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Si je vous parle du saumon atlantique, de la tortue verte ou de l'oryx algazelle... Sans doute que cela ne vous dira probablement pas grand-chose… Et bien figurez-vous que ces espèces sont désormais sur la liste rouge mondiale des espèces menacées d'extinction. Cette dernière a été mise à jour par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en début de semaine lors de la COP28 à Dubaï aux Emirats Arabes Unis avec l'ambition de mettre en lumière les conséquences du réchauffement climatique sur la biodiversité et les effets des efforts pour les protéger. Au total, on compte désormais 157 190 espèces dont 44 016 menacées d'extinction à l'échelle mondiale. Parmi les modifications apportées, le saumon atlantique - jusqu'alors classé dans la catégorie « préoccupation mineure » - est désormais considéré comme « quasi menacé ». Sa population à l'échelle mondiale a reculé de 23 % entre 2006 et 2020, en raison de la raréfaction de ses proies liée au changement climatique et aux conséquences des activités humaines. Dans la nouvelle liste, les tortues vertes du de l'est de l'océan Pacifique sont respectivement classées « en danger » et « vulnérables », également touchées par les effets du réchauffement climatique ou les captures accidentelles pendant la pêche. Du côté des plantes, le mahogany grandes feuilles, aussi connu sous le nom de bois d'acajou - utilisé pour fabriquer des meubles, des éléments décoratifs ou des instruments de musique - passe de « vulnérable» à « en danger ». Sa population en Amérique centrale et latine a diminué d'au moins 60 % ces 180 dernières années, à cause des modes de culture non durables, de la croissance urbaine et de la déforestation au profit des terres agricoles. Deux espèces d'antilopes ont quant à elles vu leur situation s'améliorer à l'occasion de cette mise à jour. Ainsi, l'oryx algazelle est désormais classée « en danger » grâce aux efforts faits pour sa conservation par sa réintroduction au Tchad… L'espèce avait en effet été considérée comme éteinte à l'état sauvage vers la fin des années 1990. L'UICN précise cependant que sa survie « dépend d'une protection continue contre le braconnage ». Les antilopes saïgas, principalement présentes au Kazakhstan, ne sont plus « en danger critique » mais considérées comme « quasi menacées », avec une population qui a augmenté de 1 100 % entre 2015 et 2022. La liste rouge des espèces menacées établie par l'UICN vient par ailleurs compléter une première étude mondiale réalisée sur l'état des poissons d'eau douce, montrant que qu'un quart des espèces évaluées courent aujourd'hui un risque d'extinction… En cas de disparition, même la technologie est bien en peine de ressusciter une espèce éteinte. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:04:56 - Le Reportage de la Rédaction - Le dernier bilan mené sur l'île par l'Union internationale pour la conservation de la nature révèle "une situation très préoccupante" pour la flore endémique. Dressé dans le cadre de la "Liste rouge des espèces menacées en France", il fait même état d'une aggravation du phénomène depuis dix ans.
Une mauvaise nouvelle pour l'île de la Réunion, sa flore est en danger. Au total, 41% des plantes à fleurs, des fougères ou des plantes alliées de l'île sont aujourd'hui menacées. C'est le résultat du dernier rapport de la « liste rouge des espèces menacées en France » mené par le Comité français de l'UICN, le musée d'histoire naturelle, l'OFB et le Conservatoire botanique national de Mascarin. De notre correspondante à La Réunion,Au total, 962 espèces ont été passées au crible sur l'île. Pour mener cette vaste enquête, il a fallu récolter notamment les observations des naturalistes bénévoles, comme Jean-Maurice Tamon. « Là, tout y est, on a des toutes petites fougères, c'est incroyable. Il y a même des plantes qui sont menacées d'extinction et, ici, on arrive à les faire pousser. » Ce passionné a même recréé une forêt dans son jardin à la Plaine-des-Palmistes, au cœur de la Réunion. « Si tout le monde avait la possibilité de faire un jardin comme ça, ce serait magique. Nous, comme on parcourt les forêts depuis longtemps, on nous appelle des experts, on connaît toutes les espèces qui sont dans les forêts. On est plusieurs comme ça dans l'île. Et, à un moment, il y a un rassemblement de tous ces naturalistes pour prendre les fougères, par exemple, au cas par cas », explique Jean-Maurice Tamon.Photos, notes, descriptions, tout est ensuite transmis et analysé. Et depuis 2010, les résultats se sont aggravés. « C'est la deuxième fois que je participe. Il y a toujours de plus en plus de plantes menacées. Ça empire », déplore le naturaliste.Des moyens de lutte contre la disparition de la floreEt il y a plusieurs facteurs à cette aggravation. « La menace principale, sans surprise, ce sont les espèces exotiques envahissantes, qu'elles soient animales ou végétales. Il y a d'autres menaces comme le braconnage ou la perte de continuité entre deux milieux naturels, du fait de l'urbanisation et de l'agriculture. Il y a une nouvelle menace qui n'avait pas été mentionnée, parce que pas observée en 2010, c'est la sécheresse », précise Marie Lacoste, écologue au Conservatoire botanique national de Mascarin.Heureusement, il existe des moyens de lutte, et il faut poursuivre les efforts. « La première urgence, c'est de continuer la lutte contre les espèces exotiques envahissantes, mais aussi de déployer de nouvelles méthodes, notamment la lutte biologique, et surtout arrêter d'introduire des espèces nouvelles à la Réunion. Nous avons déjà assez de sujets sur lesquels lutter, pour ne pas en avoir des nouveaux », ajoute l'écologue.Au total, en 2023, près de 200 espèces de la Réunion sont en danger critique, ou ont disparu de la Réunion, voire du monde entier.À écouter aussiÀ La Réunion, on cultive les variétés d'hier pour se nourrir demain
Du désert des Agriates à la forêt sèche néocalédonienne, les réalisations des experts français de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) démontrent qu'il est possible de préserver le Vivant dans une relation apaisée avec les humains. Invités : - Patrick Blandin, ancien professeur d'Écologie générale au Muséum d'Histoire naturelle, président d'honneur du Comité français de l'UICN- Frédéric Ducarme, enseignant-chercheur en Philosophie de l'Écologie au Muséum d'Histoire naturelle, secrétaire général de la chaire Outre-mer de Sciences-Po Paris- Damien Marage, forestier, docteur en Sciences de l'Environnement, professeur des Universités en Géographie, membre du Conseil National pour la protection de la nature.Co-auteurs de Convivialité, l'alliance avec la nature, aux éditions de l'Atelier. Un livre publié à l'occasion des 75 ans de l'UICN.
Du désert des Agriates à la forêt sèche néocalédonienne, les réalisations des experts français de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) démontrent qu'il est possible de préserver le Vivant dans une relation apaisée avec les humains. Invités : - Patrick Blandin, ancien professeur d'Écologie générale au Muséum d'Histoire naturelle, président d'honneur du Comité français de l'UICN- Frédéric Ducarme, enseignant-chercheur en Philosophie de l'Écologie au Muséum d'Histoire naturelle, secrétaire général de la chaire Outre-mer de Sciences-Po Paris- Damien Marage, forestier, docteur en Sciences de l'Environnement, professeur des Universités en Géographie, membre du Conseil National pour la protection de la nature.Co-auteurs de Convivialité, l'alliance avec la nature, aux éditions de l'Atelier. Un livre publié à l'occasion des 75 ans de l'UICN.
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Le majestueux Baobab est connu pour sa longévité, sa grosseur, ou pour sa générosité envers les humains. Ce nom d'origine arabe, identique dans de nombreuses langues, désignait autrefois le fruit aux nombreuses graines. Lieu de rassemblement pour des discussions communautaires africaines, le Baobab est également appelé arbre à palabres. Spontanément, le mot Baobab évoque au plus grand nombre un immense arbre africain, mais il existe en fait 8 espèces du genre Adansonia, dont 6 espèces endémiques de Madagascar. Ces arbres aux mille légendes et vertus sont en danger, victimes du réchauffement climatique. Le Baobab est l'arbre de vie immortel, qui soigne et qui offre tant aux hommes qui le côtoient. Car vivre plusieurs centaines d'années, voici le destin d'un Baobab en bonne forme. Certains pensent même que la longévité de ces arbres pourrait atteindre le millénaire ! Les méthodes scientifiques actuelles ne permettent pas de le prouver, car les conditions tropicales complexifie la datation. Le Baobab africain est l'espèce la plus décrite, et celle avec la plus grande aire de répartition. Adensonia digitata se démarque par sa hauteur, qui peut atteindre 20 mètres pour un diamètre du tronc de 10 mètres, rien que ça ! À Madagascar, les Baobabs sont aussi très hauts. L'un des plus spectaculaires est le Baobab de Grandidier (A. grandidieri, Baill), qui est à ce jour le plus grand des Baobabs pouvant atteindre les 40 m. Au niveau international, l'UICN a classé 3 des 6 espèces de Madagascar “En danger d'extinction” : A. grandidieri, A. perrieri (il reste moins de 200 individus) et A. suarezensis. Tandis que les trois autres sont classées “Quasi Menacées” : A. za, A. madagascariensis et A. rubrostipa. Les Baobabs sont très présents dans les communautés villageoises. Ils sont respectés et appréciés pour leurs vertus, mais possèdent aussi une grande valeur spirituelle dans les cultures locales. Malheureusement, le réchauffement climatique menace l'intégralité de ces espèces, pourtant bien adaptées aux conditions extrêmes. Neuf sont morts au cours des dix dernières années. Une seconde cause probable de la diminution des Baobabs en Afrique serait la dégradation physique par les Éléphants, qui percent l'écorce avec leurs défenses pour prélever l'eau. Découvrir tout l'univers Baleine sous Gravillon, et Mécaniques du Vivant sur France Culture : https://baleinesousgravillon.com/liens-2 Soutenir notre travail, bénévole et sans pub : https://bit.ly/helloasso_donsUR_BSG Nous contacter : contact@baleinesousgravillon.com _______ Montage / programmation : Zeynab Tamoukh
Deux associations, l'ASPAS et Un jour un chasseur, ont assigné l'État français en justice, mardi 10 octobre 2023, pour défaut de sécurisation de la pratique. 7 Français sur 10 ne se sentent pas en sécurité en période de chasse. Ces assos demandent notamment, la création d'un jour sans chasse, et une formation plus sérieuse des chasseurs. À cette occasion Combats rediffuse l'interview des responsables d'Un jour un chasseur. _______ La France, après la Norvège, est le pays européen qui compte le plus de chasseurs en proportion, soit moins d'un million pour 67 millions d'habitants. La saison de chasse commence en général à la rentrée de septembre et se finit fin février. Mais les battues administratives contre les « nuisibles » et le piégeage sont autorisés toute l'année. La France est le dernier pays d'Europe à ne pas avoir de jour sans chasse dans la semaine. En Grande-Bretagne par exemple, il n'y a pas de chasse le dimanche depuis 1831. Aux Pays-Bas, il n'y a pas non plus de chasse le dimanche. En Suisse, dans le canton de Neuchâtel, il y a trois jours sans chasse (dont le dimanche) et dans le canton de Genève, plus de chasse du tout depuis plus de quarante ans. La régulation étant confiée à des professionnels. La méthode a fait ses preuves. Et puis il y a même des pays où la logique est inversée, en faveur des promeneurs : il y a des jours de chasse ponctuels bien définis, et le reste du temps, on peut se promener dans la nature sans crainte. C'est le cas du Portugal (où l'on ne peut chasser que le jeudi et le dimanche) et de l'Espagne (seulement trois jours de chasse en Castille-et-Léon, deux en Galice), de l'Italie (seulement trois jours aussi)… Très concrètement, la France est à la traîne à ce niveau-là. Ce choix est totalement le fait du prince politique. Pour finir, un mot sur les 22 millions d'animaux tués chaque année par les chasseurs. La France autorise la chasse de près de 91 espèces, dont 64 espèces d'oiseaux. un tiers de ces oiseaux est sur la liste rouge des espèces menacées de L'UICN. La tourterelle des bois par exemple a perdu 80% de sa population et elle est toujours chassable en France!!! Pour les chasseurs tant qu'il y en a, c'est qu'il y en a assez. La France est ainsi le pays européen qui compte le plus de chasseurs, de loin, et aussi le plus grand nombre d'espèces autorisées à la chasse. Bah tiens, tantb qu'on y est... Voici le top 10 des animaux les plus chassés en France (chiffres OFB estimation déclarative 2014 = sous-évaluée aujourd'hui) : 5 millions de pigeons ramiers 3 millions de faisans 1,5 million de lapins et autant de grives 1,3 million de perdrix rouge, 1.2 de canards colverts 1 million de perdrix grises 800 000 sangliers 700 000 bécasses 600 000 lièvres et autant de chevreuils 500 000 renards et on va s'arrêter là… _______
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Animal de bât par excellence, il traîne une réputation peu flatteuse au grand désespoir des défenseurs de ces équidés aux longues oreilles, les “asinophiles. Pourtant, avant d'être l'objet de mépris ou de servitude, l'Ane existe à l'état sauvage. L'Hémione, Equus hemionus, est un équidé qui a des caractéristiques communes avec le cheval et l'âne, mais ce n'est pas un hybride pour autant. Son nom vient du grec “hemi” qui veut dire “moitié” et “onos” qui signifie littéralement “âne”, donc l'Hémione est un « demi-âne ». C'est le plus rapide des équidés sauvages. Il possède un caractère indomptable et démontre une résistance à toute épreuve face aux conditions de vie rudes des steppes désertiques d'Asie, des confins de la Mongolie jusqu'au plateau tibétains. Espèce en voie d'extinction, elle est menacée par le pastoralisme, la fragmentation des espaces, la raréfaction des ressources naturelles et le braconnage. L'Onagre, une des sous-espèce d'Hémione, fait partie des espèces à haut risque d'extinction. On estime qu'il n'y en a plus que 600 environ autour de la Mer Caspienne. Ce nom désigne aussi une redoutable machine de guerre utilisée par les Romains. C'est une sorte de catapulte dont on se servait pour assiéger l'ennemi. L'analogie du nom de cet engin qui lance des pierres par l'arrière fait penser aux ruades de l'Onagre, notre robuste équidé. Le Kiang tibétain, Equus kiang est reconnu depuis 2002 par l'UICN comme une espèce d'Âne sauvage d'Asie à part entière, c'est d'ailleurs le plus grand Âne sauvage du monde, avec 1,40 m au garrot, pour 2,10 m de longueur. Les scientifiques ont montré que la première domestication, datant de 7000 ans dans la corne de l'Afrique, est l'événement unique dont descendent tous les Ânes actuels. En France, certains toponymes comme “Asnières”, traduisent l'histoire de l'utilisation ou de l'élevage d'Ânes. Le Baudet du Poitou est le seul à posséder une robe à longs poils. Avec ses 450 kg, il passe pour l'Âne le plus lourd du monde. L'Âne bourbonnais quant à lui est considéré comme un véritable bourreau de travail, notamment dans les vignes. D'un caractère peu exigeant, d'un tempérament calme malgré les mauvais traitements qu'il peut subir, l'Âne sauvage ou domestique, mérite une meilleure réputation... Rédigé par Marie-Laure Gobin _______ Découvrir tout l'univers Baleine sous Gravillon, et Mécaniques du Vivant sur France Culture : https://baleinesousgravillon.com/liens-2 Soutenir notre travail, bénévole et sans pub : https://bit.ly/helloasso_donsUR_BSG Nous contacter : contact@baleinesousgravillon.com _______ Montage / programmation : Albane Couterot
Comme l'eau, la forêt, c'est la vie. Ces joyaux verts couvrent 31% des terres émergées de la planète et abritent plus de 80% de la biodiversité terrestre mondiale, selon l'ONU. Les forêts jouent un rôle essentiel pour le climat puisqu'elles absorbent et stockent des milliards de tonnes de CO2. Déforestation, sécheresse et méga-feux, les forêts sont de plus en plus menacées, par les activités humaines et les effets du changement climatique. Pourtant, ces écosystèmes sont essentiels pour ralentir le réchauffement de notre planète. Ce nouvel épisode de Sur la Terre, le podcast de l'AFP en partenariat avec The Conversation consacré à la transition écologique, vous transporte sous les arbres pour discuter des solutions pour protéger les forêts. Nous serons en compagnie d'Olivia Gay, violoncelliste à l'origine d'une initiative pour alerter sur la préservation des forêts, du botaniste Francis Hallé, qui a passé sa vie à étudier les forêts tropicales et d'Alain Karsenty, économiste spécialiste de l'environnement pour le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD). Réalisation : Antoine Boyer Rédaction en chef : Michaëla Cancela-Kieffer Composition musicale : Nicolas Vair avec Irma Cabrero-Abanto et Sebastian Villanueva.Nous serions ravis d'avoir vos retours sur cet épisode et de savoir quels autres sujets vous souhaiteriez explorer. Alors, laissez-nous une note vocale ou un message sur WhatsApp au + 33 6 79 77 38 45, nous serons très heureux de vous écouter ! Et abonnez-vous à Ici la Terre, la newsletter de The Conversation qui sélectionne une série d'articles pour suivre et comprendre l'actualité environnementale.Pour aller plus loin, vous pouvez aussi lire ce "cinq choses à savoir" sur les forêts et obtenir plus de détails sur la liste rouge mondiale des espèces menacées de l'UICN, l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature.Sur la Terre est une série de podcasts et de textes financée par le Centre européen de journalisme dans le cadre du projet Journalisme de solutions, soutenu par la fondation Bill & Melinda Gates. L'AFP et The Conversation ont conservé leur indépendance éditoriale à chaque étape du projet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comme l'eau, la forêt, c'est la vie. Ces joyaux verts couvrent 31% des terres émergées de la planète et abritent plus de 80% de la biodiversité terrestre mondiale, selon l'ONU. Les forêts jouent un rôle essentiel pour le climat puisqu'elles absorbent et stockent des milliards de tonnes de CO2. Déforestation, sécheresse et méga-feux, les forêts sont de plus en plus menacées, par les activités humaines et les effets du changement climatique. Pourtant, ces écosystèmes sont essentiels pour ralentir le réchauffement de notre planète. Ce nouvel épisode de Sur la Terre, le podcast de l'AFP en partenariat avec The Conversation consacré à la transition écologique, vous transporte sous les arbres pour discuter des solutions pour protéger les forêts. Nous serons en compagnie d'Olivia Gay, violoncelliste à l'origine d'une initiative pour alerter sur la préservation des forêts, du botaniste Francis Hallé, qui a passé sa vie à étudier les forêts tropicales et d'Alain Karsenty, économiste spécialiste de l'environnement pour le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD). Réalisation : Antoine Boyer Rédaction en chef : Michaëla Cancela-Kieffer Composition musicale : Nicolas Vair avec Irma Cabrero-Abanto et Sebastian Villanueva.Nous serions ravis d'avoir vos retours sur cet épisode et de savoir quels autres sujets vous souhaiteriez explorer. Alors, laissez-nous une note vocale ou un message sur Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45, nous serons très heureux de vous écouter ! Et abonnez-vous à Ici la Terre, la newsletter de The Conversation qui sélectionne une série d'articles pour suivre et comprendre l'actualité environnementale.Pour aller plus loin, vous pouvez aussi lire ce "cinq choses à savoir" sur les forêts et obtenir plus de détails sur la liste rouge mondiale des espèces menacées de l'UICN, l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature.Sur la Terre est une série de podcasts et de textes financée par le Centre européen de journalisme dans le cadre du projet Journalisme de solutions, soutenu par la fondation Bill & Melinda Gates. L'AFP et The Conversation ont conservé leur indépendance éditoriale à chaque étape du projet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'histoire de notre planète commence il y a 4,5 milliards d'années, les premiers ancêtres des humains sont apparus il y a 7 millions d'années. Depuis nous n'avons pas cessé de nous développer. Nous sommes désormais 8 milliards et nos activités génèrent une telle pollution, qu'elle déséquilibre le climat terrestre. Il est donc urgent de nous reconnecter à la fragilité de cette planète qui nous abrite. (Rediffusion) Invités : - Jean-Pierre Goux, mathématicien, ingénieur, auteur de Siècle bleu et fondateur de l'ONG One Home qui vise à faire aimer la Terre en partageant l'over view effect, l'effet de vue d'ensemble de la planète Terre ressenti par les astronautes quand ils sont dans l'espace. - Gilles Ramstein, paléoclimatologue, directeur de recherches CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement.Zoom sur la plateforme Youth conservation pour l'éducation environnementale des enfants créée par l'UICN et son programme Aires Protégées d'Afrique & Conservation avec sa coordinatrice Hélène Magdelain.
