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A ideia de liberdade tem milhares de anos de vida, mas foi apenas na Antiguidade Clássica, com os filósofos gregos, que o conceito começou a ganhar forma. Na Idade Média foi a religião que acrescentou uma complexidade que foi crescendo na Idade Moderna, com pensadores como Locke ou Rousseau, até chegarmos aos dias de hoje e encontramos, entre muitos outros filósofos que inovaram sobre o conceito de liberdade, José Gil, considerado pelo Le Nouvel Observateur como um dos 25 grandes pensadores do mundo contemporâneo. É com ele que conversamos neste episódio especial.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Le jour d'après la déflagration, le jour d'après la condamnation de Marine LE PEN qui risque de la priver de la prochaine présidentielle… “On ne se laissera pas voler l'élection”, disait la favorite des sondages ce matin quand Jordan BARDELLA parlait lui de la “tyrannie des juges”… Des attaques de plus en plus fortes contre la justice et ce soir, ce sont bien deux conceptions de la démocratie qui s'affrontent et dont nous allons débattre sur ce plateau… Scandale démocratique ou inquiétante dérive trumpiste qui s'en prend aux contre-pouvoirs ? On en débat ce mardi 1er avril avec nos invités : ▶︎ Thierry PECH Directeur général de Terra Nova, co-auteur de « Marine Le Pen Présidente : Dystopie politique. 2026-2029 » aux éditions Les Petits Matins (16.01.25)▶︎ Pierre-Henri TAVOILLOT Philosophe, universitaire à la Sorbonne, auteur de « Voulons-nous encore vivre ensemble ? Les défis de la convivialité » aux éditions Odile Jacob (06.11.2024)▶︎ Magali LAFOURCADE Magistrate, secrétaire générale de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme▶︎ Camille VIGOGNE LE COAT Grand reporter Le Nouvel Observateur, autrice de « Les rapaces - Enquête sur la "Mafia Varoise" de Marine Le Pen » aux éditions Les Arènes (02.11.23), prix du Livre du Journalisme 2024▶︎ Eve SZEFTEL Directrice de la rédaction de Marianne▶︎ Jérôme SAINTE-MARIE Sondeur, délégué départemental du RN dans les Hautes-Alpes, responsable du campus Hemera, président de l'institut Pollingvox
On va se replonger dans une interview de Georges Wolinski retrouvée dans nos archives. Outre Hara Kiri et Charlie Hebdo qu'on vient d'évoquer, Wolinski a collaboré à d'autres journaux, comme « le Journal du dimanche », « France Soir », « L'Humanité », « Le Nouvel Observateur » ou encore la magazine pour la jeunesse « Phosphore », et enfin « Paris Match ». Wolinski était également auteur de bande dessinée : il a obtenu en 2005, le Grand prix de la ville d'Angoulême, pour l'ensemble de son œuvre. Le dessinateur Wolinski, qui a été tué le 7 janvier 2015, abattu par des terroristes lors de l'attentat contre "Charlie Hebdo" à Paris à l'âge de 80 ans. On l'écoute au micro de Luc Beyer de Rycke en 1990. Sujets traités : Georges Wolinski, Tunis, dessinateur, Hara Kiri Charlie Hebdo , attentat, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Il était à lui seul une page de l'Histoire de France, dernier député encore en vie de la 4ème République, 70 ans de vie politique, surnommé le diable de la République, son nom était pour ses adversaires synonyme de xénophobie, d'antisémitisme et de complaisance avec le régime de Vichy… Jean-Marie LE PEN, héros et unificateur de l'extrême droite française, est mort hier à l'âge de 96 ans et se pose donc désormais la question de son héritage, à la fois politique et idéologique… Nous allons en débattre ce soir avec nos invités : Si Jean-Marie LE PEN n'a jamais réussi à accéder au pouvoir, qu'en est-il de ses idées ? A-t-il gagné ce qu'on appelle la bataille culturelle, a-t-il réussi à rendre ses idées incontournables dans le débat public ? Que reste-t-il de lui aujourd'hui dans le Rassemblement National et chez celle qui lui a succédé et qui porte encore son nom ? Sa disparition, fêtée hier par certains dans les rues de Paris, marque-t-elle symboliquement l'ultime étape de la dédiabolisation du parti d'extrême droite ? Nous allons en débattre ce mercredi 8 janvier 2024 avec : ▶︎ Thomas LEGRAND, Journaliste et éditorialiste politique Libération▶︎ Blanche LERIDON, Directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, spécialiste des questions démocratiques et institutionnelles, essayiste▶︎ Valérie IGOUNET, Historienne, journaliste, directrice adjointe de l'Observatoire du conspirationnisme, co-autrice avec Guy Le Besnerais de « Crayon noir - Samuel Paty, histoire d'un prof » aux éditions StudioFact(06/10/2023)▶︎ Camille VIGOGNE LE COAT, Grand reporter Le Nouvel Observateur, autrice de « Les rapaces - Enquête sur la "Mafia Varoise" de Marine Le Pen » aux éditions Les Arènes (02.11.23)▶︎ Philippe COLLIN, Producteur et écrivain▶︎ Charles SAPIN, Journaliste politique Le Point
À quelques jours du premier anniversaire de son second mandat, le président congolais a prononcé hier soir devant les deux chambres réunies en Congrès le traditionnel discours annuel sur l'état de la nation. L'occasion pour lui de faire le bilan de son action à la tête de l'État et de préciser ses intentions quant à une possible réforme institutionnelle. Un sujet brûlant…« Dans une proposition susceptible d'attiser les débats, relate le site congolais Actualités CD, Félix Tshisekedi a affirmé qu'il “était peut-être temps d'engager une réflexion nationale sur une réforme constitutionnelle, afin d'éliminer les failles qui ralentissent le fonctionnement de notre appareil étatique“. Il a toutefois précisé que cette initiative visait exclusivement à lancer un dialogue sincère entre les citoyens congolais pour construire un cadre institutionnel mieux adapté aux réalités du pays. (…) Cet appel du président intervient dans un contexte marqué par un débat houleux sur la révision ou le changement de la Constitution congolaise, relève Actualités CD. Si l'initiative est perçue par ses partisans comme une nécessité pour moderniser l'appareil d'État, l'opposition y voit une manœuvre visant à prolonger le mandat présidentiel au-delà des limites actuelles. »En clair, lui permettre de briguer un troisième mandat…Divisions ?Résultat, pointe le site congolais Beto : « l'Union Sacrée de la Nation, coalition politique menée par le Président Félix Tshisekedi, pourrait connaître des turbulences majeures dans les prochains mois. (…) Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe et Modeste Bahati, candidats potentiels à la succession, hésitent à s'aligner totalement sur le chef de l'État. En face, seuls l'UDPS et Sama Lukonde soutiennent sans réserve le Président. Une division qui pourrait redéfinir le paysage politique congolais. »Contagion ?En tout cas, cette manie de vouloir tripatouiller la constitution est habituelle en Afrique… C'est du moins ce qu'estime WakatSéra au Burkina : « pourquoi, hélas, un troisième mandat, à l'africaine ? Là est tout l'enjeu de la problématique. L'explication va dans plusieurs sens, pointe le site ouagalais : appât du gain, soif inassouvie d'honneur et de puissance, narcissisme inqualifiable, mais dangereux… C'est dans cette obstination que le guinéen Alpha Condé a été poussé jusqu'au bout de l'opprobre, chassé du pouvoir par un coup d'Etat. Rattrapé par l'heure de vérité, le Sénégalais Macky Sall l'a échappé belle, après avoir cherché, sans succès, à faire tourner son peuple en bourrique. »Et WakatSéra de conclure : « la liste n'est pas exhaustive. »Progression ?Reste que Félix Tshisekedi, dans son discours, ne s'est pas attardé sur cette question… C'est ce que relève Jeune Afrique pour qui le président congolais « est apparu étonnement modéré » sur cette possible révision de la constitution. « On était loin du ton quasi martial adopté en octobre à Kisangani, puis à Lubumbashi, Kipushi, Kalemie ou encore Isiro, quand le président avait vertement critiqué une Constitution, avait-il dit, “rédigée à l'étranger par des étrangers“ ou encore qui obligerait, dans son article 217, les Congolais à abandonner une part de leur souveraineté à des États voisins. »En fait, pointe le site panafricain, « dans son discours qui aura duré près de deux heures, Félix Tshisekedi a préféré s'attarder sur des questions économiques et sociales, dressant un bilan positif des premières années de sa présidence. Baisse du prix des produits pétroliers et des produits de base, gratuité des soins de maternité pour 1,3 million de personnes, relance de la mine de zinc de Kipushi… Il a salué des “progrès notables“ et des “avancées concrètes“. »Circonspection ?Le Nouvel Observateur à Kinshasa n'est guère convaincu… « À analyser les propos du président de la République, on serait tenté de croire que ceux qui ont rédigé ce discours ne connaissent pas les réalités du pays. Comment peut-on parler des réserves en banque dès lors que beaucoup d'agents de l'Etat notamment les enseignants ne sont pas payés, certains depuis 10 ans d'autres plus ? Comment l'entourage du chef de l'Etat peut-il faire croire que le cadre macroéconomique est stabilisé alors que le roi dollar ne fait que grimper, avoisinant 3.000 FC pour 1 dollar ? (…) En définitive, peste encore le bi-hebdomadaire congolais, c'étaient les mêmes redites que le peuple congolais a suivies hier. Il n'y a rien eu de neuf sous le soleil. C'est du déjà entendu et rien n'assure que demain sera meilleur qu'hier. »
À quelques jours du premier anniversaire de son second mandat, le président congolais a prononcé hier soir devant les deux chambres réunies en Congrès le traditionnel discours annuel sur l'état de la nation. L'occasion pour lui de faire le bilan de son action à la tête de l'État et de préciser ses intentions quant à une possible réforme institutionnelle. Un sujet brûlant…« Dans une proposition susceptible d'attiser les débats, relate le site congolais Actualités CD, Félix Tshisekedi a affirmé qu'il “était peut-être temps d'engager une réflexion nationale sur une réforme constitutionnelle, afin d'éliminer les failles qui ralentissent le fonctionnement de notre appareil étatique“. Il a toutefois précisé que cette initiative visait exclusivement à lancer un dialogue sincère entre les citoyens congolais pour construire un cadre institutionnel mieux adapté aux réalités du pays. (…) Cet appel du président intervient dans un contexte marqué par un débat houleux sur la révision ou le changement de la Constitution congolaise, relève Actualités CD. Si l'initiative est perçue par ses partisans comme une nécessité pour moderniser l'appareil d'État, l'opposition y voit une manœuvre visant à prolonger le mandat présidentiel au-delà des limites actuelles. »En clair, lui permettre de briguer un troisième mandat…Divisions ?Résultat, pointe le site congolais Beto : « l'Union Sacrée de la Nation, coalition politique menée par le Président Félix Tshisekedi, pourrait connaître des turbulences majeures dans les prochains mois. (…) Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe et Modeste Bahati, candidats potentiels à la succession, hésitent à s'aligner totalement sur le chef de l'État. En face, seuls l'UDPS et Sama Lukonde soutiennent sans réserve le Président. Une division qui pourrait redéfinir le paysage politique congolais. »Contagion ?En tout cas, cette manie de vouloir tripatouiller la constitution est habituelle en Afrique… C'est du moins ce qu'estime WakatSéra au Burkina : « pourquoi, hélas, un troisième mandat, à l'africaine ? Là est tout l'enjeu de la problématique. L'explication va dans plusieurs sens, pointe le site ouagalais : appât du gain, soif inassouvie d'honneur et de puissance, narcissisme inqualifiable, mais dangereux… C'est dans cette obstination que le guinéen Alpha Condé a été poussé jusqu'au bout de l'opprobre, chassé du pouvoir par un coup d'Etat. Rattrapé par l'heure de vérité, le Sénégalais Macky Sall l'a échappé belle, après avoir cherché, sans succès, à faire tourner son peuple en bourrique. »Et WakatSéra de conclure : « la liste n'est pas exhaustive. »Progression ?Reste que Félix Tshisekedi, dans son discours, ne s'est pas attardé sur cette question… C'est ce que relève Jeune Afrique pour qui le président congolais « est apparu étonnement modéré » sur cette possible révision de la constitution. « On était loin du ton quasi martial adopté en octobre à Kisangani, puis à Lubumbashi, Kipushi, Kalemie ou encore Isiro, quand le président avait vertement critiqué une Constitution, avait-il dit, “rédigée à l'étranger par des étrangers“ ou encore qui obligerait, dans son article 217, les Congolais à abandonner une part de leur souveraineté à des États voisins. »En fait, pointe le site panafricain, « dans son discours qui aura duré près de deux heures, Félix Tshisekedi a préféré s'attarder sur des questions économiques et sociales, dressant un bilan positif des premières années de sa présidence. Baisse du prix des produits pétroliers et des produits de base, gratuité des soins de maternité pour 1,3 million de personnes, relance de la mine de zinc de Kipushi… Il a salué des “progrès notables“ et des “avancées concrètes“. »Circonspection ?Le Nouvel Observateur à Kinshasa n'est guère convaincu… « À analyser les propos du président de la République, on serait tenté de croire que ceux qui ont rédigé ce discours ne connaissent pas les réalités du pays. Comment peut-on parler des réserves en banque dès lors que beaucoup d'agents de l'Etat notamment les enseignants ne sont pas payés, certains depuis 10 ans d'autres plus ? Comment l'entourage du chef de l'Etat peut-il faire croire que le cadre macroéconomique est stabilisé alors que le roi dollar ne fait que grimper, avoisinant 3.000 FC pour 1 dollar ? (…) En définitive, peste encore le bi-hebdomadaire congolais, c'étaient les mêmes redites que le peuple congolais a suivies hier. Il n'y a rien eu de neuf sous le soleil. C'est du déjà entendu et rien n'assure que demain sera meilleur qu'hier. »
28 mai-28 septembre, cela fera trois mois vendredi que le gouvernement dirigé par la Première ministre Judith Suminwa est en place. Mais le bi-hebdomadaire Le Nouvel Observateur prend les devants : « beaucoup de congolais pas contents », titre le journal. « C'est la première fois qu'une femme est nommée à cette haute fonction en République démocratique du Congo. Les Congolais avaient placé beaucoup d'espoirs en cette dame, passée par le PNUD, l'un des organismes phares des Nations Unies. Mais la taille éléphantesque de son gouvernement, à l'image de ceux qui l'ont précédé, a été un mauvais signe ».Et son bilan est plus que mitigé, donc, estime Le Nouvel Observateur qui prend plusieurs exemples : « une situation socio-économique difficile », trop de taxes et des prix trop élevés, une insécurité et une insalubrité chronique à Kinshasa, des embouteillages constants, le chemin de croix pour obtenir un passeport et son coût exorbitant, en principe, 90 dollars, mais dans les faits, 200 dollars… Et la guerre, toujours, dans l'est du pays… Une situation qui dure depuis 25 ans. « Les Congolais veulent voir l'ensemble de la province du Nord-Kivu revenir dans l'escarcelle de la RDC, souligne le bi-hebdomadaire. Ils en ont assez des promesses ».Répression tous azimuts…Pour ce qui concerne les libertés publiques, là aussi, il y a des efforts à faire… C'est ce que soulignait récemment Afrikarabia, site d'information spécialisé sur la RDC : « répression des manifestations d'opposition, arrestations arbitraires, retour de la peine de mort, journalistes sous pression ». Les organisations de défense des droits de l'homme nationales et internationales s'inquiètent : « "la répression des défenseurs des droits humains n'est en aucun cas une réponse appropriée à la dégradation manifeste du contexte général en RDC", recommandait récemment Alice Mogwe, la présidente de la FIDH. (…) Il reste un peu plus de 4 ans au président Félix Tshisekedi, pointe Afrikarabia, pour mieux faire, au cours de son second et dernier mandat, "pour que le gouvernement respecte ses obligations en matière de protection des défenseurs des droits humains, et plus largement de respect des libertés fondamentales" ».L'opposition vent deboutD'ailleurs, relève le site Actualité CD, « ce mercredi, un rassemblement aura lieu devant le Palais de justice de la Gombe à Kinshasa pour dénoncer le non-respect des droits et libertés fondamentaux des opposants en RDC et la libération de ceux qui sont emprisonnés ». Un rassemblement à l'initiative de cinq partis politiques de l'opposition congolaise : Ensemble pour la République, LGD, le MLP, Piste pour l'Emergence et le MPCR. Cinq partis qui « lèvent le ton, souligne Actualité CD, contre ce qu'ils appellent la "dérive de l'actuel régime autoritaire de Kinshasa qui tend vers la dictature". (…) Les opposants Moïse Katumbi, Matata Ponyo, Franck Diongo et les autres exigent, de nouveau, la libération de l'opposant et ancien candidat à la présidentielle, Seth Kikuni, et celle d'autres opposants tels que Jean-Marc Kabund, Mike Mukebayi, Daniel Safu et aussi celle d'activistes de la société civile, tous incarcérés à l'Agence nationale des renseignements ou à la prison centrale de Makala à Kinshasa ».La bombe démographique…Enfin, autre problème, et de taille… la croissance démographique de la RDC. « La RDC en 2030 : le chaos que personne ne voit venir ! », titre le site Politico CD. « La République Démocratique du Congo est au bord de l'explosion démographique. (…) Le pays compterait actuellement un peu plus de 100 millions d'habitants. Le taux de croissance est de 3,2 % par an. D'ici 2030, la population pourrait (donc) dépasser les 120 millions, selon l'Institut National de la Statistique. Cette croissance rapide pose de sérieux problèmes. Infrastructures. Emploi. Services publics. Tout est sous pression. Et le pire est à craindre », s'exclame Politico CD. « Les infrastructures, l'éducation et la santé doivent (donc) être au cœur des priorités, poursuit le site d'information congolais. Il faut des investissements publics massifs. Des partenariats internationaux solides. Si la démographie est bien gérée, la jeunesse pourrait devenir un véritable moteur pour le développement du pays. Mais il faut agir. Rapidement et efficacement. Le Congo ne peut plus se permettre d'attendre. L'avenir du pays est en jeu. Les décisions prises aujourd'hui façonneront la RDC de demain ».
