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Alors que s'ouvre le Salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget, la puissance spatiale française et européenne montre des signes de décrochage. Moins de lancements, moins de financements et une dépendance croissante aux technologies étrangères. Une situation critique à l'heure où l'espace devient un enjeu économique et de souveraineté majeur. Comme souvent, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Selon un rapport de l'Institut Montaigne, l'Europe ne représente plus que 5% de la masse orbitale mondiale lancée chaque année. Pis encore, elle investit six fois moins que les États-Unis dans ce domaine stratégique. Ce recul est d'autant plus saisissant qu'il y a quinze ans à peine, l'Europe visait le leadership global sur l'ensemble des compétences spatiales. Aujourd'hui, elle subit de plein fouet la domination américaine, incarnée notamment par SpaceX, qui a réalisé 138 des 145 lancements américains en 2024 grâce à ses fusées réutilisables. L'Europe, elle, n'a enregistré que trois tirs, en raison du retrait d'Ariane 5, du retard d'Ariane 6 tout comme de sa petite sœur Vega-C et de la perte de l'accès aux fusées Soyouz. La France, un moteur fragilisé de l'espace européen Au sein de l'Europe, la France voit son rôle moteur mis à mal. Malgré sa place de premier contributeur, avec l'Allemagne, à l'Agence spatiale européenne (ESA), elle est confrontée à de multiples retards dans des domaines clés, notamment militaires. Cette lenteur renforce sa dépendance aux systèmes américains : GPS pour la navigation, Starlink pour la connectivité. Certes, des alternatives européennes existent, comme Galileo ou One Web, mais leur déploiement est encore trop lent. Le marché spatial mondial, singulièrement celui des constellations de satellites, connaît une croissance fulgurante de 4,3 milliards de dollars en 2024 à 27,3 milliards attendus d'ici à 2032. Or, dans ce secteur d'avenir, les acteurs français peinent à s'imposer face aux géants américains et chinois. À lire aussiL'Europe affine sa stratégie pour retrouver le chemin de l'espace Une industrie stratégique en quête de souveraineté L'enjeu n'est pas seulement technologique, il est aussi économique et géopolitique. L'industrie spatiale française représentait 70 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2023, et elle contribue positivement à la balance commerciale du pays. C'est pourquoi le gouvernement s'apprête à dévoiler une nouvelle stratégie spatiale nationale. Cette stratégie vise à soutenir les industriels, stimuler l'innovation et renforcer l'autonomie stratégique de la France. Car si le pays dispose d'atouts majeurs – base industrielle solide, excellence scientifique, expertise reconnue –, son avenir spatial dépendra aussi de la capacité de l'Europe à retrouver une dynamique collective, malgré les turbulences qu'elle traverse. À lire aussiEutelsat, pilier de la souveraineté numérique européenne face à Starlink
La concurrence se joue sur terre, mais aussi dans l'espace. Les Européens ont présenté en tout début de semaine leur plan pour rattraper les États-Unis et ne pas se faire dépasser par la Chine en ce qui concerne les constellations de satellites. Nom du projet : IRIS², car force est de constater que l'Europe est en retard en la matière. Décryptage. Si l'Europe accuse certes un certain retard, elle reste un acteur incontournable du secteur spatial. Le continent dispose de deux types de lanceurs, traduisez deux types de fusées : Ariane et Vega. Vega permet d'envoyer des satellites en orbites basse et moyenne, alors qu'Ariane a aussi la possibilité d'envoyer des satellites plus gros dans des orbites plus élevées. Les deux peuvent envoyer des constellations, comme IRIS², portée par les Européens.Problèmes en cascade L'Europe a donc des outils, mais ils ont évolué et parfois pas comme prévu. Le dernier modèle de la gamme Vega, Vega C, a été confronté à plusieurs lancements ratés. C'est désormais de l'histoire ancienne, la première mission commerciale de ce lanceur s'est déroulée au début du mois et tout s'est bien passé. Pour Ariane, c'est un peu différent, mais le résultat est le même. La dernière version de cette fusée, Ariane 6, a rencontré plusieurs soucis techniques dans son développement. Résultat, son exploitation commerciale n'est toujours pas effective et ne le sera pas avant la mi-février 2025, ce retard a privé les Européens d'accès à l'espace pendant plusieurs mois. À écouter aussiGrand reportage: Ariane 6, une fusée pour renvoyer l'Europe dans l'EspaceConcurrence féroce Lorsque le prédécesseur d'Ariane 6, Ariane 5, est parti à la retraite en 2023, l'Europe n'avait tout simplement pas de moyen d'accéder à l'espace. Pour envoyer des satellites, il était question d'utiliser les capsules russes de Soyouz, mais entre temps, la guerre en Ukraine et les sanctions à l'encontre de la Russie sont passées par là. De leur côté, les Américains ont beaucoup misé sur SpaceX, qu'il s'agisse de ses navettes réutilisables pour rejoindre la station spatiale internationale ou ses capsules et lanceurs, réutilisables, eux aussi,, pour mettre des satellites et constellations en orbite. Autonomie et compétitivité européennes L'ambition pour l'Europe est claire : avoir un accès à l'espace sans être dépendant des projets américains, chinois ou russes. Maintenant que les lanceurs sont prêts, les missions peuvent être programmées. La dernière rendue publique est le projet IRIS² donc, cette constellation de satellites européens. Au total, 290 satellites de toutes tailles pour un montant de pratiquement 11 milliards d'euros avec une ambition de mise en service d'ici cinq ans. Concrètement, l'idée de ce projet est d'offrir une alternative à la constellation Starlink de SpaceX notamment pour les services publics civils et militaires. À lire aussiAvec la constellation de satellites IRIS², l'Europe espère «maintenir ses capacités spatiales» face aux États-Unis et la ChineMais à côté de ces grands programmes, il a aussi des start-up européennes. Mouvement acté lors du sommet de Séville en novembre 2023 pour soutenir l'innovation. On recense plus de 200 projets, dont seuls quatre ou cinq devraient survivre, avec des premiers lancements en 2026. L'Europe, après quelques ratés, a retrouvé le chemin de l'espace, stimulée par la concurrence. Et les enjeux sont importants, qu'ils soient commerciaux, militaires et bien sûr économiques !
durée : 00:54:30 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, l'histoire de la mission Apollo Soyouz Test Project. - réalisé par : Stéphane COSME
“Sylvie Bonnot” Décoller Atterrirau Château de Tours,Toursdu 28 juin au 1er décembre 2024Entretien avec Sylvie Bonnot,par Anne-Frédérique Fer, au Fort d'Ivry [résidence d'artiste], le 15 juillet 2024, durée 26'38,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/07/19/3551_sylvie-bonnot-chateau-de-tours/Communiqué de presseSylvie Bonnot arpente les forêts, de la Guyane à la Bourgogne, et témoigne des mutations causées par le dérèglement climatique sur ces espaces naturels.Photographe et plasticienne, l'artiste cherche à rendre sensible la photographie et engage alors un véritable corps-à-corps avec la matière même de l'image. Pour cela, elle décolle la gélatine de ses images qu'elle dépose ensuite sur des surfaces ou des volumes.Elle parle de « mues », d'une peau de l'image qui ouvre de nouveaux devenirs à la photographie.L'expositionAu Château de Tours, Sylvie Bonnot nous invite à glisser dans les plissements de l'image pour y découvrir une réalité transfigurée, où le familier et l'inaccessible se mêlent en un envoûtant ballet.L'artiste est aussi fille de forestier. Cette part intime a été ravivée lors de la destruction de la forêt familiale par une tempête fin 2019. Elle revenait alors d'un voyage au bout du monde, dans l'aridité du Cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, site de lancement du mythique lanceur de satellite Soyouz, fleuron de la conquête spatiale de l'époque soviétique. Un univers technologique, bercé de désir impérial d'une conquête toujours hors de portée humaine, à des années-lumière d'une futaie à terre. La forêt pourtant reviendrait…Sylvie Bonnot a accompagné le travail des forestiers dans l'entretien et la surveillance des forêts bourguignonnes, sur ses terres natales, puis dans plusieurs régions françaises (Bourgogne, Rhône, Savoie, Guyane). Arbres, femmes et hommes, machines face aux transformations des forêts… Marcher, tailler, transformer, observer, comprendre… La révélation d'un univers à la fois intimement lié à son histoire familiale, mais laissé à distance par le souhait d'autres devenirs. C'est ainsi que l'aventure forestière s'est immiscée au coeur de l'odyssée spatiale.Dans la steppe kazakh, elle avait traqué la présence d'une grandeur passée, d'une mythologie de la conquête spatiale alors sur le déclin. L'étape suivante était logiquement la découverte, en 2022, du Centre spatial guyanais à Kourou dans le cadre de la résidence hors les murs de l'Observatoire de l'Espace du CNES. Après l'aridité, l'Amazonie guyanaise : la forêt dite primaire, la moiteur, l'inquiétante étrangeté de la fascinante canopée immergée, le combat quotidien de l'Homme face à une végétation qui le menace d'engloutissement.L'humanité et ses vains rêves d'Ailleurs, la résilience des forêts face au dérèglement climatique, à l'action destructrice des hommes : deux luttes pour une survie, deux utopies créatrices d'imaginaires, de paysages réels et mentaux que Sylvie Bonnot fait émerger de la matière photographique. Le procédé de la « mue » qui se traduit par un décollement délicat de la membrane argentique des tirages suivi d'une transposition de la gélatine vers d'autres supports cristallise un frissonnement du paysage. Le spectateur se trouve plongé dans la matière : les arbres redeviennent bois, les machines révèlent leur animalité, les archives de l'activité humaine se métamorphosent en objets poétiques.Publication[Date de parution : 6 septembre 2024] – Un livre photo L'Arbre-machine, un monde en mue de Sylvie Bonnot est publié aux Éditions Loco – avec les textes de Damarice Amao, Sophie Eloy & François Michaud, Eric Karsenty, Marion Laffin, Ioana Mello Et Marc-Alexandre Tareau. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
24 avril 1967. Le monde retient son souffle alors que l'URSS s'apprête à lancer simultanément deux fusées Soyouz. La Guerre Froide fait rage, et la course à l'espace est devenue un enjeu crucial pour les superpuissances. Vladimir Komarov, cosmonaute chevronné, est choisi pour piloter Soyouz 1. Malgré les réticences de certains, il accepte la mission, conscient des risques qu'elle représente. Dès les premiers instants du vol, les problèmes s'enchaînent. Un panneau solaire refuse de se déployer, les communications s'interrompent, et Komarov se retrouve seul dans l'espace, livré à lui-même. Malgré son courage et sa détermination, Komarov ne peut empêcher l'inévitable. Merci pour votre écoute Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Dans Historiquement Vôtre, Clémentine Portier-Kaltenbach nous raconte le destin tragique du cosmonaute russe Vladimir Komarov (1927-1967). Le 23 avril 1967, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la fondation de l'URSS, Komarov part dans l'espace à bord de Soyouz 1. Il n'en reviendra pas vivant.
Dans Historiquement Vôtre, Clémentine Portier-Kaltenbach nous raconte le destin tragique du cosmonaute russe Vladimir Komarov (1927-1967). Le 23 avril 1967, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la fondation de l'URSS, Komarov part dans l'espace à bord de Soyouz 1. Il n'en reviendra pas vivant.
