Podcast appearances and mentions of marie laurencin

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Latest podcast episodes about marie laurencin

Zoom de la Rédaction FB Pays d'Auvergne
Inquiétudes autour du seul Bac Pro couture de l'Académie Auvergne à Riom

Zoom de la Rédaction FB Pays d'Auvergne

Play Episode Listen Later Dec 27, 2024 3:08


durée : 00:03:08 - Zoom d'ICI Matin Auvergne - À Riom, au lycée des métiers de Marie Laurencin, parents enseignants et élèves se mobilisent. Le Bac pro couture pourrait voir 15 de ses 45 places être supprimées, alors même qu'il est unique dans toute l'académie Auvergne.

Un Jour dans l'Histoire
Marie Laurencin : pionnière, transgressive, compromise

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Aug 27, 2024 37:25


Nous sommes en 1913. C'est chez Figuier, à paris, que paraît un ouvrage intitulé « Les peintres cubistes - Méditations esthétiques », il est signé Guillaume Apollinaire. On peut y lire : "Comme artiste, on peut placer Melle Laurencin entre Picasso et le douanier Rousseau. Ce n'est pas là une simple indication hiérarchique mais une simple constatation de parenté. Son art danse comme Salomé entre celui de Picasso, nouveau Jean-Baptiste qui lave les Arts dans le baptême de la lumière, et celui de Rousseau, Hérode sentimental, vieillard somptueux et puéril que l'amour amena sur les confins de l'intellectualisme, c'est là que les anges vinrent distraire sa douleur, ils l'empêchèrent de pénétrer dans l'affreux royaume dont il était devenu le Douanier et ce vieillard, finalement, ils l'admirent dans leur troupe et lui vint de lourdes ailes." Marie Laurencin entretint une liaison, pour le moins, orageuse avec le poète. Il ne fut pas le seul. En 1914, Picasso dira « Laurencin n'a plus de talent». Il ne lui pardonne pas d'avoir quitté Apollinaire pour un Allemand. En 1937, Michel Leiris, poète et critique d'art, amant de l'écrivain Marcel Jouhandeau, lui-même intime de Marie Laurencin, persifflera sur le travail de l'artiste : « (…) pas trop désagréables comme œuvres de troisième zone. » Un autre dira : « Elle a fait de la peinture au féminin un art majeur. On ne trouve pas de mots pour bien définir la grâce toute française de Mademoiselle Marie Laurencin, sa personnalité vibre d'allégresse ». Et c'est une vie bien remplie que celle de Marie Laurencin, bien plus qu'une aquarelle d'été indien, avec ses ombres et ses déliés. Pionnière, transgressive, compromise, revenons sur ses pas … Invitée : Anne Hustache, historienne de l'art. Sujets traités : Marie Laurencin : pionnière, transgressive, compromise, peintre, Picasso , douanier Rousseau., cubistes, peintres, Marcel Jouhandeau Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Les Nuits de France Culture
L'art et la vie - Bonjour Madame Marie Laurencin (1ère diffusion : 15/07/1954 Chaîne Nationale)

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jan 5, 2024 26:19


durée : 00:26:19 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Par Georges Charensol et Jean Dalvèze - Avec Marie Laurencin (artiste peintre) et plusieurs de ses amis : Georges Auric, André Salmon, Pierre Bertin, Marcel Jouhandeau et André Beucler - Réalisation Henri Vermeil

Expo / Concert
Le paris de la modernité

Expo / Concert

Play Episode Listen Later Dec 14, 2023


De la Belle Époque jusqu'aux années folles, Paris continue plus que jamais d'attirer les artistes du monde entier. La Ville-Monde est à la fois une capitale au cœur de l'innovation et le foyer d'un formidable rayonnement culturel. Le parcours présente près de 400 œuvres de Robert Delaunay, Sonia Delaunay, Marcel Duchamp, Marie Laurencin, Fernand Léger, Tamara de Lempicka, Amedeo Modigliani, Chana Orloff, Pablo Picasso, Marie Vassilieff et tant d'autres. L'exposition montre également des tenues de Paul Poiret, de Jeanne Lanvin, des bijoux de la maison Cartier, un avion du musée de l'Air et de l'Espace du Bourget et même une voiture prêtée par le musée national de l'automobile à Mulhouse. À travers la mode, le cinéma, la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin, mais aussi la danse, le design, l'architecture et l'industrie, l'exposition donne à vivre et à voir la folle créativité de ces années 1905-1925.

FranceFineArt

“Le Paris de la modernité” 1905-1925au Petit Palais, Parisdu 14 novembre 2023 au 14 avril 2024Interview de Juliette Singer, conservatrice en chef du patrimoine et commissaire scientifique de l'expositionpar Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 novembre 2023, durée 15'06,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/11/14/3493_paris-de-la-modernite_petit-palais/Communiqué de presseCommissariat :Annick Lemoine, directrice du Petit Palais, commissaire généraleJuliette Singer, conservatrice en chef du patrimoine, commissaire scientifiqueAprès « Paris Romantique, 1815-1858 » et « Paris 1900, la Ville spectacle », le Petit Palais consacre le dernier volet de sa trilogie au « (Le) Paris de la modernité, 1905-1925 ». De la Belle Époque jusqu'aux Années folles, Paris continue plus que jamais d'attirer les artistes du monde entier. La Ville-Monde est à la fois une capitale au cœur de l'innovation et le foyer d'un formidable rayonnement culturel. Paris maintiendra ce rôle en dépit de la recomposition de l'échiquier international après la Première Guerre mondiale, période pendant laquelle les femmes jouent un rôle majeur, trop souvent oublié. Ambitieuse, inédite et trépidante, cette exposition souhaite montrer combien cette période est fascinante, en faisant ressortir les ruptures et les géniales avancées tant artistiques que technologiques. Le parcours présente près de 400 oeuvres de Robert Delaunay, Sonia Delaunay, Marcel Duchamp, Marie Laurencin, Fernand Léger, Tamara de Lempicka, Jacqueline Marval, Amedeo Modigliani, Chana Orloff, Pablo Picasso, Marie Vassilieff et tant d'autres. L'exposition montre également des tenues de Paul Poiret, de Jeanne Lanvin, des bijoux de la maison Cartier, un avion du musée de l'Air et de l'Espace du Bourget et même une voiture prêtée par le musée national de l'automobile à Mulhouse. À travers la mode, le cinéma, la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin, mais aussi la danse, le design, l'architecture et l'industrie, l'exposition donne à vivre et à voir la folle créativité de ces années 1905-1925.L'exposition, dont le parcours est à la fois chronologique et thématique, tire son originalité du périmètre géographique sur lequel elle se concentre largement, celui des Champs-Élysées, à mi-chemin des quartiers de Montmartre et de Montparnasse. S'étendant de la Place de la Concorde à l'Arc de Triomphe et à l'Esplanade des Invalides, il comprend le Petit et le Grand Palais, mais aussi le Théâtre des Champs-Élysées, ou encore la rue de la Boétie. Ce quartier est au coeur de la modernité à l'oeuvre. Le Grand Palais accueille alors chaque année la toute dernière création aux Salons d'Automne et des Indépendants, y sont montrées les oeuvres du Douanier Rousseau, d'Henri Matisse, de Kees van Dongen parmi tant d'autres. Durant la Première Guerre mondiale, le Petit Palais joue un rôle patriotique important, en exposant des oeuvres d'art mutilées et des concours de cocardes de Mimi-Pinson.En 1925, il est au centre de l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes où se côtoient pavillons traditionnels, Art Déco et de l'avant-garde internationale. À quelques pas, dans l'actuelle avenue Franklin Roosevelt alors appelée avenue d'Antin, le grand couturier Paul Poiret s'installe dans un superbe hôtel particulier en 1909. Il marque les esprits en y organisant en 1911 la mémorable fête de « La Mille et Deuxième Nuit » pour laquelle le couturier crée des tenues accompagnées d'accessoires. Le lieu abrite aussi la galerie Barbazanges, où Les Demoiselles d'Avignon de Picasso est révélé pour la première fois en 1916. L'artiste vit rue de la Boétie avec sa femme Olga. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Nuits de France Culture
Marie Laurencin : "J'ai écrit quelques poèmes, et même j'en ai écrits pour Guillaume Apollinaire"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 31, 2023 42:59


durée : 00:42:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1954, l'artiste peintre Marie Laurencin raconte sa vie, son enfance, ses rencontres, notamment avec le peintre Georges Braque et le poète Guillaume Apollinaire, dont elle partagea la vie entre 1907 et 1912. Produite par Louis Mollion, l'émission s'intitule "Les rêves perdus de Marie Laurencin". - invités : Marie Laurencin Artiste peintre française

The Week in Art
Paris +, Hiroshi Sugimoto, Marie Laurencin

The Week in Art

Play Episode Listen Later Oct 19, 2023 54:29


This week: it's the second year of Paris +, the event that has taken over from Fiac as the leading French art fair. How is Art Basel's French flagship faring amid geopolitical turmoil and economic uncertainty, and is Paris still on the rise as a cultural hub? We speak to Georgina Adam, an editor-at-large at The Art Newspaper, and Kabir Jhala, our deputy art market editor, who are in Paris, to find out. The largest ever exhibition of the work of the Japanese photographer Hiroshi Sugimoto opened last week at the Hayward Gallery in London, before travelling to Beijing and Sydney next year. We talk to its co-curator Thomas Sutton. And this episode's Work of the Week is La femme-cheval or the Horse-Woman, a painting made in 1918 by the French artist Marie Laurencin. She is the subject of a major survey, called Sapphic Paris, opening this week at the Barnes Foundation in Philadelphia in the US. Cindy Kang, who co-curated the exhibition, tells us more about this landmark work in Laurencin's life.Paris +, 20-22 October.Hiroshi Sugimoto: Time Machine, Hayward Gallery, London, until 7 January 2023; UCCA Center for Contemporary Art, Beijing, 23 March-23 June 2024; The Museum of Contemporary Art, Sydney, Australia, 2 August-27 October 2024.Marie Laurencin: Sapphic Paris, Barnes Foundation, Philadelphia, US, 22 October-21 January. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Epistolar
Carta-lista de amor de Norah Borges

