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durée : 00:12:33 - L'invité d'un jour dans le monde - Les délégations russe et ukrainienne entament ce jeudi 15 mai des pourparlers de paix à Istanbul, sans Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. Décryptage avec l'ancien ambassadeur Michel Duclos.
La présidence Trump a des conséquences importantes en matière de défense pour l'Europe. Bien que le Président américain soit finalement revenu sur ses propos affirmant que l'Otan n'était en fait plus obsolète, Donald Trump n'a de cesse de critiquer le financement de l'organisation et plus largement le manque d'investissement des pays européens dans leur défense. La fragilisation de la relation transatlantique est là. Fragile aussi la cohésion des pays membres de l'OTAN. L'Europe doit composer avec une présidence Trump qui s'annonce comme un défi encore plus significatif que la première. La guerre qui fait rage depuis 2022 en Ukraine confirme la fragilité de l'Europe face aux nouvelles ambitions russes. La proximité affichée par Donald Trump avec les dictateurs ou les autocrates et son manque d'intérêt assumé pour les valeurs démocratiques et les droits de l'homme ne peuvent qu'aggraver l'inquiétude des Européens. Une inquiétude largement alimentée par l'incertitude quant aux politiques tant des États-Unis que de la Russie, qui donne toute priorité aux questions stratégiques.► Invités : Nicole Gnesotto, Vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Professeure émérite du CNAM. Choisir l'avenir. 10 réponses sur le monde qui vient - CNRS éditions Michel Duclos, ancien ambassadeur. Conseiller Géopolitique de l'Institut Montaigne. Diplomatie française - Alpha essai
« Le Kremlin confirme que Vladimir Poutine et Donald Trump vont se parler ce mardi, pointe Le Monde à Paris. Le président américain a affirmé ces dernières heures que “beaucoup de choses avaient déjà été discutées avec les deux parties, l'Ukraine et la Russie“ après des réunions séparées entre responsables américains, russes et ukrainiens en Arabie saoudite et à Moscou. Le président américain a évoqué des “partages de certains avoirs“ dont des “terres“ et des “usines de production d'énergie“. “Nous n'avons jamais été aussi proches d'un accord de paix“, a déclaré hier en fin de journée, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, qui n'a cependant pas écarté la possibilité de sanctions américaines contre la Russie si les discussions ne se passent pas comme espéré ».« Quelque chose va changer… »Trump et Poutine vont donc se parler directement au téléphone aujourd'hui. « Ce qui constitue sans doute, estime le Times à Londres, la conversation la plus importante de Trump avec un dirigeant étranger depuis son retour à la Maison Blanche en janvier. Et il semble que quelque chose va changer », affirme le quotidien britannique. Dans les colonnes du journal, Sergey Radchenko, expert en politique étrangère russe à l'École des relations internationales Johns Hopkins, affirme que Poutine profitera de cet échange direct pour « flatter Trump : il va lui faire miroiter, dit-il, la vision d'une grande relation russo-américaine et des accords économiques. Et il poursuivra ses efforts pour affaiblir Zelensky, espérant que Trump lui offrira sa tête sur un plateau d'argent. Je ne pense pas qu'il renoncera à ses objectifs politiques fondamentaux en Ukraine, affirme encore Sergey Radchenko. Donc, à mon avis, conclut-il, la question clé n'est pas de savoir si Poutine sacrifiera une meilleure relation avec Trump pour l'Ukraine, mais si Trump sacrifiera l'Ukraine pour une meilleure relation avec Poutine (…) ».D'ailleurs, pointe El Pais à Madrid, « les déclarations de Trump montrent de plus en plus clairement que pour parvenir à la paix, l'Ukraine devra abandonner une partie de son territoire, malgré l'insistance de Kiev à maintenir l'intégrité de son sol ».Le « deal » est-il déjà conclu ?Et si « la partition était écrite à l'avance entre Moscou et Washington ? », s'interroge pour sa part Le Figaro à Paris. « Et si le sort de l'Ukraine, comme le contenu d'un futur accord de paix, avait déjà été décidé en amont entre Trump et Poutine ? Et si un accord de cessez-le-feu basé sur le gel des lignes de front, la levée des sanctions et un “deal“ sur les minerais, avait déjà fait l'objet de discussions approfondies entre Moscou et Washington et que tout le reste, les déclarations et les réunions diplomatiques, n'étaient que du théâtre, une comédie, de la poudre aux yeux ? »Pour Le Figaro, ce scénario est plus que probable… « Les négociations de paix avancent dans l'ombre, entre les deux capitales, au détriment des Ukrainiens, affirme le journal. “Washington et Moscou partagent une même priorité : relancer la relation bilatérale, c'est-à-dire procéder à un "reset", explique l'ancien diplomate Michel Duclos. Ce “redémarrage des relations“ doit permettre, selon lui, à Moscou de “rejoindre le club des superpuissances qui gèrent les affaires du monde“ et à Washington de retrouver une “relation de travail avec Moscou pour traiter les dossiers régionaux“. (…) Michel Duclos voit deux scénarios, pointe encore Le Figaro. Dans le premier, “Vladimir Poutine atteint l'essentiel de ce qu'il veut, tant Donald Trump est avide d'obtenir un "succès". Dans le second, “un minimum d'amour-propre conduit le président américain à une résistance : dans ce cas, c'est sur des demi-mesures que s'accordent les deux parties“. Mais, affirme encore l'ancien diplomate, les deux scénarios appellent à “un sursaut stratégique européen“ ».Et l'Europe ?Justement, « l'Europe se réveille », se félicite Libération. « Il faut reconnaître une vertu à Trump : sans lui, l'Europe en serait toujours à peser le pour et le contre de l'indépendance stratégique… Grâce à la politique de gribouille de Washington, l'Union européenne prend le large. On se souvient d'Emmanuel Macron parlant de l'Otan en état de mort cérébrale. Maintenant, c'est fait. Entretemps, constate encore Libération, le Royaume-Uni est de nouveau là, avec l'Allemagne, la Pologne, la Turquie, mais aussi le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande. Tous ces pays qui faisaient confiance aux États-Unis ne comptent plus sur Donald Trump pour sauver l'Ukraine. L'Europe et sa coalition veulent s'armer, veulent leur industrie d'armement. La piste ouverte par Emmanuel Macron est la bonne. Mais, prévient Libération, il n'y a pas de temps à perdre ».
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Michel Duclos, conseiller spécial à l'institut Montaigne, ambassadeur en Syrie et auteur de "La longue nuit syrienne" aux éditions de l'Observatoire, répond aux questions de Dimitri Pavlenko.
Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron souhaite contrer le dialogue russo-américain. On en parle avec Michel Duclos, ancien ambassadeur, conseiller spécial géopolitique et diplomatie à l'Institut Montaigne et Nicolas Tenzer, géopolitologue, enseignant à Sciences Po dans C à Vous.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Dans C Ce Soir, retour sur la situation en Syrie, un mois quasiment jour pour jour, après la chute de Bachar Al-Assad.Alors que le nouvel homme fort du pays, leader du groupe islamiste HTS, tente de donner des gages aux femmes, aux minorités et à la communauté internationale… Plusieurs faux pas ces derniers jours laissent craindre une transition moins démocratique qu'annoncée.Alors la Syrie, pays exsangue, traumatisé par 54 ans de dictature, saura-t-elle se reconstruire de façon pacifique et inclusive ?Nous allons en débattre ce mardi 7 janvier avec : ▶︎ Rym MOMTAZ, Chercheuse en relations internationales et défense européenne à l'International Institute for Strategic Studies (IISS)▶︎ Delphine MINOUI, Grand reporter au Figaro, autrice de « Badjens » aux éditions du Seuil (19.08.24), « Reporter de guerre » aux éditions Bayard (20.08.24)▶︎ Hala KODMANI, Grand reporter Libération▶︎ Michel DUCLOS, Ancien ambassadeur de France en Syrie (2006-2009)▶︎ Maya KHADRA, Journaliste, enseignante, présidente de l'Association Avenir France Liban
C'est une histoire qui s'écrit chaque jour sous nos yeux et devant laquelle on se demande chaque jour de quel côté la pièce finira par tomber… Une histoire dont on connaît le début : la fuite du tyran, l'arrivée dans la capitale des libérateurs qui provoque des scènes de liesse, leur passé djihadiste qui inspire la peur, leurs promesses de changement, leurs voisins surpuissants qui ne leur veulent pas que du bien… Cette histoire syrienne, nous allons continuer à la raconter ce soir et à en débattre avec nos invités… 10 jours après la chute du régime de Bachar AL ASSAD, comment juger les premiers pas des nouveaux maîtres de la Syrie ? Peut-on déjà se faire une idée des réelles intentions des Islamistes de HTS et de leur chef Ahmed AL-CHARAA, aussi connu sous le nom de AL JOULANI ? Et puis c'est une histoire qui s'écrit aussi avec le reste du monde, qui doit désormais se positionner, à commencer par la France : alors que le drapeau français a été hissé pour la première fois à Damas depuis 12 ans, faut-il tendre la main et jusqu'où faut le faire ? C Ce Soir… Nous allons en débattre ce mercredi 18 décembre 2024 avec : ▶︎ Agnès LEVALLOIS, Vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Institut iReMMO)▶︎ Firas KONTAR, Politologue, juriste, auteur de « Syrie, La Révolution impossible » aux éditions Aldéia (03.06.23)▶︎ Jean-François COLOSIMO, Historien, documentariste, essayiste, éditeur, auteur de « Occident, ennemi mondial n°1 » aux éditions Albin Michel (02.04.24)▶︎ Marie FORESTIER, Chercheure, conseillère principale sur la Syrie à l'Institut européen de la paix▶︎ Michel DUCLOS, Ancien ambassadeur de France en Syrie (2006-2009)▶︎ Hala KODMANI, Grand reporter Libération
Il est expert résident et conseiller spécial en Géopolitique et Diplomatie pour l'Institut Montaigne Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ça phosphore à Bruxelles dans tous les cercles diplomatiques depuis des semaines, sinon des mois alors que de nombreux dirigeants européens pensent que Donald Trump, l'apôtre de « America first », l'Amérique d'abord, a de sérieuses chances d'emporter le prochain scrutin américain. Un grand retour aux affaires qui fait frémir les capitales européennes, hormis Rome et Budapest avec les très trumpistes Meloni et Orban, --alors que tous les autres - se souviennent avec effroi du mandat du milliardaire américain, complètement imprévisible, qui avait d'entrée retiré les États-Unis de plusieurs accords internationaux, menacé -déjà de se retirer de l'Otan, et affichant globalement du mépris pour ses alliés et une vraie fascination pour les dictateurs.Pour en parler, l'ancien ambassadeur Michel Duclos, conseiller spécial à l'Institut Montaigne et auteur de «Diplomatie française» chez Alpha, et en ligne avec nous depuis Bruxelles, Camille Grand, directeur pour la Défense au Conseil Européen pour les relations internationales (ECFR), ancien secrétaire général adjoint de l'Otan.
Au Proche-Orient, après l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché l'escalade, la guerre de Gaza ne faiblit pas. L'armée israélienne poursuit ses bombardements au Sud du Liban. Au plan diplomatique, les appels au cessez-le-feu, dont celui du Premier ministre libanais Najib Mikati, se multiplient, sans succès pour l'instant. Le président de la République Emmanuel Macron plaide pour l'arrêt de livraison d'armes à Israël. La France peut-elle jouer un rôle majeur pour obtenir une cessation des hostilités dans ce conflit armé ? Michel Duclos, ancien ambassadeur et conseiller spécial géopolitique à l'Institut Montaigne, auteur de Diplomatie française, publié aux éditions Alpha, est notre invité international de la mi-journée.