L'histoire de notre planète commence il y a 4,5 milliards d'années, les premiers ancêtres des humains sont apparus il y a 7 millions d'années. Depuis nous n'avons pas cessé de nous développer. Nous sommes désormais 8 milliards et nos activités génèrent une telle pollution, qu'elle déséquilibre le climat terrestre. Il est donc urgent de nous reconnecter à la fragilité de cette planète qui nous abrite. (Rediffusion) Invités : - Jean-Pierre Goux, mathématicien, ingénieur, auteur de Siècle bleu et fondateur de l'ONG One Home qui vise à faire aimer la Terre en partageant l'over view effect, l'effet de vue d'ensemble de la planète Terre ressenti par les astronautes quand ils sont dans l'espace. - Gilles Ramstein, paléoclimatologue, directeur de recherches CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement.Zoom sur la plateforme Youth conservation pour l'éducation environnementale des enfants créée par l'UICN et son programme Aires Protégées d'Afrique & Conservation avec sa coordinatrice Hélène Magdelain.
Élévation du niveau de la mer, réchauffement et acidification de l'océan… sans compter les inondations, sécheresses et catastrophes naturelles à répétition, les nations du Pacifique sont en danger de disparition totale, comme l'alerte le dernier rapport du GIEC. Les regards des pays insulaires sont tournés vers la COP. Aux îles Fidji, la santé et la sécurité alimentaire des 900 000 habitants sont déjà en danger. Les conséquences du réchauffement climatique, c'est pour eux le quotidien. (Rediffusion) De notre envoyée spéciale aux Fidji,Le petit village de Narikoso, sur l'île d'Ono, dans l'archipel de Kadavu, petit bout de paradis au bord de l'eau bleu turquoise, n'est accessible que par bateau. À peine le pied posé à terre, force est de constater que l'océan s'est déjà frayé un chemin entre les maisons faites de planches de bois et de toits en taule.Katerina Ravasea, la chef du village, a le regard espiègle, mais la voix triste, lorsqu'elle explique que depuis quelques années, l'océan ne cesse de se rapprocher de sa maison. « On voit l'eau monter, de plus en plus, et les vagues passent par-dessus le mur de pierre que nous avons construit pour empêcher l'eau de nous envahir. C'est ma maison ici, c'est ici que je veux mourir malgré tout. » Le gouvernement s'est rendu dans le village et a promis d'aider les habitants à déménager. « Sur les 23 maisons que le gouvernement nous a promis de déplacer, seulement sept l'ont été. Nous attendons qu'on vienne pour les autres, depuis des mois. Ce qui me blesse, c'est qu'on nous a promis des choses et nous attendons toujours ». Katerina Ravasea explique qu'une équipe de scientifiques est venue inspecter les sols et ils ont fait état de la présence d'eau en dessous des maisons du village. La chef sait que quoi qu'il arrive, il faudra déplacer tout le monde. Certains habitants du village ont déjà déménagé. C'est le cas de Joseva Rabonu, père de deux enfants. Il habitait sur le bord de mer, sa maison est à présent située un peu plus haut, sur une colline. « J'ai voulu déménager, car les anciens du village qui vivaient ici n'avaient pas de problèmes, mais nous, on voit bien la différence, observe-t-il.Ceux de ma génération, on sait très bien que le changement climatique existe, je vois de mes propres yeux le niveau de la mer monter. Vous voyez le mur de pierres là-bas ? Avant, il était au sec, maintenant la mer est passée par-dessus. »Sa crainte principale aujourd'hui, c'est de savoir où ses enfants pourront vivre. « Je pense qu'il sera difficile de vivre ici pour eux. C'est pour ça qu'on se relocalise plus haut, même si je porte toujours mon ancienne maison dans mon cœur. Mais l'eau monte à une vitesse folle et on constate aussi l'érosion du sol. Mieux vaut vivre plus haut. Même si maintenant, il faut tout porter en haut de la colline… Quand on va pêcher, c'est ça le plus difficile, la distance. »Catastrophes naturelles plus fréquentesLes villages en bord de mer sont affectés par la montée du niveau de la mer, mais ceux qui se trouvent en hauteur subissent aussi les conséquences du réchauffement climatique, car les rivières le long desquelles ils se sont installés ne cessent de grossir, notamment à cause de l'érosion des sols, provoquant des inondations sans précédent. C'est le cas dans le village de Naqali, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Suva, la capitale des îles Fidji. Dans cette verdure luxuriante, une rivière gonflée traverse les plantations longées de bananiers. « Avant je pouvais franchir cette rivière à pied, si facilement, mais maintenant, c'est trop large et trop profond », explique Mosese Vosabeci, le représentant du village. Vêtu de sa chemise traditionnelle bleue et fleurie et de son sulu, la jupe noire que portent les hommes aux Fidji, il nous emmène devant les champs qui appartiennent au village. D'un geste de la main, il montre là où l'eau s'engouffre lors de grandes crues. « Ce qui est dangereux, c'est que la rivière monte et recouvre nos plantations qui se trouvent un peu plus bas que nos maisons. Sauf que lorsque nos plantes sont touchées, ce sont nos provisions qui le sont aussi, car nous dépendons de nos plantes pour nous nourrir, mais aussi pour les vendre au marché, c'est ce qui nous rapporte de l'argent, et c'est ce qui nous permet d'envoyer nos enfants à l'école ». Maritana Korosinu, une jeune femme d'une trentaine d'années, vit à Naqali depuis dix ans. Ici, elle cultive du taro, le cousin polynésien de la pomme de terre. Le changement climatique, pour elle, cela veut parfois dire tout reconstruire et repartir à zéro. « Ces plantations, c'est notre source de revenus, c'est grâce à ces plantes que nous aidons nos enfants et notre famille à se nourrir et à gagner de l'argent. Quand les cyclones nous frappent, nous sommes durement touchés. »Elle raconte qu'elle voit le changement de climat comparé à l'époque où elle est arrivée à Naqali. « Maintenant, tout a changé, il y a plus de cyclones, nous luttons beaucoup plus qu'avant. Quand un cyclone arrive ici, nos moyens de subsistance sont complètement détruits parce que nous dépendons entièrement de nos cultures pour gagner notre vie et élever nos enfants. » Préparer le territoireLe changement climatique est une réalité bien présente aux îles Fidji, comme partout ailleurs dans le Pacifique. Parmi les solutions possibles pour lutter contre de trop grands changements, il y a celles basées sur la nature, comme planter des mangroves. « La mangrove joue un rôle important dans l'écosystème côtier et marin. C'est là que les poissons viennent et pondent leurs œufs. La plupart des poissons viennent pondre dans les zones de mangrove et repartent vers les zones de récifs, donc la mangrove est un trésor dans les zones côtières », explique Etika Qica, qui travaille au sein de l'UICN, un réseau qui réunit et mobilise les connaissances et les ressources de plus de 1400 organisations environnementales à travers le monde. « Elles empêchent l'érosion côtière, s'il y a de fortes pluies qui secouent la mer, les vagues frappent d'abord la mangrove avant d'atteindre le récif, c'est pourquoi la mangrove n'est pas un endroit agréable pour se promener, c'est très boueux, mais ces boues sont vraiment planifiées stratégiquement par la nature pour absorber tous les polluants avant qu'ils n'atteignent le récif corallien. Enlevez la mangrove et vous tuez tous vos magnifiques récifs coralliens à côté. Et bien sûr, toutes les formes de vie qui s'y trouvent », prévient-il.Mais planter de la mangrove n'est pas suffisant selon lui. Il est temps de penser à des solutions adaptées. « Ce qui nous inquiète tous, c'est de savoir où nous allons aller, où nous vivrons. On prévoit que la plupart de nos îles seront sous l'eau dans les 50 prochaines années. Vous l'entendez, mais vous n'y croyez pas vraiment. Si vous vivez sur un atoll, l'augmentation du niveau de la mer est une réalité, d'autant plus quand vous avez les grandes marées. Mais je pense que même nos solutions basées sur la nature ne pourront pas relever le défi. Nous avons besoin maintenant d'aider la nature. Il est temps que nous trouvions des infrastructures vertes pour aider nos zones côtières. Planter des mangroves ne suffira pas. »L'UICN collabore avec les locaux pour construire des murs marins, aider à la reconstruction des récifs coralliens afin de réduire les impacts sur les zones côtières. « C'est vraiment urgent. Il faudra redessiner nos villages. Où va-t-on les relocaliser ? Il faut être proactif. Et ne laissez pas nos communautés se débrouiller avec ça. Nous sommes confrontés chaque année à des pertes de vies humaines, dans certaines de ces communautés côtières, car elles ne sont pas prêtes. »Perte de la terre au détriment de la merLes scientifiques qui travaillent au sein de la Communauté du Pacifique, la principale organisation scientifique et technique régionale, accompagnant le développement de la région, tentent au mieux d'alerter sur les risques qu'encourent les îles de la région face au réchauffement climatique. Ils ont créé une maquette en 3D d'un atoll et étudié l'impact de l'élévation du niveau de la mer et de l'inondation sur les îles basses. Selon eux, si le niveau de l'océan augmente de 80 cm d'ici 2100, un grand nombre de petites îles seront complètement inondées et leurs sources d'eau potable empoisonnées par l'eau salée : elles deviendront inhabitables. « Je pense que nous ne saisissons toujours pas l'urgence et le besoin que nous avons dans la région en matière d'adaptation au climat, élabore Hervé Damlamian, le chef de projet prévision et surveillance des océans. Pour le moment, on met de la rustine à droite à gauche. Les problèmes sont encore abordés de façon sectorielle, mais ce n'est absolument pas ce dont notre région a besoin ».L'océanographe explique la nécessité de cartographier les vulnérabilités des îles du Pacifique. « Il faut s'atteler à la sécurité alimentaire, examiner la question des transports, de la connectivité et de l'énergie. S'assurer d'avoir de l'eau potable. Nous avons besoin d'une ligne conductrice de notre adaptation qui peut vraiment s'attaquer à tous ces problèmes de vulnérabilité en même temps. Si nous voulons vraiment être honnête sur les besoins de la région en termes d'adaptation, avoir ces petits fonds dédiés pour une approche sectorielle autour de l'adaptation au climat, ça ne va pas suffire et nous allons droit au mur. Ce dont nous avons besoin, c'est d'augmenter nos financements et nos investissements.»Malgré tout, il est cependant encore tout à fait possible d'agir selon lui et c'est la raison pour laquelle les regards sont tournés vers la COP27. « Il y a beaucoup de frustrations dans la région lorsque l'on voit les différentes COP se dérouler, nous les suivons avec grande attention. C'est à la fois porteur d'espoir et de frustrations auxquelles les communautés du Pacifique sont confrontées. Pour nous qui vivons et respirons dans cette partie du monde, il semble évident que le besoin est urgent et que nous n'avons plus le temps d'attendre, nous n'avons plus le temps d'appliquer des rustines un peu partout, avec de petits investissements. Nous aimerions voir peut-être un peu plus d'ambition et d'engagement de la part des pays développés comme la France pour vraiment s'engager dans cette voie. Il faut soutenir ces cultures uniques et les identités culturelles que nous avons dans la région du Pacifique et s'assurer que ces identités et ces cultures qui font partie de notre patrimoine mondial seront toujours là pour les générations futures et que nous vivrons toujours tous ici. »
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
L'expression chien sauvage peut se référer au : Chien sauvage d'Afrique, Chien sauvage africain ou Lycaon (Lycaon pictus). Nous en avions parlé dans les épisodes Animaux d'Afrique de BSG Chien sauvage d'Asie ou Dhole (Cuon alpinus) Chien sauvage d'Australie ou Dingo (Canis dingo) Le Dingo (Canis lupus dingo) ou warrigal est une sous-espèce férale (retourné à l'état sauvage) de Canis lupus (loup), issus de chiens (Canis lupus familiaris). Le Dingo est interfécond avec le chien domestique et le loup gris commun. Ces chiens domestiques ont été introduits en Australie par l'être humain il y a 4000 ans. Le nom "dingo" vient de la langue des Eora (aborigènes d'Australie), qui ont été les premiers habitants de la région de Sydney. L'animal est appelé tingo lorsque c'est une femelle, dingo lorsque c'est un mâle, et worigal lorsqu'il s'agit d'un grand chien. Ils vivent en bandes familiales de 3 à 12 individus, mais sont souvent vus seuls. Ce sont des prédateurs très opportunistes, qui se nourrissent de proies variées (mammifères, oiseaux, reptiles, insectes) et même de fruits. Les Dingos sont très prolifiques et peuvent avoir jusqu'à huit petits. Comme les Loups et contrairement aux chiens, les Dingos ne se reproduisent qu'une fois par an. Les Aborigènes se servaient d'ailleurs du nombre de naissances pour prédire une sécheresse durant l'année à venir : une portée très nombreuse signifierait une grande sécheresse (de nombreux petits augmente le nombre de survivants dans la portée). Dans la moitié sud de l'Australie, la majorité des spécimens rencontrés sont des hybrides entre Dingos et chiens communs. L'hybridation croissante des dingos avec les chiens domestiques est une des causes premières de la disparition de cette sous-espèce et a poussé l'UICN à classer en 2004 l'animal dans la catégorie « vulnérable » de sa liste rouge. Ne manquez pas la grande série canidés du monde sur notre site web ! _______ On aime ce qui nous a émerveillé … et on protège ce qu'on aime. _______ Découvrir tout l'univers Baleine sous Gravillon, et Mécaniques du Vivant sur France Culture : https://baleinesousgravillon.com/liens-2 Soutenir notre travail, bénévole et sans pub : https://bit.ly/helloasso_donsUR_BSG Nous contacter pour une conférence, un partenariat ou d'autres synergies : contact@baleinesousgravillon.com _______ Interview : Marc Mortelmans Rédaction en chef : Guillaume Lassalle Graphisme : Elouan Plessix Montage / notices / programmation : Zeynab Tamoukh, Albane Couterot, Paul Lavigne
