Evora est à elle seule une terre créole où la diversité des imaginaires et des hommes donnait naissance à une musique valable pour tous, là où la mélodie, l'harmonie et la polyrythmie ont rencontré les souffrances des hommes : creuset du blues, du jazz et de la morna. J'ai compris que Cesaria Evora est aussi une douleur, la sienne d'abord, celle de sa vie, de ses amours terribles, de cette ivresse destructrice qui suppléait aux bourgeons abîmés de l'espoir. Et cette vie familière des extrêmes parle à la nôtre en un direct sensible. Quand elle chante, elle vient avec une existence entière rescapée des bars sordides et des dorures factices de chez les grandes gens, dotores du Cap-Vert qui voulaient l'écouter. Elle vient aussi avec son exil immobile, ce but d'exil irrépressible qui maintenant gît en chacun de nous, îles en dérive dans le monde qui fait monde. Elle vient avec une incomparable tristesse envers le tout possible. Elle dit le bonheur perdu mais à portée de main. Elle dit la blessure nègre en absence et silence. Elle dit le souvenir en ses limons précieux. Elle dit la mort et l'oubli, la fidélité et la patience, la liberté offerte sur des vagues amères où l'on ose mettre le pied. Elle dit le monde ouvert des îles tellement peu clos, tellement livré aux métissages et aux souffles de la terre. Elle dit sous la fatalité, la joie, l'espoir, la force ronde, la patience aiguisée. Ses pieds sont nus, sa voix est nue, son cœur nu est offert dans la parure de toutes les grâces. Chez les êtres humains, Cesaria est une reine.Texte écrit par Patrick Chamoiseau, paru dans Le Monde, à propos de la publication de la biographie écrite par Véronique Mortaigne, peu après la sortie de l'album « Cabo Verde » en février 1997. En 2023, c'est au tour de la journaliste et réalisatrice Ana Sofia Fonseca de raconter la Cesaria Evora qu'elle a découverte pendant 5 ans en regardant des kilomètres d'archives privées.« Mon film se compose d'images et de sons provenant de diverses sources, presque toutes issues d'archives privées. Grâce à ce film, j'ai rencontré des personnes exceptionnelles qui nous ont beaucoup aidés et nous ont fait confiance, en nous donnant accès à leurs souvenirs mais aussi à leurs archives. Je ne peux que les remercier. »Dans ce documentaire, la journaliste et réalisatrice Ana Sofia Fonseca utilise de nombreux plans de coupe de paysages capverdiens.« Je crois qu'il est nécessaire de comprendre l'environnement d'une personne pour la connaître. En ce qui concerne Cesária, il s'agit du Cap-Vert et plus particulièrement, de l'île de São Vicente et plus encore, de la ville de Mindelo. On ne parle pas seulement du sol sur lequel elle a marché mais de l'air qu'elle a respiré. Elle est cette mer bleue, ces montagnes arides, ce vent. On retrouve Mindelo dans sa personnalité, sa manière d'être, son humour... »La traduction de Ana Sofia Fonseca est assurée par Elisabeth Perello. Titres joués : Mar Azul, Lagrimas Negras Feat. Compay Segundo, Petit Pays, Sodade, Carnaval de São Vicente.Sortie en salle le 29 novembre 2023, bande annonce. Puis nous recevons Oriane Lacaille dans la #SessionLive pour la sortie de l'album iViV. Oriane Lacaille était prête sans le savoir. Quand elle rembobine la genèse d'iViV, le premier album sous son nom, elle décrit une étincelle qui a allumé un feu de joie. Notez le graphisme du titre, avec ses « i » comme des allumettes et ses « V » comme des flammes : iViV (Ça vit, en créole) consume un héritage, deux identités, trois musicien(ne)s et une brassée de rencontres pour alimenter le brasier. La chaleur du foyer procure son réconfort, son halo suggère une spiritualité et on y danse autour. Le feu couvait depuis longtemps. Il trouve son origine dans une maison haut-savoyarde remplie d'instruments lointains. Oriane y a grandi, après que ses parents eurent quitté La Réunion à la faveur de la nomination de sa mère comme professeure de français dans un lycée d'Annemasse. Son père a suivi. L'accordéoniste René Lacaille forme, avec Alain Péters et Danyèl Waro, le triangle rénovateur des musiques insulaires dans les années 1970. Le triangle est aussi la première percussion dont Oriane – née en 1986 – s'empare quand elle est enfant. Suivent les maracas, la clave, le kayamb et tout ce qui lui tombe entre les mains. Mais elle rêve d'abord d'être chanteuse : dans la génération précédant la sienne, le métier de musicienne n'est pas encore accessible aux femmes réunionnaises et ses tantes n'ont pas le droit de toucher aux instruments que tous ses oncles pratiquent avec son grand-père. Oriane et ses cousines plus âgées avant elle, sont les premières qui, grâce aux changements de mentalités obtenues de haute lutte par leurs aînées, ont la chance de perpétuer la tradition familiale.Dans le clan Lacaille, Oriane est le métronome : son sens du rythme est implacable et, dès ses 13 ans, elle devient le socle du groupe paternel. Durant les vacances scolaires puis à plein temps après son Bac, la percussionniste-choriste parcourt le monde avec son père qui improvise en intégrant des ingrédients avec la même générosité que quand il cuisine le cari ou le rougail dans ses marmites. Oriane, qui ne chante qu'en créole jusqu'à ses 20 ans, côtoie des artistes caribéens, africains, japonais ou indiens, intègre le jazz et les musiques de bal, sans dévier du ballant métronomique qui lui confère une sensation d'enracinement. Les racines d'Oriane Lacaille font le grand écart entre une mère métropolitaine et un père créole réunionnais. Elle se dit « Zoréol », moitié zoreil moitié créole, deux identités reliées par un fil sur lequel elle a longtemps cherché l'équilibre. De cette bâtardise assumée, elle embrasse aujourd'hui la richesse extraordinaire : ses deux cultures et ses deux langues sont au cœur d'iViV. Titres interprétés au Grand studio- iViV Live RFI- Lam La Mer Feat. Loy Erhlich et René Lacaille, extrait album iViV- Kaf Do Lo Live RFI.Line Up : Oriane Lacaille : chant, ukulélé soprano, diatonique et baryton, aouicha, kayanm, tambour, Heloïse Divilly : chant, batterie, kayanm, percussions, Yann-Lou Bertrand : chant, contrebasse.Son : Jérémie Besset & Mathias Taylor.► Album iViV (Ignatub - MDC - Pias2023)Réalisation : Hadrien Touraud.
