POPULARITY
Six tirailleurs africains dont quatre Sénégalais, un Ivoirien et un soldat issu de la Haute-Volta (devenu Burkina Faso) viennent officiellement d'être reconnus « morts pour la France . Tous ont été exécutés sur ordre d'officiers de l'armée française au camp de Thiaroye, au Sénégal en 1944. Retour sur une décision mémorielle inédite avec Aïssata Seck, présidente de l'Association pour la mémoire et l'histoire des tirailleurs sénégalais et directrice de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage. RFI : Quel est le poids de cette reconnaissance par les autorités françaises dans ce dossier ?Aïssata Seck : Cette reconnaissance est un choix extrêmement important aujourd'hui, car c'est une demande qui avait été faite depuis des années par les descendants de ces personnes qui ont été massacrées à Thiaroye en 1944. C'est donc à mon sens un choix cohérent qui permet de regarder en face une page très douloureuse de l'histoire franco-sénégalaise, et qui permettra bien évidemment d'ouvrir d'autres dossiers, notamment la question du bilan officiel de 35 morts qui avait été annoncé à l'époque par l'État français.Six tirailleurs reconnus morts pour la France à titre posthume. Mais qu'en est-il des autres ? Pourquoi aussi peu ? L'identification prend du temps ?L'identification prend du temps. Il faut à nouveau regarder les archives, en tout cas une partie des archives qui avaient été remises en 2014 par le président François Hollande. Et regarder aussi le travail des chercheurs et des historiens qui ont travaillé dessus depuis des années. À mon sens, il faudrait que l'on puisse permettre les fouilles des fosses communes, car d'après les recherches qui ont été faites, un certain nombre d'entre eux ont été jetés dans des fosses communes. Et si on veut aujourd'hui avoir un bilan officiel et proche de la réalité, il faudrait qu'on puisse permettre cela.Le travail de recherche doit donc se poursuivre ?Le travail de recherche doit donc se poursuivre. La mention « morts pour la France » est une avancée extrêmement importante, parce que d'autres présidents jusque-là n'avaient pas accordé cette mention « morts pour la France ». Aujourd'hui, on est dans une avancée historique et majeure. Néanmoins, il faut que l'on puisse continuer ce travail. Un travail qui permettra, comme je l'ai dit, une identification, mais qui permettra aussi d'avancer sur le travail de mémoire entre la France et le Sénégal, sur une histoire extrêmement tragique et douloureuse qui a eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale.Ce travail de mémoire passe aussi par les archives. Peut-il y avoir une déclassification de ces documents pour faire la lumière sur ce qui s'est réellement passé, le nombre de soldats tués également ?Jusqu'à aujourd'hui, l'État français a remis officiellement les archives en 2014 au président de la République Macky Sall. Je sais qu'à l'époque, le président Macky Sall avait commissionné – enfin, avait mis en place – une mission d'historiens et de personnalités sénégalaises qui avaient pour objectif de regarder toutes ces archives. Aujourd'hui, les archives qui ont été remises par la France au Sénégal ne sont pas ouvertes au public. Elles sont, je crois, uniquement ouvertes aux spécialistes. Il faudrait qu'on puisse y avoir accès et les regarder bien attentivement. Ensuite, comme je l'ai dit, au-delà des archives qui ont été remises à l'époque, on ne sait pas ce qui avait été mis en 1944, donc, on n'est pas en capacité aujourd'hui de dire ce qui s'est exactement passé.La priorité, à mon sens, ce sont vraiment les fouilles des fosses communes qui permettront d'avoir un bilan officiel, car c'est ce que demandent les descendants. C'est ce que demandent aussi les historiens et historiennes qui travaillent sur ces sujets et c'est ce qui permettra d'avoir un chiffre très proche de la réalité. Aujourd'hui, le chiffre officiel est de 35 morts et 70 blessés. En 2014, quand François Hollande avait pris la parole, il avait prononcé un discours assez fort […] sur place. Il avait été invité par le président Macky Sall, donc il était sur place. En 2016, son ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault était retourné aussi à Thiaroye. Ils avaient tous les deux reconnu le fait que le chiffre de 35 morts n'était pas forcément un chiffre proche de la réalité. Et aujourd'hui, concrètement, ce qui permettrait d'avoir un chiffre exact, ce sont les fouilles des fosses communes où auraient été jetés ces malheureux soldats massacrés.Revenons sur la réaction d'Ousmane Sonko au Sénégal, Premier ministre. Il explique que ce n'est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis, assassinés, après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu'ils méritent. Il est Premier ministre et il réagit en tant que président du Pastef. Dans les faits, ce n'est pas une réaction des autorités, mais il est tout de même chef du gouvernement. Sa parole est donc vue ainsi. Comment la comprendre ?Pour le coup, je n'ai pas les tenants et aboutissants des échanges qui ont eu lieu entre l'État français et l'État sénégalais sur ce sujet, même si je sais que le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le président de la République Emmanuel Macron ont évoqué le cas de Thiaroye lors de la visite officielle du président de la République sénégalaise il y a environ trois semaines, un mois. Là, c'est vrai qu'il réagit en tant que président du Pastef, donc je n'ai pas de réaction particulière à avoir sur celle-ci. Néanmoins, je pense qu'il est important de noter que cela reste une avancée extrêmement importante et qu'il faut pouvoir justement se saisir de cette avancée et du travail qui a été fait aussi par les historiens sénégalais sur cette mention et de voir de quelle manière on peut avancer dans le bon sens.C'était la suite de la politique africaine d'Emmanuel Macron dans les pas de François Hollande. C'est une suite logique vers l'ouverture ?Oui, c'est une suite logique et un choix cohérent. En réalité, on est dans une année où l'on parle du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye. Ce qu'il faut mentionner aussi, c'est qu'on est sur le 80e anniversaire de la libération de la France dont le 80e anniversaire du débarquement de Provence. Un débarquement […] avec 235 000 combattants français dont 90% étaient issus des anciennes troupes coloniales, donc du Sénégal, d'Algérie, du Maroc, du Pacifique et des Antilles. Et il est aussi important de marquer cette date d'anniversaire par l'héroïsme de ces anciens soldats et qui ont débarqué dans le sud de la France le 15 août 1944.
Tous les jours, une personnalité raconte à un journaliste de RTL un moment où sa vie a basculé. Dans cet épisode, c'est Jean-Marc Ayrault qui témoigne au micro de Mathieu Lopinot. L'ancien président de la métropole de Nantes raconte le jour où il est devenu Premier ministre. C'était au mois de mai en 2012, lors du quinquennat de François Hollande. Ecoutez Le jour ou leur vie a basculé avec Mathieu Lopinot du 24 juillet 2024.
C dans l'air du 16 mai 2024 : Nouméa : émeutes, pillages...une situation hors de contrôle ? Comment ramener le calme en Nouvelle-Calédonie ? Paris a décidé d'envoyer l'armée et de décréter l'état d'urgence. Une nouvelle réunion de crise a été organisée à l'Elysée ce matin. Face à la gravité de la situation, le chef de l'Etat a annulé son déplacement pour inaugurer l'EPR de Flamanville et a organisé en fin de matinée une rencontre en visioconférence avec les élus locaux. Sur place, le bilan s'alourdit encore. Un deuxième gendarme a été tué jeudi matin, après un "tir accidentel" émanant d'un collègue lors d'une mission de sécurisation. Au total, cinq personnes sont mortes depuis le début des émeutes lundi : trois jeunes Calédoniens et deux gendarmes. "Toutes les violences sont intolérables et feront l'objet d'une réponse implacable", a fait savoir le président de la République. L'armée a été déployée pour sécuriser les ports et les aéroports, l'utilisation du réseau social TikTok est interdite et le couvre-feu maintenu. Gérald Darmanin a annoncé que dix leaders de la Cellule de coordination des actions sur le terrain (CCAT) ont été assignés à résidence, les qualifiant de "mafieux". Il a également accusé l'Azerbaïdjan d'ingérence dans les émeutes et regretté "qu'une partie des indépendantistes calédoniens aient fait un deal" avec ce pays pro-Russe. "La priorité, c'est de retrouver l'ordre, le calme et la sérénité", a rappelé Gabriel Attal devant les députés, évoquant une situation qui reste "très tendue". Le responsable, indépendantiste, de la CCAT a, de son côté, condamné des "débordements" "très graves" et a appelé au calme. Alors que se passe-t-il en Nouvelle-Calédonie ? Pourquoi la révision constitutionnelle sur le corps électoral divise-t-elle la Nouvelle Calédonie ? Quel est ce projet de réforme ? Qu'est-ce que la CCAT, cette cellule ciblée par Gérald Darmanin ? Pourquoi l'ombre de la Chine, de l'Azerbaïdjan et de la Russie plane-t-elle sur les émeutes ? Enfin comment sortir de la crise ? Dans une tribune au Monde, trois anciens Premiers ministres - Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls et Édouard Philippe – invitent Matignon à reprendre le dossier. « Il faut redonner une dimension plus politique globale et interministérielle à ce dossier et surtout remettre du dialogue dans le moteur" préconisent-ils. Les experts : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L'Obs - NATHALIE NOUZIERES - Rédactrice en chef pôle Outre-mer – France Televisions - MARTIAL FOUCAULT - Professeur à Sciences Po titulaire de la Chaire Outre-mer - BERNARD MEUNIER - Ancien membre du GIGN, auteur de Négociations extrêmes DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Ce vendredi 10 mai, la France commémore la journée des mémoires de l'esclavage, de la traite et de leurs abolitions. Pour la première fois, la cérémonie commémorative ne s'est pas tenue à Paris, mais dans le port de La Rochelle, point de départ des navires négriers français, nous explique Benoît Ferrand dans le Journal de la Première. Jean-Marc Ayrault, l'ancien Premier ministre et ex-maire de Nantes qui préside aujourd'hui la Fondation pour la mémoire de l'esclavage, a appelé son pays à s'engager dans une démarche de réparation vis-à-vis d'Haïti. En 1825, l'ancienne puissance coloniale avait contraint l'île à lui verser 150 millions de francs or [somme ramenée à 90 millions en 1838, ndlr], pour compenser les pertes causées aux propriétés des colons par les révoltes des esclaves et l'indépendance d'Haïti.Une fois soldée, le pays a continué de rembourser pendant des décennies ses créanciers. Pour notre invité, Pierre-Yves Bocquet, directeur adjoint de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage, il est difficile d'estimer avec précision le préjudice. Certains l'évaluent à plus de 100 milliards de dollars. Néanmoins, les richesses qui sont sorties du pays pour rembourser la dette, ne sont pas allées au développement du pays. « Il y a donc préjudice et ce dernier a des conséquences encore aujourd'hui », résume Pierre-Yves Bocquet pour qui la France gagnerait à regarder ce problème non comme un lointain sujet historique, mais comme un fait actuel. Le préjudice « vivace » de la detteLa situation politique est d'ailleurs toujours aussi floue en Haïti. Des informations non officielles ces derniers jours laissaient envisager un changement de fonctionnement du Conseil présidentiel de transition. Pour l'instant, c'est toujours l'impasse politique. « Un silence radio », titre Alterpresse. En attendant une « communication officielle qui ne vient pas », Gotson Pierre regarde passer le ballet d'avions militaires américains dans le ciel haïtien où « la communauté internationale semble exécuter un agenda », souligne AlterPresse. Autrement dit, préparer la venue de la Mission multinationale d'appui à la sécurité (Mmas) conduite par le Kenya. Pendant ce temps, l'insalubrité des rues inquiète. Et laquestion n'est pas anodine, pour le Nouvelliste. Leur « assainissement est aussi urgent que le rétablissement de la sécurité », titre le journal. « De Croix-des-Bouquets, à Tabarre, en passant par Delmas pour arriver à Pétion-Ville, le niveau de l'insalubrité donne froid dans le dos » (…) expose la population à toutes sortes de maladies dans un contexte où notre système de santé, bancal même en temps normal, est touché de plein fouet par la crise sécuritaire » poursuit le journal. L'Argentine tourne au ralentiUne nouvelle fois, l'Argentine était au ralenti jeudi (9 mai 2024) avec une deuxième grève générale en six mois. Pas de manifestations cette fois, mais un même rejet de la politique d'austérité du président Javier Milei et de ses réformes ultralibérales, rapporte l'envoyé spécial de RFI à Buenos Aires, Théo Conscience. Les « syndicats croient toujours pouvoir influencer le bloc péroniste des sénateurs afin qu'ils jouent leur rôle de barrage des réformes », peut-on lire dans la Nacion mais Javier Milei peut se permettre de « maintenir le cap » de ses réformes, croit le journal de la droite libérale. Les cérémonies de remises des diplômes chamboulées aux États-UnisPlusieurs universités aux États-Unis ont annulé leurs fameuses cérémonies de remise de diplômes après des semaines de manifestations pro-palestiniennes. C'est le cas de Columbia à New York, qui a été évacuée par la police. Dans une autre université privée, celle de Californie du sud, on a remplacé ce moment par une fête. Au menu, pas de discours de promotion, aucun conférencier célèbre, ni de marche en groupe devant des milliers d'invités. À la place, nous raconte le Los Angeles Times, « des feux d'artifice, drones, chapeaux et [le rappeur] Travis Scott ». « Il en ressort un sentiment mitigé », pointe le journal. Car la présidente de l'université vient de subir une motion de censure par une assemblée de professeurs pour sa gestion des manifestations. Si plusieurs étudiants ont profité d'un bref intermède de joie, « rien n'est oublié » dit l'un d'eux dans le Los Angeles Times.