On ne présente plus les BRICS -Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud- le groupe existe depuis 2009 pour les BRIC sans le S de l'Afrique du Sud qui ne fera son entrée qu'en 2011. En août 2023, à l'issue de leur 15è sommet, les BRICS sont devenus BRICS+ avec l'intégration de six nouveaux membres invités à rejoindre cette alliance. Argentine, Égypte, Iran, Émirats Arabes Unis, Arabie Saoudite et Éthiopie. En 2024, tous ces pays à l'exception de l'Argentine sont devenus membres. Et la Turquie frappe désormais à la porte. Les BRICS+ c'est une plateforme un peu informelle, sans règles ni statuts communs. Hétérogène en termes de développement économique et de capacités scientifiques et technologiques.Les 10 pays des BRICS+ représentent en 2024 près de la moitié de la population mondiale et 37% du Produit Intérieur Brut mondial en valeur nominale, contre 44% pour les pays du G7.Que veut pour lui-même ce club multilatéral de puissances émergentes ? Peut-il bouleverser l'ordre international ? Va-t-il constituer un bloc contre-hégémonique face à la domination des puissances occidentales ? Quels sont ses atouts et ses limites ?Invités : Sylvie Bermann, présidente du Conseil d'administration de l'Institut des Hautes Études de Défense Nationale. Ancien ambassadeur de France en Chine, au Royaume-Uni et en Russie. « Madame l'ambassadeur. De Pékin à Moscou, une vie de diplomate », éd. Tallandier. Michel Duclos, Ancien ambassadeur. Conseiller spécial à l'Institut Montaigne. Son dernier ouvrage « Diplomatie française », éditions Alpha. Christophe Ventura, directeur de recherche à l'Iris, responsable du programme Amérique Latine/Caraibe. Journaliste au Monde Diplomatique. « Désoccidentalisation. Repenser l'ordre du monde », édition Agone. Olivier Da Lage. Ancien journaliste à RFI. Chercheur associé à l'Iris ou il suit la péninsule Arabique et l'Inde. « L'Inde un géant fragile », éd. Eyrolles.Émission enregistrée à Nantes dans le cadre des GÉOPOLITIQUES DE NANTES.
Les États-Unis accueillent mardi 9 juillet 2024 les dirigeants des pays membres de l'Otan pour un sommet annuel, au lendemain de salves de missiles russes qui ont dévasté le plus grand hôpital pédiatrique de l'Ukraine. Le président Volodymyr Zelensky a réclamé aux Occidentaux une « réponse plus forte » face à la Russie, mais que peut-on en attendre ? Car l'alliance se trouve entre un président américain affaibli, poussé par son propre camp à renoncer à la présidentielle, des divergences de vue et un président français pris dans le flou politique de son pays. L'analyse du diplomate Michel Duclos, conseiller spécial géopolitique à l'institut Montaigne. Il a publié récemment son ouvrage Diplomatie française aux éditions Alpha.À lire aussiOtan: le sommet des 75 ans de l'alliance s'ouvre sur fond de crises internationales et politiques
Depuis sept ans, les velléités d'Emmanuel Macron en matière de politique étrangère associent « grandeur gaullienne » et « équilibre ». Dans ce second épisode consacré au Sud global, Michel Duclos évoque les relations de la France et ces pays."Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres", disait Antonio Gramsci. Dans notre monde globalisé, au sortir de la guerre froide, ces monstres oubliés ont un nom : Le retour des empires. Un podcast du magazine Marianne, présenté par Stéphane Aubouard.Le magazine Marianne est en kiosques et en ligne chaque jeudi."Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti". Albert CamusMarianne TV : https://tv.marianne.net/Marianne.net : https://www.marianne.net/ Production CMI France - Marianne © Septembre 2023 - Make Some Noise Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Michel Duclos essayiste et ex-diplomate analyse ce qu'est le « Sud global ». Des pays, qui, bien que structurellement différents, partagent une même revendication : l'émergence d'un monde multipolaire sans domination occidentale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce lundi marque une nouvelle étape judiciaire pour le candidat à la Maison-Blanche. Le procès de Donald Trump -premier ex-président américain à comparaître devant la justice pénale- s'est ouvert à New York pour paiements dissimulés à une ancienne star de films X. Parallèlement à cela, Donald Trump mène campagne et installe son duel face à Joe Biden en vue de l'élection présidentielle du 5 novembre.Que représenterait une victoire de Trump pour le monde et l'Amérique ? Quels leviers activer pour résister sans s'ingérer ? Pour en débattre Jérôme Viala-Gaudefroy, chargé de cours à Sciences Po Saint-Germain-Laye, spécialiste de la politique américaine Michel Duclos, ancien diplomate, conseiller spécial géopolitique et diplomatie à l'Institut Montaigne, auteur du livre Diplomatie française (Editons Alpha, sortie le 17 avril 2024) Pierre Bourgois, maître de conférence en sciences politiques à l'université catholique de l'Ouest à Angers, spécialiste de la politique étrangère des Etats-Unis, auteur du livre Le néoconservatisme américain - La démocratie pour étendard, éditions Presses universitaires de FranceT
durée : 00:13:30 - L'invité d'un jour dans le monde - En Ukraine, l'année 2023 s'est close sur une position triomphaliste du président russe Vladimir Poutine. Le conflit s'enlise et, du côté ukrainien, une aide internationale financière et militaire est de plus en plus attendue. Pourtant, à Washington comme à Bruxelles, l'Occident peine à s'accorder.
L'armée israélienne poursuit son offensive à Gaza. Le sud de l'enclave palestinienne est soumis à d'intenses bombardements parallèlement à une action terrestre avec l'arrivée de chars dans la ville de Khan Younes où beaucoup de déplacés ont trouvé refuge. Selon le Hamas, la guerre a déjà fait plus de 15 000 morts côté palestinien. Face à ce déchaînement de violence, depuis Dubaï où il assistait à la COP28, Emmanuel Macron a appelé ce week-end à l'instauration d'un cessez-le-feu. Le président français qui avait souligné le droit d'Israël à se défendre après le terrible massacre du 7 octobre insiste désormais sur le danger de l'intervention militaire à Gaza. Le chef de l'État français veut reprendre l'initiative : il espérait organiser une table ronde sur le Proche-Orient en marge de la conférence sur le climat et faire escale en Égypte et en Arabie Saoudite à son retour, mais aucun de ces événements n'a eu lieu. Un signe de l'affaiblissement du poids de la France dans la région ? C'est l'une des questions que l'on se pose ce soir dans Décryptage.Avec notre invité : Michel Duclos, ancien diplomate, conseiller spécial à l'Institut Montaigne.
France has withdrawn its ambassador to Niger and announced the removal of its troops from the country following a military coup whose anti-French rhetoric has stirred up animosity in the region. Is President Macron the reason or the scapegoat for France's diplomatic and strategic reverses in Africa? And what can he do on the world stage with the rest of his term? Andrew Mueller is joined by Aanu Adeoye, Sophie Pedder, Gesine Weber and Michel Duclos. See omnystudio.com/listener for privacy information.
1/ La Russie est-elle européenne ? 2/ Quelle cohabitation à long terme ? 3/ L'Europe peut-elle se passer de l'Amérique face à Poutine ? Suivez Le Club Le Figaro International sur le thème de l'Europe face à la Russie présenté par Philippe Gélie. Avec Françoise Thom, Michel Duclos, Laure Mandeville et Fabrice Nodé-Langlois.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
N°314 / 10 septembre 2023 Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 10 septembre 2023. Avec cette semaine : Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. Le chef de l'État, « Homme-orchestre de la République » Avec la rentrée, le Président de la République se montre sur tous les fronts. Diplomatique, d'abord, avec, du 28 au 30 août, au Quai d'Orsay, la traditionnelle Conférence des ambassadeurs. Dans le quotidien L'Opinion, Jean-Dominique Merchet estime que « loin de se contenter de fixer les grandes lignes de la politique étrangère, le chef de l'État mettra les mains dans le cambouis de tous les détails de l'action extérieure de la France ». Si dans la Ve République, la diplomatie fait partie du domaine réservé du chef de l'État, l'ancien ambassadeur Michel Duclos estime toutefois que « la centralité de la fonction présidentielle dans notre dispositif diplomatique peut devenir une faiblesse, car il n'est pas sain dans le monde complexe actuel que tout repose à ce point sur les épaules d'une seule personnalité. » Dans la foulée, Emmanuel Macron a reçu, le 30 août au soir, avec Élisabeth Borne, les chefs des partis politiques représentés au Parlement, ainsi que les présidents des trois chambres Yaël Braun-Pivet (Assemblée nationale), Gérard Larcher (Sénat) et Thierry Beaudet (Conseil économique, social et environnemental), à Saint-Denis en Seine-Saint-Denis. Objectif affiché du Président : trouver des « voies » pour faire « avancer » le pays, en l'absence de majorité absolue à l'Assemblée. Au menu : « la situation internationale et ses conséquences sur la France », mais aussi « les nuits d'émeutes que nous avons vécues, avec pour objectif de prendre des décisions pour renforcer l'indépendance de notre pays et rebâtir notre nation et tout ce qui la tient : la famille, l'école, le service national universel, la transmission de notre culture, notre langue, la régulation des écrans », ou encore « notre organisation et nos institutions dans tous les territoires ». Après le grand débat, les conventions citoyennes, le Conseil national de la refondation, le Président recourt maintenant à une nouvelle « innovation démocratique ». « C'est le président qui prend le volant, c'est clair et net », note le président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), Hervé Marseille. Le 4 septembre, à l'occasion de la rentrée scolaire, Emmanuel Macron a répondu sur YouTube, aux questions du vidéaste Web Hugo Travers, dit Hugo Décrypte. Troubles dépressifs, urgence climatique, réduction des vacances d'été, harcèlement à l'école, pacte enseignant, coût de la vie, RSA, Restos du cœur… Pendant près de deux heures, le chef de l'État a abordé plusieurs sujets censés préoccuper les moins de 26 ans, en insistant sur ceux qui concernent l'éducation nationale. Le Président assume cette omniprésence. « Compte tenu des enjeux, l'éducation fait partie du domaine réservé du président », justifiait-il dans les colonnes du Point, le 23 août. L'école, « c'est le cœur de la bataille que l'on doit mener, parce que c'est à partir de là que nous rebâtirons la France », insistait-il. Pour autant, son entourage réfute le terme de « super ministre de l'Éducation ». Mais, les médias observent qu'en mettant l'école « au cœur » de son projet, Emmanuel Macron prend directement le dossier en main et se désigne comme le véritable responsable. *** G20 versus BRICS, le jeu de l'Inde Le sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) du 22 au 24 août à Johannesburg, en Afrique du Sud, a été l'occasion d'affirmer une fois de plus leur force de contrepoids à l'influence occidentale. Ce bloc représente plus de 42 % de la population mondiale, 30 % de son territoire, 23 % du PIB mondial et 18 % du commerce mondial. Cependant, seuls 6 % du commerce total s'opèrent entre eux. Créé au départ avec quatre membres en 2009, les BRICS ont été rejoint par l'Afrique du Sud en 2010. Six nouveaux membres ont adhéré cette année : l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Egypte, les Emirats arabes unis, l'Ethiopie et l'Iran. Avec six des dix premiers producteurs de pétrole, les BRICS contrôlent désormais le marché mondial. L'arrivée de ces nouveaux « coffres-forts » qui disposent d'importantes réserves de change s'accompagne de l'entrée en force du monde arabo-musulman, avec l'Egypte et l'Iran. Ces pays ont peu en commun, si ce n'est un objectif prioritaire : le rééquilibrage de l'ordre économique mondial en leur faveur, grâce notamment à la « dédollarisation ». Comme le souligne la déclaration finale du sommet, les BRICS veulent basculer vers plus de paiements en monnaies locales : l'Inde paie déjà le pétrole russe en roupies, la Chine commence à payer le pétrole saoudien en yuans. En présidant cette année le G20, qui rassemble depuis hier à New Delhi les dirigeants des 19 économies les plus développées plus l'Union européenne, l'Inde entend préserver la pertinence du forum, le seul où les pays occidentaux côtoient les pays émergents du Sud. Les sujets ne manquent pas : guerre en Ukraine, lutte contre les effets du changement climatique, sécurité alimentaire, conflits commerciaux, solidarité avec les pays en développement, rivalité technologique avec la montée en puissance des cryptoactifs… L'absence de deux hôtes de marque - le président russe, Vladimir Poutine pour cause de sanctions, et son homologue chinois, Xi Jinping, illustre les tensions entre leurs membres. Après dix-huit mois de guerre, le forum reste profondément divisé au sujet de l'invasion russe. Plusieurs dirigeants des pays émergents sont soucieux, à l'instar de Narendra Modi, le Premier ministre indien, de ne pas choisir leur camp entre Moscou et Kyiv. Tensions également entre la Chine et l'Inde après la publication par Pékin d'une carte revendiquant des terres que l'Inde affirme posséder dans l'Himalaya où des combats ont opposé les deux armées en 2020. Défi de la montée en puissance des BRICS qui comprennent désormais l'Arabie saoudite et l'Argentine. Tout en gardant un œil inquiet sur la Chine, l'Inde navigue entre les Etats-Unis, dont elle s'est rapprochée, la Russie, qui lui est encore très utile, et quelques puissances moyennes. Au non-alignement a succédé à New Delhi le « pluri-alignement » ou « plurilatéralisme ». Celui-ci consiste à préserver la liberté de choix et d'action de l'Inde sur la scène internationale, et donc à démultiplier les relations avec un maximum d'États ou groupes d'États dans le monde, en ne se rendant dépendant d'aucun en particulier et en ignorant autant que possible les rivalités entre eux.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
This week, the leaders of NATO member countries gathered in Vilnius for the organisation's annual summit. The summit addressed crucial issues and implications for international security. From Sweden's accession to NATO and Ukraine's aspirations for membership to new defence plans and security guarantees, this week's episode explores the summit's highlights and potential impact on the global security landscape. Mark Leonard welcomes Alex Stubb, former prime minister of Finland, Lykke Friis, former Danish climate minister and ECFR co-chair – all on ECFR's board of trustees – and Camille Grand, former assistant secretary general for defense investment at NATO and distinguished policy fellow at ECFR, to discuss the outcomes of the NATO summit in Vilnius. What were the main takeaways from the summit? What led to Erdogan's decision to greenlight Sweden's accession to NATO? What did the alliance offer Ukraine? And what are the key points of NATO's new defence plans? This podcast was recorded on 13 June 2023. Bookshelf: The Russo-Ukrainian War: The Return of History, by Serhii Plokhy The Unbearable Lightness of Being by Milan Kundera Guerre en Ukraine et nouvel ordre du monde by Michel Duclos
Plusieurs centaines de milliers de tués et de blessés, des villes détruites, des dizaines d'avions de combat abattus, des navires de guerre coulés… et des menaces d'emploi de l'arme nucléaire. L'an deux de la guerre d'Ukraine a commencé et le constat est celui d'une intensification des combats dans le Donbass. Résistance ukrainienne contre rouleau compresseur russe, soutenu par les combattants de la milice privée Wagner. Côté diplomatique, la récente tournée en Europe et à Moscou du chef de la Diplomatie chinoise, Wang Yi, continue d'interroger sur l'intérêt de Pékin à s'investir pour faire la paix en Ukraine. Invités : Pierre Lellouche, ancien ministre. Ancien Président de l'Assemblée Parlementaire de l'OTAN. (Article dans Le Monde : « En Ukraine, n'est-il pas temps de s'interroger sur une sortie de cette guerre ? ») Michel Duclos, ancien ambassadeur. Conseiller spécial de l'Institut Montaigne. « Guerre en Ukraine et nouvel ordre du monde. 22 regards internationaux après l'agression russe », coédition Institut Montaigne et les Éditions de l'Observatoire Jean Radvanyi, professeur émérite à l'INALCO, spécialiste de la Russie et de l'espace postsoviétique. « Russie un vertige de puissance », éditions La Découverte.
