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C dans l'air l'invité du 24 mai 2025 avec Mathieu Delahousse, grand reporter au Nouvel Observateur et spécialiste des affaires judiciaires.Il viendra présenter le dossier en une de l'hebdomadaire : une enquête sur les « pilleurs d'héritage », cette forme de prédation qui cible les personnes âgées vulnérables.Familiers, aidants, amis récents ou professionnels peu scrupuleux profitent de l'isolement et de la fragilité psychologique des aînés pour s'approprier leur argent ou se faire inscrire sur leur testament. Le phénomène est discret mais connait une forte croissance selon les chiffres : en 2024, 2274 personnes ont été mises en cause pour abus de faiblesse. À Paris, les signalements ont bondi à 1 735, soit une hausse de 38 % en un an, une progression révélatrice d'un problème profond dans une société où le vieillissement s'accompagne souvent de solitude. Si les victimes sont souvent des personnes aisées, cette prédation ne se limite pas aux grandes fortunes : c'est bien la vulnérabilité, au moins autant que le patrimoine, qui ouvre la porte à ces abus. À travers plusieurs témoignages, l'enquête du Nouvel Obs met en lumière la diversité des profils visés, la variété des procédés utilisés et l'ampleur des dommages causés. Comme le montre le cas de Lucette, 89 ans, atteinte de la maladie d'Alzheimer, à qui son auxiliaire de vie a soutiré 117 000 euros après avoir profité de sa générosité. Si les signalements peuvent venir d'une banque, d'un médecin ou d'un proche, ils restent rares, notamment en raison de l'emprise psychologique exercée sur les victimes, souvent réticentes à se voir comme telles. Mathieu Delahousse viendra ce soir livrer les enseignements de cette enquête et évoquer les moyens concrets pour mieux protéger nos aînés : prévenir leur isolement sur le plan humain, mais aussi renforcer leur encadrement juridique pour éviter qu'ils ne tombent dans les filets de prédateurs parfois bien dissimulés.
« Combien de temps durera cette guerre ? Ce n'est pas nous qui pouvons le décider. (…) Quelle qu'en soit la durée, nous ne céderons jamais ! On se battra jusqu'au triomphe ! » grondait Mao Zedong, fondateur de la République populaire de Chine, le 7 février 1953, alors que la Chine défendait ce qui deviendra la Corée du Nord face aux forces américaines, alliées, elles, du Sud.Un discours avec une forte résonance actuelle, cité par l'hebdomadaire français l'Express, qui nous offre cette semaine un important dossier sur comment la Chine se prépare depuis des années au choc commercial avec les États-Unis. Loin de faire allégeance à Donald Trump, le « géant asiatique » rend coup pour coup aux taxes douanières du président américain.Une réponse que la Chine risque de payer au prix fort. Mais elle est prête à le faire. D'ailleurs, cela a déjà commencé, note l'Express : « Amazon annule des commandes en provenance de Chine. Et des bateaux chargés de marchandises qui devaient prendre la mer restent à quai dans les ports de Shanghai ».Le régime chinois est persuadé que Washington jettera l'éponge en premier et s'accroche à des signes. Par exemple, Donald Trump a déjà cédé sur les ordinateurs, smartphones et autres produits high-tech chinois : plus aucune taxe pour entrer sur le territoire américain.Les leviers de PékinPourtant, sur le papier, « la Chine est largement désavantagée », selon l'Express : Pékin exporte bien plus aux États-Unis qu'elle n'importe. Mais c'est sans compter sur des leviers que Washington n'a pas. Le régime autoritaire chinois peut « limiter les sorties de ses capitaux », rappelle l'Express. Et sa propagande n'aura aucun mal à faire penser aux ménages chinois que c'est la faute de Donald Trump en cas de baisse substantielle du niveau de vie.Cet affrontement commercial effraie l'Europe et son industrie. « L'empire est à venir », « Cette déferlante chinoise qui menace la France », titre Marianne, qui rapporte cette semaine, page 17, que les capitaines d'industrie européens craignent la balle perdue dans cet affrontement. L'UE est le deuxième marché de consommateurs du monde. Si les exportations chinoises ne vont plus aux États-Unis, elles risquent de déferler sur l'Europe : millions d'objets à prix moindre. Une éventualité qui fait courir des risques aggravés pour des pans économiques français dont Marianne fait la liste. Et en première ligne : l'automobile, suivie de la bagagerie et maroquinerie. Puis viennent les fabricants de câbles électriques, de meubles et de robinets.« L'apaisement, c'est du vent » entre la France et l'AlgérieAprès l'expulsion de 12 agents diplomatiques français par Alger, Marianne revient sur la désescalade espérée au départ entre les deux pays, avant ce regain de tension. « Illusion ! » : le voyage de Jean-Noël Barrot en Algérie le 6 avril « n'était qu'un leurre », déplore le magazine : « Alger n'a en fait promis aucun geste. Pas de retour de l'ambassadeur algérien en France, rappelé par son pays depuis juillet dernier. Pas de date pour une libération de l'auteur franco-algérien Boualem Sansal, retenu depuis cinq mois. Aucune amélioration quant à l'application des mesures d'éloignement prononcées contre des Algériens », relève Marianne.Viennent donc ces expulsions d'agents diplomatiques. Réaction de l'Algérie à la détention d'un de ses agents consulaires, accusé d'avoir fomenté l'enlèvement d'un opposant politique algérien sur le sol français. « Pendant que l'Élysée tergiverse », souffle Marianne, « les problèmes perdurent et s'aggravent ».« Immigration, le conclave de la gauche »L'hebdomadaire français le Nouvel Observateur a enfermé une trentaine de personnalités de la gauche française dans ses locaux : des politiques, des patrons d'ONG ou des membres de la société civile. Cela dans le but de parler de l'immigration. Ce thème, très présent dans le débat public français, est porté essentiellement par la droite et l'extrême droite, qui dénoncent « une invasion migratoire ». La gauche, elle, selon le Nouvel Obs, « peine à exprimer sa propre vision et un contre-discours ».De ces rencontres sont sorties 12 propositions que liste l'hebdomadaire. Parmi elles : « permettre aux citoyens français de parrainer des candidats à la citoyenneté », ou encore « proposer systématiquement l'enseignement du français à l'ensemble des étrangers » qui arrivent sur le territoire pour la première fois. Des ovnis dans le débat public français, marqué par une poussée des conservatismes.
Si l'on ouvre grands nos manuels d'histoire, on se rendra vite compte que le seizième siècle européen y tient une place de choix. Et pour cause : époque charnière de la Renaissance. Siècle de culture par excellence avec les grands princes italiens soutenant des artistes qui la porteront vers des sommets. C'est aussi une pensée renouvelée par les humanistes et des souverains, comme François I, en France, et Henri VIII d'Angleterre, qui consolident les fondements de l'état moderne. Mais le seizième siècle revêt également une importance considérable pour l'orient arabo-musulman qui connait, lui aussi, de profonds bouleversements. Retour vers l'empire ottoman. Invité : François Reynaert, journaliste au Nouvel Observateur. « L'Orient mystérieux et autres fadaises- 2500 d'histoire autour de la Méditerranée » éditions Fayard. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Catherine Schwaab reçoit Dominique Nora grand reporter au Nouvel Observateur et écrivain pour son livre « Voyage dans Les médecines Psychédéliques »(ed. Grasset) Lucie Berkovitch chercheuse en neurosciences a Ste Anne et psychiatrie des hôpitaux de Paris Le dr Benjamin Wyplosz infectiologue et expert en médecine psychédélique appliquée aux soins palliatifs Thème : Les médecines Psychedeliques appliquées aux psychothérapies pour vaincre les dépressions rebelles, Addictions, Angoisses de fin de vie, Syndromes post-traumatiques À propos du livre : « Voyage dans Les médecines Psychédéliques » paru aux éditions Grasset A travers reportages, témoignages, enquêtes sur les découvertes scientifiques et expérimentation personnelle de nombre des thérapies décrites dans cet ouvrage, Dominique Nora nous invite à un voyage pédagogique sur la piste d'une médecine psychédélique en pleine renaissance. LSD, champignons hallucinogènes, ecstasy: ces substances sont classées comme des drogues addictives, toxiques et sans intérêt médical. Et pourtant… Comme hier la transe hypnotique, les états modifiés de conscience induits par ces molécules psychédéliques - c'est-à-dire “qui révèlent l'âme”- pourraient, à certaines conditions, devenir de puissants outils au service d'une santé mentale en pleine crise mondiale. Aux Etats-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, des centaines d'études cliniques testent des psychothérapies “augmentées” par ces psychotropes contre les dépressions résistantes, les angoisses de fin de vie, les troubles anxieux, le stress post-traumatique de tous ordres, les addictions ou les désordres alimentaires... La communauté scientifique tente d'adapter au monde contemporain ces “médecines” pratiquées depuis des millénaires par les peuples autochtones, explorées par la science occidentale dans les années 50 et 60, puis tuées par la “Guerre aux drogues” de Richard Nixon. La Suisse a déjà intégré la MDMA, la psilocybine des champignons hallucinogènes et le LSD à son arsenal psychiatrique. Longtemps rétive, la France vient d'achever sa première étude hospitalière pilote: un traitement à la psilocybine contre l'alcoolisme sévère. Les besoins de mieux-être psychique de nos sociétés déboussolées sont tels qu'un nombre croissant d'Américains et d'Européens ont à présent recours à des thérapeutes psychédéliques illégaux, ou tentent l'auto-médication. Ce qui peut s'avérer très dangereux. Ce livre n'est en aucun cas une incitation à devenir psychonaute, mais montre les bienfaits de ces « nouvelles anciennes thérapies » dans un cadre médical responsable. Biographie de l'auteur Dominique Nora, grand reporter au Nouvel Obs, est l'auteur de six ouvrages : Les Possédés de Wall Street (1987), L'Étreinte du samouraï : le Défi japonais (1991), Les Conquérants du cybermonde (1995), Le Hold-up planétaire : la face cachée de Microsoft (avec Roberto Di Cosmo, 1998), Les Pionniers de l'or vert : ils inventent le XXIe siècle, (2009), Lettres à mes parents sur le monde de demain (2015).
durée : 00:58:50 - Toute une vie - par : Matthieu Garrigou-Lagrange - Acteur populaire et drôle, Louis de Funès est aussi un grand incompris. Quel homme se trouve derrière les tics et les mimiques des personnages burlesques qu'il incarne ? - réalisation : Pascale Rayet - invités : Bertrand Dicale Journaliste. Spécialiste de la chanson française. Directeur général du média numérique d'information News Tank Culture depuis 2017; Alain Riou Critique cinéma au Nouvel Observateur; Olivier Mongin Essayiste, directeur de la publication de la revue Esprit; Valère Novarina Auteur, metteur en scène et artiste; Stéphane Goudet Critique et historien de cinéma, maître de conférences en cinéma à l'université de Paris I et directeur artistique du cinéma Le Méliès à Montreuil; Philippe Gumplowicz Musicien et musicologue
Pour ce troisième numéro de la « boîte noire », je vous propose de rencontrer François Bazin, journaliste politique depuis une quarantaine d'années, connaissant comme sa poche le petit univers des cabinets, des réseaux, des institutions de la République, et des coulisses. Après avoir bossé à La Croix, il a fait l'essentiel de sa carrière au Nouvel Observateur, notamment comme chef du service politique du magazine.Avec lui, nous parlerons de son dernier livre biographique, Le parrain rouge (éditions Plon) sur une figure essentielle de l'extrême gauche, Pierre Lambert, leader de l'OCI, chef des « lambertistes », une personnalité « longtemps restée un mystère », qui se voulait « le gardien de la tradition trotskiste ». À travers cette tranche de vie, et grâce à de multiples rencontres, François Bazin revient sur tout un pan de notre histoire politique. On va essayer de comprendre si le journaliste peut faire oeuvre de travail d'historien, apporter sa modeste pierre à l'éclairage historique.
Il visait la planète rouge, le voilà installé à la Maison-Blanche. Rien ne semble pouvoir arrêter Elon Musk dans sa quête de puissance. L'entrepreneur surdoué, controversé et mégalo, déjà patron de Tesla, Space X, Starlink et du réseau social X fait sa grande entrée sur la scène politique, au plus près des leviers du pouvoir présidentiel. Récompensé pour son soutien sans faille à Donald Trump, voilà Elon Musk nommé conseiller spécial en charge de « l'efficacité gouvernementale », un cost-killer dont les entreprises sont pourtant biberonnées aux subventions fédérales. Un mélange des genres vertigineux, qui fait de lui le 1ᵉʳ oligarque américain, et sans aucun doute l'homme le plus puissant du monde.(Rediffusion du 18/11/2024) Avec nos invités :- Olivier Lascar, journaliste, rédacteur en chef du numérique à Sciences et Avenir, auteur de Enquête sur Elon Musk, l'homme qui défie la science (Alisio), et Deepfake, l'IA au service des faux (Eyrolles) - Boris Manenti, chef du service économie au Nouvel Observateur, auteur du livre Elon Musk, le bonimenteur (éditions du Rocher)
Depuis lundi et jusqu'au 13 décembre 2024, la Cour internationale de justice à La Haye aux Pays-Bas est le théâtre d'une grand-messe juridique inédite sur le changement climatique. Avocats et ministres de 98 États et de 12 organisations internationales plaident au palais de la Paix. Le jugement répondra à deux grandes questions : quelles sont les obligations juridiques internationales des États en matière de protection climatique ? Et quelles conséquences juridiques peuvent encourir les pollueurs, aujourd'hui et demain ? C'est un petit archipel du Pacifique, le Vanuatu qui est à l'initiative de cette démarche qui a pour objectif de substituer aux promesses politiques non tenues des obligations juridiques. Les pays les plus vulnérables au changement climatique espère obtenir une décision qui les renforcera lors de futures négociations sur le climat et qui rééquilibrera le rapport de force. Ils espèrent aussi que l'avis juridique de la CIJ offrira une base solide et unifiée aux juges du monde entier saisis de contentieux climatiques.En attendant le verdict de ce jugement historique attenu courant 2025, nous allons nous intéresser plus globalement au droit de l'environnement. Pourquoi est-il peu ou pas appliqué ? Manque de moyens financiers, nombre trop faible d'enquêteurs et de juges formés, des lois qui s'empilent sans cohérence… la justice environnementale n'est pas suffisamment prise au sérieux. Mais les contentieux s'accumulent et elle est en train d'évoluer. Avec- Marta Torre-Schaub, directrice de recherche au CNRS, spécialiste en droit de l'environnement et changement climatique pour son ouvrage Les risques climatiques à l'épreuve du droit paru chez Mare et Martin - Corinne Lepage, avocate engagée dans la protection de l'environnement- Victor David de l'IRD pour le projet MerMed qui permet de définir les actions à mener et les thématiques scientifiques à investiguer afin de donner des droits à la mer Méditerranée, pour la protéger- Matthieu Aron du Nouvel Observateur.(Rediffusion du 7 juin 2024)
Depuis lundi et jusqu'au 13 décembre 2024, la Cour internationale de justice à La Haye aux Pays-Bas est le théâtre d'une grand-messe juridique inédite sur le changement climatique. Avocats et ministres de 98 États et de 12 organisations internationales plaident au palais de la Paix. Le jugement répondra à deux grandes questions : quelles sont les obligations juridiques internationales des États en matière de protection climatique ? Et quelles conséquences juridiques peuvent encourir les pollueurs, aujourd'hui et demain ? C'est un petit archipel du Pacifique, le Vanuatu qui est à l'initiative de cette démarche qui a pour objectif de substituer aux promesses politiques non tenues des obligations juridiques. Les pays les plus vulnérables au changement climatique espère obtenir une décision qui les renforcera lors de futures négociations sur le climat et qui rééquilibrera le rapport de force. Ils espèrent aussi que l'avis juridique de la CIJ offrira une base solide et unifiée aux juges du monde entier saisis de contentieux climatiques.En attendant le verdict de ce jugement historique attenu courant 2025, nous allons nous intéresser plus globalement au droit de l'environnement. Pourquoi est-il peu ou pas appliqué ? Manque de moyens financiers, nombre trop faible d'enquêteurs et de juges formés, des lois qui s'empilent sans cohérence… la justice environnementale n'est pas suffisamment prise au sérieux. Mais les contentieux s'accumulent et elle est en train d'évoluer. Avec- Marta Torre-Schaub, directrice de recherche au CNRS, spécialiste en droit de l'environnement et changement climatique pour son ouvrage Les risques climatiques à l'épreuve du droit paru chez Mare et Martin - Corinne Lepage, avocate engagée dans la protection de l'environnement- Victor David de l'IRD pour le projet MerMed qui permet de définir les actions à mener et les thématiques scientifiques à investiguer afin de donner des droits à la mer Méditerranée, pour la protéger- Matthieu Aron du Nouvel Observateur.(Rediffusion du 7 juin 2024)
Extraire le carbone de l'atmosphère ou bloquer le rayonnement solaire pour limiter le réchauffement climatique : les apprentis sorciers de la géo-ingénierie y croient et les start-up pullulent ! Mais est-ce réaliste ? Ne faut-il pas mieux miser sur la sobriété ? Nous en parlons avec nos invités ! Avec - Rémi Noyon, journaliste au Nouvel Observateur, pour leur ouvrage Le grand retournement, comment la géo-ingénierie infiltre les politiques climatiques (Les Liens qui libèrent)- Yamina Saheb, docteure en Énergétique, chercheure affiliée au LIEPP Sciences Po (Paris), autrice du volet III du 6ème rapport du GIEC, experte internationale des politiques d'atténuation du changement climatique. Yamina Saheb a fondé le laboratoire mondial des sobriétés World Sufficiency Lab- Xavier Landes, docteur en Philosophie, professeur associé à la Stockholm School of Economics de Riga et professeur invité à Sciences Po Lille, pour son ouvrage La géoingénierie paru chez Que sais-je ?
Extraire le carbone de l'atmosphère ou bloquer le rayonnement solaire pour limiter le réchauffement climatique : les apprentis sorciers de la géo-ingénierie y croient et les start-up pullulent ! Mais est-ce réaliste ? Ne faut-il pas mieux miser sur la sobriété ? Nous en parlons avec nos invités ! Avec - Rémi Noyon, journaliste au Nouvel Observateur, pour leur ouvrage Le grand retournement, comment la géo-ingénierie infiltre les politiques climatiques (Les Liens qui libèrent)- Yamina Saheb, docteure en Énergétique, chercheure affiliée au LIEPP Sciences Po (Paris), autrice du volet III du 6ème rapport du GIEC, experte internationale des politiques d'atténuation du changement climatique. Yamina Saheb a fondé le laboratoire mondial des sobriétés World Sufficiency Lab- Xavier Landes, docteur en Philosophie, professeur associé à la Stockholm School of Economics de Riga et professeur invité à Sciences Po Lille, pour son ouvrage La géoingénierie paru chez Que sais-je ?
durée : 01:47:02 - Soft Power - par : Frédéric Martel - À 98 ans, Claude Perdriel continue de s'investir pleinement dans le paysage médiatique français. Avec 100 000 nouveaux livres publiés chaque année et alors que plusieurs milliardaires ont repris la main de groupe d'édition, quel est l'état de l'édition en France ? - réalisation : Peire Legras - invités : Claude Perdriel Industriel, fondateur du Nouvel Observateur, Directeur du magazine Challenges.; Coralie Piton Présidente des éditions du Seuil; Anne-Sylvie Bameule Présidente du directoire d'Actes Sud; Guillaume Allary Président d'Allary Editions; Chloé Woitier Rédactrice en chef adjointe au service Tech-Médias du Figaro
François Armanet "Vous savez quoi? Le roman d'un journaliste" (La table ronde)Journaliste depuis le début des années 80 à Libération puis au Nouvel Observateur, François Armanet revit les cinquante rencontres qui l'ont le plus marqué.Au fil des ans, on croise des écrivains (Jim Harrison, Toni Morrison, John Le Carré, Salman Rushdie…), des figures du cinéma (Jean-Luc Godard, Jackie Chan), du rock français (Serge Gainsbourg, Françoise Hardy, Alain Bashung…) et anglo-saxon (Madonna, Bruce Springsteen, Patti Smith, Mick Jagger…). D'un portrait à l'autre, il nous plonge dans l'intimité de moments singuliers au bar du Ritz, à bord du Concorde, à la pointe des Cornouailles, sur un plateau de cinéma à Hong Kong ou sous le pont de Brooklyn.Le tout témoigne d'un monde en voie de disparition qui dessinerait, dans ses goûts, ses questions, une sorte d'autoportrait de l'intervieweur. Ou le roman d'un journaliste.Musique : Rolling Stones « Paint in black » et Christophe « Enzo »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il visait la planète rouge, le voilà installé à la Maison Blanche. Rien ne semble pouvoir arrêter Elon Musk dans sa quête de puissance. L'entrepreneur surdoué, controversé et mégalo, déjà patron de Tesla, Space X, Starlink et du réseau social X fait sa grande entrée sur la scène politique, au plus près des leviers du pouvoir présidentiel. Récompensé pour son soutien sans faille à Donald Trump, voilà Elon Musk nommé conseiller spécial en charge de « l'efficacité gouvernementale », un cost-killer dont les entreprises sont pourtant biberonnées aux subventions fédérales. Un mélange des genres vertigineux, qui fait de lui le 1er oligarque américain, et sans aucun doute l'homme le plus puissant du monde. Avec nos invités :- Olivier Lascar, journaliste, rédacteur en chef du numérique à Sciences et Avenir, auteur de Enquête sur Elon Musk, l'homme qui défie la science (Alisio), et Deepfake, l'IA au service des faux (Eyrolles) - Boris Manenti, chef du service économie au Nouvel Observateur, auteur du livre Elon Musk, le bonimenteur (éditions du Rocher).
C'est une attaque d'une ampleur et d'une sophistication inédite qu'on n'aurait jamais imaginé voir ailleurs que dans un film… Mardi après-midi (17 septembre 2024), plusieurs milliers de bipeurs portés par des cadres et les combattants du Hezbollah explosent simultanément dans plusieurs régions du Liban et plongent le pays dans la stupeur et l'effroi. Le parti chiite accuse aussitôt Israël d'être à l'origine de cette série d'attaques. L'État hébreu reste silencieux mais on sait qu'il a pour habitude de ne jamais confirmer les opérations de ses services secrets. Mercredi (18 septembre 2024), le scénario se répète : une nouvelle vague d'explosions massives et coordonnées touche cette fois des talkies-walkies dont se servent les membres du Hezbollah… Bilan de ces 2 jours de terreur : 37 morts, plus de 3 000 blessés, des centaines de personnes ont perdu des doigts ou la vue … Jeudi, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah a reconnu que son parti avait reçu un coup sévère, douloureux et sans précédent et il a promis qu'un juste châtiment viendrait au moment voulu.Comment les services secrets israéliens ont-ils pu réussir une telle opération ? Le Hezbollah, vraisemblablement infiltré, a-t-il encore les moyens de riposter ? Et est-ce dans son intérêt ? Le Liban doit-il à présent redouter une offensive terrestre de l'armée israélienne ? Va-t-on vers une guerre totale entre les 2 pays ? Israël peut-il combattre sur 2 fronts : Gaza et le Liban, voire 3 fronts si la Cisjordanie s'embrase ? Les États-Unis sauront-ils freiner une escalade dont ils ne veulent pas à l'approche de la présidentielle américaine ? Avec :- Karim Émile Bitar, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste du Moyen-Orient et de la politique étrangère des États-Unis, professeur associé à la Faculté de Droit et de Sciences politiques de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, au Liban- Pierre Haski, chroniqueur géopolitique sur France Inter et au Nouvel Observateur, auteur du livre : « Une terre doublement promise. Israël-Palestine : un siècle de conflit », publié chez Stock.
Il a été journaliste pendant plus de cinquante ans au Nouvel Observateur, l'hebdomadaire de Jean Daniel et de Pierre Bénichou (qui l'a fait entrer presque par hasard dans cette profession, alors qu'il prévoyait de devenir pharmacien).Alain Chouffan, Juif Tunisien dans la faconde comme dans la philosophie de vie, est l'auteur du livre "Les Tunes" et sous-titré "mais qu'est-ce qu'ils ont de plus ?" C'est à l'occasion de la sortie de ce livre et de son passage à l'ECUJE, que j'ai pu le rencontrer chez lui dans l'ouest parisien.Un joli moment, jusque dans ses réponses à des questions que je ne lui ai pas posé ;)(crédit son): Slow Day _ Skye Jordan CC)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cʹest un film dramatique sous le soleil de la Provence, la folie en bandoulière, la vengeance en horizon, avec Isabelle Adjani et Alain Souchon, Suzanne Flon, Michel Galabru et François Cluzet. Ce film, cʹest lʹEté meurtrier, de Jean Becker, dʹaprès le roman de Sébastien Japrisot sorti en 1983. Un polar, un film noir inspiré dʹun fait divers qui marque les esprits part la présence lumineuse dʹIsabelle Adjani. Elle y campe un personnage de jeune femme sexy, fruit du viol de sa mère par trois hommes du village, qui se prend pour une star, une miss camping-caravaning, qui va mettre un petit village de Provence à feu et à sang. Lʹété meurtrier, cʹest le roman à succès de Japrisot qui sʹattache aux pas de cette jeune femme quand elle bascule dans la manipulation, dynamite une famille, sʹengage avec folie et rage dans la vengeance aveugle. Eliane, dite Elle, fait tourner les têtes. Pin-Pon, Alain Souchon, deviendra meurtrier pour ses beaux yeux. Pas de répit pour les âmes. Pas de répit pour les corps. Celui dʹAdjani, nue, raconte toutes les fêlures du personnage. Pas de répit dans le film, tiré au cordeau du cinéma social-réaliste. Japrisot tire un scénario de son roman à la Faulkner quʹadapte, après des années dans la publicité, hors des écrans de cinéma, son complice, Jean Becker. La narration en voix off souligne, à la grecque, la tragédie qui se joue. Les collines vibrent sous le soleil, les morts sʹalignent, cet été 1983 nʹest pas celui des vacances. A sa sortie, le film, véritable succès en salle, reçoit quatre César, dont ceux du meilleur scénario et de la meilleure actrice. REFERENCES Jean Becker n 2018 sur FILMO https://www.youtube.com/watch?v=kCtW8pe6EsY ROUCHY, Marie-Elisabeth, " lʹEté meurtrier ", in le Nouvel Observateur du 22.07.2010 Adjani, les Césars. https://vimeo.com/79196547 Jean Becker sur lʹengagement de Souchon https://www.dailymotion.com/video/x4n14fc
durée : 00:55:00 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd'hui dans affaires sensibles, les mensonges et secrets français des essais nucléaires en Polynésie. Invité Vincent Jauvert, Grand Reporter au Nouvel Observateur, à l'origine des révélations de 1998. - invités : Vincent JAUVERT - Vincent Jauvert : Journaliste à l'Obs - réalisé par : Khoï NGUYEN
Près de six mois après la réélection de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC, le nouveau gouvernement a été investi hier par l'Assemblée nationale, non sans quelques péripéties…Le Nouvel Observateur à Kinshasa raconte : « le Palais du peuple dans la commune de Lingwala a connu une chaude ambiance hier à l'occasion de la présentation du programme du gouvernement de Judith Suminwa, suivie de son investiture. Après des échauffourées devant la bâtisse chinoise qui accueille le parlement entre des éléments de la police nationale et des militants de certains partis politiques, les choses sont revenues à la normale. Le speaker de la chambre basse du parlement, Vital Kamerhe, a pu ouvrir alors la plénière. »« L'investiture est intervenue après une centaine d'interventions des députés nationaux, relate le site d'information congolais 7 sur 7, les uns pour enrichir et les autres pour critiquer le programme détaillé durant des heures par la Première ministre, Judith Suminwa. Sur les 405 députés présents, 397 ont voté pour et 6 se sont abstenus. Aucun député n'a voté contre. Etabli en 6 piliers, 56 axes et 312 actions, le programme quinquennal du gouvernement Suminwa, prévoit un financement de 277 000 milliards de Francs congolais, soit un peu plus de 92 milliards de dollars. »Emploi, sécurité, justice, infrastructures…Alors quelles sont les priorités de ce gouvernement ? « Devant les parlementaires, Judith Suminwa a placé l'emploi au cœur de son action, relève Actualités CD, avec pour ambition de créer 6,4 millions d'emplois d'ici 2028. Le deuxième pilier de l'action gouvernementale est la sécurité. En plus de l'armée, le gouvernement veut mettre l'accent sur la police. » Avec « la formation de nouveaux policiers et leur répartition équilibrée sur l'ensemble du territoire national. Dans le secteur de la justice, la mesure phare du gouvernement sera d'assurer une couverture optimale en termes d'implantation des cours et tribunaux. Par ailleurs, le gouvernement s'engage à réhabiliter et entretenir 10 000 kilomètres de routes de desserte agricole par an. »Le site congolais Objectif infos s'interroge sur le volet sécuritaire du nouveau gouvernement. Certes, écrit-il, « Judith Suminwa, a tiré la sonnette d'alarme sur la situation sécuritaire "précaire" qui prévaut dans l'Est du pays, pointant du doigt l'agression rwandaise et la présence persistante de groupes armés. (…) Elle a réitéré sa détermination à défendre l'intégrité territoriale de la RDC et à protéger ses citoyens. Reste à savoir si les efforts entrepris par les différentes parties permettront de ramener la paix dans cette région meurtrie par des années de conflit. »Travaux d'Hercule…On revient au Nouvel Observateur qui pointe que désormais,« les membres du gouvernement sont invités à se lancer dans la bataille pour combler le retard accumulé depuis des mois. (…) Ce sont des travaux d'Hercule auxquels ils doivent s'atteler. Le peuple attend beaucoup d'eux. Il est vrai que les défis sont énormes étant donné que depuis des décennies le pays a connu une gestion calamiteuse qui fait de lui parmi les plus pauvres de la planète. Pour le faire sortir de l'ornière, il faut des sacrifices incommensurables. »En effet, complète Aujourd'hui à Ouagadougou, « cent millions de Congolais vivent en-dessous du seuil de pauvreté et il faudra dépêtrer la majorité de ceux-ci de cette gadoue dévalorisante. Il y a aussi la justice, les infrastructures… C'est une expérience que tente le président Tshisekedi avec la nomination de Madame Suminwa. Il a genré la fonction (de Premier ministre) et il trace un sillon nouveau à l'égard des femmes en RDC. Transformera-t-elle l'essai ? On le saura très rapidement dans ce pays où les choses en la matière sont vite connues ! »Soupçons…Enfin, à noter ces rumeurs de corruption… Le Centre de recherches en finances publiques et développement local, un groupe d'expert qui lutte contre la corruption en RDC, affirme, dans un rapport cité notamment par le site Actualité CD, que « 14 millions de dollars auraient été décaissés par l'État pour "motiver" les députés nationaux, avant le vote de confiance d'hier. Chaque député aurait ainsi reçu 30 000 dollars… Le Centre de recherches en finances publiques et développement local affirme craindre que « cette nouvelle législature ne soit pire que la précédente. »
Près de six mois après la réélection de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC, le nouveau gouvernement a été investi hier par l'Assemblée nationale, non sans quelques péripéties…Le Nouvel Observateur à Kinshasa raconte : « le Palais du peuple dans la commune de Lingwala a connu une chaude ambiance hier à l'occasion de la présentation du programme du gouvernement de Judith Suminwa, suivie de son investiture. Après des échauffourées devant la bâtisse chinoise qui accueille le parlement entre des éléments de la police nationale et des militants de certains partis politiques, les choses sont revenues à la normale. Le speaker de la chambre basse du parlement, Vital Kamerhe, a pu ouvrir alors la plénière. »« L'investiture est intervenue après une centaine d'interventions des députés nationaux, relate le site d'information congolais 7 sur 7, les uns pour enrichir et les autres pour critiquer le programme détaillé durant des heures par la Première ministre, Judith Suminwa. Sur les 405 députés présents, 397 ont voté pour et 6 se sont abstenus. Aucun député n'a voté contre. Etabli en 6 piliers, 56 axes et 312 actions, le programme quinquennal du gouvernement Suminwa, prévoit un financement de 277 000 milliards de Francs congolais, soit un peu plus de 92 milliards de dollars. »Emploi, sécurité, justice, infrastructures…Alors quelles sont les priorités de ce gouvernement ? « Devant les parlementaires, Judith Suminwa a placé l'emploi au cœur de son action, relève Actualités CD, avec pour ambition de créer 6,4 millions d'emplois d'ici 2028. Le deuxième pilier de l'action gouvernementale est la sécurité. En plus de l'armée, le gouvernement veut mettre l'accent sur la police. » Avec « la formation de nouveaux policiers et leur répartition équilibrée sur l'ensemble du territoire national. Dans le secteur de la justice, la mesure phare du gouvernement sera d'assurer une couverture optimale en termes d'implantation des cours et tribunaux. Par ailleurs, le gouvernement s'engage à réhabiliter et entretenir 10 000 kilomètres de routes de desserte agricole par an. »Le site congolais Objectif infos s'interroge sur le volet sécuritaire du nouveau gouvernement. Certes, écrit-il, « Judith Suminwa, a tiré la sonnette d'alarme sur la situation sécuritaire "précaire" qui prévaut dans l'Est du pays, pointant du doigt l'agression rwandaise et la présence persistante de groupes armés. (…) Elle a réitéré sa détermination à défendre l'intégrité territoriale de la RDC et à protéger ses citoyens. Reste à savoir si les efforts entrepris par les différentes parties permettront de ramener la paix dans cette région meurtrie par des années de conflit. »Travaux d'Hercule…On revient au Nouvel Observateur qui pointe que désormais,« les membres du gouvernement sont invités à se lancer dans la bataille pour combler le retard accumulé depuis des mois. (…) Ce sont des travaux d'Hercule auxquels ils doivent s'atteler. Le peuple attend beaucoup d'eux. Il est vrai que les défis sont énormes étant donné que depuis des décennies le pays a connu une gestion calamiteuse qui fait de lui parmi les plus pauvres de la planète. Pour le faire sortir de l'ornière, il faut des sacrifices incommensurables. »En effet, complète Aujourd'hui à Ouagadougou, « cent millions de Congolais vivent en-dessous du seuil de pauvreté et il faudra dépêtrer la majorité de ceux-ci de cette gadoue dévalorisante. Il y a aussi la justice, les infrastructures… C'est une expérience que tente le président Tshisekedi avec la nomination de Madame Suminwa. Il a genré la fonction (de Premier ministre) et il trace un sillon nouveau à l'égard des femmes en RDC. Transformera-t-elle l'essai ? On le saura très rapidement dans ce pays où les choses en la matière sont vite connues ! »Soupçons…Enfin, à noter ces rumeurs de corruption… Le Centre de recherches en finances publiques et développement local, un groupe d'expert qui lutte contre la corruption en RDC, affirme, dans un rapport cité notamment par le site Actualité CD, que « 14 millions de dollars auraient été décaissés par l'État pour "motiver" les députés nationaux, avant le vote de confiance d'hier. Chaque député aurait ainsi reçu 30 000 dollars… Le Centre de recherches en finances publiques et développement local affirme craindre que « cette nouvelle législature ne soit pire que la précédente. »
La délinquance environnementale comme le trafic d'espèces protégées est la troisième activité criminelle la plus rentable dans le monde. Les pollutions intentionnelles de l'eau que nous buvons, de l'air que nous respirons, des aliments que nous consommons ont un coût considérable pour la société. Et les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique mettent en cause, rien de moins que l'avenir de l'humanité. Mais qui sanctionne tout cela ? Il existe, bien sûr, un droit de l'environnement mais il est peu ou pas appliqué. Manque de moyens financiers, nombre trop faible d'enquêteurs et de juges formés, des lois qui s'empilent sans cohérence… la justice environnementale n'est pas suffisamment prise au sérieux. Mais les contentieux s'accumulent et elle est en train d'évoluer.Avec- Marta Torre-Schaub, directrice de recherche au CNRS, spécialiste en droit de l'environnement et changement climatique pour son ouvrage Les risques climatiques à l'épreuve du droit paru chez Mare et Martin - Corinne Lepage, avocate engagée dans la protection de l'environnement- Victor David de l'IRD pour le projet MerMed qui permet de définir les actions à mener et les thématiques scientifiques à investiguer afin de donner des droits à la mer Méditerranée, pour la protéger- Matthieu Aron du Nouvel Observateur.
La délinquance environnementale comme le trafic d'espèces protégées est la troisième activité criminelle la plus rentable dans le monde. Les pollutions intentionnelles de l'eau que nous buvons, de l'air que nous respirons, des aliments que nous consommons ont un coût considérable pour la société. Et les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique mettent en cause, rien de moins que l'avenir de l'humanité. Mais qui sanctionne tout cela ? Il existe, bien sûr, un droit de l'environnement mais il est peu ou pas appliqué. Manque de moyens financiers, nombre trop faible d'enquêteurs et de juges formés, des lois qui s'empilent sans cohérence… la justice environnementale n'est pas suffisamment prise au sérieux. Mais les contentieux s'accumulent et elle est en train d'évoluer.Avec- Marta Torre-Schaub, directrice de recherche au CNRS, spécialiste en droit de l'environnement et changement climatique pour son ouvrage Les risques climatiques à l'épreuve du droit paru chez Mare et Martin - Corinne Lepage, avocate engagée dans la protection de l'environnement- Victor David de l'IRD pour le projet MerMed qui permet de définir les actions à mener et les thématiques scientifiques à investiguer afin de donner des droits à la mer Méditerranée, pour la protéger- Matthieu Aron du Nouvel Observateur.
durée : 00:53:40 - Le grand atelier - par : Vincent Josse - À l'occasion de la parution de son « Journal d'Arizona », l'écrivaine et diariste Chantal Thomas, de l'Académie française, évoque son passage à Tucson puis au Mexique dans les années 1980. Son invité dans Le Grand Atelier est l'écrivain Christophe Boltanski. - invités : Chantal Thomas, Christophe Boltanski - Chantal Thomas : Romancière et académicienne, Christophe Boltanski : Grand reporter au Nouvel Observateur - réalisé par : Karen DEHAIS
Je suis Jessica Troisfontaine et vous écoutez le podcast Ressentir. Cet épisode fait partie d'une série qui s'intitule "Ressentir les livres", à travers laquelle je vous propose de découvrir ou de redécouvrir des livres dont les mots, le style et le propos ont fleuri dans mon cœur avec le plus d'émotions à travers une lecture à voix haute d'un extrait particulièrement coloré. Le livre que je vous propose de ressentir aujourd'hui est « Lettre à D. Histoire d'un amour » d'André Gorz, qui a été publié en 2006 aux Editions Galilée et Gallimard. André Gorz, Gérard Horst de son vrai nom, est un écrivain et philosophe qui est né à Vienne en 1923. Il est notamment publié « Le traitre » en 1958, qui est préfacé par Sartre, mais aussi « Adieux au prolétariat : au-delà du socialisme » en 1980 ou encore « L'Immatériel : connaissance, valeur et capital » en 2003. En parallèle de son travail philosophique, il a poursuivi une carrière de journaliste, à L'Express puis au Nouvel Observateur, où il a écrit sous le pseudo de Michel Bosquet. Le 22 septembre 2007, André Gorz s'est suicidé à l'âge de 84 ans avec sa femme, qui était alors atteinte d'une maladie incurable. Sa femme, c'est Dorine, D., à qui il adresse cette lettre, quelques mois plus tôt. Il lui écrit cette lettre pour comprendre pourquoi dans son œuvre, il l'a invisibilisée ou dévalorisée, et pour réparer, en lui redonnant sa juste place, en exprimant tout ce qu'elle lui a apporté, de quelles manières elle l'a élevé, à quel point il l'a aimée et à quel point il l'aime encore cinquante-huit ans plus tard. L'extrait que j'ai choisi de vous lire court de la première page aux 3/4 de la 7ème page.
durée : 00:58:52 - Toute une vie - par : Matthieu Garrigou-Lagrange - Acteur populaire et drolatique, Louis de Funès est aussi un grand incompris. Quel homme se trouve derrière les tics et les mimiques des personnages burlesques qu'il incarne ? - invités : Valère Novarina Auteur, metteur en scène et artiste; Olivier Mongin Essayiste, directeur de la publication de la revue Esprit; Philippe Gumplowicz Musicien et musicologue; Alain Riou Critique cinéma au Nouvel Observateur; Stéphane Goudet Critique et historien de cinéma, maître de conférences en cinéma à l'université de Paris I et directeur artistique du cinéma Le Méliès à Montreuil; Bertrand Dicale Journaliste. Spécialiste de la chanson française. Directeur général du média numérique d'information News Tank Culture depuis 2017
Franz Olivier Giesbert a tutoyé pendant plus de quarante ans tous les géants de la politique française. Mitterrand et Chirac ayant une place toute particulière dans le cœur de ce grand journaliste, chroniqueur de l'époque et romancier à ses heures. FOG, pour les intimes, est pendant des décennies, partout, dans toutes les photos quand on cherche bien, comme le fameux Charlie! Journaliste et patron de presse, il travaille au Nouvel Observateur, au Figaro et au Point. Un parcours professionnel qui se calque sur son parcours politique; s'il a déjà eu le cœur à gauche, ce n'est plus le cas. Il dénonce aujourd'hui les « escrologistes » et toutes les dérives de la gauche identitaire. L'immigration incontrôlée et l'endettement calamiteux de nos fragiles pays demeurent cependant pour lui, les pires dangers qui pèsent sur nos destins. Des échecs colossaux qui sont le fait d'un manque de courage égal, à droite comme à gauche, dans le diagnostic rendu par FOG. Il publiait l'automne dernier Tragédie Française, troisième tome de son Histoire intime de la Vème République.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Esse foi um momento esperado por décadas pelas mulheres francesas. A lei "da liberdade garantida de recorrer ao aborto" entrou oficialmente na Constituição francesa nesta sexta, 8 de março, Dia Internacional da Luta pelos Direitos das Mulheres, em uma histórica cerimônia em Paris. Daniella Franco, da RFI“Foi preciso gravar o irreversível”: foi desta forma que o presidente francês, Emmanuel Macron, apresentou a oficialização da entrada da “liberdade das mulheres à recorrerem ao aborto” na Constituição da França. O país se tornou assim o primeiro a inscrever o direito na Carta Magna.Em uma emocionante cerimônia no Ministério da Justiça, no 1° distrito de Paris, o texto recebeu um selo que oficializa a entrada da lei na Constituição. Coube ao ministro francês da Justiça, Éric Dupond-Moretti, fabricar diante do público que acompanhava a cerimônia a peça de cera que gravou a constitucionalização do aborto.Em seguida, o texto da legislação foi repassado a Claudine Monteil, uma das signatárias do “manifesto das 343”, célebre petição redigida por Simone de Beauvoir e publicada em 1971 na revista Nouvel Observateur em apelo à descriminalização do aborto na França. Na época, as 343 mulheres que assumiram ter recorrido ao procedimento clandestinamente corriam o risco de serem processadas e presas.Durante um discurso, o presidente francês justificou a necessidade de inscrever na Constituição “a liberdade garantida às mulheres de recorrerem ao aborto” devido “aos recuos da nossa época”. Macron criticou “as forças reacionárias” que “miram primeiro e sempre nos direitos das mulheres antes de atacar, em seguida, os direitos das minorias, de todos os oprimidos, de todas as liberdades”.Execução na guilhotinaO chefe de Estado lembrou que a interrupção voluntária da gravidez (IVG), como o aborto não-espontâneo é chamado na França, chegou a ser um crime punido com pena de morte durante o sangrento regime de Vichy, quando a França foi ocupada pela Alemanha nazista, de 1940 a 1944. Macron ressaltou o caso de Marie-Louise Giraud, guilhotinada “em nome da proteção da família e da pátria” por realizar abortos durante o período.O presidente também citou o nome de várias mulheres que lutaram pela legalização deste direito na França, como a médica Madeleine Pelletier, que realizava abortos clandestinos no início do século 20, a advogada Gisèle Halimi, que defendeu a adolescente Marie-Claire nos anos 1970, vítima de uma gravidez após um estupro, e a ex-ministra Simone Veil, que defendeu e aprovou a lei que descriminalizou a interrupção voluntária da gravidez em 1975.“O selo da República grava neste dia um longo combate em prol da liberdade”, afirmou o chefe de Estado diante de centenas de personalidades convidadas a participar da cerimônia na Praça Vendôme, suscitando forte emoção e lágrimas entre o público. Entre parlamentares e ministros, marcaram presença celebridades, como a atriz Catherine Deneuve, além de representantes de associações feministas.Sob aplausos, Macron ainda expressou o desejo de inscrever a liberdade de recorrer ao IVG na Carta dos Direitos Fundamentais da União Europeia. “A França se tornou hoje o único país no mundo cuja Constituição protege explicitamente o direito à interrupção voluntária da gravidez, em todas as circunstâncias. E não descansaremos enquanto essa promessa não for cumprida em todo o mundo”, reiterou.Nos arredores do Ministério da Justiça, milhares de pessoas também se reuniram para acompanhar o evento. Foi o próprio presidente que convidou cidadãos e cidadãs a participarem da cerimônia, uma constitucionalização legislativa aberta ao público pela primeira vez na história. Após o discurso, Macron foi em direção à multidão com quem conversou durante quase uma hora.Aprovação em Congresso extraordinárioA constitucionalização do aborto foi uma promessa feita pelo presidente francês a pedidos de organizações feministas. A iniciativa ocorreu após o cancelamento do decreto Roe vs Wade, nos Estados Unidos, em 2022, que suscitou o temor de que o mesmo retrocesso pudesse ocorrer na França.O projeto de lei foi debatido durante 18 meses e passou por votação na Assembleia de Deputados, em janeiro, e pelo Senado, em fevereiro. Em seguida, como ocorre a cada revisão constitucional na França, o texto foi votado em Congresso extraordinário, pelas duas câmaras, em 4 de março. Por 780 votos a favor e 72 contra, deputados e senadores aprovaram a inscrição do IVG na Carta Magna.Apesar de ter obtido o aval massivo dos parlamentares, a constitucionalização do aborto encontrou diversos obstáculos nos últimos meses, como a recusa do termo "direito ao aborto", que deu lugar à expressão "liberdade garantida" às mulheres que desejarem recorrer à prática. Vários parlamentares, entre eles o próprio presidente do Senado, Gérard Larcher, também se manifestaram contra o projeto por acreditarem que a lei que já premitia às mulheres a interromperem gestações legalmente na França não estava ameaçada.Um direito desde 1975O aborto foi descriminalizado em 1975 na França, graças ao combate da ministra francesa Simone Veil, ícone da emancipação feminina e sobrevivente do Holocausto. Em 2022, o prazo máximo para a realização do procedimento aumentou de 12 para 14 semanas. A mudança não alterou o número de gestações interrompidas, como alegavam conservadores. Há cerca de duas décadas, o número se mantém estável: cerca de 230 mil abortos voluntários são realizados por ano no país.Embora em torno de 80% dos franceses apoiem a iniciativa, segundo pesquisas, na segunda-feira (4) bispos expressaram "tristeza" com a decisão do Congresso, assim como grupos conservadores. A organização Marcha pela Vida chegou a realizar uma manifestação durante a votação em Versalhes, "para defender a vida das crianças que ainda não nasceram e todas as vítimas do aborto".
« Quand Le Nouvel observateur est devenu L'Obs, ce nom a découragé [les lecteurs fidèles] »Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.
durée : 01:00:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 2012, "Une vie une oeuvre" proposait un portrait de la légende comique du cinéma français, Louis de Funès. Après des débuts difficiles, il connait un énorme succès avec des films cultes comme "La Grande vadrouille" ou "Oscar." Ce portrait est illustré par des extraits de films et des archives. - invités : Stéphane Goudet Critique et historien de cinéma, maître de conférences en cinéma à l'université de Paris I et directeur artistique du cinéma Le Méliès à Montreuil; Louis de Funès Acteur français (1914-1983); Philippe Gumplowicz Musicologue; Alain Riou Critique cinéma au Nouvel Observateur; Olivier Mongin Essayiste , directeur de la publication de la revue Esprit; Valère Novarina Auteur, metteur en scène et artiste; Bertrand Dicale
durée : 01:10:47 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Ivo Fleishman, Saul Freidlander, Christian Boltanski et Anne-Marie Albiach racontent le Prague de Kafka. La ville de Prague, entre appartenance et dissonance, c'est le thème de l'épisode 8/9 de cette série sur l'écrivain Franz Kafka réalisée en 1983, pour le centenaire de sa naissance. - invités : Christophe Boltanski Grand reporter au Nouvel Observateur; Marcelin Pleynet; Bernard Noël poète, romancier, essayiste
Les élections générales en République démocratique du Congo, dont la présidentielle, sont prévues le 20 décembre prochain et malgré quelques écueils, le pouvoir en place veut maintenir le calendrier coûte que coûte. C'est ce que constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « Des élections à marche forcée, c'est la feuille de route que semble s'être fixé le pouvoir congolais à six mois du scrutin malgré, note Afrikarabia, les contestations de l'opposition, la guerre à l'est du pays et des moyens financiers débloqués au compte-gouttes. Depuis plusieurs semaines, l'opposition est vent debout après la publication du fichier électoral qu'elle juge "frauduleux, douteux et corrompu". L'enregistrement des électeurs s'est déroulé de manière "chaotique" selon l'opposition, des institutions de la société civile ou l'Église catholique censée déployer des observateurs pour surveiller le scrutin. (…) Deux autres éléments inquiètent les opposants quant à la crédibilité du scrutin de décembre, pointe encore Afrikarabia. Il y a tout d'abord la nomination de Denis Kadima, jugé proche de Félix Tshisekedi, à la tête de la Céni. La composition de la centrale électorale est également contestée, car constituée en majorité de membres ayant rejoint l'Union sacrée, la plateforme électorale de Félix Tshisekedi. Il y a ensuite la nomination de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle par le chef de l'État grâce à un tour de passe-passe dénoncé par les opposants. Les deux institutions clés pour les élections de décembre semblent donc avoir été "caporalisées" par le pouvoir, affirme l'opposition, qui redoute un scrutin avec des résultats "fabriqués" par le camp présidentiel. »Pas de nouvel audit externe du fichier électoralEn début de semaine, la Céni a refusé un audit externe supplémentaire réclamé par l'opposition. En effet, relève le site congolais Actualité CD, « la Céni a promis de publier, selon les prescrits de la loi, la liste des électeurs. Mais elle considère illogique de mener un nouvel audit externe du fichier électoral. (…) L'opposition pour sa part continue de remettre en cause l'audit externe qu'avaient mené cinq experts recrutés par la Céni. Elle soupçonne l'existence d'électeurs fictifs dans le fichier qui favoriseraient la fraude électorale en faveur de l'actuel chef de l'État, candidat à sa succession. (…) Pour tenter d'apaiser la tension, poursuit Actualité CD, Denis Kadima [le patron de la Céni, NDLR] a décidé de rencontrer les leaders de l'opposition pour "explorer des solutions pour un processus électoral plus inclusif" ».Des rencontres qui n'ont rien donné pour l'instant. « Pendant ce temps, le train électoral ne s'arrête pas, relève le site congolais, malgré les risques sécuritaires et financiers évoqués par la centrale électorale. Les Bureaux de réception et de traitement des candidatures ouverts le 26 juin dernier continuent de recevoir les dossiers de candidature pour la députation nationale. Après cette étape, il y aura réception des candidatures des députés provinciaux jusqu'à l'élection présidentielle. »Colère !L'un des principaux opposants, Martin Fayulu, a laissé échapper sa colère, rapporte notamment le site congolais Politico CD : « "Kadima, l'assemblée plénière de la Céni et leurs commanditaires pensent que les Congolais sont des moutons de Panurge qui vont les aider à matérialiser une nouvelle fraude électorale en RDC. Ils ont tout faux", s'est exclamé Martin Fayulu. Pour donner plus de voix, relève Politico, l'opposant a promis de s'exprimer devant la presse ce mercredi pour fixer l'opinion sur le processus électoral en cours. »Colère également dans les colonnes du Nouvel Observateur à Kinshasa. « Après le refus de l'audit du fichier électoral, Denis Kadima et son équipe veulent enflammer le pays, s'insurge le bihebdomadaire. La situation telle qu'elle se présente actuellement risque de nous conduire à une période tumultueuse, prévient Le Nouvel Observateur, avant, pendant et après la date du 20 décembre 2023. Nous connaissons tous le comportement imprévisible des Kinois. »Les couteaux déjà tirés ?Le Pays au Burkina Faso s'inquiète de ces tensions pré-électorales : « On peut saluer la maturité des acteurs politiques congolais qui, à l'issue de la présidentielle contestée de 2018, avaient su éviter le pire à leur pays. Mais, s'interroge le quotidien ouagalais, sauront-ils rester dans la même dynamique en ne recourant qu'aux voies légales pour se faire entendre en cas de contestation des résultats du scrutin qui se profile à l'horizon ? Rien n'est moins sûr, tant les couteaux semblent déjà tirés. Cela dit, relève Le Pays, avec le refus de la Céni de procéder à un "audit externe" du fichier électoral, on attend de voir si les formations de Martin Fayulu et de Joseph Kabila confirmeront leur participation à la prochaine présidentielle ou s'ils comptent mettre à exécution leurs menaces de boycott du processus électoral. En attendant, s'il y a un conseil à donner à l'opposition congolaise, pointe encore le quotidien burkinabè, c'est de travailler à présenter un candidat unique. Mais là, tout porte à croire qu'on nage en pleine fiction, dans la mesure où chaque opposant, pensant que son heure est arrivée, ne s'imagine pas en train de se désister au profit d'un autre. »
Chapitre 6 : La psychanalyse moderne. Au terme de cette épopée dans le tourbillon de l'histoire de la psychanalyse, que peut-on dire aujourd'hui de cette pratique thérapeutique ? Quel a été son impact ces dernières décennies ? La recherche scientifique y trouve-t-elle une efficacité ? Comment choisir son thérapeute ? Autant de questions que nous abordons dans ce dernier volet. •• SOUTENIR ••Méta de Choc est gratuit, indépendant et sans publicité. Vous pouvez vous aussi le soutenir en faisant un don ponctuel ou mensuel : https://metadechoc.fr/tree/•• RESSOURCES ••Toutes les références en lien avec cette émission sont sur le site Méta de Choc : https://metadechoc.fr/podcast/que-vaut-la-psychanalyse/•• SUIVRE ••Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, PeerTube, YouTube.•• TIMECODES ••01:24 : Les dénonciations de la psychanalyse : Les illusions de la psychanalyse, rapport de l'INSERM de 2004, Catherine Meyer, Le livre noir de la psychanalyse, psychothérapies dynamiques, psychothérapie d'orientation psychanalytique, efficacité de la psychanalyse, personnalité évitante, personnalité borderline, personnalité schizoïde, personnalité obsessionnelle, TCC, Jacques-Alain Miller, Élisabeth Roudinesco, accusation d'antisémitisme, Nouvel Observateur, diffamation, critiques des psychanalystes sur les TCC, mathématisation du vivant, écoute, alliance thérapeutique, traitement contre les phobies.14:45 : Les préjudices de la psychanalyse : écoute passive, pas de restructuration cognitive, interprétations énigmatiques, confusion mentale, le vrai n'est pas ce que l'on croit, le thérapeute détient la vérité, endoctrinement, essentialisation, misogynie, exaltation du moi, sentiment de supériorité, Gérard Miller, un avis sur tout.22:09 : Les errements graves de la psychanalyse : traitement de la schizophrénie, stigmatisation des mères, traitement de l'autisme, mère frigidaire, Bruno Bettelheim, traitement de la dépression, rumination, activation comportementale, traitement des addictions, opposition à la méthadone, SIDA.29:36 : La psychanalyse dans les médias et à l'université : série “En thérapie“, Juan-David Nasio sur France Inter, podcast de Caroline Goldman, philosophie en Terminale, cours sur l'inconscient, fac de psycho, nomination dans les universités par cooptation, université de Louvain, déclin de la psychanalyse.37:08 : Que dit la recherche actuelle ? Les grandes méta-analyses depuis le rapport de l'Inserm de 2004.41:41 : Concurrence à la psychanalyse : hypnose, méditation de pleine conscience, coaching, développement personnel, Albert Ellis, musturbation.43:26 : L'imprégnation de la psychanalyse dans la société : aliénation parentale, injonctions psychanalytiques, vocabulaire, concepts extensibles, exhibitionnisme, tests projectifs, test de Rorschach.46:42 : Comment choisir son thérapeute ? Association française pour les TTC, phobies, assuétudes, questions existentielles, psycho-praticiens, critique systématique des parents, bibliothérapie, idées toxiques, biais cognitifs, TOC, exercices de confrontation méthodique.51:51 : Les leçons apprises : admiration pour les universitaires, scepticisme, recherche du bonheur, quête de vérité ultime, dire “je ne sais pas“, quelle évolution depuis les débuts de la psychologie ? le piège de l'absolutisme, le dogmatisme fait souffrir, flexibilité cognitive, dépister les schémas cognitifs qui nous piègent, acceptation des émotions, adoption de nouveaux comportements, gestion de soi, objectifs à long terme.59:08 : La minute stupide. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
André Gorz, 1923 in Wien als Gerhart Hirsch geboren, war Journalist und Sozialphilosoph: ein Vordenker der politischen Ökologie und des humanen Umbaus der Industriegesellschaft. Seine kapitalismuskritischen Bücher sind heute Klassiker. Als einer der ersten forderte er das bedingungslose Grundeinkommen. // Von Wolfgang Stenke / WDR 2017/ www.radiofeature.wdr.de Von Wolfgang Stenke.
André Gorz, 1923 in Wien als Gerhart Hirsch geboren, war Journalist und Sozialphilosoph: ein Vordenker der politischen Ökologie und des humanen Umbaus der Industriegesellschaft. Seine kapitalismuskritischen Bücher sind heute Klassiker. Als einer der ersten forderte er das bedingungslose Grundeinkommen. // Von Wolfgang Stenke / WDR 2017/ www.radiofeature.wdr.de Von Wolfgang Stenke.
Dans le paysage gris et bétonné de la banlieue parisienne habite Juliette Janson, une jeune mère au foyer. L'après-midi, lorsque son mari travaille et que son fils Christophe est à l'école, Juliette se prostitue pour arrondir ses fins de mois. Elle se donne ainsi à des inconnus, dans des hôtels de la capitale mais aussi dans des appartements de la cité HLM.Avec : Marina Vlady, Anny Duperey, Roger Montsoret, Raoul Levy, Jean Narboni, Joseph GehrardBonus DVD :Analyse de séquence par Alain Bergala (2019, 12')Entretien avec Aurélie Cardin (2019, 19')"Signé : Stella", lecture de la lettre anonyme publiée dans leNouvel Observateur du 4 mai 1966 (2019, 7')Le film vu par Sylvain George, cinéaste (2019, 30')Bande-annonce réalisée par Jean-Luc Godard (3')Audio : Français DTSHD-MA 2.0mono, Audiodescription (pour Malvoyants) DTSHD-MA 2.0 - Sous-titrage : FrançaisImage : 16/9 - Format cinéma : 2:35Combo Blu-ray zone B et DVD zone 2
Le Premier ministre portugais Antonio Costa a été reconduit dans ses fonctions en février dernier, après la victoire surprise de son parti lors des élections législatives anticipées. L'usure du pouvoir n'a pas eu de prise sur Antonio Costa, qui gouverne depuis 2015 et que tous les sondages donnaient perdant. Portrait d'un politique que certains socialistes européens regardent avec envie. (Rediffusion du 6/02/2022) « La majorité absolue n'est pas le pouvoir absolu, ça ne signifie pas gouverner seul. » Antonio Costa a déjoué tous les pronostics des instituts de sondage et contredit les analyses des éditorialistes mais il affiche une victoire modeste et veut rassurer. Avocat, mélomane, gastronome et fan de puzzle, Antonio Costa est tombé dans la marmite politique dès l'enfance. Sa mère est l'une des premières femmes journalistes, militante féministe engagée dans la lutte pour la dépénalisation de l'avortement ; son père est un écrivain communiste, originaire de Goa. Il surnomme son fils Babush, le gamin. Babush apprend le français en lisant le Nouvel Observateur et colle des affiches pour le PS dès l'âge de 14 ans. Le pays vient de vivre la révolution des œillets, la dictature de Salazar est tombée, « on militait jour et nuit, se souvient Margarida Marques, députée européenne socialiste portugaise, amie d'Antonio Costa. Nous étions aux jeunesses socialistes, il avait 14 ans, moi 21. C'était quelqu'un de très engagé, avec un grand sens politique. En 1981, j'ai été élue secrétaire générale du mouvement. Lui était alors la tête pensante du courant rival. Sa mère m'a envoyé un télégramme de félicitations. Quelques années plus tard, elle m'a confié qu'il n'avait pas apprécié son geste ! » Tacticien affable Le jeune Costa apprend vite et gravit rapidement les échelons du parti. À 34 ans, il est secrétaire d'État aux affaires parlementaires du gouvernement d'Antonio Guterres. « Ça a été quelque chose de très formateur », analyse Yves Léonard, historien, auteur d'une Histoire du Portugal Contemporain (éditions Chandeigne). « Il a été plongé dans les méandres du système politique portugais où il a révélé les qualités de fin tacticien et d'habileté qui sont un peu sa marque de fabrique ». Il est ensuite ministre de la Justice, ministre de l'Intérieur et brièvement député européen. Puis maire de Lisbonne entre 2007 et 2014, « une expérience très importante qui lui a servi de tremplin pour prendre la présidence du Parti socialiste en 2014. » Parcours sans faute pour un homme populaire qui cultive la simplicité. Comme Angela Merkel, Antonio Costa aime faire ses courses seul, et à Lisbonne, il avait installé en tant que maire un bureau dans un quartier déshérité. Son fauteuil de maire, il le doit à l'union de la gauche. Cette expérience lui a été utile lorsqu'il s'est lancé dans la bataille des législatives en 2015. « Antonio Costa a toujours fait preuve d'une grande subtilité, matinée de beaucoup de bonhomie, c'est un homme affable qui dégage de l'empathie, détaille Yves Léonard. Il allie donc à la fois de l'habilité tacticienne, une personnalité avenante et aussi de la fermeté et la capacité à trancher sans avoir la main qui tremble quand il le faut ». Union politique et miracle économique Cette année-là il fait du rassemblement l'instrument de sa victoire. Margarida Marques, alors fonctionnaire européenne, se souvient qu'il lui propose alors une tête de liste dans sa région d'origine - oubliées, les rivalités de jeunesse. « Il ne divise pas, il essaie de rassembler explique l'eurodéputée. En 2015, il est allé chercher des gens qui n'étaient pas avec lui sur le plan politique. Il a essayé d'unifier les différents courants de pensées au sein du parti, je pense que c'est un trait important de sa personnalité. » Un sens du rassemblement qui lui permet surtout de prendre la tête du gouvernement en s'assurant du soutien de la gauche de la gauche : les Portugais baptisent cette majorité « geringonça », « bidule improbable » en français. « Ce n'était pas une coalition, c'était un gouvernement socialiste, et le PS avait intégré les exigences négociées avec le Parti communiste et le Bloc de Gauche. Des exigences qui tenaient en quelques pages. Ça n'a pas été une période facile, se rappelle Margarida Marques, qui siège alors au parlement à Lisbonne. Nous étions bien conscients d'être en désaccord sur les affaires européennes par exemple. Mais chaque fois qu'il y avait une loi à voter il fallait négocier avec eux. Ça a renforcé le rôle du parlement. » Nouvelle victoire socialiste au scrutin de 2019, le PS choisit de gouverner en minorité, sans accord formel cette fois-ci avec les partenaires de gauche. Antonio Costa a des résultats à faire valoir : c'est l'époque de ce que les commentateurs appellent le « miracle portugais ». Après les années d'austérité imposées par les institutions internationales suite à la crise de 2008, sous le gouvernement de Pedro Passos Coelho (PSD, droite), Antonio Costa parvient à sortir le pays de la récession. Il relève les salaires des fonctionnaires, le salaire minimum, les retraites, et à réhabiliter les 35 heures. Le tout en contrôlant les déficits, et même en renouant avec les excédents budgétaires. « Antonio Costa a cette capacité à concilier des objectifs qui peuvent paraitre antinomiques, juge Yves Léonard. Il a très clairement dit en prenant ses fonctions fin 2015 "on va tourner la page de l'austérité en respectant pleinement nos engagements européens". D'abord par fidélité au contrat, à l'appartenance à l'Union européenne, mais aussi parce que le Portugal est très dépendant des aides communautaires. Il lui a fallu être habile et il a donné des gages, et il a rassuré ». L'extrême droite en embuscade Le miracle a son revers. Les contrats précaires, le prix du logement et la question des bas salaires nourrissent le mécontentement et ont été au cœur de la campagne des législatives anticipées. « La gauche de la gauche a beaucoup reproché à Antonio Costa de ne pas aller assez loin sur un certain nombre de ces thèmes : la protection sociale, la lutte contre la précarité, le droit du travail », poursuit Yves Léonard. Sans compter que la pandémie a stoppé net les avancées des années précédentes. Et s'il a gagné le pari des urnes, Antonio Costa aura fort à faire dans les quatre ans à venir : répondre aux Portugais qui lui ont fait massivement confiance, mais aussi composer avec l'irruption de l'extrême droite au parlement : le parti Chega est passé de un à douze élus. « Heureusement qu'il y a une majorité absolue, souffle Margarida Marques car le leader de la droite, Rui Rio, était ouvert à faire un gouvernement soutenu par l'extrême droite au parlement, il l'a dit dans un entretien vendredi soir en toute fin de campagne. » Du jamais vu au Portugal. Et ensuite, après trois mandats de Premier ministre, un record depuis le retour à la démocratie, à quoi pourrait aspirer Babush ? Européen convaincu, il s'est beaucoup engagé au sein du Conseil, Notamment pour obtenir les ressources propres nécessaires au plan de relance. « Évidemment quand je regarde ses compétences, je le vois bien président d'une institution européenne, concède l'eurodéputée Margarida Marques. Mais je ne sais pas s'il a le calendrier approprié. Une chose est claire, il a la compétence mais aussi la confiance de ses pairs. Et pas seulement des socialistes, je peux le dire. Il a une image très positive, l'image de quelqu'un capable de construire des compromis de convaincre de persuader, et les autres leaders lui font confiance ». D'ici là, le travail ne manque pas : l'amateur de puzzle Antonio Costa va devoir agencer les 16 milliards du plan de relance de façon à redonner vie au miracle portugais.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Jean-Claude Perrier pour son livre « Le photographe de Notre Dame » au Cerf. À propos du livre : «Le photographe de Notre Dame» paru aux éditions Cerf Longtemps avant le printemps 2019, où Notre-Dame de Paris a failli succomber dans les flammes, Éric Prinvault, photographe en devenir, avait réalisé de la cathédrale un énigmatique portrait nocturne. Bien des années plus tard, et Notre-Dame blessée, Jean-Claude Perrier trouve par hasard la photo dans une brocante, en tombe amoureux et l'acquiert. Désirant en savoir plus, l'écrivain se met en quête du photographe, lequel, il va vite l'apprendre, est décédé en 2018. Il va chercher à reconstituer son parcours, son œuvre, dans un dialogue urgent et fraternel. Son livre est la preuve qu'il est bien une vie après la vie et que, comme pour la cathédrale, la lumière finira par triompher des ténèbres... Jean-Claude Perrier est un écrivain et journaliste. Il a fait des études littéraires classiques. D'abord professeur de lettres, puis journaliste (il débute au "Quotidien de Paris", en 1980), il devient écrivain et éditeur. Journaliste littéraire au "Figaro littéraire" et à "Livres Hebdo", il a publié une histoire du journal Libération, un livre sur le cigare, des anthologies du général De Gaulle. Il dirige la collection "Domaine indien" au Cherche midi. Également critique rock au "Nouvel Observateur", il est spécialiste de la scène française et a écrit une quinzaine d'ouvrages sur la chanson française et le rap. Écrivain, il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages dans des genres et sur des domaines divers, qui correspondent à ses passions éclectiques et parallèles : l'Antiquité, l'archéologie littéraire, la musique (rock et chanson française), l'Inde, le havane… Grand voyageur, il a effectué de nombreuses tournées ou missions pour différents organismes (Alliance française, Culturesfrance, ambassades, CNL...) Il est l'auteur de "Le Fou de dieu, Héliogabale" (1988), "André Malraux et la tentation de l'Inde" (Gallimard, 2004), "Les mystères de Saint-Exupéry" (Stock, 2009), prix Louis-Barthou de l'Académie française 2010, et "André Gideou la tentation nomade" (Flammarion, 2011). Source : www.etonnants-voyageurs.ne
Le président de la république du Portugal a officiellement reconduit Antonio Costa dans ses fonctions de Premier ministre cette semaine. Dimanche dernier le socialiste a créé la surprise : son parti a remporté la majorité absolue des suffrages aux législatives anticipées, convoquées après que les partenaires d'extrême gauche avaient refusé de voter le budget 2022. Le scrutin a été marqué par un effondrement de la droite classique et de l'extrême gauche, et par une forte poussée de l'extrême droite. L'usure du pouvoir n'a pas eu prise sur Antonio Costa, qui gouverne depuis 2015 et que tous les sondages donnaient perdant. Portrait d'un politique que certains socialistes européens regardent avec envie. « La majorité absolue n'est pas le pouvoir absolu, ça ne signifie pas gouverner seul. » Antonio Costa a déjoué tous les pronostics des instituts de sondage et contredit les analyses des éditorialistes mais il affiche une victoire modeste et veut rassurer. Avocat, mélomane, gastronome et fan de puzzle, Antonio Costa est tombé dans la marmite politique dès l'enfance. Sa mère est l'une des premières femmes journalistes, militante féministe engagée dans la lutte pour la dépénalisation de l'avortement ; son père est un écrivain communiste, originaire de Goa. Il surnomme son fils Babush, le gamin. Babush apprend le français en lisant le Nouvel Observateur et colle des affiches pour le PS dès l'âge de 14 ans. Le pays vient de vivre la révolution des œillets, la dictature de Salazar est tombée, « on militait jour et nuit, se souvient Margarida Marques, députée européenne socialiste portugaise, amie d'Antonio Costa. Nous étions aux jeunesses socialistes, il avait 14 ans, moi 21. C'était quelqu'un de très engagé, avec un grand sens politique. En 1981, j'ai été élue secrétaire générale du mouvement. Lui était alors la tête pensante du courant rival. Sa mère m'a envoyé un télégramme de félicitations. Quelques années plus tard, elle m'a confié qu'il n'avait pas apprécié son geste ! » Tacticien affable Le jeune Costa apprend vite et gravit rapidement les échelons du parti. À 34 ans, il est secrétaire d'État aux affaires parlementaires du gouvernement d'Antonio Guterres. « Ça a été quelque chose de très formateur », analyse Yves Léonard, historien, auteur d'une Histoire du Portugal Contemporain (éditions Chandeigne). « Il a été plongé dans les méandres du système politique portugais où il a révélé les qualités de fin tacticien et d'habileté qui sont un peu sa marque de fabrique ». Il est ensuite ministre de la Justice, ministre de l'Intérieur et brièvement député européen. Puis maire de Lisbonne entre 2007 et 2014, « une expérience très importante qui lui a servi de tremplin pour prendre la présidence du Parti socialiste en 2014. » Parcours sans faute pour un homme populaire qui cultive la simplicité. Comme Angela Merkel, Antonio Costa aime faire ses courses seul, et à Lisbonne, il avait installé en tant que maire un bureau dans un quartier déshérité. Son fauteuil de maire, il le doit à l'union de la gauche. Cette expérience lui a été utile lorsqu'il s'est lancé dans la bataille des législatives en 2015. « Antonio Costa a toujours fait preuve d'une grande subtilité, matinée de beaucoup de bonhomie, c'est un homme affable qui dégage de l'empathie, détaille Yves Léonard. Il allie donc à la fois de l'habilité tacticienne, une personnalité avenante et aussi de la fermeté et la capacité à trancher sans avoir la main qui tremble quand il le faut ». Union politique et miracle économique Cette année-là il fait du rassemblement l'instrument de sa victoire. Margarida Marques, alors fonctionnaire européenne, se souvient qu'il lui propose alors une tête de liste dans sa région d'origine - oubliées, les rivalités de jeunesse. « Il ne divise pas, il essaie de rassembler explique l'eurodéputée. En 2015, il est allé chercher des gens qui n'étaient pas avec lui sur le plan politique. Il a essayé d'unifier les différents courants de pensées au sein du parti, je pense que c'est un trait important de sa personnalité. » Un sens du rassemblement qui lui permet surtout de prendre la tête du gouvernement en s'assurant du soutien de la gauche de la gauche : les Portugais baptisent cette majorité « geringonça », « bidule improbable » en français. « Ce n'était pas une coalition, c'était un gouvernement socialiste, et le PS avait intégré les exigences négociées avec le Parti communiste et le Bloc de Gauche. Des exigences qui tenaient en quelques pages. Ça n'a pas été une période facile, se rappelle Margarida Marques, qui siège alors au parlement à Lisbonne. Nous étions bien conscients d'être en désaccord sur les affaires européennes par exemple. Mais chaque fois qu'il y avait une loi à voter il fallait négocier avec eux. Ça a renforcé le rôle du parlement. » Nouvelle victoire socialiste au scrutin de 2019, le PS choisit de gouverner en minorité, sans accord formel cette fois-ci avec les partenaires de gauche. Antonio Costa a des résultats à faire valoir : c'est l'époque de ce que les commentateurs appellent le « miracle portugais ». Après les années d'austérité imposées par les institutions internationales suite à la crise de 2008, sous le gouvernement de Pedro Passos Coelho (PSD, droite), Antonio Costa parvient à sortir le pays de la récession. Il relève les salaires des fonctionnaires, le salaire minimum, les retraites, et à réhabiliter les 35 heures. Le tout en contrôlant les déficits, et même en renouant avec les excédents budgétaires. « Antonio Costa a cette capacité à concilier des objectifs qui peuvent paraitre antinomiques, juge Yves Léonard. Il a très clairement dit en prenant ses fonctions fin 2015 "on va tourner la page de l'austérité en respectant pleinement nos engagements européens". D'abord par fidélité au contrat, à l'appartenance à l'Union européenne, mais aussi parce que le Portugal est très dépendant des aides communautaires. Il lui a fallu être habile et il a donné des gages, et il a rassuré ». L'extrême droite en embuscade Le miracle a son revers. Les contrats précaires, le prix du logement et la question des bas salaires nourrissent le mécontentement et ont été au cœur de la campagne des législatives anticipées. « La gauche de la gauche a beaucoup reproché à Antonio Costa de ne pas aller assez loin sur un certain nombre de ces thèmes : la protection sociale, la lutte contre la précarité, le droit du travail », poursuit Yves Léonard. Sans compter que la pandémie a stoppé net les avancées des années précédentes. Et s'il a gagné le pari des urnes, Antonio Costa aura fort à faire dans les quatre ans à venir : répondre aux Portugais qui lui ont fait massivement confiance, mais aussi composer avec l'irruption de l'extrême droite au parlement : le parti Chega est passé de un à douze élus. « Heureusement qu'il y a une majorité absolue, souffle Margarida Marques car le leader de la droite, Rui Rio, était ouvert à faire un gouvernement soutenu par l'extrême droite au parlement, il l'a dit dans un entretien vendredi soir en toute fin de campagne. » Du jamais vu au Portugal. Et ensuite, après trois mandats de Premier ministre, un record depuis le retour à la démocratie, à quoi pourrait aspirer Babush ? Européen convaincu, il s'est beaucoup engagé au sein du Conseil, Notamment pour obtenir les ressources propres nécessaires au plan de relance. « Évidemment quand je regarde ses compétences, je le vois bien président d'une institution européenne, concède l'eurodéputée Margarida Marques. Mais je ne sais pas s'il a le calendrier approprié. Une chose est claire, il a la compétence mais aussi la confiance de ses pairs. Et pas seulement des socialistes, je peux le dire. Il a une image très positive, l'image de quelqu'un capable de construire des compromis de convaincre de persuader, et les autres leaders lui font confiance ». D'ici là, le travail ne manque pas : l'amateur de puzzle Antonio Costa va devoir agencer les 16 milliards du plan de relance de façon à redonner vie au miracle portugais.
Ahead of the release of the Matrix 4 I thought a second run into the world of postmodernism's high priest was due and so today we look at Jean Baudrillard on The Matrix. Simulation and Simulacra, Baudrillard's famous book from 1981 was required reading for the entire cast of The Matrix and the Wachowskis even asked Baudrillard to work on the second and third movies. He declined. As it turns out he had nothing but disdain for the movies and in this episode we explore why and look at the 2004 interview he gave to the French magazine Le Nouvel Obsevateur.____________________⭐ Support the channel (thank you!) ▶ Patreon: https://patreon.com/thelivingphilosophy ▶ Ko-fi: https://ko-fi.com/thelivingphilosophy________________Further Reading:Baudrillard interview with le Nouvel Observateur: https://baudrillardstudies.ubishops.ca/the-matrix-decoded-le-nouvel-observateur-interview-with-jean-baudrillard/Catherine Constable: Adapting philosophy - Jean Baudrillard and The Matrix Trilogy________________Media Used:1. Lightless Dawn — Kevin MacLeod2. 1812 Overture – Tchaikovsky3. Mozart's String Quartet No. 15 in D minor4. There's Probably No Time – Chris Zabriskie5. Lost Frontier — Kevin MacLeod6. Drums of the Deep — Kevin MacLeod7. Despair and Triumph — Kevin MacLeodSubscribe to Kevin MacLeod https://www.youtube.com/user/kmmusicSubscribe to Chris Zabriskie youtube.com/c/chriszabriskie _________________⌛ Timestamps:0:00 Introduction0:58 #1 The Misrepresentation of The Matrix5:13 #2 The Matrix would love The Matrix8:23 #3 A Glimmer of Irony10:34 Why Baudrillard is Wrong13:32 Final Thoughts________________#Baudrillard #thelivingphilosophy #thematrix #philosophy #simulation
durée : 00:49:47 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Autour de l'essai posthume de l'écrivain, journaliste, fondateur et éditorialiste du Nouvel Observateur, Jean Daniel, " Réconcilier la France, Une histoire vécue de la nation ", rencontre avec Sara Daniel et Pierre Nora - invités : Sara Daniel Grand reporter, chef du service étranger à L'Obs; Pierre Nora historien, éditeur, membre de l'Académie française
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, simple, accessible. SOURCESZEVENT : Le Parisien, Hitek, Midi LibreTRUMP : L'Express, Le Point, Courrier InternationalG20 : LCI, Le Figaro COP 26 : Le Monde, Le Figaro JOKER À TOKYO : The Huffington Post, 20 MinutesTRODELVY : France Info, Nouvel Observateur Écriture : Blanche Vathonne - Anais Lochon - Hugo Travers Montage : Leo Henry Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
durée : 00:28:45 - Personnages en personne - par : Charles Dantzig - Qui est James Bond ? Pour le savoir Charles Dantzig reçoit François Forestier, critique au Nouvel Observateur. - réalisation : Clotilde Pivin - invités : François Forestier Auteur, romancier, critique de cinéma
durée : 00:28:45 - Personnages en personne - par : Charles Dantzig - Qui est James Bond ? Pour le savoir Charles Dantzig reçoit François Forestier, critique au Nouvel Observateur. - réalisation : Clotilde Pivin - invités : François Forestier Auteur, romancier, critique de cinéma
Radioportation : 1985, année où il devient Directeur de la rédaction du Nouvel Observateur. Actualité : « Rien qu'une bête » roman paru aux Editions Albin Michel.
« Un million de femmes se font avorter chaque année en France. […] Je déclare que je suis l'une d'elles. » Le 5 avril 1971, c'est une détonation en France : le Nouvel Observateur sort un numéro avec, en Une, le Manifeste des 343 femmes qui déclarent avoir mis fin à une grossesse, alors que c'était illégal en France. Ce manifeste est l'une des étapes clefs vers la légalisation de l'IVG, en 1974. Dans cet épisode spécial, on vous raconte cette histoire. Les références de cet épisode : le dépôt de la gerbe du MLF sur la tombe du soldat inconnu Simone de Beauvoir et le mouvement des femmes en France, par Claudine Monteil (en anglais) Avant la loi Veil, le coup d'éclat des 343 "salopes", documentaire de France Culture Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale, documentaire à visionner sur la plateforme Salto (sur abonnement) Le Manifeste des 343: L'histoire d'un combat, roman graphique d'Adeline Laffitte, Hélène Strag et Hervé Duphot Avortement clandestin, quand Annie Ernaux retraçait “L'évènement”, sur France Culture Vous pouvez nous suivre sur Instagram, Facebook et Twitter. Vous pouvez aussi nous envoyez un email. Crédit logo : Clayton DRX
D'un côté, les réalisatrices du docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", qui revient sur la publication le 5 avril 1971 dans le Nouvel Obs d'une pétition signée par 343 femmes, parmi lesquelles Simone de Beauvoir, Françoise Sagan, Jeanne Moreau ou Catherine Deneuve, dans laquelle elles s'accusent du délit d'avortement. Leur but : obtenir le droit pour les femmes d'avorter. De l'autre, Cédric Simon pour la BD "La grande peste : Tome I/II : Le quatrième cavalier". En 1347, une maladie inconnue frappe l'Europe. En cinq ans, elle fait 25 millions de morts. « Bagarre dans la Discothèque » dès 11h30, avec Corentin Candi et Laurence Bibot. Et dès midi : La chronique de Josef Schovanec : l'écrivain tchèque (naturalisé français) Milan Kundera, dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. Le 5 avril, ce sera les 50 ans de la publication dans Le Nouvel Observateur du "Manifeste des 343 en faveur de l'avortement". On en parle avec Valérie Jourdan (réalisation) et Adeline Laffitte (écriture) pour leur docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", disponible sur Auvio jusqu'au 26 mai. Et également sortie la BD "Le Manifeste des 343 : Histoire d'un combat" d'Adeline Laffitte, parue en octobre 2020 chez Marabout/ Marabulles. 5 avril 1971. En France, le Nouvel Observateur crée le scandale avec un numéro comportant les noms des 343 femmes avouant avoir avorté illégalement. Malgré le risque de poursuites judiciaires, elles choisissent de s'exposer publiquement tant la vie intime des femmes devient insoutenable. A l'époque, la contraception demeure quasi inexistante et l'Eglise comme l'Ordre des médecins refusent toute idée d'une modification de la loi de 1920 qui interdit l'avortement. Pour que la loi change, il faut bousculer le Pouvoir. Le Mouvement de Libération des Femes (MLF), associé au Nouvel Observateur, va jeter un pavé dans la mare avec ce Manifeste des 343 femmes, rebaptisées " 343 Salopes " par un dessin de Cabu dans Charlie Hebdo. Un coup d'accélérateur qui posera pour la première fois la question d'un " droit à l'avortement " . Il y aura plusieurs événements qui finiront par l'examen à l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur " l'interruption volontaire de grossesse ", par Simone Veil et adopté le 17/01/1975. Cédric Simon (co-scénariste) pour la BD "La grande peste : Tome I/II : Le quatrième cavalier" (Les Arènes BD). Baldus, jeune membre de l'ordre des chevaliers Hospitaliers, navigue en mer Méditerranée au large de Rhodes lorsque son navire croise le chemin d'une galère byzantine à la dérive. Les Hospitaliers l'abordent et ne trouvent à son bord que des cadavres rongés par un mystérieux mal : la pestilence. Alors qu'ils s'apprêtent à rejoindre leur navire pour fuir la maladie, un cavalier émerge sur le pont de la galère et décime ses frères d'armes. De son bataillon, seul Baldus survit miraculeusement à l'attaque. S'engage alors une course-poursuite effrénée à travers une Italie ravagée par ce mal inconnu. Au fil de sa fuite, Baldus s'enfonce dans sa propre folie et découvre celle des hommes. Le "Boing Boum Tchak" de Sébastien Ministru : "Combats et métamorphoses d'une femme" d'Édouard Louis (Seuil). Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose.
D'un côté, les réalisatrices du docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", qui revient sur la publication le 5 avril 1971 dans le Nouvel Obs d'une pétition signée par 343 femmes, parmi lesquelles Simone de Beauvoir, Françoise Sagan, Jeanne Moreau ou Catherine Deneuve, dans laquelle elles s'accusent du délit d'avortement. Leur but : obtenir le droit pour les femmes d'avorter. De l'autre, Cédric Simon pour la BD "La grande peste : Tome I/II : Le quatrième cavalier". En 1347, une maladie inconnue frappe l'Europe. En cinq ans, elle fait 25 millions de morts. « Bagarre dans la Discothèque » dès 11h30, avec Corentin Candi et Laurence Bibot. Et dès midi : La chronique de Josef Schovanec : l'écrivain tchèque (naturalisé français) Milan Kundera, dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. Le 5 avril, ce sera les 50 ans de la publication dans Le Nouvel Observateur du "Manifeste des 343 en faveur de l'avortement". On en parle avec Valérie Jourdan (réalisation) et Adeline Laffitte (écriture) pour leur docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", disponible sur Auvio jusqu'au 26 mai. Et également sortie la BD "Le Manifeste des 343 : Histoire d'un combat" d'Adeline Laffitte, parue en octobre 2020 chez Marabout/ Marabulles. 5 avril 1971. En France, le Nouvel Observateur crée le scandale avec un numéro comportant les noms des 343 femmes avouant avoir avorté illégalement. Malgré le risque de poursuites judiciaires, elles choisissent de s'exposer publiquement tant la vie intime des femmes devient insoutenable. A l'époque, la contraception demeure quasi inexistante et l'Eglise comme l'Ordre des médecins refusent toute idée d'une modification de la loi de 1920 qui interdit l'avortement. Pour que la loi change, il faut bousculer le Pouvoir. Le Mouvement de Libération des Femes (MLF), associé au Nouvel Observateur, va jeter un pavé dans la mare avec ce Manifeste des 343 femmes, rebaptisées " 343 Salopes " par un dessin de Cabu dans Charlie Hebdo. Un coup d'accélérateur qui posera pour la première fois la question d'un " droit à l'avortement " . Il y aura plusieurs événements qui finiront par l'examen à l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur " l'interruption volontaire de grossesse ", par Simone Veil et adopté le 17/01/1975. Cédric Simon (co-scénariste) pour la BD "La grande peste : Tome I/II : Le quatrième cavalier" (Les Arènes BD). Baldus, jeune membre de l'ordre des chevaliers Hospitaliers, navigue en mer Méditerranée au large de Rhodes lorsque son navire croise le chemin d'une galère byzantine à la dérive. Les Hospitaliers l'abordent et ne trouvent à son bord que des cadavres rongés par un mystérieux mal : la pestilence. Alors qu'ils s'apprêtent à rejoindre leur navire pour fuir la maladie, un cavalier émerge sur le pont de la galère et décime ses frères d'armes. De son bataillon, seul Baldus survit miraculeusement à l'attaque. S'engage alors une course-poursuite effrénée à travers une Italie ravagée par ce mal inconnu. Au fil de sa fuite, Baldus s'enfonce dans sa propre folie et découvre celle des hommes. Le "Boing Boum Tchak" de Sébastien Ministru : "Combats et métamorphoses d'une femme" d'Édouard Louis (Seuil). Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose.
La chronique de Josef Schovanec : l'écrivain tchèque (naturalisé français) Milan Kundera, dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. Le 5 avril, ce sera les 50 ans de la publication dans Le Nouvel Observateur du "Manifeste des 343 en faveur de l'avortement". On en parle avec Valérie Jourdan (réalisation) et Adeline Laffitte (écriture) pour leur docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", disponible sur Auvio jusqu'au 26 mai. Et également sortie la BD "Le Manifeste des 343 : Histoire d'un combat" d'Adeline Laffitte, parue en octobre 2020 chez Marabout/ Marabulles. 5 avril 1971. En France, le Nouvel Observateur crée le scandale avec un numéro comportant les noms des 343 femmes avouant avoir avorté illégalement. Malgré le risque de poursuites judiciaires, elles choisissent de s'exposer publiquement tant la vie intime des femmes devient insoutenable. A l'époque, la contraception demeure quasi inexistante et l'Eglise comme l'Ordre des médecins refusent toute idée d'une modification de la loi de 1920 qui interdit l'avortement. Pour que la loi change, il faut bousculer le Pouvoir. Le Mouvement de Libération des Femes (MLF), associé au Nouvel Observateur, va jeter un pavé dans la mare avec ce Manifeste des 343 femmes, rebaptisées " 343 Salopes " par un dessin de Cabu dans Charlie Hebdo. Un coup d'accélérateur qui posera pour la première fois la question d'un " droit à l'avortement " . Il y aura plusieurs événements qui finiront par l'examen à l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur " l'interruption volontaire de grossesse ", par Simone Veil et adopté le 17/01/1975. Cédric Simon (co-scénariste) pour la BD "La grande peste : Tome I/II : Le quatrième cavalier" (Les Arènes BD). Baldus, jeune membre de l'ordre des chevaliers Hospitaliers, navigue en mer Méditerranée au large de Rhodes lorsque son navire croise le chemin d'une galère byzantine à la dérive. Les Hospitaliers l'abordent et ne trouvent à son bord que des cadavres rongés par un mystérieux mal : la pestilence. Alors qu'ils s'apprêtent à rejoindre leur navire pour fuir la maladie, un cavalier émerge sur le pont de la galère et décime ses frères d'armes. De son bataillon, seul Baldus survit miraculeusement à l'attaque. S'engage alors une course-poursuite effrénée à travers une Italie ravagée par ce mal inconnu. Au fil de sa fuite, Baldus s'enfonce dans sa propre folie et découvre celle des hommes. Le "Boing Boum Tchak" de Sébastien Ministru : "Combats et métamorphoses d'une femme" d'Édouard Louis (Seuil). Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose.
Le 5 avril, ce sera les 50 ans de la publication dans Le Nouvel Observateur du "Manifeste des 343 en faveur de l'avortement". On en parle avec Valérie Jourdan (réalisation) et Adeline Laffitte (écriture) pour leur docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", disponible sur Auvio jusqu'au 26 mai. Et également sortie la BD "Le Manifeste des 343 : Histoire d'un combat" d'Adeline Laffitte, parue en octobre 2020 chez Marabout/ Marabulles. 5 avril 1971. En France, le Nouvel Observateur crée le scandale avec un numéro comportant les noms des 343 femmes avouant avoir avorté illégalement. Malgré le risque de poursuites judiciaires, elles choisissent de s'exposer publiquement tant la vie intime des femmes devient insoutenable. A l'époque, la contraception demeure quasi inexistante et l'Eglise comme l'Ordre des médecins refusent toute idée d'une modification de la loi de 1920 qui interdit l'avortement. Pour que la loi change, il faut bousculer le Pouvoir. Le Mouvement de Libération des Femes (MLF), associé au Nouvel Observateur, va jeter un pavé dans la mare avec ce Manifeste des 343 femmes, rebaptisées " 343 Salopes " par un dessin de Cabu dans Charlie Hebdo. Un coup d'accélérateur qui posera pour la première fois la question d'un " droit à l'avortement " . Il y aura plusieurs événements qui finiront par l'examen à l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur " l'interruption volontaire de grossesse ", par Simone Veil et adopté le 17/01/1975.
Le 5 avril, ce sera les 50 ans de la publication dans Le Nouvel Observateur du "Manifeste des 343 en faveur de l'avortement". On en parle avec Valérie Jourdan (réalisation) et Adeline Laffitte (écriture) pour leur docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", disponible sur Auvio jusqu'au 26 mai. Et également sortie la BD "Le Manifeste des 343 : Histoire d'un combat" d'Adeline Laffitte, parue en octobre 2020 chez Marabout/ Marabulles. 5 avril 1971. En France, le Nouvel Observateur crée le scandale avec un numéro comportant les noms des 343 femmes avouant avoir avorté illégalement. Malgré le risque de poursuites judiciaires, elles choisissent de s'exposer publiquement tant la vie intime des femmes devient insoutenable. A l'époque, la contraception demeure quasi inexistante et l'Eglise comme l'Ordre des médecins refusent toute idée d'une modification de la loi de 1920 qui interdit l'avortement. Pour que la loi change, il faut bousculer le Pouvoir. Le Mouvement de Libération des Femes (MLF), associé au Nouvel Observateur, va jeter un pavé dans la mare avec ce Manifeste des 343 femmes, rebaptisées " 343 Salopes " par un dessin de Cabu dans Charlie Hebdo. Un coup d'accélérateur qui posera pour la première fois la question d'un " droit à l'avortement " . Il y aura plusieurs événements qui finiront par l'examen à l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur " l'interruption volontaire de grossesse ", par Simone Veil et adopté le 17/01/1975.
La chronique de Josef Schovanec : l'écrivain tchèque (naturalisé français) Milan Kundera, dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. Le 5 avril, ce sera les 50 ans de la publication dans Le Nouvel Observateur du "Manifeste des 343 en faveur de l'avortement". On en parle avec Valérie Jourdan (réalisation) et Adeline Laffitte (écriture) pour leur docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", disponible sur Auvio jusqu'au 26 mai. Et également sortie la BD "Le Manifeste des 343 : Histoire d'un combat" d'Adeline Laffitte, parue en octobre 2020 chez Marabout/ Marabulles. 5 avril 1971. En France, le Nouvel Observateur crée le scandale avec un numéro comportant les noms des 343 femmes avouant avoir avorté illégalement. Malgré le risque de poursuites judiciaires, elles choisissent de s'exposer publiquement tant la vie intime des femmes devient insoutenable. A l'époque, la contraception demeure quasi inexistante et l'Eglise comme l'Ordre des médecins refusent toute idée d'une modification de la loi de 1920 qui interdit l'avortement. Pour que la loi change, il faut bousculer le Pouvoir. Le Mouvement de Libération des Femes (MLF), associé au Nouvel Observateur, va jeter un pavé dans la mare avec ce Manifeste des 343 femmes, rebaptisées " 343 Salopes " par un dessin de Cabu dans Charlie Hebdo. Un coup d'accélérateur qui posera pour la première fois la question d'un " droit à l'avortement " . Il y aura plusieurs événements qui finiront par l'examen à l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur " l'interruption volontaire de grossesse ", par Simone Veil et adopté le 17/01/1975. Cédric Simon (co-scénariste) pour la BD "La grande peste : Tome I/II : Le quatrième cavalier" (Les Arènes BD). Baldus, jeune membre de l'ordre des chevaliers Hospitaliers, navigue en mer Méditerranée au large de Rhodes lorsque son navire croise le chemin d'une galère byzantine à la dérive. Les Hospitaliers l'abordent et ne trouvent à son bord que des cadavres rongés par un mystérieux mal : la pestilence. Alors qu'ils s'apprêtent à rejoindre leur navire pour fuir la maladie, un cavalier émerge sur le pont de la galère et décime ses frères d'armes. De son bataillon, seul Baldus survit miraculeusement à l'attaque. S'engage alors une course-poursuite effrénée à travers une Italie ravagée par ce mal inconnu. Au fil de sa fuite, Baldus s'enfonce dans sa propre folie et découvre celle des hommes. Le "Boing Boum Tchak" de Sébastien Ministru : "Combats et métamorphoses d'une femme" d'Édouard Louis (Seuil). Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose.
Lorenzo De Sio, Luiss Guido Carli ; Marcelle Padovanì, Nouvel Observateur ; Anna Mancina, M5S ; Luca Ciriani, FdI .
Lorenzo De Sio, Luiss Guido Carli ; Marcelle Padovanì, Nouvel Observateur ; Anna Mancina, M5S ; Luca Ciriani, FdI .
“Journées Internationales du Film sur l'Art 2021” édition n°14à l'auditorium du musée du Louvre – programmation en ligne, Parisdu 22 au 31 janvier 2021Extrait du communiqué de presse :Directrice de la médiation et de la programmation culturelle : Dominique de Font-RéaulxResponsable de la programmation cinéma : Pascale RaynaudProduction : Laurent Fournier, Yukiko Kamijima et Valentine GayDans le contexte particulier de ce mois de janvier 2021, les JIFA se réinventent en ligne avec une édition inédite gratuite du 22 au 31 janvier sur le site du musée du Louvre où les films seront visibles 10 jours à partir de la mise en ligne au jour et à l'heure indiqués dans la programmation* sur le site du Louvre: HYPERLINK « http://www.louvre.fr/films » www.louvre.fr/filmsLe teaser de la 14ème édition des JIFA : https://www.youtube.com/watch?v=etxhY-V3vig&feature=youtu.beLes JIFA poursuivent leur exploration des rapports entre le cinéma et les autres arts à travers le questionnement du processus créatif et du rôle de l'art dans nos sociétés.Cette 14e édition reçoit le réalisateur Alain Jaubert, dont la célèbre collection « Palettes » a fêté récemment ses 30 ans. La seconde partie du programme propose une sélection de films récents et des échanges avec leurs réalisateurs.La programmation de la 14ème édition :Rendez-vous avec Alain Jaubert – Films et rencontresAlain Jaubert a été marin avant d'être journaliste scientifique à La Recherche et au Nouvel Observateur puis chroniqueur de musique classique à Libération. De 1990 à 1993, il a produit le magazine Les Arts et de nombreuses émissions pour Océaniques sur France 3, tout en enseignant à l'Ensad (École nationale supérieure des arts décoratifs). Écrivain, il a publié de nombreuses nouvelles, plusieurs essais sur les images (en particulier celles des pouvoirs totalitaires), la peinture, Casanova ou Turner. Aux Éditions Gallimard, il a publié deux essais, Palettes et Lumière de l'image, et deux romans, Val Paradis, récompensé par la bourse Goncourt du premier roman en 2005, et Une nuit à Pompéi, en 2008. D'autres romans suivront, en alternance avec des essais. Réalisateur de nombreux films documentaires pour l'INA et France 3, il est l'auteur de la collection « Palettes » produite et diffusée entre 1989 et 2003 sur Arte et dans le monde entier. Dans cette célèbre série de cinquante documentaires qui ont marqué l'histoire du film sur l'art, il prend le contrepied du discours classique et questionne non plus l'histoire d'un peintre ou d'un courant artistique, mais celle d'un tableau. Il nous fait l'honneur de l'avant-première de son nouveau film, Le Subtil Oiseleur, Foucault de Vélasquez à Picasso, d'une master classe et d'une rencontre autour du thème « L'art de survivre » en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature.# Vendredi 22 janvier à 18h30 – Avant-premièreFilm présenté par Alain Jaubert et Dominique de Font- Réaulx, conservatrice et directrice de la Médiation et de la Programmation culturelle du Louvre.Le subtil oiseleur, Foucault de Vélasquez à PicassoFr., 2020, 60 min – Éditions Montparnasse À l'origine projet de film rédigé par Michel Foucault en 1970 et resté inédit, le nouvel opus d'Alain Jaubert porte sur la série de 58 variations peintes en 1957 par Pablo Picasso autour des Ménines de Vélasquez (musée Picasso de Barcelone).# Samedi 23 janvier à 15hProjections présentées par Alain Jaubert et Dominique Le Brun, écrivain de marine, suivies d'un échange et d'une lecture de textes par Serpentine Teyssier (Dante, Jules Verne, Defoe, Poe, Melville, Conrad, Stevenson…).« L'ART DE SURVIVRE » Géricault, « Le Radeau de la Méduse ». La Beauté du désastreFr., 2002, 30 min (collection « Palettes ») Palette Production, Arte France, musée du LouvreHokusaï, « La Vague ». La Menace suspendueFr., 1999, 30 min (collection « Palettes ») Palette Production, BnF – Bibliothèque Nationale de France, RMN – Réunion des Musées Nationaux, La Sept ARTEEn partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature dans le cadre des rencontres Enjeux « Survivre » – Extension du domaine des Enjeux.# Dimanche 24 janvier à 15hProjection suivie d'une master classe avec Alain Jaubert animée par Dominique Païni, historien et théoricien du cinéma.Giacomo CasanovaFr., 1998, 100 minOn Line Productions, La Sept ARTE Retour sur la vie et l'oeuvre du philosophe libertin. Personnage fondamental du 18e siècle, Casanova est sans doute celui qui incarne le mieux l'esprit et l'art de vivre de l'époque.JIFA : Sélection 2021 – La correspondance des artsLes JIFA proposent un choix de films récents dont la facture et le propos échappent aux codes du documentaire classique. Cette année, la sélection interroge « la correspondance des arts » et la façon dont une force créatrice unique, l'art, se diversifie dans des langages artistiques divers : peinture, littérature, danse, dessin, sculpture, vitrail et cinéma. Les projections sont suivies de rencontres avec les cinéastes.# Mercredi 27 janvier à 18h30J'ai aimé vivre làFr., 2019, réal. Régis Sauder, 89 min. ShellacDepuis l'Axe majeur à Cergy, on domine toute l'Île-de-France. Annie Ernaux y a écrit l'essentiel de son oeuvre, peuplée des récits de ceux qu'elle observe et de son histoire intime.# Jeudi 28 janvier à 12h30Matisse, le tailleur de lumièreFr., 2019, réal. Isabelle Bony, 52 min. Docs du Nord, Grand Lille TVÀ l'âge de 78 ans et durant les six dernières années de sa vie, Henri Matisse consacre beaucoup de temps et d'énergie à une partie encore peu connue de son oeuvre : le vitrail.# Jeudi 28 janvier à 18h30CunninghamFr., All., É.-U., 2019, réal. Alla Kovgan, 93 min, 3D. Arsam InternationalTourné en 3D avec les derniers danseurs de la compagnie du chorégraphe américain Merce Cunningham, le film reprend 14 des principaux ballets d'une carrière riche de 180 créations.# Vendredi 29 janvier à 15hJosepFr., 2020, réal. Aurel, 74 min, animation. France 3 Cinéma, Les Films d'Ici, UpsideFévrier 1939. Dans un camp, deux hommes séparés par les barbelés se lient d'amitié. L'un est gendarme, l'autre est Josep Bartoli (1910-1995), combattant antifranquiste et dessinateur.# Vendredi 29 janvier à 18h30 – En présence de Jaume Plensa.Jaume Plensa. Can you hear me ?Esp., 2020, réal. Pedro Ballesteros, 75 min, VOSTF. Plensa Studio BarcelonaÀ l'occasion de la création et de l'installation de son œuvre Voices à New York, le documentaire revient sur le parcours et l'oeuvre du sculpteur catalan Jaume Plensa.# Samedi 30 janvier à 15hAubrun, l'absolue peintureFr., 2019, réal. Frédéric Pajak, 57 min. Zadig Productions, Caravel ProductionDisparu en 2009, le peintre François Aubrun n'a eu de cessede contempler et de peindre le basculement du ciel dans labrume, depuis son atelier, fenêtres ouvertes sur Sainte-Victoire.# Samedi 30 janvier à 17h – En présence de Ulrike Ottinger.Paris calligrammesAll., Fr., 2019, réal. Ulrike Ottinger, 129 min, récit dit par Fanny Ardant. Idéale AudienceUn portrait en images du Paris des années 1960 à travers les souvenirs de la cinéaste Ulrike Ottinger, qui y vécut alors qu'elle était une jeune artiste plasticienne.# Dimanche 31 janvier à 15hFilm précédé de Écho de la peinture. Paolo Uccello de Pauline Lafille (2020, 11 min).La Tentation du réel, l'Agneau mystique des frères Van EyckFr., Belg., 2019, réal. Jérôme Laffont et Joachim Thôme, 66 min. Les Productions du Verger, Supermouche ProductionsÀ travers un dispositif de projection original et les éclairages d'éminents spécialistes (dont David Hockney), le documentaire explore ce chef-d'oeuvre emblématique des primitifs flamands – objet d'une importante restauration.# Dimanche 31 janvier à 17h – Avant-premièreProjection suivie d'un échange entre Christian Tran et Michel Ciment, critique de cinéma et journaliste.Le Manège de YankelFr., 2020, réal. Christian Tran, 60 min. ArtisJacques Kikoïne, dit Yankel, nous invite à partager son histoire d'artiste-peintre, de voyageur, d'amoureux de la vie et de l'art. Un hommage à cet artiste disparu en avril 2020, à l'aube de ses 100 ans. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Jean-Philippe de Tonnac est un romancier, essayiste. Son dernier livre le Cercle des Guérisseuses l'a mis en quête du féminin, et le questionne sur le masculin. Il a animé pendant près de dix ans les Hors série du Nouvel Observateur. Il enseigne à l'Institut des Hautes Études du Goût à Reims. Facebook : https://www.facebook.com/jeanphilippe.detonnac Manon Baëlen accompagne vers la reconnexion à Soi et à la Nature à travers des soins énergétiques, des massages et des accompagnements en forêt. Ici, elle partage ses prises de notes (sans prise de tête !) pour inviter à la discussion et au partage. http://manon-energies.com
Les vies extraordinaires d'EugèneLe premier roman d'Isabelle Monnin, grand reporter au Nouvel Observateur
François Reynaert, journaliste au Nouvel Observateur. « L’Orient mystérieux et autres fadaises- 2500 d’histoire autour de la Méditerranée », fayard.
Fiche de lecture de Françoise d’Eaubonne et l’écoféminisme, publié aux éditions du Passager clandestin en 2019. Françoise d'Eaubonne est une théoricienne et activiste incontournable de la seconde moitié du XXème siècle. Elle s'engage contre un projet mortifère et écocidaire ainsi que contre l'oppression des femmes. Fille d'une rare femme scientifique dans les chaires universitaires, elle est très jeune sensibilisée à la difficile place des femmes dans la société publique. Son engagement commence avec la lecture de textes fondamentaux pour elle, comme la lecture du deuxième sexe de Simone de Beauvoir, et elle est scandalisée par l'hostilité que le livre suscite. Elle en fera même un livre pour le défendre contre ses détracteurs et approfondir certains points. D'après ses propres dires, toutes les luttes ne font qu'une : elle défend donc un féminisme intersectionnel au croisement de l'écologie, des luttes sociales, du féminisme et de la cause homosexuelle. Elle est l'une des personnalités qui ont préparé et signé le manifeste des 343 paru le 5 avril 1971 dans le Nouvel Observateur. Féministe radicale c'est une forte personnalité qui appartient au féminisme du creux de la vague : trop jeune pour avoir connu le mouvement suffragiste du début du siècle et plus âgée que la plupart des militantes du mouvement de libération des femmes. Elle est donc une figure pour le moins hors normes dans le mouvement, c'est un électron libre qui participe à certaines actions, certaines revues, sans pour autant revendiquer une appartenance à un groupe plutôt qu'à un autre, rendant parfois son message peu lisible ou pour le moins inclassable. C'est grâce à l'effervescence et aux rencontres faites au MLF que Françoise d'Eaubonne initie un groupe de réflexion non mixte baptisé "écologie féminisme centre". À la lecture des différents rapports scientifique paru dans les années 70 qui alertent sur la dégradation de l'environnement, elle s'engage dans la dénonciation du système capitaliste et dans le développement de la pensée écoféministe. C'est en 1974 que sort son ouvrage Le féminisme ou la mort, où elle expose les premiers jalons de sa théorie féministe. Elle écrit : « Dès lors que les hommes se sont emparés de la fécondité par la découverte du mécanisme de reproduction et de la fertilité des sols par l'agriculture les femmes et la terre ont été parallèlement exploitées ». Elle propose alors de muter totalement de société et contribue ainsi au mouvement décroissant et notamment à travers le concept de décroissance démographique. Pour Caroline Goldblum, l'écoféminisme défendu par d'Eaubonne est un véritable projet de société dans lequel la lutte contre le capitalisme rejoint le féminisme et l'écologie. A la différence des féministes modernistes, d'Eaubonne ne considère par le travail salarié comme une libération pour les femmes. Il ne s'agit pas de pouvoir masculiniser les femmes, car elles seraient capitalistes et donc écocidaires. Elle écrit que « l'oppression plus subtile et plus massive que celle qui consiste à manipuler les désirs et les besoins de l'autre, à lui dicter jusque dans sa révolte le modèle de sa conduite, en lui inspirant les appétits qu'il doit tantôt occultés tantôt assouvir, en luttant pour y accéder mais qu'il ne distinguera jamais de ceux de son oppresseur. Quelle possession plus totale qui oblige l'opprimé à prendre l'oppresseur pour modèle et à reconduire ce qu'il veut renverser ». Selon elle il faut muter de société vers un projet de société écologiste et féministe. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/floraisons/message
durée : 00:58:48 - Une vie, une oeuvre - par : Matthieu Garrigou-Lagrange - Acteur populaire et drolatique, Louis de Funès est aussi un grand incompris. Quel homme se trouve derrière les tics et les mimiques des personnages burlesques qu'il incarne ? - invités : Valère Novarina auteur, metteur en scène et artiste; Alain Riou critique cinéma au Nouvel Observateur; Stéphane Goudet Critique et historien de cinéma, maître de conférences en cinéma à l’université de Paris I et directeur artistique du cinéma Le Méliès à Montreuil; Philippe Gumplowicz musicologue, professeur à l'université Evry Val d'Essonne; Olivier Mongin essayiste , directeur de la publication de la revue Esprit; Bertrand Dicale Journaliste et auteur, spécialiste de la chanson française
Dans ce nouvel épisode du podcast La Combinaison, j'ai l'immense honneur de recevoir un très grand nom du journalisme, Franz Olivier Giesbert. Franz, surnommé depuis sa naissance FOG est aussi écrivain, (17 romans et 13 essais), éditorialiste, biographe, présentateur de télé qui a interviewé les plus grands. Franz Olivier Giesbert, né dans le Delaware aux États Unis, est venu en France à l'âge de 3 ans, et nous parle de son enfance, en Normandie, dans une ferme. C'est à cette période qu'est née son amour pour les animaux. C'est à cette période que FOG commence s'engage pour la cause animale, et publie des livres comme « L'animal est une personne » Depuis tout petit, Franz est passionné de lecture, et d'écriture puisqu'il écrit des petites histoires depuis l'âge de 9 ans. A 18 ans il publie sont 1er article sur l'élection américaine de l'époque. Très timide, il a même du mal à parler en public. Il ne commence pas du journalisme local, sportif, Puis publie des entretiens avec Louis Aragon, Henry de Montherlant, Jules Romains… Toujours passionné d'écriture, à 18 ans, il envoie son premier livre à Gallimard, qui le refuse. Il rentre à Paris Normandie, où ii nous explique qu'il a appris son métier en quasiment 30 secondes. Lors d'une conversation le rédacteur du Journal, Yvon Hecht lui donne le conseil de sa vie pour écrire : « Un article, c'est une seule idée, puis on déroule ». On soigne le début pour accrocher le lecteur. Puis la fin pour les lecteurs qui vont lire le début de l'article et immédiatement la fin. 1972, il écrit sa première biographie de François Mitterrand, puis devient pigiste pour le Nouvel Observateur qu'il rêve d'intégrer. En 1985, il deviendra rédacteur en chef du Nouvel Obs, puis en 1988 du Figaro, et enfin du Point en 2000. Aujourd'hui il est le directeur éditorial de La Provence, qu'il co-dirige avec, le PDG, Jean Christophe Serfati (interviewé dans ce podcast, voir épisode 8) Dans une seconde partie Franz Olivier Giesbert, nous parle de ses rencontres et de ses relations avec François Mitterrand, et Jacques Chirac. Bien qu'il ait écrit une bio sur Nicolas Sarkozy, Mitterrand et Chirac le passionnent, bien plus. Dans une troisième partie de notre conversation, je suis avec Franz Olivier : l'Auteur. Bien qu'il ait écrit 13 essais, politique, ou autre, sa véritable passion est le roman. Il nous explique comment il créé un roman. La plupart du temps, tout part du personnage principal, une vision, et il construit tout autour l'atmosphère, les autres personnages, l'histoire. Très souvent il commence un livre, sans même connaître la fin. C'est le cas par exemple du Schmok, publié en 2019 chez Gallimard, qui retrace la montée du nazisme à travers l'amitié de deux familles. FOG en profite pour poser deux questions : Pourquoi l'immense majorité des allemands de l'époque ont pu adhérer à l'idéologie immonde qu'a été le nazisme ? Pourquoi les juifs n'ont pas fui en masse l'Allemagne ? Franz nous explique également sa façon d'écrire, il n'a pas l'angoisse de la feuille blanche. Il écrit à peu près partout, même dans le métro. Enfin, nous terminons par des questions personnelles, sur sa vie, les personnalités qu'il aurait aimé rencontrer, sa passion pour les tomates russes, ses lectures du moment, ses mentors… Bien que cet épisode soit très long, il est captivant. Je vous garantis que vous n'allez pas voir le temps passer. Bonne écoute !
Trieste, 9 dicembre 2019, Cinema Ariston. alla presenza del regista, commento al film Intervengono Lorenzo Mattotti, Paola Bristot e Alessandro Mezzena Lona. Lorenzo Mattotti vive e lavora a Parigi. Esordisce alla fine degli anni 70 come autore di fumetti e nei primi anni 80 fonda con altri disegnatori il gruppo Valvoline. Nel 1984 realizza Fuochi, che, accolto come un evento nel mondo del fumetto, vincerà importanti premi internazionali. Con "Incidenti" , "Signor Spartaco", "Doctor Nefasto" "L'uomo alla finestra" e molti altri libri fino a "Stigmate" edito in Italia da Einaudi, il lavoro di Mattotti si è evoluto secondo una costante di grande coerenza, ma nel segno eclettico di chi sceglie sempre di provarsi nel nuovo. Oggi i suoi libri sono tradotti in tutto il mondo. Pubblica su quotidiani e riviste come The New Yorker, Le Monde, Das Magazin, Suddeutsche Zeitung, Nouvel Observateur, Corriere della Sera e Repubblica. Per la moda, ha interpretato i modelli dei più noti stilisti sulla rivista Vanity. Per l'infanzia illustra vari libri tra cui "Pinocchio" e"Eugenio" che vince nel '93 il Grand Prix di Bratislava, uno dei massimi riconoscimenti nell'editoria per ragazzi. Numerose le sue esposizioni personali tra le quali l'antologica al Palazzo delle Esposizioni di Roma, al FransHals museum di Haarlem ai Musei di Porta Romana . Tra le ultime pubblicazioni: " Il rumore della brina" "Jekyll & Hyde" per Einaudi e "Angkor - Carnet de voyage" e "I Manifesti di Mattotti" edito da Nuages. Realizza manifesti, copertine, campagne pubblicitarie ed è suo il manifesto di Cannes 2000 e i manifesti per l'Estate Romana. Ha recentemente collaborato a "Eros" di Wong Kar way - Soderbergh e Antonioni curando i segmenti di presentazione di ogni episodio. © 2019 Prima Linea Production
Gilles Bachelet est né le 5 août 1952 à Saint-Quentin, dans l'Aisne. Après avoir suivi des cours d'art, Gilles Bachelet a trouvé du travail dans la presse. Tout d'abord, une couverture pour L'Expansion, suivie de nombreux dessins ou couvertures pour la presse magazine générale (Cosmopolitan ; Elle ; L'Express ; Lire ; Madame Figaro ; Marie Claire ; Sauvage, le supplément écologique du Nouvel Observateur ; Science & Vie ; …), et la presse jeunesse (Hibou ; J'aime lire ; Okapi ; Pif ; Schtroumpf ; Youpi ; …). Il illustre parallèlement des ouvrages chez différents éditeurs, travaille dans la publicité et dessine des affiches. Depuis 2001, il est professeur à l'École supérieure d'art de Cambrai. Il est aujourd'hui auteur-illustrateur d'albums qui sont couronnés par de nombreux prix littéraires. Plusieurs de ses livres ont été traduits, et en particulier Mon chat le plus bête du monde, en Allemagne, en Espagne, en Chine, au Danemark, au Japon, au Portugal…
Pour aller un peu plus loin... BALZACQ Thierry éd., Manuel de diplomatie. Paris, Presses de Sciences Po, « Relations internationales », 2018, p. 7-22RON Robin. Diplomatie et commémoration : les cimetières américains en France (1918-1955). In: Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 42 N°1, Janvier-mars 1995. pp. 126-141BARCELLINI, Serge, « Diplomatie et commémoration. Commémoration. Les commémorations du 6 juin 1984 : Une bataille de mémoire », Guerres Mondiales Et Conflits Contemporains, no. 186, 1997, pp. 121–146« 11 novembre : Trump, Poutine, Merkel… commémorations sur fond de tensions diplomatiques », Nouvel Observateur, 2018
Au programme ce mois-ci, nous évoquons les tensions entre la Chine et Taiwan ainsi qu'avec Hong-Kong, et de quelle façon les États-Unis en profitent. Ensuite, pour changer un peu de nos actualités habituelles, nous analysons l'importance des Commémorations de guerre (10:25) et parlons du Salon du Bourget, auquel s'est rendue Océane cette année (24:55)! Pour le grand dossier, nous avons avec nous Camille Siegel, spécialisée en intelligence économique, qui est venue nous exposer la place de la Corée du Sud dans l'Asie (36:55). N'hésitez pas à nous faire des commentaires ou des retours, sur nos réseaux sociaux ou par mail. Pour aller un peu plus loin... La Chine, Taiwan et Hong-Kong CHEUNG Helier, HUGHES Roland, “Why are there protests in Hong Kong? All the context you need”, BBC News, 2019 LI Jeff, “Hong Kong-China extradition plans explained”, BBC Chinese, 2019 TAY Shirley, “As US-China relations sour, Taiwan’s value as a ‘chess piece’ may rise”, CNBC, 2019 WESTCOTT Ben, “A Chinese invasion of Taiwan would be a bloody, logistical nightmare”, CNN, 2019 WONG Edward, EDMONDSON Catie, “Trump Administration Plans to Sell More Than 2$ Billion of Arms to Taiwan”, The New York Times, 2019 Les Commémorations de guerre BALZACQ Thierry éd., Manuel de diplomatie. Paris, Presses de Sciences Po, « Relations internationales », 2018, p. 7-22 RON Robin. Diplomatie et commémoration : les cimetières américains en France (1918-1955). In: Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 42 N°1, Janvier-mars 1995. pp. 126-141 BARCELLINI, Serge, « Diplomatie et commémoration. Commémoration. Les commémorations du 6 juin 1984 : Une bataille de mémoire », Guerres Mondiales Et Conflits Contemporains, no. 186, 1997, pp. 121–146 « 11 novembre : Trump, Poutine, Merkel… commémorations sur fond de tensions diplomatiques », Nouvel Observateur, 2018 La place de la Corée du Sud dans l'Asie AOYAMA Rumi “One Belt, One Road”, China’s New Global Strategy,Journal of Contemporary East Asia Studies, 5:2, 3-22,2016 DAY Dong-Ching “The Development and Responses of South Korea’s Eurasia Initiative: Realization vs. Illusion”, Journal of International Relations and Foreign Policy, December 2017, Vol. 5, No. 2, pp. 23-31 GUEX Samuel, Au pays du matin calme, nouvelle histoire de la Corée, Roubaix, Flammarion, 2016 HOUPHOUET-Boigny Valérie ; LABAT Arnaud ; LAFLEUR Andrea ; MATONDO-M Marie, « Analyse de la victoire stratégique de la Corée du Sud sur le marché de l’électronique grand public » Ecole de guerre économique, groupe eslsca, 18/04/2018, p.1-38 LEE Heajeong « Bâtir un nouvel ordre », Manière de voir n°62, Corées. Enfin la paix ? , Le Monde Diplomatique, décembre 2018-janvier 2019 SAILLARD Marc-Henri « L’Asie du Nord-Est face à la crise coréenne : Enjeux de la relation sino-américaine pour le leadership régional », Asia Focus, n°53, Programme Asie ; Institut de Relations Internationales et Stratégiques, novembre 2017, p.1-14 SIEGEL Camille « Les Nouvelles Routes de la Soie : quelle place pour l’avenir de la péninsule coréenne ? », Observatoire Français des Nouvelles Routes de la Soie, 2018 SOUTY Patrick, La guerre de Corée 1950-1953, guerre froide en Asie orientale, Lyon, Presse Universitaires de Lyon, 2002
Dans cet épisode de Vieille Branche, Marie Misset s'est rendue dans les bureaux du journal l'Obs, à Paris. Elle y a rencontré le journaliste Delfeil de Ton, 84 ans. Ensemble, ils ont parlé de la mort du journal papier, d'amour et de camaraderie, de féminisme et de la Vème République. Né en 1934, à Colombes, Delfeil de Ton est une plume historique des journaux satiriques Charlie Mensuel, dont il a été le premier rédacteur en chef. Il a écrit pour Libération, Hara-Kiri Hebdo, Siné Mensuel... Depuis 1975, il écrit pour l'Obs, ancien Nouvel Observateur. Vieille Branche est une émission de Nouvelles écoutes, animée par Marie Misset. Réalisation par Aurore Meyer-Mahieu, Mixage par Laurie Galligani, Prise de son et coordination par Marine Raut.
À propos du livre : "Thomas Cook : 1808-1892 L'inventeur des voyages" paru aux éditions Robert Laffont Béatrix de l'Aulnoit et Philippe Alexandre nous révèlent le destin d'un pionnier méconnu, dont le nom est pourtant célèbre dans le monde entier. Leur biographie a le souffle de l'aventure, portée par cette magie de l'ailleurs à laquelle le nom de Cook reste attaché depuis qu'il la fit découvrir au plus grand nombre. Quand Jules Verne publie, en 1872, son Tour du monde en 80 jours, les Anglais lisent dans le Times le récit du vrai voyage de Thomas Cook, parti deux mois plus tôt pour son premier tour du monde organisé. Ce génie du tourisme a tout inventé : la publicité, la brochure de voyage, l'agence, le coupon d'hôtel, le traveller's cheque... Il a créé le "voyage pour tous". Il n'est pourtant jamais allé à l'école. Le 5 juillet 1841, Cook affrète son premier train pour emmener 570 militants à un meeting anti-alcoolique. Puis il organise une excursion à Liverpool pour 1 200 travailleurs : c'est un tel succès qu'il en monte une autre quinze jours plus tard. Il s'aperçoit alors que non seulement le voyage détourne les excursionnistes des tavernes mais qu'en plus il éduque ceux qui ne savent ni lire ni écrire. Pendant quinze ans, il fera visiter la Grande-Bretagne aux Anglais, avant de leur faire traverser la Manche et découvrir Paris, l'Italie, Constantinople, la Terre sainte, où aucun touriste ne s'est encore hasardé... En 1863, ses premiers tours à Genève, Chamonix et Lucerne vont lancer l'hôtellerie alpine. En 1869, il sera le seul Anglais présent à l'ouverture du canal de Suez. Jusqu'à la fin du siècle, il possédera l'unique flotte de bateaux de croisière du Nil et sera le maître de l'Egypte. Ce qui va faire sa fortune. À propos du livre : "Thomas Cook : 1808-1892 L'inventeur des voyages" paru aux éditions Fayard La chance, ce nom que l on donne au hasard quand il est bienveillant, a son histoire. Et comme dans toute histoire, il y a des personnages plus ou moins fantasques, des philosophes, des mathématiciens, des bricoleurs de martingales, des génies et des farfelues. Nombreux sont ceux qui, forts de découvertes scientifiques, se sont lancés dans la course à la chance. On y trouve aussi des anecdotes surprenantes, des superstitions étranges et des manies inquiétantes. Patte de lapin ou pierre du Nord, jet de pièce dans une fontaine ou de sel derrière l épaule, estimer « avoir du pot » ou être né sous une « bonne étoile », l ouvrage se propose de faire visiter cette petite boutique de la chance et d aller fouiller ses rayons les plus inattendus, de l Antiquité à l heure d Internet. Laurent Lemire est journaliste, collaborateur au Nouvel Observateur et à Livres Hebdo. Il est notamment l auteur de Savants fous, d Archimède à nos jours : une histoire délirante des sciences (Robert Laffont, 2002) et d Alan Turing, l homme qui a croqué la pomme (Fayard, 2012)
Les Rencontres de Perrine Simon-Nahum qui reçoit Denis Olivennes, Président de Lagardère Active 3, ancien haut fonctionnaire, ancien Directeur Général Adjoint d'Air France, ancien Président de Numéricable, Ancien Directeur Général de Canal+, Ancien Président Directeur Général du Nouvel Observateur, de la Fnac et d'Europe 12. À propos du livre : "Mortelle Transparence" paru aux éditions Albin Michel La transparence devient totale. Nos déplacements, nos achats, nos goûts, nos maladies, nos échanges, nos conversations : rien n'y échappe. Au bureau, des entreprises expérimentent des dispositifs enregistrant les conversations de leurs employés. Une opération « suspecte » sur votre compte ? Votre banquier a l'obligation de vous dénoncer à une cellule anti-fraude. Vous souhaitez en parler à votre avocat ? Un juge d'instruction l'a peut-être placé sur écoute. Pour un entretien d'embauche, une visite approfondie des réseaux sociaux - ah les photos sur Facebook ! - est devenu un préalable. Bientôt notre ADN sera séquencé de manière à ce que nos maladies soient prévisibles : les médecins s'en félicitent, les assureurs se frottent les mains. Quand, au diktat de la transparence, s'ajoutent les effets pervers du progrès technique, c'est toute notre vie qui bascule. Peut-on encore inverser le cours des choses ? Sommes-nous condamnés à l'autodestruction de cette société de libertés que nous avons mis tant de siècles à constituer ? Big Data : le nouveau visage de Big Brother ? Denis Olivennes et Mathias Chichportich analysent cette marche forcée et inconsciente vers une société soumise aux injonctions souvent absurdes d'une prétendue modernité.
Au micro de Lauren Bastide, Camille Emmanuelle raconte l'éducation sexuelle transmise par ses parents, travaillant tous deux dans le milieu médical (09:38), les représentations sexuelles dans les années 90 (12:30), l'influence du vécu de sa grand-mère féministe (19:43), comment les questions de sexualité lui ont permis de trouver sa place dans le milieu du journalisme (23:22), son profond athéisme (32:00), ses conseils pour vivre sa sexualité plus pleinement (38:49), la BD « Catharsis » de Luz, son compagnon (45:55), la rédaction de Charlie Hebdo (52:00), le danger des militants de la Manif' pour tous (57:00).Camille Emmanuelle est une autrice et journaliste née le 18 juillet 1980 à Quimper. Elle a publié en mars 2017 « Sang Tabou : Ne plus jamais rougir de nos règles » (éditions La Musardine), un essai qui décrypte à travers son expérience personnelle et l'analyse de la pop culture la façon dont les menstruations se sont affranchies des tabous pour devenir un véritable sujet de société. Après une enfance et une adolescence passées à Annecy, Camille Emmanuelle effectue une classe préparatoire littéraire (Hypokhâgne, Khâgne) et obtient un diplôme à l'Institut d'études politiques de Grenoble. Elle travaille deux ans en tant que journaliste à Radio France, deux ans au sein de l'édition Le Seuil et cinq ans dans une agence d'événementiel nommée La Lune Rousse avant de se tourner à nouveau vers le journalisme. Spécialisée dans les questions de féminisme, des sexualités, de la culture érotique et de la culture pornographique, elle est aujourd'hui pigiste pour de nombreux médias tels que Le Plus du Nouvel Observateur, Brain Magazine, Le Huffington Post, Slate ou encore Les Inrockuptibles. Camille Emmanuelle est également l'autrice de 4 essais : « Paris couche-toi là » aux éditions Parigramme (avril 2014), « Sexpowerment : le sexe qui libère la femme (et l'homme) » aux éditions Anne Carrière (avril 2016), « Lettres à celle qui lit mes romances érotiques, et qui devrait arrêter tout de suite » aux éditions Les Échappés (février 2017), et « Sang tabou : Ne plus jamais rougir de nos règles » aux éditions La Musardine (mars 2017).La Poudre est une production Nouvelles Écoutes. Réalisation et générique : Aurore Meyer-Mahieu. Coordination : Zisla Tortello. Mixage : Laurie GalliganiCet épisode de La Poudre est rendu possible grâce au soutien d'Art de nouer, la marque de bijoux de la créatrice Anna Dubessy. Si vous passez une commande avec le code « LaPoudre », vous bénéficierez de 10% de réduction sur votre achat. Ne nous remerciez pas ! https://artdenouer.com/fr/
Yvette Roudy est une femme politique, socialiste et féministe née en 1929. Elle a traduit en 1963 "The Feminine Mystic" de l’américaine Betty Friedan, essai féministe au retentissement international qui forgera en partie le féminisme d’Yvette Roudy. Elle est signataire du manifeste des 343, publié dans le Nouvel Observateur en 1971. Elle a aussi soutenu la création de l’Association des femmes journalistes en 1981.En 1979, elle devient députée européenne sur les listes du Parti Socialiste. Puis, en 1981, elle devient ministre des droits de la femme sous François Mitterrand. Elle est la première à occuper ce poste. Parmi les mesures phares de son mandat, elle a mis en place du remboursement de l’IVG par la sécurité sociale. Elle est également l’initiatrice de la loi Roudy pour la parité, loi pour l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, en 1983. Après son mandat, elle a continué sa carrière politique en tant que députée puis maire, toujours sous l’étiquette PS.Dans cet épisode de Vieille Branche, Yvette Roudy raconte son combat féministe et son enfance (03’37). Elle parle de l’amour et des relations amoureuses (08’16), ainsi que de la loi travail et du voile (16’35). Elle nous livre son regard sur la politique d’Emmanuel Macron (20’46) et sur la non-mixité dans les mouvements féministes (34’13).
Le live, pourquoi, pour qui et comment ? Avec notre invité Aurélien Viers, Directeur adjoint numérique au Nouvel Observateur. Le Live Facebook Live Periscope Les lives Facebook du Nouvel Obs Le live du New-York Times depuis Central Park La video des supporters portugais rendue possible grâce à l'éclairage additionnel Guillaume en live avec sa perche Le Matos cité dans le podcast Le kit de reportage de l'Obs (avec reporter inclus) Stabilisateur Feiyu G4 Stabilisateur DJI Osmo Stabilisateur DJI Mobile Complément optique Olloclip 4-in-1 Griffe Manfrotto Éclairage Manfrotto Précision : le terme « minette » utilisé par Aurélien dans le podcast fait référence au système d'éclairage Bonus, vu sur le web Une bloggeuse mode se fait dérober son iPhone en plein live Radars Snapchat devient Snap Inc et lance des lunettes video La video de prévention du Vertical Video Syndrome que nous n'utilisons plus en formation ;) Filmic Pro se met à jour pour utiliser toutes les optiques de l'iPhone 7 Plus
I'VE LIVED A THOUSAND LIVES One bright September morning in 2001 Heathcliff O'Malley was preparing to spend another day among the catwalks of New York Fashion Week for the Daily Telegraph. His phone rang. It was his editor in London saying that reports were coming in about a plane strike on one of the Twin Towers. This call changed the course Heathcliff's life was to take for the next 5 years. From that moment he was engaged in a story which lead from Ground Zero to Afghanistan, Iraq and Libya. Heathcliff O'Malley has been a contract photographer at the Daily Telegraph for 19 years. He has covered everything from fashion shows to conflict. He has won numerous press awards and given talks at London's Frontline Club. In this Photographica Podcast Heathcliff talks movingly and fascinatingly about his work. He describes in details the life of a photographer covering conflicts, the highs and the deep lows. With almost two decades of time spent photographing the world's conflict zones as well as royal weddings, catwalks and sporting events he offers many wonderful insights into the life of a photojournalist. ABOUT HEATHCLIFF O'MALLEY - Heathcliff O'Malley is a photojournalist based in the United Kingdom where he lives with his family and has a long standing contract with the Daily Telegraph . He has travelled worldwide throughout the Americas, Middle East, Europe and Asia, covering Reportage, Portraiture, Fashion and Corporate assignments Prior to this Heathcliff assisted a number of photographers including the catwalk photographer Chris Moore before moving on to a London based news agency. Heathcliff's Editorial work has been published in publications as diverse as National Geographic, Nouvel Observateur, Le Monde and the Guardian to name a few . He received an Award in the Photographer of the Year category of the Picture Editor's Guild Awards in 2001 for his work covering the Genoa G8 Summit, 911 and the subsequent War in Afghanistan. In 2007 Heathcliff gave a talk and slideshow presentation of his work at the Frontline Club in London focusing on the aftermath of 911 and the War on Terror which he has covered from it's beginning until the present day. He also appeared with a panel of war reporters during a "Talkback" session with an audience after the showing of Hollywood actor Tim Robbins "Embedded" play at the Riverside Studio's in 2004. In 2010 Heathcliff won a Press Photographer's Year award for a video he shot in Helmand province whilst embedded with the Coldstream Guards. info taken from Heathcliff's site heathcliffomalley.photoshelter.com
Quelles leçons tirons-nous de l’Histoire ? Jusqu’à l’orée du XXe siècle, la confiance en un progrès constant de l’Histoire domine : les sciences résolvent, l’industrie innove, et l’humanité pense tendre à son perfectionnement … Et pourtant, la Première Guerre survient, la Seconde la talonne, puis de nouvelles les remplacent … Pourtant le XXIe siècle est agité de conflits aux échos affolants … Une question dérangeante s’impose alors : quelles leçons tirons-nous de l’Histoire ? Est-ce le propre de l’Homme, ou de l’Histoire elle-même, d’effectuer un perpétuel retour sur ses erreurs, ses bévues, ses exactions ? Pouvons-nous aujourd’hui nous livrer à l’optimisme souriant de nos prédécesseurs, ou, au contraire, ne pouvons-nous que craindre de sombres répétitions ? Participants : Gilles Vervisch, philosophe. Né en 1974, Gilles Vervisch est agrégé de philosophie. A côté de son enseignement dans un lycée de la région parisienne, il anime une chronique philo sur le Mouv, à Radio France. Sara Daniel, journaliste. Grand Reporter au Nouvel Observateur, elle crée en 2008 une maison d’édition de livres de Géopolitique : les Editions DELAVILLA. Claude Gauvard, Professeur émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Madame Claude Gauvard est professeure émérite d’Histoire du Moyen Age à l’Université Paris Panthéon-Sorbonne. Jean-François Sirinelli, Historien, Professeur des universités à l’institut d’études politiques de Paris. Jean-François Sirinelli est un historien français spécialiste de l’histoire politique et culturelle de la France au XXe siècle. En partenariat avec les Presses universitaires de France, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.
Le dernier épisode a traité du livre “Laser: 50 ans de découvertes” de Fabien Bretenaker et Nicolas Treps. Avec eux nous avons appris quasiment tout ce qui est possible de savoir à propos des lasers et de leurs applications, de celles que nous rencontrons dans notre vie de tous les jours à celles incroyables des laboratoires de recherche dans le travaux de pointe sur la fusion, la chimie, etc.Aujourd’hui nous allons parler du livre de Michel de Pracontal “L’imposture scientifique en dix leçons”. J’en avais parlé dans l’épisode 5 de LisezLaScience comme un livre que j’aimerais lire. Et bien je l’ai lu ! Grâce à ce livre on se retrouve plongé dans cette zone grise de la science où il est parfois compliqué de prime abord de savoir à quoi l’on a affaire: science, pseudo-science, charlatanisme, manipulation politico-industrielle ? C’est de tout cela dont nous parle Michel de Pracontal, et à propos duquel il nous entraîne à mieux comprendre ce qu’il en a été d’évènements passés important et à mieux les identifier (les manipulations) quand ils surgiront peut-être demain.L'imposture scientifique en dix leçons - crédit : http://www.amazon.fr - http://goo.gl/mJJ9wESommaireQuelques mots sur Michel de PracontalLe livre “L’imposture scientifique en 10 leçons”Un livre qui n’a rien à voirUn livre que j’aimerais lireUne quotePlugsUn auteurMichel de Pracontal - crédit : http://nouvelobs.com - http://goo.gl/fwgKciMichel de Pracontal est un journaliste qui publie des articles aujourd’hui principalement pour Médiapart où il possède notamment un blog. En tant que spécialiste des sciences et de vulgarisation il y opère en décryptant des sujets scientifiques, des idées reçues et il rend les concepts et les théories compréhensibles aux simples mortels que nous sommes tous face à ces sujets, parfois polémiques, qui défrayent chaque jour un peu plus la chronique dans les médias en quête de sensationalisme.Michel de Pracontal est cannois de naissance. Né en 1954, il possède une formation scientifique avec notamment une maîtrise en mathématiques. Sûrement rapidement attiré par la vulgarisation et le journalisme scientifique il obtient aussi un doctorat en science de l’information sur la vulgarisation scientifique.Médiapart n’est pas le premier média pour lequel il a travaillé. Il a aussi en effet publié pour Science et Vie, L’évènement du Jeudi (pour lequel il avait d’ailleurs couvert l’histoire du sang contaminé) et pour le Nouvel Observateur pendant presque 20 ans (de 1990 à 2009).Mais Michel de Pracontal ne s’est pas arrêté au journalisme et il a aussi été essayiste et romancier. À son crédit on peut citer les ouvrages suivants : “La Mémoire de l’eau” (un livre de vulgarisation paru en 1990 chez La Découverte), “La femme sans nombril” (un polar publié au Cherche Midi en 2005), “Les gènes de la violence” (autre polar publié en 2008 chez le même éditeur), “Kaluchua - Cultures, techniques et traditions des sociétés animales” (un livre de vulgarisation publié chez le Seuil en 2010) ou encore, le livre dont nous allons parler aujourd’hui : “L’imposture scientifique en 10 leçons” publié chez La Découverte en 2001.Comme on peut déjà le pressentir avec ces différents ouvrages dont il est l’auteur, Michel de Pracontal est un amateur des sciences au sens large. C’est une chose que l’on retrouve d’ailleurs dans les sujets qu’il aborde dans ses articles pour Médiapart ou sur son blog : biologie, évolution, météorologie, neuro-sciences, rien ne l’arrête et il arrive à parler de ces sujets sans perdre son lectorat. Qualité incomparable pour quelqu’un qui cherche à vulgariser les sciences pour aider le quidam à s’y retrouver et à ne pas se faire berner par des imposteurs.Un livreAvant-proposAvant de lire ce livre, je ne m’étais pas rendu compte à quel point “L’Imposture scientifique en 10 leçons” de Michel de Pracontal était une oeuvre qu’il était indispensable de connaître quand on s’intéresse aux sciences et au traitement qui leur est offert par la société et les médias.Le style de Michel de Pracontal peut paraître déroutant au premier abord (j’ai été dérouté pour ma part lors de la lecture des premières pages), car il alterne un ton moqueur voire sarcastique dans certains cas (quand les sujets sont légers) avec un ton strict, méthodique et implacable (quand il s’agit d’énoncer des faits et de révéler des impostures qui ont détruit des vies). Il sait aussi garder un fil conducteur entre toutes les impostures qu’il met en lumière (et je ne parle pas ici de cette histoire récurrente d’hémorroïdes) avec cette idée que la science est parfois utilisée à de mauvaises fins en ne servant que de prétexte pour des idées plus noires.Il est bon de noter que la version que j’ai entre mes mains est la version revisitée de 2001. La première édition était sortie en 1986 et celle-ci ajoute un grand nombre de mises à jour et de nouveaux faits concernant des impostures qui ont été révélées entre temps.La revueMichel de Pracontal débute son livre avec tout un passage sur le fait que les imposteurs de la science sont là pour révéler la vérité sur les vraies questions que l’Humanité se pose. Et on comprend que la science ne répond qu’aux questions qu’elle peut tester dans le monde réel par l’expérience et pas à des questions qui restent sans réponse testée, validée et approuvée. On découvre aussi que souvent les imposteurs justifient leurs théories en supposant des causes qui vont permettent d’aboutir à ce qu’ils veulent trouver. Quoi de mieux pour justifier quelque chose que d’en supposer la cause après tout? Qu’elle soit aussi peut existante que le résultat n’est pas grave d’ailleurs … Ces imposteurs sont d’ailleurs capables de tout relier, dans une théorie holiste dont personne n’aurait compris l’existence avant eux et ceci même si ils n’ont pas de preuve “en béton” pour le prouver. Ceci fait d’ailleurs souvent d’eux, les nouveaux Gallillée, Einstein ou Darwin (et ceci même si ils cherchent à les détruire soit-dit en passant).Dans sa leçon suivante, Michel de Pracontal donne différents exemples qui naviguent du loufoques au très sérieux (et dangereux) comme par exemple les Isolation Tanks de John Lilly permettant de réaliser des Out Of Body Experiences. Richard Feynman en parle d’ailleurs dans son livre “Surely, you’re joking Mister Feynman où il explique son expérience de ces Isolation Tanks et ce qu’il a ressenti.De cet exemple Michel de Pracontal ressort différentes règles qu’il arrive à valider avec les autres cas qu’il décrit comme par exemple l’usage du QI pour la sélection des immigrants en Angleterre ou aux États-Unis (halluciant), ou pire, pour la stérilisation des plus “bêtes et ignares” aux États-Unis (encore plus dingue).Dans la troisième leçon, Michel de Pracontal aborde un sujet cher à certains des Alter-scientifiques que décrit Alexandre Moatti dans son livre au nom quasiment éponyme “Alterscience” : le rejet de la science dite “officielle”. On découvre ainsi des théories aussi variées que farfelues à propos de l’évolution de la Terre, la sempiternelle remise en cause des idées de Darwin à propos de l’évolution et de la sélection naturelle ou encore la magnifique mémoire de l’eau. “Découverte”, et je mets des guillemets, du Docteur Benveniste qui revient encore aujourd’hui à la télé avec un reportage passé sur France 5 un soir très tard dont j’ai vu la fin vers 1h du matin une nuit où je ne dormais pas dans lequel le fait Luc Montagnier s’y intéresse justifie la véracité de ce qui est expliqué dans le documentaire.Dans la quatrième leçon on apprend que les imposteurs s’adressent plutôt à leurs concitoyens à travers des médias de masse comme la télé par exemple, plutôt qu’à leurs pairs à travers des revues à comité de lecture. Parfois cela vient du fait que les scientifiques remettraient en cause ce qui est dit et qu’il serait dommage de devoir justifier ce qui ne peut l’être. D’autres fois c’est pour poursuivre une quête de reconnaissance qu’il est compliqué d’acquérir avec les pairs et de pouvoir affirmer au monde qu’on est le meilleur.On découvre ainsi comme a été annoncée l’histoire de la Fusion Froide découverte par Fleischmann et Pons et comment le soufflet est retombé. Enfin pas complètement, il existe encore aujourd’hui des conférences sur le sujet malgré les preuves d’impossibilité du phénomène présenté qui ont été données de par le monde depuis. On peut aussi s’interroger, comme le fait Alexandre Moatti, dans son livre que des hommes politiques de la stature de Kofi Annan, à l’époque où il était secrétaire général de l’ONU, puissent tomber dans de telles supercheries.Quand on arrive à la cinquième leçon on apprend aussi qu’une bonne façon de devenir un imposteur en science est tout simplement de modifier les faits pour qu’ils collent à la théorie. Michel de Pracontal en parlait déjà dans une leçon précédente concernant le QI, il en parle ici plus précisément concernant l’histoire de l’Homme de Piltdown découvert en Angleterre par Charles Dawson, Arthur Smith Woodward et aussi Pierre Teilhard de Chardin. Enfin découvert. Plutôt inventé! Car il s’est finalement avéré que les preuve fournies étaient fausses. Michel de Pracontal fait d’ailleurs extensivement référence à l’ouvrage de Stephen Jay Gould où ce dernier traite longuement du sujet : “Quand les poules auront des dents”.Autre fait intéressant associé, on découvre aussi les manipulations sur les données qui ont été réalisées autour des recherches de Mendel concernant les gènes qu’il réalisa grâce à l’étude de caractères morphologiques des pois et leur transmission. C’est un point que Vincent Guidice décrit d’ailleurs assez bien dans l’épisode 161 de Podcastscience sur l’ADN qu’il avait réalisé. Les données étaient ici à priori modifiées pour coller au mieux à la théorie. Mais à la différence de l’Homme de Piltdown, ici la théorie était correcte. Je vous laisse écouter le podcast pour en savoir plus.Dans la sixième leçon, Michel de Pracontal prend du temps pour nous parler de l’histoire du SIDA et du sang contaminé qu’il couvrit pour le compte de l’Évènement du Jeudi pour lequel il travaillait à l’époque de l’affaire en temps que chroniqueur scientifique. Il nous explique en détail la découverte de la maladie, le travail des équipes américaines et notamment celle menée par Bob Gallo et celle de l’équipe française de Luc Montagnier, François Barré-Sinoussi et consort. On apprend les coups sous la ceinture qui ont été donnés, comment la politique s’en est mêlée autant aux États-Unis qu’en France (avec un impact plus négatif en France). Robert Gallo ne semble pas tout blanc dans son traitement des échanges qu’il a pu avoir avec l’équipe française quand à la découverte du SIDA et de l’annonce correspondante.Et puis il y a les tests de dépistage. Parce que découvrir le SIDA en laboratoire c’est bien. Pouvoir dépister les porteurs du virus pour qu’ils puissent recevoir des traitements qui restent encore à mettre en place et limiter la propagation du SIDA sont des choses indispensables. Pour une problématique de santé publique, mais aussi et surtout pour une problématique industrielle et financière. Et malheureusement c’est cette dernière qui va être retenue et qui va mener à l’affaire du sang contaminé en France. Michel de Pracontal explique en effet (ou tout du moins c’est ce que j’ai compris) que le retard de l’Institut Pasteur par rapport aux américains dans la mise au point d’un test fonctionnel, vendable et dont la production serait industrialisable, à empêcher le dépistage de poches de sang contaminées par le VIH, malgré le fait que le Centre National de Transfusion Sanguine sache qu’un risque existât à l’époque.Dans la septième leçon, Michel de Pracontal nous parle du lien qu’il existe entre certains imposteurs scientifiques et la religion. On apprend comment certains phénomènes poussent certaines personnes à supposer des choses impossibles afin de faire rentrer des carrés dans des ronds avec la science et la religion. Que ce soit en biologie avec les notions de plan de construction pour les êtres vivants, le Tao de la Physique de Frank Capra, l’Ordre impliqué remise au goût du jour grâce à la notion d’Univers Holographique, l’hypothèse Gaïa de Lovelock, la Noogenèse de Teilhard de Chardin, ou encore le principe anthropique avec l’Homme comme objectif de l’Univers.Avec sa huitième leçon, Michel de Pracontal nous plonge dans le monde fantastique du paranormal que décortique d’ailleurs avec succès Jean-Michel Abrassart dans son podcast “Scepticisme Scientifique”. On découvre ainsi l’histoire d’Eusapia Palladino, qui savait faire voler des tables et qui en aura mystifié plus d’un grâce à ses prétendus pouvoir spiritiques. Ou encore Joseph Rhine et la parapsychologie qu’il tenta de rendre scientifique tout en se faisant, selon les mots même de Pracontal, “rouler dans la farine par des collaborateurs sans scrupules”. Michel de Pracontal présente d’ailleurs les travaux réalisés par Henri Broch sur le psi et le fait que plus on fait d’étude, moins il existe (ou plus on se rend contre des supercheries peut-être ?). Il est d’ailleurs intéressant de voir comment l’aspect non-intuitif de la mécanique quantique a fait ressusciter certaines théories paranormales qui voit dans cette physique déroutante la source de tout ce que ces théories n’arrivaient pas à prouver jusque-là. Ceci malgré le fait que la plupart des physiciens rapprochent l’idée des psiristes selon laquelle l’esprit pourrait influencer les mesures réalisées à celle “des tables tournantes du XIXème siècle”.Dans sa neuvième leçon, Michel de Pracontal présente l’un des plus importants ressorts des imposteurs : l’usage exagéré de termes scientifiques à tout va, créant un galimatias incompréhensibles qui permet de couvrir d’une couche scientifique un discours qui s’avère, au mieux vide de sens, au pire totalement faux et contraire à ce que la science énonce comme faits prouvés par l’expérience. Ainsi on navigue entre mots ayant des doubles sens, métaphores abusives, analogie incongrues, référence au sens commun pour justifier n’importe quoi, utilisation de termes du langage courant dans des sciences qui leur donnent un sens tout autre. Michel de Pracontal fait d’ailleurs référence au livre “L’âge du capitaine” de Stella Baruk concernant le cas particulier des mathématiques pour ce dernier point.Michel de Pracontal fait aussi référence au fameux article d’Alain Sokal qu’il avait fait publié dans une revue américaine nommée SocialText malgré le fait qu’il fut vide de sens et rempli de termes utilisés de manière abusive. Le but de l’article de Sokal était justement de démontrer les torts possibles quand la science est utilisée pour donner une assurance de valeur. C’est d’ailleurs quelque chose qu’Alain Sokal et Jacques Bricmont ont par la suite dénoncé (l’usage par l’article) dans un ouvrage intitulé “Impostures intellectuelles” qu’il me semble indispensable d’ajouter à ma liste de lectures.Dans la dernière leçon de son ouvrage, Michel de Pracontal nous parle de la non-réfutabilité des théories des imposteurs scientifiques. Il ne faudrait pas en effet qu’ils puissent être remis en cause! Il parle ainsi de ce que Karl Popper appelle la réfutabilité. Que l’expérience ne suffit pas et que par exemple un mauvaise prédiction en astrologie n’invalide par, selon les tenants de cette pseudo-science, les principes sur laquelle elle est basée. Termes vagues, raison cachée non prise en compte, etc il y a forcément quelque chose qui va permettre de retomber sur ses pattes. Mais il faut faire attention, il existe en science de vraies théories qui ne sont pas pour autant réfutable, et la Théorie des Cordes en est un bon exemple. Pour l’instant les développements théoriques réalisés ne permettent pas de la tester pour la valider ou l’invalider. Ceci n’en fait pas, bien sûr, une théorie aussi farfelue que l’astrologie, car elle n’est pas impossible dans le principe. Elle englobe les théories physiques actuelles et repose sur de solides édifices mathématiques. Michel de Pracontal pointe ensuite le fait qu’il existe des domaines de recherche qui ne peuvent pas être jugées à l’aune des critères de Popper comme l’Histoire par exemple. Pour citer Pracontal : “Le modèle des sciences de la nature ne s’applique pas à toutes les formes de connaissances et de théories”.Une question reste en suspend : une autre science reste-t-elle possible ? Selon les pseudo-scientifiques ou les alter-scientifiques : oui. Mais c’est là la graine qui nourrit les imposteurs, car finalement, si tout ceci devient prouvé, ceci devient une science … Pour paraphraser Groucho Marx et citer Michel de Pracontal, “l’imposteur scientifique ne voudrait pour rien au monde faire partie d’un club scientifique qui serait disposé à l’accepter comme membre”.En conclusionAprès la lecture de ce livre, j’ai pu découvrir qu’il fait partie des fondamentaux de beaucoup quand à la critique (dans son sens le plus classique) de la science d’hier et d’aujourd’hui. J’ai appris énormément sur tous ces moments de l’Histoire de la Science où certains ont tenté d’apporter des choses, bonnes ou mauvaise avec la science comme arme. Sur leurs méthodes, sur les résultats bons ou mauvais qui en sont ressortis. On grandit en tant que citoyen baignant dans cet univers trop complexe pour être compris, mais indispensable à nos vies.Et, outre la lecture même du livre qui donne une vision, non pas pessimiste, mais équivalent à celle d’un néon blanc qui révèlerait les failles et le teint blafard de certaines facettes de ce que l’on appelle de la science au sens large, ces différentes histoires me font dire qu’il est très complexe de se faire une idée concrète d’un sujet sans faire des recherches extensives sur ce à quoi l’on s’intéresse. Il est en effet très rapide de se faire berner par des imposteurs en mal de reconnaissance, par des scientifiques de qualité qui se sont fait bernés ou qui auraient besoin de recouvrer un prestige disparu avec les années ou jamais atteint.Cela me laisse une sorte d’amertume car ce livre révèle ce qu’est finalement une facette de la science et son traitement et retire ce vernis qu’on nous fait lui donner à travers les merveilles qu’elle a pu réaliser.Ne vous méprenez pas, c’est un très bon livre et une œuvre indispensable à lire, mais elle aura tendance à remuer certaines de vos préconceptions ou idées et d’éclairer certains évènements sous un regard nouveau et implacable.Ce livre fait partie d’une sorte de corpus (avec “Denialism” de Michael Specter, “Alterscience” de Alexandre Moatti, “La croyance au paranormal: Facteurs prédispositionnels et situationnels” de Jean-Michel Abrassart et d’autres bien sûr) qui est un mal nécessaire pour toute personne souhaitant pouvoir comprendre ce qui est réellement scientifique, et ce qui ne l’est pas. La science est en effet devenue le cœur de toutes les avancées technologiques et presque sociétales de notre temps et il ne fait pas oublier ou se situe la limite que certains voudraient voir disparaître (consciemment ou non) entre science, pseudo-science, alter-science, science-fiction, fantastique, miracles, etc.Un livre qui n’a rien à voirLa Nuit des Temps - crédit : goodreads.com - http://goo.gl/JUvtSI Comme livre qui n’a rien à voir, j’ai décidé de choisir l’un des romans les plus connus de René Barjavel : La nuit des temps. Il s’agit selon moi d’un chef d’œuvre du fantastique paru en 1968 aux Presses de la Cité. On peut d’ailleurs le retrouver en poche pour ceux qui préfèreraient un format plus petit.L’histoire est celle d’un journaliste qui participe à la couverture d’une découverte sensationnelle au pôle sud : la découverte d’une anomalie sous la glace et qui s’avère être une capsule ayant plus de 400000 ans et hébergeant deux personnes : une homme et une femme. La femme est réveillée et elle fait découvrir un monde inconnu où les règles sont différentes, la science plus avancée qu’aujourd’hui et le véritable amour impossible. René Barjavel nous raconte cette histoire de manière haletante, en mélangeant histoire d’amour, science-fiction et il nous livre ici un chef d’œuvre de la littérature fantastique du XXème siècle. Pour vous dire à quel point ce livre se dévore : j’ai du lire les presque 400 pages de ce livre en un peu plus de 3 heures. Et ceci plusieurs fois … Je ne peux donc que vous le recommander très chaudement !Un livre que j’aimerais lireGödel Escher Bach : Les brins d'une guirlande éternelle - crédit : amazon.fr - http://goo.gl/rl5gIv À force d’écouter des épisodes de Podcastscience où les mathématiciens en chef que sont NicoTupe et Robin parlent du livre “Gödel Escher Bach : Les brins d’une Guirlande Éternelle” ou GEB pour les intimes, de Douglas Hofstadter, je me dis de plus en plus que je ne peux pas y échapper et qu’il va falloir que je le lise à un moment ou à un autre. De ce que je peux comprendre des résumés, ce livre est culte, et ce pour une très bonne raison : il est capable d’embrasser différents domaines de la science et de montrer de quelle manière les mathématiques permettent de les relier de manière harmonieuse et notamment comment, et c’est ce qui fait le nombre du livre, on peut relier la musique de Bach, les gravures d’Escher et la logique mathématique sur laquelle travaillait Gödel.Un programme pour le moins alléchant ! Ce livre intègre donc la longue liste de livre que j’aimerais vraiment lire. Ne vous y trompez pas, il ne s’agit pas juste de le lire pour l’avoir fait, mais de le lire pour mieux comprendre le monde qui nous entoure.QuoteQuoi de mieux qu’une citation de monsieur Karl Popper en ce qui concerne la science, les impostures et un moyen de réfuter la non-science ?Our knowledge can only be finite, while our ignorance must necessarily be infinite.Karl Raimund PopperEssay, 'On the Sources of Knowledge and of Ignorance', in Conjectures and Refutations: The Growth of Scientific Knowledge (1962), 28.Plugs et liens évoquésDavid Medernach, alias Xilrian sur le web, nous fait profiter à travers Xil’cast, sa chaîne Youtube de vidéos sur des sujets variés et vous pouvez ainsi découvrir “Les 9 vies de Timothy Leary” et dernièrement “Les 8 travaux de John Van Neumann”. C’est bien fait, fun et informatif à la fois. Si jamais nous ne connaissez pas, jetez-vous sur ses vidéos, cela vaut le détour!”.PodcastScience organise avec Xavier Durussel, CM de Podcastsuisse, une soirée radio-dessinée le 23/08 sur le thème “Instruments scientifiques : Cathédrales du XXIe siècle”. Cela va se passer à Genève, je ne peux que vous enjoindre à vous y rendre ! Vous pourrez m’y retrouver ainsi que la bande de PodcastScience et de StripScience. Ce sera l’occasion d’apprendre plein de choses et de passer une bonne soirée :) Si vous voulez y participer, un seul lien: http://www.podcastscience.fm“L’imposture scientifique en dix leçons” de Michel de Pracontal dans la rubrique “Un livre que j’aimerais lire” de l’épisode 5 de LisezLaScience: http://lisezlascience.wordpress.com/2014/06/26/lisezlascience-5-le-beau-livre-de-la-medecine-de-clifford-pickover/Page wikipédia consacrée à Michel de Pracontal: http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_de_PracontalLa page de Médiapart avec les articles de Michel de Pracontal : http://www.mediapart.fr/biographie/119420Le blog de Michel de Pracontal chez Médiapart : http://blogs.mediapart.fr/blog/michel-de-pracontalÉpisode 161 de Podcastscience sur l’ADN par Vincent Guidice : http://www.podcastscience.fm/emission/2014/02/09/podcast-science-161-ladn/Podcast Scepticisme Scientifique : http://scepticismescientifique.blogspot.frConclusionQue vous ayez aimé ou pas, surtout, ne restez pas à regarder les championnats d’Europe d’Athlétisme. Envoyez-moi des courrier, des commentaires, de like sur la page Facebook, des tweets, des retweets, de l’enduit à joint, j’en ai besoin pour finir de plâtrer un mur ou l’oeuvre complète de Jean-Paul Delahaye si jamais vous avez assez des livres bien écrits.Vous pouvez retrouver LisezLaScience sur son site web http://lisezlascience.wordpress.com et vous pouvez me contacter sur twitter sur @LisezLaScience ou sur la page Facebook associée https://www.facebook.com/LisezLaScience et le podcast est accessible sur podcloud http://lisezlascience.podcloud.fr/ et sur podcastfrance http://podcastfrance.fr/podcast-lisez-la-science .Vous pouvez aussi m’envoyer des e-mails à lisezlascience@gmail.comVous pouvez d’ailleurs retrouver l’ensemble des livres cités sur la liste goodreads associée à ce podcast sur le compte de LisezLaScience. Les livres seront placés sur des “étagères” spécifiques par épisode et ceux de celui-ci sont sur l’étagère “lls-7”Prochain épisodeOn se retrouve le 31/08/2014 pour un nouvel épisode sur “Désir d’Infini” de Trinh Xuan Thuan.D’ici là bonne quinzaine à toutes et à tous.Les références des livres évoquésLa Mémoire de l’eauISBN : 270711894X (ISBN13 : 978-2707118943)Auteur : Michel de PracontalNombre de pages : 227 pagesDate de parution : 02/03/1999 chez La DécouvertePrix : 15,00 € chez Amazon ou 27,00 € à la FnacLa femme sans nombrilISBN : 2749103517 (ISBN13 : 9782749103518)Auteur : Michel de pracontalNombre de pages : 229 pagesDate de parution : 01/02/2005 chez Le Cherche MidiPrix : 2,79 € chez Amazon ou 3,70 € chez la FnacLes gènes de la violenceISBN : 2749111137 (ISBN13 : 9782749111131)Auteur : Michel de PracontalNombre de pages : 285 pagesDate de parution : 09/10/2008 chez Le Cherche MidiPrix : 24,00 € chez Amazon ou la FnacKaluchua - Cultures, techniques et traditions des sociétés animalesISBN : 2020513064 (ISBN13 : 9782020513067)Auteur : Michel de PracontalNombre de pages : 187 pagesDate de parution : 14/10/2010 chez le SeuilPrix : 17,20 € chez Amazon ou la FnacL’imposture scientifique en 10 leçonsISBN : 2020639440 (ISBN13 : 978-2020639446)Auteur : Michel de PracontalNombre de pages : 378 pagesDate de parution : 08/04/2005 chez le SeuilPrix : 9,60 € chez Amazon ou la FnacSurely you’re joking Mister FeynmanISBN : 0393316041 (ISBN13: 9780393316049)Auteur : Richard P FeynmanNombre de pages : 350 pagesDate de parution : 12/05/1997 chez W. W. Norton & CompanyPrix : 13, 26 € chez Amazon ou 7,98€ chea la FnacAlterscience. Postures, Dogmes, IdéologiesISBN : 2738128874 (ISBN13 : 9782738128874)Auteur : Alexandre MoattiNombre de pages : 336 pagesDate de parution : 17/01/2013 chez Odile JacobPrix : 23,90 € chez Amazon ou la FnacQuand les poules auront des dentsISBN : 2020128861 (ISBN13: 9782020128865)Auteur : Stephen Jay GouldNombre de pages : 478 pagesDate de parution : 17/05/1991 chez le SeuilPrix : 10,10 € chez Amazon ou la FnacL’âge du capitaineISBN : 2020183013 (ISBN13: 9782020183017)Auteur : Stella BarukNombre de pages : 355 pagesDate de parution : 01/01/1998 chez le SeuilPrix : 8,10 € chez Amazon ou la FnacImpostures IntellectuellesISBN : 2738105033 (ISBN13 : 978-2738105035)Auteur : Alain Sokal, Jean BricmontNombre de pages : 276 pagesDate de parution : 02/10/1997 chez Odile JacobPrix : 22,90 € chez Amazon ou la FnacLa croyance au paranormal: Facteurs prédispositionnels et situationnelsISBN : 613154901X (ISBN13: 9786131549014)Auteur : Jean-Michel AbrassartNombre de pages : 104 pagesDate de parution : 19/11/2010 chez Editions Universitaires EuropeennesPrix : 39,00 € chez AmazonDenialsm : How Irrational Thinking Hinders Scientific Progress, Harms the Planet, and Threatens Our LivesISBN : 1594202303 (ISBN13: 9781594202308)Auteur : Michael PsecterNombre de pages : 304 pagesDate de parution : 26/10/2010 chez Penguin BooksPrix : 12,48 € chez Amazon ou 6,65 € chez la FnacLa Nuit des TempsISBN : 2266023039 (ISBN13: 9782266023030)Auteur : René BarjavelNombre de pages : 394 pagesDate de parution : 01/01/1988 chez PocketPrix : 7,30 € chez Amazon ou la FnacGödel Escher Bach : Les brins d’une Guirlande ÉternelleISBN : 2100523066 (ISBN13: 978-2100523061)Auteur : Douglas Hofstadter, Traducteurs : Jacqueline Henry, Robert FrenchNombre de pages : 883 pagesDate de parution : 05/11/2008 chez DunodPrix : 50,00 € chez Amazon ou la FnacVous pouvez retrouver la liste des livres dans goodreads à l’adresse suivante : https://www.goodreads.com/review/list/30797714-lisezlascience?shelf=lls-7
1-crisi siriana: “ l'attacco chimico dell'estate scorso fu compiuto dai ribelli con l'aiuto della turchia”. Le rivelazioni di Seymour Hersh, uno dei più grandi giornalisti investigativi americani.( Michele Migone) ..2-Ucraina : timori di uno scenario crimeano nelle zone russofone. ( Emanuele Valenti) ..3-Grecia: sciopero generale di 24 ore contro il nuovo massiccio piano di licenziamenti. Fuga da bruxelles: secondo un nuovo sondaggio ( Nouvel Observateur) ..alle prossime europee il FN contenderà il primo posto all'Ump. ( Chawki Senouci) ..5-EgittO, addio primavera: i tribunali tornano ad essere il braccio armato del regime. Oggi condannati altri 18 oppositori. ( Laura Cappon) ..6.Progetti sostenibili : ad amsterdam la filera corta fa il suo ingresso nelle mense pubbliche. ..(Fabio Fimiani) ..7-Wolrd Music: da San Paulo l'album “ Metal Metal” .. ( Marcello Lorrai) ..7-Musica in streaming: braccio di ferro sulle royalties tra artisti e case dicografiche. La lettera aperta di David Byrne. ..( NIccolò Vecchia)
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La dessinatrice de bande dessinée Claire Brétécher s'est fait connaître par ses caricatures de contemporains dans la série « Les frustrés » publiée dans le Nouvel Observateur. Elle explique pourquoi elle est particulièrement inspirée par les adolescents. Extrait de Claire Bretécher, série « Dessinateurs de bandes dessinées », @ La Cinquième/CNDP, 2001 - TDC n° 1029 Histoire et caricature - février 2012