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Welcome to HCPLive's 5 Stories in Under 5—your quick, must-know recap of the top 5 healthcare stories from the past week, all in under 5 minutes. Stay informed, stay ahead, and let's dive into the latest updates impacting clinicians and healthcare providers like you! Interested in a more traditional, text rundown? Check out the HCPFive! Top 5 Healthcare Headlines for June 2-8, 2025. FDA Approves Clesrovimab RSV Immunization for Newborns and Infants The FDA has approved clesrovimab (Enflonsia) for the prevention of RSV lower respiratory tract disease in infants, based on results from two late-stage clinical trials evaluating its safety and efficacy. FDA Approves Glecaprevir/Pibrentasvir (Mavyret) Label Expansion for Acute HCV The FDA has expanded the indication for glecaprevir/pibrentasvir to include treatment of acute hepatitis C virus infection in adults and children aged three years and older, regardless of cirrhosis status. FDA Approves Prednisolone Acetate Ophthalmic Suspension for Ocular Inflammation Prednisolone acetate ophthalmic suspension 1% has received FDA approval as a topical steroid treatment for steroid-responsive ocular inflammation, with product launch expected later in 2025. FDA Grants Fast Track Designation to Mavorixafor for Chronic Neutropenia The FDA has granted Fast Track designation to mavorixafor for the treatment of chronic neutropenia, supporting its ongoing phase 3 evaluation following earlier approval for WHIM syndrome. Iptacopan (Fabhalta) Hits Primary Endpoint in Phase 3 APPULSE-PNH Trial Phase 3 data show iptacopan (Fabhalta) is effective and well-tolerated in adults with PNH who transitioned from anti-C5 therapy, achieving key hematologic outcomes and symptomatic improvement.
VJHemOnc was the official media partner for the recent 2nd International PNH Interest Group (IPIG) Conference held in Paris, France.... The post IPIG 2025 Highlights: challenging situations in PNH, updates from the COMMODORE trials, and more appeared first on VJHemOnc.
Welcome to HCPLive's 5 Stories in Under 5—your quick, must-know recap of the top 5 healthcare stories from the past week, all in under 5 minutes. Stay informed, stay ahead, and let's dive into the latest updates impacting clinicians and healthcare providers like you! Interested in a more traditional, text rundown? Check out the HCPFive! Top 5 Healthcare Headlines for May 12-18, 2025. FDA Approves Once-Daily Roflumilast (ZORYVE) Foam 0.3% for Scalp and Body Psoriasis The FDA approved once-daily roflumilast (Zoryve) foam 0.3% for treating plaque psoriasis on the scalp and body in patients aged 12 and older. This marks the fifth overall indication for roflumilast, adding to its existing approvals in psoriasis and atopic dermatitis. FDA Warns About Rare, Severe Itching After Stopping Cetirizine or Levocetirizine The FDA issued a warning about severe pruritus that can occur after stopping long-term cetirizine or levocetirizine use. Manufacturers will be required to add a label warning noting that symptoms may improve if the medications are restarted. FDA Approves Susvimo for Treatment of Diabetic Retinopathy The FDA approved Genentech's Susvimo, a ranibizumab delivery system, as the first continuous refillable treatment for diabetic retinopathy. Susvimo offers sustained vision maintenance with refills needed only once every nine months. Olezarsen Cuts Triglyceride Levels at 6 Months in Essence Study The Essence study showed olezarsen significantly reduced triglyceride levels in patients with moderate hypertriglyceridemia at ASCVD risk. Monthly doses achieved about 60% reductions, with most patients reaching normal triglyceride levels after six months. Ruxoprubart Shows Efficacy for PNH in Interim Phase 2 Trial Results Interim Phase 2 results showed ruxoprubart met all primary efficacy endpoints in adults with paroxysmal nocturnal hemoglobinuria. The therapy led to transfusion avoidance, improved hemoglobin, reduced LDH, and increased PNH clone size at 12 weeks.
Có thực tập thì sẽ có thay đổi, và có thay đổi thì ta sẽ có niềm tin. Trong kinh Trung Bộ có câu rất là hay là “Pháp của ta không phải đến để mà tin, mà là đến để mà thấy và tu tậpNhư vậy thì các bạn thấy là vấn đề tin trong đạo Phật là một vấn đề Thực nghiệm chứ không phải là mù quáng, cuồng tín, hay là trừu tượng Sự thực tập của ta không thể bằng những suy luận và tưởng tượng, mà phải bằng hành động. Và khi ta thực hành đến đâu thì ta tin đến đó. Phật thường dạy rằng, "Đến và thực hành đi rồi thì sẽ thấy." "Come and See"Trích trong bài nói chuyện: " Niềm Tin và Niềm Vui Chuyển Hoá" https://open.spotify.com/episode/3XSFlp7dtnzwFak9iLoM1K?si=c5d491fb8ebc4dbb#nguyễnduynhiên, #minhtánh, #conđườngchuyểnhoá, #chữalành,
CME credits: 0.50 Valid until: 25-04-2026 Claim your CME credit at https://reachmd.com/programs/cme/enhancing-diagnosis-treatment-and-outcomes-in-paroxysmal-nocturnal-hemoglobinuria-with-novel-oral-therapeutics/32762/ Paroxysmal nocturnal hemoglobinuria (PNH) is a rare hematologic disorder characterized by hemolytic anemia and associated with thrombophilia and bone marrow failure. Early and accurate diagnosis and classification of PNH is essential to optimize outcomes. However, the diagnosis of PNH may be delayed or missed for months or even years in practice, and only 25% of newly diagnosed patients receive any PNH-specific treatment. Moreover, up to 20% of patients treated with C5 inhibitors continue to experience clinically significant extravascular hemolysis, leading to residual anemia and its complications. Thus, several new and novel complement inhibitors have been developed and approved. In this activity, Dr. Carlos de Castro reviews the diagnostic criteria for PNH and best practices for the selection of optimal treatment regimens.=
Après le revirement spectaculaire de Donald Trump sur les droits de douane, à l'exception de ceux imposés à la Chine, les bourses mondiales, même en Asie, reprennent leur souffle. Et les commentateurs se demandent : tout ça pour ça ? Selon le Washington Post, la pause tarifaire de Donald Trump reflète la puissance des marchés et le besoin d'alliés. « La semaine suivant l'annonce de ses nombreux droits de douane, le président Donald Trump s'est comporté comme le roi Canut qui, selon la légende, installait son trône sur la plage et ordonnait à la marée de s'arrêter. Une semaine plus tard, les jambes trempées et l'eau continuant de monter, le président a attrapé une bouée de sauvetage. » Pour le Washington Post, il n'y a pas de doute : les marchés obligataires ont forcé le président à renverser la vapeur. En retirant leurs capitaux du dollar et en vendant des bons du Trésor américain, les investisseurs ont dit à Donald Trump ce que ses plus proches conseillers n'osaient pas lui dire : on ne déclenche pas une guerre commerciale contre tout le monde en même temps.Donald Trump face à la pression des marchés et des entreprisesAlors, justement, ce problème de communication interne est aussi pointé par une ancienne conseillère de Donald Trump, Alyssa Farah Griffin. « J'ai le sentiment que beaucoup des décisions majeures de ces derniers jours ont été prises dans un cercle très restreint, et que bon nombre des membres de l'équipe de communication – ceux qui vont à la télévision pour expliquer ce qui se passe – sont souvent en décalage par rapport aux décisions du président. On nous a répété à plusieurs reprises que les droits de douane n'étaient pas une affaire de négociation, alors que Donald Trump, lui, dit que c'en est une. » Selon la conseillère qui s'est exprimée sur CNN, « la Maison Blanche écoute ce que disent les dirigeants étrangers, mais plus encore, elle écoute les chefs d'entreprise – des chefs d'entreprise qui, pour beaucoup, avaient misé gros sur Donald Trump. Ils pensaient qu'il serait bon pour l'économie, qu'on allait avoir un second mandat semblable au premier. Et puis ils ont vu les marchés s'effondrer. Donc, je pense que Donald Trump n'a pas vraiment eu le choix. »« Il faut licencier Peter Navarro »Certains médias conserveurs ne sont pas tendres non plus à l'égard de Donald Trump et de son attitude erratique sur les droits de douane. The National Review s'interroge : pourquoi cette pause tarifaire, alors que Donald Trump ne cesse de marteler que le déficit commercial représente une « urgence nationale » ? Une suspension des droits de douane, selon cette logique, n'a aucun sens. Le déficit ne changera pas en 90 jours, pas plus que l'état de l'industrie ou les principes économiques. Et ce n'est certainement pas cette administration, incapable de se mettre d'accord sur sa propre politique, qui va restructurer le commerce mondial en trois mois, le temps de cette suspension. Alors que faire ? The National Review propose quelques solutions radicales : limoger le conseiller au commerce Peter Navarro, interdire au secrétaire au commerce Howard Lutnick d'apparaître à la télévision pendant quelques mois, et surtout, faire en sorte que le Congrès reprenne le pouvoir tarifaire qui lui revient, selon ce petit document trop souvent ignoré : la Constitution.Le Canada finance des pubs anti-taxe aux États-UnisDans cette guerre commerciale, tous les coups ou presque sont permis. Le Canada a décidé de sensibiliser les Américains sur les conséquences des droits de douane par un moyen très original. C'est à la Une du journal La Presse qui reprend un article du New York Times. Depuis plusieurs semaines, des panneaux d'affichage financés par le gouvernement canadien sont apparus à Pittsburgh et dans d'autres villes américaines. Sur ces panneaux électroniques, on peut lire des messages comme : « Les droits de douane sont une taxe sur l'épicerie », ou encore : « Les droits de douane sont une taxe sur l'essence ». En utilisant des slogans simples et percutants, Ottawa cherche à alerter l'opinion publique américaine sur les conséquences concrètes de la politique commerciale de Donald Trump. Et comme on dirait dans le hockey – ce sport populaire au Canada, mais aussi à Pittsburgh – « le Canada entre dans ce match les coudes levés ».En Haïti, trois policiers tués dans l'affrontement avec les gangsAvec Frantz Duval, rédacteur en chef du journal Le Nouvelliste, nous passons en revue l'actualité haïtienne, à commencer par la police nationale, la PNH, qui a perdu trois agents hier mercredi, lors d'affrontements avec les gangs. Dans ce contexte sécuritaire catastrophique, une députée d'origine haïtienne aux États-Unis travaille à l'élaboration d'une loi sur la collusion criminelle, les liens entre les gangs et les cartels de drogue. Selon un communiqué de Sheila Cherfilus-McCormick, cité par Le Nouvelliste, « la loi sur la transparence de la collusion criminelle en Haïti jettera une lumière nécessaire sur l'élite économique et politique haïtienne qui utilise régulièrement les gangs comme leviers de pouvoir ». Le journal rappelle que les « liens entre les cartels et les gangs ont été documentés par l'ONUDC et le président colombien Gustavo Petro a mis en avant le rôle des cartels de son pays dans la déstabilisation d'Haïti ».Comment adapter un port au dérèglement climatique ? L'exemple du ChiliL'heure est aux grands travaux dans le port de San Antonio au Chili et cela dure déjà depuis plusieurs années. En fait, le site est particulièrement soumis aux effets du dérèglement climatique, notamment aux vagues de plus en plus importantes. Pendant les travaux, les activités du port se trouvent fréquemment interrompues, comme nous dit Marion Bellal dans son reportage.Journal de la 1èreComment inciter au dépistage du cancer à la Martinique ?
Face à la multiplication des attaques de gangs à Port-au-Prince, le syndicat de policiers SPNH-17 exige plus de moyens et donne jusqu'à mercredi (5 mars 2025) aux autorités de transition pour leur fournir des garanties. Faute de quoi les policiers réclament le départ du gouvernement provisoire. C'est ce qu'a expliqué Gary Jean-Baptiste, coordonnateur du SPNH-17, au correspondant de RFI dans la capitale haïtienne, Peterson Luxama. L'ancien président Jean-Bertrand Aristide demande lui aussi aux autorités de transition de mener des actions concrètes pour combattre l'insécurité, rapporte Le Nouvelliste. «Trop de victimes (...), trop de corruption dans l'administration de l'État, trop de misère (...)», s'est emporté l'homme politique lors de la cérémonie de remise des diplômes de l'Université de la Fondation Dr Aristide, ce dimanche. Jean-Bertrand Aristide appelle également la population à soutenir la police. Selon lui, il faut faire «front commun» avec la PNH qui doit «disposer de moyens adéquats». Face à l'épidémie de rougeole qui a fait un mort aux États-Unis, Robert Kennedy Jr revoit ses positionsRobert Kennedy Jr, qui a toujours critiqué les vaccins et avait minimisé cette épidémie la semaine dernière, appelle désormais les Américains à se protéger contre la rougeole. «La décision de se faire vacciner est personnelle», écrit-il dans un éditorial publié sur le site de Fox News. Mais, ajoute-t-il, «les vaccins ne protègent pas seulement les enfants contre la rougeole, mais contribuent également à l'immunité de tous, protégeant ceux qui ne peuvent pas être vaccinés pour des raisons médicales». Robert Kennedy Jr demande que les vaccins soient «facilement accessibles pour tous ceux qui les veulent».Un revirement et un engagement en faveur de la vaccination trop timoré, jugent des experts interrogés par le New York Times alors que plus de 160 personnes ont déjà attrapé la maladie. Comme lors des précédentes épidémies de rougeole, les autorités sanitaires fédérales devraient appeler clairement les parents à faire vacciner leurs enfants, peut-on lire dans cet article. Un épidémiologiste de l'Université du Minnesota pointe du doigt la principale agence fédérale des États-Unis en matière de protection de la santé publique, le CDC, qui selon lui, ne se fait pas assez entendre. Une seule mention du vaccin dans le premier communiqué publié par l'agence, la semaine dernière, soit un mois après l'apparition du premier cas, et alors que l'épidémie s'était déjà propagée dans tout le Texas et au Nouveau-Mexique, relève le New York Times. Ce que ne nous dit pas cet article, c'est s'il s'agit d'une forme d'auto-censure due aux positions anti-vaccins du ministre, ou si ce dernier a donné des ordres clairs de ne pas trop en faire.Au Texas, les autorités locales ont lancé une campagne de vaccination mais se heurtent à des résistances, comme l'a constaté le Washington Post. Le journal a rencontré une mère de 34 ans qui a soigné son fils avec de l'huile de foie de morue, de la nourriture bio, des bains avec des sels de magnésium et des massages avec une crème faite de graisse de bœuf et de lavande. Comme elle, beaucoup d'anti-vaccins pensent que la rougeole n'est pas plus grave que la varicelle ou la grippe, écrit le Washington Post. Et s'il est vrai que la majorité des enfants guérissent de la rougeole, dans 1 cas sur 20, cela évolue en pneumonie. Dans 1 sur 1.000, en encéphalite ce qui peut provoquer la surdité ou des lésions neurologiques irréversibles. Et dans 1 ou 2 cas sur 1.000, l'enfant malade meurt alors que comme le rappelle le journal, il existe un vaccin sûr et efficace contre cette maladie. Un militant écologiste assassiné au MexiqueCristino Castro Perea a été tué la semaine dernière, en pleine rue, par deux hommes qui circulaient à moto. Il bénéficiait pourtant d'une protection du gouvernement fédéral.Il était engagé depuis plus de dix ans contre un projet immobilier. Un projet d'hôtel pour le moins ambitieux qui devait s'étendre sur quelque 24 hectares et sur une plage. En 2023, face aux contestations locales, le gouvernement fédéral a classé cet espace en «zone naturelle protégée», empêchant ainsi la construction de l'hôtel. Bilan d'une année sans portables pour les écoliers de RioAu Brésil, les téléphones portables sont interdits dans toutes les écoles depuis un mois. Mais plusieurs États avaient déjà pris la même décision auparavant. Ainsi à Rio de Janeiro, cela fait un an que les élèves ont dû s'habituer à vivre sans leur téléphone. C'est notre dossier du jour signé Sarah Cozzolino. À la Une du Journal de la 1èreLe lancement d'Ariane 6 prévu ce lundi. Pour son premier vol commercial, la fusée décollera avec un satellite militaire.