Ngày 24/02/2023 đánh dấu đúng một năm ngày tổng thống Nga Vladimir Putin phát động « chiến dịch quân sự đặc biệt » xâm lược Ukraina. Thế giới một lần nữa bị phân cực. Nhưng sự hậu thuẫn của Trung Quốc đối với Nga và sự oán hờn của những nước phương Nam (tức phần còn lại của thế giới) báo hiệu hồi cáo chung cho một trật tự thế giới do các cường quốc phương Tây thống trị. « Bóng ma Ukraina »Thomas Gomart, giám đốc Viện Quan Hệ Quốc Tế Pháp (IFRI), trong phần mở đầu của tập sách « Les Ambitions inavouées. Ce que préparent les grandes puissances » (tạm dịch là Những tham vọng không thú nhận. Những gì các siêu cường đang chuẩn bị), được xuất bản năm nay, có viết :« Khi quyết định "phi quân sự hóa" và "phi phát xít hóa" Ukraina bằng vũ lực, tổng thống Nga muốn viết một trang mới cho Chiến tranh Vệ quốc Vĩ đại, ba mươi năm sau khi Liên Xô sụp đổ, với mục tiêu kép : Chinh phục dân tộc Ukraina và thách thức Phương Tây, bị cáo buộc là nguồn cội của mọi điều xấu xa. Năm 2020, Putin từng cho rằng, giả như Nga và Ukraina mà được hợp nhất, điều đó sẽ tạo nên một đối thủ địa chính trị hùng mạnh trước phương Tây ». (trang 12, dòng 7-14)Hai năm sau tuyên bố này, quyết định gây hấn của tổng thống Nga gây ra một cơn chấn động vượt quá khuôn khổ quan hệ Nga-Ukraina. Hơn bao giờ hết, Kiev đã từng và giờ vẫn luôn có một vị trí chiến lược quan trọng trong nhãn quan chủ nhân điện Kremlin. Nhà sử học Thomas Gomart, ở trang 11, cũng trong phần mở đầu, mục « Bóng ma Ukraina », nhận định :« Giữa Berlin và Matxcơva, vùng lãnh thổ này (Ukraina) từng là tâm của hai cuộc thế chiến, vì một lý do đơn giản : Không có người dân, ngành nông nghiệp và nền công nghiệp Ukraina, nước Nga có lẽ sẽ chẳng bao giờ vươn lên vị thế đại cường. Và nếu như không có cường quốc Nga, thì có lẽ Đức đã thống trị châu Âu. »Tham vọng đại cường của PutinVà tham vọng trở lại thành đại cường đã từng được ông Vladimir Putin nói đến năm 2007, cũng tại Hội nghị An ninh Quốc tế Munich, khi hàm ý với phương Tây rằng tiệc mừng hậu Xô Viết đã tàn. Nhật báo Công Giáo La Croix (17/02/2023) nhắc lại, trong một bài diễn văn làm lạnh gáy dài 20 phút năm đó, tổng thống Nga kịch liệt phản đối trật tự thế giới hậu Chiến Tranh Lạnh do Mỹ thống trị, việc mở rộng khối NATO sang các nước cựu thành viên Hiệp ước Vacxava và kế hoạch triển khai lá chắn tên lửa ngay sát biên giới nước Nga.Lời lẽ hung hăng, nỗi hoài niệm của ông Putin về một « thời kỳ cân bằng của Chiến Tranh Lạnh » dù rất gây sốc nhưng lại không được một nước phương Tây nào quan tâm đến. Trong nhãn quan của phương Tây, Nga không còn là một cường quốc nữa. Ít có vị lãnh đạo nào hiện diện trong hội nghị năm xưa muốn nhận ra rằng Vladimir Putin và những người thân cận của ông ngay từ thời điểm đó đã xem Phương Tây như là một kẻ thù có quyết tâm làm suy yếu nước Nga.Mười sáu năm sau, chiến tranh cường độ cao trở lại trên Lục Địa Già, làm tan vỡ mọi ảo tưởng của một châu Âu từng nghĩ rằng có thể xây dựng sự thịnh vượng cho mình nhờ vào khí đốt giá rẻ của Nga, giao thương với Trung Quốc và một sự bảo đảm an ninh vĩnh viễn từ Mỹ. Thomas Gomart cho rằng cuộc chiến tại Ukraina đâu chỉ mới bắt đầu từ năm qua mà trên thực tế đã bước sang năm thứ 9.Và những phân tích sai lầm của châu ÂuĐó cũng là quãng thời gian phương Tây, đặc biệt là châu Âu đã có những phân tích sai lầm về chính trị, dẫn đến những thất bại về ngoại giao của Đức và Pháp trong những ngày trước khi xảy ra cuộc chiến. Trên đài RFI, Thomas Gomart giải thích :« Bởi vì châu Âu đã đánh giá thấp, hay đánh giá sai tiến triển bản chất của chế độ Putin kể từ khi ông đặt chân vào điện Kremlin năm 2000. Trên thực tế, đó là một chế độ mà đối với họ chiến tranh là không thể tách rời. Một chế độ mà người ta quan sát từ hơn hai thập niên qua đã dần tự xây dựng một ý thức hệ chống lại phương Tây và kể từ giờ đặt cuộc xâm lược Ukraina trong một cuộc chiến chống phương Tây rộng lớn hơn. » (RFI 04/02/2023)Sai lầm chính trị đã dẫn đến những tác động to lớn trên bình diện quân sự. Châu Âu giải trừ vũ khí trong vòng hai thế hệ, từ đầu những năm 1970, và sau ngày 11/09/2001. Thế nhưng, trong cùng thời gian này, nhiều tác nhân chiến lược khác như Nga, Trung Quốc, Hoa Kỳ, thậm chí Ả Rập Xê Út và Ấn Độ lại ồ ạt tái vũ trang.Hệ quả là, theo Thomas Gomart, « sự khác biệt này đến từ việc chiến tranh không nằm trong trường bận tâm của châu Âu nữa, nhưng chúng vẫn là mối quan tâm của nhiều tác nhân chiến lược khác. Ở đây có một kiểu trở lại với thực tế: dường như việc sử dụng vũ lực để làm thay đổi môi trường bên ngoài là lỗi thời đối với châu Âu, nhưng đối với các nước như Nga trong trường hợp này thì hoàn toàn là không. Sự khác biệt này là khó khăn cho châu Âu, bởi vì họ không được chuẩn bị cho điều đó và họ không hẳn phải có những nỗ lực cần thiết để ngăn chặn mối đe dọa như là từ Nga. » (France 24 25/01/2023)Chiến tranh không biết khi nào sẽ kết thúc, nhưng trong cuộc chiến này, châu Âu nói riêng và phương Tây nói chung bị đơn độc. Người ta còn nhớ tổng thống Nga, ngày 07/07/2022, trước các đại biểu của Duma, từng tuyên bố : « Chúng ta đã bắt đầu đập vỡ một cách dứt khoát thế thống trị của phương Tây trên thế giới ».Phi phương Tây hóaĐối với phương Tây, cuộc xâm lược của Nga không những đe dọa sự tồn vong của Ukraina với tư cách là một Nhà nước có chủ quyền, mà cả cho an ninh toàn châu Âu, cũng như nền tảng của trật tự thế giới. Điều quan trọng nhất chính là nguyên tắc không gây hấn và toàn vẹn lãnh thổ được ghi trong Hiến chương Liên Hiệp Quốc.Michel Duclos, cựu đại sứ và cố vấn đặc biệt Viện Montaigne (Pháp) lưu ý « cuộc chiến tranh tại Ukraina còn báo hiệu hồi kết của sự ảo tưởng về một trật tự quốc tế tự do, nghĩa là một trật tự do các cường quốc phương Tây thống trị ». Sự bất mãn này vốn dĩ đã có ngay từ những cuộc khủng hoảng đầu tiên như Irak, Libya, Syria rồi sau này là Ukraina … Trong những hồ sơ này, Ấn Độ và Brazil đều vắng mặt.Trên đài France Inter (13/02/2023), Michel Duclos nhận định cuộc chiến tranh này là chiếc gương phản chiếu hiện tượng phi phương Tây hóa tại phần lớn « các nước phương Nam ».Ông nói : « Qua những chia rẽ về hành động xâm lược của Nga, về cơ bản, còn có một sự bất đồng liên quan đến chính nguyên tắc trật tự quốc tế, nghĩa là bản Hiến chương của Liên Hiệp Quốc. Chúng ta tự cho rằng văn bản này đã bị vi phạm một cách không thể chấp nhận và trước sự việc này cần phải hành động. Nhưng nhìn từ các nước phương Nam, trên thực tế, đó chỉ là một giai đoạn trong số các giai đoạn khác kéo theo nhiều sự vi phạm khác, ban đầu là từ Mỹ và phương Tây và về cơ bản, điều đó có nghĩa là không ai tin vào những nguyên tắc nền tảng cho đến nay nhìn bề ngoài trông có vẻ giống như một trật tự, giống như một cấu trúc cho đời sống quốc tế. » Các nước phương Nam và sự oán hờn phương TâyChính trong sự oán hờn phương Tây này mà các nước South Global (Sud Global), tức các nước đang phát triển, xem chiến tranh tại Ukraina chỉ là một « cuộc chiến giữa những nước châu Âu », « một màn trình diễn khá xa lạ và phần lớn các nước không muốn xen vào ». Cảm xúc này được thể hiện rõ qua các ngôn từ. Phương Tây bị chỉ trích là can thiệp, hay đặt điều kiện trong những khoản hỗ trợ. Các phát biểu luôn bị đánh giá « sặc mùi » chủ nghĩa tân thực dân. Đây chính là những điểm mà nhà nghiên cứu thuộc viện Montaigne cho rằng phương Tây cần phải lưu ý :« Ở đây, chúng ta cần phải hết sức thận trọng do việc Trung Quốc, hay nhiều nước xuất khẩu dầu hỏa có khả năng tập hợp thành một liên minh để chống phương Tây bằng cách khai thác tâm lý oán giận đó. Và đây cũng chính là những gì bản thân Nga đã vun đắp từ nhiều năm nay và trong chừng mực nào đó, một kiểu trung lập, thậm chí lòng nhân từ tại một số đông các nước phương Nam. Đây là một phần kết quả của sự đầu tư mà Nga đã gầy dựng bằng cách khai thác cảm xúc oán hờn chống phương Tây. »Michel Duclos, tác giả tập sách « Chiến tranh Ukraina và trật tự thế giới mới. 22 quan điểm quốc tế sau cuộc xâm lược của Nga » (Guerre en Ukraine et nouvel ordre du monde. 22 regards internationaux après l'agression russe – NXB Observatoire, 2023), cuộc xung đột Nga - Ukraina cho thấy rõ một thực tế : Một mặt, khi không ngừng ủng hộ Matxcơva về mặt chính trị, nhưng cho đến lúc này vẫn tránh được các trừng phạt của Mỹ bằng cách kềm chế hỗ trợ kinh tế và quân sự, rõ ràng Trung Quốc là đối tác chiến lược của Nga.Mặt khác, cuộc chiến Ukraina đang tạo thành một « thời điểm để tự khẳng định » cho những nước có thể được gọi là các cường quốc tầm trung như Thổ Nhĩ Kỳ, Ả Rập Xê Út hay Ấn Độ. Tầm quan trọng về kinh tế và dân số mà những nước này có được cho phép họ tăng cường quan hệ kinh tế với Nga mà không lo sợ bị phương Tây trả đũa. Chỉ có điều khi cung cấp « quả bóng dưỡng khí » cho Nga, những nước này cũng đang góp phần làm suy yếu chiến lược của phương Tây cô lập và làm suy yếu nước Nga!