Epistolar

Play Episode Listen Later Aug 16, 2023 5:48


En muchas ocasiones, nombrar a Norah Borges remite inmediatamente a la figura de su hermano Jorge Luis. Pero reducirla a eso está muy lejos de hacerle justicia. Leonor Fanny Borges Acevedo, ése era su verdadero nombre, nació en 1901 y murió en 1998. Fue parte de la vanguardia del arte en la argentina. Hizo grabados, pintó e ilustró libros de españoles emigrados al país, como León Felipe, Rafael Alberti y Ramón Gómez de la Serna. Fue una artista de la vanguardia argentina, como otros de su generación con los que compartió tiempo, como Juan Ramón Jiménez, Federico García Lorca y Gabriela Mistral. En algún momento de su vida y anticipándose a su tiempo, Norah comenzó a hacer listas. Listas de todo. Listas para analizar pinturas. Listas para hablar de las cosas que le gustaban. Listas como una forma de estilo. Listas para sistematizar. Y para nombrar al mundo. Esta es una de las cartas que inaugura esa metodología. Se la manda al escritor y crítico español Guillermo Torre, que en ese momento era su pareja y luego fue su esposo. Acá va una carta-lista de amor de Norah, la hermana de Jorge Luis. Pero, principalmente, la mujer que vale por su propia obra. Lee la actriz María Seghini. *** 1º Guillermo, tus mejillas, tus ojos, tu voz, tu alma, tus besos más que todo. 2º tus cartas 3º Viajes a países lejanísimos, el mar, el desierto del Sahara, bahías con palmeras y casas de colores, Valldemosa 4º la moda, los vestidos, Palermo y la calle Florida [elude el 5°] 6º pasear por el campo con amigas, descubrir con ellas algún paisaje, buscar con ellas algún milagro, algún signo de ti. 7º una casa llena de antigüedades, con una terraza sobre el mar, con benjuí, visitas decorativas y una gran biblioteca para que leyeras tú y Georgie. 8º L`Esprit – Nouveau, los cuadros de Picasso y de Marie Laurencin, el color mora y el color azul, el rosa y el naranja, el rosa y el verde, pintar con colores muy claros y del mismo valor, dibujar con un lápiz de punta muy fina. 9º La siesta en algún bosque, buscándote a ti, leer contigo “Le bal du comte d'Orgel” y mirar a Juan Ramón Jiménez y a Cansinos. 11º descubrir alguna momia en el desierto o algún paisaje misterioso en un castillo. que tu fueras un sabio, o un astrónomo, o un pastorcito. 12º que me adores como yo te adoro. Viajar contigo

Madmoizelle
Le JT Mode #3 (partie 2) — Interview de Fatoumata Guirassy

Madmoizelle

Play Episode Listen Later Jun 5, 2023 40:25


Originaire de Vichy, Fatoumata Guirassy étudie l'artisanat et les métiers d'arts au lycée Marie Laurencin de Riom, puis à l'école Condé de Lyon. Elle fait ensuite ses armes chez Balenciaga, Céline ou encore Alexander McQueen, tout en complétant sa formation à l'Académie Internationale de Coupe de Paris. Elle lance finalement sa marque en 2015, Gueras Fatim. Ses collections se veulent spirituelles, inspirées par les femmes contemporaines, mais aussi l'énergie de leurs ancêtres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Satoshi Higashino Podcast
Enjoyed the exhibition “Marie Laurencin and Mode” at the Museum of Fine Arts Bunkamura in Shibuya, Tokyo

Satoshi Higashino Podcast

Play Episode Listen Later Feb 23, 2023 6:57


I think the success of Laurencin, Chanel, Picasso and others in France in the 1920s was in part a backlash against the massacre and destruction of the war. SOCIAL: - YouTube: https://youtube.com/@satoshihgsn - Twitter: https://twitter.com/satoshihgsn - Medium: https://medium.com/@satoshihgsn - Instagram: https://www.instagram.com/satoshihgsn/ - TikTok: https://www.tiktok.com/@satoshihgsn - Reddit: https://www.reddit.com/user/satoshihgsn - Linktree: https://linktr.ee/satoshihgsn

FranceFineArt

“Fernande Olivier et Pablo Picasso“ dans l'intimité du Bateau-Lavoirau Musée de Montmartre, Parisdu 14 octobre 2022 au 19 février 2023Interview de Nathalie Bondil, directrice du musée et des expositions de l'Institut du monde arabe et de Saskia Ooms, responsable de la conservation du musée de Montmartre, commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 24 octobre 2022, durée 26'16.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2022/10/26/3334_fernande-olivier_musee-de-montmartre/Communiqué de presse Commissariat :Nathalie Bondil, directrice du musée et des expositions de l'Institut du monde arabe Saskia Ooms, responsable de la conservation du musée de Montmartre Assistées de Clémence PinquierFernande Olivier (1881-1966), femme moderne, modèle, artiste et écrivain, compagne et modèle du jeune Picasso de 1904 à 1912, est à l'honneur au musée de Montmartre. Cette personnalité́ du Bateau-Lavoir et de la vie montmartroise au début du XXe siècle est le sujet d'une première exposition qui lui est entièrement consacrée.Cette exposition raconte Fernande Olivier et illustre grâce à des archives familiales et de nombreux prêts publics et privés, les épisodes phares des avant-gardes. Le point-de-vue adopté est celui de Fernande à travers ses écrits, ses correspondances et même ses oeuvres. Deux livres forment le fil rouge de l'exposition : « Souvenirs Intimes, écrits pour Picasso » et « Picasso et ses amis ».Le premier ouvrage publié de manière posthume raconte sa jeunesse difficile, enfant non reconnue, épouse violentée lors d'un premier mariage dont elle s‘échappe, sa quête d'émancipation comme modèle professionnelle, enfin sa rencontre avec Pablo.Le second, publié de son vivant, compile ses observations originales, parfois tranchantes, sur les personnalités du Bateau-Lavoir, artistes et mécènes, dont elle partage la vie quotidienne. Louangé par Paul Léautaud, c'est « le tableau le plus authentique de cette époque » dira Picasso à l'instar d'André Salmon et de Max Jacob.Fernande Olivier et Pablo Picasso, dans l'intimité du Bateau-Lavoir propose donc un dialogue entre les mots de Fernande et un ensemble de soixante-seize oeuvres (peintures, sculptures, dessins, lithographies, manuscrits, éditions et correspondances originales) outre un riche corpus photographique et vidéographique présentés en regard de ses écrits. Elle illustre les épisodes marquants de sa vie de femme, modèle, écrivain et artiste. Son point-de-vue unique de témoin des avant-gardes est donné à voir à travers les oeuvres des artistes qu'elle côtoie parmi lesquels Georges Braque, André Derain, Otto Freundlich, Juan Gris, Auguste Herbin, Marie Laurencin, Henri Matisse, Henri Rousseau, Suzanne Valadon, Kees Van Dongen, et bien-sûr Pablo Picasso. Une installation contemporaine d'Agnès Thurnauer, rappelle dans le parcours combien les violences conjugales vécues dans son premier mariage restent d'actualité.Ces témoignages précieux décrivent les membres du cercle artistique du Bateau-Lavoir et les marchands comme Vollard et Kahnweiler avec intelligence et humour. L'exposition éclaire d'autres figures de ce cercle : artistes femmes, mécènes et compagnes aux rôles multiples et majeurs telles que Gertrude Stein, Marie Laurencin, Guus van Dongen, et Suzanne Valadon… Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage Culture
Journées du patrimoine: ouverture exceptionnelle de la maison Senghor à Verson

Reportage Culture

Play Episode Listen Later Sep 16, 2022 2:29


Les Journées du patrimoine sont traditionnellement l'occasion de visiter des lieux rarement ouverts au public. C'est le cas de la maison Senghor à Verson en Normandie où l'ancien président sénégalais a vécu les 20 dernières années de sa vie jusqu'en 2001. À son décès en 2019, sa veuve madame Colette Senghor a fait don de sa maison familiale, du parc et d'archives à la ville qui a la charge de la transformer « en maison du poète ouverte au public à la mémoire de Léopold Sédar Senghor ». Ce sera chose faite dans quelques années, une fois les travaux et aménagements nécessaires effectués, en attendant quelque 400 chanceux ont pu réserver des créneaux de visite lors de ces Journées du patrimoine. C'est une grande maison bourgeoise du XIXe siècle aux volets blancs en bord de route. Le temps a fait son œuvre et l'ensemble est défraîchi. Les glycines n'égayent plus la façade. Une fois la grille poussée et franchie les quelques marches du perron, un buste de Léopold Sédar Senghor nous accueille dans une petite entrée, un bronze signé Arno Breker, et à côté la canne de l'ancien président du Sénégal. « Bienvenue dans la maison Senghor », Marie-Helene Brioul, ajointe au maire chargée de la communication, fait la visite de la maison, propriété de madame Senghor et de sa famille. « À gauche, un salon d'attente, salon normand, mobilier français, un joli cartel, quelques copies de tableaux au mur ». À côté, le salon de réception dit « de Betteville », nom de naissance de Colette Senghor, car y sont exposées les armoiries de la famille de Betteville. Daniel qui descendrait d'un des barons de Guillaume le Conquérant. La propriété avait été acquise en 1850, un siècle plus tard, Colette en hérite par sa tante qui espère que la maison ne quittera jamais la famille. L'intimité du couple Senghor Dans toutes les pièces, des portraits de Philippe-Maguilen, leur fils unique, décédé à l'âge de 22 ans d'un accident de la route au Sénégal. Le drame du couple Senghor. Aux murs, beaucoup de photos avec les grands de ce monde, parfois devenus des amis, comme celle du couple avec le Shah d'Iran et son épouse Farah Pahlavi ainsi que leurs fils respectifs. Nathalie Donatin est la maire de Verson, commune de 3 600 âmes à quelques kilomètres de Caen. « La succession a pris deux ans et demi, la ville est propriétaire depuis le 7 juillet 2022 du parc, de la maison, du mobilier et de 25 m3 environ d'archives écrites, conformément aux volontés de Colette Senghor », la seconde épouse de l'homme politique. « Cet héritage est un honneur. Le couple était très uni et attaché à Verson. Ils auront vécu, chacun, 20 ans dans le pays de l'autre. » Dans une petite vitrine éclairée, sur six étagères, une collection de pierres du monde, passion du président Senghor. La salle à manger est assez intime, sous la table une sonnette à pied permettant d'appeler le personnel en cuisine « signe que nous sommes bien chez un homme d'État », signale Marie-Hélène Brioul, « toutes les pièces sont munies de sonnette reliées à un téléphone dans la cuisine ». Quelques gravures d'inspiration africaine, un tableau représentant le prince de Joinville sur le port de Gorée, le couple Senghor en tenue d'apparat, photographie prise par les studios Harcourt. Un escalier recouvert d'une moquette de velours rouge mène au premier étage ou 25 photos des grands de ce monde nous accueille, dont une photo dédicacée de la reine Elisabeth II, un travelling dans le XXe siècle. Sur la gauche, la chambre de madame Senghor quelques-unes de ses robes couture y sont exposées, sur les murs des portraits de son mari et de son fils. Juste à côté « la chambre de Monsieur », son habit d'académicien a pris place sur un mannequin. Sur son épée, on peut  voir la lyre qui représente les arts, sur un blason le lion et le baobab du Sénégal avec une plume enroulée sur la poignée couronnée d'une étoile verte. Sur le lit, un pagne à l'effigie du roi Juan Carlos et du président Senghor. Mathilde Hopquin, directrice des affaires culturelles, coordonne le projet Senghor de Verson : « C'est une tradition d'Afrique de l'Ouest, la création de tissu wax à l'occasion des visites officielles. Nous avons retrouvé une belle collection de pagnes ou figures de monsieur et madame Senghor et des chefs d'État, ce qui pourrait être une façon de montrer l'histoire du XXe siècle à travers le personnage de Léopold Sédar Senghor, et un objet textile populaire, le pagne ». Durant ces Journées du patrimoine, la visite de la salle de bain aux robinets dorés devrait mettre fin à une légende locale selon laquelle les robinets auraient été en or ! Le grand crucifix en face du lit du poète et les photographies des Jean XXIII et Paul VI, témoigne de sa foi ; Léopold Sédar Senghor était catholique et pratiquant. L'antre de Senghor Le clou de la visite est le bureau du président, précédé d'un salon fleuri. Des tableaux, Marie Laurencin, une épreuve d'artiste de Soulages, une lithographie signée Picasso… Dans cette maison, l'homme de lettre a écrit beaucoup de poésie. À partir de 1957, le couple y passe tous ses étés. La pièce est plus solennelle que le reste de la maison, dans des teintes rouge et or. Dans le bureau du défenseur de la « civilisation universelle », Lénine côtoie de Gaulle, ou JFK en V.O., des poèmes suédois, une traduction allemande de grands poètes français, une immense cheminée, beaucoup de livres dédicacés à son épouse signés Sédar, le prénom qu'elle lui donnait, son prénom sérère. « À ma Colette, qui est ma poésie » ou « à Colette, ma femme, à ma princesse de Beborg, belle jusqu'en ses fureurs avec l'expression de ma tendresse, 20 novembre 1976 ». Beborg étant un nom à consonance viking inventé par le poète pour faire allusion aux origines normandes de son épouse. Posé sur le bureau, une petite statuette de femme égyptienne, sur le manteau de l'immense cheminée une tête d'antilope sculptée, un ibis, et sur une table les élégies du président Senghor, des poèmes imprimés en grand format sur du papier vélin illustrées par les plus grands artistes. La maison est prolongée d'un petit jardin d'hiver et d'un parc d'un hectare et demi qui devrait être ouvert au public rapidement, la maison doit être remise aux normes avant de pouvoir recevoir en continu du public, un projet qui devrait prendre quelques années.