"Alain Péron, communicant, créateur de ""Vous n'aurez pas la Bretagne !ANNE DE BRETAGNE / ANNE DE FRANCE : L'AFFRONTEMENT"" au théâtre de la Contrescarpe. Et Ambroise Tournyol du Clos : ""Rien n'échappe à l'histoire"" (Salvator)"
Les interviews Xpresso de Timeline, ce sont des interviews d'auteurs Histoire, Patrimoine & Culture. Que ce soient des romans, des BD, des essais, des pièces de théâtre, des événements, films, séries, ou documentaires, Xpresso est là pour leurs auteurs, et pour vous ! Rien que pour vous ! C'est aussi nos coups de coeur, mais pas que … car après tout, nous n'avons pas la prétention d'avoir le goût universel. Donc, tous les auteurs/créateurs ayant un rapport avec l'Histoire qui veulent venir, nous les accueillons à bras ouverts. A eux de défendre leur oeuvre, et de donner envie ! Dans cet épisode, nous recevons Alain Péron, auteur de la pièce « Vous n'aurez pas la Bretagne ! », qui se joue à Paris, et, certainement après … en Bretagne ! Vous n'aurez pas la Bretagne Théâtre de la Contrescarpe 75005 Paris
Programa especial monográfico dedicado a la figura de Alain Pérez. Cristina Ardanza habló con el enorme músico cubano en el marco de la última Aste Nagusia bilbaína....
Seguimos repasando con la cubana Gloria Torres Lafont algunos nombres punteros de la música afrocubana de la últimas décadas. Hoy escuchamos canciones de Juana Bacallao, Isaac Delgado junto a Alain Pérez, La Vieja Trova Santiaguera y Síntesis... ...
Je vous recommande aujourd'hui la pièce «J'ai sauvé la France -L'incroyable destin de Charles 7 », magnifiquement écrite par Alain Péron. Vous découvriez la Guerre de 100 ans sous un jour nouveau, racontée par le Roi de France qui l'a remportée, Charles 7 « le Victorieux ». Mais la postérité l'a injustement oublié. C'est un Charles 7 âgé qui fait office de narrateur, alors que Léo Bastard incarne un fougueux Charles 7 jeune. On se souvient de sa rencontre avec Jeanne d'Arc. Tout cela est captivant et on prend plaisir à découvrir des détails historiques méconnus. «J'ai sauvé la France -L'incroyable destin de Charles 7 », c'est jusqu'au 21 juin, les mardis et dimanches à 20h30. Rendez-vous au Théâtre de la Contrescarpe, 5 rue Blainville dans le 5ème.
01: Dan Den - Mas Rollo Que Pelicula (version 2021) 02: Pupy y Los Que Son Son - Lluvia (Adalberto Alvarez) 03: Nelson Vald‚s feat. Mayito Rivera Te doy otra canci¢n 04: FClan ft. Alexander Abreu, Havana De Primera - Yo Vengo De Cuba (Remix) 05: Los Dj Timberos feat. Elito Revé y Su Charangon - Timba con to' 06: Bobby Cruz & Carlos Sanabia ft. Alexander Abreu - La Receta del Sabor 07: Formell y Los Van Van - Tal Vez Vuelvas a Llamarme (Adalberto Alvarez) 08: Papucho y Manana Club ft. Alej Kasanova - Timba 3.0 09: Charanga Latina ft. Alexander Abreu - Aqui El Que Baila Gana (Los Van Van) 10: Havana D'Primera & Alexander Abreu - Nube Pasajera (Charanga Habanera) 11: Barbara y Vaiven Cubano & Alexander Abreu - La Mezcla Perfecta 12: Sounds of cuba ft. Deyvi y Su Portada - Ya Estoy Aqui 13: Dario Alvarez Y El Team Havana - Quieta En Base 14: Lazatio Valdes y Bamboleo ft. El Niño (Emilio Frias) - Tu Chocolate 15: Maykel Blanco y su Salsa Mayor - Fin de Semana Es la Cita (Adalberto Alvarez) 16: Osvady Ovio ft. El Niño (Emilio Frias) - La herencia 17: Paulito FG - Licencia Timbera 18: Oderquis Revé y Su Changui - Figurita De Carton 19: Tania Pantoja & Havana D'Primera & Alexander Abreu - Amor y Mentira 20: Papucho y Manana Club - Te Pillé 21: Sounds Of Cuba ft. Dagoberto - Dile A Tu Novio 22: Pascualito Cabrejas y Tumbao Habana ft. Alexander Abreu - Mi Cuba 23: Issac Delgado ft. Ricardo Leyva - Caminando 24: Jolis Muñoz & Alain Pérez - Olvida Eso 25: Grupo Vacilon de Cuba - Opening 26: Sounds Of Cuba ft. Yulaisy Miranda - Sin darte cuenta 27: Nic & N'taya - Homenaje Yomil y el Danny 28: Habana en Clave ft. Alexander Abreu - No Digas Nada 29: Camilo Bonne ft. Alexander Abreu - De Algun Modo 30: Combinacion de la Habana - Se acabo la cuarentena 31: Bamboleo - Jhony 32: Maichel y Combinacion Cubana - Ya paso tu momento 33: La Espectacular Orchestra ft. Richard Ortega Y La Jugada - La Cosa 34: Yuri Hernandez - Hola Soledad 35: Calle Reina - Soy un rumbero 36: El Niño y La Verdad - Fabula 37: Giraldo Piloto y Klimax & Alexander Abreu - Contra el Trafico 38: Camilo Bonne - Vengo Apretando 39: Bumbata - Nagüito 40: Habana En Clave ft. Waldo Mendoza - Aguas Frias 41: Maikel Ortega y Son Del Solar - La Candanga
Cette semaine dans La Potion, feu sacré, talisman et rebetiko thérapeutique avec l'écrivaine et musicienne Clara Ysé, avant de retrouver la poésie enchanteresse du duo réunionnais Bonbon Vodou en deuxième partie d'émission. Dans Le Complexe de la Sorcière, la romancière Isabelle Sorente souligne la puissance magique de la visualisation en évoquant son arrière-grand-mère tunisienne, capable d'interpréter les rêves et donc quelque part, de soigner les gens grâce à l'analyse des images envoyées par leur inconscient depuis les replis de la nuit. Fille d'un peintre et d'une philosophe, Clara Dufourmantelle alias Clara Ysé sait bien, que l'image et le mot sont dotés d'une puissance de transformation extraordinaire, pour soi-même comme pour les autres, qu'elle leur donne corps dans des poèmes, des chansons et désormais un roman : Mise à Feu, le premier roman de Clara Ysé tout juste paru aux éditions Grasset. Mise à Feu, c'est avant tout un grand roman d'initiation qui flirte en finesse avec le merveilleux. Du vodou, à la Réunion ? Oui ! Même s'il se fait plutôt discret, en témoignent les petites vierges rouges qui surgissent ici et là, au détour d'une route de montagne. Ni Oriane Lacaille et ni son complice JereM ne pratiquent le vodou et pourtant, leur folk créole est bien née d'un syncrétisme entre leur deux univers : elle, fille du grand ségatier et accordéoniste réunionnais René Lacaille, ami du regretté Alain Péters, et lui, fils de deux psychanalystes aux racines tunisiennes. Comme au péage d'un entre-deux-mondes, Bonbon Vodouvient de sortir Cimetière Créole, un nouvel et deuxième album tout juste paru sur le label Heavenly Sweetness sur lequel on croise notamment la voix de Danyel Waro et les arrangements magnifiques de Piers Faccini. Pour La Potion, Bonbon Vodou interprète en live "Si Rogré", un chant de guérison conçu comme un dialogue avec une ancêtre esclave d'Oriane Lacaille. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Cette semaine dans La Potion, de quoi réveiller les morts, et nous avec, grâce au maloya volcanique de Trans Kabar !Le maloya, c'est ce blues ternaire hérité des esclaves, brandi fièrement comme l'âme et le drapeau de la créolité réunionnaise, portée jusqu'à la transe par la pulse incandescente du roulèr, du kayamb, du piker, du sati et des voix. Longtemps réprimé, le maloya ne s'est pourtant jamais perdu grâce à des passeurs tels que Firmin Viry ou Gramoun Lélé. Politique et rebelle, le maloya fut le compagnon des luttes pour l'indépendance de la Réunion et la reconnaissance de la culture créole. À la fois tisane pour le cœur et bien commun à cultiver, le maloya coule dans les veines de Jean-Didier Hoareau, réunionnais de métropole élevé au fonnkèr des anciens et de son oncle Danyèl Waro, qu'il accompagne souvent sur scène, avant de fonder, avec Ianik Tillet à la batterie, Théo Girard à la contrebasse et un autre Hoareau, le guitariste Stéphane Hoareau, le groupe Trans Kabar en 2018. Là où Alain Péters, René Lacaille et Loy Ehrlich électrifiaient le maloya dans les années 70, le rhabillant d'éclats psyché-poétiques, Trans Kabar l'électrise franchement et mène la transe, du roots au rock. En créole, Trans Kabar honore ses racines et creuse la dimension spirituelle du maloya en proposant notamment une relecture du répertoire traditionnel des servis kabaré, ces temps de cérémonie et de communion avec les esprits des ancêtres, rituels d'où surgissent frissons et grands musiciens. Après Maligasé, un premier album paru en 2019, Trans Kabar est de retour avec Mazine La Mor, un disque raciné et hautement spirituel porté par l'énergie de la transe.Dans La Potion, immersion dans le monde spirituel de Jean-Didier et Stéphane Hoareau, les maîtres de cérémonie de Trans Kabar, des servis kabaré à leur initiation maloya. Interview, Potion live et disque de soin... Dans cet épisode, nous flirterons avec l'au-delà et qui sait, peut-être serons-nous visités par le grand esprit du maloya ? See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Guerre civile espagnole (Alain Pécunia), Marseille (collectif du 5 et le Manifesten), A. Skirda
Oggi il Buongiorno é Dedicato al Nostro Grande Fabry Dj!!!
Il Buongiorno oggi é dedicato a tutti gli ascoltatori di Radio Mariposa, seguiamo il consiglio di Alain Pérez: "Solo l'Amore ci Può Salvare"!!!
[Yen Nyaa Wo – Nana Adomako Nyamekye (Ghana)Nana Adomako Nyamekye est un ex-officier de l’armée ghanéenne.D’ailleurs c’est étonnant comme la musique et l’armée sont liées dans ce continent. Nombreux sont les hommes qui, soit après ou soit avant leur carrière militaire ont été des formidables artistes.Quoi qu’il en soit, Nana Adomako Nyamekye a une histoire intéressante.Le Ghana, dans les années fin 70 début 80 connaît une période très agitée par les divers coups d’état successifs que mène le sanguinaire lieutenant JJ Rawling (aucun lien avec JK Rawling et Harry Poter).JJ Rawling ordonnera à Adomako Nyamekye et ses hommes, d’assassiner ou au moins d’arrêter le président et le vice-président ghanéens en place à cette époque, j’ai nommé Hilla Limann et Joseph de Graft Johnson.Il sabordera sciemment la mission et s’enfuira. Il est aujourd’hui revenu au Ghana. On Verra Ça – Touré Kunda (Sénégal)« Tu m’as fait travailler, sans assez payer, et je suis épuisé de toutes ces corvées. »Une des premières formations africaines à s’être imposé en France, c’était à la fin des années 70. Les frères Touré avec Ismaïla, Sixu et Amadou qui les rejoint plus tard.Mais les années 80 seront marqué par le décès du plus vieux des frères, Amadou, qui sera remplacé par le cadet Ousmane.La suite ne sera qu’un enchaînement de record. Des albums vendus à plus de 200 000 exemplaires, des tournées dans toutes l’Afrique, l’Europe, les États-Unis, le Japon...« On verra ça », est extrait de leur premier album E’mma Africa sorti en 1980. Sparrow vs Melody Picong – Mighty Sparrow (Trinidad et Tobago)En fait c’est un petit morceau très drôle où Mighty Sparrow se vanne lui-même en faisant une battle entre deux personnages, et ça bastonne pas mal.Ta meuf c’est un chimpanzé, et toi t’as une gueule de zombi, je vais te larder de coup de couteau etc...« Picong » c’est une créolisation de « piquant » pour signifier le côté taquinerie. Me Lo Conto Pedro Alcides – Al Carrao De Palmarite (Venezuela)Juan de los Santos Contreras de son vrai nom. Un des plus célèbres chanteur llanero.Un llanero c’est une sorte de cowboy vénézuélien/colombien.Leur nom leur vient des llanos, une vaste plaine herbeuse, marécageuse, une sorte de savane qui occupe l’ouest du Venezuela et l’est de la Colombie.Les llaneros sont majoritairement d’ascendant d’espagnols et d’indiens, et ont développé une culture et une musique distinctes.Pendant les guerres d’indépendance du Venezuela, des llaneros on grossit les rangs des cavaleries des deux parties en présence. En 1819, une armée de llaneros, dirigée par Simón Bolívar et José Antonio Páez, écrasa un contingent espagnol lorsqu'il franchit les plaines de l’Orénoque et les montagnes des Andes. El Moján – Son Palenque (Colombie)Au nord de la Colombie on trouve San Basilio de Palenque, petit village sur les contreforts du Montes de Maria au sud de Carthagène.C’est dans cette région que se situe l’histoire que je vais vous raconter.Benkos Biohó, aussi connu sous le nom de Domingo, esclave "marron", est né sur le territoire de la Guinée-Bissau, à la fin du XVIe siècle. Il est capturé par l'entrepreneur portugais Pedro Gomez Reynel puis