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durée : 00:42:32 - Un jour dans le monde - Michel Duclos, ancien ambassadeur français en Syrie, est conseiller spécial à l'Institut Montaigne. Il rassemble dans son dernier ouvrage vingt-deux géopoliticiens à travers le monde, invités à partager leur vision du nouvel ordre mondial déclenché par la guerre en Ukraine.
durée : 00:42:32 - Un jour dans le monde - Michel Duclos, ancien ambassadeur français en Syrie, est conseiller spécial à l'Institut Montaigne. Il rassemble dans son dernier ouvrage vingt-deux géopoliticiens à travers le monde, invités à partager leur vision du nouvel ordre mondial déclenché par la guerre en Ukraine.
L'invasion russe de l'Ukraine marque une rupture. Regain des compétitions géopolitiques entre puissances défendant leur modèle et leur zone d'influence, multiplication des contestations et des rapports de forces désinhibés, augmentation généralisée des dépenses d'armement. Le 24 février 2022, la Russie franchissait un nouveau pas en décidant d'assujettir par la force un État qu'elle considère comme illégitime et menaçant. L'évènement a une importance historique qui aura un impact majeur sur la sécurité dans le monde. La tension s'ajoute à la tension. En Asie, en Afrique, au Moyen-Orient. Invités : Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Dernier ouvrage : «Europe : changer ou périr» chez Tallandier 2022. Michel Duclos, ancien ambassadeur. Conseiller spécial Géopolitique à l'Institut Montaigne et essayiste. «La France dans le bouleversement du monde», éditions de l'Observatoire. «Comment la Russie a perdu l'Occident» revue Commentaire. Bertrand Badie, politiste, spécialiste des relations internationales, professeur émérite des Universités à Sciences Po. «Le monde ne sera plus comme avant», éditions Les Liens qui Libèrent. «Vivre deux cultures. Comment peut-on naître franco-persan ?», éd. Odile Jacob.
L'année 2022 a été très largement dominée par l'invasion russe de l'Ukraine commencée le 24 février 2022, à la surprise de bon nombre de pays, exception faite peut-être des États-Unis qui avaient pris au sérieux les signaux envoyés par Moscou. Destructions massives, villes ravagées et anéanties, carcasses d'immeuble éventrés, les innombrables morts civiles et militaires, les afflux de réfugiés… Toute la tragédie d'une guerre, comme d'autres pays la connaissent. On pense bien sûr à la Syrie ou à ces autres conflits pour lesquels l'année 2022 n'a pas apporté de solution. La résistance du peuple ukrainien a été saluée à de multiples occasions et continue de l'être alors que la Russie, à la peine dans le Donbass, se concentre désormais sur les infrastructures du pays… eau, électricité, violant le droit international humanitaire pour briser la volonté de résistance du peuple ukrainien. La Russie est-elle en train de perdre la guerre ? Cette guerre d'Ukraine risque-t-elle d'irradier sur la planète toute entière ? Face à l'impasse actuelle, faut-il créer un processus de sortie ? Que signifie la guerre d'Ukraine pour l'Europe ? Peut-on parler d'accélération d'une prise de conscience géopolitique des Européens qui augmentent leurs budgets militaires mais ont du mal à surmonter leurs différences quant à la relation souhaitable et souhaitée avec les États-Unis ? Invités : Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Dernier ouvrage : «Europe : changer ou périr», chez Tallandier 2022. Michel Duclos, ancien ambassadeur. Conseiller spécial Géopolitique à l'Institut Montaigne et essayiste. «La France dans le bouleversement du monde», éditions de l'Observatoire. «Comment la Russie a perdu l'Occident» revue Commentaire. Bertrand Badie, politiste, spécialiste des Relations internationales, professeur émérite des Universités à Sciences Po. «Le monde ne sera plus comme avant», éditions Les Liens qui Libèrent. «Vivre deux cultures. Comment peut-on naître franco-persan ?», éd. Odile Jacob.
Ả Rập Xê Út khiến các nước phương Tây phải tự đối mặt với những mâu thuẫn của chính mình. Triều đại Saoud đã xây dựng các mối liên minh chính trị, kinh tế, quân sự với Mỹ, châu Âu, hay như Pháp chẳng hạn. Tuy nhiên, các nền dân chủ tự do bị chỉ trích vì những hoạt động giao thương với một Nhà nước bản chất là phi tự do, và truyền bá một phiên bản đạo Hồi sản sinh ra những phong trào thánh chiến lan rộng trên thế giới. Chủ Nhật ngày 16/10/2022, cố vấn an ninh Nhà Trắng Jake Sullivan cho biết « tổng thống Biden không có ý định gặp thái tử Ả Rập Xê Út tại thượng đỉnh G20 diễn ra trong tháng 11 ở Indonesia ». Ông xác nhận việc hòa giải không nằm trong chương trình nghị sự giữa hai nước. Tuyên bố trên của Nhà Trắng được đưa ra ngay sau khi OPEC quyết định cho giảm sản lượng khai thác dầu hai triệu thùng mỗi ngày, nhằm duy trì mức giá cao trên thị trường, bất chấp những đề nghị của tổng thống Mỹ Joe Biden trong cuộc gặp với hoàng thái tử Ben Salman hồi giữa tháng 7/2022 tại Ả Rập Xê Út. Theo đó, Hoa Kỳ mong muốn Ả Rập Xê Út tăng sản lượng dầu nhằm bình ổn giá cả trên thị trường thế giới, vốn tăng vọt mạnh do việc Nga phát động cuộc chiến xâm lược Ukraina, khiến lạm phát tăng cao, nhất là tại Mỹ, vào thời điểm Joe Biden đang chuẩn bị cho cuộc bầu cử giữa kỳ tháng 11/2022. Trong nỗi tức giận này, chủ nhân Nhà Trắng còn thông báo sẽ xem xét lại mối quan hệ với Ả Rập Xê Út. Nhưng, đây không phải là lần đầu tiên hai nước bất hòa. Trên báo Pháp Les Echos, Steven Ekovich, giáo sư ngành Quan hệ Quốc tế, trường đại học Mỹ tại Paris, nhắc lại : « Liên minh giữa Mỹ và Ả Rập Xê Út là cũ xưa, và có lợi cho cả hai bên. Người ta đã có quá nhiều ảo ảnh về cuộc gặp nổi tiếng ngày 14/02/1945 trên chiếc tuần dương hạm "USS Quincy" giữa quốc vương Abdelaziz Ibn Saoud, và tổng thống Mỹ Franklin Roosevelt, khi trên đường trở về từ hội nghị Yalta, nhưng ý nghĩa ẩn dụ vẫn còn rất mạnh mẽ ». « Hiệp ước Quincy », kết nối hai nước bằng một loạt các bảo đảm an ninh và quân sự cho Ả Rập Xê Út, chính thức có hiệu lực từ những năm 1950, đổi lại Hoa Kỳ được dễ dàng tiếp cận nguồn dầu khí dồi dào của vương quốc Ả Rập. Kể từ đó, phương Tây, đi đầu là Mỹ, xem mối liên minh này với Ả Rập Xê Út như là một trong số các cột trụ cho chính sách Trung Đông của mình, cả trên bình diện kinh tế lẫn chính trị : Bình ổn giá dầu trên thế giới, đấu tranh chống chủ nghĩa Hồi giáo cực đoan, Ngăn chặn đà mở rộng ảnh hưởng của Iran, Hợp đồng bán vũ khí trên phương diện quốc phòng. Quả thật, trong suốt nửa cuối thế kỷ XX, Riyad được xem như là một « đồng minh tốt » của Washington trong khu vực, từ cuộc chiến chống chủ nghĩa bành trướng Xô Viết trong những năm 1960-1970, Afghanistan trong những năm 1980 và cuộc chiến vùng Vịnh năm 1991. Trong cuộc xung đột Israel – Palestine, Ả Rập Xê Út đóng một vai trò dung hòa trong thế giới Ả Rập. Riyad và chính sách ngoại giao hai mặt Nhìn chung, phương Tây đánh giá mối quan hệ với Riyad là tích cực. Ả Rập Xê Út trong suốt những thập niên đó đã cố gắng đưa ra hình ảnh một đồng minh trung thành và dung hòa, một đối tác không thể thiếu tại một khu vực có nhiều biến động. Cả cú sốc dầu hỏa do chính Ả Rập Xê Út gây ra năm 1973, cũng như những bất đồng sâu sắc nhất về hồ sơ Israel – Palestine đều không ảnh hưởng đến mối quan hệ này. Nhưng liệu Ả Rập Xê Út có thật sự là một đồng minh tốt ? Cuộc tấn công khủng bố tòa tháp đôi ở Mỹ ngày 11/09/2001 gây chấn động thế giới đã cho thấy một gương mặt khác của Riyad. Trong vụ việc này, 15 trong số 19 thủ phạm tấn công tự sát, là người Ả Rập Xê Út. Quan hệ giữa Mỹ và Ả Rập Xê Út cũng rạn nứt từ đó. Và sau này, các vụ tấn công khủng bố đẫm máu trên lãnh thổ châu Âu như tại Pháp, Bỉ… trong những năm sau nửa thập kỷ 2010, đã làm dấy lên mối nghi ngờ về quan hệ chặt chẽ giữa Riyad với các phong trào Hồi giáo cực đoan. Pierre Conesa, tác giả tập sách « Dr Saoud et Mr Djihad, la diplomatie religieuse de l'Arabie saoudite », nói về chính sách ngoại giao tôn giáo, trong một chương trình phỏng vấn truyền hình trên kênh France 24 hồi năm 2016, từng lưu ý rằng, nếu muốn hiểu rõ Ả Rập Xê Út, thì tuyệt đối phải biết rõ chính sách hai mặt mà vương quốc này kiến tạo ngay từ ngày đầu lập quốc. « Khi Vương quốc được cấu trúc như một quốc gia, điều đó dựa trên tính chính đáng kép, lẽ đương nhiên là tính chính đáng triều đại với dòng tộc Saoud, nhưng trên hết là tính chính đáng tôn giáo, có được nhờ sự hậu thuẫn mà nhà thần học Abdelwahab đã trao cho bộ tộc Saoud (thế kỷ XVIII), khi họ chinh phục lãnh thổ. Điều bị hiểu sai ở đây chính là, các lợi ích của cả hai điều đó hoàn toàn gắn chặt với nhau, nghĩa là, mỗi khi dòng tộc Saoud cần đến phương Tây để cứu lấy vương triều, đặc biệt là trong những năm gần đây, thì mỗi lần như thế, họ lại phải có những biện minh với hàng giáo sĩ. Đổi lại, những người này, mỗi lần như vậy, lại có thêm chút quyền lực trong việc kiểm soát xã hội, ngoại giao tôn giáo. Thế nên, trên thực tế, nền ngoại giao của Ả Rập Xê Út là mang tính hai mặt : Một chính sách ngoại giao chính trị và thứ đến là ngoại giao tôn giáo, có một sứ mệnh và được thể hiện rõ trong các phát ngôn chính trị nhằm phổ biến trào lưu Hồi giáo chính thống Wahhabism, mà Wahhabisme cũng chính là Salafism. » Hồi giáo Wahhabite – « đứa con lai » giữa Mỹ và Liên Xô Điều này phương Tây biết rõ, nhưng vẫn nhắm mắt làm ngơ vì những lợi ích kinh tế và chiến lược trong khu vực. Phương Tây cho rằng đề cập đến việc vương quốc Hồi giáo hệ phái Wahhabit không có cùng các giá trị với phương Tây là không cần thiết, và cũng chẳng màng đặt câu hỏi về vai trò mờ ám của Ả Rập Xê Út trước đà phát triển mạnh Hồi giáo cực đoan bằng cách cho phép truyền bá hệ tư tưởng Hồi giáo hà khắc của mình. Trong một ghi chú của Michel Duclos, cựu đại sứ Pháp tại Syria, cố vấn địa chính trị cho Viện Montaigne, được báo L'Orient-Le-Jour trích dẫn, « từ các vụ tấn công khủng bố của Nhà nước Hồi giáo, tại châu Âu phát triển một mối ngờ vực