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durée : 00:59:06 - Toute une vie - par : Myriam Guilhot - Née en Galice en 1922, Maria Casarès a fui la Guerre d'Espagne pour Paris en 1936, avant d'entamer une carrière de comédienne. Muse des auteurs les plus prestigieux de l'époque, femme libre et actrice de rupture, elle laisse à jamais le souvenir de l'une des plus grandes tragédiennes françaises. - réalisation : Lionel Quantin - invités : Johanna Silberstein Comédienne et responsable artistique de "La Maison Maria Casarès" depuis septembre 2016.; Dominique Marny Écrivain; Florence M.-Forsythe Comédienne, metteuse en scène, biographe de Maria Casarès; Ariane Dollfus Journaliste, écrivaine et biographe
In our Breeds of the Alphabet we learn all about the Galiceño horse, some equine news and we have some Realli Bad Adz for your pleasure. Listen in…HORSES IN THE MORNING Episode 3673 – Show Notes and Links:The HORSES IN THE MORNING Crew: Glenn the Geek and Jamie JenningsTitle Sponsor: Kentucky Performance ProductsGuest: Rick Blaney and Heidi Reinhardt of Galicenos of Suwannee Additional support for this podcast provided by: My New Horse and Listeners Like YouTime Stamps: 07:00 - Daily Whinnies19:00 - Rick Blaney and Heidi Reinhardt38:25 - Realli BAd Adz
In our Breeds of the Alphabet we learn all about the Galiceño horse, some equine news and we have some Realli Bad Adz for your pleasure. Listen in…HORSES IN THE MORNING Episode 3673 – Show Notes and Links:The HORSES IN THE MORNING Crew: Glenn the Geek and Jamie JenningsTitle Sponsor: Kentucky Performance ProductsGuest: Rick Blaney and Heidi Reinhardt of Galicenos of Suwannee Additional support for this podcast provided by: My New Horse and Listeners Like YouTime Stamps: 07:00 - Daily Whinnies19:00 - Rick Blaney and Heidi Reinhardt38:25 - Realli BAd Adz
Plus grande productrice de moules au monde après la Chine et le Chili, cette région du nord-ouest de l'Espagne assiste à l'effondrement de sa production de coquillages. La production de palourde a baissé de 72% au cours des dix dernières années, et celle des coques de 36%. Les derniers chiffres relevés parlent de 10 millions d'euros de pertes pour 2023. Et aucune amélioration n''a eu lieu l'an dernier. En cause : le réchauffement climatique et la pollution qui affectent la Galice. Reportage de notre correspondante en Galice, Si la production de moules a diminué, ce mollusque bivalve est celui qui se porte le mieux dans la région. En Galice, dans certains estuaires comme celui de la baie d'Arousa, épicentre de la culture de coquillages, la production de coques et palourdes a chuté de 80%.Marina est mariscadoras – pêcheuse à pied –, une profession exercée déjà par sa mère et sa grand-mère. Chaque jour, depuis 30 ans, elles ratissent durant quatre heures à marée basse le sable, à la recherche de palourdes fines, palourdes japonaises et coques. « J'ai commencé avec ma mère et on n'avait pas de quota à respecter. On ramassait des seaux énormes, tout ce que donnait la marée. Aujourd'hui, c'est totalement impensable. On a le droit à six kilos par jour et par personne en tout. De toute façon, il y en a de moins en moins, et les palourdes ne sont plus aussi grosses qu'avant. Il se passe quelque chose, c'est évident. C'est le changement climatique, ça nous affecte énormément », confie-t-ell.La crise climatique, qui fait monter la température de l'eau et qui réduit la qualité du plancton dont se nourrissent les coquillages, occupe toutes les conversations. C'est aussi la principale raison avancée par Manuel Santos, coordinateur de Greenpeace en Galice, pour expliquer la chute de la production depuis le port de Vigo. L'écologiste fait un constat dramatique de la situation :« Je crois qu'on peut commencer à parler d'effondrement du système écologique des estuaires de Galice. Avant, ici, il pleuvait doucement toute l'année, mais désormais, on a de grosses averses qui ont pour effet de faire baisser la salinité de l'estuaire. Mais il y a aussi un autre facteur : la pollution des estuaires. Officiellement, il y a 2 000 sites de déversement de déchets, mais il y en a sans doute plus, et 10% sont contaminés par des produits hautement toxiques. »Alors qu'elle sera la retraite d'ici à deux ans, Marina n'est pas optimiste pour l'avenir de sa profession : « Avec deux années pas très bonnes à la suite, beaucoup de gens renoncent à leur permis de pêche. Je pense que d'ici à dix ans, on va disparaître. La pêche artisanale ne reçoit pas de soutien, rien du tout. On aide seulement les plus gros, les industriels. Nous ne pesons plus rien alors que nous avons tout construit ici, nos maisons, nos vies. On a élevé nos enfants grâce à la mer. »« Paysannes de la mer », comme on les appelle sur le littoral de Galice, les mariscadoras sont actuellement au nombre de 2 800. Elles étaient encore 4 000 il y a à peine cinq ans.À lire aussiCatalogne: des comités de cogestion pour une pêche durable et concertée
Plus grande productrice de moules au monde après la Chine et le Chili, cette région du nord-ouest de l'Espagne assiste à l'effondrement de sa production de coquillages. La production de palourde a baissé de 72% au cours des dix dernières années, et celle des coques de 36%. Les derniers chiffres relevés parlent de 10 millions d'euros de pertes pour 2023. Et aucune amélioration n''a eu lieu l'an dernier. En cause : le réchauffement climatique et la pollution qui affectent la Galice. Reportage de notre correspondante en Galice, Si la production de moules a diminué, ce mollusque bivalve est celui qui se porte le mieux dans la région. En Galice, dans certains estuaires comme celui de la baie d'Arousa, épicentre de la culture de coquillages, la production de coques et palourdes a chuté de 80%.Marina est mariscadoras – pêcheuse à pied –, une profession exercée déjà par sa mère et sa grand-mère. Chaque jour, depuis 30 ans, elles ratissent durant quatre heures à marée basse le sable, à la recherche de palourdes fines, palourdes japonaises et coques. « J'ai commencé avec ma mère et on n'avait pas de quota à respecter. On ramassait des seaux énormes, tout ce que donnait la marée. Aujourd'hui, c'est totalement impensable. On a le droit à six kilos par jour et par personne en tout. De toute façon, il y en a de moins en moins, et les palourdes ne sont plus aussi grosses qu'avant. Il se passe quelque chose, c'est évident. C'est le changement climatique, ça nous affecte énormément », confie-t-ell.La crise climatique, qui fait monter la température de l'eau et qui réduit la qualité du plancton dont se nourrissent les coquillages, occupe toutes les conversations. C'est aussi la principale raison avancée par Manuel Santos, coordinateur de Greenpeace en Galice, pour expliquer la chute de la production depuis le port de Vigo. L'écologiste fait un constat dramatique de la situation :« Je crois qu'on peut commencer à parler d'effondrement du système écologique des estuaires de Galice. Avant, ici, il pleuvait doucement toute l'année, mais désormais, on a de grosses averses qui ont pour effet de faire baisser la salinité de l'estuaire. Mais il y a aussi un autre facteur : la pollution des estuaires. Officiellement, il y a 2 000 sites de déversement de déchets, mais il y en a sans doute plus, et 10% sont contaminés par des produits hautement toxiques. »Alors qu'elle sera la retraite d'ici à deux ans, Marina n'est pas optimiste pour l'avenir de sa profession : « Avec deux années pas très bonnes à la suite, beaucoup de gens renoncent à leur permis de pêche. Je pense que d'ici à dix ans, on va disparaître. La pêche artisanale ne reçoit pas de soutien, rien du tout. On aide seulement les plus gros, les industriels. Nous ne pesons plus rien alors que nous avons tout construit ici, nos maisons, nos vies. On a élevé nos enfants grâce à la mer. »« Paysannes de la mer », comme on les appelle sur le littoral de Galice, les mariscadoras sont actuellement au nombre de 2 800. Elles étaient encore 4 000 il y a à peine cinq ans.À lire aussiCatalogne: des comités de cogestion pour une pêche durable et concertée
durée : 00:02:20 - Les Échos d'ailleurs - L'historien espagnol Pablo Pérez López nous montre comment Vigo, petite ville de Galice, tente de rivaliser avec les éclairages des grandes villes du monde.
Saison 5 - Episode n°60 - Enregistré à Anglet le 15 novembre 2024 Invité : Greg Rabejac, photographe de surf français. Etre photographe de surf n'est peut-être pour Greg Rabejac qu'un prétexte. Ou en tout cas un moyen de satisfaire sa soif d'aventures, de grands espaces ou de rencontres. Et évidemment de passer un maximum de temps dans ou au contact de son élément de prédilection : l'eau. Depuis plus de 30 ans, le Français sillonne les mers, plages, dunes, estuaires, fleuves ou rivières, appareil en main, pour saisir la substance des lieux et de l'instant. Mais c'est bien dans les vagues et le surf qu'il semble trouver sa plus grande inspiration. Pour le bonheur des surfeurs et des lecteurs de la presse surf qu'il a allègrement alimenté des années durant. Les photos de la première session à Belharra en 2002 ? C'était lui, perché sur le bord d'un hélico au-dessus du line-up. La fameuse session de Mundaka en 2006 ? Il était dans l'eau, caisson en main. C'est même lui qui initiera 15 ans plus tard le projet de documentaire sur cette journée. Les expéditions en Irlande ou en Galice pour scorer certaines des plus grosses et plus dangereuses vagues jamais vues sur le Vieux-Continent ? Greg était évidemment de la partie. Et la liste de ses expéditions et faits d'arme est longue : Maroc et continent africain, Madère, Indonésien, Alaska, Patagonie…. Personnage discret, Greg laisse la plupart du temps son travail parler pour lui. Il était temps de l'écouter raconter sa vie et sa carrière. Ca aurait été dommage de ne pas le faire. Comme ça aurait été dommage que le jeune banquier qu'il était dans les années 90 n'envoie pas tout voler pour suivre ses envies et vivre ses rêves. Il serait passé à côté d'une sacrée vie, et nous d'un sacré épisode. Merci pour le moment Greg. Excellente écoute à tous
Une vingtaine d'artistes venue du monde entier font l'expérience d'une retraite artistique au Monastère de Ségriès. Reportage Jeanne Lacaille. Fin septembre, une vingtaine d'artistes venus du monde entier ont fait l'expérience de la retraite artistique pendant une semaine dans un ancien monastère cistercien : le Monastère de Ségriès, entre lavande, oliviers et Verdon. Un rassemblement œcuménique où toutes et tous se sont abandonnés avec joie à cette résidence de création collective, intense et exigeante qui donne lieu depuis quatre ans à La Symphonie de Ségriès, une soirée de concerts hors-norme qui pendant 8h entraîne le public, d'un mouvement à l'autre, au fil d'une partition très libre, des jardins à la chapelle du monastère, en passant par son cloître et sa forêt. Certain.e.s sont connu.e.s, d'autres pas, mais toutes et tous ont un jour croisé la route du Souffle Collectif qui interroge la dimension rituelle de la musique live depuis 2013. Celle également du vidéaste Vincent Moon qui, après avoir filmé les stars du rock indé pour la Blogothèque, s'est tourné, pour la collection Petites Planètes, vers l'exploration des cultures chamaniques, des traditions musicales liées à la terre et des cérémonies de transe. Et ce sont donc eux – en complicité avec l'agence Powa et l'équipe du Monastère de Ségriès — qui ont invité ces artistes à expérimenter, entre nature et culture, profane et sacré. Tout ça, sous l'influence d'une super lune, d'une éclipse solaire et de l'équinoxe d'automne, alors autant vous dire que s'orchestre là une aventure vraiment cosmique, où le processus de création compte autant – voire plus — que le résultat final. Avec : Vincent Moon, Raul Refree (Catalogne), Walid Ben Selim (Maroc), Fransy Gonzalez (Galice), Arthur Larrue (France), Marc Vilajuana (Catalogne), Fanny Perrier-Rochas (France), Neda Caneiro (Suisse/Tessin), Mehdi Chaïb (France), Zoé Perret (France), Li-Chin Li (Taïwan), Tomi Lebrero (Argentine), Yann Hunziker (Suisse), Anja Jacobsen (Danemark), Zora Snake (Cameroun), Abdallah Abozekry (Égypte), Ross Daly (Crète)… Un reportage de Jeanne Lacaille. Bonus : Les Portraits sonoresRoss Daly : Maître des lyres crétoises, spécialiste des musiques modales, l'irlandais Ross Daly vit en Crète où il dirige, depuis 1982, l'école de musique Labyrinth Musical Workshops dans le petit village d'Houdetsi. Li-Chin Li : Basée à Taïwan, la trentenaire est l'une des rares musiciennes de sa génération à composer pour l'orgue à bouche sheng, un instrument plurimillénaire originaire de Chine. Jazz, musiques improvisées, techno... Li-Chin Li repousse les limites de son instrument, entre répertoire traditionnel et approche expérimentale. Marc Vilajuana : Expert ès-chants grégoriens, façon traditionnelle ou électronique avec le projet Gregotechno, le sémillant Marc Vilajuana navigue entre la Catalogne, Toulouse et la Galice où il étudie également les danses & chants de la région. Fanny Perrier-Rochas : D'abord bergère dans les Hautes-Alpes, Fanny Perrier-Rochas se consacre aujourd'hui aux chants sacrés d'Orient (byzantin, grec ancien, araméen) après s'être formée auprès de Sœur Marie Keyrouz, quand elle n'enregistre pas la B.O du jeu vidéo Assassins Creed Odyssee ! Prochaines dates ciné-live-transe de Vincent Moon (Petites Planètes) : 22 mars 2025 au Jeu de Paume à Paris. Site Petites Planètes - YouTube Ségriès édition 2023 par Vincent Moon. Prochaines dates du Collectif Souffle : le 20 décembre 2024 pour le solstice d'hiver au Consulat à Paris. Instagram - SiteSite du Monastère de Ségriès.
Une vingtaine d'artistes venue du monde entier font l'expérience d'une retraite artistique au Monastère de Ségriès. Reportage Jeanne Lacaille. Fin septembre, une vingtaine d'artistes venus du monde entier ont fait l'expérience de la retraite artistique pendant une semaine dans un ancien monastère cistercien : le Monastère de Ségriès, entre lavande, oliviers et Verdon. Un rassemblement œcuménique où toutes et tous se sont abandonnés avec joie à cette résidence de création collective, intense et exigeante qui donne lieu depuis quatre ans à La Symphonie de Ségriès, une soirée de concerts hors-norme qui pendant 8h entraîne le public, d'un mouvement à l'autre, au fil d'une partition très libre, des jardins à la chapelle du monastère, en passant par son cloître et sa forêt. Certain.e.s sont connu.e.s, d'autres pas, mais toutes et tous ont un jour croisé la route du Souffle Collectif qui interroge la dimension rituelle de la musique live depuis 2013. Celle également du vidéaste Vincent Moon qui, après avoir filmé les stars du rock indé pour la Blogothèque, s'est tourné, pour la collection Petites Planètes, vers l'exploration des cultures chamaniques, des traditions musicales liées à la terre et des cérémonies de transe. Et ce sont donc eux – en complicité avec l'agence Powa et l'équipe du Monastère de Ségriès — qui ont invité ces artistes à expérimenter, entre nature et culture, profane et sacré. Tout ça, sous l'influence d'une super lune, d'une éclipse solaire et de l'équinoxe d'automne, alors autant vous dire que s'orchestre là une aventure vraiment cosmique, où le processus de création compte autant – voire plus — que le résultat final. Avec : Vincent Moon, Raul Refree (Catalogne), Walid Ben Selim (Maroc), Fransy Gonzalez (Galice), Arthur Larrue (France), Marc Vilajuana (Catalogne), Fanny Perrier-Rochas (France), Neda Caneiro (Suisse/Tessin), Mehdi Chaïb (France), Zoé Perret (France), Li-Chin Li (Taïwan), Tomi Lebrero (Argentine), Yann Hunziker (Suisse), Anja Jacobsen (Danemark), Zora Snake (Cameroun), Abdallah Abozekry (Égypte), Ross Daly (Crète)… Un reportage de Jeanne Lacaille. Bonus : Les Portraits sonoresRoss Daly : Maître des lyres crétoises, spécialiste des musiques modales, l'irlandais Ross Daly vit en Crète où il dirige, depuis 1982, l'école de musique Labyrinth Musical Workshops dans le petit village d'Houdetsi. Li-Chin Li : Basée à Taïwan, la trentenaire est l'une des rares musiciennes de sa génération à composer pour l'orgue à bouche sheng, un instrument plurimillénaire originaire de Chine. Jazz, musiques improvisées, techno... Li-Chin Li repousse les limites de son instrument, entre répertoire traditionnel et approche expérimentale. Marc Vilajuana : Expert ès-chants grégoriens, façon traditionnelle ou électronique avec le projet Gregotechno, le sémillant Marc Vilajuana navigue entre la Catalogne, Toulouse et la Galice où il étudie également les danses & chants de la région. Fanny Perrier-Rochas : D'abord bergère dans les Hautes-Alpes, Fanny Perrier-Rochas se consacre aujourd'hui aux chants sacrés d'Orient (byzantin, grec ancien, araméen) après s'être formée auprès de Sœur Marie Keyrouz, quand elle n'enregistre pas la B.O du jeu vidéo Assassins Creed Odyssee ! Prochaines dates ciné-live-transe de Vincent Moon (Petites Planètes) : 22 mars 2025 au Jeu de Paume à Paris. Site Petites Planètes - YouTube Ségriès édition 2023 par Vincent Moon. Prochaines dates du Collectif Souffle : le 20 décembre 2024 pour le solstice d'hiver au Consulat à Paris. Instagram - SiteSite du Monastère de Ségriès.