vendu en 1596 par l'Espagnol Alonso del Campo, à Carthagène, à l’époque grand port de la traite négrière. Après une longue vie d’esclave et de rameur sur le fleuve Magdalena, Benkos réussi à s’échapper et organise une armée de fugitifs dans les Montes de Maria.Son rêve, prendre Carthagène et partir rejoindre Afrique,Pendant cinq ans, la guérilla lance des attaques contre les postions espagnols, et réussit bientôt à dominer toutes les montagnes de la Sierra Maria.Le gouverneur espagnol est obligé de signer un traité de paix et de leur laisser une portion du territoire, qui est aujourd’hui Palenque de Sans Basilio, le village où à l’époque les marrons pouvaient s’établir en tant que peuple libre.La suite de l’histoire vous l’imaginez, en 1621, suite au changement de gouverneur, les autorités changent de stratégie et l'arrêtent. Il est fait prisonnier puis pendu et écartelé en place publique le 16 mars 1621. Adiza Claire – Orchestre Super Borgou de Parakou (Bénin)Ce son-là, à la guitare, il n’y a qu’en Afrique qu’on le trouve, et pour cause, c’est la marque de fabrique du soukous congolais auquel on ajoute le rythme cadencé et militaire de la caisse claire.L’Orchestre Super Borgou c’est l’idée de deux amis, Moussa Mama et Menou Roch, qui reviennent de nombreux voyage en Afrique et décident de s’inspirer de ce qu’ils ont entendu dans les pays voisins. Soumba – Kebendo Jazz (Guinée)Un classique de la musique guinéenne.Soumba ! Comme les chutes de la Soumba petit joyaux guinéen. Arroz Con Coco – Lucho Bermudez (Colombie)« Arroz » veut dire riz, et « con coco » , à la noix de coco.Un plat populaire de l'Asie du Sud-Est, à l’Amérique du Sud, en passant par la péninsule indienne, l’Amérique centrale, les Caraïbes et l’Afrique de l'Est.En fait y a que chez nous qu’on ne mange pas de Riz à la noix de coco...Pour pallier à ça, voilà tout de suite la recettepour réaliser un bon riz à la noix de coco.Il vous faut :500g de riz longs grains, 2 fois le volume de riz en eau, 400ml de lait de coco, 1 oignon, de la noix de coco râpée, 40g de sucre de canne et des raisins sec.Faite réduire dans une casserole le lait de coco jusqu'à avoir une pate épaisse bien ambrée.Ajouter le riz et bien mélanger pour enrober tout le riz, du gras de coco.Faites-le légèrement toaster.Ajouter ensuite l’eau dans le riz, le sel et le sucre.Laisser mijoter à feu doux sans mélanger.Lorsque toute l’eau a été absorbée ajouter les raisins.Laisser reposer 15/20 minutes que le riz s’assèche un peu et que les raisins gonflent avec la vapeur.Déguster ! Touflé – Hamad Kalkaba and The Golden Sounds (Cameroun)Dans les années 70 le groupe est composé de 13 gus tous venus des rangs de la garde républicaine camerounaise, tiens encore, Hamad Kalkaba et 12 membres des The Golden Sounds. Ils enregistrent 2 albums 45 tours.Dans les années 80 Kalkaba quitte le groupeLes Goldens Sounds enregistreront encore 5 albums dont le célèbre tube « Zangalewa » énorme succès en 1986 et meilleur titre africain en 93. Belema – Opotopo (Nigeria)Le village de Belema, situé dans le sud du Nigeria, vit depuis 37 ans dans l'ombre (et la pollution) d'une station pétrolière gérée par la compagnie Shell. Malgré les abondantes richesses pétrolières, les habitants de la région disent n'avoir jamais profité des revenus générés par l'or noir. En dépit de prix bas en 2016, l'exportation de pétrole a rapporté 28 milliards de dollars au pays. Iene Miene Mutte – Max Nijman (Suriname)Iene Miene Mutte c’est l’équivalent du « am stram gram » français, mais en néerlandais. Cette version sur un rythme qu’on appelle le Kaseko, qui est originaire du Suriname et qui mélange à la fois ce rythme de marche militaire à la caisse claire et des cuivres. Ça date du début du XXème, mais depuis les années 70, il est popularisé par les artistes surinamiens parties à la métropole. Généralement c’est de la musique de rue, joué par des fanfares. Travail Zenfants ! Chantez Après ! – Casimir Létang (Guadeloupe)Produit par le label Disques Debs tenu par monsieur Henri Debs. Depuis la fin des années 70 Henri Debs, guadeloupéen de naissance, est le plus gros producteur de musique antillaise au monde. Il a des boutiques dans les caraïbes et à Paris et contribue à la découverte du Cadence puis de zouk, dans la métropole et sur le reste de la planète. Mon Pois l’est Au Feu – Alain Péters (La Réunion)Tous les artistes réunionnais qui se respectent s’accordent, Alain Péters est un monument majeur de la musique réunionnaise. Un musicien, un chanteur, un compositeur mais aussi un poète, maudit. Déchiré et déchirant. A la Baudelaire.Danyel Waro dit de lui d’ailleurs « son boire c’est son déboire ».Il meurt à 43 ans d’un infarctus dans une rue de Saint-Denis.Un joli documentaire lui a été dédié, je vous le conseille, il est visible sur internet : « Une vie réunionnaise - Alain Peters mange pour le cœur ».](https://www.mouvement-up.fr/articles/taxi-brousse-chemin-27/)
La Danse des Bambous – Max Cilla (Martinique)La « toutoun bambou », c’est la flûte traditionnelle de la campagne et de la montagne martiniquaise. Flûte traversière à 6 trous, on l’appelle aussi la flûte des Mornes. Les Mornes ça désigne un relief en bord de mer et c’était aussi le refuge des nègres-marrons, ceux qui se révoltant pour s’évader de l’asservissement esclavagiste, étaient poursuivis par les colons.