rằng hệ tư tưởng Wahhabit là một phần trong đà đi lên mạnh mẽ của thánh chiến Hồi giáo. » Về điểm này, ông Pierre Conesa, cũng trong chương trình phỏng vấn năm 2016, dành cho France 24, mô tả một cách chi tiết rằng trong suốt những thập niên đó, Ả Rập Xê Út đã có một chiến lược gây ảnh hưởng thật sự và phương Tây đã sai lầm khi đánh giá thấp tham vọng này của Ả Rập Xê Út, vốn không chỉ đơn giản là nhằm chống lại ảnh hưởng của Iran. « Điều gây ấn tượng cho tôi là sự thông minh của hệ thống. Nghĩa là, hệ thống ngoại giao tôn giáo của Ả Rập Xê Út là một dạng hỗn hợp, đó là một "đứa con lai" giữa hệ thống kiểu Mỹ và Liên Xô. Hệ thống của Mỹ bởi vì, họ có hẳn một chính sách quốc gia. Chế độ có thiên triều là phải truyền bá rộng rãi phiên bản Hồi giáo Wahhabite, hầu như khắp nơi trên khắp địa cầu. Rồi bên cạnh đó, còn có các quỹ với những nguồn tài chính dồi dào từ các đại gia tộc, cũng có kiểu hoạt động giống như các tổ chức phi chính phủ, trao tặng học bổng cho các trường đại học. Tóm lại, họ có cả một hệ thống nhiều tầng lớp tương tự như là ở Hoa Kỳ. Và cùng lúc, chúng ta có hệ thống kiểu Xô Viết bởi vì quý vị có cùng hệ tư tưởng toàn trị, hệ phái Wahhabit cũng chính là chủ nghĩa toàn trị mà tôn giáo là nền tảng cơ bản. Điển hình là hệ thống đại học Medine, giống như mô hình đại học Lumumba tuyệt vời mà quý vị biết đến ở Matxcơva, nơi để đào tạo các quan chức, khách mời, những người có học bổng, hay được trả công… rồi sau đó những người này được gởi trở về nước của chính họ để phổ biến phiên bản này của đạo Hồi. Ở đây, chúng ta có một hệ thống uyển chuyển, rất độc đáo, nhưng chưa bao giờ được nghiên cứu như vậy. » Phương Tây và sự giả dối Cũng theo ông Pierre Conesa, sự linh hoạt uyển chuyển này được Ả Rập Xê Út áp dụng một cách rất kín đáo nhưng rất hiệu quả. Tùy theo bản chất của từng quốc gia, khu vực, mà Riyad có một đối sách riêng biệt. Ông đơn cử vài trường hợp : « Chẳng hạn như tại Ấn Độ, quốc gia đông cộng đồng Hồi giáo hệ pháp Shia thứ hai trên thế giới. Ấn Độ có một chính sách chống người Hồi giáo Shia rất hiệu quả và đây cũng là một trục chính quan trọng trong chính sách ngoại giao của Ả Rập Xê Út chính là làm thế nào chống người theo hệ phái Shia trên khắp thế giới. Rồi Riyad còn thực hiện một chính sách tại các nền dân chủ lớn mà Liên minh Hồi giáo Thế giới là một cánh tay vũ trang. Ả Rập Xê Út có một chiến lược rất khác biệt tại các nước theo chủ nghĩa cộng đồng như tại Vương quốc Anh, Bỉ v.v… Yêu cầu của Liên minh này là người Hồi giáo cũng phải những quyền tương tự như bao cộng đồng khác, do vậy, họ đòi phải có trường dạy kinh Coran và tòa án Hồi giáo. Đó là những gì đã diễn ra ở Canada và người ta bất ngờ phát hiện ra rằng những tòa án Hồi giáo này có thể đưa ra những phán quyết trái với luật pháp Canada. Còn tại những quốc gia như Pháp chẳng hạn, mà sự thế tục là nguyên tắc thì những lời lên án bị xem như là bài Hồi giáo. Điều này cho phép phổ biến tư tưởng Hồi giáo hệ phái Salafi gần như khắp nơi ». Chỉ có điều, như nhận xét cay đắng của ông Pierre Conesa, nhờ vào thế mạnh « dầu hỏa – đô la » mà Ả Rập Xê Út giờ có thể vươn chiếc vòi « Hồi giáo cực đoan » đến nhiều vùng lãnh thổ mà châu Âu khó thể tiệt trừ. Không như mong đợi từ giới chính trị gia phương Tây, cuộc chiến chống Hồi giáo cực đoan chưa bao giờ kết thúc, ngược lại, phiên bản Hồi giáo mà Ả Rập Xê Út đang lan truyền là một hệ tư tưởng « kỳ thị sắc tộc nhất, bài Do Thái nhất, bài đồng tính nhất, bài phụ nữ nhất, và bè phái nhất » của đạo Hồi, theo như lời giải thích từ một nhà thần học với tác giả tập sách « Dr Saoud et Mr Djihad, la diplomatie religieuse de l'Arabie saoudite ».
Tout un symbole. Le président français Emmanuel Macron pourrait se rendre à Kiev ce jeudi (16 juin 2022) - sa première visite en Ukraine depuis le début de l'invasion russe, le 24 février 2022- accompagné du chancelier allemand Olaf Scholz et du Premier ministre italien Mario Draghi. À titre de comparaison, les Premiers ministres polonais, tchèques et slovènes s'étaient déplacés en Ukraine, trois semaines après le début de la guerre. Voilà les deux lignes européennes qui s'opposent. Celle prônée par Paris, Berlin et Rome en faveur d'un maintien du dialogue avec la Russie. Et celle de l'Europe de l'Est qui se montre plus ferme, souhaite augmenter les sanctions et parvenir à une défaite militaire de la Russie. Quelles sont les conséquences de l'affrontement de ces deux lignes ? Le leadership européen va-t-il évoluer ? Quelles futures relations avec la Russie ? Pour en débattre : Michel Duclos, ancien ambassadeur de France en Syrie, conseiller spécial à l'Institut Montaigne, auteur de la note Guerre en Ukraine : nouvelle politique étrangère pour la France Pierre Haroche, chercheur Sécurité européenne à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM) Nicole Gnesotto, professeure au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), auteure du livre L'Europe : changer ou périr, aux Éditions Tallandier.
Tout un symbole. Le président français Emmanuel Macron pourrait se rendre à Kiev ce jeudi (16 juin 2022) - sa première visite en Ukraine depuis le début de l'invasion russe, le 24 février 2022- accompagné du chancelier allemand Olaf Scholz et du Premier ministre italien Mario Draghi. À titre de comparaison, les Premiers ministres polonais, tchèques et slovènes s'étaient déplacés en Ukraine, trois semaines après le début de la guerre. Voilà les deux lignes européennes qui s'opposent. Celle prônée par Paris, Berlin et Rome en faveur d'un maintien du dialogue avec la Russie. Et celle de l'Europe de l'Est qui se montre plus ferme, souhaite augmenter les sanctions et parvenir à une défaite militaire de la Russie. Quelles sont les conséquences de l'affrontement de ces deux lignes ? Le leadership européen va-t-il évoluer ? Quelles futures relations avec la Russie ? Pour en débattre : Michel Duclos, ancien ambassadeur de France en Syrie, conseiller spécial à l'Institut Montaigne, auteur de la note Guerre en Ukraine : nouvelle politique étrangère pour la France Pierre Haroche, chercheur Sécurité européenne à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM) Nicole Gnesotto, professeure au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), auteure du livre L'Europe : changer ou périr, aux Éditions Tallandier.
Bientôt deux mois que les troupes russes bombardent l'Ukraine. Joe Biden ne rêvait que d'Asie. L'histoire l'a rattrapé et ramené en Europe. Oublié le départ calamiteux des soldats américains de Kaboul, l'été dernier (2021). Le leadership américain se retrouve revigoré. Prudence habile de Washington néanmoins sur le plan militaire, mais offensive commerciale redoutable -dans l'énergie, la défense et l'agriculture notamment. La boussole de Joe Biden, c'est l'opinion américaine qui ne veut plus de ces guerres lointaines et refuse d'y déployer le moindre soldat. Refus de toute intervention militaire y compris de manière « soft » via une zone d'exclusion aérienne pourtant demandée par Zelinsky. Joe Biden a pris la tête de l'opposition à Poutine. En fait-il assez ? N'est-il pas trop prudent ? Ce genre de critique revient en boucle chez les républicains qui estiment le président américain « faible ». C'est la première fois que deux puissances nucléaires se retrouvent face à face dans un conflit majeur « chaud » sans pouvoir se confronter directement. Entre accroissement de la dépendance militaire et énergétique de l'Europe à l'égard des États-Unis, et éloignement de l'idée d'une autonomie stratégique européenne, défendue notamment par la France, les conséquences pour l'UE vont être importantes. Invités : Alexandra de Hoop-Scheffer, politologue. Spécialiste des États-Unis et des relations transatlantiques. Directrice à Paris du Think Tank, German Marshall Fund of the United States. Michel Duclos, diplomate, ancien ambassadeur, conseiller spécial à l'Institut Montaigne. Son dernier ouvrage : « La France dans le bouleversement du monde », aux éditions l'Observatoire. Philip Golub, professeur de Relations internationales à l'Université Américaine de Paris.
Bientôt deux mois que les troupes russes bombardent l'Ukraine. Joe Biden ne rêvait que d'Asie. L'histoire l'a rattrapé et ramené en Europe. Oublié le départ calamiteux des soldats américains de Kaboul, l'été dernier (2021). Le leadership américain se retrouve revigoré. Prudence habile de Washington néanmoins sur le plan militaire, mais offensive commerciale redoutable -dans l'énergie, la défense et l'agriculture notamment. La boussole de Joe Biden, c'est l'opinion américaine qui ne veut plus de ces guerres lointaines et refuse d'y déployer le moindre soldat. Refus de toute intervention militaire y compris de manière « soft » via une zone d'exclusion aérienne pourtant demandée par Zelinsky. Joe Biden a pris la tête de l'opposition à Poutine. En fait-il assez ? N'est-il pas trop prudent ? Ce genre de critique revient en boucle chez les républicains qui estiment le président américain « faible ». C'est la première fois que deux puissances nucléaires se retrouvent face à face dans un conflit majeur « chaud » sans pouvoir se confronter directement. Entre accroissement de la dépendance militaire et énergétique de l'Europe à l'égard des États-Unis, et éloignement de l'idée d'une autonomie stratégique européenne, défendue notamment par la France, les conséquences pour l'UE vont être importantes. Invités : Alexandra de Hoop-Scheffer, politologue. Spécialiste des États-Unis et des relations transatlantiques. Directrice à Paris du Think Tank, German Marshall Fund of the United States. Michel Duclos, diplomate, ancien ambassadeur, conseiller spécial à l'Institut Montaigne. Son dernier ouvrage : « La France dans le bouleversement du monde », aux éditions l'Observatoire. Philip Golub, professeur de Relations internationales à l'Université Américaine de Paris.