Dans cet épisode, Marielle raconte une résidence d'artiste sur une île de Galice
Ils viennent du Mali, du Sénégal ou de Guinée-Conakry, des centaines de demandeurs d'asile sont transférés sur la péninsule espagnole, depuis les îles des Canaries. Là-bas, les centres d'accueil sont saturés par le nombre d'arrivées depuis l'Afrique qui a atteint le chiffre record de 22 304 personnes cette année. Avec le soutien de l'ONG Rescate, 125 migrants d'origine subsaharienne ont donc atterri dans un petit village de Galice au nord-ouest de l'Espagne. À Monterosso, on voit généralement peu d'étrangers, mais dans cette localité qui perd ses habitants, on considère aussi leur arrivée comme une chance. C'est le reportage de Diane Cambon. Une enquête, un buzz sur internet, un débat, on parlait de quoi cette semaine en Europe, Franceline Beretti...Lundi (23 septembre 2024), c'est l'Allemagne qui a entamé les festivités avec le résultat des élections au Brandenburg, ce land de l'ex-RDA autour de Berlin... les sociaux démocrates ont battu de justesse l'extrême droite.... L'extrême droite favorite pour les élections autrichiennes On vote pour renouveler le Parlement, ce dimanche (29 septembre), en Autriche et donc aussi pour changer de gouvernement... Et c'est l'extrême droite qui est donnée favorite avec 27% d'intentions de vote dans les sondages. Le FPÖ, le parti de la liberté est un parti anti-migrants, anti-guerre en Ukraine et surtout très proche de la Russie... même si cette proximité a pu fluctuer au cours des années. On retrouve, à Vienne, une de nos correspondantes Céline Beal.À lire aussiÉlections européennes: en Autriche, le parti d'extrême droite FPÖ donné favori Moscou qui cherche délibérément la proximité avec les extrêmes droites européennes, sources de déstabilisation du camp occidental...Avec la France, c'est une longue histoire qui a commencé au début du XXème siècle. C'est ce que raconte Nicolas Lebourg, historien, spécialiste de l'extrême droite, dans son dernier livre «Paris Moscou, un siècle d'extrême droite», aux éditions du Seuil... il nous a expliqué les ressorts de cette inquiétante proximité.
Ils viennent du Mali, du Sénégal ou de Guinée-Conakry, des centaines de demandeurs d'asile sont transférés sur la péninsule espagnole, depuis les îles des Canaries. Là-bas, les centres d'accueil sont saturés par le nombre d'arrivées depuis l'Afrique qui a atteint le chiffre record de 22 304 personnes cette année. Avec le soutien de l'ONG Rescate, 125 migrants d'origine subsaharienne ont donc atterri dans un petit village de Galice au nord-ouest de l'Espagne. À Monterosso, on voit généralement peu d'étrangers, mais dans cette localité qui perd ses habitants, on considère aussi leur arrivée comme une chance. C'est le reportage de Diane Cambon. Une enquête, un buzz sur internet, un débat, on parlait de quoi cette semaine en Europe, Franceline Beretti...Lundi (23 septembre 2024), c'est l'Allemagne qui a entamé les festivités avec le résultat des élections au Brandenburg, ce land de l'ex-RDA autour de Berlin... les sociaux démocrates ont battu de justesse l'extrême droite.... L'extrême droite favorite pour les élections autrichiennes On vote pour renouveler le Parlement, ce dimanche (29 septembre), en Autriche et donc aussi pour changer de gouvernement... Et c'est l'extrême droite qui est donnée favorite avec 27% d'intentions de vote dans les sondages. Le FPÖ, le parti de la liberté est un parti anti-migrants, anti-guerre en Ukraine et surtout très proche de la Russie... même si cette proximité a pu fluctuer au cours des années. On retrouve, à Vienne, une de nos correspondantes Céline Beal.À lire aussiÉlections européennes: en Autriche, le parti d'extrême droite FPÖ donné favori Moscou qui cherche délibérément la proximité avec les extrêmes droites européennes, sources de déstabilisation du camp occidental...Avec la France, c'est une longue histoire qui a commencé au début du XXème siècle. C'est ce que raconte Nicolas Lebourg, historien, spécialiste de l'extrême droite, dans son dernier livre «Paris Moscou, un siècle d'extrême droite», aux éditions du Seuil... il nous a expliqué les ressorts de cette inquiétante proximité.
Alors que les bateaux de migrants illégaux en provenance d'Afrique ne cessent d'arriver dans les îles de Canaries, où les centres d'accueil sont saturés avec un chiffre record de 22 304 personnes débarquées depuis le début de l'année, des ONG sont appelées à la rescousse par l'État pour soulager l'archipel. Elles sont chargées du transfert et de l'accueil dans la péninsule des migrants. C'est le cas de l'ONG Rescate, qui loue un hôtel dans un petit village de zone rurale en Galice, au nord-ouest de l'Espagne. Depuis trois semaines, 125 migrants subsahariens vivent à Monterroso, où l'accueil a été plutôt favorable par les habitants du cru, très peu habitués à vivre avec des étrangers. À écouter en entier sur le podcast d'Accents d'Europe.
Alors que les bateaux de migrants illégaux en provenance d'Afrique ne cessent d'arriver dans les îles de Canaries, où les centres d'accueil sont saturés avec un chiffre record de 22 304 personnes débarquées depuis le début de l'année, des ONG sont appelées à la rescousse par l'État pour soulager l'archipel. Elles sont chargées du transfert et de l'accueil dans la péninsule des migrants. C'est le cas de l'ONG Rescate, qui loue un hôtel dans un petit village de zone rurale en Galice, au nord-ouest de l'Espagne. Depuis trois semaines, 125 migrants subsahariens vivent à Monterroso, où l'accueil a été plutôt favorable par les habitants du cru, très peu habitués à vivre avec des étrangers. À écouter en entier sur le podcast d'Accents d'Europe.
Des produits de saison et des conseils, Laurent Mariotte et ses bons vivants sont là pour la septième saison de La table des Bons vivants ! Une émission pour vous aider à bien manger et comprendre ce que vous mangez. Cette semaine, Laurent Mariotte est entouré de la cuisinière italienne Luana Belmondo et le spécialiste vin Olivier Poels. Quel est votre goût de la semaine ? C'est la question rituelle posée par Laurent Mariotte. Ça peut être une saveur qui a marqué gustativement leur semaine, un restaurant qui leur a tapé dans l'œil, un plat qu'ils ont cuisiné ou qu'on leur a concocté. L'occasion de découvrir de nouveaux goûts ou de nouvelles adresses, des coups de cœur mais aussi, pour eux, de passer des coups de gueule. Pour cette deuxième émission de la saison, Luana Belmondo raconte qu'elle a découvert la salicorne à l'Ile de Ré. Elle nous raconte une recette qu'elle a réalisé avec : des tranches de veau, avec des pousses d'épinard et de citrons. De son côté, Olivier Poels a craqué pour le boeuf de Galice. Il nous confie que pour la cuisson parfaite, il faut que la viande soit bleue mais chaude et croutée. Et Laurent Mariotte a réalisé des moules marinières avec une bière blanche Opercule, avec du miel. Et quelques frites au four. Il s'est régalé !
Des produits de saison et des conseils, Laurent Mariotte et ses bons vivants sont là pour la septième saison de La table des Bons vivants ! Une émission pour vous aider à bien manger et comprendre ce que vous mangez. Cette semaine, Laurent Mariotte est entouré de la cuisinière italienne Luana Belmondo et le spécialiste vin Olivier Poels. Quel est votre goût de la semaine ? C'est la question rituelle posée par Laurent Mariotte. Ça peut être une saveur qui a marqué gustativement leur semaine, un restaurant qui leur a tapé dans l'œil, un plat qu'ils ont cuisiné ou qu'on leur a concocté. L'occasion de découvrir de nouveaux goûts ou de nouvelles adresses, des coups de cœur mais aussi, pour eux, de passer des coups de gueule. Pour cette deuxième émission de la saison, Luana Belmondo raconte qu'elle a découvert la salicorne à l'Ile de Ré. Elle nous raconte une recette qu'elle a réalisé avec : des tranches de veau, avec des pousses d'épinard et de citrons. De son côté, Olivier Poels a craqué pour le boeuf de Galice. Il nous confie que pour la cuisson parfaite, il faut que la viande soit bleue mais chaude et croutée. Et Laurent Mariotte a réalisé des moules marinières avec une bière blanche Opercule, avec du miel. Et quelques frites au four. Il s'est régalé !
Le poulpe figure aujourd'hui au menu de nombreux restaurants. Une spécialité méditerranéenne bien connue des communautés espagnoles et portugaises qui ont contribué au développement de sa consommation. ABE vous emmène en Galice, aux côtés des pêcheurs de poulpes qui expédient leur marchandise dans toute l'Europe.
La prsion est l'une des rares institutions où hommes et femmes sont encore séparés. En Espagne, on expérimente depuis une vingtaine d'années la mixité carcérale.Dans certains établissements, femmes et hommes partagent les mêmes bâtiments, travaillent ensemble et font des activités en commun.Pour les détenues, c'est une véritable avancée. En très grande minorité, elles ne représentent que 7% de la population carcérale espagnole et n'ont donc pas accès à certaines activités lorsqu'elles sont séparées des hommes. Pour les hommes, ces programmes de mixité permettent de déconstruire des comportements jugés machistes et de préparer leur vie après la prison.Visite du quartier mixte du centre pénitentiaire de Teixeiro en Galice, dans le nord-ouest de l'Espagne avec un de nos correspondants sur place.Sur le terrain : Thomas PerroteauRéalisation: Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nouvel épisode du podcast MEDIT'ACTION avec Eric Rebière, une légende du surf de grosses vagues et ceinture noire de Jiu Jitsu Brésilien !Double champion d'Europe en 2000 et 2002, Éric Rebière fut le premier surfeur français à se qualifier pour le circuit mondial de surf, pour la saison 2004 en terminant 10e du WQS 2003.Il ouvrit la voie aux surfeurs européens avec les qualifications dans les années suivantes de Mikaël Picon en 2006, Jérémy Florès pour 2007.Éric pratique maintenant le surf de grosses vagues. Discipline dans laquelle il s'illustre sur les plus grosses houles du monde à Nazaré au Portugal, Belharra en France, mais aussi en Irlande, à Mavericks ou en Galice.Dans ce podcast, il partage avec nous son parcours, sa vision du sport, son mindset, et ses conseils sur la performance de haut niveau.Nous revenons dans un premier temps sur ses débuts dans le surf au Brésil, ses premiers défis et ses inspirations, avant d'échanger sur les moments les plus marquants de sa carière de surfeur professionnel, et sa qualification pour le circuit mondial en 2004.Eric raconte comment il a ouvert la voie pour d'autres surfeurs et sur son rôle et son sentiment d'être un pionnier pour le surf européen.Nous avons ensuite discuté de l'importance de la préparation physique et mentale, notamment dans le surf professionnel et dans le surf de grosses vagues.Eric partage avec nous ses techniques et son mindset hors du commun pour gérer le stress, le risque et le danger dans des conditions extrêmes comme à Nazaré et Mavericks.Nous avons longuement échangé sur sa découverte et sa pratique du JJB, sur ce qui l'a attiré et continue de le passionner dans cette discipline, et sur ce que le jiu-jitsu brésilien lui a apporté en termes de mindset et de discipline.Enfin nous avons aborder de façon plus philosophique sa vision du sport et de la vie, et Eric a pu partager de nouveaux conseils précieux pour les jeunes surfeurs et sportifs en quête d'excellence.Un épisode à la hauteur des vagues de Nazaré en plein hiver.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un mois de road trip surf dans le nord de l'Espagne, depuis la Galice jusqu'au Pays Basque français ! Petit compte rendu.N'oublie pas de t'abonner, tu trouveras aussi des articles complets sur le site https://apprentisurfeur.com et notamment le guide gratuit pour apprendre et améliorer ton take off https://apprentisurfeur.com/guide.Si tu souhaites échanger avec d'autres apprenti surfeurs, rejoins le groupe Facebook https://apprentisurfeur.com/groupe.Tu peux également me suivre sur Instagram @apprenti_surfeur
Quel crime qui a secoué la Galice en 2013 est au cœur de cette série espagnole ? Comment le cinéaste Marco Bellochio s'est-il emparé avec brio d'un évènement historique, l'enlèvement d'Aldo Moro par les Brigades Rouges, dans la série « Esterno notte » ? Qui était surnommé la Con Queen, la Reine de l'Arnaque, à Hollywood ? Les découvertes musicales : - THE THE - Cognitive Dissident - Empire Of The Sun - Music On The Radio - Jazmin Bean - Charm Bracelet - Green Crow Collective - Oiseau Noir - Garbage - Song To The Siren Merci pour votre écoute La semaine des 5 Heures, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 19h à 20h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de La semaine des 5 Heures avec les choix musicaux de Rudy dans leur intégralité sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/1451 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Galice, avec la crise des pellets, le monde de la mer tire la sonnette d'alarmeOn parle dans ce cas de marée blanche. Le 8 décembre 2023, une tempête secoue le Toconao, porte-conteneurs battant pavillon libérien. Au large du Portugal, un container tombe à l'eau, se perd en mer et se brise… il libère un millier de sacs de pellets, des microbilles de plastique qui vont se répandre, portées par les courants, au gré des plages de Galice. Dans ce nord-ouest de l'Espagne, c'est la panique, la région vit de la pêche et tout l'écosystème est menacé. Des semaines plus tard, la marée blanche continue d'inquiéter.Un Grand reportage de François Musseau qui s'entretient avec Patrick Adam. Le marché lucratif des perruquesAu Sénégal, des voleurs ont été arrêtés avec 91 perruques de seconde main. Ils ont été condamnés fin septembre 2023 à deux ans de prison, dont trois mois ferme. Un phénomène récurrent dans la capitale sénégalaise alors que les perruques de cheveux naturels coûtent très cher.Un Grand reportage de Théa Ollivier qui s'entretient avec Patrick Adam.