AWARE (Archives of Women Artists, Research and Exhibitions) Podcasts
Great Women of Art Ep. 13 (EN) - Marie Laurencin

AWARE (Archives of Women Artists, Research and Exhibitions) Podcasts

Play Episode Listen Later Jul 20, 2022 16:48


For this third episode, we continue our new chapter that plunges us into the Paris of the inter-war period, the decade that notoriously became known as the Roaring Twenties. What did the wildness of this decade consist of? It is largely due to women who flourished in this welcoming capital, lived their lives as they wanted, and became artists on equal footing with men. They played a primordial role in the construction of modernity, and we are rediscovering them today. Among the women artists present in Paris in the 1920s, many more than one would think are well-known and able to live from their work. Marie Laurencin, born in 1883, who modestly repeated in her interviews that she had no natural predisposition for painting, is one of these personalities to rediscover. After training at the Manufacture de Sèvres, where she learned to paint on porcelain, the French artist took painting classes at the Humbert Academy. At the turn of the century she met the Parisian avant-garde, amongst which are Picabia and Braque, who in turn introduced her to Picasso as well as Apollinaire, poet and influential art critic of her time, with whom she had a romantic relationship from 1907 to 1912. He put her on a par with male artists in his art columns. In fact, Marie Laurencin was famous during her lifetime. She exhibited very regularly both before and after the war, and received many portrait commissions of celebrities of the time, including, to name but one, Coco Chanel.  The podcast Great Women of Art gives a voice to women artists of the 20th century. They speak about their work, their lives, the world around them and their achievements. Let us go in search of their presence, their secrets. Let us rediscover the hidden history of women artists through their voices.Great Women of Art is a podcast produced by AWARE: Archives of Women Artists, Research and Exhibitions, in collaboration with the Institut national de l'audiovisuel, with the support of Maison Veuve Clicquot and the Ministry of Culture's Délégation à la transmission, aux territoires et à la démocratie culturelle.  AWARE is a non-profit organization co-founded in 2014 by Camille Morineau. Coordinated by: Mathilde de Croix and the AWARE team Directed by: Élodie Royer Music by: Juliano Gil Credits and Sound Editing: Basile Beaucaire Research Advisors: Catherine Gonnard and Véronique Jolivet Translation: Beth Gordon French Voice: Camille Morineau English Voice: Eléonore Besse  Illustration : Fanny Michaëlis, Marie Laurencin, 2022 © Fanny Michaëlis       

Debout les copains !
On peut les voir en peinture !

Debout les copains !

Play Episode Listen Later Jul 19, 2022 73:39


Historiquement Vôtre réunit 3 dames que l'on peut voir en peinture : la “garçonne” du Paris des années folles Suzy Solidor (1900-1983) qui fut, avec plus de 200 portraits, l'artiste la plus portraiturée au monde, par Picabia, Marie Laurencin, ou encore Francis Bacon ! Puis Gertrude Stein (1874-1946) une collectionneuse américaine avisée dont un seul portrait d'elle aura permis à celui qui l'a peint de se faire un nom. Et quel nom : Picasso ! Et une star célèbre dans le monde entier qu'on peut voir en peinture, mais qui ne peut plus voir en peinture un peintre de Saint-Tropez qui continue à vendre ses portraits : Brigitte Bardot !

Rien ne s'oppose à midi - Matthieu Noël
On peut les voir en peinture !

Rien ne s'oppose à midi - Matthieu Noël

Play Episode Listen Later Jul 19, 2022 73:39


Historiquement Vôtre réunit 3 dames que l'on peut voir en peinture : la “garçonne” du Paris des années folles Suzy Solidor (1900-1983) qui fut, avec plus de 200 portraits, l'artiste la plus portraiturée au monde, par Picabia, Marie Laurencin, ou encore Francis Bacon ! Puis Gertrude Stein (1874-1946) une collectionneuse américaine avisée dont un seul portrait d'elle aura permis à celui qui l'a peint de se faire un nom. Et quel nom : Picasso ! Et une star célèbre dans le monde entier qu'on peut voir en peinture, mais qui ne peut plus voir en peinture un peintre de Saint-Tropez qui continue à vendre ses portraits : Brigitte Bardot !

AWARE (Archives of Women Artists, Research and Exhibitions) Podcasts
Les Grandes Dames de l'Art Ép. 13 (FR) - Marie Laurencin

AWARE (Archives of Women Artists, Research and Exhibitions) Podcasts

Play Episode Listen Later Jun 16, 2022 16:44


Pour ce troisième épisode, nous continuons le nouveau chapitre qui nous plonge dans le Paris de l'entre-deux-guerres, ces années 20 devenues célèbres grâce à l'expression des années folles. En quoi réside la folie de cette décennie ? Elle est due pour beaucoup à des femmes qui s'épanouissent dans cette capitale accueillante, vivent leur vie comme elles l'entendent, deviennent des artistes célèbres au même titre que les hommes. Elles jouent un rôle primordial dans la construction de la modernité, et nous les redécouvrons aujourd'hui. Parmi les femmes artistes présentes à Paris dans les années 20, beaucoup plus qu'on ne croit sont célèbres et vivent de leur travail. La modeste Marie Laurencin, qui répète dans ses interviews n'avoir aucune facilité pour la peinture, née en 1883, fait partie de ces personnalités à redécouvrir.  L'artiste française s'est d'abord formée à la Manufacture de Sèvres, où elle apprend la peinture sur porcelaine, puis suit des cours de peinture de l'académie Humbert. Début 1900, elle rencontre l'avant-garde parisienne : Picabia, Braque qui l'introduit à Picasso par exemple, ainsi qu'Apollinaire le critique d'art de son temps et poète, avec lequel entretient elle une relation amoureuse de 1907 à 1912. Celui-ci la met à l'égal des hommes artistes dans ses chroniques d'art. De fait, Marie Laurencin est célèbre. Avant et après guerre, elle expose très régulièrement, multiplie les commandes de portraits des personnalités de l'époque dont, pour n'en citer qu'une, Coco Chanel.  Le podcast Les grandes dames de l'art donne la parole aux artistes femmes du XXe siècle. Elles parlent de leur œuvre, de leur vie, du monde qui les entoure et de leurs conquêtes. Partons à la recherche de leur présence, de leurs secrets. Retrouvons l'histoire cachée des artistes femmes, à partir de leurs voix.  Les grandes dames de l'art est une série de podcasts produite par AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions, en partenariat avec l'Institut national de l'audiovisuel, avec le soutien de la Maison Veuve Clicquot et la Délégation à la transmission, aux territoires et à la démocratie culturelle du ministère de la Culture.  AWARE est une association loi 1901 à but non lucratif co-fondée en 2014 par Camille Morineau. À la préparation : Mathilde de Croix avec l'équipe d'AWARE À la réalisation : Élodie Royer Musique originale : Juliano Gil Générique et mixage sonore : Basile Beaucaire Conseil scientifique : Catherine Gonnard et Véronique Jolivet Voix : Camille Morineau Illustration : Fanny Michaëlis, Marie Laurencin, 2022 © Fanny Michaëlis

Les Nuits de France Culture
Documentaire d'été - Le Boeuf sur le toit 50 ans après 1/5 : Naissance du Boeuf sur le toit (1ère diffusion : 18/08/1980)

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 13, 2022 59:59


durée : 00:59:59 - Les Nuits de France Culture - Par Paule Chavasse - Avec André-Paul Antoine, Miguel Asturias, Georges Auric, le commissaire Belin, Jacques Benoist-Méchin, Pierre Bertin, Francis Blanche, Adrienne Bolland, Denise Centore, James de Coquet, Marcel Jouhandeau, Georges Langelaan, François Le Lionnais, Claude Mettra, Darius Milhaud, Marie Monnier-Bécat, Charles de Noailles, Georges-Henri Rivière, Madeleine Sabine, Henri Sauguet, Germaine Tailleferre, Louise Weiss et Jean Wiener - Avec les voix d'Edouard Belin, Jean Cocteau, Youki Desnos, Camille Guérin, Elise Jouhandeau, Marie Laurencin et Francis Poulenc - Réalisation Evelyne Frémy

Debout les copains !
On peut les voir en peinture !

Debout les copains !

Play Episode Listen Later Dec 28, 2021 74:15


Historiquement Vôtre réunit 3 dames que l'on peut voir en peinture : la "garçonne" du Paris des années folles Suzy Solidor (1900-1983) qui fut, avec plus de 200 portraits, l'artiste la plus portraiturée au monde, par Picabia, Marie Laurencin, ou encore Francis Bacon ! Puis Gertrude Stein (1874-1946) une collectionneuse américaine avisée dont un seul portrait d'elle aura permis à celui qui l'a peint de se faire un nom. Et quel nom : Picasso ! Et une star célèbre dans le monde entier qu'on peut voir en peinture, mais qui ne peut plus voir en peinture un peintre de Saint-Tropez qui continue à vendre ses portraits : Brigitte Bardot !

Rien ne s'oppose à midi - Matthieu Noël
On peut les voir en peinture !

Rien ne s'oppose à midi - Matthieu Noël

Play Episode Listen Later Dec 28, 2021 74:15


Historiquement Vôtre réunit 3 dames que l'on peut voir en peinture : la "garçonne" du Paris des années folles Suzy Solidor (1900-1983) qui fut, avec plus de 200 portraits, l'artiste la plus portraiturée au monde, par Picabia, Marie Laurencin, ou encore Francis Bacon ! Puis Gertrude Stein (1874-1946) une collectionneuse américaine avisée dont un seul portrait d'elle aura permis à celui qui l'a peint de se faire un nom. Et quel nom : Picasso ! Et une star célèbre dans le monde entier qu'on peut voir en peinture, mais qui ne peut plus voir en peinture un peintre de Saint-Tropez qui continue à vendre ses portraits : Brigitte Bardot !