Ngày 10/04/2022, cử tri Pháp được mời gọi tham gia cuộc bỏ phiếu vòng một bầu chọn tổng thống mới, trong bối cảnh dịch bệnh Covid-19 vẫn hoành hành và cuộc chiến Ukraina do Nga tiến hành đang diễn ra khốc liệt. Đây cũng là dịp để nhìn lại đường lối đối ngoại của tổng thống sắp mãn nhiệm. Trong cái nhìn tương đối khắt khe, kênh truyền hình quốc tế France 24 đánh giá, trong suốt 5 năm nhiệm kỳ, nguyên thủ Pháp nỗ lực hành động như một nhà hòa giải, nhưng đa phần thất bại. Hâm nóng quan hệ với Nga : « Công dã tràng » ? Cho đến cuối nhiệm kỳ, Emmanuel Macron đã cố gắng thể hiện vai trò mà ông tự gán cho mình ngay từ năm 2017 : Nhà trung gian hòa giải hàng đầu. Bằng chứng mới nhất là cố gắng sử dụng hết mọi phương tiện ngoại giao để tránh việc Nga xâm lược Ukraina. Từ thường xuyên gọi điện thoại cho đến việc đích thân đến Matxcơva (07/02/2022) gặp gỡ tổng thống Nga Vladimir Putin, nhằm kêu gọi hạ nhiệt căng thẳng. Mục tiêu đó của ông Macron có lúc tưởng chừng đã đạt được khi thông báo một cuộc gặp có thể giữa chủ nhân điện Kremlin và chủ nhân Nhà Trắng, Joe Biden. Nhưng rủi thay, chưa đầy hai tuần sau đó, Vldimir Putin tuyên bố công nhận hai nước Cộng hòa ly khai vùng Donbass, trước khi ra lệnh mở « chiến dịch quân sự đặc biệt » xâm chiếm Ukraina ngày 24/02/2022. Thất bại ngoại giao này là đòn thứ hai liên tiếp của Emmanuel Macron, khi trước đó vài hôm, ông gặp phải một thất vọng khác : Thông báo ngày 17/02 cho triệt thoái quân Pháp khỏi Mali, khu vực mà Pháp dấn thân từ 9 năm qua trong cuộc chiến chống thánh chiến trong toàn vùng Sahel. Hai vố đau này chưa thể đại diện cho mọi hành động ngoại giao mà tổng thống Pháp tiến hành từ 5 năm qua, nhưng chúng biểu tượng cho sự bất lực của nước Pháp trên trường quốc tế. Emmanuel Macron, mỗi khi có cơ hội, đều tìm cách nắm lấy để mang lại cho nước Pháp một vai trò, một tiếng nói có trọng lượng hơn. Nỗ lực này đã được ông thể hiện rõ ngay trong những ngày đầu nhiệm kỳ trong mối quan hệ với Nga. Ngày 29/05/2017, chỉ hai tuần sau khi đặt chân vào điện Elysée, nguyên thủ Pháp đã long trọng đón tiếp đồng nhiệm Nga Vladimir Putin tại cung điện Versailles, để rồi hai năm sau đó, một cuộc gặp khác tại Brégançon vào tháng 8/2019, trong một bầu không khí thân mật hơn. Đối với một số truyền thông Pháp, cuộc xâm lăng Ukraina do Nga tiến hành là một thất bại hoàn toàn cho « mối quan hệ đặc biệt » với Nga của ông Macron. Đâu là nguyên nhân ? Về điểm này, nhà báo Isabelle Lasserre1, trợ lý tổng biên tập ban Quốc tế, nhật báo Le Figaro điểm ra hai sai lầm của tổng thống Pháp. « Sai lầm đầu tiên trong chính sách với Nga là đã hành động một mình. Ông ấy đã không đến gặp tất cả các nước Đông – Trung Âu để nói với họ rằng "chúng tôi cần sưởi ấm lại quan hệ với Nga, nhưng không phải để chống lại quý vị". Bởi vì rõ ràng Emmanuel Macron không có lấy một chính sách nào mềm yếu hơn như của bà Angela Merkel. Ông ấy luôn ủng hộ các biện pháp trừng phạt. Sai lầm thứ hai của Macron là đã xem thường lập trường của Quai d'Orsay (tức bộ Ngoại Giao) và các nhà ngoại giao. Những người này đã cảnh báo ông rằng "hâm nóng quan hệ với Vladimir Putin, chúng ta đã thử làm từ 20 năm qua. Mỗi lần như thế, chúng ta đều đi vào ngõ cụt. Đó không phải là cách để xử lý vấn đề". » (France Culture ngày 11/03/2022) Emmanuel Macron : « Đệ tử » của chủ nghĩa đa phương ? Cách tiếp cận này cũng được chủ nhân điện Elysée áp dụng cùng một kiểu trong mối quan hệ với cựu tổng thống Mỹ. Donald Trump cùng Đệ Nhất phu nhân là khách mời danh dự cho lễ diễu binh mừng quốc khánh Pháp 14/7/2017 và bữa dạ tiệc sang trọng trên tháp Eiffel. Đáp trả thịnh tình, cựu chủ nhân Nhà Trắng tiếp đón Macron cùng phu nhân ở Washington tháng 4/2018. Nhưng tất cả những điều đó cũng không ngăn cản được chính quyền Trump rút nước Mỹ ra khỏi thỏa thuận khí hậu Paris và hạt nhân Iran. Theo France 24, Emmanuel Macron ý thức được rằng nước Pháp đang thụt lùi trên trường quốc tế nên cũng muốn tận dụng ngay từ ngày đầu nhiệm kỳ sự mờ nhạt của Vương Quốc Anh, quá bận rộn với cuộc Brexit, và chính sách co cụm của đồng minh Mỹ, để thể hiện vai trò đi đầu trong chủ nghĩa đa phương. Ông liên tục có những bài phát biểu « hoa mỹ » như « Make Our Planet Great Again » vào tháng 6/2017 tại Đại Hội Đồng Liên Hiệp Quốc, tháng 12/2017 tại One Planet Summit ở Paris hay như thượng đỉnh G7 tại Biarritz tháng 8/2019. Liệu người ta có thể khẳng định nhiệm kỳ của ông Macron được đánh dấu với chủ nghĩa đa phương ? Ông Michel Duclos, cựu đại sứ Pháp ở Syria, cố vấn đặc biệt cho Viện Montaigne không chắc rằng đây là một thành công. « Tôi nghĩ là ở đây có một sự hiểu nhầm giữa ông Macron với người dân Pháp, bởi vì, đúng là ông ấy có mang lại cho chủ nghĩa đa phương một phong cách mới gắn kết các quỹ lớn, các đại tập đoàn, các tác nhân thuộc Nhà nước với những lý lẽ lớn như nạn phá rừng ở châu Phi, ở Brazil hoặc như các quy định về Internet. Nhưng đó là những điều khó làm cho công luận hiểu và nhất là ông Macron lại không trang bị cho mình những công cụ để giải thích hành động này với đồng bào. Đây là điều đáng tiếc vì lẽ ra chúng có thể sẽ là một điểm tích cực cho hành động của ông. » (IRIS ngày 01/12/2021) Điều nghịch lý là một mặt tổng thống Pháp kêu gọi một sự hợp tác đa phương, nhưng mặt khác đôi lúc ông hành động đơn độc, không thông báo hay tham vấn với các đối tác châu Âu, một hình thức « chủ nghĩa đơn phương » theo kiểu Pháp như đánh giá của ông Pascal Boniface, giám đốc Viện Quan Hệ Quốc Tế và Chiến Lược (IRIS). Khi tuyên bố « NATO chết não », nguyên thủ Pháp cũng không ngần ngại có những phát biểu gây sốc cho các đối tác, đồng minh truyền thống. Đối với nhà cựu ngoại giao Pháp, Michel Duclos, đây là điểm yếu đáng chú ý của nguyên thủ Pháp. Cách thức tiếp cận này đã hạn chế tham vọng lớn nhất của Emmanuel Macron : Xây dựng một chiến lược tự chủ cho Liên Hiệp Châu Âu với một ngân sách chung cho toàn khu vực đồng euro, đồng nhất thuế khóa và chính sách xã hội, và nhất là một nền quốc phòng chung. Ông giải thích : « Tổng thống Macron đương nhiên là một người có tầm nhìn châu Âu rộng lớn. Ông muốn có một châu Âu hùng mạnh, một châu Âu đoàn kết nhưng cùng lúc ông lại hành động đơn phương gần như là có hệ thống về các hồ sơ như Libya, Syria, thậm chí là cả hồ sơ Iran, Liban… Ông ấy liên tục có những sáng kiến mà không tham vấn ai như về Nga và NATO. Cảm giác của tôi là điều đó đã làm suy yếu thông điệp của ông về một châu Âu đoàn kết, trong chừng mực nào đó điều này đã gia tăng mối hoài nghi ở các đối tác đối với Pháp. » (IRIS ngày 01/12/2021) AUKUS : Chênh lệch về tầm nhìn mối họa Trung Quốc ? Cuối cùng, một hồ sơ khác không kém phần quan trọng góp phần làm lu mờ đường hướng ngoại giao của tổng thống Macron : Sự ra đời liên minh quân sự AUKUS – Anh, Mỹ và Úc, khiến Pháp bị vuột mất hợp đồng bán tầu ngầm cho Canberra, trị giá hàng tỷ đô la. Một cú tát như trời giáng, một đòn « sỉ nhục » mà Mỹ giành cho Pháp, theo như nhận định từ nhiều nhà quan sát. Tổng thống Pháp cũng bị chỉ trích mạnh mẽ là đã có thái độ không mấy gì cứng rắn trước hành động này của đồng nhiệm Biden cũng như là sự « phản bội » của Mỹ đối với đồng minh Pháp. Ông Alain Richard, cựu bộ trưởng Quốc Phòng và là thượng nghị sĩ Pháp, trước hết nhắc lại đường hướng đối ngoại của Pháp đối với Mỹ trước sau như một, vẫn luôn tuân thủ cách tiếp cận theo tinh thần của tướng De Gaulle và cố tổng thống Mitterand. Điểm cốt lõi trong cuộc tranh chấp này là sự chênh lệch lớn về cách diễn giải mối đe dọa Trung Quốc trong khu vực Ấn Độ - Thái Bình Dương. « Theo cách tiếp cận này, nước Pháp, đồng minh của Mỹ, hội nhập hoàn toàn trong phe phương Tây khi có các cuộc xung đột nhưng đồng thời cũng quan tâm đến việc tự chủ chiến lược và đối thoại với các thế lực địa chính trị khác. Tôi cho rằng không có lý do gì chúng ta phải thay đổi bởi vì vấn đề là cuộc tranh cãi có liên quan đến AUKUS lại là một cuộc tranh cãi về cách đánh giá tình hình khu vực. Ở đây tôi xin lưu ý là thuật ngữ Ấn Độ - Thái Bình Dương được sáng tạo đơn giản chỉ vì có mối nguy hiểm Trung Quốc, đây là một cách nói bóng bẩy thông thường trên phương diện địa chính trị, để nói rằng có một vấn đề mới nảy sinh đang bao phủ toàn bộ vùng địa lý mà người ta chưa rõ về vị thế chiến lược của Trung Quốc. Đó là mức độ đe dọa mà Trung Quốc có thể gây ra. Chính ở điểm này mà có một sự xung khắc giữa tầm nhìn Pháp, một tầm nhìn của cách đây nhiều năm và tầm nhìn của Mỹ. » (IRIS 24/11/2021) Emmannuel Macron : Quai d'Orsay, cỗ máy ngoại giao già cỗi ? Khi điểm lại những thất bại đã qua, người ta tự hỏi phải chăng tuổi đời còn trẻ, không xuất thân từ tầng lớp chính trị gia, có là những yếu tố hạn chế tầm nhìn của nguyên thủ Pháp dẫn đến những thất bại nêu trên ? Trái với những người tiền nhiệm, Emmanuel Macron có phương cách hành động theo cái cách mà ông Michel Duclos gọi là « Đoạn tuyệt thực tế », nghĩa là « cùng lúc tính đến yếu tố thực tế nhưng đồng thời thay đổi chúng, cần phải phá vỡ thực tế đó khi dựa vào các thực tiễn. » Một cách tiếp cận mà nhà cựu ngoại giao Pháp không ngần ngại chỉ trích là có nguy cơ bị phản đòn mà hồ sơ Nga hay Aukus là một ví dụ điển hình. Chính từ cách nhìn này mà nguyên thủ Pháp đã bỏ ngoài tai tiếng nói của giới ngoại giao, đi ngược cách thức vận hành so với Quai d'Orsay, bị đánh giá quá chậm chạp, chỉ đưa ra kết quả sau một quá trình tìm kiếm đồng thuận dài hơi đôi khi không mấy gì phù hợp. Trong một thế giới ngày càng xuất hiện nhiều nhà độc tài mang nặng tư tưởng chủ nghĩa xét lại, ông Macron cho rằng cần phải có khả năng hành động nhanh hơn chống lại những mối đe dọa nhắm vào các giá trị của châu Âu, nhưng thực tế đôi khi lại không theo ý ông muốn. Dù vậy, bà Sylvie Bermann, cựu đại sứ Pháp tại Trung Quốc, Anh và Nga, đưa ra một cái nhìn khoan dung hơn về đường lối đối ngoại của ông Macron trong suốt nhiệm kỳ qua. « Nhìn chung, Emmanuel Macron là một trong số hiếm hoi các nguyên thủ Pháp gần đây có một tầm nhìn địa chính trị trên thế giới. Ông ấy biết rõ là ông muốn đi đến đâu. Quả thực là ông Macron muốn có một châu Âu hùng mạnh để có thể đối phó với những tính toàn từ Trung Quốc, thậm chí là Mỹ và Nga tại châu lục (…) Liên quan đến Nga, Emmanuel Macron đã có lý khi muốn thiết lập mối quan hệ này và hiện nay, ông là một trong số hiếm hoi các đối tác cuối cùng được ông Putin chấp nhận. » (France Culture 11/03/2022)
Débat entre Michel Duclos, ancien ambassadeur de France en Suisse, et Christine Verger, vice- présidente de l'Institut Jacques Delors.
