POPULARITY
Há 51 anos o povo português libertava-se das amarras da ditadura. Numa madrugada histórica, a rádio foi o primeiro sinal de que algo estava a mudar. Às 22h55 do dia 24 de abril de 1974, “E Depois do Adeus” dava início à revolução. Momentos depois, já no dia 25, a “Grândola, Vila Morena” tirava as dúvidas aos mais céticos: o golpe de estado estava em curso. Foi pelas ondas da rádio que o Movimento das Forças Armadas recebeu a luz verde para derrubar o Estado Novo e devolver a liberdade aos portugueses. João Paulo Diniz, Nelson Ribeiro, Pedro Leal e Celeste Silva partilham a memória coletiva do 25 de abril e um gosto pela rádio. Desde o jornalismo sujeito à censura até à escolha simbólica das músicas que serviram como senha, destacam a influência deste meio de comunicação na defesa pela liberdade. Nesta reportagem, produzida pela ESCS FM em parceria com o PÚBLICO, os estudantes Ana Bárbara Duarte, Marta Nobre, Nuno Grave e Teresa Freire traçam o percurso da rádio antes, durante e depois da Revolução dos Cravos. Reportagem de Ana Bárbara Duarte, Marta Nobre, Nuno Grave e Teresa Freire. Coordenação de Marta Pinto. Genérico de Luís Batista e design de Carlota Real e Cláudia Martina.
Esta tarde, a partir das 19:30 horas, o Centro Cívico de Canido acollerá unha xornada festiva e de lembranza organizada pola Asociación Sociocultural Muíño do Vento, que celebra o seu 13º aniversario. Este ano, a celebración é especial ao realizarse de maneira conxunta coa Asociación Veciñal de Canido e a participación da xente de Xeración. O evento, baixo o lema "Libres Tod@s", conmemora o fin das ditaduras en Portugal e Italia. A programación inclúe unha exposición fotográfica, lectura de textos, canto coral nos xardíns 25 de Abril con temas como Grândola, Vila Morena e Bella Ciao, ademais de comida típica dos países homenaxeados e música en vivo. Unha proposta cultural e reivindicativa que une pasado e presente nun ambiente festivo e de convivencia veciñal.
Continuamos como acabamos ayer, reparando que estamos en abril, al que le faltan escasos diez días para concluir. Mes de revoluciones y claveles y lo hacemos con más de una obviedad, empezando por los Celtas Cortos y escuchando a cantautores como Luis Pastor, Zeca Afonso, Rozalén y Pedro Pastor. Recordamos también, entre otras muchas cosas, dos acontecimientos importantes que van a tener lugar en esta semana pos Santa, la Fiesta de los Comuneros y la decimoquinta edición del Folkarria Eco Festi-Bal.La resurrección se celebra este domingo en La Tarataña con estas canciones:1.- Celtas Cortos, “20 de abril” 3:56, “Túnel de las Delicias” (con Javier Ruibal y Le Bagad bro Kemperlé) 5:07 y “El emigrante” 5:352.- Luis Pastor, “Aguas abril” (con Javier Ruibal) 3:31 y “Abril del desamor” (con Pedro Pastor) 2:433.- Pedro Pastor, “Los olvidados" (con Rozalén) 3:284.- José Climent y David Huerta, “Jota de monique” 3:435.- Miguel Clavel, “Toque de pandereta” 0:486.- Lévid, “Te quiero a mi lado” 2:597.- Hijos del tercer acorde, “Pan y tierra” (con San Miguel Fraser) 5:038.- Zlabya, “Firecrackers” 5:129.- Zeca Afonso, “Grándola Vila Morena” 3:12Escuchar audio
In questa prima puntata di Babel Songs 2025, noi della redazione lusofona, abbiamo scelto di trattare il tema della rivoluzione raccogliendo alcune canzoni emblematiche della storia del Portogallo, Brasile e Africa. I testi, gli artisti e le sonorità scelte rappresentavano, nel loro tempo, una voce fuori dal coro che è riuscita coraggiosamente a sfuggire alla censura, utilizzando un linguaggio più o meno simbolico. I brani, presentati nella playlist di questa puntata, sono al giorno d'oggi comprensibili nella loro interezza, e arrivano come potenti testimonianze di ciò che la narrazione dominante del loro momento storico ha cercato di nascondere. Il richiamo a sovvertire un ordine prestabilito, il risveglio della coscienza, l'inno alla vita e la ricerca della propria identità sono le principali tematiche veicolate da questi brani, creando un potente collegamento tra ciò che dal passato ci suggerisce delle chiavi di lettura per l'attualità. Da Grandola, Vila Morena che nel 1974 segna l'inizio della rivoluzione dei garofani di Portogallo, a Chico Buarque che bel 1978 compone sotto la dittatura dell'Estado Novo, a Tanto Mar a Barbara Tinoco con A madrugada que eu espereva, composta lo scorso anno, ( solo per citare alcuni dei titoli presenti nella puntata), il mondo lusofono ci offre un panorama ricco di significati ed esperienze che uniscono la storia di molti paesi e popoli alla ricerca di spazi identitari lungamente negati.
Rosa Mota está a recuperar de uma operação! Ouviu-se o "Grândola Vila Morena" no final de um jogo da liga espanhola e ainda o Sporting - Borussia Dortmund, hoje, para a Champions!
Le Portugal, sous le joug de 48 ans de dictature, vit dans la peur et la répression, marqué par la misère et les guerres coloniales. La nuit du 25 avril 1974, alors que la chanson "Grandola, Vila Morena" résonne sur les ondes, le signal de la rébellion est donné. Ce matin-là, Celeste Caeiro, simple employée de restaurant, traverse une Lisbonne endormie, ignorant encore qu'une révolution est en marche. Les capitaines rebelles, menés par Salgueiro Maia, se déploient dans la ville, prêts à affronter les forces loyalistes. La tension est à son comble sur la place du Commerce, où tout peut basculer en un instant. Mais l'appel à la fraternité de Maia désamorce le conflit, et les troupes se rallient peu à peu à la cause révolutionnaire. Celeste, portée par une curiosité irrésistible, distribue les œillets qu'elle portait aux soldats, créant ainsi le symbole de la Révolution des Œillets. Quelques heures plus tard, la nouvelle tombe : le dictateur Caetano a démissionné, la révolution a triomphé sans effusion de sang, marquant le début d'une nouvelle ère pour le Portugal. Merci pour votre écoute Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Le 25 avril 1974, un coup d'État mettait fin à 48 ans de dictature et ouvrait la voie de la démocratie et de la construction européenne. (Rediffusion) Spéciale 50 ans de la révolution des œillets avec le service lusophone de RFILe 25 avril 74 est resté dans l'Histoire et les mémoires comme le jour de la Révolution des œillets. Une révolution dont les racines et les conséquences s'inscrivent au-delà des frontières du pays, de l'Afrique à l'Europe. En 1974, le dictateur Salazar est mort depuis 4 ans déjà. Sa succession n'a pas permis au pays de revenir à l'État de droit, et les militaires, usés par les guerres coloniales, renversent le régime totalitaire et ouvrent le pays à la démocratie.Avec Yves Léonard, historien spécialiste du Portugal. Auteur de «Sous les œillets la révolution : le 25 avril 1974 au Portugal», 2023. Juliette Gheerbrant : À l'occasion de l'anniversaire de la Révolution des œillets RFI en portugais publie une riche série de podcasts, « Revoluçao dos Cravos » pour laquelle vous êtes allée à la recherche, de Lisbonne à Paris, de résistants à la dictature ; pouvez-vous partager quelques-unes de ces rencontres ?Témoignages de participants à la révolution par Carina Branco, de Domingos Abrantes, de Marie Teresa HortaCarina Branco : Il y a d'abord Domingos Abrantes, 80 ans, et son épouse Conceição Matos, qui se sont mariés quand lui était en prison. Il y est resté 11 ans, elle un an et huit mois. Ils ont été torturés par la police politique. Comme tous les opposants au régime dictatorial, ils étaient accusés d'atteinte à la sécurité nationale pour appartenance au Parti Communiste Portugais, interdit. Mais lui a aussi commis « un autre crime » : il a fait partie d'une des évasions collectives les plus spectaculaires de cette époque. C'était en 1961 et avec sept camarades, ils ont forcé le portail principal de la prison de Caxias à bord d'une voiture de luxe, pas n'importe laquelle comme il le raconte : « C'est une histoire digne d'un film. Elle est entrée dans l'histoire. C'était une évasion à connotation politique, d'une prison privée de la PIDE, la police politique, à bord d'un véhicule blindé du dictateur ! On dit que Salazar n'a plus jamais voulu remettre les pieds dans la voiture car elle avait été souillée par des communistes ! Il a fallu 19 mois pour préparer l'évasion, rendue possible grâce à la complicité du mécanicien chargé de ces véhicules, qui avait réussi à gagner la confiance des gardiens. Un pari risqué pour les fugitifs : La voiture a foncé vers le portail et la grande inconnue était : que va-t-il se passer ?… C'est le moment décisif. Si la voiture ne passe pas, nous sommes tous morts. C'est le moment décisif de toute l'histoire, de nos vies. La voiture est passée, elle a défoncé une partie du portail et on a vu le bois voler dans les airs. Elle a été complètement cabossée à l'avant. L'évasion a duré 60 secondes. Il a fallu 19 mois pour atteindre 60 secondes. Mais ces 60 secondes semblent avoir arrêté le temps. »Sous la dictature, vous l'évoquiez la torture était très répandue, que vous ont rapporté les témoins ?Domingos Abrantes est resté des jours et des nuits debout sans pouvoir s'asseoir ni dormir, il a subi des chocs électriques, le « trou » - une cellule où n'entraient ni lumière ni son et où il sentait enterré vivant). « Le rôle de la police, explique-t-il, était de détruire la lutte organisée car le fascisme ne pouvait être renversé que par la lutte. Il n'y avait pas d'autre moyen. Les gens étaient des pauvres, exploités, mais ils étaient capables de tout risquer pour améliorer leur vie et celle des autres. » Son épouse, Conceiçao Matos a, elle aussi, été soumise à la privation de sommeil, à l'interdiction d'aller aux toilettes, humiliée et battue par les gardiennes, comme elle le raconte : « L'une d'elles m'a attrapée, elles m'ont déshabillée et elle a commencé à me donner des coups de pied dans les tibias, à me frapper au visage, à frapper... C'était terrible et je suis tombée par terre. Elles m'ont relevé, et ont continué. Et à un moment donné, au bout de nombreuses heures, la femme a dit : Partons, car cette merde ne parlera pas et si je reste plus longtemps, je vais lui faire la peau ! » En 1973, Conceiçao Matos et Domingos Abrantes ont pu s'exiler à Paris pour continuer leur lutte. Ils sont retournés au Portugal juste après la révolution à bord ce qu'on a appelé l'avion de la liberté, qui a ramené beaucoup d'exilés politiques de Paris à Lisbonne.Malgré la violence de la répression, la résistance était donc très active ? Beaucoup des gens que j'ai rencontrés savaient que tôt ou tard, ils iraient en prison, mais ils agissaient chacun à leur niveau, comme le prêtre Francisco Fanhais, qui a soutenu la LUAR, Ligue d'Union et Action Révolutionnaire et qui faisait aussi de la résistance en musique. Il a enregistré, aux côtés du musicien Zeca Afonso, la chanson qui allait devenir le symbole de la révolution : Grândola Vila Morena. Certains s'en prenaient à l'appareil militaire destiné aux guerres coloniales. La résistance était aussi active dans les rédactions et le monde de l'édition. La journaliste Helena Neves m'a expliqué comment il fallait constamment jouer avec la censure dans les journaux pour réussir à raconter le pays entre les lignes. La police politique interdisait les livres considérés comme subversifs. L'un des plus célèbres s'intitule Nouvelles lettres portugaises, aussi connu comme le livre des trois Maria, il raconte la condition des femmes et a été écrit en 1972 par trois d'entre elles, dont Maria Teresa Horta, âgée aujourd'hui de 86 ans, que j'ai rencontrée : « C'est un livre politique, essentiellement politique, écrit dans un pays fasciste par trois femmes. À cette époque, au Portugal, il n'est pas étonnant que ce livre ait fait l'effet d'une bombe. Il a provoqué un scandale. Pour moi, et pour les autres, c'était une lueur car on vivait dans ce pays fasciste avec une tristesse intrinsèque, et aussi un immense sentiment de révolte intérieure et extérieure. En fait, nous avons seulement compris que ce livre pouvait être « dangereux » pour nous quand il a été interdit. » La dictature a considéré le livre comme « pornographique et offensant pour la morale publique » et les autrices ont été menacées d'une peine allant de six mois à deux ans de prison, parce qu'il y était question sans tabou de sexe, de désir, mais aussi de violence, de viol, d'inceste, d'avortement clandestin, d'oppression domestique, sociale et politique sur les femmes. Mais aussi des guerres coloniales, de la pauvreté, de l'émigration. Publié dès 74 en français, aux éditions du Seuil, c'est un témoignage fort de ce qu'était la société portugaise sous la dictature.Témoignage Guinée-Bissau et le rôle de la lutte anticoloniale dans la révolution des œillets d'Ernesto Dabo.
Le 25 avril 1974, un coup d'État mettait fin à 48 ans de dictature et ouvrait la voie de la démocratie et de la construction européenne. (Rediffusion) Spéciale 50 ans de la révolution des œillets avec le service lusophone de RFILe 25 avril 74 est resté dans l'Histoire et les mémoires comme le jour de la Révolution des œillets. Une révolution dont les racines et les conséquences s'inscrivent au-delà des frontières du pays, de l'Afrique à l'Europe. En 1974, le dictateur Salazar est mort depuis 4 ans déjà. Sa succession n'a pas permis au pays de revenir à l'État de droit, et les militaires, usés par les guerres coloniales, renversent le régime totalitaire et ouvrent le pays à la démocratie.Avec Yves Léonard, historien spécialiste du Portugal. Auteur de «Sous les œillets la révolution : le 25 avril 1974 au Portugal», 2023. Juliette Gheerbrant : À l'occasion de l'anniversaire de la Révolution des œillets RFI en portugais publie une riche série de podcasts, « Revoluçao dos Cravos » pour laquelle vous êtes allée à la recherche, de Lisbonne à Paris, de résistants à la dictature ; pouvez-vous partager quelques-unes de ces rencontres ?Témoignages de participants à la révolution par Carina Branco, de Domingos Abrantes, de Marie Teresa HortaCarina Branco : Il y a d'abord Domingos Abrantes, 80 ans, et son épouse Conceição Matos, qui se sont mariés quand lui était en prison. Il y est resté 11 ans, elle un an et huit mois. Ils ont été torturés par la police politique. Comme tous les opposants au régime dictatorial, ils étaient accusés d'atteinte à la sécurité nationale pour appartenance au Parti Communiste Portugais, interdit. Mais lui a aussi commis « un autre crime » : il a fait partie d'une des évasions collectives les plus spectaculaires de cette époque. C'était en 1961 et avec sept camarades, ils ont forcé le portail principal de la prison de Caxias à bord d'une voiture de luxe, pas n'importe laquelle comme il le raconte : « C'est une histoire digne d'un film. Elle est entrée dans l'histoire. C'était une évasion à connotation politique, d'une prison privée de la PIDE, la police politique, à bord d'un véhicule blindé du dictateur ! On dit que Salazar n'a plus jamais voulu remettre les pieds dans la voiture car elle avait été souillée par des communistes ! Il a fallu 19 mois pour préparer l'évasion, rendue possible grâce à la complicité du mécanicien chargé de ces véhicules, qui avait réussi à gagner la confiance des gardiens. Un pari risqué pour les fugitifs : La voiture a foncé vers le portail et la grande inconnue était : que va-t-il se passer ?… C'est le moment décisif. Si la voiture ne passe pas, nous sommes tous morts. C'est le moment décisif de toute l'histoire, de nos vies. La voiture est passée, elle a défoncé une partie du portail et on a vu le bois voler dans les airs. Elle a été complètement cabossée à l'avant. L'évasion a duré 60 secondes. Il a fallu 19 mois pour atteindre 60 secondes. Mais ces 60 secondes semblent avoir arrêté le temps. »Sous la dictature, vous l'évoquiez la torture était très répandue, que vous ont rapporté les témoins ?Domingos Abrantes est resté des jours et des nuits debout sans pouvoir s'asseoir ni dormir, il a subi des chocs électriques, le « trou » - une cellule où n'entraient ni lumière ni son et où il sentait enterré vivant). « Le rôle de la police, explique-t-il, était de détruire la lutte organisée car le fascisme ne pouvait être renversé que par la lutte. Il n'y avait pas d'autre moyen. Les gens étaient des pauvres, exploités, mais ils étaient capables de tout risquer pour améliorer leur vie et celle des autres. » Son épouse, Conceiçao Matos a, elle aussi, été soumise à la privation de sommeil, à l'interdiction d'aller aux toilettes, humiliée et battue par les gardiennes, comme elle le raconte : « L'une d'elles m'a attrapée, elles m'ont déshabillée et elle a commencé à me donner des coups de pied dans les tibias, à me frapper au visage, à frapper... C'était terrible et je suis tombée par terre. Elles m'ont relevé, et ont continué. Et à un moment donné, au bout de nombreuses heures, la femme a dit : Partons, car cette merde ne parlera pas et si je reste plus longtemps, je vais lui faire la peau ! » En 1973, Conceiçao Matos et Domingos Abrantes ont pu s'exiler à Paris pour continuer leur lutte. Ils sont retournés au Portugal juste après la révolution à bord ce qu'on a appelé l'avion de la liberté, qui a ramené beaucoup d'exilés politiques de Paris à Lisbonne.Malgré la violence de la répression, la résistance était donc très active ? Beaucoup des gens que j'ai rencontrés savaient que tôt ou tard, ils iraient en prison, mais ils agissaient chacun à leur niveau, comme le prêtre Francisco Fanhais, qui a soutenu la LUAR, Ligue d'Union et Action Révolutionnaire et qui faisait aussi de la résistance en musique. Il a enregistré, aux côtés du musicien Zeca Afonso, la chanson qui allait devenir le symbole de la révolution : Grândola Vila Morena. Certains s'en prenaient à l'appareil militaire destiné aux guerres coloniales. La résistance était aussi active dans les rédactions et le monde de l'édition. La journaliste Helena Neves m'a expliqué comment il fallait constamment jouer avec la censure dans les journaux pour réussir à raconter le pays entre les lignes. La police politique interdisait les livres considérés comme subversifs. L'un des plus célèbres s'intitule Nouvelles lettres portugaises, aussi connu comme le livre des trois Maria, il raconte la condition des femmes et a été écrit en 1972 par trois d'entre elles, dont Maria Teresa Horta, âgée aujourd'hui de 86 ans, que j'ai rencontrée : « C'est un livre politique, essentiellement politique, écrit dans un pays fasciste par trois femmes. À cette époque, au Portugal, il n'est pas étonnant que ce livre ait fait l'effet d'une bombe. Il a provoqué un scandale. Pour moi, et pour les autres, c'était une lueur car on vivait dans ce pays fasciste avec une tristesse intrinsèque, et aussi un immense sentiment de révolte intérieure et extérieure. En fait, nous avons seulement compris que ce livre pouvait être « dangereux » pour nous quand il a été interdit. » La dictature a considéré le livre comme « pornographique et offensant pour la morale publique » et les autrices ont été menacées d'une peine allant de six mois à deux ans de prison, parce qu'il y était question sans tabou de sexe, de désir, mais aussi de violence, de viol, d'inceste, d'avortement clandestin, d'oppression domestique, sociale et politique sur les femmes. Mais aussi des guerres coloniales, de la pauvreté, de l'émigration. Publié dès 74 en français, aux éditions du Seuil, c'est un témoignage fort de ce qu'était la société portugaise sous la dictature.Témoignage Guinée-Bissau et le rôle de la lutte anticoloniale dans la révolution des œillets d'Ernesto Dabo.