On parle dans ce cas de marée blanche. Le 8 décembre 2023, une tempête secoue le Toconao, porte-conteneurs battant pavillon libérien. Au large du Portugal, un container tombe à l'eau, se perd en mer et se brise… il libère un millier de sacs de pellets, des microbilles de plastique qui vont se répandre, portées par les courants, au gré des plages de Galice. Dans ce nord-ouest de l'Espagne, c'est la panique, la région vit de la pêche et tout l'écosystème est menacé. Des semaines plus tard, la marée blanche continue d'inquiéter. « Galice : avec la crise des pellets, le monde de la mer tire la sonnette d'alarme », un Grand Reportage de François Musseau.Nous sommes sur la plage de Carnota, une des plus grandes et aussi une des plus majestueuses de Galice. Ce samedi matin, environ deux mois après l'accident du Toconao, ils sont une quinzaine de volontaires de l'organisation écologiste Ecologistas en Accion à ramasser avec un soin infime ces microbilles de plastique parsemées.Marcos est universitaire à Saint-Jacques de Compostelle. Il s'est porté volontaire pour ce ramassage : « Comme tu peux le voir, on s'aide d'un balai pour ôter la couche superficielle de sable et trouver le déchet de plastique. Le problème est que souvent les pellets se mêlent aux algues ; il faut donc faire attention. D'autant qu'on nous a expliqué de laisser sur place les algues qui font partie de l'écosystème. Dans cette zone, il n'y a pas tant de pellets que cela, mais en revanche il y a tout type d'ordures, notamment d'autres sortes de plastique. Ce qui me surprend, c'est qu'il y ait plein de pellets différents. Quand on nous a montré le déversement à la télévision, ils n'étaient que d'un seul type ; or là, il y en a de toutes formes et de toutes couleurs, c'est donc probable, nous a-t-on expliqué, qu'il y ait eu auparavant bien d'autres déversements, moins importants ou plus lointains. »Des microbilles de plastique toxiquesAccroupis face à la mer en quête de ces minuscules granulés, très difficiles à extraire, lui et les autres portent des gants afin de se prémunir contre une possible contamination. À la direction de ce ramassage méticuleux, Cristobal Lopez, un des porte-parole d'Ecologistas en Acción : « Ce sont des boules de 4 à 5 millimètres de diamètre. Elles ont un composant qui les stabilise et les protège des rayons ultraviolets ; or ce composant est toxique, explique l'activiste. Il ne va rien t'arriver si tu en touches un ou plusieurs, mais une introduction prolongée dans le milieu naturel peut le rendre toxique. On recommande aux gens de ne pas se toucher les yeux, le nez ou la bouche pendant le ramassage. En outre, le problème est que disséminé en mer, à 5 ou 10 centimètres sous le niveau de l'eau, le pellet peut être confondu avec des oeufs pondus par les poissons. Et si un poisson en avale trop, il peut mourir par inanition. (…) L'ennui avec ces nanoplastiques est qu'ils peuvent s'introduire dans le plancton et donc dans la chaîne alimentaire, ce qui veut dire qu'ils peuvent terminer sur notre table. Il faut donc décontaminer au plus vite les zones affectées afin que les gens soient rassurés et continuent à acheter des poissons et des fruits de mer de Galice (…) Ce qui se présente en mer est une sorte de soupe, très diffuse ; il s'agit d'une contamination invisible, presque trop claire, mais qui n'est pas pour autant inoffensive pour l'environnement. »Quasi invisibles, très disséminés, ces « pellets » demeurent donc une menace. Dans les premières semaines, on les ramassait par seaux entiers, ces billes blanchissaient les plages et les rochers, d'où le nom de « marée blanche ».C'est la société civile qui a réagi tout d'abord, des associations, des volontaires, des écologistes qui se sont échinés à ramasser ces billes de plastique. À Corrubedo, un jeune patron de bar en a recueilli 60 sacs à lui seul. Ce sont d'ailleurs les jeunes qui ont réagi le mieux et le plus rapidement. Luis Perez Barral a 32 ans, il est le maire nationaliste de Ribeira, une commune de 27 000 habitants très touchée par cette pollution de plastique : « Paradoxalement, ce sont les jeunes gens qui ont donné le signal d'alarme et qui ont mobilisé les volontaires via les réseaux sociaux. À mon avis, cela s'explique par le fait que nous, les jeunes, sommes très conscients de notre environnement et du changement climatique. C'est notre vie même qui est en jeu. Notre génération va connaître une mutation climatique aux conséquences quasiment insondables, et nous devons y faire face. Je crois que nous ne pouvons pas normaliser le fait que nos côtes soient polluées par des millions de plastiques et de micro-plastiques et qu'on ne réagisse pas. »La marée blanche des pellets a été un choc, le gouvernement central a même effectué douze vols et une cinquantaine d'observations satellite pour les récupérer en mer. En vains. Aujourd'hui, les pellets sont bien moins visibles et la vie continue. Et pourtant, le monde de la mer, qui structure une région toute entière, ne s'en n'est pas remis. Tout le monde y voit un sérieux avertissement.Chute de productionAna Freira Diaz est biologiste et océanographe à l'Université de Vigo. Elle a aussi beaucoup participé à des ramassages de « pellets » : « Moi, je crois que c'est une sérieuse mise en garde concernant notre environnement, c'est une mise en garde concernant notre système de marchandises ; une mise en garde qui nous oblige à considérer cet épisode comme un déversement toxique et dangereux ; une mise en garde qui a trait à notre relation avec le plastique ; une mise en en garde aussi qui doit nous pousser à actualiser notre législation en la matière. Cela affecte les animaux, car ils peuvent ingérer ces nanoplastiques, et se retrouver avec les blanchies asphyxiées. Mais le problème à long terme, c'est que nous allons continuer à observer cette décomposition, une décomposition sur laquelle il faudra bien que nous nous penchions. »La crise de ces micro-plastiques est un détonateur, une sorte de goutte d'eau qui fait déborder un vase déjà plein : celui de la contamination. Et tout particulièrement la contamination des rias, ces profonds estuaires qui découpent le littoral de Galice, parmi les plus prolifiques au monde en fruits de mer, en moules, en couteaux ou en coques.Noia est une de ces charmantes communes de cette côte riche en fruits de mer, le marisquo, et qui en vit.Liliana Solis, biologiste, est la porte-parole de la principale confrérie de pêche : « La Galice se caractérise par sa pêche traditionnelle. Et dans un estuaire comme le nôtre, cela concerne tout spécialement le marisqueo, les fruits de mer. Au cours de ces dernières années, on a vu une chute de production de ce secteur. Et tout particulièrement l'an dernier, après les inondations de l'hiver 2022-2023. Il y a des facteurs environnementaux qui pèsent comme celui de l'impact des centrales électriques. Les coques et les couteaux sont des mollusques d'estuaires, qui, il faut le reconnaître, meurent parfois en masse en raison des pluies abondantes en Galice. Mais il n'y a aucun contrôle exercé sur les centrales hydroéclectriques, et les autorités ne font rien pour mesurer leur impact sur l'écosystème ni n'interviennent pour corriger l'effet sur l'écosystème ainsi que les pertes économiques pour la pêche. »Les pêcheurs, qui travaillent dans l'estuaire de Noia, ne le savent que trop bien. L'an dernier, la production a chuté si violemment que les autorités de régulation, en accord avec la confrérie, ont décidé de stopper l'activité. Afin que la faune marine se régénère.Si bien que, hormis 8 jours en octobre, les 1 200 pêcheurs de la confrérie de Noia, et leurs 550 bateaux, sont à quai depuis début 2023. Ce qui n'était jamais arrivé. Liliana Solis s'en inquiète : « C'est un secteur qui connaît de grandes difficultés depuis des années : perte d'habitat, changement climatique, problème de commercialisation… Et ces derniers temps, on a vu s'amplifier le phénomène des déchets marins. C'est une préoccupation environnementale pour laquelle on dépense beaucoup d'argent, il y a des politiques qui sont menées en ce sens, mais il reste beaucoup à faire. Car en vérité, le littoral ne peut pas supporter plus de résidus. Et la grande inquiétude est que cela impacte négativement les ressources marines pour la pêche. »Cette inquiétude, on la retrouve partout, tout au long de ce littoral déchiqueté, de La Corogne, au nord, à Vigo au sud, et au gré des quatre grands estuaires entre les deux, parmi les plus riches du monde en mollusques.« Sans la mer, je ne pourrai pas vivre »À une cinquantaine de kilomètres de là, il y a la commune de Rianxo, 11 000 habitants dans l'estuaire d'Arousa, connu pour ses moules. Nous sommes avec Dolores Gomez, 46 ans, alias « Loli » pour tout le monde. Dans son bateau de pêche : « C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. De tous les maux dont nous souffrons, les pellets sont un mal supplémentaire. Ce qu'il révèle est que nous n'étions pas préparés comme on le pensait face à un tel rejet en mer. Je me souviens de cet homme, au tout début du déversement des pellets, qui avait rempli des sacs entiers de ces plastiques ; il avait appelé partout mais personne ne l'a pris au sérieux. On n'a pas accordé au problème l'importance qu'il présente. Et ce problème s'ajoute à la contamination, au changement climatique, aux déchets, à la faible productivité. De mon côté, je vois que les gens peuvent de moins en moins vivre de la côte. Car tu ne pêches plus, tu ne gagnes pas. Avec ce que tu pêches, tu ne gagnes presque rien. Tout cela va avoir un grand effet sur ce que signifie le fait de vivre ici. »À ses côtés, dans le bar du port de Rianxo, O Taberneiro, Celia, 32 ans, aussi une force de la nature, parle d'un travail précarisé pour ces marisqueras, ces femmes qui ramassent les fruits de mer dans les estuaires, à pied ou en bateau, alors que, traditionnellement, les hommes partent plutôt en haute mer. Comme Loli, Celia Herbon milite dans le collectif « Mulheres salgadas », littéralement « Femmes salées », qui se bat contre le machisme régnant dans ce secteur : « Moi, je suis une passionnée de la pêche depuis que je suis née, je suppose. J'ai été élevée dans un bateau, sur les plateformes de moules, dans la pêche de fruits de mer à pied. À 6 ans déjà, je savais parfaitement ramasser les coques. Sur les bateaux, j'ai su très vite réparer les filets, tout… Moi, sans la mer, je ne pourrai pas vivre, je ne peux pas le dire mieux. Actuellement, ma spécialité, c'est la pêche à la moule. Ces dernières années, c'est vraiment difficile, juste, on est endetté, il faut jouer avec les prêts et les crédits à la banque ; ce sont de mauvaises années. Je vis très juste de mon entreprise. J'espère que les temps à venir seront meilleurs. »Cette crainte, cette peur de disparaître, elle existe un peu partout dans les bourgades de ces rias galiciennes, de ces estuaires, dans les ports, dans les hameaux, les moindres recoins. Il y a le sentiment que quelque chose de lointain et d'ancestral se délite, perd de sa force. Au final, marées blanches et perspectives noires, c'est ce que les pellets ont mis en lumière.Face à la crise, les jeunes diplômés pêchent aussi Revenons à Noia. Près de l'église principale, il y a un cimetière galicien typique, avec ses croix en granit, un peu comme en Irlande.Ce jour, Mercedes, bientôt 80 ans, est venu se recueillir et changer les plantes de la tombe de ses parents : « La vie de mes parents, c'était la pêche aux fruits de mer, celle de mes grands-parents aussi. Pour moi, cela n'a pas été complètement le cas. Mais bon, quand j'étais une fillette, j'allais pêcher ; j'y allais pieds nus, sans combinaison ni rien ! J'allais à Tesla, la plage de Noia, en pleine Ria ; là, il y a une étendue de sable très vaste, où les gens ont toujours ramassé des coques, avant de les amener à la halle, de les mettre aux enchères, de les vendre, pour être payé le lendemain. Moi, ensuite, j'avais travaillé pour une entreprise de bois ; j'y suis resté 17 ans. Ensuite je me suis séparée et j'ai dû revenir au marisco, mais cette fois-ci en tant que surveillante. Et la vie a continué comme ça. »Mercedes a vu passer une bonne partie du siècle dernier et de celui-ci. Elle a un fichu noir, une mantille, l'ensemble de ses vêtements et son aspect sont traditionnels, mais elle a bien observé l'évolution, les changements. Et, lorsqu'elle se souvient de sa jeunesse, lorsqu'elle allait pêcher avec son père, sa mère et ses frères, elle ne reconnait plus grand chose : « Avant, il y avait beaucoup plus de marcisco qu'aujourd'hui. Parce qu'on n'était pas si nombreux. On était des familles de 3 ou 4 frères avec des parents qui travaillent en mer. Désormais je vois des avocats au chômage qui, s'il faut aller aux fruits de mer, y vont car il faut bien manger. Je connais des jeunes bardés de diplômes qui vont ramasser des fruits de mer. Eh oui, car ils n'ont pas de travail non plus. C'est exactement comme un avocat devant émigrer en Suisse, en Angleterre, ou en Allemagne. Eh bien ceux-là, au lieu d'émigrer se rendent à une confrérie de pêche, obtiennent une licence et vont pêcher. Et on y gagne de l'argent. »« Pour Noia, c'est un désastre »Mercedes connait bien ce monde, elle connait bien aussi les mollusques, tous les fruits de mer. Elle sait aussi tout le mal que peuvent provoquer des inondations depuis les rivières qui se jettent dans les estuaires : « Les fruits de mer, s'il leur arrive trop d'eau douce, ça les tue. Et le mollusque qui vient de naître n'a pas eu le temps de se développer. Selon mon point de vue, je ne suis pas une experte, mais quand on y allait, on était nombreux, il y avait plein de fruits de mer, on y allait en bateau. 20 caisses, 30 caisses. Et maintenant non. 20, 25 kilos, pas plus, c'est toujours de l'argent. Mais il y a moins de fruits de mer. Et comme aujourd'hui ce sont 7 mois d'affilée, l'estuaire ne se régénère pas en fruits de mer. Moi, aujourd'hui, je suis curieuse de voir comment tout cela va évoluer, comment chacun parvient à se démener et trouver une solution, car l'avenir n'est pas rose. Les mollusques tout juste nés ne peuvent grandir et le banc de pêche ne donne plus grand chose… Pour l'instant, les mariscadores reçoivent des aides, certains pour une durée de 5 ans, d'autres de 10 ans. Mais c'est un désastre, pour Noia c'est un désastre, pour le commerce, pour tout... De quoi va-t-on vivre, si on a toujours vécu de cela ? »Les craintes pour l'avenir, que le déversement des « pellets » a ravivé et renforcé, elles ne sont pas seulement le fait de ceux qui pêchent dans les rias, dans les estuaires. Ceux qui lancent leurs filets un peu plus loin aussi sont inquiets.À Porto Do Son, il y a Rogelio Santos Queiroga, 46 ans, qui pêche tous les jours avec son frère à bord du Milena, un bateau qui a ses amarres dans ce port où il est né. Comme ses parents, ses grands-parents, ses arrière-grands-parents. Et la situation le désole : « Comment on a pu en arriver à ce qu'il y ait une telle quantité de plastique dans nos mers et nos océans ? Comment a-t-on pu en arriver là ? Partout j'entends, ce n'est pas grave, mais non. On arrive à un moment où on a extrait une bonne partie des ressources des océans ; il y a plein d'espèces au bord de l'extinction ou très limitées. On est à un point de bascule dans lequel, ou bien on est capable de repenser la pêche et notre façon de traiter la mer et les rivières, ou bien on va vraiment connaître une situation très difficile. Car on peut se passer de plein de choses, on peut se passer des voitures, des portables. Mais manger, cela on ne peut pas s'en passer. C'est la chose principale. »Des visions qui s'opposentRogelio porte une casquette, il porte un bouc bien taillé. Avec ses épaules très musclés, son regard déterminé et concentré, il donne l'impression d'être un roc. À l'entendre, on sent aussi que le sujet le touche au plus profond : « Alors, je suis inquiet. J'espère que cette crise aura servi à quelque chose ; j'espère qu'en retirant les pellets les gens se sont rendus compte qu'il y avait là plus de plastiques de tout type que de pellets. Et des plastiques, il y en a de tout type, des bouteilles, des emballages, etc. Et pas seulement ici, on en trouve sur toutes les plages d'Espagne et d'Europe, il y en a jusque dans les fossés de Madrid, de l'intérieur du pays, partout. Que fait-on ? C'est notre chez-nous, là où on mange, où on respire, où on joue, où on se baigne. Je ne parle pas seulement pour la pêche. Dans ma zone, plein de gens pratiquent la pêche sous-marine comme sport, font du surf. Chaque été, on reçoit des milliers de visiteurs qui viennent prendre des vacances et déguster nos produits de pêche. Qu'est-ce que nous sommes en train de faire ? Alors, cela me fait enrager quand j'entends des pêcheurs dire “Non, ce ne sont que quatre pellets ! Il y a en a toujours eu, il y a toujours eu des déchets marins !”. Comment ? Quel genre de pêcheur es-tu ? Comment peux-tu justifier cela ? »Rogelio Santos Queiroga fait partie de ces pêcheurs à la fois engagés et conscients de tout ce qui est en jeu. Il est fatigué de la mauvaise réputation des siens, ces pêcheurs qui agissent au détriment de la mer et de ses ressources. Lui affirme relâcher souvent en mer un homard qui aurait pu lui rapporter entre 150 et 200 euros, parce qu'il n'est pas encore de taille adulte. Il a créé une association de protection de la mer et, sur les réseaux sociaux, il publie des vidéos où il informe sur l'état de la mer, des espèces et sur l'évolution de la pêche. Une attitude pédagogique qui lui a valu le surnom d'« influencer de la mer » : « Des décennies d'installations d'un tout-à-l'égout dans toutes bourgades de pêche, qui ont assaini ces villages, les maisons, mais en échange cela a rempli la mer de merde. Il y a vingt ans c'était organique, c'était le water, la nourriture, etc. Mais ces dernières vingt années, il faut ajouter un record de produits chimiques de tout genre, les rejets de l'industrie, qui ne fait pas son travail et qui vont aussi vers la mer. Sans parler du boom des herbicides et pesticides de nouvelle génération pour les champs de maïs ou de pommes de terre. En Galice, vu la déclivité du littoral, quand il pleut tout se jette dans la mer. »Les fruits de mer, et pas seulement, aussi les poissons les plus divers que Rogelio recueille dans ses filets. Il voit bien qu'il y a en a de moins en moins. Et aussi pour une raison qu'en Galice on préfère taire la surexploitation.« Moi, la mer m'a donné à manger, elle m'a élevé, résume le pêcheur. Mon existence, ma maison, mon style de vie et celui de ma famille, mon sentiment d'appartenance à une communauté, tout cela a gagné en qualité au fil des années. Et tout cela grâce à ce que la mer nous a donné. »
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Franco a été à la tête de l'Espagne pendant près de 40 ans, une longévité politique impressionnante. Dans un récit inédit nourri d'archives, Virginie Girod vous raconte le destin d'un opportuniste, convaincu d'avoir été choisi par Dieu pour sauver l'Espagne. Franco voit le jour en 1892 dans une ville portuaire de Galice. Il est si maigre qu'on le surnomme cerillita, la petite allumette. C'est un garçon studieux, et très attaché à sa mère. Il intègre l'école militaire de Tolède, où il est loin d'être brillant. L'Espagne est alors en perte de vitesse sur la scène internationale. Battu par les Etats Unis, le pays est en concurrence avec ses voisins européens pour coloniser le nord de l'Afrique. Le jeune Franco s'engage au Maroc, dans la guerre du Rif. Il s'y distingue par son courage et son intrépidité. Quand il rentre en Espagne, Franco est le plus jeune général d'Europe depuis Napoléon. La colère gronde dans le pays qui rêve de modernité mais est à la traîne par rapport au reste de l'Europe. Les mécontentements entraînent une crise politique. Le roi quitte le pays. La Deuxième République est proclamée en avril 1931. Ce n'est que le début des troubles : les victoires de la gauche aux élections fracturent le pays. Bientôt, le Front Populaire au gouvernement redoute un coup d'Etat des généraux conservateurs. Franco est éloigné à Ténérife, au large des côtes africaines. Il est effectivement sollicité par le général Mola pour prendre le contrôle des troupes stationnées au Maroc. Franco a conservé la loyauté de ses hommes, mais il lui faut désormais les conduire en Espagne. Or, la Marine, qui garde le détroit de Gibraltar, est restée fidèle à la République. Le général a besoin d'aide. Il décide donc d'écrire aux deux seuls chefs d'État européens susceptibles de lui venir en aide : Hitler et Mussolini. Thèmes abordés : Espagne Front populaire, Franco, dictature, guerre civile, guerre du Rif "Au Coeur de l'Histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier - Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte- Communication : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Son d'archives Discours du Général Francisco Franco avant son "élection"; reportage diffusé sur Europe 1, le 13 décembre 1966. Bibliographie Bartolomé Bennassar, Franco, Perrin coll. Tempus, 2002. Ressources en ligne https://www.eldiario.es/comunitat-valenciana/informacion-alemana-masones-franco-espanoles-gestapo_1_1271932.html https://historia.nationalgeographic.com.es/a/entrevista-franco-y-hitler-estacion-hendaya_17306 https://www.retronews.fr/conflits-et-relations-internationales/interview/2023/05/30/guerre-civile-espagnole-interview-franco https://www.persee.fr/doc/casa_0076-230x_1994_num_30_3_2722
Bienvenue dans le troisième épisode du BullEUtin saison 2 !Au programme de notre tour d'Europe cette semaine :Le sujet principal porte sur deux élections régionales dans le sud du continent,En Galice, où la droite a réussi à rester maître de son bastion, fragilisant Pedro Sanchez au niveau national (00:59)Et en Sardaigne où la gauche a remporté une victoire inattendue, affaiblissant Giorgia Meloni en vue de prochains scrutins (06:35)"La revue des drama" : élections partielles aux Royaume-Uni, difficiles négociations gouvernementales en Bulgarie et situation tendue en Croatie (13:06)Vous connaissez le programme, merci d'écouter le BullEUtin, et bon épisode ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:19 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Des millions de granulés de plastique se sont échouées sur les côtes de Galice, inquiétude des autorités espagnoles et françaises…
On part à la découverte d'un chemin original, tracé par la photographe Viviane Lièvre et l'écrivain nomade français Jean-Yves Loude. Ensemble, les deux ethnologues sont partis du Puy-en-Velay jusqu'en Galice en passant par le Portugal, en quête de vierges enceintes, faisant du voyage une quête de vérité, de justice et d'égalité. Après nous avoir emmené sur les traces des mémoires silenciées des Afriques, dans le monde lusophone, des Açores à Lisbonne, ou sur le continent africain, l'écrivain nomade français Jean-Yves Loude publie aux Éditions Chandeigne son dernier récit « Le chemin des vierges enceintes ». Pour ce livre, Jean-Yves Loude s'est longuement plongé avec la photographe et ethnologue Viviane Lièvre dans les textes saints, dans le Nouveau Testament, ses évangiles canoniques mais aussi apocryphes, avant de se lancer physiquement en voyage, en quête de représentations bien particulières de la Vierge Marie, le ventre rond, enceinte, allaitante ou parturiente. Des statuettes parfois disparues ou cachées car jugées « irregardables » par le Concile de Trente en 1563.Pour lui comme pour sa compagne Viviane, ce voyage va alors prendre des allures de jeu de pistes entre la France, le Portugal et l'Espagne, en quête de ces statuettes qu'il faut aller chercher dans les recoins de l'histoire, dans des églises, des musées ou des chapelles isolées. Chemin faisant, sur cette voie de Compostelle bien à eux, nos deux inspecteurs-voyageurs remontent aux sources du discours misogyne de l'Église et interrogent la faiblesse du rôle dévolu aux femmes, à commencer par Marie, une figure pourtant populaire qui a su traverser les âges et les interdits.Une rencontre initialement diffusée en octobre 2022En savoir plus :- Sur le récit de Jean-Yves Loude, paru aux Éditions Chandeigne.- Sur le chemin des vierges enceintes, un site internet avec près de 450 photos de Viviane Lièvre vient compléter le livre.