Un nombre important de figures culturelles et politiques telles que Jean-Marc-Ayrault, Christiane Taubira, Leïla Slimani et Omar Sy, réclamaient un hommage national en l'honneur de la romancière guadeloupéenne, une éminente voix de la littérature francophone, qui nous a quittés le 2 avril à l'âge de 90 ans. Ce fut chose faite le 15 avril 2024 à la Bibliothèque nationale de France (BNF) à Paris En 2005, elle était au micro de Jean-Noël Ducasse.
Haiti har varit instabilt i åratal, men läget nu beskrivs som värre än på väldigt länge. Hur blev det så här och hur hänger dagens akuta kris ihop med landets koloniala historia? Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play. Medverkande: Élise Joseph, haitisk psykolog vid FN:s migrationsorgan IOM, Monique Clesca, haitisk journalist i Port-au-Prince, Ulrika Richardsson, FN:s koordinator för humanitärt bistånd och utvecklingsbistånd i Haiti, Marlene Daut, professor på Yale-universitet i Connecticut, Catherine Porter, journalist på New York Times, baserad i Paris, Jean-Marc Ayrault, tidigare fransk premiärminister och utrikesminister, i dag chef för en stiftelse för minnet av slaveriets grymheter, Åsa Odin Ekman, biståndsarbetare vid IOM på plats i Haiti, Fathon, boende i Port-au-Prince, Robert Zephir och Mona Zephir, svensk-haitier i Bagarmossen i Stockholm, Marie Fequiere, svensk-haitier i Hässelby, Rachell Berry, ordförande i Haitikommittén i Sverige mflProgramledare: Fernando Ariasfernando.arias@sr.seTekniker: Jacob GustavssonReporter: Rouzbeh DjalaieProducent: Anja Sahlberganja.sahlberg@sr.se
durée : 00:43:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Jean-Marc Ayrault : ma vie à Matignon
A l'occasion des élections législatives des 12 et 19 juin, j'ai proposé à Aurélie Trouvé (LFI), présidente du Parlement de l'Union populaire et Pascal Canfin (LREM), eurodéputé, de débattre des trajectoires climatiques défendues par Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Si les deux blocs s'accordent sur l'objectif à atteindre - la neutralité carbone - et désormais sur la méthode - la planification écologique, ils défendent en réalité des options très différentes sur les chemins à suivre. Comment se traduirait la planification version Macron ou version Mélenchon ? Quelles seraient leurs priorités sur le plan climatique ? Quelles différences entre les deux approches ?Un épisode produit par Adèle Ponticelli, réalisé par Amandine Robillard qui a également composé la musique originale.Chaleur Humaine est aussi une newsletter. Inscrivez-vous pour recevoir chaque mardi notre sélection d'articles : https://www.lemonde.fr/newsletters/chaleur-humaine/ Aurélie Trouvé est enseignante chercheuse en économie, ingénieur agronome. Elle a été pendant près de 15 ans l'une des principales voix de l'association altermondialiste Attac, avant de la quitter en 2021 pour rejoindre la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. Elle est depuis présidente du Parlement de l'Union populaire, une structure qui a soutenu et organisé la campagne de La France insoumise. Elle est candidate aux législatives en Seine-Saint-Denis, les 12 et 19 juin, soutenue par la NUPES. Elle est également l'autrice aux éditions La découverte du « Bloc Arc-en-ciel », un ouvrage qui appelle à fédérer la gauche et les mouvements sociauxPascal Canfin a été journaliste, militant écologiste puis ministre délégué au développement dans le gouvernement socialiste de Jean-Marc Ayrault, pendant le mandat de François Hollande. Il est ensuite devenu directeur général de l'ONG WWF France. Une association qu'il quitte en 2019 pour se présenter aux élections européennes avec le soutien d'Emmanuel Macron. Au Parlement européen, il préside la commission environnement et santé, et est très investi dans le projet de Green New Deal européen.Pour aller plus loinLes comptes Twitter d'Aurélie Trouvé et Pascal CanfinLe podcast sur la transition écologique présenté par Pascal CanfinLe blog des économistes de la NUPES dont parle Aurélie Trouvé dans l'épisodeLa note de Terra Nova qui critique le programme économique de la NUPES, dont parle Pascal CanfinDeux articles du Monde sur les condamnations de la France pour inaction climatique en 2021, par le tribunal administratif de Paris et par le Conseil d'Etat Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:40:02 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Emmanuel Macron tarde à faire connaître le nom de son Premier ministre. Mais quel est exactement le rôle de ce chef du Gouvernement, peu codifié par le droit, souvent considéré comme un des postes les plus compliqués à occuper au sein de la Ve République ? - invités : Jean-Marc Ayrault ancien Premier ministre, président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage; Jean-Pierre Raffarin Ancien Premier ministre, président fondateur de l'association leaders pour la paix
durée : 00:40:02 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Emmanuel Macron tarde à faire connaître le nom de son Premier ministre. Mais quel est exactement le rôle de ce chef du Gouvernement, peu codifié par le droit, souvent considéré comme un des postes les plus compliqués à occuper au sein de la Ve République ? - invités : Jean-Marc Ayrault ancien Premier ministre, président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage; Jean-Pierre Raffarin Ancien Premier ministre, président fondateur de l'association leaders pour la paix
durée : 00:14:59 - Journal de 22h - François Hollande et son ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault refusent de faire alliance avec Jean-Luc Mélenchon pour les législatives. Un autre ex-Premier ministre socialiste, Bernard Cazeneuve, annonce même son départ du PS. - invités : Jean-Luc Racine directeur de recherche au CNRS, chercheur senior au think tank Asia Centre
durée : 00:43:00 - Les Nuits de France Culture - Jean-Marc Ayrault a été Premier ministre du 15 mai 2012 au 31 mars 2014 sous la présidence de François Hollande. En 2015, pour l'émission "L'Atelier du pouvoir" il racontait sa vie à à Matignon. - invités : Jean-Marc Ayrault ancien Premier ministre, président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage
Die Folgen eines Wahlsiegs von Marine Le Pen wären schlimmer als der Brexit, sagte der Sozialist Jean-Marc Ayrault. Nach dem ersten Wahlgang sei der Abstand zwischen Macron und seiner Herausforderin Le Pen nicht groß. "Die Gefahr eines Sieges von Le Pen war nie so groß wie heute. Ich sage Vorsicht!"
L'un comme l'autre suivent de très près la guerre qui a éclaté il y a maintenant près de 3 semaines en Ukraine…Le Nantais Yoann Barbereau a fui la Russie en 2017 après y avoir été victime d'un complot : on reviendra tout à l'heure avec lui sur ces années passées dans ce pays.D'abord, dans un instant, c'est Jean-Marc Ayrault qui répond à nos questions dans SPOAE.L'ancien maire de Nantes et ex-premier ministre a croisé plusieurs fois la route de Vladimir Poutine…il nous livre son analyse sur les événements en Ukraine…
Jean-Marc Ayrault war französischer Außen- und Premierminister, liebt die deutsche Sprache und ist auch nach Ende seiner 40-jährigen politischen Laufbahn weiterhin politisch aktiv. Im Dlf erzählt er, warum er von der Professionalisierung der Politik nichts hält und was er sich für sein Land und Europa wünscht.Anne Raith im Gespräch mit Jean-Marc Ayraultwww.deutschlandfunk.de, Zeitzeugen im GesprächDirekter Link zur Audiodatei
Ministre de l'Egalité des Territoires et du Logement sous la présidence de François Hollande et dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault de mai 2012 à mars 2014, Cécile Duflot s'entretient avec Pascal Bonnefille dans ce nouveau numéro de "Ma vie de ministre du Logement", avec le soutien de Gecina.
Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre et ancien ministre des Affaires étrangères, est l'invité du matin de RFI.
