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Que vous soyez amateur de thrillers psychologiques, de drames humains ou de mystères intelligents, ces trois séries disponibles sur Canal+ vous emmènent dans des paysages différents. The Tower La première saison de The Tower nous plongeait dans une enquête palpitante après une chute mystérieuse du haut d'une tour résidentielle à Londres, qui laissait derrière elle des questions troublantes et un duo d'enquêtrices complexes. La détective Sarah Collins et sa jeune collègue, Lizzie Griffiths, se retrouvaient mêlées à un réseau de secrets et de conflits éthiques qui mettaient en lumière des dysfonctionnements au sein de la police. https://youtu.be/z5bm-Eewd0I?si=rky08Z9-im2iIscL La série reprend avec Sarah Collins toujours marquée par les événements de la saison précédente. Cette fois, une affaire d'agression brutale dans un quartier populaire déclenche une nouvelle vague de tensions. Tandis que Collins cherche à dénouer une enquête tortueuse, Lizzie lutte pour s'affirmer dans sa carrière et se distancer des erreurs passées. Les deux femmes devront encore une fois jongler entre loyauté, justice et leurs convictions personnelles. [bs_show url="the-tower-2021"] Three Pines Adaptée des romans de Louise Penny, Three Pines suit l'inspecteur Armand Gamache campé par Alfred Molina, un enquêteur charismatique et réfléchi. Envoyé dans un paisible village québécois, il se retrouve confronté à des crimes troublants qui dévoilent les sombres secrets de cette petite communauté. Dans un format procédural, chaque épisode explore des histoires indépendantes tout en tissant un fil rouge autour d'un mystère central : une disparition inexpliquée qui hante Gamache. Au fil des enquêtes, Gamache se lie d'amitié avec des habitants du village, notamment Clara Morrow, une artiste locale pleine de sensibilité, et Olivier Brulé, un propriétaire de café dont le passé cache des zones d'ombre. Ces relations apportent une touche d'humanité et un contraste avec la noirceur des crimes. https://youtu.be/x11Je5RAmVQ?si=Qn-a4G2JzKeLRvYb Située dans les paysages enneigés et pittoresques du Canada, la série mêle humour absurde et noirceur dans un savant équilibre qui n'est pas sans rappeler Fargo. Les fans des romans retrouveront l'essence de l'œuvre originale, tandis que les novices seront séduits par cet univers riche. [bs_show url="three-pines"] Bête noire La saison 2 de Bête noire, le polar canadien, est enfin disponible, après une première qui explorait les conséquences d'une tragédie : une fusillade scolaire perpétrée par Jérémy, un jeune homme sans histoire. La série abordait avec une finesse rare les traumatismes laissés par cet acte, tout en tentant de comprendre les raisons qui ont conduit à un tel geste. Après les événements de la première saison, cette nouvelle édition poursuit l'exploration des répercussions à long terme sur les familles, les survivants et les institutions. Les acteurs qui ne sont pas familiers pour nous, incarnent leurs rôles avec une intensité qui résonne longtemps après chaque épisode. Dans la nouvelle saison, l'histoire se concentre sur un groupe de soutien qui se forme entre les parents des victimes et d'autres touchés indirectement par des drames similaires. Le scénario interroge les notions de pardon, de culpabilité et de résilience. En se concentrant sur les conséquences et non sur l'acte en lui-même, la série se distingue des autres thrillers psychologiques. https://youtu.be/QPSl9BeJOks?si=U_EP5MrvwKRwqz2L Direction Canal+ pour retrouver ces trois séries pleines de suspens !
Sophie Turner, qu'on ne présente plus grâce à son rôle iconique de Sansa Stark dans Game of Thrones, revient sur nos écrans avec la mini-série anglaise Joan disponible dès aujourd'hui sur Ciné+ OCS. La production avait remporté le prix de la meilleure série de Marseille Séries Stories, le festival spécialisé dans les adaptations de romans, et la série en question est tirée des mémoires de Joan Hannington elle-même. Surnommée « La Reine des Diamants », cette criminelle britannique est emblématique des années 1980. Joan s'impose comme une plongée palpitante dans un univers de rébellion, d'amour et de survie. À l'occasion du festival, sa créatrice Anna Symon avait répondu à nos questions et comment elle en était arrivée à écrire la série « J'ai lu ses mémoires. Joan Hannington est la vraie femme. J'ai trouvé l'histoire de cette femme incroyable, différente de tout ce que j'avais vu auparavant. Au départ, elle est une mère célibataire maltraitée par son compagnon, elle s'enfuit et entreprend un voyage extraordinaire pour devenir tout d'abord une voleuse opportuniste, puis une voleuse de diamants très expérimentée. En cours de route, j'ai romancé certaines parties de l'histoire. Mais la vraie femme, la vraie Joan, a participé au processus et a vu l'histoire et le drame, et elle pense que c'est fidèle à son expérience à l'époque. » https://youtu.be/I6Zhb4lIgmg?si=tWNtetBz71p-1OGm À la base de la série se trouve un fait divers marquant : Joan Hannington, une mère de famille piégée dans une relation abusive qui s'est transformée en l'une des voleuses de bijoux les plus audacieuses du Royaume-Uni. Après son premier vol de diamants dans la bijouterie qui l'emploie, son existence va être totalement bouleversée par sa rencontre avec Boisie Hannington, antiquaire mais aussi voleur professionnel. Ce dernier va l'entraîner dans une série de casses spectaculaires. Endossant différentes identités et différents costumes, Joan va s'enfoncer dans le monde du crime. Joan ne se contente pas de relater les crimes ; elle plonge dans les motivations profondes de son personnage. Joan n'est pas qu'une criminelle, c'est une femme complexe, tiraillée entre sa soif de liberté et son amour pour sa fille. Sa créatrice explique « j'ai rencontré la vraie Joan pour la première fois dans un café de Londres. Elle a fait de la prison. Mais elle a maintenant la soixantaine, alors que l'histoire de notre série se déroule dans les années 1980. Elle s'est retirée de la criminalité et mène une vie tranquille au bord de la mer avec ses chiens. Elle était très enthousiaste à l'idée d'être impliquée et de s'assurer que je n'aseptisais pas sa vie. Elle a eu une enfance terrible et a été victime de beaucoup de choses avec les hommes. Elle voulait donc que cette partie de l'histoire soit racontée, ainsi que ce que l'on pourrait appeler le plaisir des cambriolages. » Au fil des épisodes, on découvre comment Joan navigue dans un monde dominé par les hommes. Avec intelligence et audace, elle construit un réseau et met au point des stratégies impressionnantes pour commettre ses vols, tout en évitant les forces de l'ordre. Le scénario explore également sa relation avec sa fille, une dynamique émouvante qui humanise encore davantage le personnage. Cette immersion dans les années 80 est omniprésente. Anna Symon insiste sur le fait que « la vraie Joan était une femme très élégante. Nous avons utilisé de nombreuses photos d'elle pour inspirer la conception des costumes. Ainsi, lorsque vous regardez la série, j'espère que vous appréciez le glamour qui s'en dégage. En fait, une grande partie de ce glamour provient de la personne qu'elle était. La robe de mariée que vous voyez lorsqu'elle se marie, une grande partie des tenues ont été authentiquement copiées sur ce qu'elle portait. L'histoire devient donc moins glamour au fur et à mesure qu'elle avance et que les conséquences de ses crimes se font sentir. Mais nous avons décidé d'essayer de garder l'aspect élégant et léché tout au long de la série. L'une des raisons pour lesquelles Joan est attirée par le crime est qu'elle aime le strass et les paillettes, dirons-nous. Nous voulions donc reproduire l'expérience qu'elle vit lorsqu'elle pénètre dans ces mondes, à savoir qu'elle se sent très excitée et enthousiasmée par la richesse de son environnement ». [bs_show url="joan"] En conclusion, Joan « c'est l'histoire d'une femme qui devient riche, qui fait des choix terribles, qui suit une femme qui fait tout avec son cœur et qui est une mère aimante. Mais elle emprunte des chemins terribles pour arriver à ce qu'elle veut. » On retrouve l'intégralité de la mini-série sur Ciné+ OCS.
Voici l'occasion de (re)découvrir les aventures des familles Bouley et Lepic, et de retrouver leurs problématiques familiales et éducatives toujours aussi actuelles ! Les premiers sont une famille recomposée dont les parents prônent le dialogue et l'éducation positive. Une philosophie plutôt attirante sur le papier, mais parfois compliquée à respecter dans les faits. Les Lepic, eux, représentent une vision plus traditionnelle de l'éducation basée sur l'autorité, le travail et la réussite scolaire. Mais là encore, leurs velléités sont quelque peu contrariées par la réalité. Si, à première vue, tous les opposent, les deux familles, et surtout les parents, vont se rapprocher et même devenir amis, unis par un thème universel : les enfants. Dans le double épisode, intitulé On va marcher sur la lune, qui reprend l'intrigue cinq ans après le dernier chapitre, les parents Lepic et Bouley semblent quelque peu s'ennuyer. Fabienne s'improvise autrice de romans érotiques, Renaud est mis en pré-retraite, Denis cherche toujours sa voie professionnelle et Valérie est devenue complotiste. Pour les sortir de cette torpeur, leurs enfants respectifs les inscrivent à un concours leur permettant de gagner un voyage sur la lune ! france.tv propose gratuitement les 9 saisons de Fais pas ci, fais pas ça et diffuse le 18 décembre l'épisode inédit XXL à suivre dès 21h05 sur France 2. https://www.youtube.com/watch?v=B9XPz1wgDOo Deux familles, deux visions de l'éducation Créée par Anne Giafferi et Thierry Bizot, Fais pas ci, fais pas ça est une série humoristique qui a profondément marqué le paysage audiovisuel français. Par son aspect comique évidemment, né entre autres des visions éducatives opposées des deux familles. Grâce à sa longévité également : la série affiche 68 épisodes au compteur (plus le nouveau chapitre inédit) pour 10 ans d'existence, la diffusion sur France 2 s'étalant entre 2007 et 2017. Une longévité qui a permis au public de suivre l'évolution des Lepic et des Bouley : la croissance des enfants, le besoin d'entretenir son couple, l'épanouissement personnel, les errances et les succès professionnels. Des préoccupations du quotidien dans lesquelles chacun peut se retrouver. Et c'est justement cette proximité qui a contribué au succès de Fais pas ci, fais pas ça. En abordant avec justesse et sensibilité des thématiques telles que l'éducation, l'adolescence, les relations familiales et amicales, la fiction s'est faite la porte-parole d'une vie finalement normale, mais passionnante. Et si la fiction signée France Télévision arbore fièrement son étiquette de comédie, elle n'en oublie pas d'émouvoir. Un équilibre parfaitement tenu tout au long de la vie télévisuelle de cette série portée de main de maître par un casting hétéroclite et talentueux. Bruno Salomone et Isabelle Gelinas, le couple Bouley, avaient déjà une popularité certaine au début de la série, tirant leur expérience professionnelle principalement de la télévision. Valérie Bonneton et Guillaume de Tonquédec, eux, étaient essentiellement des acteurs de théâtre qui ont trouvé, avec cette fiction, un nouveau terrain de jeu dans lequel ils se sont complètement épanouis. Un casting qui a, par ailleurs, vu défiler durant les dix années de diffusion de Fais pas ci, fais pas ça, des invités de marque comme Isabelle Nanty, Anémone, François-Xavier Demaison ou encore Patrick Bruel. [bs_show url="faispascifaispasca"] L'intégralité des 9 saisons de Fais pas ci, fais pas ça est d'ores et déjà disponible sur la plateforme gratuite france.tv qui propose également en avant-première le nouveau double épisode.
Disponible sur Prime Video, The Sticky est une petite pépite de comédie noire qui ne ressemble à rien d'autre. Inspirée d'un événement aussi improbable que réel — le « Grand vol de sirop d'érable » au Canada —, la série mélange crime, humour absurde et critiques sociales avec une aisance désarmante. Quand on parle de crimes, on pense souvent à des braquages de banques ou à des affaires sordides, mais un vol de sirop d'érable ? Eh bien, c'est arrivé. Au cœur de l'intrigue de l'affaire criminelle surprenante survenue en 2012. , nous suivons Ruth Landry (incarnée par une brillante Margo Martindale comme à son habitude), une femme simple et endettée vivant dans une petite ville québécoise. Lorsqu'elle découvre un complot impliquant le vol massif de sirop d'érable, Ruth se retrouve plongée dans une aventure rocambolesque qui met à mal son quotidien tranquille. Le scénario, qui aurait pu tomber dans la caricature, réussit à équilibrer l'absurde et le sérieux. C'est drôle, parfois touchant, et ça joue brillamment sur cette idée : et si les choses les plus improbables révélaient les aspects les plus profonds de la société ? https://www.youtube.com/watch?v=hvjIKMb5oSc La série repose énormément sur son casting, et il y a de quoi. Margo Martindale (qu'on ne présente plus après ses rôles marquants dans The Handmaids' Tale ou BoJack Horseman) incarne Ruth avec une authenticité bluffante. Elle est à la fois drôle, maladroite, mais terriblement humaine. Elle nous rappelle que même les gens les plus ordinaires peuvent faire des choses extraordinaires quand les circonstances l'exigent. Puis Chris Diamantopoulos est parfait en entrepreneur louche qui pense pouvoir tout contrôler, et les personnages secondaires sont tout aussi savoureux. Entre les complices un peu perdus et les autorités complètement dépassées, tout le monde apporte sa petite touche à l'histoire. On notera notamment Jamie Lee Curtis, qui incarne Bea, une femme de pouvoir au sein de la Fédération du sirop d'érable du Québec (oui, c'est une véritable institution gouvernementale). Bea est un personnage complexe : elle est à la fois terrifiante et fascinante, naviguant entre son attachement au sirop comme symbole national et son obsession pour le contrôle. Le sirop d'érable, bien plus qu'un simple produit, devient une métaphore des luttes de pouvoir dans un monde où même les choses les plus insignifiantes peuvent avoir une énorme valeur. Visuellement, la série ne fait pas dans le superflu. Les paysages québécois sont magnifiques, et il y a ce petit côté « fait maison » qui colle bien au ton général. On sent que tout a été pensé pour appuyer le côté local de l'histoire, tout en restant universel. [bs_show url="the-sticky"] Bon, seul point peut-être noir, même si la série se déroule au Québec, ils parlent en anglais. Mais au moins, The Sticky peut toucher un plus large public avec sa présence sur Prime Video !
Pour ce week-end, pourquoi ne pas explorer des séries qui allient émotion, compétition et ambitions démesurées ? Voici notre sélection avec trois œuvres incontournables disponibles sur vos plateformes préférées. Entre drame, humour, et biopics palpitants, préparez-vous à vivre des moments intenses ! Senna sur Netflix Actuellement en tête du top séries de la plateforme, Senna revient comme son nom l'indique sur le pilote de F1 qui a marqué une génération. La série est assez différente du film datant de 2010 même si on y suit bien la vie du légendaire pilote de Formule 1 Ayrton Senna campé par Gabriel Leone. Cette série nous plonge dans l'ascension fulgurante de ce prodige brésilien, depuis ses débuts dans les courses locales jusqu'à ses multiples victoires en championnat du monde. À travers huit épisodes intenses, Senna retrace non seulement ses exploits sportifs, mais aussi ses batailles personnelles contre les pressions de l'industrie et les tragédies qui ont marqué sa carrière. Les amateurs de Drive to Survive le savent, l'immersion dans un bolide de F1 est fascinante. Plus qu'une simple célébration des talents de Senna, cette série explore les sacrifices et les enjeux qui accompagnent la quête de l'excellence, même si le public sait pertinemment comment l'histoire se termine. Il faut mentionner les reconstitutions soignées des courses mythiques, Senna capture l'essence d'un homme qui a inspiré des millions de fans à travers le monde. Parfaite pour les amateurs de sport et les passionnés de récits humains inspirants. https://www.youtube.com/watch?v=PHI5gMSX6GE [bs_show url="senna"] Clipped sur Disney+ Cette mini-série événement revient sur l'affaire Donald Sterling, ancien propriétaire des Los Angeles Clippers, dont les propos racistes ont déclenché un scandale retentissant en 2014. Clippedexplore l'impact de cette affaire sur la NBA, la société américaine et les joueurs de l'équipe. Avec une performance magistrale de Laurence Fishburne, la série décortique les dynamiques de pouvoir, d'argent et de discrimination dans le sport professionnel. Avec un scénario incisif, Clipped va bien au-delà de l'affaire Sterling : elle met en lumière les défis persistants liés au racisme systémique dans le sport et dans la société. Les dialogues percutants et les performances du casting en font une série incontournable pour ceux qui cherchent une fiction ancrée dans la réalité contemporaine. Certains éléments clés de l'affaire sont intégrés, notamment les fameux enregistrements audio ayant révélé ses commentaires racistes. Ces enregistrements, réalisés à son insu par sa maîtresse V. Stiviano et publiés par TMZ, jouent un rôle central dans la narration. Cependant, la série n'utilise pas les enregistrements originaux de Sterling. À la place, ceux-ci sont recréés pour correspondre au ton et au contexte dramatique de la série. https://www.youtube.com/watch?v=WPIcQNMQchQ [bs_show url="the-sterling-affairs"] The English Game sur Netflix On finit sur le sport le plus fédérateur sans doute au monde, le football. Dans l'Angleterre du XIXe siècle, The English Game retrace les débuts du football moderne et la transition d'un sport aristocratique réservé à l'élite vers une pratique populaire et accessible à toutes les classes sociales, et surtout les obstacles à cette transition. À travers les parcours de Fergus Suter, un joueur issu de la classe ouvrière écossaise, et Arthur Kinnaird, membre de l'aristocratie britannique, la série explore les tensions sociales, les luttes de pouvoir, et les bouleversements qui ont contribué à redéfinir ce sport. La série s'inspire d'événements réels et met en lumière des figures historiques clés dans l'évolution du football, notamment la professionnalisation des joueurs et l'émergence des clubs issus des usines et des mines. Julian Fellowes, connu pour son talent à dépeindre les dynamiques sociales dans Downton Abbey, tisse ici une fresque historique riche. Les tensions entre classes sociales et la quête de justice se mêlent au drame sportif, rendant chaque épisode à la fois captivant et émouvant. Le football symbolise aujourd'hui encore l'effacement de la barrière des classes sociales. https://www.youtube.com/watch?v=hBOlhdSYhv8 [bs_show url="the-english-game"] Trois séries qui racontent des temps forts de leurs domaines respectifs différemment !