Portugal votará en las elecciones europeas el próximo domingo 9 de junio, aunque ha permitido el voto anticipado para evitar una fuerte abstención. Tras ocho años de gobierno socialista, el Parlamento portugués dio en marzo un vuelco, con una estrecha victoria del centro-derecha y un avance del ultraderechista Chega!. El 25 de abril se cumplieron 50 años de la Revolución de los Claveles que hizo posible la democracia en Portugal. En la Asamblea de la República, diputados de diferentes ideologías sumaron sus voces para entonar una misma canción: “Grândola, Vila Morena”, la misma que al sonar en la radio el 25 de abril de 1974 sacó a la calle a 5.000 militares para recuperar las libertades del pueblo portugués.Explosión de la ultraderechaEn el coro participaron incluso algunos de los coroneles protagonistas de la Revolución, que acudieron invitados al Parlamento para conmemorar el aniversario. Sin embargo, 50 diputados habían abandonado el hemiciclo. Se trataba de los 50 diputados de Chega! (“basta”, en español), la formación de extrema derecha.“50 años de la Revolución y 50 diputados de Chega! irónicamente en esta asamblea”, dijo sonriente su líder André Ventura —ex comentarista de fútbol que fundó Chega! en 2019 tras marcharse de la tradicional formación de la derecha portuguesa, el Partido Social Demócrata— antes de abandonar el Parlamento, donde su partido es la tercera fuerza tras cosechar más de un millón de votos en las elecciones legislativas de marzo.La explosión de la ultraderecha en Portugal ha llegado, de forma paradójica, en el 50° aniversario de la Revolución que acabó con medio siglo de dictadura... Y el pasado 25 de abril, Ventura señalaba la clave de su ascenso: la “desilusión” de la ciudadanía 50 años después de recuperar las libertades.Una desilusión palpable en las calles“Ya no creo en políticos”, sostiene Berta, vendedora de pan en el mercado de Arroios, en Lisboa. Allí Luisa lleva 50 años despachando fruta, y en su opinión, la corrupción es generalizada en la clase política. El marido de Luisa se llama Luis y dice que “la inmigración está descontrolada”, tal y como afirma el líder de Chega!, André Ventura.Pero para Carla, trabajadora de limpieza que nació hace 42 años en el archipiélago africano de Cabo Verde, antigua colonia portuguesa, Ventura “es un racista”. Y el racismo se manifiesta electoralmente porque medio siglo después de la Revolución, “todavía no se han descolonizado las mentes” de la sociedad lusa, lamenta José Falcão, de SOS Racismo, un veterano activista contra el odio y la xenofobia.
Dando continuidade à Série Entrevistas, lançamos a série especial “50 anos da Revolução dos Cravos”, dedicada ao cinquentenário da Revolução de 25 de abril, ou Revolução dos Cravos, ocorrida em Portugal em abril de 1974. Com o Prof. Dr. Lincoln Secco, da Universidade de São Paulo (USP), você vai acompanhar a entrevista intitulada "Revisitando a Revolução dos Cravos 50 anos depois". Nela, Secco discorre acerca desse evento que foi um dos mais importantes da História de Portugal, uma vez que derrubou o regime ditatorial do Estado Novo, implantado por Antonio Oliveira Salazar, em 1933, dando início a um regime democrático no país. É uma ótima oportunidade para conhecer um pouco do levante militar e popular. Ouça aqui a música "Tanto Mar", de Chico Buarque: https://www.youtube.com/watch?v=OPRamfFppZ0 Ouça aqui a música "Grândola, Vila Morena", de Zeca Afonso: https://www.youtube.com/watch?v=gaLWqy4e7ls Entrevistadora: Ingrid Ladeira (Pesquisadora associada do LPPE) Entrevistado: Prof. Dr. Lincoln Secco (USP) Ficha técnica: Coordenação do Podcast: Flaviano Isolan Coordenação da série: Angela Roberti Roteiro: Fernando Martins e João Paulo Kleinlein (bolsistas LPPE) Edição de áudio: Fernando Martins (bolsista LPPE) Design da capa: Patrick Dansa Divulgação: Alícia Bastos (bolsista LPPE) Acompanhe o LPPE nas redes sociais: Instagram: @lppeuerj Facebook: @lppe.uerj Twitter: @LPPE_UERJ Visite o nosso site: https://www.lppe.uerj.br/ --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/lppe/message
Sérgio Godinho criou canções que são símbolos de liberdade e de resistência, mas não se revê na etiqueta de música de intervenção. Diz simplesmente que se limita a falar da vida. Nos 50 anos do 25 de Abril, convidámos o músico, cantor, compositor, poeta, escritor, actor, “homem dos sete instrumentos”, para falar sobre os tempos da ditadura, do exílio e da criação dos seus primeiros discos. Sérgio Godinho é o nosso convidado desta edição, no âmbito das entrevistas que temos publicado em torno dos 50 anos do 25 de Abril.Foi em Paris que o músico começou a espelhar as dores e as esperanças dos “Sobreviventes” à ditadura portuguesa. Tinha deixado Portugal em 1965 com “sede de ter mundo” e porque estava determinado em não ir para a guerra colonial. Diz que encontrou a sua voz em português em Paris e foi aí que gravou os dois primeiros discos, “Os Sobreviventes” e “Pré-Histórias”. Ambos no Château d'Hérouville, onde José Mário Branco gravou “Mudam-se os tempos, mudam-se as vontades”, em que Sérgio Godinho também participou e onde Zeca Afonso gravou o álbum "Cantigas do Maio", nomeadamente a “Grândola Vila Morena”.Sérgio Godinho esteve nove anos fora de Portugal durante a ditadura. Estudou psicologia em Genebra, trabalhou na cozinha de um barco holandês enquanto atravessava o Atlântico, viveu, entre tanta coisa, o Maio de 68 em Paris e no 25 de Abril de 1974 estava em Vancouver, no Canadá.Cinquenta anos depois da Revolução dos Cravos, vamos tentar perceber “que força é essa”, a da música e a das palavras de Sérgio Godinho, que fazem com que as suas canções sejam parte do imaginário colectivo da banda sonora das lutas do antes e do pós-25 de Abril. RFI: Os seus dois primeiros discos, “Os Sobreviventes” e “Pré-Histórias”, são discos emblemáticos da canção de intervenção. Foram gravados em França. Qual era o estúdio e como é que decorreu toda esta fase? Sérgio Godinho, Músico: Foram gravados em Paris. O meu primeiro disco foi de 71. Quer dizer, gravei em 71. Gravei os dois discos antes do 25 de Abril, “Os Sobreviventes” e depois o “Pré-Histórias”. No “Pré-Histórias” já não estava a viver em França, estava a viver em Amesterdão, mas vim a França para gravar no mesmo estúdio.Eu depois vou falar desse epíteto "canção de intervenção", mas, para já, esse estúdio foi um estúdio que o Zé Mário [José Mário Branco] descobriu. É um estúdio que estava a estrear nos arredores de Paris, chamado Château d'Hérouville, onde também o Zeca [Afonso] gravou e onde se gravou o “Grândola Vila Morena”. Onde os Stones gravaram, o Elton John até tem um disco chamado “Honky Château”, que é uma homenagem, onde muitos depois gravaram porque era um estúdio que estava num sítio isolado e estava-se num bom ambiente.Agora, como parêntesis ou não, quanto a esse epíteto de canção de intervenção, isso é uma coisa que só surgiu a seguir ao 25 de Abril. E também que foi de vida muito curta, mas que deixou uma espécie de rasto como os cometas porque eu nunca compreendi muito bem e nunca me identifiquei muito bem com esse termo, canção de intervenção. Eu acho que é extremamente restritivo. O que é que é intervenção? Nós intervimos a vários níveis, não é?Prefere canção de protesto? Mas pode não ser de protesto. "A Noite Passada", que está no segundo disco, ou o "Pode alguém ser quem não é" não são de protesto. Algumas são canções que têm uma componente social, e até política, mas, sobretudo, são canções que contam o que é a vida e que contam muitas vezes histórias, têm muitas personagens. As minhas canções são canções também de interrogação, de percurso. Há muitas interrogações nas minhas canções. "Pode alguém ser quem não é" ou, nesse disco também, o "Barnabé". “O que é que tem o Barnabé que é diferente dos outros?” é uma interrogação e as respostas são dadas pelas pessoas que ouvem e parte das respostas são dadas por mim.Só para dizer que esse termo pode meter-nos assim numa etiqueta e arrumar convenientemente. Não consigo. Eu tenho canções que falam da vida, de questões sociais, políticas até, e que são canções íntimas. Eu tenho uma canção chamada 'Dancemos no mundo' que é uma canção que foi inspirada numa reportagem que houve na revista Expresso de casais separados por barreiras ideológicas, rácicas, políticas, etc, e do seu desejo de dançarem juntos neste mundo que é só um, no fim de contas, e que tem tantas fronteiras. Portanto, onde é que essa canção se vai posicionar? Isso insere-se nisso tudo, na vida.O disco “Os Sobreviventes” foi logo proibido pela PIDE em Portugal? Não é bem assim. Ele, depois de ter ganho um prémio de melhor letrista da Casa da Imprensa, foi retirado. Ele não foi proibido à partida. Repare que é assim: "Os Sobreviventes", todo "Os Sobreviventes" só saiu em 72 porque saiu em 71 quatro canções do disco, no formato que eles chamavam EP. Mas seja como for, o que acontece é que nessa altura estamos já no período de Marcello Caetano e, nessa altura, a própria censura já não sabia o que fazer com ela própria. Ou seja, havia uma incoerência muito grande. Por um lado, proibiam, mas depois permitiam outras coisas. Houve uma altura em que houve um abrandamento, digamos, naquilo que chamaram Primavera Marcelista, que eu nunca acreditei muito e provou-se.Primeiro sai o disco Os Sobreviventes, depois Pré-Histórias. São dois discos que têm músicas com mensagens muito claras. São discos bastante ousados, corajosos...Acho que sim, mas isso era a maneira como eu escrevia, era aquilo que eu queria dizer. Quer dizer, a coragem do Zeca que vivia cá [em Portugal] e fez "Os Vampiros" aí sim. Eu estava no estrangeiro. Mas sim, claro que são discos que mexem com o status quo, como é evidente, mas que têm canções de vários géneros, canções mais satíricas, canções que falam de problemas políticos ou sociais. No segundo, talvez a canção que ficou mais seja "A Noite Passada", o "Pode alguém ser quem não é" e "O Homem dos Sete Instrumentos" e não são canções de teor político.E a música "Que força é essa"?"Os Sobreviventes" é começado com o "Que força é essa" e acaba com uma canção com uma letra muito curta chamada “Maré Alta”, em que eu digo “aprende a nadar companheiro, que a maré se vai levantar, que a liberdade está a passar por aqui”. Isto era, a liberdade não estava a passar por aqui, mas era não só um desejo, mas uma afirmação. No fim de contas, por outras palavras, é dizer que o solo que nós pisamos é livre, defendamo-lo!Foi muito emocionante, como é evidente, quando eu voltei, logo a seguir ao 25 de Abril, ter cantado essa canção que nunca tinha cantado em Portugal, para um público que conhecia já porque conheciam esses dois primeiros discos e organizaram-se quase espontaneamente aqueles cantos livres da altura, em que estávamos todos no palco, todos ao molho.O que eram os cantos livres? Foram coisas que foram quase improvisadas na hora, com vários cantores. Estávamos no palco, sentados no chão e depois levantámo-nos para cantar duas ou três canções cada um e depois tornávamo-nos a sentar. Às vezes colaborávamos nas canções uns dos outros, mas foram coisas que foram feitas quase… Há sempre gente que organiza, mas não havia agências organizadas, não havia nada disso, não é? Aliás, durante um tempo, nós andámos, e quando falo de mim, falo do Zé Mário, do Zeca, como é evidente, mais tarde o Fausto, também o Vitorino, o Manuel Freire, o Francisco Fanhais, cantámos em várias terras onde era solicitada a nossa presença.Voltemos a Paris. Que papel é que teve Paris na sua formação musical e também política? Paris, naquela altura, era o epicentro dos cantores que, mais tarde, se viriam a chamar "cantores de intervenção". Mais tarde foram chamados…Eu lá conheci o Luís Cília, de quem sou amigo, um amigo activo. O Zé Mário infelizmente já não está entre nós, mas continuei amigo toda a vida e tivemos muitas parcerias. Nos nossos primeiros discos há parcerias de canções. “O Charlatão” até é uma que é dos nossos primeiros discos e que é comum aos nossos primeiros discos. Mas, claro que o Zeca conheci-o porque ele foi a Paris, por exemplo.Mas há mais que isso porque eu cheguei a Paris já vindo de viagens. Porque, entretanto, eu tornei-me um vagabundo existencial. Andei à boleia por toda a Europa no Inverno. Trabalhei na cozinha de um barco holandês, atravessei o Atlântico, fui até às Caraíbas trabalhando, passando pelos Açores que não conhecia e, nessa altura, já não podia vir a Portugal porque tinha sido chamado para o serviço militar/guerra colonial e não tinha respondido e nunca tive a intenção de responder. Não só porque não me identificava com essa guerra, como realmente não queria fazer isso. E escrevi canções que também acabam por se ligar com isso, para mim e para o Zé Mário.O Zé Mário tem uma canção no primeiro disco que se chama “Cantiga de Fogo e da Guerra” que foi um poema que eu fiz quando tinha 19 anos e que depois mostrei ao Zé Mário e ele disse “Ah, mas eu quero pôr isso em música”. Repare, eu cheguei em 67 a Paris, portanto, levei em cheio com o Maio de 68. E vivi-o intensamente porque eu não tinha compromissos, praticamente vivia na rua e ia dormir a casa! Uma casa que era uma “chambre de bonne” em Paris, era pobrezinho - ainda não sou assim muito rico [risos]! Mas vivi muito do dia-a-dia, dormi várias vezes na Sorbonne, todo aquele movimento. Ocupámos a casa dos estudantes portugueses, eu e muitos outros. Depois, a certa altura, estavam dez milhões de trabalhadores em greve e cantei em fábricas ocupadas na Renault, Citroën, etc.Onde havia muitos portugueses.Onde havia muitos portugueses. Eu, o Luís Cília, com a Colette Magny, uma cantora francesa. E eu ainda não tinha material próprio. Tinha uma canção que fiz na altura até em francês, que sei parte dela, mas nunca a recuperei totalmente, mas era uma canção que falava um bocado de Maio de 68. Comecei a fazer canções e comecei a praticar também o que é fazer musicalmente uma canção e letra também. Mas comecei a escrever em francês ou comecei por escrever em francês.Isso é curioso. Porquê?Porque tudo o que eu fazia em português soava-me a José Afonso ou Alexandre O'Neill. Até encontrar uma voz própria, voz poética, uma voz própria, eu tive dificuldade. Então, comecei a fazer canções porque tinha a necessidade de fazer canções porque estava a descobrir essa arte, chamemos-lhe assim. Tive muitas influências, com certeza francesas, até porque estávamos numa altura em que apareceu o [Jacques] Brel, em que antes tinha havido o [Charles] Trenet que é o pai deles todos. Mas apareceu Brel, apareceu o [Georges] Brassens, que é um artífice de canções absolutamente extraordinário, o [Léo] Ferré. Depois, a seguir o [Serge] Gainsbourg, mas é um bocado mais tarde.E também tinha muitas influências brasileiras, sobretudo o Chico [Buarque] e Caetano [Veloso] e antes a bossa nova. E anglo-saxónicas, com o aparecimento dos Beatles, dos Stones, dos Kinks, do Bob Dylan. Foram extremamente importantes para mim, para a minha formação musical, para os meus gostos musicais.E o José Afonso, para mim, quando apareceu, eu tinha 17 ou 18 anos. Foi quando eu percebi que se podia escrever de outra maneira em português e uma canção, que eu acho que é a canção paradigmática como “Os Vampiros”, é uma canção que é extremamente bem feita, que é uma metáfora poderosa e muito corajosa porque não há nada de mais evidente do que o que é que ele está a falar. Está a falar do regime e dos vampiros que comem tudo e não deixam nada. Aliás, eu canto essa canção bastantes vezes. Este ano, que são os 50 anos do 25 de Abril, estamos a reformular o nosso espectáculo e eu já tinha cantado “Os Vampiros”, uma versão muito pessoal dos "Vampiros", muito diferente, bastante pesada, com guitarras eléctricas bastante densas, pesadas, mas que é muito forte.Todas essas influências cruzadas fizeram com que eu também tivesse vontade de experimentar a canção. E só um pouco mais tarde, antes do meu primeiro disco, é que houve assim uma espécie de dique que se abriu e em que eu, de repente, percebi que podia escrever em português e que era em português que eu queria escrever e que o significado das palavras e das frases e das frases feitas que eu uso muito, era também uma maneira de eu não perder a minha ligação à língua portuguesa e a Portugal. A língua portuguesa sempre foi muito importante para mim, foi algo que se venerou em minha casa.Em 1969, entrei no musical “Hair”. Fiz audições quando soube que havia, já tinha ouvido falar do “Hair” que estreou em Nova Iorque. Isto era a terceira cidade onde estava a estrear e era a encenação da Broadway. E foi um grande sucesso em Paris, no Théâtre de la Porte de Saint-Martin. Houve 6.000 ou 7.000 candidatos, eu fiz audições e acabei por ser escolhido e estive lá muito tempo. Foi um belo estágio do que é estar num palco e também cantar, representar, fazer papéis múltiplos, cantar em várias situações e estar à vontade com isso. E eu acho que, desde sempre, tive esse gosto dos palcos, continuo a ter e continuo a praticá-lo.Em Paris, em 1970, participa no concerto “La Chanson de Combat Portugaise” na Maison de la Mutualité. Foi polémico. Como foi?Quer dizer, o Zeca Afonso veio de Portugal. Havia uma grande contestação por esquerdistas de uma ala maoista ou coisa assim que fizeram inclusivamente um panfleto a denunciar, digamos, o carácter, sei lá, “revisionista” do Zeca, ou “pequeno-burguês” e coisas assim. Enfim, foi uma coisa que foi mesmo lamentável. O Zeca cantou, o Luís Cília, o Tino Flores, eu, não sei se o Vitorino - que ainda não tinha obra - se não cantou também nesse âmbito.E houve pancadaria na sala e contestações, pancadaria entre grupos. Porque depois eram os que eram a favor e os que eram contra, mas tudo portugueses, não é? Quer dizer, aquilo era uma coisa... Havia muito esta coisa dos grupúsculos políticos que se arvoravam em detentores da verdade. E o Zeca ficou bastante incomodado com isso e respondeu e outros responderam também.O Luís Cília já adaptava poemas, fazia música sobre poemas, como outros também fizeram, e sempre fez parte da sua obra. E cantou um poema qualquer e houve alguém que lhe diz “Os operários não percebem isso. Porque é que estás a cantar essas coisas? Os operários não percebem isso”. E o Luís respondeu: “Também há operários estúpidos!” O que eu achei uma resposta lapidar! Como é que a cantiga foi uma arma, como cantava o José Mário Branco, contra o fascismo?Foi uma arma? Não sei, não sei. Eu acho que essa afirmação, “a cantiga é uma arma”, eu acho que é uma afirmação que eu nunca subscrevi isso totalmente. Quer dizer, acho que foi um pauzinho na engrenagem, por um lado, e também foi uma contribuição logo a seguir ao 25 de Abril para congregar as pessoas. Eu acho que isso é útil, mas não acho que isso transforme as pessoas em si.Essas coisas todas juntas podem ter uma influência positiva. Por exemplo, eu sei de amigos meus, alguns até ainda nem os conhecia, só conheci depois, que estiveram na guerra em Angola ou em Moçambique e que levaram cassetes que fizeram com as nossas canções e que mostraram aos soldados e havia uma outra realidade. Isso sim. Aí há uma utilidade. Aí pode-se dizer que é uma arma, digamos, dentro do exército.Um cavalo de Tróia?Um cavalo de Tróia. Mas eu só estava a referir-me à canção especificamente porque é preciso cuidado com a arrogância. E é preciso cuidado com considerar que somos tão transformadores. Eu não sou missionário. Quer dizer, eu acho que todas as coisas juntas podem ter uma utilidade, não é? Eu tenho muita consciência do que também são os limites.Mas a música foi um marco e há músicas que ficaram como símbolos da resistência contra o fascismo. Sim. Sim. Sem dúvida.Portanto, esse papel também foi o vosso. Sim, completamente, foi. E é por isso que eu continuo a cantar. E que, por exemplo, tenho grande prazer em cantar muitas vezes o “Maré Alta”. Aliás, quando falei de “Os Vampiros”, que canto e que não é meu, mas que é uma canção emblema. Sim, nesse aspecto é um emblema. Mas as canções estimulam as pessoas de tantas maneiras e isso dá-me alegria.Por exemplo, na canção “Espalhem a notícia”, há uma criança que nasce. Há muita gente que teve crianças e que me falou disso, das primeiras impressões e falou da alegria de vir ao mundo uma criança e que se relaciona muito com essa canção. Como é evidente, "O Primeiro Dia” é uma canção que diz muito a muitas pessoas de maneiras diferentes. Isso é o que me interessa. Sim, estimular as pessoas, com certeza, isso é o que me interessa e essas interpretações abertas também. O 25 de Abril foi "o primeiro dia do resto da vida" de muita gente…Sem dúvida, sem dúvida. Foi absolutamente transformador, é uma data charneira. E, para mim, que estive nove anos sem poder vir a este país, não é? Eu estava a viver, na altura, no Canadá, estava a viver em Vancouver, no Oceano Pacífico. Repare: estava pacífico e vim para a balbúrdia! [Risos] Voltei definitivamente em Setembro de 74.Essa data foi uma data em que há um antes e um depois. É o primeiro dia do resto das vidas de muita gente. Depois há muita gente que diz “Afinal de contas, o 25 de Abril não cumpriu todos os seus ideais”. Mas é um momento de revolução, é um momento utópico! Temos muitas insuficiências, estamos num país muito injusto ainda, com muitas desigualdades sociais, mas houve coisas que mudaram. Quando digo aos meus filhos que não havia escolas mistas no ensino oficial, é uma coisa que eles não concebem sequer porque cresceram em turmas que têm rapazes e raparigas! Agora, até há o género neutro.Será que, até certo ponto, também podemos dizer que o "À Queima Roupa" é um filho da Revolução dos Cravos?O “À Queima Roupa” foi gravado em 74 mas sai em 75, mas sim, de certo modo, é quando estava tudo "à queima roupa". De certo modo, é curioso que, sem eu querer, os títulos dos meus três primeiros discos reflectem um bocado um percurso porque “Os Sobreviventes” é todo aquele peso que está para trás…Quem eram “Os Sobreviventes”? Éramos todos nós. Todos nós. Depois, o “Pré-Histórias” é como se estivesse a anunciar que qualquer coisa vai acontecer, as Pré-Histórias. Mas eu, repito, isto não foi… Isto, aconteceu assim. E depois, o “À Queima Roupa” é um bocado tudo a acontecer ao mesmo tempo. Toda esta transformação cheia de erros, cheia de passos atrás e passos à frente.Estamos numa democracia para o bem e para o mal. Pode-se dizer que essa democracia não cumpriu tudo. Pois não, mas é por isso que é preciso continuar não só a votar - porque eu estava impedido de votar e muitos de nós ou então as eleições de Humberto Delgado foram completamente aldrabadas, não é? Portanto, estamos numa democracia com liberdade de imprensa, não há censura, digamos, em livros. Pode haver outros tipos mais insidiosos de censura, mas isso é outra conversa. E, de facto, não estamos nada no mundo ideal. Não. E a ascensão de forças de extrema-direita é muito preocupante pela maneira como se disseminam pela sociedade.O refrão de “Liberdade”, que é uma música que já tem 50 anos, “a paz, o pão, habitação, saúde, educação”… Como é que tanto tempo depois parece que a música foi escrita para os dias de hoje?É o que eu disse. Há muitas situações que continuam de uma extrema gravidade, mas cada um desses itens é um item para o qual se deve lutar para que haja um Portugal melhor, um país melhor. Esses itens e outros porque a justiça também não anda nada bem. Ainda há uma justiça de classe, por outro lado, há coisas que estão a ser feitas a nível da justiça que são corajosas, no desmantelar de muitas corrupções. Mas, isso é assim, é um longo caminho.Agora, eu até tenho composto menos, canto muito, mas tenho composto menos porque tenho estado mais virado, tive necessidade disso, para a ficção narrativa. Sai hoje, no dia em que estamos a fazer esta entrevista [8 de Fevereiro de 2024], o meu terceiro romance que se passa entre Portugal e França, que se chama “Vida e Morte nas Cidades Geminadas”. E essas cidades geminadas são Guimarães, de onde vem uma rapariga que emigrou com os pais para uma cidade perto de Paris chamada Compiègne, a 90 quilómetros de Paris, que é geminada, de facto, com Guimarães e que conhece um rapaz francês, Cédric. Ela chama-se Amália Rodrigues - porque o pai se chamava Rodrigues e adorava a Amália! E também canta fado nas horas vagas, embora esteja a tirar um curso de hotelaria e depois vem para Guimarães. Ele trabalha numa morgue. Fala-se muito da vida e fala-se muito da morte. Digamos que essa necessidade da ficção narrativa começou a aparecer também e não é incompatível com as canções porque as minhas canções também têm, muitas vezes, esboços de histórias, têm personagens, a Etelvina, Alice, Casimiro. O Casimiro é, enfim, uma personagem mítica. Mas fala-se muito de pessoas. Lá está, eu gosto de falar de pessoas.De pessoas e de situações sociais porque sente-se nas músicas esse cunho social e político… É por isso que são músicas intemporais?Mas a Etelvina não é uma canção política. No entanto, é uma canção que está no “À Queima Roupa” e é uma das canções mais fortes do “À Queima Roupa”. Acho que é importante não nos fixarmos num determinado… Continuo a dizer que não sou missionário.