À la fin du 19ème on décide de se servir des cannes de bambou pour autre chose que comme ustensile agricole. Les anciens commencent alors à les couper, ils pratiquent des trous avec des fers chauds, et commence, de façon tout à fait intuitive, à les accorder et à en jouer.Celui que l’on entend là, est considéré comme le pape de la toutoun bambou. Pescadores a la Mar – Alfonso Puerta y Su Conjunto (Colombia)Et voilà ! Encore un petit bijou que nous a concocté le label Soundway.Le morceau est tiré d’une compilation de vielles cumbias colombiennes rééditées en 2011. L’album s’intitule « The original sound of Cumbia – The history of colombian cumbia & porro as told by the phonograph 1948-79 ». Message pour Brother James – Eboa Lotin (Cameroun)Il est connu pour être le précurseur du Makossa, le rythme typique au Cameroun.La multiplication des lieux de détentes, dans les années 60, où on consommait de l'alcool local a offert aux musiciens locaux un cadre d'expression. Ce qui a fait le succès du Makossa à ses débuts, c'est sa capacité à absorber et à intégrer différents genres musicaux comme la rumba congolaise par exemple, très en vogue à l’époque au Cameroun. C’est Radio Léopoldville qui arrose le pays des rythmes congolais. Les guitaristes qui ont " voyagé " reviennent de Guinée Equatoriale et des deux Congo avec des notions de Rumba. Ils sont LA modernité camerounaise qui répond aux Kabasele de L'African Jazz et Franco du OK Jazz du Congo. Rookoombey – Black Czar (Panama)Encore un nom d’artiste bien vénère qu’on pourrait plutôt croire chanteur de black metal... Et qui en fait non, fait du calypso.Black Czar vient du Panama, et ROOKOOMBEY c’est un titre des années 1950, qui a beaucoup été repris dans toutes les Caraïbes. Le Chant de Malory – Docteur Nico, Tabu Ley Rochereau & l’African Fiesta (Congo)Je l’aime vraiment beaucoup ce morceau, j’espère que vous aussi.Suite à des querelles d’égo, le groupe Grand Kalle et l'African Jazz split, les artistes Tabu Ley Rochereau et Docteur Nico Kasanda créent l’African Fiesta. Puis La tension entre Tabu Ley et Dr. Nico conduit à une scission en 1965. Tabu Ley renommant le groupe African Fiesta National et Dr. Nico formant l’African Fiesta Sukisa .Le Dr. Nico c’est un virtuose de la guitare et aussi un guitariste très influent, on raconte d’ailleurs que Jimi Hendrix lui rendit visite lors d’une tournée à Paris. Rijst Met Kouseband – Max Woiski Jr. (Suriname)De son vrai nom Max Rene Valentino Mackintosh. Ce n’est pas la première fois que l’on entend de la musique qui vient du Suriname sur Taxi Brousse, en revanche c’est la première fois qu’on l’entend chantée en néerlandais, et pour cause, puisque le Suriname est une ancienne colonie des Pays-Bas. Max était guitariste, et c’est d’ailleurs en dépannant son père, lui aussi musicien et chanteur, qu’il a commencé sa carrière professionnelle à Amsterdam.Rijst met kouseband. « Rijst », le riz. « Met », avec. « Kouseband », la jarretière.Le riz avec la jarretière, très beau morceau de calypso surinamais. El Xuc Mix – Bossa (Salvador)C’est de la musique folklo salvadorienne, et je dois dire qu’il y a quelques similitudes avec une autre musique jouée pas très loin de là, dans la Mer des Caraïbes, en Haïti : le meringue ! Les Jaloux Saboteurs – Hamed Gazonga & l’International Challal (Tchad)Encore un nouveau pays que l’on accueille : Le Tchad !La version originale de ce titre, c’est celle-ci ! Hamed Gazonga et l’International Challal, qu’il fonde lui-même, sont sans doute le groupe le plus connu du Tchad.Et pour cause, lors des nombreuses tournées qu’il organisait à travers le pays, les différents spectateurs, souvent très pauvres, pouvaient payer avec ce qu’ils avaient : du sorgho, du riz, du poisson séché, des poulets, des haricots…Et pendant que le groupe allait de village en village, deux camions faisaient des aller-retours avec la capitale N'Djaména, pour vendre au marché une partie des produits récupérés, l’autre était directement donnée aux familles des musiciens. L’argent ainsi récupéré permettait de payer les salaires et avec les profits réalisés, ils pouvaient répéter le reste de l’année et enregistrer de nouveaux titres.Et c’est comme ça, que les tournées eurent beaucoup de succès. Libreville – Hilarion Nguema & Orchestre Afro-Succes (Gabon)Cha-Cha gabonais enregistré en 1965, 5 ans après l’indépendance du Gabon, l 17 août 1960.Comme la grande majorité des colonies françaises d'Afrique subsaharienne, le Gabon accède donc à l'indépendance.Indépendance contraire au souhait de son Premier ministre de l’époque, Léon Mba qui, quelques années auparavant en 58, demanda la transformation du Gabon en département d’outremer français. Demande rejetée par De Gaulle.À l’indépendance Léon Mba devient le premier président du Gabon. Il sera soutenu par la France qui assurera, même militairement, son maintien au pouvoir et cela jusqu'à son décès en 1967 où il sera remplacé par son directeur de cabinet, le célèbre Albert-Bernard Bongo, appelé par la suite « Omar Bongo ». Guajida – Jesus Acosta & The Professionals (Belize)Rumba bélizienne des 70’s.Guajida Guantanamera. Guajida, paysanne. Guantanamera, de guantanamo. Cette fois c’est beaucoup plus compréhensible. La Negra Celina – Los Golden Boys & Miguel Velasaquez (Colombie)Un groupe qui a eu une histoire extraordinaire, qui a connu des reconnaissances au 4 coins du monde grâce à... non je déconne !Ça se passe à Medellin, c’est une bande de copains et de frères, et ils décident de créer un groupe.Ceci dit, quelques-unes de leurs musiques rencontres pas mal de succès et deviennent des bandes originales de téléfilm ou de séries, notamment de Narcos avec le morceau « El Elevao ». Kapingbdi – Kapingbdi (Libéria)Encore un nouveau pays que l’on accueille cette semaine dans Taxi Brousse : le Libéria.Un savant mélange de jazz, funk et de rythmes africains, c’est le seul groupe libérien des années 80 qui a connu un succès tel qu’il enchaîna les tournées en Europe et aux USA Panier su la Tête, ni Chanté – Alain Péters (Île de la Réunion)Tout doux ce Maloya.Alain Péters n’a laissé qu’une vingtaine de chansons, mais elles ont changé à jamais la musique de l’île de La Réunion.Chanteur et poète maudit mort à 43 ans. Génie torturé, alcoolique et autodestructeur, Alain Péters a magnifiquement transformé le maloya en poésie dans les années 70.Danyel Waro, chantre du Maloya, lui rendra à de nombreuses reprises hommages lors de ses concerts.A ce titre je vous conseille un très très bon podcast sur Arte Radio qui s’appelle « Alain Péters, le clochard céleste » de David Commeillas.