La Vie Creative
EP 167: Paris History Avec a Hemingway (Marie Laurencin)

La Vie Creative

Play Episode Listen Later Dec 1, 2021 37:54


Marie Laurencin is known for her lovely pastel dreamy paintings but she was also able to do something few female artists were able to do. Marie was accepted into the folds of the biggest artists of the time and held her own. Born on October 31, 1883 she showed very early, against her mothers wishes, a talent for art. At 18 she enrolled in the porcelain painting school at Sévres, much like Renoir started. The next year she joined the Humbert Academy and met fellow artists Georges Braque and Francis Picabia who led her into the art circles of Paris.  Gallery owner Clovis Sagot on Rue Laffitte gave Marie her first exhibition where she would meet Picasso, Delauney, Rousseau, Max Jacobs. and poet Guillaume Apollinaire. Marie inspired the struggling writer and served as his muse over their six year relationship. Her first painting she ever sold featured the poet surrounded by his friends, Picasso, Fernande Olivier, Stein, Gillot and Cremnitz and was purchased by Gertrude Stein. Spending a brief period in the Cubist and Fauvist movement she later named her style “nymphism”. Staying close to what she liked she used her favorite colors, pink, grey, blue and white and predominantly painted women and girls. As a child she would keep beads and ribbons in her pocket, always gravitating to pretty things. In the 20's & 30's she was commissioned to paint portraits of the Paris elite which she didn't like. Instead of painting them how they wanted to be seen, she painted them as she saw them. Chanel asked her to paint her and when it was complete she refused to pay her for it. As one that controlled her story and her image that was always seen through a filter she didn't like the stern look on her face. The painting would end up in the collection of Paul Guillaume and hanging in the Musée de l'Orangerie today. Marie's life story is greatly overshadowed by her many relationships but her art should never be forgotten. The airy dream like pastel paintings of dancing ladies always bring a smile to your face when they are discovered. More info and photos: https://www.claudinehemingway.com/paris-history-avec-a-hemingway-podcast-1Support Claudine on Patreon and get more of Paris and all her stories and benefits like discounts on her tours, custom history and exclusive content  https://www.patreon.com/bleublonderougefacebook https://www.facebook.com/BleuBlondeRougeInstagram https://www.instagram.com/claudinebleublonderouge/Join us every Sunday for a LIVE walk through Paris filled with history https://www.claudinehemingway.com/eventsSign up for the weekly Blue Blonde Rouge newsletter  https://view.flodesk.com/pages/5e8f6d73375c490028be6a76 Claudine Hemingway Bleu, Blonde, Rouge Author & historianPodcast La Vie Creative, Paris History Avec a Hemingway Hemingway tours of ParisClaudineHemingway.comIG @claudinebleublonderougeFB @bleublonderouge La VIe Creative - Paris History Avec a Hemingway podcast.New Every Monday And fSupport the show (https://www.patreon.com/join/Laviecreative)

Debout les copains !
On peut les voir en peinture !

Debout les copains !

Play Episode Listen Later Oct 25, 2021 74:18


Historiquement Vôtre réunit 3 dames que l'on peut voir en peinture : la “garçonne” du Paris des années folles Suzy Solidor (1900-1983) qui fut, avec plus de 200 portraits, l'artiste la plus portraiturée au monde, par Picabia, Marie Laurencin, ou encore Francis Bacon ! Puis Gertrude Stein (1874-1946) une collectionneuse américaine avisée dont un seul portrait d'elle aura permis à celui qui l'a peint de se faire un nom. Et quel nom : Picasso ! Et une star célèbre dans le monde entier qu'on peut voir en peinture, mais qui ne peut plus voir en peinture un peintre de Saint-Tropez qui continue à vendre ses portraits : Brigitte Bardot !

Rien ne s'oppose à midi - Matthieu Noël
On peut les voir en peinture !

Rien ne s'oppose à midi - Matthieu Noël

Play Episode Listen Later Oct 25, 2021 74:18


Historiquement Vôtre réunit 3 dames que l'on peut voir en peinture : la “garçonne” du Paris des années folles Suzy Solidor (1900-1983) qui fut, avec plus de 200 portraits, l'artiste la plus portraiturée au monde, par Picabia, Marie Laurencin, ou encore Francis Bacon ! Puis Gertrude Stein (1874-1946) une collectionneuse américaine avisée dont un seul portrait d'elle aura permis à celui qui l'a peint de se faire un nom. Et quel nom : Picasso ! Et une star célèbre dans le monde entier qu'on peut voir en peinture, mais qui ne peut plus voir en peinture un peintre de Saint-Tropez qui continue à vendre ses portraits : Brigitte Bardot !

Show Supernana
[33h chrono] La gouache de Marie Laurencin

Show Supernana

Play Episode Listen Later Oct 11, 2021 14:50


Le son que vous allez entendre débute après 34 heures et 27 minutes, alors que toute l’équipe fait la fête suite au compte à rebours. Arthur et Manu Lévy, éreintés, prennent le micro encore quelques minutes pendant la débandade. Vous allez donc entendre un débriefing de toutes les séquences qui ont lieu lors de l’émission…

chrono manu l gouache marie laurencin
Les Nuits de France Culture
La Nuit rêvée d'Anne de Lacretelle (5/12) : Marie Laurencin : "J'ai passé les concours de l'école des Beaux-Arts, heureusement j'ai toujours été refusée"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 26, 2021 42:59


durée : 00:42:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Antoine Dhulster - "Les rêves perdus de Marie Laurencin" (1ère diffusion : 23/12/1954 sur la Chaîne Parisienne). Cette émission proposait une longue causerie avec la peintre Marie Laurencin qui racontait sa vie, son enfance, ses rencontres avec Georges Braque et Guillaume Apollinaire. Dans cette émission enregistrée en 1954, Marie Laurencin évoquait sous la forme d'une causerie sa vie, de son enfance à ses débuts dans la peinture :  * La mode et les femmes très élégantes me faisaient rêver, celles qui avaient de jolies tailles et marchaient dans la rue. Je regardais les visages et les femmes. J'habitais du côté du Lycée Lamartine où j'ai fait mes études jusqu'à l'âge de vingt ans, j'étais toujours dernière. [...] A vingt ans j'ai dit à ma mère que je voulais dessiner. Sur son apprentissage :  J'ai passé les concours de l'école des Beaux-Arts, heureusement j'ai toujours été refusée, j'ai passé trois fois. Et puis j'ai voulu aussi être professeur de dessin, parce que je devais gagner ma vie et j'ai encore été refusée. Je n'ai jamais eu les diplômes.  Puis elle évoquait ses études à l'Académie Humbert, sa rencontre avec Georges Braque : Braque me dit : 'c'est vous qui avez fait cela ?' Je lui dis oui. Il me dit : 'vous avez du talent'. Je suis presque tombée par terre, je ne m'attendais pas à cela, le mot 'talent' dit par Braque a décidé pour ainsi dire de mon avenir. Georges Braque a été le premier à l'encourager de même que Matisse, qui lui donne de bons conseils. Elle se souvenait de son tableau "Apollinaire et ses amis" acheté par Gertrude Stein, de sa relation avec le poète et de ses thèmes d'inspiration privilégié en peinture. Par Louis Mollion Réalisation : Albert Riera Le bureau des rêves perdus ou à la poursuite des rêves perdus - Les rêves perdus de Marie Laurencin (1ère diffusion : 23/12/1954 Chaîne Parisienne) Indexation web : Sandrine England, Documentation sonore de Radio France Archive Ina-Radio France - réalisation : Virginie Mourthé

Si loin si proche
Si loin si proche - Balade féministe à Paris: à la recherche des femmes

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Sep 24, 2021 48:30


L'histoire se lit sur les noms de rue, les murs et les monuments de nos villes. C'est ce qui fait mémoire et patrimoine, ce qu'on découvre en voyage. Or à Paris, comme ailleurs, force est de constater que les femmes sont encore largement absentes de ce récit à ciel ouvert. C'est en voyage que Charlotte Soulary, trentenaire baroudeuse et ancienne porte-parole de l'association française «Osez le féminisme», a fait ce constat. Une fois de retour à Paris, elle décide en 2018 de créer une plateforme collaborative et un guide auto-édité «La guide de voyage» qui revisite Paris en mettant les femmes au centre. Parmi elles, on trouve Marie Laurencin, grande peintre méconnue de la première partie du XXème siècle, Olympe de Gouges féministe pionnière de la Révolution française, Simone de Beauvoir autrice du «Deuxième sexe», Marguerite Durand et Hubertine Auclert, deux grandes suffragettes françaises qui ont milité pour le droit de vote, finalement acquis de haute lutte en France en 1944, ou encore Louise Michel, figure fondatrice de la Commune de Paris et enseignante militante féministe. Se lancer sur les traces de ces femmes, célèbres ou anonymes, qui ont fait la capitale, relève souvent du jeu de pistes. Mais au bout, il y a la promesse de découvrir des destins inspirants, souvent méconnus. Chemin faisant, on renouvelle aussi son regard, en relisant l'histoire de France à travers celle des luttes féministes qu'on enseigne peu. On interroge enfin ce phénomène dit «d'invisibilisation» qui a longtemps consisté à marginaliser ou silencier dans l'espace public, le vécu des femmes, leur parole ou leur contribution... Si les mécanismes d'invisibilisation sont complexes, nichés entre inconscient collectif, auto-censure des femmes elles-mêmes et évidence que l'histoire a surtout permis aux grands hommes d'émerger, les chiffres, eux, sont parlants. En France, 2% des rues portent des noms de femmes. À Paris, on arrive à plus de 10% après un effort récent de la municipalité et sous l'impulsion de collectifs féministes militants. Le Panthéon n'a accueilli que récemment des grandes femmes: Marie Curie en 1995, Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz en 2015 et Simone Veil en 2018. Avant cela, c'est uniquement en tant qu'épouse qu'une femme y avait été admise. Enfin, sur 110 stations, le métro parisien en compte seulement 4 voire 6 qui portent le nom d'une femme. Dans l'Est parisien, entre le cimetière du Père Lachaise et la place de la République, suivez-nous avec Charlotte Soulary, pour une balade féministe qui donne de l'élan et fait rimer voyage avec engagement. Parce que «le féminisme ne se résume pas à une revendication de justice, parfois rageuse, ni à telle ou telle manifestation scandaleuse ; c'est aussi à la promesse, ou du moins l'espoir, d'un monde différent et qui pourrait être meilleur.» Benoîte Groult. Un reportage de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary initialement diffusé le 07/02/2021.     Playlist musicale spéciale Balade féministe à Paris: retrouvez ICI ou LA les musiques de l'émission et d'autres chansons féministes   En savoir plus: - Sur La guide de voyage, plateforme collaborative qui place les femmes au cœur du voyage. Le guide papier de Paris, auto-édité, est en vente en ligne sur ce site. Dépêchez-vous, il en reste peu en stock ! Des visites guidées sont aussi ponctuellement proposées.  - Sur la librairie Violette and Co, une des très rares librairies féministes et LGBT (Lesbiennes, gay, bi et transsexuelles) de Paris voire de France. Située au 102 rue de Charonne, Paris 11ème, cette adresse incontournable a été ouverte en 2004 par Catherine Florian et Christine Lemoine. C'est un repère qui accueille aussi expositions, ateliers d'écriture et résidences. - Sur la Bibliothèque Marguerite Durand située dans le 13e arrondissement de Paris. Ce lieu, première bibliothèque officielle de documentation féministe, concentre des archives inestimables du féminisme en France, dont plus de 60 000 documents légués par Marguerite Durand (1864-1936) fondatrice du journal féministe La Fronde et suffragette militante. - Sur la Féministhèque, une initiative récente portée par l'association «Humans for Wome» de bibliothèque de prêt d'ouvrages exclusivement centrés sur les questions de féminisme, de genres et de la libération de la parole des femmes. Elle est située dans le quartier de Bastille à Paris (voir sur le site pour les horaires, fonctionnement et adresse). - Sur le Collectif Georgette Sand, auteur de «Ni vues, ni connues. Panthéon, histoire, mémoire: où sont les femmes ?», Éditions Pocket. Cet ouvrage choral cherche à redonner aux femmes leur place dans l'histoire, à travers le récit du destin de 80 femmes qui ont œuvré dans les sciences, les arts ou encore la politique. - Sur la carte interactive du Matrimoine parisien initié par des étudiantes de l'école du Louvre, qui recense les créations féminines de Paris. - Sur le projet Les MonumentalEs, lancé par la Ville de Paris en 2018 pour rendre hommage aux femmes célèbres oubliées ou méconnues. Il a été porté par des spécialistes de l'histoire des femmes, du féminisme et de l'histoire de l'Art telles que Genre et Ville, Femmes et Sciences, HF, Black Queer Art, Collectif Georgette Sand.  