Ces mots par lesquels l'Union européenne a qualifié le bombardement de la maternité de Marioupol en Ukraine par les forces armées russes : “Un crime de guerre”. La diplomatie française a considéré de son côté qu'il s'agit d'une violation flagrante massive du droit international. Des accusations lourdes qui pourraient peut-être un jour conduire Vladimir Poutine devant la Cour Pénale internationale de La Haye. Mais pour l'heure, alors que l'Occident ne cesse de répéter que le fil diplomatique ne doit pas être rompu avec Moscou, doit-on poursuivre le dialogue avec un homme que l'on accuse de crime de guerre ? Avec : Céline Spector, Philosophe Isabelle Lasserre, Correspondante diplomatique au Figaro Rony Brauman, Directeur d'études de Médecins sans frontières Michel Duclos, Diplomate Pierre Haski, Journaliste & spécialiste de géopolitique
durée : 01:59:49 - Le 7/9 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Fabrice Luchini, comédien, pour sa pièce La Fontaine et le confinement, Michel Duclos, ancien ambassadeur en Syrie, Isabelle Lasserre, spécialiste des questions internationales au Figaro, et Benjamin Haddad, directeur Europe du think tank «Atlantic Council », sont les invités du 7/9. - invités : Fabrice Luchini, Benjamin Haddad, Isabelle LASSERRE, DUCLOS Michel - Fabrice Luchini : Comédien, Benjamin Haddad : chercheur en relations internationales, directeur Europe de l'Atlantic Council, Isabelle Lasserre : Journaliste, DUCLOS Michel : Ancien diplomate
«La France dans le bouleversement du monde», de Michel Duclos et «Métamorphose ou déchéance. Où va la France», de Michel Wieworka. Ces deux ouvrages interrogent, entre autres, sur le poids de la France dans le monde. Moins de 1% de la population mondiale, un PIB qui nous place au 6è ou au 7è rang mondial, selon les années, mais avec un poids dans les équilibres mondiaux qui s'amenuise. La France est devenue une puissance moyenne parmi beaucoup d'autres. Et se pose la question de sa sortie de la crise de Covid-19. (Rediffusion) Invités : Michel Duclos, ancien ambassadeur, conseiller spécial à l'Institut Montaigne et essayiste. «La France dans le bouleversement du monde», éditions l'Observatoire. Michel Wieworka, sociologue, directeur d'Études à l'EHESS. «Métamorphose ou déchéance. Où va la France», éditions rue de Seine.
«La France dans le bouleversement du monde», de Michel Duclos et «Métamorphose ou déchéance. Où va la France», de Michel Wieworka. Ces deux ouvrages interrogent, entre autres, sur le poids de la France dans le monde. Moins de 1% de la population mondiale, un PIB qui nous place au 6è ou 7è rang mondial, selon les années, mais avec un poids dans les équilibres mondiaux qui s'amenuise. La France est devenue une puissance moyenne parmi beaucoup d'autres. Et se pose la question de sa sortie de la crise de Covid-19. Invités : Michel Duclos, ancien ambassadeur, conseiller spécial à l'Institut Montaigne et essayiste. «La France dans le bouleversement du monde», éditions l'Observatoire. Michel Wieworka, sociologue, directeur d'Études à l'EHESS. «Métamorphose ou déchéance. Où va la France», éditions rue de Seine. (REDIFFUSION)
durée : 00:42:51 - Un jour dans le monde - Ce soir Russie et diplomatie. Après la dissolution de l'ONG Memorial que cherche Vladimir Poutine, en effaçant la mémoire des crimes de la Russie ? Le monde va-t-il redevenir bipolaire, entre Est et Ouest ? Et quelle place pour la diplomatie française dans tout ça ?
durée : 00:42:51 - Un jour dans le monde - Ce soir Russie et diplomatie. Après la dissolution de l'ONG Memorial que cherche Vladimir Poutine, en effaçant la mémoire des crimes de la Russie ? Le monde va-t-il redevenir bipolaire, entre Est et Ouest ? Et quelle place pour la diplomatie française dans tout ça ?
What is Macron's grand strategy? As the 2022 French presidential election approaches, I interviewed Michel Duclos, Special Advisor for Geopolitics at the Institut Montaigne and former French Ambassador to Syria and Switzerland, for this week's #BritainDebrief for the Atlantic Council. The interview draws on his new book "France in Global Upheaval." How is Macron a reaction to his predecessors? How has Macron approached the neo-authoritarians? Has their been a militarization of French foreign policy? How successful has Macron been on pushing for European strategic autonomy? How does Macron view Britain and the United States?
«La France dans le bouleversement du monde», de Michel Duclos et «Métamorphose ou déchéance. Où va la France», de Michel Wieworka. Ces deux ouvrages interrogent, entre autres, sur le poids de la France dans le monde. Moins de 1% de la population mondiale, un PIB qui nous place au 6è ou 7è rang mondial, selon les années, mais avec un poids dans les équilibres mondiaux qui s'amenuise. La France est devenue une puissance moyenne parmi beaucoup d'autres. Et se pose la question de sa sortie de la crise de Covid-19. Invités : Michel Duclos, ancien ambassadeur, conseiller spécial à l'Institut Montaigne et essayiste. «La France dans le bouleversement du monde», éditions l'Observatoire. Michel Wieworka, sociologue, directeur d'Études à l'EHESS. «Métamorphose ou déchéance. Où va la France», éditions rue de Seine.
Tentatives de restauration du dialogue avec la Russie, défense du multilatéralisme, intervention française au Sahel, soubresauts au sein de la relation franco-américaine, dénonciation de l'Etat profond... La diplomatie d'Emmanuel Macron a été teintée de nombreuses ambivalences. Bien que Macron ait fait du multilatéralisme une de ses priorités en terme de politique étrangère, celle-ci a également été emprunte de décisions unilatérales, notamment dans le cadre d'une tentative de rapprochement de la Russie de Poutine ou de l'intervention française au Sahel. La ligne diplomatique de Macron s'illustrerait également, selon Michel Duclos, par son "réalisme de rupture". En quoi la politique étrangère d'Emmanuel Macron peut-elle être qualifiée de "réalisme de rupture" ? À l'aune des élections présidentielles et alors que nous sommes dans un monde de plus en plus globalisé, comment peut-on expliquer la dégradation du débat politique sur les questions internationales ? À l'occasion de la sortie de son ouvrage « La France dans le bouleversement du monde », Michel Duclos, ancien ambassadeur de France en Syrie et conseiller spécial à l'Institut Montaigne, revient sur les grands dossiers qui ont marqué la politique étrangère d'Emmanuel Macron. ➡️ Disponible sur Soundcloud, Spotify, Deezer, Youtube, l'app Podcast, I-Tunes, iris-france.org, Mediapart et mon blog.
Y aura-t-il un avant et après Covid ? Depuis deux ans, le monde entier s'interroge : la pandémie n'a pas seulement bouleversé notre quotidien au gré des confinements et reconfinements, elle transforme aussi nos économies et peut-être même la géopolitique. Notre invité aujourd'hui pour en parler est un diplomate chevronné, ancien ambassadeur, aujourd'hui conseiller à l'Institut Montaigne. Michel Duclos publie aux éditions de l'observatoire « La France dans le bouleversement du monde ».
durée : 00:58:07 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Sous fond d'attentats à répétition, les talibans pourraient gouverner le pays, bientôt quitté par les troupes américaines. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Michel Duclos ancien ambassadeur de France en Syrie, conseiller spécial à l’Institut Montaigne; Alexandra de Hoop Scheffer Politologue, spécialiste des Etats-Unis et des relations transatlantiques, directrice du think tank German Marshall Fund of the United States.; Gilles Dorronsoro Professeur de science politique à l'Université Paris I et membre sénior de l'Institut universitaire de France; Georges Lefeuvre anthropologue spécialiste de l'Afghanistan et du Pakistan, ancien diplomate, consultant directeur de "Af-Pak Reserach"
durée : 00:57:46 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Point sur la situation en Ethiopie, où les forces dissidentes du Tigré, région du nord du pays, affrontent l'armée régulière. Puis un débat autour de la multiplication d'annonces pour le moins hâtives de Donald Trump sur les dossiers iranien et irakien, à deux mois de son départ de Washington. - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Noé Hochet-Bodin Journaliste indépendant; Marc Semo correspondant diplomatique du Monde; Myriam Benraad Politologue, chercheuse associée à l’Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans (Iremam, Université d’Aix-Marseille/CNRS); Michel Duclos ancien ambassadeur de France en Syrie, conseiller spécial à l’Institut Montaigne
durée : 00:33:20 - La Grande table idées - par : Olivia Gesbert - Comment la crise épidémique mondiale éclaire-t-elle la scène internationale actuelle ? Quels enjeux géopolitiques et quel rôle de la diplomatie française ? On en parle avec Michel Duclos, diplomate et ambassadeur en Syrie de 2006 à 2009. - réalisation : Thomas Beau - invités : Michel Duclos ancien ambassadeur de France en Syrie, conseiller spécial à l’Institut Montaigne
Il y a 20 ans, Bachar el-Assad prenait les rênes de la Syrie. Un président par défaut : c’est son frère aîné Bassel, mort dans un accident de voiture en janvier 1994 qui avait été choisi par son père Hafez el-Assad pour lui succéder. 20 ans plus tard – dont 9 années de guerre civile- le lion de Damas est toujours là, le jeune homme gauche et effacé s’est transformé en dictateur sans état d’âme n’hésitant pas à faire mitrailler, bombarder, torturer, gazer son peuple... Bilan : près de 400 000 morts, 5 millions et demi de réfugiés dans les pays voisins, 6 millions et demi de déplacés internes... et 85% de la population réduite à vivre sous le seuil de pauvreté. Comment Bachar el-Assad est-il devenu ce stratège machiavélique capable de se relever quand on le croit acculé ? A-t-il gagné la guerre en sacrifiant l’indépendance de la Syrie ? Le président syrien est-il désormais l’otage de ses alliés russes et iraniens ? Est-il fragilisé ou reste-t-il incontournable ? Comment le clan alaouite dont il est le chef est-il parvenu à mettre la main sur les richesses du pays ? Quelles conséquences peuvent avoir les brouilles et les dissensions au sein de la famille Assad ? La diplomatie a-t-elle encore un rôle à jouer ? Trois invités :- Michel Duclos, ambassadeur de France à Damas de 2006 à 2009, aujourd’hui conseiller spécial à l’Institut Montaigne, a publié en 2019 «La longue nuit syrienne. 10 années de diplomatie impuissante» aux éditions de l’Observatoire- Thomas Pierret, chargé de recherches à l’Iremam, l’Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans, spécialiste de la Syrie, auteur de «Baas et Islam en Syrie. La dynastie Assad face aux oulémas», paru aux Presses Universitaires de France en 2011- Hala Kodmani, grand reporter au journal Libération, spécialiste du Proche-Orient, fondatrice de l'association "Souria, Houria" , a publié en 2017 «Seule dans Raqqa», aux éditions Équateurs.