28 mai-28 septembre, cela fera trois mois vendredi que le gouvernement dirigé par la Première ministre Judith Suminwa est en place. Mais le bi-hebdomadaire Le Nouvel Observateur prend les devants : « beaucoup de congolais pas contents », titre le journal. « C'est la première fois qu'une femme est nommée à cette haute fonction en République démocratique du Congo. Les Congolais avaient placé beaucoup d'espoirs en cette dame, passée par le PNUD, l'un des organismes phares des Nations Unies. Mais la taille éléphantesque de son gouvernement, à l'image de ceux qui l'ont précédé, a été un mauvais signe ».Et son bilan est plus que mitigé, donc, estime Le Nouvel Observateur qui prend plusieurs exemples : « une situation socio-économique difficile », trop de taxes et des prix trop élevés, une insécurité et une insalubrité chronique à Kinshasa, des embouteillages constants, le chemin de croix pour obtenir un passeport et son coût exorbitant, en principe, 90 dollars, mais dans les faits, 200 dollars… Et la guerre, toujours, dans l'est du pays… Une situation qui dure depuis 25 ans. « Les Congolais veulent voir l'ensemble de la province du Nord-Kivu revenir dans l'escarcelle de la RDC, souligne le bi-hebdomadaire. Ils en ont assez des promesses ».Répression tous azimuts…Pour ce qui concerne les libertés publiques, là aussi, il y a des efforts à faire… C'est ce que soulignait récemment Afrikarabia, site d'information spécialisé sur la RDC : « répression des manifestations d'opposition, arrestations arbitraires, retour de la peine de mort, journalistes sous pression ». Les organisations de défense des droits de l'homme nationales et internationales s'inquiètent : « "la répression des défenseurs des droits humains n'est en aucun cas une réponse appropriée à la dégradation manifeste du contexte général en RDC", recommandait récemment Alice Mogwe, la présidente de la FIDH. (…) Il reste un peu plus de 4 ans au président Félix Tshisekedi, pointe Afrikarabia, pour mieux faire, au cours de son second et dernier mandat, "pour que le gouvernement respecte ses obligations en matière de protection des défenseurs des droits humains, et plus largement de respect des libertés fondamentales" ».L'opposition vent deboutD'ailleurs, relève le site Actualité CD, « ce mercredi, un rassemblement aura lieu devant le Palais de justice de la Gombe à Kinshasa pour dénoncer le non-respect des droits et libertés fondamentaux des opposants en RDC et la libération de ceux qui sont emprisonnés ». Un rassemblement à l'initiative de cinq partis politiques de l'opposition congolaise : Ensemble pour la République, LGD, le MLP, Piste pour l'Emergence et le MPCR. Cinq partis qui « lèvent le ton, souligne Actualité CD, contre ce qu'ils appellent la "dérive de l'actuel régime autoritaire de Kinshasa qui tend vers la dictature". (…) Les opposants Moïse Katumbi, Matata Ponyo, Franck Diongo et les autres exigent, de nouveau, la libération de l'opposant et ancien candidat à la présidentielle, Seth Kikuni, et celle d'autres opposants tels que Jean-Marc Kabund, Mike Mukebayi, Daniel Safu et aussi celle d'activistes de la société civile, tous incarcérés à l'Agence nationale des renseignements ou à la prison centrale de Makala à Kinshasa ».La bombe démographique…Enfin, autre problème, et de taille… la croissance démographique de la RDC. « La RDC en 2030 : le chaos que personne ne voit venir ! », titre le site Politico CD. « La République Démocratique du Congo est au bord de l'explosion démographique. (…) Le pays compterait actuellement un peu plus de 100 millions d'habitants. Le taux de croissance est de 3,2 % par an. D'ici 2030, la population pourrait (donc) dépasser les 120 millions, selon l'Institut National de la Statistique. Cette croissance rapide pose de sérieux problèmes. Infrastructures. Emploi. Services publics. Tout est sous pression. Et le pire est à craindre », s'exclame Politico CD. « Les infrastructures, l'éducation et la santé doivent (donc) être au cœur des priorités, poursuit le site d'information congolais. Il faut des investissements publics massifs. Des partenariats internationaux solides. Si la démographie est bien gérée, la jeunesse pourrait devenir un véritable moteur pour le développement du pays. Mais il faut agir. Rapidement et efficacement. Le Congo ne peut plus se permettre d'attendre. L'avenir du pays est en jeu. Les décisions prises aujourd'hui façonneront la RDC de demain ».
À 3 semaines des élections européennes, et alors que tous les sondages prédisent une grande vague nationale populiste, une question : sommes-nous à l'aube de l'élection la plus importante depuis les débuts de l'Union il y a 70 ans ?Marine Le PEN promettait hier le début d'une “réorientation de l'Europe”, mais de Paris à Rome, d'Amsterdam à Budapest, les partis nationalistes peuvent-ils vraiment s'allier pour “changer l'Europe de l'intérieur” ? Et puis ici en France, faut-il voir le phénomène Jordan BARDELLA comme le dernier marchepied vers une victoire du RN en 2027 ? On en débat avec : Jérôme SAINTE-MARIE, Politologue, sondeur, directeur de la société d'études et de conseil Polling Vox, formateur des cadres du Rassemblement National Marc LAZAR, Historien, sociologue, professeur des universités en histoire et sociologie politique à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, président de la School of Government de la Luiss (Libre Université internationale des Etudes sociales, Rome) Camille VIGOGNE LE COAT, Grand reporter Le Nouvel Observateur, autrice de « Les rapaces - Enquête sur la "Mafia Varoise" de Marine Le Pen » aux éditions Les Arènes (02.11.23) Laurence DE NERVAUX, Directrice de Destin Commun Charles SAPIN, Journaliste politique Le Point, auteur de « Les moissons de la colère » aux éditions du Cerf (03.24)
My conversation with Sudhir Kakar took place five weeks before his untimely death on April 22nd. “Freud obviously is very brave and courageous to accept that the world is inadequate and that my desires will never be sufficiently fulfilled. My question - is this in fact the case? I think that everyone has had some kind of spiritual experience, some more than others and in many different contexts, not just religious ones. Spiritual experiences contradict Freud's notion of common unhappiness and the idea of the world as inadequate. What reason do we have to assume that all such common experiences are simply false, that they are based on some kind of false consciousness? Rather, I believe that the inadequacy lies in our own awareness rather than with the world. The world allows for many experiences that would be highly adequate yet we block them - what we call the mundane world is much more enchanted than we think it is." Episode Description: We begin by considering the embodiment of one's cultural imagination - "one's mental representation of culture" - into one's unconscious mind. Sudhir describes different early child-rearing practices and invites the question about their influence on our later inner lives. He shares with us his early idealization of Freudian/Western ways of thinking and his later development, which returned to the enchanting aspects of his Hindu youth. We discuss the similarities and differences between a Judeo-Christian-based psychoanalysis and one founded on a Hindu imagination. We consider the different notions of God, ritual, and illusion. He distinguishes an 'autonomous person' from a 'communitarian person' and describes the pleasures and burdens of each. We close with his sharing his lovely psychoanalytic origin story connected to his meeting Erik Erikson and discovering "I want to be like him." Our Guest: Sudhir Kakar was a psychoanalyst, scholar, and writer. He had been a Lecturer and Visiting Professor at Harvard University, Visiting Professor at the Universities of Chicago, McGill, Melbourne, Hawaii, and Vienna, Fellow at the Institutes of Advanced Study, Princeton, Berlin, and Cologne, and was on the board of Freud Archives. He had received the Kardiner Award of Columbia University, Boyer Prize for Psychological Anthropology of the American Anthropological Association, Germany's Goethe Medal, Tagore-Merck Award, McArthur Research Fellowship, and Order of Merit of the Federal Republic of Germany. `As ‘the psychoanalyst of civilizations', the French weekly Le Nouvel Observateur listed Kakar in 2005 as one of the world's 25 major thinkers. Sudhir was the author/editor of 20 books of non-fiction and six novels. His books have been translated into 22 languages. Recommended Readings: Kakar, Sudhir - The Indian Jungle: Psychoanalysis and Non-Western Civilizations, Karnac. June 2024 The Capacious Freud, in F. Busch and N. Delgado eds.The Ego and the Id 100 years Later. London: Routledge 2023 Re-reading Freud's The Future of an Illusion in Hindu India, in O'neill & S.Akhtar.eds.On Freud's the Future of an Illusion. London: Routledge, 2018 The Analyst and the Mystic Chicago: University of Chicago Press, 1992 Psychoanalysis and Eastern Spiritual Healing Traditions, J. of Analytical Psychology,48(5). Shamans, Mystics and Doctors: A Psychological inquiry into India and its Healing Traditions. New York: A. Knopf, 1982. Mad and Divine: Spirit and Psyche in the Modern World. Chicago: U. of Chicago Press, 2009
émission consacrée au phénomène Jordan BARDELLA, tête de liste du RN donnée à plus de 30% dans tous les sondages et qui s'est donné une mission : faire du RN un parti “normal” comme il dit… Alors Jordan BARDELLA est-il le dernier étage de la normalisation, voire de la banalisation du parti fondé par Jean-Marie LE PEN ? Que raconte cette “Bardella mania” dont on murmure qu'elle gagne aussi peu à peu le monde des affaires ? On en débat avec : Alexandre DEVECCHIO, Journaliste, rédacteur en chef du service Débats du journal Le Figaro / Le Figaro Magazine, auteur de « Les nouveaux enfants du siècle » aux éditions du Cerf (05.24) Félicien FAURY, Sociologue, politiste, auteur de « Des électeurs ordinaires - Enquête sur la normalisation de l'extrême droite » aux éditions du Seuil (03/05/2024) Andréa KOTARAC, Porte-parole du Rassemblement National, président du groupe RN au conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes Astrid DE VILLAINES, Journaliste, productrice de l'émission « Sens politique » sur France Culture Camille VIGOGNE LE COAT, Grand reporter Le Nouvel Observateur, autrice de « Les rapaces - Enquête sur la "Mafia Varoise" de Marine Le Pen » aux éditions Les Arènes (02.11.23) Sylvain BOURMEAU, Journaliste, professeur associé à Paris 1 Panthéon Sorbonne, directeur du journal AOC, producteur de l'émission « La Suite dans les idées » sur France Culture
En visite officielle en France depuis hier lundi, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, devrait s'entretenir ce mardi avec son homologue français Emmanuel Macron. Et, pointe Le Monde Afrique, « nul doute qu'au programme de leurs discussions figurera la crise sécuritaire dans l'est de la RDC. Le Nord-Kivu est le théâtre d'une offensive menée depuis deux ans et demi par le mouvement rebelle du M23 soutenu par le Rwanda, rappelle le journal. Kinshasa tentera de nouveau de convaincre Paris de condamner plus fermement l'ingérence rwandaise sur son sol. En amont de cette visite, et dans un souci d'équilibre régional, Emmanuel Macron a abordé le sujet au téléphone, avec le chef de l'Etat rwandais, Paul Kagame. Il l'a appelé “au respect de l'intégrité territoriale de la RDC“, précise l'Elysée. »« Le vrai agresseur, le vrai criminel, c'est Paul Kagamé ! »Pour sa part, Félix Tshisekedi est quelque peu sorti du langage diplomatique hier, avec « ce message fort et direct », relève le site Politico CD, à l'encontre du président rwandais, Paul Kagamé : « J'ai toujours dit que je ne rencontrerai jamais le M23, a affirmé le président congolais, parce que c'est une coquille vide qu'on a fabriquée pour justement justifier l'agression contre mon pays, la RDC. Mais en réalité, le vrai agresseur, le vrai criminel, c'est Paul Kagamé. »« A Paris, Félix Tshisekedi aura donc à cœur de pousser la France à sanctionner le Rwanda à l'ONU, croit savoirAfrikarabia. A Kinshasa, personne ne comprend le “deux poids deux mesures“ des occidentaux, si on la compare à la situation de la Russie avec l'Ukraine. Le président congolais expliquera à Emmanuel Macron, pointe encore le site spécialisé sur la RDC, que Kinshasa ne pourra aller au dialogue avec Kigali qu'en position de force. Pour cela, il faut que les troupes rwandaises quittent le sol congolais et cessent leur soutien aux rebelles du M23. Il s'agit de la seule condition pour que l'armée congolaise, trop faible et mal organisée, puisse reprendre un peu de terrain sur la rébellion. »Assainir le climat des affairesAu menu des discussions à Paris également le volet économique…« Objectif affiché (de Félix Tshisekedi), relève Afrikarabia : faire venir les investisseurs au Congo pour booster le développement du pays. »Des « investisseurs qui ne se bousculent pas… en raison essentiellement d'un environnement des affaires largement gangrené par la corruption, les groupes armés, et l'insécurité judiciaire. Sur ce constat, pointe le site, la balle est dans le camp des autorités congolaises pour assainir le climat des affaires et mettre en place la bonne gouvernance. »Le cardinal Ambongo dans le collimateur de la justice…Dans les médias congolais, cette visite en France de Félix Tshisekedi est largement éclipsée par l'affaire Fridolin Ambongo… Du nom du cardinal-archevêque de Kinshasa qui est « dans le collimateur de la justice », titre Jeune Afrique. « Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, accuse l'archevêque de Kinshasa d'avoir tenu des “propos séditieux“ et ordonne l'ouverture d'une information judiciaire à son encontre. (…) L'archevêque de Kinshasa fait partie des conseillers du pape François, et c'est aussi l'une des voix les plus respectées de RDC, précise Jeune Afrique, connue pour ses prises de position très tranchées. Il hésite rarement à se mettre en porte-à-faux vis-à-vis du pouvoir, qui à son tour critique volontiers son manque de neutralité. » En tout cas, « en RDC, les déboires de l'archevêque ont déjà fait réagir, relève encore le site panafricain. Hier, l'opposant Moïse Katumbi a dit voir dans la menace d'information judiciaire la preuve d'une “politique d'intimidation“ à l'égard de l'Église catholique. “La justice congolaise tente de museler, a-t-il dénoncé, cette voix des affligés, des pauvres, des victimes de l'injustice, des guerres et de la mauvaise gestion de la chose publique“. »Excès de zèle ?Enfin, Le Nouvel Observateur à Kinshasa s'agaceaussi des accusations portées contre le prélat : « les congolais se demandent si le procureur Mvonde n'a pas été poussé par un excès de zèle, qui risque de se retourner contre lui. Et on ne doit pas perdre de vue que dernièrement, le président Tshisekedi a reconnu publiquement les faiblesses de la justice congolaise. Il n'est pas donc exclu qu'il se désolidarise du président de la cour de cassation, qui s'est permis de poser un acte téméraire. »Le Nouvel Observateur qui n'hésite pas à affirmer que « Félix Tshisekedi (en visite à Paris) a été poignardé dans le dos par Mvonde. »