In episode 147, host Kevin Schaefer talks with Brandi Lewis from Birmingham, Alabama. A blood disorder awareness educator, TEDx speaker, writer, and nonprofit founder, Brandi is passionate about helping others diagnosed with chronic illnesses. She herself has been diagnosed with aplastic anemia and PNH, the symptoms of which began in 2009. Her nonprofit, Brandi's Blessings, was created to spread awareness and support blood disorder patients. She notes that her greatest accomplishment is having saved three lives by encouraging people to register to become bone marrow donors. Brandi is a dog lover of a labradoodle, Milo, and thinks laughter is the best medicine. Follow Brandi on Instagram at @_brandilewis_! Brandi's website: www.brandilewis.com Brandi's column: https://pnhnews.com/category/columns/from-fear-to-fighter-a-column-by-brandi-lewis/ ================================ To take part in our ongoing discussions regarding SMA, please visit www.smanewstoday.com/forums.
In this week's episode, we'll hear about a “belt and suspenders” approach to paroxysmal nocturnal hemoglobinuria, or PNH. We'll review long-term efficacy data for danicopan—an oral complement factor D inhibitor recently approved as an add-on to C5 inhibitor therapy.After that: researchers show how oral pathogens may exacerbate chronic graft-versus-host disease. And they assess targeted interventions to mitigate these effects. Finally, we move from the oral to the gut microbiome. New findings suggest that intestinal dysbiosis, induced by antibiotics, may adversely affect outcomes among patients who are receiving CAR-T cell therapy.Featured Articles:Long-term efficacy and safety of danicopan as add-on therapy to ravulizumab or eculizumab in PNH with significant EVHOral inflammation and microbiome dysbiosis exacerbate chronic graft-versus-host diseaseAntibiotic-induced loss of gut microbiome metabolic output correlates with clinical responses to CAR T-cell therapy
As an active, working, mom, Shaquilla was used to being busy, and enjoying all the activities that come with children. Then she started getting tired. She wasn't just tired; she couldn't keep up with the daily routine anymore. The visits to the doctor didn't solve the problem. When the diagnosis of PNH finally came, it wasn't any less confusing. Find out how Shaquilla became her own best advocate in her health care, and how she remains resilient in this Podcast for Patients episode.
Les nouveaux chiffres de l'Organisation internationale (OIM) pour les migrations montrent que le nombre de familles délogées a triplé en l'espace d'un an, du fait des violences orchestrées par les groupes armés. Entretien avec Grégoire Goodstein, le représentant de l'OIM en Haïti. RFI : Quels sont les grands mouvements de population causés par les accès de violence qui secouent Haïti ? Les déplacés partent des quartiers situés dans la périphérie de la capitale. Soit en essayant de se recentrer dans les zones sécurisées qui ne représentent plus que 15% de la ville, soit vers les provinces. Et davantage vers le sud du pays, car le Nord est de plus en plus sujet aux attaques des gangs. Le problème des déplacements vers la province, c'est que les gangs encerclent la capitale et établissent des check-points. Ces traversées représentent une véritable prise de risque. RFI : Quelles sont les conditions de vie dans les camps de déplacés qui se multiplient aux abords de Port-au-Prince ? En l'espace d'un an, la situation s'est dégradée, d'autant qu'un certain nombre de ces camps sont situés hors des zones sécurisées et restent difficiles d'accès. La vie et l'approvisionnement y sont difficiles, qu'il s'agisse de nourriture, d'eau ou des conditions sanitaires, qui font partie du minimum vital. RFI : Qui accueille les familles qui prennent le risque de partir vers la province ?La majorité d'entre elles sont hébergées dans des familles d'accueil, chez des proches ou des connaissances qui partagent leur maison et qui sont déjà en difficulté. Lorsque l'on parle d'un million de déplacés du fait des violences, il faut ajouter à ce chiffre les communautés d'accueil qui ont aussi besoin d'assistance. L'ensemble des services publics a du mal à fonctionner, ce qui confère un rôle essentiel aux organisations internationales qui agissent en complément de l'État. Or, en 2024, faute de bailleurs, les Nations-unies n'ont pu financer leurs missions humanitaires en Haïti qu'à hauteur de 42 ou 43% des sommes demandées. C'est insuffisant et nous ne savons pas ce que 2025 nous réserve. Une nouvelle impulsion pour l'appareil sécuritaire haïtien ?Les autorités haïtiennes viennent d'installer un nouveau secrétaire d'État chargé de la sécurité publique : Mario Andrésol reprend du service et sa nomination semble faire l'unanimité. C'est un homme expérimenté, formé en Haïti, aux États-Unis et en France, qui a fait carrière dans l'armée avant d'entrer dans la police et de grimper tous les échelons de l'institution policière. Il a été directeur de la PNH, la police nationale, entre 2005 et 2012, et crédité à l'époque de résultats notables dans la lutte contre les groupes armés. D'après Le Floridien, l'un des journaux de la diaspora haïtienne, basé à Miami, c'est « l'un des rares hauts fonctionnaires doté d'une connaissance approfondie des mécanismes du banditisme et son passage à la PNH avait permis d'affaiblir un certain nombre de réseaux criminels ».Il est de retour, sa nomination est encourageante, mais il va falloir du concret, prévient Le Nouvelliste, qui liste tout ce qui lui manque : « Il faut d'urgence, écrit Frantz Duval, un budget, des moyens, du personnel qualifié pour revitaliser la secrétairerie d'État à la Sécurité publique alors qu'elle est coincée entre le ministère de la Justice, celui de l'Intérieur, la Primature, le Conseil Supérieur de la Police Nationale, le nouveau Conseil National de Sécurité et la présidence ». Autre point, souligne le Nouvelliste, Mario Andrésol « devra soigner ses relations avec la communauté internationale et les pays amis qui financent, surveillent et produisent des rapports sur la sécurité en Haïti. Parmi ces mastodontes, il devra se faire une place et faire la différence ». Les adieux de Joe BidenLe rideau tombe après quatre ans de présidence américaine. Il y aura, certes, d'autres discours cette semaine devant les représentants des forces armées ou les maires de villes moyennes, indique le New York Times. Mais celui de ce soir, en prime time, résonne comme un adieu aux Américains. Et. NBC nous en livre quelques éléments en avant-première. Le président sortant « devrait insister sur son bilan économique et environnemental, la croissance de l'emploi, les investissements dans les énergies renouvelables, la lutte contre le changement climatique. Et saluer la gestion de la pandémie de Covid19 ». Prise de parole prévue à 20h heure de Washington, soit 2h du matin, heure française. Quel rôle pour Elon Musk ? Analyse de Romuald ScioraLe milliardaire libertarien a désormais pour mission de sabrer dans les dépenses fédérales américaines avec l'aval de Donald Trump. Éclairage du chercheur Romuald Sciora, directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'Iris, à l'occasion de la sortie de son nouvel ouvrage à paraître aujourd'hui : L'Amérique éclatée, plongée au cœur d'une nation en déliquescence. « Ironiquement, Elon Musk est porteur d'une mission qui est de réformer, restructurer l'État fédéral qui est entré en déliquescence depuis quelques décennies et qui est la colonne vertébrale des États-Unis. Le constat est juste mais les remèdes que proposent Donald Trump et Elon Musk ne feront qu'accélérer le processus de dislocation de l'Union. Car un pouvoir plus autoritaire à Washington, à la Viktor Orban, ne fédérera pas la majorité des Américains autour du gouvernement et suscitera plutôt le rejet d'une large partie de la population. »« Les interventions d'Elon Musk en Europe s'inscrivent dans une stratégie de contre-révolution culturelle, une guerre anti-woke lancée contre les valeurs progressistes que Trump, Musk et Susie Wiles, la secrétaire générale de la Maison Blanche, jugent décadentes. Ces interférences dans la politique européenne, au Royaume-Uni ou ailleurs, ont pour but de déstabiliser le système multilatéral, y compris l'Union européenne. Il ne s'agit pas seulement de montrer aux Américains qu'il y a un nouveau shérif en ville et aux élites de Washington qui est le patron. »« Elon Musk a pris une place considérable dans le paysage politique américain, il est aujourd'hui très proche de Trump, ils passent leur temps ensemble. Or, Elon Musk a besoin de Donald Trump pour mener à bien la mission qu'il s'est fixée, qui consiste à œuvrer pour le transhumanisme, à mener la conquête spatiale pour sauver l'humanité. C'est un personnage habité, qui incarne le « pouvoir spirituel » là où Trump possède le pouvoir temporel. Mais cela dit, ils sont en quelque sorte otages l'un de l'autre. Essayez de vous débarrasser de l'homme le plus riche du monde... C'est une alliance qui devrait perdurer au moins jusqu'au 4 juillet 2026, date à laquelle Elon Musk est censé boucler la restructuration de l'État fédéral. Et c'est le jour où nous fêterons le 250è anniversaire des États-Unis. » L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreDans une tribune libre, le président de la Collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, s'interroge sur la volonté de l'État en matière d'évolution institutionnelle des départements d'Outre-mer.
L'émotion causée par le carnage de Wharf Jérémie n'était pas encore passée que les images d'un autre massacre ont surgi, survenu cette fois dans la commune de Petite-Rivière, dans le département de l'Artibonite. Au moins dix personnes ont été tuées à Petite-Rivière, rapporte notre correspondant Peterson Luxama, une nouvelle tuerie qui porte l'empreinte du gang « Gran Grif ». Selon les habitants, les malfrats lourdement armés ont fait irruption dans le village, s'attaquant sans distinction à la population. Parmi les victimes, on compte notamment des enfants et des adolescents, pris au piège de cette violence insensée. Pour échapper à de nouveaux assauts des gangs, certains habitants ont dû fuir leurs maisons. Cette nouvelle tuerie collective survient alors que la Police nationale haïtienne (PNH), accompagnée des policiers kenyans, a fait son retour à Petite-Rivière de l'Artibonite, le samedi 7 décembre 2024, après une longue absence des forces de l'ordre. Mais cette présence policière semble sans effet sur les gangs armés qui multiplient leurs exactions. Dans son éditorial et sur notre antenne comme chaque jeudi, le rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, Frantz Duval, dresse ce constat implacable : « Haïti rappelle Sarajevo avec ses snipers du début des années 90 lors du siège mis en place par les Serbes, sauf qu'ici il n'y a ni guerre ethnique, ni guerre de religion, ni bataille autour des nationalités ou des régions. Comme on administre un lent goutte-à-goutte, on tue en Haïti. Chaque jour. Sans répit. Grands et petits massacres se rejoignent dans les statistiques de la désolation. La violence s'infiltre, s'installe, se perpétue. Pendant ce temps, le gouvernement et les meilleurs amis d'Haïti se contentent de changer les dates et les lieux dans d'anciens communiqués absolument affligeants qui sont, en fait, l'expression d'une impuissance insupportable.D'un gouvernement à un autre en Haïti, d'une ambassade à une autre, d'un porte-parole à un autre, tout le monde condamne, réclame justice ou promet une réponse appropriée. Dans les faits, rien ne se passe. Les massacres se suivent et se ressemblent comme les réponses des autorités de tout poil, de tout plumage et de tout temps ». Quel avenir pour le FBI ?Les men in black, les agents les plus célèbres du monde, n'auront bientôt plus de patron. Le bruit courait depuis des semaines, il est devenu réalité hier : Christopher Wray, l'actuel chef du FBI, va quitter son poste en janvier. Il jette l'éponge, rappelle Politico, après avoir été la cible d'un « torrent d'attaques » de la part de Donald Trump, y compris au sujet de la perquisition judiciaire menée en 2022 en Floride au domicile du futur président. Ou bien pour avoir traqué et arrêté les militants MAGA (Make America Great Again) qui avaient envahi le Capitole, le 6 janvier 2021. Trop c'est trop, et pour ne pas se lancer dans un duel à distance avec la Maison Blanche, Wray va démissionner après les fêtes de Noël et avant l'investiture de Donald Trump.Cette décision est une erreur, martèle Ruth Marcus dans le Washington Post. « Il aurait dû rester, écrit-elle, et tordre la main du futur président, parce que l'histoire se répète. Trump avait déjà provoqué un cataclysme en 2017 en virant le prédécesseur de Christopher Wray, or, c'est en train de devenir la norme. Et si chaque nouveau venu à la Maison Blanche place ses pions à la tête du FBI, ce poste en principe apolitique et doté d'un mandat de dix ans, va se transformer en une énième caisse de résonance partisane ». Le FBI, rappelle Ruth Marcus, détient d'énormes pouvoirs d'enquête, et avec eux, le danger que les autorités en abusent. « Personne n'a besoin d'une perspective aussi dangereuse que celle de l'arrivée de Kash Patel pour s'en rendre compte.»Désigné par Trump comme le futur n°1 du FBI, avocat, complotiste, Kash Patel est aussi, aussi surprenant que cela puisse paraître, auteur de livres pour enfants. Bien illustrés, nous dit le Washington Post, bien écrits et « loin d'être les pires que l'on trouve sur le marché ». La curiosité, ce sont les personnages, car Kash Patel s'y met en scène dans la peau d'un magicien au service d'un certain roi Donald, victime d'une machination orchestrée par la méchante Hillary Queenton (sic) avec l'aide de porte-voix appelés CNN et New York Times. À ne pas manquer avant les fêtes de Noël.À lire aussiÉtats-Unis: le directeur du FBI va démissionner avant l'investiture de TrumpAffaire Luigi Mangione : panique sécuritaire chez les grands patrons américainsL'assassin présumé de l'un des géants de l'assurance-santé aux États-Unis a commis un meurtre atroce, mais il a touché un point sensible. Son acte ravive l'animosité envers les grandes sociétés d'assurance aux États-Unis qui font un maximum de profit, parfois au détriment des citoyens. Si bien, relate CNN, que la panique gagne les conseils d'administration américains. Les dirigeants des entreprises du secteur de la santé se précipitent pour gonfler leurs mesures de sécurité au moins que l'un des spécialistes de la protection rapprochée interrogés par CNN a reçu plus de 70 sollicitations dans les heures qui ont suivi l'assassinat de Brian Thompson. « C'est fou qu'on se réveille seulement maintenant », concède un banquier terrorisé. Les pros de la sécurité privée recommandent à ces grands patrons de nettoyer leurs traces sur internet, de faire à tout prix disparaître des réseaux leur adresse ou celle de l'école de leurs enfants. Et l'on sait déjà que les réunions publiques qui vont se tenir dans les mois qui viennent seront scrutées de très près. Car, que l'on veuille ou non, conclut l'un des sources de la chaîne américaine, en tuant un assureur de premier plan, Luigi Mangione est devenu populaire. « Et beaucoup de gens pourraient vouloir suivre son exemple. »À lire aussiÉtats-Unis: vague de soutien pour Luigi Mangione accusé d'avoir tué le patron d'une entreprise d'assurance Au Chili, les étudiants face au mur de la detteLe dossier Amériques de Naïla Derroisné revient sur l'une des promesses de campagne du président chilien, Gabriel Boric. Les députés du Chili examinent en ce moment une proposition de loi relative au financement de l'enseignement supérieur, censée corriger le coût exorbitant des études dans les universités locales : au moins 3 000 euros par an, et jusqu'à 8 000 pour une année de médecine, dans un pays où le salaire minimum tourne autour de 500 euros par mois. Ces frais d'inscription écartent du système éducatif un certain nombre de jeunes Chiliens et entraînent les autres dans une spirale d'endettement et surendettement. Reportage à écouter dans son intégralité dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLe nouveau directeur territorial de la police nationale officiellement installé en Guyane.