Depuis le début du mois d'avril, le fauteuil de patron d'ArianeGroup - le maitre d'œuvre du programme de lanceurs Ariane - a un nouvel occupant : Martin Sion. Sa mission : faire décoller la fusée Ariane 6, petite sœur d'Ariane 5. Mais le chantier a déjà trois ans de retard. De nombreux défis attendent cet homme de 54 ans, ingénieur de formation. Sur son compte Twitter, il se décrit en quelques mots comme un passionné d'aérospatial, de technologie et d'innovation. Martin Sion est un homme assez discret, qui a fait l'essentiel de sa carrière chez Safran, géant français coté en Bourse de l'aéronautique, de la défense et de la sécurité, né de la fusion en 2005 des entreprises Snecma et Sagem, spécialisées dans les moteurs d'avion et la mécanique.Sa prise de fonction intervient alors que l'Europe est plongée dans une crise des lanceurs – ces fusées puissantes permettant de mettre en orbite des satellites ou d'autres charges utiles – dont elle peine à sortir. Le lanceur italien Vega est cloué au sol jusqu'à nouvel ordre, et le lanceur russe Soyouz a été retiré du marché par le régime de Vladimir Poutine en représailles aux sanctions économiques. Ariane 6 est donc le seul espoir de l'Europe pour garantir sa souveraineté dans l'espace, sans dépendre des États-Unis. Sa construction a été décidée pour remplacer progressivement Ariane 5, dont un modèle s'est d'ailleurs envolé direction Jupiter le 14 avril. Elle coûte moins cher à produire, et devait décoller pour la première fois en 2020. Trois ans plus tard, la fusée européenne n'est pourtant pas encore prête. La pandémie de Covid a provoqué plusieurs longs retards auxquels se sont ajoutés guerre en Ukraine et des travaux sur la base de lancement de Kourou, en Guyane.Stefan Barensky, rédacteur en chef du magazine Aerospatium : « Il y a une pression épouvantable. Quand on ne lance pas, les sous ne rentrent pas. Heureusement, ArianeGroup produit aussi des missiles de dissuasion [nucléaire], ça permet de faire un peu de revenu. Mais il faut travailler dans des conditions qui ne sont pas favorables et remotiver les équipes. Il y a du boulot… »Tenir les carnets de commandesDeuxième défi à relever pour Martin Sion : tenir les carnets de commandes déjà bien remplis. Mais les chantiers avancent lentement et le moral des troupes d'ArianeGroup commence aussi à faiblir. « Elles font leur maximum pour faire un produit de qualité dans des conditions qui leur sont défavorables. Et on leur rabâche à longueur de temps que du côté des Américains, c'est vachement mieux. Sauf que c'est complètement absurde. On ne compare pas des carpes et des lapins », résume Stefan Barensky.► À lire aussi : Espace: les instruments scientifiques de la sonde Juice, «une merveille de technologie»Face aux difficultés dans lesquelles sont englués les Européens, les Américains, eux, en profitent pour prendre de l'avance. Mais les deux continents ne jouent pas avec les mêmes règles. ArianeGroup est soumise à des règles strictes imposées par l'Agence spatiale européenne (ESA). La plus handicapante est celle du « retour géographique ». Concrètement, lorsqu'un pays européen investit dans ce programme spatial, il bénéficie en échange de contrats industriels sur son territoire. La mesure avait été adoptée pour éviter de mettre à l'écart les plus petits États. Mais aujourd'hui, le modèle est très critiqué. La production du lanceur est éparpillée sur 13 pays, et près de 600 sociétés sont mobilisées.Martin Sion va donc devoir jongler entre les directives de l'ESA et les contraintes des entreprises partenaires. « On est plutôt dans la diplomatie que dans l'industriel », analyse Stefan Barensky. D'après son entourage professionnel, l'ancien de Safran a toutes les qualités requises pour relever le défi. « Il faut pouvoir avoir des capacités techniques, écouter les experts, les comprendre, les challenger, et prendre la décision qui s'impose pour résoudre toutes les difficultés techniques qu'on pourrait rencontrer, raconte Joel Barre, ancien délégué général de l'armement et ancien supérieur de Martin Sion. Et ça je pense que Martin Sion sait le faire, il l'a démontré dans sa carrière. » Il ajoute : « Et puis il a des qualités de grand manager aussi, des capacités d'écoute, de relations humaines, de savoir-être, de leadership, qui sont évidemment indispensables au poste qu'il aura à la tête de cette société. »► À écouter aussi : Depuis Kourou, l'Europe s'envole vers Jupiter
Depuis le début du mois d'avril, le fauteuil de patron d'ArianeGroup - le maitre d'œuvre du programme de lanceurs Ariane - a un nouvel occupant : Martin Sion. Sa mission : faire décoller la fusée Ariane 6, petite sœur d'Ariane 5. Mais le chantier a déjà trois ans de retard. De nombreux défis attendent cet homme de 54 ans, ingénieur de formation. Sur son compte Twitter, il se décrit en quelques mots comme un passionné d'aérospatial, de technologie et d'innovation. Martin Sion est un homme assez discret, qui a fait l'essentiel de sa carrière chez Safran, géant français coté en Bourse de l'aéronautique, de la défense et de la sécurité, né de la fusion en 2005 des entreprises Snecma et Sagem, spécialisées dans les moteurs d'avion et la mécanique.Sa prise de fonction intervient alors que l'Europe est plongée dans une crise des lanceurs – ces fusées puissantes permettant de mettre en orbite des satellites ou d'autres charges utiles – dont elle peine à sortir. Le lanceur italien Vega est cloué au sol jusqu'à nouvel ordre, et le lanceur russe Soyouz a été retiré du marché par le régime de Vladimir Poutine en représailles aux sanctions économiques. Ariane 6 est donc le seul espoir de l'Europe pour garantir sa souveraineté dans l'espace, sans dépendre des États-Unis. Sa construction a été décidée pour remplacer progressivement Ariane 5, dont un modèle s'est d'ailleurs envolé direction Jupiter le 14 avril. Elle coûte moins cher à produire, et devait décoller pour la première fois en 2020. Trois ans plus tard, la fusée européenne n'est pourtant pas encore prête. La pandémie de Covid a provoqué plusieurs longs retards auxquels se sont ajoutés guerre en Ukraine et des travaux sur la base de lancement de Kourou, en Guyane.Stefan Barensky, rédacteur en chef du magazine Aerospatium : « Il y a une pression épouvantable. Quand on ne lance pas, les sous ne rentrent pas. Heureusement, ArianeGroup produit aussi des missiles de dissuasion [nucléaire], ça permet de faire un peu de revenu. Mais il faut travailler dans des conditions qui ne sont pas favorables et remotiver les équipes. Il y a du boulot… »Tenir les carnets de commandesDeuxième défi à relever pour Martin Sion : tenir les carnets de commandes déjà bien remplis. Mais les chantiers avancent lentement et le moral des troupes d'ArianeGroup commence aussi à faiblir. « Elles font leur maximum pour faire un produit de qualité dans des conditions qui leur sont défavorables. Et on leur rabâche à longueur de temps que du côté des Américains, c'est vachement mieux. Sauf que c'est complètement absurde. On ne compare pas des carpes et des lapins », résume Stefan Barensky.► À lire aussi : Espace: les instruments scientifiques de la sonde Juice, «une merveille de technologie»Face aux difficultés dans lesquelles sont englués les Européens, les Américains, eux, en profitent pour prendre de l'avance. Mais les deux continents ne jouent pas avec les mêmes règles. ArianeGroup est soumise à des règles strictes imposées par l'Agence spatiale européenne (ESA). La plus handicapante est celle du « retour géographique ». Concrètement, lorsqu'un pays européen investit dans ce programme spatial, il bénéficie en échange de contrats industriels sur son territoire. La mesure avait été adoptée pour éviter de mettre à l'écart les plus petits États. Mais aujourd'hui, le modèle est très critiqué. La production du lanceur est éparpillée sur 13 pays, et près de 600 sociétés sont mobilisées.Martin Sion va donc devoir jongler entre les directives de l'ESA et les contraintes des entreprises partenaires. « On est plutôt dans la diplomatie que dans l'industriel », analyse Stefan Barensky. D'après son entourage professionnel, l'ancien de Safran a toutes les qualités requises pour relever le défi. « Il faut pouvoir avoir des capacités techniques, écouter les experts, les comprendre, les challenger, et prendre la décision qui s'impose pour résoudre toutes les difficultés techniques qu'on pourrait rencontrer, raconte Joel Barre, ancien délégué général de l'armement et ancien supérieur de Martin Sion. Et ça je pense que Martin Sion sait le faire, il l'a démontré dans sa carrière. » Il ajoute : « Et puis il a des qualités de grand manager aussi, des capacités d'écoute, de relations humaines, de savoir-être, de leadership, qui sont évidemment indispensables au poste qu'il aura à la tête de cette société. »► À écouter aussi : Depuis Kourou, l'Europe s'envole vers Jupiter
En Turquie et en Syrie, le cauchemar continue après le séisme qui a touché la région lundi 6 février. Le dernier bilan fait état de plus de 21 000 victimes. Cette catastrophe agite les réseaux sociaux, pollués par le complotisme. Réunis sous le #Haarp, de nombreux internautes affirment que ce séisme n'a rien de naturel, à coup de fausses informations. Un nuage orange en forme de soucoupe volante et des lumières bleues filmées dans le ciel turc, avant et pendant le séisme. Ces images seraient la preuve -selon de nombreux messages sur les réseaux sociaux- que « le tremblement de terre aurait été provoqué par l'Otan et les États-Unis pour punir la Turquie », pour son refus d'intégrer la Suède et la Finlande à l'Otan.En réalité, ces publications s'inscrivent dans une théorie fallacieuse qui s'est répandue sous le #Haarp, partagé plusieurs dizaines de milliers de fois partout dans le monde ces derniers jours.Cet acronyme, « Haarp », désigne un programme de recherche scientifique américain mené en Alaska depuis 1990. Ce projet étudie l'ionosphère, l'une des couches supérieures de notre atmosphère, dans le domaine des télécommunications et de la météorologie. Haarp a été financé par l'armée jusqu'en 2014, avant que ce soit finalement l'université américaine de Fairbanks qui en prenne les commandes.Haarp, une obsession complotisteDepuis sa création, le projet cristallise tous les fantasmes. Selon les adeptes des théories complotistes, ce serait « une arme secrète de destruction massive » conçue par l'armée américaine et capable de provoquer des tornades, des tsunamis ou des séismes, comme celui survenu en Turquie et en Syrie. Sauf que cette affirmation est totalement fausse.Les quelques 200 antennes à haute fréquence installées en Alaska dans le cadre de Haarp, ne sont pas destinées, ni capables de créer des catastrophes naturelles. Des pays comme la Norvège ou la Russie disposent d'ailleurs de ce même type d'installations de recherche. Peu importe, cela n'empêche pas un noyau dur de complotistes de faire porter le chapeau à ce programme scientifique, à chaque nouvelle catastrophe naturelle. Cette théorie était aussi redevenue virale à l'occasion de la COP 27 qui s'est déroulée en Égypte, en novembre 2022. Des phénomènes dans le ciel turc sans rapport avec HaarpPlusieurs internautes affirment que les lumières bleues filmées dans le ciel turc pendant le séisme attestent de l'utilisation de Haarp. C'est faux, puisqu'il s'agirait de lumières sismiques, un phénomène naturel déjà constaté lors de plusieurs tremblements de terre, dont certains bien avant la mise en place du programme Haarp, comme par exemple au Japon en 1965 à Nagano, ou de l'explosion de transformateurs électriques.Quant au nuage orange en forme de soucoupe volante apparu au-dessus de la ville de Bursa, quelques jours avant le séisme, il s'agit d'un nuage lenticulaire, un phénomène météorologique assez rare provoqué par le vent et l'air humide à proximité d'une montagne, sans rapport avec le séisme.Des images sorties de leur contextePour désinformer et faire du clic, certains partagent des images totalement sorties de leur contexte. C'est le cas d'une vidéo publiée ce mercredi 8 février, qui montre une lumière blanche monter progressivement dans le ciel. Celui qui la diffuse affirme que la scène se déroule en Turquie, juste avant le séisme. Mais grâce à une recherche d'image inversée, on constate que cette vidéo a été filmée dans la ville de Balkhach, au Kazakhstan, en septembre 2022. On y voit en réalité le décollage d'une fusée Soyouz à destination de la station spatiale internationale, depuis le cosmodrome de Baïkonour situé à plus de 3 000 kilomètres de la Turquie. Une infox qui rappelle qu'il faut toujours se méfier des images qui circulent, encore plus en temps de crise.