En visite officielle en France depuis hier lundi, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, devrait s'entretenir ce mardi avec son homologue français Emmanuel Macron. Et, pointe Le Monde Afrique, « nul doute qu'au programme de leurs discussions figurera la crise sécuritaire dans l'est de la RDC. Le Nord-Kivu est le théâtre d'une offensive menée depuis deux ans et demi par le mouvement rebelle du M23 soutenu par le Rwanda, rappelle le journal. Kinshasa tentera de nouveau de convaincre Paris de condamner plus fermement l'ingérence rwandaise sur son sol. En amont de cette visite, et dans un souci d'équilibre régional, Emmanuel Macron a abordé le sujet au téléphone, avec le chef de l'Etat rwandais, Paul Kagame. Il l'a appelé “au respect de l'intégrité territoriale de la RDC“, précise l'Elysée. »« Le vrai agresseur, le vrai criminel, c'est Paul Kagamé ! »Pour sa part, Félix Tshisekedi est quelque peu sorti du langage diplomatique hier, avec « ce message fort et direct », relève le site Politico CD, à l'encontre du président rwandais, Paul Kagamé : « J'ai toujours dit que je ne rencontrerai jamais le M23, a affirmé le président congolais, parce que c'est une coquille vide qu'on a fabriquée pour justement justifier l'agression contre mon pays, la RDC. Mais en réalité, le vrai agresseur, le vrai criminel, c'est Paul Kagamé. »« A Paris, Félix Tshisekedi aura donc à cœur de pousser la France à sanctionner le Rwanda à l'ONU, croit savoirAfrikarabia. A Kinshasa, personne ne comprend le “deux poids deux mesures“ des occidentaux, si on la compare à la situation de la Russie avec l'Ukraine. Le président congolais expliquera à Emmanuel Macron, pointe encore le site spécialisé sur la RDC, que Kinshasa ne pourra aller au dialogue avec Kigali qu'en position de force. Pour cela, il faut que les troupes rwandaises quittent le sol congolais et cessent leur soutien aux rebelles du M23. Il s'agit de la seule condition pour que l'armée congolaise, trop faible et mal organisée, puisse reprendre un peu de terrain sur la rébellion. »Assainir le climat des affairesAu menu des discussions à Paris également le volet économique…« Objectif affiché (de Félix Tshisekedi), relève Afrikarabia : faire venir les investisseurs au Congo pour booster le développement du pays. »Des « investisseurs qui ne se bousculent pas… en raison essentiellement d'un environnement des affaires largement gangrené par la corruption, les groupes armés, et l'insécurité judiciaire. Sur ce constat, pointe le site, la balle est dans le camp des autorités congolaises pour assainir le climat des affaires et mettre en place la bonne gouvernance. »Le cardinal Ambongo dans le collimateur de la justice…Dans les médias congolais, cette visite en France de Félix Tshisekedi est largement éclipsée par l'affaire Fridolin Ambongo… Du nom du cardinal-archevêque de Kinshasa qui est « dans le collimateur de la justice », titre Jeune Afrique. « Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, accuse l'archevêque de Kinshasa d'avoir tenu des “propos séditieux“ et ordonne l'ouverture d'une information judiciaire à son encontre. (…) L'archevêque de Kinshasa fait partie des conseillers du pape François, et c'est aussi l'une des voix les plus respectées de RDC, précise Jeune Afrique, connue pour ses prises de position très tranchées. Il hésite rarement à se mettre en porte-à-faux vis-à-vis du pouvoir, qui à son tour critique volontiers son manque de neutralité. » En tout cas, « en RDC, les déboires de l'archevêque ont déjà fait réagir, relève encore le site panafricain. Hier, l'opposant Moïse Katumbi a dit voir dans la menace d'information judiciaire la preuve d'une “politique d'intimidation“ à l'égard de l'Église catholique. “La justice congolaise tente de museler, a-t-il dénoncé, cette voix des affligés, des pauvres, des victimes de l'injustice, des guerres et de la mauvaise gestion de la chose publique“. »Excès de zèle ?Enfin, Le Nouvel Observateur à Kinshasa s'agaceaussi des accusations portées contre le prélat : « les congolais se demandent si le procureur Mvonde n'a pas été poussé par un excès de zèle, qui risque de se retourner contre lui. Et on ne doit pas perdre de vue que dernièrement, le président Tshisekedi a reconnu publiquement les faiblesses de la justice congolaise. Il n'est pas donc exclu qu'il se désolidarise du président de la cour de cassation, qui s'est permis de poser un acte téméraire. »Le Nouvel Observateur qui n'hésite pas à affirmer que « Félix Tshisekedi (en visite à Paris) a été poignardé dans le dos par Mvonde. »
Retour sur le drame humanitaire en cours à Gaza, que rien ne semble pouvoir arrêter : ni les résolutions de l'ONU, ni les arrêts de la Cour Internationale de Justice, ni même les appels du Pape. Bientôt 6 mois de guerre, plus de 32.000 morts et désormais un risque de famine… Alors la situation est-elle plus que jamais dans l'impasse ? Ce qui se passe à Gaza est-il un échec collectif, celui de la communauté internationale ? Sommes-nous les complices d'un drame que nous regardons se dérouler sans intervenir ? On en débat avec : Rym MOMTAZ, Chercheuse en relations internationales et défense européenne à l'International Institute for Strategic Studies (IISS) Dominique MOÏSI, Géopolitologue, membre fondateur de l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI), conseiller spécial de l'Institut Montaigne, auteur de « Le Triomphe des émotions, La géopolitique entre peur colère et espoir » aux éditions Robert Laffont (08/02/2024) Jean-Pierre FILIU, Professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain, auteur de « Comment la Palestine fut perdue - Et pourquoi Israël n'a pas gagné. Histoire d'un conflit (XIXe-XXIe siècle) » aux éditions du Seuil (09/02/2024) François REYNAERT, Journaliste, chroniqueur Le Nouvel Observateur, directeur de l'ouvrage rédigé par 25 journalistes du Nouvel Observateur « La tragique et fascinante histoire d'une Terre promise » aux éditions Liana Levi / Le Nouvel Obs (28.03.24) Sylvaine BULLE, Sociologue, chercheuse à l'EHESS et professeure de sociologie à l'ENSA de Paris Cité Louise ALLUIN BICHET, Responsable du Moyen-Orient et Amérique latine pour l'ONG « Médecins du monde »
Les combats et les bombardements se poursuivent autour de la ville de Goma dans l'est de la RDC. Et le ton monte dans la presse congolaise. Le bi-hebdomadaire Le Nouvel Observateur montre du doigt le Rwanda : « La localité de Mushaga, située non loin de la ville de Goma, vient de tomber entre les mains des terroristes du M23, soutenus ouvertement par leur mentor rwandais Paul Kagame. L'objectif principal, dénonce le journal, est d'asphyxier le chef-lieu de la province du Nord-Kivu avant de jeter un dernier assaut pour son occupation définitive (…). À travers cet acte, ces hors-la-loi viennent une fois de plus de défier et la RDC et la communauté internationale, s'exclame Le Nouvel Observateur. Cette attitude belliciste du dictateur qui trône sur le pays des mille et une collines, en dépit de plusieurs résolutions prises par les pays de la sous-région, prouve à suffisance qu'il n'a aucun respect vis-à-vis de ses pairs. Son arrogance est mise à nu. »Une armée congolaise trop faibleEt le bi-hebdo congolais de s'en prendre également aux autorités de Kinshasa qu'il accuse d'inaction. « Le gouvernement, éléphantesque, a coûté très cher au trésor public, mais présente un bilan catastrophique. Aucune mission principale n'a été accomplie, notamment celle de monter une armée forte et puissante. »Récemment, le site spécialisé sur la RDC, Afrikarabia, pointait « l'extrême faiblesse de l'armée congolaise, mal équipée, mal payée, mal commandée et surtout avec une chaîne de commandement largement corrompue : une armée qui ne permet pas au chef de l'État de mener des opérations militaires de grande envergure sur son propre territoire, et encore moins sur un théâtre extérieur que serait le Rwanda ».Malgré tout, depuis sa réélection, le président Tshisekedi multiplie les déclarations martiales, affirmant qu'il est prêt à déclarer la guerre au Rwanda.Dialogue de sourdsD'autant que le dialogue de sourds se poursuit entre Kinshasa et Kigali. C'est ce que pointe Le Monde Afrique : « Félix Tshisekedi a répété (le week-end dernier) à Addis-Abeba que Kinshasa "ne négocierait jamais avec le M23" – qu'il classifie parmi les organisations terroristes –, créé et manipulé par le Rwanda. Pour autant, Kinshasa n'est pas résolu à s'asseoir à la même table que Paul Kagame à n'importe quel prix. "Le préalable à toute discussion directe avec Kigali est le départ de tous les soldats rwandais de RDC", a rappelé Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement. »Et puis côté rwandais, poursuit Le Monde Afrique, « les trente années de conflit et d'instabilité dans la région des Grands Lacs – depuis le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 – découlent de "l'incapacité constante" de Kinshasa à assurer "la protection des droits et des vies des Tutsi congolais". En substance, toujours pour Kigali, le M23 ne serait qu'un mouvement congolais créé pour la défense de la communauté tutsie ».Pour Le Pays au Burkina, l'argument ne tient pas. « Le Rwanda répond à qui veut l'entendre qu'il a le droit de se défendre. Pourtant, bien des observateurs estiment que Paul Kagame cherche à déstabiliser son voisin pour mieux piller les richesses de la RDC. »Une nouvelle médiation menée par l'Angola ?Pour leur part, les pays occidentaux, États-Unis et France en tête, accentuent la pression sur le Rwanda et poussent l'Angola à relancer un processus diplomatique moribond.« Le président Joao Lourenço devrait lancer une nouvelle initiative dans les prochains jours, croit savoir Le Monde Afrique. Les présidents rwandais et congolais devraient se rendre à Luanda pour des rencontres bilatérales destinées à préparer la voie pour des négociations directes. » En tout cas, conclut Le Monde Afrique, « le temps presse, au risque d'une internationalisation du conflit ».Effectivement, pointe WakatSéra, « la patate chaude est désormais dans les mains du médiateur Joao Lourenço. Mais le faiseur de paix angolais, visiblement, ne sait plus par quel bout prendre la chose pour rabibocher Kagame et Tshisekedi, tant la fracture entre les deux est abyssale ».Alors s'interroge le site ouagalais, « à moins d'une guerre ouverte, de quels moyens de pression disposent aujourd'hui, la France, la Belgique et les États-Unis pour mettre fin à l'implication présumée du Rwanda dans l'offensive guerrière du M23 ; le Rwanda qui vient de disposer des missiles sol-air sur son territoire ? (…) Est-ce définitivement le point de non-retour qui est atteint entre le Rwanda et la RD Congo ? »
Hay pocas cosas más importantes que entender el mundo en el que vivimos. Y para ello, nadie mejor que el filósofo Daniel Innerarity. La prestigiosa revista "Le Nouvel Observateur" le incluyó en la lista de los 25 grandes pensadores del mundo. Innerarity no solo nos ha abierto las puertas de su casa. También nos ha abierto las puertas de su mente. Hablamos de la utilidad de la filosofía, de política y políticos, del trabajo del futuro, de la Siberia de Navarra, de los libros, de las chimeneas, de las redes sociales, de la infoxicación, de los ventanales, de la montaña, de sus raíces escocesas…
Hay pocas cosas más importantes que entender el mundo en el que vivimos. Y para ello, nadie mejor que el filósofo Daniel Innerarity. La prestigiosa revista "Le Nouvel Observateur" le incluyó en la lista de los 25 grandes pensadores del mundo. Innerarity no solo nos ha abierto las puertas de su casa. También nos ha abierto las puertas de su mente. Hablamos de la utilidad de la filosofía, de política y políticos, del trabajo del futuro, de la Siberia de Navarra, de los libros, de las chimeneas, de las redes sociales, de la infoxicación, de los ventanales, de la montaña, de sus raíces escocesas…
Nathalie Collin, directrice de la branche grand public et numérique du Groupe La Poste, férue de numérique et transformatrice d'entreprises, est l'invitée de Marie Eloy, créatrice du réseau Bouge ta Boîte.La direction de grands groupes, c'est l'affaire de Nathalie Collin. Avant de diriger la branche grand public et numérique du Groupe La Poste, ses 50.000 salariés et ses 35.000 points de vente, cette fille de postière a été à la tête de Virgin, puis d'EMI Music France après leur fusion, avant de passer à la presse en devenant co-présidente du directoire de Libération et directrice générale du groupe Le Nouvel Observateur. Avec, à chaque fois, un objectif : redresser et transformer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
El periodista deportivo Richard Ford Anagrama: El periodista deportivo es la novela que consagró internacionalmente a Richard Ford, de quien Raymond Carver escribió que era «el mejor escritor en activo en nuestro país» y el crítico francés Bernard Géniès afirmó, en una encuesta en Le Nouvel Observateur, que «se está convirtiendo tranquilamente en el mejor escritor norteamericano». Frank Bascombe tiene treinta y ocho años y un magnífico porvenir como escritor a sus espaldas. Hace tiempo disfrutó de un breve instante de gloria, tras la publicación de un libro de cuentos, pero luego abandonó la literatura, o fue abandonado por ella. Ahora escribe sobre deportes y entrevista a atletas, a quienes admira porque «no tienen tiempo para las dudas o la introspección».Y escribir sobre victorias y derrotas, sobre triunfadores del futuro o del ayer, le ha permitido aprender una escueta lección: «En la vida no hay temas trascendentales. Las cosas suceden y luego se acaban, y eso es todo.»