Featuring perspectives from Dr Gloria Gerber, Dr Jamie Koprivnikar, Prof Alexander Röth and Dr Jamile M Shammo, including the following topics: Introduction: Paroxysmal Nocturnal Hemoglobinuria (PNH) and the General Medical Oncologist Diagnosis of and myths and misperceptions about PNH (0:00) Overview — Biology and Pathophysiology Role of complement activation in PNH; classification and clinical presentation (7:00) PNH treatments and their complement targets (21:37) Current Management Approaches Mechanistic similarities and differences between crovalimab and other available C5 inhibitors; potential practical advantages of crovalimab (24:56) Timing for initiation of treatment for PNH (32:08) Management of clinically significant extravascular hemolysis and residual anemia in patients with PNH receiving C5 inhibitor therapy (43:08) Risk of evolution to aplastic anemia or myeloid malignancy (45:54) Clinical trial database establishing the efficacy and safety of the C5 complement inhibitors eculizumab and ravulizumab for PNH (48:47) Activity and safety of and clinical experience with crovalimab (53:03) Monitoring and management of PNH in pregnant patients (58:37) Case Presentations Case: A woman in her early 30s who receives a new diagnosis of classical PNH with symptomatic anemia — Dr Gerber (1:03:44) Case: A man in his early 30s with PNH initially treated with eculizumab who is transitioned to ravulizumab — Dr Koprivnikar (1:17:32) Case: A woman in her early 50s with a remote history of aplastic anemia — Dr Gerber (1:32:24) Case: A woman in her late 20s with PNH receiving active C5 inhibitor therapy who wishes to discuss alternative treatment options — Dr Koprivnikar (1:38:00) CME information and select publications
Dr Gloria Gerber, Dr Jamie Koprivnikar, Prof Alexander Röth and Dr Jamile Shammo discuss available and emerging research, patient cases from participating junior clinical investigator faculty and senior clinical investigator faculty perspectives of relevant research data informing clinical decision-making for paroxysmal nocturnal hemoglobinuria, moderated by Dr Neil Love. Produced by Research To Practice. CME information and select publications here (https://www.researchtopractice.com/PNH2024/CaseRoundtable).
In this episode of Hema Now, Jonathan Sackier welcomes Christopher Patriquin, a leading expert in the field of hematology and rare diseases. With a wealth of experience in teaching, consulting, clinical research, and hosting excellent dinner parties, Patriquin's discussion sheds light on many fascinating topics. Timestamps: (00:00)-Introduction (02:00)-Dogs and dinner parties (05:23)-Diagnosing and treating rare diseases (09:42)-Cognitive decline in TTP survivors (13:01)-Complement component 3 PNH therapy (16:04)-Importance of apheresis medicine (23:34)-The International PNH Registry (26:52)-Developments in hematology (28:56)-Equity and equality in access to care (31:25)-Christopher's three wishes
Au cours de l'année 2023, « le nombre d'enfants recrutés par des groupes armés en Haïti a augmenté de 70% », indique l'agence onusienne. Les membres de gangs sont souvent très jeunes, confirme Gotson Pierre, le directeur de l'agence Alterpresse. « Ceux qui portent de lourdes armes sont dans la plupart des cas des adolescents. Ils servent souvent d'éclaireurs et d'informateurs ». Depuis dimanche (24 novembre 2024), des opérations de la Police nationale haïtienne (PNH) se concentrent dans les quartiers du bas de Delmas, là où se trouve le fief du chef de la coalition de gangs Viv Ansanm. D'autres quartiers du centre-ville sont aussi le théâtre d'intenses opérations de police. La mission multinationale dirigée par le Kenya indique que ces opérations visent à « maîtriser les chefs de gangs notoires ». Mais en parallèle, le chef de gang Jimmy Cherizier ne cesse d'invectiver les autorités et la police sur les réseaux sociaux.Ces dernières semaines, les activités des gangs ont provoqué la plus importante vague de déplacements, depuis janvier 2023, en Haïti. 41.000 personnes ont été forcées de fuir leur domicile en raison de l'escalade de la violence et de l'insécurité en seulement deux semaines, selon les agences de l'ONU. Donald Trump veut augmenter les tarifs douaniers de 25% sur les importations du Mexique et du CanadaCette annonce a évidemment provoqué de rapides et vives réactions côté canadien. Et pour cause : 75% des exportations du pays ont pour destination les États-Unis. Le dollar a perdu 1% de sa valeur sur place, explique Pascale Guéricolas. Le Mexique, quant à lui, est accusé d'être une porte d'entrée pour les marchandises chinoises sur le continent, sur fond de guerre commerciale entre Pékin et Washington. On en parle avec notre correspondante à Mexico, Pascale Guéricolas. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump annonce l'augmentation des droits de douane pour la Chine, le Canada et le Mexique En Patagonie, une émission de radio pour mieux communiquerEn Argentine, une émission de radio permet aux habitants des zones les plus reculées de Patagonie de communiquer entre eux. Dans certains petits villages de la région de Bariloche, dans l'ouest du pays, pas de réseau : les communications ne passent plus. Alors, depuis plus de 80 ans, la radio locale diffuse tous les jours, à heures régulières, un programme d'une vingtaine de minutes lors duquel le présentateur lit les messages qu'on lui envoie. Pour les gauchos, ces gardiens de troupeaux qui vivent dans les zones de la pampa argentine, ce programme est rapidement devenu indispensable. Un dossier signé Arnaud Fischer. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreAu sommaire ce mardi : la surpopulation carcérale en Guadeloupe.
主播|李志明嘉宾| PNH病友静姐江苏省人民医院血液科主任医师 何广胜浙江大学医学院附属第一医院血液科主任 佟红艳每年11月的第三个星期六是「PNH关爱日」,在这个特别的日子,日谈公园邀请到PNH病友静姐,江苏省人民医院血液科主任医师何广胜和浙江大学医学院附属第一医院血液科主任佟红艳共同录制了本期特别节目。PNH,全称为阵发性睡眠性血红蛋白尿症,是一种罕见的造血干细胞异常克隆性疾病,它以百万分之一的发病率,悄然影响着一些人的生活。这不仅仅是一个医学名词,更是无数患者与命运抗争的缩影。它的症状复杂多样,从酱油尿到非典型的疲劳、贫血、腹痛......这也让许多患者误诊误治,历经坎坷。罕见病,就像是患者人生中的潘多拉盲盒,一旦打开,一系列未知与困难就会接踵而至。从确诊、治疗、用药到面对病情带来的生活巨变,他们只能硬着头皮在独属于自己的战场上孤军奋战,穷尽一生,所求不过是普通人眼中的平常生活——有一份工作、稳定的亲密关系以及可以随时出发的旅行......患病十多年的静姐,是众多PNH患者求医之路的一个缩影。曲折的确诊过程、无数次溶血发作、激素治疗的副作用、几次从鬼门关走一遭,几乎耗尽了她所有的精力与财力。在医生和家人的帮助下尝试补体抑制剂,为她带来了新的转机。身处绝境之时,即使周围黯淡无光,也请相信,也许转机就在前方。罕见病患者在迷雾中挣扎,哪怕是一丝生的机会也要拼命抓住;医生们也与患者并肩作战,以自己的专业技术为刃,共同面对生命的挑战。正是这些不放弃希望的人,让我们看到了生命在面临绝境时所迸发出的能量。我们坚信,每一份关注都是一份力量,每一份支持都能为罕见病患者点亮希望之光,这是对每一个生命的尊重与珍视。让我们携手努力,让罕见被看见,让生命之光不再黯淡。声明:该内容仅供疾病科普使用,如有疑问请咨询医疗卫生专业人士。【收听平台】小宇宙|喜马拉雅|苹果播客|网易云音乐|荔枝|蜻蜓FM|QQ音乐|酷我音乐|酷狗音乐|懒人听书|微博音频|三联中读|听听FM|猫耳FM|Spotify|YouTube|关注我们|移步点击日谈公园品牌官网(链接:https://www.ritanbbpark.com),了解更多微信公众号:日谈公园微博:@日谈公园小红书:日谈公园即刻:日谈李小日B站:日谈公园|商务合作|欢迎发送邮件至 bbpark@ritanbbpark.com
La fête du travail américaine marque traditionnellement le début des choses sérieuses pour les candidats à la Maison Blanche. Le Journal d'Haïti et des Amériques vous fixe un nouveau rendez-vous chaque semaine jusqu'à la présidentielle du 5 novembre aux États-Unis : tous les mardis, l'un de nos correspondants sur le sol américain revient sur l'actualité de la campagne.Guillaume Naudin ouvre le bal aujourd'hui avec le compte-rendu de deux déplacements importants côté démocrate : le premier à Detroit, dans le Michigan, la capitale de l'industrie automobile. Ces États-là, où le vote ouvrier compte, il faut que Kamala Harris les gagne si elle veut être élue. Et pour cela, elle doit s'adresser à un public qui n'est pas automatiquement convaincu par son profil de juriste californienne. Kamala Harris, en ce jour de fête du travail, s'est donc adressée à des syndicalistes, pour leur dire qu'elle partage leurs valeurs depuis toujours : « Beaucoup d'entre vous savent que mes parents se sont rencontrés pendant qu'ils militaient dans le mouvement pour les droits civiques. Quand j'étais petite, ma mère m'emmenait dans des réunions et dans des manifestations dans ma poussette. Très jeune, j'ai appris que, quand les gens sont ensemble, quand nous parlons ensemble, sachant que la grande majorité d'entre nous avons tellement plus qui nous réunit que ce qui nous sépare, quand nous parlons ensemble, nous pouvons faire des changements extraordinaires. »Deuxième étape : la Pennsylvanie, à Pittsburgh, région très industrielle là aussi où elle a tenu sensiblement le même discours, sauf qu'elle n'était pas seule : Joe Biden a mis fin à ses vacances pour lui apporter son soutien, comme il l'avait promis lors de la Convention démocrate. Un Joe Biden qui a envie d'en découdre et qui, malgré les doutes sur ses capacités physiques et cognitives, va mettre ce qui lui reste d'énergie au service de Kamala Harris.Quant à Donald Trump, il s'est fait discret, pas de déplacement hier. La controverse autour de son déplacement de campagne au cimetière national d'Arlington continue de le poursuivre, et pour éteindre l'incendie, la campagne Trump a donné la parole aux familles qui avaient convié l'ancien président républicain sur ce terrain sensible. Comme Mark Schmitz, père d'un des soldats tués en Afghanistan, qui s'adresse directement à la vice-présidente, sans concession : « Pourquoi nous voulions que Trump soit là ? Ce n'était pas pour l'aider dans sa campagne politique. Nous voulions un dirigeant. Cela explique pourquoi vous et Joe n'avez pas reçu d'appel. Imaginez une seconde que votre enfant soit tué. Et il y a un président des États-Unis qui veut vous prendre sous son aile et vous écouter. C'est ce que nous avons trouvé avec le président Trump. Certainement pas avec vous et certainement pas avec Joe Biden. »Le Falcon de Maduro sous la coupe de WashingtonLes États-Unis ont mis la main sur un avion considéré comme la monture de Nicolas Maduro, un Falcon 900EX, un appareil de chez Dassault, de fabrication française, capable d'accueillir entre 10 et 15 passagers.Qui dit aviation dit maintenance, et lorsqu'il a fallu bricoler ce Falcon, les autorités vénézuéliennes l'ont envoyé en Républicaine Dominicaine. Mauvaise idée : le ministère américain de la Justice a demandé sa saisie, Saint-Domingue a coopéré, et le coucou dort désormais en Floride, loin de Caracas.Le fondement juridique de tout ça ? Washington a découvert que ce Falcon avait été acheté aux États-Unis, pour 13 millions de dollars, par une société-écran basée aux Caraïbes. Puis, d'après le procureur général, sorti de manière clandestine jusqu'au Venezuela, pour servir de véhicule à Maduro et à son entourage. L'administration Biden y voit une violation du décret pris par Donald Trump en 2019 qui a radicalement restreint le commerce entre le Venezuela et des entités américaines.Coup de pression électoralNicolas Maduro n'ayant toujours pas produit les preuves de sa victoire à la présidentielle, le New York Times y voit un geste de mauvaise humeur de la Maison Blanche, et le mandat d'arrêt émis contre Edmundo González Urrutia par la justice vénézuélienne ne va rien arranger. Le candidat de l'opposition, qui affirme lui aussi avoir gagné le scrutin, est désormais recherché sur ordre d'un tribunal anti-terroriste pour usurpation de fonction, contrefaçon de documents publics, conspiration, sabotage de données électroniques et association de malfaiteurs. Huit pays de la région, souligne Tal Cual, ont déjà condamné ce mandat d'arrêt, qu'ils assimilent à une mesure de persécution politique.Le dossier d'Achim Lippold, consacré à l'explosion du trafic de cocaïne entre le Brésil et l'AfriqueAvec le sociologue Gabriel Feltran, professeur à Sciences Po Paris et directeur de recherche au CNRS, plongée dans les griffes de la Primeiro Comando da Capital (PCC), la plus grande organisation criminelle brésilienne. Coordinateur du rapport de l'ONG Global Initiative, le professeur Feltran décrit les mécanismes de la chaîne d'approvisionnement d'un réseau devenu multinational, présent et influent sur les cinq continents grâce à ses alliances avec d'autres acteurs majeurs de la criminalité internationale, notamment la 'Ndrangheta (mafia calabraise) et les réseaux criminels mexicains, colombiens, russes et africains. « Le Brésil, note le rapport, joue désormais un rôle prépondérant et croissant dans la logistique du trafic de cocaïne latino-américain via l'Afrique de l'Ouest, le PCC jouant un rôle central de coordinateur (à l'instar du Mexique qui contrôle l'entrée de la cocaïne aux États-Unis). »Le satisfecit de la police dans la capitale haïtienneLa Police nationale haïtienne (PNH) se félicite des opérations menées par les forces de l'ordre dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince depuis la semaine dernière, à Bel-Air, Solino ou Fort-National. Les policiers affirment avoir repris du terrain, sans bilan précis, mais relatent que plusieurs bandits ont été tués, des armes à feu saisies et plusieurs interpellations réalisées, selon le porte-parole de la PNH hier en conférence de presse. Opération d'envergure menée depuis une semaine, grâce à la coopération entre trois entités : la PNH, l'armée et la MMAS, la Mission multinationale d'appui à la sécurité.À noter et à lire dans Le Nouvelliste : l'extension de l'état d'urgence sécuritaire à l'ensemble du territoire haïtien. Il était cantonné jusqu'ici aux départements de l'Ouest et de l'Artibonite, mais cela permettra à l'avenir, selon les sources du Nouvelliste, « de prendre des décisions qui concernent tout le pays au lieu de ces deux départements ».L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreCoupures intempestives, mauvaise qualité au robinet : en Guadeloupe, les problèmes d'eau encore et toujours d'actualité.