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Du live israélo-iranien avec Liraz et ses musiciens qui interpréteront 2 titres dans le Grand studio et la sélection musicale de Sophian Fanen en 5 morceaux. Chaque mois, le critique musical Sophian Fanen propose 5 nouveautés ou morceaux qui ont marqué l'actualité. Il ouvre avec une légende de la chanson brésilienne Gal Costa, disparue le 9 novembre 2022. Playlist Sophian - Gal Costa et Tim Bernardes, Baby, tiré de l'album «Nenhuma Dor» (Biscoito Fino, 2020) - Natalia Lafourcade, De todas las flores, tiré de l'album «De todas las flores» (Sony Music Mexico, 2022) - Liraz, Roya, tiré de l'album «Roya» (Glitterbeat Records, 2022) - Soyouz et Kate NV, I Knew It, tiré de l'album «Force of the Wind» (Mr Bongo, 2022) - Loyle Carner, Nobody Knows (Ladas Road), tiré de l'album «Hugo» (Universal Music Operations, 2022). Puis nous recevons l'artiste israélienne d'origine iranienne Liraz dans la #SessionLive pour la sortie du nouvel album Roya. La chanteuse israélo-persane primée Liraz a sorti son nouvel album Roya. Ce troisième album est une collection de 11 titres qui s'enrichissent de son mélange caractéristique de rythmes tradi-modernes et de sonorités rétro-persanes, Roya («fantaisie» en farsi) est une musique comme un portail magique, une porte arquée vers un lieu de paix, de joie et de liberté sans entrave, avec son tchador. Liraz et son sextet israélien (trois femmes, trois hommes) ont enregistré pendant dix jours à Istanbul, dans un studio en sous-sol, à l'abri des regards et débordant de créativité. Avec eux, au violon, à l'alto et au tar, le luth iranien en bois en forme de guêpe, des compositeurs et des musiciens de la capitale iranienne, Téhéran ; les mêmes joueurs anonymes qui avaient déjà collaboré avec Liraz en ligne, sans poser de questions, sans montrer leur visage, sous le radar de la police secrète de Téhéran, pour son album Zan sorti en 2020. Cette fois, tout le monde a travaillé collectivement, face à face, cœur à cœur. Le sentiment omniprésent de danger et de peur a fini par céder à la joie de l'aventure partagée. «Je ne me souviens que de fragments : la peur et l'anxiété que j'ai ressenties lorsque j'ai su qu'ils étaient en route. Les larmes de joie et de soulagement que nous avons toutes versées en nous embrassant», raconte Liraz. «Et la musique que nous avons faite ! Une telle musique !» Titres interprétés au Grand studio - Roya, Live RFI voir le clip - Azizam, extrait de l'album Roya voir le clip - Doone Doone, Live RFI. Line Up : Liraz Charhi – chant, Gilad Levin – guitare, Eitan Drabkin – claviers, Amir Sadot – basse, Roy Chen – batterie. Claire Simon – traduction. Son : Benoît Letirant, Fabien Mugneret. Réalisation : Steven Helsly. ► Album Roya (Glitterbeat Records 2022).
En 1975, les tensions entre américains et soviétiques s'apaisent. L'occasion pour les présidents Nixon et Brejnev de signer une mission conjointe : Apollo-Soyouz. Article à lire sur le www.lacapsuledelespace.com
durée : 00:54:29 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, l'histoire de la mission Apollo Soyouz Test Project.
C'est un pionnier de la conquête spatiale qui nous a quitté fin septembre... À la fois médecin et cosmonaute, Valeri Poliakov est décédé en Russie à l'âge de 80 ans. Il emporte avec lui le record du plus long séjour dans l'espace, avec 437 jours d'affilé passés dans la Station Mir.Dans le détail, Valeri Poliakov aura passé 437 jours, 17 heures et 58 minutes à bord de la station Mir entre le 8 janvier 1994 et le 22 mars 1995. L'une de ses phrases mémorable fut prononcée quelques minutes après son retour sur Terre, où il déclara je cite « nous pouvons voler vers Mars » fin de citation. Si cet accomplissement est considéré comme le sommet de sa carrière, Poliakov, qui était également médecin en plus d'être cosmonaute, a également occupé la fonction directeur adjoint du ministère de la Santé lors du premier mandat de Vladimir Poutine.Aussi étonnant que cela puisse paraître, Valeri Poliakov n'a pas suivi le cursus « traditionnel » des cosmonautes. Ses études le pousse tout d'abord vers une carrière de médecin. Mais en 1964, alors qu'il n'a que 22 ans, il est inspiré par le vol spatial de Boris Yegorov, premier médecin en orbite, et s'oriente vers le suivi médical des cosmonautes soviétiques. Il postulera sept ans plus tard en 1969, mais ne deviendra officiellement cosmonaute que dix ans plus tard en 1979, à 37 ans. Valeri Poliakov décolle pour la première fois à bord d'une fusée Soyouz, le 29 août 1988, à 46 ans, pour une première mission sur la station Mir, en tant que médecin du bord. Il y passe 240 jours avant de revenir sur Terre. Si la chute de l'URSS est un événement politique majeur, cela n'affecte pas tellement sa carrière, puisqu'en 1994, à 52 ans, il est renvoyé une nouvelle fois à bord de la Station Mir pour la fameuse mission de plus de 430 jours.Malgré différentes initiatives internationales, aucun vol n'a pour l'instant duré aussi longtemps ces 28 dernières années. Plusieurs vols ont certes approché la durée d'une année, mais aucune n'est allée au-delà. Ceci dit, la NASA montre un fort intérêt pour l'étude physiologique des missions très longues, notamment en prévision d'un vol habité vers Mars dans les décennies à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est un pionnier de la conquête spatiale qui nous a quitté fin septembre... À la fois médecin et cosmonaute, Valeri Poliakov est décédé en Russie à l'âge de 80 ans. Il emporte avec lui le record du plus long séjour dans l'espace, avec 437 jours d'affilé passés dans la Station Mir. Dans le détail, Valeri Poliakov aura passé 437 jours, 17 heures et 58 minutes à bord de la station Mir entre le 8 janvier 1994 et le 22 mars 1995. L'une de ses phrases mémorable fut prononcée quelques minutes après son retour sur Terre, où il déclara je cite « nous pouvons voler vers Mars » fin de citation. Si cet accomplissement est considéré comme le sommet de sa carrière, Poliakov, qui était également médecin en plus d'être cosmonaute, a également occupé la fonction directeur adjoint du ministère de la Santé lors du premier mandat de Vladimir Poutine. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Valeri Poliakov n'a pas suivi le cursus « traditionnel » des cosmonautes. Ses études le pousse tout d'abord vers une carrière de médecin. Mais en 1964, alors qu'il n'a que 22 ans, il est inspiré par le vol spatial de Boris Yegorov, premier médecin en orbite, et s'oriente vers le suivi médical des cosmonautes soviétiques. Il postulera sept ans plus tard en 1969, mais ne deviendra officiellement cosmonaute que dix ans plus tard en 1979, à 37 ans. Valeri Poliakov décolle pour la première fois à bord d'une fusée Soyouz, le 29 août 1988, à 46 ans, pour une première mission sur la station Mir, en tant que médecin du bord. Il y passe 240 jours avant de revenir sur Terre. Si la chute de l'URSS est un événement politique majeur, cela n'affecte pas tellement sa carrière, puisqu'en 1994, à 52 ans, il est renvoyé une nouvelle fois à bord de la Station Mir pour la fameuse mission de plus de 430 jours. Malgré différentes initiatives internationales, aucun vol n'a pour l'instant duré aussi longtemps ces 28 dernières années. Plusieurs vols ont certes approché la durée d'une année, mais aucune n'est allée au-delà. Ceci dit, la NASA montre un fort intérêt pour l'étude physiologique des missions très longues, notamment en prévision d'un vol habité vers Mars dans les décennies à venir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
RÉUPLOAD — Émission initialement mise en ligne le 3 novembre 2021.Le flux de Hommage Collatéral hébergera désormais son podcast "cousin" dédié aux œuvres marquantes de notre enfance ou adolescence. En attendant les nouveaux épisodes à la rentrée, retrouvez tous les anciens numéros ici même, au rythme d'un par jour. Bonne écoute !Bonjour ou bonsoir. Et déso. Six mois se sont écoulés depuis le dernier épisode, pour des raisons que j'évoque à la fin de celui-ci. Mais le podcast fait bien son retour, d'abord dans ce format anthologique, c'est-à-dire une série de courts entretiens en one-to-one, avec une thématique commune. À savoir, le premier âge d'or des jeux de rôles nippons sur consoles 16 bits. Ces 5 grands jeux de l'époque sont successivement présentés dans cet enregistrement plus bordélique qu'à l'accoutumée : Chrono Trigger (SNES, 1995) avec Fabrice / Nekofurioso, responsable de communication digitale des Éditions Bamboo et blogueur pour Le Goûteur Culturel Shining Force II (MD, 1933) avec Matt, animateur sur France Bleu et du podcast L'estamiNERD Illusion of Time (SNES, 1993) avec Romain , professionnel de l'édition et auteur du diptyque Le Sang des Princes, aux éditions L'Homme sans nom et Folio SF Landstalker : Le Trésor du Roi Nole (MD, 1993) avec Soyouz , storyboarder et autrice du webcomic Jo Super Mario RPG : The Legend of the Seven Stars (SNES, 1996) avec Stavro , animateur des podcasts Niveau Supérieur et La Fucking Kermesse Voilà. Et déso aussi pour les quelques problèmes sonores ! Playlist : 01 - Yasunori Mitsuda - Chrono Trigger | Chrono Trigger Original Sound Version © 1995 NTT Publishing / Polystar02 - Motoaki Takenouchi - Legend of Light | Shining Force II OST : https://www.youtube.com/playlist?list=PLgh-JcTJU5sdYA3fIwJXgiNKM52glklsA03 - Yasuhiro Kawasaki - South Cap the Town by the Sea | Illusion of Gaia Soundtrack © 2020 Paladin Records04 - Motoaki Takenouchi - Mercator Harbor Town | LandStalker : The Emperor's Treasure Original Soundtrack © 1992 Victor Entertainment05 - Yoko Shinomura - Fight against an armed Boss | Super Mario RPG Original Sound Version © 1996 NTT Publishing / Polystar06 - Motoaki Takenouchi - Opening Medley | LandStalker : The Emperor's Treasure Original Soundtrack © 1992 Victor Entertainment07 - Yasunori Mitsuda - Frog's Theme | Chrono Trigger Original Sound Version © 1995 NTT Publishing / Polystar Sinon, pour les formalités, les réseaux : Facebook Twitter Instagram Pareil, mais pour Bonus Tracks, le label de podcasts qu'il est bien : Site web Facebook Twitter Et si ce n'est pas déjà fait, rendez-vous sur Apple Podcasts pour nous envoyer un peu d'amour. Allez, bisous.
Alors que la grande actualité spatiale de ces derniers jours a été la tentative de lancement de la mission Artemis, Michel Tognini explique les différences fondamentales du programme par rapport au programme Apollo. La coopération entre les agences spatiales dans le monde a notamment changé toutes les perspectives des missions spatiales.Évoquant la course des Etats-Unis avec la Chine, il rappelle la part de l'Europe et de la France dans le programme et souligne que le savoir-faire européen pourrait être mieux utilisé pour lever le point faible du scénario américain dans Artemis, à savoir l'utilisation dun lanceur lourd à usage unique.Il évoque également les conséquences de la guerre en Ukraine sur les programmes spatiaux, avec la fin des lancements Soyouz et l'abandon de la mission ExoMars.
RÉUPLOAD — Émission initialement mise en ligne le 11 décembre 2017.Le flux de Hommage Collatéral hébergera désormais son podcast "cousin" dédié aux œuvres marquantes de notre enfance ou adolescence. En attendant les nouveaux épisodes à la rentrée, retrouvez tous les anciens numéros ici même, au rythme d'un par jour. Bonne écoute !On débute cette nouvelle émission thématique avec l'un des plus grands jeux de l'histoire. Premier opus de la licence à sortir sur une console 32 bit et à bénéficier d'une sortie européenne, FF7 a transformé chacun des membres de la petite équipe de cet épisode pilote :- Audrey, manager et chef barmaid au Lavomatic- Arnold, traducteur et rédacteur pour Tim-Burton.net, La Grande Hanterie et Superpouvoir.com- Soyouz, storyboarder et autrice du webcomic Jo- Fabrice aka Nekofurioso, community manager et blogueur sur Le Goûteur culturel- et César aka Cesba, votre serviteur, également animateur du podcast Hommage CollatéralJ'espère que cet épisode vous plaira. Si c'est le cas, vous savez quoi faire : liker, commenter, partager et vous abonner au flux et aux réseaux sociaux du podcast : Facebook, Twitter et YouTube.Bonne écoute. :) Playlist : 01 - Nobuo Uematsu - Opening Theme, Bombing Mission | Final Fantasy VII Original Soundtrack © 2004 Square Enix02 - Nobuo Uematsu - Main Theme | Final Fantasy VII Original Soundtrack © 2004 Square Enix03 - Nobuo Uematsu - Aerith's Theme | Final Fantasy VII Original Soundtrack © 2004 Square Enix04 - Nobuo Uematsu - Highwind Takes to the Ski | Final Fantasy VII Original Soundtrack © 2004 Square Enix05 - Nobuo Uematsu - One Winged Angel | Final Fantasy VII Original Soundtrack © 2004 Square Enix
Michel Tognini, pilote de d'essai, pilote de chasse et surtout spationaute ! La citation de Marylin Monroe : "Le ciel n'est pas la limite" pourrait être la sienne ! Dès son plus jeune âge, Michel Tognini rêvait de voler... il a depassé ce rêve en voyageant dans l'espace à bord de la navette russe Soyouz et de Columbia. Découvrez le parcours exeptionnel de Michel Tognini, l'invité de ce dixième volet du podcast Génésis !