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Il existe 2 espèces de Raies manta. La plus grande est la Raie manta océanique, Mobula birostris. Elle atteint 7m d'envergure (pour 2t tonnes !). La plus petite est la Raie manta de récif, Mobula alfredi, atteint 5,5m. Elles appartiennent à la grande famille des Myliobatidae (comme d'autres raies de grande taille : Raies-aigles et Pastenagues) Les Raies mantas vivent dans les eaux tempérées à tropicales. Mobula birostris est pélagique et migratrice, et vit seule ou en groupe. Manta alfredi vit plus près des côtes et peut rester toute l'année sur un même site. Ces 2 géantes ne doivent pas être confondues avec les Raies mobula, comme le Diable de mer méditerranéen (Mobula mobular). Elles s'en différencient par la position de la bouche, ventrale chez les raies Mobula, et par la taille. Les Raies mobula sont nettement plus petites que les raies mantas. Elles se nourrissent surtout de zooplancton. L'ensemble des espèces de Raies mantas sont classées vulnérables par l'UICN. Entre 1970 et 2020, le nombre de raies victimes de la pêche (accidentelle ou volontaire) a triplé. Leurs branchies qui valent de l'or sont utilisées par la médecine traditionnelle chinoise. Leur taux de reproduction lent agrave le problème. _______ On aime ce qui nous a émerveillé … et on protège ce qu'on aime. _______ Découvrir tout l'univers Baleine sous Gravillon, et Mécaniques du Vivant sur France Culture : https://baleinesousgravillon.com/liens-2 Soutenir notre travail, bénévole et sans pub : https://bit.ly/helloasso_donsUR_BSG Nous contacter pour une conférence, un partenariat ou d'autres synergies : contact@baleinesousgravillon.com _______ Interview : Marc Mortelmans Rédaction en chef : Guillaume Lassalle Graphisme : Elouan Plessix Montage / notices / programmation : Zeynab Tamoukh, Albane Couterot, Paul Lavigne
Début 2023, le créateur de BSG Marc Mortelmans été invité dans Soif de sens, créé et animé par Pierre Chevelle : https://www.youtube.com/watch?v=3YTyo7BjSDo Parmi les invités : Jean-Marc Jancovici, Camille Étienne, Vandana Shiva, Thomas Wagner de Bon pote, Titiou Lecoq de Slate, Christophe André ou Guillaume Meurice … Plus d'une centaine d'invité.e.s inspirants pour nourrir les débats et motiver les troupes : https://smartlink.ausha.co/soif-de-sens. Ces 4 épisodes mémorables de Soif de Sens sont diffusés dans Combats : https://bit.ly/SDS_bonpote_CBT https://bit.ly/SDS_Titiou_lecoq_CBT https://bit.ly/SDS_paye_ton_influence_CBT https://bit.ly/SDS_jm_jancovici_CBT _______ Marc Mortelmans, le créateur de Baleine sous Gravillon et de Mécaniques du Vivant, a été invité dans d'autres émissions : Sur France 2, il est interrogé sur le loup, dans le magazine Nous les européens, diffusé le 29 juin 2023 : https://www.france.tv/france-2/nous-les-europeens/ Dans le Greenletter club de Maxime Thuillez, en podcast et sur Youtube : https://bit.ly/Marc_in_GLC_YT Début 2023, le créateur de BSG Marc Mortelmans été invité dans le podcast Soif de sens, créé et animé par Pierre Chevelle : https://www.youtube.com/watch?v=3YTyo7BjSDo Pour raconter le coup de la panne en avion sur France inter : https://bit.ly/Finter_panne_avion_BSG Pour raconter BSG, toujours sur France inter, dans les chroniques littorales : https://bit.ly/Chonq_litt_Finter_BSG Par le magazine so good à l'occasion du congrès de l'UICN en 2022 : https://bit.ly/Nelly_openair_BSG et https://bit.ly/cochet_openair_BSG Idem sur le RTS (la radio suisse) dans Prise de terre : https://bit.ly/Prise_de_Terre_BSG Dans le podcast hors piste : http://bit.ly/itw_hors_piste_BSG Dans 1 jour 1 entrepreneur : http://bit.ly/itw_1j1e_BSG _______ Découvrir tout l'univers Baleine sous Gravillon, et Mécaniques du Vivant sur France Culture : https://baleinesousgravillon.com/liens-2 _______ Soutenir notre travail, bénévole et sans pub : https://bit.ly/helloasso_donsUR_BSG Nous contacter : contact@baleinesousgravillon.com
Collège de FranceLaurence Boisson de ChazournesAvenir Commun Durable (2022-2023)Colloque - Le droit international de l'environnement face au défi de l'effectivitéSession 3 – L'environnement, la nature et leurs droitsPromesses et limites de la reconnaissance des droits de la nature : le cas des décisions attribuant la personnalité juridique au Gange et à la YamunaRésuméLa question de la reconnaissance des droits de la nature a pris une ampleur considérable depuis le début du siècle. Elle reste aussi très controversée, car elle remet en question certains des principes de base du droit de l'environnement tel qu'il a évolué depuis les années 1970. Deux aspects principaux peuvent être notés ici. Dans ce contexte, les décisions de la Haute Cour de l'État de l'Uttarakhand (Inde) sur la personnalité juridique du Gange et de la Yamuna, ainsi que la plupart des éléments de leurs bassins versants, leur conférant des droits apparentés à des droits fondamentaux, nécessitent une attention particulière. En effet, ces décisions utilisent en particulier la nature sacrée de ces rivières dans la religion hindoue comme point d'ancrage. Cela pose de nouvelles questions, comme celle de la place des communautés riveraines qui dépendent de ces rivières pour leurs besoins essentiels et comme moyens d'existence, ou la nature de la relation entre ces rivières et les communautés non hindoues, tant en Inde qu'au Bangladesh où se trouve une partie du delta du Gange.Philippe CulletDr Philippe Cullet est professeur ordinaire de droit international et de l'environnement à SOAS Université de Londres et professeur invité à la National Law University Delhi, New Delhi. Il est, entre autres, l'auteur de Water, Law, Poverty and Development – Water Sector Reforms in India (OUP, 2009) et a codirigé la publication de nombreux livres dont Water Law in India – An Introduction to Legal Instruments (OUP, 2e éd. 2017 – avec S. Koonan). Il dirige actuellement la task force de la Commission mondiale du droit de l'environnement de l'UICN sur les droits de la nature.
BSG offre tous ces épisodes gratuitement et sans pub depuis 3, sans aucune aide, sur toutes les applis d'écoutes. Nous avons besoin de votre soutien, les liens du crowdfunding et les modalités sont détaillées plus bas. Nous cherchons des sponsors. Grand merci d'entendre cet appel à l'aide, vital pour continuer. _______ Le 10 février 2023, c'est la 2e journée du Léopard d'Arabie ! La toute première première avait été lancée en 2022, à l'initiative de l'Arabie saoudite. Pourquoi consacrer une journée et ce hors série à cet animal? Tout simplement parce que c'est un des félins les plus rares et les plus menacés du monde, il en resterait moins de 200, dont 50 en liberté. Les Léopards d'Arabie occupent les zones reculées et accidentées de haute montagne. Leurs habitats arides nécessitent de vastes territoires afin de trouver suffisamment de nourriture et d'eau pour survivre. Ils chassent des proies de petite et moyenne taille, tels que la Gazelle d'Arabie), le tahr d'Arabie, des damans (ces proches cousins des éléphants qui ressemblent à de gros cochons d'inde,, des lièvres, des oiseaux, les lézards et les insectes. Pas difficile le Léopard d'Arabie. Les carcasses des proies les plus grandes sont en général cachées dans une grotte ou une tanière, mais jamais dans un arbre, contrairement à l'habitude souvent observée chez son cousin africain, star de nombreux documentaires. Parfois les léopards s'attaquent au bétail, moutons chèvres ou jeunes dromadaires, ce qui a encore aggravé leur cas il existent de nombreuses de paysans posant fièrement à côté de dépouilles de léopards empoisonnées ou abattues… Les derniers léopards sont plutôt capturés et revendus vivants, pour quelques dizaine de milliers de dollars. C'est notamment le cas au Yémen. La majorité des derniers léopards d'Arabie vivent en Arabie saoudite. Quelques individus vivent dans le désert de Judée et dans le Néguev, au Yémen et à Oman. Le 21 décembre 2014, des bergers ont abattu l'ultime représentant recensé de cette sous-espèce en Égypte. Quelques autres Léopards d'Arabie sont morts par accident en ingérant des carcasses empoisonnées destinées aux loups et aux hyènes. Parfois, des peaux de Léopard d'Arabie, braconnées au Yémen ont été vendues sur des marchés. Depuis le début des années 1990, au moins dix Léopards d'Arabie ont été capturés vivants au Yémen et vendus à des zoos. L'Union internationale pour la conservation de la nature classe cette sous-espèce comme « en danger critique d'extinction » (CR). En clair c'est le prochain félin qui pourrait disparaître. Mais pour enrayer cette extinction, l'arabie saoudite a créé des centres d'élevage et des réserves pour les réintroduire d'ici 2030. Une autre animal emblématique a déjà réintroduit avec succès en Arabie saoudite : l'Oryx d'Arabie. En 1972, l'oryx, autrefois commun dans toute la péninsule arabique, avait été chassé jusqu'à son extinction dans la nature. Mais, grâce à l'élevage de spécimens en captivité, l'espèce a été réintroduite à Oman en 1982, puis en Arabie saoudite et dans les Émirats arabes unis. En 2011, le statut de l'espèce sur la Liste rouge de l'UICN est passé de disparu à vulnérable, la première fois qu'une espèce disparue faisait un retour aussi spectaculaire. Il reste a espérer que ce qui a été réussi avec l'Oryx le sera pour le Léopard _______ On aime ce qui nous a émerveillé … et on protège ce qu'on aime. Sous notre Gravillon vous trouverez... 4 podcasts, 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso. Nos podcasts sont gratuits, sans pub et accessibles à tous. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee), adhérer à l'asso BSG, ou installer gratuitement le moteur de recherche Lilo et nous reverser vos gouttes. Partagez nos liens, et surtout laissez un avis sur Apple Podcast ET Spotify ! Merci ! Nous vous accompagnons pour créer votre podcast. Nous proposons des conférences. Nous cherchons des partenaires : contact@baleinesousgravillon.com
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
L'Esturgeon est un poisson amphihalin, ce qui signifie qu'il peut vivre en eau salée et en eau douce. Ceinture et bretelle en quelque sorte. Il vit en mer et vient se reproduire en eau douce, comme le Saumon. Ces poissons étrangement caparaçonnés appartenant à la sous-classe des Chondrostéens. Leur squelette est tout en cartilage (comme les requins). Seuls leur crâne et leurs nageoires sont osseuses. On les retrouve de la Norvège à la Géorgie en passant par la mer Noire et les côtes atlantiques européennes. Les Esturgeons peuvent atteindre 5 mètres de long et peser jusqu'à 1 tonne. Ces géants possèdent des barbillons sensitifs sous le museau. Certains sont centenaires. L'Esturgeon est exploité pour son caviar. Il est obtenu à partir des ovules non fécondés extrait de la femelle poisson. Toutes les espèces sont sur la liste rouge de l'UICN, certaines sont en danger critique d'extinction. Selon l'espèce d'Esturgeon, on distingue plusieurs variétés de caviar. On passe ainsi du Sterlet, caviar extrait du plus petit des esturgeons au Béluga, le géant de la famille. _______
Lundi 19 décembre, à l'issue de la COP15 sur la biodiversité qui avait lieu à Montréal, 190 États ont adopté un accord historique. L'objectif est d'enrayer la destruction de la biodiversité et de ses ressources, indispensables à l'humanité. Parmi les mesures fortes, on note la création d'aires protégées sur 30% de la planète et le déblocage de 20 à 30 milliards de dollars pour les pays en développement. Décryptage avec Sylvain Boucherand, expert au sein du groupe de travail écosystème à l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
durée : 00:14:56 - Journal de 22h - Les soutiens que le gouvernement espérait à droite seront durs à trouver. - invités : Maud Lelièvre présidente du Comité français de l'UICN, l'Union internationale pour la conservation de la nature
durée : 00:14:56 - Journal de 22h - Les soutiens que le gouvernement espérait à droite seront durs à trouver. - invités : Maud Lelièvre présidente du Comité français de l'UICN, l'Union internationale pour la conservation de la nature
durée : 00:57:39 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - Deux semaines seulement après la COP27 et après deux ans de report, la COP15 biodiversité s'ouvre finalement ce mercredi 7 décembre pour discuter des nouveaux objectifs de préservation des écosystèmes alors que les études font état d'une dégradation constante de la biodiversité à l'échelle mondiale. - invités : Catherine Aubertin Economiste de l'environnement, et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), affectée au Muséum national d'Histoire naturelle; Sébastien Treyer Directeur général de l'Iddri, Institut du développement durable et des relations internationales, think tank indépendant de recherche sur les politiques, qui oeuvre à placer le développement durable au cœur des relations internationales; Florian Kirchner Chargé du programme Espèces au sein du comité français de l'UICN
À l'extrême sud du Sénégal, en Casamance, entre la Guinée-Bissau et la Gambie, se trouve une réserve protégée à nulle autre pareille : un dédale de bancs de sable, de lagunes, de mangroves et d'îlots forestiers, véritable refuge pour les oiseaux, les dauphins ou les tortues marines mais aussi les voyageurs de passage. Découverte au fil de l'eau d'un monde insulaire fascinant, en compagnie d'agents de conservation et d'habitants, véritables gardiens d'une nature riche mais fragile. Créée en 1978, la Réserve Ornithologique de Kalissaye se déploie sur plus de 30 000 hectares entre les îles du Bliss et de Karones, au cœur du delta du fleuve Casamance. Traversés de marigots, de vasières et de bolongs, les lieux se découvrent en pirogue et à petits pas, pour ne pas déranger les milliers d'oiseaux marins ou d'espèces marines menacées qui viennent y trouver des lieux de ponte et de reproduction. Depuis des décennies, la Casamance est une région surtout connue pour abriter l'un des plus vieux conflits sécessionistes du continent; et pourtant, loin des radars des voyageurs et des zones rouges sécuritaires, cette réserve ouverte au public, fait office d'espace de quiétude et de nature unique en son genre. En effet, malgré son classement en réserve protégée par l'État, la ROK demeure habitée et les populations insulaires locales sont étroitement associées à la conservation des lieux, dans une gestion partagée et concertée entre agents des parcs nationaux et villageois, parmi lesquels certains sont désignés comme éco-gardes. Et c'est justement cette gouvernance partagée qui en fait sa force. Sur place, malgré de maigres ressources, un manque manifeste d'eau potable et d'électricité, les habitants de la réserve mettent en place des solutions basées sur la nature pour se maintenir sur ces terres isolées. Accompagnés par le Comité français de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), ils réinventent alors chaque jour un mode de vie soucieux de cet environnement qui les entoure, cherchant à préserver la mangrove ou les ressources halieutiques, dans un équilibre déjà fragile et menacé chaque jour un peu plus par les dérèglements climatiques ou la surpêche en cours. Parfois, il faut s'éloigner des grands centres pour aller au cœur des choses, et c'est ce qu'enseigne un voyage à Kalissaye, ce bout du monde qui, à sa manière, en est le centre. Un reportage en 2 épisodes de Raphaëlle Constant, initialement diffusé en mai 2022. Pour prolonger le voyage. Liens utiles : - La page Facebook de la Réserve Ornithologique de Kalissaye - Les objectifs du PPI ou programme de petites initiatives africaines dans la ROK - La page Facebook du Comité français de l'UICN.