On part à la découverte d'un chemin original, tracé par la photographe Viviane Lièvre et l'écrivain nomade français Jean-Yves Loude. Ensemble, les deux ethnologues sont partis du Puy-en-Velay jusqu'en Galice en passant par le Portugal, en quête de vierges enceintes, faisant du voyage une quête de vérité, de justice et d'égalité. Après nous avoir emmené sur les traces des mémoires silenciées des Afriques, dans le monde lusophone, des Açores à Lisbonne, ou sur le continent africain, l'écrivain nomade français Jean-Yves Loude publie aux Éditions Chandeigne son dernier récit « Le chemin des vierges enceintes ». Pour ce livre, Jean-Yves Loude s'est longuement plongé avec la photographe et ethnologue Viviane Lièvre dans les textes saints, dans le Nouveau Testament, ses évangiles canoniques mais aussi apocryphes, avant de se lancer physiquement en voyage, en quête de représentations bien particulières de la Vierge Marie, le ventre rond, enceinte, allaitante ou parturiente. Des statuettes parfois disparues ou cachées car jugées « irregardables » par le Concile de Trente en 1563.Pour lui comme pour sa compagne Viviane, ce voyage va alors prendre des allures de jeu de pistes entre la France, le Portugal et l'Espagne, en quête de ces statuettes qu'il faut aller chercher dans les recoins de l'histoire, dans des églises, des musées ou des chapelles isolées. Chemin faisant, sur cette voie de Compostelle bien à eux, nos deux inspecteurs-voyageurs remontent aux sources du discours misogyne de l'Église et interrogent la faiblesse du rôle dévolu aux femmes, à commencer par Marie, une figure pourtant populaire qui a su traverser les âges et les interdits.Une rencontre initialement diffusée en octobre 2022En savoir plus :- Sur le récit de Jean-Yves Loude, paru aux Éditions Chandeigne.- Sur le chemin des vierges enceintes, un site internet avec près de 450 photos de Viviane Lièvre vient compléter le livre.
C'est l'une des rares institutions où hommes et femmes sont encore séparés : la prison. En Espagne, on expérimente depuis une vingtaine d'années la mixité carcérale. Dans certains établissements, femmes et hommes partagent les mêmes bâtiments, travaillent ensemble et font des activités en commun. Pour les détenues femmes, c'est une véritable avancée. En très grande minorité numérique, elles ne représentent que 7% de la population carcérale espagnole et n'ont quasiment pas accès à certaines activités ou à certains lieux. Et pour les prisonniers hommes, ces programmes de mixité leur permettent de déconstruire des comportements machistes et préparer leur vie après la prison. Visite du quartier mixte du centre pénitentiaire de Teixeiro en Galice, dans le nord-ouest de l'Espagne avec une équipe de l'AFP. Sur le terrain : Thomas PerroteauRéalisation: Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Nous cherchons à nous améliorer tous les jours et avons préparé un sondage pour vous. Prenez trois minutes pour le remplir iciEt bien sûr, écrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cap sur la côte atlantique espagnole, dans les Asturies. La mer, la montagne, la forêt et les falaises, une principauté aux airs celtiques et ibériques entre Galice et Pays basque où Adrien Joveneau rencontre Mélanie Moers, professeur de langues et musicienne qui a ouvert son académie à Villaviciosa. Dans la Yellow Submarine Academia de Idiomas, elle enseigne l'anglais, le français, l'allemand, l'espagnol pour étrangers, et…le ukulélé ! Asturies - 26/11/23 Merci pour votre écoute Les Belges du bout du Monde, c'est également en direct tous les samedis de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes des Belges du bout du Monde sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/432 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Deux associations, l'ASPAS et Un jour un chasseur, ont assigné l'État français en justice, mardi 10 octobre 2023, pour défaut de sécurisation de la pratique. 7 Français sur 10 ne se sentent pas en sécurité en période de chasse. Ces assos demandent notamment, la création d'un jour sans chasse, et une formation plus sérieuse des chasseurs. À cette occasion Combats rediffuse l'interview des responsables d'Un jour un chasseur. _______ La France, après la Norvège, est le pays européen qui compte le plus de chasseurs en proportion, soit moins d'un million pour 67 millions d'habitants. La saison de chasse commence en général à la rentrée de septembre et se finit fin février. Mais les battues administratives contre les « nuisibles » et le piégeage sont autorisés toute l'année. La France est le dernier pays d'Europe à ne pas avoir de jour sans chasse dans la semaine. En Grande-Bretagne par exemple, il n'y a pas de chasse le dimanche depuis 1831. Aux Pays-Bas, il n'y a pas non plus de chasse le dimanche. En Suisse, dans le canton de Neuchâtel, il y a trois jours sans chasse (dont le dimanche) et dans le canton de Genève, plus de chasse du tout depuis plus de quarante ans. La régulation étant confiée à des professionnels. La méthode a fait ses preuves. Et puis il y a même des pays où la logique est inversée, en faveur des promeneurs : il y a des jours de chasse ponctuels bien définis, et le reste du temps, on peut se promener dans la nature sans crainte. C'est le cas du Portugal (où l'on ne peut chasser que le jeudi et le dimanche) et de l'Espagne (seulement trois jours de chasse en Castille-et-Léon, deux en Galice), de l'Italie (seulement trois jours aussi)… Très concrètement, la France est à la traîne à ce niveau-là. Ce choix est totalement le fait du prince politique. Pour finir, un mot sur les 22 millions d'animaux tués chaque année par les chasseurs. La France autorise la chasse de près de 91 espèces, dont 64 espèces d'oiseaux. un tiers de ces oiseaux est sur la liste rouge des espèces menacées de L'UICN. La tourterelle des bois par exemple a perdu 80% de sa population et elle est toujours chassable en France!!! Pour les chasseurs tant qu'il y en a, c'est qu'il y en a assez. La France est ainsi le pays européen qui compte le plus de chasseurs, de loin, et aussi le plus grand nombre d'espèces autorisées à la chasse. Bah tiens, tantb qu'on y est... Voici le top 10 des animaux les plus chassés en France (chiffres OFB estimation déclarative 2014 = sous-évaluée aujourd'hui) : 5 millions de pigeons ramiers 3 millions de faisans 1,5 million de lapins et autant de grives 1,3 million de perdrix rouge, 1.2 de canards colverts 1 million de perdrix grises 800 000 sangliers 700 000 bécasses 600 000 lièvres et autant de chevreuils 500 000 renards et on va s'arrêter là… _______
Faites-nous confiance : reposez votre thé, prenez donc un café filtre vietnamien : de Ho chi Minh à Hanoï, le café incarne un art de vivre populaire et accessible. (Rediffusion) Les Vietnamiens ont concocté une manière bien à eux de le préparer, et de le savourer, un rituel : tasse après tasse, le café s'écoule du filtre en inox parfaitement adapté à la tasse, les recettes révèlent une approche unique, gourmande, devenue culture à part entière : une technique d'extraction douce et lente qui permet d'observer le café couler goutte à goutte, et de mieux savourer encore pourquoi pas, un café aux oeufs de Hanoï, une tasse de café bicolore au lait concentré ou au lait de coco, une pointe de sel même !Avec Nam Nguyen : avec sa femme Linh, il a ouvert le premier café vietnamien de Paris, le « Hanoï Corner », rue Blanche, dans le 9ème arrondissement. Il explique et raconte les origines de ce café filtre finalement très peu connu en France, bien que les caféiers aient été importés et plantés au Vietnam par les colons français, un héritage dont ont peut-être voulu se libérer les 1ère et 2ème générations installées en France. Le café est une culture en soi, la variété des recettes, le réflexe café à toute heure du jour ou de la nuit, le Ka Phê au Vietnam fait l'éloge de la lenteur, un voyage découvert grâce à Chloé Vasselin, notre complice et auteur du guide Paris Boui Boui (Alternatives 2022) ! Elle aime partager et a même organisé des ateliers découvertes autour du café vietnamien en plus des balades gourmandes qu'elle propose à Paris sur son blog : infos, détails et réservations à l'adresse : contact@boui-boui.com « Et puis j'ai bu un café au lait de coco, et cela m'a fait l'effet d'une caresse ». Ch. Vasselin.Pour aller plus loin- Le secret des Vietnamiennes, de Kim Thuy, dont est extraite la lecture entendue dans l'émission. Le livre est paru, aux éditions Marabout, en 2018- La maison du Vietnam - Un orage par jour, d'André Derraine, éd. Keribu 2021- Le café aux oeufs, une culture unique de Hanoï. En images Carte postaleLa carte postale de Maxime et Margaux, en Galice à la découverte du pain de CEA. Ils ont eu la chance de passer la nuit dans la chaleur de l'un des fournils de la ville.Écoutez le reportage Le voyage de Maxime et Margaux, leurs rencontres et découvertes sont à retrouver aussi sur leur page Instagram terre_terres.Programmation musicale - Coffee Time, de Natalie Cole - Grasse mat, de Vaudou Game.
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Si la création de zones protégées sur un tiers du continent est prévue d'ici 2030, pas loin de 70% d'espèces animales ont déjà disparu en 50 ans. Des exceptions existent, comme dans la région des Balkans, le sud de la Bosnie-Herzégovine est une zone encore particulièrement préservée. Une équipe d'une cinquantaine de scientifiques s'est ainsi récemment rendue sur place pour documenter cette richesse et tenter d'éviter la construction de centrales hydro-électriques dans la région. Quand les besoins énergétiques menacent la nature et la biodiversité. Reportage de Louis Seiller. La sécheresse s'installe en Europe. Dès le mois d'avril 2023, un quart du continent souffrait déjà du manque de pluie. Et c'est aussi le cas dans le nord de l'Europe : le Danemark et la Suède ont émis des alertes incendies, certaines régions n'ayant pas vu une seule goutte de pluie depuis plus d'un mois. Résultat : les agriculteurs craignent de voir le scénario catastrophe de l'été 2018 se reproduire, Carlotta Morteo.En Allemagne, les premiers feux de forêt dus à la sécheresse ont commencé. Au sud de Berlin, un incendie a détruit en deux semaines plus de 700 hectares de forêt, début juin 2023. Mais la présence de mines et de munitions datant de la Seconde Guerre mondiale dans les sols, complique les interventions. Delphine Nerbollier.Le 6 février 2023, deux énormes séismes frappaient le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie. En Turquie, où les secousses ont tué plus de 48.000 personnes et forcé près de 3 millions et demi de personnes à quitter leur province, la catastrophe a aussi rappelé la menace majeure qui pèse sur Istanbul, capitale économique du pays. Dans cette mégapole de plus de 16 millions d'habitants, la majorité des habitations ne sont pas aux normes parasismiques et risquent la destruction en cas de tremblement de terre. Depuis les séismes du 6 février, les Stambouliotes sont nombreux à faire la demande de tests sismiques proposés par la ville. Le reportage à Istanbul d'Anne Andlauer.Alberto Nuñez Feijoo, c'est le nouveau visage du parti populaire espagnol. Après avoir pris la tête de cette formation conservatrice, il y a un peu plus d'un an... le PP s'est largement imposé, fin mai 2023, lors des élections régionales et municipales. Discrètement, Alberto Nuñez Feijoo, très ancré localement puisqu'il a longtemps dirigé la région de Galice a su imprimer sa marque. C'est l'Européen de la semaine de Romain Lemaresquier.