C'est le dernier jour de campagne au Venezuela avant l'élection présidentielle qui a lieu dimanche 28 juillet 2024. Les Vénézuéliens vont-ils renouveler ou pas leur confiance au président Nicolas Maduro ? Le dirigeant chaviste brigue un troisième mandat, mais selon certains sondages indépendants, il pourrait perdre le scrutin face à son adversaire, le candidat de l'opposition Edmundo Gonzalez Urrutia. La campagne électorale se termine aujourd'hui (25 juillet 2024) avec deux grands meetings dans la capitale Caracas. La capitale est sous haute tension ce jeudi 25 juillet 2024 car les deux camps mobilisent une dernière fois leurs sympathisants.Le taux d'abstention sera l'une des clés du scrutin. Une participation élevée pourrait bénéficier à l'opposition qui a mené une drôle de campagne : María Corina Machado. Cette figure de la droite, très énergique et plutôt radicale dans ses positions, avait remporté les primaires, mais a été déclaré inéligible. Elle s'est fait remplacer en avril dernier par un inconnu, Edmundo Gonzalez Urrutia, un ancien diplomate à la voix douce qui n'a jamais attaqué frontalement son adversaire.« L'appel à la réconciliation des Vénézuéliens a été au centre de ma campagne », a déclaré le candidat de l'opposition qui se dit confiant de pouvoir remporter l'élection du dimanche 28 juillet 2024, mais encore faut-il que le président Nicolas Maduro accepte sa défaite s'il échoue. Il y a quelques jours le dirigeant chaviste au pouvoir depuis onze ans, a laissé entendre qu'il ne comptait pas lâcher les rênes du pays. « Si vous ne voulez pas que le Venezuela tombe dans un bain de sang, une guerre civile, faites en sorte que nous ayons la plus grande victoire possible », a-t-il lancé à ses partisans. Ces propos qui ont été vivement critiqués, entre autres par le président brésilien Lula, pourtant allié traditionnel de Nicolas Maduro. D'autres responsables de la gauche latino-américaine ont pris leur distance avec le gouvernement vénézuélien et demandent le respect des résultats.Dans une interview au journal El País, le fils de Nicolas Maduro s'est voulu rassurant : si l'opposant Edmundo Gonzalez Urrutia remportait le scrutin de dimanche 28 juillet 2024, les autorités chavistes reconnaîtraient les résultats. Des centaines d'observateurs étrangers seront présents pour éviter une potentielle fraude, mais leur nombre ne suffit pas pour contrôler le bon fonctionnement du scrutin.Entretien exclusif de Maria Corina Machado sur RFILa tête de file de l'opposition, déclarée inéligible, milite sans relâche pour l'élection d'Edmundo Gonzalez Urrutia qu'elle a désigné pour la remplacer.Maria Corina Machado s'est exprimée sur cette campagne semée d'obstacles dans un entretien exclusif à RFI. Elle a déclaré que cette élection « est tout sauf libre et juste ». L'ex-candidate d'opposition pointe du doigt l'interdiction des inscriptions sur les listes électorales pour les quelque dix millions de Vénézuéliens qui vivent en dehors du pays. Durant la campagne, Maria Corina Machado a été interdite de prendre l'avion pour se déplacer. Elle dénonce cette restriction qui n'est pas la seule : « On ne peut pas réserver une chambre d'hôtel quand on part en campagne, on ne peut même pas acheter de quoi manger sur la route parce qu'ils font fermer les magasins qui nous vendent de la nourriture : ils persécutent tous ceux qui nous soutiennent. »En cas de potentielle victoire de l'opposition et d'une défaite du pouvoir en place, Maria Corina Machado est convaincue « que le régime et Nicolas Maduro comprendront, que pour leur propre bien, il faut une transition négociée », elle ajoute que l'opposition « est prête pour faire aboutir de processus de négociation ».Maria Corina Machado est confiante vis-à-vis de la participation : « Vous allez voir, le monde va être témoin d'une participation massive, civique et pacifique. » Concernant le « bain de sang » annoncé par Nicolas Maduro s'il ne gagne pas l'élection, Maria Corina Machado l'a qualifié « de monstruosité et de mensonge qui n'a aucun effet sur les Vénézuéliens ». Questionnée sur son rôle si l'opposition gagne l'élection, l'ex-candidate a déclaré que ce sera à Edmundo Gonzalez Urrutia de « décider qui seront les personnes qui l'accompagneront dans ce gouvernement de transition ».Haïti, des affrontements à GressierLa ville de Gressier, commune de l'arrondissement de la capitale, est le théâtre d'affrontements depuis plusieurs jours. La Police nationale haïtienne (PNH) a lancé une opération contre les groupes armés dans cette zone. Les conséquences sont directes, car le transport entre la capitale et le grand Sud d'Haïti est totalement à l'arrêt puisque la RN 2 traverse la ville. Selon Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste « les transports sont à l'arrêt parce que les gens ont peur des balles perdues et la ville se barricade ».Joe Biden évasif sur les raisons de son abandon de la présidentielleAprès le discours de Joe Biden sur son retrait de la course à la Maison Blanche le New York Times aurait aimé en savoir davantage sur le motif de son abandon. « Il n'a rien dit de son âge ni de sa santé, et n'a donné aucun détail », déplore le journal.Même son de cloche pour le Washington Post : « L'objectif de son discours était d'expliquer l'abandon de sa candidature, il n'y est pas vraiment parvenu. »Cette allocution historique avait un parfum d'adieu, car même s'il lui reste encore six mois de mandat, « c'était le début d'une longue série d'au revoir », écrit le New York Times. Le Washington Post parle d'un « adieu mélancolique ». Le journal estime que Joe Biden « semblait adopter le ton d'un travailleur qui s'apprête à quitter son poste pour la dernière fois avant la retraite ».Pourtant, pas de répit pour le président américain. Il rencontre aujourd'hui (25 juillet 2024) Benyamin Netanyahu pour tenter de faire avancer les négociations sur Gaza. Hier (24 juillet 2024), devant le Congrès américain acquis à sa cause, le Premier ministre israélien a exhorté les États-Unis à débloquer une nouvelle aide militaire. Benyamin Netanyahu rencontrera également Donald Trump vendredi 26 juillet 2024.Donald Trump attaque Kamala HarrisC'était hier (24 juillet 2024) en meeting à Charlotte. Donald Trump n'a pas retenu ses coups : il a qualifié Kamala Harris de « menteuse », « une cinglée de la gauche radicale qui va détruire le pays si elle accède au pouvoir ». Il a ajouté « qu'il ne la laissera pas faire » et parle d'une « victime à battre ».Ces joutes verbales inquiètent les éditorialistes. Le New York Times appelle les démocrates a l'unité pour « protéger Kamala Harris », car « elle devra non seulement contrer le sexisme dont Hillary Clinton a été victime, mais aussi le racisme dont Barack Obama a été victime ».Donald Trump n'est pas le seul à utiliser une rhétorique aux relents racistes, son nouveau colistier JD Vance avait remis en cause, il y a quelques jours, le patriotisme de Kamala Harris en faisant allusion à ses origines indo-jamaïcaines.Le Journal de la 1èreTriste bilan de la campagne sucrière 2024 en Guadeloupe.
JD Vance a donc passé son grand oral hier mercredi (17 juillet 2024) à la Convention républicaine. Le nouveau colistier de Donald Trump s'est présenté avec un « discours envoûtant », écrit le Washington Post, un discours qu'il a consacré en partie à sa propre histoire de vie et son ascension sociale spectaculaire. Parler de sa jeunesse traumatisante dans l'Ohio lui a permis de souligner ses racines ouvrières, ajoute le New York Times, et de se présenter comme le défenseur des « gens qui ont construit ce pays ». Le Washington Post remarque que JD Vance, contre toute attente, n'a pas déroulé le programme du dogme trumpiste, à savoir les expulsions massives de sans-papiers. Il n'a pas non plus nié les résultats des élections de 2020.En fait, JD Vance a adouci son image de « hardliner » au profit d'une apparence plus calme, titre Politico. Et le Washington Post constate « qu'une grande partie de ce qu'il a dit aurait pu être prononcé par son collègue sénateur démocrate Bernie Sanders ». JD Vance, « la main de fer dans un gant de Carhartt », résume le Washington Post. Pour le journal USA Today, JD Vance s'est présenté comme l'héritier du mouvement MAGA, Make America Great Again.JD Vance imite Donald Trump jusqu'à son style vestimentaireJD Vance avait l'habitude de s'habiller comme un cadre de la Silicon Valley, écrit Politico. Un style décontracté... jean, chemise et veste grise plutôt serrée. Après son élection comme sénateur de l'Ohio en 2022, il change de style et commence à s'habiller comme Donald Trump. Depuis deux ans, il met des costumes avec des vestes plus longues et plus larges. Des costumes bleus des cravates rouges brillantes. Mais selon Politico, JD Vance n'est pas le seul à imiter le style du candidat républicain à la présidence : lors d'un débat télévisé en vue des primaires l'année dernière (2023), presque tous étaient vêtus en costume bleu avec des cravates rouges.Joe Biden de plus en plus sous pressionTesté positif au Covid-19, le président fait face à des appels de plus en plus nombreux l'invitant à se retirer de la course. Officiellement sa position n'a pas changé mais d'après le New York Times, il est « devenu plus réceptif aux arguments en faveur de l'abandon de sa candidature ».Politico évoque une « crise politique » alors que le très influent sénateur démocrate Adam Schiff s'est joint hier (17 juillet 2024) à tous ceux qui souhaitent le retrait de Joe Biden. Et il est évident, écrit le site d'information, que le test positif de Covid-19 arrive « au pire moment » pour le candidat démocrate. Le journal en ligne Daily Beast a eu accès à un document écrit par un grand donateur démocrate dans lequel ce dernier propose à Joe Biden des éléments de langage pour se retirer de la course en toute dignité.Haïti : Garry Conille annonce l'état d'urgenceEn compagnie de Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, nous analysons l'annonce faite par le Premier ministre de transition Garry Conille de mettre en place un état d'urgence afin de rétablir la sécurité face à la violence des gangs. La mesure concerne 14 communes de l'Ouest, le département où se situe Port- au-Prince - et l'Artibonite, le département situé au nord de la capitale. Frantz Duval réagit aussi à l'image qui a beaucoup tourné sur les réseaux sociaux, celle où on voit des agents de la police nationale haïtienne et du contingent kenyan de la MMAS patrouiller ensemble dans les rues de Port-au-Prince. Le Nouvelliste souligne le fait qu'un blindé s'est trouvé immobilisé et s'interroge sur le manque d'entretien du matériel de la PNH.Campagne présidentielle au VenezuelaLes derniers sondages confirment que les Vénézuéliens souhaitent tourner la page de Nicolas Maduro. Le président sortant et candidat à sa réélection est crédité d'environ 25 pour cent contre 59 pour cent en faveur de son rival, le candidat de l'opposition Edmundo Gonzalez Urrutia. Parmi les thèmes qui intéressent les Vénézuéliens : la santé publique. En 2016, les pénuries de médicaments au Venezuela faisaient la Une de la presse internationale. Aujourd'hui, les rayons des pharmacies sont de nouveau remplis, mais l'hôpital public ne va pas beaucoup mieux. Un reportage de notre correspondante Alice Campaignolle.Journal de la 1ère 209 vols à main armée depuis le début de l'année (2024): en Guadeloupe, les chiffres de la délinquance sont en augmentation.
Today we are bringing you a conversation between 3 experts on paroxysmal nocturnal hemoglobinuria (PNH). Ryan Haumschild, PharmD, MS, MBA, vice president of Pharmacy at Emory Healthcare and Winship Cancer Institute, spoke with Jamie Koprivnikar, MD, of John Theurer Cancer Center; David Dingli, MD, PhD, of Mayo Clinic; and Brian P. Mulherin, MD, of American Oncology Network. The topics of conversation for today's podcast include the pathophysiology of PNH, complement inhibitors, treatment strategies, and the challenges of managing this rare, life-threatening disorder.
In this week's episode we'll learn about the clinical benefit of complete remission with partial hematological recovery, or CRh, in patients with Acute Myeloid Leukemia (AML) treated with molecularly targeted drugs. Then we'll hear about a large cohort of patients with PNH were studied to detail PNH-related thrombotic events, unravel determinants of thrombosis, and evaluate anti-coagulation strategies. Finally, we'll see how new research shows that SOX11 expression is restricted to EBV-negative Burkitt lymphoma, and is associated with a specific genetic landscape. Featured Articles:Complete Remission with Partial Hematological Recovery as a Palliative Endpoint for Treatment of Acute Myeloid Leukemia Paroxysmal nocturnal hemoglobinuria-related thrombosis in the era of novel therapies: a 2043 patient/years analysis SOX11 expression is restricted to EBV-negative Burkitt lymphoma and associates with molecular genetic features
La candidature du président Joe Biden pour sa réélection continue de faire débat. Toutes les prises de parole, toutes les apparitions publiques sont méticuleusement scrutées par les médias. Le New York Times note que Joe Biden a prononcé son discours d'ouverture pour le sommet de l'OTAN qui a débuté hier (9 juillet 2024) à Washington avec « une voix forte et très peu d'erreurs ». Même appréciation positive du site d'information Politico. « Sous les yeux du monde entier, le président Joe Biden a prononcé un discours énergique…, visant à dissiper les doutes dans son pays quant à son aptitude à occuper la présidence, tout en se vantant d'avoir revitalisé l'alliance historique et sauvé l'Ukraine sous sa direction ».Selon Politico, Joe Biden a pour l'instant réussi à faire taire la plupart de ses critiques internes. Il «…a décidé de poser un ultimatum à ses détracteurs : parler ou se taire. Pour l'instant, la grande majorité des législateurs démocrates se taisent », souligne Politico. Donald Trump reprend la campagne, se moque de Joe BidenMais il y en a un qui prend la parole, c'est son rival Donald Trump. Le candidat républicain a déversé mardi (9 juillet 2024) lors d'un meeting dans son golf à Miami un torrent d'invectives contre son rival démocrate Joe Biden. Selon le Miami Herald Donald Trump « s'est lâché sur le président Joe Biden » après quelques jours de retenue. Il s'est moqué de la performance de son rival lors du débat présidentiel du mois dernier, estimant que le parti démocrate sombre dans le chaos car « il n'arrive pas à décider lequel de ses candidats est le plus inapte à être président ». Et l'ex-président de conclure : « Peu importe le candidat désigné, nous battrons n'importe lequel d'entre eux ». Joe Biden lâché par l'électorat afro-américain ? C'est en tout cas le récit que Donald Trump tente de répandre dans les médias et sur les réseaux sociaux. Il s'appuie sur certains sondages qui montrent cette tendance surprenante: de plus en plus d'électeurs noirs seraient prêts à voter pour le candidat républicain. Notre correspondant aux États-Unis, David Thomson, a interrogé Cliff Albright, le président Black Voters Matter, l'une des ONG les plus actives aux États-Unis pour mobiliser les électeurs afro-américains. Cliff Albright ne confirme pas cette tendance et estime que les Noirs continuent à voter démocrate, partiellement aussi à cause du bon bilan de Joe Biden en matière de politique de santé.À lire aussiPrésidentielle américaine: «On ne peut pas imaginer une bascule des électeurs noirs en faveur des républicains»Garry Conille visite l'Hôpital général de Port-au-PrinceAccompagné par le chef de la PNH, le Premier ministre haïtien Garry Conille s'est rendu à l'Hôpital général de Port-au-Prince qui a été repris dimanche dernier (7 juillet 2024) des mains des gangs qui l'occupaient depuis des mois. Le Nouvelliste précise que Garry Conille s'y est rendu sous « fortes escortes policières. Les autorités ont découvert ce qui reste du plus grand centre hospitalier du pays après des mois passés entre les mains des bandits », souligne le Nouvelliste. Le Premier ministre, médecin lui-même, n'a pas caché sa surprise devant les restes de l'hôpital, écrit le journal de Port-au-Prince « Il y a des murs et une adresse mais il n'y a plus d'hôpital fonctionnel ». Le directeur du Nouvelliste, Frantz Duval, écrit dans son éditorial que « dans les semaines à venir, si le calme relatif se poursuit au centre-ville de Port-au-Prince et si le grand nettoyage se poursuit, les responsables pourront reprendre le contrôle des nombreuses institutions laissées à l'abandon depuis février dernier. Selon Frantz Duval, « la priorité aujourd'hui est de revoir le centre de Port-au-Prince et, un pas à la fois, retourner là où c'est possible ».À écouter aussiEn Haïti, « l'agonie » des hôpitauxLa Citibank s'en va d'HaïtiC'est un départ marquant : la dernière banque internationale encore présente dans le pays se retire. Citibank renonce et invoque la diminution de son activité la baisse du nombre de clients mais en fait, nous explique notre collègue Nicolas Feldmann, les raisons sont bien plus profondes.À lire aussiHaïti: Citibank, dernière banque internationale encore présente dans le pays, se retireLa délégation olympique américaine commence à prendre ses quartiersNous sommes à 15 jours des Jeux Olympiques de Paris et les athlètes commencent à arriver dans la capitale française. Une partie de la délégation des États-Unis prend ses quartiers dans le nord de Paris, dans un complexe dédié au sport de haut niveau, le centre Athletica d'Eaubonne. Marie Casadebaig a parlé avec le responsable de l'accueil des Américains, Arnaud Zumaglia.Journal de la 1èreHier (9 juillet 2024) à 6h00, heure de Kourou en Guyane, la toute première fusée de la génération 6 d'Ariane, s'est élancée depuis le Centre Spatial Guyanais.