Les élections générales en République démocratique du Congo, dont la présidentielle, sont prévues le 20 décembre prochain et malgré quelques écueils, le pouvoir en place veut maintenir le calendrier coûte que coûte. C'est ce que constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « Des élections à marche forcée, c'est la feuille de route que semble s'être fixé le pouvoir congolais à six mois du scrutin malgré, note Afrikarabia, les contestations de l'opposition, la guerre à l'est du pays et des moyens financiers débloqués au compte-gouttes. Depuis plusieurs semaines, l'opposition est vent debout après la publication du fichier électoral qu'elle juge "frauduleux, douteux et corrompu". L'enregistrement des électeurs s'est déroulé de manière "chaotique" selon l'opposition, des institutions de la société civile ou l'Église catholique censée déployer des observateurs pour surveiller le scrutin. (…) Deux autres éléments inquiètent les opposants quant à la crédibilité du scrutin de décembre, pointe encore Afrikarabia. Il y a tout d'abord la nomination de Denis Kadima, jugé proche de Félix Tshisekedi, à la tête de la Céni. La composition de la centrale électorale est également contestée, car constituée en majorité de membres ayant rejoint l'Union sacrée, la plateforme électorale de Félix Tshisekedi. Il y a ensuite la nomination de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle par le chef de l'État grâce à un tour de passe-passe dénoncé par les opposants. Les deux institutions clés pour les élections de décembre semblent donc avoir été "caporalisées" par le pouvoir, affirme l'opposition, qui redoute un scrutin avec des résultats "fabriqués" par le camp présidentiel. »Pas de nouvel audit externe du fichier électoralEn début de semaine, la Céni a refusé un audit externe supplémentaire réclamé par l'opposition. En effet, relève le site congolais Actualité CD, « la Céni a promis de publier, selon les prescrits de la loi, la liste des électeurs. Mais elle considère illogique de mener un nouvel audit externe du fichier électoral. (…) L'opposition pour sa part continue de remettre en cause l'audit externe qu'avaient mené cinq experts recrutés par la Céni. Elle soupçonne l'existence d'électeurs fictifs dans le fichier qui favoriseraient la fraude électorale en faveur de l'actuel chef de l'État, candidat à sa succession. (…) Pour tenter d'apaiser la tension, poursuit Actualité CD, Denis Kadima [le patron de la Céni, NDLR] a décidé de rencontrer les leaders de l'opposition pour "explorer des solutions pour un processus électoral plus inclusif" ».Des rencontres qui n'ont rien donné pour l'instant. « Pendant ce temps, le train électoral ne s'arrête pas, relève le site congolais, malgré les risques sécuritaires et financiers évoqués par la centrale électorale. Les Bureaux de réception et de traitement des candidatures ouverts le 26 juin dernier continuent de recevoir les dossiers de candidature pour la députation nationale. Après cette étape, il y aura réception des candidatures des députés provinciaux jusqu'à l'élection présidentielle. »Colère !L'un des principaux opposants, Martin Fayulu, a laissé échapper sa colère, rapporte notamment le site congolais Politico CD : « "Kadima, l'assemblée plénière de la Céni et leurs commanditaires pensent que les Congolais sont des moutons de Panurge qui vont les aider à matérialiser une nouvelle fraude électorale en RDC. Ils ont tout faux", s'est exclamé Martin Fayulu. Pour donner plus de voix, relève Politico, l'opposant a promis de s'exprimer devant la presse ce mercredi pour fixer l'opinion sur le processus électoral en cours. »Colère également dans les colonnes du Nouvel Observateur à Kinshasa. « Après le refus de l'audit du fichier électoral, Denis Kadima et son équipe veulent enflammer le pays, s'insurge le bihebdomadaire. La situation telle qu'elle se présente actuellement risque de nous conduire à une période tumultueuse, prévient Le Nouvel Observateur, avant, pendant et après la date du 20 décembre 2023. Nous connaissons tous le comportement imprévisible des Kinois. »Les couteaux déjà tirés ?Le Pays au Burkina Faso s'inquiète de ces tensions pré-électorales : « On peut saluer la maturité des acteurs politiques congolais qui, à l'issue de la présidentielle contestée de 2018, avaient su éviter le pire à leur pays. Mais, s'interroge le quotidien ouagalais, sauront-ils rester dans la même dynamique en ne recourant qu'aux voies légales pour se faire entendre en cas de contestation des résultats du scrutin qui se profile à l'horizon ? Rien n'est moins sûr, tant les couteaux semblent déjà tirés. Cela dit, relève Le Pays, avec le refus de la Céni de procéder à un "audit externe" du fichier électoral, on attend de voir si les formations de Martin Fayulu et de Joseph Kabila confirmeront leur participation à la prochaine présidentielle ou s'ils comptent mettre à exécution leurs menaces de boycott du processus électoral. En attendant, s'il y a un conseil à donner à l'opposition congolaise, pointe encore le quotidien burkinabè, c'est de travailler à présenter un candidat unique. Mais là, tout porte à croire qu'on nage en pleine fiction, dans la mesure où chaque opposant, pensant que son heure est arrivée, ne s'imagine pas en train de se désister au profit d'un autre. »
Les élections générales en République démocratique du Congo, dont la présidentielle, sont prévues le 20 décembre prochain et malgré quelques écueils, le pouvoir en place veut maintenir le calendrier coûte que coûte. C'est ce que constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « Des élections à marche forcée, c'est la feuille de route que semble s'être fixé le pouvoir congolais à six mois du scrutin malgré, note Afrikarabia, les contestations de l'opposition, la guerre à l'est du pays et des moyens financiers débloqués au compte-gouttes. Depuis plusieurs semaines, l'opposition est vent debout après la publication du fichier électoral qu'elle juge "frauduleux, douteux et corrompu". L'enregistrement des électeurs s'est déroulé de manière "chaotique" selon l'opposition, des institutions de la société civile ou l'Église catholique censée déployer des observateurs pour surveiller le scrutin. (…) Deux autres éléments inquiètent les opposants quant à la crédibilité du scrutin de décembre, pointe encore Afrikarabia. Il y a tout d'abord la nomination de Denis Kadima, jugé proche de Félix Tshisekedi, à la tête de la Céni. La composition de la centrale électorale est également contestée, car constituée en majorité de membres ayant rejoint l'Union sacrée, la plateforme électorale de Félix Tshisekedi. Il y a ensuite la nomination de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle par le chef de l'État grâce à un tour de passe-passe dénoncé par les opposants. Les deux institutions clés pour les élections de décembre semblent donc avoir été "caporalisées" par le pouvoir, affirme l'opposition, qui redoute un scrutin avec des résultats "fabriqués" par le camp présidentiel. »Pas de nouvel audit externe du fichier électoralEn début de semaine, la Céni a refusé un audit externe supplémentaire réclamé par l'opposition. En effet, relève le site congolais Actualité CD, « la Céni a promis de publier, selon les prescrits de la loi, la liste des électeurs. Mais elle considère illogique de mener un nouvel audit externe du fichier électoral. (…) L'opposition pour sa part continue de remettre en cause l'audit externe qu'avaient mené cinq experts recrutés par la Céni. Elle soupçonne l'existence d'électeurs fictifs dans le fichier qui favoriseraient la fraude électorale en faveur de l'actuel chef de l'État, candidat à sa succession. (…) Pour tenter d'apaiser la tension, poursuit Actualité CD, Denis Kadima [le patron de la Céni, NDLR] a décidé de rencontrer les leaders de l'opposition pour "explorer des solutions pour un processus électoral plus inclusif" ».Des rencontres qui n'ont rien donné pour l'instant. « Pendant ce temps, le train électoral ne s'arrête pas, relève le site congolais, malgré les risques sécuritaires et financiers évoqués par la centrale électorale. Les Bureaux de réception et de traitement des candidatures ouverts le 26 juin dernier continuent de recevoir les dossiers de candidature pour la députation nationale. Après cette étape, il y aura réception des candidatures des députés provinciaux jusqu'à l'élection présidentielle. »Colère !L'un des principaux opposants, Martin Fayulu, a laissé échapper sa colère, rapporte notamment le site congolais Politico CD : « "Kadima, l'assemblée plénière de la Céni et leurs commanditaires pensent que les Congolais sont des moutons de Panurge qui vont les aider à matérialiser une nouvelle fraude électorale en RDC. Ils ont tout faux", s'est exclamé Martin Fayulu. Pour donner plus de voix, relève Politico, l'opposant a promis de s'exprimer devant la presse ce mercredi pour fixer l'opinion sur le processus électoral en cours. »Colère également dans les colonnes du Nouvel Observateur à Kinshasa. « Après le refus de l'audit du fichier électoral, Denis Kadima et son équipe veulent enflammer le pays, s'insurge le bihebdomadaire. La situation telle qu'elle se présente actuellement risque de nous conduire à une période tumultueuse, prévient Le Nouvel Observateur, avant, pendant et après la date du 20 décembre 2023. Nous connaissons tous le comportement imprévisible des Kinois. »Les couteaux déjà tirés ?Le Pays au Burkina Faso s'inquiète de ces tensions pré-électorales : « On peut saluer la maturité des acteurs politiques congolais qui, à l'issue de la présidentielle contestée de 2018, avaient su éviter le pire à leur pays. Mais, s'interroge le quotidien ouagalais, sauront-ils rester dans la même dynamique en ne recourant qu'aux voies légales pour se faire entendre en cas de contestation des résultats du scrutin qui se profile à l'horizon ? Rien n'est moins sûr, tant les couteaux semblent déjà tirés. Cela dit, relève Le Pays, avec le refus de la Céni de procéder à un "audit externe" du fichier électoral, on attend de voir si les formations de Martin Fayulu et de Joseph Kabila confirmeront leur participation à la prochaine présidentielle ou s'ils comptent mettre à exécution leurs menaces de boycott du processus électoral. En attendant, s'il y a un conseil à donner à l'opposition congolaise, pointe encore le quotidien burkinabè, c'est de travailler à présenter un candidat unique. Mais là, tout porte à croire qu'on nage en pleine fiction, dans la mesure où chaque opposant, pensant que son heure est arrivée, ne s'imagine pas en train de se désister au profit d'un autre. »
Fin de mission ce soir. Et à partir de demain, bouclage des cantines et lever de camp pour les Casques bleus, au Mali... C'est ce que veut Bamako et, sauf contrordre, ce que devrait décider, ce vendredi, le Conseil de sécurité des Nations Unies.Sur place, Maliweb a déjà tourné la page de la Minusma, invitant ses lecteurs à « changer de logique pour réinventer (le) pays », afin de « faire naître un nouveau Mali plus prospère qui fera la fierté des générations futures ».La Minusma, histoire ancienne ? Le journal bamakois L'Essor ne laisse pas entendre autre chose, en soulignant que cette décision de retrait de la Minusma a reçu « le soutien sans ambages de la classe politique malienne de façon générale et de la société civile ». Du reste, relève L'Essor, la douane vient de recevoir instruction « d'interrompre immédiatement les importations de tous matériels à destination de la mission onusienne jusqu'à la date de son retrait définitif du territoire du Mali ».Comme quoi le Mali « veut qu'on obéisse à son injonction ! », pointe le journal Aujourd'hui au Faso. Compréhensif, ce quotidien ouagalais souligne que la Minusma est la mission « la plus coûteuse de l'ONU », (1,2 milliard de dollars par an).Entre Bamako et la Minusma, « le divorce est déjà consommé », formule cet autre quotidien burkinabè qu'est Le Pays. Lequel journal admet qu'au Mali comme en RDC, les missions de maintien de la paix des Nations-Unies engloutissent des budgets « colossaux » pour des résultats « pas toujours à la hauteur des attentes des populations en terme de sécurité ».Issa Malick Coulibaly contre-attaque En Côte d'Ivoire, Issa Malick Coulibaly hausse le ton dans la précampagne électorale. Candidat du PPA-CI à la mairie de Korhogo lors des élections municipales du 2 septembre prochain, cet ancien ministre de Laurent Gbagbo répond aux récentes attaques de son rival du RHDP, le député Lassina Ouattara, alias Lass PR, un personnage « sans envergure ni épaisseur politique », énonce Le Temps, à Abidjan. Lequel quotidien proche de Laurent Gbagbo se borne, en fait, à publier des extraits d'un article du journal français en ligne Mondafrique. Dans le portrait du candidat du RHDP à l'élection municipale de Korhogo, ce site rappelle que Lass PR fut « planton » à la mairie de cette ville du nord ivoirien, « avant de s'expatrier durant 25 ans aux Etats-Unis, où il exercera notamment la profession de technicien de surface dans un restaurant ». Face à lui, Issa Malick Coulibaly se garde « de nourrir le sentiment d'hégémonie de sa noble famille dans le septentrion ivoirien », pointe Mondafrique. Evoquant les « nombreux dons publics » faits par Lass PR durant cette pré-campagne, Issa Malick Coulibaly dit à ce journal que, lui, agit plutôt « dans discrétion » et signale que les populations bénéficiaires des dons de Lass PR les considèrent « comme humiliants et même dangereux pour leur sécurité ». Lass PR, du balai !Dans cet entretien à Mondafrique, le docteur Issa Malick Coulibaly assure avoir noué « des partenariats locaux solides avec les Soroïstes, avec l'APR (Alliance pour la République), le RPP (Rassemblement pour la paix et le progrès), l'AIRD (Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie) », le tout venant s'appuyer sur l'alliance avec le PDCI-RDA, qui « fonctionne bien », dit-il. Et il assure que liste qu'il conduit « sera constituée de conseillers municipaux de ces six formations », avant de saluer « l'ensemble des autres communautés religieuses de Côte d'Ivoire et de Korhogo, avec lesquelles (il) entretien(t) d'excellentes relations ».Tshisekedi, le discours d'un chefLes 63 ans, enfin, de l'indépendance de la RDC, dont l'intégrité territoriale est menacée par une force d'occupation étrangère, a dénoncé le président Tshisékédi. « Qu'avons-nous fait en 63 ans d'indépendance ? », se demande en Une, Le Nouvel Observateur. « Il est temps que cette question nous taraude l'esprit jour et nuit, enjoint ce journal kinois (…) En ce 63ème anniversaire de l'Indépendance du pays, il importe aux Congolais de prendre conscience de la tâche qui est le sien, de se mettre enfin débout pour bâtir un pays plus beau autour du majestueux fleuve Congo, comme le souligne le refrain de notre hymne national ».Comme le souligne Media Congo, le président Tshisekedi encourage le gouvernement de continuer à maintenir l'effort pour « que toute aventure belliqueuse sur la terre congolaise soit suicidaire pour quiconque la tenterait ».
Fin de mission ce soir. Et à partir de demain, bouclage des cantines et lever de camp pour les Casques bleus, au Mali... C'est ce que veut Bamako et, sauf contrordre, ce que devrait décider, ce vendredi, le Conseil de sécurité des Nations Unies.Sur place, Maliweb a déjà tourné la page de la Minusma, invitant ses lecteurs à « changer de logique pour réinventer (le) pays », afin de « faire naître un nouveau Mali plus prospère qui fera la fierté des générations futures ».La Minusma, histoire ancienne ? Le journal bamakois L'Essor ne laisse pas entendre autre chose, en soulignant que cette décision de retrait de la Minusma a reçu « le soutien sans ambages de la classe politique malienne de façon générale et de la société civile ». Du reste, relève L'Essor, la douane vient de recevoir instruction « d'interrompre immédiatement les importations de tous matériels à destination de la mission onusienne jusqu'à la date de son retrait définitif du territoire du Mali ».Comme quoi le Mali « veut qu'on obéisse à son injonction ! », pointe le journal Aujourd'hui au Faso. Compréhensif, ce quotidien ouagalais souligne que la Minusma est la mission « la plus coûteuse de l'ONU », (1,2 milliard de dollars par an).Entre Bamako et la Minusma, « le divorce est déjà consommé », formule cet autre quotidien burkinabè qu'est Le Pays. Lequel journal admet qu'au Mali comme en RDC, les missions de maintien de la paix des Nations-Unies engloutissent des budgets « colossaux » pour des résultats « pas toujours à la hauteur des attentes des populations en terme de sécurité ».Issa Malick Coulibaly contre-attaque En Côte d'Ivoire, Issa Malick Coulibaly hausse le ton dans la précampagne électorale. Candidat du PPA-CI à la mairie de Korhogo lors des élections municipales du 2 septembre prochain, cet ancien ministre de Laurent Gbagbo répond aux récentes attaques de son rival du RHDP, le député Lassina Ouattara, alias Lass PR, un personnage « sans envergure ni épaisseur politique », énonce Le Temps, à Abidjan. Lequel quotidien proche de Laurent Gbagbo se borne, en fait, à publier des extraits d'un article du journal français en ligne Mondafrique. Dans le portrait du candidat du RHDP à l'élection municipale de Korhogo, ce site rappelle que Lass PR fut « planton » à la mairie de cette ville du nord ivoirien, « avant de s'expatrier durant 25 ans aux Etats-Unis, où il exercera notamment la profession de technicien de surface dans un restaurant ». Face à lui, Issa Malick Coulibaly se garde « de nourrir le sentiment d'hégémonie de sa noble famille dans le septentrion ivoirien », pointe Mondafrique. Evoquant les « nombreux dons publics » faits par Lass PR durant cette pré-campagne, Issa Malick Coulibaly dit à ce journal que, lui, agit plutôt « dans discrétion » et signale que les populations bénéficiaires des dons de Lass PR les considèrent « comme humiliants et même dangereux pour leur sécurité ». Lass PR, du balai !Dans cet entretien à Mondafrique, le docteur Issa Malick Coulibaly assure avoir noué « des partenariats locaux solides avec les Soroïstes, avec l'APR (Alliance pour la République), le RPP (Rassemblement pour la paix et le progrès), l'AIRD (Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie) », le tout venant s'appuyer sur l'alliance avec le PDCI-RDA, qui « fonctionne bien », dit-il. Et il assure que liste qu'il conduit « sera constituée de conseillers municipaux de ces six formations », avant de saluer « l'ensemble des autres communautés religieuses de Côte d'Ivoire et de Korhogo, avec lesquelles (il) entretien(t) d'excellentes relations ».Tshisekedi, le discours d'un chefLes 63 ans, enfin, de l'indépendance de la RDC, dont l'intégrité territoriale est menacée par une force d'occupation étrangère, a dénoncé le président Tshisékédi. « Qu'avons-nous fait en 63 ans d'indépendance ? », se demande en Une, Le Nouvel Observateur. « Il est temps que cette question nous taraude l'esprit jour et nuit, enjoint ce journal kinois (…) En ce 63ème anniversaire de l'Indépendance du pays, il importe aux Congolais de prendre conscience de la tâche qui est le sien, de se mettre enfin débout pour bâtir un pays plus beau autour du majestueux fleuve Congo, comme le souligne le refrain de notre hymne national ».Comme le souligne Media Congo, le président Tshisekedi encourage le gouvernement de continuer à maintenir l'effort pour « que toute aventure belliqueuse sur la terre congolaise soit suicidaire pour quiconque la tenterait ».
Présentation Dans la bataille des idées, la « décroissance soutenable » ne cesse de gagner du terrain depuis une vingtaine d'année maintenant. Il reste que cette proposition politique révolutionnaire n'est pas toujours simple à comprendre, notamment parce qu'elle transgresse les clivages politiques auxquels nous sommes accoutumés. Pour mieux l'appréhender, une solution consiste à explorer les pensées dont elle s'est nourrie. C'est ce que les membres du collectif de recherche Polémos-décroissance tenteront de faire dans le cadre de ce cours, en présentant les idées et les parcours de quelques penseurs issus d'horizons divers que l'on peut considérer comme des précurseurs de la décroissance. Alexander Grothendieck et André Gorz (Écologie politique) mardi, 19h, Café Les Oubliettes Partie 1 : Alexander Grothendieck et « Survivre… Et vivre » (donnée par Noémi Bureau-Civil) Étonnamment peu connu, Alexander Grothendieck (1928-2014) fut l'un des plus grands mathématiciens du XXe siècle. Secoué par la guerre du Vietnam, puis par la découverte du financement partiel par des fonds militaires de l'institut de recherche au sein duquel il travaillait, Grothendieck quittera sa prestigieuse institution. Avec «Survivre… et vivre», un mouvement de scientifiques critiques qu'il fonde en 1970 à Montréal, il initiera une profonde critique du complexe scientifico-militaro-industriel, qui a constitué l'une des sources d'inspiration importantes de la décroissance. Cette brève présentation nous invitera à nous poser la question on ne peut plus d'actualité formulée par Alexander Grothendieck : « Allons-nous continuer la recherche scientifique? » Partie 2 : André Gorz (donnée par Andrea Levy) André Gorz (1923-2007) fut l'un des précurseurs incontestés de la décroissance et l'un des premiers auteurs à utiliser le terme même. Cet intellectuel français d'origine autrichienne a contribué à conscientiser toute une génération aux enjeux de l'écologie notamment par sa chronique, publiée sous le pseudonyme Michel Bosquet, dans Le Nouvel Observateur au cours des années 1970. Dans son long parcours, ce socialiste libertaire antiproductiviste a abordé à peu près tous les grands thèmes de la décroissance et s'est consacré à analyser les impasses du capitalisme ainsi que la nécessité impérieuse de limiter l'emprise toujours grandissante du marché sur la société. Nous discuterons de plusieurs aspects clés de son œuvre tel que ses idées sur l'autolimitation des besoins, la réduction du temps de travail, le revenu universel, et les réformes révolutionnaires. Professeur-e(s) Noémi Bureau-Civil est co-coordonnatrice du groupe de recherche Polémos. Elle détient une maîtrise scientifique en physiothérapie, domaine dans lequel elle a travaillé dix ans avant de se réorienter dans le communautaire. En 2021, elle s'est présentée aux élections fédérales comme candidate indépendante «pour une décroissance choisie» dans sa circonscription. Andrea Levy détient un doctorat en histoire de l'Université Concordia. Elle a consacré sa thèse à une biographie intellectuelle d'André Gorz. Chercheuse indépendante et journaliste engagée, elle codirige depuis des années la revue de gauche Canadian Dimension où elle a également signé une chronique sur l'écocide de 2010 à 2019. Au cours des 15 dernières années, elle a aussi collaboré régulièrement à la revue Les Nouveau Cahiers du socialisme. Elle travaille à son compte comme rédactrice et traductrice.