Star Wars : Skeleton Crew, la nouvelle série événement de l'univers Star Wars, a débarqué sur Disney+ le 2 décembre 2024 avec un double épisode, en avance sur la date officielle annoncée du 4 décembre. Créée par Jon Watts et Christopher Ford, connus pour leur collaboration sur la dernière trilogie Spider-Man, cette série s'inscrit dans la même chronologie que The Mandalorian et Ahsoka, juste après les événements de Retour du Jedi se déroulant après la chute de l'Empire, pendant que la Nouvelle République s'efforce d'établir son autorité dans la galaxie. Et une petite mention qui a son importance, les personnages de Star Wars: Skeleton Crew sont entièrement originaux et ne proviennent pas d'un comics ou d'une autre œuvre préexistante dans l'univers étendu de Star Wars. https://youtu.be/Urrwgk5af6k?si=iyUmzpLHLVqwjWpT L'histoire suit quatre enfants (enfin dont un qui ressemble à un éléphant très mignon) : Fern (Ryan Kiera Armstrong), Wim (Ravi Cabot-Conyers), KB (Kyriana Kratter), et Neel (Robert Timothy Smith) – qui découvrent un artefact mystérieux sur leur planète natale. Cet objet les entraîne bien malgré eux dans une aventure intergalactique où ils seront confrontés à des dangers inattendus, y compris des pirates de l'espace menés par Vane, un antagoniste déjà vu dans The Mandalorian. Jude Law incarne Jod Na Nawood, un personnage énigmatique servant de guide et protecteur pour ce groupe d'enfants perdus, à la fois mentor bienveillant et figure ambiguë. D'autres personnages secondaires enrichissent le récit : Nick Frost prête sa voix à SM-33, un droïde grincheux et vieillissant, tandis que Tunde Adebimpe et Kerry Condon interprètent les parents de deux des enfants. Les créateurs ont également intégré des figures familières de la saga, renforçant ainsi les liens avec l'univers élargi de Star Wars. Le premier épisode se distingue par son atmosphère à la fois palpitante et poignante. Une scène mémorable met en lumière l'un des thèmes centraux de la série : l'exploration de l'inconnu à travers les yeux d'un enfant. L'équilibre entre humour, émerveillement et tension rappelle les classiques d'Amblin Entertainment, comme Les Goonies, qui ont inspiré Jon Watts. Cette influence se ressent dans la dynamique de groupe des enfants et leur capacité à faire face à des situations à la fois extraordinaires et dangereuses. Avec Skeleton Crew, Star Wars continue d'élargir son univers tout en rendant hommage à l'esprit d'exploration et d'aventure qui a défini la franchise. La série combine une esthétique soignée, des personnages mémorables et une narration accessible à tous, consolidant ainsi sa place dans l'héritage de la saga. Et que serait un projet Star Wars sans l'implication de Bryce Dallas Howard en réalisation ? [star-wars-skeleton-crew] La série n'est peut-être pas la plus attendue de la franchise, mais ne la manquez pas puisqu'elle promet d'enchanter la galaxie Star Wars avec une aventure qui parle autant à l'enfant curieux qu'à l'adulte nostalgique. De plus, elle a parfaitement sa place sur Disney+ aux côtés de Percy Jackson ou d'autres titres comme Hardy Boys.
L'Italie est souvent synonyme de Dolce Vita et de nourriture exquise. Mais la botte transalpine a aussi des coutumes très fortes qu'il faut absolument suivre et des références culturelles ou religieuses qu'il convient de respecter. Génération 56k, Un Miracle et L'Amie Prodigieuse sont trois séries italiennes, que nous avons choisies pour cette nouvelle reco du week-end, qui dépeignent le pays du caffè sous des angles différents mais tous caractéristiques d'une facette particulière de l'Italie. Génération 56k – Netflix Série feel good par excellence, Génération 56k est un bonbon de nostalgie qui suit les retrouvailles complètement fortuites, à l'âge adulte, de Daniel (Angelo Spagnoletti) et de Matilde (Cristina Capelli), deux anciens camarades de classe. Elle, était une petite fille téméraire n'ayant pas la langue dans sa poche, lui, un garçon rêveur et romantique, fou amoureux d'Ines (Claudia Tranchese), la meilleure amie de Matilde. Suite à un quiproquo, Daniel va tomber sous le charme de Matilde qu'il ne reconnait pas immédiatement. Problème : la jeune femme est sur le point de se marier à l'homme parfait. Comédie romantique faite d'allers-retours entre les années 90 et l'époque actuelle, Génération 56k (référence au modem de l'époque qui révolutionne le quotidien des héros) est un réel vent de fraîcheur – grâce également aux géniaux Gianluca Fru et Fabio Balsamo de la bande comique The Jackal — qui souffle depuis Naples et Procida et nous permet de (re)plonger dans la musique du mythique groupe des 883. Une mini-série de 8 épisodes à voir sur Netflix. https://www.youtube.com/watch?v=gMgg3v0fUOw [bs_show url="generation-56k"] Un miracle (Il Miracolo) – Arte.tv Dans une Italie fictive, en proie aux divisions face à un référendum imminent, une découverte inattendue vient exacerber les tensions. Une statuette de la Vierge Marie pleurant du vrai sang humain, découverte sur les lieux d'un crime mafieux, va pousser le pays au bord du précipice. Pour certains, cette statue est le signe d'un renouveau spirituel, pour d'autres, le symbole d'une manipulation politique. Fabrizio Pietromarchi (Guido Caprino), le Premier ministre du pays en quête de légitimité, Sandra Roversi (Alba Rohrwacher) une chercheuse obsédée par la vérité, Votta (Sergio Albelli) un général des carabiniers rongé par le doute, Clelia (Lorenza Indovina) une femme au passé trouble et Marcello (Tommaso Ragno) un prêtre en quête de foi vont s'unir malgré eux pour tenter d'apporter une explication logique à cet événement étrange. Un miracle (Il Miracolo) est une fiction déclinée en 8 épisodes, à découvrir sur arte.tv. https://www.youtube.com/watch?v=n_OCF5UYkCk [bs_show url="le-miracle"] L'Amie prodigieuse – Canal+ L'Amie prodigieuse, le livre, est une saga littéraire en quatre ouvrages qui s'est vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde. Ce n'est donc guère une surprise que le monde de la télévision se soit intéressé au phénomène et ait voulu adapter cette histoire passionnante de deux amies, Elena Greco dite Lenù et Raffaella Cerullo, surnommée Lila dans le Naples rugueux des années 50. Achetée tout d'abord par HBO en collaboration avec la RAI, L'Amie Prodigieuse a atteint des records d'audience en Italie. En France, les trois premières saisons sont à voir sur Canal+ alors que le quatrième et dernier opus est prévu pour 2025, toujours sur la chaîne cryptée. https://www.youtube.com/watch?v=mu1Q4QWtHUU [bs_show url="my-brilliant-friend"] Trois séries, photographies d'une Italie tour à tour tendre, romantique ou divisée, qui permettent de voir l'Italie dans toutes ses nuances.
Premier projet sorti entièrement de l'imagination de Doria Tillier – qui interprète également l'héroïne éponyme - Iris est une série magique, dont la légèreté apparente cache en réalité une profondeur touchante sur les difficultés de dépasser des lignes quand la normalité est de mise. Et c'est tout le problème l'héroïne, spécialiste des soliloques très francs destinés à dénoncer les absurdités de la vie et les concessions aberrantes auxquelles les gens sont prêts à s'abaisser pour éviter les désaccords. Un comportement authentique qui engendre des situations tour à tour drôles, touchantes ou cruelles qui font réfléchir sur les conséquences d'un trop-plein d'honnêteté. Série particulièrement rafraîchissante, Iris est une fiction made in Canal+ qui va droit au cœur. https://www.youtube.com/watch?v=GAu7U_u2NIc Iris, « entre pragmatisme et légère démence » C'est un François Morel absolument brillant dans le rôle de Tom, un peintre taciturne qui se présente comme le pendant idéal d'Iris, qui prononce ces mots à l'héroïne pour décrire son comportement inhabituel, certes, mais qui ne le laisse pas indifférent. Avec cette série originale estampillée Canal+, récompensée comme Meilleure Série de 26' au Festival de la Fiction de La Rochelle 2024, Doria Tillier, aux manettes de la création, de l'écriture et de la réalisation (à quatre mains avec Jean-Baptiste Pouilloux) et qui joue également le rôle principal, parvient à allier une comédie aux situations profondément cocasses, voire burlesques, à une réflexion sociétale sur le traitement sévère réservé aux êtres originaux. Iris ne fait rien contre les autres, mais elle le fait avec une sincérité désarmante qui déstabilise ses interlocuteurs, dans le meilleur des cas, les irritent dans le pire. Mais au cours des six épisodes qui nous permettent d'entrer dans l'univers de la jeune femme, on va la voir mettre un peu d'eau dans son vin et apprendre à lâcher du lest sur les choses bénignes. Et c'est ce qui rend le personnage si attachant. Iris dit tout ce qu'elle pense, certes, mais lorsqu'elle se trouve face à des arguments valables, elle ne s'obstine pas, elle sort de ses retranchements et pondère ses positions. Ainsi, à travers Iris, Doria Tillier a su façonner une héroïne tout en relief, fuyant les clichés et les banalités du quotidien. Des tribulations particulièrement jouissives que la jeune femme vit, entourée d'un casting inspiré. Un condensé de talents qui laisse pourtant l'espace nécessaire à chacun de donner vie, là encore, à des personnages atypiques. Nous avons déjà cité François Morel, mais son interprétation tout en sensibilité de Tom mérite au moins un deuxième passage. On notera aussi la prestation de l'excellente Anaïde Rozam (qui se distinguait déjà dans la série Culte), dans le rôle de Daphné, cousine quelque peu irascible d'Iris et journaliste très fan de sa propre personne, prête à tout pour passer à l'antenne. De Jeanne Balibar, qui joue l'éditrice patiente et compréhensive d'Iris, capable également de gérer les sorties de route de son directeur, Manuel (interprété par un Denis Podalydès très en forme) à Pascale Arbillot, dans le rôle de la collègue et amie indéfectible de l'héroïne, Iris – la série – a su mettre la cerise sur un gâteau scénaristique, délicieux de dialogues (« sachez que la gêne est bilatérale ») d'intelligence et de sensibilité. [bs_show url="iris-2024"] Les six épisodes de 26 minutes d'Iris sont à retrouver à partir du 25 novembre sur Canal+ tous les lundis à partir de 22h à raison de deux épisodes par semaine et dans leur intégralité sur myCANAL.
Loin des yeux mais toujours près du cœur, voilà comment pourrait être résumée la relation entre Saïd et Maëlle, les deux héros d'Amours Solitaires. À peine rentrée d'un voyage de deux ans en Chine, Maëlle décide de faire une surprise à sa bande d'amis à qui elle a caché son retour. Mais rien ne se passe comme prévu : Maxine, sa meilleure amie, lui en veut d'avoir ignoré ses messages, et Saïd, son ex grand amour, semble complètement avoir surmonté leur séparation au bras de sa nouvelle chérie, Alma. Décontenancée, Maëlle va tenter de se reconstruire une vie auprès du beau Raphaël. Mais les déclarations enflammées de Saïd résonnent toujours dans la tête de la jeune femme qui réalise que tirer un trait sur son ex est une entreprise simplement impossible. Amours solitaires, série à voir gratuitement sur france.tv et arte.tv, est une fiction honnête sur les relations sentimentales d'une Gen Z sérieuse dans ses relations mais incertaine dans la manière de les gérer. https://www.youtube.com/watch?v=n-ts6wkIZcM Amours solitaires et confusion sentimentale Après Maud et Simon, Lewis et Noa, c'est au tour de Maëlle (Nina Aboutajedyne) et de Saïd (Younès Boucif) d'être au cœur de cette nouvelle saison d'Amours Solitaires. Une série directement inspirée du compte Instagram éponyme tenu par Morgane Ortin. Un compte qui recense des messages enflammés, des déclarations d'amour désespérées ou, au contraire, exaltées et comme dans le cas de nos deux héros, des paroles confuses d'un couple qui s'aime toujours, mais que la distance, de nombreux malentendus et tout autant de non-dit empêchent de s'aimer. Photographie diablement réaliste de ces amours actuelles, ces 8 nouveaux épisodes brossent sans détour l'incertitude des sentiments qui accompagne le retour d'un ou d'une ex. En effet, jusqu'au retour de Maëlle, Saïd pensait vivre une histoire sereine avec Alma (Mathilde La Musse). Maëlle qui a eu besoin de partir à l'autre bout du monde, persuadée que Saïd allait la rejoindre. Mais ce dernier, n'ayant pas les mêmes besoins, ou du moins pas au même moment, a choisi d'éviter une confrontation qui les aurait faits tous les deux souffrir. Une confrontation qui arrive finalement sous la forme de plusieurs tête-à-tête sur un banc public, leur banc public, qui permettent aux téléspectateurs de prendre toute la mesure de leurs sentiments. Mais cette nouvelle saison d'Amours Solitaires se penche aussi sur l'amitié avec cette bande de potes qui s'accepte avec leurs défauts et leurs erreurs de jugement. Il y a Maxine (la géniale Tokou Bogui), une maître-nageuse qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui, initialement, réserve un accueil glacial à Maëlle. Théo (Sidi Mejai) un garçon peu sûr de lui, fou amoureux de Nour (Sawsan Abès) mais qui enchaîne les maladresses avec elle. Et puis, il y a Raphaël (Maxence Danet-Fauvel, vu dans Skam), un ex furtif d'Alma qui flashe sur Maëlle. Mais l'attirance que celle-ci continue d'éprouver pour Saïd est telle qu'elle aveuglerait quiconque la regarderait en face, réduisant à néant les chances de nouveau couple. Amours Solitaires est une capsule moderne de ces relations sérieuses et à la fois bancales, profondes et capables de se terminer par échange de messages, toutes certainement incertaines. [bs_show url="amours-solitaires"] Amours Solitaires : Maëlle & Saïd se décline sous la forme de huit épisodes de 26 minutes, à retrouver gratuitement dès le 22 novembre sur les plateformes france.tv et arte.tv.
Certaines fois, les séries sont issues de l'imagination de leurs créateurs et dans d'autres cas, elles tirent leur inspiration de livres qui ont souvent été des best-sellers. Les trois séries au cœur de notre recommandation rentrent dans cette dernière catégorie. Leurs intrigues sont d'abord nées sur le papier avant d'émerger sur le petit écran. Elles se nomment Dune: Prophecy, Silo et Under The Dome et toutes sont des séries qui ont réussi le passage du roman à la télévision. C'est parti pour une nouvelle reco du week-end ! Dune: Prophecy – Max Dune: Prophecy situe son action dix mille ans avant que Paul Atreides ne devienne l'Élu. La série événement, proposée par Max depuis le 18 novembre, nous plonge au cœur d'une période où l'humanité, victorieuse d'une guerre contre les machines, cherche à reconstruire. Mais les ambitions des différentes familles nobles menacent cette paix, ô combien fragile. C'est dans ce contexte que naît le Bene Gesserit, un ordre mystérieux de femmes dotées de pouvoirs extraordinaires, destiné à façonner l'avenir du monde. Basée sur le roman La Communauté des sœurs de Brian Herbert (le fils de Frank Herbert, auteur de la saga originale Dune) et de Kevin J. Anderson, cette fiction particulièrement attendue, produite par Denis Villeneuve, rassemble un casting renversant avec notamment Emily Watson (oscarisée pour son rôle dans Breaking The Waves), Mark Strong et Olivia Williams. https://www.youtube.com/watch?v=CzVHWNosS2o [bs_show url="dune-the-sisterhood"] Silo - Apple TV+ Dans un futur où la surface de la Terre est devenue inhabitable, 10 000 survivants sont réfugiés dans un silo géant organisé en une société hiérarchisée et contrôlée. Seul un pacte, transmis de génération en génération et destiné à justifier cet enfermement, maintient l'ordre. Jusqu'au jour où Allison Becker (Rashida Jones) commence à douter de la vérité assénée par les autorités et va tout faire pour ouvrir les yeux aux habitants du silo, quitte à y laisser sa vie. Une mission que va reprendre Juliette Nichols (l'excellente Rebecca Ferguson) quelques années plus tard. Tirée du best-seller de Hugh Howey, publié en 2012 aux États-Unis, la fiction à découvrir sur Apple TV+, a complètement convaincu aussi bien la critique que le public. Les dix premiers épisodes ont été diffusés au printemps 2023 alors que la seconde saison est commencée depuis le 15 novembre 2024. https://www.youtube.com/watch?v=8ZYhuvIv1pA [bs_show url="wool"] Under the Dome – Prime video Un matin, les habitants de Chester's Mill, petite ville tranquille du Maine, découvrent avec horreur qu'un dôme a emprisonné leur ville, la coupant du reste du monde. Personne ne peut en sortir, personne ne peut y rentrer. Un mystère qui laisse les autorités pantoises, alors que les prisonniers, notamment Dale (Mike Vogel) et Julia (Rachelle Lefevre), essaient également de trouver des réponses à ce phénomène. Mais cet isolement forcé va rapidement mettre à l'épreuve la solidarité des habitants, tout à tour incrédules, en colère ou tout simplement résignés, le dôme va devenir le théâtre de luttes de pouvoir et de divisions au sein de la communauté. Under The Dome est une série de science-fiction adaptée du livre éponyme écrit par l'un des plus grands maîtres de l'horreur : Stephen King. La fiction, dont les trois saisons ont été à l'origine diffusées sur CBS, souffre de débuts quelque peu laborieux, dus en partie au grand nombre de personnages, mais trouve sa vitesse de croisière dans la deuxième moitié de la première saison. Malgré ce petit déséquilibre, Under The Dome vaut le coup d'œil et c'est sur Prime Video, qui propose l'intégrale des 39 épisodes, qu'il faudra le jeter ! https://www.youtube.com/watch?v=f_Y5YeYrqUk [bs_show url="under-the-dome"] Avides lecteurs et voraces seriephiles, ces trois fictions sont pour vous !
Révélé dans l'émission culte Groland par son personnage de journaliste débraillé et alcoolique, Gustave Kerven s'est tourné, depuis 2004, vers la réalisation avec un rythme plutôt intense d'un film tous les deux ans. Des productions souvent considérées comme des ovnis dans le paysage cinématographique français. Aussi, il n'y avait pas de raison pour que le téléfilm Je ne me laisserai plus faire, réalisé pour Arte change ces (bonnes) habitudes. Et de notre côté, on fait une entorse aux séries pour vous parler de cet unitaire décalé. Revenge movie qui se place du côté des plus faibles, cette œuvre originale spécialement pensée pour la télévision raconte les aventures rocambolesques d'Emilie, une septuagénaire sur le point de se faire expulser de son Ehpad suite au décès de son fils, et de Linda, une jeune femme de ménage et sa seule vraie amie, embarquant dans un road-trip destiné à faire payer les personnes qui les ont fait souffrir. https://www.youtube.com/watch?v=kvWQW9gFR8U Je ne me laisserai plus faire… mais je rirai beaucoup ! Récompensé au festival de la fiction 2024 de La Rochelle comme meilleure réalisation, Je ne me laisserai plus faire est un téléfilm difficilement classable. Comédie ? De toute évidence, grâce à ses dialogues hilarants, faits de banalités volontairement affligeantes, mais que l'on entend encore bien trop souvent, à ses situations ubuesques ou encore à ses personnages profondément drôles. Yolande Moreau, par ailleurs souvent castée dans les films de Kerven, et Laure Calamy forment un duo de vengeresses au grand cœur, drôles et plutôt créatives dans les moyens de rééquilibrer la balance. Tout au long de leurs aventures, elles vont rencontrer des personnages haut en couleur incarnés par un casting renversant. De Jonathan Cohen, George, mais que tout le monde appelle Tony, un repris de justice assoiffé par l'argent, à Marie Gillain, interprète de la belle-fille d'Emilie enceinte de Tony, qui n'hésite pas à annoncer sa grossesse lors des funérailles de son mari, en passant par Alison Wheeler, qui prête ses traits à la directrice d'Ehpad qui pense « sentir » les choses, tout le monde sert avec talent un texte brillant écrit par Gustave Kerven. Peut-on classer Je ne me laisserai plus faire comme une fable ? Certainement, avec une morale très humaine : il n'est jamais trop tard pour redresser des torts ! Une leçon qu'apprennent les deux inspecteurs de police, chargés de rattraper les deux héroïnes. Joués par Anna Mouglalis et Raphaël Quenard (toujours très juste), ils ont eux-mêmes été victimes de gestes déplacés dans leur jeunesse et, galvanisés par la quête pas si cocasse finalement d'Émilie et de Linda, vont leur emboîter leur pas, en initiant, eux aussi leur vengeance personnelle. Ainsi, Je ne me laisserai plus faire délaisse quelque peu la comédie pour prendre un tournant moins léger. Comédie, fable, drame : le téléfilm se tient au bord de chacun de ces genres, flirte intelligemment avec chacun d'eux pour finalement nous offrir un produit éclectique, maîtrisé et particulièrement réussi. Un téléfilm qui ne rentre dans aucune case à regarder sans modération ! [bs_movie url="je-ne-me-laisserai-plus-faire"] Je ne me laisserai plus faire est à retrouver dès le 22 novembre sur Arte.tv et la semaine d'après, le 29 novembre, sur Arte à 20h55.