Như nhiều quốc gia của châu Âu, chứng nhân lịch sử Pháp không chỉ nằm ở những lâu đài, thành quách xa hoa với đa dạng các phong cách kiến trúc. Thời kỳ Cách mạng công nghiệp và giai đoạn hưng thịnh « 30 năm huy hoàng » xây dựng lại sau Thế chiến cũng để lại nhiều dấu ấn đậm nét. Ứng xử với những di tích để lại luôn là một bài toán không đơn giản, mà đòi hỏi một quá trình nhận thức, định hướng để có được những lựa chọn hành động phù hợp. Di sản công nghiệp và gần nửa thế kỷ khẳng định giá trị Hình thành và lớn mạnh từ Cách mạng công nghiệp, các nhà máy, xí nghiệp của Pháp từng là hạt nhân mang lại sự thịnh vượng trong suốt hơn nửa đầu thế kỷ 20. Nhưng đến thập niên 70, các đô thị công nghiệp Pháp bắt đầu đối mặt với cuộc khủng hoảng kinh tế bước ngoặt. Thời kỳ này đánh dấu những năm bản lề của nhiều thay đổi lớn trong cơ cấu kinh tế thế giới, khi công nghệ và kỹ thuật hiện đại đạt những nền móng đầu tiên, cùng với sự khởi đầu nền kinh tế toàn cầu hoá. Hàng loạt nhà máy đóng cửa, công nhân mất việc, các đô thị đứng trước đòi hỏi phải đổi mới sâu sắc, chuyển hướng thế mạnh kinh tế. Nhiều công xưởng, xí nghiệp trải rộng trên hàng chục hecta, nếu không bị phá huỷ thì cũng bị bỏ hoang, trở nên điêu tàn. Nhưng cũng chính vào những năm 60, nhận thức về vai trò lịch sử của các công trình công nghiệp được nhắc tới lần đầu tiên ở Anh - cái nôi của Cách mạng Công nghiệp châu Âu. Khái niệm « di sản công nghiệp » ra đời. Dần manh nha ở Pháp một thập kỷ sau đó, ý thức việc giữ gìn loại hình di sản này tuy muộn hơn ở Anh, nhưng lại có sức lan toả lớn. Nhiều tác nhân, từ sử gia đến các kiến trúc sư quan tâm đề cập, chính quyền cũng nhanh chóng có những động thái cụ thể để ghi nhận, gìn giữ. Nhờ việc sớm được xếp hạng công trình lịch sử, nhiều toà nhà đã tránh khỏi số phận bị san phẳng khi các dự án mới mọc lên. Trong thập niên 80, bộ Văn Hoá Pháp liên tục có những chính sách và đóng vai trò tích cực, đẩy mạnh và khẳng định tầm quan trọng, giá trị của loại hình di sản này. Một bộ phận chuyên về di sản công nghiệp được thành lập trong Ban thống kê chung về các công trình lịch sử và kho tàng nghệ thuật của Pháp. Một mặt, cơ quan này thống kê, tổng kết vai trò của mỗi ngành nghề trong nền công nghiệp chung và đánh giá giá trị của các địa điểm cụ thể. Mặt khác, một số công cuộc « giải cứu » khẩn cấp các công trình có giá trị tiêu biểu cho những ngành công nghiệp đánh dấu lịch sử Pháp cũng được tiến hành. Chẳng hạn như một số địa điểm ngoại vi Paris, chứng tích của ngành công nghiệp chế tạo ô tô Pháp, hay hầm mỏ còn lại của khu công nghiệp khai thác than đá ở vùng Lorrain và Nord-Pas-de-Calais, mà sau này được Unesco xếp hạng di sản thế giới vào năm 2012. Từ đó, chương trình thống kê và xây dựng hệ dữ liệu các di sản công nghiệp trên phạm vi toàn quốc được tiến hành và tiếp tục cập nhật đến tận ngày nay. Mục tiêu cung cấp một nền tảng hiểu biết và dữ liệu đầy đủ nhất có thể về loại hình di sản này, để công chúng có thể truy cập trên trang điện tử của bộ Văn Hoá Pháp. Nhưng những thống kê này chủ yếu phục vụ các nhà quản lý quy hoạch sở tại trong công tác định hướng phát triển địa phương. Nhận thức được giá trị di sản cần bảo tồn, các nhà quản lý sẽ nhìn thấy những cơ hội phát triển kinh tế đô thị phù hợp thời đại mới. Cùng với các nhà đầu tư và người thiết kế, những mô hình chuyển đổi chức năng đa dạng và mới lạ được khởi xướng. Những địa danh công nghiệp một thời được hồi sinh trong vai trò mới cũng không kém phần quan trọng. Trong đó, văn hoá là lựa chọn hàng đầu của nhiều địa phương. Vùng Lille - từ thủ phủ công nghiệp may mặc đến thủ đô văn hoá châu Âu Vùng Lille, trong đó có cả hai thành phố Tourcoing và Roubaix, nổi danh với công nghiệp dệt kim và may mặc. Trong giai đoạn Cách mạng công nghiệp giữa thế kỷ 19, ngành công nghiệp này phát triển rực rỡ, vùng Lille là một trong những công xưởng đầu tiên của thế giới. Đến những năm 30 của thế kỷ trước, may mặc và công nghiệp nặng vẫn là ngành mũi nhọn hàng đầu và còn đạt đỉnh cao thêm nhiều thập kỷ sau đó. Chính vì vậy, sau giai đoạn thoái trào của công nghiệp, dù chuyển hướng nền kinh tế sang công nghệ thông tin và văn phòng, dấu vết của giai đoạn đô thị công nghiệp vẫn còn ở khắp nơi, với các khu đất rộng lớn bỏ hoang của các nhà máy, các toà nhà xí nghiệp cũ xuống cấp. Tiêu biểu như ở Roubaix, một thời được mệnh danh là « thành phố 1000 ống khói », các khu đất công nghiệp không còn hoạt động chiếm ¼ diện tích đất đai toàn thành phố. Trải qua nhiều thập kỷ, chính quyền và người dân quay lưng lại với những khu đất bị bỏ hoang, thậm chí muốn xoá sạch dấu vết của giai đoạn công nghiệp này. Chỉ đến những năm 90, chính sách chung của vùng đô thị Lille mới thực sự khẳng định hướng đưa di sản công nghiệp thành bản sắc và thế mạnh phát triển, cùng với đó là tôn tạo và tái sử dụng những công trình công nghiệp. Từ định kiến là những khu nhà xây gạch đỏ gắn với hình ảnh của sự bần hàn và cực nhọc của tầng lớp công nhân, người dân chuyển sang tự hào về lịch sử và ký ức của thành phố. Ngay cả khi không bị buộc phải giữ gìn nguyên trạng, phương án phát triển theo hướng tái sử dụng công trình cũ thường được ưu tiên lựa chọn. Quá trình chuyển hướng ứng xử với công trình công nghiệp đã diễn ra không dễ dàng. Nó là thành quả của rất nhiều chính sách từ trung ương đến địa phương, nhằm hạn chế phá dỡ và hỗ trợ kinh phí bảo tồn. Mặt khác, không kém phần quan trọng, là sự tác động vào dư luận kiểu bền bỉ « mưa dầm thấm lâu » của các sử gia, giảng viên, chuyên gia về di sản, kiến trúc quy hoạch. Bằng cách thu thập, truyền tải các giá trị và vai trò của di sản công nghiệp trong ký ức cộng đồng, họ đã dần tạo sự gắn bó tinh thần, niềm tự hào của người dân và các nhà quản lý với lịch sử công nghiệp của quê hương mình. Theo đó, hàng loạt dự án làm mới đất công nghiệp bỏ hoang bằng văn hoá, nghệ thuật đã ra đời. Đầu tiên phải kể đến « la Condition publique » ở Roubaix - khu kho bãi và đóng gói nguyên vật liệu cũ, được chuyển đổi thành một trung tâm văn hoá, nhà triển lãm, biểu diễn, hội họp ... Để khẳng định mạnh mẽ hướng đi này, vào năm 2004 vùng Lille đã ứng cử và được chọn làm Thủ đô văn hoá châu Âu. Trọng tâm của dự án này là xây dựng mạng lưới công trình, tụ điểm văn hoá mang tên « Những ngôi nhà điên rồ », mà phần lớn là những công trình cải tạo từ nhà xưởng, kiến trúc thời kỳ công nghiệp. Đó là « ngôi nhà điên của những cối xay » tái sử dụng một xưởng sản xuát bia cũ, hay « Ngôi nhà điên ở Warsemmes » trong lớp vỏ của nhà máy dệt cũ. Đây là nơi tổ chức các buổi hoà nhạc, giao lưu và triển lãm, từ các loại hình nghệ thuật tạo hình, nghệ thuật biểu diễn, đến dạy làm vườn, học nấu ăn … Điều đáng chú ý là những địa điểm này nằm rải rác trong các khu phố bình dân, với mong muốn đưa các hoạt động nghệ thuật đến với những tầng lớp ít có điều kiện tiếp xúc nhất, đưa văn hoá làm cầu nối tăng sự trao đổi và gắn kết trong cộng đồng dân cư. Nantes - di sản nghề cơ khí thành cốt lõi của những dự án táo bạo Nantes là thành phố cảng thịnh vượng miền tây nước Pháp, từ thời kỳ giao thương hàng hải với các vùng thuộc địa thế kỷ 17-18, đến thời kỳ công nghiệp đóng tàu thế kỷ 19-20. Khủng hoảng hậu công nghiệp những năm 80 đẩy thủ phủ vùng Loire Atlantique đến một cú sốc lớn. Cựu thủ tướng Pháp, Jean-Marc Ayrault, lúc bấy giờ là thị trưởng mới nhận chức của thành phố, từng nói « sự đóng cửa những công trường (đóng tàu) là một vết thương lớn của Nantes, nhưng vận mệnh của thành phố được định đoạt ở chính nơi này ». Chiến lược chuyển đổi trọng tâm kinh tế từ công nghiệp đóng tàu suy yếu sang kinh tế sáng tạo, du lịch văn hoá đã được cụ thể hoá tại địa điểm gọi là « đảo Nantes ». Đây là khu đất rộng hơn 300 hecta đặt cảng đóng tàu và nhà xưởng giờ bỏ hoang của ngành công nghiệp một thời là « bộ mặt » của thành phố. Điểm nhấn trọng tâm của hòn đảo là đại công xưởng máy móc với cái tên khô khan « les machines »- « những cỗ máy ». Đây là một dự án văn hoá du lịch đầy tham vọng và mộng mơ của thành phố cảng sông. Các cỗ máy được thiết kế với mục đích mô phỏng chính xác nhưng mềm mại nhất cơ chế vận động đa dạng của các loài động vật, côn trùng, chim muông và động vật biển. Các phương án động cơ cũng thể hiện sự sáng tạo tương ứng. Hai cốt lõi cơ bản của dự án này là « trí tưởng tượng của Jules Verne » và « những cỗ máy của De Vinci ». Nhưng tất cả là nhằm phục vụ đại dự án « thành phố trên trời » - « cité-dans-le-ciel » dự kiến ra mắt vào năm 2022 với trung tâm là một cây đại thụ bằng thép cao hơn 30m và hệ thống vườn treo. Khách thăm quan sẽ được gặp các sinh vật đẽo bằng gỗ mềm mại chạy động cơ cơ khí này, như ngồi trên mình chú voi gỗ khổng lồ phun nước, xem con sâu đo trườn trên cành, được bay trong những cái nôi cắp bởi hai chú cò máy ... Trong thời đại kỹ thuật số, nơi điều khiển điện tử chiếm lĩnh, dự án này tưởng như lỗi mốt so với xu thế robot tối tân hay thực tế ảo ngày nay. Nhưng thành công bước đầu của dự án này đã minh chứng rằng vẻ đẹp của những cỗ máy áp dụng những nguyên lý động cơ cơ bản, dễ hiểu nhất lại hấp dẫn cả trẻ nhỏ và người lớn. Nhất là khi nó nằm ngay trên quê hương của