À l'extrême sud du Sénégal, en Casamance, entre la Guinée-Bissau et la Gambie, se trouve une réserve protégée à nulle autre pareille : un dédale de bancs de sable, de lagunes, de mangroves et d'îlots forestiers, véritable refuge pour les oiseaux, les dauphins ou les tortues marines mais aussi les voyageurs de passage. Découverte au fil de l'eau d'un monde insulaire fascinant, en compagnie d'agents de conservation et d'habitants, véritables gardiens d'une nature riche mais fragile. Créée en 1978, la Réserve Ornithologique de Kalissaye se déploie sur plus de 30 000 hectares entre les îles du Bliss et de Karones, au cœur du delta du fleuve Casamance. Traversés de marigots, de vasières et de bolongs, les lieux se découvrent en pirogue et à petits pas, pour ne pas déranger les milliers d'oiseaux marins ou d'espèces marines menacées qui viennent y trouver des lieux de ponte et de reproduction. Depuis des décennies, la Casamance est une région surtout connue pour abriter l'un des plus vieux conflits sécessionistes du continent; et pourtant, loin des radars des voyageurs et des zones rouges sécuritaires, cette réserve ouverte au public, fait office d'espace de quiétude et de nature unique en son genre. En effet, malgré son classement en réserve protégée par l'État, la ROK demeure habitée et les populations insulaires locales sont étroitement associées à la conservation des lieux, dans une gestion partagée et concertée entre agents des parcs nationaux et villageois, parmi lesquels certains sont désignés comme éco-gardes. Et c'est justement cette gouvernance partagée qui en fait sa force. Sur place, malgré de maigres ressources, un manque manifeste d'eau potable et d'électricité, les habitants de la réserve mettent en place des solutions basées sur la nature pour se maintenir sur ces terres isolées. Accompagnés par le Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ils réinventent alors chaque jour un mode de vie soucieux de cet environnement qui les entoure, cherchant à préserver la mangrove ou les ressources halieutiques, dans un équilibre déjà fragile et menacé chaque jour un peu plus par les dérèglements climatiques ou la surpêche en cours. Parfois, il faut s'éloigner des grands centres pour aller au cœur des choses, et c'est ce qu'enseigne un voyage à Kalissaye, ce bout du monde qui, à sa manière, en est le centre. Un reportage en deux épisodes de Raphaëlle Constant, initialement diffusé en mai 2022. Pour prolonger le voyage, liens utiles - La page Facebook de la Réserve ornithologique de Kalissaye - Les objectifs du PPI ou Programme de petites initiatives africaines dans la ROK - La page Facebook du Comité français de l'UICN.
Il s'agit d'un inventaire mondial sur l'état de conservation global des espèces végétales et animales. Il recense les espèces en voie de disparition, notamment le panda roux, la baleine bleue ou encore le léopard d'Arabie... Dans cet épisode, zoom sur ce dernier animal dont il ne reste que quelques dizaines de représentants sur notre planète
245 projets de protection de la biodiversité dans 33 pays : c'est le bilan du Programme des Petites initiatives (PPI) créé en 2007. Géré par le Comité français de l'UICN et financé par le FFEM, le Fonds Français pour l'environnement mondial, ce programme accompagne des associations impliquées dans la gestion d'aires communautaires protégées, la résolution des conflits hommes/animaux, la protection de la biodiversité marine et terrestre... ces projets sont inspirants, réplicables et désormais disponibles sur un site internet. → Le site internet du Programme des petites initiatives. Invités : - Paul Estève, chargé du Programme des Petites Initiatives au Comité français de l'UICN - Constance Corbier-Barthaux, responsable des projets biodiversité au FFEM. (Rediffusion du 19 mars 2021).
245 projets de protection de la biodiversité dans 33 pays : c'est le bilan du Programme des Petites initiatives (PPI) créé en 2007. Géré par le Comité français de l'UICN et financé par le FFEM, le Fonds Français pour l'environnement mondial, ce programme accompagne des associations impliquées dans la gestion d'aires communautaires protégées, la résolution des conflits hommes/animaux, la protection de la biodiversité marine et terrestre... ces projets sont inspirants, réplicables et désormais disponibles sur un site internet. → Le site internet du Programme des petites initiatives. Invités : - Paul Estève, chargé du Programme des Petites Initiatives au Comité français de l'UICN - Constance Corbier-Barthaux, responsable des projets biodiversité au FFEM. (Rediffusion du 19 mars 2021).
Focus sur les requins dans cet épisode. Qui sont-ils? Pourquoi et comment disparaissent-ils à la vitesse grand V. Dans 10 à 20 ans, si rien n'est fait, un tiers des espèces pourraient disparaître à jamais ! Le requin Peau bleue (Prionace glauca) est l'un des derniers grands requins de Méditerranée. Lui aussi est en danger critique d'extinction selon l'UICN. Sa population décline à cause de la surpêche (ses proies se raréfient). Ils sont aussi souvent pris dans les filets industriels (prises accessoires). Incroyablement, cette merveille du monde animal, comme les autres espèces de requins et de raies, n'est pourtant pas protégée, ni en France, ni ailleurs dans le monde. Curieux et opportuniste, il se nourrit de petits poissons et de mollusques, et ne représente pas un danger pour l'homme. Il régule les populations de poissons et participe ainsi au maintien de l'équilibre des écosystèmes. Ailerons a lancé en 2009 le projet Grand Large pour étudier la génétique des populations de requins bleus de Méditerranée. Il fait principalement appel aux pêcheurs plaisanciers no kill, qui libèrent leur prise à l'issue de leur partie de pêche plaisir. Travailler avec les autres usagers de la mer (plaisanciers, pêcheurs, plongeurs …), chercher le dialogue plutôt que fustiger et dénoncer, la patiente stratégie d'Ailerons est encourageante. Pour en savoir plus : https://www.asso-ailerons.fr/nos-projets/grand-large/ _______ Pour réécouter les épisodes L'Éloquence de la Sardine (Bill François), de Baleine sous Gravillon : https://bit.ly/Eloq_sardine1_BSG https://bit.ly/Eloq_sardine2_BSG https://bit.ly/Eloq_sardine3_BSG https://bit.ly/Eloq_sardine4_BSG _______
Baleine sous Gravillon invite un podcast ami voire frère, le Greenletter Club. Parce que la diversité est féconde, parce que “partager c'est bien” comme dirait l'autre et parce qu'on aime beaucoup le GLC à BSG;) _______ Barrages à gogo, pollution aux nitrates ou bétonisation des zones humides : les rivières d'aujourd'hui n'ont plus grand chose à voir avec leurs cousines d'antan… quand elles existent encore. Mis à part quelques pauvres Orques, Bélouga ou Phoques, la biodiversité a pris un sacré coup dans les rivières. D'où cette question : faut-il ré-ensauvager nos rivières ? Dans ce 3e épisode, il est question du rôle des ripisylves (berges arborées), des zones humides, réduites à la portion congrue en France et dans le monde alors qu'elles ont un rôle essentiel ... Pour y répondre, Maxime Thuillez reçoit Béatrice Kremer-Cochet et Gilbert Cochet, deux naturalistes, agrégés de sciences de la vie et de la terre et auteurs de nombreux livres sur la nature et le réensauvagement. _______ Interview réalisée par Maxime Thuillez. Découvrir les autres épisodes du Greenletter Club en podcasts & vidéos. _______ Nous avions conjointement interviewé les époux Cochet au congrès de l'UICN à Marseille, du 3 au 11 septembre 2021. Maxime Thuillez du GLC et Marc Mortelmans de BSG avait reçu Gilbert Cochet et Béatrice Kremer pour détailler les meilleures pages de l'Europe Réensauvagée (Acte Sud) : https://bit.ly/cochet1_BSG https://bit.ly/cochet2_BSG https://bit.ly/cochet3_BSG https://bit.ly/cochet4_BSG _______ Nous avions aussi reçu Max, en saison 03 de BSG, pour évoquer ses meilleurs épisodes, sur l'eau, les sols, la démographie : https://bit.ly/GLC1_maxT_BSG https://bit.ly/GLC2_sols_BSG https://bit.ly/GLC3_eau_BSG https://bit.ly/GLC4_demog_BSG _______
Baleine sous Gravillon invite un podcast ami voire frère, le Greenletter Club. Parce que la diversité est féconde, parce que “partager c'est bien” comme dirait l'autre et parce qu'on aime beaucoup le GLC à BSG;) _______ Barrages à gogo, pollution aux nitrates ou bétonisation des zones humides : les rivières d'aujourd'hui n'ont plus grand chose à voir avec leurs cousines d'antan… quand elles existent encore. Mis à part quelques pauvres Orques, Bélouga ou Phoques, la biodiversité a pris un sacré coup dans les rivières. D'où cette question : faut-il ré-ensauvager nos rivières ? Dans ce 4e et dernier épisode, il est question des corridors éoclogiques que sont les rivières, des élans qui ont recolonisé tout seul l'Allemagne et du Bison européen qui espérons reviendra bientôt dans les forêt française. Pour y répondre, Maxime Thuillez reçoit Béatrice Kremer-Cochet et Gilbert Cochet, deux naturalistes, agrégés de sciences de la vie et de la terre et auteurs de nombreux livres sur la nature et le réensauvagement. _______ Interview réalisée par Maxime Thuillez. Découvrir les autres épisodes du Greenletter Club en podcasts & vidéos. _______ Nous avions conjointement interviewé les époux Cochet au congrès de l'UICN à Marseille, du 3 au 11 septembre 2021. Maxime Thuillez du GLC et Marc Mortelmans de BSG avait reçu Gilbert Cochet et Béatrice Kremer pour détailler les meilleures pages de l'Europe Réensauvagée (Acte Sud) : https://bit.ly/cochet1_BSG https://bit.ly/cochet2_BSG https://bit.ly/cochet3_BSG https://bit.ly/cochet4_BSG _______ Nous avions aussi reçu Max, en saison 03 de BSG, pour évoquer ses meilleurs épisodes, sur l'eau, les sols, la démographie : https://bit.ly/GLC1_maxT_BSG https://bit.ly/GLC2_sols_BSG https://bit.ly/GLC3_eau_BSG https://bit.ly/GLC4_demog_BSG _______
Baleine sous Gravillon invite un podcast ami voire frère, le Greenletter Club. Parce que la diversité est féconde, parce que “partager c'est bien” comme dirait l'autre et parce qu'on aime beaucoup le GLC à BSG;) _______ Barrages à gogo, pollution aux nitrates ou bétonisation des zones humides : les rivières d'aujourd'hui n'ont plus grand chose à voir avec leurs cousines d'antan… quand elles existent encore. Mis à part quelques pauvres Orques, Bélouga ou Phoques, la biodiversité a pris un sacré coup dans les rivières. D'où cette question : faut-il ré-ensauvager nos rivières ? Dans ce 2e épisode, il est question de Saumon, d'Esturgeon et des poissons des rivières restées sauvages, qui sont la sources de réensauvagement, les suppressions de barrages inutiles fonctionnent parfaitement, il est donc possible de réensauvager nos rivières. Pour y répondre, Maxime Thuillez reçoit Béatrice Kremer-Cochet et Gilbert Cochet, deux naturalistes, agrégés de sciences de la vie et de la terre et auteurs de nombreux livres sur la nature et le réensauvagement. _______ Interview réalisée par Maxime Thuillez. Découvrir les autres épisodes du Greenletter Club en podcasts & vidéos. _______ Nous avions conjointement interviewé les époux Cochet au congrès de l'UICN à Marseille, du 3 au 11 septembre 2021. Maxime Thuillez du GLC et Marc Mortelmans de BSG avait reçu Gilbert Cochet et Béatrice Kremer pour détailler les meilleures pages de l'Europe Réensauvagée (Acte Sud). https://bit.ly/cochet1_BSG https://bit.ly/cochet2_BSG https://bit.ly/cochet3_BSG https://bit.ly/cochet4_BSG _______ Nous avions aussi reçu Max, en saison 03 de BSG, pour évoquer ses meilleurs épisodes, sur l'eau, les sols, la démographie https://bit.ly/GLC1_maxT_BSG https://bit.ly/GLC2_sols_BSG https://bit.ly/GLC3_eau_BSG https://bit.ly/GLC4_demog_BSG _______
Baleine sous Gravillon invite un podcast ami, le Greenletter Club, animé par Maxime Thuillez, pour le plaisir de vous faire découvrir un des meilleurs podcast dédié à l'écologie au sens large (à notre humble avis). Parce que la diversité est féconde, parce que “partager c'est bien” comme dirait l'autre et parce qu'on aime beaucoup le GLC à BSG;) _______ Barrages à gogo, pollution aux nitrates ou bétonisation des zones humides : les rivières d'aujourd'hui n'ont plus grand chose à voir avec leurs cousines d'antan… quand elles existent encore. Mis à part quelques pauvres Orques, Bélouga ou Phoques, la biodiversité a pris un sacré coup dans les rivières. D'où cette question : faut-il ré-ensauvager nos rivières ? Dans ce premier épisode, il est question du rôle et des bienfaits des rivières, des 500.000 km de cours d'eau en France, des 100.000 barrages dont plus de 90% sont inutiles et reliques du temps des moulins à vent ... pourtant beaucoup de ces barrages empêchent les poissons de revenir frayer. Problème. Pour y répondre, Maxime Thuillez reçoit Béatrice Kremer-Cochet et Gilbert Cochet, deux naturalistes, agrégés de sciences de la vie et de la terre et auteurs de nombreux livres sur la nature et le réensauvagement. _______ Voici les autres épisodes du Greenletter Club en podcasts & vidéos. _______ Nous avions conjointement interviewé les époux Cochet au congrès de l'UICN à Marseille, du 3 au 11 septembre 2021. Maxime Thuillez du GLC et Marc Mortelmans de BSG avaient reçu Gilbert Cochet et Béatrice Kremer-Cochet pour parler de leur livre, l'Europe Réensauvagée (Acte Sud) : https://bit.ly/cochet1_BSG https://bit.ly/cochet2_BSG https://bit.ly/cochet3_BSG https://bit.ly/cochet4_BSG _______ Nous avions aussi reçu Maxime Thuillez (Greenletter Club donc) en saison 03 de BSG, pour évoquer quelques uns de ses meilleurs épisodes les plus éclairants, sur l'eau, les sols, la démographie : https://bit.ly/GLC1_maxT_BSG https://bit.ly/GLC2_sols_BSG https://bit.ly/GLC3_eau_BSG https://bit.ly/GLC4_demog_BSG _______
Après la Norvège, la France est le pays européen qui compte le plus de chasseurs en proportion, soit moins d'un million pour 67 millions d'habitants. La saison de chasse commence en général à la rentrée de septembre et se finit fin février. Cela dit, les battues administratives contre les « nuisibles » et le piégeage par exemple, c'est toute l'année. 22 millions d'animaux sont tués chaque année par les chasseurs. La France autorise la chasse de près de 91 espèces, dont 64 espèces d'oiseaux. Un tiers de ces oiseaux est sur la liste rouge des espèces menacées de L'UICN. La tourterelle des bois par exemple a perdu 80% de sa population et elle est toujours chassable en France!!! Pour les chasseurs tant qu'il y en a, c'est qu'il y en a assez. Selon ceux avec qui je parle parfois, ils ne reconnaissent pas la validité des études scientifiques. C'est leur perception et estimation qui compte. Voici le top 10 des animaux les plus chassés en France (chiffres OFB estimation déclarative 2014 = sous-évaluée aujourd'hui) : 5 millions de pigeons ramiers 3 millions de faisans 1,5 million de lapins et autant de grives 1,3 million de perdrix rouge, 1.2 de canards colverts 1 million de perdrix grises 800 000 sangliers 700 000 bécasses 600 000 lièvres et autant de chevreuils 500 000 renards et on va s'arrêter là… Pour plus d'infos sur les centres de soins de faune sauvage nous vous recommandons aussi les épisodes avec Manon Tissidre, la directrice du Réseau Centres de soin faune sauvage (qui fédère 18 gros centres), dans COMBATS. https://bit.ly/manon-tissidre1_CBT https://bit.ly/manon-tissidre2_CBT https://bit.ly/manon-tissidre3_CBT https://bit.ly/manon-tissidre4_CBT https://bit.ly/manon-tissidre5_CBT https://bit.ly/manon-tissidre6_CBT https://bit.ly/manon-tissidre7_CBT https://bit.ly/manon-tissidre8_CBT https://bit.ly/manon-tissidre9_CBT https://bit.ly/manon-tissidre10_CBT https://bit.ly/manon-tissidre11_CBT https://bit.ly/manon-tissidre12_CBT https://bit.ly/manon-tissidre13_CBT _______
Le Poisson-lapin (Lagocephalus sceleratus) est aussi connu sous les noms de poisson-ballon, de poisson-coffre. Il appartient à la famille des Tetraodontidés, qui ont la particularité de se gonfler en avalant beaucoup d'eau quand ils ont peur. Il s'agit d'une espèce très répandue dans les zones tropicales et équatoriales des océans Indien et Pacifique. Ce poisson herbivore, placide et lent, vit près des fonds rocheux, proche du rivage. Avec le réchauffement climatique, toute la Méditerranée se réchauffe. Les eaux chaudes se déplacent et ouvrent des niches écologiques pour les espèces d'eaux chaudes. Plus d'une centaine de poissons tropicaux sont ainsi venus s'installer en Méditerranée, via le canal de Suez. Ce type de migration a reçu le nom de “migration lessepsienne”, du nom de Ferdinand de Lesseps, le concepteur du Canal de Suez. Le poisson lapin est l'un d'eux, et il détruit l'habitat et les ressources d'autres espèces, s'attaquant aux algues et aux herbiers. Il figure sur la Liste noire des espèces envahissantes dans le milieu marin de Méditerranée de l'UICN. Après avoir fréquenté les eaux côtières d'Israël, du sud de la Turquie, le Poisson-lapin est pêché pour la première fois à Lampedusa en Italie en 2013, puis en Bretagne en 2019. Ce cousin du célèbre Fugu japonais (qui doit être préparé pendant des heures avant d'être mangé) est lui aussi un poisson toxique : certaines parties de ce poisson contiennent en effet une substance (la tétrodotoxine) qui provoque la paralysie respiratoire et cause des problèmes de circulation sanguine. Il y a eu des cas d'intoxication grave en Grèce et mortelles en Égypte et en Israël. _______