Depuis la Cité de l'Espace à Toulouse, Flavie Flament reçoit Jean-Loup Chrétien, le premier spationaute français pour une émission exceptionnelle. Le 24 juin 1982, Jean-Loup Chrétien s'envole à bord de la fusée Soyouz, et devient le premier français à aller dans l'espace. À bord du vaisseau Soyouz-T-6, Jean-Loup Chrétien donc, mais aussi deux cosmonautes soviétiques, Vladimir Djanibekov et Alexandre Ivantchenkov. Il est 18h30, heure française, quand la fusée soviétique s'élève dans un impressionnant jet de flammes au-dessus de la steppe kazakhe. Cela fait deux ans que Jean-Loup Chrétien se prépare pour ce moment. En plus d'être le premier français à partir à la conquête de l'espace, le breton est le premier français et le premier occidental à séjourner pendant près d'une semaine à bord d'engins spatiaux soviétiques. Ecoutez Jour J avec Flavie Flament du 08 juin 2022
durée : 00:03:53 - Chroniques littorales de José-Manuel Lamarque - par : Jose Manuel Lamarque - Plus de Soyouz, plus de lancements...
suite de cet entretien avec Xavier Pasco, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique et spécialiste de la politique spatiale américaine. Il est l'auteur de "Le nouvel âge spatial - De la Guerre froide au New Space", paru aux éditions CNRS. Photo: Buzz Aldrin sur la Lune, le 16 juillet 1969. La course vers notre satellite fut le tournant de la compétition spatiale entre URSS et Etats-Unis. Le gouvernement de John Fitzgerald Kennedy, élu en janvier 1961, pensait que poser des hommes sur la Lune serait une réussite assez complexe pour que l'avance prise par l'URSS - avec son programme Soyouz - ne soit plus réellement significative.
Le milliardaire japonais Yusaku Maezawa qui a fait sa fortune dans la mode en ligne n'a plus les pieds sur terre ! Il a décollé mercredi 8 décembre à bord de la fusée russe Soyouz, pour la Station spatiale internationale (ISS), à 400 kilomètres de la terre, où il va séjourner dix jours. « C'est un vrai défi pour moi, mais je pense qu'il est important de réaliser ses rêves. Peu importe lesquels. Je veux être une inspiration pour les autres. » explique Yusaku Maezawa sur sa chaine Youtube. Après des mois d'entrainement, cet homme menu au sourire malicieux, s'aventure dans l'espace avec la fougue d'un enfant. Cette mission spatiale, une première étape, pour la coquette somme de 30 millions d'euros, avant de faire le tour de la Lune avec la fusée Space X d'ici deux ans… Mais pourquoi la Lune ? « Il y a trois raisons, détaille Yusaku Maezawa : d'abord la curiosité, vivre quelque chose de nouveau et aller là où je ne suis jamais allé. Deuxièmement, je veux voir à quel point la planète terre est fantastique. Enfin, je veux réaliser à quel point je suis petit, insignifiant, comprendre qu'il faut que je travaille encore plus dur pour que je m'accomplisse encore davantage. J'ai peur, mais ma curiosité est plus forte que ma peur. » « MZ » pour les intimes deviendra peut-être un des premiers voyageurs lunaires avec le tout aussi excentrique Elon Musk si, bien sûr, sa fusée est au point d'ici là. Le patron de Tesla et de Space X se dit confiant sur la chaine Youtube du milliardaire japonais où il se montre portant fièrement Yusaku Maezawa sur les épaules ! « Je suis sûr que nous allons atteindre le niveau orbital avec Starship avant 2023. C'est prometteur. Yusaku Maezawa offre des places à bord de la fusée à des artistes, des créateurs. Il veut partager cette l'expérience avec tout le monde. » Le tourisme spatial, un défi coûteux et complexe, mais plus accessible physiquement qu'on pourrait se l'imaginer. Christophe Bonnal, chercheur au Centre national des études spatiales explique : « L'orbital c'est vraiment très simple car les accélérations sont relativement faibles. C'est comparable aux manèges de la foire du Trône. Donc on vérifie que vous êtes en bonne santé, on vérifie que vous ne risquez pas de faire un malaise cardiaque au milieu, et c'est tout. Après, on vous fait essayer les conditions dans lesquelles vous allez vous retrouver. Par exemple le 3 G, le 3 G c'est la foire du Trône. On vous met également sur un siège où on vous sangle bien de partout et qui après peu tourner dans toutes les directions. Ca, il parait que c'est quand même très désarçonnant, mais ce n'est pas la fin du monde. » Rien ne prédestinait pourtant ce japonais fantasque dans un pays où les hommes d'affaires ont un tempérament plus feutré, à pareille existence Né il y a 46 ans à Kamagaya, dans la préfecture de Chiba, il se passionne pour le Punk rock et crée le groupe Switch Style avec ses camarades de lycée. Il ne fait pas d'études supérieures, mais part aux États-Unis avec sa petite amie américaine. Il y collectionne des CDs et des enregistrements, qu'il vend ensuite à son retour au Japon en 1995. De là, nait Star Today sa première entreprise. Puis, il lance en 2004 le site de mode en ligne ZozoTown, aujourd'hui leader au Japon et côté à la bourse de Tokyo. Il crée ensuite Zozo, une marque de vêtements sur mesure. Employeur apprécié, cet amateur de golf impose des journées de six heures maximum à ses employés pour qu'ils puissent passer du temps en famille. Ce père de trois enfants, de deux femmes différentes, est aussi un grand collectionneur d'art contemporain. En 2017, il achète aux enchères son troisième tableau de Jean-Michel Basquiat pour un prix record de 110,5 millions de dollars. « C'est ma peinture préférée de Jean-Michel Basquiat. Quand je l'ai vue j'ai failli pleurer devant la puissance et la forte émotion qui s'en dégage.» raconte-t-il. Dix-huitième fortune du Japon, Yusaku Maezawa possède aussi des toiles de Pablo Picasso, Andy Warhol ou encore d'Alexander Calder. Des œuvres qu'il a voulu rendre accessibles au grand public grâce à sa fondation d'art contemporain à Tokyo.
Si tu as déjà vu le retour d'une capsule spatiale, tu remarqueras que les astronautes atterrissent au milieu de nul part. Pourquoi cela ? Nous allons découvrir cela avec : un doudou une feuille de papier. Prêt pour l'aventure ? C'est parti ! En bonus, on découvrira le nom des trois capsules actuellement utilisées par des astronautes (Soyouz, Shengzhou et SpaceX) pour revenir sur Terre. - Instagram : @grainedescientifique - Facebook : @grainedescientifique - Site web : http://grainedescientifique.fr - Mail : podcast@grainedescientifique.fr - Pinterest : @glepodcast #podcastenfant #éducation #expériencesenfants #pédagogie #espace #spacegeek
Bonjour ou bonsoir. Et déso. Six mois se sont écoulés depuis le dernier épisode, pour des raisons que j'évoque à la fin de celui-ci. Mais le podcast fait bien son retour, d'abord dans ce format anthologique, c'est-à-dire une série de courts entretiens en one-to-one, avec une thématique commune. À savoir, le premier âge d'or des jeux de rôles nippons sur consoles 16 bits. Ces 5 grands jeux de l'époque sont successivement présentés dans cet enregistrement plus bordélique qu'à l'accoutumée : Chrono Trigger (SNES, 1995) avec Fabrice / Nekofurioso, responsable de communication digitale des Éditions Bamboo et blogueur pour Le Goûteur Culturel Shining Force II (MD, 1933) avec Matt, animateur sur France Bleu et du podcast L'estamiNERD Illusion of Time (SNES, 1993) avec Romain , professionnel de l'édition et auteur du diptyque Le Sang des Princes, aux éditions L'Homme sans nom et Folio SF Landstalker : Le Trésor du Roi Nole (MD, 1993) avec Soyouz , storyboarder et autrice du webcomic Jo Super Mario RPG : The Legend of the Seven Stars (SNES, 1996) avec Stavro , animateur des podcasts Niveau Supérieur et La Fucking Kermesse Voilà. Et déso aussi pour les quelques problèmes sonores ! Playlist : 01 - Yasunori Mitsuda - Chrono Trigger | Chrono Trigger Original Sound Version © 1995 NTT Publishing / Polystar 02 - Motoaki Takenouchi - Legend of Light | Shining Force II OST : https://www.youtube.com/playlist?list=PLgh-JcTJU5sdYA3fIwJXgiNKM52glklsA 03 - Yasuhiro Kawasaki - South Cap the Town by the Sea | Illusion of Gaia Soundtrack © 2020 Paladin Records 04 - Motoaki Takenouchi - Mercator Harbor Town | LandStalker : The Emperor's Treasure Original Soundtrack © 1992 Victor Entertainment 05 - Yoko Shinomura - Fight against an armed Boss | Super Mario RPG Original Sound Version © 1996 NTT Publishing / Polystar 06 - Motoaki Takenouchi - Opening Medley | LandStalker : The Emperor's Treasure Original Soundtrack © 1992 Victor Entertainment 07 - Yasunori Mitsuda - Frog's Theme | Chrono Trigger Original Sound Version © 1995 NTT Publishing / Polystar Sinon, pour les formalités, les réseaux : Facebook Twitter Instagram Pareil, mais pour Bonus Tracks, le label de podcasts qu'il est bien : Site web Facebook Twitter Et si ce n'est pas déjà fait, rendez-vous sur Apple Podcasts pour nous envoyer un peu d'amour. Allez, bisous.
Vous êtes à Kourou au Centre Spatial Guyanais, dans quelques minutes le lanceur Soyouz va propulser en orbite 2 satellites du programme Gailieo... Posté à 5,6 km du pas de tir j'enregistre ce moment mêlant la présentation officielle du lancement depuis l'espace Colibris, les sons de la savane Guyanaise et le lancement en lui même que je suis grâce à différents micros, notamment un micro directionnel. Enregistrement 2015
Quelques mois après son retour sur Terre le 24 juin 2019, l'astronaute David Saint-Jacques, qui était co-pilote de la mission spatiale Soyouz 11, raconte à Charles Tisseyre les hauts et les bas de ses 204 jours dans l'espace. Un récit inédit de cet astronaute, le neuvième Canadien à participer à une mission scientifique spatiale, qui nous raconte la Terre vue de l'Univers.
Plongez dans la vie au quotidien de l'astronaute David Saint-Jacques durant les 204 jours de la mission Soyouz 11. Il partage avec Charles Tisseyre ses réflexions sur ses expériences scientifiques à propos de l'effet de l'espace et du vide sur le corps humain, mais aussi de l'impact que nous avons sur l'avenir de notre planète, un avenir qui est encore entre nos mains.