Le nouveau chef de la police nationale haïtienne (PNH), Rameau Normil, a tenu hier (lundi 8 juillet) sa première conférence de presse. Il a prévenu les gangs : des opérations conjointes de la PNH et des policiers kényans vont bientôt être menées, sans plus de précisions. « La récréation est terminée », a lancé le nouveau chef de la police nationale haïtienne à l'intention des gangs qui ont kidnappé plusieurs personnes au cours du week-end. Rameau Normil a assuré être en contact avec la force kényane issue de la Mission multinationale d'appui à la sécurité, et a annoncé que des opérations conjointes commenceraient bientôt contre les gangs. Une première, note Gotson Pierre, éditeur du site d'information en ligne AlterPresse. « L'annonce a été faite à la suite de deux semaines d'évaluation et de planification », explique-t-il, avant de rappeler que « la police a repris dimanche7 juillet 2024 un point important de la capitale Port-au-Prince, il s'agit de l'hôpital de l'Université d'État d'Haïti, qui était utilisé par les gangs armés pour effectuer des attaques sur le Palais National et d'autres bâtiments. »Gotson Pierre revient aussi sur la récente visite aux États-Unis du Premier ministre de transition, Garry Conille, et notamment le coût de ce voyage. « Une plateforme d'organisation de la société civile, nommée Ensemble contre la corruption, encourage Garry Conille à donner le bon exemple en rendant compte des dépenses encourues par l'État pour son séjour aux États-Unis, ce qui n'est pas dans les habitudes étatiques ici en Haïti », explique le journaliste d'Alterpresse.États-Unis : l'OTAN, un autre sujet sensible de la campagne de Joe BidenLes États membres de l'OTAN se réunissent cette semaine à Washington pour un sommet spécial en l'honneur du 75è anniversaire de l'alliance atlantique. Mais ces retrouvailles tombent en pleine crise politique américaine, selon le Washington Post. Le journal fait référence au débat raté de Joe Biden, et à la multiplication des demandes pour qu'il se retire de la campagne présidentielle. Or, « il se trouve que l'OTAN occupe au contraire une place importante dans l'argumentaire de Joe Biden pour rester dans la course », souligne le journal américain. Si « le président se vante à juste titre de la revitalisation de l'OTAN et de la façon dont il a mobilisé l'Occident pour soutenir l'Ukraine », le Washington Post redoute que cette obstination à poursuivre sa campagne « ne compromette ces succès de politique étrangère et donnent l'avantage à Donald Trump, qui a à peine haussé les épaules lorsqu'on lui a demandé si les États-Unis resteraient dans l'OTAN s'il gagnait. »Les ravages de BérylAu Texas, l'ouragan Béryl a laissé derrière lui sept morts dans la région de Houston selon les autorités locales, et environ trois millions de foyers privés d'électricité mardi matin (9 juillet 2024). En cause, les arbres déracinés ou les poteaux électriques abattus par le vent. Le Houston Chronicle montre des photos des dégâts : la moitié d'une maison arrachée, des balcons envolés, les palmiers pliés sous les rafales, les rues transformées en fleuves et la photo de l'une des victimes de Béryl, tuée par un arbre tombé sur sa maison.En Argentine, Javier Milei parvient enfin à faire signer son Pacte de MaiLa photo est en Une de toute la presse du pays. Javier Milei, le président ultralibéral, est entouré des 18 gouverneurs signataires du Pacte de Mai, dont le programme est décliné en 10 points. Parmi eux, l'inviolabilité de la propriété privée, la réduction des dépenses publiques, une réforme du travail, une ouverture au commerce international... Mais certaines personnes brillent par leur absence sur la photo, note La Nacion : cinq gouverneurs de l'opposition, critiques du contenu de ce paquet, les quatre membres de la Cour suprême, les dirigeants syndicaux et les représentants de l'Église, qui n'ont pas voulu adhérer au Pacte de Mai. « Le Pacte de Mai, qui a pourtant été signé en juillet », relève El Pais. Ce retard a été causé par une condition imposée par Javier Milei : valider la loi Omnibus, un paquet de mesure qui accorde plus de pouvoirs législatifs au président, permet la privatisation d'entreprises publiques et assouplit le régime du travail notamment, rappelle le journal. Mais ce paquet proposé en mars n'a été validé qu'en juin, retardant tout le processus. C'est donc après des mois de négociations qu'a été signé le Pacte de Mai, pour « rompre avec les antinomies du passé et faire à nouveau de l'Argentine un protagoniste du marché mondial », détaille La Nacion en citant le président.Au Pérou, l'expansion des mines d'or contamine les rivièresViolence, prostitution, alcool, drogues, maladies... En Amérique du Sud, l'expansion des mines d'or illégales dans la forêt amazonienne (boostée par la hausse du prix du métal précieux) a de graves conséquences sociales, mais aussi environnementales. Au Pérou, la région de Madre de Dios, au sud-est du pays, est devenue l'épicentre national de ce chaos. Le mercure, utilisé par de nombreux mineurs artisanaux pour extraire l'or, pollue les cours d'eau au point de mettre en danger les animaux et les humains. Un dossier de Raphaël Moran, journaliste au service environnement de RFI.Journal de la 1èreLa fusée Ariane 6 doit décoller ce mardi 9 juillet 2024 depuis sa base spatiale à Kourou, en Guyane, après quatre années de retard.
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Haïti se dote d'un nouveau chef de la police. Exit Frantz Elbé, qui était critiqué de toutes parts avec un bilan jugé sans résultats en deux années de mandat. Il est remplacé par Normil Rameau qui a déjà occupé le poste de directeur général de la PNH de 2019 à 2021, juste avant Frantz Elbé. Problème : il n'a pas laissé un bon souvenir dans une capitale contrôlée à plus de 80% par les gangs, comme l'explique Marie Rosy Auguste Ducena, responsable de programme au RNDDH, le réseau national des droits humains en Haïti. Le RNDDH, qui réclame depuis longtemps la démission de Frantz Elbé, se félicite de la décision du gouvernement haïtien. L'ancien chef de la PNH reprend donc ses fonctions, malgré un maigre bilan. Un résultat faible qui, selon Marie Rosy Auguste Ducena, est lié aux contraintes que Normil Rameau a dû subir sous le président Jovenel Moïse. Pérou : les grossesses forcées des adolescentesLe gouvernement péruvien veut combattre les violences sexuelles contre les mineures, un véritable problème dans le pays. Plus de 400 professionnels de santé seront formés pour mener des programmes d'éducation sexuelle afin de prévenir les violences sexuelles subies par les mineures. Chaque année, au Pérou, plusieurs milliers de filles âgées de 10 à 14 ans, tombent enceintes. Selon le ministère de la Santé, le taux de grossesse chez les adolescentes entre 15 et 19 ans est de 8,2%. Des grossesses forcées, résultats de viols et d'abus. Une fois enceintes, le cauchemar continue pour les adolescentes. Car si l'avortement thérapeutique est autorisé depuis 100 ans au Pérou, il est en réalité très peu proposé. Notre correspondante Juliette Chaignon a pu s'entretenir avec une jeune femme, aujourd'hui majeure, qui a été violée à l'âge de 9 ans.Claudia Sheinbaum présente les premiers membres de son cabinetClaudia Sheinbaum entrera en fonction seulement en octobre 2024, mais elle a déjà commencé à constituer son cabinet. Un cabinet dans lequel on retrouve son rival interne, Marcelo Hébrard à la tête du ministère de l'Économie et Juan Ramon de la Fuente Ramirez qui dirigera les Affaires étrangères. Selon El Universal, ces premières nominations montrent que Claudia Sheinbaum a opté pour un profil plutôt modéré de ce nouveau cabinet, en excluant pour l'instant, les membres de l'aile gauche de son parti Morena. Le journal Reforma se félicite du choix fait par la présidente élue, «elle a donné la priorité à des experts qui maîtrisent leurs portefeuilles», commente le quotidien. Nicolas Maduro s'engage à respecter les résultats des urnes C'est à la Une d'El Nacional. Le journal précise que juste après avoir signé un document du Conseil national électoral, le président a menacé à nouveau l'opposition. « Je ne tolèrerai pas des barricades de rue, avant, pendant et après le scrutin du 28 juillet », a-t-il fait savoir lors d'une réunion de campagne, une allusion aux manifestations organisées par l'opposition après la dernière présidentielle, il y a 6 ans. D'autres journaux, comme le site en ligne Infobae, pointent le fait que les arrestations d'opposants se sont multipliés ces derniers jours, avec notamment l'arrestation de 10 maires qui avaient soutenu Edmundo Gonzalez Urrutia, le principal rival de Nicolas Maduro.Dans ce contexte tendu, on apprend que la fondation de l'ancien président américain Jimmy Carter envisage d'envoyer des observateurs électoraux au Venezuela. C'est à lire dans le Miami Herald. Selon le journal, il y a le risque que « l'élection ne dispose pas d'un nombre suffisant d'observateurs indépendants pour garantir la légitimité de ses résultats ». La décision de la fondation Carter d'envoyer une équipe au Venezuela a été pris après le refus par le Conseil national électoral du Venezuela d'accueillir une centaine d'observateurs de l'Union européenne. D'après le Miami Herald, même les gouvernements alliés comme le Brésil ou la Colombie ont renoncé à envoyer d'observateurs, ce qui augmente le risque de fraudes.Rock'n'road tripAujourd'hui, direction le Mississippi pour un nouvel épisode de notre balade musicale aux États-Unis, en compagnie de Julien Coquelle-Roehm et Julien Grossot, l'un des auteurs de l'encyclopédie de la musique américaine Rock'n road trip.Journal de la 1èreLes élus de la Collectivité Territoriale de la Martinique ont adopté hier jeudi (20 juin 2024) la nouvelle « PPE », comprenez Programmation Pluriannuelle de l'Énergie.
Aux États-Unis, le gouverneur de Louisiane promulgue une loi prévoyant l'affichage des « Dix Commandements » dans toutes les salles de classe des écoles publiques de l'État. De nombreuses associations comptent porter le dossier en justice. En Haïti, le tout premier Conseil des ministres du gouvernement Conille s'est tenu ce mercredi (19 juin 2024) à Port-au-Prince. Frantz Duval, du quotidien Le Nouvelliste, se penche sur ce premier Conseil des ministres. La première décision a été de remplacer, à la tête de la police, Frantz Elbé par Rameau Normil - un ancien directeur général de la PNH.Le Premier ministre Garry Conille prépare aussi, explique Frantz Duval, une retraite gouvernementale avec ses ministres pour qu'ils puissent faire connaissance, et prendre connaissance des règles de fonctionnement de ce nouveau gouvernement.Pendant ce temps, le Conseil Présidentiel de Transition et son actuel président Edgard Leblanc Fils s'est entretenu avec le dirigeant kenyan par visioconférence, sur le déploiement de la mission de sécurité. « Plus personne ne parle d'une date pour déploiement de la mission » d'appui à la PNH contre les gangs, rapporte Frantz Duval, « mais il est évident que quelque chose se rapproche : les États-Unis ont autorisé un décaissement de fonds, 109 millions de dollars, et Haïti et le Kenya font des échanges intenses – il y avait des policiers haïtiens au Kenya récemment ».Enfin, à 36 jours du coup d'envoi des JO de Paris, Le Nouvelliste se fait l'écho de l'appel lancé au nouveau gouvernement par le comité olympique haïtien : il n'a pas les fonds nécessaires pour appuyer la délégation haïtienne qui sera à Paris pour les JO. La Louisiane impose l'affichage des « Dix Commandements » dans les salles de classeLe gouverneur républicain de Louisiane Jeff Landry a promulgué une proposition de loi qui prévoit l'affichage des « Dix Commandements » dans toutes les salles de classe des écoles publiques de l'État. Il s'en est expliqué lors d'une cérémonie de signature du texte : « si vous voulez respecter l'État de droit, vous devez commencer avec celui qui a écrit la loi en premier, Moïse » - des propos cités par le Washington Post. Le texte devra être affiché, précise USA Today, des salles de classe de maternelle aux amphithéâtres universitaires à partir de l'an prochain. La photo qui accompagne l'article représente le gouverneur à un pupitre, bras écartés et mains ouvertes, comme s'il était en train de prêcher. La majorité républicaine de Louisiane, écrit le Wall Street Journal, avait déjà fait passer l'an dernier une loi obligeant à afficher la devise « In god we trust », nous croyons en Dieu, dans toutes les classes.La Louisiane est le premier État à imposer l'affichage des « Dix Commandements », et sa décision, écrit le New York Times, « relance le débat sur le degré de porosité entre l'Église et l'État ». Cette loi est « ouvertement inconstitutionnelle », s'étranglent les critiques, qui écrivent dans The Advocate, un journal local de Louisiane, que « le Premier amendement promet de nous laisser décider nous-mêmes quelles croyances nous désirons embrasser, si nous voulons en embrasser une, sans pression du gouvernement ». Le Washington Post publie de son côté un dessin de presse montrant des enfants de maternelle regardant les Tables de la loi, sur lesquelles les Dix Commandements ont été remplacés par la phrase « Tu n'imposeras pas ta loi aux autres ». De nombreuses associations, dont l'Union américaine pour les libertés civiles, prévoient de porter le dossier devant la justice. Mais, note le quotidien, « c'est une bataille que les partisans de la loi se sont préparés à mener, et qu'ils ont même hâte de mener ». « Je suis impatient d'être poursuivi en justice », a même dit le gouverneur Jeff Landry – citation reprise par The Advocate.Rocky Myers, condamné à mort24 détenus condamnés à mort ont été exécutés aux États-Unis, l'année dernière (2023). Un chiffre en hausse, selon Amnesty International - même s'il reste parmi les plus bas de l'histoire du pays. Et l'application de la peine de mort suscite toujours autant d'interrogations quant aux failles de la justice américaine.RFI se penche sur le cas de Rocky Myers, un Afro-Américain en situation de handicap mental accusé du meurtre d'une dame âgée à la peau blanche et de l'agression d'une autre femme blanche. Il est détenu depuis 30 ans dans le quartier des condamnés à mort en Alabama. Une injustice, affirme son avocate Kacey Keeton qui ne cesse de clamer l'innocence de son client.Margaux Ratayzyk a rencontré Kacey Keeto, qui affirme que les premiers à avoir été informés de son handicap, pourtant diagnostiqué lorsqu'il avait onze ans, ne sont revenus sur son cas que plusieurs années après le début de la procédure.Elle estime que le cas Rocky Myers regroupe un grand nombre de problèmes que l'on retrouve aux États-Unis dans le système d'application de la peine de mort, mais aussi dans le système de justice pénale. « Parce qu'il était pauvre et qu'il n'avait pas les moyens de s'offrir les services d'un avocat », explique Kacey Keeto, « Rocky Myers s'en est vu désigner deux par l'État : l'un n'avait pas de réelle expérience en matière pénale, le second entretient des liens avec des groupes suprémacistes blancs ». Et ce dernier avocat « a tout fait au cours du procès pour créer un désaccord entre Rocky Myers et le jury, qui était majoritairement blanc ».L'exécution de Rocky Myers a été programmée une première fois en 2004, puis repoussée à 2015 à force de procédures d'appels et de lenteur administrative. Aucune nouvelle date d'exécution n'a été fixée pour le moment.Dix militaires à la retraite condamnés pour viol au Pérou« Nous avons lutté pendant vingt ans, mais je ne suis pas contente : dix ans de prison ne suffisent pas », dit une victime. Au Pérou, dix militaires à la retraite ont été condamnés à des peines de six à douze ans de prison pour crimes contre l'humanité. Ils ont été reconnus coupables du viol systématique de neuf femmes, parfois mineures. Des viols commis entre 1984 et 1985, lors du conflit armé mené dans le pays contre la guérilla maoïste du Sentier lumineux. Aucun des dix condamnés n'était présent à la lecture du jugement.L'Argentine donne au Brésil une liste de fuyardsEn Argentine, le gouvernement de Javier Milei donne au Brésil une liste des Bolsonaristes qui s'étaient enfuis après la tentative de coup d'État du 8 janvier 2023. Selon Folha de Sao Paulo, « le gouvernement de Milei confirme qu'une soixantaine de condamnés sont entrés en Argentine », et qu'une dizaine ont déjà quitté le pays. Les chiffres réels pourraient être plus importants. En tous cas, écrit Estadao, « le document a été immédiatement transmis au Tribunal suprême fédéral », alors que les enquêteurs brésiliens tentent de localiser 143 personnes condamnés pour avoir participé à la tentative de coup d'État.Selon Folha, les fugitifs qui cherchaient à rejoindre l'Argentine ont estimé que le gouvernement ultra-libéral de Javier Milei leur serait plus favorable. Carta Capital précise que le gouvernement argentin « nie l'existence d'un ‘pacte d'impunité' avec Bolsonaro pour protéger les fugitifs du 8 janvier ».En Équateur, panne générale d'électricité dans tout le paysPendant trois heures ce mercredi (19 juin 2024) quasiment tout le Pérou était sans lumière, écritVistazo, et le métro de Quito était bloqué. La raison : « une défaillance de la ligne de transmission Milagro Zhoray qui a provoqué un blackout sur le système national », a expliqué Robert Luque, le ministre de l'Énergie et des Mines. Qui affirme que la coupure aurait pu être évitée, rapporteEl Comercio : « c'est une preuve supplémentaire de la crise énergétique que nous traversons. Les coupures de ce mercredi sont dues à un manque d'investissement » - comprenez des gouvernements précédents. Cette « coupure surprise » du courant, rappelle Vistazo, intervient deux jours après que le gouvernement a exclu la possibilité de pannes d'électricité après l'arrêt de la centrale hydroélectrique Coca-Codo-Sinclair, c'est-à-dire du plus grand générateur du pays.Le journal de la 1èreL'Agence Régionale de Santé de la Martinique l'affirme : « Il n'y a pas d'épidémie de Covid en cours en ce moment dans le département ». 160 cas ont été recensés la semaine dernière.