Combats est le frère jumeau de Baleine sous Gravillon. Avec Nomen et Petit Poisson deviendra Podcast, "les 4 MousqueTERRES du Vivant" sont complémentaires, partagez et abonnez-vous ! https://bit.ly/prez_CBT_ecosyst_BSG https://bit.ly/prez_NMN_ecosyst_BSG https://bit.ly/prez_PPDP_ecosyst_BSG En Australie, en Californie, en Amazonie, en Sibérie, autour de la Méditerranée, les "mégafeux" se multiplient. Entre 2019 et 2021, l'Australie s'est consumée à plusieurs reprises. Près de 19 millions d'hectares de terres australiennes ont brûlé, l'équivalent d'un quart du territoire français, entraînant avec elles la mort d'un milliard d'animaux, dont les emblématiques Koalas. Sébastien Lahaye est pompier devenu scientifique, spécialiste des mégafeux. Nous avons rencontré Sébastien à l'occasion du congrès de l'UICN à Marseille fin 2021. _______
Combats est le frère jumeau de Baleine sous Gravillon. Avec Nomen et Petit Poisson deviendra Podcast, "les 4 MousqueTERRES du Vivant" sont complémentaires, partagez et abonnez-vous ! https://bit.ly/prez_CBT_ecosyst_BSG https://bit.ly/prez_NMN_ecosyst_BSG https://bit.ly/prez_PPDP_ecosyst_BSG En Australie, en Californie, en Amazonie, en Sibérie, autour de la Méditerranée, les "mégafeux" se multiplient. Ils sont totalement incontrôlables et ne meurent que de causes "naturelles": quand le vent tombe, quand il se met à pleuvoir, ou quand il n'y a plus rien à brûler. Un Canadair ou un bombardier d'eau peut “fixer” des feux atteignant 10.000 kW/mètres, mais pas ceux qui atteignent, comme ce fut le cas en Australie, 80.000 kW/mètres. Impuissants face aux flammes, les pompiers, auquel Combats rend ici hommage, font de leur mieux pour protéger les habitations, évacuer les personnes en danger. La seule solution est la prévention, face à ces ogres de flammes... Sébastien Lahaye est pompier devenu scientifique, spécialiste des mégafeux. Nous avons rencontré Sébastien à l'occasion du congrès de l'UICN à Marseille fin 2021. _______
Combats est le frère jumeau de Baleine sous Gravillon. Avec Nomen et Petit Poisson deviendra Podcast, "les 4 MousqueTERRES du Vivant" sont complémentaires, partagez et abonnez-vous ! https://bit.ly/prez_CBT_ecosyst_BSG https://bit.ly/prez_NMN_ecosyst_BSG https://bit.ly/prez_PPDP_ecosyst_BSG En Australie, en Californie, en Amazonie, en Sibérie, autour de la Méditerranée, les "mégafeux" se multiplient. Ils ne représentent que 3 % des incendies mais sont responsables de plus de 50 % des surfaces brûlées de la planète. Le lien entre les mégafeux et ce double fléau de la destruction de la nature et de la destruction culturelle des peuples des forêts est une évidence pour les spécialistes depuis longtemps. Dans la plupart des pays, les politiques d'interdiction des feux dirigés sont en cause. Les autochtones, qu'il s'agisse des Amérindiens, des Aborigènes ou des populations rurales des pays européens, ont été déclarés inaptes à la gestion de la forêt qu'ils cultivaient et débroussaillaient pourtant depuis des millénaires. Or, faute d'entretien, la biodiversité souvent reflue, les forêts s'encombrent d'une quantité trop importante de matières sèches, les strates intermédiaires de la végétation étouffent les arbres et servent de tremplin aux flammes, bref, la forêt se fragilise et devient inflammable. Sébastien Lahaye est pompier devenu scientifique, spécialiste des mégafeux. Nous avons rencontré Sébastien à l'occasion du congrès de l'UICN à Marseille fin 2021. _______
Alors que l'IPBES vient de publier deux nouveaux rapports, nous nous intéressons aux stratégies les plus efficaces pour préserver la biodiversité dans les pays du Sud, là où elle est encore la plus abondante. La toute jeune Legacy Landscape Fund vise à accompagner 30 projets « pour l'éternité » quand le Programme des petites initiatives cherche à faire émerger la société civile africaine. Deux démarches inspirantes illustrées par des reportages. Invités : - Stéfanie Lang, directrice de la Legacy Landscape Found - Paul Estève en charge du Programme des petites initiatives géré par le Comité français et l'UICN. Reportages : - Niger : l'ONG Cogezoh travaille à réduire les conflits entre les hommes et la faune sauvage - Cameroun : l'association Erudef protège les gorilles de la rivière Cross. ► Pour en savoir plus : IPBES
Alors que l'IPBES vient de publier deux nouveaux rapports, nous nous intéressons aux stratégies les plus efficaces pour préserver la biodiversité dans les pays du Sud, là où elle est encore la plus abondante. La toute jeune Legacy Landscape Fund vise à accompagner 30 projets « pour l'éternité » quand le Programme des petites initiatives cherche à faire émerger la société civile africaine. Deux démarches inspirantes illustrées par des reportages. Invités : - Stéfanie Lang, directrice de la Legacy Landscape Found - Paul Estève en charge du Programme des petites initiatives géré par le Comité français et l'UICN. Reportages : - Niger : l'ONG Cogezoh travaille à réduire les conflits entre les hommes et la faune sauvage - Cameroun : l'association Erudef protège les gorilles de la rivière Cross. ► Pour en savoir plus : IPBES
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Il existe 2 espèces de Raies manta. La plus grande est la Raie manta océanique, Mobula birostris. Elle atteint 7m d'envergure (pour 2t tonnes!). La plus petite est la Raie manta de récif, Mobula alfredi, atteint 5,5m. Elles appartiennent à la grande famille des Myliobatidae (comme d'autres raies de grande taille : Raies-aigles et Pastenagues) Les Raies mantas vivent dans les eaux tempérées à tropicales. Mobula birostris est pélagique et migratrice, et vit seule ou en groupe. Manta alfredi vit plus près des côtes et peut rester toute l'année sur un même site. Ces 2 géantes ne doivent pas être confondues avec les Raies mobula, comme le Diable de mer méditerranéen (Mobula mobular). Elles s'en différencient par la position de la bouche, ventrale chez les raies Mobula, et par la taille. Les Raies mobula sont nettement plus petites que les raies mantas. Elles se nourrissent surtout de zooplancton. L'ensemble des espèces de Raies mantas sont classées vulnérables par l'UICN. Entre 1970 et 2020, le nombre de raies victimes de la pêche (accidentelle ou volontaire) a triplé. Leurs branchies qui valent de l'or sont utilisées par la médecine traditionnelle chinoise. Leur taux de reproduction lent agrave le problème. _______
Au congrès de l'UICN à Marseille, début septembre 2021, BSG a eu la chance de pouvoir s'entretenir une heure avec deux très grands naturalistes, Gilbert Cochet et Béatrice Kremer, les auteurs de l'Europe Réensauvagée (Acte Sud). Une coproduction-coprésentation avec Greenletter Club, de l'ami Maxime Thuillez. Dans ce 3e épisode, le couple explique les particularités des forêts, qui recouvraient 80% de l'Europe avant le développement humain ! _______
Le Poisson-lapin (Lagocephalus sceleratus) est aussi connu sous les noms de poisson-ballon, de poisson-coffre. Il appartient à la famille des Tetraodontidés, qui ont la particularité de se gonfler en avalant beaucoup d'eau quand ils ont peur. Il s'agit d'une espèce très répandue dans les zones tropicales et équatoriales des océans Indien et Pacifique. Ce poisson herbivore, placide et lent, vit près des fonds rocheux, proche du rivage. Avec le réchauffement climatique, toute la Méditerranée se réchauffe. Les eaux chaudes se déplacent et ouvrent des niches écologiques pour les espèces d'eaux chaudes. Plus d'une centaine de poissons tropicaux sont ainsi venus s'installer en Méditerranée, via le canal de Suez. Ce type de migration a reçu le nom de “migration lessepsienne”, du nom de Ferdinand de Lesseps, le concepteur du Canal de Suez. Le poisson lapin est l'un d'eux, et il détruit l'habitat et les ressources d'autres espèces, s'attaquant aux algues et aux herbiers. Il figure sur la Liste noire des espèces envahissantes dans le milieu marin de Méditerranée de l'UICN. Après avoir fréquenté les eaux côtières d'Israël, du sud de la Turquie, le Poisson-lapin est pêché pour la première fois à Lampedusa en Italie en 2013, puis en Bretagne en 2019. Ce cousin du célèbre Fugu japonais (qui doit être préparé pendant des heures avant d'être mangé) est lui aussi un poisson toxique : certaines parties de ce poisson contiennent en effet une substance (la tétrodotoxine) qui provoque la paralysie respiratoire et cause des problèmes de circulation sanguine. Il y a eu des cas d'intoxication grave en Grèce et mortelles en Égypte et en Israël. _______
NB: Pour retrouver les épisodes de PPDP, c'est désormais par ici. Le Poisson-lapin (Lagocephalus sceleratus) est aussi connu sous les noms de poisson-ballon, de poisson-coffre. Il appartient à la famille des Tetraodontidés, qui ont la particularité de se gonfler en avalant beaucoup d'eau quand ils ont peur. Il s'agit d'une espèce très répandue dans les zones tropicales et équatoriales des océans Indien et Pacifique. Ce poisson herbivore, placide et lent, vit près des fonds rocheux, proche du rivage. Avec le réchauffement climatique, toute la Méditerranée se réchauffe. Les eaux chaudes se déplacent et ouvrent des niches écologiques pour les espèces d'eaux chaudes. Plus d'une centaine de poissons tropicaux sont ainsi venus s'installer en Méditerranée, via le canal de Suez. Ce type de migration a reçu le nom de “migration lessepsienne”, du nom de Ferdinand de Lesseps, le concepteur du Canal de Suez. Le poisson lapin est l'un d'eux et détruit l'habitat et les ressources d'autres espèces, s'attaquant aux algues et aux herbiers. Il figure sur la Liste noire des espèces envahissantes dans le milieu marin de Méditerranée de l'UICN. Après avoir fréquenté les eaux côtières d'Israël, du sud de la Turquie, le Poisson-lapin est pêché pour la première fois à Lampedusa en Italie en 2013, puis en Bretagne en 2019. Ce cousin du célèbre Fugu japonais (qui doit être préparé pendant des heures avant d'être mangé) est lui-aussi un poisson toxique : certaines parties de ce poisson contiennent en effet une substance (la tétrodotoxine) qui provoque la paralysie respiratoire et cause des problèmes de circulation sanguine. Il y a eu des cas d'intoxication grave en Grèce et mortelles en Égypte et en Israël. _______
NB: Ces épisodes sont l'épilogue de la série con sacrée à l'impact du tourisme sur le Vivant, un débat avec Kris de Bardia, Adeline Lobbes et Marc Mortelmans, 3 guides animalier : https://bit.ly/tourisme_et_vivant1_CBT https://bit.ly/tourisme_et_vivant2_CBT https://bit.ly/tourisme_et_vivant3_CBT https://bit.ly/tourisme_et_vivant4_CBT Les EEE (espèces exotiques envahissantes) ou espèces invasives sont un des 5 causes majeures d'extinction d'espèces dans le monde. Mais leurs impacts ne sont pas qu'écologiques. Beaucoup ne s'adaptent pas à leur nouveau milieu, d'autres le font sans faire de vague. D'autres encore entraînent des extinctions d'espèces et/ou d'importants dégâts. Le Moustique tigre, venu d'Asie du sud-est et présent désormais dans une centaine de pays sur les cinq continents, est sans doute le cas le plus connu. Autres exemples: la Fourmi de feu aux États-Unis, la Moule zébrée dans les grands lacs canadiens, le Serpent arboricole brun sur l' île de Guam, le Lapin en Australie, la Jussie (une plante rampante) en Afrique, l'Ambroisie en Europe de l'ouest… Homo sapiens est aussi une espèce envahissante stricto sensu. La pire en termes de dégâts causés, et responsable de 99% de la survenues des autres EEE dont... les chats aussi. Des chercheurs français ont évalué l'impact que les espèces envahissantes, autant de touristes involontaires, introduites volontairement ou non par l'Homme dans un milieu qui n'étaient pas le leur, ont engendré 1.288 milliards de dollars de pertes économiques entre 1970 et 2017. Une somme équivalente au PIB de l'Australie. Leur nombre est estimé à 14.000 en Europe, et à 5000 en France. Voici la liste noire des 100 pires EEE (espèces exotiques envahissantes) selon l'UICN. Vous avez la flemme de cliquer sur le lien? Voici d'autres espèces: La perche du Nil : C'est devenu le symbole des espèces invasives depuis le film Le Cauchemar de Darwin. Introduite en 1954 dans le lac Victoria, elle multiplié les prises de pêche par quatre. Mais elle a aussi entraîné la disparition de 200 espèces locales. Le champignon Phytophthora infestans a provoqué la Grande Famine en 1845 en Irlande, en détruisant les pommes de terre. Le phylloxéra Viteus vitifoliae a failli exterminer les vignes européennes à la fin du 19e siècle. La méduse Mnemiopsis leidyi en mer Noire ayant considérablement affaibli les ressources halieutiques. L'étoile de mer dévoreuse de corail (Acanthaster planci), alias "couronne d'épine" est sujette à des « explosions de populations » qui ruinent les écosystèmes coralliens, parmi les plus riches et les plus fragiles au monde. Le Frelon asiatique Vespa velutina en France notamment, prédateur d'abeilles et d'autres insectes pollinisateurs. L'introduction du Rat noir Rattus rattus et du Rat d'égoût (Surmulot) Rattus norvegicus en Europe au Moyen âge, responsable de la peste qui a divisé par deux la population européenne. L'abeille tueuse : Au Brésil, le gouvernement autorise en 1956 l'importation d'une abeille africaine pour l'étudier. Relâchée involontairement, un essaim s'hybride avec l'abeille locale. La nouvelle espèce, appelée "abeille tueuse" est particulièrement agressive. Elle remonte vers le Mexique et on la trouve aujourd'hui aux Etats-Unis. Le ragondin : Exploité au 19ème siècle pour sa fourrure, il a été rapporté d'Amérique du Sud. Les éleveurs en faillite l'ont relâché dans la nature : en 40 ans, elle a colonisé toute la France, causant des dégâts sur les berges des cours d'eau. La crépidule des moules : Ce coquillage a été introduit accidentellement par les bateaux américains lors du débarquement. Elle entre en compétition avec les huîtres et les moules et menace l'ostréiculture. Voir l'épisode correspondant de Petit Poisson deviendra Podcast. Idem pour la Rascasse volante, le Crabe bleu etr le Poisson lapin, aussi abordés dans PPDP. L'écrevisse de Louisiane : Ramenée en France dans les années 70 pour faire face à la baisse de production de l'écrevisse locale, cette espèce prédatrice l'a non seulement fait disparaître totalement, mais aussi d'autres poissons et amphibiens. Les tortues de Floride : Particulièrement appréciées des enfants, elles pullulent de façon incontrôlée sitôt qu'on les relâche dans la nature. Sa vente est interdite en France depuis 1992. Le silure : Cet énorme poisson-chat, dont les plus gros spécimens mesurent plus de 3 m de long, est venu du Danube en empruntant des canaux. Il gagne progressivement tous les cours d'eau français, d'autant plus que des amateurs de pêche sportive répandent eux-même des alevins dans les cours d'eau. La Fallopia Japonica : Cette algue brune laminaire originaire du Japon et importée en France par des aquariophiles, a envahi les cours d'eau et menace les autres espèces d'algues, car elle secrète des substances toxiques pour ses voisines. Le Miconi : En 1965, cette plante d'ornement est offerte au jardin botanique d'Hawaï. En 40 ans, le Miconia s'est étendu sur toute l'île. Surnommée "ebola verte", il fait de l'ombre aux autres espèces qui meurent. Ses racines ne retiennent plus le sol et elle provoque donc des effondrements de terrain. Wasmannia auropunctata, la petite fourmi folle a envahi la Nouvelle-Calédonie et Tahiti. La jacinthe d'eau détruit la vie aquatique, en la privant de lumière, dans les rivières ou les lacs. Voici une liste encore plus détaillée faune et flore par région du monde. _______ Kris de Bardia est guide animalier dans le Parc de Bardia au Népal. Après 20 ans dans les forêts et les savanes d'Asie, il reprend son sac à dos et devient guide en Laponie, en Arctique et en Antarctique. Adeline Lobbes est guide de brousse en Afrique de l'Est et en Afrique australe. Elle connaît entre autres le Serengeti, le Masaï Mara, le parc Kruger... comme son jardin. Marc Mortelmans est l'hôte des Podcasts Baleine sous Gravillon. Il a travaillé 5 ans comme prof de plongée en Égypte (mer Rouge), Yucatan, Honduras, Costa Rica, Galapagos et 6 ans comme guide d'expéditions de montagne dans les Andes. _______
Nous avons rencontré Maxime Thuillez, le créateur et hôte du Greenletter Club, à l'occasion d'un Congrès sur la biodiversité de l'UICN à Marseille, en septembre 2021. Description ont coanimé des émissions en partenariat avec le magazine So Good, avec les époux Cochet sur le réensauvagement, et avec Nelly Pons sur l'Océan Plastique. Voici le manifeste du Greenletter Club, avec lequel BSG est en phase et en amitié : “Non. L'écologie n'est pas un sujet comme un autre. Ce n'est pas une idéologie. Et non, les médias n'en parlent pas assez. Parce que le changement climatique va tout changer : les pluies, les vents, les températures. Mais aussi la mode, l'agriculture , les transports et même la guerre. Ça vous perturbe ? Nous aussi. À quoi ressemblera la France en 2050 ? Doit-on arrêter de prendre l'avion ? Il y aura-t-il des guerres de l'eau ? Ces questions sont complexes. Ultra-complexes. Pour chaque sujet, nous prenons le temps de discuter pendant une heure avec des spécialistes. Des vrais. Des gens qui travaillent au quotidien sur ces questions. Des scientifiques, bien sûr. Mais aussi des responsables d'ONG, des experts de l'énergie ou des capitaines d'industries." Cet épisode est dédié à la présentation de l'ami Maxime et du GLC. _______
En septembre 2021 au congrès de l'UICN : la ministre Barbara Pompili annonce sur le site écologie du gouvernement , « la trajectoire positive des effectifs des opérateurs de l'eau et de la biodiversité en 2022 ». Début d'une transformation, ou miroir aux alouettes ? SI l'intention est bonne, on est loin des indispensables moyens nécessaires à la protection de la biodiversité. Comment? pourquoi ? Derrière les chiffres, quelle réalité ? à découvrir dans cette chronique.