It's the only revolution in world history (that we know of) that began with a Eurovision song. This week, Portugal marks 50 years since the Carnation Revolution ended decades of dictatorship. We speak to Alex Fernandes, author of a new accessible history of the revolution, about the day that changed everything. We're also talking about the UK's missed opportunity to give an entire generation fun memories (and skills, but mostly fun memories) and Milan's ice cream uproar. Alex's book, ‘The Carnation Revolution: The Day Portugal's Dictatorship Fell' is out now. You can find him on Twitter here and read his article on the music of the revolution here. Inspiration Station offerings: ‘E Depois Do Adeus' by Paulo de Carvalho; Grândola, Vila Morena by José Afonso and MARO on tour. Bonus entry: the ‘Feat. NATURE' playlist. Other resources for this episode: ‘What is behind the UK's labour shortage?' - UK in a Changing Europe, February 2024 ‘Percentage of businesses experiencing a shortage of workers in the United Kingdom in 2023, by industry sector' - Statista, November 2023 ‘Nature is an artist! Inside AKQA's design for mammoth Spotify and UN project, Sounds Right' - It's Nice That, April 2024 Instagram | Threads | Twitter | Mastodon | Bluesky hello@europeanspodcast.com
durée : 00:03:14 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Il est minuit 20 à Lisbonne, ce 25 avril 1974, lorsque la chanson interdite « Grandola, Vila Morena » retentit sur les ondes de la radio catholique. C'est le signal qu'attendaient les putschistes pour passer à l'action.
Se cumplen 50 años de la Revolución de los Claveles que acabó con una dictadura de medio siglo en Portugal. La celebramos con María Bethânia ('Sonhei que estava em Portugal'), Carlos do Carmo y Bernardo Sassetti ('Lisboa que amanhece'), Chico Buarque ('Tanto mar'), Eugenia Melo e Castro con Wagner Tiso ('Tanto mar'), Chico Buarque y Carlos do Carmo ('Fado tropical'), Zelia Duncan con Marco Pereira ('Fado tropical'), Georges Moustaki ('Portugal'), José Afonso ('Grândola Vila Morena', 'Senhor arcanjo', 'Cantigas do maio'), Os tubaroes ('Venham mais cinco'), Madredeus ('Maio maduro maio') y Mário Laginha y Bernardo Sassetti ('Grândola Vila Morena'). Escuchar audio
durée : 00:03:14 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Il est minuit 20 à Lisbonne, ce 25 avril 1974, lorsque la chanson interdite « Grandola, Vila Morena » retentit sur les ondes de la radio catholique. C'est le signal qu'attendaient les putschistes pour passer à l'action.
Le 25 avril 1974, un coup d'État mettait fin à 48 ans de dictature et ouvrait la voie de la démocratie et de la construction européenne. Le 25 avril 74 est resté dans l'Histoire et les mémoires comme le jour de la Révolution des œillets. Une révolution dont les racines et les conséquences s'inscrivent au-delà des frontières du pays, de l'Afrique à l'Europe. En 1974, le dictateur Salazar est mort depuis 4 ans déjà. Sa succession n'a pas permis au pays de revenir à l'État de droit, et les militaires, usés par les guerres coloniales, renversent le régime totalitaire et ouvrent le pays à la démocratie.Avec l'historien Yves Léonard, professeur à Sciences Po, spécialiste de l'histoire contemporaine du Portugal. Parmi ses nombreux ouvrages : Sous les œillets la révolution (Chandeigne, Paris, 2023), Salazar, le dictateur énigmatique (Perrin, Paris, 2024), Histoire de la nation portugaise (Taillandier, Paris, 2022).Et les témoignages recueillis par la rédaction de RFI en portugais. Trois questions à Carina Branco, journaliste de la réaction lusophone :Juliette Gheerbrant : À l'occasion de l'anniversaire de la Révolution des œillets RFI en portugais publie une riche série de podcasts, « Revoluçao dos Cravos » pour laquelle vous êtes allée à la recherche, de Lisbonne à Paris, de résistants à la dictature ; pouvez-vous partager quelques-unes de ces rencontres ?Carina Branco : Il y a d'abord Domingos Abrantes, 80 ans, et son épouse Conceição Matos, qui se sont mariés quand lui était en prison. Il y est resté 11 ans, elle un an et huit mois. Ils ont été torturés par la police politique. Comme tous les opposants au régime dictatorial, ils étaient accusés d'atteinte à la sécurité nationale pour appartenance au Parti Communiste Portugais, interdit. Mais lui a aussi commis « un autre crime » : il a fait partie d'une des évasions collectives les plus spectaculaires de cette époque. C'était en 1961 et avec sept camarades, ils ont forcé le portail principal de la prison de Caxias à bord d'une voiture de luxe, pas n'importe laquelle comme il le raconte : « C'est une histoire digne d'un film. Elle est entrée dans l'histoire. C'était une évasion à connotation politique, d'une prison privée de la PIDE, la police politique, à bord d'un véhicule blindé du dictateur ! On dit que Salazar n'a plus jamais voulu remettre les pieds dans la voiture car elle avait été souillée par des communistes ! Il a fallu 19 mois pour préparer l'évasion, rendue possible grâce à la complicité du mécanicien chargé de ces véhicules, qui avait réussi à gagner la confiance des gardiens. Un pari risqué pour les fugitifs : La voiture a foncé vers le portail et la grande inconnue était : que va-t-il se passer ?… C'est le moment décisif. Si la voiture ne passe pas, nous sommes tous morts. C'est le moment décisif de toute l'histoire, de nos vies. La voiture est passée, elle a défoncé une partie du portail et on a vu le bois voler dans les airs. Elle a été complètement cabossée à l'avant. L'évasion a duré 60 secondes. Il a fallu 19 mois pour atteindre 60 secondes. Mais ces 60 secondes semblent avoir arrêté le temps. »Sous la dictature, vous l'évoquiez la torture était très répandue, que vous ont rapporté les témoins ?Domingos Abrantes est resté des jours et des nuits debout sans pouvoir s'asseoir ni dormir, il a subi des chocs électriques, le « trou » - une cellule où n'entraient ni lumière ni son et où il sentait enterré vivant). « Le rôle de la police, explique-t-il, était de détruire la lutte organisée car le fascisme ne pouvait être renversé que par la lutte. Il n'y avait pas d'autre moyen. Les gens étaient des pauvres, exploités, mais ils étaient capables de tout risquer pour améliorer leur vie et celle des autres. » Son épouse, Conceiçao Matos a, elle aussi, été soumise à la privation de sommeil, à l'interdiction d'aller aux toilettes, humiliée et battue par les gardiennes, comme elle le raconte : « L'une d'elles m'a attrapée, elles m'ont déshabillée et elle a commencé à me donner des coups de pied dans les tibias, à me frapper au visage, à frapper... C'était terrible et je suis tombée par terre. Elles m'ont relevé, et ont continué. Et à un moment donné, au bout de nombreuses heures, la femme a dit : Partons, car cette merde ne parlera pas et si je reste plus longtemps, je vais lui faire la peau ! » En 1973, Conceiçao Matos et Domingos Abrantes ont pu s'exiler à Paris pour continuer leur lutte. Ils sont retournés au Portugal juste après la révolution à bord ce qu'on a appelé l'avion de la liberté, qui a ramené beaucoup d'exilés politiques de Paris à Lisbonne.Malgré la violence de la répression, la résistance était donc très active ? Beaucoup des gens que j'ai rencontrés savaient que tôt ou tard, ils iraient en prison, mais ils agissaient chacun à leur niveau, comme le prêtre Francisco Fanhais, qui a soutenu la LUAR, Ligue d'Union et Action Révolutionnaire et qui faisait aussi de la résistance en musique. Il a enregistré, aux côtés du musicien Zeca Afonso, la chanson qui allait devenir le symbole de la révolution : Grândola Vila Morena. Certains s'en prenaient à l'appareil militaire destiné aux guerres coloniales. La résistance était aussi active dans les rédactions et le monde de l'édition. La journaliste Helena Neves m'a expliqué comment il fallait constamment jouer avec la censure dans les journaux pour réussir à raconter le pays entre les lignes. La police politique interdisait les livres considérés comme subversifs. L'un des plus célèbres s'intitule Nouvelles lettres portugaises, aussi connu comme le livre des trois Maria, il raconte la condition des femmes et a été écrit en 1972 par trois d'entre elles, dont Maria Teresa Horta, âgée aujourd'hui de 86 ans, que j'ai rencontrée : « C'est un livre politique, essentiellement politique, écrit dans un pays fasciste par trois femmes. À cette époque, au Portugal, il n'est pas étonnant que ce livre ait fait l'effet d'une bombe. Il a provoqué un scandale. Pour moi, et pour les autres, c'était une lueur car on vivait dans ce pays fasciste avec une tristesse intrinsèque, et aussi un immense sentiment de révolte intérieure et extérieure. En fait, nous avons seulement compris que ce livre pouvait être « dangereux » pour nous quand il a été interdit. » La dictature a considéré le livre comme « pornographique et offensant pour la morale publique » et les autrices ont été menacées d'une peine allant de six mois à deux ans de prison, parce qu'il y était question sans tabou de sexe, de désir, mais aussi de violence, de viol, d'inceste, d'avortement clandestin, d'oppression domestique, sociale et politique sur les femmes. Mais aussi des guerres coloniales, de la pauvreté, de l'émigration. Publié dès 74 en français, aux éditions du Seuil, c'est un témoignage fort de ce qu'était la société portugaise sous la dictature.
La Revolución de los Claveles cumple cincuenta años. La insurrección de una facción del Ejército portugués derrocó la dictadura más longeva de Europa occidental e inició la turbulenta transición de Portugal hacia la democracia. Medio siglo más tarde, su influencia sigue estando presente en la política portuguesa. ¿Cómo sucedió? ¿Por qué sigue siendo tan importante? Fernando Arancón y David Gómez responden a estas preguntas en este EOM Explica de “No es el fin del mundo”. Recomendaciones: Grândola, Vila Morena: la canción que derribó una dictadura y que ha recuperado La casa de papel - Víctor Terrazas ¿Qué fue la Revolución de los Claveles? - Alba Leiva La ultraderecha sigue aislada en Portugal gracias a la Revolución de los Claveles - David Gómez
25 de Abril. Parlamento canta "Grândola, Vila Morena" no final da sessão plenária10
Le 25 avril 1974 un coup d'État mettait fin à 48 ans de dictature et ouvrait la voie de la démocratie et de la construction européenne. Le 25 avril 74 est resté dans l'Histoire et les mémoires comme le jour de la révolution des œillets. Une révolution dont les racines et les conséquences s'inscrivent au-delà des frontières du pays, de l'Afrique à l'Europe. En 1974 le dictateur Salazar est mort depuis 4 ans déjà. Sa succession n'a pas permis au pays de revenir à l'état de droit, et les militaires, usés par les guerres coloniales, renversent le régime totalitaire et ouvrent le pays à la démocratie.Avec l'historien Yves Léonard, professeur à Sciences Po, spécialiste de l'histoire contemporaine du Portugal. Parmi ses nombreux ouvrages : Sous les œillets la révolution (Chandeigne, Paris, 2023), Salazar, le dictateur énigmatique (Perrin, Paris, 2024), Histoire de la nation portugaise (Taillandier, Paris, 2022).Et les témoignages recueillis par la rédaction de RFI en portugais. Trois questions à Carina Branco, journaliste de la réaction lusophone :Juliette Gheerbrant : À l'occasion de l'anniversaire de la révolution des œillets RFI en portugais publie une riche série de podcasts, « Revoluçao dos Cravos » pour laquelle vous êtes allée à la recherche, de Lisbonne à Paris, de résistants à la dictature ; pouvez-vous partager quelques-unes de ces rencontres ?Carina Branco : Il y a d'abord Domingos Abrantes, 80 ans, et son épouse Conceição Matos, qui se sont mariés quand lui était en prison. Il y est resté 11 ans, elle un an et huit mois. Ils ont été torturés par la police politique. Comme tous les opposants au régime dictatorial, ils étaient accusés d'atteinte à la sécurité nationale pour appartenance au Parti Communiste Portugais, interdit. Mais lui a aussi commis « un autre crime » : il a fait partie d'une des évasions collectives les plus spectaculaires de cette époque. C'était en 1961 et avec sept camarades ils ont forcé le portail principal de la prison de Caxias à bord d'une voiture de luxe, pas n'importe laquelle comme il le raconte : « C'est une histoire digne d'un film. Elle est entrée dans l'histoire. C'était une évasion à connotation politique, d'une prison privée de la PIDE, la police politique, à bord d'un véhicule blindé du dictateur ! On dit que Salazar n'a plus jamais voulu remettre les pieds dans la voiture car elle avait été souillée par des communistes ! Il a fallu 19 mois pour préparer l'évasion, rendue possible grâce à la complicité du mécanicien chargé de ces véhicules, qui avait réussi à gagner la confiance des gardiens. Un pari risqué pour les fugitifs : La voiture a foncé vers le portail et la grande inconnue était : que va-t-il se passer ?… C'est le moment décisif. Si la voiture ne passe pas, nous sommes tous morts. C'est le moment décisif de toute l'histoire, de nos vies. La voiture est passée, elle a défoncé une partie du portail et on a vu le bois voler dans les airs. Elle a été complètement cabossée à l'avant. L'évasion a duré 60 secondes. Il a fallu 19 mois pour atteindre 60 secondes. Mais ces 60 secondes semblent avoir arrêté le temps. »Sous la dictature vous l'évoquiez la torture était très répandue, que vous ont rapporté les témoins ?Domingos Abrantes est resté des jours et des nuits debout sans pouvoir s'asseoir ni dormir, il a subi des chocs électriques, le « trou » - une cellule où n'entraient ni lumière ni son et où il sentait enterré vivant). « Le rôle de la police, explique-t-il, était de détruire la lutte organisée car le fascisme ne pouvait être renversé que par la lutte. Il n'y avait pas d'autre moyen. Les gens étaient des pauvres, exploités, mais ils étaient capables de tout risquer pour améliorer leur vie et celle des autres. » Son épouse, Conceiçao Matos a, elle aussi, été soumise à la privation de sommeil, à l'interdiction d'aller aux toilettes, humiliée et battue par les gardiennes comme elle le raconte : « L'une d'elles m'a attrapée, elles m'ont déshabillée et elle a commencé à me donner des coups de pied dans les tibias, à me frapper au visage, à frapper... C'était terrible et je suis tombée par terre. Elles m'ont relevé, et ont continué. Et à un moment donné, au bout de nombreuses heures, la femme a dit : Partons, car cette merde ne parlera pas et, si je reste plus longtemps je vais lui faire la peau! » En 1973, Conceiçao Matos et Domingos Abrantes ont pu s'exiler à Paris pour continuer leur lutte. Ils sont retournés au Portugal juste après la révolution à bord ce qu'on a appelé l'avion de la liberté, qui a ramené beaucoup d'exilés politiques de Paris à Lisbonne.Malgré la violence de la répression, la résistance était donc très active ? Beaucoup des gens que j'ai rencontrés savaient que tôt ou tard ils iraient en prison, mais ils agissaient chacun à leur niveau, comme le prêtre Francisco Fanhais, qui a soutenu la LUAR, Ligue d'Union et Action Révolutionnaire et qui faisait aussi de la résistance en musique. Il a enregistré, aux côtés du musicien Zeca Afonso, la chanson qui allait devenir le symbole de la révolution : Grândola Vila Morena. Certains s'en prenaient à l'appareil militaire destiné aux guerres coloniales. La résistance était aussi active dans les rédactions et le monde de l'édition. La journaliste Helena Neves m'a expliqué comment il fallait constamment jouer avec la censure dans les journaux pour réussir à raconter le pays entre les lignes. La police politique interdisait les livres considérés comme subversifs. L'un des plus célèbres s'intitule Nouvelles lettres portugaises, aussi connu comme le livre des trois Maria, il raconte la condition des femmes et a été écrit en 1972 par trois d'entre elles, dont Maria Teresa Horta, âgée aujourd'hui de 86 ans, que j'ai rencontrée : « C'est un livre politique, essentiellement politique, écrit dans un pays fasciste par trois femmes. A cette époque, au Portugal, il n'est pas étonnant que ce livre ait fait l'effet d'une bombe. Il a provoqué un scandale. Pour moi, et pour les autres, c'était une lueur car on vivait dans ce pays fasciste avec une tristesse intrinsèque, et aussi un immense sentiment de révolte intérieure et extérieure. En fait nous avons seulement compris que ce livre pouvait être « dangereux » pour nous quand il a été interdit. » La dictature a considéré le livre comme « pornographique et offensant pour la morale publique » et les autrices ont été menacées d'une peine allant de six mois à deux ans de prison, parce qu'il y était question sans tabou de sexe, de désir, mais aussi de violence, de viol, d'inceste, d'avortement clandestin, d'oppression domestique, sociale et politique sur les femmes. Mais aussi des guerres coloniales, de la pauvreté, de l'émigration. Publié dès 74 en français aux éditions du Seuil, c'est un témoignage fort de ce qu'était la société portugaise sous la dictature.