Dans le dernier baromètre Ifop-Fiducal pour LCI et "Le Figaro" publié lundi, Eric Zemmour est crédité de 12 à 15% d'intentions de vote au premier tour de l'élection présidentielle s'il devait se dérouler dimanche prochain. Le polémiste gagne encore des points, grignotés sur l'électorat de Marine Le Pen (18 à 21%). Si Xavier Bertrand était désigné candidat de la droite, le polémiste recueillerait 12% des voix. Un score qui monte à 13% s'il s'agissait de Valérie Pécresse, 14% si Michel Barnier avait la faveur des militants LR, et 15% si Eric Ciotti était désigné. Selon Jean-Michel Apathie, le ticket pour la finale, c'est 16 % ! Après la menace Evergrande, le géant de l'immobilier au bord de la faillite, qui plane sur l'économie chinoise, c'est au tour d'un autre promoteur de menacer de s'effondrer. Avec 205,7 millions de dollars d'impayés, l'ardoise du groupe Fantasia Holdings est certes moindre que celle d'Evergrande, mais ce nouveau séisme financier continue d'alimenter les craintes d'un krach chinois. Cela pourrait se répercuter par effet domino sur les places financières mondiales. Ces bombes à retardement posent question sur la véracité des informations financières transmises par les sociétés. Selon Marc Touati, l'alerte grimpe sur la crise immobilière. Abnousse Shalmani s'intéresse ce soir à la rumeur de la guerre à Taïwan. La présidente Tsai Ing-wen a mis en garde ce mardi dans une tribune publiée dans Foreign Affairs contre des "conséquences catastrophiques" si l'île tombait aux mains de la Chine. Elle promet de "faire tout ce qu'il faut" face aux menaces. "Ils devraient se souvenir que si Taïwan venait à tomber, les conséquences seraient catastrophiques pour la paix dans la région et pour le système d'alliance démocratique". "Cela serait le signal que dans la confrontation mondiale de valeurs aujourd'hui, l'autoritarisme prend le dessus sur la démocratie". Marie Bonnisseau revient ce soir sur le premier tournage en orbite. C'est inédit ! Ce mardi, un réalisateur et une actrice russes ont décollé de Baïkonour, au Kazakhstan, pour réaliser des séquences de cinéma dans l'espace. Pendant un peu plus de trois heures, Klim Shipenko et Yulia Peresild ont voyagé à bord d'un vaisseau Soyouz piloté par le cosmonaute professionnel Anton Shkaplerov. Les premières images de leur film devaient être tournées rapidement après la séparation avec la fusée. Le module s'est arrimé à la Station spatiale internationale, où les deux civils resteront douze jours. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Nous sommes le 17 août 1996. A Baïkonour, au Kazakhstan, il est 15h, 17 minutes, et 17 secondes. Les moteurs du lanceur Soyouz sont allumés, la fusée qui pèse 360 tonnes décolle du pas de tir sous des applaudissements nourris. A 39 ans, l'astronaute française entre dans l'histoire. Elle devient la première femme européenne à aller dans l'espace. De là-haut, Claudie André Deshayes dira que le spectacle de la Terre est mille fois plus beau que ce qu'elle avait pu imaginer, et que c'était le rêve de sa vie qui se réalisait. Pourtant, il s'en est fallu de très peu pour qu'elle passe à côté, car quelques jours avant, elle a failli voir s'écrouler ses ambitions et rester sur Terre. Ecoutez Jour J avec Flavie Flament du 08 septembre 2021
Casi todo tiene un final en esta vida. Vuelven a Plaza de Armas las historias de la carrera espacial con Pep Marcús, para hablar del fin del programa Apolo y la misión conjunta entre norteamericanos y soviéticos Apolo-Soyouz. Eduardo Cabrero, el Corresponsal en la historia, viajará a la Inglaterra medieval. Os recuerdo que nos podéis contactar por twitter y en el correo info@plazadearmas.es. La canción de entrada al programa es un ejemplo del llamado “space disco”, “sci-fi disco” o “cosmo rock” en la URSS. La canción es del grupo Droids y se titula The Force. La melodía de salida ha sido compuestas por axlD. La música que se escucha en bucle ha sido compuesta Darren-Curtis. Todas con licencia “Creative Commons” y disponibles en www.soundcloud.com. Las melodías que suenan en la sección el corresponsal en la historia han sido compuestas por Enzo2090 y Darren-Curtis. Todas con licencia “Creative Commons” y disponibles en www.soundcloud.com.
Une fusée Soyouz va lancer lancer 36 satellites Internet pour le compte de la société OneWeb. Ils vont rejoindre des milliers d'autres petits satellites envoyés dans l'espace à intervalles réguliers. Ils doivent permettre d'accélérer encore les débits de l'internet. Un marché d'avenir dans lequel se lancent plusieurs groupes, principalement américains, britanniques et canadiens. Les Européens, eux, ne veulent pas rater ce décollage. Mais ils ont déjà pris du retard. Décryptage.
C'est la première fois que les américains et les soviétiques se rejoignent dans l'espace. Cet évènement, à l'issue d'une course à la lune sans relâche intervient dans un contexte de détente entre les deux blocs et a surement joué son rôle dans l'apaisement. Mais vous l'écouterez bien assez tôt, cela ne les empêche pas de mener leur petite guéguerre chacun de leur côté. Cette rencontre historique aurait pu ne jamais se faire pour une histoire de machisme un peu mal placé… L'ouvrage « Les Nouveaux Enjeux de l'Espace » paru chez VA Editions m'a inspiré cette histoire extraordinaire. Vous pouvez vous le procurer en cliquant ici : https://www.va-editions.fr/les-nouveaux-enjeux-de-l-espace-c2x33487820
Chaque dimanche, une radio partenaire d'Europe 1 nous raconte un fait local au-delà de la métropole. Chaque année, entre dix et douze fusées décollent du Centre spatial guyanais. Avant chaque tir, l'armée patrouille pendant plusieurs jours autour de ce site ultra-sensible. Arnaud Behary, correspondant d'Europe 1 en Guyane, a pu suivre les militaires de l'opération Titan avant le dernier lancement de Soyouz il y a quelques jours.
Segment LCN avec Paul Larocque : bilan de la COVID-19. Le procès Gilbert Rozon. L’Halloween au Québec. Paul St Pierre Plamondon qui joue ses premières cartes. Le tour de l’actualité avec Mario et Vincent : Les cas de COVID aujourd'hui. Michel Brûlé reconnu coupable. Émouvante lettre de la mère Michael Chicoine. Chronique culturelle avec Anaïs Guertin-Lacroix : entrevue téléphonique avec Sophie Prégent pour la Fondation Autiste & Majeur. Du nouveau pour la poule aux œufs d’or. Nouvelle chanson de Kaïn. Entrevue avec Nancy Bédard, Présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec : la Fédération interprofessionnelle de la santé, qui représente 76 000 infirmières, infirmières auxiliaires et autres, met sa menace à exécution, après l’ultimatum de cinq jours qu’elle avait lancé au gouvernement Legault. Chronique sportive avec Jean-François Baril : Jake Allen 2 ans de plus à MTL. Saphir Taïder quitte L'Impact. LHJMQ : il y aurait un vote ce soir pour la poursuite de la saison. 16h30 - Reprise des actualités avec Mario et Vincent : le maire Labeaume dit que le confinement va perdurer. Les démocrates vont-ils augmenter le nombre de juges? Des plaintes concernant des messages en anglais de Alerte COVID. La pandémie cause une baisse des GES historique. Lancement historique d'une fusée Soyouz. Explosion d'une énorme bombe de la 2e guerre mondiale. Entrevue avec Nancy Goyette, Ph. D., professeure et chercheuse au Département des sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Trois-Rivières UQTR : la professeure signe aujourd’hui une lettre intitulée Nos enseignants brûlent la chandelle par les deux bouts, qui paraît demain dans le Journal de Montréal. Chronique de Richard Martineau : procès d’un montréalais qui a tué sa conjointe. On doit laisser la chance à Ian Lafrenière. Chronique politique avec Emmanuelle Latraverse : Paul St-Pierre Plamondon a du travail à faire. L’Halloween au Canada. Segment LCN avec Pierre Bruneau : les snowbirds voyageront à leurs risques et périls. Une production QUB radio Octobre 2020 Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Covid-19: l’Europe et l’enjeu de faire circuler les œuvres littéraires. C'est la plus grande manifestation du monde de l'édition, la Foire du livre de Francfort ouvre ses portes aujourd'hui (14 octobre 2020), mais de façon virtuelle. Coronavirus oblige, le plus important rendez-vous au monde des éditeurs a été totalement revu. Jusque dimanche (18 octobre 2020), pas besoin d'une bonne paire de baskets pour sillonner le hall d'expositon, les 300 000 visiteurs habituels sont priés de rester chez eux. Auteurs, éditeurs et public se rencontreront via Zoom, Skype et ordinateurs interposés. La situation sanitaire en Allemagne était trop tendue, David Philippot. Comment faire vivre et voyager la littérature européenneL'accord de Schengen qui garantit la libre circulation des personnes a beau fêté ses 35 ans ; les oeuvres littéraires, elles, se vendent souvent encore péniblement d'un pays à l'autre sur le continent. Et le prix européen du livre décerné, chaque année, depuis 13 ans n'a pas réussi à aplanir tous les obstacles. Reportage à Bruxelles de Myriam Baele de la RTBF. Parler slovène et être AutrichienL’équation n’a rien d’évident. Samedi dernier (10 octobre), la province de Carinthie au sud du pays, et la minorité slovène qui y vit, fêtait ses 100 ans d'appartenance à l'Autriche. Une histoire tumultueuse et souvent douloureuse pour laquelle le président autrichien a, pour la première fois, présenté des excuses officielles en allemand et en slovène. Les explications de Céline Béal. Du théâtre kurde en Turquie ?Autre pays, autre minorité. En Turquie, ce devait être une première : une pièce de théâtre jouée en langue kurde, dans un théâtre municipal d’Istanbul. La pièce est un grand classique, une comédie de l'Italien Dario Fo. Mais sans surprise, cette initiative de la mairie de la capitale culturelle turque fait polémique dans un pays où la langue kurde n'est pas la bienvenue dans l'espace public. La représentation a finalement été annulée quelques heures avant la représentation par la sous-préfecture du district d’Istanbul. Anne Andlauer. Le cosmos et le fantasme de la conquête de l’EspaceEt avant de se quitter, petit détour par l'Espace, dans le cosmos plus exactement. Une fusée mythique russe, la fusée Soyouz conçue dans les années 50 doit décoller aujourd'hui (14 octobre) du cosmodrome de Baïkonour avec, à son bord, 2 Russes et un Américain. Et c'est tout un symbole car il est bien possible que cette fusée soit l'un des derniers vaisseaux russes à transporter un équipage américain. Les États-Unis ayant emporté la course à l'Espace. Décryptage de ce mot « cosmos », quasi-identitaire en Russie. C’est la chronique En un mot, de Jean Cassey.
16h30 - Reprise des actualités avec Mario et Vincent : le maire Labeaume dit que le confinement va perdurer. Les démocrates vont-ils augmenter le nombre de juges? Des plaintes concernant des messages en anglais de Alerte COVID. La pandémie cause une baisse des GES historique. Lancement historique d'un fusée Soyouz. Explosion d'un énorme bombe de la 2e guerre mondiale. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Un après son décès, redécouvrez le voyage spatial (totalement épique) d'Alexeï Leonov, en 1965. Dans des conditions incroyables, il a réalisé la première sortie extravéhiculaire de l'histoire... Bonne écoute, n'oubliez pas de vous abonner à Culture G... et à lundi prochain !