Benoît PeetersCréation artistique (chaire annuelle 2022-2023)Collège de FranceAnnée 2022-2023Séminaire - Sylvain Lesage : Les Frustrés de Claire BretécherEn 1975, Claire Bretécher autopublie Les Frustrés. Après avoir travaillé pour L'Os à moelle, Spirou, Record ou Tintin, Bretécher gagne en notoriété dans les pages de Pilote puis fonde, avec Marcel Gotlib et Nikita Mandryka, la revue L'Écho des savanes (1972), qui constitue un jalon essentiel dans l'émancipation de la bande dessinée française de la gangue de l'enfance. C'est cependant dans Le Nouvel Observateur que Bretécher va imposer, à partir de 1973, toute l'originalité de son regard et de son style. Impitoyable observatrice des travers de son temps, Bretécher moque les travers de l'intelligentsia de gauche, ses engagements et ses contradictions : son théâtre de papier est un formidable miroir des contradictions de la société française des Trente Glorieuses.En s'autopubliant, Bretécher franchit une étape supplémentaire et décisive dans l'affirmation artistique de la bande dessinée. L'album de Bretécher constitue donc un bon observatoire des tensions du marché de la bande dessinée des années 1970 et du basculement du centre de gravité depuis le magazine vers l'album. Artiste très tôt célébrée, Claire Bretécher permet également d'observer les difficultés à documenter la carrière des autrices de bande dessinée.
Dans le Nord-Kivu, « la situation sécuritaire demeure encore et toujours confuse dans le territoire de Rutshuru et dans les environs de Goma, relève Le Nouvel Observateur à Kinshasa. Malgré les bombardements de deux avions de chasse Sukhoï-25 jeudi dernier sur les positions des terroristes du M23 appuyés par l'armée rwandaise, il s'observe encore une résistance des hors-la-loi, note le bi-hebdomadaire kinois, qui s'obstinent à attaquer encore les FARDC, les Forces armées de la RDC. (…) Le M23 qui aurait l'intention, relève encore Le Nouvel Observateur, d'attaquer la ville de Goma, et particulièrement l'aéroport, en vue d'empêcher l'aviation congolaise de se mettre en mouvement. » ► À lire aussi : RDC: au Nord-Kivu, le front fixé à une vingtaine de kilomètres de Goma Pour sa part, le site Politico CD annonce qu'une « série d'attaques perpétrée par les terroristes du M23 a été repoussée hier dimanche par les FARDC dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo. (…) Les terroristes du M23 ont sans succès essayé d'effectuer une incursion dans les localités de Kigeri et Kibumba, précise le site congolais. Ensuite, ces mêmes terroristes ont échoué une nouvelle fois en tentant de contourner les positions des Forces armées congolaises afin d'avancer vers Kanyamaroho dans le territoire de Nyiragongo situé à 15 kilomètres de Goma. » La diplomatie en marche ? Situation plutôt confuse sur le terrain alors que le ballet diplomatique se poursuit… « Le facilitateur désigné par la Communauté de l'Afrique de l'Est dans le cadre du processus de paix de Nairobi, l'ancien président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, est arrivé hier dimanche en début d'après-midi à Kinshasa », note le site congolais Cas-Info. « L'ex-président kényan vient pour préparer, avec les acteurs nationaux, le troisième round (Nairobi III) des pourparlers de paix entre l'État congolais et les groupes armés de l'est du pays qui ont accepté de déposer les armes pour intégrer le processus de Nairobi. Cette rencontre est prévue dans une semaine, le 21 novembre. » ► À lire aussi : RDC: arrivée des premiers soldats kényans à Goma « Les initiatives diplomatiques se multiplient pour tenter de résoudre le conflit, note pour sa part Jeune Afrique. Le président angolais João Lourenço, à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, a rencontré vendredi son homologue rwandais Paul Kagame, puis le lendemain le chef d'État congolais Félix Tshisekedi. » Pour l'instant, sans résultat. Incertitudes… Alors, « si toutes les diplomaties des Grands Lacs se déploient, le jalonnement militaire l'est aussi, pointe le quotidien Aujourd'hui, au Burkina Faso, avec l'arrivée samedi d'une centaine de soldats kényans sur le terrain pour aider la RD Congo à bouter hors les spadassins du M23. Un médiateur kényan et des soldats de ce même pays qui combattent aux côtés d'un camp, celui de la RDC, voilà déjà un aspect qui ne facilitera pas cette négociation d'Uhuru Kenyatta, estime Aujourd'hui. Et on ne sait pas si le 21 novembre, le cénacle de Nairobi accouchera même d'un gentleman agreement. » De plus, relève encore Aujourd'hui, « s'il est avéré que le rapport confidentiel de l'ONU et les confidences de dirigeants américains à l'appui, s'il est donc vérifié que le Rwanda soutient le M23, alors il est à craindre que, sans l'aide extérieure militaire, Goma risque de subir le sort qu'elle a connu en novembre-décembre 2012, intermède au cours duquel, le même M23 avait occupé cette bourgade d'un million d'âmes avant d'en être éjecté en janvier par les troupes congolaises. Comment conjurer ce remake du pire d'il y a dix ans ? La RDC n'en dort pas. (…) Donc, de deux choses l'une, conclut le quotidien burkinabé, soit la diplomatie parvient à imposer le silence des armes, soit les forces étrangères aident les Congolais à repousser les rebelles. » ► À lire aussi : «Le pays est en danger»: en RDC, le cri d'alarme des évêques catholiques face au M23 La prison de Makala : « que vous soyez puissant ou misérable… » Enfin, toujours à propos de la RDC, à lire ce coup de projecteur du site Afrikarabia sur la prison de Makala au sud de Kinshasa… Afrikarabia qui s'appuie sur le dernier rapport du GRIP, le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité, une ONG belge qui œuvre pour un monde moins armé et plus sûr. « Le constat est édifiant, soupire Afrikarabia. Ce qui choque en premier lieu, c'est la surpopulation permanente qui règne dans la prison. Construite pour accueillir 1 500 détenus, elle en compte aujourd'hui un peu plus de 9 000. (…) À Makala, comme un peu partout au Congo, c'est le régime de la débrouille. Que vous soyez puissant ou misérable, vous ne serez pas traités de la même manière. Les détenus ordinaires dorment entassés par dizaines dans une petite pièce ou dans les couloirs, les douches ou les toilettes, voire debout par manque de place pour se coucher ou même s'asseoir. (…) Pour les détenus VIP, le séjour à Makala est nettement plus supportable », moyennant finances bien sûr. Enfin, « étonnant, relève encore le site, la sécurité des détenus est en fait principalement assurée… par les prisonniers eux-mêmes, faute de personnels. »
Dans le Nord-Kivu, « la situation sécuritaire demeure encore et toujours confuse dans le territoire de Rutshuru et dans les environs de Goma, relève Le Nouvel Observateur à Kinshasa. Malgré les bombardements de deux avions de chasse Sukhoï-25 jeudi dernier sur les positions des terroristes du M23 appuyés par l'armée rwandaise, il s'observe encore une résistance des hors-la-loi, note le bi-hebdomadaire kinois, qui s'obstinent à attaquer encore les FARDC, les Forces armées de la RDC. (…) Le M23 qui aurait l'intention, relève encore Le Nouvel Observateur, d'attaquer la ville de Goma, et particulièrement l'aéroport, en vue d'empêcher l'aviation congolaise de se mettre en mouvement. » ► À lire aussi : RDC: au Nord-Kivu, le front fixé à une vingtaine de kilomètres de Goma Pour sa part, le site Politico CD annonce qu'une « série d'attaques perpétrée par les terroristes du M23 a été repoussée hier dimanche par les FARDC dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo. (…) Les terroristes du M23 ont sans succès essayé d'effectuer une incursion dans les localités de Kigeri et Kibumba, précise le site congolais. Ensuite, ces mêmes terroristes ont échoué une nouvelle fois en tentant de contourner les positions des Forces armées congolaises afin d'avancer vers Kanyamaroho dans le territoire de Nyiragongo situé à 15 kilomètres de Goma. » La diplomatie en marche ? Situation plutôt confuse sur le terrain alors que le ballet diplomatique se poursuit… « Le facilitateur désigné par la Communauté de l'Afrique de l'Est dans le cadre du processus de paix de Nairobi, l'ancien président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, est arrivé hier dimanche en début d'après-midi à Kinshasa », note le site congolais Cas-Info. « L'ex-président kényan vient pour préparer, avec les acteurs nationaux, le troisième round (Nairobi III) des pourparlers de paix entre l'État congolais et les groupes armés de l'est du pays qui ont accepté de déposer les armes pour intégrer le processus de Nairobi. Cette rencontre est prévue dans une semaine, le 21 novembre. » ► À lire aussi : RDC: arrivée des premiers soldats kényans à Goma « Les initiatives diplomatiques se multiplient pour tenter de résoudre le conflit, note pour sa part Jeune Afrique. Le président angolais João Lourenço, à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, a rencontré vendredi son homologue rwandais Paul Kagame, puis le lendemain le chef d'État congolais Félix Tshisekedi. » Pour l'instant, sans résultat. Incertitudes… Alors, « si toutes les diplomaties des Grands Lacs se déploient, le jalonnement militaire l'est aussi, pointe le quotidien Aujourd'hui, au Burkina Faso, avec l'arrivée samedi d'une centaine de soldats kényans sur le terrain pour aider la RD Congo à bouter hors les spadassins du M23. Un médiateur kényan et des soldats de ce même pays qui combattent aux côtés d'un camp, celui de la RDC, voilà déjà un aspect qui ne facilitera pas cette négociation d'Uhuru Kenyatta, estime Aujourd'hui. Et on ne sait pas si le 21 novembre, le cénacle de Nairobi accouchera même d'un gentleman agreement. » De plus, relève encore Aujourd'hui, « s'il est avéré que le rapport confidentiel de l'ONU et les confidences de dirigeants américains à l'appui, s'il est donc vérifié que le Rwanda soutient le M23, alors il est à craindre que, sans l'aide extérieure militaire, Goma risque de subir le sort qu'elle a connu en novembre-décembre 2012, intermède au cours duquel, le même M23 avait occupé cette bourgade d'un million d'âmes avant d'en être éjecté en janvier par les troupes congolaises. Comment conjurer ce remake du pire d'il y a dix ans ? La RDC n'en dort pas. (…) Donc, de deux choses l'une, conclut le quotidien burkinabé, soit la diplomatie parvient à imposer le silence des armes, soit les forces étrangères aident les Congolais à repousser les rebelles. » ► À lire aussi : «Le pays est en danger»: en RDC, le cri d'alarme des évêques catholiques face au M23 La prison de Makala : « que vous soyez puissant ou misérable… » Enfin, toujours à propos de la RDC, à lire ce coup de projecteur du site Afrikarabia sur la prison de Makala au sud de Kinshasa… Afrikarabia qui s'appuie sur le dernier rapport du GRIP, le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité, une ONG belge qui œuvre pour un monde moins armé et plus sûr. « Le constat est édifiant, soupire Afrikarabia. Ce qui choque en premier lieu, c'est la surpopulation permanente qui règne dans la prison. Construite pour accueillir 1 500 détenus, elle en compte aujourd'hui un peu plus de 9 000. (…) À Makala, comme un peu partout au Congo, c'est le régime de la débrouille. Que vous soyez puissant ou misérable, vous ne serez pas traités de la même manière. Les détenus ordinaires dorment entassés par dizaines dans une petite pièce ou dans les couloirs, les douches ou les toilettes, voire debout par manque de place pour se coucher ou même s'asseoir. (…) Pour les détenus VIP, le séjour à Makala est nettement plus supportable », moyennant finances bien sûr. Enfin, « étonnant, relève encore le site, la sécurité des détenus est en fait principalement assurée… par les prisonniers eux-mêmes, faute de personnels. »
Dans un message à la nation, le président congolais, hier soir, a lancé un appel à « la mobilisation générale », énonce Le Potentiel à Kinshasa, il a appelé le peuple à « la résistance » comme à « la vigilance tous azimuts pour barrer la voie aux infiltrations », tout en l'invitant à « taire les différences tribales, politiques, religieuses (et) idéologiques ». Dans une guerre, prévient Le Potentiel, il n'y a pas d'armes plus redoutables que la population ». Mobilisation générale ? Félix Tshisekedi a parlé « en bon père de famille », modère le site kinois Objectif Info, il a tout simplement prêché « l'unité » de la classe politique congolaise en ce « moment crucial » de défense du pays. Et en effet, le chef de l'État congolais a appelé la jeunesse congolaise à s'organiser en groupes de vigilance afin de « garantir l'intégrité du territoire national », complète Objectif Info. Appel présidentiel relayé sur le fil de Cas Info par le président de la ligue des jeunes du CNC, Patrick Eshiba, qui encourage la jeunesse à « intégrer l'armée pour défendre la souveraineté du pays ». Étant rappelé que le pouvoir congolais accuse le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, ce que contestent les autorités de Kigali, pour le journal congolais Le Nouvel Observateur, pas de doute, « il est maintenant clair que les rebelles du M23 visent la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu ». Se demandant en manchette si « le silence des amis de la RDC (est) une complicité ? », ce quotidien kinois dénonce pêle-mêle la SADC, la Communauté des États de l'Afrique du Centre et de l'est, mais aussi l'Union africaine, cette dernière étant même appelée « truc » ou encore « machin » par Le Nouvel Observateur. La malédiction du troisième mandat En Guinée, Alpha Condé est de nouveau incriminé par la justice, pour corruption cette fois-ci. Et avec lui, les ex-dirigeants et sociétés de son régime. Le ministre de la Justice a ordonné l'engagement de poursuites judiciaires contre l'ex-président guinéen pour des faits présumés de « corruption, enrichissement illicite, blanchiment d'argent, faux et usage de faux en écriture publique, détournement de deniers publics et complicité ». En Guinée-même, le site Conakry Infos publie la liste intégrale des 188 personnes et sociétés incriminées par la justice et signale que leurs comptes bancaires sont désormais « gelés ». Pour Alpha Condé, « la descente aux enfers ne fait que se poursuivre », formule, au Burkina Faso, le journalLe Pays. Rappelant que l'ex-président guinéen « et compagnie » sont déjà poursuivis « pour des faits d'atteintes volontaires à la vie humaine », ce quotidien ouagalais prévient. Ce qui arrive à Alpha Condé « doit servir de leçon à tous les satrapes du continent (…) S'il avait accepté, à l'issue de ses deux mandats constitutionnels, de faire valoir ses droits à la retraite, Alpha Condé serait peut-être en train de se la couler douce, subodore Le Pays (…) C'est la rançon de la boulimie du pouvoir ». De son côté, le journal Aujourd'hui se demande s'il s'agit du début « du nettoyage des écuries d'Augias ». Lesquelles écuries étaient tellement sales que, selon la légende, le puissant Hercule a dû détourner un fleuve pour les nettoyer. Justement. Une justice fleuve ces temps-ci en Guinée ? Le quotidien Wakat Sera a comme un doute, qui voit dans cette lutte « soudaine » contre la corruption l'opportunité pour la junte guinéenne de « faire diversion dans la conduite d'une transition contestée, et par de nombreux Guinéens et par la communauté internationale ».