Por todo mundo, processos revolucionários são associados a músicas e artistas. No Brasil, por exemplo, a simples citação dos versos “vem vamos embora, esperar não é saber” já é o suficiente para associar com os movimentos de resistência e combate à ditadura militar. No entanto, Portugal tem um caso particular. Na opinião do historiador Ivan Lima, […] O post ‘Grândola, Vila Morena': como uma música se tornou ‘senha' da Revolução dos Cravos, em Portugal apareceu primeiro em Rádio Brasil de Fato.
El 25 de abril de 1974, pasados veinte minutos de la medianoche, Grândola Vila Morena se abrió paso en el programa de Radio Renascença. Se convirtió en una señal para que el ejército entrase en Lisboa y en un himno de la Revolución. En aquellas horas la radio jugó un papel decisivo en el triunfo de la democracia. La determinación de algunos informadores contribuyó a cambiar el rumbo de la historia. Leite de Vasconcelos, locutor de Radio Renascença leyó los primeros versos de la canción. Fue el principio de un largo camino.En el capítulo de hoy, medio siglo después, hablamos con Manuel Tomaz uno de los autores del programa Límite, que arregló la canción para que sonara en la radio. “Si no lo hubiéramos hecho, estaríamos todos muertos”, afirma el periodista, que reconstruye los pasos que dieron esa noche y relata cómo burlaron la censura. “Lo planeamos en una iglesia de Lisboa” y recuerda que un mes antes ya se produjo un intento de golpe de Estado. Tomaz lamenta que su lucha no haya derivado en lo que esperaban. “50 años después lo que tenemos es muy poco, se queda corto”, concluye. Además, con la ayuda de José Ramón Pérez y Jara Atienza abordamos las últimas horas del salazarismo hasta el estallido del cambio. Enrique Pinto Coelho, colaborador de CNN Portugal, nos cuenta cómo se vive el aniversario en las calles y nos habla del cambio político que ha experimentado Portugal en las últimas elecciones tras la salida de Antonio Costa.
Um movimento em Portugal entrou para história em 25 de abril de 1974, há 50 anos a serem completados amanhã. A Revolução dos Cravos pôs fim ao regime autoritário de mais de 40 anos de Antônio Salazar, e a canção "Grândola, Vila Morena" se tornou o hino do movimento. A Revolução dos Cravos ganhou esse nome porque a população portuguesa, em comemoração, distribuiu cravos aos soldados que participaram do movimento. Os cravos eram colocados nas pontas dos fuzis e das baionetas, e quase não houve derramamento de sangue. Para falar sobre esse fato histórico, nós convidamos o professor Antônio Barbosa, historiador. Confira.
Episódio 886 de Dias Úteis, um podcast que lhe oferece um poema pela manhã, de segunda a sexta-feira. Por vezes também à tarde, nem sempre apenas poesia. É este o último episódio, pelo menos no formato em que ficou conhecido, do Dias Úteis. Após um mês a percorrer a palavra "Liberdade", publicamos esta última leitura à exacta hora em que passava, há 50 anos, "Grândola, Vila Morena", de José Afonso, no programa Limite, da Rádio Renascença. Poderiam ser tantos os textos que nos trazem à memória esse dia, pela escrita dos que o viveram ou até mesmo por aqueles que não a querem deixar esmorecer. Mas ficou este "Eu só queria um pónei", de Rui Zink, que não foi possível gravar com o autor, por limitações logísticas, das muitas que sempre marcaram presença neste projecto. Coube ao quase afónico editor fazer com que esta crónica, escrita para o Jornal de Letras há dez anos não deixasse de poder ser escutada. Ao Rui, um enorme agradecimento pela paciência e pelas diversas colaborações com o Dias Úteis. Os seus textos e as suas leituras continuam disponíveis, como as restantes quase 900 no https://diasuteispodcast.podbean.com/. Este podcast foi uma produção da Associação de Ideias, com música original de Marco Figueiredo, voz de introdução de José Carlos Tinoco e a ficha técnica lida por Raquel Bulha. O design gráfico foi de Catarina Ribeiro e a consultadoria especializada do Rui Branco. Na sombra, contou com o imprescindível apoio à produção de Ana Cristina Pereira. A concepção e edição foram de Filipe Lopes. Até um dia!
Da "Grande Vila Morena" aos "parapeitos" da liberdade: o 25 de Abril pelos olhos de sete crianças
Recordamos y completamos lo comentado ayer sobre los festivales Folkarria y La Veguilla Folk Festival. Ahí están hoy Fetén Fetén, pero aprovechando que por este último pasará el próximo domingo, 27 de abril, Carlos Soto, estrenamos lo que va a ser su tercer disco, “Barrio Mudéjar”, ya sin la coletilla Castijazz, el proyecto por el que se ha dado a conocer en sus últimos años. Pero se hace inapelable remachar que estamos en abril, el tiempo de los claveles, del desamor, de la taberna de Turmo y de las revoluciones. Con un Grándola en el corazón, así suena La Tarataña esta madrugada: 1.- Fetén Fetén, “Pasodoble del Magreb” 4:182.- Carlos Soto (aka Castijazz), “La comida la manyana” 3:50, “Barrio Delicias” 5:55 y “Entradilla” 5:203.- Celtas Cortos e invitados, “20 de abril” 5:214.- Luis Pastor y Javier Ruibal, “Aguas abril” 3:365.- Luis Pastor y Pedro Pastor, “Abril del desamor” 2:426.- Los remeros del Zapardiel, “Vengo de moler” 3:427.- Abril, “Frades” 3:158.- Bargainat, “Omic” 5:039.- Jose Zeca Afonso, “Grándola Vila Morena” 3:14Escuchar audio
25 aprile 1974. è mezzanotte. Negli studi di Rádio Renascença, in rua Capelo, nello storico quartiere del Chiado a Lisbona, un annunciatore, del tutto ignaro degli impegni assunti da Carlos Albino e Manuel Tomás, legge annunci pubblicitari senza intenzione di voler smettere e non accorgendosi dei gesti disperati di Manuel Tomás, che si sbraccia per dirgli di interrompere. Passati diciannove secondi dall'ora concordata per il segnale, Manuel Tomás da uno strattone alla mano dell'altro tecnico, José Videira, facendo partire il nastro dov'era stata registrata Grândola, Vila Morena. La canzone parte, è il celebre segnale della Rivoluzione dei Garofani, che abbatterà uno dei più duraturi regimi dittatoriali d'Europa. Dieci minuti dopo il segnale, la macchina della Rivoluzione è già pienamente in moto a Lisbona e in tutto il Portogallo.Di quella rivoluzione e di quella canzone, scritta da José Alfonso, parliamo oggi con Alessio Lega, cantautore e cantastorie, che allarga il discorso ai canti di resistenza, dal Portogallo all'Italia, e a quella possibilità così preziosa che abbiamo di conoscere la storia attraverso le canzoni.Garofani e papaveri è un Fuoriporta di Marzia Coronati.Sveja è un progetto di comunicazione indipendente, sostenuto da Periferiacapitale, il programma per Roma della Fondazione Charlemagne. Sveja è tutta da scoprire su www.sveja.itFotografia di Henrique Matos, Oporto 25 aprile 1983 (Wikimedia Commons)
Nous sommes le 25 avril 1974, à Lisbonne. La dictature, installée quarante-huit ans plus tôt par Salazar, vit ses derniers moments. Depuis mars, le processus révolutionnaire est en marche dans le plus grand secret. C'est par le biais de la Rádio Renascença que deux mots d'ordre sont lancés confirmant le début des opérations. Le premier est la chanson « E depois o Adeus » de Paulo de Carvalho, diffusée à 22h55 et précédée de la voix du speaker annonçant : « il est 23 h moins 5 min ». Le second est la diffusion d'une deuxième chanson « Grândola Vila Morena », à minuit vingt, le 25 avril. Le speaker lit la première strophe de la chanson avant de lancer ce disque interdit. Le Portugal va tourner la page de l'Estado Novo, le régime national-catholique, liberticide. Un régime qui va susciter de nombreuses révoltes internes, lesquelles vont être réprimées par la PIDE, police politique de l'État portugais, fondée sur le modèle de l'OVRA, la police politique de l'Italie fasciste, 39 ans plus tard, le 15 février 2013, Pedro Passos Coelho, le premier ministre social-démocrate, s'apprête à prendre la parole à l'Assemblée de la République, le parlement portugais. Il entend justifier la politique d'austérité menée par son gouvernement. Tout à coup, dans la tribune du public, un homme se dresse et entonne le début de « Grândola Vila Morena », « terre de fraternité, c'est le peuple qui commande ». Scandale dans l'hémicycle. Deux semaines plus tard, un million de personnes se rassemblent dans la capitale pour marcher contre la politique de régression sociale. On entend, dans la manifestation, le chant, devenu révolutionnaire moins de quarante plus tôt. Il sera repris dans toutes l'Europe. Cette chanson « Grânola Vila Morena », écrite par José Afonso, a été, il y a cinquante ans le signal de départ de la Révolution de œillets. La bande originale d'un moment emblématique de démocratie. Invité : Jean Lemaître. Auteur avec Mercedes Guerreiro de « Grânola Vila Morena, le roman d'une chanson » ; Aden. Sujets traités : Lisbonne, dictature, Salazar, Rádio Renascença, Paulo de Carvalho, Grândola Vila Morena, Pedro Passos Coelho, Portugal, révoltion, José Afonso, œillets Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Hörspiel Cut-up · Am 25. April 1974 spielt ein portugiesischer Radiosender den verbotenen Protestsong "Grândola, Vila Morena" des antifaschistischen Liedermachers José Afonso, der als Auslöser der Nelkenrevolution in die Geschichte eingeht. Es ist das vereinbarte Signal für die aufständischen militärischen Einheiten. Knapp 18 Stunden später ist die Salazar-Diktatur gestürzt. | Von Katharina Franck | Mit Katharina Franck, Mathias Mauersberger | Regie: Katharina Franck | BR 2007
A banda desenhada “La Révolution des Oeillets - 25 Avril 1974 - Le Jour de la Liberté” [“A Revolução dos Cravos - 25 de Abril de 1974 – O Dia da Liberdade”] conta a história da ditadura portuguesa e do golpe militar que a derrubou a 25 de Abril de 1974. A obra, da autoria de Sandra Canivet da Costa e com ilustrações de Jay Ruivo, está escrita em francês, é destinada a leitores a partir dos seis anos e sai a 24 de Abril em França e na Suíça. RFI: O que conta esta banda desenhada?Sandra Canivet da Costa, Autora da BD “La Révolution des Oeillets - 25 Avril 1974 - Le Jour de la Liberté”: "Quis fazer uma amostra às crianças do que era o salazarismo, a ditadura porque para as crianças que nasceram num país livre como a França ou a Suíça é difícil imaginar o que era. No início, a Matilde, nascida em França, está sempre a fazer comparação entre França e Portugal porque ela foi educada em França. Ela pergunta se o 25 de Abril é como a tomada da Bastilha. Então o avô vai explicar que não havia Bastilha como em França, mas efectivamente houve presos políticos que foram libertos. O avô vai explicar que no salazarismo não se podia ler o que queríamos. Não se podia dizer o que queríamos. Até o Ruben reage quando o avô diz que as mulheres não podiam viajar sem autorização do marido e o Ruben, que nasceu no Luxemburgo, diz que a mãe não teria gostado. Então, é mostrar as realidades do dia-a-dia do salazarismo e depois contar o que aconteceu, como é que os capitães se organizaram. É uma banda desenhada que também dá os factos, hora por hora, desse famoso dia, como esses capitães eram jovens e mostrar às crianças como é que em 24 horas a ditadura acabou. É assim uma viagem para as crianças."Fez uma banda desenhada destinada a crianças, que também é contada por crianças. Em quem se inspirou para fazer a Matilde e o Ruben? E porque é que decidiu contar esta história com duas crianças que viajam no tempo com o avô para perceber como é que era Portugal há mais de 50 anos?"O Ruben e a Matilde nasceram em 2020 e são os heróis do meu primeiro livro, “A Extraordinária História de Portugal”. A Matilde foi desenhada com uma fotografia da minha prima, mas sou eu porque eu fui uma criança da terceira geração aqui em França, e fui uma criança curiosa da história, mas que não tinha muitos livros em português. É por isso que as analogias que sempre faz a Matilde entre a França e Portugal sou eu porque eu sempre fiz assim. O Ruben, que nasceu no Luxemburgo e que é o herói também da “Extraordinária História de Portugal”, foi desenhado com fotografias do meu filho. Mas ele, como não nasceu em França, era para sair desta análise, sempre francesa, porque há portugueses também no Luxemburgo, na Suíça, na Alemanha... E às vezes tenho de pensar o que é que pensaria uma criança nesses países não influenciada pela educação francesa. Então nasceram assim as duas crianças."Foi também uma tentativa de preencher, de certa forma, um vazio na edição juvenil francófona? Fala-se sobre a história de Portugal na literatura juvenil francófona?"Pouco. É justamente isso. Quando escrevi o meu primeiro livro, “A Extraordinária História de Portugal”, foi devido a uma vontade de explicar a história às crianças em francês e procurei livros na internet. Fui ver até em Portugal se havia qualquer livro traduzido em francês e não encontrei. É por isso que agora estou a pensar com a editora Cadamoste Éditions, a minha editora…"Cadamoste Éditions é a editora que a Sandra fundou."Sim, que fundei para o primeiro livro e quero mesmo especializar a Cadamoste Éditions em livros para crianças. Este, por exemplo, “A Revolução dos Cravos”, vai ser o primeiro de uma colecção que se vai chamar “L'Histoire du Portugal avec Matilde et Ruben” [“A História de Portugal com Matilde e Ruben”]. Este é o primeiro número, vai haver dois ou três por ano e também vamos publicar livros para ensinar as crianças a falar português. Então vamos começar com os pequenotes, a aprenderem palavras simples, mas depois desenvolver para crianças mais velhas."A Sandra escreveu o argumento que começa com as perguntas dos netos, a Matilde e o Ruben. E é a pergunta do Ruben que leva o avô a contar a história. A pergunta é: “O povo português apenas é livre há 50 anos?" Porquê partir daqui, neste ano em que se comemoram justamente os 50 anos do 25 de Abril?"Ele é uma criança e 50 anos para uma criança de seis anos é o tempo dos dinossauros! Mas quando se pensa que são crianças que aprenderam a Segunda Guerra Mundial, a Primeira Guerra Mundial, é verdade que 50 anos afinal é muito pouco em comparação com outros eventos. Então vemos o Ruben a fazer cálculos numa tabela porque para ele a Europa é livre depois da Segunda Guerra Mundial. Ele é do Luxemburgo, a Matilde é de França, então porquê só 50 anos? E é por isso que era importante também para as crianças entenderem que todas as pessoas que têm mais de 40 anos ou mais de 30 anos foram educados por pessoas que viveram no salazarismo.Eu mesma, tendo nascido em França, nunca me tinha apercebido da influência da ditadura nas pessoas. Quando vivi em Lisboa, com 22 anos, quando os jovens da minha idade me diziam que “eu não tinha isso quando era pequena, eu não tinha isso”… Eles não tinham nascido no salazarismo, mas os pais tinham hábitos da ditadura e foram educados como se houvesse sempre uma ditadura. Acho interessante as crianças perceberem que os avós nasceram numa ditadura."Em poucas páginas aborda a polícia política, os bufos, a censura, a Mocidade Portuguesa, o partido único, a pobreza, o trabalho infantil, a inferiorização das mulheres, as guerras de libertação, os massacres da Baixa de Cassange em Angola, de Wiriyamu em Moçambique, a emigração massiva para França. Como é que se torna compreensível e digesta esta história para crianças e adolescentes francófonos?"Justamente. Eu tive um trabalho de argumentista de banda desenhada: é tentar não perder a criança, não ser chata ao escrever, e os desenhos do Jay Ruivo são essenciais, mas também falar do mais possível em poucas páginas porque se a banda desenhada é grande demais, a criança de seis anos é como um adulto que vê um romance de 400 páginas e vai hesitar em começar a ler. Uma criança é igual."Também conta as reuniões secretas do Movimento dos Capitães, o golpe militar de 25 de Abril de 1974, lembrando que uma das senhas, a Grândola Vila Morena de José Afonso foi mesmo gravada em França. Faz uma cronologia do 25 de Abril em poucas páginas. Como é que foi seleccionar estes momentos-chave? Contou com a ajuda de um historiador, o Yves Léonard. Ele ajudou-a também a seleccionar?"O Yves Léonard vai ser um co-autor para o segundo número. Para este, não aconteceu assim. Fui eu que fiz o argumento sozinha. Eu documentei-me porque em casa tenho uma grande biblioteca só com livros sobre Portugal e tentei tirar uma cronologia interessante para as crianças em livros portugueses e em livros em francês. Depois, o Yves Léonard leu-me e é, por isso, que eu lhe agradeço no início da banda desenhada porque ele leu e verificou porque o objectivo era não haver erros históricos na banda desenhada. E assim simpatizámos e agora vamos colaborar."Vai colaborar com o historiador Yves Léonard no segundo tomo da colecção. Vai ser sobre o quê?"Napoleão. Vai ser sobre a derrota de Napoleão em Portugal."Ainda relativamente a esta primeira banda desenhada, “A Revolução dos Cravos”, como é que os desenhos de Jay Ruivo tornam apelativa esta história?"Isso foi a minha sorte de arranjar um profissional porque o Jay Ruivo é um desenhador profissional que desenhou para jornais portugueses conhecidos, que tinha um pouco esquecido os desenhos e passado a outras actividades. Contactei muitos desenhadores em Portugal porque para mim era muito importante o desenhador ser educado em Portugal."Porquê? Por estar mais familiarizado com determinadas imagens?"Exactamente."Recorreram a arquivos, a fotografias de época?"Exactamente. Eu já tinha muito material no meu computador que forneci ao Jay Ruivo. Quando faço um argumento de banda desenhada, vou explicar exactamente o que uma personagem diz e depois vou descrever o desenho. “Quero um desenho assim; O Ruben tem de estar aqui; o papi-vovô tem de estar aqui”. Depois é o artista que compõe e que vai tomar liberdades."Esta história é escrita para as crianças, mas os pais e os avós também podem ler com os meninos. Isto também vai permitir, de certa forma, para quem vive na emigração, falar de um assunto que se calhar não falavam assim tanto em casa, nomeadamente a história do salto, ou seja, da emigração clandestina para França?"Foi o objectivo, foi até o objectivo da “Extraordinária História de Portugal”. Era justamente por isso que na contracapa havia uma avó que falava com as crianças. Há avós que sofreram muito e que têm vergonha, que têm a humildade de não falar disso. As únicas pessoas que podem fazer falar os avós são os netos. Eu vejo bem com o meu pai. Ele nunca falou connosco e as únicas pessoas com quem fala são os meus filhos. Quando eu vi isso, pensei que temos que fazer falar os avós com as crianças. Elas são uma ferramenta, as crianças, são elas que vão permitir o debate geracional que não há entre os filhos e os pais."