durée : 00:38:12 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Depuis neuf ans, les souffrances, la peur et l'exil se répètent en Syrie. Comment caractériser notre rapport à la situation : impuissance, lassitude, incompréhension ? Voulons-nous encore savoir ce qu’il se passe en Syrie ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Joël Hubrecht responsable du programme Justice pénale internationale à l'Institut des hautes études sur la justice, membre du conseil de rédaction de la revue « Esprit ».; Michel Duclos ancien ambassadeur de France en Syrie, conseiller spécial à l’Institut Montaigne; Najah Albukai dessinateur; Garance Le Caisne journaliste indépendante
durée : 00:38:12 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Depuis neuf ans, les souffrances, la peur et l'exil se répètent en Syrie. Comment caractériser notre rapport à la situation : impuissance, lassitude, incompréhension ? Voulons-nous encore savoir ce qu’il se passe en Syrie ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Joël Hubrecht responsable du programme Justice pénale internationale à l'Institut des hautes études sur la justice, membre du conseil de rédaction de la revue « Esprit ».; Michel Duclos ancien ambassadeur de France en Syrie, conseiller spécial à l’Institut Montaigne; Najah Albukai dessinateur; Garance Le Caisne journaliste indépendante
durée : 00:58:09 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - Depuis plusieurs semaines, les forces de Damas mènent une grande offensive contre le dernier bastion des opposants au régime, avec le soutien de l'aviation russe et de milices pro-iraniennes. Faut-il craindre une escalade entre les deux principaux parrains de Damas : la Turquie et la Russie ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Hala Kodmani journaliste franco-syrienne, grand reporter à Libération; Michel Duclos ancien ambassadeur de France en Syrie, conseiller spécial à l’Institut Montaigne; Amar Al Hameedawi journaliste pour France 24
durée : 00:58:41 - Cultures Monde - par : Isabelle Lasserre, Hélaine Lefrançois - Alors qu'Emmanuel Macron juge l'OTAN en état de "mort cérébrale" et amorce un rapprochement avec la Russie, retour celui qui, accusé par certains de mener une politique diplomatique arrogante et solitaire, déstabilise ses alliés et rebat les cartes du jeu. - réalisation : Anna Holveck - invités : Michel Duclos ancien ambassadeur de France en Syrie, conseiller spécial à l’Institut Montaigne; Jacques Rupnik historien et politologue, directeur de recherche au CERI Sciences-Po; Benjamin Haddad directeur Europe à l’Atlantic Council (Washington)
Diplomate, ancien représentant permanent adjoint de la France auprès des Nations unies puis ambassadeur, notamment en Syrie, Michel Duclos est intervenu à l'ILERI dans le cadre d'une conférence sur son ouvrage "La longue nuit syrienne". Cette conférence s'est tenue le mercredi 23 octobre 2019 à 18h au sein de notre campus de Paris La Défense. Pour découvrir les conférences de l'ILERI et s'abonner à nos alertes conférences : http://www.ileri.fr/actualites/conferences/ N'hésitez pas à réagir sur nos conférences avec le hashtag #ilericonf Retrouvez-nous sur Facebook : http://www.facebook.com/ileriparis/ Retrouvez-nous sur Twitter : http://www.twitter.com/ileriparis Retrouvez-nous sur Instagram : http://www.instagram.com/ileriparis/ Retrouvez-nous sur Youtube : http://www.youtube.com/user/ileriparis Pour plus d'informations sur l'ILERI : http://www.ileri.fr/ #ileriparis
Nouveau numéro de la saison 3 du podcast "Comprendre le monde" avec Pascal Boniface. Il reçoit aujourd'hui Michel Duclos, ancien ambassadeur et conseiller spécial géopolitique à l'Institut Montaigne. Il est co-auteur de l'ouvrage "Le monde des nouveaux autoritaires" aux Éditions L'Observatoire. Le thème abordé cette semaine : "Les nouveaux autoritaires" L'émission est disponible sur Soundcloud, l'application Podcast, I-Tunes, Youtube, le site internet de l'IRIS, Mediapart et le blog de Pascal Boniface.
durée : 00:58:29 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - Les tensions entre les grandes puissances du Moyen-Orient ne sont pas nouvelles mais s'ancrent dans un contexte particulier où les puissances étrangères habituées à légiférer dans la région se sont effacées. Dans cette autonomisation des forces régionales, quels sont les nouveaux rapports de force ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : David Rigoulet-Roze Enseignant et chercheur rattaché à l'Institut Français d'Analyse Stratégique (IFAS) et associé à l'IPSE. Rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques.; Frédéric Encel Géopolitologue, maître de conférences à Sciences Po Paris et professeur à la Paris School of Business; Michel Duclos ancien ambassadeur de France en Syrie, conseiller spécial à l’Institut Montaigne
durée : 00:28:57 - Dans 18 ans - par : Jacques Attali, Zoé Sfez - Comment penser les rapports géopolitiques dans 18 ans, en particulier en Méditerranée ? - réalisation : Christine Robert - invités : Michel Duclos ancien ambassadeur de France en Syrie, conseiller spécial à l’Institut Montaigne
durée : 00:28:57 - Dans 18 ans - par : Jacques Attali, Zoé Sfez - Comment penser les rapports géopolitiques dans 18 ans, en particulier en Méditerranée ? - réalisation : Christine Robert - invités : Michel Duclos ancien ambassadeur de France en Syrie, conseiller spécial à l’Institut Montaigne
Dans cet avant-dernier épisode du Collimateur avant l’été, Joseph Henrotin vient tout d’abord présenter le numéro de juillet de notre partenaire DSI, en évoquant les événements récents en Ethiopie et en Iran, ainsi qu’en présentant une proposition contenue dans le numéro pour la création d’une unité de déception dans l’armée française. Puis c'est Michel Duclos, ancien ambassadeur, qui analyse un conflit syrien qu'il a vu de près. Avec Alexandre Jubelin, il relate d’abord les tentatives de rapprochement entre la France et le régime syrien auxquelles il a participé en tant qu’ambassadeur entre 2006 et 2009 (12:00), puis dessine un portrait de Bachar al-Assad aux parallèles étranges avec le Michael Corleone du « Parrain » (21:00) et donne une grille d’interprétation de la société syrienne (25:00) en mettant en avant le rôle des services secrets et les limites de la dimension militaire du régime (30:00). Ils reviennent ensuite sur le début de la révolte syrienne en 2011 (36:30), le point de bascule de 2013 avec l’utilisation des armes chimiques et surtout l’entrée en scène du Hezbollah (41:00), puis l’engagement de la Russie à partir de 2015 (43:30). Il évoque ensuite la non-intervention occidentale et les différentes options qui se présentaient selon lui (47:00), et la constitution de Daech à l’intérieur de cette situation (55:15). Puis ils abordent la question de l’Iran, de plus en plus proche du régime de Bachar al-Assad (1:01:30) et des passes d’armes actuelles entre le régime islamique et les Etats-Unis de Donald Trump (1:06:00) Extraits audio : Farid el-Atrache, « Enaya Betedhak »
durée : 00:09:15 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - L'ancien diplomate Michel Duclos est l'invité de Léa Salamé à 7H50. Il publie "La longue nuit syrienne" aux éditions de l'observatoire.
Au programme de cette première Matinale de 19h de la semaine, on commence avec un gros morceau : que se passe-t-il dans le monde ? Pourquoi les élections installent-elles des Trump et autres Erdogan au pouvoir, au détriment de valeurs humaines et sociales qui avaient jusque-là le vent en poupe ? On accueillera pour en parler Michel Duclos, ancien ambassadeur en Syrie et conseiller politique en URSS et membre de l'Institut Montaigne, qui a d'ailleurs proposé un dossier sur ces "néo autoritarismes". "On voit que le phénomène des démocratie se dégrade, et commence à adopter des traits dictatoriaux. Cela donne des dirigeants, autoritaires, qui gardent une capacité d'attraction." En deuxième partie d'émission, on se glissera dans la messagerie de notre invitée, Morgane Ortin, créatrice du compte Instagram “Amours Solitaires”. Un recueil 2.0 de mots d'amour, de mots doux, de déclarations, mais aussi d'appels à l'aide, de cris solitaires et de coeurs brisés… le tout désormais recensé dans un livre, disponibles aux éditions Albin Michel. "Avant, c'était le sexe qui était transgressif, de nos jours c'est plutôt le sentiment. J'aimerai faire en sorte qu'aucun des deux ne le soient." Côté chroniques, Olivier viendra nous parler de Fahrenheit 451 en version livre audio. Et pour finir l'émission sur une note toujours joyeuse, Pitoum viendra nous parler de la nouvelle loi sur le secret des affaires. Présentation : Charlotte Viguié / Co-interviews : Bettina Lioret et Sin / Chroniques : Olivier Delaporte et Pitoum / Réalisation : Antonin Simard / Web : Simon Marry / Coordination : Bettina Lioret
Au programme de cette première Matinale de 19h de la semaine, on commence avec un gros morceau : que se passe-t-il dans le monde ? Pourquoi les élections installent-elles des Trump et autres Erdogan au pouvoir, au détriment de valeurs humaines et sociales qui avaient jusque-là le vent en poupe ? On accueillera pour en parler Michel Duclos, ancien ambassadeur en Syrie et conseiller politique en URSS et membre de l'Institut Montaigne, qui a d'ailleurs proposé un dossier sur ces "néo autoritarismes". "On voit que le phénomène des démocratie se dégrade, et commence à adopter des traits dictatoriaux. Cela donne des dirigeants, autoritaires, qui gardent une capacité d'attraction." En deuxième partie d'émission, on se glissera dans la messagerie de notre invitée, Morgane Ortin, créatrice du compte Instagram “Amours Solitaires”. Un recueil 2.0 de mots d'amour, de mots doux, de déclarations, mais aussi d'appels à l'aide, de cris solitaires et de coeurs brisés… le tout désormais recensé dans un livre, disponibles aux éditions Albin Michel. "Avant, c'était le sexe qui était transgressif, de nos jours c'est plutôt le sentiment. J'aimerai faire en sorte qu'aucun des deux ne le soient." Côté chroniques, Olivier viendra nous parler de Fahrenheit 451 en version livre audio. Et pour finir l'émission sur une note toujours joyeuse, Pitoum viendra nous parler de la nouvelle loi sur le secret des affaires. Présentation : Charlotte Viguié / Co-interviews : Bettina Lioret et Sin / Chroniques : Olivier Delaporte et Pitoum / Réalisation : Antonin Simard / Web : Simon Marry / Coordination : Bettina Lioret
Podcast du Black Coffee Morning « Que peut faire l’Europe pour établir la paix en Syrie ? » du 22/09/2017 animé par Julien Barnes-Dacey, Senior Policy Fellow à l’ECFR, Michel Duclos, conseiller spécial de l’Institut Montaigne, et Manuel Lafont Rapnouil, directeur du bureau de Paris de l’ECFR.