Alberto Núñez Feijóo a pris les commandes du parti populaire espagnol, le PP, formation conservatrice en avril 2022. Un parti qui était alors en proie à une crise interne après des scandales à répétition. Un an après, le PP s'est largement imposé fin mai lors des élections régionales et municipales et aujourd'hui il est en tête des sondages pour les élections législatives prévues le 23 juillet prochain. Discrètement, cette figure politique de la droite espagnole a su imprimer sa marque. Alberto Núñez Feijóo est né en 1961 en Galice, la province où il a forgé sa carrière politique au niveau régional jusqu'à l'année dernière et son élection à la présidence du Parti Populaire espagnole. Président de la Junte de Galice durant plus de 13 ans, ce haut fonctionnaire, qui a suivi des études de droit à Saint-Jacques-de-Compostelle, était le dauphin au niveau local de manuel Fraga, fondateur du PP et ancien ministre de Franco. Et c'est à ce poste qu'il a su imprimer sa marque, détaille Mathieu Petithomme, maître de conférence en Sciences politiques et spécialiste de l'Espagne : « C'est quelqu'un qui est libéral économiquement et qui est conservateur sur les questions de mœurs. Son programme en Galice, c'était cela, c'est-à-dire au niveau de l'éducation, c'est une des régions où il y a eu pas mal de faveurs données à l'école privée plutôt qu'à l'école publique. Au niveau de la santé publique, c'est pareil. Dans ces 15 années de mandat local, il a développé beaucoup les cliniques privées au détriment de la santé publique. Une politique aussi de baisse des impôts en faveur des entreprises locales. Une politique un peu de droite, conservatrice, classique. »Le temps des alliancesSi c'est cette étiquette de modéré qui lui a permis d'être élu président du Parti populaire en avril 2022, depuis les choses ont changé. Car la présence de plus en plus ancrée de la formation d'extrême droite Vox oblige Alberto Núñez Feijóo à faire évoluer son discours. Maria Elisa Alonso, enseignante et chercheuse à l'Université de Lorraine : « Les circonstances évoluent, parce que la vie politique en Espagne est divisée en deux blocs, la gauche et la droite. La société espagnole est très polarisée. Et comme les différences entre ces deux blocs sont limités, les deux grands partis vont avoir besoin quoi qu'il arrive de passer des accords. Et le seul accord possible qui peut faire Alberto Núñez Feijóo, c'est avec Vox. Donc, de ce fait, il est en train de perdre ce virage vers le centre pour aller vers des positions plus conservatrices. »À lire aussiPrès de 350 migrants secourus au large des Canaries au lendemain d'un naufrage meurtrierL'exemple italienCe virage entrepris par ce parti conservateur en Espagne aurait pu faire peur il y a encore peu, mais le contexte actuel, comme le souligne Mathieu Petithomme rend un tel scénario acceptable : « C'est un cycle que l'on observe un peu partout en Europe et ailleurs dans le monde. Le fait qu'en Italie, on ait cette association entre l'extrême droite et la droite conservatrice, ça a quand même ouvert une boîte de Pandore au sens où ce n'est plus un tabou qu'on ait des droites plus conservatrices associées à l'extrême droite qui gouvernent parce que l'Italie est quand même le troisième pays européen. On a vu le cas du gouvernement finlandais récemment. Donc voilà, la question c'est : est-ce que l'Espagne sera le prochain pays où on pourra avoir un tel scénario ? Et c'est quand même assez probable. Même si bien évidemment, la gauche peut aussi parfaitement rester au pouvoir. »Un virage pas si choquantEn tête des sondages, le parti populaire ne devrait pas obtenir la majorité absolue le 23 juillet prochain. Alberto Núñez Feijóo pourrait donc bien être celui qui ouvrira les portes du pouvoir à l'extrême droite, 46 ans après la fin du Franquisme. Une éventualité qui ne risque pas de faire fuir les électeurs conservateurs les moins radicaux selon Maria Elisa Alonso : « Selon les dernières enquêtes, les électeurs du PP sont très fidèles et en fait, ils ont assumé parfaitement la question de faire coalition avec Vox. Ils préfèrent une coalition avec Vox par exemple, plutôt qu'avec des partis indépendantistes, même s'ils sont des partis conservateurs. En plus, j'ai vu une enquête faite par une université selon laquelle l'électorat du PP situe idéologiquement leur propre parti autour de neuf, sachant que dix, c'était l'extrême droite, donc ils ne seront pas punis par leur électorat qui a déjà assumé, je pense. »Si Alberto Núñez Feijóo croit encore en la possibilité d'obtenir une majorité absolue le 23 juillet prochain, il se prépare tout de même à discuter avec Vox, à l'image de ce qui se passe en ce moment au niveau local, où les accords entre la droite traditionnelle et l'extrême droite se multiplient.À lire aussiEspagne: la présidente du Parti populaire en Estrémadure refuse de faire alliance avec Vox
Faites-nous confiance : reposez votre thé, prenez donc un café filtre vietnamien : de Ho chi Minh à Hanoï, le café incarne un art de vivre populaire et accessible. Les Vietnamiens ont concocté une manière bien à eux de le préparer, et de le savourer, un rituel : tasse après tasse, le café s'écoule du filtre en inox parfaitement adapté à la tasse, les recettes révèlent une approche unique, gourmande, devenue culture à part entière : une technique d'extraction douce et lente qui permet d'observer le café couler goutte à goutte, et de mieux savourer encore pourquoi pas, un café aux oeufs de Hanoï, une tasse de café bicolore au lait concentré ou au lait de coco, une pointe de sel même ! Avec Nam Nguyen : avec sa femme Linh, il a ouvert le premier café vietnamien de Paris, le « Hanoï Corner », rue Blanche, dans le 9ème arrondissement. Il explique et raconte les origines de ce café filtre finalement très peu connu en France, bien que les caféiers aient été importés et plantés au Vietnam par les colons français, un héritage dont ont peut-être voulu se libérer les 1ère et 2ème générations installées en France. Le café est une culture en soi, la variété des recettes, le réflexe café à toute heure du jour ou de la nuit, le Ka Phê au Vietnam fait l'éloge de la lenteur, un voyage découvert grâce à Chloé Vasselin, notre complice et auteur du guide Paris Boui Boui (Alternatives 2022) ! Elle aime partager et a même organisé des ateliers découvertes autour du café vietnamien en plus des balades gourmandes qu'elle propose à Paris sur son blog : infos, détails et réservations à l'adresse : contact@boui-boui.com « Et puis j'ai bu un café au lait de coco, et cela m'a fait l'effet d'une caresse ». Ch. Vasselin.Pour aller plus loin- Le secret des Vietnamiennes, de Kim Thuy, dont est extraite la lecture entendue dans l'émission. Le livre est paru aux éditions Marabout en 2018- La maison du Vietnam - Un orage par jour, d'André Derraine, éd. Keribu 2021- Le café aux oeufs, une culture unique de Hanoï. En images Carte postaleLa carte postale de Maxime et Margaux, en Galice à la découverte du pain de CEA. Ils ont eu la chance de passer la nuit dans la chaleur de l'un des fournils de la ville.Écoutez le reportage Le voyage de Maxime et Margaux, leurs rencontres et découvertes sont à retrouver aussi sur leur page Instagram terre_terres.Programmation musicale - Coffee Time, de Natalie Cole - Grasse mat, de Vaudou Game.
Actuelle numéro trois du gouvernement espagnol, la ministre du Travail Yolanda Díaz entend devenir la première femme présidente du gouvernement. Mais avant les élections générales de décembre 2023, la très populaire candidate communiste doit relever un défi de taille : unir la gauche espagnole, très divisée. La ministre a entamé le 10 mai 2023 une tournée à travers l'Espagne pour soutenir les forces qui composent sa coalition de gauche radicale Sumar, en vue des élections municipales et régionales du 28 mai 2023. À 51 ans, Yolanda Díaz est la personnalité politique préférée des Espagnols. Fille de syndicaliste, la ministre originaire de Galice, dans le nord-ouest de la péninsule, a toujours été affiliée à Izquierda Unida, une fédération issue du Parti communiste espagnol. Mais elle a surtout su séduire au-delà de la gauche radicale, ce qui lui vaut aujourd'hui d'être très populaire auprès des Espagnols.« Sa popularité tient essentiellement au fait qu'elle est non seulement appréciée dans son camp, mais elle séduit aussi la base électorale du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) », remarque Oriol Bartomeus, chercheur à l'Institut des sciences politiques et sociales de l'Université de Barcelone. « Les électeurs du PSOE ont tendance à considérer Yolanda Díaz comme une personnalité proche d'eux. Ils ont une très bonne image d'elle, ce qui n'était pas le cas avec Pablo Iglesias, l'ancien leader de la gauche radicale. »Un conflit avec Pablo Iglesias, son rival de la gauche radicalePablo Iglesias, le cofondateur du parti de gauche radicale Podemos avait pourtant désigné Yolanda Díaz comme son héritière politique au moment de quitter ses fonctions de numéro trois du gouvernement espagnol. Mais leur exercice de la politique est bien différent, comme l'explique Fernando Vallespín, professeur de sciences politiques à l'Université autonome de Madrid : « L'une des caractéristiques de Yolanda Díaz est qu'elle n'est pas radicale. Son discours combine pragmatisme et utopie avec beaucoup d'émotivité. Mais elle ne tient pas un discours combatif et agressif comme celui qu'a pu avoir Pablo Iglesias pendant son mandat. »La communiste s'est en effet toujours tenue à distance de Podemos, ce qui est perçu par Pablo Iglesias comme une trahison empêchant toute forme d'union entre les deux formations. « Pour Yolanda Díaz, Podemos est un parti très dépendant de la figure dominante de Pablo Iglesias », poursuit Fernando Vallespín. « Ce qu'elle ne veut donc pas, c'est précisément être instrumentalisée par Pablo Iglesias. Elle entend porter son propre projet, et c'est là le cœur du conflit. Tout est question de répartition du pouvoir. »Une tournée nationale pour unir la gaucheYolanda Díaz cherche justement à conquérir le pouvoir à travers sa candidature aux élections générales de décembre 2023. Elle compte ainsi succéder au socialiste Pedro Sánchez à la tête du gouvernement. Mais avant ce scrutin, une autre échéance de taille l'attend : les élections municipales et régionales, le 28 mai 2023. Cette semaine, Yolanda Díaz a entamé une tournée à travers le pays pour afficher son soutien aux partis qu'elle espère intégrer à Sumar.Il s'agit là d'un moyen d'occuper l'espace politique, selon le chercheur Oriol Bartomeus : « Ces élections sont une sorte de primaire avant les élections générales. Il est donc évident que Yolanda Díaz a un rôle à y jouer, même si Sumar en tant que tel ne se présente pas. En revanche, certaines des forces politiques qui composent Sumar sont candidates. C'est pourquoi leur résultat est important pour Yolanda Díaz et pour son mouvement. »Des adversaires de taille Mais Yolanda Díaz etSumar sont encore devancés dans les sondages par les deux poids lourds de la vie politique espagnole, le Parti socialiste et le Parti populaire, à droite de l'échiquier. La nouvelle égérie de la gauche espagnole dispose toutefois d'un atout important : son excellent bilan en tant que ministre du Travail. « Son sujet de prédilection est le travail. En particulier, les questions de négociation collective, les salaires, le chômage », relève Oriol Bartomeus. « Et dans ce domaine, il faut reconnaître qu'elle a obtenu d'importantes avancées au sein du gouvernement, comme la réforme du marché du travail. »Contre toute attente, Yolanda Díaz a su mettre d'accord syndicats et patronat sur cette réforme destinée à lutter contre la précarité. Elle a même réussi à arracher le vote du Parlement pourtant très polarisé, preuve de l'efficacité de sa méthode, Sumar (« additionner », en français) les forces politiques, pour parvenir à des victoires.
Faites-nous confiance : reposez votre thé, prenez donc un café filtre vietnamien : de Ho chi Minh à Hanoï, le café incarne un art de vivre populaire et accessible. Les Vietnamiens ont concocté une manière bien à eux de le préparer, et de le savourer, un rituel : tasse après tasse, le café s'écoule du filtre en inox parfaitement adapté à la tasse, les recettes révèlent une approche unique, gourmande, devenue culture à part entière : une technique d'extraction douce et lente qui permet d'observer le café couler goutte à goutte, et de mieux savourer encore pourquoi pas, un café aux oeufs de Hanoï, une tasse de café bicolore au lait concentré ou au lait de coco, une pointe de sel même ! Avec Nam Nguyen : avec sa femme Linh, il a ouvert le premier café vietnamien de Paris, le « Hanoï Corner », rue Blanche, dans le 9ème arrondissement. Il explique et raconte les origines de ce café filtre finalement très peu connu en France, bien que les caféiers aient été importés et plantés au Vietnam par les colons français, un héritage dont ont peut-être voulu se libérer les 1ère et 2ème générations installées en France. Le café est une culture en soi, la variété des recettes, le réflexe café à toute heure du jour ou de la nuit, le Ka Phê au Vietnam fait l'éloge de la lenteur, un voyage découvert grâce à Chloé Vasselin, notre complice et auteur du guide Paris Boui Boui (Alternatives 2022) ! Elle aime partager et a même organisé des ateliers découvertes autour du café vietnamien en plus des balades gourmandes qu'elle propose à Paris sur son blog : infos, détails et réservations à l'adresse : contact@boui-boui.com « Et puis j'ai bu un café au lait de coco, et cela m'a fait l'effet d'une caresse ». Ch. Vasselin.Pour aller plus loin- Le secret des Vietnamiennes, de Kim Thuy, dont est extraite la lecture entendue dans l'émission. Le livre est paru aux éditions Marabout en 2018- La maison du Vietnam - Un orage par jour, d'André Derraine, éd. Keribu 2021- Le café aux oeufs, une culture unique de Hanoï. En images Carte postaleLa carte postale de Maxime et Margaux, en Galice à la découverte du pain de CEA. Ils ont eu la chance de passer la nuit dans la chaleur de l'un des fournils de la ville.Écoutez le reportage Le voyage de Maxime et Margaux, leurs rencontres et découvertes sont à retrouver aussi sur leur page Instagram terre_terres.Programmation musicale - Coffee Time, de Natalie Cole - Grasse mat, de Vaudou Game.
Avec ses 27 habitants et ses plus de 2 millions et demi de visiteurs par an, le Mont Saint-Michel est l'un des dix plus grands sites touristiques de France. Sa baie figure depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, et son architecture dont la célèbre abbaye est classée monument historique. Cette dernière est deuxième dans le classement des monuments nationaux les plus visités après l'Arc-de-Triomphe. C'est également pour les pèlerins du Nord de l'Europe se rendant en Galice une commune étape sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Cet îlot rocheux fait partie des emblèmes du pays, au même titre que la Tour Eiffel. Mais il est là depuis beaucoup plus longtemps, ce qui l'a placé au cœur de bien des légendes… De quand datent les premières légendes ? Quelles sont les plus connues ? Et l'omelette de la Mère Poulard, c'est aussi une légende ? Écoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Béatrice Jumel. A écouter aussi : D'où vient le jeu de rôle ? Quel est le film le plus court de l'histoire du cinéma ? Quelle est l'expo française la plus visitée de tous les temps ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Comment «Red Car » revient déjà avec un tout nouveau morceau, « To be honest » ? Qui est Sarah Polley, la réalisatrice de « Women Talking », film en salles chez nous et sélectionné aux Oscars ? Avec quelle chanteuse mythique a collaboré Gorillaz ? Et quel groupe pop légendaire a inspiré la série « Daisy Jones and the Six » ? Quel nouveau film a produit Julianne Moore ? En provenance de Galice, qui est donc Clara ! , bientôt aux Nuits Botanique ? Vous le saurez en écoutant « La semaine des 5 heures » de ce mercredi 8 mars.
L'histoire commence en Espagne, par deux naissances et deux abandons. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu'elle confie aux jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d'une fille et la laisse aux sœurs d'un couvent. Elle revient la chercher dix ans après. L'enfant est belle comme le diable, jamais elle ne l'aimera. Le garçon, c'est Julian. La fille, Victoria. Ce sont le père et la mère de Maria, notre narratrice. Dans la première partie du roman, celle-ci déroule en parallèle l'enfance de ses parents et la sienne. Dans un montage serré champ contre champ, elle fait défiler les scènes et les années : Victoria et ses dix frères et sœurs, l'équipe de foot du malheur; Julian fuyant l'orphelinat pour s'embarquer en mer. Puis leur rencontre, leur amour et leur départ vers la France. La galicienne y sera femme de ménage, le fils de pute, gardien du théâtre de la Michodière. Maria grandit là, parmi les acteurs, les décors, les armes à feu de son père, basque et révolutionnaire, buveur souvent violent, les silences de sa mère et les moqueries de ses amies. Mais la fille d'immigrés coude son destin. Elle devient réalisatrice, tombe amoureuse, fonde un foyer, s'extirpe de ses origines. Jusqu'à ce que le sort l'y ramène brutalement. A vingt-sept ans, une tarologue prétend qu'elle ne serait pas la fille de ses parents. Pour trouver la vérité, il lui faudra retourner à Bilbao, la ville où elle est née. C'est la seconde partie du livre, où se révèle le versant secret de la vie des protagonistes au fil de l'enquête de la narratrice.
Nouvelle diffusion de la chronique "La La Langue" de Joëlle Scoriels : La Grande Trouille des liaisons après les chiffres (et surtout, pourquoi) ! Focus sur l'exposition pour le centenaire des Éditions Dupuis : "Dupuis : La fabrique de héros - 100 ans de 9e art au Pays Noir", à voir jusqu'au 30 juillet 2023 au Musée des Beaux-Arts de Charleroi. On en parle avec l'un des commissaires de l'exposition Thierry Tinlot. Dupuis, l'un des fleurons carolos, acteur de l'industrie et de la culture, a exporté ses créations emblématiques dans le monde entier : Les Schtroumpfs, Gaston Lagaffe, Spirou et Fantasio, Le Marsupilami, Largo Winch, Natacha hôtesse de l'air, Yoko Tsuno, Kid Paddle, les Tuniques bleues… et bien d'autres. L'exposition multiplie les surprises et met en évidence les rapports entre la bande dessinée, l'art contemporain et le contexte industriel de la région de Charleroi. C'est également un hommage aux anciens, associé aux possibilités du dessin en réalité virtuelle. Des documents historiques inédits, des dessins originaux rarement exposés, signés des auteurs les plus prestigieux, vous sont proposés. L'exposition vous emmène au fil des grandes séries qui ont fait la renommée de l'éditeur, à travers les secrets de création, la qualité qui a captivé le lecteur depuis des générations… Richesse, audace, créativité, un voyage dessiné et scénarisé… Nouvelle diffusion de la chronique "Paroles, Paroles" de Sébastien Ministru : "Éléor" de Dominique A Maria Larrea pour son premier roman "Les gens de Bilbao naissent où ils veulent" (Ed. Grasset). L'histoire commence en Espagne, par deux naissances et deux abandons. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu'elle confie aux jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d'une fille et la laisse aux sœurs d'un couvent. Elle revient la chercher dix ans après. L'enfant est belle comme le diable, jamais elle ne l'aimera. Le garçon, c'est Julian. La fille, Victoria. Ce sont le père et la mère de Maria, notre narratrice. Dans la première partie du roman, celle-ci déroule en parallèle l'enfance de ses parents et la sienne. Dans un montage serré champ contre champ, elle fait défiler les scènes et les années : Victoria et ses dix frères et sœurs, l'équipe de foot du malheur; Julian fuyant l'orphelinat pour s'embarquer en mer. Puis leur rencontre, leur amour et leur départ vers la France. La galicienne y sera femme de ménage, le fils de pute, gardien du théâtre de la Michodière. Maria grandit là, parmi les acteurs, les décors, les armes à feu de son père, basque et révolutionnaire, buveur souvent violent, les silences de sa mère et les moqueries de ses amies. Mais la fille d'immigrés coude son destin. Elle devient réalisatrice, tombe amoureuse, fonde un foyer, s'extirpe de ses origines. Jusqu'à ce que le sort l'y ramène brutalement. A vingt-sept ans, une tarologue prétend qu'elle ne serait pas la fille de ses parents. Pour trouver la vérité, il lui faudra retourner à Bilbao, la ville où elle est née. C'est la seconde partie du livre, où se révèle le versant secret de la vie des protagonistes au fil de l'enquête de la narratrice. Feuilleton : "L'histoire pas si classique des chansons cultes" de Valentine Jongen Episode 23 : Procol Harum "A whiter shade of pale" vs Bach
Parole partagée hors les murs, numéro spécial de Noël. Parole aux enfants pour découvrir à travers eux les nombreuses actions de nos partenaires associatifs, sport, citoyenneté, jardinage, lecture… Merci au Valdocco, à Epilogue, Galice et la Semeuse et à travers eux toutes nos associations aux seins des quartiers, aux animateurs et médiateurs pour leur engagement. Merci au casino Ruhl d'avoir offert en partenariat avec la Ville ce moment de fête à nos pichouns. De belles fêtes à tous! Et à vos écouteurs!