Nhân loại đã bắt đầu thám hiểm Sao Hỏa ngay từ thập niên 1960, nhưng cuộc chạy đua lên Hành tinh Đỏ có vẻ như đang tăng tốc: chỉ trong khoảng thời gian từ giữa tháng 7 đến đầu tháng 8/2020, đã có 3 chuyến bay lên Sao Hỏa, tranh thủ lúc hành tinh này và Trái đất nằm cùng phía với Mặt trời, tức là nằm gần nhau nhất. Trong bối cảnh Hoa Kỳ và Trung Quốc đang căng thẳng với nhau trên nhiều hồ sơ, từ Biển Đông, Hồng Kông, cho đến thương mại, gián điệp công nghiệp, một « mặt trận » khác lại vừa được mở ra trong tháng 7/2020 giữa hai cường quốc hàng đầu thế giới : Sao Hỏa Trung Quốc : Chuyến bay đầu tiên lên Sao Hỏa Ngày 23/07, thêm một sự kiện đánh dấu lịch sử của ngành không gian Trung Quốc : Lần đầu tiên nước này phóng một phi thuyền không người lái và một robot lên Sao Hỏa. Phi thuyền mang tên Thiên Vấn-1 (Tianwen-1) sẽ bay khoảng 7 tháng, tức là sang năm 2021 mới đến hành tinh này. Tham vọng của Trung Quốc rất lớn : lần đầu tiên tự mình thực hiện tất cả những gì mà Hoa Kỳ đã làm trong nhiều chuyến bay lên Sao Hỏa từ thập niên 1960 đến nay. Có nghĩa là đặt phi thuyền lên quỹ đạo của Hành tinh Đỏ, đáp xuống đây, rồi từ phi thuyền này một robot được điều khiển từ xa sẽ tiến hành các phân tích trên bề mặt Sao Hỏa. Robot nặng hơn 200 kg, được gắn 4 tấm pin Mặt trời và 6 bánh xe, theo dự kiến sẽ hoạt động trong 3 tháng trên Hành tinh Đỏ, để phân tích bề mặt, bầu khí quyển, chụp ảnh, lập bản đồ của hành tinh này và tìm dấu vết của sự sống trước đây. Về việc này, Trung Quốc đã có nhiều kinh nghiệm, vì họ đã từng đưa hai robot lên Mặt trăng, Thỏ Ngọc-1 và Thỏ Ngọc-2, vào năm 2013 và năm 2019. Theo lời chuyên gia Jonathan McDowell, nhà thiên văn học tại Trung tâm Thiên văn học Havard-Smithsonian, với hai robot Thỏ Ngọc, coi như Trung Quốc đã tập dợt trước, vì bề mặt của Mặt trăng và Sao Hỏa rất giống nhau. Có điều Sao Hỏa nằm xa hơn Trái đất rất nhiều so với Mặt trăng, chuyến du hành càng dài thì nguy cơ hỏng hóc máy móc càng cao và việc liên lạc viễn thông với Trái đất sẽ chậm hơn nhiều. Thật ra, Trung Quốc đã từng muốn phóng một phi thuyền lên Sao Hỏa vào năm 2011 trong một chuyến bay chung với Nga, nhưng ý định này đã không thành. Tên lửa đẩy của Nga đã không thể bay đến quỹ đạo trung chuyển lên Sao Hỏa, toàn bộ các thiết bị đã rơi trở lại Trái đất và một phần bị phân rã trong bầu khí quyển. Sau thất bại đó, Bắc Kinh quyết định sẽ một mình thám hiểm Hành tinh Đỏ. Trước mắt, như ghi nhận của Jonathan McDowell, nhà thiên văn học tại Trung tâm Vật lý Thiên văn Harvard - Smithsonian, Hoa Kỳ, được AFP trích dẫn ngày 23/07/2020, đây rõ ràng là một sự kiện quan trọng đối với Trung Quốc, vì lần đầu tiên họ đi xa đến như thế trong Thái Dương Hệ. Chen Lan, nhà phân tích của trang mạng GoTaikonauts.com chuyên về các chương trình không gian Trung Quốc, nhấn mạnh nếu chuyến bay Thiên Vấn-1 thành công, đây sẽ là lần đầu tiên một phi thuyền và một robot tự hành không phải là của Mỹ hoạt động trên Sao Hỏa. Cuộc chạy đua lên Sao Hỏa giữa Trung Quốc và Hoa Kỳ khiến người ta liên tưởng đến cuộc chạy đua vào không gian giữa Mỹ và Liên Xô vào thời gian chiến tranh lạnh. Nhưng thực sự Bắc Kinh nhắm mục tiêu gì khi phóng phi thuyền lên Hành tinh Đỏ ? Theo lời Carter Palmer, chuyên gia về không gian của công ty Mỹ Forecast International, được hãng tin AFP trích dẫn, mục tiêu của Trung Quốc cũng giống như nhiều cường quốc không gian khác : Nâng cao hiểu biết của nhân loại về Sao Hỏa. Mặt khác, thám hiểm không gian còn là một niềm tự hào dân tộc. Qua việc nâng cao khả năng thám hiểm không gian, Bắc Kinh cũng gia tăng ảnh hưởng chính trị và vị thế trên trường quốc tế. Trung Quốc đang đầu tư hàng tỷ đô la vào chương trình không gian của họ với hy vọng bắt kịp châu Âu, Nga và Hoa Kỳ. Thậm chí, họ còn dự trù lắp ráp một trạm không gian lớn từ đây đến năm 2022 và trong khoảng một chục năm nữa sẽ cố gắng đưa phi hành gia lên Mặt trăng. Tìm bằng chứng sự sống trên Sao Hỏa Về phần Hoa Kỳ, cường quốc không gian hàng đầu thế giới, Sao Hỏa vẫn là một mục tiêu dài hạn. Ngày 30/07/2020, cơ quan không gian NASA đã phóng lên Sao Hỏa xe tự hành tinh vi nhất của họ, một chiếc xe lớn có 6 bánh, mang tên Perseverance (Kiên trì), để cố tìm ra những bằng chứng là cách đây 3 tỷ rưỡi năm đã có đầy những vi khuẩn sống trong các con sông trên Hành tinh Đỏ, tức là ở đây đã từng có sự sống. Chuyến du hành từ Trái đất đến Sao Hỏa của Perseverance sẽ kéo dài hơn 6 tháng và nếu đáp xuống mà không bị trục trặc gì, xe tự hành này sẽ ở lại đây trong suốt nhiều năm để thu thập và đóng gói nhiều mẫu đá mà sau này sẽ được một robot khác đem về Trái đất vào năm 2031. Như vậy, Perseverance tiếp nối công việc của 4 xe tự hành, tất cả đều là của Mỹ, đã từng đáp xuống Sao Hỏa và đã giúp cho chúng ta hiểu được Hành tinh Đỏ trước đây không phải là một hành tinh khô cằn và lạnh giá như hiện nay, mà trên đây đã từng có nước, có các hợp chất hữu cơ và một bầu không khí thuận lợi cho sự sống. Chỉ có điều, theo các nhà khoa học, sự sống trên Sao Hỏa đã không có đủ thời gian phát triển thành những dạng phức tạp hơn trước khi hành tinh này trở nên khô cằn. Trong số 4 xe tự hành mà Hoa Kỳ đã phóng lên Sao Hỏa (Pathfinder, Spirit, Opportunity và Curiosity), hiện Curiosity vẫn còn hoạt động. Mặc dù đang có dịch Covid-19, cơ quan NASA đã vẫn cố giữ nguyên lịch trình phóng Perseverance lên Sao Hỏa, một chuyến bay tốn kém đến 2,7 tỷ đô la. Cứ khoảng 26 tháng, Trái đất và Sao Hỏa lại nằm cùng một phía với Mặt trời, khoảng thời gian lý tưởng để thực hiện chuyến bay lên Hành tinh Đỏ, một cơ hội không thể bỏ lỡ. Nặng gần 1 tấn, Perseverance được gắn 19 camera, hai micro và một cánh tay robot dài 2 mét, mang theo những công cụ như máy chiếu tia laser và tia X. Trên xe tự hành này còn có một trực thăng tí hon nặng 1,8 kg, mang tên Ingenuity. Nếu thành công, Ingenuity sẽ là trực thăng đầu tiên bay trên một hành tinh khác. Theo dự kiến, Perseverance sẽ đáp xuống Sao Hỏa ngày 18/02/2021. Tham vọng không gian của Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất Nhưng không chỉ có các cường quốc không gian như Mỹ, Nga, Trung Quốc hay Liên Hiệp Châu Âu, mà nhiều nước nhỏ nay cũng có tham vọng chinh phục Hành Tinh Đỏ. Al-Amal (Hy Vọng), đó là tên phi thuyền đầu tiên của một nước Ả Rập bay lên Sao Hỏa. Phi thuyền không có người lái của Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất đã cất cánh ngày 20/07/2020 từ trung tâm không gian Tanegashima (miền tây nam Nhật Bản), sau hai lần bị đình hoãn vì lý do thời tiết xấu. Nhiệm vụ của Al-Amal Phi thuyền Al-Amal, nặng 1.350 kg, sẽ bay trong 7 tháng, vượt qua đoạn đường dài 493 triệu km để đến Sao Hỏa vào tháng 2/2021, vừa kịp lúc để đánh kỷ niệm 50 năm ngày thống nhất 7 tiểu vương quốc Ả Rập. Sau đó, Al-Amal sẽ ở trên quỹ đạo trong suốt một năm Sao Hỏa, tức là 687 ngày. Theo lời bà Sarah al-Amiri, bộ trưởng Các công nghệ tiên tiến của Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất, nhiệm vụ của Al-Amal là giúp các nhà khoa học nắm tường tận những thay đổi khí hậu của Sao Hỏa trong cả một năm. Hiểu được các bầu khí quyển của các hành tinh khác sẽ giúp các nhà khoa học hiểu rõ hơn về khí hậu Trái đất. Trả lời phỏng vấn RFI Pháp ngữ ngày 20/07/2020, chuyên gia Pháp về các vấn đề địa chính trị không gian Isabelle Sourbès Verger nhấn mạnh đến sự hợp tác quốc tế trong chương trình Sao Hỏa của Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất : « Cần phải nói rõ rằng phi thuyền được một tên lửa Nhật Bản phóng lên từ Nhật Bản. Khác với các cường quốc không gian như Trung Quốc, cũng phóng phi thuyền lên Sao Hỏa trong cùng thời gian, Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất dựa vào hợp tác quốc tế để giúp họ thực hiện chương trình này. Trong khi đó chương trình Sao Hỏa của Trung Quốc hoàn toàn tự lập, họ sử dụng tên lửa riêng và tự chế tạo phi thuyền bằng những phương tiện của họ. Nhưng họ trình bày chuyến bay này như là một sự đóng góp của khối Ả Rập vào khoa học không gian, trong sự trở lại sân khấu quốc tế, ngành khoa học các nước Ả Rập đã chọn con đường khám phá thế giới của ngày mai. Chính Trung Tâm Không Gian Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất đã phát triển một phần các dụng cụ trên phi thuyền dưới sự chỉ đạo của Mỹ. Mặc dù chịu nhiều áp lực, các kỹ sư của nước này đã hoàn thành tốt nhiệm vụ trong một thời gian rất ngắn để cho phi thuyền bay đến quỹ đạo Sao Hỏa kịp với thời điểm kỷ niệm 50 năm thống nhất các tiểu vương quốc Ả Rập. Họ không được phép phạm sai lầm vì nếu bỏ lỡ cơ hội trong khoảng thời gian mà Sao Hỏa nằm gần Trái đất, thì sẽ phải đợi thêm 2 năm rưỡi nữa. Như vậy chúng ta giống như đang trở lại thời kỳ đầu của công cuộc chinh phục không gian, với sự trợ giúp chủ yếu là của Mỹ và đôi khi là của Liên Xô đối với khối Cộng sản Đông Âu, các nước thứ ba đã có thể tham gia thám hiểm không gian, tuy chưa tự lập về khả năng phóng phi thuyền." Việc Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất phóng phi thuyền lên Sao Hỏa có phải là một kiểu « trưởng giả học làm sang » ? Không hẳn như thế, vì cũng theo lời chuyên gia Isabelle Sourbès Verger, đây hoàn toàn không phải là một sự phung phí tiền của : « Đúng hơn đây là những chuyến bay nhằm mục đích nghiên cứu khoa học cơ bản, để tìm hiểu trước đây đã có sự sống trên Sao Hỏa hay không, khí hậu trên hành tinh này ra sao, bầu khí quyển Sao Hỏa phản ứng lại với gió Mặt trời như thế nào. Những chuyến bay này tuy tốn kém, nhưng chi phí không phải là lớn quá mức, hơn nữa lại được trải dài nhiều năm, không phải một một sự phung phí. Chúng ta có thể nghi ngờ về tính khả thi của việc xây dựng một căn cứ trên Mặt trăng, nhưng còn các chuyến bay lên Sao Hỏa đã có từ thập niên 1970, và đó những chương trình nghiên cứu khoa học cơ bản để tìm hiểu thêm về không gian, kể cả về lịch sử của chính hành tinh của chúng ta. Chuyến bay lên Sao Hỏa cũng là dịp khơi lại lòng tự hào dân tộc và biết đâu qua đó có thể thu hút thế hệ trẻ đến với nghiên cứu không gian. Tương tự như các chuyến bay của Appollo ở Mỹ trước đây đã lôi cuốn công chúng trở lại với khoa học kỹ thuật, và nhiều người đã chọn đường nghiên cứu khoa học, không nhất thiết chỉ trong ngành không gian. » Thật ra tuy nhỏ, nhưng Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất là một quốc gia dầu hỏa giàu có của vùng Vịnh và hiện đã có mặt trong không gian với 9 vệ tinh nhân tạo đang hoạt động trên quỹ đạo và cộng thêm 8 vệ tinh nhân tạo dự trù sẽ được phóng. Vào tháng 09/2019, Hazza al-Mansouri đã là phi hành gia đầu tiên của Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất bay lên không gian trên phi thuyền Soyouz và cũng là công dân đầu tiên của khối Ả Rập làm việc trên Trạm Không gian Quốc tế (ISS). Tham vọng của quốc gia vùng Vịnh này không dừng ở việc phóng một phi thuyền không người lái lên Sao Hỏa, mà họ còn dự tính đưa người lên sống trên hành tinh này từ đây đến năm 2117. Trước mắt, Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất sẽ xây dựng một « thành phố khoa học » tại vùng sa mạc gần thủ đô Dubai, để mô phỏng các điều kiện sống trên Sao Hỏa, từ đó phát triển các công nghệ cần thiết để con người lên định cư trên hành tinh này. Chưa hết, Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất còn đang chuẩn bị các dự án khai thác quặng mỏ và du lịch không gian. Họ đã ký một hiệp định với Virgin Galactic, công ty du lịch không gian của nhà tỷ phú người Anh Richard Branson.