Dans un message à la nation, le président congolais, hier soir, a lancé un appel à « la mobilisation générale », énonce Le Potentiel à Kinshasa, il a appelé le peuple à « la résistance » comme à « la vigilance tous azimuts pour barrer la voie aux infiltrations », tout en l'invitant à « taire les différences tribales, politiques, religieuses (et) idéologiques ». Dans une guerre, prévient Le Potentiel, il n'y a pas d'armes plus redoutables que la population ». Mobilisation générale ? Félix Tshisekedi a parlé « en bon père de famille », modère le site kinois Objectif Info, il a tout simplement prêché « l'unité » de la classe politique congolaise en ce « moment crucial » de défense du pays. Et en effet, le chef de l'État congolais a appelé la jeunesse congolaise à s'organiser en groupes de vigilance afin de « garantir l'intégrité du territoire national », complète Objectif Info. Appel présidentiel relayé sur le fil de Cas Info par le président de la ligue des jeunes du CNC, Patrick Eshiba, qui encourage la jeunesse à « intégrer l'armée pour défendre la souveraineté du pays ». Étant rappelé que le pouvoir congolais accuse le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, ce que contestent les autorités de Kigali, pour le journal congolais Le Nouvel Observateur, pas de doute, « il est maintenant clair que les rebelles du M23 visent la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu ». Se demandant en manchette si « le silence des amis de la RDC (est) une complicité ? », ce quotidien kinois dénonce pêle-mêle la SADC, la Communauté des États de l'Afrique du Centre et de l'est, mais aussi l'Union africaine, cette dernière étant même appelée « truc » ou encore « machin » par Le Nouvel Observateur. La malédiction du troisième mandat En Guinée, Alpha Condé est de nouveau incriminé par la justice, pour corruption cette fois-ci. Et avec lui, les ex-dirigeants et sociétés de son régime. Le ministre de la Justice a ordonné l'engagement de poursuites judiciaires contre l'ex-président guinéen pour des faits présumés de « corruption, enrichissement illicite, blanchiment d'argent, faux et usage de faux en écriture publique, détournement de deniers publics et complicité ». En Guinée-même, le site Conakry Infos publie la liste intégrale des 188 personnes et sociétés incriminées par la justice et signale que leurs comptes bancaires sont désormais « gelés ». Pour Alpha Condé, « la descente aux enfers ne fait que se poursuivre », formule, au Burkina Faso, le journalLe Pays. Rappelant que l'ex-président guinéen « et compagnie » sont déjà poursuivis « pour des faits d'atteintes volontaires à la vie humaine », ce quotidien ouagalais prévient. Ce qui arrive à Alpha Condé « doit servir de leçon à tous les satrapes du continent (…) S'il avait accepté, à l'issue de ses deux mandats constitutionnels, de faire valoir ses droits à la retraite, Alpha Condé serait peut-être en train de se la couler douce, subodore Le Pays (…) C'est la rançon de la boulimie du pouvoir ». De son côté, le journal Aujourd'hui se demande s'il s'agit du début « du nettoyage des écuries d'Augias ». Lesquelles écuries étaient tellement sales que, selon la légende, le puissant Hercule a dû détourner un fleuve pour les nettoyer. Justement. Une justice fleuve ces temps-ci en Guinée ? Le quotidien Wakat Sera a comme un doute, qui voit dans cette lutte « soudaine » contre la corruption l'opportunité pour la junte guinéenne de « faire diversion dans la conduite d'une transition contestée, et par de nombreux Guinéens et par la communauté internationale ».
Vibrant hommage, naturellement, de la presse anglophone, mais aussi de la francophone. Témoin, en République démocratique du Congo, la Une du journal Le Nouvel Observateur. « La reine Elizabeth II a tiré sa révérence !!! », peut-on y lire. Ce journal kinois rappelle qu'à l'occasion du dernier jubilé de la reine, la Chargée d'affaires du Royaume-Uni en RDC a souligné le fait qu'au cours du règne d'Elizabeth II, « le Royaume-Uni a mis fin au colonialisme qui a causé du tort à plusieurs nations ». Au Burkina Faso, le journal Aujourd'hui évoque le voyage de la reine au Ghana, en 1961 « contre l'avis du palais et de la presse britannique. Et pour cause, une semaine avant ce déplacement, Kwame Nkrumah avait été victime d'un attentat. En outre, Kwame Nkrumah était taxé de satrape qui emprisonnait ses opposants. Malgré tout, Queen Elizabeth II fera le voyage dans l'ex-Gold Coast et sera bien accueillie par les populations et réussira même à empêcher la sortie du Ghana du Commonwealth. En outre, elle pèsera de tout son poids pour que les États-Unis d'Amérique qui voulaient geler leurs aides au Ghana (pour proximité avec la Russie) reconsidèrent leurs positions et à poursuivre le financement des projets (comme le barrage de la Volta) ». « L'Afrique pleure "sa" reine ! », enchérit le quotidien WakatSera. « Sa reine » ? « Certes, la presque centenaire (…) n'était pas une reine africaine, mais c'est en Afrique qu'elle est devenue reine d'Angleterre, rappelle ce journal ouagalais. C'est alors qu'elle séjournait au Kenya que son époux, le prince Philip avec qui elle a partagé presque toute son existence, lui a annoncé la mort de son père, le roi Georges VI, emporté par un cancer de poumon. Elizabeth n'avait que 25 ans ! » Dancing queen Souvenirs, souvenirs, encore avec des pas de danse dans les bras de Kwame Nkrumah. C'était il y a pile 61 ans. Et WakatSera n'a pas davantage oublié. Elizabeth II « va même oser briser bien des mythes, s'offrant au passage une danse dans les bras du panafricaniste célèbre, le Ghanéen Kwame Nkrumah (…) Et ce n'était que le début de la fin de bien des tabous, la reine d'Angleterre ayant opté de se rendre en Zambie, en 1979 malgré l'opposition de la Première ministre britannique de l'époque, Margaret Thatcher, la "Dame de fer". Ce sera, du reste, l'occasion pour la reine Elizabeth II de renforcer ce lien avec l'Afrique et de mettre en exergue son aversion pour les inégalités et la ségrégation, en présidant la signature de la Déclaration de Lusaka sur le racisme et les discriminations. Et pour marquer ce refus contre l'apartheid, la reine de la longévité, de la santé et qui a bien vieilli en menant le bon combat, ne mettra pas les pieds pendant une quarantaine d'années en Afrique du Sud où le régime de l'apartheid, qui a fait de l'oppression des noirs son sens d'exister, faisait la pluie et le beau temps. Cependant, la reine et le leader de l'ANC, Nelson Mandela, se vouaient une considération mutuelle », énonce WakatSera. En Côte d'Ivoire, l'annonce du décès de la reine d'Angleterre est hissée à la Une des quotidiens Fraternité Matin, Le Patriote, L'Inter, Dernière Heure Monde, Le Nouveau Réveil, Le Bélier, Notre Voie ou encore Le Miroir. Au Sénégal, les quotidiens EnQuête et 24 Heures signalent aussi en Une la disparition d'Elizabeth II, 24 Heures pointant les condoléances du président Macky Sall, qui a notamment salué le « parcours exceptionnel d'une illustre défunte ».
« Depuis soixante-dix ans, elle était le Royaume-Uni », résume La Croix. Elle était. De profundis et RIP... Comme le souligne le quotidien catholique, « sa longévité autant que sa constance en auront fait, pour quatre générations, l'un des rares points fixes d'un pays et d'un monde bouleversés ». Et La Croix ne manque pas de souligner « la foi fervente » de la souveraine anglaise à présent disparue. Le journal Le Parisien n'écrit guère autre chose, rendant hommage à « cette fervente croyante ». Et si ce quotidien le souligne, c'est bien, explique-t-il, parce que, « dans un monde sens dessus dessous, (ses sujets) ont perdu leur point fixe ». Raison pour laquelle Le Parisien ose cet oxymore : « la reine éternelle est morte », osant encore résumer d'une formule « le destin extraordinaire d'une femme ordinaire » ! Depuis longtemps, Charles attend Mais au-delà de l'hommage, la disparition de la reine ne manque également pas de préoccuper une partie de la presse française. Témoin Les Échos. À sa Une, ce quotidien économique ne se borne pas à lancer à la reine un simple « farewell », un adieu empreint de nostalgie. Non. Les Échos ne manquent pas de prévenir que sa disparition « risque de fragiliser la monarchie britannique ». Et pour cause, Elizabeth II fut « un roc pour son royaume », souligne Le Figaro. « Le monde pouvait trembler, l'Angleterre était menacée dans son identité, sa famille elle-même touchée par les drames et les scandales, son air serein et imperturbable rassurait. En sa présence, l'actualité semblait dérisoire, les contingences étaient reléguées au second plan. Garante de l'unité du royaume, elle était en charge de l'essentiel », estime Le Figaro. Voilà pourquoi sa mort « plonge son pays dans l'inconnu », avertit Libération. Car une fois l'hommage à la souveraine disparue rendu, « restera seul face à son peuple un roi apparemment bien différent de sa mère, King Charles III », anticipe Libé. Hommage insolite, enfin, celui du journal L'Équipe. Lequel l'assure, « la reine qui aimait le sport » était aussi « une athlète » ! Mais oui ! Pour preuve, le quotidien sportif rappelle ses voyages, le poids de la couronne de Saint-Edouard, qu'elle devait porter, et qui est « lourde de 3,2 kg », signale affectueusement L'Équipe. Dancing queen En Afrique, la presse africaine francophone rend également hommage à la reine disparue. Témoin le cas journal congolais Le Nouvel Observateur. Lequel rappelle qu'à l'occasion du dernier jubilé de la reine, la Chargée d'affaires du Royaume-Uni en RDC a souligné le fait qu'au cours du règne d'Elizabeth II, « le Royaume-Uni a mis fin au colonialisme qui a causé du tort à plusieurs nations ». C'est aussi le cas du quotidien burkinabè Aujourd'hui évoque le voyage de la reine au Ghana, en 1961, « contre l'avis du palais et de la presse britannique. La reine qui pèsera de tout son poids pour que les États-Unis d'Amérique qui voulaient geler leurs aides au Ghana (pour proximité avec la Russie) reconsidèrent leurs positions et à poursuivre le financement des projets (comme le barrage de la Volta) ». C'est encore le cas du journal ouagalais WakatSera, qui se souvient qu'au Ghana, Elizabeth II « va même oser briser bien des mythes, s'offrant au passage une danse dans les bras du panafricaniste célèbre, le Ghanéen Kwame Nkrumah (…) Et ce n'était que le début de la fin de bien des tabous, la reine d'Angleterre ayant opté de se rendre en Zambie, en 1979 malgré l'opposition de la Première ministre britannique de l'époque, Margaret Thatcher, la "Dame de fer". Ce sera, du reste, l'occasion pour la reine Elizabeth II de renforcer ce lien avec l'Afrique et de mettre en exergue son aversion pour les inégalités et la ségrégation, en présidant la signature de la Déclaration de Lusaka sur le racisme et les discriminations. Et pour marquer ce refus contre l'apartheid, la reine de la longévité, de la santé et qui a bien vieilli en menant le bon combat, ne mettra pas les pieds pendant une quarantaine d'années en Afrique du Sud, du temps de l'apartheid ».
Vibrant hommage, naturellement, de la presse anglophone, mais aussi de la francophone. Témoin, en République démocratique du Congo, la Une du journal Le Nouvel Observateur. « La reine Elizabeth II a tiré sa révérence !!! », peut-on y lire. Ce journal kinois rappelle qu'à l'occasion du dernier jubilé de la reine, la Chargée d'affaires du Royaume-Uni en RDC a souligné le fait qu'au cours du règne d'Elizabeth II, « le Royaume-Uni a mis fin au colonialisme qui a causé du tort à plusieurs nations ». Au Burkina Faso, le journal Aujourd'hui évoque le voyage de la reine au Ghana, en 1961 « contre l'avis du palais et de la presse britannique. Et pour cause, une semaine avant ce déplacement, Kwame Nkrumah avait été victime d'un attentat. En outre, Kwame Nkrumah était taxé de satrape qui emprisonnait ses opposants. Malgré tout, Queen Elizabeth II fera le voyage dans l'ex-Gold Coast et sera bien accueillie par les populations et réussira même à empêcher la sortie du Ghana du Commonwealth. En outre, elle pèsera de tout son poids pour que les États-Unis d'Amérique qui voulaient geler leurs aides au Ghana (pour proximité avec la Russie) reconsidèrent leurs positions et à poursuivre le financement des projets (comme le barrage de la Volta) ». « L'Afrique pleure "sa" reine ! », enchérit le quotidien WakatSera. « Sa reine » ? « Certes, la presque centenaire (…) n'était pas une reine africaine, mais c'est en Afrique qu'elle est devenue reine d'Angleterre, rappelle ce journal ouagalais. C'est alors qu'elle séjournait au Kenya que son époux, le prince Philip avec qui elle a partagé presque toute son existence, lui a annoncé la mort de son père, le roi Georges VI, emporté par un cancer de poumon. Elizabeth n'avait que 25 ans ! » Dancing queen Souvenirs, souvenirs, encore avec des pas de danse dans les bras de Kwame Nkrumah. C'était il y a pile 61 ans. Et WakatSera n'a pas davantage oublié. Elizabeth II « va même oser briser bien des mythes, s'offrant au passage une danse dans les bras du panafricaniste célèbre, le Ghanéen Kwame Nkrumah (…) Et ce n'était que le début de la fin de bien des tabous, la reine d'Angleterre ayant opté de se rendre en Zambie, en 1979 malgré l'opposition de la Première ministre britannique de l'époque, Margaret Thatcher, la "Dame de fer". Ce sera, du reste, l'occasion pour la reine Elizabeth II de renforcer ce lien avec l'Afrique et de mettre en exergue son aversion pour les inégalités et la ségrégation, en présidant la signature de la Déclaration de Lusaka sur le racisme et les discriminations. Et pour marquer ce refus contre l'apartheid, la reine de la longévité, de la santé et qui a bien vieilli en menant le bon combat, ne mettra pas les pieds pendant une quarantaine d'années en Afrique du Sud où le régime de l'apartheid, qui a fait de l'oppression des noirs son sens d'exister, faisait la pluie et le beau temps. Cependant, la reine et le leader de l'ANC, Nelson Mandela, se vouaient une considération mutuelle », énonce WakatSera. En Côte d'Ivoire, l'annonce du décès de la reine d'Angleterre est hissée à la Une des quotidiens Fraternité Matin, Le Patriote, L'Inter, Dernière Heure Monde, Le Nouveau Réveil, Le Bélier, Notre Voie ou encore Le Miroir. Au Sénégal, les quotidiens EnQuête et 24 Heures signalent aussi en Une la disparition d'Elizabeth II, 24 Heures pointant les condoléances du président Macky Sall, qui a notamment salué le « parcours exceptionnel d'une illustre défunte ».