Ça c'est Paris ! nous plonge dans tout ce que la capitale a de plus clinquant et de plus dansant : les cabarets ! Ou plutôt LE cabaret, nommément le Tout-Paris, qui tente de s'accrocher tant bien que mal à une gloire passée. Mais la revue vieillissante, l'obsolescence des lieux et l'indolence de la gestion de Gaspard Bertille, héritier de l'établissement, a eu raison des lieux. Ainsi, la mort dans l'âme, il n'a d'autres choix que de vendre… À moins qu'il ne parvienne à monter une nouvelle revue ! À l'impossible, nul n'est tenu et pourtant, Gaspard va revenir sur sa décision commerciale et tenter d'insuffler du renouveau dans le cabaret où il a grandi. Au grand dam de sa femme avec qui il devait ouvrir une maison d'hôte en Normandie. Ça c'est Paris ! série en six épisodes à retrouver en avant-première et gratuitement sur france.tv dès le 20 novembre, raconte cette entreprise, ce nécessaire renouveau. Ça c'est Paris ! : des strass, des plumes et un casting renversant Ça c'est Paris ! la fiction spectaculaire – au sens premier du terme – de France Télévisions vous plonge immédiatement dans ce Paris si particulier des cabarets. Ici, le Tout-Paris est un établissement qui a rencontré un succès de taille, mais qui, érodé par le temps, est devenu moribond. Une situation pour le moins réaliste, a fortiori avec les fermetures récentes du Lido ou de Chez Michou. Pour autant, ce revers, Gaspard Bertille (Alex Lutz) va en faire un moteur pour relancer une affaire héritée de son père. Contre vents, marées… et son épouse (jouée par Anne Marivin) qui, elle, était déjà passée à la prochaine étape de leur vie. Mais Gaspard est loin d'être un homme d'affaires conventionnel et, comme la première image de la série nous le suggère, le Tout-Paris est une véritable maison pour lui. Lui qui accompagnait sa mère, Babeth (interprétée par une Charlotte de Turckheim aux cheveux blond platine) danseuse, et qui a vu son père, directeur et meneur de revue, faire de l'établissement un incontournable du tourisme parisien. Une humanité dans les affaires, devenue rare à la télévision, qui va faire office de fil rouge narratif durant les six épisodes de la série. Mais pas que. Ça c'est Paris ! c'est aussi du divertissement pur avec des chorégraphies imaginées par Kamel Ouali et exécutées par les danseuses du Paradis Latin, sollicitées pour l'occasion, et une bande originale entraînante composée par Bertrand Burgalat. Mais le véritable clou de ce spectacle télévisuel réside dans le choix des acteurs : Dominique Besnehard, à l'initiative de la série Dix pour Cent, qui retrouve d'ailleurs Nicolas Maury dans le rôle d'Adrien Baudry, le nouveau directeur artistique dont le talent confine à la folie, qui n'hésite pas à réveiller une revue qui était devenue quelque peu soporifique. Line Renaud, Christian Louboutin, Bernard Le Coq et Monica Bellucci, magnifique meneuse de revue, font également des apparitions remarquées. Toutefois, Ça c'est Paris ! fait aussi la part belle à de nouveaux comédiens comme Nastasia Caruge, en mère célibataire qui doit jongler entre sa position au sein de la revue et l'éducation de son fils, Katarzyna Sawczuk, qui interprète une jeune femme, victime d'un chantage féroce ou encore Darren Muselet, qui prête ses traits à Jordan, un ancien détenu qui cherche à se réinsérer. [bs_show url="ca-cest-paris"] Mini-série événement déclinée en 6 épisodes de 55 minutes, Ça c'est Paris ! est disponible sur la plateforme de streaming france.tv dès le 20 novembre et en diffusion traditionnelle sur France 2, à partir du 27 novembre à 21h05.
Né en 1956, David E. Kelley est un ancien avocat qui s'est fait connaître à Hollywood grâce à des séries – judiciaires tout d'abord – comme Ally McBeal ou The Practice. Travaillant régulièrement depuis les années 90, il continue de connaître le succès encore aujourd'hui avec des fictions comme Présumé Innocent sur Apple TV+ avec Jake Gyllenhaal et La Défense Lincoln, dont la saison 3 est sortie le 17 octobre 2024 sur Netflix. Entre les deux, le mari de Michelle Pfeiffer a été à la barre d'œuvres télévisuelles plus éclectiques, lorgnant même du côté du suspense. Pour approfondir le travail créatif de David E. Kelley, on vous a concocté une reco du week-end qui lui est dédiée avec des séries comme Big Sky, The Undoing ou encore Goliath. Big Sky – Disney+ Helena dans le Montana. Jenny Hoyt (Katheryn Winnick) est une ancienne flic sollicitée pour retrouver deux sœurs enlevées par un chauffeur de poids lourd. Contrainte de s'adjoindre les services des détectives Cassie Dewell (Kylie Bunbury) et de Cody Hoyt (Ryan Philippe), son ex-mari, elle se retrouve plongée dans une affaire qui va bien plus loin que la disparition des deux jeunes femmes. Tandis que tous traquent le coupable, la petite ville tranquille va être chamboulée par les secrets que va révéler cette affaire. Avec Big Sky, à voir sur Disney+, David E. Kelley montre l'étendue de son savoir-faire qui va bien au-delà des séries judiciaires. Ici, il fait montre d'une narration maîtrisée et d'une tension savamment distillée qui participent à l'excellente facture de cette fiction déclinée en trois saisons. https://www.youtube.com/watch?v=-SWh_yodDno [bs_show url="the-big-sky"] The Undoing – Max Grace (Nicole Kidman) et Jonathan Fraser (Hugh Grant) forment un couple modèle de la haute société new-yorkaise. Elle est une psychiatre renommée, lui, un oncologue pédiatrique respecté. Mais cette façade parfaite s'effondre quand le corps d'Elena Alves (la jeune actrice italienne Matilda De Angelis), mère d'un élève boursier, est retrouvé sans vie. Et lorsque Jonathan disparaît dans la foulée, les certitudes de Grace vacillent. The Undoing, disponible sur Max est une mini-série pleine de suspense, courte – seulement six épisodes – et particulièrement efficace. Ici encore, David E. Kelley a laissé l'univers du droit et des avocats de côté au profit de l'élite new-yorkaise, mais la fluidité narrative qui est sienne est bien au rendez-vous. Pour preuve, The Undoing a notamment reçu quatre nominations aux Golden Globes 2021. https://www.youtube.com/watch?v=BqeQVi1nPqs [bs_show url="the-undoing-2020"] Goliath – Prime Video Diplômé de Berkeley, Billy McBride (Billy Bob Thornton) était autrefois un avocat brillant, cofondateur du prestigieux cabinet Cooperman/McBride. Aujourd'hui, il végète dans un hôtel de passe, hanté par les fantômes d'un passé glorieux et d'une tragédie qui l'a brisé. Son alcoolisme, alimenté par la culpabilité d'avoir permis à un meurtrier de s'en sortir, l'a éloigné de son ancienne vie. Mais lorsqu'une jeune avocate (Nina Arianda) lui propose une affaire compliquée, Billy voit une lueur d'espoir pour se racheter. Une affaire pour laquelle il va se retrouver face à son ancien associé (William Hurt) et son ex-femme (Maria Bello) qui ne voient pas d'un si bon œil le retour de Billy, le David de leur Goliath. Lancée en 2016 sur Prime Video, Goliath est une série en 4 saisons, soit 32 épisodes, qui propose quatre grandes affaires avec à chaque fois, un casting particulièrement alléchant comme Haley Joel Osment, J.K Simmons, Dennis Quaid, Mark Duplass, Amy Brenneman pour ne citer qu'eux. https://www.youtube.com/watch?v=uOPnIrjrDiE [bs_show url="goliath"] Enquêtes palpitantes ou affaires judiciaires, vous êtes désormais prêts à devenir un expert du travail de David E. Kelley !
Canal+ met les couverts dans les grands pour servir la suite de The Chef ! Le film, tourné en un long plan séquence, avait ravi aussi bien la critique que le public qui s'étaient complètement laissés happer dans cette brigade saisie à feu vif à l'heure la plus haute de leur service. The Chef, la série, situe son action huit mois après les événements du long-métrage. Alors qu'Andy Jones se remet de son infarctus, Carly, elle, tente tant bien que mal de diriger sa cuisine avec tout ce que cela implique de conflits humains, de caprices de clients et d'étreinte financière imposée par son associé, Liam, bien conscient des difficultés associées à l'ouverture d'un restaurant gastronomique en plein Londres. Des difficultés qui échappent à Carly, concentrée, elle, à proposer une carte originale et haut de gamme. https://www.youtube.com/watch?v=NX8J7_7_rLw The Chef : cuisine et trahisons La première scène de The Chef, série à découvrir sur Canal+, est une entrée qui a de quoi faire saliver nos papilles ! Un plan-séquence de onze minutes qui réussit l'exploit de présenter tous les personnages – brigade en cuisine, équipe en salle, l'associé de Carly, la nouvelle recrue – de nous faire visiter les lieux, le Point North, un nouveau restaurant gastronomique, et bien entendu de donner le ton de la série. Une fois que cette entrée est digérée, le reste des épisodes se déroule de manière moins frénétique, mais tout aussi passionnante. Au-delà des péripéties de Carly (Vinette Robinson) qui doit effectivement lutter pour maintenir à flot une cuisine sur le point d'imploser d'un moment à l'autre, The Chef aborde tout autant le poids financier lié à l'ouverture d'une affaire – et le choix cornélien de rogner sur la qualité des produits pour faire des économies tout en proposant un menu de qualité – que les problèmes mentaux très courants dans le secteur de la restauration. Les horaires, la pression constante, la nécessité de satisfaire les clients sont autant de leviers qui poussent les chefs, sous-chefs et commis vers la dépression, l'alcoolisme, la toxicomanie et le burn-out. Et en se faisant le porte-drapeau de ces problèmes bien réels, quoique peu souvent abordés dans ce genre de fiction, The Chef ajoute une étoile à la qualité de sa narration. Bien consciente de l'héritage qu'elle doit honorer, la série britannique réussit complètement à respecter son passé tout en injectant une juste dose de nouveauté, notamment au niveau des personnages. Si l'on retrouve des visages connus comme Freeman (Ray Panthaki) un sous-chef autoritaire et sanguin, Camille (Izuka Hoyle) la préposée aux entrées, Emily (Hannah Walters) la cheffe pâtissière ou encore Beth (Alice Feetham) une des serveuses, la série culinaire britannique s'est enrichie de nouveaux acteurs comme Shaun Fagan dans le rôle de Bolton, Stephen Odubola, interprète de Johnny, la nouvelle recrue ou encore Ahmed Malek, qui prête ses traits à Musa, un serveur. Andy Jones (Stephen Graham), le chef star du film, est lui en retrait, occupé à gérer son amertume de voir Carly et son ancienne brigade avancer sans lui, de ne pas supporter son inactivité et de voir son restaurant Jones & Sons lui échapper. [bs_show url="boiling-point-2023"] La première saison de The Chef, composée de 4 épisodes de 52 min, est à retrouver à partir du 14 novembre sur Canal+, à raison de deux chapitres par semaine.
Série lancée en 2022 sur Apple TV+, Bad Sisters dresse le portrait des cinq sœurs Harvey : Eva, Grace, Ursula, Bibi et Becka. Devenues très tôt orphelines, elles se sont juré d'être toujours là les unes pour les autres. Mais cette promesse va être mise à rude épreuve lorsqu'un enquêteur extrêmement zélé, mandaté par le cabinet d'assurance de John Paul, le mari décédé de Grace, commence à explorer d'un peu trop près la vie de ces sœurs qui avaient toutes un prétexte pour faire disparaître la victime, un pervers toxique et manipulateur. https://www.youtube.com/watch?v=IZUrhfCl0Xc Bad Sisters : cinq sœurs, deux détectives et un meurtre Comédie dramatique saupoudrée d'une bonne dose de mystère à découvrir sur Apple TV+, Bad Sisters est surtout une fiction sur la solidarité familiale. De cette solidarité absolue, inconditionnelle, que l'on trouve dans les fratries particulièrement unies. Les sœurs Harvey, Eva (Sharon Horgan, également créatrice et showrunneuse de la série, Grace (Anne-Marie Duff), Ursula (Eva Birthistle), Bibi (Sarah Greene) et Becka (Eve Hewson, récemment vue dans Un Couple parfait), unies plus que jamais par la mort de leurs parents, ont fait ce pacte de toujours se protéger les unes les autres, quoi qu'il arrive. Un pacte sincère en théorie, mais compliqué à respecter dans les faits, a fortiori quand un élément périphérique vient se mettre en travers de leur bonne entente. Ici, cet élément périphérique se nomme John Paul (Claes Bang), un personnage détestable, égoïste et manipulateur qui se trouve être le mari de Grace. Et ainsi se pose la question des conséquences d'un mauvais choix amoureux sur les membres d'une même famille. En voulant défendre constamment les agissements plus que répréhensibles de son mari, la cadette de la sororité Harvey a petit à petit dérivé vers le large au lieu de s'agripper à la bouée familiale. Pour autant, lorsque Tom Claffin (Brian Gleeson) commence à se plonger dans les événements qui ont précédé la disparation de JP, les sœurs se regroupent pour ne faire qu'un, et ce, sans même savoir ce qui est réellement arrivé à leur beau-frère ni même qui est l'auteure de son assassinat. Mais la situation dramatique n'empêche pas les « mauvaises sœurs » en bonnes irlandaises, de se prêter à de nombreux traits d'humour noir, toujours très à propos qui ne manquent jamais d'alléger la narration globale de la série qui, ne l'oublions pas, décrit les sévices psychologiques infligés par un homme détestable. Et c'est d'ailleurs par de nombreux allers-retours temporels que Sharon Horgan fait plonger les téléspectateurs non seulement dans le quotidien de Grace et de JP mais dans celui des quatre autres sœurs Harvey qui, elles aussi, ont subi d'une manière ou d'une autre les manipulations de leur beau-frère. Des allers-retours qui permettent également de mettre en lumière les incohérences relevées par Tom et son demi-frère Matt Clafin (Daryl McCormack), prêts à tout pour prouver que la mort de JP n'était pas un accident afin de ne pas payer son assurance-vie et sauver l'entreprise familiale de la faillite. Et comme toile de fond de toutes ces manigances, Sharon Horgan, sœur de Shane, ancien joueur de rugby national, a choisi de montrer les paysages éclectiques de l'Irlande. Entre paysages verdoyants, petites villes pittoresques et reliefs côtiers, ce ne sont pas seulement Dublin et Belfast qui sont ici dépeints, c'est toute la beauté du pays qui est magnifiée. Et si chacune des sœurs Harvey parle avec un accent très local, les acteurs eux-mêmes font partie des célébrités originaires du pays. Ainsi, Eve Hewson est la fille de Bono, chanteur de U2 irlandais de souche, alors que Brian Gleeson (Thomas Claffin) est le fils de Brendan Gleeson, visage connu du cinéma international et fervent défenseur du dialecte irlandais. [bs_show url="bad-sisters"] Les dix premiers épisodes de Bad Sisters sont à retrouver sur Apple TV+ alors que la seconde saison est proposée dès le 13 novembre à raison de deux chapitres le premier jour puis d'un seul, les semaines suivantes.
La saison 3 d'Hippocrate, à voir sur Canal+, ne perd pas de temps pour nous happer dans la frénésie narrative à laquelle elle nous a habitués ! Ainsi, le premier épisode s'ouvre immédiatement sur une intervention délicate d'Alyson qui doit venir en aide à un jeune patient de 20 ans, issue d'une famille originaire des pays de l'est particulièrement en colère d'avoir dû attendre plus de 6h pour voir arriver un médecin. Se sentant en danger, la jeune médecin fait appel à Hugo et ensemble, ils vont se démener pour sauver le malade tout en se débattant pour obtenir un SMUR qui n'arrive pas, faute de véhicule disponible. Va s'ensuivre une course contre la montre où toute l'équipe des urgences de l'hôpital Raymond-Poincaré va se relayer pour tenter d'apporter les soins nécessaires à ce patient entre la vie et la mort. Lassée des aberrations administratives, Chloé, elle, a décidé de monter une clinique clandestine, destinée à accueillir des sans-papiers et sans toit en besoin urgent de soins. Olivier, qui a choisi de fermer les urgences à 20h pendant l'été, doit faire face aux conséquences de sa décision qui, dans les faits, n'est pas si facile à respecter. Quant à Arben, il peine lui aussi à refuser des patients et désobéit à la première occasion. https://www.youtube.com/watch?v=IWCJ9gw6l-I Hippocrate saison 3 : crise sanitaire et choix cornélien Thomas Lilti, le créateur d'Hippocrate, série originale de Canal+ qui fête ses 40 ans, est un ancien médecin généraliste qui n'a pas hésité à remettre sa blouse pour prêter main forte aux équipes médicales, prises d'assaut par le Covid. Une expérience qui lui a fait vivre la crise sanitaire de plein fouet entre les manques de lit et de personnel qui ont obligé les soignants à prendre des décisions drastiques. La saison 3 d'Hippocrate dépeint exactement cette situation post-pandémie, et les conséquences directes aussi bien sur les patients — retard dans la prise en charge, aggravation des pathologies — que sur le personnel médical qui, malgré leur serment d'Hippocrate de « donner des soins à quiconque […] le demandera » se retrouve face à des problèmes logistiques et administratifs qui les obligent à refuser des patients. Chloé (Louise Bourgoin, toujours aussi juste) décide de faire fi de ces injonctions et monte des urgences clandestines. Hugo (Zacharie Chasseriaud) et Alyson (Alice Belaïdi) font appel au système D pour soigner, coûte que coûte, chacun de leurs malades, emportant dans leur sillon Arben (Karim Leklou), lui aussi, convaincu que leur désobéissance est l'unique recours pour pratiquer une médecine encore humaine. Mais cette saison 3 d'Hippocrate évite un manichéisme qui ne lui ressemblerait pas. Olivier (Bouli Lanners), nouveau chef des urgences arrivé en saison 2) ne vit pas mieux que ses équipes les décisions qu'il a lui-même prises. D'ailleurs, son « on fait du mieux avec les moyens qu'on a » qu'il assène dans l'épisode 2 résonne comme une acceptation amère de la situation inextricable dans laquelle il se trouve. Mais comment préserver des médecins pleins de bonne volonté mais en sous-effectif tout en faisant face à un flot de malades toujours plus important ? Même le personnage de Géraldine Nakache, qui interprète Nathalie Ferrand, la directrice de l'hôpital Raymond-Poincaré, se pose la question et nous avec… [bs_show url="hippocrate"] Cette saison place la série Originals Canal+ au sommet du paysage télévisuel français, en surpassant encore la précédente. L'aspect réaliste ne met en rien de côté les aspects artistiques, avec une réalisation et une musique reconnaissables qui permettent des scènes mémorables. Les six épisodes de la saison 3 d'Hippocrate sont à retrouver dès le 11 novembre sur Canal+.