Pour ce numéro de novembre, l'association GALICE au cœur du quartier de Nice Nord, présente également sur les Moulins avec la Recyclerie et aux Liserons avec l'espace de vie social. Citoyenneté, vie sociale, logement, emploi, insertion… Née en 2014 de la fusion de 3 associations, un modèle de restructuration associative pour assurer la pérennité de l'action au bénéfice des Niçois et Niçoises. « Réactivité et efficacité » comme maîtres-mots pour venir en aide à ceux qui un moment dans leur vie, ont besoin d'une main tendue.
En 2002, il y a 20 ans très exactement, une catastrophe écologique a durablement souillé les côtes espagnoles et françaises. Il s'agit de l'une des marées noires les plus terribles de l'histoire, survenue à la suite d'un accident en mer. Ses dégâts ont été considérables et l'impact sur les populations locales durable. Son nom : le naufrage du Prestige. De l'incident aux conséquences environnementales, en passant par la gestion de la crise par les autorités, découvrez sa True Story. L'une des pires marée noire de l'Histoire 13 novembre 2002, nord-ouest de l'Espagne. Un énorme pétrolier vogue non loin des côtes de la Galice. Il pèse 100 000 tonnes et mesure 250 mètres de long, soit l'équivalent de 30 camions-citernes mis bout à bout. Dans sa soute, près de 77 000 tonnes de fioul lourd sont stockées… L'appareil est ancien. Sa coque a été ressoudé deux ans plus tôt avec des tôles neuves mais, en raison des nouvelles normes de sécurité, son espérance de vie est limitée. C'est aujourd'hui un dépôt pétrolier flottant servant à réapprovisionner les navires de passage. Mais qu'est-ce qui a bien pu causer son naufrage ? Ecouter la suite dans cet épisode de True Story. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : Eddie Chapman, l'ex-gangster au destin héroïque La Grande Puanteur de Londres, une des pires crises sanitaires Ed Gein, le tueur en série qui a inspiré le film “Massacre à la tronçonneuse” Un podcast Bababam Originals Ecriture : Elie Olivennes Voix : Andréa Brusque Production : Bababam (montage Célia Brondeau, Antoine Berry Roger) Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
À l'occasion du Festival du documentaire et du livre « Le Grand Bivouac » qui vient de se tenir à Albertville, on part à la découverte d'un chemin original, tracé par la photographe Viviane Lièvre et l'écrivain nomade français Jean-Yves Loude, invité du festival. Ensemble, les deux ethnologues sont partis du Puy-en-Velay jusqu'en Galice en passant par le Portugal, en quête de vierges enceintes, faisant du voyage une quête de vérité, de justice et d'égalité. Pour sa 21ème édition qui vient de s'achever, le festival français d'Albertville a décidé de célébrer les « identités remarquables », mais aussi de « prendre le monde à témoin ». Témoin du monde et de ses coulisses, Jean-Yves Loude, en est un assurément, tant cet écrivain sillonne le monde -lusophone surtout- depuis plus de 30 ans pour le comprendre et surtout en témoigner à son retour. Depuis de nombreuses années, on le suit à Si loin si proche, avec sa compagne Viviane Lièvre, à travers des récits qui nous emmènent sur les traces des mémoires silenciées des Afriques, des Açores à Lisbonne en passant par le continent africain, ou encore dans l'Hindou Kouch où ils ont tous les deux longuement séjourné en tant qu'ethnologues. Pour son dernier récit « Le chemin des vierges enceintes », paru aux Éditions Chandeigne, Jean-Yves Loude s'est longuement plongé avec Viviane Lièvre dans les textes saints, dans le Nouveau Testament, ses évangiles canoniques mais aussi apocryphes, avant de se lancer physiquement en quête de représentations bien particulières de la Vierge Marie, le ventre rond, enceinte, allaitante ou parturiente. Des statuettes parfois disparues ou cachées car jugées « irregardables » par le Concile de Trente en 1563. Leur voyage long de 14 stations, entre la France, le Portugal et l'Espagne, prend alors des allures de jeu de pistes, en quête de ces statuettes qu'il faut aller chercher dans les recoins de l'histoire, dans des églises, des musées ou des chapelles isolées. Chemin faisant, sur cette voie de Compostelle bien à eux, nos deux inspecteurs-voyageurs remontent aux sources du discours misogyne de l'Église et interrogent la faiblesse du rôle dévolu aux femmes, à commencer par Marie, une figure pourtant populaire qui a su traverser les âges et les interdits. En savoir plus : - Sur le récit de Jean-Yves Loude, paru aux Éditions Chandeigne. - Sur le chemin des vierges enceintes, un site internet avec près de 450 photos de Viviane Lièvre vient compléter le livre.
La pêche à la coquille Saint-Jacques a démarré aujourd'hui en baie de ST Brieuc. Mais pourquoi « Saint Jacques » ? D'où vient le nom de la coquille ?Cette appellation date du 17e siècle ...Au 16e siècle, « la coquille Saint-Jacques était appelée « large coquille » ou « peigne de la mer », en référence aux côtes disposées comme les dents d'un peigne. D'où d'ailleurs son nom scientifique Pecten Maximus.Mais au 17ème on trouve la première mention de coquille avec l'appellation Saint-Jacques, en référence à ST Jacques de Compostelle. Pendant les pèlerinages les marcheurs ramassaient des coquilles trouvées notamment sur les plages de Galice, et les portaient sur leur sac ou leur chapeau pour les protéger du mauvais sort pendant le périple et pour prouver leur voyage à leur retour.La coquille leur permettait aussi, et surtout, de faire l'aumône aux habitants. On appelait d'ailleurs pèlerins les coquillards.Les coquillards c'est comme ça qu'on appelle aussi les bateaux qui partent aujourd'hui à la pêche à la coquille ...
La température moyenne mondiale augmente et les cris d'alarme sur le dérèglement climatique résonnent partout. Comment les climatologues observent-ils cette évolution sur la durée? Quels sont les différents scénarii envisageables? Laurent Huguenin-Elie a posé la question à Martine Rebetez, climatologue, professeure à l'Université de Neuchâtel et à l'Institut fédéral WSL de recherches sur la forêt, la neige et le paysage, spécialiste des relations entre climat et sociétés humaines. Photo: un pompier aux prises avec un incendie de forêt à Boiro, en Galice (nord-ouest de l'Espagne), le 06 août 2022. Selon le Copernicus Atmosphere Monitoring Service, les incendies de forêt qui ont ravagé l'Europe cet été ont provoqué les émissions polluantes les plus élevées depuis 2007. (© Oscar Corral /EPA/Keystone)
La sensualité vissée au corps, Rodrigo Cuevas, auto-proclamé « agitateur folklorique » enfile ses gros sabots dorés (et ses porte-jarretelles) pour dépoussiérer les chants et les rythmes traditionnels des Asturies, sa région natale, spoliés par le franquisme. Résultat : une «folktronica» flamboyante. Portrait du chanteur, danseur, musicien et performeur espagnol Rodrigo Cuevas. À écouter au casque (audio 3D). Figure de proue de la «folktronica» espagnole, Rodriguo Cuevas, 37 ans, est né et vit encore dans la principauté des Asturies. Une communauté autonome d'Espagne du nord, baignée par l'Atlantique et coincée entre la Cantabrie et la Galice. Depuis son premier album Yo soy la maga (2012), Rodriguo Cuevas dépoussière tout sur son passage et surtout les rythmes et les chants traditionnels du nord de l'Espagne, qu'il rhabille à coup de basses telluriques et autres sorcelleries électro. Manual de Cortejo ( Manuel pour faire la cour), son 2ème album, alterne plages contemplatives et montées extatiques. Il a été réalisé avec la collaboration du musicien et producteur catalan Raül Refree, qui a propulsé les musiques traditionnelles de la péninsule Ibérique au cœur du XXIe siècle (Rosalia, Rocío Márquez, Niño de Elche, Sílvia Pérez Cruz, Lina) Sur scène, comme constaté en juin dernier, au festival Rio Loco, Rodriguo Cuevas manie l'ironie et la provocation avec brio et est capable de passer d'un registre burlesque à la sensualité la plus poignante. C'est justement après son flamboyant concert toulousain qu'Hortense Volle a rencontré celui qui se définit lui-même comme un « agitateur folklorique ». SessionLab par Hortense Volle : une conversation en toute intimité et en audio 3D (son spatialisé). Un podcast à écouter, de préférence, au casque. Réalisation : Benjamin Sarralié Prise de son et mixage 3D : Fabien Mugneret Production : RFI Labo Pour suivre Rodriguo Cuevas : YouTube / Facebook / Instagram ► Titres diffusés : Extraits de l'album Manuel de Cortejo (2019 – Aris Música) : Muineira para a Filla Da Bruxa; Namas S'acaba Lo Que Nun Se Cunta; Rambalin; Namas S'acaba Lo Que Nun Se Cunta; El Dia Que Naci Yo ; Tengo de Xubir al Puertu; Rumba de a Estierna; Fijate Si Era Rojo; Xiringuelu; Pena. Extraits de l'EP Prince of Verdiciu (2016 - Aris Música) : Verdiciu; Toro Barroso Le titre Corricorri para cochestage (2015) Et aussi : Des extraits de son concert au festival Rio Loco Le titre Baiuca - Veleno (ft. Rodrigo Cuevas)
Le très ancien et célèbre Chemin de Compostelle, pèlerinage chrétien dévolu à saint Jacques le Majeur dont la dépouille serait miraculeusement arrivée en Galice, remonte à sept siècles après son martyre. Au fil du temps, cette longue pérégrination (800 km en territoire espagnol depuis les Pyrénées, mais il faut généralement y ajouter les centaines de […]
Le très ancien et célèbre Chemin de Compostelle, pèlerinage chrétien dévolu à saint Jacques le Majeur dont la dépouille serait miraculeusement arrivée en Galice, remonte à sept siècles après son martyre. Au fil du temps, cette longue pérégrination (800 km en territoire espagnol depuis les Pyrénées, mais il faut généralement y ajouter les centaines de […] The post Inattendus Chemins de Compostelle appeared first on Fréquence Terre.
Le très ancien et célèbre Chemin de Compostelle, pèlerinage chrétien dévolu à saint Jacques le Majeur dont la dépouille serait miraculeusement arrivée en Galice, remonte à sept siècles après son martyre. Au fil du temps, cette longue pérégrination (800 km en territoire espagnol depuis les Pyrénées, mais il faut généralement y ajouter les centaines de […] The post Inattendus Chemins de Compostelle appeared first on Fréquence Terre.
Jour 61 - J'entre en Galice
Faire communauté, c'est savoir écouter au-delà des différences. Musicienne, écrivaine et éducatrice, Cristina Pato nous parle ici de l'importance de la musique dans sa vie et du rôle joué par l'art en société. Elle pense son engagement avec l'idée d'être « entre-deux », de relier les disciplines, les cultures et les horizons variés. Engagée dans des projets éducatifs et sociaux, avec notamment Silkroad, créé par Yo-Yo Ma, elle a réalisé un programme axé sur la mémoire et la diversité à travers les arts, en tant que titulaire de la Chaire de culture et civilisation espagnoles de l'université de New York. Elle est lauréate 2020 du Prix Artiste citoyen engagé de laFondation Daniel et Nina Carasso. Cet entretien est écrit par Mélanie Bouteloup et réalisé par L'arrière-boutique Studio. Traduction et doublage : David Rousseau. Habillage Léa Minod, Emmanuel Baux et Guillaume Girault. Un podcast de la Fondation Daniel et Nina Carasso, produit par wave.audio. Production exécutive : Isabelle Duriez.
Au niveau mondial, le Mexique occupe une place centrale dans le trafic de drogue que ni «la guerre contre le narcotrafic» initiée par les différents gouvernements depuis 2006, ni l'arrestation du célèbre parrain Joaquin «El Chapo» Guzman, en 2019, n'ont pu remettre en cause. En 15 ans, le bilan humain est lourd avec plus de 300 000 morts et plus de 100 000 disparus. C'est plus que la plupart des conflits armés du XXIème siècle. Au cœur du trafic, l'État du Sinaloa dont tire son nom le fameux «cartel du Sinaloa» fait l'objet d'une attention toute médiatique, popularisé notamment par le géant du streaming Netflix. Mais, cette médiatisation et la glamourisation du narcotrafic ne rend pas compte de la réalité quotidienne des populations de la région qui subissent de plein fouet la collusion entre l'État mexicain et les groupes criminels. Des habitants qui vivent souvent en marge de l'économie et de l'emploi, soumis à la peur et aux menaces du trafic. Quelle réalité pour des populations au cœur du narcotrafic ? Rediffusion du vendredi 1er avril 2022. Avec : Adèle Blazquez, anthropologue à l'École des Hautes Études en Sciences sociales, et autrice de L'aube s'est levée sur un mort – Violence armée et culture du pavot au Mexique (CNRS éditions). Un entretien avec Gwendolina Duval, correspondante pour RFI au Mexique. En 2006, le gouvernement de Felipe Calderon a déclaré la guerre contre la drogue en déployant des forces militaires pour lutter contre les cartels. 16 ans plus tard, la stratégie change avec l'arrivée au pouvoir du président Andrés Manuel Lopez Obrador et son slogan «abrazos, no balazos – traduisez : des embrassades, pas de balles». Pour quelle efficacité ? Notre correspondante nous explique les conséquences sur le terrain de ce changement de tactique. Et en fin d'émission, le témoignage de Nacho Carretero, journaliste espagnol, recueilli par Charlie Dupiot. Il a enquêté sur le trafic de drogue en Galice, une région du nord-ouest de l'Espagne, et en a tiré un livre publié aux éditions du Cherche-Midi, «Fariña» : «farine» en galicien, l'un des noms donnés à la cocaïne. Programmation musicale : ► Palma Salazar - Gerardo Ortiz ► Tuyo - Rodrigo Amarante. Notre invitée Adèle Blazquez vous parle du village de Badiraguato, commune montagneuse du nord-ouest du Mexique, située au coeur de l'État du Sinaloa. Voici une carte pour vous repérer.
Au niveau mondial, le Mexique occupe une place centrale dans le trafic de drogue que ni «la guerre contre le narcotrafic» initiée par les différents gouvernements depuis 2006, ni l'arrestation du célèbre parrain Joaquin «El Chapo» Guzman, en 2019, n'ont pu remettre en cause. En 15 ans, le bilan humain est lourd avec plus de 300 000 morts et plus de 100 000 disparus. C'est plus que la plupart des conflits armés du XXIème siècle. Au cœur du trafic, l'État du Sinaloa dont tire son nom le fameux «cartel du Sinaloa» fait l'objet d'une attention toute médiatique, popularisé notamment par le géant du streaming Netflix. Mais, cette médiatisation et la glamourisation du narcotrafic ne rend pas compte de la réalité quotidienne des populations de la région qui subissent de plein fouet la collusion entre l'État mexicain et les groupes criminels. Des habitants qui vivent souvent en marge de l'économie et de l'emploi, soumis à la peur et aux menaces du trafic. Quelle réalité pour des populations au cœur du narcotrafic ? Rediffusion du vendredi 1er avril 2022. Avec : Adèle Blazquez, anthropologue à l'École des Hautes Études en Sciences sociales, et autrice de L'aube s'est levée sur un mort – Violence armée et culture du pavot au Mexique (CNRS éditions). Un entretien avec Gwendolina Duval, correspondante pour RFI au Mexique. En 2006, le gouvernement de Felipe Calderon a déclaré la guerre contre la drogue en déployant des forces militaires pour lutter contre les cartels. 16 ans plus tard, la stratégie change avec l'arrivée au pouvoir du président Andrés Manuel Lopez Obrador et son slogan «abrazos, no balazos – traduisez : des embrassades, pas de balles». Pour quelle efficacité ? Notre correspondante nous explique les conséquences sur le terrain de ce changement de tactique. Et en fin d'émission, le témoignage de Nacho Carretero, journaliste espagnol, recueilli par Charlie Dupiot. Il a enquêté sur le trafic de drogue en Galice, une région du nord-ouest de l'Espagne, et en a tiré un livre publié aux éditions du Cherche-Midi, «Fariña» : «farine» en galicien, l'un des noms donnés à la cocaïne. Programmation musicale : ► Palma Salazar - Gerardo Ortiz ► Tuyo - Rodrigo Amarante. Notre invitée Adèle Blazquez vous parle du village de Badiraguato, commune montagneuse du nord-ouest du Mexique, située au coeur de l'État du Sinaloa. Voici une carte pour vous repérer.