nhà văn viễn tưởng Jules Verne. Công xưởng sản xuất những cỗ máy - cũng là khu triển lãm - nằm tại chính khối nhà xưởng cũ. Dự án văn hoá nghệ thuật này dựa trên nền tảng nghề cơ khí đóng tàu lâu đời sẵn có, nay đã không còn chỗ đứng. Như vậy, không những di sản vật thể được tôn tạo, Nantes còn đi xa hơn một bước, đề cao giá trị và gìn giữ để nghề cơ khí truyền thống có được vị trí trong thời đại ngày nay. Không những mang lại lợi ích làm thay đổi bộ mặt thành phố mà còn tạo sức đẩy mới về kinh tế. Thành phố cũng tìm cho mình một thế mạnh mới bằng việc thu hút các ngành nghề sáng tạo, mở nhiều trường đào tạo nghệ thuật, công ty khởi nghiệp, xưởng sáng tác. Bên cạnh di sản công nghiệp cũ là những khu văn phòng, nhà ở, công trình kiến trúc tìm tòi những vật liệu mới, táo bạo, áp dụng những quan điểm thiết kế đô thị tiên phong nhất. Những bến tàu cũ được tái thiết thành đường dạo bộ của công viên, các cỗ máy hay đường ray được giữ nguyên và trở thành một phần của cảnh quan, những cần cẩu hàng trở thành tượng đài điểm nhấn và cũng còn vài tàu chiến cũ đậu bên bờ sông. Tất cả nhắc một quá khứ chưa xa của thành phố cảng. Nhưng điều có lẽ in đậm trong tâm trí du khách nhất, lại là khung cảnh thị dân hóng gió trên thảm cỏ, thư thái ngắm nhìn bến cảng thành phố của mình đổi thay, lũ trẻ chạy nhảy, xa xa là một ban nhạc rock trẻ luyện hát bên bờ kè, còn trong các xưởng nghệ thuật mấy nhóm thanh niên đang cắm cúi làm việc. Người ta thấy một thành phố đầy tương lai, sôi động vừa đủ mà có một môi trường sống thanh bình. Ở đây, lịch sử vẫn hiện diện khắp nơi, giữa một khu đô thị đầy sức trẻ. Khắp nơi trên cả nước, từ Paris đến các tỉnh thành, không thiếu những công trình văn hoá cải tạo từ nhà xưởng như thế. Một mặt, chúng gây kinh ngạc và hấp dẫn cho khách thăm quan bởi sự hồi sinh ngoạn mục. Nhưng mặt khác, với những cư dân, không gì ý nghĩa hơn là những chồng lớp lịch sử và ký ức được lưu giữ trong một công trình văn hoá. Nhất là khi nó được truyền lại cho những thế hệ cháu con, để một lần nữa, chúng lại lớn lên và tiếp nối ký ức ấy, theo một cách riêng trong nhịp sống của thời đại mình. Trên tầm nhìn tổng quan, bộ mặt của thành phố được nâng tầm nhờ bệ đỡ của thành tựu quá khứ, tiếp tục giàu thêm những bản sắc văn hoá. Nhưng quan trọng hơn cả, các chính sách bảo vệ và tái sử dụng di sản, chỉ có ý nghĩa và thành công, khi chính người dân được thụ hưởng, thấy gắn bó và tự hào, để chính họ trở thành những tác nhân gìn giữ di sản của quê hương mình.
Être écolo et de droite, un paradoxe? Une réussite marketing? Une opinion parfaitement valide? Dans ce nouvel épisode de l'Enver(t) du décor, le podcast environnement du HuffPost accueille cette fois la chef du service politique, Astrid de Villaines, pour une discussion à bâton rompue sur cette idée qui, en France en tous cas, fait souvent bondir...Les sources utilisées:Il n'y a pas de vert que sur les affiches EELVValérie Pécresse n'aime pas la décroissanceLe bilan environnemental de Nicolas SarkozyLe programme écologique des RépublicainsGérard Larcher adore les ortolansLa position de Jean-Marc Ayrault sur Notre-Dame-des-LandesUne étude de la naissance, sous la présidence Pompidou, du ministère de l'environnement See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Il y a vingt ans la France a déclaré que « la traite négrière transatlantique et l’esclavage perpétrés à partir du XVe siècle constituent un crime contre l’humanité ». Mais pourquoi condamner des crimes qui appartiennent au passé ? Dans ce troisième épisode je pars du mémorial de l’abolition de l’esclavage de Nantes pour retracer l’histoire de la loi Taubira, ce qu’elle a mis en place, ses conséquences et ses limites. Intervenant.e.s : - Michel Cocotier - président de l’association Mémoire de l’Outre-Mer. - Françoise Vergès - politologue, chercheuse et ancienne présidente du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage. - Virginie Chaillou-Atrous - chercheuse et enseignante en histoire contemporaine à l’Université de Nantes, spécialiste de la Réunion et de l’océan Indien. - Renaud Hourcade - chargé de recherche au CNRS. - Jean-Marc Ayrault - président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, ancien Premier ministre et ancien maire de Nantes. - Karfa Diallo - président fondateur de l’association bordelaise Mémoires et Partages. - Avec la participation de Berfin Topal. Crédits musique : Oh Freedom! - Golden Gospel Singers Évolution ? - Kan’nida Working Man - Bo Diddley The Slave - The Mighty Sparrox Hymne à la joie - Richard Razaf Trio Esclavage “Djonya” - Fatoumata Diwara Jim Crow - the Union Boys I wish I knew how it would feel to be free - Nina Simone Extraits sonores : - La marche des Libertés le 23 mai 1998 extrait du reportage d’Arnaud Ngatcha et de Jérôme Sesquin “Noirs, l’identité au cœur de la question noire”. - Lecture du Code Noir promulgué par Louis XIV en 1685 dans l’album The Routes of Slavery de Jordi Savall (7 février 2017). Photo : © Cécile Dauguet. La série de podcasts "L’esclavage, la traversée des mémoires" a été écrite et réalisée par Mathilde Avice en mai 2021 et produite par euradio.
Frédéric Rivière reçoit Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre, ancien maire de Nantes, président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage.
durée : 00:28:47 - Politique ! - par : Hervé Gardette - La quasi-concomitance des 20 ans de la loi Taubira et des 200 ans de la mort de Napoléon (qui rétablit l'esclavage en 1802) illustre la difficulté de notre pays à faire face à son passé. Comment traiter ces questions mémorielles sans aggraver les divisions nationales ? - réalisation : François Caunac - invités : Jean-Marc Ayrault ancien Premier ministre, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage
durée : 00:28:47 - Politique ! - par : Hervé Gardette - La quasi-concomitance des 20 ans de la loi Taubira et des 200 ans de la mort de Napoléon (qui rétablit l'esclavage en 1802) illustre la difficulté de notre pays à faire face à son passé. Comment traiter ces questions mémorielles sans aggraver les divisions nationales ? - réalisation : François Caunac - invités : Jean-Marc Ayrault ancien Premier ministre, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage
Abstention, défiance, crise des gilets jaunes, impopularité des dirigeants politiques... Dans son essai Le populisme au secours de la démocratie ?, Chloé Morin analyse les causes et les symptômes du malaise du système démocratique français. Experte associée à la Fondation Jean-Jaurès, elle a été chargée des études d'opinion à Matignon lorsque Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls étaient chef du gouvernement. Le populisme au secours de la démocratie ? de Chloé Morin est publié chez Gallimard dans la collection Le débat.
Grande nouveauté cette année, chaque matin, Nicolas Canteloup offre ses précieux conseils aux invités de l'interview politique. Ce lundi, Sonia Mabrouk reçoit Chloé Morin, politologue associée à la fondation Jean Jaurès et spécialiste de l'opinion publique. Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls ont tenu à lui adresser quelques mots.
Najat Vallaud-Belkacem est née à Béni Chiker, petit village au Nord Est du Maroc. Elle grandit dans ce milieu rural ouvert sur l'Espagne et l'Algérie. C'est à l'âge de 5 ans, que Najat arrive en France d'abord à Abbeville puis à Amiens où elle passe l'essentiel de son enfance et de son adolescence. Après un bac économique et social, elle entame des études de droit, toujours à Amiens où elle obtient une licence. En 2000, Najat est diplômée de Science PO Paris. Sa vie professionnelle commence alors, comme juriste dans un cabinet parisien d'avocats au Conseil d'État et à la Cour de cassation. En 2002, elle entre au Parti Socialiste et obtient un premier succès électoral en 2004 comme conseillère régionale en Rhône-Alpes. En 2008 Najat Vallaud Belkacem est élue conseillère générale du Rhône et elle devient également conseillère municipale à Lyon aux côtés de Gérard Collomb. En mai 2012 elle nommée Ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. C'est le 25 août 2014 que Najat devient la première femme de l'histoire de la République au poste de Ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche dans le gouvernement de Manuel Valls 2. Elle occupera ce poste jusqu'au 10 mai 2017. Depuis, elle s'est mise en retrait de la vie politique tout en continuant de l'observer et de la commenter notamment sur Twitter où elle totalise près d'un million de followers (@najatvb). De 2018 à 2019, elle rejoint l'institut d'étude IPSOS où elle dirige les affaires publiques internationales. Aujourd'hui, Najat est directrice pour la France de One, L'ONG qui lutte contre l'extrême pauvreté et les maladies évitables. Retrouvez les actions et rejoignez l'ONG One.org Je vous conseille également la lecture de La vie a plus d'imagination que toi chez Grasset et enfin celle de La Société des vulnérables. Leçons féministes d'une crise co-écrit avec la philosophe Sandra Laugier aux éditions Tracts Gallimard Bonne écoute.