Il y a les voyages à l'étranger puis ceux qui vous dépaysent complètement comme ceux proposés par les trois séries de cette recommandation du week-end. Trois titres, certains appartenant entièrement à la science-fiction, d'autres lorgnant vers d'autres genres, qui situent leur action dans l'espace. Elles se nomment Ascension, Avenue 5 et Battlestar Galactica et sont là pour vous offrir une expérience spatiale de haut vol ! Ascension sur TF1+ 1963. Dans le plus grand secret, et par crainte des conséquences de la guerre froide, le gouvernement américain envoie une soixantaine de scientifiques avec leurs familles dans l'espace à bord d'un vaisseau. Un voyage de cent ans vers un futur incertain certes, mais censé assurer la survie de l'humanité. Ascension nous plonge à mi-parcours du voyage, alors qu'un meurtre brutal vient troubler la quiétude de cette communauté figée dans le temps. Cet événement dramatique va faire naître de nombreuses interrogations chez les passagers qui commencent sérieusement à douter de la véritable nature de la mission. Ascension est une mini-série de 6 épisodes à voir sur TF1+, avec notamment Tricia Helfer, Brian Van Holt et Gil Bellows, au carrefour de la science-fiction, du thriller et de la fiction sociale avec le haut du vaisseau réservé aux élites et le bas, dédié aux basses besognes pourtant vitales au fonctionnement de l'engin. Au-delà du mystère entourant le meurtre, celui-ci est la preuve que l'équilibre d'un éco-système aussi serein puisse-t-il paraître, ne tient finalement qu'à un fil. https://www.youtube.com/watch?v=AJqQ4OdPcAo [bs_show url="ascension"] Avenue 5 sur Max À la fin du XXIe siècle, le tourisme spatial n'est plus un rêve, mais une industrie florissante. À bord de l'Avenue 5, un paquebot spatial à la pointe de la technologie, les voyageurs les plus fortunés peuvent désormais admirer de près les merveilles de l'univers. Mais lorsque des incidents à répétition viennent perturber cette croisière de luxe, le capitaine Clark (Hugh Laurie, le fameux Dr House) et son équipage, interprété par des acteurs comme Josh Gad — qui prête sa voix au bonhomme de neige Olaf dans la Reine des neiges — ou encore Zach Woods (Silicon Valley, The Office) vont devoir se battre pour assurer la sécurité de tous les passagers et leur annoncer que le retour sur Terre pourrait bien leur prendre trois ans ! Les deux saisons d'Avenue 5, soit 17 épisodes au total, à découvrir sur Max, sont la preuve que science-fiction et comédie font bon ménage ! https://www.youtube.com/watch?v=w8Zr3f-_Ft8 [bs_show url="avenue-5"] Battlestar Galactica sur Prime Video Série culte par excellence, Battlestar Galactica est le remake de la série éponyme de 1978 qui n'avait duré qu'une saison. Dans la version de 2004, menée de main de maître par Ronald D. Moore, les Cylons, des créatures de métal autrefois esclaves de l'humanité, sont de retour après des décennies de paix fragile. Armés de technologies nouvelles et destructrices, ils s'abattent sur les Douze Colonies, réduisant à néant des mondes entiers dans un feu nucléaire. Seul le vieux Galactica, vaisseau appartenant à une époque révolue, parvient à échapper à cette apocalypse. Ce vestige légendaire, dernier recours de l'humanité, guide une flotte hétéroclite de survivants vers un horizon incertain : la Terre. Sans doute l'une des fictions spatiales les plus réussies, Battlestar Galactica offre tout au long de ces cinq saisons, toutes disponibles sur Prime Video, une qualité scénaristique de haut vol transcendée par un casting cinq étoiles : Tricia Helfer (encore), Katee Sackhoff, Jamie Bamber, Edward James Olmos ou encore Mary McDonnell. À voir absolument ! https://www.youtube.com/watch?v=oGODQkSNF_Y [bs_show url="battlestargalactica"] Trois séries pour une seule direction : l'espace ! Décollage imminent…
Au début des années 90, en 1992, 1993 et 1994 plus précisément comme l'indique le titre de la trilogie à voir sur arte.tv, l'Italie est la définition même de la corruption, et ce, jusque dans les plus hautes sphères politiques. Lassé de cette situation simplement invivable, le juge Di Pietro décide de lancer une opération radicale et de grande envergure qu'il nomme « Mains Propres ». Une opération qui sert de fil rouge aux différentes intrigues de cette série italienne qui suit parallèlement le parcours de cinq autres personnages, chacun symbolisant les profonds changements alors en mouvement à l'époque. De Leonardo Notte, jeune publicitaire qui va saisir ce séisme systémique pour introduire Silvio Berlusconi dans la politique italienne, à Veronica Castello, présentatrice télé prête à tout pour rentrer dans le cœur des téléspectateurs, 1992, 1993 et 1994 brossent un portrait réaliste de ces années charnières qui ont introduit ce que d'aucuns appellent la « deuxième république » italienne. https://www.youtube.com/watch?v=jupsM3k1h_I 1992, 1993, 1994 : les débuts en politique de Silvio Berlusconi En Italie, les années 1990 sont irrémédiablement attachées à l'arrivée fracassante sur la scène politique de Silvio Berlusconi (ici interprété par Paolo Pierobon). Adoré par certains, détesté par d'autres, le nom de cette figure italienne a résonné bien au-delà des confins transalpins. Mais pour comprendre son ascension, la trilogie 1992, 1993, 1994, à voir dans son intégralité sur arte.tv à partir du 8 novembre, positionne le curseur quelques années auparavant et entraîne le téléspectateur dès les premières minutes de son introduction dans l'opération « Mains Propres » (Mani Pulite en version originale), à travers les yeux de Luca Pastore (Domenico Diele) jeune recrue de cette équipe d'incorruptibles courageusement menée par le procureur Antonio Di Pietro (Antonio Gerardi). Un bouleversement judiciaire qui a eu des répercussions assourdissantes sur le haut fonctionnariat, mais aussi sur la manière d'appréhender la politique, que Leonardo Notte (Stefano Accorsi), talentueux publicitaire et coureur de jupons invétéré, a choisi de rendre plus spectaculaire, du jamais vu à l'époque. Mais le nom de Silvio Berlusconi n'est pas seulement associé au domaine politique. Dans les années 80, il était un homme de télé, créateur de la chaîne Canale 5 connue pour ses émissions de variétés et ses présentatrices souvent danseuses et chanteuses (des showgirls comme on les appelle de l'autre côté des Alpes). Veronica Castello (Miriam Leone) en est le meilleur exemple. Dans les années 90, Lorella Cuccarini était considérée comme la présentatrice « préférée des italiens » mais Veronica ne l'entend pas de cette oreille et pour voler ce titre — et être aimée de tous — elle va être prête à tout, même à s'acoquiner avec un producteur libidineux. 1992, 1993, 1994 est une série nostalgique, dans ses références, historique, à travers les événements majeurs qu'elle décrit, mais aussi profondément humaines, grâce aux différents héros de cette fiction chorale qui ont vécu ces années comme une épreuve ou une opportunité en or pour marquer leur passage d'une pierre blanche. C'est aussi un rappel de ce que l'Italie a été et continue d'être par certains égards encore aujourd'hui : paradoxal et très friand de divertissement. [bs_show url="1992-1993-1994"] L'intégralité de la trilogie 1992, 1993, 1994, soit 26 épisodes de 52 minutes, est à retrouver sur arte.tv dès le 8 octobre 2024.
En avant-première au Geneva International Film Festival cette année, la série Big Mood en compétition internationale est venue avec sa créatrice, Camilla Whitehill, qui nous parle de la genèse du projet. Cette dramédie en six épisodes vient proposer une histoire ancrée dans le réel qui vous fera sourire. L'idée de Big Mood a germé dans l'esprit de son autrice bien avant qu'elle n'ait l'opportunité de développer une série. "J'ai toujours voulu écrire sur l'amitié féminine, car c'est un sujet qui me passionne profondément," explique-t-elle. "L'idée a toujours été d'explorer cette amitié avec la complexité de la maladie mentale," précise-t-elle. La série suit deux amies dans leur trentaine, Maggie et Eddy, alors qu'elles naviguent dans les eaux parfois tumultueuses de la vie adulte, le tout avec une dose généreuse de comédie et une sincérité désarmante. Nicola Coughlan en tant que Maggie est atteinte d'un trouble de la bipolarité, et Lydia West en Eddy la soutient tout en ayant ses propres problèmes. Ensemble contre tout, mais parfois contre elles-mêmes puisqu'elles doivent surmonter des obstacles pour préserver leur amitié bousculée par la maladie mentale. https://youtu.be/p9znDgum1h8?si=DkRXoDkD5IQqjTYe Camilla Whitehill souligne que la série ne cherche pas seulement à divertir, mais aussi à briser certains stéréotypes sur l'amitié et la santé mentale. "Personne n'est parfait, et soutenir un ami dans le besoin peut être compliqué," confie-t-elle. La série reflète cette réalité avec une honnêteté brutale, mais toujours empreinte d'une touche d'humour. Lorsqu'on lui demande comment elle a réussi à insuffler autant d'authenticité à Big Mood, Camilla répond en toute simplicité : "Je me suis inspirée de ma vie et de mes amis." Chaque dialogue, chaque interaction, respire le vécu dans le Londres haut en couleurs. Cette authenticité n'est pas le fruit du hasard, mais le résultat de nombreuses années de travail et de perfectionnement. "Avant d'avoir ma propre série, j'ai eu le temps de peaufiner mon écriture, et je pense que cela se ressent dans les personnages," ajoute-t-elle. Le choix des acteurs a été évidemment primordial pour donner vie à Big Mood. Camilla a écrit le rôle principal de Maggie en pensant à son amie de longue date, Nicola Coughlan (une révélation depuis Derry Girls et incontournable avec La chronique des Bridgerton) avec qui elle avait déjà collaboré sur un podcast farfelu. Quant à Lydia West, qui incarne Maggie, Camilla l'a choisie pour son empathie naturelle et son talent d'actrice. "Lydia m'a impressionnée par sa capacité à établir des relations crédibles à l'écran, ce qui était crucial pour cette série," raconte Camilla en se référant notamment à l'incroyable It's a Sin. Il faut dire que ces deux rôles sont délicats, en restant drôles sans tomber dans le pathétique et font preuve de beaucoup d'audace. Encore une fois, la créatrice a fait mouche en réunissant ces deux actrices, parfaites en meilleures amies qui parfois malheureusement se tirent vers le bas et qui rentrent dans un cercle vicieux à briser... L'impact de la série a même dépassé les attentes de sa créatrice, avec un article dans le journal médical anglais The Lancet recommandant la série aux psychiatres. "C'était une surprise incroyable, mais cela montre que Big Mood touche des gens à différents niveaux," se réjouit-elle. Bien que Big Mood soit une œuvre originale, Camilla s'est inspirée de séries comme BoJack Horseman et Broad City pour capturer l'essence de l'amitié authentique. Elle souligne également l'importance de créer un univers visuellement attrayant, citant Atlanta comme une référence pour la qualité esthétique. Et c'est un pari gagnant puisque la photographie de la série est moderne et jolie.Comme pour toute première production, Big Mood a présenté son lot de défis. Camilla admet que le manque de ressources a parfois été un obstacle, mais elle est fière du résultat final. "Faire une série avec un budget limité exige de la créativité, et je pense que nous avons réussi à créer quelque chose de beau malgré cela," affirme-t-elle. [bs_show url="big-mood"] Bien qu'elle ne puisse confirmer une deuxième saison, Camilla est optimiste quant à l'avenir de Big Mood. Dans tous les cas, son premier projet télévisuel est une comédie qui allie humour et profondeur, offrant une représentation réaliste et nuancée des défis de la vie et de l'amitié, avec une touche de fraîcheur et d'authenticité qui résonnera auprès du public. Actuellement la série n'a pas de diffuseur français, mais espérons que cela ne saurait tarder !
Dans Ghosts, à découvrir sur TF1+, Sam et Jay sont un couple de New-Yorkais qui vient d'hériter d'une immense bâtisse en banlieue. Ravis d'être les heureux propriétaires de ce bien immobilier, ils décident de le rénover pour le transformer en Bed and Breakfast. Ce que les deux tourtereaux ignorent, c'est que la maison, centenaire, abrite une dizaine de fantômes coincés dans une sorte de purgatoire, tous bien décidés à pousser ces étrangers hors d'une maison qu'ils considèrent comme la leur. La donne change lorsque Sam, suite à une chute qui l'a laissée dans le coma, s'aperçoit qu'elle est capable de voir les spectres. https://www.youtube.com/watch?v=kaOCCmwAhGc Ghosts : une cohabitation de l'au-delà Y'a-t-il une vie après la mort ? Si l'on en croit la série américaine Ghosts, dont la première saison est disponible sur TF1+ et la seconde en cours de diffusion, la réponse est oui et cette existence après trépas serait même très drôle ! Diffusé depuis 2021 sur la chaîne américaine CBS, cette sitcom mettant en scène Rose McIver, déjà remarquée dans l'excellente IZombie, et Utkarsh Ambudkar est en réalité le remake d'une fiction britannique que l'on a pu voir sur la BBC. Et si les adaptations peuvent parfois s'avérer périlleuses, la version US de Ghosts est parvenue à respecter les prémices originales, tout en y insufflant sa propre patte scénaristique. Son ingrédient secret ? Les personnages ! Samantha et Jay bien sûr, la première optimiste et créative, le second plus pragmatique, forment un couple particulièrement charismatique. Mais c'est surtout la galerie de fantômes qui fait de cette série une comédie tout à tour absurde, décalée et attachante. Chacun des spectres est unique et apporte à sa manière une dimension souvent comique, parfois dramatique. De la tenue qu'ils endossent – la même qu'au moment de leur mort, aussi gênante soit-elle – à la manière dont ils sont décédés, ces esprits sont on ne peut plus différents, et dans le même temps avec l'habitude de cette cohabitation, ont su former une véritable tribu qui se titille autant qu'elle s'aime. Il faut dire que la palette a de quoi faire des étincelles. De Thorfinn (Devon Chandler Long), un viking à la parole très avare, à Hetty (Rebecca Wisocky), une bourgeoise très rigide en passant par Flower (Sheila Carrasco) une hippie plutôt naïve ou encore Trevor (Asher Grodman) le courtier fêtard, les showrunners de la série, Joe Port et Joe Wiseman, ont su trouver des personnages haut en couleur mais profondément humains. Ainsi, quand un des fantômes parvient enfin à rejoindre « l'après » c'est un véritable déchirement aussi bien pour ces compagnons de trépas que pour Sam et Jay qui trouvent avec ces colocataires très particuliers des complices particulièrement fiables, prêts à tout pour les sortir de situations néfastes. Sitcom particulièrement réussie, Ghosts s'appuie sur des dialogues hilarants, de nombreux gags visuels et des intrigues toujours très cocasses pour jalonner chacun de ces épisodes. [bs_show url="ghosts-us"] TF1+ propose actuellement l'intégralité de la première saison de Ghosts et vient d'entamer la diffusion de la seconde alors qu'aux États-Unis, CBS a renouvelé la sitcom pour une 4e saison, qui a initié le 17 octobre.
Un psy qui se perd lui-même dans les différentes sessions avec ses patients, un autre qui décide d'être complétement franc et enfin, des ados en mal-être profond confinés dans une unité de pédopsychiatrie : dans cette nouvelle reco du week-end, on découvre la psychologie à travers différentes perspectives ! Tour à tour comiques, incongrues ou tragiques, En Thérapie, Shrinking et Mental sont trois séries psy qui ne manqueront pas de vous faire réfléchir sur le sens de la vie, mais toujours de manière sensible ! En Thérapie – arte Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 pour la saison 1 et de l'épidémie de Covid pour la seconde, En thérapie – dans sa version française – a pris le parti d'inscrire ses intrigues dans des événements a priori traumatiques. Une décision scénaristique particulièrement astucieuse puisqu'elle permet au téléspectateur de s'identifier aux différents patients qui défilent dans le cabinet de Philippe Dayan (Frédéric Pierrot). Portée par un casting cinq étoiles – Charlotte Gainsbourg, Mélanie Thierry, Carole Bouquet, Pio Marmaï, Clémence Poésy ou encore Reda Kateb – En Thérapie est une série prenante qui nous happe dans tout ce qu'il y a de plus intime dans l'humain. Une fiction intelligente et jamais manichéenne adaptée du format originel israélien par Eric Toledano et Olivier Nakache à retrouver dans son intégralité sur arte.tv. https://www.youtube.com/watch?v=U9ocM05-9YQ [bs_show url="en-therapie-fr"] Shrinking – Apple TV+ Un psychologue (Jason Segel, Marshall dans How I Met Your Mother) incapable de surmonter le deuil de sa femme, décide d'ouvrir les vannes de la franchise et de dire tout ce qui lui passe par la tête. Une décision qui pourrait paraître risquée face à des patients déjà fragilisés, mais qui va s'avérer particulièrement salvatrice, et pas seulement pour les malades ! Shrinking est une comédie dramatique qui oscille intelligemment entre les deux genres. Guère étonnant quand on sait que la fiction a été créée par Bill Lawrence, l'esprit génial derrière des bijoux télévisuels comme Scrubs et Ted Lasso qui, déjà, proposaient de savants mélanges tragico-comiques. La fiction, qui vient d'entamer sa seconde saison toujours sur Apple TV+, ne fait pas exception et nous gratifie, elle aussi, de dialogues aux petits oignons et de situations incongrues, servis en plus de Jason Segel, par un Harrison Ford très à l'aise dans la comédie. https://www.youtube.com/watch?v=YjHfjQDWl1A [bs_show url="shrinking"] Mental – france.tv slash Retour dans un registre un peu plus dramatique avec Mental, une série qui nous plonge dans le mal-être adolescent à travers le parcours chaotique de Marvin (Constantin Vidal), un adolescent rebelle et insoumis. Suite à une énième garde à vue, il est contraint d'intégrer la clinique des Primevères. Confronté à un environnement qu'il ne maîtrise pas, il va devoir apprendre à cohabiter avec Mélodie (Alicia Hava), Simon (Louis Peres) et Estelle (Lauréna Thellier), trois jeunes en quête de repères. Ensemble, ils vont former une communauté atypique, où l'amitié et la résilience seront mises à l'épreuve. Déclinée en deux saisons de dix épisodes, Mental est une web-série délicate et sensible, à retrouver sur France.tv slash, qui aborde de manière frontale, mais sans jamais pointer du doigt, les difficultés psychologiques qui lestent les adolescents. [bs_show url="mental-fr"] Trois séries psy pour passer le week-end à se poser des questions existentielles sur la vie !