A Voix Haute
5- LE MOT DU MATIN - Francis Picabia - Yannick Debain..

A Voix Haute

Play Episode Listen Later Jun 1, 2021 0:29


 Francis-Marie Martinez de Picabia le 22 janvier 1879 à Paris (2e arrondissement) et mort le 30 novembre 1953 dans la même ville, est un peintre, dessinateur et écrivain français, proche du mouvement dada, puis surréaliste.Francis Picabia est le petit-fils de Juan Martinez Picabia, né à Cuba, puis émigré à New York et Madrid et, côté maternel, d'Alphonse Davanne (1824-1912), chimiste et photographe, et président de la Société française de photographie. Son oncle, Maurice Davanne, est conservateur à la bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris.Sa mère, Marie Davanne, meurt en 1886. Il fait ses études chez les maristes au collège Stanislas, puis au lycée Monge, à Paris. En 1894, voulant éprouver la vocation tôt manifestée de son fils, « Pancho » Picabia envoie, au Salon des artistes français, la toile de Francis intitulée Vue des Martigues. Le tableau ayant été non seulement accepté, mais primé, Picabia entre, après une scolarité compliquée, à l'École des arts décoratifs l'année suivante, où il sera l'élève de Wallet, Humbert et Cormon; mais il fréquente plus volontiers l'École du Louvre et l'Académie Humbert, où il travaille aux côtés de Georges Braque et de Marie Laurencin. L'année 1897 marque un tournant dans sa carrière : la découverte d'Alfred Sisley lui révèle l'impressionnisme, pour lequel son enthousiasme se renforce avec la rencontre de la famille Pissarro, en 1898. Il commence à exposer régulièrement au Salon des artistes français. C'est pour lui le début d'une période extrêmement féconde, qui durera dix ans ; les centaines de toiles qu'il peint alors, où l'influence impressionniste reste toujours plus ou moins sensible, sont propres à séduire le public : sa première exposition personnelle de 1905, à la galerie Haussmann à Paris, est un triomphe. Les tableaux exposés, étrangers aux nouvelles recherches plastiques, relèvent de l'imitation du « pur luminisme impressionniste »[réf. nécessaire] (Bords du Loing, 1905, Philadelphie, Museum of Art). Cependant, Picabia remet peu à peu en cause les valeurs plastiques qui lui valent son succès grandissant et, en 1908, sa rencontre avec Gabrièle Buffet — qui l'encourage à poursuivre de récentes recherches —, détermine la rupture avec l'impressionnisme comme avec ses marchands, rupture permise aussi par sa fortune personnelle. De 1903 à 1908, influencé par les peintres de Barbizon, il côtoie Alfred Sisley, Camille Pissarro et Marius Borgeaud. Son aquarelle Caoutchouc de 1909 (Musée national d'Art moderne, Paris), qui serait antidatée de 1907 et pourrait représenter des balles de caoutchouc, comme dans La Petite fille au ballon de 1908 de František Kupka, fut considérée plusieurs années plus tard, comme une des œuvres pionnières et fondatrices de l'art abstrait. À sa majorité, il prend possession de l'héritage maternel qui lui assure de confortables revenus. Sa première exposition personnelle (61 tableaux) est organisée en 1905 à Paris à la galerie Haussmann, chez Danthon, la suivante à Berlin à la Kaspar Kunstsalon. Il montrera ensuite ses œuvres à nouveau chez Danthon en 1907, puis à Londres, Munich, Barcelone. De 1905 à 1908, Picabia séjourne deux fois à Martigues et réalise de nombreux paysages de style impressionniste de la ville et de ses canaux. En 1909, il épouse Gabrièle Buffet, peut-être petite-nièce d'Alphonse de Lamartine[réf. nécessaire], petite-fille de l'amiral de Challié et descendante d'un frère de Jussieu, « l'homme qui rapporta le cèdre du Liban dans son chapeau », dixit Picabia[réf. nécessaire]. Une fille, Laure Marie Catalina, naît en 1910 ; un garçon, Pancho Gabriel François, en 1911. Ils auront encore une fille, Gabrielle Cécile, dite « Jeannine », en 1913, et un garçon, Vincente, né en 1919. À cette époque, il peint de manière très colorée à la manière des Fauves et fait ses premières incursions dans le domaine de l'abstraction. En 1911, il rejoint le groupe de Puteaux qui se réunissait dans le studio du peintre Jacques Villon, frère de Marcel Duchamp, qu'il a rencontré en 1910. Il devient aussi orphiste et crée en 1912, à Puteaux, le Salon de la Section d'Or, avant de connaître un premier succès international à l'exposition de l'Armory Show de New York, en 1913. Marqué par la Broyeuse de chocolat et le concept de ready-made de Marcel Duchamp, il confectionne, dès 1913, une série d'œuvres où il reprend l'esthétique du dessin industriel, recopiant ou simplifiant des images qu'il trouvait dans le magazine scientifique La Science et la Vie.

Podcast da Esboços
Podcast com Letícia Leme. Marie Laurencin no Brasil: imprensa, marchands e a circulação global da arte moderna entre centros urbanos

Podcast da Esboços

Play Episode Listen Later May 3, 2021 12:55


Entrevista com Letícia Asforra Falabella Leme sobre o artigo "Marie Laurencin no Brasil: imprensa, marchands e a circulação global da arte moderna entre centros urbanos". Publicado no v.28, n 47, jan/abr da Esboços: histórias em contextos globais.

Improbable Walks
Street art & Dalida on the rue d'Orchampt

Improbable Walks

Play Episode Play 36 sec Highlight Listen Later Mar 18, 2021 12:20


In this episode, we walk down one of my favourite shortcuts through Montmartre, which goes past the former house of tragic Italian-Egyptian pop diva, Dalida.  I talk about the atmosphere at the famous Bateau Lavoir, around the corner--where Picasso painted Gertrude Stein's portrait, Marie Laurencin painted Apollinaire's, and Cubism was launched on the world. What's more, the first crook of this elbow-shaped little route is always covered in colourful street art. Remember to visit my website for extra links & images.As always, Improbable Walks theme music is performed by David Symons, New Orleans accordionist extraordinaire. 

FranceFineArt

“Édition Limitée”Vollard, Petiet et l'estampe de maîtresau Petit Palais, Parisdu 26 janvier au 23 mai 2021Extrait du communiqué de presse :Commissariat :Clara Roca, conservatrice des arts graphiques et photographies des XIXe et XXe siècles au Petit PalaisLe Petit Palais explore avec cette exposition inédite l'activité d'éditeur d'estampes et de livres illustrés de l'emblématique marchand d'art Ambroise Vollard. Vollard travailla avec les plus grands artistes de son temps : Picasso, Bonnard, Cassatt, Chagall, Maillol, Redon, Rouault et tant d'autres. Passionné par l'édition, il y a investi l'essentiel de sa fortune tirée de la vente des toiles des maîtres modernes et hissa cette activité à un niveau d'exigence jamais vu jusqu'alors. Bénéficiaire de nombreux dons et legs de Vollard lui‑même et de ses héritiers, le Petit Palais a choisi de mettre en valeur cet ensemble exceptionnel d'estampes, livres illustrés et objets d'édition (bronzes et céramiques), enrichi de nombreux prêts d'autres institutions et collections.L'exposition sera l'occasion d'évoquer également la personnalité d'Henri Marie Petiet, successeur de Vollard et figure majeure du commerce de l'estampe d'après-guerre. L'exposition rend donc un double hommage au rôle de ces deux marchands et éditeurs d'art.La carrière de marchand d'Ambroise Vollard (1866-1939) le situe comme une figure essentielle du commerce de l'art au tournant des XIXe et XXe siècles, entre Paul Durand-Ruel et Daniel-Henry Kahnweiler. C'est lui qui promeut Cézanne, Gauguin et qui ouvre sa galerie au jeune Picasso.En plus de ses activités de marchand de tableaux, il se lance avec passion dans l'édition d'estampes dès 1894 en rééditant la Suite Volpini de Gauguin. Mais l'aventure débute réellement lorsqu'il réalise les deux fameux Album des peintres-graveurs (1896 et 1897), qui réunissent les planches de maîtres comme Fantin-Latour, Puvis de Chavannes, ou de jeunes artistes qui incarnent une nouvelle modernité comme les Nabis, dans le sillage de Redon. Vollard diffuse les oeuvres de Mary Cassatt mais édite aussi la fameuse suite des Saltimbanques de Picasso ainsi que des albums individuels de Bonnard, Vuillard et Denis en misant sur le même principe de l'édition d'estampes d'artistes à tirage limité. En parallèle, il développe une activité d'éditeur de livres d'artiste. Il s'y investit entièrement, tant financièrement que personnellement. Il lui faut pourtant attendre les années 1920 et surtout 1930 pour voir les ventes se multiplier et un engouement se créer autour de ses éditions. Son perfectionnisme le conduit à sélectionner et à commander lui-même les papiers et les caractères d'imprimerie. Vollard prend ainsi un rôle de créateur à part entière, en coordonnant tous les acteurs d'une aventure éditoriale titanesque.Dès ses premières éditions, notamment son magistral Parallèlement de Verlaine illustré par Bonnard (1900), Vollard choque les bibliophiles par ses partis pris, et surtout par son affection pour la lithographie en couleurs. Sa réputation est faite. Suivront de nombreuses réalisations d'envergure, comme Le Jardin des supplices (illustrations de Rodin, 1902), Sagesse (Maurice Denis, 1911), Les Fleurs du mal (Émile Bernard, 1916), Le Chef-d'oeuvre inconnu (Picasso, 1931) ou encore Passion (Rouault, 1939). Son influence auprès des artistes est telle qu'il encourage les peintres à s'intéresser parfois durablement à l'estampe bien sûr, mais aussi à s'essayer à la peinture sur céramique ou encore à la sculpture, comme c'est le cas pour Maillol.En 1939, il décède brutalement dans un accident de voiture. Henri Marie Petiet (1894-1980), qui se fourni auprès de Vollard depuis les années 20, rachète l'essentiel de son stock d'estampes, dont la fameuse Suite Vollard de Picasso, dont il va assurer la diffusion. Il s'impose d'emblée comme son successeur en tant que marchand d'estampes, mais aussi comme passeur de la modernité française à l'étranger et notamment aux États-Unis. Petiet édite lui-même certains créateurs qui ont travaillé avec Vollard, comme Maillol ou Derain, et se lance à son tour dans l'édition d'un livre d'artiste, Les Contrerimes de Toulet illustré par Jean-Émile Laboureur, son graveur fétiche. Enfin, il soutient de nouveaux artistes comme Marie Laurencin, Marcel Gromaire ou encore Edouard Goerg qui le présente comme le « plus Vollard des marchands ».La médiation de l'exposition permettra de mieux comprendre les techniques de l'estampe et de l'imprimerie avec notamment la présentation d'outils et d'une presse taille-douce prêtée par l'Imprimerie nationale et activée lors de démonstrations. Enfin, un parcours dédié à l'exposition sera disponible en téléchargeant l'application de visite du Petit Palais lancée au même moment que l'exposition. L'application, dont le contenu sera également disponible sur le visioguide du musée, offrira une visite guidée très vivante de l'exposition à travers quelques oeuvres clés et grâce aux propres anecdotes de Vollard et de Petiet, dont les personnalités atypiques et attachantes seront ainsi mises en valeur. Il y aura en outre un mini-site ludique permettant de composer une page d'édition avec des typographies et des motifs ornementaux.Catalogue de l'exposition aux Éditions Paris MuséesFigure hors norme du marché de l'art au tournant du siècle, Ambroise Vollard (1866-1939) se distingue par son audace qui le fit soutenir des artistes modernes comme Cézanne, Gauguin ou encore le jeune Picasso et Rouault. Caractère difficile et énigmatique, il se passionne également pour l'édition d'estampes et le livre illustré, déployant beaucoup de son énergie et de ses moyens pour solliciter inlassablement créateurs et collectionneurs. À la fin de la guerre, Henri Petiet (1894-1980) rachète le fonds de la galerie Vollard, dont il était client, s'approvisionnant régulièrement en planches de Bonnard ou Picasso (il fera notamment signer par Picasso la fameuse « Suite Vollard »). Superbement illustré, cet ouvrage met en lumière le rôle capital de ces deux marchands dans le domaine spécifique de l'édition d'estampes et de livres d'artiste. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

ART au feminin
S02E06 : Rosa Bonheur - Peintre animalière - Sa vie et son oeuvre. Lou Brault au château Rosa Bonheur nous raconte

ART au feminin

Play Episode Listen Later Feb 6, 2021 51:07


Bonjour et bienvenue dans ART au féminin, Souvenez-Vous ! Le 17 octobre 2020, j'ai partagé avec vous un épisode sous forme d'une visite guidée, commentée par Delphine Rousseau (conservatrice du XIXe siècle au Palais des Beaux Arts de Lille). A travers cet épisode, nous avons découvert ces quelques femmes artistes du musée, comme : Camille Claudel Berthe Morisot Marie Laurencin Sonia Delaunay Genevieve Asse Rosa Bonheur Si vous n'avez pas encore écouté l'épisode, c'est le moment de le faire. Je vous ai présenté la saison 2 à travers une bande-annonce : Les femmes artistes du Palais des Beaux Arts de Lille. Tout comme la première saison, je consacrerai pour cette nouvelle saison, un épisode par artiste. Vous pouvez écouter les précédents épisodes de cette saison : Camille Claudel, Berthe Morisot, Marie Laurencin, Sonia Delaunay et Geneviève Asse. Aujourd'hui, pour le dernier et 6 eme épisode de la saison 2. Je vous parle de Rosa Bonheur. Sa vie et son oeuvre. Pour l'occasion, vous entendrez Lou Brault du château Rosa Bonheur, nous en parler avec passion. Nous parlons aussi de la biographie de l'artiste, de l'histoire du château, et j'en passe. Je ne vais pas vous en dire plus et vous invite a écouter cet épisode riche en découvertes. C'est sur ART au féminin que ça se passe. Bonne écoute ! Vous pouvez aussi me suivre ici : https://www.instagram.com/artaufeminin/ Et sur le site : https://artaufeminin.fr/

Si loin si proche
Si loin si proche - Balade féministe à Paris: à la recherche des femmes

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Feb 5, 2021 48:30


L'histoire se lit sur les noms de rue, les murs et les monuments de nos villes. C'est ce qui fait mémoire et patrimoine, ce qu'on découvre en voyage. Or à Paris, comme ailleurs, force est de constater que les femmes sont encore largement absentes de ce récit à ciel ouvert. C’est en voyage que Charlotte Soulary, trentenaire baroudeuse et ancienne porte-parole de l’association française «Osez le féminisme», a fait ce constat. Une fois de retour à Paris, elle décide en 2018 de créer une plateforme collaborative et un guide auto-édité «La guide de voyage» qui revisite Paris en mettant les femmes au centre. Parmi elles, on trouve Marie Laurencin, grande peintre méconnue de la première partie du XXème siècle, Olympe de Gouges féministe pionnière de la Révolution française, Simone de Beauvoir autrice du «Deuxième sexe», Marguerite Durand et Hubertine Auclert, deux grandes suffragettes françaises qui ont milité pour le droit de vote, finalement acquis de haute lutte en France en 1944, ou encore Louise Michel, figure fondatrice de la Commune de Paris et enseignante militante féministe. Se lancer sur les traces de ces femmes, célèbres ou anonymes, qui ont fait la capitale, relève souvent du jeu de pistes. Mais au bout, il y a la promesse de découvrir des destins inspirants, souvent méconnus. Chemin faisant, on renouvelle aussi son regard, en relisant l'histoire de France à travers celle des luttes féministes qu'on enseigne peu. On interroge enfin ce phénomène dit «d'invisibilisation» qui a longtemps consisté à marginaliser ou silencier dans l'espace public, le vécu des femmes, leur parole ou leur contribution... Si les mécanismes d'invisibilisation sont complexes, nichés entre inconscient collectif, auto-censure des femmes elles-mêmes et évidence que l'histoire a surtout permis aux grands hommes d'émerger, les chiffres, eux, sont parlants. En France, 2% des rues portent des noms de femmes. À Paris, on arrive à plus de 10% après un effort récent de la municipalité et sous l'impulsion de collectifs féministes militants. Le Panthéon n'a accueilli que récemment des grandes femmes: Marie Curie en 1995, Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz en 2015 et Simone Veil en 2018. Avant cela, c'est uniquement en tant qu'épouse qu'une femme y avait été admise. Enfin, sur 110 stations, le métro parisien en compte seulement 4 voire 6 qui portent le nom d'une femme. Dans l'Est parisien, entre le cimetière du Père Lachaise et la place de la République, suivez-nous avec Charlotte Soulary, pour une balade féministe qui donne de l'élan et fait rimer voyage avec engagement. Parce que «le féminisme ne se résume pas à une revendication de justice, parfois rageuse, ni à telle ou telle manifestation scandaleuse ; c'est aussi à la promesse, ou du moins l'espoir, d'un monde différent et qui pourrait être meilleur.» Benoîte Groult. Un reportage de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary. Playlist musicale spéciale Balade féministe à Paris: retrouvez ICI ou LA les musiques de l'émission et d'autres chansons féministes   En savoir plus: - Sur La guide de voyage, plateforme collaborative qui place les femmes au cœur du voyage. Le guide papier de Paris, auto-édité, est en vente en ligne sur ce site. Dépêchez-vous, il en reste peu en stock ! Des visites guidées sont aussi ponctuellement proposées.  - Sur la librairie Violette and Co, une des très rares librairies féministes et LGBT (Lesbiennes, gay, bi et transsexuelles) de Paris voire de France. Située au 102 rue de Charonne, Paris 11ème, cette adresse incontournable a été ouverte en 2004 par Catherine Florian et Christine Lemoine. C'est un repère qui accueille aussi expositions, ateliers d'écriture et résidences. - Sur la Bibliothèque Marguerite Durand située dans le 13e arrondissement de Paris. Ce lieu, première bibliothèque officielle de documentation féministe, concentre des archives inestimables du féminisme en France, dont plus de 60 000 documents légués par Marguerite Durand (1864-1936) fondatrice du journal féministe La Fronde et suffragette militante. - Sur la Féministhèque, une initiative récente portée par l’association «Humans for Wome» de bibliothèque de prêt d’ouvrages exclusivement centrés sur les questions de féminisme, de genres et de la libération de la parole des femmes. Elle est située dans le quartier de Bastille à Paris (voir sur le site pour les horaires, fonctionnement et adresse). - Sur le Collectif Georgette Sand, auteur de «Ni vues, ni connues. Panthéon, histoire, mémoire: où sont les femmes ?», Éditions Pocket. Cet ouvrage choral cherche à redonner aux femmes leur place dans l'histoire, à travers le récit du destin de 80 femmes qui ont œuvré dans les sciences, les arts ou encore la politique. - Sur la carte interactive du Matrimoine parisien initié par des étudiantes de l'école du Louvre, qui recense les créations féminines de Paris. - Sur le projet Les MonumentalEs, lancé par la Ville de Paris en 2018 pour rendre hommage aux femmes célèbres oubliées ou méconnues. Il a été porté par des spécialistes de l'histoire des femmes, du féminisme et de l'histoire de l'Art telles que Genre et Ville, Femmes et Sciences, HF, Black Queer Art, Collectif Georgette Sand.    

ART au feminin
S02E05 : Geneviève Asse - Sa vie - Son art - Son oeuvre ! Le bleu Asse !

ART au feminin

Play Episode Listen Later Jan 23, 2021 17:00


Bonjour et bienvenue dans ART au féminin, Souvenez-Vous ! Le 17 octobre 2020, j'ai partagé avec vous un épisode sous forme d'une visite guidée, commentée par Delphine Rousseau (conservatrice du XIXe siècle au Palais des Beaux Arts de Lille). A travers cet épisode, nous avons découvert ces quelques femmes artistes du musée, comme : Camille Claudel Berthe Morisot Marie Laurencin Sonia Delaunay Genevieve Asse Rosa Bonheur Si vous n'avez pas encore écouté l'épisode, c'est le moment de le faire. Je vous ai présenté la saison 2 à travers une bande-annonce : Les femmes artistes du Palais des Beaux Arts de Lille. Tout comme la première saison, je consacrerai pour cette nouvelle saison, un épisode par artiste. Vous pouvez écouter les précédents épisodes de cette saison : Camille Claudel, Berthe Morisot et Marie Laurencin, et Sonia Delaunay. Aujourd'hui, pour l'épisode 5 de la saison 2. Je vous parle de Geneviève Asse. Sa vie, son art, son oeuvre, le bleu Asse. C'est sur ART au féminin que ça se passe. Bonne écoute ! Vous pouvez aussi me suivre ici : https://www.instagram.com/artaufeminin/ Et sur le site : https://artaufeminin.fr/

ART au feminin
Saison 2 : Episode 4 - Sonia Delaunay - La vie et l'art coloré d'une magique artiste magicienne

ART au feminin

Play Episode Listen Later Jan 9, 2021 40:08


Bonjour et bienvenue dans ART au féminin, Souvenez-Vous ! Le 17 octobre 2020, j'ai partagé avec vous un épisode sous forme d'une visite guidée, commentée par Delphine Rousseau (conservatrice du XIXe siècle au Palais des Beaux Arts de Lille). A travers cet épisode, nous avons découvert ces quelques femmes artistes du musée, comme : - Camille Claudel - Berthe Morisot - Marie Laurencin - Sonia Delaunay - Genevieve Asse - Rosa Bonheur Si vous n'avez pas encore écouté l'épisode, c'est le moment de le faire. Je vous ai présenté la saison 2 à travers une bande-annonce : Les femmes artistes du Palais des Beaux Arts de Lille. Tout comme la première saison, je consacrerai pour cette nouvelle saison, un épisode par artiste. Vous pouvez écouter les précédents épisodes de cette saison : Camille Claudel, Berthe Morisot et Marie Laurencin. Aujourd'hui, pour l'épisode 4 de la saison 2. Je vous parler de Sonia Delaunay. La vie et l'art coloré d'une magique artiste magicienne. Pour l'occasion j'ai invité NART l'art en 3 coups de pinceau (Youtubeuse), a nous parler de cette artiste. C'est sur ART au féminin que ça se passe. Bonne écoute ! Vous pouvez aussi me suivre ici : https://www.instagram.com/artaufeminin/ Et sur le site : https://artaufeminin.fr/

ART au feminin
Saison 2 : Episode 3 - Marie Laurencin - Artiste peintre - Poète - Muse de Guillaume Apollinaire

ART au feminin

Play Episode Listen Later Dec 26, 2020 29:10


Bonjour et bienvenue dans ART au féminin, Souvenez-Vous ! Le 17 octobre 2020, j'ai partagé avec vous un épisode sous forme d'une visite guidée, commentée par Delphine Rousseau (conservatrice du XIXe siècle au Palais des Beaux Arts de Lille). A travers cet épisode, nous avons découvert ces quelques femmes artistes du musée, comme : - Camille Claudel - Berthe Morisot - Marie Laurencin - Sonia Delaunay - Genevieve Asse - Rosa Bonheur Si vous n'avez pas encore écouté l'épisode, c'est le moment de le faire. Je vous ai présenté la saison 2 à travers une bande-annonce : Les femmes artistes du Palais des Beaux Arts de Lille. Tout comme la première saison, je consacrerai pour cette nouvelle saison, un épisode par artiste. Vous pouvez écouter les précédents épisodes de cette saison : Camille Claudel et Berthe Morisot. Aujourd'hui, pour le troisième épisode de la saison 2. Je vais vous parler de Marie Laurencin. A travers cet épisode, je vous propose un voyage dans le temps, afin d'en savoir plus sur cette artiste, poète et muse de Guillaume Apollinaire. C'est sur ART au féminin que ça se passe. Bonne écoute ! Vous pouvez aussi me suivre ici : https://www.instagram.com/artaufeminin/ Et sur le site : https://artaufeminin.fr/

FranceFineArt

“Les Arts à Paris” Monet, Cézanne, Renoir, Matisse, Modigliani, Picasso…au Musée de l'Orangerie, Parisà partir de 16 septembre 2020communiqué de pressecommissariat : Cécile Debray, directrice du musée de l'OrangerieUn musée parisien, du Musée Monet au musée de l'OrangerieInstitution parisienne ancienne et bien connue, située au cœur du Jardin des Tuileries, le musée de l'Orangerie est fondé en 1927 à l'occasion de la mise en place de l'ensemble exceptionnel des grands panneaux des Nymphéas de Monet. Au début des années 1980, la collection du marchand Paul Guillaume, de sa veuve Domenica et son époux Jean Walter, constituée de tableaux majeurs de Cézanne, Renoir, Matisse, Picasso, Derain, Modigliani, Soutine, Utrillo, Rousseau et Laurencin, est installée en étage, selon de nouveaux réaménagements. En 2006, une rénovation complète du bâtiment par l'architecte Olivier Brochet permet de redonner un éclairage zénithal aux Nymphéas, de disposer le reste de la collection en sous-sol dans des espaces modernes en béton ciré. Enfin, en 2010, le musée de l'Orangerie rejoint le musée d'Orsay dans un établissement public commun, l'Établissement public des musées d'Orsay et de l'Orangerie.Cette brève histoire place aujourd'hui le visiteur, quelques quinze ans après la rénovation, face à un musée dynamique, plébiscité – sa fréquentation a dépassé le seuil du million de visiteurs par an – et dont le succès exige une rénovation des espaces mais aussi, avec le recul de ces quelques années, un pas supplémentaire dans la construction de son identité propre.Nouveaux axes de lecture, vers une plus grande cohérenceLa collection est formée majoritairement d'oeuvres créées durant les deux premières décennies du xxe siècle depuis les Nymphéas (1914-1926), les natures mortes de 1905-1906 de Renoir, le célèbre portrait de son fils Claude en clown de 1909 ou Gabrielle couchée de 1906/08, Les Trois soeurs de Matisse de 1917, le Nu sur fond rouge de Picasso de 1906 ou la Grande Baigneuse de 1921, la série des toiles de la période blanche d'Utrillo des années 1912-1914, le portrait de Paul Guillaume par Modigliani de 1915, les paysages de Céret de Soutine de 1919-1922, etc. C'est un ensemble homogène qui dialogue avec les Nymphéas. La nouvelle présentation en souligne la cohérence chronologique, géographique et artistique.Ainsi, ont été dégagés quelques axes forts de lecture réunis sous le titre emprunté à la revue fondée par Paul Guillaume, Les Arts à Paris et qui paraît entre 1918 et 1935 .La réception des maîtres de l'Impressionnisme au XXe siècle est au coeur de la collection avec la présence remarquable du dernier Monet, du dernier Renoir redécouvert pendant l'entre-deux guerres, particulièrement par Matisse, Picasso et Derain, de Cézanne dont la relecture par les avant-gardes, notamment le cubisme, est bien connue.La vision du poète Apollinaire a présidé aux choix de Paul Guillaume et conféré une tonalité singulière que l'on pourrait qualifier de « primitivisme moderne » avec une valorisation précoce des arts extra-occidentaux mis en regard des oeuvres de Picasso, Matisse ou du Douanier Rousseau.La collection du musée de l'Orangerie présente enfin quelques grandes figures de la dite « École de Paris » à travers l'image de l'artiste « métèque », de l'artiste maudit – Soutine, Utrillo, Modigliani… – quintessence du Paris des Années Folles.Une collection enrichie et vivanteAfin d'expliciter cette vision renouvelée, le musée de l'Orangerie a enrichi sa collection de nouveaux dépôts.Un polyptique de Joan Mitchell des collections du Musée national d'art moderne/Centre Pompidou relie les deux niveaux du musée, offrant une relecture abstraite américaine des Nymphéas.Le musée du quai Branly-Jacques Chirac accorde un important dépôt d'un ensemble d'objets africains et océaniens anciennement collection Paul Guillaume. Ces oeuvres sont présentées dans une nouvelle salle spécifiquement aménagée, avec quelques tableaux de Matisse, Picasso et Derain ainsi que des pièces d'archives du musée rarement exposées (revues, lettres d'Apollinaire, ouvrage du poète « L'album nègre »).Depuis peu, le musée procède à des acquisitions d'oeuvres en rapport avec la collection Paul Guillaume : un dessin préparatoire pour le Portrait de P. Guillaume par Modigliani, une statuette du Gabon (Lega), une nature morte de 1918 de Derain ou encore un Portrait d'Apollinaire de 1908 par Marie Laurencin.Des espaces plus modulables, mieux éclairés et mieux articulésAfin de rendre l'accrochage plus souple, les cimaises sont doublées. Les salles en retour de galerie sont redessinées afin de ménager des zones plus intimistes et un parcours ménageant des surprises. Le système d'éclairage est optimisé. La galerie retrouve une nouvelle ampleur, unifiée en blanc en accord avec les parois et les colonnes en béton ciré. . La signalétique, épurée, est conçue selon des typographies inspirées des années 20, de l'esthétique Art Déco.Un parcours sous l'égide d'ApollinaireLa grande galerie met à l'honneur l'approche de l'art moderne par Apollinaire. L'accrochage est conçu à partir de ses deux « champions », Picasso et Matisse – exposés en face à face dès 1918 par Paul Guillaume – et placé sous l'invocation de « l'art nègre », vecteur, avec l'art naïf du Douanier Rousseau, d'une forme de stylisation moderne et poétique. Ainsi les tableaux de grand format se rapportant à cette forme de « primitivisme moderne » sont montrés dans la galerie : Picasso, Derain, Modigliani, Matisse et Rousseau.Dans les salles intérieures, se succèdent les ensembles monographiques, exemplaires du goût des années 20 : Renoir, Cézanne, Matisse, Laurencin, Rousseau, Utrillo et Soutine et la salle des œuvres extra-occidentales. L'accrochage devient plus sélectif, davantage diversifié et permet une meilleure mise en valeur des chefs-d'oeuvre de la collection.Des focus réguliers sur la collection sont proposés dans une salle spécifique. Le cycle qui avait débuté avec les dossiers sur l'amitié Monet/Clemenceau, les paysages de banlieue du Douanier Rousseau, se poursuit avec des focus sur Les Biches de Marie Laurencin puis les Intérieurs de Paul et Domenica Guillaume ou encore Alfred Stieglitz et Paul Guillaume. De nouveaux textes de salles et cartels développés contribuent à une meilleure médiation. De nouvelles publications – guides, chronologie de l'Orangerie – accompagneront la réouverture de la collection permanente.Une programmation cohérente et en écho pour une réouverture festiveCette nouvelle présentation conforte et complète la programmation spécifique d'expositions temporaires, de contrepoints contemporains et de focus sur la collection.À la suite de Dada Africa (2017), de Nymphéas. Le dernier Monet et l'abstraction américaine (2017) ou d'Apollinaire. Le regard du poète (2014), la réouverture des collections est accompagnée d'une exposition intimement liée à l'histoire de la collection, consacrée à Giorgio de Chirico. La peinture métaphysique, artiste découvert et soutenu par Paul Guillaume. À l'automne 2021, l'exposition Soutine / de Kooning montrera la réception de Soutine aux États-Unis et particulièrement par l'artiste expressionniste abstrait de Kooning, grâce notamment au collectionneur le Dr Barnes et Paul Guillaume, son conseiller.« Au sortir de cette parenthèse inédite, le musée de l'Orangerie ouvrira au public dès le 22 juin, avec les salles des Nymphéas, oeuvre ultime que Monet peint en riposte à la Grande Guerre et qui, selon les mots de Bachelard, “marquent l'été qui ne trahira plus”. C'est sous cet augure que je souhaite placer nos retrouvailles, et ce, avant la réouverture complète des collections selon une toute nouvelle présentation, à partir de mi-septembre. » Cécile Debray, directrice du musée de l'Orangerie Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Entrez sans frapper
Spéciale Guillaume Apollinaire - Entrez sans frapper - 10/06/2020

Entrez sans frapper

Play Episode Listen Later Jun 9, 2020 14:47


Nouvelle diffusion de notre spéciale sur le poète et écrivain français Guillaume Apollinaire pour les 100 ans de sa mort en 2018 (9 novembre 1918). On en parle avec Laurence Campa, professeur de littérature française du XXe siècle (Poésie) à l'Université de Paris Nanterre, écrivain et spécialiste d'Apollinaire. Elle a entre autres écrit une biographie sur lui en 2013 chez Gallimard. Et elle publie dans la collection Poésie de Gallimard pour cet anniversaire : "Tout terriblement. Anthologie de poèmes illustrés" (Édition et préface de Laurence Campa). Tout terriblement est un florilège des plus fameux poèmes d'Apollinaire illustrés d'œuvres des peintres proches du poète qui fut, on le sait, un critique d'art visionnaire. De Matisse à Marie Laurencin et de Picasso à De Chirico et Derain, tous viennent illuminer les plus beaux poèmes de l'Enchanteur du siècle. Un livre comme un bréviaire du génie poétique d'Apollinaire, plein de mouvement et de couleur, propre à réjouir tous les amateurs de poésie et à engager les jeunes lecteurs et lectrices dans un univers où « le mystère en fleurs s'offre à qui veut le cueillir ».

Entrez sans frapper
Entrez sans frapper 10/06/2020 - Spéciale Guillaume Apollinaire/La Bagarre/Joëlle Scoriels/Nicolas Herman - 10/06/2020

Entrez sans frapper

Play Episode Listen Later Jun 9, 2020 40:26


Spéciale Guillaume Apollinaire En 2018, on célébrait les 100 ans de la disparition du grand poète et écrivain français Guillaume Apollinaire. On en parle avec Laurence Campa, écrivain et spécialiste d'Apollinaire. L'objet Pop de Nicolas Herman : le baby-foot ou kicker. Nouvelle diffusion de notre spéciale sur le poète et écrivain français Guillaume Apollinaire pour les 100 ans de sa mort en 2018 (9 novembre 1918). On en parle avec Laurence Campa, professeur de littérature française du XXe siècle (Poésie) à l'Université de Paris Nanterre, écrivain et spécialiste d'Apollinaire. Elle a entre autres écrit une biographie sur lui en 2013 chez Gallimard. Et elle publie dans la collection Poésie de Gallimard pour cet anniversaire : "Tout terriblement. Anthologie de poèmes illustrés" (Édition et préface de Laurence Campa). Tout terriblement est un florilège des plus fameux poèmes d'Apollinaire illustrés d'œuvres des peintres proches du poète qui fut, on le sait, un critique d'art visionnaire. De Matisse à Marie Laurencin et de Picasso à De Chirico et Derain, tous viennent illuminer les plus beaux poèmes de l'Enchanteur du siècle. Un livre comme un bréviaire du génie poétique d'Apollinaire, plein de mouvement et de couleur, propre à réjouir tous les amateurs de poésie et à engager les jeunes lecteurs et lectrices dans un univers où « le mystère en fleurs s'offre à qui veut le cueillir ». La « Bagarre » s'agrandit au cinéma et à la littérature et on vous propose aussi un petit quiz musical et de culture générale. Avec Joëlle Scoriels et Nicolas Herman. "La La Langue" de Joëlle Scoriels.

Radio Stendhal
Françoise Cloarec - J'ai un tel désir

Radio Stendhal

Play Episode Listen Later Mar 17, 2020 29:55


Françoise Cloarec, J'ai un tel désir, Éditions Glénat, 8 décembre 2018.Marie Laurencin et Nicole Groult, une histoire d'amour peu banale. L'une est une peintre connue, ancienne maîtresse d'Apollinaire, l'autre une couturière talentueuse et créative, soeur de Paul Poiret et mariée à André Groult. Nous suivons leurs deux destins incandescents dans le Paris de la Belle Époque, de 1907 au début des années vingt, lorsque naît la première fille de Nicole. « C'est toi le père », dira Nicole à Marie. L'enfant s'appelle Benoîte Groult. Marie Laurencin a épousé un baron allemand juste avant la Grande Guerre ce qui lui vaut un exil de plus de cinq ans en Espagne. Elles s'écriront des centaines de lettres. Que leur désir réciproque puisse être coupable ne leur vient pas à l'idée, elles existent en marge de l'hypocrisie, naturellement. Elles devancent leur temps, sans autre revendication que leur liberté et leur plaisir. Entourées d'Apollinaire, Picasso, Braque, Rousseau, Picabia, Roché, elles ne laisseront personne briser leur entente qui durera toute la vie.Françoise Cloarec est psychanalyse et peintre, diplômée des Beaux-Arts de Paris. En 2008 elle publie chez Phébus Séraphine, ouvrage consacré à Séraphine de Senlis, peintre inclassable, et qui eut un grand succès de même que le film de Martin Provost qui en en est inspiré. Paraît en 2010, toujours chez Phébus, Storr, architecte de l'ailleurs, artiste tout aussi inclassable que Séraphine Louis.

Les Nuits de France Culture
La Nuit rêvée d’Anne de Lacretelle (5/12) : Marie Laurencin : "J'ai passé les concours de l'école des Beaux-Arts, heureusement j'ai toujours été refusée"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jan 25, 2020 42:59


durée : 00:42:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - "Les rêves perdus de Marie Laurencin" (1ère diffusion : 23/12/1954 sur la Chaîne Parisienne). Cette émission proposait une longue causerie avec la peintre Marie Laurencin qui racontait sa vie, son enfance, ses rencontres avec Georges Braque et Guillaume Apollinaire. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Marie Laurencin

Stuff You Missed in History Class
Marie Laurencin: Avante-garde Painter of Paris

Stuff You Missed in History Class

Play Episode Listen Later Jun 26, 2019 41:57


Laurencin is a difficult painter to study. In addition to her work not quite falling in line with the artists who were her contemporaries, her personal papers are difficult to access, are censored, and have strict limitations put on their use.  Learn more about your ad-choices at https://news.iheart.com/podcast-advertisers

painter avante garde marie laurencin
Sous les pavés, la femme
Sous les pavés, la femme - Marie Laurencin

Sous les pavés, la femme

Play Episode Listen Later Dec 5, 2018 4:28


sous la femme marie laurencin
Sous les pavés, la femme
Sous les pavés, la femme - Marie Laurencin

Sous les pavés, la femme

Play Episode Listen Later Dec 5, 2018 4:28


sous la femme marie laurencin
Zeitreise: Schauspieler im Gespräch | Deutsche Welle
1970: Interview mit Ita Maximowna

Zeitreise: Schauspieler im Gespräch | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Aug 27, 2014 4:36


"Der Regisseur ist der wichtigste Mann für mich" - Ita Maximowna über ihre Arbeitsweise als Bühnenbildnerin Sie war ein Star hinter den Kulissen, doch ihre Arbeit vor der Premiere eines Theaterstücks oder einer Oper war genauso wichtig wie die des Regisseurs. Denn durch die Gestaltung des Gesamtbildes auf der Bühne trug sie entscheidend zur Atmosphäre bei der Aufführung der Stücke bei. Ita Maximowna war die erste und bedeutendste Bühnenbildnerin Deutschlands, die auch international sehr gefragt war. Heirat "aus Angst" Geboren wurde Ita Maximowna am 31.10.1901 im russischen Pskow, wo sie ihre Kindheit und Jugend in einem wohlhabenden Elternhaus verbrachte. Nach dem Tod des Vaters und angesichts der wachsenden inneren Spannungen nach der Oktoberrevolution, emigrierte der Rest der Familie zunächst in die Schweiz und schließlich nach Deutschland. Berlin sollte der Familie Schnakenburg – so der richtige Name von Ita Maximowna – eine neue Heimat werden. Als 19-Jährige ging Ita Maximowna nach Paris, wo sie Russisch unterrichtete, zugleich aber ihre Aufmerksamkeit auf die Arbeiten der französischen Künstlerin Marie Laurencin richtete. Schließlich begann sie bei ihr Grafik und Malerei zu studieren. Zurück in Berlin, setzte sie ihre Ausbildung an der Akademie der Künste in Berlin fort. Inzwischen verheiratet, wie sie selbst sagte "aus Angst um die Existenz", beschäftigte sie sich immer wieder mit kleinen Illustrationen für Bücher, doch eine Karriere als Künstlerin strebte sie zu diesem Zeitpunkt bei Weitem nicht an – diese sollte erst nach dem Zweiten Weltkrieg beginnen. Die Expertin Nach dem Zweiten Weltkrieg traf Ita Maximowna auf den späteren Intendanten des Hebbel-Theaters Karlheinz Martin, der bereits 1945 mit dem Wiederaufbau des Berliner Theaterlebens begann. Dieser überzeugte die junge Ita Maximowna, ihr Talent als Bühnenbildnerin unter Beweis zu stellen. Der Startschuss für eine internationale Karriere war nun gefallen. Ita Maximowna war jahrelang als Bühnen- und Kostümbildnerin für solche Berliner Theater wie das Hebbel-Theater, das Renaissance-Theater, das Schiller-Theater oder auch das Schlosspark-Theater tätig. Darüber hinaus wurde Ita Maximowna mit einer Gruppe von Künstlern in die USA eingeladen. Während ihres dreimonatigen Aufenthalts lernte sie dort von ihren amerikanischen Kollegen eine völlig neue Inszenierungstechnik. So sagte sie der "Welt" vom 8.1.87 unter anderem: "Wir sahen Musicals, Opern, neue Theaterstücke. Ich lernte verblüfft, wie man mit Beleuchtungseffekten und ganz wenig Tüll ganze Bühnenbilder herbeizaubern kann." Nach ihrer Rückkehr nach Deutschland galt sie von nun an als Expertin für moderne amerikanische Autoren. Auch beim Film tätig Die Arbeit von Ita Maximowna beschränkte sich jedoch nicht nur auf deutsche Bühnen. Ihre Entwürfe waren auch sehr begehrt in den Opernhäusern in London, Paris, Buenos Aires, Vancouver, Mailand und New York. Darüber hinaus beauftragte die Filmindustrie die Künstlerin mit Entwürfen für ihre Filmprojekte. So lieferte Ita Maximowna unter anderem Bauten für solche Filme wie "Die Spieler" und "Die Nacht in Zaandam" von Ludwig Berger, "Der Revisor" von Gustav Rudolf Sellner, oder auch für die ZDF-Produktion "Die seltsamen Abenteuer des geheimen Kanzleisekretärs Tusmann" von Helmut Käutner. Mit zunehmendem Alter beschäftigte sich die inzwischen berühmte Bühnenbildnerin mit der Malerei. Ita Maximowna starb am 8.4.88 in Berlin. Ihr künstlerischer Nachlass befindet sich zum Teil im Archiv für darstellende Kunst an der Akademie der Künste in Berlin. Im Mai 1970 sprach DW-Redakteur Klaus Goetze-Klaren mit Ita Maximowna über ihre Arbeit. Autor: Andreas Zemke Redaktion: Diana Redlich

Le lyrisme
« Zone » de Guillaume Apollinaire

Le lyrisme

Play Episode Listen Later May 15, 2013 8:46


« Zone », écrit en 1912, est l'un des poèmes les plus caractéristiques du recueil Alcools. C'est son amour pour Marie Laurencin qui a inspiré à Apollinaire ces vers déchirants. Le comédien Lucien Melki présente le texte en évoquant l'auteur et son époque. Il nous invite à une lecture à bord d'un train « intemporel » à travers les fenêtres duquel défilent des paysages industriels et de campagne. Guillaume Apollinaire Série « Fragment de texte »© CNDP - 1983 - TDC n°1057 Le lyrisme - mai 2013