Après avoir milité pendant près de quinze ans chez les Verts, Cécile Duflot a quitté le monde politique pour devenir directrice générale de l’ONG Oxfam France. Alors qu’elle avait pris ses distances un temps avec l’Église catholique, elle dit avoir renoué en partie avec elle, grâce à la figure du pape François. ► Saison 2, épisode 8 – L’essentiel de l’épisode : Cécile Duflot a décidé de quitter le monde politique en 2018, après avoir été militante pendant près de quinze ans chez les Verts, et ministre de 2012 à 2014 dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Aujourd’hui à la tête de l’ONG Oxfam France, qui veut mobiliser le pouvoir citoyen contre la pauvreté et les inégalités sociales, Cécile Duflot a accepté de se plier au jeu du podcast à distance, confinement oblige. Fréquentation de l’Action catholique des enfants (ACE), engagement au sein de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC)… Cécile Duflot se confie volontiers sur l’éducation religieuse qu’elle a reçue, dans une famille "mélangée" et très portée sur "l’ouverture au monde". "Je pense que la foi n’est pas quelque chose que l’on décide, (…) elle s’est imposée à moi", retrace-t-elle dans ce huitième épisode de Place des religions. "Cela a été quelque chose de très vif quand j’étais adolescente, puis j’ai tenu ma foi à distance. Et avec l’âge, j’ai fait la paix avec cette idée…". Si le dialogue a parfois été houleux avec l’institution, cette écologiste de la première heure témoigne bien, aujourd’hui, de son attachement à la figure et à la ligne du pape François. Elle assure notamment avoir été "sciée" par la lecture de son encyclique Laudato Si, consacrée à la sauvegarde de la planète : "C’est la lecture d’un écologiste du Sud, qui parle de dette écologique, qui lie les questions sociales et les questions écologiques… Enfin, il y a tout !". Hors des clous, la militante féministe évoque encore sans ambages son opposition frontale à la position de l’Église catholique sur l’avortement, et réclame une plus grande place des femmes au sein de l’institution. En juin dernier, elle avait même ainsi publiquement affiché son soutien à la théologienne Anne Soupa qui avait candidaté au poste d’archevêque de Lyon. ► A lire sur le site et l'application du journal La Croix : VIDÉO – Cécile Duflot : "J’attends de l’Europe plus de justice sociale" ANALYSE – Cinq ans après "Laudato si’" : que reste-t-il à faire ? TÉMOIGNAGE – Cécile Duflot : "Le coronavirus, un moment où l’on se sent terrien" ► Un podcast hebdomadaire : Tous les mercredis à partir du 30 septembre jusqu’au 23 décembre 2020, dans la deuxième saison du podcast Place des religions, les journalistes du quotidien La Croix invitent des personnalités de tous horizons à nous éclairer sur les relations entre la politique et les religions à partir de leur expérience sur le terrain. Le temps d’une conversation, elles nous dévoilent leurs convictions à la source de leur action. ► Parmi les autres personnalités politiques invitées : Marlène Schiappa, ministre déléguée en charge de la citoyenneté ; François-Xavier Bellamy, député européen Les Républicains ; Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l’éducation nationale ; Bernard Cazeneuve, ex-ministre de l’intérieur, en charge des cultes ; Franck Meyer, maire évangélique de Sotteville-sous-le-Val ; Hubert Wulfranc, ex-maire de Saint-Étienne du Rouvray ; Jean-Philippe Duval, moine à l’abbaye de Solesmes et conseiller municipal… La deuxième saison du podcast Place des religions est à écouter sur le site et l'application du journal La Croix, et sur toutes les plateformes de podcast. ► Vos contributions : Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : placedesreligions@bayard-presse.com CRÉDITS : Responsable éditorial : Christophe de Galzain. Suivi de production : Célestine Albert-Steward. Malo Tresca. Prise de son et montage : Flavien Edenne. Habillage sonore et mixage : Emmanuel Viau. Création musicale : Arnaud Forest. Voix : Malo Tresca. Identité graphique : Mathieu Ughetti. Rédaction en chef : Jérôme Chapuis. Archive : INA - France 3 - 19/20 du 3 décembre 2012. Place des religions est un podcast original de LA CROIX – Septembre 2020
Tous les dimanches, de 9h à 13h, Néo Géo Nova vous invite à vivre de nouvelles immersions dominicales au sein de l'actualité culturelle et sociale de la planète. Un tour de la sono mondiale en 240 minutes, présenté par Bintou Simporé et le Worldcrew de Nova.Au programme : portrait du jour, nouveautés musicales, revue culturelle d'ici et d'ailleurs, bons plans, sessions live et Worldmix, sans oublier les invités, musiciens, écrivains et autres acteurs et créatrices culturels de notre « Tout-Monde ».Le Portrait de Jeanne LacailleToumani Sangaré vient tout juste de co-réaliser Wara, les fauves en wolof - une série diffusée sur TV5 Monde depuis le 10 novembre - qui touche à la fois au thriller politique, à la chronique sociale et au drame intime, en nous entraînant dans les coulisses, pas tendres bien sûr, d’élections locales au Sénégal entre Dakar et St Louis. Wara donne la parole aux jeunes, conscients et engagés, aux jeunes femmes surtout…Jeanne Lacaille nous présente ce réalisateur, membre fondateur du collectif Kourtrajme.Musikactu Direction la Thaïlande, où un roi absent pousse jeunesse et anti-royalistes à sortir dans la rue, pour demander l’abolition de la monarchie. Lors de ses manifestations, l’on peut entendre les rimes du groupe Rap Against Dictatorship, virulent détracteur du pouvoir en place, et dernier héritier d’une riche histoire de musique contestataire thaïlandaise. David Bola vous raconte les origines de cette musique, et son héritage. D’ici et d’ailleurs Nous partons au François commune de Martinique, où le grand Dédé Saint-Prix, chanteur, musicien, professeur, joue depuis plus de 50 ans sa musique Chouval Bwa, que l’on retrouve dans son dernier album « Koktel Chouval Bwa ». Quand il joue ce rythme chaleureux, que l’on jouait dans les manèges en Martinique, il n’est pas sans saveurs militantes. Dans ce disque, Dédé Saint-Prix, qui a l’art de chanter des choses terribles sur des musiques douces, dénonce l’utilisation de la chlordécone dans les bananeraies en Martinique, produit interdit depuis 1990 en France, que l’on retrouvait pourtant dans les champs jusqu’en 2014. Aujourd’hui, cette molécule est la cause de nombreuses maladies et déformations chez la population martiniquaise. 20 ans de la Loi Taubira En 2001, il y a presque 20 ans, était adoptée la loi portant reconnaissance de l’esclavage et de la traite comme crimes contre l’humanité. Dans Néo Géo Nova, nous écoutons le discours de Christiane Taubira, porté devant l’assemblée nationale, qui mènera à l’adoption de cette loi.Un moment fort de la république française que la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME) commémore en faisant l’état des lieux de l’impact de ce texte de loi, lors d’un débat live avec Christiane Taubira, Jean-Marc Ayrault, les co-auteurs du texte, et plusieurs invités. La rediffusion du live est disponible sur les réseaux de la fondation. De Visu « Brosser l’histoire à rebrousse-poil », c’est ainsi que les auteurs de « Décolonisations » (Pierre Singaravélou, Karim Miské, Marc Ball), décrivent la démarche derrière leur ouvrage, paru chez Arte Editions et adapté de la série documentaire.... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Grande nouveauté cette année, chaque matin, Nicolas Canteloup offre ses précieux conseils aux invités de l'interview politique. Ce lundi, Sonia Mabrouk reçoit Pr Philippe Juvin, chef du service des Urgences à l’hôpital Georges Pompidou et maire LR de la Garenne-Colombes. Jean-Marc Ayrault et Michel Cymès ont tenu à lui adresser quelques mots.
Invité : Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre français, président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage. En France, son appel à débaptiser la salle Colbert de l'Assemblée nationale a déclenché la controverse. L'ancien Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, actuel président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage, est l'invité d' « Internationales ». Avec lui, retour sur l'onde de choc suscitée par la mort de Georges Floyd aux États-Unis, sur les manifestations contre le racisme et le déboulonnage des statues liées à la colonisation. À l'heure où certains quartiers de Pékin se reconfinent en raison de nouveaux cas de Covid-19 et alors que la France lance sa commission d'enquête sur la gestion de la pandémie, Jean-Marc Ayrault commente cette crise sanitaire sans précédent, qui a mis le monde à l'arrêt et l'économie à genoux. Présentation : Dominique Laresche (TV5MONDE), Alain Salles (« Le Monde »).