En Haïti, elles représentent plus de la moitié de la population, mais elles sont les grandes oubliées des postes publics et politiques à responsabilité, selon les organisations féministes. Le nouveau gouvernement dirigé par Garry Conille compte quatorze ministres, dont quatre sont des femmes. Qu'en pensent les organisations féministes ? Au micro de Mikaël Ponge, la co-fondatrice du mouvement féministe Négès Mawon juge ces efforts bienvenus mais « insuffisants ». Pascale Solages « attend des signaux clairs de la part de la nouvelle ministre à la Condition féminine et aux Droits des femmes ». Marie-Françoise Suzan « n'est pas connue du milieu des organisations féministes », et le ministère a longtemps été « instrumentalisé » par le pouvoir, selon elle. Avec son organisation, elle est néanmoins impatiente de travailler avec la ministre. La lutte contre l'insécurité doit être la priorité, car les femmes en sont les premières victimes, estime Pascale Solages : déplacements forcés, dégradation de l'économie ont accéléré leur vulnérabilité et leur paupérisation.Les écoles du sud submergé 600 000 déplacés sont désormais enregistrés par l'organisation internationale des migrations (OIM), un nombre en augmentation de 60 % depuis mars dernier. Par conséquent, « renforcer l'accès aux services sociaux » pour limiter la pression sur le système de santé et les écoles doit être une priorité, estime le chef de mission de l'agence Philippe Branchat au micro de Jelena Tomic. Illustration à la une du journal Ayibopost : les écoles du sud se retrouvent submergés et « déclarent désormais ne plus pouvoir gérer l'afflux ».109 millions de dollars pour la PNHQuelle réponse des autorités pour stopper cette vague ? Hier, la police nationale haïtienne (PNH) a accueilli un nouveau contingent de 455 policiers spécialisés. Une cérémonie a eu lieu pour l'occasion à l'École de Police à Frères, dans le fief du gang Kraze Baryè, « peut-être un message de la PNH pour annoncer qu'elle reprend le contrôle de la zone », estime le Nouvelliste. Dans le même temps, Washington aurait ordonné le « versement de 109 millions de dollars pour aider les policiers des forces spéciales du Kenya », outrepassant ainsi l'obstruction des Républicains au Congrès. Cela s'appelle « l'option nucléaire » rapporte le Miami Herald. Objectif, aider à l'achat de matériel et envoyer un signal fort d'engagement, précise le quotidien de Floride pour qui « les retards répétés ont suscité des doutes quant à la réalité de la mission ».Le Journal de la 1ère : notre confrère Hodane Hagi Ali évoque le retour du coronavirus en Martinique. D'après l'Agence régionale de santé, entre le 3 et le 9 juin dernier, 160 cas ont été recensés dans l'île, contre 45 quinze jours auparavant. Musique : « Grietas » de Newen Afrobeat et Lido Pimienta, Chili.
Le Mexique va-t-il pouvoir continuer à exporter ses avocats et ses mangues vers les États-Unis ? La question se pose après la décision de Washington de suspendre les inspections de sécurité sur ses fruits dans l'État du Michoacan trop dangereux. Cette suspension, c'est la conséquence d'un incident de sécurité, selon le ministère américain de l'Agriculture. Et même si, pour l'instant, les produits déjà chargés, en transit, ne sont pas menacés, les exportations pourraient souffrir à terme de cette décision. Car l'avocat représente un business fructueux au Mexique. À tel point que l'appât du gain a attiré les groupes criminels d'où l'insécurité ambiante. Ces groupes ont appliqué petit à petit leurs méthodes au détriment des lois et de l'environnement. Reportage de notre correspondante Gwendolina Duval qui s'est rendue au Michoacan. Haïti : plus de 300 policières et policiers tués depuis 2015Les conditions de travail de la PNH sont de plus en plus difficiles, selon un rapport du Réseau national de défense des droits humains (Rnddh). L'ONG a recensé plus de 300 policières et policiers tués entre 2015 et 2023. Un rapport que l'on retrouve à la Une de l'agence en ligne Alterpresse et qui est commenté par son directeur Gotson Pierre. Dans son intervention, Gotson Pierre revient aussi sur l'opération de la PNH en cours à Delmas. Pour l'instant, on n'a pas encore de bilanmais des échanges de tirs ont été signalés. Autre sujet dans la presse haïtienne : l'aide aux victimes de l'insécurité. « Quid du programme d'apaisement social » promis par l'ancien gouvernement d'Ariel Henry, s'interroge Le National. Le journal rappelle que l'ex-Premier ministre avait lancé un programme d'aide de 21 milliards de gourdes destiné à la population touchée par l'insécurité. Mais « beaucoup s'interrogent sur la gestion de cette aide » qui n'a visiblement pas encore atteint les personnes qui en auraient besoin.Le gouvernement canadien doit se pencher sur les conséquences du « racisme environnemental »C'est à lire dans le journal Le Devoir. Un projet de loi qui a été déposé, il y a plus de deux ans, par le Parti vert du Canada a été adopté par le Sénat. Son objectif est de contraindre le gouvernement à adopter une stratégie pour « évaluer et prévenir le racisme environnemental ». Alors qu'est-ce que c'est le racisme environnemental ? Selon le ministre de l'Environnement, « partout au Canada, les Noirs, les Autochtones et les personnes de couleur ressentent plus durement les effets de la pollution et des dommages environnementaux », des propos publiés par le ministre sur les réseaux sociaux, et repris le Devoir.À Cuba, les prix continuent de s'envolerLe site d'information 14ymedio rapporte une augmentation de près de 40% du prix des transports sur l'île. Selon l'économiste Pedro Monreal, cité par le journal proche de l'opposition, les données officielles montrent que les mesures prises contre l'inflation n'ont pas produit d'effets. L'inflation qui se poursuit donc et qui touche aussi les aliments de base, ainsi que la viande. Par exemple, le prix du porc a augmenté de plus de 7% en mai 2024, pareil pour le café.Les Brésiliennes vent debout contre un projet de loi visant à criminaliser l'avortement même en cas de violLa presse brésilienne continue à titrer sur ce projet de loi défendu par des députés évangéliques, actuellement en cours d'examen à la Chambre des députés. Il prévoit de qualifier d'«homicide simple» tout avortement pratiqué après 22 semaines de grossesse, même lorsque celle-ci résulte d'un viol, précise Folha de Sao Paulo. Selon le journal, étant donné le tollé que ce texte a provoqué dans le pays, certains députés de l'extrême droite se demandent s'ils ne sont pas allés trop loin. Pour l'anthropologue Lilian Sales qui s'exprime dans Carta Capital, ce projet de loi révèle l'existence d'une alliance entre catholiques et évangéliques, et leur objectif n'est pas d'empêcher un agenda progressiste, mais d'imposer un recul des droits de femmes.Le journal de la 1èreEn Martinique, un accord a été signé hier (17 juin 2024) entre la collectivité territoriale et les acteurs du BTP.
Emmanuel Paul, expert en sécurité et ancien conseiller des organisations humanitaires à Port-au-Prince, revient sur les dernières destructions provoquées par les gangs, leurs attaques de nouvelles zones vers le sud du pays, et le nombre d'hommes prévus, a priori, par la force multinationale d'appui à la police haïtienne pour faire face aux gangs. En Haïti, la mission multinationale d'appui tarde à intervenir. Elle doit soutenir la PNH, la police nationale haïtienne, dans sa lutte contre les gangs qui contrôlent la quasi-totalité de Port-au-Prince. Le Kenya, qui doit diriger cette force, n'a toujours pas donné de date officielle. Lors de son déplacement en Corée, le président kenyan est encore une fois resté très flou à ce sujet : « Nous sommes en train de finaliser les dernières procédures pour le déploiement des forces de police kenyanes en Haïti », a expliqué William Ruto au micro de notre correspondant Nicolas Rocca. « Nous avons décidé avec le nouveau Conseil présidentiel de transition que je parlerai prochainement avec le nouveau Premier ministre. Nous nous sommes mis d'accord sur les différentes étapes, nous travaillons avec les Nations unies et nous acheminerons le matériel nécessaire dans les semaines qui viennent. »Sur le terrain en Haïti, les violences continuent – et les destructions de commissariats et sous-commissariats. Comment comprendre ces destructions ? Marie Normand a joint Emmanuel Paul, expert en sécurité et ancien conseiller des organisations humanitaires à Port-au-Prince. Pour lui, ce sont « des manœuvres visant dans un premier temps à empêcher aux unités de la PNH, et aussi aux unités de la force multinationale, de prendre pied dans les zones contrôlées par les groupes armés. Et dans un second temps, créer de nouvelles difficultés pour la force. C'est ce qu'on peut qualifier de ‘défense active' : des mesures en avance par rapport au déploiement de la force ».À lire aussiHaïti : le Premier ministre a officiellement pris ses fonctionsLa force doit compter 2 500 à 3 000 hommes – mais rien n'est sûr, rappelle Emmanuel Paul, ajoutés aux policiers haïtiens déjà là. L'expert compare ce chiffre aux « 25 000 hommes mobilisés en 1994 pour l'opération de retour à l'ordre démocratique », et aux 9 055 hommes de la Minustah au plus fort de sa présence en 2004 – « et à ce moment, le problème était un peu moindre par rapport à ce qu'on a aujourd'hui ».Pour ce qui est du nombre de personnes membres des gangs, « on n'a pas de chiffres exacts. On est sur 5 000 à 8 000 hommes ». Concernant leur armement, l'expert se demande s'il y a une « mise à jour », et évoque une « drôle de coïncidence » : au moment où les équipements de la force commençaient à débarquer au niveau de l'aéroport de Port-au-Prince, « le président colombien a fait une déclaration sur une perte de munitions, dont certaines sont capables de mettre hors de combat certains des équipements qui sont livrés ». Une des bases dans laquelle ont été constatées ces pertes, remarque Emmanuel Paul, se trouve dans la partie caribéenne de la Colombie, à quelques heures de vedettes rapides de Port-au-Prince.À lire aussiHaïti: les clés pour comprendre le chaos sécuritaireEnfin, les gangs attaquent de nouvelles zones vers le sud. Emmanuel Paul y voit une volonté de créer de nouvelles têtes de pont, pour amener la force multinationale à se battre sur un front plus large – ce qui demande plus de troupes.La presse haïtienne parle aussi de la force multinationale : Amnesty International exige, lors du déploiement de la nouvelle force, « de la transparence et des garanties en matière de droits humains », écrit Alterpresse. Elle fait état, lors des missions étrangères précédentes en Haïti, des « violations de droits humains de grande ampleur et une impunité généralisée ». L'ONG demande aussi « un mécanisme indépendant pour recevoir les plaintes, enquêter sur les allégations de violations de droits humains, et renvoyer certains cas individuels devant la justice », haïtienne ou autre.Un Conseil présidentiel de transition loué et critiquéLa presse haïtienne s'intéresse aussi au Conseil présidentiel de transition : « l'environnement politique est en train de changer dans le pays », se félicite l'éditorialiste du National, prenant pour exemple les communications à la presse des membres du Conseil, « celles d'hommes d'État : mesurés, précis, nuancés ». Mais pour Le Nouvelliste, « la communication ne peut pas remplacer l'action » : « Les rencontres ne sont pas suivies d'annonces. Les décisions significatives se font attendre ». Dans ce processus de transition politique, certains pointent l'absence de femmes : aucune dans le Conseil politique de transition, c'est « un pas en arrière gigantesque par rapport à des décennies de progrès durement acquis vers l'égalité », critiquent des organisations de défense des droits humains et féministes, en Haïti et aux États-Unis – c'est à lire dans Alterpresse. Elles demandent que le processus commence à inclure les femmes, « comme l'exigent les lois haïtiennes et internationales ».Coup de barre à droite de Joe Biden sur la question migratoireAux États-Unis, la situation migratoire à la frontière sud fait partie des thèmes majeurs de la campagne présidentielle américaine. Attaqué régulièrement par les républicains sur le sujet, Joe Biden a signé ce mardi (4 juin 2024) un décret lui permettant de prendre les mesures « les plus sévères jamais prises par un président démocrate », explique le correspondant de RFI à Washington Guillaume Naudin : « au-delà de 2 500 passages illégaux par jour pendant une semaine, le président américain s'octroie le droit de réduire le droit d'asile et pour ainsi dire de fermer la frontière sud ». Joe Biden, qui affirme croire en l'immigration, se dit contraint et forcé de prendre ces mesures.Des mesures qui ne font pas l'unanimité dans son camp : au Congrès, des dizaines de démocrates ont critiqué le décret, rapporte le Washington Post. Un désaccord, analyse le quotidien, « qui menace de fracturer le parti sur un dossier qui, selon les sondages, est très présent à l'esprit des électeurs républicains et démocrates » pour la prochaine présidentielle. En plus, selon le Boston Globe, « on ne sait pas vraiment si ce sera suffisant pour changer l'état d'esprit des électeurs qui se sont de plus de plus en plus alarmés de l'augmentation record du nombre de migrants lors du mandat de Joe Biden ».À lire aussi dans Politico, un article sur le problème économique que pourraient poser les nouvelles règles migratoires. Car si le rebond du pays après le Covid-19 est plus important que celui des autres pays, ce phénomène est en partie dû, selon les économistes, à l'immigration, légale et clandestine.À lire aussiJoe Biden restreint le droit à l'immigration: «Cette décision va être contrée par une décision de justice»Grève des chauffeurs routiers en BolivieEn Bolivie, les principales routes du pays sont bloquées, depuis ce lundi 3 juin 2024, par le secteur du transport routier. Les chauffeurs dénoncent le manque de dollars et de carburant dans le pays, et demandent, après des mois de négociations infructueuses, à être reçus par le président.Les chauffeurs, rapporte le correspondant de RFI Nils Sabin, insistent : « la demande de dollars, ce n'est pas juste pour nous, c'est pour toute la population ». Le manque de dollars en Bolivie affecte en effet tous les secteurs importateurs : le prix de certains médicaments a ainsi augmenté de 10 à 30% en un an. L'approvisionnement en carburant est aussi affecté, et les transporteurs en sont les premières victimes.Du côté du gouvernement, le problème du manque de dollars est minimisé ; la pénurie de carburant est causée, selon un ministre, par la panique des consommateurs ; quant au rendez-vous avec le président, explique le correspondant de RFI, les chauffeurs routiers peuvent toujours attendre…À lire aussiEn Bolivie, la déforestation atteint des sommets avec la bénédiction du gouvernementAu Canada, les plateformes de streaming obligées de financer la production locale« Netflix et compagnie devront contribuer », titre La Presse, une décision du Conseil de radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. Dans le détail, les plateformes étrangères de diffusion devront reverser 5% des revenus qu'elles réalisent au Canada au secteur audiovisuel canadien. Secteur dans lequel, selon Montreal Gazette, le fonds qui va être créé devrait injecter 200 millions de dollars canadiens par an. Auteurs, producteurs et réalisateurs parlent d'un verdict « historique ». La présidente de l'entité qui représente les intérêts des producteurs et distributeurs internationaux au Canada qualifie de son côté la mesure de « discriminatoire ».À lire aussiCanada: des députés accusés d'avoir fourni des informations confidentielles à des pays étrangers