Ngày 31/05/2020, hai phi hành gia Bob Behnken và Doug Hurley của cơ quan không gian Hoa Kỳ NASA, sau 19 giờ bay trên phi thuyền Crew Dragon của tập đoàn Mỹ SpaceX, đã vào được Trạm Không gian Quốc tế ISS, đánh dấu thành công trọn vẹn của chuyến bay có người lái đầu tiên do một công ty tư nhân thực hiện và cũng là chuyến bay có người lái đầu tiên của ngành không gian Mỹ từ 9 năm qua. Hoa Kỳ cho tới nay vẫn không quên mối nhục, hay đúng hơn là cú sốc, bị Liên Xô qua mặt, khi Iouri Gagarine đã là người đầu tiên bay lên không gian ngày 12/04/1961. Gần một năm sau, ngày 20/02/1962, John Glenn mới là người Mỹ đầu tiên bay trên quỹ đạo vòng quanh Trái Đất giống như Gagarine. Sau nhiều chuyến bay không người lái và chuyến bay thử nghiệm, phi thuyền của chuyến bay Apollo 11 mới đáp xuống Mặt Trăng ngày 21/07/1969 và Neil Armstrong trở thành người đầu tiên đặt chân lên vệ tinh tự nhiên của Trái Đất, rửa được mối nhục của Hoa Kỳ với đối thủ Liên Xô. Nhưng đến năm 1972, tổng thống Richard Nixon từ bỏ các chuyến bay có người lái lên Mặt Trăng, khởi động chương trình các phi thuyền con thoi đưa các phi hành gia lên quỹ đạo Trái Đất. Với việc xây dựng Trạm Không gian Quốc tế ISS, bắt đầu từ năm 1998, một dự án 100 tỷ đôla, phần lớn do Hoa Kỳ tài trợ, các phi thuyền con thoi Mỹ được sử dụng liên tục. Nhưng sau tai nạn của phi thuyền con thoi Columbia ngày 01/02/2003, tổng thống George W. Bush quyết định là đến năm 2010 sẽ chấm dứt việc sử dụng các phi thuyền này. Như vậy là sau 30 năm phục vụ, phi thuyền con thoi Mỹ đã bay chuyến cuối cùng vào tháng 7/2011. Kể từ khi Hoa Kỳ chấm dứt các chuyến bay của phi thuyền con thoi vào năm 2011, các phi hành gia Mỹ phải « đi nhờ » các phi thuyền của Nga để bay lên Trạm Không gian Quốc tế, hiện đang bay với tốc độ 27.000 km/h chung quanh Trái Đất. Trả lời RFI Pháp ngữ ngày 27/05, ông Stefan Barensky, tổng biên tập tạp chí Aerospatium, nhắc lại: « Có một sự gián đoạn không ai ngờ trước trong việc đưa các phi hành gia Mỹ lên không gian : Khi quyết định ngưng chương trình các phi thuyền con thoi sau tai nạn Columbia năm 2003, Hoa Kỳ đã dự tính là phi thuyền Orion của chương trình Constellation sẽ tiếp nối các phi thuyền con thoi vào năm 2012. Chương trình Constellation đã không được thực hiện, phi thuyền Orion vẫn đang được phát triển và theo dự kiến sẽ được phóng lên vào năm tới. Trong khi chờ đợi, phải tìm một giải pháp thay thế, đó là nhờ đến các tập đoàn tư nhân. Ý định này thật ra đã có từ 14 năm qua. Trước đây, NASA vẻ kiểu, thiết kế các phi thuyền và đặt mua các phi thuyền đó từ ngành công nghiệp. Còn bây giờ, thay vì mua phi thuyền, họ mua một dịch vụ, giao cho ngành công nghiệp sản xuất phi thuyền để cung cấp dịch vụ đó. Dĩ nhiên là ngành công nghiệp không thể tự mình làm được, mà NASA đã đầu tư vào rất nhiều để hỗ trợ ngành công nghiệp, giúp giải quyết những vấn đề nẩy sinh. Riêng đối với SpaceX, tiến trình diễn ra theo hai giai đoạn : đầu tiên công ty này chế tạo một một phi thuyền để vận chuyển hàng hóa đến trạm không gian quốc tế, đó là phi thuyền Crew Dragon, đã bay từ năm 2012. Đến năm 2014, NASA ký một hợp đồng mới, cải tiến phi thuyền này thành phi thuyền có người lái. Công việc này đã mất nhiều thời gian hơn dự kiến, vì lẽ ra phi thuyền đã được phóng từ năm 2017 » Hết phụ thuộc vào Nga Cơ quan không gian NASA như vậy là đã giao cho SpaceX phát triển một loại « taxi không gian », để Mỹ không còn phụ thuộc vào Nga khi cần « đưa đón » các phi hành gia trên không gian. Trong khuôn khổ một hợp đồng giá cố định 3 tỷ đôla, SpaceX cam kết sẽ thực hiện cho NASA 6 chuyến bay khứ hồi đến Trạm Không gian Quốc tế, với 4 phi hành gia trên phi thuyền. Trả lời RFI Pháp ngữ ngày 27/05/2020, ông Léopold Eyharts, cựu phi hành gia Pháp của Cơ quan Không gian châu Âu (ESA) và cũng là một tướng không quân, cho biết : « NASA đã trở thành khách hàng của SpaceX, nhưng SpaceX cũng có thể bán « ghế » cho các khách hàng tư nhân, các doanh nghiệp hoặc các cá nhân, nếu họ có đủ khả năng tài chính để mua « vé ». Hãng Boeing cũng đã được NASA chọn cách đây vài năm để cung cấp dịch vụ vận chuyển phi hành gia. Boeing đã cho bay thử một phi thuyền cách nay không lâu và cũng sẽ cho bay một phi thuyền có người lái trong vài tháng tới. Đây sẽ là một trong hai công ty cung cấp dịch vụ vận chuyển phi hành gia tư nhân » Thật ra, từ năm 2012, SpaceX đã chở các kiện hàng lên ISS, nhưng đây là lần đầu tiên NASA giao cho công ty này chở phi hành gia lên không gian. Hôm 31/05, khi đích thân đến trung tâm không gian Kennedy để chứng kiến tên lửa cất cánh, mang theo Bob Behnken và Doug Hurley lên trạm ISS, tổng thống Mỹ Donald Trump đã tuyên bố, kể từ nay, « tương lai thuộc về ngành công nghiệp không gian tư nhân ». Đối với nhà tỷ phú Elon Musk, người sáng lập tập đoàn SpaceX, đây là bước đầu trong cuộc hành trình « nhằm thiết lập một nền văn minh trên Sao Hỏa », biến nhân loại thành một loài « đa hành tinh ». Trước mắt, SpaceX đã đánh bại Boeing, tập đoàn cũng đã được NASA giao phó việc vận chuyển phi hành gia Mỹ trong tương lai. Chuyến bay thử vào năm ngoái của phi thuyền Starliner do tập đoàn máy bay này chế tạo đã thất bại. SpaceX còn là công ty duy nhất trên thế giới thu hồi các tên lửa đẩy, có nghĩa là hôm 31/05, sau khi tên lửa được phóng lên 2 phút 33 giây, tầng một của tên lửa sẽ tách ra và trở về đậu trên một sà lan ngoài khơi bờ biển. Tầng thứ hai sẽ tách ra khỏi phi thuyền Crew Dragon 12 phút sau khi tên lửa được phóng lên. Nga mất thế độc quyền Sau chuyến bay thành công của SpaceX, ngành không gian Nga đã mất một thế độc quyền trên không gian. Từ năm 2011, khi Hoa Kỳ chấm dứt các chuyến bay của phi thuyền con thoi, các chuyến bay có người lái chỉ do các tên lửa Soyouz của Nga, an toàn hơn và rẻ tiền hơn, thực hiện. Trong suốt 9 năm qua, toàn bộ các phi hành gia bay lên ISS đều xuất phát từ sân bay vũ trụ Baikonour của Nga, sau khi đã tập luyện trên lãnh thổ nước Nga và …phải học tiếng Nga. Theo lời ông Léopold Eyharts, kể từ nay các phi hành gia lên Trạm Không gian Quốc tế có một phương tiện thay thế: « Thay đổi quan trọng với sự tham gia của các phi thuyền tư nhân, đó là kể từ nay có một phương tiện thay thế cho phi thuyền Soyouz. Cho tới nay Soyouz là phương tiện duy nhất, nếu xảy ra trục trặc gì, Trạm Không gian Quốc tế sẽ gặp nhiều vấn đề. Như cách đây hai năm, Soyouz đã gặp sự cố, gây ra một tình trạng phức tạp cho việc vận chuyển các phi hành gia lên trạm không gian. Phía Nga đã khắc phục tương đối nhanh chóng và chỉ vài tháng sau đã có thể đưa các phi hành gia lên trở lại. Nhưng rõ ràng tình hình như vậy rất bấp bênh. SpaceX đã giúp giải quyết vấn đề chính, đó là mang lại một phương tiện thay thế để vận chuyển phi hành gia lên Trạm Không gian Quốc tế.” Thành công của SpaceX buộc ngành không gian Nga phải tăng cường tiềm lực của mình. Lãnh đạo cơ quan không gian Nga Roskosmos, ông Dmitri Rogozine, cho biết cơ quan này dự trù vào mùa thu tới sẽ thử nghiệm tên lửa hạng nặng Angara, sẽ được dùng để thay thế các tên lửa Proton. Nhưng trước mắt, cơ quan không gian Nga Roskosmos sẽ mất đi một nguồn thu nhập đáng kể. Cho tới nay, mỗi « vé » bay lên ISS, cơ quan NASA phải trả cho Roskosmos khoảng 80 triệu đôla. Nếu kể từ nay Space X chở các phi hành gia Mỹ, mỗi năm Roskosmos có thể bị mất hơn 200 triệu đôla, một số tiền đáng kể đối với ngân sách chỉ có khoảng 2 tỷ đôla của cơ quan này, theo tính toán của chuyên gia Andreï Ionine, Viện Hàn lâm Không gian Tsiolkovski ở Matxcơva, được hãng tin AFP trích dẫn. Theo nhà nghiên cứu Isabelle Sourbès-Verger, chuyên gia về các vấn đề không gian, Trung tâm Quốc gia Nghiên cứu Khoa học CNRS của Pháp, cũng được hãng tin AFP trích dẫn, chính nhờ khoản thu nhập từ các chuyến bay chở các phi hành gia Mỹ, mà trong những năm qua Nga đã có thể tiếp tục sản xuất tên lửa Soyouz và duy trì được trọng lượng của họ trong các cuộc thương lượng về ISS. Thấy giá « vé » của mỗi phi hành gia bay lên không gian trên phi thuyền của Space X là 60 triệu đôla, lãnh đạo cơ quan không gian Nga Roskosmos bèn thông báo là sẽ ông sẽ cố gắng giảm 30% giá « vé » của họ. Nhưng chuyên gia Andreï Ionine tỏ vẻ hoài nghi về sức cạnh tranh của Roskosmos: « Space X tiết kiệm bằng cách sử dụng các động cơ giá rẻ và sản xuất gần như toàn bộ các linh kiện. Còn Nga muốn làm như thế thì sẽ phải thay đổi toàn bộ quy trình sản xuất. » Ông Ionine nhấn mạnh : do không có phương tiện và cũng do thiếu quyết tâm chính trị, rồi lại bị nạn tham nhũng đục khoét, ngành không gian Nga nay không sáng chế gì mới, chủ yếu chỉ lo hoàn thiện các công nghệ có từ thời Liên Xô. Ấy là chưa kể ngoài SpaceX, ngành không gian Nga nay còn phải đối đầu với sự cạnh tranh từ các tên lửa của Trung Quốc. Các nhà quan sát cũng nhận thấy là tổng thống Nga Vladimir Putin có vẻ quan tâm nhiều đến việc phát triển các khả năng quân sự, nhất là các tên lửa công nghệ cao siêu thanh, hơn là lo củng cố vị thế của một cường quốc không gian. Xu hướng tư nhân hóa Về phía Hoa Kỳ, tham vọng không gian thì lại thay đổi tùy theo mỗi tổng thống. Vào năm 2010, tổng thống Barack Obama đã hủy bỏ chương trình đưa người trở lại Mặt Trăng, nhưng đề ra mục tiêu đưa các phi hành gia lên quỹ đạo Sao Hỏa vào năm 2035, đồng thời phát triển các tên lửa đẩy để chở các phi hành gia đến ISS. Người kế nhiệm ông, tổng thống Donald Trump lại ra lệnh cho cơ quan NASA trở lại Mặt Trăng từ đây đến năm 2024, trong khuôn khổ chương trình Artemis và chuẩn bị cho các chuyến bay đến Sao Hỏa trong tương lai. Theo lời ông Léopold Eyharts, việc « tư nhân hóa » dịch vụ đưa phi hành gia lên quỹ đạo chính là nằm trong chiến lược lâu dài của NASA: « Cần phải thấy rằng, khi giao cho các công ty tư nhân nhiệm vụ vận chuyển phi hành gia lên quỹ đạo thấp, NASA không còn phải bận tâm đến những công việc bình thường, để có thể tập trung sức lực và nguồn tài chính vào chương trình thám hiểm không gian đầy tham vọng hơn, với sự hợp tác của các cơ quan không gian Nga, Nhật, Canada và của Cơ quan Không gian châu Âu. Dự án của Mỹ trước mắt đưa các phi hành gia lên trạm nằm trên quỹ đạo của Mặt Trăng, rồi sau đó đặt chân trở lại Mặt Trăng, có thể là trong khoảng 4 hoặc 5 năm nữa, tuy chúng ta cũng phải thận trọng về lịch trình dự kiến. Mục tiêu lâu dài của Mỹ không hẳn là có mặt thường trực trên Mặt Trăng, mà là thực hiện những chuyến bay thường xuyên đến hành tinh này. » Nhưng theo ông Barensky, tổng biên tập tạp chí Aerospatium, tuy SpaceX là tập đoàn tư nhân, chủ nhân của nó, Elon Musk cũng có tham vọng chinh phục không gian không kém gì NASA, đến mức được xem là đối thủ cạnh tranh của cơ quan này : « Trong việc phát triển phi thuyền Crew Dragon, hay đúng là hai phiên bản của phi thuyền Crew Dragon, NASA đã dự kiến đầu tư khoảng 8 tỷ đôla. Với khoản đầu tư đó, dĩ nhiên là NASA có quyền giám sát chương trình. Cho nên hai bên đã làm việc chung với nhau nhiều. SpaceX là một đối tác thương mại, một nhà cung cấp dịch vụ, nhưng một số người xem tập đoàn này là đối thủ cạnh tranh của NASA, vì Elon Musk cũng có tham vọng chinh phục không gian và đang nỗ lực tài trợ cho dự án của riêng ông để đưa người lên Mặt Trăng, và xa hơn là lên Sao Hỏa, với mục tiêu rõ ràng là lập các khu định cư trên hành tinh này »
Notre chroniqueur Emmanuel DoPrado discute de la perte du monopole russe pour amener les astronautes sur la Station spatiale internationale (SSI). C’est la fin d’un monopole : après le vol du groupe privé américain SpaceX, les Russes ne sont plus les seuls à envoyer des astronautes vers la Station spatiale internationale, ce qui devrait pousser le programme spatial russe à se réinventer. Cette mission est une première depuis l’arrêt, en 2011, des vols de navettes américaines vers la SSI, qui a laissé aux fusées russes Soyouz, plus sûres et moins chères, l’exclusivité des vols habités. Extrait de l'émission Les Matins Éphémères du 4 juin 2020.