A banda desenhada “La Révolution des Oeillets - 25 Avril 1974 - Le Jour de la Liberté” [“A Revolução dos Cravos - 25 de Abril de 1974 – O Dia da Liberdade”] conta a história da ditadura portuguesa e do golpe militar que a derrubou a 25 de Abril de 1974. A obra, da autoria de Sandra Canivet da Costa e com ilustrações de Jay Ruivo, está escrita em francês, é destinada a leitores a partir dos seis anos e sai a 24 de Abril em França e na Suíça. RFI: O que conta esta banda desenhada?Sandra Canivet da Costa, Autora da BD “La Révolution des Oeillets - 25 Avril 1974 - Le Jour de la Liberté”: "Quis fazer uma amostra às crianças do que era o salazarismo, a ditadura porque para as crianças que nasceram num país livre como a França ou a Suíça é difícil imaginar o que era. No início, a Matilde, nascida em França, está sempre a fazer comparação entre França e Portugal porque ela foi educada em França. Ela pergunta se o 25 de Abril é como a tomada da Bastilha. Então o avô vai explicar que não havia Bastilha como em França, mas efectivamente houve presos políticos que foram libertos. O avô vai explicar que no salazarismo não se podia ler o que queríamos. Não se podia dizer o que queríamos. Até o Ruben reage quando o avô diz que as mulheres não podiam viajar sem autorização do marido e o Ruben, que nasceu no Luxemburgo, diz que a mãe não teria gostado. Então, é mostrar as realidades do dia-a-dia do salazarismo e depois contar o que aconteceu, como é que os capitães se organizaram. É uma banda desenhada que também dá os factos, hora por hora, desse famoso dia, como esses capitães eram jovens e mostrar às crianças como é que em 24 horas a ditadura acabou. É assim uma viagem para as crianças."Fez uma banda desenhada destinada a crianças, que também é contada por crianças. Em quem se inspirou para fazer a Matilde e o Ruben? E porque é que decidiu contar esta história com duas crianças que viajam no tempo com o avô para perceber como é que era Portugal há mais de 50 anos?"O Ruben e a Matilde nasceram em 2020 e são os heróis do meu primeiro livro, “A Extraordinária História de Portugal”. A Matilde foi desenhada com uma fotografia da minha prima, mas sou eu porque eu fui uma criança da terceira geração aqui em França, e fui uma criança curiosa da história, mas que não tinha muitos livros em português. É por isso que as analogias que sempre faz a Matilde entre a França e Portugal sou eu porque eu sempre fiz assim. O Ruben, que nasceu no Luxemburgo e que é o herói também da “Extraordinária História de Portugal”, foi desenhado com fotografias do meu filho. Mas ele, como não nasceu em França, era para sair desta análise, sempre francesa, porque há portugueses também no Luxemburgo, na Suíça, na Alemanha... E às vezes tenho de pensar o que é que pensaria uma criança nesses países não influenciada pela educação francesa. Então nasceram assim as duas crianças."Foi também uma tentativa de preencher, de certa forma, um vazio na edição juvenil francófona? Fala-se sobre a história de Portugal na literatura juvenil francófona?"Pouco. É justamente isso. Quando escrevi o meu primeiro livro, “A Extraordinária História de Portugal”, foi devido a uma vontade de explicar a história às crianças em francês e procurei livros na internet. Fui ver até em Portugal se havia qualquer livro traduzido em francês e não encontrei. É por isso que agora estou a pensar com a editora Cadamoste Éditions, a minha editora…"Cadamoste Éditions é a editora que a Sandra fundou."Sim, que fundei para o primeiro livro e quero mesmo especializar a Cadamoste Éditions em livros para crianças. Este, por exemplo, “A Revolução dos Cravos”, vai ser o primeiro de uma colecção que se vai chamar “L'Histoire du Portugal avec Matilde et Ruben” [“A História de Portugal com Matilde e Ruben”]. Este é o primeiro número, vai haver dois ou três por ano e também vamos publicar livros para ensinar as crianças a falar português. Então vamos começar com os pequenotes, a aprenderem palavras simples, mas depois desenvolver para crianças mais velhas."A Sandra escreveu o argumento que começa com as perguntas dos netos, a Matilde e o Ruben. E é a pergunta do Ruben que leva o avô a contar a história. A pergunta é: “O povo português apenas é livre há 50 anos?" Porquê partir daqui, neste ano em que se comemoram justamente os 50 anos do 25 de Abril?"Ele é uma criança e 50 anos para uma criança de seis anos é o tempo dos dinossauros! Mas quando se pensa que são crianças que aprenderam a Segunda Guerra Mundial, a Primeira Guerra Mundial, é verdade que 50 anos afinal é muito pouco em comparação com outros eventos. Então vemos o Ruben a fazer cálculos numa tabela porque para ele a Europa é livre depois da Segunda Guerra Mundial. Ele é do Luxemburgo, a Matilde é de França, então porquê só 50 anos? E é por isso que era importante também para as crianças entenderem que todas as pessoas que têm mais de 40 anos ou mais de 30 anos foram educados por pessoas que viveram no salazarismo.Eu mesma, tendo nascido em França, nunca me tinha apercebido da influência da ditadura nas pessoas. Quando vivi em Lisboa, com 22 anos, quando os jovens da minha idade me diziam que “eu não tinha isso quando era pequena, eu não tinha isso”… Eles não tinham nascido no salazarismo, mas os pais tinham hábitos da ditadura e foram educados como se houvesse sempre uma ditadura. Acho interessante as crianças perceberem que os avós nasceram numa ditadura."Em poucas páginas aborda a polícia política, os bufos, a censura, a Mocidade Portuguesa, o partido único, a pobreza, o trabalho infantil, a inferiorização das mulheres, as guerras de libertação, os massacres da Baixa de Cassange em Angola, de Wiriyamu em Moçambique, a emigração massiva para França. Como é que se torna compreensível e digesta esta história para crianças e adolescentes francófonos?"Justamente. Eu tive um trabalho de argumentista de banda desenhada: é tentar não perder a criança, não ser chata ao escrever, e os desenhos do Jay Ruivo são essenciais, mas também falar do mais possível em poucas páginas porque se a banda desenhada é grande demais, a criança de seis anos é como um adulto que vê um romance de 400 páginas e vai hesitar em começar a ler. Uma criança é igual."Também conta as reuniões secretas do Movimento dos Capitães, o golpe militar de 25 de Abril de 1974, lembrando que uma das senhas, a Grândola Vila Morena de José Afonso foi mesmo gravada em França. Faz uma cronologia do 25 de Abril em poucas páginas. Como é que foi seleccionar estes momentos-chave? Contou com a ajuda de um historiador, o Yves Léonard. Ele ajudou-a também a seleccionar?"O Yves Léonard vai ser um co-autor para o segundo número. Para este, não aconteceu assim. Fui eu que fiz o argumento sozinha. Eu documentei-me porque em casa tenho uma grande biblioteca só com livros sobre Portugal e tentei tirar uma cronologia interessante para as crianças em livros portugueses e em livros em francês. Depois, o Yves Léonard leu-me e é, por isso, que eu lhe agradeço no início da banda desenhada porque ele leu e verificou porque o objectivo era não haver erros históricos na banda desenhada. E assim simpatizámos e agora vamos colaborar."Vai colaborar com o historiador Yves Léonard no segundo tomo da colecção. Vai ser sobre o quê?"Napoleão. Vai ser sobre a derrota de Napoleão em Portugal."Ainda relativamente a esta primeira banda desenhada, “A Revolução dos Cravos”, como é que os desenhos de Jay Ruivo tornam apelativa esta história?"Isso foi a minha sorte de arranjar um profissional porque o Jay Ruivo é um desenhador profissional que desenhou para jornais portugueses conhecidos, que tinha um pouco esquecido os desenhos e passado a outras actividades. Contactei muitos desenhadores em Portugal porque para mim era muito importante o desenhador ser educado em Portugal."Porquê? Por estar mais familiarizado com determinadas imagens?"Exactamente."Recorreram a arquivos, a fotografias de época?"Exactamente. Eu já tinha muito material no meu computador que forneci ao Jay Ruivo. Quando faço um argumento de banda desenhada, vou explicar exactamente o que uma personagem diz e depois vou descrever o desenho. “Quero um desenho assim; O Ruben tem de estar aqui; o papi-vovô tem de estar aqui”. Depois é o artista que compõe e que vai tomar liberdades."Esta história é escrita para as crianças, mas os pais e os avós também podem ler com os meninos. Isto também vai permitir, de certa forma, para quem vive na emigração, falar de um assunto que se calhar não falavam assim tanto em casa, nomeadamente a história do salto, ou seja, da emigração clandestina para França?"Foi o objectivo, foi até o objectivo da “Extraordinária História de Portugal”. Era justamente por isso que na contracapa havia uma avó que falava com as crianças. Há avós que sofreram muito e que têm vergonha, que têm a humildade de não falar disso. As únicas pessoas que podem fazer falar os avós são os netos. Eu vejo bem com o meu pai. Ele nunca falou connosco e as únicas pessoas com quem fala são os meus filhos. Quando eu vi isso, pensei que temos que fazer falar os avós com as crianças. Elas são uma ferramenta, as crianças, são elas que vão permitir o debate geracional que não há entre os filhos e os pais."
Para comemorar os 50 anos do 25 de Abril de 1974, preparámos um conjunto de vários episódios, consecutivos, a partir da próxima semana, inteiramente dedicados a este tema, onde falaremos com convidados sobre o Estado Novo (1933-1974), a Guerra Colonial (1961-1974), o próprio 25 de Abril de 1974, o PREC (1974-1975) e a Descolonização (1974-1975). Não percam! ----- Ouve e gosta do podcast? Se quiser apoiar o Falando de História, contribuindo para a sua manutenção, pode fazê-lo via Patreon: https://patreon.com/falandodehistoria ----- Música: 'Grândola Vila Morena' de José Afonso, do álbum 'Cantigas de Maio, 1971. Edição de Marco António.
Francisco Fanhais assumiu a música como uma forma de resistência à ditadura portuguesa e diz que “apanhou o comboio dos cantores que lutavam contra o regime”. Em 1971, esteve com José Afonso, José Mário Branco e Carlos Correia no Château d'Hérouville a gravar a música que ainda hoje é o emblema da "Revolução dos Cravos": “Grândola Vila Morena”. Francisco Fanhais recorda-nos esse tempo. Nos 50 anos do 25 de Abril, a RFI publica entrevistas a vários resistentes ao Estado Novo. Neste programa, ouvimos Francisco Fanhais, presidente da Associação José Afonso, uma das vozes da música de intervenção portuguesa e que também foi aderente da LUAR, a Liga de União e de Acção Revolucionária. Francisco Fanhais foi um padre incómodo, assumidamente contra a guerra colonial, que não se calava. Nem na missa, nem nas aulas de religião e moral e muito menos nos discos que fez em Portugal: “Cantilena”, em 1969, e “Canções da Cidade Nova”, em 1970. Foi impedido de dar aulas, suspenso das funções de padre e, muitas vezes, impedido de cantar. Por isso, exilou-se em Paris entre 1971 e 1974. Foi para França à boleia com Zeca Afonso em Abril de 1971, participou em concertos para despertar consciências, esteve na LUAR, uma das organizações de luta armada contra a ditadura portuguesa, e só pôde voltar para Portugal depois da "Revolução dos Cravos".Algures entre Outubro e Novembro de 1971, às três da manhã, no Château d'Hérouville, acompanhou José Afonso, José Mário Branco e Carlos Correia na gravação dos passos que marcam o ritmo da música “Grândola Vila Morena”. Os quatro davam os famosos passos em cima de gravilha e tiveram de o fazer de madrugada para evitar o barulho dos carros ou outros ruídos que surgissem durante o dia. Horas mais tarde, gravavam a música que ficaria para a história e que foi a senha definitiva para o golpe militar que derrubou a ditadura portuguesa a 25 de Abril de 1974.RFI: Recorde-nos como decorreu a gravação de “Grândola Vila Morena”, em 1971, em França.Francisco Fanhais, Presidente da Associação José Afonso: Foi gravado em Hérouville. Estávamos os quatro a fazer os passos. O José Mário Branco, que era o director musical da gravação do “Cantigas do Maio”, o Zeca Afonso, o Carlos Correia, que era quem na altura acompanhava o José Afonso na viola, e eu. Estávamos os quatro então a fazer esses passos no estúdio que era no Château d'Hérouville.E pronto, “O povo é quem mais ordena”. Era a letra do poema que o Zeca tinha composto em 1964, de homenagem à Sociedade Filarmónica Fraternidade Operária e Grandolense. O Zeca tinha lá ido cantar, no dia 17 de Maio de 1964, e gostou muito do ambiente vivido nessa colectividade. E em homenagem a esse espectáculo que ele lá fez e à colectividade fez uns versos. Basicamente, foi o poema que ele compôs de homenagem à Sociedade Filarmónica Fraternidade Operária Grandolense. “O povo é quem mais ordena” e os militares… Imagino que teria sido talvez por causa deste verso - sou eu a imaginar porque se estivesse na pele deles era por estes versos que eu escolheria a música. Tinha sido uma música cantada um mês antes, num espectáculo público no Coliseu dos Recreios que passou à censura. Não repararam naquela. E então, por todas essas razões, foi a música escolhida para o sinal último musical para o desencadear das operações militares do 25 de Abril. Passou à meia-noite e vinte e assim que eles ouviram - todos aqueles que estavam de norte a sul, os militares implicados no Movimento das Forças Armadas para derrubar o fascismo - assim que ouviram na rádio, que era a única maneira de terem contacto de norte a sul era através de uma rádio que se ouvisse no país inteiro, não é? Não podiam telefonar, obviamente, porque estavam os telefones vigiados. Então, à meia-noite e vinte, quando o segundo sinal apareceu - o primeiro tinha sido o Paulo de Carvalho a dizer “E depois do adeus” - quando eles ouviram aquilo, cada um foi cumprir o papel que lhe estava destinado na folha de serviço para desencadear as operações do 25 de Abril. Mas foi ao som dos passos de pessoas que não são da tropa, neste caso, mas que se ligou bem com o que se estava a passar a nível militar.Também são os seus passos que ouvimos no início da música, portanto, os seus passos são também, entre aspas, os primeiros passos da Revolução dos Cravos? Materializados na música pode ser, mas os passos mais importantes foram dados por aqueles que, estando na guerra, sentiram a injustiça e o anacronismo que significava uma guerra colonial. Portanto, como a única maneira que havia de mudar o regime era pela força das armas - porque o regime tinha as armas, mas para o mudar tinha que haver também armas - quem tinha as armas eram aqueles que estavam na tropa e que, portanto, discordavam, estavam cansados de tanta guerra, uma guerra que levava 40 por cento do Orçamento do Estado, não é?Mas também quem tinha outro tipo de armas eram os que estavam fora a lutar contra essa guerra…Juntando umas armas às outras, digamos assim, fez-se o 25 de Abril, mas se não fosse a força dos militares... Cantar não é talvez suficiente, diz o primeiro verso de um poema do Manuel Alegre que se chama “Apresentação”. Cantar não era suficiente, portanto, tinha que vir alguém que, com as armas, convencesse que as coisas tinham que mudar.O que é que o Francisco Fanhais, enquanto participante na “Grândola Vila Morena” sentiu quando foi a música que, entre aspas, derrubou o regime? Fico muito contente. Não tenho mérito nenhum em terem sido os militares a escolher aquilo, mas fico contente e tenho um certo orgulho por saber que naquela música estão lá os meus passos e está lá a minha voz também, juntamente com a voz dos amigos que muito prezo. Mas sempre que oiço aquilo, vem-me à memória muita coisa e vem-me à memória a força com que nós cantámos aquilo, a força que nós imprimimos à “Grândola”, ao som, aos passos. E depois a dinâmica toda que envolveu a gravação do Cantigas do Maio, etc, o “Coro da Primavera”, vem-me à memória toda essa gravação, mas não posso deixar de recordar e de sentir com muita emoção essa alegria de saber que aqueles passos que nós demos foram um contributo musical e cultural para o desencadear do mais importante que foi o derrube do fascismo. Cantar não é suficiente, mas, como diz o poeta sul-americano “um grão não enche o celeiro mas ajuda companheiro”. E é isso que nos faz continuar. Porquê? Porque como diz o poema do Manuel Alegre que eu citei há bocadinho, que começa “Cantar não é talvez suficiente” e depois continua “Não porque não acendam de repente as noites tuas palavras irmãs do fogo, mas só porque as palavras são apenas chama e vento. E, contudo, canção. Só cantando por vezes se resiste, só cantando se pode incomodar quem à vileza do silêncio nos obriga”. Etc, etc. Continua o poema e depois, no fim, “Já disse: planto espadas e transformo destinos. E para isso basta-me tocar os sinos que cada homem tem no coração". E a música ajuda a tocar os sinos que cada homem tem no coração.Como é que se tornou cantor de música de intervenção e um padre resistente ao fascismo? Um padre, além de ser padre, é também, e basicamente e antes de tudo, um cidadão. E quando um cidadão vê os problemas que se passam à sua volta, não pode deixar de reagir. Em nome de quê? Em nome do ser humano que tem direito à justiça e à liberdade e à fraternidade e a tudo isso, não é? Portanto, se isso pertence ou faz parte do cidadão que quer ser cidadão vertical e de corpo inteiro, um padre que quer ser cidadão de corpo inteiro tem mais razões ainda para intervir e poder ser actuante na transformação do mundo. Porquê? Porque além de todas as outras razões que um cidadão que quer ser cidadão a sério tem, tem também todo aquele apelo que lhe vem do Evangelho. E, por isso, quando Jesus Cristo fala das injustiças e quando Jesus Cristo enaltece os humildes e rebaixa os ricos e os poderosos, etc, isso é uma mensagem muito forte que vem também ao encontro da outra mensagem interior de um cidadão que quer ser interveniente no seu tempo. Ao aperceber-me de todos os problemas que havia em Portugal, sobretudo o mais grave de todos, a guerra colonial, toda a situação que se vivia de falta de liberdade, de ditadura, de fascismo, de censura, da PIDE, tudo isso, uma pessoa não pode deixar de intervir, não pode deixar de se revoltar contra essa situação. E isso aconteceu-me a mim, como aconteceu a muitos outros colegas meus. Eu não estava isolado nisto, como não estavam isolados uma quantidade enorme de cristãos para quem o Evangelho era mais uma razão para não fecharem os olhos à realidade à sua volta. Portanto, eu, que sempre gostei de cantar, era natural que me exprimisse melhor através das músicas e através das canções, através dos textos, das letras, etc. E foi isso, de facto, que aconteceu.E descobriu a música de intervenção de Zeca