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Le Premier ministre de transition pourrait être choisi dans les prochaines heures, selon certains médias haïtiens. « Nous sommes entrés dans la dernière ligne droite. Il ne reste plus que cinq candidats », explique Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Après une longue attente d'un mois et alors qu'il avait été question d'un débat public, ces cinq personnes passeront finalement ce mardi (28 mai 2024) un entretien individuel avec les neuf membres du Conseil présidentiel de transition, rapporte Gotson Pierre. Un vote aura ensuite lieu. Le meurtre d'un couple d'Américains et d'un Haïtien fait toujours réagirLa mort de trois missionnaires jeudi dernier continue de susciter l'émoi et l'indignation en Haïti. « Ce drame est au cœur de toutes les conversations, notamment sur les réseaux sociaux », raconte Gotson Pierre. Dans un article, Alterpresse revient sur les condamnations unanimes qu'a suscitées leur assassinat. La police haïtienne toujours à la peineAlterpresse se fait également l'écho d'un appel de l'Office de protection citoyenne qui réclame des changements dans le haut commandement de la police « incapable de contrecarrer la terreur des gangs », juge Gotson Pierre. Un blindé de la PNH a d'ailleurs été incendié hier (27 mai 2024), à Gressier, nous apprend Le Nouvelliste. Le blindé qui était en panne, a été attaqué par des gangs. Un policier a été blessé lors de ces affrontements. Depuis plus de 15 jours, la commune de Gressier est régulièrement l'objet d'attaques armées. Les gangs s'efforcent de progresser vers le sud. Comme l'écrit Gazette Haïti, « le pays, déjà en proie à une instabilité politique et économique, voit sa situation sécuritaire se dégrader de jour en jour. Les gangs, de mieux en mieux armés et organisés, imposent leur loi sur des territoires de plus en plus vastes, mettant en péril la vie des citoyens et sapant les fondements mêmes de l'État. »Melchie Dumornay élue meilleure jeune joueuse de la saison 2023-2024Un trophée qui vient s'ajouter à une liste déjà longue de récompenses mais qui arrive au bon moment, explique Le Nouvelliste. C'est en effet une consolation pour la joueuse qui avec son équipe, l'Olympique lyonnais, a perdu la finale de la Ligue des Champions face au FC Barcelone, samedi soir.Et puis Melchie Dumornay a été blessée cette saison, ce qui lui a fait manquer pas mal de matchs, mais quand elle a pu jouer, elle a toujours été décisive pour son équipe, souligne Le Nouvelliste. Enfin, la « pépite haïtienne » comme l'appelle le journal, « a brillé de mille feux lors des demi-finales (aller et retour) [de la Ligue des Champions] face au Paris Saint-Germain ». Bref, une récompense bien méritée !Mini remaniement ministériel en ArgentineEn Argentine, le président Javier Milei a décidé de changer de chef de cabinet, sorte de Premier ministre. C'est l'actuel ministre de l'Intérieur qui le remplace. Le départ de Nicolas Posse, pourtant un ami de Javier Milei, n'est « une surprise pour personne », écrit le journal Pagina 12. Depuis des semaines, le fossé qui s'est creusé entre les deux hommes était évident, explique le quotidien. En cause : des divergences d'opinion de plus en plus fréquentes sur la manière de conduire le pays, explique Infobae.Faut-il s'attendre à une inflexion de la politique de Javier Milei ? Il y a en tout cas un changement de ton, relève La Nacion. Alors que jusqu'à présent, un consensus était considéré comme un « gros mot », écrit le journal, depuis quelques jours, Javier Milei se montre prêt à dialoguer. Guillermo Francos, le nouveau chef de cabinet, a été choisi parce qu'il est apprécié des dirigeants de l'opposition, précise La Nacion pour qui Javier Milei doit désormais faire voter les lois nécessaires aux réformes structurelles qu'il a promises aux investisseurs. Les Argentins croient encore que grâce à Javier Milei, la situation économique du pays va s'améliorer, mais l'espoir ne dure pas toujours, ironise La Nacion. Lima, ville la plus embouteillée d'Amérique latineLes habitants de Lima passent des heures et des heures coincés dans leur voiture ou dans des bus bloqués dans des bouchons à perdre patience, épuisés et inquiets car cette saturation des routes entraîne aussi de trop nombreux accidents. C'est un dossier signé de notre correspondante à Lima, Marion Bellal. Le plus grand pont pour animaux du monde va être construit en CalifornieCe pont devrait permettre aux pumas, lynx, coyotes, cerfs et autres reptiles qui vivent dans les Monts Santa Monica de traverser une autoroute à 10 voies, soit la taille d'un terrain de football, précise le Washington Post. Il s'agit de l'autoroute 101, dans le sud de la Californie, du côté de Los Angeles, connue comme « l'autoroute de l'enfer » car c'est l'une des plus empruntées du pays (plus de 300.000 voitures chaque jour). Une autoroute qui « traverse telle une tronçonneuse un écosystème naturel dynamique » et, donc, menacé, écrit le quotidien américain. D'où cette idée de construire un pont pour les animaux. Les travaux ont commencé le mois dernier et devraient être terminés début 2026, nous apprend le Washington Post. Coût de l'ouvrage : 100 millions de dollars. De l'argent public et privé pour financer ce pont qui a donné lieu à de nombreuses recherches. Il sera recouvert d'un sol naturel soigneusement étudié et composé de sorte à ce que les animaux ne se rendent pas compte que c'est l'œuvre des hommes. Il sera également isolé, avec des barrières végétales notamment, pour atténuer le bruit et les lumières des voitures qui effrayent tant les animaux.
Featuring perspectives from Dr Carlos M de Castro III, Prof Alexander Röth and Dr Ilene Ceil Weitz, including the following topics: Introduction: A Paroxysmal Nocturnal Hemoglobinuria (PNH) Audio Primer for General Medical Oncologists (0:00) Biology and Current Clinical Management of PNH (36:35) Future Directions in PNH Management (55:34) Tolerability and Other Practical Considerations with Available and Emerging Treatments for PNH (1:14:26) CME information and select publications
Dr Carlos de Castro, Prof Alexander Röth and Dr Ilene Weitz summarize the biology of paroxysmal nocturnal hemoglobinuria, current treatment approaches, and practical considerations for patients with the disease, moderated by Dr Neil Love. Produced by Research To Practice. CME information and select publications here (https://www.researchtopractice.com/PNHThinkTank2024).
Pour la première fois, le Conseil présidentiel de transition a publié un communiqué disant sa détermination « soulager la souffrance du peuple haïtien » et promettant « de remettre Haïti sur la voie de la légitimité démocratique, de la stabilité et de la dignité. » Le message est accueilli « dans l'indifférence générale, constate Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, le communiqué n'éclaire absolument rien. Premièrement, il n'y a toujours pas les neuf membres du Conseil, huit personnes ont signé le communiqué. Deuxièmement, il n'y a toujours pas de date pour l'élection du président du Conseil. Et troisièmement, ils indiquent eux-mêmes qu'ils ne se sont toujours pas entendus ni sur les modalités de fonctionnement de ce conseil et encore moins sur l'accord politique qui doit régir la transition. Rien n'est clair pour le moment. » Des armes américaines pour la police haïtienneLa Maison Blanche a annoncé hier (27 mars 2024) l'envoi d'armes, de munitions, de gilets pare-balles et de casques pour un montant allant jusqu'à 10 millions de dollars de matériel issu des stocks excédentaires du département de la Sécurité intérieure. Le journaliste Frantz Duval insiste sur le côté inédit de cette annonce : « depuis des dizaines d'années, les États-Unis ne donnent pas d'armes au gouvernement haïtien, ne donnent pas de support à la PNH (police nationale haïtienne). Cela fait plus de trois que la police se bat contre les gangs et c'est la première fois que les États-Unis acceptent de donner des armes et des munitions. » Le rédacteur en chef du Nouvelliste souligne qu'aucune information n'a été donnée concernant les délais de livraison et rappelle que de nombreuses promesses internationales n'ont pas été tenues. Une opposition divisée avant la présidentielle au VenezuelaOn connaît les noms des candidats pour l'élection présidentielle de juillet et les dernières heures de la période de dépôt des candidatures. L'Université Corina Yoris, choisie pour représenter la Plateforme unitaire démocratique après l'éviction de Maria Corina Machado par la justice, n'a pas pu faire enregistrer son dossier et la coalition a désigné un candidat par défaut, l'ancien ambassadeur Edmundo Gonzalez Urrutia. Et la situation est d'autant plus compliquée qu'un autre candidat issu d'un des partis de la coalition s'est également inscrit à la dernière minute, le gouverneur Manuel Rosales.Des négociations pourraient se tenir avec le pouvoir pour modifier le candidat de l'opposition, « on sait que dans ces rapports de force, tout est négociable et on pourrait imaginer l'arrivée d'une autre personne pour se substituer à Edmundo Gonzalez Urrutia, explique Yoletty Bracho, docteure en Science politique à l'Université Lumière Lyon 2, mais ce qui semble plus difficile, c'est que Maria Corina Machado elle-même puisse accéder à la bataille électorale. » D'ailleurs, l'autre candidat Manuel Rosales n'envisage pas de lui laisser la place.Néanmoins, « l'élection n'est pas jouée d'avance, ajoute Yoletty Bracho, il me semble qu'on ne peut pas imaginer cette élection comme celle du changement mais les choses sont encore en train de se construire et on ne connaît pas complètement le scénario du 28 juillet. » Le journal de la 1èreEn Guyane, les services d'aide aux sans-abris de la mairie de Cayenne deviennent insuffisants face au nombre croissant de personnes sans domicile fixe.
This week we go through the ultimate in rare diagnoses - PNH. We talk about when to suspect it, how patients may present, and an approach to treatment and management. Bonus points if you can correctly guess how many attempts it took to pronounce "phosphatidylinositol!" Written by: Dr. Angela Dong (Internal Medicine Resident) Reviewed by: Dr. Helena Dhamko (Hematologist) & Dr. Rupal Shah (General Internist)Support the show
Après quelques jours d'un répit très relatif, « les gangs repartent à l'offensive » titre le quotidien haïtien Le Nouvelliste. La pression est particulièrement forte sur les policiers. L'académie de police fait l'objet d'assauts réguliers et des groupes criminels ont même pillé et incendié le domicile du chef de la PNH hier (14 mars 2024). La multiplication des violences, ces dernières semaines, et plus généralement ces dernières années, poussent de plus en plus de policiers à déserter, comme l'écrit notre confrère Widlore Mérancourt du site Ayibopost. « Bien avant la crise actuelle, la police était une institution déjà fort éprouvée, rappelle le journaliste, indiquant qu'au moins 800 policiers l'ont quittée l'année dernière, des sources à la DCPJ me disent que certaines équipes fonctionnent de manière très difficiles à cause du départ massif de policiers. »De plus, ces forces de l'ordre ne se sentent pas soutenues par leur hiérarchie. « Le moral est à zéro et la situation est assez inquiétante, commente Widlore Mérancourt, parce que généralement ils se plaignent en privé de leur hiérarchie mais aujourd'hui ses complaintes éclatent au grand jour dans les groupes Whatsapp dédiés à la police, à la radio… ils parlent ouvertement d'une hiérarchie incompétente, qui n'arrive pas à trouver la bonne formule pour les soutenir en termes de matériel, de soutien moral et de stratégie globale pour mater les gangs. » Dans ces conditions, les policiers « prennent peur car ils savent que le leadership de l'institution est très faible, rapporte le journaliste, certains ne viennent pas travailler. La plupart des postes de police fixes ne sont pas pourvus en policiers et ils évitent souvent de circuler dans les rues en uniforme pour ne pas se faire cibles des bandits. »Le coordonnateur général du Syndicat national de la police haïtienne a confié à Ayibopost avoir pourtant alerté à de multiples reprises sur le manque de moyens de l'institution. « La police est à genoux, incapable d'assurer sa propre sécurité, regrette Lionel Lazarre auprès de nos confrères, il nous faut des hélicoptères, des chars d'assaut, des drones professionnels. » Le spectre de l'abstention plane au VenezuelaLe président Maduro doit annoncer aujourd'hui (15 mars 2024) sa candidature pour l'élection du 28 juillet. Il est très impopulaire, la candidate de l'opposition, elle, n'a pas le droit de se présenter et cela risque de favoriser l'abstention. Notre correspondante a rencontré de nombreux déçus de la politique, en particulier chez les plus jeunes qui n'ont plus confiance dans les autorités actuelles. « Les jeunes ont été extrêmement déçus des événements de 2014 et 2017, quand il y a eu ces grandes manifestations dans le pays, rappelle Benigno Alarcon, le directeur du Centre d'études politiques et de gouvernement, et ils reprochent aux adultes et au leadership politique de ne pas avoir continué cette lutte qu'ils ont démarrée. De l'avoir interrompue sans que leurs morts n'aient servi à rien. » Le journal de la 1èreEn visite en Martinique, le ministre de l'Intérieur ne repousse pas l'idée d'une « évolution institutionnelle » du département.