« Voilà des semaines que la rumeur bruisse, d'Abidjan à Ouagadougou, s'exclame Jeune Afrique . Et si, huit ans après avoir été chassé du pouvoir par ses compatriotes, Blaise Compaoré était bientôt de retour chez lui, au Burkina Faso ? Ce scénario encore improbable il y a quelques mois doit se concrétiser dans les heures à venir. 'Le principe d'un retour est acquis. Reste maintenant à peaufiner les dernières modalités', glisse un proche collaborateur de l'ex-président », interrogé par le site panafricain. Le Monde Afrique relève pour sa part que « le gouvernement du Burkina Faso a confirmé, hier, que l'ancien président Blaise Compaoré était attendu à Ouagadougou demain vendredi pour une réunion d'anciens chefs d'Etat afin d''accélérer la réconciliation'. Mais, s'interroge Le Monde Afrique, pourra-t-il vraiment fouler le sol burkinabé en homme libre ? Le 6 avril dernier, Blaise Compaoré avait été condamné par contumace au Burkina Faso à la prison à perpétuité pour son rôle dans l'assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara, lors du coup d'Etat qui l'avait porté au pouvoir en 1987. » Quid du dossier judiciaire ? En effet, s'interroge Le Pays à Ouaga, « quid de son dossier judiciaire, quand on sait qu'il est sous le coup d'une condamnation à perpète par la Justice militaire ? S'achemine-t-on vers une grâce ? Comment cela sera-t-il accueilli par l'opinion nationale ? (…) Quelle forme prendra ce retour au bercail quand on sait que les Burkinabè restent encore divisés sur le sujet ? Est-ce que ce sera un retour en fanfare ou bien le voudra-t-on aussi sobre que possible, histoire de ménager certaines susceptibilités ? Toujours est-il que la question de la Justice reste en la matière, éminemment importante, si l'on ne veut pas créer de précédent dangereux. C'est pourquoi les autorités de la transition gagneraient à agir avec tact, estime Le Pays, pour que ce retour au bercail de Blaise Compaoré, que l'on peut aisément situer dans le cadre de la réconciliation nationale, contribue plus à rapprocher les Burkinabè qu'à les diviser. » Petites combines ? Pour L'Observateur Paalga, tout a été arrangé au préalable… « Certainement (le chef de la junte, le colonel) Sandaogo Damiba a-t-il pris des engagements pour que Blaise puisse revenir et repartir sans être inquiété, et il s'en donnera les moyens. Mais il faut craindre que le conclave de Kosyam, censé contribuer à la réconciliation nationale, ne vienne au contraire nous en éloigner un peu, estime le journal. Ce que beaucoup de gens craignent également dans ces retrouvailles, ce sont ces petites combines entre ex. Un entre-soi politique qui n'aura pas d'impact réel sur la cohésion sociale et le vivre-ensemble dont nous avons tant besoin en ce moment. » Le quotidien Aujourd'hui s'interroge en écho : « la réconciliation, oui, mais par où commencer ? où aller ? Doit-on enjamber la justice pour se réconcilier ? » Tshisekedi-Kagame : quelles avancées ? A la Une également, la rencontre Tshisekedi-Kagame hier à Luanda… « Vers un accord de cessez-le feu », s'exclame Le Nouvel Observateur à Kinshasa. « Même si les observateurs ne notent pas de grande avancées, pointe le journal, il y a lieu de noter que ce sommet de Luanda s'est terminé hier par une annonce importante. Les présidents congolais et rwandais ont convenu de créer un mécanisme ad hoc pour observer la cessation des hostilités entre les deux pays, qui sera dirigé par un général des forces armées angolaises. » C'est le « grand flou », note pour sa part Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. « Un cessez-le-feu, une feuille de route, des déclarations de bonnes intentions… mais aucun détail n'a été donné sur les modalités de la désescalade actée par les présidents Tshisekedi et Kagame. Aucun communiqué final n'a été publié, et la seule vertu de cette rencontre semble avoir été de remettre autour de la table les présidents congolais et rwandais alors que la rébellion du M23 et l'armée congolaise continuent de s'affronter au Nord-Kivu. » Et puis, autre problème, note encore Afrikarabia, « fin mai, le président congolais avait qualifié le M23 de +groupe terroriste+, espérant ainsi faire bouger la communauté internationale, et particulièrement les Etats-Unis. Personne n'a bougé, et en cas d'ouverture de nouveau round de négociations avec le M23, il va maintenant falloir expliquer à l'opinion publique congolaise pourquoi on accepte de négocier avec des +terroristes+. Un difficile changement de pied qu'il faudra justifier. »
Le roi des Belges, Philippe, arrive ce mardi 7 juin au matin dans la capitale congolaise, accompagné notamment de la reine Mathilde et du Premier ministre Alexander de Croo. « Une visite reportée à plusieurs reprises, notamment en raison de la crise sanitaire, relève le site congolais Cas-Info. Un déplacement historique qui verra le roi de Belgique passer six jours en RDC. Le dernier voyage d'un souverain belge remonte à 2010. Le roi Philippe va prononcer demain mercredi un discours devant le Parlement congolais réuni en congrès, avant de se rendre à Lubumbashi puis à Bukavu. » Cette « visite du roi des Belges en RDC intervient à un moment particulièrement crucial pour la RDC, souligne le Nouvel Observateur à Kinshasa. Un moment marqué par le conflit avec le Rwanda, son voisin oriental. Cette visite se déroule aussi dans un contexte de crise économique et sociale pour la population congolaise, conséquence directe de la guerre en Ukraine, mais également de la mauvaise gestion des richesses nationales par les gouvernants. À côté de ce sombre tableau, poursuit Le Nouvel Observateur, il y a lieu d'ajouter la crise économique et morale savamment entretenue par une classe politique gloutonne, immature et peu soucieuse de la misère et de la pauvreté qui touche les trois quarts de la population congolaise. » Le lourd héritage du passé colonial Réaction de quelques Kinois interrogés par le site Actualités CD : « Nous allons lui offrir un accueil chaleureux, affirme l'un. Ce n'est pas parce que le roi vient que nous allons oublier le passé. Les Belges ont tiré des leçons de ce qu'ils ont fait aux Congolais. La vie humaine est sacrée. Maintenant qu'ils nous présentent leurs excuses, nous devons leur pardonner et regarder dans l'autre direction. » « Cette visite est une repentance, affirme un autre, pour souffler un air diplomatique et politique nouveau pour notre pays. » Non, estime un autre kinois interrogé par Actualités CD, « la Belgique a colonisé notre pays, et vous savez les résultats de la colonisation. On n'attend rien de son arrivée ici. » Alors, « Philippe au Congo, à partir d'aujourd'hui, c'est une passerelle pour cimenter un passé cruel et douloureux avec un avenir que Congolais et Belges espèrent prometteurs », commente pour sa part le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso. « La Belgique et la RDC ont tout à gagner de relations saines et cordiales, renchérit Le Pays, toujours à Ouagadougou, plutôt que de passer leur temps à ressasser un lourd passé colonial auquel on ne peut plus rien changer. C'est dire s'il faut savoir avancer. » Pas de coup de baguette magique ! Les relations entre les deux pays ont donc connu « des hauts et des bas », souligne Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : « la fin du mandat de Joseph Kabila avait été particulièrement agitée entre Bruxelles et Kinshasa, rappelle le site. La Belgique avait fortement contesté le maintien au pouvoir du président Kabila au-delà des délais constitutionnels, jusqu'à suspendre sa coopération. (…) Son départ et la victoire surprise de l'opposant Félix Tshisekedi a changé la donne en 2019. Le nouveau président congolais s'est rapidement rendu à Bruxelles pour renouer les fils d'une relation qui s'était distendue. » Alors, « pour Bruxelles, ce voyage est surtout une occasion de tourner la douloureuse page du passé colonial avec les Congolais, pointe encore Afrikarabia. En 2020, le roi Philippe avait déjà fait un pas important en regrettant les "actes de violence et de cruauté" commis à l'époque où son ancêtre Léopold II avait fait du Congo sa propriété personnelle. (…) En assumant son lourd passé colonial, la Belgique espère pouvoir renouer sa relation privilégiée avec le Congo. Mais tous ces gestes symboliques semblent bien éloignés des préoccupations des Congolais, relève le site, qui oscillent entre conditions de vie miséreuse et guerre ouverte à l'Est du pays. 78 % de la population vit avec moins de 2 $ par jour, et malgré les richesses de son sous-sol, le PIB par habitant de la RDC reste l'un des plus faibles au monde. La royale visite ne changera malheureusement pas d'un coup de baguette magique les difficiles conditions d'existence des Congolais. »
On this edition of Parallax Views, Paul Fitzgerald and Elizabeth Gould, authors of Invisible History: Afghanistan's Untold Story, Crossing Zero: The AfPak War at the Turning Point of American Empire, and now the novelized memoir The Valediction, join me to discuss their forty year journey investigating American Empire, the Cold War arms race, military Keynesianism and destruction of the civilian economy, covert operations, the rise of the peculiar ex-Trotskyites that came to be known as neocons, the politicization of intelligence vis-a-vis "Team B", the death of the SALT treaty, and the political maneuverings of the foreign policy heavyweight Zbigniew Brzezinski in the Jimmy Carter White House all through their attempts to understand the Soviet invasion of Afghanistan. We begin the conversation by delving into Paul's work in the talk show business. Paul discusses how an anti-SALT (Strategic Arms Limitation Talks) treay documentary led him to make a documentary that was pro-SALT. This led him to speak with the well-known economist John Kenneth Galbraith, who told him about some key Cold War hawk figures like Paul Nitsze. Liz explains how many thought the end of the Vietnam War and later the Carter Presidency would lead to a new era that would lead to a reinvestment in the American civilian economy rather than the Wall Street and military economy. The SALT treaties were part of this hope as were talks of peace and détente. Paul then goes on to explain what Paul Warnke told him about peace talks going back to Lyndon Johnson's Presidency. From there we jump into the topic of the neoconservatives and the Soviet invasion of Afghanistan. Paul and Liz discuss the involvement of the virulently anti-Soviet Zbigniew Brzezinski in the Carter administration as National Security advisor. In this regard we talk about Paul and Liz's interview with Dr. Charles Cogan, chief of the Near East and South Asia Division in the CIA's Directorate of Operations (1979–1984), in which Cogan talked about asking Zbigniew Brzezinski about the "Afghan Trap", the idea that Brzezinski intentionally lured the Soviets into Afghanistan via covert operations, and Brzezinski's surprising response. This leads us to talk about Brzezinski's infamous interview with Le Nouvel Observateur in 1998 and the controversy surrounding it. From there we delve into a number of different odds and ends including the death of Adolph "Spike" Dubs; explaining what the Afghan Trap was; the relationship between Trotskyism, game theory, and neocons; Team B and the politicization of intelligence, the mujahadeen, the neoconservative casus belli, Cold War political theater, Zbigniew Brzezinski ad a Dr. Faustus character, late-stage imperial dementia, and much, much more. The Brzezinski "Afghan Trap Thesis" is authentic: Interview with Dr. Charles Cogan 2 8 2015 (Youtube) The Brzezinski Interview with Le Nouvel Observateur (1998) The Deep Research Behind the Valediction (Article "President Carter, Do You Swear to Tell the Truth, the Whole Truth, and Nothing But the Truth?" Discussed In This Episode) Afghanistan Between Three Worlds (Documentary)
C'est grâce à sa mère que Assmaâ, a découvert les livres. (2.13) Quelques années plus tard, elle crée l'un des comptes Instagram littéraire français les plus influents, @bookapax. Dans cet épisode elle revient sur la création de ce compte et sur l'histoire derrière ses post-it si emblématiques. Si elle est convaincue que tout le monde peut et doit échanger sur ses expériences de lecture, elle regrette le manque de diversité des livres partagés par la communauté bookstagram (8.20). Férue de littérature, Assmaâ est surtout une passionnée de belles lettres et c'est naturellement que l'écriture s'est imposée à elle, grâce au soutien de son papa et à une annonce providentielle dans Le Nouvel Observateur (13.10). Lectrice engagée, elle a une préférence pour les romans qu'elle dévore avec ferveur et elle considère que la littérature africaine est celle qui ose, fait bouger les lignes et se renouvelle sans cesse (18.35). À l'image de « La plus secrète mémoire des hommes » de Mohamed Mbougar Sarr, lauréat 2021 du Prix Goncourt. (27.00) Une lecture déroutante à bien des égards mais aussi captivante de ce livre qui secoue, reste en tête et qu'elle a autant aimé que détesté. Un modèle dont s'inspirer (ou pas) et surtout un livre drôle, critique et cynique sur les livres et les auteur.ice.s africain.e.s. Avec Assmaa nous avons aussi parlé de son podcast littéraire engagé et de son nouveau roman en préparation (39.14). Une discussion entre deux passionnées qu'il est désormais possible d'écouter sur toutes vos applis de podcast. Pour la suivre c'est par ici et pour écouter son podcast par là. LIEU La BNF (Bibliothèque François Mitterand), Quai François Mauriac, 75706 Paris Cedex 13 LIVRES Voici venir les rêveurs, Imbolo Mbue Le pain nu, Mohamed Choukri L'ombre d'une différence, Sefi Atta Allah n'est pas obligé, Ahmadou Kourouma Puissions-nous vivre longtemps, Imbolo Mbue Les bouts de bois de Dieu, Ousmane Sembene Americanah, Chimamanda Ngozi Adichie CRÉDITS Réalisation, montage et mixage : Jay Identité graphique : Agathe Bretaudeau & Kévin Djedje Générique : Palette (feat Meltzer) the Villars from Fugue/Icons8.com
Michel Houellebecq (1958) es poeta, ensayista y novelista, «la primera star literaria desde Sartre», según se escribió en Le Nouvel Observateur. Su primera novela, Ampliación del campo de batalla (1994), ganó el Premio Flore y fue muy bien recibida por la crítica española. En mayo de 1998 recibió el Premio Nacional de las Letras, otorgado por el Ministerio de Cultura francés. Su segunda novela, Las partículas elementales (Premio Novembre, Premio de los lectores de Les Inrockuptibles y mejor libro del año según la revista Lire), fue muy celebrada y polémica, igual que Plataforma. Houellebecq obtuvo el Premio Goncourt con El mapa y el territorio, que se tradujo en treinta y seis países, abordó el espinoso tema de la islamización de la sociedad europea en Sumisión y ha vuelto a levantar ampollas con Serotonina. Las seis novelas han sido publicadas por Anagrama, al igual que Lanzarote, El mundo como supermercado, Enemigos públicos (conversaciones con Bernard-Henri Lévy), Intervenciones, En presencia de Schopenhauer y los libros de poemas Sobrevivir, El sentido de la lucha, La búsqueda de la felicidad y Renacimiento, reunidos en el tomo Poesía, y el volumen posterior Configuración de la última orilla. Houellebecq ha sido galardonado también con el prestigioso Premio IMPAC (2002), el Schopenhauer (2004) y, en España, el Leteo (2005). Lovecraft, por otra parte, no necesita ninguna presentación Para estar al tanto de futuras actualizaciones, estas son las redes sociales a las que debes acudir: Twitter: @Vuelodelcometa Facebook: https://www.facebook.com/Vuelodelcometa Instagram: https://www.instagram.com/vuelodelcometa Twitch: https://www.twitch.tv/vuelodelcometa Web: alvaroaparicio.net Y si quieres apoyar este y otros proyectos relacionados: https://www.patreon.com/vuelodelcometa o a través del sistema de mecenazgo en iVoox. Han participado en este programa: Miguel Ramírez. Su Twitter es: @themiguelasso. Alex "Eldritch Horror" en Instagram: @ariverovadillo y @kybergotisch en Twitter. Miguel Garrido de Vega, podéis encontrar su obra en Pulpture Ediciones, y en Twitter: @Caballero_Tinta. También sus artículos en Zenda: https://www.zendalibros.com/author/miguelgarridodevega/ y El Asombrario. Diego Soler de la Tortulia Podcast: @notiren en Twitter y @roguediego en Instagram. Podéis escucharle también en la Tortulia Podcast y el Cisne Más Negro. El bloque de intro y outro del programa fueron realizados por Luis Alberto Martín, locutor, actor de doblaje y voz y periodista: https://twitter.com/lamartinvoz Arte de portada de la edición publicada por Anagrama.
Le Maroc est incriminé dans l'enquête sur le logiciel espion Pegasus. Hier lundi, nous nous étonnions de l'absence du sujet dans de nombreux de médias marocains, eh bien qu'on se rassure ! Le 360 a rectifié le tir et démarré, depuis, une véritable entreprise de démolition : « Espionnage : Le Maroc encore une fois au cœur d'un feuilleton qui relève de la science-fiction », lit-on sur le site internet. C'est certain, les 17 médias internationaux qui publient l'enquête dont Le Monde, The Guardian et The Washington Post apprécieront probablement. Le consortium de 17 médias tourné en ridicule Le 360 les cite d'ailleurs, mais pour les tourner en ridicule, pour mieux mépriser le travail accompli avec l'équipe de Forbidden Stories et Amnesty International : cette affaire Pegasus, « c'est supposé être le feuilleton de l'été. Une période habituellement calme côté actualités chaudes, et que les journaux affrontent en sortant du frigo des sujets magazines. » estime Le 360. Et pour lui, « cette deuxième moitié du mois de juillet sera donc animée par une série d'articles combinant sensationnalisme et espionnage de masse, avec des victimes sélectionnées parmi les journalistes, les décideurs et les politiques ». Le 360 rappelle ensuite que « les Marocains ont déjà fait connaissance avec ce logiciel » lors d'une première salve par le même consortium de 17 journaux, en juillet 2020. À l'époque, souligne Le 360, Amnesty International avait affirmé que le téléphone du journaliste Omar Radi était infecté par Pegasus. Pourtant « le feuilleton de l'été dernier n'a pas suscité de ferveur chez les lecteurs parce qu'il n'était corroboré par aucune preuve », assène Le 360. Le site tente ensuite méthodiquement de démonter, point par point, les observations de cette enquête. Il parle plus largement de « tissus de balivernes ». Il rappelle que le royaume chérifien a réclamé des preuves. En 1932, le journaliste Paul Nizan appelait cela « des chiens de garde », me semble-t-il. Omar Radi condamné Et Omar Radi, justement, n'en fait visiblement pas partie. « Omar Radi condamné à six ans de prison ferme », affiche le site de TelQuel. Le journaliste et militant des droits de l'homme a été reconnu coupable dans une double affaire d'espionnage, apprend-on. Condamné aux côtés de son confrère et ami, Imad Stitou, qui écope quant à lui d'une peine d'un an de prison dont six mois avec sursis. Condamnés, souligne TelQuel, « dix jours après un autre journaliste, l'ex-rédacteur en chef du quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum, Soulaimane Raissouni », condamné à cinq ans de prison ferme pour « attentat à la pudeur avec violence et séquestration ». Hier, TelQuel n'avait pas eu le temps de traiter l'affaire Pegasus. Aujourd'hui, le magazine publie également l'interview du journaliste espagnol Ignacio Cembrero, ancien correspondant du journal El País au Maroc, qui aurait été espionné lui aussi. « J'avais vu, il y a quelques jours, témoigne-t-il, des extraits d'une conversation que j'ai eue uniquement sur WhatsApp dans un journal en français très secondaire au Maroc. Donc c'était en quelque sorte une confirmation », déclare t-il. Le Desk de son côté, dont le directeur a été ciblé par l'espionnage, souligne que la liste des personnes concernées s'est précisée hier justement. Et au Rwanda, second pays africain incriminé par cette enquête ? Toujours pas de trace de cette enquête dans les médias anglophones sur internet. The New Times notamment, n'en fait toujours pas mention. Oui, circulez, il n'y à rien à voir ! En RDC, les derniers hommages au cardinal Laurent Monsengwo… Les obsèques du cardinal Laurent Monsengwo, archevêque émérite de Kinshasa, auront lieu ce mardi, nous dit Le Nouvel Observateur. « Une messe d'actions de grâce sera célébrée à l'esplanade du Palais du Peuple. Plusieurs personnalités du monde politique, diplomatique, universitaire et de différentes confessions religieuses seront présentes à cette cérémonie eucharistique », lit-on. Le Nouvel Observateur croit savoir qu'il y aura notamment « le président congolais Denis Sassou-Nguesso, les archevêques de Kigali, l'archevêque du Congo-Brazzaville, ou bien encore l'archevêque de Luanda ». « Après cette cérémonie, précise Le Nouvel Observateur, la dépouille mortelle du cardinal Laurent Monsengwo sera ensuite inhumée dans le lieu où reposent déjà les cardinaux Joseph-Albert Malula et Frédéric Etsou, dans une salle bien aménagée à cet effet, au sein de Notre Dame de Fatima ». Radio Okapi souligne que le cardinal sera également décoré, à titre posthume, par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi. Actualité.cd nous apprend pour sa part que le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso N'Kodia Pwanga, a effectué une visite d'inspection des travaux d'aménagement du site du Palais du Peuple. Il se dit satisfait et estime que tout « sera prêt ». Tant mieux, Actualité.cd prévient : ces hommages officiels sont « attendus de la nation toute entière ».