À l'extrême sud du Sénégal, en Casamance, entre la Guinée-Bissau et la Gambie, se trouve une réserve protégée à nulle autre pareille : un dédale de bancs de sable, de lagunes, de mangroves et d'îlots forestiers, véritable refuge pour les oiseaux, les dauphins ou les tortues marines mais aussi les voyageurs de passage. Découverte au fil de l'eau d'un monde insulaire fascinant, en compagnie d'agents de conservation et d'habitants, véritables gardiens d'une nature riche mais fragile. Créée en 1978, la Réserve Ornithologique de Kalissaye se déploie sur plus de 30 000 hectares entre les îles du Bliss et de Karones, au cœur du delta du fleuve Casamance. Traversés de marigots, de vasières et de bolongs, les lieux se découvrent en pirogue et à petits pas, pour ne pas déranger les milliers d'oiseaux marins ou d'espèces marines menacées qui viennent y trouver des lieux de ponte et de reproduction. Depuis des décennies, la Casamance est une région surtout connue pour abriter l'un des plus vieux conflits sécessionistes du continent; et pourtant, loin des radars des voyageurs et des zones rouges sécuritaires, cette réserve ouverte au public, fait office d'espace de quiétude et de nature unique en son genre. En effet, malgré son classement en réserve protégée par l'État, la ROK demeure habitée et les populations insulaires locales sont étroitement associées à la conservation des lieux, dans une gestion partagée et concertée entre agents des parcs nationaux et villageois, parmi lesquels certains sont désignés comme éco-gardes. Et c'est justement cette gouvernance partagée qui en fait sa force. Sur place, malgré de maigres ressources, un manque manifeste d'eau potable et d'électricité, les habitants de la réserve mettent en place des solutions basées sur la nature pour se maintenir sur ces terres isolées. Accompagnés par le Comité français de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), ils réinventent alors chaque jour un mode de vie soucieux de cet environnement qui les entoure, cherchant à préserver la mangrove ou les ressources halieutiques, dans un équilibre déjà fragile et menacé chaque jour un peu plus par les dérèglements climatiques ou la surpêche en cours. Parfois, il faut s'éloigner des grands centres pour aller au cœur des choses, et c'est ce qu'enseigne un voyage à Kalissaye, ce bout du monde qui, à sa manière, en est le centre. Un reportage en 2 épisodes de Raphaëlle Constant. Pour prolonger le voyage. Liens utiles : - La page Facebook de la Réserve Ornithologique de Kalissaye - Les objectifs du PPI ou programme de petites initiatives africaines dans la ROK - La page Facebook du Comité français de l'UICN.
Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature ( UICN), l'une des plus grandes ONG environnementales du monde, 40.000 espèces sont menacées d'extinction dans le monde, dont 1.900 en France. Certains de ces animaux semblent pourtant avoir plus de chance de survivre parce qu'ils sont beaux. Pourquoi tant de moyens mis en œuvre pour protéger le koala, et si peu pour la salamandre de chine ? Pourquoi les animaux moches ou mal aimés, sont-ils plus menacés que les autres dans la préservation de la biodiversité ? Pour répondre dans cet épisode de Minute Papillon!, Maud Lelièvre, présidente du comité français de l'UICN.
À l'extrême sud du Sénégal, en Casamance, entre la Guinée-Bissau et la Gambie, se trouve une réserve protégée à nulle autre pareille : un dédale de bancs de sable, de lagunes, de mangroves et d'îlots forestiers, véritable refuge pour les oiseaux, les dauphins ou les tortues marines mais aussi les voyageurs de passage. Découverte au fil de l'eau d'un monde insulaire fascinant, en compagnie d'agents de conservation et d'habitants, véritables gardiens d'une nature riche mais fragile. Créée en 1978, la Réserve Ornithologique de Kalissaye se déploie sur plus de 30 000 hectares entre les îles du Bliss et de Karones, au cœur du delta du fleuve Casamance. Traversés de marigots, de vasières et de bolongs, les lieux se découvrent en pirogue et à petits pas, pour ne pas déranger les milliers d'oiseaux marins ou d'espèces marines menacées qui viennent y trouver des lieux de ponte et de reproduction. Depuis des décennies, la Casamance est une région surtout connue pour abriter l'un des plus vieux conflits sécessionistes du continent; et pourtant, loin des radars des voyageurs et des zones rouges sécuritaires, cette réserve ouverte au public, fait office d'espace de quiétude et de nature unique en son genre. En effet, malgré son classement en réserve protégée par l'État, la ROK demeure habitée et les populations insulaires locales sont étroitement associées à la conservation des lieux, dans une gestion partagée et concertée entre agents des parcs nationaux et villageois, parmi lesquels certains sont désignés comme éco-gardes. Et c'est justement cette gouvernance partagée qui en fait sa force. Sur place, malgré de maigres ressources, un manque manifeste d'eau potable et d'électricité, les habitants de la réserve mettent en place des solutions basées sur la nature pour se maintenir sur ces terres isolées. Accompagnés par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, ils réinventent alors chaque jour un mode de vie soucieux de cet environnement qui les entoure, cherchant à préserver la mangrove ou les ressources halieutiques, dans un équilibre déjà fragile et menacé chaque jour un peu plus par les dérèglements climatiques ou la surpêche en cours. Parfois, il faut s'éloigner des grands centres pour aller au cœur des choses, et c'est ce qu'enseigne un voyage à Kalissaye, ce bout du monde qui, à sa manière, en est le centre. Un reportage en 2 épisodes de Raphaëlle Constant. Pour prolonger le voyage. Liens utiles : - La page Facebook de la Réserve Ornithologique de Kalissaye - Les objectifs du PPI ou programme des petites initiatives africaines dans la ROK - La page Facebook du Comité français de l'UICN.
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Il existe 2 espèces de Raies manta. La plus grande est la Raie manta océanique, Mobula birostris. Elle atteint 7m d'envergure (pour 2t tonnes !). La plus petite est la Raie manta de récif, Mobula alfredi, atteint 5,5m. Elles appartiennent à la grande famille des Myliobatidae (comme d'autres raies de grande taille : Raies-aigles et Pastenagues) Les Raies mantas vivent dans les eaux tempérées à tropicales. Mobula birostris est pélagique et migratrice, et vit seule ou en groupe. Manta alfredi vit plus près des côtes et peut rester toute l'année sur un même site. Ces 2 géantes ne doivent pas être confondues avec les Raies mobula, comme le Diable de mer méditerranéen (Mobula mobular). Elles s'en différencient par la position de la bouche, ventrale chez les raies Mobula, et par la taille. Les Raies mobula sont nettement plus petites que les raies mantas. Elles se nourrissent surtout de zooplancton. L'ensemble des espèces de Raies mantas sont classées vulnérables par l'UICN. Entre 1970 et 2020, le nombre de raies victimes de la pêche (accidentelle ou volontaire) a triplé. Leurs branchies qui valent de l'or sont utilisées par la médecine traditionnelle chinoise. Leur taux de reproduction lent agrave le problème. _______
Plus de 80% de l'alimentation mondiale est produite par des exploitations familiales et pourtant, parmi les 800 millions de personnes qui souffrent de la faim, les 2/3 sont justement des petits paysans. Un paradoxe particulièrement visible en Afrique subsaharienne, mais qui n'est pas une fatalité. Il faut améliorer les méthodes de production notamment en diffusant l'agroécologie, développer le stockage des récoltes, permettre aux paysans d'accéder à la terre et que les gouvernements investissent enfin dans l'agriculture ! Mais il faut aussi valoriser les productions des paysans des pays en développement pour leur faire une place dans notre économie globalisée. C'est l'objectif de l'indication géographique protégé (IGP). Reportages : - Le poivre de Penja, par Cerise Maréchaud - Le miel d'Oku, par Alice Milot. Un projet accompagné par le programme des petites initiatives soutenu par le FFEM et le Comité français de l'UICN. Invitée : Aurélie Ahmim Richard, chargée du projet IGP à l'AFD.
Plus de 80% de l'alimentation mondiale est produite par des exploitations familiales et pourtant, parmi les 800 millions de personnes qui souffrent de la faim, les 2/3 sont justement des petits paysans. Un paradoxe particulièrement visible en Afrique subsaharienne, mais qui n'est pas une fatalité. Il faut améliorer les méthodes de production notamment en diffusant l'agroécologie, développer le stockage des récoltes, permettre aux paysans d'accéder à la terre et que les gouvernements investissent enfin dans l'agriculture ! Mais il faut aussi valoriser les productions des paysans des pays en développement pour leur faire une place dans notre économie globalisée. C'est l'objectif de l'indication géographique protégé (IGP). Reportages : - Le poivre de Penja, par Cerise Maréchaud - Le miel d'Oku, par Alice Milot. Un projet accompagné par le programme des petites initiatives soutenu par le FFEM et le Comité français de l'UICN. Invitée : Aurélie Ahmim Richard, chargée du projet IGP à l'AFD.
durée : 01:02:09 - De cause à effets, le magazine de l'environnement - par : Aurélie Luneau - Alors que le sixième rapport du GIEC a été rendu public, et préconise des solutions urgentes, nous profitons du passage de Peter Wohlleben, en France, pour questionner notre rapport aux forêts et aux arbres qualifiés par nombre de chercheurs de ‘sauveurs de l'humanité'. - invités : Peter Wohlleben forestier; Clémentine Azam Chargée de programme ‘Ecosystèmes' au comité français de l'UICN, l'Union internationale pour la Conservation de la Nature.
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
L'expression chien sauvage peut se référer au : Chien sauvage d'Afrique, Chien sauvage africain ou Lycaon (Lycaon pictus). Nous en avions parlé dans les épisodes Animaux d'Afrique de BSG Chien sauvage d'Asie ou Dhole (Cuon alpinus) Chien sauvage d'Australie ou Dingo (Canis dingo) Le Dingo (Canis lupus dingo) ou warrigal est une sous-espèce férale (retourné à l'état sauvage) de Canis lupus (loup), issus de chiens (Canis lupus familiaris). Le Dingo est interfécond avec le chien domestique et le loup gris commun. Ces chiens domestiques ont été introduits en Australie par l'être humain il y a 4000 ans. Le nom "dingo" vient de la langue des Eora (aborigènes d'Australie), qui ont été les premiers habitants de la région de Sydney. L'animal est appelé tingo lorsque c'est une femelle, dingo lorsque c'est un mâle, et worigal lorsqu'il s'agit d'un grand chien. Ils vivent en bandes familiales de 3 à 12 individus, mais sont souvent vus seuls. Ce sont des prédateurs très opportunistes, qui se nourrissent de proies variées (mammifères, oiseaux, reptiles, insectes) et même de fruits. Les Dingos sont très prolifiques et peuvent avoir jusqu'à huit petits. Comme les Loups et contrairement aux chiens, les Dingos ne se reproduisent qu'une fois par an. Les Aborigènes se servaient d'ailleurs du nombre de naissances pour prédire une sécheresse durant l'année à venir : une portée très nombreuse signifierait une grande sécheresse (de nombreux petits augmente le nombre de survivants dans la portée). Dans la moitié sud de l'Australie, la majorité des spécimens rencontrés sont des hybrides entre Dingos et chiens communs. L'hybridation croissante des dingos avec les chiens domestiques est une des causes premières de la disparition de cette sous-espèce et a poussé l'UICN à classer en 2004 l'animal dans la catégorie « vulnérable » de sa liste rouge. Ne manquez pas la grande série canidés du monde sur notre site web ! _______
Après la Norvège, la France est le pays européen qui compte le plus de chasseurs en proportion, soit moins d'un million pour 67 millions d'habitants. La saison de chasse commence en général à la rentrée de septembre et se finit fin février. Cela dit, les battues administratives contre les « nuisibles » et le piégeage par exemple, c'est toute l'année. 22 millions d'animaux sont tués chaque année par les chasseurs. La France autorise la chasse de près de 91 espèces, dont 64 espèces d'oiseaux. Un tiers de ces oiseaux est sur la liste rouge des espèces menacées de L'UICN. La tourterelle des bois par exemple a perdu 80% de sa population et elle est toujours chassable en France!!! Pour les chasseurs tant qu'il y en a, c'est qu'il y en a assez. Selon ceux avec qui je parle parfois, ils ne reconnaissent pas la validité des études scientifiques. C'est leur perception et estimation qui compte. Voici le top 10 des animaux les plus chassés en France (chiffres OFB estimation déclarative 2014 = sous-évaluée aujourd'hui) : 5 millions de pigeons ramiers 3 millions de faisans 1,5 million de lapins et autant de grives 1,3 million de perdrix rouge, 1.2 de canards colverts 1 million de perdrix grises 800 000 sangliers 700 000 bécasses 600 000 lièvres et autant de chevreuils 500 000 renards et on va s'arrêter là… Pour plus d'infos sur les centres de soins de faune sauvage nous vous recommandons aussi les épisodes avec Manon Tissidre, la directrice du Réseau Centres de soin faune sauvage (qui fédère 18 gros centres), dans COMBATS. https://bit.ly/manon-tissidre1_CBT https://bit.ly/manon-tissidre2_CBT https://bit.ly/manon-tissidre3_CBT https://bit.ly/manon-tissidre4_CBT https://bit.ly/manon-tissidre5_CBT https://bit.ly/manon-tissidre6_CBT https://bit.ly/manon-tissidre7_CBT https://bit.ly/manon-tissidre8_CBT https://bit.ly/manon-tissidre9_CBT https://bit.ly/manon-tissidre10_CBT https://bit.ly/manon-tissidre11_CBT https://bit.ly/manon-tissidre12_CBT https://bit.ly/manon-tissidre13_CBT _______
En septembre 2021 au congrès de l'UICN : la ministre Barbara Pompili annonce sur le site écologie du gouvernement , « la trajectoire positive des effectifs des opérateurs de l'eau et de la biodiversité en 2022 ». Début d'une transformation, ou miroir aux alouettes ? SI l'intention est bonne, on est loin des indispensables moyens nécessaires à la protection de la biodiversité. Comment? pourquoi ? Derrière les chiffres, quelle réalité ? à découvrir dans cette chronique.