Afonso…Para mim, o impulso máximo, não único, mas o máximo, o maior de todos foi justamente por ter-me cruzado um dia com a música do José Afonso, que foi em 1963. Eu ainda era estudante, estava no seminário e um padre amigo mostrou-me uma vez um disco pequenino onde vinha a música do José Afonso. Estávamos no seminário, estávamos em 63 e ele disse-me: “Tu vais ouvir esta música e vais gostar, de certeza, mas uma recomendação que eu te faço é que oiças baixinho, porque não se sabe quem é que pode estar a ouvir mesmo no seminário. Esse foi o meu primeiro encontro estritamente musical com o José Afonso em 63.Mais tarde encontrei-o pessoalmente e desse encontro nasceu uma amizade que durou para o resto da vida. Porquê? Porque eu comecei a pensar: “Como eu gostava de cantar como este homem canta. Gostava de cantar as letras, as músicas, a força, a voz, etc. E foi para mim um estímulo muito grande. E foi através dele que eu depois passei a integrar o grupo dos cantores que usavam a sua voz e a viola, os seus poemas para denunciar as injustiças que nessa altura vivíamos em Portugal.Começou a cantar e as suas músicas começam a ser ouvidas com alguma atenção pela PIDE... Sim. As nossas músicas, sobretudo no primeiro período daquela Primavera Marcelista, passavam um pouco mais nas malhas da censura, mas, a certa altura, a música e as sessões em que nós participávamos passaram a assumir uma proporção tal que era impossível que escapassem à censura e à vigilância da PIDE. Portanto, éramos proibidos de cantar e quando não éramos proibidos de cantar totalmente só podíamos cantar as músicas que a censura visasse. E, às vezes, acontecia o absurdo de, numa música, eles cortarem uma quadra ou outra e dizerem “Esta pode cantar, aquela não pode, esta pode, aquela não pode”. Foi a partir desse momento e, sobretudo, a partir de 1969, quando eu fui a um programa de televisão que havia em Portugal que era o Zip Zip e que foi pela mão do José Afonso que eu fui a esse programa porque ele estava impedido de participar nesse programa, a censura não deixava, mas tentou que outros que cantavam pudessem lá ir. Foi o meu caso. Não fui o único que ele apresentou ao Raúl Solnado que era um dos organizadores do programa, ele apresentou outros também. E foi a partir daí, portanto, 1969, que adquiri uma dimensão um bocado mais pública, mais evidente e passei a ser convidado para cantar um pouco por todo o lado, com consequências na minha vida prática de padre porque havia pessoas que tinham muita influência junto da Igreja e que se foram queixar daquilo que eu cantava, das posições que tomava, das críticas que eu fazia, das homilias em que denunciava as injustiças da guerra colonial, etc, etc. Eu era professor de moral no Liceu do Barreiro, cantava e era coadjutor na paróquia do Barreiro e essas três actividades foram-me completamente vedadas. Estive proibido de dar aulas no Liceu do Barreiro porque nas minhas aulas de religião e de moral, nós com os miúdos falávamos de tudo e até de religião! Estava proibido de exercer as minhas funções de padre, fiquei suspenso das minhas funções de padre e estava proibido de cantar como estavam todos os outros colegas meus, cuja participação e cuja actividade musical estava muito condicionada pela censura.Por estar proibido de cantar, de ser padre, de dar aulas, decidiu vir para França?Foi exactamente isso. Comecei a pensar: “Que rumo é que eu vou dar à vida?” Vim para França e escrevi até a um amigo que vivia em Estrasburgo, pedindo-lhe se me arranjava qualquer coisa para eu poder subsistir e ganhar para a bucha, como se costuma dizer. Ele não me respondeu e, mais tarde percebi porquê. Já depois do 25 de Abril, ao ir à Torre do Tombo ver o meu dossier da PIDE, estava lá a carta que eu lhe tinha escrito. Infelizmente era o corrente nessa época da ditadura e da censura, da repressão. E vim para cá para mudar de ares, enfim, para ver que rumo é que havia de dar à vida. Mas depois assumi, já estando cá, outros compromissos políticos mais radicais. Passei a integrar a organização política da LUAR e, a partir daí, era um bocado complicado, difícil mesmo, se não impossível, voltar a Portugal legalmente. Entretanto, uns amigos meus foram presos em Novembro de 73 e eu percebi que não era efectivamente a melhor altura para voltar a Portugal, tanto mais que depois a polícia me tinha procurado lá em minha casa, onde pensavam que eu estava, que era a casa da minha mãe, em Benfica, em Lisboa., mas eu não estava lá. Só voltei quando aconteceu o 25 de Abril. Fui no dia 29, cheguei lá no dia 30.Quando chegou a Paris, além da actividade na LUAR, pôde, finalmente, cantar livremente?Sim. Eu, quando cheguei, a primeira pessoa com quem contactei, tirando os amigos em casa de quem fiquei, mas das pessoas ligadas à música, a primeira pessoa com quem eu contactei foi com o Zé Mário e disse-lhe: “Olha, estou cá, não venho aqui para passar férias, gostava de fazer cá aquilo que não posso fazer em Portugal. Portanto, se achares que é oportuno, em sessões que às vezes se organizam de associações de portugueses, se achares que é oportuna e que pode ser necessária e que pode ser integrada a minha participação, eu estou à disposição”. E era isso que acontecia muitas vezes. O Zé Mário comunicava-me: “Tal dia temos uma sessão, estás livre?”. E eu sempre que podia, estava a fazer justamente aquilo que eu não podia fazer em Portugal e que gostava de fazer que era cantar para os emigrantes, essencialmente para os emigrantes, além de depois ter participado também noutras actividades, tanto políticas como culturais mais vastas. Participação num ou noutro programa na televisão francesa, como o Mosaïque, que era um programa centrado na divulgação das actividades da emigração e participei em duas emissões desse programa.Como era a reacção das pessoas aos concertos?As reacções das pessoas eram muito diversas. Vamos lá ver. Há associações de portugueses em França e dependia muito de quem estava à frente dessas associações de imprimir às manifestações colectivas, culturais, desportivas, etc, um certo cunho também que não fosse exclusivamente para a diversão pura e simples das sardinhadas, do futebol, dos ranchos folclóricos, etc. Tentavam justamente contribuir com o seu dinamismo e com o seu empenho político em dar aos emigrantes qualquer coisa mais para além daquilo que é o mais banal que se lhes dê, que é o fado e o folclore.E conseguia que a cantiga fosse uma arma, como diria o José Mário Branco?Nessas alturas, o nosso objectivo, através das músicas e através daquilo que dizíamos, era contribuir para que na emigração se estabelecesse uma outra dimensão política que não fosse exclusivamente ligada ao interesse perfeitamente legítimo das pessoas realizarem economicamente a sua vida. E contribuir para abrir um pouco os olhos para a situação que se vivia em Portugal, da qual muitas vezes as pessoas, se calhar até legitimamente, queriam esquecer o mais possível porque a vida de sofrimento lá em Portugal era tão grande, tão grande, tão grande, que o que queriam era deixar para trás, não é?Tentávamos contrariar um pouco e fazer um contra-vapor, dizendo que afinal o país precisa do empenho de todos, que as reservas dos emigrantes vão para lá, mas a gente não pode ser só mandar dinheiro e ter lá uma vida feliz, que temos que pensar um pouco colectivamente, etc, etc. As reacções eram diversas. Havia gente para quem isso dizia qualquer coisa, enfim, penso que podemos contribuir para abrirem os olhos para um outro tipo de realidade, uma outra dimensão da emigração. Mas havia outras pessoas que não ligavam nenhuma a isso. Eu lembro-me, uma vez, estava com o Zeca a cantar, o Zeca a falar de todas estas situações, mesmo depois do 25 de Abril, dizendo o que se tinha passado em Portugal, a Revolução, o ambiente que se vivia em Portugal, etc, etc. E estava um emigrante português encostado a uma coluna a ouvir aquilo e, se calhar, não estava a concordar nada ou estava-se perfeitamente nas tintas para aquilo que o Zeca estava a dizer e disse com um ar muito enfastiado: “Eh pá, canta-me um fado!” Eu olhei para o Zeca, o Zeca olhou para mim e ficámos os dois, assim como quem diz, “Eh pa, anda a gente aqui assim a dar o corpo ao manifesto, a tentar dar qualquer coisa mais do que o simples 'Fátima, folclore e futebol' e parece que é tempo perdido!” Mas não era, temos que insistir. As reacções das pessoas eram diversas. A força e a animação que punham na participação com que cantavam significava que aquilo que nós estávamos a sentir, estávamos a conseguir passar-lhes essa sensação.E a mensagem.E a mensagem.A “Cantata da Paz” é uma das músicas que marcou uma geração. Quais foram, para si, as suas músicas mais marcantes? Esta música, “Cantata da Paz”, está associada a um episódio que é o seguinte. A primeira vez foi cantada foi numa igreja, na passagem de ano de 1968 para 1969. O dia 1 de Janeiro é o Dia da Paz. Estávamos em Lisboa e houve uma cerimónia oficial na Igreja de São Domingos para celebrar o Dia Mundial da Paz. Estava o Cardeal Cerejeira, que era o bispo de Lisboa na altura, as autoridades civis e militares também. Isso foi numa igreja e para grande escândalo de um grupo de cristãos que lá estávamos, não houve uma única referência - num país em guerra - não houve uma única referência à situação que se vivia na guerra colonial. O que para nós era extremamente escandaloso e inaceitável.Então, no fim da cerimónia, houve um grupo de pessoas que fomos falar com o bispo e disseram: “Nós agora vamos continuar a vigília à nossa maneira" e fizemos a ocupação da Igreja de São Domingos. Estivemos lá até às cinco da manhã. Eram cerca de 150 pessoas cantando, rezando porque somos cristãos, lendo cartas de soldados e de pessoas que estavam na guerra, testemunhos directos em primeira mão, falando em tribuna livre, cada um falava e dizia o que lhe ia na alma sobre a guerra colonial e sobre essa vigília que estávamos a celebrar. Estava lá muita gente conhecida na altura, entre elas a autora da “Cantata da Paz” que é a Sophia de Mello Breyner. Foi aí que pela primeira vez, foi cantado o “Vemos, ouvimos e lemos, não podemos ignorar”. É um refrão simples de fixar. Eu continuo sempre a cantá-lo e é aquele a que as pessoas mais aderem.Falou da Sophia de Mello Breyner. Há uma canção sua que também é incontornável: “Porque”.“Porque os outros se mascaram e tu não”, essa eu gosto sempre de cantar também. Nessa altura, uma que foi muito conhecida também é o poema do Sebastião da Gama, “Cortaram as asas ao rouxinol”. É um poema que se chama “Cantilena”. Depois disso, canto coisas minhas, canto coisas do José Afonso. Gosto muito de cantar “Menino do Bairro Negro” sempre porque foi a primeiríssima música que eu ouvi do Zeca e traz-me à memória situações vividas em que conheci famílias com crianças que não puderam continuar a estudar porque não tinham dinheiro, mas eram inteligentes.Estou-me a lembrar de um episódio nessa fase em que estava proibido dessas três coisas. Apoiei momentaneamente, episodicamente, a Comissão Nacional de Socorro aos Presos Políticos. Uma vez, com mais duas pessoas amigas, fomos visitar uma senhora que morava numa barraca ao pé da Costa da Caparica. O marido estava preso em Peniche e a senhora trabalhava a noite inteira a coser à máquina com um candeeiro de petróleo ao lado porque não havia luz eléctrica na barraca. Trabalhava para uma fábrica de camisas e ela tinha dois filhos: uma miúda com dez anos que estava na quarta classe e um miúdo que tinha seis ou sete anos. E perguntámos à senhora se quando a miúda acabasse a quarta classe, a miúda ia continuar a estudar. E ela disse-nos: “Como é que vocês querem que eu ponha a minha filha a estudar se aquilo que eu ganho aqui a noite inteira a coser a máquina mal me dá para pagar a renda da barraca? Para ir ver o meu marido todos os domingos a Peniche para que ele não se sinta abandonado pela família, para que ele continue firme nas suas convicções, para a alimentação dos miúdos, para os trazer limpinhos, asseados, etc. O dinheiro não dá para tudo. Quando ela acabar a quarta classe, ela vem trabalhar comigo para arredondar o orçamento familiar”. Os irmãos estavam a brincar em cima da cama, uma sala pequena, uma barraca pequena e pensávamos que eles estavam alheios à conversa. E qual não foi o nosso espanto quando a miúda, ao ouvir a mãe dizer “Como é que vocês querem que eu a ponha a estudar? O dinheiro não chega para tudo”, ela dá um grito em cima da cama a dizer “Oh mãe, mas eu sou inteligente!” Isso foi uma coisa que me marcou para o resto da vida porque eu nunca ouvi ninguém tão pequenino a gritar por justiça como essa miúda. Nunca ouvi ninguém. São situações que as pessoas sentiam na sua vida, como pessoas e como colectivo, como nação, como país, como um pássaro a quem cortaram as asas e o bico.Eram mensagens muito claras contra o fascismo e contra a guerra colonial…Sim, sim, sim. Um dia eu estava a cantar esta no Alentejo, a “Cortaram as asas ao rouxinol” e no fim estava lá um homem: “Oh amigo, podes ter a certeza de uma coisa: é que não há aqui ninguém que não tenha percebido o que é que tu querias dizer!”
This session glosses Zeca Afonso's song 'Utopia' (from the 1983 album Como se fora seu filho) in the light of English theorist Mark Fisher's writings on the disconcerted temporality of music and its refusal to give up on the future in the face of its apparent blockage. It attempts to make heard the contradictions of the hangover from the revolutionary process in Portugal in the early 1980s and the echoes that still reach us today. In 1983, the future of the revolution was past. More past is now. What is the temporality of Zeca Afonso's 'Utopia', forty years later? What future can still be heard in the lost tomorrows, in the unfulfilled promises of that time? Can 'Utopia' still sound and resonate in the present, contain futures between the lines of its ritual repetition in the form of the commemoration of "Abril"?" Miguel Cardoso is a translator and poet. He has published poems, essays and other texts in several anthologies and journals. He conceived this episode of Fito e Feito in the context of a session of the Kismif Conference (Porto, 2022) entitled "MARK FISHER & MUSIC: A COLLECTIVE LISTENING SESSION", with Simon Reynolds, Ana Bigotte Vieira, David Wilkinson, Felipe Felizardo, Matthew Worley, Miguel Cardoso, Paula Guerra and Pedro Quintela. Songs and sounds used in this episode Utopia”, Zeca Afonso, Como se fora seu filho (1983) “Fireworks, Siouxsie and the Banshees – um single de 1982 “Grândola, Vila Morena”, Zeca Afonso, Cantigas do Maio (1971) “Canção da Jorna”, Casal do Leste, Guardador de Ódios (2013) Casal do Leste – Guardador de Ódios (2013, File) - Discogs Soundtrack from the film Bom Povo Português, by Rui Simões (1981) “Papuça”, Zeca Afonso, Como se fora seu filho (1983) “Nature Boy”, John Coltrane, New Wave in Jazz (1965) Recorded at PontoZurca Estúdio Dito e Feito original music Raw Forest Dito e Feito sound editing Pedro Macedo / Framed Films
Esta sessão glosa a canção ‘Utopia', de Zeca Afonso (do álbum Como se fora seu filho, de 1983) à luz dos escritos do teórico inglês Mark Fisher sobre a temporalidade desconcertada da música e da sua recusa em desistir do futuro perante o seu aparente bloqueio. Tenta dar a ouvir as contradições da ressaca do processo revolucionário no início dos anos 1980 em Portugal e os ecos que ainda hoje nos chegam. Em 1983, o futuro da revolução era passado. Mais passado é agora. Que temporalidade é a da ‘Utopia' de Zeca Afonso, quarenta anos depois? Que futuro ainda se ouvem nos amanhãs perdidos, nas promessas incumpridas, de então? Pode ainda a ‘Utopia' soar e ressoar no presente, conter futuros nas entrelinhas da sua repetição ritual na forma da comemoração de “Abril?” Miguel Cardoso é tradutor e poeta. Tem poemas, ensaios e outros textos publicados em diversas antologias e periódicos. Concebeu este episódio do Fito e Feito no contexto de uma sessão da Conferência Kismif (Porto, 2022) com o título “MARK FISHER & MUSIC: A COLLECTIVE LISTENING SESSION”, com Simon Reynolds, Ana Bigotte Vieira, David Wilkinson, Felipe Felizardo, Matthew Worley, Miguel Cardoso, Paula Guerra e Pedro Quintela. Música Utopia”, Zeca Afonso, Como se fora seu filho (1983) Trechos breves de (por ordem de audição) “Fireworks, Siouxsie and the Banshees – um single de 1982 “Grândola, Vila Morena”, Zeca Afonso, Cantigas do Maio (1971) “Canção da Jorna”, Casal do Leste, Guardador de Ódios (2013) Casal do Leste – Guardador de Ódios (2013, File) - Discogs Banda sonora do filme Bom Povo Português, de Rui Simões (1981) (especificamente a partir de 4'30'') “Papuça”, Zeca Afonso, Como se fora seu filho (1983) “Nature Boy”, John Coltrane, New Wave in Jazz (1965) Estúdio PontoZurca Estúdio Música original do podcast Dito e Feito Raw Forest Edição sonora do podcast Dito e Feito Pedro Macedo / Framed Films
04 - Manuel Freire - Pedra Filosofal 4 53.mp3 05 - José Màrio Branco - Eu Vim de Longe Eu Vou Pra Longe (Chulinha) 8 40.mp3 06 - Fausto - O Patrão e Nos 1 46.mp3 07 - José Afonso - Enquanto Há Força 1 59.mp3 08 - Paulo de Carvalho - E Depois do Adeus 3 22.mp3 09 - Programa Limite - Grândola Vila Morena 3 03.mp3 10 - Sergio Godinho - Maré Alta 3 18.mp3 11 - Gemini - Portugal No Coração 2 36.mp3 13 - Luis Cilia - Avante Camarada 2 53.mp3
04 - Manuel Freire - Pedra Filosofal 4 53.mp3 05 - José Màrio Branco - Eu Vim de Longe Eu Vou Pra Longe (Chulinha) 8 40.mp3 06 - Fausto - O Patrão e Nos 1 46.mp3 07 - José Afonso - Enquanto Há Força 1 59.mp3 08 - Paulo de Carvalho - E Depois do Adeus 3 22.mp3 09 - Programa Limite - Grândola Vila Morena 3 03.mp3 10 - Sergio Godinho - Maré Alta 3 18.mp3 11 - Gemini - Portugal No Coração 2 36.mp3 13 - Luis Cilia - Avante Camarada 2 53.mp3
Sein Lied «Grândola, Vila Morena» gab am 25. April 1974 das Startsignal für die Nelkenrevolution in Portugal. Für viele Portugiesinnen und Portugiesen ist José Afonso eine der wichtigsten Persönlichkeiten des Landes. Nun wird sein Werk im eigens gegründeten Verlag Mais 5 neu aufgelegt. Lehrer, Sänger, Antifaschist – die biographischen Facetten des 1987 verstorbenen Liedermachers sind vielfältig. Mit bildreicher Poesie kämpfte José Afonso gegen die Diktatur, wurde zum Sprachrohr der Arbeiter und Studenten, zur Ikone des Neubeginns. Seine Musik gilt als pionierhaft: Sie vereint Volksliedtraditionen mit afrikanischen Einflüssen, eine ausdrucksstarke Stimme mit spannenden Arrangements. Im Gespräch mit Afonsos Tochter Helena und anhand seiner musikalischen Meilensteine zeichnet Stefan Franzen das Bild eines Mannes, der mit seinem humanistischen Ansatz wieder hochaktuell ist.