Puntata Dedicata ad Alain Pérez e al suo Nuovo Singolo Pa' Eso Estamos, Novità 2019!!!
Pour en savoir plus, rendez-vous sur https://lesbienetre.com/le-podcast/atteindre-des-objectifs-sans-efforts/ Pour poser une question: contact@lesbienetre.com Pour approfondir: L’effet cumulé de Darren Hardy : https://amzn.to/2lnrPqT Le Kaizen, Comment transformer sa vie pas à pas de Alain Pénichot : https://amzn.to/2lobCSg Le pouvoir des habitudes de Charles Duhigg: https://amzn.to/2mR3cDo Musique proposée par La Musique Libre Vlad Gluschenko - Wind : https://youtu.be/4fz08mIvsqQ Vlad Gluschenko : https://soundcloud.com/vgl9
QUARTIER D'ART les mardi et vendredi à 17h. Reportage sonore au coeur d'un quartier ou un lieu artistique Au gré de découvertes, Julie G. Chaizemartin vous emmène au coeur d'un quartier d'art. Pour ce 1er numéro, pérégrination au coeur du 20ème arrondissement de Paris à la découverte des ateliers des artistes du Père-Lachaise Associés, à l'occasion de leurs portes ouvertes qui se sont tenues du 11 au 13 mai 2019. Le parcours mène d'abord dans l'exposition "Tissage, tressage, quand la sculpture défile à Paris !" à l'Espace Monte-Christo (jusqu'au 29 juin), puis dans les ateliers des artistes Alexandra Pozzo di Borgo (13, rue Ligner), Anne Millot (36 rue de Bagnolet), Alain Péclard et Sarah Wiame (83 rue de Bagnolet), Christine Gendre-Bergère (35 rue du Repos) et Julien Signolet (175 rue de la Roquette). Pour en savoir plus : www.apla.fr
Chronique publicité avec Arnaud Granata et Stéphane Mailhiot - Synode sur la protection des mineurs: Entrevue avec Alain Pronkin - La controverse derrière le film Grâce à Dieu: Entrevue avec Hélios Azoulay - Incendie à Halifax: Entrevue avec Rachida Azdouz- Sport avec Guy D'Aoust et Guillaume St-Onge - Le glyphosate: Entrevue avec Catherine Mercier et Sylvie Fournier - À venir à Midi info avec Michel C. Auger - Entrevue avec l'apiculteur Alain Péricard pour son essai L'abeille et la ruche - La crise en Haïti: Discussion avec Raymond Laurent, Carla Beauvais et Frédéric Boisrond.
Aujourd'hui à l'émission : Le salaire des élus municipaux:Entrevue avec Dannielle Pilette, professeure; Chronique internationale de François Brousseau:L’antisémitisme dénoncé en France; Sept enfants d'une famille syrienne morts dans un incendie à Halifax; Relief Line, la nouvelle ligne de métro à Toronto:Le point avec Jean-Sébastien Cloutier; Commentaire politique avec Alec Castonguay; Une première usine de compostage à Montréal:Entrevue avec Marc Olivier; Chronique économique de Gérald Fillion; Politique municipale avec Marc-André Carignan:Devimco et le bassin Peel; Campagne contre les armes nucléaires:Entrevue avec Kathleen Lawand de la Croix-Rouge; Actualité avec Josée Boileau:Femmes autochtones; L'abeile et la ruche:Entrevue avec Alain Péricard, apiculteur écologique.
MATIN CÂLIN #9DE LA CHANSON FRANCOPHONE – 25/07/2018INVITÉ : CÉDRIC LAVISSEPlaylist de Cyril a.k.a. DJ Vif Argent1. Nazare' Pereira – « J'ai deux amours »2. Alain Péters – « Panier su la tête, ni chanté »3. Françis Bebey – « Fleur Tropical »4. Brigitte Fontaine – « C'est normal »5. Starshooter – « La Nouvelle Vague »6. Regis Turner – « Trop pas »7. Avenir – « La Misère »8. Eleanor Shine – « Fenêtre en larmes »9. Lado and The Rockers – « Change »10. Too Many Monkeys – « Bébé Requin »11. Delacave – « Face au grand calme »12. Teledetente 666 – « Son cheval rose »13. mamiedaragon – « Repasse ta bac par les armes »14. Jardin – « Mon amour n'a pas de sexe »15. Usé – « Marilou »Playlist de Cédric :16. Emily Loizeau – « Sister »17. Mathieu Boogaerts – « Ondulé »18. Pauline Croze – « T'es beau »19. Arno – « Quelqu'un a touché ma femme »20. Les Têtes Raides – « Emma »21. Carmen Maria Vega – « La menteuse »22. Clarika – « Les garçons dans les vestiaires »23. Boule – « Les pizzas »24. Gérald Genty – « Mon prénom »25. Loïc Lantoine – « Je ferme »26. Brigitte Fontaine – « Rififi »27. Dominique A – « L'Océan »
Sur les traces du génial chanteur de La Réunion De la race des écorchés, des malades… Et aussi peut-être des immortels Il n’a laissé qu’une vingtaine de chansons, mais elles ont changé à jamais la musique de l’île de La Réunion. En ballade entre les champs de cannes à sucre et les volcans, David Commeillas part sur la piste d’Alain Péters, chanteur et poète maudit mort à 43 ans. Génie torturé, alcoolique et autodestructeur, Alain Péters a magnifiquement transformé le maloya en poésie dans les années 70. Ses chansons sont plus proches de la mélancolie de Nick Drake ou de Leonard Cohen que des clichés d’une musique des îles forcément festive… Pour mieux saisir la création de Péters, David rencontre le groupe Groove Lélé qui nous initie au maloya, la musique traditionnelle des esclaves de La Réunion. Puis le grand chanteur Danyel Waro prépare un rougail à la morue en racontant ses souvenirs et ses regrets avec Péters. Carlos de Sacco du groupe Grèn Semé nous conduit chez Jean-Marie Pirot, l’homme qui a réalisé ses rares enregistrements. Enfin le musicien Labelle, esthète d’une musique électronique métissé, explique pourquoi Alain Péters est une inspiration évidente pour une génération créolisée.Avec les voix de : Alain Péters, Danyèl Waro, Grèn Sémé, Jean-Marie Pirot, Groove Lélé, Labelle...La playlist du podcast avec les morceaux d'Alain Péters, Danyèl Waro, Labelle... est disponible sur Deezer et Spotify. Enregistrements : 2017 - Prises de son, texte et voix : David Commeillas - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : David Commeillas - Illustration : Laura Ollivier - Production : ARTE Radio