Comédie noire par excellence à suivre sur Netflix, Bodkin raconte l'enquête peu orthodoxe de personnages aux antipodes les uns des autres. Gilbert Power est un podcasteur américain qui a connu le succès en racontant la fin de son mariage. Un succès qui s'avère être un coup du hasard et qu'il n'a pas su renouveler depuis. Ainsi, pour tenter de juguler l'hémorragie de ses auditeurs, il décide de consacrer son prochain podcast sur les disparitions mystérieuses de trois habitants de Bodkin, une petite ville irlandaise encore très ancrée dans ses traditions centenaires. Flanqué de sa jeune assistante, Emmy, et de Dove, une journaliste taciturne contrainte par son boss de rejoindre l'aventure, Gilbert va former une équipe disparate quoiqu'efficace qui va trouver dans cette enquête bien plus que ce qu'elle était venue chercher. https://www.youtube.com/watch?v=KoVnzw4nP10 Bodkin, une ode à l'Irlande sur fond de mystère Quand un podcasteur à l'attitude toujours positive, mais ignorant tout des moeurs locales s'associe à une journaliste irlandaise taiseuse et sarcastique, cela donne Bodkin, une comédie noire qui emprunte aussi bien des codes au thriller qu'au drame. Plantée dans une ambiance tour à tour mystérieuse ou intimiste, cette mini-série à retrouver sur Netflix plonge immédiatement le téléspectateur dans les coutumes rustres et rugueuses d'une petite ville qui semble vivre en autarcie. Comprendre qui accepte difficilement des éléments extérieurs, a fortiori quand ces mêmes éléments sont Américains et podcasteurs. C'est d'ailleurs là, la principale source de comédie de la fiction : le choc de deux cultures diamétralement opposées. D'un côté, Gilbert (Will Forte) et Emmy (Robyn Cara) qui représentent l'ouverture et le dynamisme et de l'autre, Dove (Siobhán Cullen), née à Bodkin, et par extension, toute la petite ville côtière du comté de Cork, aussi attachée à ses traditions locales qu'aux secrets enfouis depuis des décennies qu'il ne faut surtout pas déterrer. D'ailleurs, ce trio improbable, chacun à un carrefour important de sa vie, va trouver dans cette association contrainte, la béquille salvatrice ou encore l'impulsion nécessaire pour se sortir de l'impasse dans laquelle ils s'étaient enfoncés sans réellement le réaliser. Tous apportent une pièce au puzzle de cette énigme, révélant au fil des épisodes des facettes complexes et inattendues de leur personnalité. Mais nommer une série Bodkin, c'est avant tout vouloir faire honneur à la ville pittoresque dans laquelle l'action se déroule. Ainsi, l'Irlande, et par ricochet, sa culture complexe avec ses mythes et ses légendes, servent de fil rouge à la narration. Les traditions locales, les superstitions et les croyances populaires sont autant d'indices qui guident l'enquête de Gilbert, Emmy et Dove vers des directions inattendues. Du festival de Samhain, une tradition celtique célébrée le 1er novembre pour marquer l'arrivée de l'hiver, aux rendez-vous quotidiens au pub, en passant par les expressions, compréhensibles seulement par les autochtones ou encore les fêtes risibles de l'extérieur mais immanquables de l'intérieur, Bodkin dresse un tableau tendre et drôle d'une petite ville qui semble être suspendue dans le temps. Une série pittoresque et bienveillante qui n'oublie pas de savamment distiller son mystère quant aux disparitions initiales. [bs_show url="bodkin"] Bodkin est une mini-série de 7 épisodes à voir sur Netflix.
L'un des principaux avantages de l'automne résident dans la possibilité de passer des week-ends – idéalement pluvieux – à regarder des séries confortement installé sur son canapé ! Mais parmi les nouveautés attendues au mois de novembre, quelles sont celles à ne pas rater ? Voici un guide non exhaustif des fictions à suivre absolument. Les nouvelles séries Chocolat Amer - 3 novembre Produite par Salma Hayek, Chocolat Amer est une sorte de Roméo et Juliette version mexicaine. Tita et Pedro sont, ici, deux amants qui ne peuvent vivre leur amour sereinement à cause de lourdes traditions familiales. Une série en 6 épisodes proposée sur Max qui mélange réalisme magique et romance dramatique sur fond de cuisine traditionnelle ! https://www.youtube.com/watch?v=NeVLROw2SEo Citadel : Honey Bunny – 7 novembre Citadel : Honey Bunny est un nouveau spin-off de la série originelle américaine Citadelle, produite par les frères Russo. Une déclinaison indienne, à voir sur Prime Video, qui voit Honey, une actrice et Bunny, un cascadeur, des amoureux séparés, contraints d'unir leurs forces pour protéger leur fille, Nadia. https://www.youtube.com/watch?v=fp4TCAJDtyI La Cage – 8 novembre Avec La Cage, Netflix va distribuer une dose massive de testostérone ! Melvin Boomer interprète un jeune combattant de MMA qu'une victoire inopinée va pousser sur le devant de la scène. Créée par Franck Gastambide, la fiction met en scène de nombreuses légendes du MMA comme Jon Jones ou Georges Saint-Pierre. https://www.youtube.com/watch?v=dAtizowq4x4 Cat's Eyes – 11 novembre Attention, le 11 novembre, préparez-vous à chanter « Filles d'aujourd'hui, enfants de la forme » ! Un générique culte pour une fiction animée qui ne l'est pas moins : Cat's Eyes ! Et TF1 a eu la bonne idée de l'adapter en série télé en faisant appel à trois comédiennes de talent pour incarner les trois sœurs Chamade : Camille Lou interprète Tamara, Constance Labbé joue Sylia et Claire Romain prête ses traits à Alexia. Présentée en avant-première au Festival de la Rochelle 2024, Cat's Eyes est une fiction déclinée en 8 épisodes de 52 minutes. https://www.youtube.com/watch?v=OLEHd1lub9M Three Pines – 12 novembre Armand Gamache est un brillant inspecteur, héros d'une saga littéraire imaginée par Louise Penny. Dans Three Pines, adaptation télé de ces romans à voir sur Polar+, il est incarné par Alfred Molina et au cours de cette mini-série de 8 épisodes, le policier au sens de l'observation aigu va enquêter dans un petit village québécois bien moins paisible qu'il n'y paraît. Grotesquerie – 13 novembre Nouvelle série de Ryan Murphy, Grotesquerie reprend les ingrédients qui ont fait le succès de celui qui a commencé à la télé américaine avec Popular : du mystère, de l'horreur et une dose de surnaturel. Lois Tryon (Niecy Nash-Betts) est une détective qui enquête sur une série de crimes qui va complètement la faire perdre pied. Désemparée, elle va se tourner vers Sœur Megan (Micaela Diamond) une religieuse journaliste au passé difficile. Grotesquerie sera non seulement une série à suivre sur Disney+ mais aussi un événement « people » puisqu'elle marquera les débuts en tant qu'acteur de Travis Kelce, footballeur américain, compagnon de Taylor Swift. https://www.youtube.com/watch?v=daV1NI7hxY0 The Chef – 14 novembre Huit mois après les événements du film – qui se présentait comme un long plan-séquence d'1h30 - Carly (Vinette Robinson) a pris les rênes du restaurant, le Point North, en emportant avec elle, une bonne partie de la brigade de Jones & Sons. Mais dans cette suite télévisée, la jeune cheffe doit relever un défi de taille : imposer son style dans un paysage gastronomique londonien ultra-concurrentiel. Nul doute qu'avec ses quatre épisodes de 52 minutes à découvrir sur Canal+, The Chef, la série, reprenne le rythme endiablé du film. Cross – 14 novembre Brillant détective, psychologue fasciné par les criminels, père de famille dévoué et jeune veuf souffrant toujours de la disparition de sa femme, Alex Cross (Aldis Hodge) est un héros multidimensionnel, créé à l'origine par l'auteur américain James Patterson, qui va se heurter à un tueur en série machiavélique. Avant la diffusion des 8 épisodes de la première saison de Cross sur Prime Video, une seconde a d'ores et déjà été commandée. https://www.youtube.com/watch?v=GOupIB773tI La mesiás – 15 novembre Dans cette série espagnole, un frère et une sœur se retrouvent confrontés à leur enfance marquée par l'emprise de leur mère, catholique fanatique. Avec La mesias sur arte.tv, les réalisateurs Javier Ambrossi et Javier Calvo, les "Javis", nous plongent dans un univers à la fois kitsch et sombre, où splendeur et mystère se côtoient. https://www.youtube.com/watch?v=nQKEnY_KsrQ Landman – 18 novembre Billy Bob Thornton, Jon Hamm et Demi Moore sont au casting de la nouvelle série créée par Taylor Sheridan à voir sur Paramount+. Landman dépeint le monde impitoyable du forage pétrolier, de l'appât du gain et des enjeux climatiques dans l'ouest du Texas. https://www.youtube.com/watch?v=7zxh49-bsIk Dune : Prophecy – 18 novembre Le Bene Gesserit est une sororité puissante faisant partie de l'univers de Dune. Dune : Prophecy se concentre sur les deux sœurs Valya (Emily Watson) et Tula Harkonnen (Olivia Williams) à la genèse de cette organisation, prête à tout pour défendre l'humanité. Une série événement, à retrouver sur Max, qui s'inscrit comme une prequel du premier film Dune, dont l'action se déroule 10 000 ans avant les faits décrits dans le long-métrage de Denis Villeneuve. https://www.youtube.com/watch?v=CzVHWNosS2o L'ombre d'un fils – 18 novembre L'ombre d'un fils est un thriller psychologique intense adapté du best-seller de Karen Perry à suivre sur france.tv. Après la disparition de leur fils au Maroc, Harry (Colin Morgan) et Robin (Toni O'Rourke) sont hantés par l'espoir de le retrouver. Lorsque Harry croit l'apercevoir dans la foule, il se lance corps et âme dans une quête désespérée qui va révéler une vérité inattendue. https://www.youtube.com/watch?v=npN3-qRh6bM Le Code du tueur – 21 novembre Angleterre, années 1980. Face à l'horrible découverte de deux collégiennes assassinées, un commissaire - campé par David Threlfall - se retrouve dans une impasse. C'est alors qu'il croise la route d'un scientifique (John Simm) à la pointe de la recherche sur l'ADN. Ensemble, ils vont révolutionner l'enquête criminelle. Inspiré de faits réels, Le Code du tueur, mini-série à retrouver sur arte, retrace l'histoire de la toute première utilisation de l'empreinte génétique pour résoudre une affaire criminelle. https://www.youtube.com/watch?v=0qtcpByV4nk Cruel Intentions – 21 novembre Adaptation télé du film éponyme qui a profondément marqué les années 90 pour son côté sulfureux, Cruel Intentions, la série à voir sur Prime Video, place sa narration dans une université huppée de Washington à l'époque actuelle. Caroline Merteuil (Sarah Catherine Hook) et Lucien Valmont (Zac Burgess) sont des demi-frères à la relation tendancieuse. Lorsqu'un bizutage tourne mal, Caroline va demander à Lucien de séduire la douce et pieuse fille du vice-président de l'école, Annie Hargrove (Savannah Lee Smith), afin de maintenir leur statut. https://www.youtube.com/watch?v=qqehRM8-B3o The Madness – 28 novembre Muncie Daniels (Colman Domingo), un expert des médias, doit laver son nom après avoir découvert un meurtre dans une forêt. Il va se retrouver happé dans un complot dont il va se sortir grâce à l'aide de sa famille, avec laquelle il a coupé les ponts, et des valeurs qu'il avait mises derrière lui. The Madness est une mini-série Netflix déclinée en 8 épisodes. Les nouvelles saisons L'Attaque des titans Saison 4 – 1er novembre Les fans de L'Attaque des titans qui ont patiemment attendus des années pour voir la conclusion épique de cette animé culte sont enfin récompensés ! Rendez-vous donc le 1er novembre sur Netflix pour 28 épisodes (plus deux spéciaux) qui se concentreront sur le Grand Terrassement initié par Eren Jäger. https://www.youtube.com/watch?v=KnpVhlDoogM The Old Man Saison 2 – 6 novembre Dans cette saison 2 de The Old Man, à voir sur Disney+, l'ancien agent de la CIA, Dan Chase (Jeff Bridges), et l'ancien directeur adjoint du FBI, Harold Harper (John Lithgow), se lancent dans une mission de sauvetage pour récupérer Emily (Alia Shawkat), la fille de Dan, qui a été kidnappée. Alors que les enjeux s'intensifient et que des secrets sont révélés, la jeune femme se retrouve plongée dans une crise d'identité qui pourraient avoir des conséquences graves. https://www.youtube.com/watch?v=ywJRk0b1WJc Outer Banks Saison 4 Partie 2 – 7 novembre Suite des aventures de Booker (Chase Stokes), Sarah (Madelyn Cline), Kiara (Madison Bailey), Pope (Jonathan Daviss), JJ (Rudy Pankow) et Cleo (Carlacia Grant), initiées le 10 octobre dernier toujours sur Netflix. Ruinés après avoir vécu dans le faste lors des trois premières saisons, dans cette deuxième partie de la saison 4 de Outer Banks, les Pogues se sont lancés sur la piste d'un nouveau trésor. https://www.youtube.com/watch?v=kCnwFkwCwMA Arcane Saison 2 Acte 1 – 8 novembre Sur Netflix, le mois de novembre sera rythmé par les différentes sorties de cette saison 2 d'Arcane ! Pour la conclusion définitive de cet animé, la plateforme de streaming a décidé de diviser les épisodes en trois. Ainsi, l'acte I sortira le 8 novembre, le II le 16 pour se conclure avec la dernière partie, prévue pour le 23 novembre. https://www.youtube.com/watch?v=eev9CY3SWQE Hippocrate Saison 3 – 11 novembre Trois ans après la saison 2 d'Hippocrate, Louise Bourgoin, Karim Leklou, Alice Belaïdi et Zacharie Chasseriaud ont remis leur blouse de médecins afin d'incarner des médecins épuisés par un système de santé à bout de souffle. Dilemmes moraux, éthiques et humains feront partie du quotidien de ces héros ordinaires à retrouver toujours sur Canal+. https://dai.ly/x966fzc Bad Sisters Saison 2 – 11 novembre La saison 2 de Bad Sisters, sur Apple TV+, pose sa narration deux ans après la mort « accidentelle » du mari violent de Grace (Anne-Marie Duff). Mais alors que les sœurs Garvey - Eva (Sharon Horgan), Ursula (Eva Birthistle), Bibi (Sarah Greene) et Becka (Eve Hewson) - semblent avoir tourné la page, la vérité les rattrape et la sororité va se retrouver au cœur de nombreux soupçons. https://www.youtube.com/watch?v=eixYGYmuu0g&t=5s Silo Saison 2 – 15 novembre Excellente dystopie à retrouver sur Apple TV+, Silo revient pour une deuxième saison dans laquelle Juliette (Rebecca Ferguson) réalise qu'il existe plusieurs autres silos, contrairement à ce qu'affirment les autorités ! Avec l'addition de Steve Zahn au casting, ces dix nouveaux épisodes, diffusés au rythme d'un chapitre par semaine, devraient être aussi prenants que leurs prédécesseurs. https://www.youtube.com/watch?v=CLJDR-vFUdY Cobra Kai Saison 6 Partie 2 – 15 novembre Suite et fin définitive de Cobra Kai qui, avec cette deuxième partie de sa saison 6, foulera pour la dernière fois un tatami ! Rendez-vous donc sur Netflix le 15 novembre pour le salut final de Daniel (Ralph Macchio) et Johnny (William Zabka) qui ont dû unir leurs forces pour contrer Terry Silver. https://www.youtube.com/watch?v=TXzPaCbpAHc The Bay (Enquête à Morecambe) Saison 5 – 16 novembre Nouveaux épisodes et nouvelle enquête pour Jenn Townsend (Marsha Thomason), enquêtrice du service des personnes disparues à Morecambe Bay qui va devoir, dans cette saison 5 d'Enquête à Morecambe/The Bay, à voir sur Canal+, mettre de côté son propre chagrin suite à la mort de son père pour se plonger dans une nouvelle affaire dans laquelle chacun des membres d'une même famille va s'accuser les uns et les autres. Septième Ciel Saison 2 – 19 novembre Loin de la Résidence des Dunes, Rose (Sylvie Granotier) et Jacques (Féodor Atkine) avaient prévu d'enfin vivre leur amour librement. Mais la vie va en décider autrement et l'arrivée de nouveaux locataires va réveiller de nouvelles sensations en Rose, qui va se révéler plus sensuelle que jamais ! Une saison 2 de Septième Ciel déclinée en 10 épisodes à retrouver sur OCS. The Sex Lives of College Girls Saison 3 – 21 novembre Kimberley (Pauline Chalamet), Bela (Amrit Kaur), Whitney (Alyah Chanelle Scott) et Willow (Renika Williams) sont de retour sur Max, prêtes à se lancer dans de nouvelles relations, pas toujours très bien choisies ! Mindy Kaling est restée aux commandes de cette saison 3 de The Sex Lives of College Girls et on ne pouvait être plus heureux de cette nouvelle ! https://www.youtube.com/watch?v=Ao3RLl6Dc-I Les intégrales Tokyo Ghoul – 1er novembre Adaptation télé d'un mangé créé par Sui Ishida, Tokyo Ghoul dépeint une dystopie dans laquelle la capitale du Japon est infestée de goules, des créatures terrifiantes se nourrissant d'humains. Lorsque Ken Kaneki, un étudiant, devient un hybride homme-goule après subi une attaque, sa vie va complètement changer. L'intégrale de la série est proposée sur Netflix. 1992 – 1993 – 1994 – 8 novembre Au début des années 90, l'Italie est gangrénée par la corruption. Le procureur Di Pietro, déterminé à mettre fin à ce système, lance l'opération 'Mains propres'. S'appuyant sur des faits réels, 1992 - 1993 - 1994 sur arte.tv, nous plonge au cœur de cette lutte acharnée. À travers les destins croisés de six personnages, nous assistons à l'effondrement d'un système politique pourri et à l'ascension fulgurante d'un homme qui marquera l'histoire de l'Italie : Silvio Berlusconi
Halloween arrive à grands pas ! Vous détestez porter des déguisements, mais regarder des fictions d'horreur, c'est votre truc ? Pour vous aider à faire votre programme de visionnage, voici trois séries qui ne manqueront pas de vous faire trembler. Au programme : un meurtre surnaturel, des ados sur la trace d'événements étranges et un veuf bien décidé à briser une malédiction qui hante sa famille depuis des siècles. La reco du week-end spécial Halloween 2024, c'est parti ! The Outsider – Max The Outsider est une mini-série basée sur le roman du même nom écrit par l'un des maîtres de l'horreur : Stephen King. Elle raconte le destin funeste d'un petit garçon retrouvé sauvagement assassiné dans les bois d'une petite ville de Géorgie. L'enquête, menée par le détective Ralph Anderson (Ben Mendelsohn), remonte rapidement la piste de Terry Maitland (Jason Bateman qui endosse également la casquette de réalisateur et de producteur exécutif), l'entraîneur de baseball respecté et aimé de tous. Preuves matérielles, ADN, empreintes digitales : tout l'accuse et pourtant, au moment du meurtre, une vidéo le place à des centaines de kilomètres du lieu du crime. Incapable de donner du sens à ce mystère, Ralph se décide à faire appel à Holly Gibney (Cynthia Erivo), une jeune femme dotée de capacités extra sensorielles, pour l'aider à démêler cette affaire qui semble fortement lorgner du côté du surnaturel. Un casting télé plutôt notable — avec notamment Julianne Nicholson, au générique également de l'excellente série Mare of Eastown avec Kate Winslet ou encore Paddy Considine, qui incarne le Roi Viserys Ier Targaryen dans House of the Dragon — une intrigue qui se déplace intelligemment vers le surnaturel et une ambiance volontairement malaisante font de The Outsider une mini-série idéale à regarder pour cet Halloween 2024. Déclinée en 10 épisodes d'une heure environ, elle est disponible sur la plateforme Max. https://www.youtube.com/watch?v=eNDKWr3Xmjk [bs_show url="the-outsider-2020"] Chair de Poule – Disney+ Chair de Poule est une série anthologique à voir sur Disney+ moins pesante, plus humoristique, mais tout aussi tourné vers le surnaturel. Dans la première saison, la fiction se concentre sur le destin de cinq lycéens obligés d'unir leurs forces afin d'enquêter sur les agissements bien étranges du nouveau professeur, M. Bratt (Justin Long). Leur enquête va les mener à des événements qui ont bouleversé la ville 30 ans auparavant et qui impliquaient leurs parents. La seconde saison, diffusée à partir de janvier 2025, met en scène David Schwimmer (le célèbre Ross Geller de Friends) dans le rôle d'un professeur de botanique mettant à profit ses connaissances scientifiques pour tenter de résoudre le meurtre de son frère. Parallèlement, son fils et sa fille, qui viennent passer l'été chez lui, vont se retrouver mêlés à la disparition mystérieuse de quatre adolescents, survenue en 1994. Basée sur la saga littéraire éponyme imaginée par R.L Stine, Chair de Poule est la seconde adaptation TV après la série culte des années 90. En attendant la diffusion dans quelques semaines de la deuxième saison, l'intégralité des premiers épisodes est disponible sur Disney+. https://www.youtube.com/watch?v=07cTJzm8SFY [bs_show url="goosebumps-2022"] Chapelwaite – Prime Libre adaptation d'une nouvelle de Stephen King, intitulé Celui qui garde le ver (Jerusalem's Lot), Chapelwaite suit le parcours d'un capitaine de bateau, Charles Boone (Adrien Brody), alors qu'il essaie de surmonter la mort tragique de sa femme, Honor (Jennifer Ens), disparue en mer quelque temps plus tôt. Flanqué de ses enfants, le veuf meurtri décide de déménager dans la petite ville de Preacher's Corners, où il vient d'hériter d'un immense et mystérieux manoir familial nommé Chapelwaite. Charles va rapidement découvrir que son cousin, Stephen Boone (Steven McCarthy), aurait été impliqué dans des pratiques occultes et que la résidence serait hantée par une créature maléfique. Avec Chapelwaite, cette reco spéciale Halloween retrouve de la noirceur ! Adrien Brody, toujours parfait, incarne avec conviction un homme déchiré cherchant à dévoiler au grand de lourds secrets de famille. Un thriller surnaturel solide décliné en dix épisodes à découvrir sur Prime Video. https://www.youtube.com/watch?v=FnbsnUCbYaw [bs_show url="chapelwaite"] Enquête surnaturelle, cold case paranormal ou malédiction familiale : pour cet Halloween 2024, les fans de séries sont servis.