Le réchauffement climatique, la déforestation ou encore la réduction constante des milieux naturels mettent en danger de nombreuses espèces animales. Environ un tiers des espèces connues seraient aujourd'hui menacées. Mais que signifie au juste ce terme ?Une organisation chargée de recenser les espècesL'ensemble des espèces végétales et animales sont classées par les soins de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une organisation non gouvernementale fondée en 1948.En 1964, elle établit une "liste rouge", un inventaire très complet qui recense le statut des diverses espèces. Son but est d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur les risques d'extinction qui menacent de nombreuses espèces.Elle propose également des mesures propres à en assurer la survie et la conservation à long terme.Des espèces en dangerSi, pour l'UICN, certaines espèces ne courent aucun danger, ou ne suscitent qu'une "préoccupation mineure", pour reprendre les termes utilisés par cet organisme, il n'en va pas de même pour d'autres.Celles-ci, en effet, sont considérées comme "menacées" ou, pour employer une formulation plus précise, "en voie d'extinction ou de disparition". Ce qui signifie qu'à plus ou moins long terme, elles risquent de disparaître de la surface de la planète; Et non pas seulement de telle ou telle région du globe.Cette catégorie d'"espèce menacée" est en fait une appellation générique. En effet, elle comprend trois sous-catégories, les espèces "menacées" pouvant être "vulnérables", "en danger" ou "en danger critique d'extinction".Il y a là une gradation, qui permet de mesurer de façon plus précise le risque couru par chaque espèce. Une autre distinction est faite, pour tenir compte des espèces dont seuls subsistent des spécimens en captivité. Dans ce cas, elles sont classées comme des espèces "éteintes à l'état sauvage".S'il ne reste plus aucun représentant de l'espèce, ni dans la nature ni dans les zoos, l'espèce est alors considéré comme "éteinte". À l'heure actuelle, selon les estimations de l'UICN, environ le quart des mammifères et près de 15 % des oiseaux seraient menacés de disparition. Et quatre espèces de grands singes sur six courraient un risque très prochain d'extinction. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
La France, après la Norvège, est le pays européen qui compte le plus de chasseurs en proportion, soit moins d'un million pour 67 millions d'habitants. La saison de chasse commence en général à la rentrée de septembre et se finit fin février. Mais les battues administratives contre les « nuisibles » et le piégeage sont autorisés toute l'année. La France est le dernier pays d'Europe à ne pas avoir de jour sans chasse dans la semaine. En Grande-Bretagne par exemple, il n'y a pas de chasse le dimanche depuis 1831. Aux Pays-Bas, il n'y a pas non plus de chasse le dimanche. En Suisse, dans le canton de Neuchâtel, il y a trois jours sans chasse (dont le dimanche) et dans le canton de Genève, plus de chasse du tout depuis plus de quarante ans. La régulation étant confiée à des professionnels. La méthode a fait ses preuves. Et puis il y a même des pays où la logique est inversée, en faveur des promeneurs : il y a des jours de chasse ponctuels bien définis, et le reste du temps, on peut se promener dans la nature sans crainte. C'est le cas du Portugal (où l'on ne peut chasser que le jeudi et le dimanche) et de l'Espagne (seulement trois jours de chasse en Castille-et-Léon, deux en Galice), de l'Italie (seulement trois jours aussi)… Très concrètement, la France est à la traîne à ce niveau-là. Ce choix est totalement le fait du prince politique. Pour finir, un mot sur les 22 millions d'animaux tués chaque année par les chasseurs. La France autorise la chasse de près de 91 espèces, dont 64 espèces d'oiseaux. un tiers de ces oiseaux est sur la liste rouge des espèces menacées de L'UICN. La tourterelle des bois par exemple a perdu 80% de sa population et elle est toujours chassable en France!!! Pour les chasseurs tant qu'il y en a, c'est qu'il y en a assez. La France est ainsi le pays européen qui compte le plus de chasseurs, de loin, et aussi le plus grand nombre d'espèces autorisées à la chasse. Bah tiens, tantb qu'on y est... Voici le top 10 des animaux les plus chassés en France (chiffres OFB estimation déclarative 2014 = sous-évaluée aujourd'hui) : 5 millions de pigeons ramiers 3 millions de faisans 1,5 million de lapins et autant de grives 1,3 million de perdrix rouge, 1.2 de canards colverts 1 million de perdrix grises 800 000 sangliers 700 000 bécasses 600 000 lièvres et autant de chevreuils 500 000 renards et on va s'arrêter là… _______
En Australie, en Californie, en Amazonie, en Sibérie, autour de la Méditerranée, les "mégafeux" se multiplient. Ils sont totalement incontrôlables et ne meurent que de causes "naturelles": quand le vent tombe, quand il se met à pleuvoir, ou quand il n'y a plus rien à brûler. Un Canadair ou un bombardier d'eau peut “fixer” des feux atteignant 10.000 kW/mètres, mais pas ceux qui atteignent, comme ce fut le cas en Australie, 80.000 kW/mètres. Impuissants face aux flammes, les pompiers, auquel Combats rend ici hommage, font de leur mieux pour protéger les habitations, évacuer les personnes en danger. La seule solution est la prévention, face à ces ogres de flammes... Sébastien Lahaye est pompier devenu scientifique, spécialiste des mégafeux. Nous avons rencontré Sébastien à l'occasion du congrès de l'UICN à Marseille fin 2021. _______
En Australie, en Californie, en Amazonie, en Sibérie, autour de la Méditerranée, les "mégafeux" se multiplient. Ils ne représentent que 3 % des incendies mais sont responsables de plus de 50 % des surfaces brûlées de la planète. Le lien entre les mégafeux et ce double fléau de la destruction de la nature et de la destruction culturelle des peuples des forêts est une évidence pour les spécialistes depuis longtemps. Dans la plupart des pays, les politiques d'interdiction des feux dirigés sont en cause. Les autochtones, qu'il s'agisse des Amérindiens, des Aborigènes ou des populations rurales des pays européens, ont été déclarés inaptes à la gestion de la forêt qu'ils cultivaient et débroussaillaient pourtant depuis des millénaires. Or, faute d'entretien, la biodiversité souvent reflue, les forêts s'encombrent d'une quantité trop importante de matières sèches, les strates intermédiaires de la végétation étouffent les arbres et servent de tremplin aux flammes, bref, la forêt se fragilise et devient inflammable. Sébastien Lahaye est pompier devenu scientifique, spécialiste des mégafeux. Nous avons rencontré Sébastien à l'occasion du congrès de l'UICN à Marseille fin 2021. _______
En Australie, en Californie, en Amazonie, en Sibérie, autour de la Méditerranée, les "mégafeux" se multiplient. Entre 2019 et 2021, l'Australie s'est consumée à plusieurs reprises. Près de 19 millions d'hectares de terres australiennes ont brûlé, l'équivalent d'un quart du territoire français, entraînant avec elles la mort d'un milliard d'animaux, dont les emblématiques Koalas. Sébastien Lahaye est pompier devenu scientifique, spécialiste des mégafeux. Nous avons rencontré Sébastien à l'occasion du congrès de l'UICN à Marseille fin 2021. _______
Hélène Dupuy est spécialiste des micromammifères. Ces petits animaux regroupent beaucoup de rongeurs tels que les Rats, Souris, Mulots, Campagnols et de ce que l'on appelait autrefois les insectivores, Hérissons, Taupes, Musaraignes, Ecureuil, Loirs etc... Dans ce 3e épisode, Hélène nous parle du Desman, un étrange animal, un mix de Taupe, de Rat et de Musaraigne, muni d'une trompe qui lui sert à dénicher des insectes dans les cours d'eau très propres, peu ou pas anthropisés. Cette espèce ne se se trouve que dans le Pyréenées. Le Desman est classé vulnérable sur la liste rouge de l'UICN. Hélène nous raconte cet étrange animal et les causes de la disparition de ce bio indicateur par excellence.
La ville de Tours, dans le centre de la France, accueille ce samedi 27 novembre la première université de la Biodiversité. La rencontre organisée par l'OLB, l'Office français de la biodiversité, est destinée à faire le point sur la protection des végétaux et animaux en tous genres dans l'hexagone. Où en est-on, quelles sont les priorités ? Pour en parler, Maud Lelièvre, présidente du Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), est l'invitée de Jean-Baptiste Marot.
En prémices au premier congrès des aires protégées africaines qui se tiendra du 7 au 12 mars à Kigali, un projet de mécanisme financier panafricain est en préparation. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), 700 milliards de dollars sont nécessaires chaque année pour la protection de la biodiversité. La Centrafrique compte 16 aires protégées, mises à rude épreuve par le changement climatique et les activités humaines. Une petite partie seulement de ces aires bénéficient de fonds notamment de l'Union européenne. Pour Nestor Waliwa, le directeur de la Faune et de la Flore en Centrafrique on est encore loin du compte : « Les fonds ne sont que pour le recrutement et la formation des écogardes, leur dotation en matériel, l'équipement pour la lutte anti-braconnage et peut-être l'achat de véhicules pour la mise en œuvre des activités sur le terrain. Ce sont surtout des aides très limitées avec des activités spécifiques aussi. Et il y a certains besoins qui ne sont pas couverts. Et cela ne couvre pas toutes les aires protégées, cela concerne seulement certaines aires protégées qui ne représentent même pas 40% de l'aire protégée totale. » L'Union internationale pour la conservation est consciente de cette problématique. C'est pourquoi elle souhaite voir un mécanisme financier panafricain dédié aux aires protégées. « À l'heure actuelle, je dirais que la première et la plus importante des choses est un appel à la fois aux gouvernements et aux divers partenaires de développement afin de mobiliser des ressources et de les accroître en faveur des aires protégées. C'est l'essentiel. Toutes les aires protégées connaissent d'énormes défis de financements parce qu'habituellement ils viennent du tourisme qui est aujourd'hui au point mort... Même si tout ne revenait pas aux aires protégées, mais pour une part dans les budgets des États. Ce que nous essayons de dire c'est qu'il faut augmenter les ressources pour protéger et maintenir ces aires », explique Luther Anukur, le directeur régional pour les régions d'Afrique orientale et australe de l'UICN. Des financements de long cours et plus flexibles. L'activiste gabonais Marc Ona Essangui se questionne sur la gestion d'un tel projet : « Je voudrais d'abord m'interroger sur les résultats enregistrés avec les fonds existants. Nous avons par exemple au niveau de l'Union européenne le programme Ecofac depuis 30 ans. Est-ce qu'aujourd'hui si on fait le bilan des financements Ecofac au niveau du Gabon est-ce qu'on peut dire que les résultats soient positifs ou concluants ? Je réponds non. J'appelle à la vigilance parce que non seulement ces fonds sont gérés par des responsables que nous ne cessons de condamner, pour lesquels nous ne cessons d'interroger sur la gouvernance. La plupart de ces gouvernements finissent par prendre ces financements pour autre chose et malheureusement les résultats ne sont pas concluants. Donc, je suis pour qu'il y ait des financements, mais je ne suis pas pour la dilapidation depuis 30 ans comme cela se fait en Afrique. » Sur la question de la redevabilité, l'Union internationale pour la conservation assure que des mécanismes de contrôle seraient mis en place.
Ce message pour vous proposer de suivre l'interview qui sera diffusée ce samedi 16 octobre vers 10h40 dans Prise de Terre, l'émission de Lucile Solari sur la RTS, la Radio Télévision Suisse, qu'on peut facilement trouver et écouter en direct sur internet. Je profite de cette annonce pour partager quelques grandes joies, et le programme de la saison 3 des 4 mousquetaires du vivant avec vous. BSG va bientôt enregistrer une grande série d'émissions sur les cétacés, sur les coraux, sur le lynx, sur la faune de Madagascar, sur Darwin, sur les arbres avec Ernst Zürcher, cet ami suisse des arbres, auteur du célèbre Entre visible et Invisible. Il y aura des naturalistes de métier et de terrain, avec Helene Dupuy de la SFEPM sur les micromammifères: hérisson taupe musraignes loirs puis campagnols rats des villes et souris des champs etc... Ludivine Delamare, la présidente de l'association BSG, viendra vous parler dans une premiere session, des plantes méprisée mais pourtant admirables que sont le lierre l'ortie et la ronce, puis dans d'autres de la petit faune de nos jardins : orvet, mille-pattes, cloportes, papillons… Nous recevrons aussi Sébastien Lahaye, un spécialiste des mégafeux et Madeline Rubin la directrice l'ASPAS, tous deux interviewés à l'UICN de Marseille, avec mon complice Maxime Thuillez du Greenletter club, une chaine youtube sœur. Dès ce lundi, les félins seront à l'honneur dans Nomen, le petit podcast hebdo où mon complice Pierre Avenas raconte les origines des noms du vivant: jaguar léopard ocelot caracal serval et l'once ou panthère des neiges si médiatisées ces derniers temps... Jeudi focus sur le requin du Groenland, cette fois dans Petit Poisson deviendra Podcast (PPDP), avec mon autre complice Bill François. N'hésitez pas à jeter un œil sur notre site Baleinesousgravillon.com, ou vous attendent des dizaines d'articles sur le vivant. Ce site est ouvert à toutes les contributions n'hésitez pas à nous en proposer. J'encourage les utilisateurs d'insta a s'abonner à compte insta ou nous exposons chaque semaine un photographe animalier et où nous publions nos le saviez-vous les plus bluffants sur le vivant. Last but not least, Baleine sous Gravillon est un podcast natif, c'est-à-dire indépendant, et nous avons besoin de votre aide pour continuer à vous proposer nos programmes, vous pouvez faire un don, même minime sur helloasso et aussi nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple podcast, ce qui améliore notre référencement, en clair le fait d'être spontanément proposé aux poditeurs. Je lance un appel à tout partenaire potentiel pour chacun des 4 mousquetaires du vivant : Baleine sous Gravillon, Nomen, Petit Poisson deviendra Podcast et Combats, où nous recevrons, au passage, le député Loïc Dombreval la semaine prochaine, la rapporteur de la fameuse sur les cirques et les delphinariums, actuellement examinée par le Sénat qui l'a déjà retoquée… alors que cette loiu était déjà particulièrement légère et expugrée de tout ce qui pouvait gener les chasseurs, les éleveurs et autres lobby… Grand merci bon week end, au vert et au grand air de nos programmes !
durée : 00:05:38 - franceinfo junior - Florian Kirchner, chargé de programme "espèces" à l'UICN, répond aux questions des enfants.
BSG s'est rendu au congrès sur la biodiversité organisé par l'UICN (L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature) à Marseille, du 3 au 11 septembre 2021. Invité par le magazine So Good, dans son émission radio Open Air, BSG a co-animé des émissions en direct, chacune avec Loïc, l'animateur, l'invité.e et deux podcasteurs. Voici la première, co-animée avec Loïc Yviquel de So Good, et Delphine Darmon, la créatrice du beau podcast Demain n'attend pas. L'invitée est Nelly Pons, l'auteure d'Océan Plastique, bien connue des auditeurices de BSG. Nous republions d'ailleurs à la suite les 4 épisodes réalisés en saison 2 avec Nelly. Nous y avions résumé et analysé ce livre qui est une somme incontournable sur la question du plastique dans les océans. En marge des émissions Open Air, BSG n'a évidemment pas manqué de rencontrer beaucoup de gens, de faire une moisson d'émissions et de hors-séries, qui seront prochainement distillés sur vos applis... Bonne écoute!
BSG s'est rendu au congrès de l'UICN à Marseille, du 3 au 11 septembre 2021. Avec Maxime Thuillez, le créateur de la chaîne Youtube Greenletter Club, BSG a eu la chance de pouvoir s'entretenir une heure avec deux très grands naturalistes, Gilbert Cochet et Béatrice Kremer, les auteurs de l'Europe Réensauvagée (Acte Sud). En attendant de prochaines émissions dans Baleine sous Gravillon, voici déjà 4 épisodes précieux sur leur livre tellement porteur de connaissance, d'idées et d'espoir pour le monde vivant. Ce premier épisode est dédié à la présentation du couple et aux définitions de "naturaliste" et de "réensauvagement".
Au congrès de l'UICN à Marseille, début septembre 2021, BSG a eu la chance de pouvoir s'entretenir une heure avec deux très grands naturalistes, Gilbert Cochet et Béatrice Kremer, les auteurs de l'Europe Réensauvagée (Acte Sud). Une coproduction-coprésentation avec Greenletter Club, de l'ami Maxime Thuillez. dans ce 3e épisode, le couple explique les particularités des forêts, qui recouvraient 80% de l'Europe avant le développement humain!
Au congrès de l'UICN à Marseille, début septembre 2021, BSG a eu la chance de pouvoir s'entretenir une heure avec deux très grands naturalistes, Gilbert Cochet et Béatrice Kremer, les auteurs de l'Europe Réensauvagée (Acte Sud). Une coproduction-coprésentation avec Greenletter Club, de l'ami Maxime Thuillez. dans ce 4e épisode, le couple explique les particularités des zones humides et des rivières.