« La France se montrera intraitable face au racisme, mais elle n'effacera aucun nom ni aucune trace de son histoire et elle ne déboulonnera pas de statue », a déclaré dimanche soir Emmanuel Macron. De nombreux militants anti-racistes demandent pourtant que les noms et les statues du ministre Colbert ou du général Faidherbe disparaissent du paysage urbain de la France. Qu'en pensent les historiens français ? Eric Deroo a été chercheur associé au CNRS et a publié « L'illusion coloniale » chez Tallandier. Il répond aux questions de RFI. RFI : « La République n’effacera aucun nom ou aucune trace de son histoire », a dit Emmanuel Macron. Le nom qui revient souvent, c’est celui de Colbert, le ministre de Louis XIV… Éric Deroo : A ce moment-là, si on remonte à Louis XIV, la plupart des régions du nord de la France, telles les Flandres, qui ont été ravagées par les armées de Louis XIV, on pourrait aussi demander qu’on y débaptise toutes les rues ayant un rapport avec le Grand Siècle. Je signale quand même que les guerres, y compris jusqu’à une date récente, ont été terriblement meurtrières et que les guerres d’anciens régimes l’étaient aussi. Cela n’a absolument aucun sens. Des gens comme l’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui préside actuellement la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, demandent qu’on débaptise la salle Colbert à l’Assemblée nationale… Vous venez de citer un mot qui est extrêmement important, qui est une des clés de lecture, c’est la mémoire. J’essaie, ainsi que d’autres de mes confrères, de faire de l’histoire. On a mélangé depuis quelques années la mémoire avec l’histoire. Et d’ailleurs, celui qui y a contribué, c’est le président de la République. Parce qu’hier soir, j’ai écouté le président, il a eu un discours très clair, et là, il avait une position d’historien. Mais lorsqu’il condamne la colonisation française au nom d’un crime contre l’humanité en Algérie, il fait de la mémoire. Et je crois qu’il a brouillé, il brouille le champ en permanence. La mémoire, c’est de la téléologie. C’est-à-dire que c’est de raconter une histoire dont on connaît la fin. Et à partir du moment où on connait la fin d’une histoire, on la reconstruit. L’histoire, c’est l’inverse. C’est partir du passé pour en tirer les lignes de force jusqu’au présent, pour mieux les étudier et pour mieux les comprendre. La mémoire induit forcément l’oubli. Donc une faute. Une faute à payer, finalement. Pour les uns, à payer et pour les autres, à se faire payer. L’histoire, ce n’est pas cela, l’histoire, ce n’est pas un livre de contes. L’histoire, c’est, au contraire, prendre en charge la complexité des hommes, la complexité du comportement, des affrontements. C’est cela qui nous permet d’avancer et surtout de vivre ensemble. Parce que, si on fait de la mémoire, alors je trouverai toujours une raison d’en vouloir, même à mon voisin de palier. Donc vous ne comprenez pas pourquoi, lors de la campagne de 2017, le candidat Macron a qualifié la colonisation de crime contre l’humanité et de vraie barbarie ? Non, je ne comprends pas. En 2017, on voit bien l’instrumentalisation qui en a été faite par le Maghreb… Hier soir, je l’entends dire quelque chose qui s’oppose à ce type de prise de position. Donc il serait en contradiction avec lui-même ? Ce n’est pas sa caractéristique principale. Je crois que la contradiction en politique, c’est un des moteurs du métier, dirais-je entre guillemets. Colbert, on y revient… N’est-pas lui qui avait été à l’initiative du Code noir au XVIIème siècle ? Code noir, qu’il faut remettre dans son contexte. Aujourd’hui, c’est quelque chose qui paraît monstrueux, absolument monstrueux ! Mais dans le contexte de l’époque, c’est quelque chose qui apparaît, au contraire, comme une sorte de mise en forme de l’esclavage. Evidemment, je trouve cela absolument abominable et monstrueux. Simplement, voilà typiquement quelque chose qui mérite qu’on l’aborde en historien et non pas en polémiste. Et ces statues des généraux colonisateurs du XIXème siècle, comme Faidherbe et Gallieni ? Je vous signale que la colonisation française au XIXème est une colonisation qui est portée par un idéal qu’on dirait aujourd’hui de gauche, même si à l’époque le terme n’existait pas. C’est un idéal universaliste, humaniste, qui entend apporter les bienfaits de la science, du progrès... Je vous signale d’ailleurs que beaucoup de ces généraux sont francs-maçons. Donc c’est sans fin ! On pourrait tout déboulonner… Des statues de quelqu’un qui s’est mal comporté en 1914… De Gaulle, notre grand homme national, a-t-il, de 1940 à 1944, une seule fois exprimé un point de vue sur la déportation et l’extermination des juifs ? À ma connaissance, je ne crois pas qu’il en ait beaucoup parlé. Est-ce que c’est un crime ? Voulez-vous dire que la mémoire est une valeur morale ? La mémoire est une valeur morale, bien sûr ! C’est quelque chose d’individuel, de très fragile, de très fugace et qui se modifie… Qu’est-ce que c’est la mémoire, finalement ? La mémoire, c’est relié à l’oubli. Moi, ce que je veux depuis quarante ans… Mon combat a été mené pour que nous puissions vivre ensemble. Nous sommes issus d’histoire, issus de collectivités, issus de passés totalement différents… C’est ce que j’ai tenté de faire et c’est ce que nous avons été nombreux à tenter de faire. Et quand je vois les manifestations qui essentialisent les uns ou les autres, qui essentialisent le Noir, qui ne donnent la parole qu’à l’Africain s’il s’agit de parler de l’Afrique, etc. je trouve que cela met parterre quarante ans de travail. N’y a-t-il pas le même mouvement en Grande-Bretagne, avec les étudiants d’Oxford qui manifestent pour qu’on déboulonne la statue du colonisateur britannique Cecil Rhodes ? Bien sûr, il y a exactement le même mouvement ! Mais je pense qu’il n’est pas question de faire de Cecil Rhodes un héros. Il est question d’expliquer pourquoi une telle statue peut être dans un pays, pourquoi à un moment donné un type comme lui a été important et pourquoi aujourd’hui il ne l’est pas. Toutes ces traces doivent être des supports de réflexion et non pas des supports de haine. Dans ce cas, rasons le château de Versailles parce qu’il incarne l’oppression d’une minorité aristocratique sur une majorité du peuple français qui n’avait pas son mot à dire ! Rasons toutes les traces de Napoléon Ier, parce que Napoléon Ier était revenu sur la liberté accordée aux esclaves. Rasons une partie des monuments parisiens, parce que Napoléon III a mené des tas d’opérations de conquête coloniale… Rasons la moitié de Paris ! Mais franchement, est-ce que la souffrance des minorités et la souffrance des colonisés n’a pas été longtemps occultée dans l’histoire de France ? Bien sûr que cette souffrance a été occultée ! Mais comme a été occultée la souffrance des immigrés italiens, comme a été occultée la souffrance des rapatriés d’Afrique du Nord ! Mais l’histoire n’est qu’une occultation du malheur ! Les hommes n’aspirent qu’à vivre dans l’oubli et dans le bonheur immédiat ! Et donc c’est vrai qu’on n’a pas très envie, souvent, de se rappeler des histoires qui font mal et qui séparent ! Et du coup, n’y a-t-il pas, aujourd’hui, un retour de bâton ? Bien sûr qu’il y a un retour de bâton ! Il ne me surprend pas. Je trouve simplement qu’il est grave, parce que je ne vois pas comment, avec un tel retour de bâton, on puisse envisager de vivre un avenir commun. Mais alors, comment réconcilier ces mémoires, aujourd’hui ? Réconcilier ces mémoires, en travaillant ensemble. En évitant les anachronismes, en faisant de la pédagogie… C’est très difficile, parce que maintenant, quand on va dans une jeune classe ou dans un lycée, sur quinze enfants, il y a parfois quatorze, voire quinze origines géographiques différentes. Donc cela demande évidemment beaucoup de pédagogie. Il faut que ces quinze enfants arrivent à comprendre pourquoi ils sont là. Qu’est-ce qui les a conduits là et qu’est-ce qui fait qu’ils vont vivre ensemble et construire l’avenir ensemble.
durée : 00:03:18 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Ce week-end a été particulier : Jean-Marc Ayrault a refait parler de lui...
L'ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a cité la salle Colbert à l'Assemblée nationale ainsi qu'un bâtiment de Bercy portant le nom du ministre.
Interview de Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre français, ancien ministre des affaires étrangères et directeur de la fondation pour la mémoire de l’esclavage.
En ce mois des mémoires de l’esclavage, retour sur la journée du 10 mai, qui commémore la mémoire des traites, de l’esclavage et de leur abolition. La toute jeune Fondation pour la mémoire de l’esclavage, présidée par Jean-Marc Ayrault, organisait une rencontre live, en vidéo confinée, entre de nombreuses personnalités pour échanger sur divers thèmes encore prégnants aujourd’hui comme la transmission de cette histoire dans les programmes scolaires, ou la visibilité et non visibilité des afro descendants devant et derrière les écrans, par exemple. A quelques jours de la date anniversaire du 27 mai en Guadeloupe, vous écouterez les témoignages de Christiane Taubira en direct de sa Guyane natale, l’historienne Myriam Cottias, directrice du Ciresc (Centre International de recherche sur les esclavages et post-esclavages), l’écrivaine Yannick Lahens qui évoquera l’indépendance d’Haïti, et Pascal Danae du groupe Degrés, du nom d’un fameux officier de la République Française qui résista jusqu’au bout de sa vie au rétablissement de l’esclavage instauré par les troupes napoléoniennes en 1802. Après une première abolition en 1794, il faudra attendre moultes insurrections et l’obstination d’abolitionnistes pour que le décret définitif soit promulgué en 1848 par Victor Schoelcher et appliqué dans le réel à plusieurs dates qui sont célébrées chaque année sur des journées nationales entre le 10 et le 23 mai. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:04:50 - Classique info du mardi 04 février 2020 - par : Sofia Anastasio - La programmation des Chorégies d’Orange ; pas de programme Balanchine hier à l’Opéra de Paris ; reportage sur les instruments spoliés aux juifs pendant la Shoah ; Jean-Marc Ayrault devient président d’Orgues en Pays de la Loire.