Pour célébrer les dernières aventures de Nandor, Laszlo, Nadja, Colin et Guillermo, Canal+ a mis les petits plats dans les grands en proposant les épisodes de cette saison 6 de What We Do In The Shadows à J+1 par rapport à la diffusion américaine. Des nouveaux chapitres qui vont voir Guillermo revenir à la vie humaine après avoir goûté brièvement à l'immortalité, alors que les colocataires aux dents longues se posent des questions sur leur existence lorsqu'ils réalisent qu'ils n'ont guère avancé en 50 ans. Un sentiment amplifié par le retour de Jerry, un ancien occupant du manoir endormi depuis des décennies, et que l'on a « oublié » de réveiller. Une sixième saison qui reprend la recette gagnante des éditions précédentes : un savant mélange d'humour, de références culturelles et de malentendus entre ces vampires souvent dépassés par les événements et des humains qui n'ont aucune idée de qui ils sont réellement. https://www.youtube.com/watch?v=DUIdvbNJTYw What We Do In The Shadows : que s'est-il passé dans les saisons précédentes ? Lancée en 2019, sur le réseau américain FX, What We Do In The Shadows a su conquérir, saison après saison, un public friand du ton irrévérencieux de l'adaptation télé du film éponyme réalisé entre autres par Taika Waititi. Un pedigree qui ne laissait guère espérer du politiquement correct pour cette série mettant en scène une galerie de vampires peu habitués aux coutumes humaines et ayant des difficultés à vivre ensemble. Une colocation, composée de Nandor (Kayvan Novak), Laszlo (Matt Berry), Nadja (Natasia Demetriou) et Colin Robinson (Mark Proksch), qui doit naviguer entre les difficultés à payer les factures, les problèmes de ménage et d'hygiène de chacun et leur besoin vital de trouver du sang, rendant la situation de ces êtres, centenaires et puissants, terriblement humaine. D'ailleurs, l'une des réussites principales de la série est justement ce sentiment continu d'avoir tout à apprendre du monde qui les entoure : de l'utilisation d'un aspirateur ou d'un escalator, aux mœurs de bienséance, en passant par la politique dans la saison 5, pour Colin un vampire qui puise son énergie en assommant d'ennui les gens à qui il parle, ou du monde de l'entrepreneuriat pour Nadja qui ouvre un nightclub dans la saison 4. Chacun tente de s'intégrer, y parvient presque, mais chute tout près du but, leur nature vampirique reprenant toujours le dessus. Fort heureusement, il y a Guillermo (Harvey Guillén), l'assistant humain de Nador pour les accepter tels qu'ils sont. Avec sans doute un peu trop de fascination puisque l'un des fils rouges de What We Do In The Shadows est précisément la volonté de ce personnage profondément gentil de se transformer en créature éternelle. Et s'il atteint — quasiment — son objectif dans la saison 5, il réalise qu'il est bien mieux tel qu'il est : mortel et bienveillant. Tournée sous la forme d'un faux documentaire, la série permet aux acteurs de s'amuser avec la caméra et, de facto, de briser le fameux quatrième mur. Un ressort déjà vu sur le petit écran, mais qui permet, dans le cas de What We Do In The Shadows, de comprendre quelles sont les vraies intentions des personnages ou, au contraire, de réaliser à quel point ils sont en complet décalage avec la situation. Un humour toujours à propos et profondément moderne, a fortiori quand on voit les vampires citer Buffy ou Dracula. Et si une fois n'est pas coutume, la saison 5 ne s'est pas ponctuée par un cliffhanger – la série a été renouvelée simultanément pour deux années de diffusion – la presque transformation de Guillermo et ses possibles répercussions sur la dynamique du groupe a apporté un lot de surprises amplement suffisant ! Et bonne nouvelle : jusqu'ici, chacune des saisons de la fiction comportait 10 épisodes, mais les derniers chapitres seront au nombre de 11 ! [bs_show url="what-we-do-in-the-shadows"] Retrouvez la 6e et ultime saison de What We Do In The Shadows sur Canal+ depuis le 22 octobre pour trois épisodes consécutifs, puis un chapitre par semaine jusqu'au 16 décembre.
Dans Les enfants sont rois, Kimmy Diore et sa mère, Mélanie, sont les stars de Happy Récré, une émission quotidienne diffusée sur Youtube dans laquelle la petite fille y livre ses préférences en matière de jouets ou encore de nourriture. Le programme, suivi par des millions d'abonnés, est une affaire parfaiatement huilée et toute la famille Diore semble apprécier le succès. Mais lorsque Kimmy est enlevée en plein jour dans le parking souterrain de sa résidence, Mélanie, mais aussi tous ses fans, sont effondrés. Sara Roussel, brillante cheffe de brigade du SDPJ solitaire et taiseuse, est chargée de l'enquête. Ignorant tout des réseaux sociaux, elle va devoir rapidement se plonger dans ce monde virtuel et tenter de trouver, parmi la multitude de suspects, le ravisseur de Kimmy. Une mini-série événement déclinée en 6 épisodes à retrouver sur Disney+. https://www.youtube.com/watch?v=ZMECGheHuBc Quand les enfants sont des rois sur Youtube, le sont-ils consciemment ? Voici l'un des questionnements posés par Les enfants sont rois, fiction librement adaptée du roman éponyme de Delphine de Vigan sorti en 2021. Une fiction intelligente qui aborde de manière complètement frontale l'utilisation des enfants sur les réseaux sociaux, ou ici, sur une célèbre plateforme de vidéos, et surtout leur degré de consentement dans cette entreprise. Une série disponible sur Disney+, dans laquelle Doria Tillier joue une mère de famille aimante, certes, mais animée par un désir quasi viscéral de partager sa progéniture – et par ricochet, elle-même un peu aussi – avec des inconnus assis derrière un écran dont elle ignore les réelles intentions. Mélanie ne considère pas qu'elle mette en danger l'intégrité de Kimmy (Vittoria Andreoli) et savoure même son succès sans vergogne aucune. À mille lieues de cette personnalité extravertie et peu encline à la retenue, Sara Roussel (Géraldine Nakache, décidément convaincante dans tous les registres) est un personnage énigmatique, dont la réserve cache de profondes failles. Un antagonisme humain, féminin, qui participe également à la réussite de l'écriture. Ces deux femmes n'ont, en apparence, rien en commun et pourtant, leurs blessures psychologiques, pas si différentes finalement, vont les aider à s'apprivoiser et à étonnamment se comprendre. Au carrefour des genres, la mini-série oscille entre l'histoire sociétale et le drame humain, des typologies transcendées par ce qu'est réellement Les enfants sont rois : un thriller moderne et rythmé où les fausses pistes viennent anéantir les vrais espoirs de Mélanie et de son mari, Bruno (Sébastien Pouderoux, Sociétaire de la Comédie-Française). Un équilibre délicat que la série maintient cependant sans mal, en dosant savamment chacun de ces ingrédients. Et si le mystère derrière l'enlèvement de Kimmy reste vivace tout au long des six épisodes de la série, c'est que le réalisateur Sébastien Marnier (qui retrouve Doria Tillier, après L'Origine du mal) est parvenu à insuffler, grâce à une esthétique sombre, une atmosphère lourde particulièrement inquiétante. Alors, bien sûr les adorateurs du livre de Delphine de Vigan — qui a participé à la genèse de la série — ne manqueront pas de souligner les différences nécessaires à toute adaptation télévisuelle, mais dans le cas de la série, ces libertés artistiques ont permis de prolonger l'œuvre écrite et de donner naissance à une série haletante et maîtrisée de bout en bout. [bs_show url="les-enfants-sont-rois"] Les enfants sont rois est une mini-série déclinée en 6 épisodes de 40 minutes à retrouver dès le 23 octobre sur Disney+.
Ce spin-off de l'univers Marvel, centré sur Agatha Harkness, la puissante sorcière introduite dans WandaVision, promet de plonger les fans encore plus profondément dans les mystères magiques de cet univers captivant. La série se termine bientôt sur Disney+ après une saison d'aventures et de fun. Créée par Jac Schaeffer, Agatha All Along rassemble un groupe d'actrices de renom avec en plus, un jeune talent qui rajeunit l'âge moyen. En effet, entre Kathryn Hahn, Patti LuPone ou encore Aubrey Plaza, on retrouve le visage de Joe Locke. Joe Locke, révélé par son rôle dans le teen show à succès Heartstopper, endosse ici un personnage nouveau et intrigant, dont les détails sont encore soigneusement gardés secrets. Cependant, des indices laissent à penser que son personnage jouera un rôle crucial dans les intrigues occultes entourant Agatha. https://dai.ly/x97oqe6
Arte.tv vous emmène dans les bas-fonds de Copenhague avec la série Face to Face ! Une fiction à la construction particulièrement originale qui se concentre sur le meurtre de Christina Rasmussen. Un point de départ dramatique qui donne naissance à trois perspectives différentes. Ainsi, dans la première saison, c'est le père de la victime que l'on suit, un inspecteur rustre et taiseux, prêt à tout pour remonter la piste du coupable. Dans les épisodes suivants, c'est la mère de Christina, une psychothérapeute calme et apaisante, qui essaie de récolter des indices quant à l'assassinat de sa fille alors que la troisième et dernière saison met en scène le mentor et amant de la jeune femme, un magnat de l'immobilier. https://www.youtube.com/watch?v=gBGORGO25Uc Des faces-à-faces tendus pour trouver la vérité La disparition d'une personne frappe toujours ses proches à des niveaux différents. Et si chacun des trois héros de Face to Face, série danoise à retrouver dans son intégralité sur arte.tv, vit la disparition de Christina (Alma Ekehed Thomsen) à sa manière, tous finissent par enquêter sur le drame. La police a beau avoir conclu à un suicide, ses parents et son mentor, qui la connaissent parfaitement, ne croit pas une seconde à cette version. L'instinct humain face à une théorie qui ne colle pas à la réalité. Dès le premier épisode, Bjorn (Ulrich Thomsen) repère immédiatement les inconsistances du rapport médico-légal. Des inconsistances qui vont constituer le point de départ d'une course effrénée pour retrouver rapidement l'assassin de sa fille. Et c'est ce même instinct, lié à la parfaite connaissance de l'autre, qui va également pousser Susanne (Trine Dyrholm) à prendre le relais de son ex-mari, persuadée, comme lui, que sa fille n'a pas pu se suicider. Dans la dernière partie, Holger, (Lars Mikkelsen) le mentor amoureux, a la preuve tangible de ce qu'avançait Bjorn depuis le début et va tout faire pour venger le meurtre de Christina. Trois personnages, trois perspectives distinctes pour une série polymorphe qui offre, de facto, pour chacune des saisons, un ton différent et une réalisation jamais nerveuse, mais toujours maîtrisée. Un véritable risque quand on sait combien le charisme d'un protagoniste pèse dans la réussite d'une narration. Mais au-delà d'être un thriller astucieux, Face to Face séduit par la tension qu'elle distille. Chaque épisode se concentre sur un face-à-face souvent lesté de rancœur et de comptes à régler avec une personne liée de près ou de loin avec la victime. Et c'est à travers ces échanges que l'on cerne les héros, leurs réactions face au chagrin, au mensonge ou à la trahison. Des échanges toujours très chargés qui sont autant d'indices, autant de morceaux d'un puzzle à assembler pour découvrir la vérité quant à la disparition de Christina. Efficace, ce thriller nordique fait fi des codes traditionnels de la narration du genre, qui reposent souvent sur une action vitaminée, au profit de dialogues minimalistes mais percutants et de regards chargés de haine. Un rythme envoûtant, voire hypnotisant, qui vient entériner des choix scénaristiques particulièrement originaux. [bs_show url="face-to-face-2019"] Les trois saisons de 8 épisodes de Face to Face sont disponibles gratuitement sur arte.tv depuis le 18 octobre.
Un flic plein d'ambition se retrouve à la tête d'une unité d'élite de la police, une avocate d'affaires au sommet de sa carrière est contrainte de retourner dans la banlieue qui l'a vue naître enfin, une jeune femme chauffeur VTC est plongée malgré elle au cœur d'un trafic de drogue : voici les trois héros de cette reco du week-end dédiée aux séries françaises sous haute tension signées Canal Plus ! B.R.I, jeunes flics et guerre des gangs La BRI (Brigade de Recherche et d'Intervention) de Versailles est une unité d'élite spécialisée dans le grand banditisme réunissant les meilleurs policiers de la région parisienne. Des caractères forts pour au service d'un professionnalisme évident. Mais quand Saïd (Sofian Khammes) arrive pour prendre le relais de Patrick, le chef bien-aimé de cette brigade bien huilée, il se heurte à une hostilité flagrante de la part d'une équipe qui voit d'un mauvais œil les nouvelles méthodes de leur supérieur. Et malgré les injonctions de la commissaire Ferracci (Emmanuelle Devos) de « faire comme Patrick » et de gagner le respect de son équipe, Saïd ne semble pas pouvoir échapper à la comparaison. Mais il n'a guère le temps de s'apitoyer sur son sort, une guerre des gangs est sur le point d'éclater et il doit tout faire pour la contenir ! Jérémie Guez, le créateur, scénariste et réalisateur aux commandes de B.R.I (la série) avait confié au micro de BetaSeries ses ambitions de redynamiser le genre en ne mettant en scène que de jeunes acteurs, comme Ophélie Bau, Théo Christine, Rabah Nait Oufella, Waël Sersoub. Un pari qu'il a remporté haut la main, puisque Canal+, satisfait de l'accueil qu'ont reçu les huit opus de la première saison, tous disponibles sur MyCanal, a passé commande pour une nouvelle salve d'épisodes. https://www.youtube.com/watch?v=Rft8vu6imVk [bs_show url="bri"] 66-5, une jeune avocate de retour dans sa banlieue natale « Ici, c'est pas Paris, c'est la jungle » assène un des personnages à Roxane Bauer (Alice Isaaz) avocate et héroïne de la série 66-5. « La jungle » c'est Bobigny, une ville que la jeune femme a rapidement fuie pour rejoindre un cabinet parisien prestigieux. Mais lorsque son mari (Éric Pucheu), avocat lui aussi, se retrouve accusé de viol, sa vie vole en éclats. Forcée de quitter son univers confortable, Roxane retourne dans la cité de son enfance et décide de se reconvertir en avocate pénaliste. Elle va y croiser son premier amour, Bilal, interprété par Raphaël Acloque, qui se retrouve mêlé à des affaires plutôt louches. Très vite, l'existence sur laquelle elle pensait avoir tiré un trait va la rattraper et la jeune femme n'a d'autres choix que de s'adapter à ces nouvelles règles du jeu. Le titre de la série 66-5 fait référence à l'article 66 alinéa 5 de la loi sur la profession d'avocat, qui garantit le secret professionnel. Un secret qui sera mis à rude épreuve tout au long de cette série créée par Anne Landois, scénariste historique d'Engrenages que BetaSeries avait rencontré au festival de la fiction de La Rochelle 2023. Les huit premiers épisodes, à retrouver sur MyCanal, avaient suscité l'engouement de la presse et du public et une deuxième saison serait en préparation. https://www.youtube.com/watch?v=43CnA1vNFR8 VTC, une course contre la montre VTC est un thriller haletant dont les 5 épisodes se déroulent au cours d'une seule nuit. L'intrigue tourne autour de Nora (Golshifteh Farahani) une jeune femme qui exerce le métier de chauffeur VTC. Accro aux amphétamines pour tenir un rythme assommant, elle vit dans sa voiture et lutte pour récupérer la garde de sa fille. Tout bascule lorsque son frère, chauffeur lui aussi, lui demande de prendre une course urgente à sa place. La jeune femme est loin de se douter qu'elle vient de s'embarquer dans une nuit cauchemardesque qui va la plonger au cœur d'un dangereux réseau criminel. Création originale signée Canal+, VTC happe rapidement le téléspectateur avec son rythme infernal et ses intrigues dynamitées pour ne le relâcher qu'au bout des 93 minutes que dure cette mini-série à retrouver dans son intégralité sur MyCanal. https://youtu.be/K7DoAkzGLRs?si=3hS2OCNf3fultBSb [bs_show url="vtc"] Rendez-vous sur Canal Plus pour retrouver ces trois séries survoltées !