Ce n'est pas un énième marronnier que de dire qu'il fait chaud en cette saison. Cet été dans l'hémisphère nord est bien un marqueur supplémentaire du réchauffement climatique, les signaux sont au rouge dans les journaux. En Allemagne par exemple. « Tombé à sec ». Photo de Une à l'appui, le Süddeutsche Zeitung alerte ainsi sur le manque d'eau symptomatique qui frappe l'Elster noire. Cette rivière est un affluent de l'Elbe, ses cours sont asséchés. « Plus aucune eau ne vient de l'Oberlausitzer Bergland », les montagnes de Haute-Lusace en Saxe, constate le journal. Plus largement, « les lacs et les rivières d'Allemagne manquent d'eau » mais « ce n'est pas seulement la sécheresse qui est à blâmer », souligne le Süddeutsche Zeitung. L'activité humaine l'est également, avec l'approvisionnement en eau potable notamment. Le journal s'interroge : « L'Allemagne, riche en eau, aura-t-elle un problème permanent ? » Un manque d'eau devenant généralisé Et les Allemands sont loin d'être les seuls à subir les effets de la météo. Le même journal s'inquiète par ailleurs de la situation en Italie. « Le Pays de Cocagne se meurt de soif » et « aspire à la pluie » face à « l'été le plus sec jamais enregistré ». Un été qui « met à rude épreuve les cultures, le bétail et les agriculteurs ». Rendez-vous compte : « la sécheresse raréfie même les ingrédients sacrés de la cuisine italienne ». Malheur ! En Croatie, alors que certaines villes ont déjà enregistré des records de température cette semaine, avoisinant les 40°C, « une nouvelle vague de chaleur arrive ». En effet, « il fera beau, chaud et... chaud sur l'Adriatique ! », prévient Večernji list. Ce n'est pas sans conséquences. La terre est « brûlée », elle réclame de l'eau depuis juin. « La sécheresse et le soleil ont brûlé les poivrons, concombres, haricots verts et autres tomates. » Les prix des fruits et légumes ont parfois doublé sur les étals. Or, « même si une goutte tombait maintenant, ce serait comme jeter un verre d'eau sur une voiture en feu », déplore Večernji list. Le Portugal confronté aux incendies Qui dit sécheresse, été et fortes chaleurs, dit incendies également. « Le Portugal est le pays européen qui brûle le plus », affirme la Une du Diário de Notícias. Le journal portugais affirme qu'il y a trois raisons à cela. À savoir, parole d'expert : « la météorologie » évidemment, ainsi que « l'occupation du territoire et le comportement de la population ». Plus de 70 000 hectares de forêt ont déjà brûlé cette année, note Público. Et même s'il y a eu des progrès en matière de lutte anti-incendie durant cette dernière décennie, la situation est compliquée. En ce moment même, un feu fait rage dans la Serra de Estrala, la plus haute chaîne de montagne du Portugal. « L'incendie a atteint les altitudes où se trouvent les espèces les plus rares », apprend-on. Il a « dévasté des régions où la présence de certaines espèces endémiques est connue. Público livre un reportage sur place, « la population regrette le "joyau" qui a été perdu dans la Serra da Estrela. C'est un dommage irréparable ». L'Espagne vers des étés à 50°C Les voisins espagnols sont inquiets pour l'avenir également, touchés par les feux également. Même si « la situation en Galice s'améliore », nous dit El Mundo, 500 personnes ont été évacuées, mais l'incendie de Cáceres est « en grande partie », sous contrôle. En tout cas, « l'Espagne se dirige vers des étés à 50°C d'ici le milieu du siècle ». C'est à lire en Une de la Vanguardia, « les projections de l'agence météorologique espagnole indiquent que les températures estivales de cette année seront la norme à l'avenir » dans le pays. Et cela inquiète, naturellement. L'Espagne a d'ailleurs lancé un plan énergies, des mesures d'efficacité sont entrées en vigueur mercredi 10 août pour économiser l'énergie. Or, « la demande a justement chuté hier, au premier jour d'application de ces mesures », nous apprend El Mundo. Une baisse d'environ 5,3% par rapport à la journée équivalente de la semaine précédente. Mais fermer la porte des magasins par exemple, « cela met des barrières à la clientèle », estime un commerçant qui témoigne. Il faut du temps pour changer les mentalités. Alerte au Royaume-Uni La problématique des incendies et du climat qui inquiètent également la presse anglo-saxonne. Au Royaume-Uni, The Daily Telegraph alerte sur le « risque exceptionnel d'incendies de forêt ». Il relaie une « alerte sans précédent », lancée dans la majeure partie du sud de l'Angleterre. Sa Une affiche une carte du pays intégralement en orange et rouge. Or, on sait que ces couleurs sont rarement bon signe. Les vagues de chaleurs actuelles « poussent les services des pompiers au point de crise », affirme The Independent. Les soldats du feu ont prévenu, lit-on : ils ne pourront probablement pas répondre à toutes les demandes d'intervention. À lire également dans le New York Times, comment le climat et ses contraintes, ces fortes chaleurs affectent la scène culturelle ? De l'Oregon, où se joue un festival de théâtre sur Shakespeare, à l'Europe, le climat affecte les festivals. Le directeur de l'un deux témoigne. Il explique que jouer du Shakespeare ou danser Mamma Mia par de très fortes chaleurs, c'est compliqué. Et « on ne peut pas infliger ça au public ».
Les Celtes sont une grande famille. La preuve : chaque année, le festival Interceltique de Lorient, en Bretagne, invite une des « nations » celtes. Après l'Australie, l'Écosse, la Galice et bien d'autres encore, c'est au tour des Asturies, principauté du nord de l'Espagne, de débarquer en force à Lorient avec 230 musiciens et danseurs, pour une dizaine de concerts.
Ce n'était pas encore arrivé depuis la création de la Débande mais toute l'équipe a donné la même note à As Bestas... Alors, convaincus par cette petite histoire de voisinage ou pas du tout ? Sortie : le 20 juillet 2022 en salle À la réal : Rodrigo Sorogoyen Casting : Marina Foïs, Denis Ménochet, Luis Zahera Antoine et Olga, un couple de Français, sont installés depuis longtemps dans un petit village de Galice. Ils ont une ferme et restaurent des maisons abandonnées pour faciliter le repeuplement. Tout devrait être idyllique mais un grave conflit avec leurs voisins fait monter la tension jusqu'à l'irréparable…
Considéré par beaucoup comme l'étoile montante du cinéma espagnol, Rodrigo Sorogoyen, quarante à peine, a déjà réalisé six longs métrages aux sujets variés, toujours surprenants et tous mis en scène avec un sens incontestable du suspense et de la mise en tension. Enquête policière dans les rues de Madrid pour Que Dios Nos Perdone. Corruption dans le milieu politique dans El Reino. Drame familial pour Madre et enfin conflit de voisinage en milieu rural pour As Bestas, le film qui va nous intéresser aujourd'hui. Direction les montagnes de Galice pour Antoine et Olga couple de français (interprété par Marina Fois et Denis Menochet) qui décide de s'installer dans un petit village reculé de ce territoire à l'apparence idyllique pour y monter un projet de permaculture… Très vite les tensions avec une famille du village vont s'exacerber à propos de la proposition commerciale faite aux habitants par une entreprise d'éoliennes. Si la majorité des locaux y voient la possibilité de vendre les terres pour quitter une vie de labeur, Olga et Antoine y voient l'abandon de leur idéal. Cette différence de points de vue va cristalliser les tensions et donner au film des allures de thriller social et sociétal. Suivez nous sur Twitter / Inst agram / Facebo ok / Youtu be
durée : 00:08:12 - L'invité de 7h50 - Le nouveau film du réalisateur Rodrigo Sorogoyen sort ce mercredi 20 juillet en salle. Avec Marina Foïs et Denis Ménochet, ils interprètent un couple d'agriculteur installé dans un petit village de Galice en Espagne.
Eddy Caekelberghs s'entretient avec Eric Reyes Roher, le traducteur de “Farina, Enquête sur le trafic de cocaïne en Galice”, écrit par Nacho Carretero et publié aux Editions Cherche Midi.
Deux juments nous surprennent. Vives et fugaces, elles déposent en nous une trace. De cette apparition naît l'envie de remonter le fil de la légende des chevaux sauvages qui peuplent la Galice. C'est une torsion du temps où ricochent des voix du XVIe siècle, des visions télépathiques du futur et des rituels entre humain·es et chevaux. Parmi eux, on trouve la pratique du maréchal ferrant ou le rassemblement annuel ‘Rapa das bestas' pendant lequel les humain·es rencontrent les chevaux sauvages. Réalisation et prise de son Anne Lepère Mixage et mise en onde Jeanne Debarsy Ce voyage peut s'écouter dans des ordres différents. Cet ordre-ci a été tiré au sort par Par Ouï-dire : mousse-sel-chair-or-fer.
Notre critique du film "As bestas" réalisé par Rodrigo Sorogoyen avec Marina Foïs et Denis Ménochet. Un film présenté dans la sélection Cannes Première au Festival de Cannes 2022. Regardez l'émission sur YOUTUBE : https://bit.ly/3nm7Oy9 --- Titre : As bestas Sortie : 20 juillet 2022 De : Rodrigo Sorogoyen Avec : Marina Foïs et Denis Ménochet. Synopsis : Antoine et Olga, un couple de Français, sont installés depuis longtemps dans un petit village de Galice. Ils pratiquent une agriculture écoresponsable et restaurent des maisons abandonnées pour faciliter le repeuplement. Tout devrait être idyllique sans leur opposition à un projet d'éolienne qui crée un grave conflit avec leurs voisins. La tension va monter jusqu'à l'irréparable. #CINECAST #Podcast #Critique
Propos recueillis à Cannes par Benoit Basirico AS BESTAS de Rodrigo Sorogoyen Sélection Cannes Première Musique originale : Olivier Arson Olivier Arson retrouve Rodrigo Sorogoyen sur ce thriller franco-espagnol après "Que Dios nos perdone" (2017), "El Reino" (2019) et "Madre" (2020). Pour faire exister les intimidations de voisins malveillants à l'égard d'un couple français (Marina Fois, Denis Ménochet) installé en Galice au milieu de la forêt, le compositeur convoque des percussions qui interviennent subitement au milieu d'une scène comme pour destabiliser une serenité, et entreprennent une progression de plus en plus angoissante. S'invite aussi le violoncelle.
durée : 00:58:05 - Toute une vie - Née en Galice en 1922, Maria Casarès a fui la Guerre d'Espagne pour Paris en 1936, avant d'entamer une carrière de comédienne. Muse des auteurs les plus prestigieux de l'époque, femme libre et actrice de rupture, elle laisse à jamais le souvenir de l'une des plus grandes tragédiennes françaises. - invités : Florence M.-Forsythe Comédienne, metteuse en scène, biographe de Maria Casarès; Dominique Marny Romancière, Présidente du comité Jean Cocteau; Ariane Dollfus Journaliste, écrivaine et biographe; Johanna Silberstein Comédienne et responsable artistique de "La Maison Maria Casarès" depuis septembre 2016.; Olivier Py Directeur du Festival d'Avignon, homme de théâtre
J'ai enfin mis un pied en Galice, après avoir franchi les 1394m de dénivelé. Autant j'ai eu le pluie pour les Pyrénées, autant le ciel bleu fut un délice pour la Galice. Notre politique de confidentialité GDPR a été mise à jour le 8 août 2022. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alberto Nunez Feijoo a été élu le 2 avril à la tête du Parti populaire (PP). Ce haut-fonctionnaire à la réputation de modéré va devoir réunifier son parti et composer avec la montée de l'extrême droite de Vox, devenue troisième force politique d'Espagne. Été 2018, la droite espagnole se cherche son nouveau patron. Tous les regards se tournent vers Alberto Nunez Feijoo. Le président du gouvernement régional de Galice, réputé modéré et pragmatique est perçu comme le successeur naturel de Mariano Rajoy pour prendre la tête du Parti populaire (PP). Mais à la surprise générale, Alberto Nunez Feijoo renonce pour se consacrer à ses électeurs. « Je ne peux pas laisser tomber les Galiciens sans avoir tenu tous mes engagements, parce que ça serait aussi un renoncement pour moi-même », déclare-t-il ému devant ses partisans rassemblés dans son fief de Saint-Jacques-de-Compostelle. Quatre ans plus tard, le nom d'Alberto Nunez Feijoo est de nouveau avancé pour reprendre un parti déchiré par les scandales. Le 2 avril, au Congrès extraordinaire de Séville, Alberto Nunez Feijoo accepte son destin national et est élu à la tête du PP avec 98,35 % des 2 663 suffrages exprimés. « Nous devons sortir la politique espagnole de la confrontation (…) de l'hyperbole permanente », déclare-t-il lors de son premier discours en tant que chef du parti. « Je ne suis pas venu en politique pour faire ce qui a été déjà fait, poursuit-il. Je suis venu ici pour gagner et gouverner ! » ► À lire aussi : Espagne: Alberto Nuñez Feijoo, le nouveau visage du Parti populaire « Il préfère la culture du résultat à celle de l'outrance » Né en 1961 à Ourense, dans le nord-ouest de l'Espagne, Alberto Nunez Feijoo a gravi les échelons pour s'imposer comme un des barons du PP, élu quatre fois de suite à la majorité absolue – fait rare en Espagne – président du gouvernement régional de Galice. À 60 ans, ce haut-fonctionnaire à la silhouette élancée est, d'après un sondage publié fin mars, la personnalité politique la plus respectée du pays. « En Espagne, on dit que quand on rencontre un Galicien dans l'escalier, on ne sait pas s'il monte ou s'il descend », décrypte Benoît Pellistrandi, historien, spécialiste de l'Espagne contemporaine et auteur des Fractures de l'Espagne. De 1808 à nos jours (Folio histoire, Gallimard). « Alberto Nunez Feijoo est dans cette école politique de la modération. Il préfère la culture du résultat à celle de l'outrance et de la rhétorique. Il veut se présenter comme un faiseur. Et c'est sans doute comme cela que le perçoivent ses électeurs parce que la confiance qui lui est accordée est toujours plus accrue. La communauté autonome de Galice présente en outre des résultats satisfaisants en termes de gestion et de politiques publiques ». À l'échelle de l'Espagne, le défi est tout autre. Alberto Nunez Feijoo ambitionne de ramener le PP au pouvoir et battre le Parti socialiste du Premier ministre Pedro Sanchez. « Il va certainement devoir capitaliser sur les difficultés des socialistes à répondre à tous les problèmes économiques de l'Espagne qui refont surface et aggravés par la guerre en Ukraine », explique Aurora Minguez, journaliste espagnole et ancienne correspondante de la RTVE en France et en Allemagne. « L'inflation frôle les 10 % et le gouvernement semble incapable de faire baisser les prix du carburant, du gaz, de l'électricité ». « Feijoo veut marginaliser l'extrême droite du parti Vox » Dans sa conquête pour le Palais de la Moncloa, résidence officielle du Premier ministre, Alberto Nunez Feijoo doit aussi composer avec la montée de l'extrême droite incarnée par le Parti Vox devenu en 2019 troisième force politique d'Espagne derrière les socialistes et les conservateurs. « La plupart des gens qui ont voté Vox sont des électeurs déçus du PP », analyse Aurora Minguez. Ils ont trouvé que le PP était devenu trop centriste alors qu'ils voulaient une position plus à droite. « Pour Feijoo, le grand problème va être de récupérer les électeurs de Vox. Il va devoir définir une ligne très claire : qu'est-ce que le PP ? Est-ce un parti libéral social comme la CDU en Allemagne ou Les Républicains en France ? Ou un parti qui va de la droite traditionnelle à l'extrême droite ? Feijoo va devoir prendre une décision ! ». D'autant que, dans son parti, la question d'une alliance avec l'extrême droite n'est plus taboue. Le 11 avril, le Parlement régional de Castille-et-León a donné le feu vert à un gouvernement de coalition inédit entre la droite du PP et l'extrême droite de Vox. Pour l'occasion, Albert Nunez Feijoo s'est fait excuser, officiellement absent pour des raisons d'agenda, mais le spécialiste Benoît Pellistrandi y voit là un message politique. « Feijoo souhaite une clarification de son parti. Il veut que le PP devienne majoritaire à droite et marginaliser Vox. Pour cela, il va tenter de “centraliser” le PP et d'en faire un parti dans lequel pourraient coexister à la fois une droite conservatrice, plus radicale, et une droite beaucoup plus centriste et européenne ». Une stratégie gagnante ? Premier test grandeur nature lors des élections législatives prévues pour 2023. Dans les dernières enquêtes d'opinion, le PP est crédité de près de 22 % des voix, derrière les socialistes (27 %), mais talonnés de seulement deux points par l'extrême droite du parti Vox.
Au niveau mondial, le Mexique occupe une place centrale dans le trafic de drogue que ni «la guerre contre le narcotrafic» initiée par les différents gouvernements depuis 2006, ni l'arrestation du célèbre parrain Joaquin «El Chapo» Guzman, en 2019, n'ont pu remettre en cause. En 15 ans, le bilan humain est lourd avec plus de 300 000 morts et plus de 100 000 disparus. C'est plus que la plupart des conflits armés du XXIème siècle. Au cœur du trafic, l'État du Sinaloa dont tire son nom le fameux «cartel du Sinaloa» fait l'objet d'une attention toute médiatique, popularisé notamment par le géant du streaming Netflix. Mais, cette médiatisation et la glamourisation du narcotrafic ne rend pas compte de la réalité quotidienne des populations de la région qui subissent de plein fouet la collusion entre l'État mexicain et les groupes criminels. Des habitants qui vivent souvent en marge de l'économie et de l'emploi, soumis à la peur et aux menaces du trafic. Quelle réalité pour des populations au cœur du narcotrafic ? Avec : Adèle Blazquez, anthropologue à l'École des Hautes Études en Sciences sociales, et autrice de L'aube s'est levée sur un mort – Violence armée et culture du pavot au Mexique (CNRS éditions). Un entretien avec Gwendolina Duval, correspondante pour RFI au Mexique. En 2006, le gouvernement de Felipe Calderon a déclaré la guerre contre la drogue en déployant des forces militaires pour lutter contre les cartels. 16 ans plus tard, la stratégie change avec l'arrivée au pouvoir du président Andrés Manuel Lopez Obrador et son slogan «abrazos, no balazos – traduisez : des embrassades, pas de balles». Pour quelle efficacité ? Notre correspondante nous explique les conséquences sur le terrain de ce changement de tactique. Et en fin d'émission, le témoignage de Nacho Carretero, journaliste espagnol, recueilli par Charlie Dupiot. Il a enquêté sur le trafic de drogue en Galice, une région du nord-ouest de l'Espagne, et en a tiré un livre publié aux éditions du Cherche-Midi, «Fariña» : «farine» en galicien, l'un des noms donnés à la cocaïne. Programmation musicale : ► Palma Salazar - Gerardo Ortiz ► Tuyo - Rodrigo Amarante. Notre invitée Adèle Blazquez vous parle du village de Badiraguato, commune montagneuse du nord-ouest du Mexique, située au coeur de l'État du Sinaloa. Voici une carte pour vous repérer.