Au programme : le logiciel libre au collège ; Meta-Press.es une extension pour Firefox pour faire de la veille sur la presse en ligne ; chronique sur le thème des « raisons d'écrire des logiciels libres ». Émission Références Transcription Contact Libre à vous !, l'émission pour comprendre et agir avec l'April, chaque mardi de 15h30 à 17h sur la radio Cause commune (93.1 FM en Île-de-France et sur Internet). Au programme de la 52e émission : présentation de Meta-Press.es, une extension pour Firefox qui permet de faire de la veille sur la presse en ligne sujet principal : logiciel libre et le monde éducatif (collège) avec Sébastien Canet, enseignant de technologie en collège à Nantes, Louis-Maurice De Sousa, professeur de technologie en collège et Laurent Joëts, professeur de technologie en collège, et référent numérique de l'établissement chronique « Partager est bon de » Véronique Bonnet, professeur de philosophie et Vice-présidente de l'April sur le thème des « raisons d'écrire des logiciels libres » diverses annonces Réécouter en ligne Votre navigateur ne supporte pas l'élément audio : écoutez l'émission (format OGG) ou format MP3. podcast OGG et podcast MP3 S'abonner au podcast Podcasts des différents sujets abordés Meta-Press.es, une extension pour Firefox qui permet de faire de la veille sur la presse en ligne, avec Simon Descarpentries (format OGG) (et format MP3) (15 minutes 28 secondes) Le logiciel libre et le monde éducatif avec Sébastien Canet, enseignant de technologie en collège à Nantes, Louis-Maurice De Sousa, professeur de technologie en collège et Laurent Joëts, professeur de technologie en collège, et référent numérique de l'établissement (format OGG) (et format MP3) (51 minutes 53 secondes) Chronique « Partager est bon » de Véronique Bonnet, professeur de philophie et Vice-présidente de l'April sur le thème des « raisons d'écrire des logiciels libres » (format OGG) (et format MP3) (13 minutes 40 secondes) Annonces (format OGG) (et format MP3) (53 secondes 817 msecondes) N'hésitez pas à nous faire des retours sur le contenu de nos émissions pour indiquer ce qui vous a plu mais aussi les points d'amélioration. Vous pouvez nous contacter par courriel, sur le webchat dédié à l'émission (mais nous n'y sommes pas forcément tout le temps) ou encore sur notre salon IRC (accès par webchat). toc_collapse=0; Sommaire Personnes participantes Galerie photos Références pour la partie consacrée à Meta-Press.es Références pour la partie consacrée à l'éducation Références pour la chronique de Véronique Bonnet Références pour la partie sur les annonces diverses Pauses musicales Licences de diffusion, réutilisation Personnes participantes Les personnes qui ont participé à l'émission : Frédéric Couchet, délégué général de l'April Simon Descarpentries, développeur de Meta-Press.es Sébastien Canet, enseignant de technologie en collège à Nantes Louis-Maurice De Sousa, professeur de technologie en collège Laurent Joëts, professeur de technologie en collège, et référent numérique de l'établissement Véronique Bonnet, professeur de philosophie et Vice-présidente de l'April Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques à l'April (régie) Galerie photos Vous pouvez voir quelques photos prises pendant l'émission. Références pour la partie consacrée à Meta-Press.es site officiel du projet Présentation du projet sur le Framablog Lien d'installation Références pour la partie consacrée à l'éducation Logiciels libres cités : Debian GNU/Linux, Scratch, Snap (site en anglais), FreeCAD, LibreOffice, Ultimaker, Pinta (en anglais), Blockly, GIMP, Inkscape, SweetHome3D, l'espace numérique de travail (ENT) monlycée.net,YunoHost (le magasin d'applications, Snap! sur YunoHost, Création de comptes en nombre pour YunoHost (améliorations en cours) ), le nuage libre NextCloud, DokuWiki,… Formats ouverts, pour quoi faire ? Recommandations du conseil national du numérique Projet de loi école de la confiance - Discussion au Sénat sur la priorité aux logiciels libres Circulaire du 19 septembre 2012 du premier ministre de l'époque, Jean-Marc Ayrault, présentant des orientations et des recommandations sur le bon usage des logiciels libres dans l'administration française Libre & accessibilité Logiciels pour l'accessibilité Référencement de logiciels libres Référencement de logiciels éducatifs Peguino : Lego + Arduino *MALL&T’ « Algo en Main »* Liberkey Liberkey dans l'éducation Arduino Dépôt de projets autour de la programmation Référencements de logiciels 'par blocs' Wiki de projets perso autour de la programmation Collectif LibrEduc Quelle police pour les personnes dyslexiques ? Police Andika Police Opendyslexic Références pour la chronique de Véronique Bonnet Article « raisons d'écrire des logiciels libres » Toutes les chroniques « Partager est bon » Références pour la partie sur les annonces diverses Stockez vos fichiers, agendas, contacts avec Nexcloud, notre nouveau service libre Chapril Partagez vos fichiers rapidement et simplement avec FirefoxSend, notre nouveau service Chapril Soirée de contribution au libre 30 janvier 2020 FPH, 38 rue Saint-Sabin Paris 11e Festival des Libertés Numériques (Rennes, du samedi 1 février 2020 à 09h00 au dimanche 16 février 2020) L'Agenda du Libre Pauses musicales Les références pour les pauses musicales : Notre pad pour proposer des musiques diffusées sous une licence libre Au Bout Du Fil Night par Cloudkicker (Licence CC BY 3.0, 2 minutes 18) Crazy par Anozira (Licence CC BY-SA 3.0, 3 minutes 36) Destabilized par Punch Deck (Licence CC BY, 2 minutes 14) Wesh Tone par Realaze (Licence Art Libre 1.3, 4 minutes 36) Licences de diffusion, réutilisation Les podcasts sont diffusés selon les termes d’au moins une des licences suivantes : licence Art libre version 1.3 ou ultérieure, licence Creative Commons By Sa version 2.0 ou ultérieure et licence GNU FDL version 1.3 ou ultérieure. Les musiques sont diffusées sous leur propre licence. $( document ).ready(function() { var hash = document.location.hash; if (hash) { var tab = $(hash).parent('.tabcontent').attr('data-fromtab'); document.getElementById(tab).click() } });
En 2013, le mouvement des Bonnets rouges, où se retrouvaient notamment des chauffeurs-routiers et des patrons transporteurs, la FDSEA, la CGPME et Force ouvrière obtient le retrait des mesures fiscales relatives à la pollution des véhicules de transport de marchandise. Ce mouvement au cours duquel 10 portiques « écotaxes » ont été détruits ou endommagés a abouti au retrait des mesures envisagées et à l’annonce par Jean-Marc Ayrault d’une réforme fiscale et d’un « Pacte d’avenir pour la Bretagne » dont le coût a été estimé à 2 milliards d’euros. En 2016, Nuit debout occupe la place de la République à Paris et suscite des rassemblements semblables en province. Il a pour origine l’opposition à la loi Travail portée par Myriam El Khomri. Des blocages de raffineries et de dépôts de carburant sont organisées et la présence de casseurs conduit à l’intervention des forces de police à Paris, puis à une prise de position non-violente des organisateurs du rassemblement. Bien que le mouvement se soit éteint de lui-même au bout de deux mois, il est analysé par le sociologue Albert Ogien comme « une forme d’action politique hors parti, sans syndicats et sans chef devenue une forme reconnue d’action politique qui dit « entre citoyens, on discute de ce qu’il faut faire ». En 2016, l’occupation des terrains prévus pour la construction d’un aéroport à Notre Dame des Landes aboutit à l’organisation d’un referendum local qui approuve les travaux par 55% des voix, mais, malgré la validation de ces travaux par la justice, le projet est abandonné en 2018. En 2018, la mobilisation des gilets jaunes contre l’augmentation du prix des carburants se traduit par des blocages de routes et de ronds-points et par des manifestations à Paris souvent marquées par des destructions et des affrontements avec la police dont l’action, qui se traduit par de nombreux blessés, fait l’objet de nombreuses critiques, tandis que sont dénoncées les incohérences ou l’outrance des revendications et de certains leaders. Organisé sur les réseaux sociaux ce mouvementmassivement soutenu par l’opinion et qui n’a pas rassemblé plus de 300.000 participants, développe des revendications sociales et politiques, notamment sur le referendum d’initiative citoyenne. Il obtient que le renoncement à la hausse de la TICPE (Taxe intérieure sur la consommation de produits pétroliers), l’organisation d’un Grand débat national sur la transition écologique, la fiscalité, la citoyenneté et l’organisation de l’État et des services publics, et le vote d’une loi portant mesures d’urgence économiques et sociales dont le coût est évalué à 10,3 milliards d’euros et entraine une augmentation du déficit budgétaire qui passe de 2,8 à 3,2 du PIB.
Les élections européennes ont lieu le 26 mai en France. Ouest-France est allé à la rencontre de l'eurodéputé Éric Andrieu. Il nous explique pourquoi le travail des eurodéputés est important à suivre pour les citoyens. Un entretien audio à retrouver dans « Mon Parlement à moi », une série proposée par Le Mur des Podcasts d'Ouest-France. Comment les eurodéputés ont-ils vécu leur arrivée au Parlement européen ? À quelques semaines des élections européennes du dimanche 26 mai, Ouest-France est allé à la rencontre des élus pour qu'ils nous parlent de « leur » parlement, notamment Eric Andrieu, eurodéputé PS qui siège au sein du groupe des Socialistes et démocrates (S & D). Ce qui l'a marqué à son arrivée au Parlement européen, « c'était la richesse et la diversité des membres du parlement. Quand vous arrivez dans une enceinte qui rassemble 751 députés européens, c'est beaucoup. Ils représentent 28 pays, 28 cultures, 24 langues… Cette richesse-là est impressionnante et vous amène aussi à un devoir d'humilité. » D'autant plus qu'il a rejoint les bancs de l'hémicycle européen en cours de mandat. « Non seulement, je remplaçais Kader Arif, mais j'ai succédé également à Stéphane Le Foll au sein de la commission agriculture (il partait porter ce dossier au sein du gouvernement de Jean-Marc Ayrault en 2012, N.D.L.R.). Or j'arrive en 2012 alors qu'on discutait d'une nouvelle politique agricole commune qu'on devait valider en 2013. J'ai dû plonger dans la PAC intensément pour pouvoir apporter ma pierre à l'édifice. » Il espère une forte participation aux élections européennes. « Les citoyens doivent s'intéresser au fait européen, un continent de 500 millions de citoyens », estime l'eurodéputé socialiste. « Nous sommes au cœur d'un monde qui bouge très vite. » Retrouvez tous les émissions dédiées aux élections européennes sur Le Mur des podcasts de Ouest-France. Découvrez à cette occasion ces élus trop méconnus qui ont pourtant un pouvoir important dans la conception de nos lois. Le scrutin du dimanche 26 mai 2019 correspond à l'équivalent des législatives au niveau européen et sert à élire des eurodéputés qui siègent au sein du Parlement européen. Crédit Musique: Version hip-hop de l'hymne européen par Florian Müller
Les élections européennes ont lieu le 26 mai en France. Ouest-France est allé à la rencontre de l'eurodéputé Éric Andrieu. Il nous explique pourquoi le travail des eurodéputés est important à suivre pour les citoyens. Un entretien audio à retrouver dans « Mon Parlement à moi », une série proposée par Le Mur des Podcasts d'Ouest-France.Comment les eurodéputés ont-ils vécu leur arrivée au Parlement européen ? À quelques semaines des élections européennes du dimanche 26 mai, Ouest-France est allé à la rencontre des élus pour qu'ils nous parlent de « leur » parlement, notamment Eric Andrieu, eurodéputé PS qui siège au sein du groupe des Socialistes et démocrates (S & D). Ce qui l'a marqué à son arrivée au Parlement européen, « c'était la richesse et la diversité des membres du parlement. Quand vous arrivez dans une enceinte qui rassemble 751 députés européens, c'est beaucoup. Ils représentent 28 pays, 28 cultures, 24 langues… Cette richesse-là est impressionnante et vous amène aussi à un devoir d'humilité. »D'autant plus qu'il a rejoint les bancs de l'hémicycle européen en cours de mandat. « Non seulement, je remplaçais Kader Arif, mais j'ai succédé également à Stéphane Le Foll au sein de la commission agriculture (il partait porter ce dossier au sein du gouvernement de Jean-Marc Ayrault en 2012, N.D.L.R.). Or j'arrive en 2012 alors qu'on discutait d'une nouvelle politique agricole commune qu'on devait valider en 2013. J'ai dû plonger dans la PAC intensément pour pouvoir apporter ma pierre à l'édifice. »Il espère une forte participation aux élections européennes. « Les citoyens doivent s'intéresser au fait européen, un continent de 500 millions de citoyens », estime l'eurodéputé socialiste. « Nous sommes au cœur d'un monde qui bouge très vite. »Retrouvez tous les émissions dédiées aux élections européennes sur Le Mur des podcasts de Ouest-France. Découvrez à cette occasion ces élus trop méconnus qui ont pourtant un pouvoir important dans la con...