Le 13 novembre 2015, Paris connaît une succession d'attentats qui a marqué profondément l'Histoire française. Rapidement après le drame, naît une chaîne incroyable de solidarité pour venir en aide aux victimes qui ont survécu ainsi qu'aux proches des disparus. Christelle Blandin est une quadra un peu perdue, sans emploi, qui vit toujours chez sa mère en banlieue parisienne. Fan des Eagles of Death Metal, elle a participé à chacun de leur concert, sauf celui qui a eu lieu au Bataclan, le soir du 13 novembre. Ce qui ne l'arrange guère puisqu'elle aurait eu là l'opportunité parfaite de s'attirer une attention qui lui manque cruellement. Qu'à cela ne tienne ! Elle va se faire passer pour la proche d'un des blessés plongés dans le coma avant de prétendre elle-même être une des victimes de l'attentat afin d'obtenir de l'argent du fonds d'indemnisation. Une Amie dévouée est une mini-série en quatre épisodes à suivre sur Max. https://www.youtube.com/watch?v=UEvYKk7T1Zo Une Amie dévouée : un thriller profondément dérangeant En 2018, le journaliste Alexandre Kauffman sort La Mythomane du Bataclan, un livre se concentrant sur une certaine Flo Kitty, seule salariée de l'association Life for Paris. Employée idéale, elle se fait le porte-parole du mouvement, serre les mains des élus et organise même le retour des Eagles of Death Metal à Paris. Ce que tout le monde ignore, c'est que la fameuse Flo Kitty est une arnaqueuse récidiviste et qu'elle n'a jamais été touchée de près ou de loin par l'attentat du Bataclan. Une Amie dévouée adapte librement le roman de Kauffman et retrace le parcours de Christelle (la toujours très juste Laure Calamy), le pendant télévisuel de Flo Kitty, qui commence le soir des attentats. En quelques images seulement, Just Philippot, le réalisateur, nous donne la mesure d'un personnage qui semble bloqué dans sa chambre d'adolescente, au sens propre comme figuré. Pour autant, loin d'être naïve, elle sait faire preuve de subterfuges malicieux pour partir d'un bar sans payer ou affirmer sans ciller qu'elle est une psychologue-clinicienne à l'écoute des victimes pour ne pas payer son taxi. Christelle a des limites morales et légales plutôt lâches et un mensonge toujours très crédible à dégainer. Un personnage qui va très rapidement déranger par son ambivalence, son incapacité à dire la vérité et, surtout, son aplomb absolument prodigieux. Et si Laure Calamy parvient à insuffler de la nuance à cette héroïne particulièrement détestable – le besoin de se sentir utile pour exister aux yeux d'une société qui l'ignore – on ressent tout au long des quatre épisodes d'Une Amie dévouée l'envie irrépressible de crier aux autres personnages de se méfier de Chris. Mais comment mettre en doute la bonne volonté d'une personne ? Sa disponibilité ? Son écoute ? Au lendemain des attentats, on voit Chris véritablement affligée par les événements et c'est lorsqu'elle se propose d'être une épaule pour les victimes qu'elle va réellement se sentir « utile » comme elle l'assène à sa mère (Anne Benoît) lorsque cette dernière, excédée par les manigances passées et présentes de sa fille, la met dehors. [bs_show url="une-amie-devouee"] Depuis le 11 octobre sur Max, vous retrouvez les quatre épisodes d'Une Amie dévouée, tous les vendredis, à raison d'un chapitre par semaine.
Bienvenue à ConcordIA, une ville dans laquelle il fait beau vivre ! Ultra-sécurisée, elle ne nécessite pas de police, ouverte et tolérante, tout le monde peut y vivre dans le respect de ses propres croyances. Le secret ? Elle est gérée par une intelligence artificielle qui surveille, filme et enregistre les moindres faits et gestes de ses habitants. Les données sont ensuite précieusement conservées et doivent faire l'objet d'une autorisation pour être visionnées. Un mode de vie idéal et attractif qui est sur le point de s'étendre à d'autres villes. Mais lorsque Oliver Miller, un développeur travaillant côté coulisses, est retrouvé assassiné, ce système d'apparence si parfaite va révéler de nombreuses failles et mettre à mal l'existence même de ce concept futuriste. ConcordIA est une fiction entre thriller et série d'anticipation, à voir gratuitement sur france.tv. https://www.dailymotion.com/video/x8z4diu ConcordIA : quand le mal vient de l'intérieur C'est un fait : l'intelligence artificielle prend de plus en plus d'importance dans notre quotidien, aussi, imaginer que dans quelques années, une ville entière puisse être gérée entièrement par une IA n'est pas une idée si incongrue. Une IA qui serait capable de reconnaître les signes précurseurs d'un crime afin de prévenir au lieu de punir. Le cinéma s'est déjà penché sur la question, ConcordIA, mini-série de 6 épisodes, aborde également le sujet de manière tout aussi frontale. Une dystopie – mais en est-elle vraiment une finalement ? – qui voit son système parfaitement huilé, entaché par le meurtre d'un des leurs. Peur ou trop-plein de confiance dans un concept supposément infaillible, les fondateurs de ConcordIA, dont Juliane Bohm Eriksen (Christiane Paul, Ingeborg dans Parlement), peinent à comprendre les origines de ce crime et vont voir tout leur socle de croyances s'effondrer lorsqu'ils réalisent que la menace – humaine – vient de l'intérieur. En effet, si la vie à ConcordIA semble parfaite, le monde « normal » qui l'entoure est resté à l'identique, avec tout ce que cela entraîne de curiosités ou de questionnement idéologique. Un questionnement, qui se positionne au cœur même de la mini-série, à travers les Sans Visage, un groupe d'extrémistes qui considèrent le projet – consistant tout de même à filmer et à enregistrer des êtres humains même dans leurs moments les plus intimes– comme une « stasi 2.0 ». Mais sous couvert d'une finalité honorable, peut-on employer des moyens douteux ? ConcordIA, et tous ses habitants qui y immigrent volontairement, semblent penser que oui. Mais au fur et à mesure que l'enquête sur le meurtre d'Oliver (Louis Landau) avance, l'IA va montrer ses failles : tout aussi intelligente soit-elle, elle ne peut lutter contre la malice humaine. Au-delà de toutes ces problématiques idéologiques, ConcordIA propose également une intrigue globale très solide, avec des histoires à tiroirs qui semblent lointaines les unes des autres et qui, petit à petit, vont se préciser. Des secrets qui vont complètement bousculer la narration à laquelle tout le monde a adhéré et sur lesquels repose le succès de cette ville artificiellement intelligente. Les personnages joués par Ruth Bradley et Nanna Blondell sont notamment le porte-drapeau de cette bascule psychologique alors que des noms français comme Hugo Becker, Joséphine Jobert ou Alba Gaïa Bellugi jouent des pions dans un jeu d'échecs qui les dépassent. [bs_show url="concordia"] Les 6 épisodes de ConcordIA sont disponibles sans abonnement sur la plateforme france.tv.
Être un agent pour le célèbre MI-5 n'est pas toujours très reluisant ! La preuve avec Slow Horses, une série à voir sur Apple TV+, qui dépeint le quotidien à la fois pathétique et loufoque d'espions mis au placard dans un service surnommé justement Slow Horses ! Jack Lowden interprète River Cartwright, la nouvelle recrue de ce purgatoire professionnel, qui va devoir répondre aux ordres de Jackson Lamb (joué par le grand Gary Oldman), un espion grognon à la répartie cinglante. Une série, à l'écriture soignée et à l'humour toujours bien distillé, qui profite d'un casting de haut vol, avec également Kristin Scott Thomas, parfaite en boss excédée bien obligée de reconnaître les talents de Jackson Lamb. Slow Horses a attaqué sa 4e saison le 4 septembre dernier et c'est toute l'équipe de l'ACS qui vous conseille de vous jeter sur cette série injustement méconnue ! https://www.youtube.com/watch?v=xo27sE2fdvs
Si la première saison de la fiction britannique Time se concentrait sur l'arrivée en prison de Mark, un professeur, obligé rapidement de s'adapter aux règles violentes et injustes de l'univers carcéral, la suite de cette série d'anthologie nous fait découvrir le quotidien de trois Prisonnières, fraîchement débarquées à la prison pour femmes de Carlingford. Orla est une mère de famille célibataire, prête à tout, même avoir recours à des procédés illégaux, pour offrir à ses enfants le confort minimum pour vivre. Kelsey est une jeune addict enceinte bien peu décidée à arrêter sa consommation de drogue, qui appréhende sa grossesse comme l'unique moyen d'obtenir une remise de peine. Enfin, Abi cache sous ses airs tranquilles un crime très lourd. Trois femmes, trois destins stoppés en plein vol, qui vont chacune trouver chez les deux autres, le refuge nécessaire pour survivre à leur incarcération. https://www.youtube.com/watch?v=dQCLLwkfGWo Orla, Kelsey et Abi : des criminelles tout en nuances Pendant bien plus sombre d'Orange is The New Black, la saison 2 de Time, Prisonnières, présente néanmoins un point commun avec la série de Netflix : elle aussi met en scène des personnages éclectiques qui ne se seraient sans doute jamais croisés dans la vie réelle. Jodie Whittaker (Treizième version du Dr Who) incarne une mère essayent de se débattre tant bien que mal avec une vie qui ne lui a jamais fait de cadeaux. Ne pouvant compter que sur elle-même, elle enchaîne les fraudes pour offrir à ses enfants le minimum vital. Et si d'aucuns argumenteraient – et à juste titre – que la loi est la loi, on ne peut s'empêcher de compatir avec cette guerrière du quotidien. Kelsey, elle, est une jeune femme qui se bat contre des démons bien trop puissants pour qu'elle puisse se sortir seule de sa maladie. Un personnage qui pourrait aisément être détestable, sauvé par l'apparence enfantine de Bella Ramsey (Game of Thrones, The Last of Us) et le désespoir palpable d'une addict qui ne voit, dans l'enfermement, qu'un sevrage forcé auquel elle n'est pas prête. Mais c'est sans doute Abi (excellente Tamara Lawrance) qui reflète le plus cette volonté de Time – Prisonnières de repousser un manichéisme qui aurait été trop facile. Surnommée la « tueuse d'enfants », cette criminelle d'apparence impassible va faire preuve d'une bienveillance inattendue en prenant sous son aile ses deux compagnes de cellule, pleinement consciente qu'elle seule peut les protéger des sévices qu'elles pourraient subir des autres détenues. Des sévices par ailleurs, nullement édulcorés. Si Orla, Kelsey et Abi sont dessinées avec de nombre de nuances, la tension qui règne dans la prison et la violence latente sont présentées avec un réalisme qui ne s'estompe jamais. Une brutalité ambiante qui vient contrecarrer la sérénité éphémère qui règne dans la cellule des trois femmes. Un havre de paix instable, mais suffisamment protecteur pour que les trois femmes puissent trouver un semblant de lumière dans un environnement particulièrement obscur. [bs_show url="time-2021"] Les quatre épisodes de 52 minutes de Time - Prisonnières sont à retrouver tous les jeudis à 21h, depuis le 10 octobre, à raison de deux chapitres par soirée.
Un adolescent, plutôt beau garçon, qui change de sexe au contact de l'eau froide, une lycéenne qui tente de comprendre pourquoi les habitants de la ville côtière où elle habite deviennent obsédés par des spirales ou encore deux amis qui vont découvrir toute une réalité paranormale : voici le programme de cette reco du week-end qui va vous plonger dans les aventures tour à tour loufoques et angoissantes de ces ados de séries animées. Bienvenue dans le quotidien des héros de Ranma ½, d'Uzumaki et de DanDaDan ! Ranma 1/2 – Netflix Ranma 1/2, l'animé culte des années 90 diffusé à l'époque pendant le Club Dorothée, est de retour sur les petits écrans ! Depuis le 5 octobre, Netflix diffuse un remake des aventures de Ranma Saotome, que l'on avait intégré aux séries du mois d'octobre à ne pas rater. Destiné à épouser Akane, l'adolescent a tout pour réussir. Mais Ranma cache un secret particulièrement encombrant : au contact de l'eau froide, il se transforme en fille ! Ce qui va engendrer de nombreux quiproquos, d'autant que son père se transforme, lui, en panda ! Un animé loufoque qui n'a cessé d'acquérir de la popularité depuis. Et s'il est toujours compliqué d'honorer l'esprit original dans la conception d'un remake, cette nouvelle version de Ranma ½ est parvenue à maintenir intact l'esprit loufoque de la série de référence, tout en y insufflant une touche de modernité – notamment dans les scènes d'arts martiaux avec Ranma et Akane – particulièrement bienvenue ! Cette déclinaison de l'animé, signé à l'époque de Rumiko Takahashi, est diffusée sur la plateforme de streaming, tous les samedis, au rythme d'un épisode par semaine. https://www.youtube.com/watch?v=iPpKCIqq7X4 [bs_show url="ranma-2024"] Uzumaki – Max Uzumaki, l'adaptation télé de l'opus magnum de Junji Ito, est disponible sur Max ! Et si le titre de l'animé se traduit par le mot Spirale, c'est que la forme entêtant et inquiétante apparaît un peu partout : dans la nature, les objets du quotidien, et même dans les corps des habitants de Kurouzu qui semblent petit à petit pousser à la folie. Kirie Goshima, une jeune lycéenne, est témoin de ces événements étranges qui bouleversent sa ville et va se pencher sur la signification de ces spirales. Uzumaki était fortement attendu par les fans du manga original avec un premier épisode qui a plutôt remporté l'adhésion, Le second opus, en revanche, a quelque peu décontenancé le public qui n'a pu s'empêcher de remarquer la baisse de qualité de l'animation. Néanmoins, l'ambiance angoissante dépeinte dans l'œuvre originale est bien présente et ne manque de nous happer dans les méandres d'esprits torturés. Uzumaki est une série animée en 4 épisodes, à découvrir depuis le 29 septembre à raison d'un chapitre hebdomadaire. https://www.youtube.com/watch?v=Txf-8a7sRD4 [bs_show url="uzumaki"] DanDaDan – CrunchyRoll DanDaDan est une série animée mettant en scène deux lycéens aux croyances opposées : Momo, une jeune fille qui croit aux fantômes, et Ken, un garçon passionné par les extraterrestres. Pour apporter la preuve de ce qu'ils avancent, ils décident de se lancer le défi de se rendre dans un hôpital supposément habité par des créatures de l'espace, pour Momo, et pour Ken, dans un tunnel hanté. Mais ce pari, en apparence inoffensif, va prendre une tournure inattendue lorsque chacun découvre que les croyances de l'autre sont en réalité complètement fondées ! Ils réalisent alors que le monde tel qu'ils pensaient le connaître est bien plus complexe qu'ils ne l'imaginaient et qu'ils devront désormais composer avec des fantômes, des extraterrestres et autres créatures étranges. Série animée à découvrir sur CrunchyRoll (mais aussi , DanDaDan réussit à flirter aussi bien avec l'horreur que la comédie pour proposer des intrigues dynamiques et pleines de rebondissements. https://www.youtube.com/watch?v=K7gb0V0O69g [bs_show url="dandadan"] Trois séries animées éclectiques pour satisfaire les fans d'aventures légères ou de plus tourmentées !
Les Loups-Garous de Thiercelieux est un jeu malin qui a sans doute brisé quelques amitiés ou remis en question de nombreux choix de vie. Une activité ludique — d'origine française — qui a gagné une popularité incroyable à travers le monde et qui, pour la première fois, fait l'objet d'une transposition en format télévisé. Ainsi, Panayotis Pascot et Fary ont voulu organiser une partie IRL où 13 candidats, spécialistes de la dissimulation, s'affrontent afin d'avancer dans le jeu sans se faire éliminer, s'ils sont villageois, ou en se faisant le plus discret possible, si leur rôle est celui de loup-garou. À la clé de ce programme original signé Canal+ : un butin de 100 000 € pour l'équipe gagnante. https://www.youtube.com/watch?v=hKOLBapT8b8 Dix villageois, trois loups-garous pour une partie grandeur nature Créé et imaginé par Fary et Panayotis Pascot, qui se retrouvent après avoir joué dans la série Enterrement de vie de garçon, également sur Canal+, Loups Garous réussit le pari compliqué de transposer un jeu plutôt statique en une émission télé dynamique et attrayante. Pour accomplir cette mission quasi impossible, le duo a eu recours à quelques ressorts particulièrement efficaces : une narration humoristique et entraînante menée par Mister V, des mini-sketchs savamment distillés le long des épisodes mettant en scène les deux co-créateurs ou encore la disposition en cercle des chalets des 13 candidats, leur permettant de surveiller et d'être épiés dans le même temps. Des candidats choisis lors d'auditions, qui ressemblent étrangement à des interrogatoires de police, menées par les deux têtes pensantes du concept qui ont voulu rassembler une galerie assez impressionnante de joueurs. Ainsi, on retrouve Charlie, le mentaliste, Olivier ancien espion appartenant au – vrai – bureau des légendes, Suzy qui est actrice, Dylan, avocat pénaliste, Nesrine la journaliste d'investigation, Pierre, champion du monde de plongée, Clara qui est gameuse, Stéphane un professeur de théâtre et d'improvisation, Guillaume le mnémoniste, Edwin, un expert du jeu des Loups-Garous de Thiercelieux (l'original), Élodie, une sémiologue, Aurélie, mathématicienne et, enfin, Alexane une joueuse pro de poker. Tous présentent des talents de stratégie ou de dissimulation qui en font des candidats redoutables, quel que soit leur rôle. Des rôles assignés, par ailleurs, dès le premier épisode, mais que le public, à l'instar des candidats, ne connaît pas nécessairement. Ainsi, tout au long de cette partie grandeur nature de Loups Garous, chacun cherche des indices dans l'attitude des autres, prend des notes, se confie à qui il pense être son allié. Les trois prédateurs essaient de déplacer les soupçons, les dix potentielles proies tentent de ne pas se faire duper. Une nuit sur deux, le village de Thiercelieux se réunit et vote pour écarter un loup-garou. La nuit suivante, l'équipe des lycanthropes se retrouve et élimine un villageois. Et ainsi de suite pendant les huit épisodes de cette création originale signée Canal+. Une adaptation prenante qui saura séduire les fans du jeu dont l'esprit est resté intact grâce aux efforts de Panayotis Pascot et Fary pour dépeindre la tension entre villageois et loups-garous. [bs_show url="les-loups-garous-de-thiercelieux"] Loups Garous, la meilleure partie de tous les temps se décline en 8 épisodes de 40 minutes diffusés, à raison de deux chapitres, tous les vendredis à partir du 11 octobre. Les deux premiers épisodes seront proposés gratuitement sur myCANAL dès le vendredi 11 octobre à 00H01 alors que le chapitre d'introduction sera lui diffusé en clair le 11 octobre également à 21h sur Canal+.