L'émission 28 minutes du 15 mars 2022 Au programme de l'émission du 15 mars 2022 ⬇ De chauffeur de salle aux premiers rôles, le fabuleux destin de José Garcia« Je n'avais qu'un seul talent : faire rire ! Depuis que j'étais gamin, c'était l'arme que je m'étais fabriqué pour me défendre des moqueries ! » Fils d'un couple d'immigrés espagnols que la pauvreté a chassé de leur Galice natale, José Garcia est de ces personnalités qui nous touchent. Acteur, scénariste et humoriste, il ressort son costume de théâtre qu'il avait rangé jusqu'alors avec “Biographie : Un jeu”. Il partage les planches du Théâtre du Rond-Point à Paris (du 8 mars au 3 avril 2022) avec Isabelle Carré, Jérôme Kircher, Ana Blagojevic et Ferdinand Régent-Chappey. La comédie est signée de Max Frisch et la mise en scène par Frédéric Bélier-Garcia. José Garcia est notre invité. 3 millions de personnes ont fui l'Ukraine en 20 jours / L'Europe est-elle en mesure d'accueillir tous les migrants ukrainiens ?"Un enfant en Ukraine devient réfugié à chaque seconde" affirme l'Unicef. Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, 3 millions de personnes ont fui leur pays dont au moins 1,4 millions d'enfants, selon le dernier décompte de l'ONU. Si leur prise en charge par les pays européens est facilitée par l'activation du mécanisme de protection temporaire des réfugiés, actionné pour la première fois depuis sa création en 2001, la question d'un accueil pour toutes et tous se pose. En parallèle, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, annonçait lundi 14 mars que la France était prête à accueillir 100 000 réfugiés ukrainiens. Associations, collectivités territoriales mais aussi particuliers, les Françaises et Français sont plus que jamais solidaires et mobilisés aux côtés des Ukrainiens. Mais jusqu'où cette fraternité peut-elle aller ? La capacité d'accueil des Européens est-elle illimitée ? Cette nouvelle crise migratoire peut-elle conduire l'UE à revoir en profondeur sa politique en la matière ?Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et d'Alix Van Pée ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 15 mars 2022 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Au programme : sortilèges électroniques, danses traditionnelles, esprits des Asturies et bruxas en pagaille. Bel hidalgo à la fine moustache originaire du cœur rural des Asturies, Rodrigo Cuevas, 36 ans, ne monte jamais sur scène sans sa pandereta (tambourin en peau de chèvre), ses sabots à talons dorés, sans oublier sa montera picona, un couvre-chef traditionnel de laine noire porté par les hommes en Asturie. Ceci dit, côté cabaret - où Rodrigo a fait ses armes de performer - celui que certains appellent le Freddy Mercury des Asturies peut aussi s'afficher en robe à crinoline, jupe ou dentelles... En bref, Rodrigo Cuevas étonne et ses performances détonnent, la preuve encore le 2 mars dernier au Café de la Danse à Paris, donnant à son tour de chant électrisant des airs de cabaret queer à grand renfort de poésie, satire burlesque, hurlements à la lune en hommage à sa grand-mère et autres incantations magiques.Ce soir-là, Rodrigo Cuevas présentait au public parisien Manuel de Cortejo, un premier album paru en 2019 pour lequel Rodrigo Cuevas a fait appel à un sorcier des vibrations électroniques, le catalan Raul Refree, producteur incontournable derrière Rocío Márquez et Rosalía pour le flamenco, Lina Rodrigues pour le fado. Ensemble, Raul et Rodrigo sont partis en mission de collectage dans les villages des Asturies, à la rencontre des grands-mères pour recueillir dans leurs cuisines ces chansons traditionnelles transmises oralement depuis des siècles. La démarche n'est pas nouvelle pour Rodrigo Cuevas qui s'attache à transmettre à son tour et à vivifier le répertoire traditionnel des Asturies et de Galice depuis ses débuts en 2012 avec Yo Soy La Maga (traduction : je suis la magicienne). Puis s'en est suivi un autre EP en 2017, intitulé Embrujada (traduction : ensorcelée). Un tropisme assumé donc pour la sorcellerie et les choses du magique chez Rodrigo Cuevas qui, après s'être formé au piano, au tuba et à la cornemuse à Oviedo puis à Barcelone, est rentré s'installer au pays, dans un petit village de 15 habitants du côté de Piloña avec son compagnon, deux ânes, un chien, cinq chats, cinq poules et un canard femelle. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
La France, après la Norvège, est le pays européen qui compte le plus de chasseurs en proportion, soit moins d'un million pour 67 millions d'habitants. La saison de chasse commence en général à la rentrée de septembre et se finit fin février. Mais les battues administratives contre les « nuisibles » et le piégeage sont autorisés toute l'année. La France est le dernier pays d'Europe à ne pas avoir de jour sans chasse dans la semaine. En Grande-Bretagne par exemple, il n'y a pas de chasse le dimanche depuis 1831. Aux Pays-Bas, il n'y a pas non plus de chasse le dimanche. En Suisse, dans le canton de Neuchâtel, il y a trois jours sans chasse (dont le dimanche) et dans le canton de Genève, plus de chasse du tout depuis plus de quarante ans. La régulation étant confiée à des professionnels. La méthode a fait ses preuves. Et puis il y a même des pays où la logique est inversée, en faveur des promeneurs : il y a des jours de chasse ponctuels bien définis, et le reste du temps, on peut se promener dans la nature sans crainte. C'est le cas du Portugal (où l'on ne peut chasser que le jeudi et le dimanche) et de l'Espagne (seulement trois jours de chasse en Castille-et-Léon, deux en Galice), de l'Italie (seulement trois jours aussi)… Très concrètement, la France est à la traîne à ce niveau-là. Ce choix est totalement le fait du prince politique. Pour finir, un mot sur les 22 millions d'animaux tués chaque année par les chasseurs. La France autorise la chasse de près de 91 espèces, dont 64 espèces d'oiseaux. un tiers de ces oiseaux est sur la liste rouge des espèces menacées de L'UICN. La tourterelle des bois par exemple a perdu 80% de sa population et elle est toujours chassable en France!!! Pour les chasseurs tant qu'il y en a, c'est qu'il y en a assez. La France est ainsi le pays européen qui compte le plus de chasseurs, de loin, et aussi le plus grand nombre d'espèces autorisées à la chasse. Bah tiens, tantb qu'on y est... Voici le top 10 des animaux les plus chassés en France (chiffres OFB estimation déclarative 2014 = sous-évaluée aujourd'hui) : 5 millions de pigeons ramiers 3 millions de faisans 1,5 million de lapins et autant de grives 1,3 million de perdrix rouge, 1.2 de canards colverts 1 million de perdrix grises 800 000 sangliers 700 000 bécasses 600 000 lièvres et autant de chevreuils 500 000 renards et on va s'arrêter là… _______
Ici ou là, sur la webradio voyage Allô la Planète , vous propose, durant une heure, de découvrir la culture musicale d'un pays, en retraçant son histoire en musique ! Décennies par décennies, découvrez ce qui a marqué la scène locale, avec des anecdotes, et les dernières tendances du moment ! Dans ce numéro, Dam's vous parle de la musique celtique. Ce concept né au cours du XIXe siècle qui tend à faire un lien entre les musiques traditionnelles (ou d'inspiration traditionnelles) issues de différents territoires d'Europe Occidentale, considérées comme « celtiques ». C'est par l'hymne breton, Bro Goz Va Zadou, que commence le podcast. Dam's vous emmène ensuite en Irlande avec le groupe The Chieftains, puis le musicien traditionnel irlandais Donal Lunny et enfin la chanteuse Sinnead O'Connor, qui a arrêté sa carrière en 2021. Après t'avoir expliqué les différences entre le biniou et la cornemuse, Ici ou Làt'emmène à la découverte de trois jeunes femmes, Andy Jay, Jane Espie, et Chelsea Joy. Direction ensuite la Galice. Ce terroir Espagnol aux accents bretons regorge de morceaux musicaux celtiques, à l'instar du groupe Ardentia. Coté Français, Dam's s'interesse à Allan Stivell et Anjel IK. Le podcast se termine par Les Red Hot Chilli Pipers ! La musique Celtique vous plait ? Découvrez-là aussi à travers l'émission Celtes sur Sept diffusée sur Allô la Planète.
Uncle Dig gives us a behind the scenes look at some upcoming production issues. He then updates us on the garden. Uncle dig sits down with Roll and Smokes again to talk about his old school guerilla grow out in Galice, Oregon back in the day. Uncle dig then shares a brief song.
Né de la rencontre d'artistes passionné.e.s de musiques traditionnelles du Sud de l'Europe, Radio Tutti & Barilla Sisters nous emmènent en Galice pour leur 2e album `Xogo'. Sur une trame de musiques populaires méditerranéennes ou orientales incarnées par le duo de voix féminines Barilla Sisters, se greffent les nombreuses influences mondiales des arrangements du combo Radio Tutti. Stephan Micus collectionne et étudie des instruments du monde entier et crée ses propres voyages musicaux. Sur `Winter's End' il nous fait découvrir de nouveaux instruments du Mozambique et de Centre Afrique et d'autres venus du Japon, de Bali ou de Chine dans une réunion inédite et passionnée. Présentation : Didier MELON
Jean-Pierre Perrin, longtemps grand reporter à Libération, est aujourd’hui journaliste indépendant et écrivain. On lui doit plusieurs récits de guerre et de voyage sur le Proche-Orient, l’Iran et l’Afghanistan, récompensés entre autres par le Grand prix des lectrices de Elle et le prix Joseph Kessel. «Une guerre sans fin» marque son retour à la fiction. "Joan-Manuel est un jeune romancier fasciné par la guerre. Pris en otage par les djihadistes puis relâché dans le désert, hanté par le souvenir de sa détention, il décide de partir en Galice sur la piste d’un mystérieux poème de Garcia Lorca. Alexandre est un diplomate dont la famille a été déportée par un certain Alois Brunner, criminel de guerre nazi devenu conseiller du dictateur Hafez el-Assad. Dans l’espoir de combattre ses démons, il accepte une opération de renseignement dans une ville syrienne assiégée. Daniel est un mercenaire spécialisé dans la sécurité militaire à Bagdad. Afin de retrouver la fille d’un ami disparue lors d’une mission humanitaire sur la frontière turque, il doit monter une expédition des plus périlleuses pilotée en sous-main par la CIA. Roman de guerre, thriller d’espionnage, quête existentielle, le récit de ces destins croisés compose une aventure épique et inoubliable au cœur des ténèbres. (Présentation des éditions Payot-Rivages)
Entre Albert Camus et Maria Casarès, ce fut 15 années d'échanges épistolaires intenses. Le 6 juin 1944, jour du Débarquement, Maria Casarès et Albert Camus débutaient une belle relation amoureuse. Celle-ci prendra fin l'avant-dernier jour de 1959, juste quelques jours avant la disparition de l'auteur de La Peste. https://radio-chateaubriant.com/wp-content/uploads/2021/12/Camus-a-Casares-7-juillet-1944_4.mp3Une passion charnelle autant qu'intellectuelle En 1944, Albert Camus a 30 ans, Maria Casarès, neuf de moins. Ils se rencontrent chez Michel Leiris. L'écrivain est seul à Paris. Il confie à Maria Casarès le rôle de Martha pour la création du Malentendu en juin 1944. Ils rompent rapidement. Camus est marié depuis 1940 à Francine Faure, restée loin de la guerre, enseignante à Oran. Francine lui donne en 1945, des jumeaux, Jean et Catherine. L'actrice et l'écrivain se croisent sur les boulevards parisiens en juin 1948 et renouent leur liaison. Et dès lors, il et elle n'auront de cesse de s'écrire. Ils parlent d'eux et de ce qui les anime : une passion charnelle autant qu'intellectuelle. L'année 1950 fut la plus féconde en échanges de courriers entre Maria et Albert, au faîte de sa gloire. Des courriers, enflammés, drôles, cocasses, où le quotidien prend tout à coup une dimension dramatique. De Maria Casarès, arrivée de sa Galice natale en France à l'âge de 14 ans, le public connait la tragédienne. Il la découvre ici, écrivaine passionnée : « cette zone vibrante qui m'émeut autant que la présence d'un enfant dans mon ventre ». Albert Camus et Maria Casarès – Théâtre Hébertot – 1950« Si tu étais là… » « Ce soir, j'ai envie de venir vers toi parce que j'ai un cœur lourd et que tout me paraît difficile à vivre. J'ai un peu travaillé ce matin, pas du tout cet après-midi. C'est comme si j'avais oublié mon énergie et ce que j'ai à faire. Il y a comme ça des heures, des journées, des semaines où l'on dirait que tout vous meurt entre les mains. Toi aussi tu connais cela. » Et plus loin : « Si tu étais là, tout serait plus facile… Ce soir je me demande ce que tu fais, où tu es et ce que tu imagines. Je voudrais avoir la certitude de ta pensée et de ton amour. Je l'ai parfois. Mais de quel amour peut-on être sûr ? Un geste, et tout peut se détruire, au moins pour un moment. Après tout, il suffit d'un être qui te sourit et qui te plaise et, pendant une semaine au moins, il n'y a plus d'amour dans ce cœur dont je suis si jaloux ». Cette somme de lettres échangées est hors du commun. Immense, intense, dévorante. Je vous invite à découvrir celle qu'Albert Camus adresse à Maria Casarès le 7 juillet 1944, qui me bouleverse et me transporte, et dans laquelle il se lamente d'être éloigné d'elle. Camus dans le domaine public en format numérique Dès 2010, l'œuvre d'Albert Camus apparait dans le domaine public au Canada. En effet, leur législation permet une diffusion libre des œuvres d'un auteur, 50 ans après sa mort. En France, la réglementation l'autorise 70 ans après. Concernant Camus, il faudra donc attendre 2030 pour y avoir accès dans l'hexagone. Cette diversité de règlementations requestionne le sujet de l'usage du web qui ne connait pas de frontières. La responsabilité du respect des lois repose sur l'internaute. Pour l'heure, en France, l'œuvre d'Albert Camus est disponible au format numérique. Les 865 lettres, sont rassemblées par Gallimard en un volume de 1300 pages. Correspondance – 1944-1959 (Gallimard), 1 300 p., 32,50 €. Albert Camus à Maria Casarès, un épisode...
Welcome to the New Year, and goodbye to the old. This is the time of year where we often look back on the past, even if it's usually just in the form of the “best of and worst of” lists. We're no different, but instead of the past year, we're looking back to the last 500 (plus 1) years. Half a century is a long time, but it's an anniversary to be commemorated for today's podcast guest: The Galiceno horse.These little horses are little. Did we say that twice? It's because they are definitely that – as in, the size of a pony (but unquestionably look like a horse). Even so, they pack a power punch in the “capacity” realm. They arrived with Hernan Cortes in 1519 when he invaded Mexico, and originated from genetic stock from Northwestern Spain. Even at 12 or 13 hands and about 700 pounds, they can carry a 200-pound person all day long over rough terrain. Maybe all that fortitude comes from laboring in the Mexican silver mines, or maybe it's from its development as a true land-race breed over the last century. But either way, we hope this highly-endangered animal keeps going into the future. There are said to be less than 200 in existence, most of them non-breeding, so that's a real concern. Join us as we talk to biologists Rick and Pat Blaney and Heidi Reinhardt at Suwannee Horse Ranch in Live Oak, Florida. We'll find out more about these wonderful little equines with stamina, quickness, intelligence, and a beautifully-smooth running walk gait. And you don't need a three-foot mounting block to get in the saddle, either.And unlike some horsepower of Spanish lineage, they turn on a dime (that's a gentle dig at the Mustang car). A car joke – Rick can be so proud. Links:https://www.facebook.com/Galicenos-of-Suwannee-139480129479917/?ref=aymt_homepage_panelhttps://livestockconservancy.org/index.php/heritage/internal/galicenohttps://www.floridamuseum.ufl.edu/fossil-horses/scientific-names/https://www.galiceno.org/index.htmlSupport the show (https://www.patreon.com/agriCulturePodcast)
Réveillez vous de bon matin avec une sélection méditerranéenne qui sent bon le mistral, le soleil et les embruns. On vogue de la Galice avec Xavier Diaz, au Liban de Bachar Mar Khalife en passant par la Grèce des mélomanes de Trio Tekke.Laissez vous porter du réveil à l'éveil, des paupières lourdes aux idées claires, du bout du monde jusqu'à la maison. Playlist « Réveil au bout du monde »Coco Fabert - Ban Di FwanCaptain Planet - Big ManAlain Peters - Panier Sur la Tete ni chanté Khruangbin - PelotaOumou Sangare - Mogo Te Diya Bee YePlaylist Worldmix Matthieu Saglio - Metit5'Nesrine - RissalaXavier Diaz - Muineiras ao punoLa Banda Morisca - La choza de JuaniquinTrio Tekke - Rotten LuckBachar Mar khalife - InsomniaLiraz - Hala BavarPour écouter le reste de l'émission,Visuel © Liraz See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.