Emission du mercredi 23 mai 2018 MATIN CALIN #7matin chagrin – 23/05/2018invité : Rémi alias Black SandPlaylist de DJ Vif Argent1. Bee Gees - « I sarted a joke »2. Françis Cabrel - « C'est écrit » / dédichagrine pour Catherine3. Philippe Katerine - « Le Jardin Botanique »4. Chicaloyoh - « La Rose des Vents » / dédichagrine pour Alice5. Usé - « Sous Mes Draps » / dédichagrine pour Nicolas6. Alain Péters - « Complainte Pour Mon Défunt Papa »7. Françis Bebey - « Sanza Tristesse »8. Attack El Robot - « Il Funerale Del Nonno Siciliano »9. Cat Power - « Lost Someone »10. Heliogabale - « Knocked Out » / dédichagrine à Lucas11. Le Chemin de la Honte - « Pour Le Moment » / dédichagrine à Lily & Seb12. Black Sand - « Tête Lourde » / dédichagrine à GabyPlaylist de Black Sand13. Low - « Embrace »14. Nick Drake - « River Man »15. The Cure - « All Cats Are Grey »16. This Mortal Coil - « Song To The Siren »17. Slowdive - « Sleep »18. Jacques Brel - « Les Vieux »19. Max Richter - « On The Nature Of Nature »20. Dead Can Dance - « The Host Of Seraphin »21. The Caretaker - « The Way Ahead Feels Lonely »22. Arvo Pärt - « Spiegel Im Spiegel »Le choix de la fin par DJ Vif Argent23. Paolo Tecon - « Coulis De Framboise »
Labelle est venu nous présenter ces deux derniers albums parus sur le très qualitatif label InFiné. l'EP Post-Maloya fait suite à l'album univers-île paru en septembre dernier. A la croisée des chemins, Labelle emmène l'electro flirté avec le Maloya. Mais la musique de Labelle ne se résume à un exercice de style consistant à encoder au plus précis le maloya dans un tissu digital. C'est même exactement l'inverse : une œuvre libre, en quête d'émancipation. Une musique électronique créole, que l'émotion projette en permanence vers l'universel. A découvrir sur scène à Paris le 24 mai au Hasard Ludique lors d'une soirée Arte radio avec en première partie un documentaire de David Commeillas sur le grand chantre du Maloya, Alain Péters. Playlist : artiste – titre – album – label Labelle - After the end - Post-Maloya - InFiné Labelle - Kou D'Zel (Feat. Zanmari Bare) - Univers-Ile - InFiné Labelle - Kabar - Post-Maloya - InFiné Labelle - Babette - Univers-Ile - InFiné Labelle - Grand Maître (Feat. Ballake Sissoko) - Univers-Ile - InFiné Labelle - Benoite (Feat. Nathalie Natiembé) - Univers-Ile - InFiné Labelle - Jaojoby (feat. Vola) - Post-Maloya - InFiné Elsa Birgé & Linda Edsjö : Söta Sälta - Visa från Utanmyra (Inédit) Amsterdam Klezmer Band & Söndörgo - Seven - Szikra - Vetnasj Records Susheela Raman - Spoons - Ghost Gamelan - Naïve Ali Farka Touré - Goye Kur - The Source - World Circuit Fanfaraï big band - Fet elli fet - Raï is not dead - Tour'n'sol/l'autre distribution Kwalunga - Margarida - Bantu Vivido - BAM Shahram Nazeri and the Prague Symphony Orchestra- Eshghe To - Ashegh Kist (Who is in Love) - Pardis Records Kiala & the Afroblaster - Money - Money - Kamiyad Tim Maia - Acenda O Farol- Disco Club - Mister Bongo La Cumbia Chicharra - Dub de la Pollera - Hijo de Tigre
Labelle est venu nous présenter ces deux derniers albums parus sur le très qualitatif label InFiné. l'EP Post-Maloya fait suite à l'album univers-île paru en septembre dernier. A la croisée des chemins, Labelle emmène l'electro flirté avec le Maloya. Mais la musique de Labelle ne se résume à un exercice de style consistant à encoder au plus précis le maloya dans un tissu digital. C’est même exactement l’inverse : une œuvre libre, en quête d’émancipation. Une musique électronique créole, que l’émotion projette en permanence vers l’universel. A découvrir sur scène à Paris le 24 mai au Hasard Ludique lors d'une soirée Arte radio avec en première partie un documentaire de David Commeillas sur le grand chantre du Maloya, Alain Péters. Playlist : artiste – titre – album – label Labelle - After the end - Post-Maloya - InFiné Labelle - Kou D'Zel (Feat. Zanmari Bare) - Univers-Ile - InFiné Labelle - Kabar - Post-Maloya - InFiné Labelle - Babette - Univers-Ile - InFiné Labelle - Grand Maître (Feat. Ballake Sissoko) - Univers-Ile - InFiné Labelle - Benoite (Feat. Nathalie Natiembé) - Univers-Ile - InFiné Labelle - Jaojoby (feat. Vola) - Post-Maloya - InFiné Elsa Birgé et Linda Edsjö : Söta Sälta - Visa från Utanmyra (Inédit) Amsterdam Klezmer Band et Söndörgo - Seven - Szikra - Vetnasj Records Susheela Raman - Spoons - Ghost Gamelan - Naïve Ali Farka Touré - Goye Kur - The Source - World Circuit Fanfaraï big band - Fet elli fet - Raï is not dead - Tour'n'sol/l'autre distribution Kwalunga - Margarida - Bantu Vivido - BAM Shahram Nazeri and the Prague Symphony Orchestra- Eshghe To - Ashegh Kist (Who is in Love) - Pardis Records Kiala et the Afroblaster - Money - Money - Kamiyad Tim Maia - Acenda O Farol- Disco Club - Mister Bongo La Cumbia Chicharra - Dub de la Pollera - Hijo de Tigre
Gracias a Radio Francia Internacional y presentado por Alain Pérez escuchamos música francesa, prestando especial atención al álbum 'Souchon dans l'air' , homenaje rendido a Alain Souchon por catorce artistas excepcionales bajo la dirección artística de sus hijos Pierre y Charles Souchon....
Cuando Chucho Valdés y Alain Pérez se vieron por primera vez, el contrabajista y compositor de Trinidad no tenía ni veinte años. El pianista de Quivicán lo invitó a formar parte de su orquesta. Alain sólo estuvo un año en Irakere. Antes de tocar en la Orquesta de Isaac Delgado, Alain Pérez grabó con Chucho Valdés el disco Bele Bele en La Habana. Era 1997. En 1998, la orquesta del salsero Isaac Delgado viajó a España, comenzando para Alain Pérez una nueva vida. Desde encontes vive en Madrid, ha grabado varios discos en solitario y tocó diez años en el grupo de Paco de Lucía. Su más reciente disco, ADN suena en Cuba y en Calle Heredia.