Documentos RNE aborda las músicas, cánticos e himnos que han acompañado a las revoluciones modernas: desde La Marsellesa, la pieza más versionada y difundida durante más tiempo, hasta el Grândola, Vila Morena, que sirvió de contraseña para el inicio de la Revolución de los Claveles en Portugal, en 1974. Con guion de Luis Miguel Úbeda, el programa muestra el proceso por el que una música termina siendo el símbolo o la representación de un movimiento revolucionario. Músicas que sirven para enaltecer el ánimo y para lanzar a las masas a la lucha. Desde las numerosas apropiaciones de una música popular o las diferentes versiones con las que estas se van adaptando para estimular la movilización, hasta los himnos que han sido compuestos exprofeso para expresar el espíritu revolucionario o las que han sido adoptadas casualmente. El influjo musical de la Revolución francesa y de La Marsellesa pronto traspasó a la monarquía Hispánica con mensajes diferentes a aquella, como en la Carmañola venezolana o la Canción americana, convertidas en banderas de las independencias de América. El documental repasa las principales músicas de las revoluciones modernas. Se repasa la azarosa vida del Himno de Riego en España, cuya vida como himno nacional solo duró un año, de 1822 a 1823. También se muestra cómo la ópera Masaniello provocó la revolución belga de 1830; cómo el Canto de los esclavos de Nabucco se transformó en el grito de la unificación italiana; o cómo Miguel Fleta cantó en las calles de Madrid, el 14 de abril de 1931, la versión española de La Marsellesa de la zarzuela homónima de Ramos Carrión, para dar la bienvenida a la Segunda República. También, hacemos un recuento del ciclo de canciones obreristas e internacionalistas en el momento histórico en que aparecen: Le temps des cérises como identificador de la Comuna de París; La Internacional y sus diferentes versiones y sensibilidades; La Varsoviana o Varshavianka, como la música de la revolución rusa de 1905, tema que en España se adoptaría durante la Guerra Civil transformado la letra para crear ¡A las barricadas! En el documental se escuchan estas músicas con sus diferentes versiones. Además, para explicar sus historias cuenta con los testimonios de Enrique Téllez, profesor emérito de la Universidad de Alcalá de Henares; María Nagore, de la Universidad Complutense de Madrid; Ígor Contreras, investigador de la música española de los siglos XIX y XX de la Universidad Complutense de Madrid; y María Gembero-Ustárroz, investigadora del Centro Superior de Investigaciones Científicas en la Institución Milà y Fontanals de Barcelona. Escuchar audio
Documentos RNE aborda las músicas, cánticos e himnos que han acompañado a las revoluciones modernas: desde La Marsellesa, la pieza más versionada y difundida durante más tiempo, hasta el Grândola, Vila Morena, que sirvió de contraseña para el inicio de la Revolución de los Claveles en Portugal, en 1974. Con guion de Luis Miguel Úbeda, el programa muestra el proceso por el que una música termina siendo el símbolo o la representación de un movimiento revolucionario. Músicas que sirven para enaltecer el ánimo y para lanzar a las masas a la lucha. Desde las numerosas apropiaciones de una música popular o las diferentes versiones con las que estas se van adaptando para estimular la movilización, hasta los himnos que han sido compuestos exprofeso para expresar el espíritu revolucionario o las que han sido adoptadas casualmente. El influjo musical de la Revolución francesa y de La Marsellesa pronto traspasó a la monarquía Hispánica con mensajes diferentes a aquella, como en la Carmañola venezolana o la Canción americana, convertidas en banderas de las independencias de América. El documental repasa las principales músicas de las revoluciones modernas. Se repasa la azarosa vida del Himno de Riego en España, cuya vida como himno nacional solo duró un año, de 1822 a 1823. También se muestra cómo la ópera Masaniello provocó la revolución belga de 1830; cómo el Canto de los esclavos de Nabucco se transformó en el grito de la unificación italiana; o cómo Miguel Fleta cantó en las calles de Madrid, el 14 de abril de 1931, la versión española de La Marsellesa de la zarzuela homónima de Ramos Carrión, para dar la bienvenida a la Segunda República. También, hacemos un recuento del ciclo de canciones obreristas e internacionalistas en el momento histórico en que aparecen: Le temps des cérises como identificador de la Comuna de París; La Internacional y sus diferentes versiones y sensibilidades; La Varsoviana o Varshavianka, como la música de la revolución rusa de 1905, tema que en España se adoptaría durante la Guerra Civil transformado la letra para crear ¡A las barricadas! En el documental se escuchan estas músicas con sus diferentes versiones. Además, para explicar sus historias cuenta con los testimonios de Enrique Téllez, profesor emérito de la Universidad de Alcalá de Henares; María Nagore, de la Universidad Complutense de Madrid; Ígor Contreras, investigador de la música española de los siglos XIX y XX de la Universidad Complutense de Madrid; y María Gembero-Ustárroz, investigadora del Centro Superior de Investigaciones Científicas en la Institución Milà y Fontanals de Barcelona. Escuchar audio
01 - Carlos Paredes - Guitarra Portuguesa 14 6 31.mp3 02 - Zeca Afonso - Traz outro amigo também 3 51.mp3 03 - Carlos Paredes - Guitarra Portuguesa 13 5 19.mp3 04 - Zeca Afonso - Canta Camarada 5 05.mp3 05 - Carlos Paredes - Guitarra Portuguesa 17 5 55.mp3 06 - Interview - A Noite do Golpe de Estado 01 0 36.mp3 07 - Interview - A Noite do Golpe de Estado 02 0 41.mp3 08 - Interview - A Noite do Golpe de Estado 03 1 14.mp3 09 - Paulo De Carvarlho - E Depois Do Adeus 3 22.mp3 10 - Carlos Paredes - Guitarra Portuguesa 12 6 18.mp3 11 - Amália Rodrigues - Grândola Vila Morena 3 10.mp3 12 - José Afonso - Verdade e Mentira 3 04.mp3 13 - Zeca Afonso - O que faz falta 4 22.mp3 14 - Antonio Zambujo - Tanto Mar 2 26.mp3
01 - Carlos Paredes - Guitarra Portuguesa 14 6 31.mp3 02 - Zeca Afonso - Traz outro amigo também 3 51.mp3 03 - Carlos Paredes - Guitarra Portuguesa 13 5 19.mp3 04 - Zeca Afonso - Canta Camarada 5 05.mp3 05 - Carlos Paredes - Guitarra Portuguesa 17 5 55.mp3 06 - Interview - A Noite do Golpe de Estado 01 0 36.mp3 07 - Interview - A Noite do Golpe de Estado 02 0 41.mp3 08 - Interview - A Noite do Golpe de Estado 03 1 14.mp3 09 - Paulo De Carvarlho - E Depois Do Adeus 3 22.mp3 10 - Carlos Paredes - Guitarra Portuguesa 12 6 18.mp3 11 - Amália Rodrigues - Grândola Vila Morena 3 10.mp3 12 - José Afonso - Verdade e Mentira 3 04.mp3 13 - Zeca Afonso - O que faz falta 4 22.mp3 14 - Antonio Zambujo - Tanto Mar 2 26.mp3
Con Clifford Brown & Max Roach, Marina Eco, Nicholas Payton, Ze Eduardo y Kenny Drew & N.H.O.P entre otros. Acudimos una semana más al sello del colectivo valenciano Sedajazz en nuestro tiempo de estrenos estatales. Así, presentamos nueva entrega y publicación en su catálogo que nos sirve para conocer a la cantante Marina Eco. "Smoke Sessions", de Nicholas Payton para el sello del club de jazz neoyorkino de mismo nombre, protagoniza el capítulo de estrenos internacionales. Es su última grabación como líder hasta la fecha. Tiempo también para la agenda de conciertos como cada miércoles y para nuestros obligados de la semana; "Grándola, Vila Morena", la ya mítica composición de Zeca Afonso que acompañó y sirvió de himno al movimiento revolucionario "25 de abril" de nuestro país vecino, en grabación del no menos referente del jazz en Portugal (y España) Zé Eduardo, es nuestro "Favorito de la semana" y "Do you know what it means to miss New Orleans", de L.Alter y E.de Lange a través de la dupla K.Drew y N.H.O.P, el "Estándar". Con Javier del Barco.
É uma canção histórica para os portugueses e está agora a fazer história numa das séries mais populares da Netflix, “A Casa de Papel”. Cinquenta anos depois de Grândola Vila Morena ter sido gravada em Paris por Zeca Afonso, a cantora que a reinterpreta, Cecilia Krull, está também em Paris a gravar o primeiro disco e deverá incluir a canção que descreve como “uma ode à liberdade”. Foi em 1971, no célebre estúdio do Château d'Hérouville, a 30 quilómetros de Paris, que Zeca Afonso gravou Grândola Vila Morena, a canção que três anos depois seria uma das senhas para a Revolução dos Cravos. Símbolo de liberdade e de resistência contra a ditadura, Grândola Vila Morena aparece reinterpretada, em 2021, numa das séries mais populares da Netflix, "A Casa de Papel". A voz é de Cecilia Krull, que também interpreta a música do genérico da série, “My Life is Going On”. A cantora franco-espanhola está em Paris a gravar o seu disco de estreia, que deverá incluir uma versão de Grândola Vila Morena. “A verdade é que não sabia que Zeca Afonso tinha gravado a Grândola aqui e parece-me, mais uma vez, uma obra maravilhosa do destino, uma coincidência fantástica e fico muito contente e muito feliz (...) O meu disco é pessoal, fora da série, fora dos filmes, é um projecto pessoal com canções muito melódicas, com tons de electrónica analógica, mas também é um disco orgânico, com muita musicalidade. Estou muito feliz de poder lançar o meu primeiro disco e a Grândola creio que sim, que vai entrar no disco”, contou a cantora à RFI, em Paris. Nas primeiras temporadas, o hino da série era "Bella Ciao" e agora surge a "Grândola Vila Morena". Para Cecília Krull, ambas as músicas são "odes à liberdade", à imagem de uma série que se apresenta como um manifesto pela resistência. “O que o Álex Pina quis transmitir é a mensagem da própria canção. É uma mensagem que fala da liberdade, creio que também tem a ver com a resistência: a resistência tanto do grupo da série como do povo, afinal de contas. É como a representação do povo através dessa equipa de ladrões com nomes de cidades do mundo, incluindo Lisboa”, considerou. Como transformar um hino de uma revolução histórica pacífica numa canção épica de uma série Netflix? Para Cecilia Krull, o segredo é jogar com o contraste: “é contrastar imagens tão violentas com uma canção que fala de liberdade e de paz”, explicou a cantora, sublinhando, a sorrir, que é uma pergunta a que só o realizador Álex Pina poderia responder. E de acordo com Gisela Chaló Gomes, agente de Cecilia Krull em Portugal e no Brasil, bastaram “24 horas” para que a reinterpretação da Grândola Vila Morena fosse “uma das músicas mais buscadas no Youtube”. Portugal aparece em destaque nesta quinta temporada. Lisboa aparece várias vezes, continua a ser o nome de uma das personagens e há a "Grândola Vila Morena" a marcar o compasso de um dos episódios mais marcantes. O próximo capítulo está "fechado a sete chaves" mas a "Casa de Papel" promete voltar a piscar o olho a Portugal. A 3 de Dezembro, surgem os novos episódios que deveriam pôr um ponto final na história. No entanto, como insiste uma das protagonistas enquanto se ouve a Grândola Vila Morena, há “muitas vidas por viver” e não é de excluir que a Netflix produza um ‘spin-off' a partir da vida de uma das personagens.
What do the songs 'Grândola, Vila Morena' and 'E Depois Do Adeus' have in common? If you don't know then you should listen to this week's episode of That Time When so that Amelia can talk about the Carnation Revolution. Even if you do know, you should listen anyway just to find out about the secret middle verse of YMCA.
Chegamos ao sexto episódio de nossa introdução ao debate de ideias em Portugal, com atividades em podcasts/vídeos do “Vila Morena: o debate de ideias em Portugal”, no República de Ideias. Ele consiste em exposições e debates com Marcos Lacerda, autor do livro A sociedade das tecnociências de mercadorias: introdução à obra de Hermínio Martins e também organizador (junto com André Magnelli) de Sociologia das tecnociências contemporâneas: ensaios de teoria social portuguesa , e convidados. Neste sexto episódio conversamos sobre a questão do tempo na teoria social de Hermínio Martins, que é analisa em capítulo do livro A sociedade das tecnociências de mercadorias. Terminamos escutando um trecho da música “Maio maduro maio”, de Zeca Afonso Tópicos Dois artigos de Hermínio Martins sobre o tempo: diagnóstico do presente e alternativa crítica; As críticas ao estrutural-funcionalismo: pluritemporalidades autorreferentes e autônomas na vida social; O tempo das descontinuidades radicais; O cesurismo: uma quase invariante das teorias sociológicas contemporâneas; A emergência do pós-estruturalismo e pós-modernismo; O pré-formacionismo: como o tempo milenar nos faz hoje; Como o tempo longo esclarece a história de Portugal.
01 - Annette Focks - Night Train to Lisbon 5 36 02 - Frankie extraits Dickon Hinchliffe 0 50 03 - Annette Focks - Night Train to Lisbon Raimund 5 42 04 - Tabou Cosi Come Viene (Conjunto Oliveira Muge) 2 59 05 - Annette Focks - Night Train to Lisbon Credits 5 37 06 - Religieuse Portugaise - Aldina Duarte Nao Vou 07 - Colin Stetson Color Out of Space Reservoir 7 33 08 - Religieuse Portugaise - Camané Ser Aquele 3 29 09 - F Schubert Moment Musical Op94 D780 No2 in A flat Major Alfred Brendel 6 03 10 - Misterios de Lisboa Mystères de Lisbonne Disco Film 3 50 11 - Fond Ossos 1997 dir Pedro Costa 3 38 12 - José Afonso ao vivo no Coliseu 1983 Grândola Vila Morena 2 25 13 - Fond Ossos - Vitor Os Saburas Carro Bedjo 5 06 14 - Volver Carlos Gardel 2 41 15 - Madredeus - Lisbon Story - Viagens Interditas 2 50 16 - Dans la ville blanche Générique Jean-Luc Barbier 1 29 17 - Fond Street of No Return Générique Début 3 22 18 - Dans la ville blanche Chanson Générique FIn Jean-Luc Barbier 1 41 19 - Fond Belarmino Manuel Jorge Velos 5 53 20 - Saltimbancos (1952) 2 36 21 - Fond Vertes années Manuel Paredes 5 58
01 - Annette Focks - Night Train to Lisbon 5 36 02 - Frankie extraits Dickon Hinchliffe 0 50 03 - Annette Focks - Night Train to Lisbon Raimund 5 42 04 - Tabou Cosi Come Viene (Conjunto Oliveira Muge) 2 59 05 - Annette Focks - Night Train to Lisbon Credits 5 37 06 - Religieuse Portugaise - Aldina Duarte Nao Vou 07 - Colin Stetson Color Out of Space Reservoir 7 33 08 - Religieuse Portugaise - Camané Ser Aquele 3 29 09 - F Schubert Moment Musical Op94 D780 No2 in A flat Major Alfred Brendel 6 03 10 - Misterios de Lisboa Mystères de Lisbonne Disco Film 3 50 11 - Fond Ossos 1997 dir Pedro Costa 3 38 12 - José Afonso ao vivo no Coliseu 1983 Grândola Vila Morena 2 25 13 - Fond Ossos - Vitor Os Saburas Carro Bedjo 5 06 14 - Volver Carlos Gardel 2 41 15 - Madredeus - Lisbon Story - Viagens Interditas 2 50 16 - Dans la ville blanche Générique Jean-Luc Barbier 1 29 17 - Fond Street of No Return Générique Début 3 22 18 - Dans la ville blanche Chanson Générique FIn Jean-Luc Barbier 1 41 19 - Fond Belarmino Manuel Jorge Velos 5 53 20 - Saltimbancos (1952) 2 36 21 - Fond Vertes années Manuel Paredes 5 58
0:00 - Aquecimento3:00 - 25 de Abril, Estado Novo14:20 - Rui Unas e Tomás Taveira18:20 - #metoo tuga, Sofia Arruda22:20 - Como sabes que és boa pessoa?31:04 - Ghosting: uma arte38:20 - PIDE, DMs e Netflix43:45 - Grândola Vila Morena em 2021Junta-te ao nosso DISCORD: https://discord.gg/GfawhHEyMAS AFINAL O QUE É nuance?Aos domingos, João Castro e Francisco Rodrigues juntam-se para partilhar pensamentos de forma orgânica. Por vezes com cúmplices bem mais interessantes do que eles próprios.PASTAMOS NOS SEGUINTES PRADOSInstagram:http://www.instagram.com/nuancepodcasthttp://www.instagram.com/by.castrohttp://www.instagram.com/holdennevermoreTwitter:http://www.twitter.com/nuance_podcasthttp://www.twitter.com/goodboycastrohttp://www.twitter.com/holdennevermore
En cada esquina un amigo, en cada rostro, igualdad. 25 de abril, 47 años después. Pero seguimos descubriendo el eco mediterráneo de Galicia, reivindicamos las dulzainas, tan ibéricas frente a la globalización, y disfrutamos los aromas de geranio, romero y claveles en esta primavera que queremos seguir viviendo en una tierra de fraternidad, aunque cada día parezca más lejana. Y elegimos este repertorio: Jako el Muzikante, “Ven al Luna Park”; Xurxo Fernandes, “Maneo de Rabo de Lobo” y “O pato”; Rompiendo el baile, “Entradilla”; Escuela de Folklore Plaza de Castilla, “Pasacalles de Algora” y “Pasacalles del Corpus de Sienes”; Entavía, “Esta noche ha llovido” y “Ajechao del Frejol”; Ringorrango, “Geranio” y “Romero”; Zeca Afonso, “Grándola Vila Morena”; y Alicornio, “Las despedidas” (25/04/2021) Escuchar audio
Dar Voz a esQrever: Pluralidade, Diversidade e Inclusão LGBTI
O septuagésimo terceiro do Podcast Dar Voz A esQrever
durée : 00:19:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - On l'oublie parfois, mais c'est en chanson que la Révolution des Œillets portugaise a débuté. Plus précisément dans la nuit du 24 au 25 avril 1974 sur la très catholique "Radio Renascença", Radio Renaissance, par la diffusion de la chanson de José Afonso, "Grandôla, Vila Morena". - réalisation : Virginie Mourthé
¿La violencia es la única forma que lleva a cambios en un gobierno?, ¿todas las revoluciones deben ser violentas?, ¿hay formas pacíficas de llegar a grandes transformaciones? Las respuestas a estas preguntas las encontraremos en nuestro programa de hoy. Acompáñanos y escucha el relato de la dictadura de Antonio de Oliveira Salazar y cómo a través de una manifestación poética, pacífica y memorable, cayó todo un régimen. ¡No te lo vayas a perder!Conducen: Andrés Medina, Paola Burgos, Mónica Cortés y Julián Castro.