Nous avons eu la chance d'interroger Pascal Canfin, ancen ministre délégué au Développement auprès du ministre des Affaires étrangères en France, dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault entre 2012 et 2014. Depuis avril 2014, il est directeur général du WWF France. Il évoque avec nous les grands défis auxquels toutes les générations sont aujourd'hui confrontées et son action au sein de la plus grande ONG environnementale du monde.
Ouverture par Jean-Marc Ogier Président de l’Université de La Rochelle, Bruno Odin Directeur délégué Grand-Ouest et Délégué régional Poitou-Charentes d’ENGIE Conférence donnée par Jean-Louis Bianco, actuellement conseiller spécial auprès de Ségolène Royal, Ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat et représentant spécial pour les relations avec l’Algérie auprès de Jean- Marc Ayrault, Ministre des Affaires étrangères et du Développement international
Le parlement de Catalogne a soutenu un mouvement politique en France qui souhaite doter le département de la Catalogne nord (Pyrénées-Orientales) d'un statut d'autonomie. Une démarche qui a irrité le gouvernement français et avait provoqué une plainte du ministre des Affaire étrangères Jean-Marc Ayrault. Réaction du président catalan.
Komende nacht zal een wapenstilstand van kracht gaan in Oost-Oekraine. Dat zei de Duitse minister van Buitenlandse Zaken Frank-Walter Steinmeier zojuist. Samen met zijn Franse collega Jean-Marc Ayrault bezocht hij Oekraine om een vredesbestand uit 2015 nieuw leven in te blazen. Aan de telefoon correspondent Michiel Driebergen.
Manuel Valls est en partance pour Israël dés aujourd'hui jusqu'à mardi prochain, une semaine après la visite de Jean-Marc Ayrault
Février 2006, Charlie Hebdo publie une caricature de Mahomet : en Une, Mahomet se tient la tête dans les mains en se plaignant, « C'est dur d'être aimé par des cons ». À l'intérieur de ce numéro, le journal reproduit les douze dessins parus dans un quotidien danois, Jyllands Posten, qui caricaturaient le prophète. Malgré les menaces, Charlie Hebdo signe un numéro baptisé Charia Hebdo en novembre 2011. Le numéro se vend à 400 000 exemplaires. Le jour de la publication, les locaux de la rédaction sont détruits par un incendie criminel. En septembre 2012, un nouveau scandale explose. Mahomet est de nouveau à la Une du journal, en fauteuil roulant et pousser par un juif orthodoxe. En titre : « Intouchables 2 ». Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre se range du côté de la liberté d'expression mais refuse les « excès ». Stéphane Charbonnier alias Charb, directeur de la publication est alors mis sous protection policière suite à des menaces de mort. Le 7 janvier 2015, alors qu'une partie de l'équipe de rédaction est en réunion, deux individus pénètrent dans les locaux et tuent 12 personnes, dont les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et Honoré. Ces évènements amènent à s'interroger sur le dessin satirique: À quoi sert la caricature ? Quelle est son histoire ? Peut-on vraiment rire de tout ? Pour répondre à ces questions, La Matinale reçoit François Forcadell, rédacteur en chef d'Urtikan et auteur du blog Iconnovox. En seconde partie d'émission, nous parlons du Festival international du film d'environnement (Fife). Du 3 au 10 février 2015 aura lieu la 32ème édition du Fife à Paris mais aussi en banlieue. Implanté d'abord en Province, le festival s'est exporté dans la région Île-de-France en 1992. Objectif de ce festival ? « Réunir le cinéma, l'audiovisuel et l'environnement. Sa mission est d'informer et de sensibiliser le grand public à l'éco-citoyenneté dans notre éco-région autour des projections, des rencontres, des événements et des débats ». Cette année, le festival axe sur le Climat, qui est un des enjeux majeurs avec l'arrivée de la Conférence mondiale sur le Climat (Cop21). 101 films et 20 webdocumentaires sont cette année en compétition. On retrouve également d'autres réalisations dont le film Max et Lenny. Une histoire d'amitié entre deux jeunes filles : l'une vient d'une cité des quartiers nord de Marseille et rappe pour raconter son quotidien. La seconde est une jeune congolaise sans papier. La Matinale reçoit en seconde partie Fred Nicolas, le réalisateur, et Myriam Gast, programmatrice du Festival. Présentation : Tristan Goldbronn / Co-interview : François Leroy et Fiona Guitard /Réalisation : Rony Astasie / Chronique : Boris Cuisinier / Web : Fiona Guitard / Coordination : Elsa Landard
Février 2006, Charlie Hebdo publie une caricature de Mahomet : en Une, Mahomet se tient la tête dans les mains en se plaignant, « C'est dur d'être aimé par des cons ». À l'intérieur de ce numéro, le journal reproduit les douze dessins parus dans un quotidien danois, Jyllands Posten, qui caricaturaient le prophète. Malgré les menaces, Charlie Hebdo signe un numéro baptisé Charia Hebdo en novembre 2011. Le numéro se vend à 400 000 exemplaires. Le jour de la publication, les locaux de la rédaction sont détruits par un incendie criminel. En septembre 2012, un nouveau scandale explose. Mahomet est de nouveau à la Une du journal, en fauteuil roulant et pousser par un juif orthodoxe. En titre : « Intouchables 2 ». Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre se range du côté de la liberté d'expression mais refuse les « excès ». Stéphane Charbonnier alias Charb, directeur de la publication est alors mis sous protection policière suite à des menaces de mort. Le 7 janvier 2015, alors qu'une partie de l'équipe de rédaction est en réunion, deux individus pénètrent dans les locaux et tuent 12 personnes, dont les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et Honoré. Ces évènements amènent à s'interroger sur le dessin satirique: À quoi sert la caricature ? Quelle est son histoire ? Peut-on vraiment rire de tout ? Pour répondre à ces questions, La Matinale reçoit François Forcadell, rédacteur en chef d'Urtikan et auteur du blog Iconnovox. En seconde partie d'émission, nous parlons du Festival international du film d'environnement (Fife). Du 3 au 10 février 2015 aura lieu la 32ème édition du Fife à Paris mais aussi en banlieue. Implanté d'abord en Province, le festival s'est exporté dans la région Île-de-France en 1992. Objectif de ce festival ? « Réunir le cinéma, l'audiovisuel et l'environnement. Sa mission est d'informer et de sensibiliser le grand public à l'éco-citoyenneté dans notre éco-région autour des projections, des rencontres, des événements et des débats ». Cette année, le festival axe sur le Climat, qui est un des enjeux majeurs avec l'arrivée de la Conférence mondiale sur le Climat (Cop21). 101 films et 20 webdocumentaires sont cette année en compétition. On retrouve également d'autres réalisations dont le film Max et Lenny. Une histoire d'amitié entre deux jeunes filles : l'une vient d'une cité des quartiers nord de Marseille et rappe pour raconter son quotidien. La seconde est une jeune congolaise sans papier. La Matinale reçoit en seconde partie Fred Nicolas, le réalisateur, et Myriam Gast, programmatrice du Festival. Présentation : Tristan Goldbronn / Co-interview : François Leroy et Fiona Guitard /Réalisation : Rony Astasie / Chronique : Boris Cuisinier / Web : Fiona Guitard / Coordination : Elsa Landard
The Empire Club of Canada Presents: His Excellency Jean Marc Ayrault, Prime Minister of France Born on January 25, 1950, in Maulévrier, Maineet Loire, Jean Marc Ayrault was appointed Prime Minister of France on May 15, 2012, by the President of the Republic of France, François Hollande. A member of the Socialist Party, Jean Marc Ayrault was the Mayor of the city of Nantes, Loire Atlantique, from 1989 to 2012. He was also the leader of the Socialist Party in the National Assembly for three terms between 1997 and 2012. Mr. Ayrault started his political career as the Mayor of Saint Herblain, Loire Atlantique, from 1977 to 1989. In 1976, he was elected as General Councillor of Loire Atlantique, a position that he held until 1982. He served as representative of the Loire Atlantique departement to the National Assembly from 1986 to 1988 and as representative of Loire Atlantique's third constituency from 1988 to 2012. In 1992. Mr. Ayrault was elected President of the agglomerated area of Nantes Métropole. In 2001, he was elected of the Urban Community of Nantes Metropole. He left this position in May 2012 to take office as Prime Minister. Mr. Jean Marc Ayrault has a degree in German and a CAPES degree, which is a French degree by virtue of which he can teach German. Mr. Ayrault has been married to Brigitte Terrien since 1971. They have two daughters: Ysabelle and Elise. Biographie: Né le 25 janvier 1950 à Maulévrier , Maine et Loire, Jean Marc Ayrault est nommé Premier ministre le 15 mai 2012 par le Président de la République, François Hollande. Membre du Parti socialiste, Jean Marc Ayrault est élu, en 1977, Maire de la commune de Saint-Herblain, Loire Atlantique, qu'il administer jusqu'en 1989, année lors de laquelle il est élu Maire de Nantes, Loire Atlantique. Entre temps, M. Ayrault occupe les fonctions de Conseiller général de Loire Atlantique de 1976 à 1982, de Député de Loire Atlantique de 1986 à 1988 et de Député Loire Atlantique de 1988 à 2012. En 1992, il devient Président du District de l'agglomération nantaise jusqu'en 2001 puis est nommé Président de la Communauté urbaine de Nantes Métropole, fonction qu'il quitte en mai 2012 pour accepter le poste de Premier ministre. A l'Assemblée Nationale, Jean Marc Ayrault est élu Président du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, fonction qu'il occupe durant trois mandats jusqu'en 2012. Diplômé d'une licence et d'un Capes d'allemand, M. Ayrault est professeur d'allemand. Jean Marc Ayrault est marié à Brigitte Terrien depuis 1971. Ils ont deux enfants : Ysabelle et Elise. Speaker: His Excellency Jean Marc Ayrault, Prime Minister of France *The content presented is free of charge but please note that the Empire Club of Canada retains copyright. Neither the speeches themselves nor any part of their content may be used for any purpose other than personal interest or research without the explicit permission of the Empire Club of Canada.* *Views and Opinions Expressed Disclaimer: The views and opinions expressed by the speakers or panelists are those of the speakers or panelists and do not necessarily reflect or represent the official views and opinions, policy or position held by The Empire Club of Canada.*