Invité : Charles Frankel, Auteur du livre "L'aventure Apollo"
N’arrime pas une fusée Soyouz qui veut à la SSI. Réussir à rejoindre la SSI en soit est un exploit. Comment ça marche? Avec Hélène Laurin et Charles Trahan
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Entrevue avec Égide Royer, psychologue et professeur titulaire de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval : Maternelle 4 ans en milieu défavorisé un outil essentiel pour réduire les inégalités. Entrevue avec la productrice, réalisatrice, scénariste et auteure, Tanya Lapointe : Le documentaire et le livre 50-50 Entrevue avec le sénateur conservateur, Pierre Hugues Boisvenu : Les migrants illégaux coûtent 1,1 milliard$ au Canada. Le Québec s'en souviendra-t-il en 2019? Entrevue avec le journaliste spécialisé en musique, Nicolas Tittley : L'astronaute David Saint-Jacques a écouté une liste de musique québécoise et canadienne lors du lancement de la fusée Soyouz. Une production de QUB radio Décembre 2018
Aujourd'hui à l'émission:Regard sur le monde:Tamara Alteresco en Russie pour le décollage de Soyouz ; Départ dans l'espace de David Saint-Jacques:Entrevue avec David Gentille et Olivier Hernandez ; Chronique municipale avec Marc-André Carignan ; Chronique politique avec Sébastien Bovet ; Comment améliorer la situation des aînés:Entrevue avec Marguerite Blais ; Économie avec René Vézina ; Adonis Stevenson toujours à l'hôpital, le point avec Antoine Deshaies ; Mission de David St-Jacques dans l'espace:Entrevue avec Marc Garneau ; Duo Marie Grégoire et François Cardinal ; Revue de l'année Caricatures:Entrevue avec André-Philippe Côté et Serge Chapleau ; Chronique de Josée Blanchette:L’angélisme vert
Retrouvez Bernard Vochelet et Joël Villers dans Juste Ciel. Ces 2 trublions du ciel, comme ils se définissent, vous partage avec joie et bonne humeur leur passion de l'astronomie.
Invité : Christian Lardier, Président de l'Institut Français d'Histoire de l'Espace
L'origine de l'accident de la fusée Soyouz, des hommes paralysés qui remarchent et Venise sous les eaux, voici votre concentré d'actualités scientifiques pour ce 3 novembre.
Le 9 avril 1968, la première fusée s'élançait depuis Kourou en Guyane française. Aujourd'hui le centre spatial guyanais est devenu le port spatial de l'Europe. Ariane 5, Vega et Soyouz nous assurent l'accès autonome à l'espace. Le CSG est un lieu de contrastes, à côté des activités de hautes prouesses technologiques et parc naturel pour la faune sauvage de 690 km2. Intervenants => Bernard Azema et Pierre Guilhem.
Le 9 avril 1968, la première fusée s’élançait depuis Kourou en Guyane française. Aujourd’hui le centre spatial guyanais est devenu le port spatial de l’Europe. Ariane 5, Vega et Soyouz nous assurent l’accès autonome à l’espace. Le CSG est un lieu de contrastes, à côté des activités de hautes prouesses technologiques et parc naturel pour la faune sauvage de 690 km2. Intervenants : Bernard Azema et Pierre Guilhem.
Dans cet épisode, on parle de Facebook, de Huawei, de OnePlus, des trottinettes électriques, de Chrome, de l'iPad Pro 2018, des robots, d'Android et iOS, de Microsoft, de Fortnite et de Soyouz.
Vous avez zappé les infos ? 20 Minutes vous a concocté un récap' audio. « Minute Papillon ! », c’est deux minutes à écouter sur les supports de 20 Minutes (desktop, site et application mobile) et les réseaux sociaux. Vous pouvez aussi l’écouter sur iTunes, Deezer, Pippa, Soundcloud et sur les applications de podcast, iOS et Android, sur l’application Google Podcasts (pour Android) ou encore sur l’enceinte connectée Alexa.Au programme ce soir :- Le chef de l’Etat a toujours l’intention de mettre en place le prélèvement à la source, dit-il, mais il sollicite tout de même certains ministres avant de se prononcer définitivement. - Deux petits trous, c’est tout ce qu’il a fallu pour faire légèrement baisser la pression dans un vaisseau Soyouz amarré à la station spatiale internationale. Pas d’inquiétude cependant. - Des oasis à Paris. Lundi, pour la rentrée, les élèves de trois écoles maternelles pilotes vont découvrir une toute nouvelle cour de récré. Yasmina CardozeCrédits sons : Longing - Joakim Karud/Musique libre de droits -Vibe With Me Joakim Karud/Audio Library - Density & Time/Audio Library- Rock Angel Joakim Karud/Cuisine - Nctrnm freearchivemusic.org Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Mon père est un cosmonaute soviétique Un jour je comprends que mon père est un homme et pas juste un papa "Mon père était un cosmonaute soviétique. Enfin, presque : il entraînait les cosmonautes sur la base secrète de Soyouz en URSS. Depuis qu'on est arrivés en France, il dépérit. J'ai voulu faire son portrait avec des synthés vintage. "Cosmic Dad" est un documentaire intime qui s'écoute comme une fiction rétrofuturiste. Le héros, Vadim Demine Vladimirovich, était ingénieur militaire dans la recherche spatiale soviétique. Nous avons quitté l'URSS quand j'étais enfant. Aujourd'hui, à 74 ans, mon père vit de sa maigre retraite en banlieue parisienne. Il est resté un monsieur fantasque, obsédé par les sonnets de Shakespeare, la bidouille de circuits électriques et ses souvenirs hallucinés de la conquête spatiale. Nous ne sommes pas très proches. Hommage à un homme étrange et obsessionnel, comme je les aime."Artiste et performeuse, Regina Demina aime les vieux synthés et chanter quelquefois. Enregistrements : juin 17 - Réalisation : Samuel Hirsch - Texte, voix, musique : Regina Demina
L'incroyable épopée lunaire des années 60 a inspiré bien des rêves débridés à des générations d'ingénieurs, d'auteurs ou de cinéastes. Mais, plus de 50 ans plus tard, les fusées d'aujourd'hui demeurent semblables dans leurs principes à leurs aînés et la vénérable Soyouz continue à rendre de fiers services, depuis Baikonour, Kourou et bientôt Vostochny. Aujourd'hui, pourtant, l'accès à l'espace est au carrefour de plusieurs mutations, anticipées ou inattendues, technologiques ou économiques => fusées réutilisables, micro-lancement, vols habités privés, services en orbite, mais aussi industrie 4.0, impression 3D, ou arrivée spectaculaire des géants du numérique bousculant les acteurs historiques du secteur (Elon Musk/Paypal/SpaceX, Jeff Bezos/Amazon/Blue Origin, Paul Allen/Microsoft/Stratolaunch…). Alors, où en sommes-nous entre rêves et réalité ? Et dans quelles directions iront nos nouveaux rêves ? Les intervenants => Jérôme Vila, CNES ; Alain Souchier, Planète Mars.
L'incroyable épopée lunaire des années 60 a inspiré bien des rêves débridés à des générations d'ingénieurs, d'auteurs ou de cinéastes. Mais, plus de 50 ans plus tard, les fusées d'aujourd'hui demeurent semblables dans leurs principes à leurs aînés et la vénérable Soyouz continue à rendre de fiers services, depuis Baikonour, Kourou et bientôt Vostochny. Aujourd'hui, pourtant, l'accès à l'espace est au carrefour de plusieurs mutations, anticipées ou inattendues, technologiques ou économiques : fusées réutilisables, micro-lancement, vols habités privés, services en orbite, mais aussi industrie 4.0, impression 3D, ou arrivée spectaculaire des géants du numérique bousculant les acteurs historiques du secteur (Elon Musk/Paypal/SpaceX, Jeff Bezos/Amazon/Blue Origin, Paul Allen/Microsoft/Stratolaunch…). Alors, où en sommes-nous entre rêves et réalité ? Et dans quelles directions iront nos nouveaux rêves ? Les intervenants : Jérôme Vila, CNES ; Alain Souchier, Planète Mars.
Les piliers de la théorie de la Relativité Générale d'Einstein sont-ils solides ? Le 25 avril 2016, une fusée Soyouz lançait depuis Kourou le satellite français Microscope, destiné à répondre à cette étrange question. Pendant deux ans, en orbite à 700 km d'altitude, Microscope s'assurera avec une précision diabolique de l'universalité de la chute libre – un principe qui réside au cœur de la physique depuis Galilée. Quelles sont les difficultés d'une telle expérience, sur quoi pourrait-elle déboucher ? Avec Thibault Damour, professeur à l'Institut des Hautes Etudes Scientifiques, et David Fossé, rédacteur-en-chef adjoint de Ciel & Espace.
L'année dernière, deux satellites dédiés au système de GPS européen Galileo ont subi une erreur de la fusée Soyouz qui les a positionnés sur une mauvaise orbite. Mais aujourd'hui, plutôt que de les considérer perdus à jamais, des chercheurs vont les utiliser pour faire de la science de précision...
Le 3 avril, ce n'est pas une fusée Ariane qui a emporté avec elle le premier satellite d'une grande famille à venir, mais un lanceur Soyouz. Je veux parler de la famille des satellites Sentinel. Sentinel 1A est donc maintenant en orbite, et ces frères et cousins vont suivre dans les mois et années qui viennent. La constellation des satellites Sentinel est le fruit d'un vaste programme d'observation de la Terre lancé par l'Union Européenne et l'ESA pour plus de 8 milliards d'euros, appelé Copernicus...
Invité : Claude Berna, ingénieur chez Arianespace et Philippe Morel, Président de la Société Astronomique de France (SAF)
La 3ème mission est en orbite. Les meilleurs agents étaient là : Docteur Non, Post Carbone, Lord Ton Père, Chabovni et Misteurd D. Mais pour assurer cette mission il nous fallait un spécialiste et c'est Michel Felet, journaliste et globe trotter, qui nous guide au cours de cette exploration. Des origines à la rencontre entre américains et soviétiques sur la station Soyouz, c'est presque un siècle d'exploration pour laquelle nous embarquons.
La 3ème mission est en orbite. Les meilleurs agents étaient là : Docteur Non, Post Carbone, Lord Ton Père, Chabovni et Misteurd D. Mais pour assurer cette mission il nous fallait un spécialiste et c'est Michel Felet, journaliste et globe trotter, qui nous guide au cours de cette exploration. Des origines à la rencontre entre américains et soviétiques sur la station Soyouz, c'est presque un siècle d'exploration pour laquelle nous embarquons.