Chegamos ao quinto episódio de nossa introdução ao debate de ideias em Portugal, com atividades em podcasts/vídeos do Vila Morena: o debate de ideias em Portugal, no República de Ideias. Ele consiste em exposições e debates com Marcos Lacerda, autor do livro A sociedade das tecnociências de mercadorias: introdução à obra de Hermínio Martins e também organizador (junto com André Magnelli) de Sociologia das tecnociências contemporâneas: ensaios de teoria social portuguesa , e convidados. Neste quinto episódio continuamos o tema desenvolvido por Lacerda no primeiro capítulo de A sociedade das tecnociências de mercadorias, denominado “dialética do esclarecimento à portuguesa”. Após conversarmos sobre a vertente mitopoética, conversamos aqui sobre a outra vertente de pensamento português que atravessou os séculos XIX e XX, chamado pelo autor de “racional-idealizante”. Tópicos Recapitulação do último episódio: o discurso mitopoético A crítica racional-idealizante ao discurso mitopoético Antonio Sérgio (1883-1969): seu itinerário O tema do decantismo de Portugal: Eça de Queiroz (1845-1900) e Antero de Quental (1842-1891) Um pouco sobre o pensamento de Antonio Sérgio: a crítica do reino cadaveroso e as reformas de Portugal (reforma das mentalidades e reforma social) Vitorino Magalhães Godinho (1918-2011): a crítica historiográfica na história portuguesa Paralelos com a história do Brasil: Mario de Andrade e Brasil contemporâneo O lugar de Hermínio Martins na dialética do esclarecimento: entre a mitopoética e a racionalista-idealizante Terminando com Antonio Variações “Estou Além”
Chegamos ao quarto episódio de nossa introdução ao debate de ideias em Portugal, com atividades em podcasts/vídeos do Vila Morena: o debate de ideias em Portugal, no República de Ideias. Ele consiste em exposições e debates com Marcos Lacerda, autor do livro A sociedade das tecnociências de mercadorias: introdução à obra de Hermínio Martins e também organizador (junto com André Magnelli) de Sociologia das tecnociências contemporâneas: ensaios de teoria social portuguesa , e convidados. Neste quarto episódio entramos no tema desenvolvido por Lacerda no primeiro capítulo de A sociedade das tecnociências de mercadorias, denominado “dialética do esclarecimento à portuguesa”. Conversamos aqui sobre uma vertente de pensamento português que atravessou os séculos XIX e XX, chamado pelo autor de “mitopoético”. Dialogando história, sociologia e poesia, trazemos ao público um pouco das formas de compreender o moderno Portugal por meio do pensamento mitológico, situando o debate em meio à Renascença Portuguesa no século XX. E, para tanto, refazemos brevemente um percurso que vai desde Lusíadas até Agostinho da Silva, passando pelo fulcral livro de poesia Mensagem de Fernando Pessoa. E como sempre, terminamos nosso episódio com uma música expressiva da ambiência portuguesa, desta vez o Rosinha dos Limões, do cantor português Max. Tópicos Recapitulação do último episódio O que seria uma “dialética do Esclarecimento à portuguesa”? A modernidade portuguesa entre mythos e logos Os “estrangeirados” nas distintas épocas de Portugal A Renascença Portuguesa e a revista Águia Significados do discurso mitopoético e suas repercussões sobre a compreensão da história de Portugal Um momento fulcral: alguns poemas de Mensagem, de Fernando Pessoa O Grupo de São Paulo De Padre Antonio Vieira a Agostinho da Silva: do federalismo democrático e catolicismo popular ao “imenso Portugal” do quinto Império Terminando com um pouco de música: Rosinha dos Limões de Max
Chegamos ao terceiro episódio de nossa introdução ao debate de ideias em Portugal, com atividades em podcasts/vídeos do Vila Morena: o debate de ideias em Portugal, no República de Ideias. Ele consiste em exposições e debates com Marcos Lacerda, autor do livro A sociedade das tecnociências de mercadorias: introdução à obra de Hermínio Martins e também organizador (junto com André Magnelli) de Sociologia das tecnociências contemporâneas: ensaios de teoria social portuguesa , e convidados. Neste terceiro episódio, reconstituímos o contexto da primeira formação de Hermínio Martins em Moçambique, tratado no primeiro capítulo de A sociedade das tecnociências de mercadorias, recuperando a trajetória de três intelectuais portugueses da geração de Martins: Eugenio Lisboa, José Gil e Ruy Guerra. Além do podcast, trazemos também um pequeno vídeo, o segundo feito generosamente pelo próprio Marcos Lacerda, que apresenta didaticamente a fortuna crítica de Martins. Tópicos I. Recapitulando o episódio anterior II. A primeira formação de Hermínio Martins: a geração do Liceu Salazar em Moçambique III. O Império colonial português em tempos de Salazar 1. Questão a nos guiar: como se constrói o debate de ideias em Portugal no século XX? Quais são suas principais linhas de força? 2. Modernidade portuguesa, “mitologias compensatórias” e colonialidade 3. Reconectar Brasil e Portugal: retomar o fluxo de ideias entre os dois países IV. Um panorama sobre a geração de Hermínio: 1. Eugenio Lisboa (1930- ) e suas memórias 2. José Gil (1939- ): “Portugal, medo de existir” 3. Ruy Guerra (1931- ): o Brasil da Bossa Nova, o cinema novo e Calabar 4. Portugal como corpo místico no processo descolonizador: da tese do luso-tropicalismo de Gilberto Freyre ao Fado Tropical 5. José Gil nos “Cadernos de Memórias Coloniais” de Isabela Figueiredo: as ambivalências do colono português no continente africano e a experiência dos “retornados” V. Cenas do próximo episódio: a questão da dialética do esclarecimento à portuguesa Ver mais sobre a série Vila Morena em nosso site: https://ateliedehumanidades.com/2020/08/16/podcast-vila-morena-iii-conexoes-de-uma-geracao-entre-mocambique-portugal-e-brasil/
Há mais culturas entre franceses e alemães do que pode crer nossa tradição intelectual. Neste espírito de difusão de novos autores, pensamentos e culturais intelectuais, começamos nossa introdução ao debate de ideias em Portugal, com nossas atividades em podcasts/vídeos do Vila Morena: o debate de ideias em Portugal, no República de Ideias. Ela consistirá em exposições e debates com Marcos Lacerda, autor do livro Sociedade das tecnociências de mercadorias: introdução à obra de Hermínio Martins, e convidados. O objetivo é ambientar o ouvinte com o debate de ideias em Portugal, trazendo temas como: o colonialismo português e europeu; a relação entre Portugal e o Ocidente europeu; o mundo luso-brasileiro e ibérico; a trama complexa que envolve figuras de porte na vida cultural portuguesa como Eduardo Lourenço, António Sérgio, Agostinho da Silva e o próprio Hermínio Martins. Neste segundo episódio, nós apresentamos a fortuna crítica da obra de Hermínio Martins, falando sobre o percurso de sistematização de seus trabalhos e de recepção na Inglaterra, em Portugal e no Brasil; e terminamos nossa conversa com o Fado loucura, cantado por Ana Moura. No nosso próximo episódio, nós iremos apresentar a juventude de Hermínio em Moçambique e seu contato com uma importante geração de intelectuais portugueses com suas conexões com o Brasil. Além do podcast, trazemos também um pequeno vídeo, o segundo feito generosamente pelo próprio Marcos Lacerda, que apresenta didaticamente a fortuna crítica de Martins.
Há mais culturas entre franceses e alemães do que pode crer nossa tradição intelectual. Neste espírito de difusão de novos autores, pensamentos e culturais intelectuais, começamos nossa introdução ao debate de ideias em Portugal, com nossas atividades em podcasts/vídeos do Vila Morena: o debate de ideias em Portugal, no República de Ideias. (https://ateliedehumanidades.com/2020/07/10/republica-de-ideias-vila-morena-o-debate-de-ideias-em-portugal/). Ela consistirá em exposições e debates com Marcos Lacerda, autor do livro Sociedade das tecnociências de mercadorias: introdução à obra de Hermínio Martins, e convidados. O objetivo é ambientar o ouvinte com o debate de ideias em Portugal, trazendo temas como: o colonialismo português e europeu; a relação entre Portugal e o Ocidente europeu; o mundo luso-brasileiro e ibérico; a trama complexa que envolve figuras de porte na vida cultural portuguesa como Eduardo Lourenço, António Sérgio, Agostinho da Silva e o próprio Hermínio Martins. Neste primeiro episódio damos algumas pitadas da obra do sociólogo e filósofo português Hermínio Martins, falando quem ele é e quais são as facetas de sua obra: a filosofia da ciências, a sociologia de Portugal e a filosofia e sociologia das tecnociências. Além da pitada de entrada, terminamos, como sempre ocorrerá, com um tempero musical, Lisboa que amanhece, que nos traz para um universo musical e cultural de nosso debate de ideias. Além do podcast, trazemos também um pequeno vídeo que apresenta Hermínio Martins, feito generosamente pelo próprio autor, Marcos Lacerda (https://www.youtube.com/watch?v=2sW4QoacWsU)
Em pleno estado de emergência, e sem comemorações na rua, portugueses um pouco por todo o país (e não só), seguiram o apelo da Associação 25 de Abril e cantaram "Grândola Vila Morena", de Zeca Afonso, à janela.
"Zamba de Mi Esperanza", "Pello Joxepe" (jerusalen de Oro), Helter Skelker......
Este fin de semana, nos gustaría llenar la Tarataña, y el mundo entero, de claveles. Para eso, empezamos recordando que tal día como hoy de hace 46 años la península ibérica empezó a cambiar de verdad. Un grándola en el corazón que nos lleva después a otra revolución, la de los Comuneros de Castilla unos siglos antes. Pero tratamos otros asuntos añorando, entre otros, festivales como N’Ca Mayalde y Poborina, que no se van a poder celebrar. Esto es un repertorio hermoso para una primavera confinada: Banda Futrica, “Grándola Vila Morena”; Amalia Rodrígues, “Grándola Vila Morena”; Zeca Afonso, “Grándola Vila Morena”; Ángel Lévid, Divertimento Folk, Abrojo Folk, Los Dulzaineros de Tierra de Pinares, La Atalaya, Alquitara y Jaime Vidal, “Castilla, tierra de esperanza”; Ronda Astí queda ixo!, “Poborina Folk” y “El tren del olvido”; Mayalde, “Preso en la prisión de Burgos” y “La regadera”; Cuadrilla de Aledo, “Luis”, “Parrandas largas” y Estrella Morente, “Manuel” Escuchar audio
Acesse nosso site: programaespacoalternativo.com Bloco 1 Rezillos - Somebody's Gonna Get Their Head Kicked In Tonight 1:53 Circle Jerks - Rock House 2:28 X-Ray Spex - I Am A Cliché 1:54 Restos de Nada - Classe Dominante 1:50 Entrevista Killah Bloco 2 Inopinante Yon - inopinante yon 2:06 Streetlight Manifesto - Would You Be Impressed? 3:31 Ska-P - Jaque al Rey 4:21 Sapo Banjo - Rude Boy 2:11 Entrevista Unha Suja Bloco 3 DZK - Crianças Abandonadas 5:12 Lixomania ao vivo Showlivre - Fugitivo 3:09 Garotos Podres - Subúrbio Operário 4:52 Kranio - Dias de Luta Continua 8:15 Bloco 4 Buzzcocks - Autonomy 3:45 Cock Sparrer - Were Coming Back 3:27 Juventude Maldita - Grândola Vila Morena 4:27 Flicts - Latino América 4:43 Bloco 5 Flogging Molly - Rebels of the Sacred Heart 5:11 Dropkick Murphys - Rose Tattoo 5:26 Rumjacks - The Pot & Kettle 6:00 Mazzaropi Contra o Crime - Mardita Cachaça 3:27
Il y a peu de temps, le Portugal célébrait le 45e anniversaire de la « Révolution des Œillets », c'est-à-dire ce moment historique de 1974 où, pacifiquement, la dictature fut remplacée par la démocratie. Et tout, ça avec l'aide précieuse d'une chanson : « Grândola vila morena » du poète José Afonso dit Zeca. « Terre de fraternité, Grândola ville brune […]
1 Bombos de Alcongosta Fundão 5 12 2 José Afonso Grândola Vila Morena 2 58 3 José Afonso Tarkovsky 4 04 4 José Afonso Incerteza 2 53 5 José Afonso Balada Aleixo 2 55 6 José Afonso Balada do Outono 4 08 7 José Afonso Os Vampiros Eles Comem Tudo 2 41 8 José Afonso No Comboio Descendente 2 40 9 José Afonso Galinhas do Mato 4 45 10 José Afonso Resineiro Engraçado 2 53 11 UHF A Morte Saiu Rua (Afonso) 4 46
Edição de 08 de Janeiro 2018 - Sabores de mar e terra junto ao mercado da vila morena
EPISODIO 20. TEMPORADA 01Un 25 de abril de 1467 producíase a toma e o derrubamento de Castelo Ramiro, en Ourense. Hai, exactamente, 550 anos, unha data redonda, mais que pasou inadvertida tanto para os medios de comunicacións como para a axenda institucional do noso país.E por que é tan importante este acontecemento? Castelo Ramiro é a primeira das máis de 130 fortalezas medievais, castelos señoriais, que serán derrubados por un movemento popular coñecido coma os Irmandiños. Esta gran revolta, esta revolución irmandiña, gobernará Galiza durante dous anos, entre 1467 e 1469, alterando a estrutura social da Galiza medieval. Por primeira vez na historia de Galiza será o conxunto da poboación, autoorganizada na Xunta Xeral do Reino de Galiza, a que concentre todo o poder, executivo, lexislativo e xudicial.Podemos dicir, sen temor a nos equivocar, que nunca, na historia de Galiza, foi máis acaída utilizar a expresión "Galiza ceibe, poder popular", ese lema tan repetido en diferentes manifestacións de signo nacionalista na actualidade.Mais non forcemos a historia: os Irmandiños non foron un movemento nacionalista ou independista contra o reino de Castela. Esta visión non responde ás fontes históricas. Mais os Irmandiños fixeron realidade unha Galiza ceibe, mais ceiba do exercicio arbitrario do poder feudal. O inimigo non se atopaba fóra, era unha nobreza laica malfeitora, usurpadora e culpable de todo tipo de delictos contra os resto de grupos sociais, eclesiásticos, habitantes da cidade e, fundamentalmente, o campesiñado.Malia que haxa quen non goste de falar de revolucións fóra do período contemporáneo, esta gran revolta Irmandiña, tivo efectos sociais revolucionarios durante os dous anos que estivo vixente, restaurando a xustiza, mantendo a paz e a orde na nosa terra.E o movemento irmandiño fálanos da clara existencia de Galiza coma unha realidade cultural, política, econonómica e social a fins da Idade Media, unha Galiza construída desde os grupos populares e non o resultado dunha construción política das elites na Constitución do 1978.Acompáñanos ao Ourense de 1467.CRÉDITOS (todos os audios distribúense con licenza Creative Commons):Música da sintonía: http://audionautix.com/ (The voyage, PennyWhistle, TriumphantReturn).AS MÚSICAS DE FACEMOS HISTORIA:Grândola, Vila Morena, de Zeca Afonso: https://www.youtube.com/watch?v=3V6s6JMURlk
EPISODIO 20. TEMPORADA 01Un 25 de abril de 1467 producíase a toma e o derrubamento de Castelo Ramiro, en Ourense. Hai, exactamente, 550 anos, unha data redonda, mais que pasou inadvertida tanto para os medios de comunicacións como para a axenda institucional do noso país.E por que é tan importante este acontecemento? Castelo Ramiro é a primeira das máis de 130 fortalezas medievais, castelos señoriais, que serán derrubados por un movemento popular coñecido coma os Irmandiños. Esta gran revolta, esta revolución irmandiña, gobernará Galiza durante dous anos, entre 1467 e 1469, alterando a estrutura social da Galiza medieval. Por primeira vez na historia de Galiza será o conxunto da poboación, autoorganizada na Xunta Xeral do Reino de Galiza, a que concentre todo o poder, executivo, lexislativo e xudicial.Podemos dicir, sen temor a nos equivocar, que nunca, na historia de Galiza, foi máis acaída utilizar a expresión "Galiza ceibe, poder popular", ese lema tan repetido en diferentes manifestacións de signo nacionalista na actualidade.Mais non forcemos a historia: os Irmandiños non foron un movemento nacionalista ou independista contra o reino de Castela. Esta visión non responde ás fontes históricas. Mais os Irmandiños fixeron realidade unha Galiza ceibe, mais ceiba do exercicio arbitrario do poder feudal. O inimigo non se atopaba fóra, era unha nobreza laica malfeitora, usurpadora e culpable de todo tipo de delictos contra os resto de grupos sociais, eclesiásticos, habitantes da cidade e, fundamentalmente, o campesiñado.Malia que haxa quen non goste de falar de revolucións fóra do período contemporáneo, esta gran revolta Irmandiña, tivo efectos sociais revolucionarios durante os dous anos que estivo vixente, restaurando a xustiza, mantendo a paz e a orde na nosa terra.E o movemento irmandiño fálanos da clara existencia de Galiza coma unha realidade cultural, política, econonómica e social a fins da Idade Media, unha Galiza construída desde os grupos populares e non o resultado dunha construción política das elites na Constitución do 1978.Acompáñanos ao Ourense de 1467.CRÉDITOS (todos os audios distribúense con licenza Creative Commons):Música da sintonía: http://audionautix.com/ (The voyage, PennyWhistle, TriumphantReturn).AS MÚSICAS DE FACEMOS HISTORIA:Grândola, Vila Morena, de Zeca Afonso: https://www.youtube.com/watch?v=3V6s6JMURlk
“Foi bonita a festa, pá”, é o que diz Chico Buarque, brasileiro, e o que diz também o povo português sobre o 25 de Abril. Uma festa com cravos e sem escravos, e sem combates, e sem mortes, e sem tiros de espingarda mas com flores dentro dos seus canos. Uma festa em que o povo saiu à rua depois da "Grândola Vila Morena" e do “E Depois do Adeus” e seguindo os militares que iam ao Terreiro do Paço desde Santarém. Esta é a história oficial, aquela que é contada pelos livros e a que contam os professores e as professoras aos seus alunos enquanto elaboram sobre a coragem dos capitães de Abril a tomar a liberdade contra o regime. A importância do 25 de Abril para Portugal é inegável e muito há que celebrar quem o cumpriu, mas teria havido 25 de Abril não houvessem Lutas de Libertação Nacional? O que é feito dos não heróis? Daqueles que não vão hoje apertar a mão ao Presidente da República durante as comemorações? O que foi feito dos que, tendo nascido nas ex-colónias, deixaram de ser portugueses de um momento para o outro? Hoje lançamos um episódio especial do É Apenas Fumaça, em co-produção com a Divergente - uma publicação que conta estórias que exploram silêncios - sobre um outro lado do 25 de Abril. "25 de Abril: as estórias que a História não conta” é um debate em que nos sentamos à mesa com Abdulai Djaló, comando africano das Forças Armadas portuguesas na Guiné, Joana Craveiro, directora artística do Teatro do Vestido, Joana Lopes, ativista anti-fascista, e Miguel Cardina, investigador do Centro de Estudos Sociais da Universidade de Coimbra. Conversámos também sobre os movimentos sociais antes e depois do 25 de Abril e sobre o que foi realmente o PREC, que hoje parece ser coletivamente lembrado como "o período dos excessos da extrema esquerda”. A Joana Lopes diz-nos que durante o Processo Revolucionário em Curso se achava que Portugal seria um país socialista a sério, mas o que foi vivê-lo? Passados 43 anos do 25 de Abril e estando as pessoas que o viveram a desaparecer, falámos sobre importância da memória e de como a História é narrada para perceber o que se passa nos dias de hoje. Até já, Ricardo Ribeiro. Support the show.
Portogallo: la Rivoluzione dei Garofani del 1974 | di Marcello Anselmo | quinta puntata
Portogallo: la Rivoluzione dei Garofani del 1974 | di Marcello Anselmo | quarta puntata
Portogallo: la Rivoluzione dei Garofani del 1974 | di Marcello Anselmo | terza puntata
Portogallo: la Rivoluzione dei Garofani del 1974 | di Marcello Anselmo | seconda puntata
Portogallo: la Rivoluzione dei Garofani del 1974 | di Marcello Anselmo | prima puntata
Neil Diamond - Hell Yeah! (Live) Jefferson Starship - Hyperdrive (Dragon Fly, 1974) John Lee Hooker - I'm In The Mood (Live) The Doors - When The Music Is Over (Strange Days, 1967) Carly Simon - You're So Vain (No Secrets, 1972) Sergio Godinho - O Homen-fantasma (Pano-cru, 1978) Sergio Godinho - O Galo E Dono Dos Ovos (Pano-cru, 1978) Sergio Godinho - Pano-cru (Pano-cru, 1978) Los Secretos - Quiero Beber Hasta Perder el Control (El Primer Cruce, 1986) Jefferson Airplane - Ride (White Rabbit, 1990) Steve Earle - Fuck The FCC (The Revolution Starts Now, 2004) Elvis Costello - I Don't Want To Go To Chelsea (This Year's Model, 1978) Joe Cocker - Bird On The Wire (Mad Dogs & Englishmen, 1970) Joni Mitchell & The Band - Coyote (The Last Waltz, 1978) Fleetwood Mac - Albatross (1969 Single) Marshall Tucker Band - This Ol' Cowboy (Where We All Belong, 1974) Eleanor Shanley - Road To Glory (Eleanor Shanley, 1995) Van Morrison - A Shot Of Rhythm & Blues (You Win Again, 2000) Jackson Browne - The Pretender (The Pretender, 1976) Gordon Lightfoot - Sundown (Sundown, 1974) Jose Afonso - Grândola Vila Morena (Grândola Vila Morena, 1974) Joni Mitchell - Song For Sharon (Hejira, 1976) Joe Cocker - With A Little Help From My Friends (Mad Dogs & Englishmen, 1970) Led Zeppelin - Since I've Been Loving You (Led Zeppelin III, 1970) Van Morrison - Madame George (Astral Weeks, 1968) Blue Oyster Cult & Stephen King - Imaginos (Imaginos, 1988) Jefferson Starship - Caroline (Dragon Fly, 1974) Grateful Dead - CC Rider (Barcelona, 19 Octubre 1911) Joe Cocker - Feelin' Alright (Mad Dogs & Englishmen, 1970) Neil Young - Cowgirl In The Sand (Everybody Knows This Is Nowhere, 1969) Guess Who - American Woman (American Woman, 1970) Runrig - And The Accordions Played (Everything You See, 2007) Bruce Guthro - Hobo Train (Of Your Son, 1998) Angelo Branduardi - Forte (Si può fare, 1992) Neil Young - Cortez The Killer (Zuma, 1975) Kenny Wayne Shepherd Band - Somehow, Somewhere, Someway (Live)
Edição de 28 de fevereiro 2009
Edição de 23 de abril 2004