Un an après le final de The Good Wife, Diane Lockhart réalise que toutes ses économies sont parties en fumée à la suite d'une fraude financière élaborée par un ami de longue date. De peur que son amitié avec un criminel ne nuise à la réputation du cabinet Lockhart & Lee, elle est poussée vers la sortie dès le premier épisode de The Good Fight. On la voit dès lors rejoindre Luca Quinn chez Reddick, Boseman & Kolstad, des avocats spécialisés dans les cas de violences policières. https://www.youtube.com/watch?v=38hG2Xu43iQ The Good Fight : une série dérivée qui a réussi à avoir sa propre identité Si The Good Wife avait quelque peu perdu de sa superbe lors de ses deux dernières saisons, elle reste globalement une série d'excellente facture qui a permis notamment de mettre en lumière le style des époux Robert et Michelle King. Un mélange subtil de drame intense et de situations incongrues saupoudré de dialogues cuisinés aux petits oignons qui fait mouche à chaque fois. Une recette gagnante que l'on a retrouvée par la suite dans Evil (dont la quatrième et dernière saison vient de se terminer) et The Good Fight donc, série dérivée des aventures d'Alicia Florrick, diffusée entre 2017 et 2022. Mené par une Christine Baranski en grande forme, ce spin-off, intégré au catalogue de M6+, réussit là où bon nombre ont échoué : à exister par lui-même, sans renier ses origines. Ainsi, on retrouve des personnages qui ont, comme Diane Lockhart, fait la traversée entre les deux mondes : Luca Quinn (Cush Jumbo), Marisa Gold (l'excellente Sarah Steele), Julius Cain (Michael Boatman), Elsbeth Tascioni (Carrie Preston, désormais à la tête de son propre spin-off, Elsbeth, également créé par les King) ou encore le caillou le plus confortablement installé dans la chaussure de Diane : David Lee (Zach Grenier). Rien n'a été changé quant à leurs caractéristiques originelles, mais chacun trouve une place unique dans l'univers de The Good Fight. Et si le spin-off est parvenu à se forger une identité propre, c'est qu'il a insufflé dans ses intrigues des nouveaux reliefs scénaristiques : raciaux tout d'abord. Le cabinet Reddick, Boseman & Kolstad est spécialisé dans les cas de violences policières et, de manière plus générale, se concentre sur les préjudices liés à la couleur de la peau. Familiaux aussi, avec une plongée dans la vie maritale de Diane et de Kurt (Gary Cole), entre son profond amour pour lui et leurs divergences profondes, ou encore l'arrivée de Liz Reddick (Audra McDonald) ex-femme d'Adrian Boseman (Delroy Lindo) qui atterrit au cabinet suite au décès de son père, l'un des membres fondateurs. Un pedigree qui va causer une dissonance assourdissante entre le poids qu'elle pensait avoir et la réalité des faits. Politiques enfin (et surtout !) avec notamment un épisode particulièrement malin qui nous dépeint une réalité alternative dans laquelle Hillary Clinton a été élue présidente des États-Unis. Une série intelligente qui entérine le talent des King grâce à des personnages marquants et marqués, des affaires prenantes et une intégration constante de l'actualité. [bs_show url="the-good-fight"] L'intégrale des six saisons de The Good Fight, soit 60 épisodes, est à retrouver sur M6+. Et si vous ne voulez rien perdre des aventures de Diane Lockhart, ajoute la série sur ton profil Betaseries directement sur le site, ou en téléchargeant les applications disponibles sur iOS et Android.
Non, ce n'est pas Magnum, mais la série Hotel Cocaine qui se déroule à Miami dans les années 1970, au cœur du célèbre Mutiny Hotel, un lieu légendaire où se mêlaient trafiquants de drogue, célébrités, et agents de la DEA. Créée par Chris Brancato (Narcos), la série met en scène Roman Compte (joué par Danny Pino), un réfugié cubain et ancien combattant de la Baie des Cochons, qui gère le Mutiny tout en essayant de maintenir un fragile équilibre entre sa famille et les forces de l'ordre. Il est contraint par l'agent de la DEA, Zulio (Michael Chiklis), de trahir son frère Nestor Cabal (Yul Vasquez), l'un des trafiquants de drogue les plus notoires de la ville. La série arrive sur Ciné+ OCS dès le 1er octobre au rythme de deux épisodes par semaine et sera donc disponible sur myCanal. https://youtu.be/7OHYt0NkPzo?si=gxNrFc-XNcQb4YDk Présentée en avant-première à Séries Mania, Danny Pinto et Michael Chiklis étaient présents pour parler de la série. Ces visages familiers qui ont rythmé le paysage télévisuel américain incarnent le duo phare : Roman Compte, un ancien combattant cubain de la Baie des Cochons qui est devenu le manager du célèbre Mutiny Hotel et l'agent Julio de la DEA aux méthodes douteuses. Au cœur du Mutiny, cet hôtel emblématique recréé pour la série, fréquenté par des célébrités, des trafiquants de drogue, et des criminels de haut vol, l'ambiance est électrique. Roman se trouve alors pris dans un dilemme moral : soit il aide la DEA à faire tomber son frère, soit il risque d'être poursuivi pour complicité, ce qui pourrait l'éloigner de sa fille bien-aimée. La série explore la tension croissante dans la vie de Roman à mesure qu'il plonge plus profondément dans le monde du crime organisé, tout en essayant de maintenir un semblant de normalité dans sa vie personnelle. Vous pouvez écouter en version originale l'interview des deux acteurs. [bs_show url="hotel-cocaine"] Vous l'aurez compris, pour tous ceux à qui Narcos manque, branchez-vous sur Ciné+ OCS pour Hotel Cocaine à partir du 1er octobre.
Ils ont été Rocky Balboa, Terminator ou Lyon Gaultier. Et s'ils ont fait carrière au cinéma grâce à leurs muscles, ils ont trouvé, avec des séries comme Tulsa King, Fubar et Jean-Claude Van Johnson, des rôles leur permettant de montrer également leur facette comique. « Ils », ce sont Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger et Jean-Claude Van Damme et ce sont les héros aux gros bras de notre reco du week-end. Tulsa King - Paramount+ Fraîchement sorti de prison après 25 ans d'incarcération, l'ancien chef de la mafia new-yorkaise, Dwight Manfredi (Sylvester Stallone), dit « Le Général » est obligé de s'exiler à Tulsa afin de reconstruire un nouvel empire criminel. Une entreprise qui s'avère bien moins facile que prévue : pendant ces deux décennies passées derrière les barreaux, le monde a bien évolué et Dwight, considéré comme un « ancien » doit désormais aller chercher le respect qui lui était jadis conféré d'emblée. Surveillé de près par le FBI et la police locale, il va devoir faire preuve de délicatesse pour retrouver son statut de baron de la drogue tout en essayant de recruter une équipe qui ne s'est jamais réellement frotté à la criminalité. Créée par Taylor Sheridan (Yellowstone) Tulsa King est une série oscillant entre humour noir et violence brute, portée par un Sylvester Stallone en grande forme. Après une première saison qui avait été saluée aussi bien par la critique que le public, Tulsa King est revenu avec huit nouveaux épisodes à voir tous les dimanches sur Paramount+ jusqu'au 8 janvier 2025. https://www.youtube.com/watch?v=XzPZD3oclfU [bs_show url="kansas-city-2022"] Fubar - Netflix Luke Brenner est un brillant agent de la CIA qui a enfin décidé de prendre sa retraite. Son programme ? Passer du temps avec sa famille qu'il a trop négligée et reconquérir sa femme qui l'a quitté il y a 15 ans. Mais ses projets sont bousculés lorsqu'il est appelé pour une nouvelle mission particulièrement délicate. Une mission qui va se révéler être une grande surprise pour le héros puisqu'il va tomber nez à nez avec sa fille, elle aussi agent de la CIA. Après le choc initial, le duo décide de travailler ensemble, mais leur collaboration professionnelle va rapidement se transformer en règlement de compte familial. Avec Fubar, Arnold Schwarzenegger renoue avec l'humour, sur le petit écran cette fois, et fait montre d'une aise étonnante dans ce registre. À ses côtés, sa fille jouée par Monica Barbaro lui tient la dragée haute côté humour, en jouant un personnage multi-facette, tiraillé entre la nécessité d'accomplir une mission importante et le besoin d'explications d'une fille à son père. À sa sortie en mai 2023 sur Netflix, la série avait provoqué un véritable raz de marée. Et si aucune date n'a encore été confirmée pour découvrir les nouveaux épisodes, on sait que Carrie-Anne Moss (Trinity dans Matrix) rejoint le casting de la fiction. https://www.youtube.com/watch?v=aYedxZ6rZHo [bs_show url="fubar"] Jean-Claude Van Johnson - Prime Video Et si vous découvriez que Jean-Claude Van Damme n'était pas réellement une star de cinéma ? Qu'il était en réalité un agent secret se faisant passer pour un acteur mondialement connu afin de profiter des tournages pour mener à bien ses missions ? Si on vous disait que son vrai nom était Jean-Claude Van Johnson et qu'après des années d'inactivité, il avait décidé de reprendre du service ? Voilà le postulat étrange – mais qui sied parfaitement à Jean-Claude Van Damme – de la série du même nom. Si l'acteur belge n'est pas étranger à l'auto-dérision, il trouve dans cette fiction un rôle lui permettant de mêler des scènes d'action, dans lesquelles il excelle, à des situations de pure comédie. Sortie en 2016 sur Prime Video, Jean-Claude Van Johnson, la série, n'est pas allée plus loin que les six épisodes disponibles sur la plateforme de streaming. https://www.youtube.com/watch?v=6lQ72f-jjx4 [bs_show url="jean-claude-van-johnson"] Une reco du week-end qui va sans doute vous donner envie d'aller pousser des poids !
On vous en avait déjà parlé en mars lors du festival Séries Mania où Rematch était présentée en avant-première, la série internationale débarque enfin sur arte.tv. Rematch, c'est une histoire de parties d'échecs. Mais pas n'importe quelles parties, mais de celles jouées entre Gary Kasparov, le grand maître d'échecs russe considéré comme le meilleur joueur du monde, et la machine d'IBM Deep Blue. Ce fait divers avait défrayé la chronique dans les années 90 comme un match homme VS machine. On vous laisse découvrir le résultat en regardant la mini-série en six épisodes trépidante d'Arte qui va vous happer. https://youtu.be/5uD-sejxiz0?si=OTNiKJUBgMt8WwTk La première partie avait été remportée par Kasparov et IBM a donc demandé une revanche comme l'indique la bande-annonce. C'est sur cette revanche que va s'attarder la série où le fameux Kasparov est campé par Christian Cooke. Face à lui dans l'équipe d'IBM, on retrouvera Sarah Bolger en Helen Brock, la responsable de la recherche et du développement chez IBM qui a flairé le coup du siècle, ainsi que Orion Lee qui interprète PC le codeur de Deep Blue, et enfin Tom Austen en Paul Nelson qui apprendra l'échec à l'ordinateur. Tous sauf Helen sont de véritables personnes qui ont existé. https://dai.ly/kf7P7SeZB5udTwBz4e8 Cette production internationale mélangeant des créateurs canadiens avec un producteur français ayant tourné avec des acteurs anglais en Hongrie et au Canada reflète une qualité d'écriture et de réalisation tel un drame prestigieux. Les décors sont léchés et les acteurs jouent sans fausse note. [bs_show url="rematch"] Après Le jeu de la dame, les échecs n'ont pas dit leur dernier mot, et clairement, une discipline qui ne semble pas être des plus effrénées, réussit à devenir le cœur de séries à suspens. Rematch est à voir sur Arte.tv dès le 2 octobre.
Golden Globes et Emmy Awards aux États-Unis, BAFTA au Royaume-Uni : les récompenses attribuées aux séries existent dans de nombreux pays… sauf en France ! Pourquoi ? L'équipe d'ACS a essayé d'apporter une réponse à cette question épineuse ! Et pourtant, ces récompenses, décernées par les professionnels, permettent d'apporter une reconnaissance critique qui sert de véritable boost pour le titre en question ! Mon Petit Renne, par exemple, a été un succès d'audience incontestable pour Netflix, mais en remportant l'Emmy Awards 2024 de la meilleure mini-série, elle a obtenu un adoubement incontestable de la profession ! Malgré qu'elles semblent moins attendues au fil des années, les sériephiles attendent encore l'intronisation de leurs séries favorites. https://www.youtube.com/watch?v=rh2-zhyNo6M
Avis aux lecteurs de cet article : vous allez retrouver régulièrement le terme « excellente » pour désigner la série Derry Girls, disponible sur Netflix, mais sachez que quel que soit ce nombre, il sera toujours au-dessous de ce que mérite ce petit bijou télévisuel. L'intrigue de cette excellente fiction se déroule dans les années 90, dans une petite ville d'Irlande du Nord nommée Derry, alors que le conflit opposant catholiques et protestants approche de sa conclusion. Ces Derry Girls sont Erin (Saoirse-Monica Jackson), une ado plutôt bonne élève qui voit toutes ses velléités de rébellion tourner à l'échec. Elle est entourée de sa cousine Orla (Louisa Harland), un être éthéré qui ignore le sens du mot « filtre » quand il s'agit d'exprimer ses pensées, de Clare (Nicola Coughlan, avant son explosion internationale dans Bridgerton), studieuse et obéissante, de Michelle (Jamie-Lee O'Donnell), sans doute la plus délurée du groupe et de son cousin James (Dylan Llewellyn). Un garçon souvent défini comme « étrange » principalement parce qu'il est anglais, mais surtout, car il fréquente une école exclusivement de filles. Tout ce petit monde est entouré d'adultes très haut en couleur également entre sœur Michael (Siobhán McSweeney), la principale du lycée catholique à la répartie cinglante, la mère d'Erin très à cheval sur les principes et sa tante (la mère d'Orla) qui prouve combien l'expression « la pomme ne tombe jamais très loin de l'arbre » est vraie. https://www.youtube.com/watch?v=UFmFuXH0IRY Derry Girls : une excellente comédie sur l'Irlande du Nord qui n'oublie pas l'Histoire Créée et écrite par Lisa McGee qui s'est inspirée de sa propre vie, Derry Girls est une véritable pierre précieuse sérielle : magnifique à regarder, difficile à trouver. Pour ce qui est de ce dernier paramètre : il suffit d'allumer Netflix pour découvrir cette fiction qui nous plonge, dès la première scène, dans la ville de Derry. Ainsi, sur le rythme de Dream de The Cranberries en fond musical, Erin nous embarque dans son quotidien chaotique et déjanté d'adolescente de 16 ans à travers une narration déroulée avec un accent irlandais prononcé. Le ton est immédiatement donné : nous sommes bien en Irlande du Nord et le rire est offert, quasiment à chaque scène. Un véritable tour de force quand on sait que la série intègre le conflit Nord-irlandais à toutes ses intrigues. Et si la violence inhérente à cette guerre n'est jamais occultée, elle est constamment opposée à la joie et à l'innocence qui émanent de la vie du groupe d'adolescents. Une opposition toujours très émouvante, symbolisée parfaitement dans la dernière scène de la première saison. Côté humour, l'excellente Derry Girls met en scène des situations toutes plus cocasses les unes que les autres avec notamment Mary (Tara Lynne O'Neill), la mère d'Erin qui préfère mettre en scène les ados comme les victimes d'un cambrioleur pyromane plutôt que d'avouer qu'ils ont mis le feu – involontairement - à la chambre d'une voisine. Ou le groupe qui essaie de se débarrasser de scones « particuliers » qui finissent par boucher les toilettes, le tout en étant à des funérailles. Derry Girls est drôle. De ce comique cocasse qui caractérise les habitants de petites villes qui se connaissent tous et rentrent les uns chez les autres sans frapper. De ce comique de résilience de personnes parfaitement conscientes de l'environnement belliqueux dans lequel ils évoluent, mais qui choisissent d'en rire pour ne pas en pleurer. Une série maîtrisée, parfaitement interprétée – mention spéciale pour Siobhán McSweeney qui joue une sœur Michael sarcastique et moderne et Nicola Coughlan qui incarne une Clare hystérique – et qui n'accuse aucune baisse de régime, aucune facilité scénaristique. [bs_show url="derry-girls"] Les trois saisons de l'excellente Derry Girls, soit 19 épisodes, sont à retrouver sur Netflix.
Dans la nouvelle série très à la mode d'Apple TV+, la Maison Ledu est dépeinte comme une institution parisienne « au même titre que la tour Eiffel ». Emmenée par Vincent, un couturier mondialement connu, et Perle, son mannequin fétiche depuis plus de 25 ans, l'entreprise bascule dans le scandale suite à une vidéo virale dans laquelle Vincent tient des propos racistes. Quelques secondes, dix-sept exactement, qui mettent en péril l'histoire et le futur de la marque qui devient alors l'objet d'une lutte familiale acharnée où la jalousie et les ambitions individuelles vont entraver la nécessité de renouvellement dont aurait besoin la Maison pour survivre. https://www.youtube.com/watch?v=RnJ_HEM1CB4 Une histoire familiale cousue de fil noir Côté pile : faste, beauté et luxe. Côté face : trahison, revanche et une volonté de conserver les traditions coûte que coûte dans un environnement en profonde mutation. La Maison, série d'Apple TV+ dont les deux premiers épisodes ont été dévoilés le 20 septembre, oscille entre ces deux perspectives. Un premier versant met en scène Vincent (Lambert Wilson) LE visage de la marque Ledu qui a su protéger et faire grandir l'héritage familial, épaulé par Perle Foster (Amira Casar), son égérie de toujours. Un second dépeint son frère Victor, joué par Pierre Deladonchamps, prêt à vendre ses parts de l'entreprise pour éviter le naufrage, et son neveu Robinson (Antoine Reinartz) qui rêve de renverser son oncle afin de reprendre les rênes de l'entreprise. Entre les deux : un nid de guêpes inextricable où s'affronte une vision classique de la haute couture, alimentée par un Vincent profondément mégalomane qui n'envisage absolument pas de laisser sa position, et par ricochet sa gloire, et une modernité inéluctable, représentée notamment par Paloma Castel (Zita Hanrot), qui pourrait sauver la Maison Ledu. Dans la veine – bien moindre – de Succession, la série française montre combien le fait d'avoir grandi dans une même sphère familiale, avec tout ce que cela entraîne de frustrations et d'injustice, peut donner naissance à la haine viscérale d'un proche. Un amour/haine qui trouve un écho également, à travers le personnage de Diane Rovel (incarnée par une Carole Bouquet impeccable de froideur) figure de proue d'une dynastie, elle aussi, liée au luxe, contemporaine de la Maison Ledu. Ainsi, lors d'une discussion avec Victor, elle avoue sans détour la rancœur toujours très actuelle qu'elle éprouve pour une famille qui l'a « toujours prise de haut ». Au-delà de ce portrait d'une famille à couteaux tirés, La Maison se fait le porte-drapeau de nouvelles tendances qui ont longtemps été ignorées par un secteur fortement ancré dans un immobilisme, voir un traditionalisme, rassurant : puissance des réseaux sociaux, écologie, fin des entre-soi et ouverture à des talents de plus en plus précoces. Une série, à l'esthétique soignée, au goût raffiné qui fait honneur à la représentation de la mode française dans l'esprit collectif. Et pour entériner la volonté de respecter cette image d'Épinal, la fiction a fait appel à quelques guest de renom comme Olivier Rousteing, Mademoiselle Agnès ou encore Eva Herzigova. [bs_show url="la-maison"] La Maison se décline en 10 épisodes, dévoilés tous les vendredis de manière hebdomadaire jusqu'au 15 novembre sur Apple TV+.