Nouvelle journée sous très haute tension en Haïti, où les gangs sèment toujours le chaos dans la capitale. Plusieurs quartiers de Port-au-Prince sont paralysés. Écoles, banques et commerces restent fermés. De nouveau, des dizaines de personnes ont tout abandonné ou presque pour fuir les violences. Des tirs intenses ont été entendus autour de plusieurs sites stratégiques. De nombreux habitants restent terrés chez eux. « C'est tantôt des tirs, tantôt un silence effrayant », témoigne une habitante sous couvert d'anonymat. Elle décrit les pillages de banques communautaires ou de pharmacies, « le plus souvent la nuit » et les barricades établies dans les rues avec des voitures. Cette résidente de la capitale ne peut plus aller travailler depuis la fin de la semaine dernière, « on ne bouge plus de chez nous ». C'est la nécessité qui pousse les habitants à se risquer dehors, car beaucoup ne disposent de vivres et d'eau que pour quelques jours seulement.Et « la police est toujours peu visible, rapporte Gotson Pierre, le directeur de l'agence Alterpresse, le couvre-feu déclaré par le gouvernement n'a pas permis de récupérer le contrôle et un autre sous-commissariat à Delmas a été incendié hier soir (4 mars 2024). » L'insécurité qui règne autour de l'aéroport a entraîné la suspension de plusieurs vols internationaux et le Premier ministre qui aurait dû rentrer de son voyage au Kenya en début de semaine, mais il est toujours à l'étranger. D'après le média haïtien Radio Télé Métronome, Ariel Henry se trouve aux États-Unis et aurait sollicité l'aide du gouvernement américain pour faciliter son retour au pays dans un avion militaire. Toujours selon le média, l'administration Biden a refusé. Pas de commentaire officiel, si ce n'est l'assurance par le Département d'État que le Premier ministre a bien l'intention de rentrer en Haïti.À écouter aussiÉtat d'urgence en Haïti: «Le gouvernement haïtien n'a pas pris la mesure du désastre»« Nous avons un problème d'autorité politique qui ne montre pas de volonté pour redresser la situation, constate le porte-parole du Syndicat nationale de la police haïtienne, nous avons un problème de leadership au sein de la PNH. Nous n'avons pas les moyens, les efforts de la police paraissent inefficaces. » Francisco Occil dénonce aussi le manque d'effectifs, « nous exigeons un renforcement des capacités opérationnelles, la volonté du gouvernement et de la communauté internationale. Ce que nous vivons est regrettable et révoltant. »Un Super Tuesday sans grand enjeuQuinze États américains votent aujourd'hui pour les primaires républicaine et démocrate. Donald Trump figure bien sur les bulletins du Colorado, la Cour suprême a décidé hier que l'ancien président était bien éligible, revenant sur une décision de la justice du Colorado qui lui reprochait son rôle dans l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021 et l'avait déclaré inéligible en vertu de l'article 14 de la Constitution américaine. Donald Trump reste l'ultra-favori du côté républicain et il n'y a pas plus de suspense chez les démocrates. Les États-Unis se dirigent donc vers un match retour de l'élection de 2020, un choix entre un « vieux sénile » ou un « vieux déséquilibré », résume l'autre candidate républicaine Nikki Haley, se faisant l'écho de nombreux Américains. La majorité d'entre eux ne veulent pas de cette affiche.À écouter aussiEn Haïti, après les évasions de masse de deux prisons, «le chaos, l'inquiétude, le danger règnent»
De nouvelles manifestations sont attendues après déjà deux jours de grèves, de blocages et de violences dans plusieurs villes du pays. Les rassemblements se poursuivent pour réclamer le départ d'Ariel Henry aujourd'hui, comme le Premier ministre l'avait prévu lui-même dans un accord politique jamais appliqué. La tension monte dans les rues haïtiennes, en particulier à Port-au-Prince où les gangs font chaque jour de nouvelles victimes. Pour la première fois hier (6 février 2024), des agents de la BSAP ont défilé dans la capitale. Cette brigade de protection des forêts qui a grandi hors de tout contrôle gouvernemental est proche de l'ancien putschiste Guy Philippe, condamné pour blanchiment de l'argent de la drogue aux États-Unis, qui s'est offert un bain de foule à Pétion-Ville, serrant les mains des passants et affirmant « J'avais promis que je serai à Port-au-Prince avant le 7 février. Je n'ai jamais menti à mon peuple. » Le journal Le Nouvelliste résume dans son éditorial « le pays chemine sur une lame de rasoir. »L'impasse politique perdureTout indique qu'Ariel Henry restera au pouvoir, malgré la contestation populaire et malgré les appels du groupe Montana, initié par la société civile. Depuis 2021, il n'y a pas eu d'élection, les gangs ont étendu leur emprise, la crise humanitaire et sociale s'est aggravée et la mission de sécurité kenyane tarde à venir… Une transition est-elle toujours possible ? Oui, répond l'ancienne fonctionnaire de l'ONU Monique Clesca, ajoutant que la solution doit venir des Haïtiens eux-mêmes sans attendre une décision du Kenya sur l'envoi de policiers en appui à la PNH. « On ne peut pas mettre la question de la transition et de la gouvernance d'Haïti entre les mains d'un juge au Kenya ! On peut demander de l'aide mais il faut que le gouvernement assume la responsabilité de la sécurité de ses citoyens. » Monique Clesca réclame le départ d'Ariel Henry et de son gouvernement, qu'elle qualifie d'incompétents. « Il faut des gens responsables, des Haïtiens et Haïtiennes ayant le pays comme boussole, qui ne sont pas là pour faire de l'argent ou pour avoir le pouvoir. Montana a mis en place des mécanismes largement partagés, nous avons fait des propositions qui tiennent la route. Nous appelons à un consensus d'autres forces progressistes pour sortir de ce bourbier. Et la population a le droit de faire savoir qu'elle ne veut plus de ce régime criminel. » Monique Clesca critique également « le double jeu des Américains, des Français ou des Canadiens » qui « nous disent qu'Ariel Henry est le seul légitime alors qu'il n'a aucune légitimité. Ce sont eux qui l'ont mis en place avec un tweet. Nous souhaitons qu'ils finissent par nous écouter. »Un revers pour le président argentinLe projet de loi « omnibus » de Javier Milei n'a pas obtenu suffisamment de soutiens hier (6 février 2024) au Parlement. Les députés, qui avaient pourtant approuvé la première partie du texte permettant au pouvoir exécutif de gouverner par décret pendant un an au nom de l'urgence économique, sont restés divisés hier sur la question des privatisations. Au point que le chef du groupe du parti présidentiel a demandé une levée de séance et renvoyé le texte en commission, ce qui bien souvent signifie l'enterrement de facto d'un projet de loi. Javier Milei a réagir sur X en dénonçant la « trahison d'une caste politique » qui se serait mise, selon lui, en travers de la volonté de changement du peuple. Il pourrait être tenté d'avoir recours à un plébiscite consultatif, déjà évoqué pendant sa campagne électorale.Le journal de la 1èreLes petits agriculteurs du nord de la Martinique menacent de se mettre en grève.
La Police nationale haïtienne, la PNH, a envoyé une délégation au Kenya, pour poursuivre les discussions sur la force multinationale qui doit se déployer pour lutter contre la violence des gangs en Haïti. En octobre 2023, le Conseil de sécurité de l'ONU a donné son feu vert pour le déploiement d'une force multinationale en Haïti. Le Kenya s'est porté volontaire pour la diriger, en déployant 1 000 policiers, mais la justice kényane bloque pour l'instant la procédure. Dans ce contexte, une délégation de la PNH se trouve en visite à Nairobi, au Kenya. Son chef, Frantz Elbe, a rencontré son homologue Japhet Koome pour des « discussions bilatérales autour de la sécurité », a indiqué la police kényane sur son compte Twitter.La semaine dernière, une délégation kenyane s'était rendue en Haïti et y avait rencontré notamment le Premier ministre Ariel Henry. Les deux continuent donc de préparer le déploiement de cette force, malgré le blocage de la justice kényane. Pour le ministre de l'Intérieur, cette suspension n'empêche pas les préparatifs de la mission. L'opposition ne partage pas cet avis : Ekuru Aukot, à l'origine du recours en justice, estime quant à lui que la visite de la police haïtienne à Nairobi est le signe « que le président Ruto ne respecte pas l'État de droit ». La Haute cour de Nairobi doit rendre son verdict le 26 janvier 2024.Pérou : la culture du café menacée par le réchauffement climatiqueLe Pérou exporte chaque année plus d'un milliard de dollars de café, c'est l'un des plus gros producteurs mondiaux. Cependant, le réchauffement climatique rend désormais difficile sa culture. « Cette année, il a fait trop chaud et cela affecte la floraison, explique Edgar de la Torre, cultivateur, au micro de Juliette Chaignon. On ne pouvait pas voir les plantes grandir car le sol était sec. Des plantes qui poussent de 30 ou 40 centimètres ne se sont pas développées et sont aujourd'hui atrophiées ». Il prévoit donc d'importantes pertes lors des prochaines récoltes, dans ses cultures d'Oxapampa, l'une des régions les plus productrices. Des chercheurs estiment que la surface de culture du café pourrait être réduite de 13 à 47 % d'ici quelques années, toujours à cause du réchauffement climatique.Le journal de La 1ère La lutte contre l'orpaillage clandestin se poursuit en Guyane.
Check out our free downloads at nascentmc.com: Implementing AMA Style – 8 Things to Get Right in Your Next Project Needs Assessments – 7 Essentials for Getting Funded Working With Your Medical Writer – 8 Ways to Get the Most out of Them See the full write ups for today's episode at nascentmc.com/podcast Here are the highlights: 1. Iptacopan (Fabhalta) for PNH: The FDA approved iptacopan (Fabhalta), the first oral monotherapy for adults with paroxysmal nocturnal hemoglobinuria (PNH), a condition characterized by the destruction of red blood cells. This approval, based on the APPLY-PNH and APPOINT-PNH studies, marks a significant advancement over existing infusion-based treatments, with most patients experiencing increased hemoglobin levels without the need for blood transfusions. 2. Casgevy and Lyfgenia for Sickle Cell Disease: The FDA approved two gene therapies, Casgevy and Lyfgenia, for sickle cell disease treatment. Casgevy, using CRISPR/Cas9 technology for a one-time stem cell transplant, showed significant effectiveness in reducing severe vaso-occlusive crises in trials. Lyfgenia, employing lentiviral vector gene addition, demonstrated a high rate of resolution in severe vaso-occlusive events, marking a substantial progression in treating this condition. 3. SGT-003 for Duchenne Muscular Dystrophy: SGT-003, a gene therapy for Duchenne muscular dystrophy (DMD), received FDA fast track designation. Utilizing a novel capsid to deliver microdystrophin, this one-time intravenous therapy aims to address the underlying cause of DMD. It follows the accelerated approval of another gene therapy, Elevidys, also for DMD, highlighting advancements in the treatment of this muscular disorder. 4. New Fingerstick Blood Collection Device: The FDA has cleared a new fingerstick blood collection device, MiniDraw™, by Becton Dickinson. This less invasive method for obtaining blood samples aims to transform diagnostic testing by allowing lab-quality results for common blood tests without the need for traditional venous blood draws, offering a more patient-friendly alternative. See the full write ups for today's episode at nascentmc.com/podcast Intro and outro music Garden Of Love by Pk jazz Collective
Novel weight loss treatment now available in pharmacies; Novo Nordisk warns about the risks of compounded semaglutide; treatment approved for paroxysmal nocturnal hemoglobinuria; over-the-counter insemination kit cleared by the FDA.
Robert Brodsky, MD, is a world-renowned hematologist and the current Director of the Division of Hematology, as well as Professor of Medicine at Johns Hopkins University. He focuses on bone marrow failure states, specifically the use of bone marrow transplants in sickle cell disease and aplastic anemia. His lab studies complement mediated disorders and he has also developed the diagnostic assay that is used to diagnose PNH around the world. Dr. Brodsky is a recipient of numerous national awards and was recently elected as the President of the American Society of Hematology, the largest professional society of hematologists in the world. “I remember driving down 83. I just couldn't wait to get into work…that excitement, that flutter in your heart, that's what defines success for me.” A sentiment passed down through now three generations of hematologists, Dr. Robert Brodsky, Director of the Division of Hematology at Johns Hopkins and President of the American Society of Hematology, joins us for a grounding conversation. Tune in as we dive into the leaders that showed him what it truly means to love your job, how asking the right research questions is the biggest predictor of success, and why it takes decades to build a career that's worth having. Pearls of Wisdom: 1. Work-life balance is not every day. That is a critical distinction to understand, that overall, our lives should be balanced, but it's not an expectation we should come to work with every day. We should try to achieve the work-life balance globally, but not in a day-to-day, hour-to-hour fashion. 2. What is one of the biggest predictors of success? We connect it to the purpose behind the project: the Research Question. That's going to start the journey and create the flutter for us to come to work and pursue something that's actually going to have a meaningful change. 3. Life is likely to get more complicated as we move forward. The difficulty levels keep going up as we go to the next level, and therefore, if there's not a strong force driving us, we should not get to the next level just for the sake of getting there. It should be to reach an ultimate goal.
Check out our free downloads at nascentmc.com: Implementing AMA Style – 8 Things to Get Right in Your Next Project Needs Assessments – 7 Essentials for Getting Funded Working With Your Medical Writer – 8 Ways to Get the Most out of Them See the full write ups for today's episode at nascentmc.com/podcast Here are the highlights: Novavax COVID Vaccine:The updated Novavax COVID-19 vaccine is approved for use in the US for those 12 and older and is a conventional vaccine containing purified, full-length recombinant Spike (rS) protein. This rS protein stimulates the immune system to generate a protective immune response, specifically by eliciting antibodies against the Spike protein of the SARS-CoV-2 virus. Rivfloza (Nedosiran) for Primary Hyperoxaluria:The FDA approved Rivfloza, an RNA interference therapy, to treat primary hyperoxaluria type 1 (PH1) patients by lowering urinary oxalate levels. The medication will be available for eligible patients in 2024. Intravenous Cosentyx:The FDA approved an intravenous (IV) version of Cosentyx for treating adults with certain rheumatic diseases, making it the only approved IV treatment that targets interleukin-17A (IL-17A). It will be available in Q4 of 2023. Abrilada Adalimumab Biosimilar:Abrilada has been designated as interchangeable with adalimumab, meaning it can be substituted at the pharmacy level without notifying the prescribing provider. It was proven to provide similar outcomes to the reference product even when patients switched between them multiple times. Injector for Empaveli in PNH:The FDA approved the enFuse® Injector for delivering Empaveli to adults with paroxysmal nocturnal hemoglobinuria (PNH). This device is the first purely mechanical, large-volume subcutaneous drug delivery device, and Enable Injections is collaborating with other manufacturers for its application. Intro and outro music Garden Of Love by Pk jazz Collective
In this week's New FDA Approval's podcast episode, Dr. Emma Hitt Nichols discusses the latest FDA approvals from August 28, 2023 – September 8, 2023. Please check back every Monday morning so that you can stay up to date. Here is information on the latest US FDA approvals, the week of August 28 – September 8, 2023. Check out our free downloads at nascentmc.com: Implementing AMA Style – 8 Things to Get Right in Your Next Project Needs Assessments – 7 Essentials for Getting Funded Working With Your Medical Writer – 8 Ways to Get the Most out of Them See the full write ups for today's episode at nascentmc.com/podcast Here are the highlights: Ilaris for Gout Flares in Adults: FDA approved Ilaris (canakinumab) for adult gout flares when other treatments failed; previously approved for CAPS and other diseases. Generics of ADHD Medication: FDA approved several generic versions of Vyvanse; Takeda's patent expired; medication was in short supply due to manufacturing issues. sNDA for Balversa in mUC: Janssen submitted sNDA for Balversa for urothelial carcinoma patients with specific genetic alterations; previously granted accelerated approval in 2019. INO-3107 for RRP: FDA granted Breakthrough Therapy designation for INO-3107 for recurrent respiratory papillomatosis caused mainly by HPV-6/11; Inovio to initiate a trial in 2024. Crovalimab for PNH: FDA accepted BLA for crovalimab as a treatment for PNH based on positive Phase III study results; potential approval expected late 2023/early 2024. Intro and outro music Garden Of Love by Pk jazz Collective
In this episode, we delve into the diagnosis and management of Paroxysmal Nocturnal Hemoglobinuria (PNH) with Dr. Robert Brodsky. Here are the shownotes for key papers we discussed in the episode: How I treat PNH: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33512400/ Alternative donor BMT with posttransplant cyclophosphamide as initial therapy for acquired severe aplastic anemia: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37084383/ Pegcetacoplan versus eculizumab in PNH: a) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33730455/ b) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35349667/ Phase 2 study of danicopan (factor d inhibitor) in patients with paroxysmal nocturnal hemoglobinuria with an inadequate response to eculizumab: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34314483/ Complement and prothrombotic state: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34415298/
Featuring perspectives from Dr Carlos M de Castro, including the following topics: Overview of paroxysmal nocturnal hemoglobinuria (PNH) (0:00) Complement C5 inhibition for patients with PNH (6:48) Proximal complement inhibitors for PNH management (17:17) CME information and select publications
Featuring perspectives from Dr Carlos M de Castro, including the following topics: Biology of paroxysmal nocturnal hemoglobinuria (PNH) (0:00) Evolution of the PNH treatment landscape (13:07) Selection and sequencing of therapies for patients with PNH (18:09) Overview and presentation of extravascular hemolysis (23:50) Case: A woman in her early 40s with PNH who developed Budd-Chiari syndrome and had an excellent response to C5 inhibition (26:57) Case: A woman in her early 40s with a suboptimal response to ecluizumab followed by an excellent response to pegcetacoplan on the PEGASUS trial (34:00) Case: A woman in her mid 40s who experienced breakthrough hemolysis with pegcetacoplan and was recently switched to iptacopan (38:40) CME information and select publications
This week Camo opens up in grave detail about their prior health condition, PNH, a one in a million blood disease that almost took them out a handful of times. This is by far Camo's most intimate episode, so grab your popcorn and some tissue. Thanks to our sponsors: Dad Grass is offering our listeners 20% off your first order when you go to https://DADGRASS.COM/UNFAZED for 20% off your first order. This episode is sponsored by BetterHelp. Give online therapy a try at https://betterhelp.com/UNFAZED and get on your way to being your best self. If you like the show, telling a friend about it would be helpful! You can text, email, Tweet, or send this link to a friend: https://bit.ly/UnfazedandUnbotheredPodcast Follow Camo on TikTok Follow Camo on IG Follow Camo on YouTube Listen to Camo's music on Spotify or Apple Music Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices