Podcasts about Vital Kamerhe

Congolese politician

  • 22PODCASTS
  • 64EPISODES
  • 12mAVG DURATION
  • 1EPISODE EVERY OTHER WEEK
  • Jan 28, 2025LATEST
Vital Kamerhe

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about Vital Kamerhe

Latest podcast episodes about Vital Kamerhe

Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite des combats à Goma…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 4:22


En l'absence d'informations de sources indépendantes sur place, il est toujours aussi difficile de distinguer le vrai du faux entre les déclarations des deux parties, rwandaises et congolaises.Le New Times à Kigali rapporte le communiqué des rebelles de l'AFC/M23 selon lequel Goma est tombé hier entre leurs mains. Le New York Times qui affirme que « les rebelles réclament des négociations de paix directes avec le gouvernement congolais, qui, lui, a exclu toute possibilité de dialogue, les qualifiant de mouvement terroriste. Les initiatives régionales n'ont pas réussi à mettre fin à la guerre sur le plan politique, le gouvernement congolais recherchant une solution militaire. »Le quotidien rwandais affirme également que « le conflit en cours dans l'est de la RDC, et en particulier autour de Goma, a été déclenché par des violations constantes du cessez-le-feu par les forces armées congolaises, en coalition avec la milice génocidaire FDLR sanctionnée par l'ONU, des mercenaires européens, des milices ethniques (les Wazalendo), les forces armées burundaises, et les forces internationales du SAM-RDC et de la MONUSCO. »Qui contrôle la ville ?Côté congolais, autre interprétation des événements… autres déclarations… Le site Actualité CD affirme que « la situation reste encore confuse à Goma après l'entrée hier matin des éléments du M23/AFC appuyés par l'armée rwandaise. » Actualité CD qui rapporte les propos de Vital Kamerhe, le président de l'Assemblée nationale, selon lequel « les FARDC et les volontaires Wazalendo contrôlent encore certaines positions dans la ville. » « À Goma, des tirs sporadiques résonnaient encore hier soir dans plusieurs secteurs, croit savoir le site congolais, notamment autour de l'aéroport. La confusion règne dans le centre-ville, tandis que la situation humanitaire continue de se dégrader. Goma est plongée dans l'obscurité, sans électricité, ni eau, ni Internet depuis des jours. »En fait, affirme Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « les rebelles du M23 sont bien entrés en ville, mais ils ne la contrôlent pas. Les FARDC et les milices Wazalendo sont également présentes, même si certains soldats ont décidé de déposer les armes à la Monusco ou de traverser la frontière, vers le Rwanda voisin. L'armée congolaise a également repris le contrôle de la radio-télévision nationale (la RTNC). L'électricité et l'eau ont été coupées dans certains quartiers. La population redoute un black-out dans les prochaines heures. Des milliers de déplacés se sont réfugiés dans les multiples camps installés dans les faubourgs de Goma. Ils seraient désormais un million, vivants dans des conditions humanitaires et sécuritaires catastrophiques. »Une diplomatie en berne…En tout cas, pointe Le Monde Afrique, « l'inquiétude internationale est grande, devant une situation humanitaire alarmante et un contexte diplomatique bloqué. (…) L'entrée du M23 dans Goma est un tournant, note le journal, alors que la rébellion a relancé la guerre avec la RDC en novembre 2021. En trois ans, les cessez-le-feu n'ont jamais tenu et les solutions diplomatiques ont toutes échoué, jusqu'à celle tentée par l'Angola, officiellement médiatrice, qui n'est pas parvenue à réunir le président rwandais, Paul Kagame, et son homologue congolais, Félix Tshisekedi, autour d'une table mi-décembre. (…) L'enlisement de ce conflit doit aussi au manque de fermeté de la communauté internationale en général, relève encore Le Monde Afrique, qui a oscillé entre désintérêt pour une crise vieille de trente ans et volonté de ne pas froisser le Rwanda, dont le président a mis en place avec succès une stratégie d'influence sur la scène internationale. »« L'impossible désescalade », soupire pour sa part Ledjely en Guinée. « Le sort des Gomatraciens est d'autant plus désespéré que ni le sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine de ce mardi, ni celui annoncé pour demain mercredi par le président kenyan, n'offrent de réelles perspectives de résolution de la crise. Quant au processus de Luanda, tout le monde semble l'avoir soudainement oublié, relève encore Ledjely. C'est dire que dans cette nouvelle flambée de violences à l'est de la RD Congo, la désescalade est encore loin. Malheureusement pour les populations congolaises, éternellement sacrifiées sur l'autel d'intérêts sordides. »Des mercenaires ?Enfin, Jeune Afrique s'interroge sur le sort des combattants de deux sociétés militaires privées qui œuvrent depuis plus de deux ans aux côtés des FARDC. A savoir, Congo Protection et Agemira qui compte dans ses rangs plusieurs Français. Des combattants qualifiés de « mercenaires » par Kigali. Une bonne partie de ces hommes auraient décidé de se replier vers Bukavu plus au sud, croit savoir Jeune Afrique. D'autres auraient rejoint les bases de la MONUSCO où « ils auraient été désarmés et cantonnés sur place. »

Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite des combats à Goma…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 4:22


En l'absence d'informations de sources indépendantes sur place, il est toujours aussi difficile de distinguer le vrai du faux entre les déclarations des deux parties, rwandaises et congolaises.Le New Times à Kigali rapporte le communiqué des rebelles de l'AFC/M23 selon lequel Goma est tombé hier entre leurs mains. Le New York Times qui affirme que « les rebelles réclament des négociations de paix directes avec le gouvernement congolais, qui, lui, a exclu toute possibilité de dialogue, les qualifiant de mouvement terroriste. Les initiatives régionales n'ont pas réussi à mettre fin à la guerre sur le plan politique, le gouvernement congolais recherchant une solution militaire. »Le quotidien rwandais affirme également que « le conflit en cours dans l'est de la RDC, et en particulier autour de Goma, a été déclenché par des violations constantes du cessez-le-feu par les forces armées congolaises, en coalition avec la milice génocidaire FDLR sanctionnée par l'ONU, des mercenaires européens, des milices ethniques (les Wazalendo), les forces armées burundaises, et les forces internationales du SAM-RDC et de la MONUSCO. »Qui contrôle la ville ?Côté congolais, autre interprétation des événements… autres déclarations… Le site Actualité CD affirme que « la situation reste encore confuse à Goma après l'entrée hier matin des éléments du M23/AFC appuyés par l'armée rwandaise. » Actualité CD qui rapporte les propos de Vital Kamerhe, le président de l'Assemblée nationale, selon lequel « les FARDC et les volontaires Wazalendo contrôlent encore certaines positions dans la ville. » « À Goma, des tirs sporadiques résonnaient encore hier soir dans plusieurs secteurs, croit savoir le site congolais, notamment autour de l'aéroport. La confusion règne dans le centre-ville, tandis que la situation humanitaire continue de se dégrader. Goma est plongée dans l'obscurité, sans électricité, ni eau, ni Internet depuis des jours. »En fait, affirme Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « les rebelles du M23 sont bien entrés en ville, mais ils ne la contrôlent pas. Les FARDC et les milices Wazalendo sont également présentes, même si certains soldats ont décidé de déposer les armes à la Monusco ou de traverser la frontière, vers le Rwanda voisin. L'armée congolaise a également repris le contrôle de la radio-télévision nationale (la RTNC). L'électricité et l'eau ont été coupées dans certains quartiers. La population redoute un black-out dans les prochaines heures. Des milliers de déplacés se sont réfugiés dans les multiples camps installés dans les faubourgs de Goma. Ils seraient désormais un million, vivants dans des conditions humanitaires et sécuritaires catastrophiques. »Une diplomatie en berne…En tout cas, pointe Le Monde Afrique, « l'inquiétude internationale est grande, devant une situation humanitaire alarmante et un contexte diplomatique bloqué. (…) L'entrée du M23 dans Goma est un tournant, note le journal, alors que la rébellion a relancé la guerre avec la RDC en novembre 2021. En trois ans, les cessez-le-feu n'ont jamais tenu et les solutions diplomatiques ont toutes échoué, jusqu'à celle tentée par l'Angola, officiellement médiatrice, qui n'est pas parvenue à réunir le président rwandais, Paul Kagame, et son homologue congolais, Félix Tshisekedi, autour d'une table mi-décembre. (…) L'enlisement de ce conflit doit aussi au manque de fermeté de la communauté internationale en général, relève encore Le Monde Afrique, qui a oscillé entre désintérêt pour une crise vieille de trente ans et volonté de ne pas froisser le Rwanda, dont le président a mis en place avec succès une stratégie d'influence sur la scène internationale. »« L'impossible désescalade », soupire pour sa part Ledjely en Guinée. « Le sort des Gomatraciens est d'autant plus désespéré que ni le sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine de ce mardi, ni celui annoncé pour demain mercredi par le président kenyan, n'offrent de réelles perspectives de résolution de la crise. Quant au processus de Luanda, tout le monde semble l'avoir soudainement oublié, relève encore Ledjely. C'est dire que dans cette nouvelle flambée de violences à l'est de la RD Congo, la désescalade est encore loin. Malheureusement pour les populations congolaises, éternellement sacrifiées sur l'autel d'intérêts sordides. »Des mercenaires ?Enfin, Jeune Afrique s'interroge sur le sort des combattants de deux sociétés militaires privées qui œuvrent depuis plus de deux ans aux côtés des FARDC. A savoir, Congo Protection et Agemira qui compte dans ses rangs plusieurs Français. Des combattants qualifiés de « mercenaires » par Kigali. Une bonne partie de ces hommes auraient décidé de se replier vers Bukavu plus au sud, croit savoir Jeune Afrique. D'autres auraient rejoint les bases de la MONUSCO où « ils auraient été désarmés et cantonnés sur place. »

Revue de presse Afrique
À la Une: l'intensification des combats dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 3:59


C'est à la Une d'Objectif-infos.cd avec ce titre : « les affrontements armés font des milliers de déplacés et mettent à mal les structures de santé (…) la situation dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu se détériore rapidement, en raison des affrontements armés qui opposent les FARDC aux rebelles du M23, soutenus par l'armée rwandaise ». La situation humanitaire est critique, donc, car « les affrontements ont provoqué un exode massif de la population », explique Objectif-infos, « de nombreuses localités ont été vidées de leurs habitants. Les déplacés, confrontés à un manque d'accès à l'eau potable, à la nourriture et aux soins, sont particulièrement vulnérables aux maladies ». Selon Médecins sans frontières, « plus de 270 blessés ont été soignés dans les hôpitaux de Minova et Numbi, en seulement deux semaines ».Nombreux déplacésUne situation humanitaire alarmante qui préoccupe également Afrik.com. « Près de 600 000 personnes sont actuellement déplacées dans les régions à l'ouest de Goma », précise Afrik.com, « sur la route menant à Sake, mais aussi au nord, dans d'autres camps qui peinent à accueillir un afflux croissant de réfugiés ». Selon Jeune Afrique, de nombreux déplacés « se dirigent désormais en direction du centre-ville de Goma ». Ce sont pour la plupart « des agriculteurs, qui ont abandonné leurs champs », précise Allafrica.com. Une habitante, commente l'aggravation de la situation dans la région. « Il n'y a pas que ceux qui sont dans les camps de déplacés qui souffrent », dit-elle, « certains d'entre nous à Goma souffrent plus que ceux qui sont dans les camps ». « Les écoles, dans la partie ouest de la ville, ont du mal à fonctionner », ajoute le site d'information, « en raison du danger que font peser les tirs d'armes lourdes. Face à cette situation, les écoles commencent à fermer, afin de protéger les enfants ».  Dialogue au point mortAfrikarabia, de son côté s'interroge…« Qui peut arrêter le M23 ? » C'est la question que pose Afrikarabia, qui constate : « lorsque la diplomatie est en panne, ce sont souvent les armes qui prennent le relais ». « Après l'échec du processus de paix de Luanda entre Kinshasa et Kigali, et un dialogue de Nairobi au point mort entre les groupes armés et le gouvernement congolais, rien ne semble arrêter le M23 dans sa percée vers le Sud Kivu », estime Afrikarabia, qui cite une « source sécuritaire », selon laquelle « le M23 ne devrait pas s'aventurer à vouloir prendre les villes de Goma ou de Bukavu ». « Pour mettre la pression sur Kinshasa et pousser le gouvernement à négocier, le M23 peut s'en tenir à encercler et « asphyxier » Goma », ajoute Afrikarabia, « d'autant que la prise de la capitale du Nord-Kivu serait coûteuse en vies humaines avec la présence de centaines de milliers de réfugiés dans la zone ».Tshisekedi rentre à KinshasaLa situation dans la région n'est est pas moins préoccupante. Selon Jeune Afrique, Félix Tshisekedi a d'ailleurs « écourté » son séjour à Davos, en Suisse, où il assistait au Forum Economique Mondial. « Selon deux de ses collaborateurs », précise Jeune Afrique, « il devait atterrir hier en fin de journée à Kinshasa et réunir plusieurs de ses collaborateurs, afin de faire un point sur la situation dans l'est du pays ». Retour en RDC également pour Vital Kamerhe, le président de l'Assemblée nationale, « en mission au Vietnam », qui a confirmé à Jeune Afrique, qu'il écourtait son séjour pour revenir à Kinshasa. Enfin, les ressortissants américains se trouvant dans la région du Nord-Kivu, ont été alertés par leur ambassade », nous dit Jeune Afrique. « Ils ont été invités à « revoir leur plan de sécurité personnelle », « en cas de départ précipité ». L'ambassade des États-Unis expliquant toutefois « être limitée dans sa capacité à offrir une assistance consulaire », « en raison de la « dégradation » de la situation ».

Revue de presse Afrique
À la Une: l'intensification des combats dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 3:59


C'est à la Une d'Objectif-infos.cd avec ce titre : « les affrontements armés font des milliers de déplacés et mettent à mal les structures de santé (…) la situation dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu se détériore rapidement, en raison des affrontements armés qui opposent les FARDC aux rebelles du M23, soutenus par l'armée rwandaise ». La situation humanitaire est critique, donc, car « les affrontements ont provoqué un exode massif de la population », explique Objectif-infos, « de nombreuses localités ont été vidées de leurs habitants. Les déplacés, confrontés à un manque d'accès à l'eau potable, à la nourriture et aux soins, sont particulièrement vulnérables aux maladies ». Selon Médecins sans frontières, « plus de 270 blessés ont été soignés dans les hôpitaux de Minova et Numbi, en seulement deux semaines ».Nombreux déplacésUne situation humanitaire alarmante qui préoccupe également Afrik.com. « Près de 600 000 personnes sont actuellement déplacées dans les régions à l'ouest de Goma », précise Afrik.com, « sur la route menant à Sake, mais aussi au nord, dans d'autres camps qui peinent à accueillir un afflux croissant de réfugiés ». Selon Jeune Afrique, de nombreux déplacés « se dirigent désormais en direction du centre-ville de Goma ». Ce sont pour la plupart « des agriculteurs, qui ont abandonné leurs champs », précise Allafrica.com. Une habitante, commente l'aggravation de la situation dans la région. « Il n'y a pas que ceux qui sont dans les camps de déplacés qui souffrent », dit-elle, « certains d'entre nous à Goma souffrent plus que ceux qui sont dans les camps ». « Les écoles, dans la partie ouest de la ville, ont du mal à fonctionner », ajoute le site d'information, « en raison du danger que font peser les tirs d'armes lourdes. Face à cette situation, les écoles commencent à fermer, afin de protéger les enfants ».  Dialogue au point mortAfrikarabia, de son côté s'interroge…« Qui peut arrêter le M23 ? » C'est la question que pose Afrikarabia, qui constate : « lorsque la diplomatie est en panne, ce sont souvent les armes qui prennent le relais ». « Après l'échec du processus de paix de Luanda entre Kinshasa et Kigali, et un dialogue de Nairobi au point mort entre les groupes armés et le gouvernement congolais, rien ne semble arrêter le M23 dans sa percée vers le Sud Kivu », estime Afrikarabia, qui cite une « source sécuritaire », selon laquelle « le M23 ne devrait pas s'aventurer à vouloir prendre les villes de Goma ou de Bukavu ». « Pour mettre la pression sur Kinshasa et pousser le gouvernement à négocier, le M23 peut s'en tenir à encercler et « asphyxier » Goma », ajoute Afrikarabia, « d'autant que la prise de la capitale du Nord-Kivu serait coûteuse en vies humaines avec la présence de centaines de milliers de réfugiés dans la zone ».Tshisekedi rentre à KinshasaLa situation dans la région n'est est pas moins préoccupante. Selon Jeune Afrique, Félix Tshisekedi a d'ailleurs « écourté » son séjour à Davos, en Suisse, où il assistait au Forum Economique Mondial. « Selon deux de ses collaborateurs », précise Jeune Afrique, « il devait atterrir hier en fin de journée à Kinshasa et réunir plusieurs de ses collaborateurs, afin de faire un point sur la situation dans l'est du pays ». Retour en RDC également pour Vital Kamerhe, le président de l'Assemblée nationale, « en mission au Vietnam », qui a confirmé à Jeune Afrique, qu'il écourtait son séjour pour revenir à Kinshasa. Enfin, les ressortissants américains se trouvant dans la région du Nord-Kivu, ont été alertés par leur ambassade », nous dit Jeune Afrique. « Ils ont été invités à « revoir leur plan de sécurité personnelle », « en cas de départ précipité ». L'ambassade des États-Unis expliquant toutefois « être limitée dans sa capacité à offrir une assistance consulaire », « en raison de la « dégradation » de la situation ».

Revue de presse Afrique
À la Une: un an de pouvoir à la tête de la RDC pour Félix Tshisekedi…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2024 4:09


À quelques jours du premier anniversaire de son second mandat, le président congolais a prononcé hier soir devant les deux chambres réunies en Congrès le traditionnel discours annuel sur l'état de la nation. L'occasion pour lui de faire le bilan de son action à la tête de l'État et de préciser ses intentions quant à une possible réforme institutionnelle. Un sujet brûlant…« Dans une proposition susceptible d'attiser les débats, relate le site congolais Actualités CD, Félix Tshisekedi a affirmé qu'il “était peut-être temps d'engager une réflexion nationale sur une réforme constitutionnelle, afin d'éliminer les failles qui ralentissent le fonctionnement de notre appareil étatique“. Il a toutefois précisé que cette initiative visait exclusivement à lancer un dialogue sincère entre les citoyens congolais pour construire un cadre institutionnel mieux adapté aux réalités du pays. (…) Cet appel du président intervient dans un contexte marqué par un débat houleux sur la révision ou le changement de la Constitution congolaise, relève Actualités CD. Si l'initiative est perçue par ses partisans comme une nécessité pour moderniser l'appareil d'État, l'opposition y voit une manœuvre visant à prolonger le mandat présidentiel au-delà des limites actuelles. »En clair, lui permettre de briguer un troisième mandat…Divisions ?Résultat, pointe le site congolais Beto : « l'Union Sacrée de la Nation, coalition politique menée par le Président Félix Tshisekedi, pourrait connaître des turbulences majeures dans les prochains mois. (…) Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe et Modeste Bahati, candidats potentiels à la succession, hésitent à s'aligner totalement sur le chef de l'État. En face, seuls l'UDPS et Sama Lukonde soutiennent sans réserve le Président. Une division qui pourrait redéfinir le paysage politique congolais. »Contagion ?En tout cas, cette manie de vouloir tripatouiller la constitution est habituelle en Afrique… C'est du moins ce qu'estime WakatSéra au Burkina : « pourquoi, hélas, un troisième mandat, à l'africaine ? Là est tout l'enjeu de la problématique. L'explication va dans plusieurs sens, pointe le site ouagalais : appât du gain, soif inassouvie d'honneur et de puissance, narcissisme inqualifiable, mais dangereux… C'est dans cette obstination que le guinéen Alpha Condé a été poussé jusqu'au bout de l'opprobre, chassé du pouvoir par un coup d'Etat. Rattrapé par l'heure de vérité, le Sénégalais Macky Sall l'a échappé belle, après avoir cherché, sans succès, à faire tourner son peuple en bourrique. »Et WakatSéra de conclure : « la liste n'est pas exhaustive. »Progression ?Reste que Félix Tshisekedi, dans son discours, ne s'est pas attardé sur cette question… C'est ce que relève Jeune Afrique pour qui le président congolais « est apparu étonnement modéré » sur cette possible révision de la constitution. « On était loin du ton quasi martial adopté en octobre à Kisangani, puis à Lubumbashi, Kipushi, Kalemie ou encore Isiro, quand le président avait vertement critiqué une Constitution, avait-il dit, “rédigée à l'étranger par des étrangers“ ou encore qui obligerait, dans son article 217, les Congolais à abandonner une part de leur souveraineté à des États voisins. »En fait, pointe le site panafricain, « dans son discours qui aura duré près de deux heures, Félix Tshisekedi a préféré s'attarder sur des questions économiques et sociales, dressant un bilan positif des premières années de sa présidence. Baisse du prix des produits pétroliers et des produits de base, gratuité des soins de maternité pour 1,3 million de personnes, relance de la mine de zinc de Kipushi… Il a salué des “progrès notables“ et des “avancées concrètes“. »Circonspection ?Le Nouvel Observateur à Kinshasa n'est guère convaincu… « À analyser les propos du président de la République, on serait tenté de croire que ceux qui ont rédigé ce discours ne connaissent pas les réalités du pays. Comment peut-on parler des réserves en banque dès lors que beaucoup d'agents de l'Etat notamment les enseignants ne sont pas payés, certains depuis 10 ans d'autres plus ? Comment l'entourage du chef de l'Etat peut-il faire croire que le cadre macroéconomique est stabilisé alors que le roi dollar ne fait que grimper, avoisinant 3.000 FC pour 1 dollar ? (…) En définitive, peste encore le bi-hebdomadaire congolais, c'étaient les mêmes redites que le peuple congolais a suivies hier. Il n'y a rien eu de neuf sous le soleil. C'est du déjà entendu et rien n'assure que demain sera meilleur qu'hier. »

Revue de presse Afrique
À la Une: un an de pouvoir à la tête de la RDC pour Félix Tshisekedi…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2024 4:09


À quelques jours du premier anniversaire de son second mandat, le président congolais a prononcé hier soir devant les deux chambres réunies en Congrès le traditionnel discours annuel sur l'état de la nation. L'occasion pour lui de faire le bilan de son action à la tête de l'État et de préciser ses intentions quant à une possible réforme institutionnelle. Un sujet brûlant…« Dans une proposition susceptible d'attiser les débats, relate le site congolais Actualités CD, Félix Tshisekedi a affirmé qu'il “était peut-être temps d'engager une réflexion nationale sur une réforme constitutionnelle, afin d'éliminer les failles qui ralentissent le fonctionnement de notre appareil étatique“. Il a toutefois précisé que cette initiative visait exclusivement à lancer un dialogue sincère entre les citoyens congolais pour construire un cadre institutionnel mieux adapté aux réalités du pays. (…) Cet appel du président intervient dans un contexte marqué par un débat houleux sur la révision ou le changement de la Constitution congolaise, relève Actualités CD. Si l'initiative est perçue par ses partisans comme une nécessité pour moderniser l'appareil d'État, l'opposition y voit une manœuvre visant à prolonger le mandat présidentiel au-delà des limites actuelles. »En clair, lui permettre de briguer un troisième mandat…Divisions ?Résultat, pointe le site congolais Beto : « l'Union Sacrée de la Nation, coalition politique menée par le Président Félix Tshisekedi, pourrait connaître des turbulences majeures dans les prochains mois. (…) Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe et Modeste Bahati, candidats potentiels à la succession, hésitent à s'aligner totalement sur le chef de l'État. En face, seuls l'UDPS et Sama Lukonde soutiennent sans réserve le Président. Une division qui pourrait redéfinir le paysage politique congolais. »Contagion ?En tout cas, cette manie de vouloir tripatouiller la constitution est habituelle en Afrique… C'est du moins ce qu'estime WakatSéra au Burkina : « pourquoi, hélas, un troisième mandat, à l'africaine ? Là est tout l'enjeu de la problématique. L'explication va dans plusieurs sens, pointe le site ouagalais : appât du gain, soif inassouvie d'honneur et de puissance, narcissisme inqualifiable, mais dangereux… C'est dans cette obstination que le guinéen Alpha Condé a été poussé jusqu'au bout de l'opprobre, chassé du pouvoir par un coup d'Etat. Rattrapé par l'heure de vérité, le Sénégalais Macky Sall l'a échappé belle, après avoir cherché, sans succès, à faire tourner son peuple en bourrique. »Et WakatSéra de conclure : « la liste n'est pas exhaustive. »Progression ?Reste que Félix Tshisekedi, dans son discours, ne s'est pas attardé sur cette question… C'est ce que relève Jeune Afrique pour qui le président congolais « est apparu étonnement modéré » sur cette possible révision de la constitution. « On était loin du ton quasi martial adopté en octobre à Kisangani, puis à Lubumbashi, Kipushi, Kalemie ou encore Isiro, quand le président avait vertement critiqué une Constitution, avait-il dit, “rédigée à l'étranger par des étrangers“ ou encore qui obligerait, dans son article 217, les Congolais à abandonner une part de leur souveraineté à des États voisins. »En fait, pointe le site panafricain, « dans son discours qui aura duré près de deux heures, Félix Tshisekedi a préféré s'attarder sur des questions économiques et sociales, dressant un bilan positif des premières années de sa présidence. Baisse du prix des produits pétroliers et des produits de base, gratuité des soins de maternité pour 1,3 million de personnes, relance de la mine de zinc de Kipushi… Il a salué des “progrès notables“ et des “avancées concrètes“. »Circonspection ?Le Nouvel Observateur à Kinshasa n'est guère convaincu… « À analyser les propos du président de la République, on serait tenté de croire que ceux qui ont rédigé ce discours ne connaissent pas les réalités du pays. Comment peut-on parler des réserves en banque dès lors que beaucoup d'agents de l'Etat notamment les enseignants ne sont pas payés, certains depuis 10 ans d'autres plus ? Comment l'entourage du chef de l'Etat peut-il faire croire que le cadre macroéconomique est stabilisé alors que le roi dollar ne fait que grimper, avoisinant 3.000 FC pour 1 dollar ? (…) En définitive, peste encore le bi-hebdomadaire congolais, c'étaient les mêmes redites que le peuple congolais a suivies hier. Il n'y a rien eu de neuf sous le soleil. C'est du déjà entendu et rien n'assure que demain sera meilleur qu'hier. »

Invité Afrique
Augustin Kabuya (RDC): «Est-ce interdit à un peuple de réfléchir sur sa propre Constitution?»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 26, 2024 13:39


Pour ou contre une nouvelle Constitution en République démocratique du Congo ? S'exprimait, hier, le 25 novembre 2024, pour l'opposition, Olivier Kamitatu, le porte-parole de Moïse Katumbi, qui est résolument contre. Voici ce matin le point de vue de la majorité, par la voix du député national Augustin Kabuya, qui est le secrétaire général du parti au pouvoir Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et le vice-président de l'Internationale socialiste pour la zone Afrique. Que répond-il à ceux qui soupçonnent le président Félix Tshisekedi de vouloir briguer un troisième mandat en 2028 ? En ligne de Kinshasa, le patron de l'UDPS dévoile sa stratégie. RFI : Augustin Kabuya, pourquoi dites-vous que la Constitution de 2006 n'est plus adaptée aux réalités congolaises d'aujourd'hui ?Augustin Kabuya : Je me pose beaucoup de questions. Pourquoi quand, nous Congolais, nous voulons réfléchir sur notre propre loi fondamentale, ça suscite le débat ?  Le Gabon a récemment changé sa Constitution, ça n'a pas suscité des réactions comme nous les vivons dans notre pays. Est-ce que c'est interdit à un peuple de réfléchir sur sa propre Constitution ? D'ailleurs, la Constitution dont nous discutons aujourd'hui n'est pas la même Constitution que celle votée au référendum de 2005. La Constitution de 2005 avait deux tours pour les élections présidentielles, mais aujourd'hui, nous sommes arrivés à l'élection à un seul tour. C'est pour vous dire qu'il y a eu des retouches sur cette Constitution. C'est pour cela que nous disons vouloir revisiter cette Constitution. Nous devons même la changer, puisqu'il y a beaucoup d'anomalies qui ne facilitent pas la tâche au bon fonctionnement des institutions.L'un des articles les plus en vue de la Constitution actuelle, c'est bien sûr l'article 220 qui dit que le président est élu pour cinq ans et qu'il ne peut faire que deux mandats maximum. Souhaitez-vous une révision de cet article ?Nous n'en sommes pas encore là. Ça, ce n'est que le procès d'intention que les « opposants » sont en train de prêter au président de la République et qu'on ne voit nulle part dans ses interventions. Jamais, il n'a fait allusion à la modification de l'article 220.Pour réformer la loi fondamentale, il y a deux options : soit réviser la Constitution actuelle, soit changer de Constitution. Quelle est votre préférence ?Je m'inscris dans la logique du chef de l'État, exprimée le 23 octobre dernier, il avait parlé soit de révision, soit de changement.Justement, le 23 octobre 2024 à Kisangani, le président a annoncé qu'il allait désigner une commission nationale « chargée d'élaborer une Constitution adaptée à nos réalités congolaises ». Ne serait-ce pas le signe que vous allez changer de Constitution ?Nous n'en sommes pas encore arrivés à ce stade. Ne cherchez pas à faire dire au chef de l'État ce qu'il n'a pas dit ou bien de lui prêter des intentions qu'il n'a pas.Pour réformer la Constitution, il faut passer soit par un référendum, soit par un vote favorable des 3/5e du Parlement. Quelle est pour vous la meilleure option ?Je préfère que le peuple règle cette affaire.Donc, par référendum ?C'est prévu par l'article 218 de notre Constitution.Alors, depuis la semaine dernière, l'opposition se mobilise contre votre projet et elle affirme que vous préparez un coup d'État constitutionnel...Bon, c'est un procès d'intention. La démarche de l'opposition est purement démocratique et constitutionnelle. Nous sommes tout à fait d'accord avec leur démarche. Mais là où je ne partage pas leur point de vue, c'est quand ils utilisent les mensonges pour faire passer leur point de vue.Alors l'opposition précise que, pour elle, votre principal objectif, c'est de permettre au président Félix Tshisekedi de briguer un troisième mandat en 2028.En 2011, Joseph Kabila avait modifié la Constitution, où nous avions quitté l'élection présidentielle des deux tours pour aller à un seul tour. Est-ce qu'aujourd'hui Joseph Kabila est au pouvoir ? La réponse est non. Ce ne sont que des mensonges montés de toutes pièces.Mais si vous changez de Constitution, les compteurs seront remis automatiquement à zéro et le président sortant pourra à nouveau se présenter en 2028...Mais si la population décide, qui suis-je pour m'opposer à la volonté populaire ? Laissons le peuple nous départager sur cette question. La démarche de l'opposition est de dire qu'ils vont mobiliser la population. Mais nous aussi, nous le disons, nous allons mobiliser cette même population pour nous départager.Dans l'Union sacrée, il y a aujourd'hui au moins trois acteurs politiques : Vital Kamerhe, Modeste Bahati et Jean-Pierre Bemba, qui espèrent que le chef de l'État se retirera en 2028 et qu'ils pourront avoir à ce moment-là leur chance pour accéder à la magistrature suprême. Ne craignez-vous pas que ces trois leaders ne quittent votre coalition si demain l'horizon devient bouché pour eux ?Écoutez, depuis que nous avons commencé, vous insistez toujours sur le troisième mandat. Est-ce que vous étiez avec le président de la République ? Non. Est-ce qu'il s'est confié à vous ou à tous ceux qui parlent qu'il a l'intention de briguer un troisième mandat ? Non. Tout ça, ce sont des procès d'intention puisqu'avant de parler sur un sujet, il faut entrer en contact avec la personne concernée, pour qu'il vous dise si réellement il a ces intentions. Je fréquente le président de la République, il ne nous a jamais dit qu'il allait briguer un troisième mandat. Mais pourquoi tous ces débats ?À lire aussiOlivier Kamitatu (RDC): «Félix Tshisekedi veut du prêt-à-porter pour sa dérive dictatoriale»

Invité Afrique
Olivier Kamitatu (RDC): «Félix Tshisekedi veut du prêt-à-porter pour sa dérive dictatoriale»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 9:58


Pour ou contre une nouvelle Constitution, c'est le grand sujet de controverse en ce moment en République démocratique du Congo. Le mois dernier, le président Tshisekedi a lancé le débat en disant que la Constitution actuelle n'était « pas adaptée aux réalités congolaises ». La semaine dernière, l'opposition a répliqué en criant au « coup d'État constitutionnel » et en accusant le chef de l'État de vouloir briguer un 3ème mandat en 2028. La Constitution actuelle, Olivier Kamitatu la connait bien, car il présidait l'Assemblée nationale quand elle a été promulguée – c'était en 2006. Aujourd'hui, il est le porte-parole de l'opposant Moïse Katumbi. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « La Constitution de 2006 est obsolète et fait la part belle aux belligérants », dit Augustin Kabuya, le secrétaire général de l'UDPS au pouvoir. Est-ce qu'il n'y a pas en effet des articles à revoir dans la loi fondamentale ?Olivier Kamitatu : Eh bien ! D'abord, ce n'est pas une constitution des belligérants. C'est une Constitution qui a été adoptée par un référendum constitutionnel organisé le 18 et 19 décembre 2005, promulguée en février 2006. Donc, 85% des Congolais ont dit oui à cette Constitution. C'est bien la Constitution de tous les Congolais, élaborée par des constitutionnalistes. À cette époque-là d'ailleurs, j'étais président de l'Assemblée nationale et j'ai animé les débats qui ont abouti à l'adoption du projet de Constitution. Non, tout cela en réalité, la volonté de Félix Tshisekedi, c'est de déverrouiller un article qui le contraint, en 2028, à quitter le pouvoir. Il veut garder le pouvoir et il trouve tous les arguments les plus grotesques. En fait, Félix Tshisekedi veut une Constitution qui soit un prêt-à-porter pour sa dérive dictatoriale, avec des mandats illimités, une présidence à vie, c'est ça qu'il cherche réellement.Mais le président a déclaré la semaine dernière : « Ce que j'ai dit il y a quelques jours à Kisangani n'avait absolument aucun lien avec un quelconque 3e mandat, je ne suis pas venu à la tête du Congo pour m'éterniser au pouvoir ». C'est clair ça, non ?Non, ce n'est pas clair du tout. Rien n'est clair dans la démarche de Félix Tshisekedi. C'est un homme qui manipule l'opinion. Il y a quelques années encore, Félix Tshisekedi était à nos côtés pour défendre la Constitution. Lui-même a déclaré qu'il faudrait marcher sur son corps pour que cette Constitution puisse être changée. Moïse Katumbi a amené Felix Tshisekedi au Quai d'Orsay, aux Affaires étrangères, à la Maison Blanche pour ensemble se battre pour le maintien de toutes les dispositions de la Constitution. On a conduit des jeunes Congolais à manifester, certains ont été tués. Rossy Tshimanga, Thérèse Kapangala, ont laissé leurs vies sur ce combat mené par toute l'opposition, Moïse Katumbi, Felix Tshisekedi. Et, aujourd'hui, quelques années après, par amnésie, il crache sur la mémoire de ces victimes, de ces martyrs, simplement pour une volonté tout à fait personnelle de conserver le pouvoir au-delà des mandats constitutionnels. Manifestement, Felix Tshisekedi aura partie difficile face au peuple congolais qui est extrêmement jaloux des dispositions de cette Constitution et particulièrement, et celles ayant trait à l'alternance du pouvoir après le mandat présidentiel.Alors la semaine dernière, vous, les principaux dirigeants de l'opposition, vous avez créé un Front commun, ce sont les « Forces politiques et sociales contre la dictature et le changement de Constitution ». Mais l'an dernier, vous n'avez pas été capables de désigner un candidat commun contre le président sortant. Est-ce que vos divisions ne font pas le jeu du pouvoir ?On ne peut pas comparer la situation de l'an dernier à celle que nous vivons aujourd'hui. Aujourd'hui, cette coalition n'est pas une coalition pour la conquête du pouvoir. C'est une coalition pour sauver la nation d'un grand péril.À l'Assemblée nationale, vous êtes ultra minoritaire, vous n'avez que quelques dizaines de députés face à l'Union sacrée qui en compte plus de 400, qu'est-ce que vous pouvez faire ?Eh bien, il faut d'abord réveiller les consciences. Et nous brandissons très bien aujourd'hui, ce que tous les Congolais connaissent : l'article 64 de la Constitution qui dispose que nous avons le devoir de nous lever contre toute personne qui veut prendre le pouvoir ou l'exercer en violation de la Constitution. C'est un coup d'État constitutionnel auquel se prépare Félix Tshisekedi aujourd'hui. Nous devons défendre un bien commun qui est notre Constitution.Oui, mais l'Union sacrée, c'est quand même un bloc très fort avec de nombreux leaders politiques, pas seulement Félix Tshisekedi, mais aussi Vital Kamerhe, Modeste Bahati Lukwebo, Jean-Pierre Bemba.Eh bien, certains de ces leaders ont un silence de cathédrale assourdissant aujourd'hui, parce qu'ils ont été eux-mêmes les artisans de ce texte de 2006. Donc, je peux parler de Vital Kamerhe ou de Bahati ou de Jean-Pierre Bemba. Ils ont connu tout ce processus d'élaboration d'un texte qui a abouti effectivement à une apothéose heureuse de 85% des Congolais qui ont dit : Oui.Donc vous espérez que ces leaders politiques qui sont actuellement dans l'Union sacrée fassent défection ?Non. Nous espérons simplement qu'ils se rappellent les valeurs que porte ce texte. Et ce qu'il a contribué à l'unité de ce pays. Nous ne pouvons pas aujourd'hui, nous soumettre aux besoins d'un seul homme qui continue à piller le pays, à mettre en coupe réglée le Katanga, qui mène en train de vie insolent. Nous avons un héritage à protéger, c'est celui d'un pays qui est uni. Nous ne pouvons pas le sacrifier pour les caprices de Félix Tshisekedi.À lire aussiRévision de la Constitution en RDC: des opposants signent une déclaration commune à KinshasaÀ lire aussiRDC: l'UDPS lance sa campagne pour la révision de la Constitution

Invité Afrique
RDC: «Il y a clairement à l'UDPS, une volonté d'avoir un mandat qui va au-delà de cinq ans», dit Fred Bauma

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 25, 2024 9:52


Pourquoi le président congolais Félix Tshisekedi veut-il changer la Constitution de son pays ? Est-ce dans le but de pouvoir briguer un troisième mandat en 2028 ? La question se pose après le discours qu'il a prononcé ce mercredi soir à Kisangani. « Pour changer le nombre de mandats présidentiels, il faut que vous, le peuple, puissiez le décider », a-t-il notamment déclaré. Et comment vont réagir les Congolais à ce projet ? Fred Bauma est le directeur exécutif d'Ebuteli, l'Institut congolais de recherches sur la gouvernance, la politique et la violence. En ligne de Goma, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelle peut être la principale raison pour laquelle le président Tshisekedi veut changer la Constitution ?Fred Bauma : Alors la première raison, c'est le désir d'avoir plus de contrôle sur les institutionnels [NDLR : les juges de la Cour constitutionnelle, etc.], la deuxième raison qu'il n'a pas encore exprimée, c'est probablement la volonté d'avoir un nouveau mandat, un 3e mandat.Voilà plusieurs semaines que le parti au pouvoir UDPS plaide pour un changement de Constitution. Est-ce à dire qu'Augustin Kabuya, le secrétaire général de ce parti, est un chaud partisan d'un éventuel 3e mandat de Félix Tshisekedi ?Ça fait plusieurs mois d'ailleurs que les membres de l'UDPS (l'Union pour la démocratie et le progrès social) et plusieurs alliés du président de la République ne cessent de remettre en cause la durée du mandat. L'argument qui a déjà été présenté par Kabuya, c'est de dire qu'en réalité le président ne gouverne pas 5 ans, qu'il gouverne beaucoup moins et qu'il a besoin d'un long mandat. Et je pense que, si on s'en tient aux commentaires des leaders de l'UDPS, il y a clairement une volonté d'avoir un mandat qui va au-delà de 5 ans et d'avoir plusieurs mandats. Et le discours du président de la République ne semble pas contredire cela aujourd'hui.Alors du côté de l'opposition, comment va-t-on réagir à votre avis ?Du côté de l'opposition, il est clair que l'opposition n'est pas d'accord avec cette révision de la Constitution. Je pense que ça donne de nouveau des arguments à l'opposition pour se mobiliser autour de quelque chose. Et je pense qu'au-delà de l'opposition, et au-delà du pouvoir, le vrai danger de cette démarche, c'est d'éloigner davantage les questions qui touchent réellement à la vie de la population et d'offrir aux Congolais un nouveau sujet de distraction, qui prendra plusieurs mois et beaucoup d'énergie, et qui nous éloignera davantage des questions de sécurité, des questions de corruption, des questions économiques et sociales qui sont pourtant la priorité des Congolais.Du côté du parti ECIDE (Engagement pour la Citoyenneté et le Développement) de Martin Fayulu, on déclare qu'il ne faut pas jouer avec le feu. Qu'est-ce que cela veut dire ?Je pense que ça renvoie exactement aux manifestations publiques qui ont débuté avec la tentative similaire du président Kabila de modifier la Constitution. Il faut dire que le président Tshisekedi lui-même était contre cette position du régime passé. Et cette contestation a conduit à de grands troubles dans le pays et à plusieurs morts. On parle quand même de plusieurs centaines de morts entre 2015 et 2019, via la répression, en grande partie liée à la Constitution. C'est dommage que, juste quelques années plus tard, on veuille reprendre la même expérience.Et du côté de la société civile, l'ASADHO, l'Association africaine de défense des droits de l'homme, affirme que le risque est grand que le Congo revive l'agitation des dernières années de la présidence Kabila. Qu'est-ce que cela signifie ?Ça signifie exactement que la société civile, l'ASADHO, le mouvement citoyen – et je m'attends à ce que les églises catholiques et protestantes les rejoignent –, ça signifie que ces différentes composantes de la société civile vont s'y opposer. Cette mobilisation va certainement se heurter à la répression et ça ne sera pas sans conséquences sur la cohésion nationale, sur la stabilité des institutions et sur la vie sociale et politique du pays en général. Je pense que le président de la République ouvre la porte à une période d'instabilité dont il n'avait pas besoin.Du coté maintenant des alliés du Président de Tshisekedi, qui ont appelé l'an dernier à voter pour lui dans l'espoir qu'il partirait en 2029 et que leur propre tour arriverait, est-ce qu'il ne va pas y avoir des déçus ?Il va certainement y avoir de déçus. Je pense que c'est une décision qui divise au sein de l'Union sacrée. La grande question, c'est : est-ce que les déçus seront suffisamment courageux pour porter haut leur désaccord. On est quand même dans un régime politique et dans un système où il y a une sorte de capture de l'État par une élite qui est très bien rémunérée et qui bénéficie d'énormes avantages. Et je pense que, pour choisir la confrontation, certains devront mettre sur la balance les avantages économiques qu'ils perçoivent de ce régime, ici, tant l'opportunisme politique en RDC n'est pas quelque chose à sous-estimer.Depuis 6 ans, l'UNC de Vital Kamerhe est alliée à l'UDPS de Félix Tshisekedi, mais est ce que ce parti et son chef, qui préside actuellement l'Assemblée nationale, vont avoir intérêt à rester dans cette Union sacrée ?Je pense que ça dépendra de la réaction populaire. Vital Kamerhe, c'est un allié clé du président de la République pour l'instant, mais c'est aussi potentiellement un candidat sérieux aux prochaines élections présidentielles. Est ce qu'il voudra soutenir une réforme pareille qui pourra l'isoler, spécialement si la population est contre ? Je ne pense pas. Je crois que des personnalités politiques comme Vital Kamerhe, ou comme d'autres d'ailleurs, regardent ces débats aussi avec beaucoup d'opportunisme. Et ça pourrait être une occasion en or de s'émanciper de l'Union sacrée et de porter de nouveau un discours radical contre le régime.À lire aussiRDC: en déplacement à Kisangani, Félix Tshisekedi annonce une révision de la Constitution

Africa Daily
How did three Americans end up on trial for a coup attempt in the DRC?

Africa Daily

Play Episode Listen Later Jun 21, 2024 14:51


More than 50 defendants are being tried for an attempted coup attack in the Democratic Republic of Congo. On May 19th, armed men dressed in military attire attacked the home of the economy minister, Vital Kamerhe and later moved on to President Felix Tshisekedi's offices in Kinshasa. Former Congolese military officer, Christian Malanga, is still expected to face charges for leading this alleged coup, despite being killed by security forces during the attack. Also on trial are three US citizens, one of them is Christian Malanga's 21-year-old son, Marcel. Africa Daily's Alan Kasujja speaks to the BBC's reporter in the capital Kinshasa, Emery Makumeno.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Que sait-on de l'explosion du dépôt de munitions à N'Djamena ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 20, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur le salaire des députés congolais, sur l'absence possible de Kylian Mbappé contre les Pays-Bas et sur le silence d'Ibrahim Traoré. Tchad : explosion d'un dépôt de munitionsUn incendie meurtrier a ravagé l'un des plus importants dépôts de munitions de l'armée à N'Djamena. Quelles sont les causes de cet incendie ? Connaît-on l'étendue des dégâts ? Pourquoi cet entrepôt était-il installé à proximité des habitations ?  Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : combien gagnent les députés ?Le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a affirmé que le salaire des députés était de 5 000 dollars par mois alors que de nombreuses associations de la société civile affirment que c'est « deux fois plus ». Comment expliquer le mystère autour des émoluments des députés ? Avec Ithiel Batumike, analyste au centre Ebuteli (l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence). Euro 2024 : incertitude sur Kilyan MbappéMalgré une fracture au nez survenue lors du match France-Autriche, Kylian Mbappé s'est entraîné avec le reste de l'équipe. Quelle sera la stratégie de Deschamps pour compenser l'absence possible du capitaine des Bleus face aux Néerlandais ?  Avec Antoine Grognet, envoyé spécial pour l'Euro 2024. Burkina Faso : Ibrahim Traoré toujours silencieux Après l'attaque meurtrière contre un détachement militaire à Mansila, le silence du capitaine Ibrahim Traoré suscite de nombreuses interrogations. Y a-t-il un lien entre cette attaque et les tirs survenus le lendemain aux abords de la présidence ? Avec Sidy Yansané, journaliste au service Afrique de RFI. 

Journal de l'Afrique
RD Congo : polémique sur les salaires des députés

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 18, 2024 12:22


Combien touche un député national en RD Congo ? C'est la polémique du moment dans le pays. La question du montant des salaires des députés n'est pas nouvelle, mais le débat a été relancé par le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, à la clôture de la session parlementaire. Ses déclarations n'ont toutefois pas convaincu la société civile.

The Africanist Podcast
Coup Attempt in The Democratic Republic of the Congo

The Africanist Podcast

Play Episode Listen Later Jun 15, 2024 47:59


On May 19, 2024, an attempted coup occurred in the Democratic Republic of the Congo (DRC). The assailants targeted President Félix Tshesekedi and the Economy Minister, Vital Kamerhe. They attacked both the Palais de la Nation and the Kamerhe's residence before they were swiftly pushed back by security forces. The commando's leader, Christian Malanga, was killed as a result of the security forces' response. His son Marcel Malanga and dozens of plotters were arrested. In this episode, Dr. Patrick Litanga (Eastern Kentucky University) discusses the details of this recent coup attempt, the history of military takeovers and takeover attempts in the DRC as well as the current political crisis between the DRC and Rwanda in the Eastern Congo. 

Revue de presse Afrique
À la Une: le nouveau gouvernement congolais au travail

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 12, 2024 4:22


Près de six mois après la réélection de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC, le nouveau gouvernement a été investi hier par l'Assemblée nationale, non sans quelques péripéties…Le Nouvel Observateur à Kinshasa raconte : « le Palais du peuple dans la commune de Lingwala a connu une chaude ambiance hier à l'occasion de la présentation du programme du gouvernement de Judith Suminwa, suivie de son investiture. Après des échauffourées devant la bâtisse chinoise qui accueille le parlement entre des éléments de la police nationale et des militants de certains partis politiques, les choses sont revenues à la normale. Le speaker de la chambre basse du parlement, Vital Kamerhe, a pu ouvrir alors la plénière. »« L'investiture est intervenue après une centaine d'interventions des députés nationaux, relate le site d'information congolais 7 sur 7, les uns pour enrichir et les autres pour critiquer le programme détaillé durant des heures par la Première ministre, Judith Suminwa. Sur les 405 députés présents, 397 ont voté pour et 6 se sont abstenus. Aucun député n'a voté contre. Etabli en 6 piliers, 56 axes et 312 actions, le programme quinquennal du gouvernement Suminwa, prévoit un financement de 277 000 milliards de Francs congolais, soit un peu plus de 92 milliards de dollars. »Emploi, sécurité, justice, infrastructures…Alors quelles sont les priorités de ce gouvernement ? « Devant les parlementaires, Judith Suminwa a placé l'emploi au cœur de son action, relève Actualités CD, avec pour ambition de créer 6,4 millions d'emplois d'ici 2028. Le deuxième pilier de l'action gouvernementale est la sécurité. En plus de l'armée, le gouvernement veut mettre l'accent sur la police. » Avec « la formation de nouveaux policiers et leur répartition équilibrée sur l'ensemble du territoire national. Dans le secteur de la justice, la mesure phare du gouvernement sera d'assurer une couverture optimale en termes d'implantation des cours et tribunaux. Par ailleurs, le gouvernement s'engage à réhabiliter et entretenir 10 000 kilomètres de routes de desserte agricole par an. »Le site congolais Objectif infos s'interroge sur le volet sécuritaire du nouveau gouvernement. Certes, écrit-il, « Judith Suminwa, a tiré la sonnette d'alarme sur la situation sécuritaire "précaire" qui prévaut dans l'Est du pays, pointant du doigt l'agression rwandaise et la présence persistante de groupes armés. (…) Elle a réitéré sa détermination à défendre l'intégrité territoriale de la RDC et à protéger ses citoyens. Reste à savoir si les efforts entrepris par les différentes parties permettront de ramener la paix dans cette région meurtrie par des années de conflit. »Travaux d'Hercule…On revient au Nouvel Observateur qui pointe que désormais,« les membres du gouvernement sont invités à se lancer dans la bataille pour combler le retard accumulé depuis des mois. (…) Ce sont des travaux d'Hercule auxquels ils doivent s'atteler. Le peuple attend beaucoup d'eux. Il est vrai que les défis sont énormes étant donné que depuis des décennies le pays a connu une gestion calamiteuse qui fait de lui parmi les plus pauvres de la planète. Pour le faire sortir de l'ornière, il faut des sacrifices incommensurables. »En effet, complète Aujourd'hui à Ouagadougou, « cent millions de Congolais vivent en-dessous du seuil de pauvreté et il faudra dépêtrer la majorité de ceux-ci de cette gadoue dévalorisante. Il y a aussi la justice, les infrastructures… C'est une expérience que tente le président Tshisekedi avec la nomination de Madame Suminwa. Il a genré la fonction (de Premier ministre) et il trace un sillon nouveau à l'égard des femmes en RDC. Transformera-t-elle l'essai ? On le saura très rapidement dans ce pays où les choses en la matière sont vite connues ! »Soupçons…Enfin, à noter ces rumeurs de corruption… Le Centre de recherches en finances publiques et développement local, un groupe d'expert qui lutte contre la corruption en RDC, affirme, dans un rapport cité notamment par le site Actualité CD, que « 14 millions de dollars auraient été décaissés par l'État pour "motiver" les députés nationaux, avant le vote de confiance d'hier. Chaque député aurait ainsi reçu 30 000 dollars… Le Centre de recherches en finances publiques et développement local affirme craindre que « cette nouvelle législature ne soit pire que la précédente. »

Revue de presse Afrique
À la Une: le nouveau gouvernement congolais au travail

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 12, 2024 4:22


Près de six mois après la réélection de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC, le nouveau gouvernement a été investi hier par l'Assemblée nationale, non sans quelques péripéties…Le Nouvel Observateur à Kinshasa raconte : « le Palais du peuple dans la commune de Lingwala a connu une chaude ambiance hier à l'occasion de la présentation du programme du gouvernement de Judith Suminwa, suivie de son investiture. Après des échauffourées devant la bâtisse chinoise qui accueille le parlement entre des éléments de la police nationale et des militants de certains partis politiques, les choses sont revenues à la normale. Le speaker de la chambre basse du parlement, Vital Kamerhe, a pu ouvrir alors la plénière. »« L'investiture est intervenue après une centaine d'interventions des députés nationaux, relate le site d'information congolais 7 sur 7, les uns pour enrichir et les autres pour critiquer le programme détaillé durant des heures par la Première ministre, Judith Suminwa. Sur les 405 députés présents, 397 ont voté pour et 6 se sont abstenus. Aucun député n'a voté contre. Etabli en 6 piliers, 56 axes et 312 actions, le programme quinquennal du gouvernement Suminwa, prévoit un financement de 277 000 milliards de Francs congolais, soit un peu plus de 92 milliards de dollars. »Emploi, sécurité, justice, infrastructures…Alors quelles sont les priorités de ce gouvernement ? « Devant les parlementaires, Judith Suminwa a placé l'emploi au cœur de son action, relève Actualités CD, avec pour ambition de créer 6,4 millions d'emplois d'ici 2028. Le deuxième pilier de l'action gouvernementale est la sécurité. En plus de l'armée, le gouvernement veut mettre l'accent sur la police. » Avec « la formation de nouveaux policiers et leur répartition équilibrée sur l'ensemble du territoire national. Dans le secteur de la justice, la mesure phare du gouvernement sera d'assurer une couverture optimale en termes d'implantation des cours et tribunaux. Par ailleurs, le gouvernement s'engage à réhabiliter et entretenir 10 000 kilomètres de routes de desserte agricole par an. »Le site congolais Objectif infos s'interroge sur le volet sécuritaire du nouveau gouvernement. Certes, écrit-il, « Judith Suminwa, a tiré la sonnette d'alarme sur la situation sécuritaire "précaire" qui prévaut dans l'Est du pays, pointant du doigt l'agression rwandaise et la présence persistante de groupes armés. (…) Elle a réitéré sa détermination à défendre l'intégrité territoriale de la RDC et à protéger ses citoyens. Reste à savoir si les efforts entrepris par les différentes parties permettront de ramener la paix dans cette région meurtrie par des années de conflit. »Travaux d'Hercule…On revient au Nouvel Observateur qui pointe que désormais,« les membres du gouvernement sont invités à se lancer dans la bataille pour combler le retard accumulé depuis des mois. (…) Ce sont des travaux d'Hercule auxquels ils doivent s'atteler. Le peuple attend beaucoup d'eux. Il est vrai que les défis sont énormes étant donné que depuis des décennies le pays a connu une gestion calamiteuse qui fait de lui parmi les plus pauvres de la planète. Pour le faire sortir de l'ornière, il faut des sacrifices incommensurables. »En effet, complète Aujourd'hui à Ouagadougou, « cent millions de Congolais vivent en-dessous du seuil de pauvreté et il faudra dépêtrer la majorité de ceux-ci de cette gadoue dévalorisante. Il y a aussi la justice, les infrastructures… C'est une expérience que tente le président Tshisekedi avec la nomination de Madame Suminwa. Il a genré la fonction (de Premier ministre) et il trace un sillon nouveau à l'égard des femmes en RDC. Transformera-t-elle l'essai ? On le saura très rapidement dans ce pays où les choses en la matière sont vite connues ! »Soupçons…Enfin, à noter ces rumeurs de corruption… Le Centre de recherches en finances publiques et développement local, un groupe d'expert qui lutte contre la corruption en RDC, affirme, dans un rapport cité notamment par le site Actualité CD, que « 14 millions de dollars auraient été décaissés par l'État pour "motiver" les députés nationaux, avant le vote de confiance d'hier. Chaque député aurait ainsi reçu 30 000 dollars… Le Centre de recherches en finances publiques et développement local affirme craindre que « cette nouvelle législature ne soit pire que la précédente. »

Journal de l'Afrique
Ouverture du procès de la tentative de coup d'état en RD Congo

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 7, 2024 13:21


En RD Congo, ouverture du procès des 53 participants à ce que les autorités ont qualifié de « tentative de coup d'état »…. Le procès s'ouvre 3 semaines les attaques du 19 mai au domicile de l'ex vice premier ministre de l'économie Vital Kamerhe et au palais de la nation.

SBS Swahili - SBS Swahili
Vital Kamerhe achaguliwa kuwa spika mpya wa bunge la DRC

SBS Swahili - SBS Swahili

Play Episode Listen Later May 28, 2024 6:13


Wabunge wa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo, wamemchagua Vital Kamerhe, ambaye nyumba yake ilishambuliwa siku ya Jumapili, kuwa spika mpya.

kongo bunge kuwa jamhuri spika vital kamerhe jumapili kidemokrasia
Revue de presse Afrique
À la Une: «Putschistes d'opérette»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 25, 2024 2:59


C'est le titre le journal Le Maximum en rapport avec les événements tragiques du weekend dernier dans la ville de Kinshasa. Selon ce bihebdomadaire, « les éléments commis à la sécurité du quartier qui abrite les bureaux du chef de l'État ont, sans se poser trop de questions, ouvert aux assaillants les barrières et le grand portail intérieur du Palais de la Nation. Lorsque ces assaillants se mettent à tirailler à hue et à dia sans viser qui que ce soit, les sentinelles comprennent assez tardivement qu'elles venaient d'ouvrir la porte à une force hostile. D'où la réaction qui a conduit à la mort du chef de bande : Christian Malanga. Avant de rendre l'âme », a confié une source proche du dossier citée par le tabloïd, ce dernier a posé la question suivante : « Qui vous a ordonné de tirer sur moi ? Amenez-moi à l'hôpital, appelez vos chefs… Bizarre, cette tentative de coup d'État précédée par un assaut en règle contre la résidence du député national Vital Kamerhe alors pressenti président du Parlement », relève Le Maximum.« Coup de force manque, des zones d'ombre », écrit de son côté le journal Ouragan. Le trihebdomadaire décrit les assaillants comme « des amateurs, plus connus comme étant des militants sur les réseaux sociaux et dans les manifestations publiques dans les rues d'Europe ou d'Amérique. Alors comment des hommes qui semblent si peu préparés ont pu tout de même pénétrer à Kinshasa sans être inquiétés et tenter ce coup d'État ? » Selon un ancien officier de l'armée belge ayant requis l'anonymat et cité par le journal Ouragan, « les armes qu'ils possédaient sont des modèles conventionnels qui existent à Kinshasa ».À lire aussiEn RDC, Vital Kamerhe prend ses fonctions de président de l'Assemblée nationalePour sa part, Econews, un autre trihebdomadaire, commente l'installation mercredi du bureau définitif de l'Assemblée nationale. Et sous le titre « Kamerhe contraint au partage », il affirme que « la confirmation du leader de l'UNC au perchoir du Parlement congolais qu'il a perdu il y a quinze ans ne sera pas de tout repos ». Et ce journal d'ajouter qu'il « entame son mandat sous des auspices moins aléatoires. Son avenir politique sous le second mandat de Félix Tshisekedi est tributaire d'une extrême prudence qui, à la longue, finira par révéler les dessous d'une alliance en dents de scie », conclut Econews.Enfin, dans Africanews, « Nicolas Kazadi épinglé dans une affaire de rétro commission. Il s'agit d'une nouvelle charge contre le ministre des Finances sortant après l'arrestation d'une employée de la BCC. Ce nouveau scandale financier, explique le trihebdomadaire Africanews, implique l'argentier national qui a décidé de fouler au pied les mesures d'encadrement de l'IGF [Inspection générale des finances, NDLR] pour opérer des décaissements en mode urgence et alimenter un réseau de rétro commission, après l'affaire encore en cours de la surfacturation des forages ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : le pays victime d'une tentative de coup d'État ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 22, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur les incendies au Canada, sur les mandats d'arrêts demandés par la CPI et sur les conséquences après la mort du président iranien. RDC : le pays victime d'une tentative de coup d'État ?  L'armée congolaise a déclaré avoir déjoué une tentative de coup d'État après une attaque visant la résidence du vice-Premier ministre, Vital Kamerhe, et le palais de la Nation. Pourquoi ces lieux ont-ils été visés ? Comment les assaillants justifient-ils cette attaque ? Avec Patient Ligodi, correspondant de RFI à Kinshasa. Canada : le retour inquiétant des incendiesAu Canada, des feux de forêt massifs forcent des milliers de personnes à évacuer leur domicile. Comment expliquer ces incendies aussi tôt dans l'année ? En 2023, 18 millions d'hectares étaient déjà partis en fumée. Quelles sont les mesures prises pour anticiper l'arrivée de l'été et la saison des feux ? Avec Elodie Papin, journaliste au service environnement de RFI. Israël : Benyamin Netanyahu sous la menace d'un mandat d'arrêt de la CPI Le procureur de la CPI a réclamé un mandat d'arrêt contre Benyamin Netanyahu pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza. Sur quels éléments le procureur s'est-il basé pour faire cette requête ? Quelles peuvent être les conséquences sur le conflit à Gaza et sur la vie politique israélienne ? Avec Johann Soufi, chercheur, avocat spécialisé en droit international.  Iran : quel avenir après la mort du président Ebrahim Raïssi ? Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort dans un accident d'hélicoptère. Quelle est la procédure pour élire son successeur ? Sa mort peut-elle entraîner des changements politiques et sociaux dans le pays ? Avec Thierry Coville, chercheur à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques, spécialiste de l'Iran.  

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC: l'armée affirme avoir «étouffé dans l'œuf une tentative de coup d'État»

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 20, 2024 20:00


À Kinshasa, ce dimanche 19 mai, vers 4 heures du matin, une attaque a visé la résidence du vice-Premier ministre Vital Kamerhe. Les assaillants vêtus d'uniformes militaires se sont ensuite rendus au palais de la Nation où ils ont arboré le drapeau du Zaïre. L'armée assure que cette attaque a impliqué des « étrangers et des congolais », « tous ont été mis hors d'état de nuire y compris leur chef », Christian Malanga. Que vous inspirent ces événements ? Quelles peuvent être les conséquences de cette attaque ?  

Revue de presse Afrique
À la Une: bien des questions après la tentative de putsch en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 20, 2024 3:54


Sa photo est à la Une de Politico CD : « Christian Malanga, l'homme à la tête de l'assaut raté mené au Palais de la Nation », titre le site d'information congolais. « Des hommes armés ont envahi hier matin le Palais de la Nation à Kinshasa, relate Politico, après l'attaque de la résidence du vice-Premier ministre, Vital Kamerhe. Leurs projets se sont vite envolés parce qu'ils ont été très vite neutralisés grâce à une intervention de la Garde républicaine. » À la tête de ces assaillants, Christian Malanga donc, qui a été tué par la Garde. Politico nous décrit son parcours : exilé politique, installé de longue date aux Etats-Unis, chef d'entreprise, puis retour en RDC, où il effectue son service militaire, il devient officier, puis il revient à la politique avant d'être arrêté et de retourner aux Etats-Unis…Un parcours plutôt sinueux donc… Ce qui fait dire au Monde Afrique que « le profil de cet homme et le déroulé de l'attaque interrogent plusieurs observateurs sur d'éventuelles complicités dont aurait pu bénéficier le commando et sur les objectifs réels de ce qui a été qualifié officiellement de “tentative de coup d'Etat“. »Coup d'État ou coup d'éclat ?En effet, « coup d'État ou coup d'éclat ? », se demande Afrikarabia. Pour le site spécialisé sur la RDC cette « attaque du Palais de la Nation pose de nombreuses questions. Tout d'abord sur la stratégie des assaillants, qui semblait vouée à l'échec. La petite cinquantaine d'hommes n'a pas vraiment ciblé des sites stratégiques comme la télévision nationale, l'aéroport, ou les camps militaires de la capitale, mais plutôt des symboles du pouvoir comme la résidence de Vital Kamerhe ou le Palais de la Nation. Sans doute, espéraient-ils rallier d'autres militaires frustrés par leurs conditions de vie ? Visiblement, pointe Afrikarabia, l'attaque ne semblait pas coordonnée avec d'autres éléments armés qui aurait pu amplifier l'occupation du Palais de la Nation. Le groupe de putschistes n'a pas vraiment mis toutes les chances de son côté pour atteindre ses objectifs. Ensuite, relève encore le site, l'attaque d'hier révèle d'importantes failles sécuritaires, même si le pouvoir n'a pas vacillé. Comment sont-ils entrés dans le pays ? Comment les assaillants ont-ils pu se rendre aussi facilement au Palais de la Nation ? Les services de renseignements civils et militaires, ainsi que la direction générale des migrations ont clairement montré des défaillances. »« Foultitude » d'interrogations…Le Pays au Burkina Faso s'interroge également : « Vital Kamerhe était-il la seule cible du commando ? Si oui, cela est-il en lien avec ses ambitions politiques et sa probable future ascension fulgurante ?  Si l'hypothèse de la tentative du coup d'État telle que l'avance l'armée, est avérée, pourquoi le commando n'a-t-il pas visité la résidence du président Félix Tshisekedi et s'est contenté du Palais de la Nation que tous savent inhabité ? Autant de questions que l'on peut se poser et dont les réponses viendront éclaircir le mystère de cet assaut. »« Trois morts et une foultitude de questions », renchérit L'Observateur Paalga, toujours à Ouaga. « Quelle mouche a bien pu piquer ce Congolais de la diaspora (…) ? Combien de mercenaires américains a-t-il embarqué dans son entreprise suicidaire ? Quelles autres motivations, en plus de la nostalgie de l'ère Mobutu, ont poussé les conspirateurs à tenter de renverser les institutions républicaines de la RDC ? Comment les assaillants ont-ils pu introduire des armes jusqu'au cœur de la capitale et s'emparer si facilement du siège de la présidence ? Cette tentative de putsch n'est-elle pas la preuve d'une fragilité de la sûreté d'État ? »Vers un durcissement du pouvoir ?En tout cas, conclut Afrikarabia, « cette attaque ne restera pas sans conséquences. Sécuritaires tout d'abord. Dans les services de renseignements, mais aussi dans l'armée. Le ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, candidat à sa propre succession dans le nouveau gouvernement à venir, est sur la sellette. Mais surtout, l'assaut du Palais de la Nation risque de durcir davantage un pouvoir en proie à une guerre à l'Est dont il n'arrive pas à venir à bout, et une crise politique dans sa propre majorité, qui n'arrive pas à s'accorder pour se partager les postes à l'Assemblée et au gouvernement. »

Invité Afrique
Tentative de coup d'État en RDC: «Beaucoup d'amateurisme et des questions sur la facilité de l'opération»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 20, 2024 7:48


Il reste beaucoup de questions ce lundi matin, 24 heures après les affrontements meurtriers qui ont eu lieu hier matin à Kinshasa, d'abord à la résidence du vice-Premier ministre Vital Kamerhe, puis au palais de la Nation. Que s'est-il passé exactement ? Pourquoi a-t-on voulu assassiner le vice-Premier ministre, qui est pressenti pour présider la nouvelle Assemblée nationale ? Le chercheur congolais Fred Bauma est le directeur exécutif d'Ebuteli, l'Institut congolais de recherches sur la gouvernance, la politique et la violence. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « Une tentative de coup d'État a été étouffée dans l'œuf », a déclaré hier le porte-parole de l'armée congolaise. Qu'est-ce que vous en pensez ? Fred Bauma : On ne sait pas très bien s'il s'agissait d'un coup d'État ou d'une tentative d'assassinat. Ça peut être l'un ou l'autre. Tout ce que l'on sait, c'est qu'hier, des personnes armées se sont attaquées à la résidence de Vital Kamerhe et ensuite, elles s'en sont pris au palais de la Nation, le bureau officiel du président de la République, avant d'être maîtrisées. La manière dont leurs opérations ont été présentées semble montrer beaucoup d'impréparation, beaucoup d'amateurisme, mais ça pose aussi beaucoup de questions sur la facilité avec laquelle ces personnes armées semblent avoir opéré. « Cette tentative a impliqué des étrangers et des Congolais », a ajouté le porte-parole. À quels étrangers a-t-il fait allusion ? Le peu que l'on sait pour l'instant, c'est que, parmi les personnes responsables de cette tentative, leur leader, qui a été assassiné, Christian Malanga, est un citoyen congolais qui réside aux États-Unis. Et, parmi d'autres assaillants, il y avait son fils et il y avait également d'autres personnes dont certaines détenaient, il me semble, des passeports américains et canadiens. Depuis deux ans, les relations entre Kinshasa et Kigali sont exécrables. Est-ce que les étrangers dénoncés par le porte-parole pourraient être aussi des Rwandais ? Alors il n'y a rien qui montre pour l'instant qu'il y a des Rwandais parmi ceux qui ont commis cette tentative-là. Rien pour l'instant ne semble l'indiquer.Ce qui vous frappe, c'est la facilité avec laquelle les assaillants sont entrés dans le palais de la Nation, c'est ça ? Exactement. Donc, ce qu'on a appris, c'est qu'ils ont tenté d'assassiner Vital Kamerhe. Ils n'ont pas pu y arriver, mais ils ont tué deux policiers dans sa résidence. Ils se sont ensuite dirigés vers le palais de la Nation. Et on voit bien sur les réseaux sociaux des vidéos de cette troupe en train de se filmer, en train de changer les drapeaux de la République pour les remplacer par les drapeaux du Zaïre. Et le tout sans aucune intervention pendant plusieurs minutes. Quand on sait que le palais de la Nation, c'est quand même les bureaux officiels du président de la République et que c'est un espace très bien protégé par la Garde républicaine, une unité d'élite au sein de l'armée congolaise, on peut se demander pourquoi cela a été si facile [pour les assaillants] d'accéder jusque dans l'enceinte du palais de la Nation et d'enregistrer plusieurs vidéos avant qu'ils soient arrêtés. Cela donne quand même une impression d'insécurité en plein centre de Kinshasa. Et d'éventuelles complicités ?Je pense que c'est possible et il est certainement impossible que des personnes puissent être rentrées en RDC avec des tenues militaires et des armes et arrivent à mener des opérations jusque dans les endroits les plus sécurisés du pays… sans aucune complicité. J'imagine que les assaillants doivent être probablement dans un réseau et ce serait bien que la justice puisse élucider cela. Mais en même temps, tout le monde sait que le président Félix Tshisekedi ne dort pas au palais de la Nation. Pourquoi ces assaillants s'en sont-ils pris à un palais qui était vide ? Pour l'instant, je dois dire qu'il y a plus de questions que de réponses. Une des questions, c'est celle-là exactement : pourquoi s'en prendre au palais de la Nation si c'est un coup d'État, alors qu'on sait très bien que le président n'y réside pas ? Pourquoi s'attaquer à Vital Kamerhe ? Ça fait que même la qualification de coup d'État de ce qu'il s'est passé hier est quelque chose qu'il faudrait questionner, je pense. L'un des faits marquants de ces événements d'hier, c'est en effet l'attaque, dans la nuit de samedi à dimanche, du domicile de Vital Kamerhe. Pourquoi les auteurs de ce coup de force s'en sont-ils pris d'abord à cette personnalité qui est Vice-Premier ministre et ministre de l'Économie ? Je n'ai pas de réponse claire, mais Vital Kamerhe est connu comme étant l'un des alliés proches du président de la République, il est une personnalité qui est attendue pour être le président de l'Assemblée nationale et, de cette manière-là, il pourrait être l'une des personnalités les plus importantes du pays. Est-ce que c'est ce qui a fait qu'il soit la cible ? Je ne sais pas le dire. Il y a beaucoup de théories du complot qui se développent autour de cela, mais ça questionne, le fait de s'être attaqué particulièrement à Vital Kamerhe, plutôt qu'à beaucoup d'autres cibles potentielles. Le 23 avril dernier, Vital Kamerhe a gagné en effet une primaire parmi les députés de l'Union sacrée pour devenir le prochain président de l'Assemblée nationale, mais il n'a pas que des amis au sein de cette coalition présidentielle… Il n'a pas que des amis. Le fait qu'il soit passé par des primaires est dû d'ailleurs à des divisions au sein de l'Union sacrée, au manque de consensus autour de sa personne. Mais je pense qu'il est très tôt pour pouvoir lier les actions d'hier à la compétition politique au sein de l'Union sacrée. Et cependant, je pense qu'il est clair que ça ne va pas adoucir la relation entre Vital Kamerhe et des personnes qui sont opposées à lui au sein de leur coalition. Cela ne fera que durcir la relation entre Vital Kamerhe et d'autres leaders de l'Union sacrée.► L'ambassadrice des USA en RDC exprime « son choc et sa préoccupation face aux rapports impliquant des citoyens américains dans les attaques ». « Je suis choquée par les événements de ce matin et très préoccupée par les rapports faisant état de citoyens américains prétendument impliqués. Soyez assurés que nous coopérerons avec les autorités de la RDC dans toute la mesure du possible alors qu'elles enquêtent sur ces actes criminels et tiennent pour responsables tout citoyen américain impliqué dans des actes criminels », a déclaré Lucy Tamlyn dans un communiqué.► Réaction de la Monusco. La représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU en RDC et cheffe de la mission onusienne, Bintou Keïta, a dit suivre de très près l'évolution de la situation et se tenir « à la disposition des autorités congolaises pour fournir tout appui entrant dans le cadre de son mandat ».► Le gouvernement de la République du Congo a affirmé, par voie de communiqué, qu'un « obus en provenance de Kinshasa s'était malencontreusement abattu à Brazzaville, dans l'arrondissement 2 Bacongo, précisément au quartier M'Pissa dans la zone dite des Trois Francs ». De ce côté-ci du fleuve, les autorités font état de blessés légers et affirment qu'il ne s'agissait que d'un « incident isolé ».À lire aussiRDC: le président Tshisekedi veut remettre de l'ordre dans sa majorité à l'Assemblée

Revue de presse Afrique
À la Une: bien des questions après la tentative de putsch en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 20, 2024 3:54


Sa photo est à la Une de Politico CD : « Christian Malanga, l'homme à la tête de l'assaut raté mené au Palais de la Nation », titre le site d'information congolais. « Des hommes armés ont envahi hier matin le Palais de la Nation à Kinshasa, relate Politico, après l'attaque de la résidence du vice-Premier ministre, Vital Kamerhe. Leurs projets se sont vite envolés parce qu'ils ont été très vite neutralisés grâce à une intervention de la Garde républicaine. » À la tête de ces assaillants, Christian Malanga donc, qui a été tué par la Garde. Politico nous décrit son parcours : exilé politique, installé de longue date aux Etats-Unis, chef d'entreprise, puis retour en RDC, où il effectue son service militaire, il devient officier, puis il revient à la politique avant d'être arrêté et de retourner aux Etats-Unis…Un parcours plutôt sinueux donc… Ce qui fait dire au Monde Afrique que « le profil de cet homme et le déroulé de l'attaque interrogent plusieurs observateurs sur d'éventuelles complicités dont aurait pu bénéficier le commando et sur les objectifs réels de ce qui a été qualifié officiellement de “tentative de coup d'Etat“. »Coup d'État ou coup d'éclat ?En effet, « coup d'État ou coup d'éclat ? », se demande Afrikarabia. Pour le site spécialisé sur la RDC cette « attaque du Palais de la Nation pose de nombreuses questions. Tout d'abord sur la stratégie des assaillants, qui semblait vouée à l'échec. La petite cinquantaine d'hommes n'a pas vraiment ciblé des sites stratégiques comme la télévision nationale, l'aéroport, ou les camps militaires de la capitale, mais plutôt des symboles du pouvoir comme la résidence de Vital Kamerhe ou le Palais de la Nation. Sans doute, espéraient-ils rallier d'autres militaires frustrés par leurs conditions de vie ? Visiblement, pointe Afrikarabia, l'attaque ne semblait pas coordonnée avec d'autres éléments armés qui aurait pu amplifier l'occupation du Palais de la Nation. Le groupe de putschistes n'a pas vraiment mis toutes les chances de son côté pour atteindre ses objectifs. Ensuite, relève encore le site, l'attaque d'hier révèle d'importantes failles sécuritaires, même si le pouvoir n'a pas vacillé. Comment sont-ils entrés dans le pays ? Comment les assaillants ont-ils pu se rendre aussi facilement au Palais de la Nation ? Les services de renseignements civils et militaires, ainsi que la direction générale des migrations ont clairement montré des défaillances. »« Foultitude » d'interrogations…Le Pays au Burkina Faso s'interroge également : « Vital Kamerhe était-il la seule cible du commando ? Si oui, cela est-il en lien avec ses ambitions politiques et sa probable future ascension fulgurante ?  Si l'hypothèse de la tentative du coup d'État telle que l'avance l'armée, est avérée, pourquoi le commando n'a-t-il pas visité la résidence du président Félix Tshisekedi et s'est contenté du Palais de la Nation que tous savent inhabité ? Autant de questions que l'on peut se poser et dont les réponses viendront éclaircir le mystère de cet assaut. »« Trois morts et une foultitude de questions », renchérit L'Observateur Paalga, toujours à Ouaga. « Quelle mouche a bien pu piquer ce Congolais de la diaspora (…) ? Combien de mercenaires américains a-t-il embarqué dans son entreprise suicidaire ? Quelles autres motivations, en plus de la nostalgie de l'ère Mobutu, ont poussé les conspirateurs à tenter de renverser les institutions républicaines de la RDC ? Comment les assaillants ont-ils pu introduire des armes jusqu'au cœur de la capitale et s'emparer si facilement du siège de la présidence ? Cette tentative de putsch n'est-elle pas la preuve d'une fragilité de la sûreté d'État ? »Vers un durcissement du pouvoir ?En tout cas, conclut Afrikarabia, « cette attaque ne restera pas sans conséquences. Sécuritaires tout d'abord. Dans les services de renseignements, mais aussi dans l'armée. Le ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, candidat à sa propre succession dans le nouveau gouvernement à venir, est sur la sellette. Mais surtout, l'assaut du Palais de la Nation risque de durcir davantage un pouvoir en proie à une guerre à l'Est dont il n'arrive pas à venir à bout, et une crise politique dans sa propre majorité, qui n'arrive pas à s'accorder pour se partager les postes à l'Assemblée et au gouvernement. »

Convidado
Tentativa de golpe de Estado na RDC contribui para situação "complicada" do país

Convidado

Play Episode Listen Later May 20, 2024 9:11


A República Democrática do Congo foi alvo de uma tentativa de golpe de Estado falhada no domingo, com as autoridades a garantirem esta manhã que a tranquilidade voltou a Kinshasa. Em entrevista à RFI, o brigadeiro angolano Correia de Barros, diz que a situação no país devido ao conflito na fronteira norte com o M23 e a intromissão do Ruanda já era complicada e que esta falta de estabilidade interna não beneficia o continente africano. Esta tentativa falhada terá sido levada a cabo por um grupo de comandos de cerca de 40 homens, liderados por Christian Malanga, uma figura destacada da diáspora congolesa, que acabou por ser morto pelas forças de segurança. Os atacantes tentaram invadir a residência do ministro da economia e um dos palácios presidenciais onde, nessa altura, não se encontrava o Presidente Félix Tshisekedi.Este é um golpe que se vem juntar à situação de conflito vivida pelo país na sua fronteira norte, com o M23, e onde há muito Tshisekedi acusa o Ruanda de ter uma forte implicação. Para o brigadeiro angolano Correia de Barros, até agora, a situação política na RDC era estável, no entanto, há grupos que consideram que a situação interna pode ser resolvida à base de tiros."A RDC tem problemas nas fronteiras, principalmente essas no Norte, incluindo com o Ruanda. Mas em Kinshasa acho que não tem havido problemas complicados. Há uns tempos largos que isso não não acontece. Pelo aquilo que eu tenho visto, acho que o Presidente continua a fazer um trabalho relativamente bom. É preciso ver que ele também teve de lidar com o Presidente anterior. Aquilo foi complicado, mas ele saiu-se muito bem e o que é um facto é que agora estas eleições já falamos de eleições livres, já as outras também tinham sido, mas pronto, ainda há ainda quem ache que esses problemas podem ser resolvidos através de tiros", indicou o antigo militar,.Há ainda muitas interrogações em relação às motivações desta tentativa de golpe e sobre o restabelecimento da ordem, sabendo-se que pelo menos quatro dos atacantes terão morrido. Entre os comandos haveria várias nacionalidades, incluindo norte-americanos. Vital Kamerhe, ministro da Economia, e a sua família não sofreram qualquer ferimento, mas dois dos polícias que protegiam a sua casa foram mortos pelos comandos. Kamerhe é uma destacada figura da política congolesa e deverá ser o próximo presidente da Assembleia Nacional.Esta é uma situação que inquieta os Estados vizinhos, especialmente Angola, já que acontece no seguimento de vários golpes de Estado noutros países africanos."A paz na RDC é algo que diz respeito a toda a África. A África, infelizmente, nestes últimos anos, voltou um pouco atrás naquilo que já tinha atingido tanto de paz e tranquilidade de funcionamento as democracias das eleições. Actualmente, em muitos sítios, viram-se golpes de estado, a tomada do poder pelas forças armadas. E oarece-me que era uma tentativa na RDC também de se chegar a uma situação dessas. Se calhar convém a muita gente", concluiu Correia de Barros.

Journal de l'Afrique
RDC : Vital Kamerhe, candidat de l'Union sacrée pour la présidence de l'Assemblée nationale

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 24, 2024 12:57


Vital Kamerhe a été officiellement désigné candidat à la présidence de l'Assemblée nationale pour la majorité au pouvoir en RDC. Il a été choisi lors d'une primaire, une première dans le pays. Également dans l'actualité, à près d'un mois des élections générales en Afrique du Sud, l'ANC de Cyril Ramaphosa et le MK de Jacob Zuma battent campagne. Marianne Séverin, chercheuse associée au laboratoire de recherche Les Afriques dans le Monde (LAM) Sciences Po Bordeaux, est notre invitée. Enfin au Kenya, des chercheurs ont mis au point un haricot super résistant. 

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Création du PCR au sein de l'Union sacrée : « Tout se décide autour de la répartition des postes politiques » (Podcast)

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Jan 31, 2024 4:29


L'annonce de la création du Pacte pour le Congo retrouvé (PCR), une structure politique au sein de l'Union sacrée, la plateforme qui soutient Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC), a suscité des remous depuis mardi dernier.En effet, Vital Kamerhe, Julien Paluku, Jean Lucien Busa et Tony Kanku, respectivement responsables de A/A-UNC (Action Des Alliés et Union pour la Nation Congolaise), Alliance-Bloc 50 (A/B50), Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP) et Coalition des démocrates (CODE), ont créé ce mouvement politique par « la cohésion, la passion du Congo et l'obsession d'accompagner le Président de la République pour la réussite dans le pari qu'il a pris avec le peuple congolais », selon les dires de Vital Kamerhe.La nouvelle a même ébranlé l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti d'où provient Félix Tshisekedi. Augustin Kabuya, son secrétaire général, également élu député national et membre du présidium de l'Union sacrée, a initié une série de consultations avec les autres membres du présidium de l'Union sacrée, dont le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, Jean-Pierre Bemba, ministre de la Défense, Christophe Mboso et Modeste Bahati, respectivement présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat.Alors que certains évoquent une crise, une scission ou même une sécession au sein de la coalition de Félix Tshisekedi, le secrétaire de l'UDPS ne voit rien de compromettant jusqu'à présent. « Le danger peut intervenir seulement quand les gens se réunissent pour comploter contre l'Union sacrée, or dans leurs réflexions je ne vois pas ce qui peut m'inquiéter », a-t-il déclaré.Comment expliquer la création du PCR juste à moins d'une semaine de la prestation de serment du président Félix Tshisekedi ? Qu'est-ce qui explique les multiples contacts amorcés par Augustin Kabuya juste après l'annonce de la création du PCR ?Pour répondre à ces questions, nous avons contacté Moise Kabinda Bukasa, politologue et professeur de Sciences politiques à l'Université de Kinshasa (UNIKIN). Suivez-le dans ce podcast réalisé par Bruno Nsaka.

Invité Afrique
Présidentielle en RDC: l'opposant Moïse Katumbi «doit accepter et reconnaitre son échec»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 17, 2024 12:31


« On a fait une campagne d'encerclement géographique et c'est pour cela qu'on a gagné ». Voilà la réponse d'Augustin Kabuya au porte-parole de l'opposant Moïse Katumbi, qui affirmait ce 16 janvier sur RFI, que la République démocratique du Congo venait de vivre « le plus grand braquage électoral de son histoire ». Au Congo, Augustin Kabuya est le secrétaire général du parti au pouvoir UDPS. C'est aussi l'un des stratèges de la campagne que vient de mener Félix Tshisekedi pour sa réélection. Entretien. RFI : « Avec les élections du mois dernier, nous venons de vivre le plus grand braquage électoral de l'histoire du Congo », affirme le porte-parole du candidat Moïse Katumbi. Qu'est-ce que vous lui répondez ?Augustin Kabuya : Je pense qu'un homme sérieux ne peut pas dire ce qu'il a dit. Je ne pense pas que [Moïse] Katumbi ait bien préparé les élections. Mais je peux vous dire que l'Union sacrée a mené une campagne d'encerclement. Quand vous regardez au nord de notre pays, tous les hommes influents de la politique congolaise étaient derrière le candidat numéro 20, son excellence Félix Tshisekedi. Quand vous allez au niveau de l'Est, c'était la même chose. À l'ouest, n'en parlons même pas. Et je peux encore aller plus loin. Même la façon de communiquer. Quand vous regardez les zones linguistiques : au niveau du Nord, le candidat numéro 20, Félix Tshisekedi, avait la facilité de communiquer [dans la langue régionale - NDLR] ; quand vous allez à l'Ouest, il avait cette facilité de communiquer ; à l'Est, c'était la même chose ; au centre n'en parlons pas.Quand vous prenez le candidat Katumbi, il pouvait mieux communiquer au niveau de l'Est, au niveau du Grand-Katanga. Quand il arrivait au niveau du Centre, cela devenait difficile pour lui. Quand il allait au Nord, c'était difficile. À l'Ouest, c'était difficile. Je vous dis que c'était une vaste blague, une comédie. Ils doivent accepter et reconnaître leur échec.La grande crainte de l'opposition maintenant, c'est qu'à présent, au Congo, la communauté kasaïenne s'arroge tous les pouvoirs. Non, c'est faux, archi-faux. Le Premier ministre est originaire du Katanga, le président du Sénat est originaire du Sud-Kivu, le président de l'Assemblée nationale est originaire du Grand-Bandundu et le chef d'État-major général de notre armée est du Katanga. Quand vous allez au niveau de l'Agence nationale de renseignements, le chef de cette agence est originaire du Kongo-Central.Et dans cette affaire, qui a battu campagne pour le président Tshisekedi ? Ce n'était pas seulement le peuple kasaïen ! Quand vous regardez Jean-Pierre Bemba, avec tous les ressortissants du Grand-Équateur, ils ne sont pas du Kasaï ! Quand vous regardez le vice-Premier ministre de l'Économie Vital Kamerhe, il n'est pas du Kasaï ! Mais pourquoi cet argument de faibles ? Ils ont perdu ! La population n'était pas d'accord avec eux, ils doivent accepter leur échec.Aux élections législatives, votre parti UPDS arrive en tête avec 69 sièges, avec un siège pour vous d'ailleurs, Augustin Kabuya. Avec vos partis satellites, vous avez un socle de 140 sièges, mais on est loin des 251 sièges nécessaires à la majorité. Pour cela, il vous faut l'UNC de Vital Kamerhe, l'AFDC de Modeste Bahati, le MLC de Jean-Pierre Bemba, est-ce que vous êtes certains de leur loyauté pour les cinq ans qui viennent ? C'est long, une législature de cinq ans… Monsieur Boisbouvier, je dois vous dire sincèrement que je suis membre du présidium (de l'Union Sacrée). Je connais la loyauté des hommes que vous venez de citer. Ils ont été loyaux, ils ont mouillé le maillot pour la réélection de son excellence Félix-Antoine Tshisekedi. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais dire qu'ils ne sont pas loyaux. Ils étaient sur toutes les lignes de front. Ils ont travaillé… La campagne était organisée sur la base des zones géographiques et linguistiques. Et nous avons battu campagne de cette manière. Les résultats sont là.Ceux qui ne voulaient pas appliquer cette méthode n'ont pas apporté quelque chose. Je peux vous dire, quand vous regardez quelqu'un comme Franck Diongo, derrière [Moïse] Katumbi, il est du Kasaï ! Quel a été son apport ? Quand vous regardez Delly Sesanga, originaire du Kasaï et proche de Katumbi, quel a été son apport ? Quand vous regardez d'autres personnes dont j'ignore même le nom… Je peux parler de Matata [Ponyo Mapon] au niveau du Maniema, il a apporté quelque chose [à Katumbi]. Mais c'est tout !Selon la Constitution, le président Félix Tshisekedi vient d'être élu pour un second et dernier mandat. Mais l'opposition affirme que vous préparez un changement de Constitution afin qu'il puisse se présenter en 2028 pour un troisième mandat. Comment réagissez-vous ?Vous regardez cette fameuse opposition, on sait qu'il n'y a pas de sérieux. Ce sont des gens qui, quand ils se réveillent, racontent des choses qui ne sont pas fondées. Quel jour avons-nous envisagé une telle démarche, au cours de quelle réunion ? Les hommes sérieux ne peuvent pas raconter des mensonges comme cela sur la place publique. Ils cherchent à prêter des intentions au chef de l'État qui ne les a même pas pensées ?Donc il n'y aura pas de troisième mandat pour Félix Tshisekedi ?Félix Tshisekedi vient d'une école qui n'est pas n'importe quelle école. Il vient de l'école d'Étienne Tshisekedi, de l'école de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UPDS). Un parti politique qui a une histoire dans notre pays.Et s'il respecte l'école de son père, cela sous-entend qu'il respectera la Constitution et qu'il ne la modifiera pas pour se présenter à un troisième mandat, c'est cela que vous voulez dire ?Oui, voilà, vous êtes allés directement à la conclusion. Félix Tshisekedi, c'est un modèle, il vient d'une école.À lire et à écouter aussiÉlections en RDC: «Nous venons de vivre le plus grand braquage électoral»

Invité Afrique
Martin Fayulu: «Ce n'est ni l'argent, ni la tricherie qui doivent voter»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 11, 2023 4:30


La campagne électorale des élections générales en République démocratique du Congo entre dans sa dernière ligne droite. Les Congolais sont appelés aux urnes le 20 décembre prochain et d'ici là, RFI donne la parole aux différents candidats au scrutin présidentiel. Pour ouvrir cette séquence politique, nous écoutons ce lundi 11 décembre 2023 Martin Fayulu, qui était arrivé deuxième selon les chiffres officiels de l'élection présidentielle de 2018. Il avait à l'époque revendiqué la victoire à ce scrutin. Quels sont les thèmes sur lesquels il bat campagne, comment voit-il le scrutin à venir ? RFI : Quel bilan faites-vous du mandat de Félix Tshisekedi à la tête du pays ?Martin Fayulu : Totalement négatif. Monsieur Félix Tshisekedi a exacerbé la situation sécuritaire au Congo. Il est parti s'allier à Paul Kagame qui l'a amené à l'EAC, East African Community [Communauté de l'Afrique de l'Est], avec à la clé une partie de notre pays, le Masisi et le Rutshuru, qui aujourd'hui sont sous administration rwandaise avec ses supplétifs du M23. Deuxièmement, monsieur Félix Tshisekedi a rendu le pays beaucoup plus corruptible. Son gouvernement s'est distingué par le vol et la corruption. Il a fait le projet des 100 jours, 660 millions de dollars disparus. Avec son ami Vital Kamerhe, il a eu un projet de 57 millions de dollars de maisons préfabriquées, disparus. Non, monsieur Félix Tshisekedi a usurpé le pouvoir du peuple congolais en 2018 et, aujourd'hui, voilà l'état dans lequel il a mis le Congo. Le Congo s'est totalement affaibli et est devenu la risée du monde.Quel sera votre chantier prioritaire si vous êtes élu ?Mon chantier prioritaire, c'est d'abord les préalables, les fondations d'un édifice, c'est-à-dire l'intégrité territoriale et la pacification totale du pays. L'État de droit et la légitimité du pouvoir. Troisièmement, la cohésion nationale, c'est essentiel pour nous. Et quatrièmement, la gouvernance intègre, c'est-à-dire la tolérance zéro corruption. Monsieur, madame, vous volez, votre place est en prison. Pas simplement en prison, on fait une enquête sur vous, sur tout ce que vous avez et si vous n'arrivez pas à les justifier, on vous retire tout. Ça, ce sont les prérequis, les préalables pour avoir un pays normal.Concernant maintenant la situation dans l'est de la République démocratique du Congo, comment peut-on ramener la paix et la stabilité dans cette partie du pays ?Nous allons avoir une armée aguerrie, formée, entraînée, équipée. Nous allons construire des camps militaires, surtout dans les provinces de l'Est. Et puis le patriotisme… nous allons éduquer la population congolaise avec les cours d'alphabétisation, d'éducation civique pour dire que nous sommes un et indivisible, nous sommes un peuple uni avec nos diversités. Et nous allons dire à l'ONU, l'organisation des Nations unies, qu'elle doit extirper les éléments des FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda] du Congo – ils sont 1 500 ou 2 000, je ne sais pas – et les amener loin du Congo. Nous allons demander aussi aux Nations unies d'éloigner de notre pays les ADF ougandais [Forces démocratiques alliées]. Et dire à monsieur Paul Kagame et à monsieur Yoweri Museveni que le Congo n'est pas un pays à prendre.Quel regard portez-vous sur la façon dont le scrutin du 20 décembre est organisé ?Chaotique. Le scrutin est organisé dans le sens de faire élire par la fraude monsieur Félix Tshisekedi. Il a mis en place une Cour constitutionnelle acquise totalement à sa cause. Il a mis en place une commission électorale à lui et il a fait adopter à l'Assemblée nationale une loi électorale favorable à lui. Mais nous sommes là, nous veillons. Nous sommes candidats à ces élections, pas pour accompagner monsieur Félix Tshisekedi ou monsieur Denis Kadima, les deux dans leurs forfaitures, mais c'est pour surveiller et donner aux Congolais la vérité des urnes. Et c'est cela que je dis à tous les Congolais que je vois : vous devez voter pour celui ou celle qui doit résoudre les problèmes du Congo. Ce n'est pas l'argent qui doit voter, ce n'est pas la tricherie qui doit voter, mais c'est la personne qui est capable d'articuler un programme, capable de défendre ce programme, capable de défendre les intérêts du Congo sous le ciel international, et non des marionnettes qui veulent le pouvoir pour le pouvoir.

Le débat africain
Secteur privé: l'Afrique peut-elle se développer sans champions?

Le débat africain

Play Episode Listen Later Sep 22, 2023 49:00


Un pays peut-il se développer sans ses champions nationaux ? La crise de la Covid-19 avec la fermeture des frontières et les situations de crises économique et politique qui secouent de nombreux États africains, relancent ce débat un peu partout sur le continent. Et comment fabrique-t-on ces champions ? Quel accompagnement ?  Avec la participation de :- Vital Kamerhe, vice-Premier ministre, chargé de l'Économie nationale de la République Démocratique du Congo- Paulo Gomes, président d'Orango Investment et de New African Capital Partners (NACP)- Jean-Louis Billon, actionnaire du groupe privé ivoirien SIFCA, spécialisé dans l'agroalimentaire. Ce magazine a été enregistré à Abidjan lors de la 9ème édition du Forum Makutano. 

Washington Forum - Voix de l'Amérique
Washington Forum : un nouveau gouvernement en RDC - mars 30, 2023

Washington Forum - Voix de l'Amérique

Play Episode Listen Later Mar 30, 2023 28:58


#WashingtonForum avec Abdourahmane Dia : la formation d'un nouveau gouvernement en RDC à un neuf mois de la présidentielle. Cette équipe est marquée par l'entrée de deux poids lourds de la politique congolaise, Vital Kamerhe et Jean-Pierre Bemba, qui occupent respectivement les postes stratégiques de l'économie et de la défense. Ceci alors que le contexte pré-électoral est marqué par une relance du débat sur la congolité. Quelle lecture faire de la mise en place de ce nouveau gouvernement ? Où en est le processus électoral ?

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC: Bemba et Kamerhe rejoignent le gouvernement

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 27, 2023 20:00


En RDC, plusieurs poids lourds de la scène politique ont fait leur entrée au gouvernement. Jean-Pierre Bemba, ex-chef de guerre, a été nommé ministre de la Défense et Vital Kamerhe, condamné à 20 ans de prison pour détournement de fonds avant d'être acquitté, a décroché le portefeuille de l'Économie. À neuf mois de la présidentielle, que vous inspirent ces nominations ? Vos réactions nous intéressent. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

france vos le gouvernement rdc en rdc bemba jean pierre bemba vital kamerhe
Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Rais Tshisekedi awateua Bemba na Kamerhe kuwa Mawaziri

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Mar 25, 2023 20:12


Miongoni mwa yale utakayosikia, ni hatua ya rais wa DRC Felix Tshisekedi kumteua Jean Pierre Bemba kuwa Waziri mpya wa Ulinzi na Vital Kamerhe kuwa Waziri wa Uchumi, maandamano ya upinzani nchini Kenya na makabiliano ya waandamanaji na polisi nchini Ufaransa kupinga mageuzi ya mfumo wa pensheni.

kenya drc rais tshisekedi kuwa bemba waziri ufaransa jean pierre bemba vital kamerhe miongoni
Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
William Ruto awa rais wa tano wa Kenya, Vital Kamerhe azuru mashariki ya DRC

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Sep 17, 2022 20:11


Katika makala hii tumeangazia kuapishwa kwa William Samoei Ruto, na kuwa rais wa tano wa nchi hiyo;  ziara ya aliyekuwa mkuu wa ofisi ya rais wa DRC Félix Tshisekedi, na kiongozi wa chama cha UNC Vital Kamerhe, mashariki mwa nchi hiyo, Cote d'Ivoire yaitaka Mali kuwaachilia huru wanajeshi wake wasiopungua 46, pia hali iliyoko Ukraine na siasa za Marekani, na mambo yanavyoendelea kwengineko duniani.

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Vital Kamerhe, Offensive ukrainienne, Poutine

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 15, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  Ukraine: le succès de la contre-offensive. Par Franck Alexandre, journaliste en charge des questions de défense à RFI. Vladimir Poutine, visé par des appels à la destitution. Par Anissa El-Jabri, correspondante permanente de RFI à Moscou. RDC: quel est le nouveau rôle de Vital Kamerhe ? Par Christian Moleka, analyste politique, coordinateur national de la Dypol, la dynamique des politologues de la RDC.    * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Vital Kamerhe, Avortement aux USA, Drame à Melilla

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 29, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :        * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC: Vital Kamerhe acquitté

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 27, 2022 20:00


En RDC, condamné il y a 2 ans à 20 ans de prison pour détournements de fonds publics, peine ramenée à 13 ans en avril 2021, Vital Kamerhe vient d'être acquitté en appel pour manque de preuves. À un an de la présidentielle, l'ancien directeur de cabinet de Félix Tschisekedi doit-il revenir dans l'arène politique ? Restera-t-il dans l'Union sacrée ?   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Revue de presse Afrique
À la Une: l'honneur recouvré de Vital Kamerhe

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 24, 2022 4:34


La Cour d'appel de renvoi de Kinshasa a, sans surprise, suivi l'arrêt de la Cour de cassation congolaise. Et l'ex-directeur de cabinet du président de la République Félix Tshisekedi a été intégralement rétabli dans ses droits. « Kamerhe, homme libre », lance Le Potentiel. « Dans l'aboutissement de ce procès très médiatisé qui a tenu toute une nation en haleine, c'est le peuple congolais qui a été tourné en bourrique, déplore ce quotidien congolais. On ne saura jamais avec exactitude où sont partis des milliers de dollars du contribuable congolais, ni celui qui les a réellement détournés », soupire Le Potentiel. « C'était attendu, la justice congolaise l'a fait ! », formule La Libre Afrique, en se demandant ce que « va devenir Vital Kamerhe ». Comme le souligne ce journal, « l'homme a un vrai parti politique et un état-major politique qui lui est largement demeuré fidèle. Il dispose d'une base électorale dans le Kivu (…) mais surtout d'un savoir-faire politique dont aucun proche du président ne peut se prévaloir. S'il revient aujourd'hui, nul doute qu'il devra jouer un rôle dans la course à la réélection de son ancien meilleur allié », prédit La Libre Afrique. Gabon et Togo, so british… Au Rwanda, un sommet du Commonwealth se tient aujourd'hui à Kigali, le premier sommet depuis 4 ans. Et en France, le magazine Le Point Afrique s'interroge. « Mais qu'est-ce qui fait courir des pays francophones vers le Commonwealth ? La question mérite d'être posée alors que le Gabon et le Togo, deux anciennes colonies françaises, intègrent officiellement la communauté anglophone dès » aujourd'hui. Et pour répondre à cette question, Le Point Afrique met en avant « le principal avantage » pour le Gabon et le Togo, et qui est « à voir du côté économique, même si adhérer au Commonwealth ne donne droit à aucun avantage commercial direct, le Gabon et le Togo peuvent espérer de potentielles retombées économiques, car adhérer à l'organisation intergouvernementale c'est accéder à un marché de 2 milliards de consommateurs, et la possibilité de nouer des accords bilatéraux avec d'autres membres de la communauté ». Les oubliettes de la Côte d'Ivoire En Côte d'Ivoire, deuxième rencontre, hier, de la Tribune du PPA-CI. Le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo y a une fois encore demandé la libération des prisonniers politiques. Répondant au ministre de la Réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin, dit KKB, selon qui « il n'y a pas de prisonniers politiques en Côte d'Ivoire », l'ex-ministre, vice-président et porte-parole du PPA-CI, Justin Koné Katinan, a précisé qu'à ce jour, « 104 prisonniers politiques dont 14 personnes jugées et condamnées et 90 prévenus (non encore jugés) » sont encore détenus dans « les geôles de la République », rapporte le quotidien Le Temps. Apportez-moi la tête de de Birama Touré Lui est en liberté en Côte d'Ivoire. Lui, c'est Karim Keïta, fils de l'ex-président malien Ibrahim Boubacar Keïta. Son nom avait été cité dans la disparition, en 2016, du journaliste Birama Touré, de l'hebdomadaire Le Sphinx.  Aujourd'hui, de nouveaux éléments sont mis au jour. Selon le quotidien français Le Monde, « une douzaine de témoins, entendus dans le cadre de l'enquête judiciaire relancée en avril 2021, auraient confirmé au juge la présence de Birama Touré au sein (des) prisons (de la sécurité malienne). Un ancien détenu aurait même indiqué y avoir porté son cadavre dans ses bras. Le matin suivant le décès présumé, deux hommes auraient été aperçus par plusieurs prisonniers dans les couloirs de la DGSE : Karim Keïta et le patron des services, le général Moussa Diawara », énonce Le Monde. Lequel journal ajoute que, « juste avant d'être dessaisi, le tribunal de la commune IV (qui enquêtait sur cette affaire) avait élucidé les circonstances de l'assassinat et commençait à se pencher sur le mobile, et donc, sur le volet le plus sensible : les circuits financiers ». Et Le Monde souligne que « l'écrasante majorité des contrats d'équipements des FAMa et de fourniture du ministère ont été attribués à des hommes d'affaires décrits par diverses sources comme liés à Karim Keïta ».

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Congo-B, Tchad, Vital Kamerhe, Anne Hidalgo

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 14, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité.   Tchad: comment expliquer le retrait du CCMSR des pourparlers de Doha ? Par Florence Morice, journaliste de RFI, en charge du suivi du pré-dialogue de Doha. RDC: quel avenir judiciaire pour Vital Kamerhe ? Par Bob Kabamba, professeur de Science politique à l'Université de Liège, spécialiste de la République Démocratique du Congo. Élection présidentielle: après son échec, quel avenir pour Anne Hidalgo ? Par Aurélien Devernoix, journaliste au service politique de RFI. Brazzaville: le sort des Rwandais vivant au Congo. Par Sébastien Németh, journaliste au service Afrique de RFI.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Journal de l'Afrique
RD Congo : la condamnation en appel de Vital Kamerhe annulée par la Cour de cassation

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 12, 2022 10:19


La Cour de cassation de la République démocratique du Congo a annulé lundi l'arrêt de la cour d'appel ayant condamné à 13 ans de prison pour détournement de fonds publics Vital Kamerhe, l'ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, et renvoyé le dossier devant de nouveaux juges. La Cour a estimé que le juge d'appel avait "violé le droit de la défense" de M. Kamerhe. Les détails depuis Kinshasa de Clément Bonnerot, correspondant de France 24.

Africa Rise and Shine

The appeal hearing of Vital Kamerhe, the former chief of staff to DRC President Félix Tshisekedi, continued on Tuesday at the Makala main prison in Kinshasa. Kamerhe who's also the Union for the Congolese Nation leader, is currently in prison serving a 20 year sentence for embezzlement of public funds. Channel Africa's Jean Noël Ba-Mweze reports from Kinshasa... See omnystudio.com/listener for privacy information.

Invité Afrique
Invité Afrique - Félix Kabange Numbi (RDC): le 1er ministre a démissionné «parce qu'il a voulu porter la paix et la stabilité»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 31, 2021 8:24


En République démocratique du Congo, deux ans après l'arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, le nouveau chef de l'État a repris la majorité parlementaire à son prédécesseur Joseph Kabila. L'Union sacrée revendique près de 400 députés sur 500 et a obtenu la démission du Premier ministre Sylvestre Ilunga. Le Front commun pour le Congo, FCC de Joseph Kabila ne cesse de protester contre des violations de la Constitution par son ancien allié. Pour en parler, RFI reçoit Félix Kabange Numbi, membre du comité de crise du FCC. Rfi: Pourquoi le Premier ministre a finalement démissionné après avoir critiqué le bureau provisoire de l’Assemblée, la procédure et avoir dit, pendant un certain temps, qu’il ne démissionnerait pas ? Félix Kabange Numbi : Il s’est comporté en homme d’État. Il faut, à un certain moment, faire des choix. Il faut être sélectif dans les batailles. Parfois, on se rend compte que la paix vaut mieux que d’avoir raison, parce qu’en réalité, la situation qui est en train de se passer maintenant, c’est la même situation que celle que la RDC a vécue en 1960, 1963 et 1965 à savoir une crise institutionnelle qui était liée au non-respect des accords, au non-respect de la Constitution et au non-respect des lois. Et vous savez ce qu’a entraîné ce qui s’est passé entre 1960-1965. Ce sont des guerres, ce sont des mutineries, ce sont des coups d’État institutionnels et des coups d’État de l’armée. Le Premier ministre n’a pas voulu porter le sang. Il a préféré la paix et la stabilité. Est-ce que la réalité n’est quand même pas que Félix Tshisekedi qui, au départ,  paraissait faible dans cet accord, a réussi à retourner la situation à son avantage et que Joseph Kabila n’est pas parvenu à tenir ses troupes ? Comment est-ce que nous pouvons parler de renverser la vapeur, lorsque tous les moyens utilisés sont des moyens illégaux ? On a utilisé la corruption. Elle est manifeste. On a utilisé les menaces sur des gens. Il y a eu des marchandages et tout cela au cours de cette transhumance… Et à l’époque de Joseph Kabila, il n’y avait rien de tout cela ? Est-ce que, quand on veut changer les choses, on va prendre les mauvais exemples du passé ? Supposons qu’il y ait eu des mauvais exemples lors de notre gestion, est-ce qu’il faut justifier la mégestion, aujourd’hui, par les mauvais exemples du passé ? Je dis non. Ici, nous sommes en train de parler du changement d’une majorité parlementaire en cours de législature, alors que la majorité est constituée en début de législature et pour toute la législature. Mais là, si on veut changer la majorité, vous savez ce qu’il faut faire. Il faut aller vers des élections générales. Vous auriez préféré qu’il aille jusqu’à la dissolution du Parlement ? Mais naturellement. S’il se rend compte que la majorité parlementaire n’est pas avec lui, la Constitution prévoit, justement au cas où il y a une crise persistante entre le gouvernement et l’Assemblée nationale, qu’il puisse dissoudre et aller vers des élections anticipées. Pourquoi est-ce que le Premier ministre a démissionné ? Parce que Premier ministre, implicitement, reconnaît que le vote de 367 députés se retrouve à avoir une certaine légitimité ? Non. Le Premier ministre a démissionné mais sa démission ne veut pas dire qu’il renie tout ce qu’il a dit. La première des choses, c’est sur cette motion. C’est une motion tout à fait politicienne. Le Premier ministre l’a démontré. Il a présenté un programme de gouvernement de cinq ans et il est évalué quinze mois après. Les neufs premiers mois, c’était la gestion de CACH, seul. Quand il arrive en septembre, il se retrouve avec les réserves internationales qui sont complètement consommées, une inflation galopante, une situation de trésorerie très difficile. Les six premiers mois, le Premier ministre et son gouvernement ont travaillé, justement, pour rééquilibrer le cadre macroéconomique et six mois après, il s’est retrouvé dans la Covid-19. Donc, aujourd’hui, on est en train de condamner le Premier ministre, par rapport à la motion, comme responsable de tous les malheurs de la République démocratique du Congo. Vous ne pouvez pas dire, d’un côté, que vous respectez la Constitution et de l’autre, de ne pas reconnaître que le vrai responsable devant le Parlement de la politique de l’exécutif, c’est le Premier ministre, ce n’est pas le président. Effectivement, mais vous avez suivi. Il a rappelé aussi que 52 réunions du Conseil des ministres se sont tenues et, chaque fois, il y avait la communication du président. La communication du président a donné des orientations aux ministres. L’exécutif doit assumer. S’il y a eu échec du gouvernement, c’est qu’il y a eu échec de l’exécutif, le président de la République y compris. Deuxièmement, nous avons le problème du bureau d’âge. C’est le bureau provisoire qui a des missions et la session extraordinaire devait examiner deux points seulement à savoir, un : vider le dossier du questeur-adjoint. Deuxièmement: élection et installation du bureau définitif. Le bureau d’âge n’avait pas le droit de traiter de la motion. Dans la décision de la Cour constitutionnelle que vous évoquez, il y a aussi le fait que justement pendant cette session extraordinaire, il était possible de faire du contrôle. C’était noté noir sur blanc. C’était dans les moyens… Quand le bureau d’âge a écrit, il était demandé de pouvoir faire également le contrôle parlementaire. Malheureusement, la Cour constitutionnelle s’est limitée à lui assurer juste les affaires courantes. Pourquoi ne pas aller tout simplement devant la Cour constitutionnelle pour établir ce point ? Pourquoi ne pas faire ce recours ? Merci madame… Les Cours, y compris la Haute Cour, sont en train de traduire des jugements qui sont préparés dans des officines politiques. C’est la même Cour que vous critiquez qui a pourtant rétabli dans ses fonctions Albert Yuma, le président de la FEC, qui est quand même assez proche du président Kabila… Madame, il y a des questions qui sont évidentes. C’est le cas du dossier d’Albert Yuma où tout le monde sait que la décision qui a été prise par le Conseil d’État, était une décision inique. Mais si nous rentrons sur le cas sous-espèce, revenez sur le règlement intérieur de 2006, de 2011… ces dispositions ont toujours existé parce que ce sont des us et coutumes. On ne change pas une majorité parlementaire en cours de législature. Vous savez, maintenant, la conséquence de ce qui va se passer ? Cela veut dire que, prochainement, celui qui a une plus grande mise… Je vais donner un exemple: 100 000 dollars, c’est 300 députés, cela fait trente millions de dollars et vous avez un courant politique de la majorité. Ce qui veut dire que cela ne servira à rien d’aller dans le jeu démocratique. Qu’est-ce que vous tirez de cette expérience de coalition CACH-FCC ? Quel est le bilan que vous en faites, deux ans après, maintenant que vous êtes séparés ? La première des choses, c’est vrai qu’au sein de notre famille politique, nous avons décidé d’aller vers une coalition pour éviter les erreurs du passé, notamment de 1960-1965 où la cohabitation a créé des problèmes. Nous nous sommes rendu compte que malheureusement, aujourd’hui comme hier, comme en 1960, on ne sait pas respecter les accords, on ne sait pas respecter les textes de loi, parce que si on les avait respectés, je ne pense pas que l’on serait arrivés à ce que nous sommes. S’agissant du bilan, justement, vous allez voir qu’il y a deux parties dans ce bilan. La première partie, c’est celle qui court de janvier à septembre, où CACH a dirigé seul. Vous allez vous rendre compte que cette période n’est caractérisée que par des scandales de gestion. Nous avons eu l’utilisation des réserves internationales de la République démocratique du Congo et jusqu’à aujourd’hui, nous ne savons pas ce que l’on a fait de cet argent: plus de 400 millions. On a eu des procès autour de Vital Kamerhe pour 56 millions et nous nous sommes rendus compte, d’ailleurs, que le ministère public a eu du mal à prouver que c’est Kamerhe qui a détourné cet argent. La plupart des personnes qui ont été condamnées avec Kamerhe sont aujourd’hui en dehors de la prison. Ils ont été libérés. Soit graciés soit par d’autres méthodes, ils sont tous dehors. Presque tous. Et Kamerhe reste en prison. Ces dix-sept, dix-huit ans de Joseph Kabila au pouvoir ont été marqués par un nombre de scandales. Il y a eu des rapports d’ONG qui parlaient de milliards détournés… On a établi les faits par l’IGF [Inspection générale des Finances]. Si l’IGF a établi les faits pour les 400 millions, c’est supposer justement que toutes ces personnes incriminées devraient être poursuivies en justice. On a besoin d’un procès. Vous savez, il y a encore une chose. Aujourd’hui, on nous parle du changement. Ils ont voulu démontrer, effectivement, qu’ils veulent changer les choses. Si on veut changer les choses, on va jusqu’au bout. On ne fait pas de deux poids deux mesures. On a des ministres qui sont concernés. On a arrêté un directeur de cabinet. Mais pourquoi on ne veut pas arrêter les ministres qui sont incriminés dans la mauvaise gestion ? Qu’est-ce qui vous gêne dans la manière dont se passe à ce jour l’élection du bureau définitif de l’Assemblée ? Je pense qu’il y a une succession d’événements qui nous mettent très mal à l’aise au niveau du FCC. D’abord, vous avez remarqué que depuis que la session extraordinaire a commencé, la parole n’a jamais été accordée au FCC. Première chose. Nous nous retrouvons avec un calendrier, un calendrier où on ne prévoit pas un seul jour pour le dépôt des recours. Nous nous rendons compte également que le président du bureau provisoire lui-même et un de ses membres sont candidats mais ils ne se déportent pas. Ils devraient se déporter, au moment du dépôt de leur candidature. Donc, il y a un certain nombre d’irrégularités pour lesquelles le FCC, en tant que famille politique, a dit: nous ne déposons pas de candidature en tant que famille politique mais le député étant libre, nous avons dit que, s’il y a des députés FCC qui préfèrent concourir, ils peuvent le faire à titre d’indépendant.  

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: le gouvernement congolais renversé

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 28, 2021 4:35


« Le gouvernement du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a été destitué hier par l’assemblée nationale », constate le site d’information congolais Cas-Info. « Cette destitution, précise-t-il, fait suite au vote d’une motion de censure fondée sur les défaillances de l’action gouvernementale face aux attentes des populations congolaises liées notamment à la paix, la sécurité, l’État de droit, la démocratie et la situation sociale. » Bref, résume Cas-Info, « le gouvernement Ilunkamba est accusé d’incompétence. "Le gouvernement a terriblement failli et ce sur tous les plans, affirment les signataires de la motion. Il ne mérite donc plus la confiance de l’Assemblée nationale et de ce fait de tout le peuple congolais". » Désormais, précise Jeune Afrique, « avant de s’atteler à la formation de son nouveau gouvernement, le président congolais Félix Tshisekedi devrait recevoir dans les prochains jours le rapport de l’informateur, Modeste Bahati Lukwebo, chargé depuis le 1er janvier de constituer une nouvelle majorité. S’il fait peu de doutes qu’il y parviendra, il faudra observer la manière dont seront répartis les postes. » Une bataille mais pas la guerre En tout cas, « sale temps pour la Kabilie, constate pour sa part Afrikarabia. Après la défaite d’Emmanuel Ramazany Shadari, le dauphin de Joseph Kabila, à la présidentielle de 2018, après la chute de la présidente de l’Assemblée nationale (en décembre), c’est au tour du très kabiliste Premier ministre Sylvestre Ilunga de se voir destituer. » Il s’agit là, poursuit Afrikarabia, « d’une nouvelle étape dans la bataille que mène Félix Tshisekedi pour tenter de récupérer le pouvoir jusque-là confisqué par le camp Kabila. (…) Mais si l’actuel président vient de remporter plusieurs batailles, ébranlant le système Kabila, il n’a peut-être pas gagné la guerre, pointe le site spécialisé sur la RDC. En composant une "Union sacrée" pléthorique qui ressemble à deux gouttes d’eau à la coalition CACH-FCC, avec les mêmes acteurs, le président Tshisekedi se retrouve maintenant condamné à devoir satisfaire les exigences de ses propres troupes de l’UDPS, mais aussi celles de ses très nombreux nouveaux partenaires aux intérêts souvent divergents. » Du pain sur la planche « Félix Tshisekedi et son camp peuvent savourer cette première victoire, qui pourrait bien n’être qu’un succès d’étape, relève pour sa part WakatSéra au Burkina. L’incompétence, l’insécurité, l’incapacité à mettre fin aux massacres dans l’est du pays, la présence des armées étrangères sur le sol congolais, le manque d’équité dans la justice et la corruption, pour ne citer que ces griefs, portés par, la partie accusatrice de l’Assemblée nationale, contre Sylvestre Ilunga, relèvent, en réalité, de la responsabilité du chef de l’État, s’exclame WakatSéra, de qui le Premier ministre reçoit sa feuille de route. Mieux, ces maux, sont loin d’être une nouveauté pour les Congolais et ne pourront pas disparaître d’un coup de baguette magique. » Plus d’excuses ! Alors, attention prévient Ledjely en Guinée, « maintenant que Félix Tshisekedi s’est libéré de l’emprise et s’est quelque peu mis à l’abri des crocs-en-jambe de l’ancien président, il n’a plus droit à l’erreur. Certes, il a posé quelques actes. Au nombre desquels, on peut citer les réformes en cours du système éducatif avec notamment la gratuité de l’enseignement primaire. (…) On n’oublie pas non plus le procès dit des 100 jours qui avait abouti à la condamnation notamment de Vital Kamerhe, l’ex-directeur de cabinet du président Tshisekedi. Il y a donc eu des efforts. Mais il en reste, pointe le site guinéen. En tout cas aux yeux des Congolais dont la situation quotidienne n’a pas fondamentalement été impactée par la nouvelle gouvernance. Peut-être en partie parce que le phénomène de la corruption demeure encore prégnant dans la société congolaise en général et dans l’administration publique en particulier. Mais c’est surtout dans la partie orientale du pays, frontalière avec l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi, relève encore Ledjely, que les populations, prises en tenailles entre différents groupes armés, attendent de voir les impacts de la présidence Tshisekedi. » En effet, renchérit Le Pays à Ouagadougou, « maintenant qu’il a les coudées franches pour travailler, le président Tshisekedi n’a plus d’excuses. Tel un maçon, il est attendu au pied du mur dans la mise en œuvre de son programme politique sur la base duquel il a été élu. Il a d’autant plus intérêt à travailler que la prochaine présidentielle se profile déjà à l’horizon. »

Invité Afrique
Invité Afrique - Nicolas Kazadi (RDC): «Le pdt Tshisekedi veut une démocratie plus forte, avec des majorités plus claires»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 24, 2021 10:10


C'était il y a deux ans jour pour jour, l'investiture de Felix Tshisekedi en République démocratique du Congo, fils de l'opposant historique, à la présidence de la République et de ses images d'accolades avec son prédécesseur Joseph Kabila avec lequel il avait formé une coalition. Deux ans après, rien ne va plus entre les deux hommes. Les partisans du président Tshisekedi menacent de voter une motion de censure contre le gouvernement de coalition mené par le pro-Kabila, Sylvestre Ilunga. Pour en parler, Nicolas Kazadi, ambassadeur itinérant et proche du président Félix Tshisekedi est notre invité. RFI: deux ans après l’arrivée au pouvoir du président Félix Tshisekedi, est-ce que vous estimez que la rupture avec son prédécesseur Joseph Kabila est consommée ? Nicolas Kazadi : si vous parlez la rupture dans le cadre de l’accord FCC-Cach, elle est clairement consommée… Mais vous n’avez pas encore le contrôle du bureau de l’Assemblée nationale, c’est encore un bureau provisoire, il y a encore le gouvernement Ilunga… Vous êtes au courant qu’il y a un grand processus qui est en cours et puis la situation est assez complexe parce que ce sont les mêmes acteurs qui se recomposent et qu’on retrouvera mais dans le cadre d’une nouvelle vision, d’une nouvelle approche. Ce nouveau groupe, élargi à d’autres, qui n’étaient pas dans la majorité, montre qu’on est en train simplement de donner l’occasion de donner un sursaut national à la classe politique pour redresser les choses. Il y aura toujours une minorité de gens qui refuseront d’adhérer à l’Union sacrée pour la nation et c’est d’ailleurs bien pour la démocratie. Mais ils sont clairement minoritaires et on retrouvera certainement parmi eux ceux qui ont rendu impossible le fonctionnement de la coalition FCC-Cach. Mais est-ce que ce seront des alliés à part entière ou finalement il faudra que ce soit des soldats alignés derrière la vision du chef de l’Etat ? Non, le chef de l’Etat a été clair ; il a martelé le 23 octobre et le 6 décembre le cadre dans lequel il inscrivait son action et il a été suffisamment détaillé pour donner l’occasion à la classe politique d’adhérer en pleine connaissance de cause. Il a détaillé les principaux éléments sur lesquels on pouvait travailler pour la prochaine mandature, on ne peut être plus clair que ça. Dans le dernier discours du président, il n’y avait pas de référence aux réformes électorales. Est-ce que cette question pourtant cruciale n’est pas en train de disparaître derrière la crise politique qui oppose Cach et le FCC ? Non, absolument pas ! Le président venait d’en parler quelques jours auparavant (le 6 décembre), il l’avait dit dans son discours qui marquait la fin des consultations. Il a mentionné le recensement qui doit être fait dans les meilleurs délais. Depuis (19)84, il n’y a plus eu de recensement dans ce pays. Il a mentionné l’identification : ça fait plus de trente ans qu’on n’a plus remis de cartes d’identité pour les citoyens dans ce pays et puis il a mentionné l’enrôlement électoral. Ce sont trois temps importants qui vont rendre les prochaines élections beaucoup plus sûres, beaucoup plus fiables. Et ensuite il y a les questions plus politiques que sont la loi électorale et les modes de scrutin qui seront débattus par les députés. Mais là également, il a donné le cadre en souhaitant qu’il y ait une démocratie plus forte, avec des majorités plus claires. Et que la loi électorale ne fasse pas la promotion de petits partis, ne fasse pas la promotion de l’ethnicisation de la politique. Vos anciens alliés du FCC vous accusent de ne pas respecter la démocratie, de ne pas respecter l’état de droit et de violer toutes ces règles pour prendre le pouvoir. Que répondez-vous ? Mais de qui parlez-vous ? On parle de plus de 300 députés, presque 400 qui ont rejoint l’Union sacrée pour la nation. De qui parlez-vous exactement ? Du FCC de Joseph Kabila ! En l’occurrence, ses partisans disent clairement que pour arriver à démettre le Premier ministre Sylvestre Ilunga et son gouvernement, la procédure employée sera illégale. Qu’une partie de ce qui est fait à l’Assemblée nationale par le bureau d’âge, le bureau provisoire, est illégal. C’est normal qu’ils jouent leur rôle dans l’opposition. Que voulez-vous qu’on dise ? Qu’ils aillent devant les instances pour se plaindre de ce qu’ils considèrent comme illégal. Mais ce qui est sûr, c’est que l’écrasante majorité de la classe politique et de l’opinion publique est derrière l’Union sacrée pour la nation et la nouvelle donne imprimée par le chef de l’État. Comment vous espérez faire du neuf avec du vieux ? Puisque vous-même, vous le dites, il va y avoir des cadres de l’ancien régime qui vont être recyclés dans cette union sacrée, qu’au niveau des forces de sécurité, il n’y a pas eu de grands changements et qu’il y a toujours des généraux qui sont accusés de violations ? Comment vous espérez faire le changement sans changer les acteurs qui ont fait l’histoire du Congo ces trente dernières années. Et bien, il faut tirer les leçons de l’expérience passée. Souvenez-vous de ce balayage qui a eu lieu en (19)97 à la fin du régime de Mobutu. On a pensé qu’il fallait balayer tout le monde et recommencer et on a vu les résultats... Le plus important, et c’est ça la force de l’action du président Tshisekedi, c’est de conduire les gens à changer d’eux-mêmes de manière à ce que nous changions ensemble. C’est un exercice complexe, très fort qui demande un fort leadership. Et je crois que pour l’instant, il le mène très bien. Je peux vous donner quelques exemples. Pour ce qui est de la police par exemple. C’est la même police qui a pourchassé les combattants (NDLR : membres de l’UDPS, actuel parti présidentiel), les militants des partis politiques qui se battaient pour la démocratie et les élections jusqu’en 2018 mais aujourd’hui, sur ce ce plan-là, c’est clair que ce sont des mauvaises pratiques qui ont totalement disparu. Ce n’est pas complètement l’avis des organisations de défense des droits de l’homme, que ce soit pour les journalistes, les activistes, les voix dissidentes. Elles constatent que sur la dernière année, il y a plutôt eu une restriction de l’espace politique, que c’est aussi à cause de la présidence et notamment de l’Agence nationale des renseignements. Madame, on part de plusieurs décennies de mauvaises pratiques. On ne va pas changer intégralement les gens en quelques mois ou quelques années. Mais ce qui est clair, c’est qu’il y a un changement important. Je vous ai donné l’exemple de la police. Il y a la justice, qui n’est pas encore parfaite, mais qui a compris aujourd’hui à cause du leadership politique qu’il fallait s’orienter différemment et ces pratiques et ses pratiques sont en train d’évoluer. Où en est-on des négociations avec le Fonds monétaire international ? Le président espérait la signature d’un accord-programme d’ici la fin de l’année dernière et aujourd’hui on a l’impression que ça n’avance plus. Non, non, ça avance. Il y a un processus politique en cours... et qui ne permet pas d’avancer au rythme voulu en ce qui concerne les discussions avec le Fonds monétaire international. Le dialogue est en cours ; la semaine prochaine, il y aura déjà quelques actions en prévision d’une mission du FMI qui va suivre très bientôt. Et ces choses vont s’accélérer sans doute avec le nouveau gouvernement. Parce que résolument la décision est prise de continuer avec le FMI (et) de permettre au pays de continuer à bénéficier d’une bonne collaboration avec les institutions financières internationales et les bailleurs de fonds. Sachez qu’entre février 2019 et aujourd’hui, les montants d’aide qu’on a reçus sont sans précédent dans l’histoire de ce pays. Ces bailleurs de fonds, ils ont été très présents sur les six premiers mois de l’année dernière, beaucoup moins sur ces six derniers mois, notamment le FMI et la Banque mondiale. C’est parce qu’aussi, ils posent des conditions de transparence qui pour l’instant n’ont pas été rencontrées à tous les niveaux. Il y a quelques avancées en termes de transparence mais pas partout. Non, nous sommes dans un progrès en matière de transparence. Mais il est clair que tout n’est pas encore parfait. Mais cela n’a pas empêché le FMI et la Banque mondiale d’octroyer une assistance particulière pour aider le pays à faire face au Covid. Même la Banque africaine de développement. Mais il y a eu quelques incidents justement dans le cadre de la lutte contre la corruption en ce qui concerne le contrôle de la paie des enseignants à travers le Secope (service de contrôle et de paie des enseignants, NDLR) et cela a ralenti certains décaissements, notamment de la Banque mondiale. Mais ce n’est que normal et ça montre que nous continuons de nous préoccuper de ces questions de corruption. Sur la lutte contre la corruption, il y a un an, on commençait à parler des détournements dans le cadre du programme des 100 jours du chef de l’Etat. Un an après, on se rend compte que la plupart des gens arrêtés dans le cadre de ces procédures ont été libérés, sauf l’ancien directeur de cabinet du président, Vital Kamerhe et l’homme d’affaires libanais Samy Jammal. Non, vous faites de la caricature ! Il y a des gens qui ont été acquittés dans le cadre de ces procédures. Et la justice, elle est à charge et à décharge. Il en a d’autres qui ont été condamnés et ensuite il y a des éléments nouveaux qui ont conduit à leur libération. Le reste, ils sont toujours emprisonnés et nous savons que nous venons de loin dans un contexte difficile. Il faut apprendre à faire confiance et aider la justice à faire bien et sereinement. Quand on y met trop d’émotions, on gêne une bonne administration de la justice. Parce qu’il y a des enquêtes par exemple de l’Inspection générale des finances qui font l’objet de procédures, d’autres qui n’en deviennent pas. Comment vous expliquez qu’il y a des dossiers qui avancent très vite et d’autres qui sont finalement presque oubliés. Mais madame, même dans votre propre pays, il y a des affaires qui concernent des hommes politiques qui datent d’il y a dix ans, quinze ans, dont les procès n’ont même pas encore démarré... Pourquoi des hommes d’affaires comme l’Israélien Dan Gertler, l’Indien Harish Jagtani ne font pas l’objet de procédures quand il y a eu beaucoup de dénonciations à leur encontre. Ecoutez, laissez le temps au temps. Ce sont des questions sensibles qui doivent être gérées sérieusement avec des éléments probants et ne doivent pas être gérées au rythme des rumeurs et des titres de journaux. Donc laissez le temps au temps, nous sommes dans un gros effort de redressement et nous venons d’une situation où la corruption était généralisée. Alors faut-il tout arrêter, mettre tout le monde en prison et arrêter de fonctionner ? Non, il faut sérier les choses et les attaquer les unes après les autres en fonction de leur priorité, de leur effet. Il faut beaucoup de sagesse et des capacités pour faire tout ça. Il faut des gens pour suivre les dossiers, il n’y en a pas à l’infini. Et il faut surtout des dossiers bien montés. Si vous n’obtenez pas de l’assistance internationale et notamment du FMI et de la Banque mondiale dans les prochains mois, pensez-vous que la situation économique peut tenir en RDC, notamment quand on voit qu’on est à deux semaines de réserves internationales de change ? Il est vrai que la situation est difficile, pas seulement pour la RDC, mais pour l’ensemble de la planète. Heureusement que la solidarité internationale se met en place et que les institutions financières internationales comme le Fonds monétaire l’ont bien compris. Il y a des discussions à plusieurs niveaux, y compris au niveau du G20 pour un allègement de la dette. Mais c’est vrai que nous avons besoin de surmonter la crise Covid, de relancer définitivement notre secteur productif et de continuer surtout de mobiliser de l’impôt. Notre grand défi est là. On a une grande défaillance en ce qui concerne la mobilisation de l’impôt et c’est notre plus grand défi pour la période qui vient. Mais on a toutes les raisons d’être positifs car ce dialogue que nous avons avec le FMI, la Banque mondiale et d’autres, nous permet de travailler sur nos finances publiques et la réforme de nos finances publiques et d’attirer davantage d’investisseurs. Nous irons encore plus loin dans cette direction.

Invité Afrique
Invité Afrique - RDC, coalition Cach-FCC: «l’heure n’est pas à la rupture»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 26, 2020 12:31


Au Congo-Kinshasa, voilà un an, jour pour jour, que le gouvernement de coalition entre les pro-Tshisekedi et les pro-Kabila a été formé. C'est un gouvernement pléthorique de 65 membres, qui a déjà connu plusieurs crises, mais qui tient toujours. A-t-il tenu ses promesses de réformes ? Combien de temps va-t-il encore tenir ? Le pro-Tshisekedi Jolino Makelele est ministre de la Communication et des Médias. Il reconnait qu'il y a des couacs, mais affirme que l'heure n'est pas à la rupture. En ligne de Kinshasa, il répond à RFI. RFI: Voilà un an que votre gouvernement est en place, mais beaucoup de Congolais sont déçus car ils ne voient aucun changement dans leur vie quotidienne. Que leur répondez-vous ? Jolino Makelele: D’abord le changement. Vous savez que nous venons de loin. Il a fallu faire des réformes, dont la plus emblématique : celle de la gratuité de l’enseignement. Cette gratuité a amené près de 4 millions d’enfants nouveaux qui étaient non scolarisés. Ces enfants, ils ont maintenant repris le chemin de l’école et avec eux, il y a des enseignants, que l’on appelle des nouvelles unités, qui ont accédé à l’enseignement. Des enseignants qui autrefois n’étaient pas pris en compte par l’État, les non payés que l’État a décidé de prendre en charge.  Grâce, en effet, à cette réforme en faveur de la gratuité de l’enseignement dans les écoles primaires, les parents d’élèves ne paient plus. Désormais, c’est l’État qui paie les enseignants, mais ceux-ci menacent de se mettre en grève car ils disent qu’ils sont moins bien payés qu’avant. Vous savez, les enseignants, quoiqu’il en soit, il y a une évolution positive en terme de rémunération. Mais, certes, les enseignants pensent que, et ils n’ont pas tort, qu’ils méritent mieux. Et pour qu’ils méritent mieux, il faut que l’État et les finances de l’État le permettent. Donc, il faut tout faire pour que l’économie marche. Mais il faut quand même imaginer ce qu’étaient les parents il y a quelque temps. Parce que lorsque nous avons mis 4 millions d’élèves dans l’enseignement, nous avons donné du pouvoir d’achat aux parents. Les parents, qui autrefois devaient se débrouiller, avaient des difficultés à trouver de quoi payer les études des enfants. Cette difficulté-là, elle est en partie éludée. Vous savez, la Covid-19 est passée par là et les économies, qui sont extraverties comme la nôtre, sont les économies qui sont les plus frappées. Les plus grandes recettes d’exportation qui servent à soutenir notre balance des paiements, elles ont été affectées par la Covid-19 puisque la demande de matière première a baissé, donc les rentrées fiscales n’ont pas été à la hauteur de ce que nous avions prévu dans notre budget.  Vous aviez prévu pour 2020 un budget de 11 milliards de dollars. Quelle sera la réalité au terme de cette année 2020 ? Vous serez bien en dessous, évidement ? Il est certain, puisque je suis à l’école de la vérité, je mentirais si je vous disais que le budget de 11 milliards sera tenu. Donc les prévisions, nous pensons pouvoir tenir dans les environs des 10 milliards si l’économie marche bien et si les réformes sont rapidement mises en place. Mais si les choses prennent un peu de temps, nous pourront peut-être être dans les eaux des 7 milliards, quelque chose dans le genre.  Autour de 7 milliards de dollars ? Entre 7 et 8, je pense que c’est très raisonnable.  Le Premier ministre Sylvestre Ilunga est pro-Kabila et le président Tshisekedi a profité d’un déplacement en province de Sylvestre Ilunga pour faire un vaste remaniement dans l’armée sans la contre-signature de son Premier ministre. C’était le mois dernier. Est-ce que ce n’est pas le signe que le président n’a pas confiance dans son Premier ministre ? Non. Je pense vraiment que ce problème est derrière nous. Si c'était un problème aussi gravissime, je crois que cela aurait affecté le fonctionnement du gouvernement, mais moi qui suis membre du gouvernement, qui participe au Conseil des ministres, je peux vous dire que cette situation a été réglée entre les deux têtes de l’exécutif. Et donc, les incompréhensions, qui ont pu avoir lieu çà et là, ont été surmontées, dans l’intérêt du pays d’ailleurs.  Un autre vrai « couac », c’est la tentative de mise sous tutelle des procureurs et du parquet par le ministre de la Justice. Ce qui a provoqué la colère du chef de l’État et la démission du ministre pro-Kabila de la Justice. Où en est-on aujourd’hui ? Bon, c’est vrai que le vice-Premier ministre, ministre de la Justice et garde des Sceaux a présenté sa démission. Et finalement, on attend surement qu’il sera pourvu à cette fonction dans les jours ou semaines qui viennent. Mais le Président de la République a montré aussi qu’il avait une façon de gérer ce pays qui ne pouvait pas s’accommoder de ce comportement de la part des ministres.  Après tous ces « couacs », comme vous dites, de ces deux derniers mois, est-ce que l’on n’est pas en train de passer d’un gouvernement de coalition à un gouvernement de cohabitation ? Non, la coalition demeure la pierre angulaire des institutions au cours de ce mandat de cinq ans. Parce qu’une cohabitation serait porteuse des germes de dislocation de ce pays. Cette coalition-là, nous l’avons souhaitée entre les gens du FCC et nous, le Cach.  Vous dites « Nous le Cach » parce que vous avez été le porte-parole de l’UNC de Vital Kamerhe et que vous avez donc voté Tshisekedi en décembre 2018. On s’approche de 2023, Félix Tshisekedi va vouloir se représenter et Joseph Kabila va vouloir sa revanche. Donc, est-ce que plus les années vont passer et plus vous allez être rivaux entre Cach et FCC ? Non, je ne pense pas, parce que nous avons tous compris, FCC comme Cach, qu’en dehors de cette coalition, ce serait des troubles. Il y a toujours des petits « couacs », mais l’heure n’est pas à la rupture parce que nous pensons que la rupture est vraiment la chienlit.

African People _podcast
The Trial of Vital kamerhe

African People _podcast

Play Episode Listen Later Jul 24, 2020 19:45


Hey fam! Welcome back to the NEW AFRICAN PEOPLE_PODCAST! In this episode I spoke Clara Gérard-Rodriguez she's a a criminal lawyer in France and she is specialized in international public law , international criminal law and humanitarian law. We discussed about the trial of Vital kamerhe. Here the link to watch the video interview on https://youtu.be/JHUZzmFoKvc --- Send in a voice message: https://anchor.fm/alhaji-bah/message Support this podcast: https://anchor.fm/alhaji-bah/support

france trial rodriguez vital clara g vital kamerhe
Le débat africain
Le débat africain - Crise politique en RDC: causes et pistes de solution

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jul 3, 2020 39:00


Brève arrestation du ministre de la Justice sur fond de réforme judiciaire contestée, condamnation de Vital Kamerhe et félicitations du secrétaire d'État américain Mike Pompeo, discours de Félix Tshisekedi... La République démocratique du Congo s'enfonce dans une crise politique qui fait battre de l'aile la coalition au pouvoir Tshisekedi-Kabila et déstabilise ce géant d'Afrique centrale. Quelles solutions pour apaiser les tensions ? Avec nos invités :   Dr Devos Kitoko, docteur en sciences politiques, professeur en administration et management public à l'université pédagogique nationale de Kinshasa, secrétaire général de l'Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecide) Lambert Mende, député, membre du Front commun pour le Congo (FCC), président du Conseil d'administration de la Ligne maritime Congolaise (LMC), porte-parole du gouvernement de 2008 à 2018 Daniel Mwana-Nteba, 1er secrétaire national du Parti socialiste, membre du Conseil d'administration de la Société commerciale des transports et des ports (STTP) Christian Mwando, député, président de la Commission Infrastructures à l'Assemblée Nationale, secrétaire général adjoint de « Ensemble pour le changement ». Jacquemain Shabani, président de la commission électorale permanente de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS)

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: ambiance tendue pour les 60 ans de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 30, 2020 4:04


Pas de festivités prévues en raison de la pandémie de Covid-19 et un climat politique délétère au sommet de l’État : ce 60e anniversaire de l’indépendance de la RDC n’aura pas le lustre espéré… En effet, pointe Le Nouvel Observateur à Kinshasa, outre la crise sanitaire, « la tension actuelle entre le FCC (de l’ancien président Kabila) et le Cach (de l’actuel président Tshisekedi) suite aux trois projets controversés sur la réforme de la magistrature, et l’interpellation du ministre de la Justice Tunda wa Kasende, toute cette tension n’a pas permis d’organiser de célébrations. Car il faut le reconnaitre, soupire Le Nouvel Observateur, ce énième bras-de-fer a fortement ébranlé la coalition FCC-Cach. » Et d’ailleurs, pointe encore le périodique kinois, « les 60 ans de l’indépendance de la RDC ont été jalonnés de crises politiques complexes et multiformes qui, très souvent, ont conduit à des conflits armés et même à la guerre. » Et Le Nouvel Observateur de titrer : « 60 ans de gâchis et de cacophonie !!! » Recadrage présidentiel Hier soir, rapporte le site d’information congolais Cas-Info, « les oreilles des politiciens congolais ont dû siffler. Et pour cause, le discours particulièrement offensif du Chef de l’État à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance et en pleine crise politique. Depuis le coup de sang de Patrice Emery Lumumba en 1960, jamais un 30 juin n’avait donné lieu à pareil recadrage présidentiel de la classe politique, s’exclame Cas-Info. Dans le viseur de Félix Tshisekedi : le FCC de l’ancien président Joseph Kabila et sa réforme judiciaire controversée. Les trois propositions de lois qui cherchent à mettre les magistrats congolais sous la coupe du ministre de la Justice s’étaient déjà mises à dos les toges noires. Elles font désormais face au président de la République lui-même. 'Point n’est besoin de vous rappeler que la justice élève une nation', a lancé le chef de l’État. 'Voilà pourquoi j’estime que les réformes dans ce secteur doivent être dictées, non pas par le souci de s’assurer une protection d’une personne ou d’un groupe de personnes, mais par le souci d’apporter plus d’efficacité et d’efficience au fonctionnement de la justice', a-t-il poursuivi. » Qui plus est, pointe Cas-Info, « comme s’il voulait montrer à ses alliés du FCC sa détermination d’aller jusqu’au bout de sa volonté de refonder un nouveau Congo, Félix Tshisekedi n’a pas hésité à s’en prendre à leur position majoritaire au parlement : 'aucune majorité politique ou parlementaire, d’où qu’elle vienne, ne peut outrepasser les principes fondateurs de la République', a-t-il prévenu. On le disait marionnette et sans aucun pouvoir, avec ce discours ultra-offensif, conclut le site congolais, Félix Tshisekedi vient de montrer le contraire. » « Félix Tshisekedi ne veut plus traîner sur le quai » Objectif-Infos, autre site d’information congolais, renchérit : « le chef de l’Etat aura effectivement, dans un discours inédit, appuyé sur l’accélérateur, en insistant sur l’État de droit (…). Félix Tshisekedi ne veut plus traîner sur le quai. Pour cette fête de l’Indépendance, le discours du chef de l’État a reflété aussi les mésententes vécues au sein la coalition FCC-CACH et a répondu publiquement de manière indirecte, sans épingler les individus, aux nombreux points qui ont constitué le blocage. Des avertissements aussi aux proches de Joseph Kabila et un soutien à la justice rendue dans le cadre du procès 100 jours où son directeur de cabinet Vital Kamerhe a été condamné à une peine maximale. » Mea culpa Enfin ce message sur les réseaux sociaux, répercuté par le site congolais Direct CD, du député de Kananga, Claudel Lubaya : « en 60 ans d’indépendance, nous avons échoué, affirme-t-il, à bâtir un État viable, une légitimité démocratique et pérenne des institutions et celle de leurs animateurs, une économie stable et des meilleures conditions de vie pour notre peuple. Cet échec, poursuit-il, nous le portons collectivement en tant que classe politique inconsciente. Il nous impose une remise cause sans complaisance de notre gouvernance, avant de continuer. C’est une question de responsabilité et de redevabilité face à nous-mêmes et face aux générations futures. »

Appels sur l'actualité
Appels sur l'actualité - [Vos réactions] RDC: 20 ans de prison pour Vital Kamerhe

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 22, 2020 19:30


Jugé coupable de détournement de fonds publics, Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président Tshisekedi, a été condamné à 20 ans de prison et de travaux forcés.Que vous inspire ce verdict ? Qu'avez-vous pensé de ce procès inédit en RDC ? Pour participer à l'émission, contactez-nous :  * Par téléphone :de France : 09 693 693 70de l'étranger : 33 9 693 693 70* Par e-mail : nous écrire Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays)Pour nous suivre :* Facebook : Rfi appels sur l’actualité* Twitter : @appelsactu

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: vingt ans de prison pour Vital Kamerhe

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 22, 2020 3:59


« Historique. Inédit. Du jamais vu, s'exclame le site d'information congolais Cas-Info. Les superlatifs se sont succédé dès l’annonce du verdict (samedi) : Vital Kamerhe, puissant numéro deux du régime de Félix Tshisekedi, a été condamné à 20 ans de travaux forcés. Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe l’a reconnu, avec deux autres co-accusés, coupable de détournement de fonds publics destinés aux travaux du programme d’urgence du Chef de l’État et de corruption. Une première en République Démocratique du Congo, un pays où, depuis les années Mobutu, puiser dans les caisses de l’État était un véritable sport national. Mais après l’euphorie qui a gagné les 80 millions de Congolais tout au long des six audiences, fatales, de la prison de Makala, l’heure est aux interrogations », pointe Cas-Infos. Ainsi, pour la Conférence épiscopale nationale du Congo, la CENCO, influente organisation des évêques catholiques congolais, « il faut encore observer pour voir si la condamnation de Vital Kamerhe est quelque chose qui a été fait pour régler un problème politique ou si c’est vraiment une nouvelle dynamique. » Deux poids deux mesures ? L’Eglise catholique n’est pas la seule à émettre des réserves sur ce verdict, relève encore Cas-Info. « Le fait que Vital Kamerhe soit le seul à faire les frais de la nouvelle doctrine de l’État de droit prônée par Félix Tshisekedi suscite de nombreuses questions. C’est le cas de Sindika Dokolo qui souligne un traitement de 'deux poids deux mesures'. Le président du mouvement citoyen Les Congolais Debout, proche de l’opposant Moïse Katumbi, pointe en effet 'la passivité de l'actuel pouvoir' face aux animateurs de l’ancien pouvoir. » En effet, commente Cas-Info, « le président Félix Tshisekedi n’a que très peu de marges de manœuvre pour entreprendre une opération de nettoyage dans les casseroles de son prédécesseur et ses proches. C’est pourtant à ce niveau que la 'République des juges', comme la surnomment déjà ses détracteurs, sera vraiment évaluée. Sachant que sous le régime précédent, les dossiers susceptibles d’intéresser la curiosité des magistrats ne manquent pas. » Et les années Kabila ? Afrikarabia, site d'information spécialisé sur la RDC, est sur la même ligne : « ce procès laisse comme un goût d’inachevé, affirme Afrikarabia. Les audiences ont été souvent décousues, les procédures expéditives, l’accusation approximative et la défense laborieuse. Le président du réseau panafricain de lutte contre la corruption UNIS, Jean-Jacques Lumumba, estime que 'd’autres acteurs clés de l’affaire doivent être poursuivis' et il s’étonne que la banque privée qui a autorisé 'des décaissements colossaux en liquide au mépris de la législation en vigueur', ne soit pas davantage inquiétée. L’ONG Human Rights Watch, rappelle de son côté, pointe encore Afrikarabia, que 'le détournement de fonds publics au Congo n’est pas l’affaire d’une seule figure politique. Les autres personnalités impliquées dans la corruption devraient aussi faire l’objet d’une enquête, quelle que soit leur fonction ou leur couleur politique'. Allusion, commente Afrikarabia, aux 16 années de mégestion de Joseph Kabila, que la justice semble pour l’instant ignorer. » Félix Tshisekedi sur orbite pour la présidentielle de 2023 Et puis « d’un point de vue politique, relève cette fois Ledjely en Guinée, il y a un bénéfice concret que le président congolais tire de tout cela. Il s’agit de l’éviction de fait de Vital Kamerhe de l’espace de compétition politique de la RD Congo. (…) Cela fait un adversaire de moins pour le président de la République en prévision des élections présidentielles de 2023. En effet, Félix Tshisekedi se trouve libéré des engagements liés à l’accord que son parti avait conclu avec l’UNC de Vital Kamerhe en 2018 à Nairobi. Accord en vertu duquel il était prévu que l’ex-chef de cabinet de la présidence congolaise soit le candidat de la coalition au pouvoir à ces futures élections présidentielles. Le chef de l’État s’en tire donc à bon compte. » Bref, conclut L'Observateur Paalga au Burkina Faso, « avec l’arrestation et la condamnation de Vital Kamerhe, le président Tshisekedi donne un coup de pied dans la fourmilière des prédateurs des biens publics en RDC, et en même temps, il se débarrasse d’un allié devenu encombrant. C’est ce qui s’appelle faire d’une pierre deux coups. »

Tshaku News
Questions Transversales - Lutte anticorruption: Tshisekedi et Kamerhe s'étaient mis d'accord pour punir les coupables

Tshaku News

Play Episode Listen Later Jun 22, 2020 7:14


C'est un signal fort que vient de donner la justice Congolaise en condamnant le Directeur de Cabinet du Chef de l'État. Vital Kamerhe vient d'ecoper de 20 ans de prison avec travaux forcés pour détournement de deniers publics dont Félix Tshisekedi avait fait son cheval de bataille. Le président de la République annonçait que toutes les personnes qui seraient prises pour ces faits, quelque soit leur rang, n'échapperaient pas à la justice. La justice Congolaise vient d'en donner l'exemple.

Tshaku News
Questions Transversales - Procès 100 jours : Vital Kamerhe, du "décideur" à détenu

Tshaku News

Play Episode Listen Later Jun 14, 2020 9:37


Vital Kamerhe se trouve actuellement en détention à la prison centrale de Makala. En cause, des soupçons qui pèsent sur sa plausible implication dans le détournement de deniers publics estimés à 57.500 millions $ américains. Des fonds alloués à la réalisation du programme de 100 jours du chef de l'État. Des soupçons à une convocation, d'une audition à la détention, l'allié de Félix Tshisekedi est actuellement en procès pour les faits qui lui sont reprochés, une première pour la république de voir un directeur de cabinet en plein exercicebde ses fonctions, être arrêté puis détenu en prison.Tshaku News, Steeve Mbuyi

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: la Côte d’Ivoire frappée par le terrorisme

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 12, 2020 4:01


Le choc après l’attaque terroriste à Kafolo, dans le nord du pays, à la frontière d’avec le Burkina-Faso, à la Une de la presse ivoirienne, et des accents de veillée d’armes aussi. « La réponse sera à la mesure de l’attaque », lance ainsi Hamed Bakayoko à  la Une de L’Expression. Le Premier ministre ivoirien par intérim a assuré que des « renforts » allaient être déployés, et qu’une « opération de ratissage » était en cours, note de quotidien abidjanais. « Hambak » est également à la Une du journal Le Patriote. « Le plus important, c’est de protéger les populations », y déclare le ministre de la Défense qu’il est aussi, « toute la zone est bouclée ». « En attendant une riposte à la mesure de l’attaque, l’armée ivoirienne a déployé des renforts dans la zone concernée, détaille le quotidien Le Temps. Il s’agit des détachements partis de Korhogo et Bouaké ». De son côté, le quotidien Générations Nouvelles, proches de l’ex-PAN Guillaume Soro souligne que l’armée a été « surprise » par des « inconnus » armés… Tandis que Le Quotidien d’Abidjan évoque « en Une » un « commando lourdement armé » et se demande s’il s’agit ou non d’une « attaque djihadiste », Et que le journal ivoirien Aujourd’hui évoque le « carnage de Kafolo », en soulignant que les services de renseignements ivoiriens n’ont « rien vu venir ». Vingt ans de prison requis contre Vital Kamerhe En RDC, les réquisitions aux procès dit des « cents jours ». Vingt ans de prison ont été requis par l’accusation contre le principal accusé, Vital Kamerhe, et dix ans de « déchéances de droits d'exercer une fonction publique ». C’est en effet la peine requise par le procureur de la République démocratique du Congo contre Vital Kamerhe, principal accusé d'un procès anticorruption sans précédent au Congo. « L’ex-président-bis » est jugé avec deux coaccusés pour détournement présumé de fonds publics. Des réquisitions qui ont sonné « comme une bombe », lance Cas-Info. Ce journal congolais note que le procureur général a demandé au tribunal d’appliquer « toute la rigueur de la loi aux délinquants », soit donc vingt ans des travaux forcés demandés contre l’ex-directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, mais aussi la « confiscation de l’argent logé dans les comptes bancaires de son épouse (…) entre janvier 2019 et aujourd’hui », et la saisie des biens immobiliers « acquis au cours de la même période », non seulement par le couple Kamerhe, mais aussi par deux de ses proches. Pour Cas-Info en tout cas, il ne fait aucun doute que ces peines requises menacent sérieusement « l’avenir politique » de Vital Kamerhe. De son côté, la défense de Vital Kamerhe plaide « l’absence de preuves » contre l’accusé. « En dépit de 20 ans des travaux forcés requis : Vital Kamerhe plaide non coupable ! », complète La Prospérité. L’ex-directeur de cabinet du chef de l’Etat « s’interroge toujours » sur le motif réel de sa mise en détention jusqu’à ce jour, « étant donné qu’aucune preuve ne démontre les faits (qui) lui (sont) imputés. Pour ses conseils, il s’agit d’un acharnement sur leur client », signale encore ce journal congolais. A cette interrogation qui n’en est pas vraiment une, Radio Okapi apporte en fait la réponse de Vital Kamerhe, qui parle d'un « procès politique » et affirme plutôt qu’il cherche toujours à « comprendre les raisons de sa présence en prison ». Poursuivis pour détournement présumé des deniers publics, corruption et blanchiment des capitaux, les trois accusés de ce procès hors-normes « attendent donc de connaître leur sort le 20 juin », prévient Radio Okapi. Justement. Le tribunal suivra-t-il les réquisitions de l’avocat général ? « On attend de voir, énonce Le Pays, au Burkina Faso. (…) On n’est qu’au stade des réquisitions. Peut-être sait-on jamais, ses avocats arriveront-ils à le tirer d’affaire ; lui qui, depuis l’ouverture du procès, n’a de cesse de clamer son innocence. (…) En tout cas, tout porte à croire que le dossier n’est pas vide », pointe ce quotidien ouagalais, en soulignant aussi « la pugnacité des magistrats en charge du dossier qui, en dépit du décès soudain de leur collègue, ne se sont pas laissés gagner par le découragement. Si fait qu’ils tiennent à aller jusqu’au bout. C’est tout à leur honneur ! », apprécie Le Pays.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: la colère des habitants de l'Est du Burkina Faso

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 2, 2020 4:26


« Des centaines de personnes ont battu le pavé à Pama pour réclamer plus de sécurité », explique Aujourd'hui au Faso. Et « la peur n'a pas pu entamer leur détermination », poursuit le quotidien. Ce rassemblement intervient deux jours après l'assassinat d'au moins 25 personnes au marché de bétail de Kompienbiga. Un nouvel épisode sanglant dans la région qui a donc déclenché cette mobilisation. Les manifestants venus avec des revendications explique Le Faso : « l'arrêt des violences contre les civils, l'installation d'une base militaire et le lancement d'une enquête administrative et judiciaire » Les habitants de Pama qui renvoient dos à dos « terroristes et forces de sécurité » explique le journal : « Les populations se sentent prises au piège et ne savent plus à quel saint se vouer ». « Leur colère est légitime » renchérit l'Observateur Paalga, les populations « étant laissées à elles-mêmes par un État manifestement incapables de les protéger ». « L'opération Otapouanou menée par les FDS depuis mars 2019, n'a pas permis de stabiliser les choses » note ainsi Aujourd'hui au Faso. L'observateur Paalga se pose aussi la question d'éventuelles « querelles d'ego entre hiérarchie militaire et politique » pour expliquer le manque de résultats dans la lutte contre les groupes terroristes. « Certains semblent plus préoccupés par les élections qui sont censées avoir lieu dans 6 mois », grince le quotidien. L'urgence est en tout cas bien là: Aujourd'hui au Faso relève ainsi qu'au moment de rédiger l'article sur cette manifestation, lui parvenait la nouvelle de l'enlèvement de 3 personnes dans la région. Dans la presse également l'affaire de la mort du juge Yanyi en République Démocratique du Congo Les journaux congolais très prudents dans l'attente de la publication du rapport d'autopsie du magistrat qui était en charge du procès du programme dit des 100 jours. Un procès dont le principal accusé est le directeur de cabinet de la présidence Vital Kamerhe. Radio Okapi relaie ainsi la communication du Parquet pour qui « parler aux médias violerait le rapport d'instruction ». Mais les hypothèses continuent d'aller bon train notamment dans la presse burkinabè. Aujourd'hui au Faso évoque ainsi la piste de l'empoisonnement en se demandant « à qui profite le crime ». Pas à Vital Kamerhe selon le journal pour qui « ce serait faire preuve d'une très mauvaise tactique que de marquer aussi ouvertement et maladroitement contre son camp ». Le Pays, toujours au Burkina Faso, n'a pas la même prudence et y voit « un crime qui confirme le crime » en espérant que « ce ne sera pas une occasion pour noyer le dossier ». La vérité pourrait en tout cas prendre du temps pour éclater Congo Actuel rappelle ainsi l'affaire Kenzo Mukendi Tshimanga. Le secrétaire général de la fédération congolaise de Taekwondo est mort il y a trois ans dans des circonstances là aussi très troubles. Le site d'information indique ainsi que l'autopsie a conclu à un empoisonnement... et relaie l'appel de la famille du défunt « toujours en attente de l'ouverture d'enquêtes ». La presse congolaise qui n'a également pas manqué de rappeler qu'hier 1er juin marquait le 10ème anniversaire de l'assassinat de Floribert Chebeya. Les journaux relaient le communiqué publié à cette occasion par la Nouvelle Société Civile Congolaise pour qui l'affaire « reste un mystère ». 7sur7.cd rappelle que le corps de Fidèle Bazana, le chauffeur de Floribert Chebeya n'a jamais été retrouvé. Et que malgré le procès ayant eu lieu et les condamnations prononcées, pour « les activistes des droits de l'homme, les vrais auteurs de ce double meurtre sont [toujours] en liberté ». Les journaux regardent aussi de l'autre côté de l'Atlantique Les tensions aux États-Unis après le meurtre par un policier blanc de l'Africain-Américain George Floyd suscite notamment des réactions au Ghana. « L'injustice doit s'arrêter », lance ainsi The Chronicle qui en appelle aux Nations unies, aux Unions africaine et européenne ainsi qu'à tous les leaders africains pour condamner fermement cet acte. Problème, note Le Djely en Guinée, « l’Afrique officielle reste plutôt en marge du débat sur le racisme qui refait surface aux Etats-Unis » au contraire « des opinions publiques qui se passionnent pour ce nouvel accès de fièvre ». « Il est vrai », note le journal, « que quand on dépend essentiellement des subsides qui tombent des principaux pays occidentaux, on n’a aucun intérêt à fâcher un dirigeant aussi lunatique que l’est l’actuel président américain ». Mais selon Le Djely, « l'Africain lambda partage et épouse le sentiment de révolte qui pousse depuis une semaine de nombreux Américains à battre le pavé pour dénoncer le racisme qui sous-tend cette autre tragédie ».

Radio Okapi
Journal Français Soir

Radio Okapi

Play Episode Listen Later May 21, 2020


1.Kinshasa : Analyse Congo Research Group sur le procès Vital Kamerhe et réaction Panel des experts... .

journal panel okapi vital kamerhe
Le débat d'Europe Matin
République démocratique du Congo : le directeur de cabinet du président en prison

Le débat d'Europe Matin

Play Episode Listen Later May 12, 2020 1:45


Vital Kamerhe, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, a été placé en détention provisoire. Il est soupçonné d'avoir détourné l'argent des réformes promises pendant les 100 premiers jours du mandat du nouveau président de la République Démocratique du Congo. Une affaire sans précédent en Afrique.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: cohabiter avec le coronavirus

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 12, 2020 4:19


« L’État tourne casaque, s'exclame le quotidien Enquête. Après plus de deux mois d’observation de la maladie, de prudence maximale, le gouvernement est revenu sur beaucoup de ses mesures pour lutter contre la pandémie. Hier, lors de son adresse à la Nation, le président de la République, Macky Sall, a dévoilé son nouveau plan de lutte contre le virus mortel. Là où d’aucuns préconisaient un confinement total, lui a plutôt opté pour un "assouplissement" : "dans le meilleur des cas, a-t-il dit, c’est-à-dire si nous continuons d’appliquer les mesures édictées, la covid-19 continuera encore de circuler dans le pays jusqu’au mois d’août, voire septembre. Nous devons donc apprendre à vivre en présence du virus, en adaptant nos comportements individuels et collectifs à l’évolution de la pandémie". » Mauvais signal ? Résultat : « Un retour risqué vers l'anormal », lance WalfQuotidien en première page. En effet, précise le journal, « si on réduit la durée du couvre-feu de 21 heures à 5 heures du matin, si on permet les prières collectives dans les lieux de culte, si on rouvre marchés et loumas, autant autoriser le transport interurbain pour permettre à ces milliers de Sénégalais, interdits de commerce à Dakar et "pris en otage" dans la capitale, de rejoindre leurs familles à l’intérieur du pays. C’est un mauvais signal qui est envoyé aux Sénégalais, estime le quotidien dakarois, dont une bonne partie analphabète aura l’impression que la maladie a été vaincue et que l’on peut raisonnablement baisser la garde. » En fait déplore WalfQuotidien, « alors que la pandémie prend de l’ampleur avec 1 886 cas positifs, 19 mort et 177 nouveaux cas, hier, le président de la République a cédé à la pression (des religieux et des commercants). » « Dieu merci ! » On baisse la garde également en Côte d'Ivoire... C'est du moins ce que constate L'Intelligent : « Yamoussoukro, Bouaké, Daloa, Agboville et Toumodi : attention à ce qui se passe ! », s'exclame le journal en Une. Depuis la levée du couvre-feu dans ces villes, décidée jeudi dernier par le président Ouattara, les maquis, bars et restaurants ont rouvert. Exemple à Daloa, pointe le journal, « les populations semblaient pressés de se rattraper. Les commerces de nuit, bars, maquis, et hôtels se sont frot­tés les mains. Au quartier Gbeullville, le boulevard me­nant au grand marché était bondé. La viande, les poissons et les boissons étaient au menu. (…) Dans les encablures de la pharmacie du coin, c'était l'extase. "C'est gâté. Coronavirus nous a trop fatigués. On n'avait plus rien. Dieu merci", affirme une vendeuse de poulet braisé. À Tazibouo ainsi qu'à Lobia, même am­biance, constate encore L'Intelligent. Les bars climatisés et les grands maquis ont fait le plein. L'un des employés de ces lieux confie son émotion : "on tirait le diable par la queue. Comment sup­porter les charges ? La déci­sion est bien tombée. Nous ne pouvons que remercier le président de la République". » Oui, mais attention, tempère Anne désirée Ouloto, la ministre de l'Assainisse­ment et de la salubrité, interrogée par L'Intelligent : « Les mesures-barrières ne sont pas totalement levées. Faisons très attention. Les rassemblements ne doivent pas dépasser 200 personnes. Soyons vigilants car l'ennemi n'est pas encore parti. » Procès Kamerhe en RDC : l'accusé à l'offensive À la Une également, le procès de Vital Kamerhe en RDC... Avec un accusé « à l'offensive », relève le site d'information congolais Cas-Info. « La stratégie de défense du directeur de cabinet du président se précise : revendiquer les garanties procédurales et plaider l’implication collective de tous les membres de la coordination du programme. Le prévenu Vital Kamerhe refuse qu’on fasse focus sur lui et refuse de mourir seul. » En tout cas, pointe le site Politico, « le juge a renvoyé l’audience au 25 mai, tout en prévoyant la tenue d’une séance pour analyser l’ultime demande de libération de Kamerhe. Entre-temps, les images d’un Vital Kamerhe en tenue de prisonnier et se tenant droit, à la disposition du tribunal, font le tour du Congo et le tour du monde, avec un élan d’espoir pour voir enfin la justice de ce pays gangrené par la corruption se relever. »

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: Vital Kamerhe devant les juges

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 11, 2020 4:21


« Ce lundi 11 mai 2020 est un rendez-vous spécial en RDC, s'exclame le site d'information congolais Politico. À Kinshasa, à la prison centrale de Makala, Vital Kamerhe, puissant directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, sera face aux juges du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe. L’allié du Chef de l'État est poursuivi, rappelle le site, pour corruption et détournement de deniers publics. Une première pour ce pays d’Afrique centrale, 60 ans après son indépendance. À ses côtés, il y a deux autres accusés, dont l’homme d’affaires libanais Jammal Samih, énigme de l’affaire. Ce procès est l’aboutissement d’une combinaison de faits, entre alliances politiques et bouleversements à la tête de la RDC », pointe Politico qui démèle, dans une longue série d'enquêtes, les fils de cette affaire à rebondissements depuis son origine, à savoir, l'avènement au pouvoir du président Tshisekedi en janvier 2019. Un match haletant... « C’est un match comme les Congolais n’en avaient pas vécu depuis bien longtemps, renchérit le site d'information Cas-Info. Ce procès, inédit, tient en haleine tout le pays et promet de rester dans les annales de l’histoire congolaise. (…) Tout l’enjeu pour Vital Kamerhe sera d'éviter de devenir le symbole de l’État de droit que Félix Tshisekedi, son principal allié, appelle de tous ses vœux, depuis son entrée en fonction. Le défi est titanesque pour VK, s'exclame Cas-Info. Tant les dossiers se sont accumulés sur sa seule personne : l'affaire des 57 millions, le mariage bling-bling, la distribution de cadeaux de luxe à des proches. Sans oublier la fuite d’un neveu recherché par la police criminelle pour participation à ce même détournement de fonds. » Les débat, à partir de ce matin, seront filmés, précise le site, à la demande de l'UNC, le parti de Vital Kamerhe. « Les Congolais n’attendent qu’une chose, conclut Cas-Info : connaître la vérité sur ce qu’on a fait de leur argent. Et des sanctions pour les coupables. » Grand déballage ? « Ironie du sort, souligne Afrikarabia, l’audience devrait être retransmise par Canal Futur, une chaîne proche de Kamerhe lui-même. En mettant la pression médiatique et en prenant les Congolais à témoin en direct à la télévision, Vital Kamerhe pourrait bien retourner son procès en sa faveur et éclabousser quelques caciques au passage. » En effet, pointe Afrikarabia, « le procès du directeur de cabinet pourrait être l’occasion d’un grand déballage qui éclabousserait l’entourage de Félix Tshisekedi, mais aussi certains proches de Joseph Kabila. (…) Au coeur du procès Kamerhe, le volet politique jouera un rôle primordial, estime le site spécialisé sur la RDC. Car ce grand déballage devant une justice, qui jusque-là avait fermé les yeux sur les détournements d’argent, n’a pu se faire que dans un contexte politique bien particulier : celui d’alliances contre-nature. Le climat de méfiance-défiance entre l’UDPS de Félix Tshisekedi et l’UNC de Vital Kamerhe, puis entre l’alliance CACH de Tshisekedi et le FCC de Kabila, a créé un climat délétère propice aux coups bas et aux dénonciations. La boîte de Pandore a été ouverte, conclut Afrikarabia, et personne ne sait vraiment comment la refermer… sans prendre de coups. » Poker menteur Alors, pronostique Le Pays au Burkina, on va sans doute assister, dans les prochaines semaines, « à une partie de poker menteur, dont les Congolais sont les champions du monde, avec une recomposition des alliances sur fond de guerre de positionnement avec les élections de 2023 en ligne de mire. Une chose est sûre, à moins d’un extraordinaire retournement de situation, cette partie se jouera sans l’intrigant et très controversé Vital Kamerhe, qui va certainement payer cash sa réelle ou supposée sans doute cupidité gargantuesque. C’est (…) peut-être une ère nouvelle qui s’ouvre dans ce pays où le clientélisme et les passe-droits étaient quasiment légalisés. Chapeau bas au président congolais, s'exclame Le Pays, qui a su se mettre au-dessus de la mêlée pour livrer un alter ego à la Justice, comme pour prouver à ses compatriotes que "plus rien ne sera comme avant" en RDC. Coup de pub ou coup de bluff, conclut le quotidien burkinabé, on appréciera cette opération de largage sans parachute de son directeur de cabinet en fonction de la suite qu’il donnera aux nombreux dossiers de malversations qui concernent de hautes autorités anciennes ou actuelles. »

Invité Afrique
Invité Afrique - RDC: «Kamerhe n'est pas le seul politique impliqué dans le détournement de ces millions de dollars»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 10, 2020 8:29


C'est une première dans l'histoire de la République Démocratique du Congo (RDC). Ce lundi 11 mai, le directeur de cabinet du président de la République est convoqué devant un tribunal de Kinshasa. Vital Kamerhe est poursuivi pour détournement présumé de quelque 50 millions de dollars. Sur quoi se fondent les soupçons de la justice congolaise ? Pourquoi le président Tshisekedi a-t-il laissé tomber son directeur de cabinet, qui est aussi son principal allié politique ? Trésor Kibangula a été journaliste à « Jeune Afrique ». Aujourd'hui, il est chercheur au Groupe d'études sur le Congo (GEC). Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, est soupçonné d’avoir détourné quelque 50 millions de dollars destinés au « programme des 100 jours » du président Félix Tshisekedi. Mais qu’est-ce qui prouve cette accusation ? Trésor Kibangula : Si la question est : est-ce que le procès se justifie ? La réponse est oui, parce que, dans la mise en œuvre du « programme des 100 jours », il y a eu beaucoup de malversations financières, beaucoup de détournements de fonds comme l’attestent des centaines de documents que le Groupe d’étude sur le Congo a pu rassembler, parce que le programme a été lancé dans une précipitation déconcertante, sans planification, et aussi dans un contexte de méfiance entre ceux qui étaient là avant, donc le clan Kabila, et ceux qui sont arrivés, le clan de Félix Tshisekedi. À l’époque, nous sommes en mars 2019 et le Congo est encore administré par le gouvernement sortant de Joseph Kabila. Mais c’est Félix Tshisekedi à la présidence. Et du coup, c’est une sorte de gouvernement parallèle qui lance ces grands travaux ? Oui. Le contexte est important. Le nouveau pouvoir, le tandem Félix Tshisekedi-Vital Kamerhe n’acceptera pas de travailler avec les ministres démissionnaires qu’il a trouvés. Alors il va essayer de constituer un autre réseau parallèle sans passer par les ministres qui étaient là, et ces ministres-là disent qu’ils ont été court-circuités un peu dans la mise en œuvre de ces programmes. C’est vraiment dans un contexte de méfiance totale que ces programmes s’exécutent. Et c’est comme cela que Vital Kamerhe et plusieurs autres conseillers à la présidence lancent le « programme des 100 jours » qui porte sur quelque 500 millions de dollars. Alors aujourd’hui, Vital Kamerhe est soupçonné d’en avoir détourné 10%, quelque 50 millions de dollars, mais y a-t-il vraiment les preuves de tels détournements ? Son nom revient souvent dans plusieurs documents, notamment et surtout dans des affaires pour lesquelles il est poursuiv : l’affaire liée à la construction de 1 500 maisons préfabriquées dans le cadre de logements sociaux destinés à cinq provinces, mais aussi l’affaire liée à 3 000 autres maisons qui étaient destinées aux policiers et aux militaires. Donc, le juge estime qu’il y aurait des raisons de croire à sa culpabilité dans ces affaires. Peut-on dire qu’avec deux gouvernements parallèles, il y a eu dilution des responsabilités et donc la porte ouverte à encore plus de corruption ? Bien entendu. Il y a eu à la fois l’équipe autour de Félix Tshisekedi qui a mené ces programmes d’urgence d’un côté, et de l’autre côté, il y a un gouvernement qui était encore là, qui posaient certains actes parce que les ministres de l’époque sont venus signer, parapher des contrats qui étaient exécutés par les cabinets du président de la République. Alors, on ne sait plus qui peut répondre de ces actes. Dans le camp Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, on dit que le président Tshisekedi a forcément donné son accord à l’arrestation de son directeur de cabinet… Est-ce que Félix Tshisekedi a lâché Vital Kamerhe ? La réponse est oui. C’est quand même son directeur de cabinet. Et ce n’est pas n’importe quel directeur de cabinet, c’est son allié. [Avant la présidentielle], ils ont signé un accord, le « deal de Nairobi » [en novembre 2018], et en 2023, il était prévu que Félix Tshisekedi, l’actuel président, puisse soutenir la candidature de son allié à la présidentielle. Aujourd’hui, si Vital Kamerhe se retrouve dans le collimateur de la justice, c’est parce que Félix Tshisekedi l’a voulu, c’est parce que Félix Tshisekedi a donné son feu vert pour que la justice puisse faire son travail. Et parce que Félix Tshisekedi veut se débarrasser d’un rival potentiel en 2023 ? Il y a eu trois pôles de pouvoir : Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe et Joseph Kabila. Certes aujourd’hui, Félix Tshisekedi donne à ses partenaires étrangers, internationaux, la garantie qu’il est celui qu’il prétend être, celui qui veut lutter contre la corruption : « Regardez, je viens même de sacrifier mon directeur de cabinet ». Mais il fait aussi d’une pierre deux coups : en concevant cette image de quelqu’un qui lutte contre la corruption, il vient aussi, si en tout cas Vital Kamerhe venait à être condamné, d’éliminer un potentiel adversaire pour les prochaines échéances. Cela est vrai. Mais en même temps, est-ce qu’il n’affaiblit pas sa coalition Cap pour le changement (Cach) face au Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila ? Franchement, cela ne change pas grand-chose sur le plan numérique parce qu’ils étaient déjà très fragilisés même avant ce qui arrive à Vital Kamerhe. Donc aujourd’hui, sur le plan politique, peut-être qu’on peut considérer que Félix Tshisekedi perd un allié qui aurait pu l’aider à avoir un peu plus de visibilité dans la partie Est [du Congo], dans les [deux] Kivus où Vital Kamerhe est populaire. Mais à Kinshasa, sur le plan numérique, cela ne va rien changer. Cela va peut-être créer un désarroi au sein du Cach. Est-ce que l’UNC de  Vital Kamerhe va rester aux côtés de l’UDPS [Union pour la démocratie et le progrès social] de Félix Tshisekedi ? Ce sont des questions qui se négocient. Actuellement, il y a une volonté de Félix Tshisekedi de rassurer les cadres de l’UNC qui vont conserver leur poste de ministre derrière. Il y a aussi cet appât du gain, parce qu’il y a une répartition des portefeuilles des entreprises publiques qui est en cours. Donc, ce sont des choses qui se décident actuellement par rapport au nombre de députés ou de ministres que compte le Cach.

Reportage Afrique
Reportage Afrique - RDC: ouverture du procès de l’affaire du détournement de fonds du Programme des 100 jours

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later May 10, 2020 2:29


C’est aujourd’hui que doit s’ouvrir à Kinshasa le premier procès relatif au détournement de fonds alloués au financement du Programme des 100 jours de Félix Tshisekedi. Sur le banc des accusés du Tribunal de grande instance de la Gombe, il y aura Vital Kamerhe, le directeur de cabinet, toujours en fonction, du chef de l’Etat congolais. Avec deux co-accusés, l’homme d’affaires libanais, Samih Jammal, et le responsable import-export de la présidence, Jeannot Muhima. Tous trois sont accusés d’avoir détourné plus de la moitié de l’argent qui était destiné à l’achat et à l’installation de 4 500 maisons préfabriquées. Que reproche-t-on à Vital Kamerhe ? Comment lui et ses co-accusés se defendent-ils ?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
En RDC, les alliances de Félix Tshisekedi à l'épreuve de la lutte anti-corruption

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Apr 17, 2020 25:42


Le président Félix Tshisekedi (UDPS) et son allié Vital Kamerhe (UNC) ont scellé un accord politique créant la plateforme Cap pour le Changement (Cach). Celle-ci gouverne la RDC en coalition avec les forces politiques de l'ex-président Joseph Kabila. Or une campagne de lutte anti-corruption vient menacer la stabilité de ces alliances bâties sur des principes de bonne gouvernance.

ADU 365
L’arrestation de Vital Kamerhe et l’actualite sur COVID19.

ADU 365

Play Episode Listen Later Apr 15, 2020 11:19


Aimer et partager notre podcast. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/africadailyupdates/message

SBS Swahili - SBS Swahili
Germain:"Kunawatu wanataka angamiza Kamerhe kisiasa"

SBS Swahili - SBS Swahili

Play Episode Listen Later Apr 14, 2020 14:06


Mkuu wa ofisi ya rais wa DRC, Vital Kamerhe amezuiwa ndani ya jela kuu la Makala mjini Kinshasa.

Africa Rise and Shine
Africa rise and shine

Africa Rise and Shine

Play Episode Listen Later Nov 30, 2018 51:44


*** South Africa's former president Jacob Zuma returns to court to face corruption charges. *** DRC presidential candidates Felix Tshisekedi and Vital Kamerhe joined forces. *** In Economics: Zambian government urged to delay launch of national airline. ***And In Sports: Nigeria lock horns with South Africa in Africa Women Cup of Nations final.

Congo Research Group
Interview avec Vital Kamerhe

Congo Research Group

Play Episode Listen Later Jan 9, 2016 26:54


Un entretien avec Vital Kamerhe, opposant congolais et Président national de l'Union pour la nation congolaise (UNC).

pr unc l'union vital kamerhe