BSG s'est rendu au congrès de l'UICN à Marseille, du 3 au 11 septembre 2021. BSG était invité par le magazine So Good, pour co-animer des émissions en direct de ces rencontres mondiales sur la biodiversité. Voici la première émission, co-animée avec Loïc Yviquel de So Good, et Maxime Thuillez, le créateur de la chaîne Youtube Greenletter Club, une chaîne écolo pertinente et fouillée également déclinée en podcast, que BSG recommande. L'es invités sont Gilbert Cochet et Béatrice Kremer-Cochet, les auteurs de l'Europe Réensauvagée (Acte Sud), deux prodigieux naturalistes qui redonnent de l'espoir et beaucoup d'idées.
Au congrès de l'UICN à Marseille, début septembre 2021, BSG a eu la chance de pouvoir s'entretenir une heure avec deux très grands naturalistes, Gilbert Cochet et Béatrice Kremer, les auteurs de l'Europe Réensauvagée (Acte Sud). Une coproduction-coprésentation avec Greenletter Club, de l'ami Maxime Thuillez. dans ce 2e épisode, le couple explique les particularités des montagnes et des... péninsules dans l'histoire de l'évolution des espèces.
“Faites ce que je dis mais surtout pas ce que je fais” on pourrait résumer ainsi la position du gouvernement français et du président Emmanuel MACRON en matière de biodiversité. Au congrès mondial de l'UICN , juré craché, on va augmenter les zones de protection forte. De qui se moque-t-on quand les promesses non seulement ne sont pas crédibles , mais qu'au même moment à La Réunion dans une réserve existante avec protection forte on assiste à une violation par l'Etat de ses propres règles en incohérence avec les propos présidentiels. La preuve ? Pour l'illuster , écouter sur RTL REUNION, l'interview de Didier DERAND, correspondant local des association de protection, dont l'association LONGITUDE 181. No comment.
Face à la 6e extinction de masse de la biodiversité en cours, la parole des aînés et la sensibilisation des jeunes sont essentiels. C'est justement ces deux approches que le réseau ePOP créé par RFI-Planète Radio réunit. Des jeunes des cinq continents recueillent la parole des anciens à travers des capsules vidéos mises en perspective par des scientifiques. Invités au congrès mondial de la nature que l'UICN organise à Marseille, le réseau ePOP va récompenser ses meilleurs talents et organiser une After Pop pour débattre en public des actions à mener. Invités : Max Bâle de RFI-Planète Radio, fondateur du réseau ePOP Olivier Dangles, écologue, directeur de recherches à l'IRD Les lauréats E-Pop 2021
durée : 00:38:22 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Alors qu'une sixième extinction de masse apparaît, comment économie et protection de l'environnement peuvent-elles interagir ? Peut-on mesurer l'impact économique d'une forêt qui brûle, ou d'une marée noire ? Comment calculer ce que vaut le vivant ? La nature a-t-elle un coût ? - réalisation : Thomas Jost - invités : Catherine Aubertin Economiste de l'environnement, et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), affectée au Muséum national d'Histoire naturelle; Hélène Tordjman économiste, maîtresse de conférences à l'université Sorbonne Paris-Nord et membre du Centre de recherche en économie de Paris-Nord; Gilles Kleitz Ecologue et agronome, docteur en sciences politiques, directeur du département Transition écologique et gestion des ressources naturelles de l'AFD, président de la Commission aires protégées au Comité français de l'UICN
My Positive Impact est de retour. Chaque lundi, Florent Favier zoome sur l'environnement, l'écologie et les bons gestes à adopter. Aujourd'hui, coup de projecteur sur la biodiversité. Elle est d'ailleurs plus que jamais d'actualité à l'occasion du Congrès Mondial de la Nature de l'UICN à Marseille. Ce RDV a lieu tous les 4 ans à l'initiative de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Il réunit les acteurs politiques, institutionnels, associatifs et économiques du monde entier.Objectif : les engager à mettre en œuvre des solutions et prendre les bonnes décisions pour la biodiversité. Cette année, le Congrès Mondial de la Nature accueille également le grand public avec l'Espace Génération Nature ouvert à tous. La biodiversité : qu'est ce que c'est ? D'abord il est essentiel de la définir, pour, ensuite la préserver. Donc, la biodiversité c'est l'immense variété des espèces animales et végétales qui existent sur Terre, sur et dans le sol, dans l'eau et dans l'air. Ce terme englobe les milieux dans lesquels vivent ces espèces (forêt, lacs, déserts…) et les relations complexes d'interdépendance qu'ils ont entre eux. La biodiversité c'est donc le lien qui unit toutes les formes de vie de notre planète ! D'ailleurs, l'être humain dépend intégralement de cette biodiversité. Quelles sont les menaces qui pèsent sur la biodiversité ? La nature a longtemps été considérée comme un puits sans fond à notre disposition. Pourtant, elle a ses limites et les chiffres le prouvent. Il n'est pas un milieu ou une espèce, sur terre comme en mer, qui échappe à notre voracité. En 40 ans, 70% des vertébrés sauvages ont disparu ainsi que 60% des oiseaux d'Europe. Alors, la bonne nouvelle c'est que chacun peut limiter son impact en faisant des choix éclairés. Premièrement en consommant moins, mais mieux. Acheter local et de saison est aussi un bon pas. Sans oublier de limiter les emballages. En matière de biodiversité, les labels bio ou d'agriculture raisonnée ont une utilité concrète. En effet, l'utilisation de substance chimiques, toxiques pour les animaux et végétaux, y est restreinte voire interdite. ! Si vous avez un jardin ou un balcon, vous pouvez mettre des plantes dites mellifère, bonnes pour les insectes pollinisateurs. Pourquoi pas miser sur un compost pour rendre à la nature une partie de ce qu'on lui prélève. A l'échelle individuelle, cela semble peu mais à l'échelle d'un continent, l'impact sera indéniable ! My Positive Impact c'est le lundi sur Radio Monaco Feel Good Tous les podcasts de Florent Favier à découvrir juste ICI
durée : 00:20:02 - Journal de 18h - Le congrès de l'UICN, la plus grande organisation de protection de la nature, s'est ouvert à Marseille ce vendredi, en présence d'Emmanuel Macron, au troisième jour de son déplacement dans la cité phocéenne.
durée : 00:20:02 - Journal de 18h - Le congrès de l'UICN, la plus grande organisation de protection de la nature, s'est ouvert à Marseille ce vendredi, en présence d'Emmanuel Macron, au troisième jour de son déplacement dans la cité phocéenne.
durée : 00:58:07 - De cause à effets, le magazine de l'environnement - par : Aurélie Luneau - Pourquoi faut-il préserver la nature et quelles sont les urgences ? Que peut-on attendre des États à l'occasion de ce congrès ? Biodiversité, justice climatique et économie font-ils bon ménage ? - invités : Sébastien Moncorps Directeur du comité français de l'UICN France; Maud Lelièvre Vice-présidente de l'UICN France et déléguée générale des Eco Maires; Perrine Mouterde Journaliste environnement au journal Le Monde
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le gouvernement français ont convenu d'organiser le Congrès mondial de la nature de l'UICN 2020 du 3 au 11 septembre 2021 à Marseille. A cette occasion j'ai interviewé Nicolas Pilcher, directeur exécutif de Marine Research Fondation, qui devait rejoindre le congrès à Marseille. Malheureusement avec les restrictions sanitaires en Malaisie, il ne pourra pas venir. Nous avons travaillé ensemble sur un programme de préservation de tortues vertes aux Maldives avec le laboratoire marin du Banyan Tree Vabbinfaru. Nic est le parfait ambassadeur pour réfléchir comment le tourisme pourrait laisser un héritage positif aux futures générations. Il nous emmène dans le monde de la recherche scientifique pour préserver la biodiversité en toute intelligence. Découvrez ce podcast et surtout n'hésitez pas à le partager autour de vous. La Nature a besoin de nous pour sensibiliser le plus grand nombre pour sa préservation. Pour plus d'informations: https://www.linkedin.com/in/nicolas-pilcher-19957811/ Ce podcast est soutenu par notre partenaire EarthShip Sisters. Un Accélérateur de leadership environnemental au féminin. Une communauté grandissante de femmes dynamiques et aux profils variés qui osent s'impliquer pour changer notre société et semer l'envie d'agir ! "Prenez 24 femmes passionnées par l'environnement. Faites-leur vivre l'aventure Earthship Sisters. Vous révélez de puissantes entrepreneures à impact pour l'environnement !" Retrouvez-les à l'occasion du Congrès mondial de la nature à Marseille en Septembre aux espaces générations nature. Pour plus d'informations:https://www.linkedin.com/company/earthshipsisters/ Vous avez des Questions, remarques ou suggestion d'invités. Envoyez moi un mail à podcastxperientiel@gmail.com. Pour plus d'informations: https://francoishuet.net
La Dr Emma Lee a co-édité les lignes directrices de l'UICN qui encouragent les individus, les organisations, les entreprises et les gouvernements à regarder au-delà de la valeur strictement scientifique ou financière d'un morceau de terre ou de mer, à reconnaître aussi la valeur culturelle ou spirituelle qu'il peut y avoir pour les peuples autochtones.
Du fond des abysses jusqu'aux littoraux, l'Océan est malmené par les effets conjugués du changement climatique et des activités humaines. Les scientifiques continuent à l'explorer comme ceux à bord de la goélette Tara (reportage), ceux de l'UICN insisteront pour qu'il soit défendu au Congrès mondial de la nature qui aura lieu, du 3 au 11 septembre 2021, à Marseille. Et cette mobilisation est urgente notamment face aux ambitions d'exploitation minières au fin fond des abysses. Invitées : - Aurélie Spadone, chargée de mission au programme global milieu marin et polaire de l'UICN - Louissa Casson, chargée de campagne océan à Greenpeace UK Reportage à bord de la goélette scientifique Tara au large des côtes chiliennes pour sa 12ème expédition
durée : 00:54:07 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - La biodiversité connaît aujourd'hui une érosion massive et rapide. L’artificialisation des sols, parce qu’elle détruit les habitats naturels et les continuités écologiques, en est une des principales causes. Il est nécessaire de freiner ce phénomène et de renaturer les terres artificialisées lorsque c’est possible.
À l’aube de l’été, ceux qui en ont les moyens se posent la question des vacances, et ceux qui vivent du tourisme se demandent s’ils vont retrouver leur emploi… Selon le Conseil mondial du voyage et du tourisme, 2020 a été une hécatombe : 74% de visiteurs internationaux en moins, résultat 62 millions d’emplois supprimés… Mais est-ce que cette pause forcée va durer ? Et doit-on s’en réjouir ? Oui si l’on pense aux impacts environnementaux du tourisme de masse, non si l’on réfléchit en termes d’emplois et d’altérité. Car le voyage, c’est aussi aller à la rencontre d’autres cultures et c’est dans notre nature… Alors peut-on encore voyager sans culpabiliser ? Invités : - Rodolphe Christin, auteur de La vraie vie est ici, voyager encore ? publié chez Ecosociété - Sébastien Porte, auteur de Le dernier avion, comment le trafic aérien détruit l'environnement chez Tana Éditions - Caroline Krauze, créatrice du média Voyage Family - Geoffroy Mauvais, coordonnateur du programme d'Aires protégées d'Afrique & conservation de l'UICN.
Pour cette semaine du 14 décembre, nous nous pencherons sur un signal radio intrigant, nous ferons le bilan de l'année 2020 côté biodiversité, puis, après un bref séjour sur un astéroïde, nous ferons un détour par la santé avant un final exceptionnel, à observer dans le ciel. Bonne écoute, et bon week-end !Retrouvez les articles complets sur FuturaLe premier signal radio détecté provenant d'une exoplanète ? Exclusif : ces 31 espèces ont définitivement disparu en 2020« C'est historique, c'est fantastique ! » Les premières bonnes surprises du retour d'échantillons de l'astéroïde RyuguLes parfums dans les cigarettes électroniques altèrent les cellules du cœurGrande conjonction de 2020 : la Lune croise Jupiter et Saturne ce soir !Transcription du podcast :Bonjour à tous, bienvenue dans Fil de Science, le podcast Futura où nous retraçons l'actualité de la semaine.Message de l'espace : les chercheurs auraient pour la toute première fois détecté un signal radio en provenance d'une exoplanète. Ce signal n'est pas la marque d'une tentative de communication d'une espèce extraterrestre avec la Terre, mais bien plutôt de l'existence d'un champ magnétique autour du corps céleste Tau Bootis Ab. Et comme le dit notre journaliste Nathalie Mayer, auteure de l'article de décryptage disponible sur Futura , c'est déjà enthousiasmant. Car il s'agit bien là de la première fois que les astronomes détectent le signal radio d'un champ magnétique planétaire en dehors de notre Système solaire. Pour cela, ils ont mené une analyse poussée de la signature de Jupiter, avant de tourner leurs radiotélescopes vers le ciel. Résultat, la détection d'une exoplanète de type Jupiter chaude, en orbite autour d'un système binaire. Ainsi que l'a déclaré le post-doctorant Jake Turner à l'université Cornell : « Nous avons appris de Jupiter. Puis nous avons cherché. Et nous avons trouvé .»Tandis qu'un nouveau signal est découvert dans l'espace, plus d'une trentaine d'autres semblent avoir définitivement disparu sur Terre. La Liste rouge de l'UICN fait en effet le triste constat de l'extinction de 31 espèces animales à l'état sauvage, alors que l'année 2020 touche à son terme. Une tragédie d'autant plus marquante que nombre d'entre elles, comme le requin perdu Carcharhinus obsolerus, venaient tout juste d'être découvertes. Parmi les autres victimes : grenouilles, poissons, chauve-souris à longues oreilles, mais aussi plusieurs variétés de plantes ont succombé à la destruction de leur habitat et à la surexploitation des écosystèmes. Un tiers des chênes sont quant à eux menacés d'extinction, rejoints par l'ensemble des dauphins d'eau douce.Bonne nouvelle pendant ce temps pour la sonde Hayabusa-2 ! Après un séjour du plus d'un an sur l'astéroïde Ryugu, l'appareil a renvoyé plusieurs échantillons vers la Terre le 5 décembre 2020. L'ouverture des récipients de collecte cette semaine a permis de confirmer que la sonde avait accompli sa mission avec un succès dépassant les espérances des chercheurs, ainsi que l'explique le directeur de recherche au CNRS Patrick Michel, interviewé par notre journaliste Rémy Decourt. Derrière les poussières et les grains grossiers se cache l'histoire de notre Système solaire et peut-être de l'apparition de la vie sur Terre.Du côté de la santé, d'autres analyses révèlent pour leur part les effets nocifs de la cigarette électronique sur le rythme cardiaque. Plus précisément, ce sont les liquides parfumés que les chercheurs pointent du doigt après avoir soumis des cellules cardiaques de souris puis humaines à plusieurs types de fumées. Leurs résultats démontrent que, par-delà la nicotine, les parfums artificiels participeraient à un accroissement de la mort des cellules chez les rongeurs, et à une altération des battements du cœur chez les humains. Difficile pour l'instant de dire si ces données sont transposables dans un modèle in vivo. De plus amples recherches devront être menées afin de démêler le vrai du faux autour de cette pratique encore récente.Et enfin, pour finir, préparez-vous à une rencontre au sommet dans le ciel. Le 21 décembre, les planètes Saturne et Jupiter seront au plus près l'une de l'autre. Si leur rapprochement a lieu en moyenne tous les 20 ans, celui-ci promet néanmoins d'être exceptionnel. L'espace séparant les deux corps célestes n'aura en effet pas été aussi ténu depuis l'année 1623, soit près de 400 ans ! Autre bonne nouvelle, la rencontre sera visible au crépuscule et vous permettra donc de passer le reste de votre soirée bien au chaud, à contempler les photographies que vous aurez pu capturer ou à échanger avec vos proches sur ce moment unique. Tous les détails de la conjonction planétaire sont à retrouver sur Futura, bien entendu.C'est le dernier épisode de Fil de Science pour 2020, mais on se retrouve dès l'année prochaine avec toujours plus d'information scientifique et de décryptages. Merci à tous d'être aussi nombreux à nous suivre ! Grâce à vos notes, vos commentaires et votre soutien, l'audio chez Futura continue de s'enrichir et nous vous attendons avec de nouvelles surprises dès le mois de janvier. Pensez donc à vous abonner sur vos plateformes de diffusion et sur vos apps audio préférées pour ne rien manquer, et, en attendant, rendez-vous chez les Chasseurs de Science vendredi 25 décembre pour un épisode de Noël exceptionnel et explosif. Nous vous souhaitons d'excellentes fêtes, et, comme d'habitude, un bon week-end à tous ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.