Gracias a la colaboración con Radio Francia Internacional y bajo la dirección de Alain Pérez, escuchamos a Louis Piscine, Gérald Genty, Carmen maría Vega, Bali Murphy, Soan, Zoufris Manacar, Eskelina, Matmatah, Féfé, Johnny Hallyday, Jean Guidoni e Isabelle Boulay...
Esuchamos música francesa gracias a la colaboración con Radio Francia Internacional y la dirección y presentación de Alain Pérez. Prestamos especial atención al disco de la semana, la segunda entrega del álbum conceptual ‘Frère Animal', con Florent Marchet, Arnaud Cathrine, Valérie Leulliot y Nicolas Martel....
Emission improvisée depuis la boutique "Au bon souvenir"Animée et mise en musique par Cyril Doche Benavente Diaz — "Color color Punchituchay"Alain Péters — Complainte pour mon défunt papa"Mahmoud Ahmed — "Tezeta"Francis Bebey" — "Sunny Crypt"Robert Mitchum — "Beauty is Only Skin Deep"Serge Gainsbourg — "Cha cha cha du Loup" (instrumental)Mongo Santamaria — "Gabrielle"Moby — "Run On"Fever Ray — "Triangle Walks"Blvck Sand — "Variations"Boards of Canada — "Open the light"Arne Vinzon — "Les belles structures — variations"Aphex Twin — "aisatsana (102)Captain Beefheart & The Magic Band — "I'm Glad"Chokebore — "Person You Chose"J Mascis — "Wide Awake"Pavement — "We Dance"Elvis Perkins — "The Night & The Liquor"The Clash — "Straight to Hell"J.C.Satàn — Ti Amo Davvero"Damaged Bug — "Transmute"Chafouin — "La gorge"David Lynch — "These are my friends"Eleanor Shine — "Territoire"France Gall — "Amor Tambien"Niagara — "Encore un dernier baiser"Ghostpoet — "Be Right Back, Moving House"Lado and the Rockers — "Viens"Louie Baltazar — "Disco Placebo"The Bran Flakes — "Van Pop"
Alain Pérez y David de Jacoba son dos de los hombres de Paco de Lucía hablan de sus discos y de sus experiencias a la hora de vivir y trabajar en el grupo más universal del flamenco.PLAYLIST:1. Alain Pérez – El ciego sin bastón.2. Hablando de Paco de Lucía y el papel del bajo en el grupo.3. Paco de Lucía – Vámonos (fragmento).4. Jerry González con Alain Pérez – In a sentimental Mood (fragmento).5. Enrique Morente con Alain Pérez – Caramelo de Cuba (fragmento).6. Paco de Lucía con Oscar de León y Alain Pérez – Señorita (fragmento).7. Hablando del arreglo y la grabación de Señorita.8. Benny Moré – Castellano que bueno baila usted.9. David de Jacoba – Pa Juan Antonio.10. David de Jacoba, Raimundo Amador y Alain Pérez – Gloria y riquezas.11. David de Jacoba – Bulería.
Alain Pérez ha estado en el corazón de la mejor música cubana y del flamenco con Isaac Delgado, Van Van, Irakere y Celia Cruz. Con Paco de Lucía y Enrique Morente.PLAYLIST:Alain Pérez – La abuela quiere cocoNG Labanda – La expresiva (fragmento)Hablando de La Habana NG La Banda, IrakereVan Van – Te pone la cabeza mala (fragmento)Hablando de Team Cuba 1997, sustituyendo a Juan Formell en Van VanIsaac Delgado con Alain Pérez – La SandunguitaEl viaje a Madrid con la orquesta de Isaac Delgado (año 1998)Lewis Trio con Alain Pérez – Obba In (fragmento)Sobre Ivan “Melón” Lewis (año 2000)Jerry Gonzalez y los Piratas del Flamenco – Hubo un lugar (fragmento)Sobre Niño Josele, Piraña en el Berlín y el Clamores. La conexión con el flamenco.Enrique Morente y Paco de Lucía.Paco de Lucía con Alain Pérez – Casa BernardoGrabando con Paco de LucíaAlain Peréz con Ivan Melón Lewis – Celosa noHablando con Juana y el son. Yo vengo de esa escuela. Paco de Lucía en Cuba.Alain Pérez – El ciego sin bastón (Directo en Radio Gladys Palmera)
Después de un año durísimo para la cultura hemos decidido señalar lo mejor del año a modo de resumen y alivio. Son unas palmadas en la espalda a diversos creadores y gestores. De hecho, los nominados recibirán eso: unas palmadas en la espalda, sin gala, ni ceremonia, ni estatuilla… ni más, ni menos. Es nuestro subjetivo reconocimiento al talento. Seguro que hay cosas estupendas que nos hemos perdido… Seguiremos informando.PLAYLIST:1. Peret - Voy voy.2. Peret – Porque yo me ire fragmento.3. El Torta - Viaje al cielo fragmento.4. Paco de Lucia & Parrita – Zambra gitana.5. Jorge Pardo – Una razón/Hércules hearthbeat (fragmento).6. Manuel Malou – Mi mora morena.7. Alfredo Gutiérrez – No pago na.8. Tribu Baharú & Diblo Dibala – Amor Champetuo.9. Sidestipper – Hoy tenemos.10. Monophonic – I will survive.11. Alain Pérez – Si mi negra se me va.12. Tomasito – La Tata.13. Ricardo Lembo – El de la rumba soy yo.14. Rocío Márquez – Castillo invulnerable.15. Juan Luis Guerra – Para que sepas.16. Lin Cortés – Angel negro.17. Peret – Banana boat.
Este mes de mayo pasado, Gilles Peterson y su amigo DJ Simbad, se fueron a la capital de Cubajunto a diez jóvenes productores. El resultado se titula Havana Cultura Mix, flamante nuevo trabajo del proyecto Havana Cultura. PLAYLIST:1. Alain Pérez - La abuela quiere coco.2. Alain Pérez - Siempre te amo.3. Daymé Arocena - U knew before.4. Bárbaro - Volar en lo profundo.5. Coki & Yeni - Yemayá.6. Elito Revé y su Charangón - La pastillita.7. Orquesta Aragón - Aleluya de Navidad.8. Cheo Marquetti - A comer lechón.9. Martha Marchena - Crisantemo.10. Maurice Chevalier - Mamá Inés.11. Josephine Baker - Sous12. Lecuona Cuban Boys - La comparsa de los congos.13. Carlos Irarragorri - Por una sonrisa.