Ce sommet de Paris sur l’Afrique qui s’est tenu hier n’aura-t-il abouti qu’à une succession de vœux pieux ? Pour Le Monde Afrique, « à l’aune des promesses égrenées hier, il est difficile d’affirmer que ce sommet constituera le point de départ d’un "New Deal" du financement pour l’Afrique, comme l’avait souhaité Emmanuel Macron. Aucun engagement ferme n’aura été pris à l’issue de la conférence. Les participants se sont contentés d’affirmer qu’ils poursuivraient les discussions autour des Droits de tirage spéciaux (les DTS), ces actifs monétaires du Fonds monétaire international qui peuvent être convertis en devises. Grâce à une émission globale de DTS de 650 milliards de dollars, dont le principe a déjà été acté, 33 milliards devraient revenir mécaniquement à l’Afrique, par le jeu des quotes-parts au sein de l’institution. Ce sont pourtant 285 milliards de dollars, pointe Le Monde Afrique, dont l’Afrique va avoir besoin d’ici à 2025 pour pouvoir contrer les effets de la pandémie, selon le FMI. Hier, Emmanuel Macron a annoncé vouloir réallouer au continent les DTS revenant à la France, et a appelé l’ensemble des pays riches à faire de même pour atteindre un total de 100 milliards de dollars. Un "accord politique" pourrait intervenir au prochain sommet du G7 ou du G20, soit entre juin et septembre, a-t-il précisé. » Qui va payer ? Alors, « qui pour cracher au bassinet du continent ? », s’interroge Aujourd’hui à Ouagadougou. « Appeler à la générosité des grandes puissances envers les pays pauvres très endettés d’Afrique est une chose… et une autre (la plus difficile) est de réussir à les convaincre de la nécessité d’apporter leur aide pour sortir ces pays de l’ornière économique dans laquelle ils baignent depuis des lustres. Emmanuel Macron, qui a ratissé large (en dehors du pré-carré français) lors de ce sommet, devra donc ramer fort et user de toutes ses qualités pour que les plus nantis acceptent de mettre la main à la poche. Et que les Africains apprennent aussi à produire de la richesse au lieu de vouloir tendre chaque fois la sébile. Faute de quoi, Paris aura abrité un sommet de plus et rien d’autre. » Le serpent de mer de la bonne gouvernance… Pour produire de la richesse, l’une des conditions sine qua non est la bonne gouvernance, relève Ledjely en Guinée. Et « le problème de fond, c’est l’irresponsabilité et l’inconséquence de l’élite du continent dans son ensemble. Une élite pour laquelle la misère des Africains relève davantage d’un slogan de circonstance que d’une préoccupation authentique. (…) En effet, s’exclame Ledjely, à quoi a servi la dette colossale que nos dirigeants cherchent à faire annuler, sinon qu’à engraisser l’élite qui les entoure ? Par ailleurs, comment se fait-il que des dirigeants qui sont prompts à brandir l’argument de la souveraineté dès qu’ils sont interpellés sur la manière dont ils gèrent leurs pays, soient toujours enclins à tendre la main et à vouloir susciter la compassion du monde ? Comment se fait-il que ces dirigeants-là ne trouvent pas des mécanismes de mobilisation interne des ressources dont ils ont besoin pour les enjeux de développement de leurs pays ? Il suffirait pourtant de garantir un environnement, pointe Ledjely, qui rassurerait les investisseurs aussi bien locaux qu’étrangers. La perception du risque devenant plus favorable par la même occasion, le continent pourrait alors emprunter à des taux plus raisonnables. » Le Nouvel Observateur à Kinshasa est sur la même ligne : « L’Afrique doit cesser de devenir cet éternel quémandeur en venant participer à des kermesses où des nations riches viennent décider de son avenir. Pour y arriver il nous faut des dirigeants et des intellectuels soucieux des valeurs collectives et du progrès social. Des dirigeants qui viennent pour servir et non pour se servir. » Le temps presse… En attendant, il y a urgence, souligne L’Informateur à Bamako, qui prend l’exemple du Mali : « Bien que la pandémie de Covid-19 ait relativement épargné le Mali, son économie est dans le rouge. Le produit intérieur brut se serait contracté de 2% en 2020, selon la Banque mondiale, reflétant les difficultés d’approvisionnement et les restrictions domestiques. S’y ajoutent une chute de la production cotonnière et une faible performance de la filière agricole, facteurs d’aggravation de la pauvreté, surtout en milieu rural. » « Si rien n’est fait », pointe encore L’Informateur, au total, « 39 millions d’africains pourraient tomber dans la pauvreté en cette année 2021. »
D'un côté, les réalisatrices du docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", qui revient sur la publication le 5 avril 1971 dans le Nouvel Obs d'une pétition signée par 343 femmes, parmi lesquelles Simone de Beauvoir, Françoise Sagan, Jeanne Moreau ou Catherine Deneuve, dans laquelle elles s'accusent du délit d'avortement. Leur but : obtenir le droit pour les femmes d'avorter. De l'autre, Cédric Simon pour la BD "La grande peste : Tome I/II : Le quatrième cavalier". En 1347, une maladie inconnue frappe l'Europe. En cinq ans, elle fait 25 millions de morts. « Bagarre dans la Discothèque » dès 11h30, avec Corentin Candi et Laurence Bibot. Et dès midi : La chronique de Josef Schovanec : l'écrivain tchèque (naturalisé français) Milan Kundera, dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. Le 5 avril, ce sera les 50 ans de la publication dans Le Nouvel Observateur du "Manifeste des 343 en faveur de l'avortement". On en parle avec Valérie Jourdan (réalisation) et Adeline Laffitte (écriture) pour leur docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", disponible sur Auvio jusqu'au 26 mai. Et également sortie la BD "Le Manifeste des 343 : Histoire d'un combat" d'Adeline Laffitte, parue en octobre 2020 chez Marabout/ Marabulles. 5 avril 1971. En France, le Nouvel Observateur crée le scandale avec un numéro comportant les noms des 343 femmes avouant avoir avorté illégalement. Malgré le risque de poursuites judiciaires, elles choisissent de s'exposer publiquement tant la vie intime des femmes devient insoutenable. A l'époque, la contraception demeure quasi inexistante et l'Eglise comme l'Ordre des médecins refusent toute idée d'une modification de la loi de 1920 qui interdit l'avortement. Pour que la loi change, il faut bousculer le Pouvoir. Le Mouvement de Libération des Femes (MLF), associé au Nouvel Observateur, va jeter un pavé dans la mare avec ce Manifeste des 343 femmes, rebaptisées " 343 Salopes " par un dessin de Cabu dans Charlie Hebdo. Un coup d'accélérateur qui posera pour la première fois la question d'un " droit à l'avortement " . Il y aura plusieurs événements qui finiront par l'examen à l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur " l'interruption volontaire de grossesse ", par Simone Veil et adopté le 17/01/1975. Cédric Simon (co-scénariste) pour la BD "La grande peste : Tome I/II : Le quatrième cavalier" (Les Arènes BD). Baldus, jeune membre de l'ordre des chevaliers Hospitaliers, navigue en mer Méditerranée au large de Rhodes lorsque son navire croise le chemin d'une galère byzantine à la dérive. Les Hospitaliers l'abordent et ne trouvent à son bord que des cadavres rongés par un mystérieux mal : la pestilence. Alors qu'ils s'apprêtent à rejoindre leur navire pour fuir la maladie, un cavalier émerge sur le pont de la galère et décime ses frères d'armes. De son bataillon, seul Baldus survit miraculeusement à l'attaque. S'engage alors une course-poursuite effrénée à travers une Italie ravagée par ce mal inconnu. Au fil de sa fuite, Baldus s'enfonce dans sa propre folie et découvre celle des hommes. Le "Boing Boum Tchak" de Sébastien Ministru : "Combats et métamorphoses d'une femme" d'Édouard Louis (Seuil). Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose.
D'un côté, les réalisatrices du docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", qui revient sur la publication le 5 avril 1971 dans le Nouvel Obs d'une pétition signée par 343 femmes, parmi lesquelles Simone de Beauvoir, Françoise Sagan, Jeanne Moreau ou Catherine Deneuve, dans laquelle elles s'accusent du délit d'avortement. Leur but : obtenir le droit pour les femmes d'avorter. De l'autre, Cédric Simon pour la BD "La grande peste : Tome I/II : Le quatrième cavalier". En 1347, une maladie inconnue frappe l'Europe. En cinq ans, elle fait 25 millions de morts. « Bagarre dans la Discothèque » dès 11h30, avec Corentin Candi et Laurence Bibot. Et dès midi : La chronique de Josef Schovanec : l'écrivain tchèque (naturalisé français) Milan Kundera, dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. Le 5 avril, ce sera les 50 ans de la publication dans Le Nouvel Observateur du "Manifeste des 343 en faveur de l'avortement". On en parle avec Valérie Jourdan (réalisation) et Adeline Laffitte (écriture) pour leur docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", disponible sur Auvio jusqu'au 26 mai. Et également sortie la BD "Le Manifeste des 343 : Histoire d'un combat" d'Adeline Laffitte, parue en octobre 2020 chez Marabout/ Marabulles. 5 avril 1971. En France, le Nouvel Observateur crée le scandale avec un numéro comportant les noms des 343 femmes avouant avoir avorté illégalement. Malgré le risque de poursuites judiciaires, elles choisissent de s'exposer publiquement tant la vie intime des femmes devient insoutenable. A l'époque, la contraception demeure quasi inexistante et l'Eglise comme l'Ordre des médecins refusent toute idée d'une modification de la loi de 1920 qui interdit l'avortement. Pour que la loi change, il faut bousculer le Pouvoir. Le Mouvement de Libération des Femes (MLF), associé au Nouvel Observateur, va jeter un pavé dans la mare avec ce Manifeste des 343 femmes, rebaptisées " 343 Salopes " par un dessin de Cabu dans Charlie Hebdo. Un coup d'accélérateur qui posera pour la première fois la question d'un " droit à l'avortement " . Il y aura plusieurs événements qui finiront par l'examen à l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur " l'interruption volontaire de grossesse ", par Simone Veil et adopté le 17/01/1975. Cédric Simon (co-scénariste) pour la BD "La grande peste : Tome I/II : Le quatrième cavalier" (Les Arènes BD). Baldus, jeune membre de l'ordre des chevaliers Hospitaliers, navigue en mer Méditerranée au large de Rhodes lorsque son navire croise le chemin d'une galère byzantine à la dérive. Les Hospitaliers l'abordent et ne trouvent à son bord que des cadavres rongés par un mystérieux mal : la pestilence. Alors qu'ils s'apprêtent à rejoindre leur navire pour fuir la maladie, un cavalier émerge sur le pont de la galère et décime ses frères d'armes. De son bataillon, seul Baldus survit miraculeusement à l'attaque. S'engage alors une course-poursuite effrénée à travers une Italie ravagée par ce mal inconnu. Au fil de sa fuite, Baldus s'enfonce dans sa propre folie et découvre celle des hommes. Le "Boing Boum Tchak" de Sébastien Ministru : "Combats et métamorphoses d'une femme" d'Édouard Louis (Seuil). Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose.
La chronique de Josef Schovanec : l'écrivain tchèque (naturalisé français) Milan Kundera, dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. Le 5 avril, ce sera les 50 ans de la publication dans Le Nouvel Observateur du "Manifeste des 343 en faveur de l'avortement". On en parle avec Valérie Jourdan (réalisation) et Adeline Laffitte (écriture) pour leur docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", disponible sur Auvio jusqu'au 26 mai. Et également sortie la BD "Le Manifeste des 343 : Histoire d'un combat" d'Adeline Laffitte, parue en octobre 2020 chez Marabout/ Marabulles. 5 avril 1971. En France, le Nouvel Observateur crée le scandale avec un numéro comportant les noms des 343 femmes avouant avoir avorté illégalement. Malgré le risque de poursuites judiciaires, elles choisissent de s'exposer publiquement tant la vie intime des femmes devient insoutenable. A l'époque, la contraception demeure quasi inexistante et l'Eglise comme l'Ordre des médecins refusent toute idée d'une modification de la loi de 1920 qui interdit l'avortement. Pour que la loi change, il faut bousculer le Pouvoir. Le Mouvement de Libération des Femes (MLF), associé au Nouvel Observateur, va jeter un pavé dans la mare avec ce Manifeste des 343 femmes, rebaptisées " 343 Salopes " par un dessin de Cabu dans Charlie Hebdo. Un coup d'accélérateur qui posera pour la première fois la question d'un " droit à l'avortement " . Il y aura plusieurs événements qui finiront par l'examen à l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur " l'interruption volontaire de grossesse ", par Simone Veil et adopté le 17/01/1975. Cédric Simon (co-scénariste) pour la BD "La grande peste : Tome I/II : Le quatrième cavalier" (Les Arènes BD). Baldus, jeune membre de l'ordre des chevaliers Hospitaliers, navigue en mer Méditerranée au large de Rhodes lorsque son navire croise le chemin d'une galère byzantine à la dérive. Les Hospitaliers l'abordent et ne trouvent à son bord que des cadavres rongés par un mystérieux mal : la pestilence. Alors qu'ils s'apprêtent à rejoindre leur navire pour fuir la maladie, un cavalier émerge sur le pont de la galère et décime ses frères d'armes. De son bataillon, seul Baldus survit miraculeusement à l'attaque. S'engage alors une course-poursuite effrénée à travers une Italie ravagée par ce mal inconnu. Au fil de sa fuite, Baldus s'enfonce dans sa propre folie et découvre celle des hommes. Le "Boing Boum Tchak" de Sébastien Ministru : "Combats et métamorphoses d'une femme" d'Édouard Louis (Seuil). Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose.
Le 5 avril, ce sera les 50 ans de la publication dans Le Nouvel Observateur du "Manifeste des 343 en faveur de l'avortement". On en parle avec Valérie Jourdan (réalisation) et Adeline Laffitte (écriture) pour leur docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", disponible sur Auvio jusqu'au 26 mai. Et également sortie la BD "Le Manifeste des 343 : Histoire d'un combat" d'Adeline Laffitte, parue en octobre 2020 chez Marabout/ Marabulles. 5 avril 1971. En France, le Nouvel Observateur crée le scandale avec un numéro comportant les noms des 343 femmes avouant avoir avorté illégalement. Malgré le risque de poursuites judiciaires, elles choisissent de s'exposer publiquement tant la vie intime des femmes devient insoutenable. A l'époque, la contraception demeure quasi inexistante et l'Eglise comme l'Ordre des médecins refusent toute idée d'une modification de la loi de 1920 qui interdit l'avortement. Pour que la loi change, il faut bousculer le Pouvoir. Le Mouvement de Libération des Femes (MLF), associé au Nouvel Observateur, va jeter un pavé dans la mare avec ce Manifeste des 343 femmes, rebaptisées " 343 Salopes " par un dessin de Cabu dans Charlie Hebdo. Un coup d'accélérateur qui posera pour la première fois la question d'un " droit à l'avortement " . Il y aura plusieurs événements qui finiront par l'examen à l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur " l'interruption volontaire de grossesse ", par Simone Veil et adopté le 17/01/1975.
Le 5 avril, ce sera les 50 ans de la publication dans Le Nouvel Observateur du "Manifeste des 343 en faveur de l'avortement". On en parle avec Valérie Jourdan (réalisation) et Adeline Laffitte (écriture) pour leur docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", disponible sur Auvio jusqu'au 26 mai. Et également sortie la BD "Le Manifeste des 343 : Histoire d'un combat" d'Adeline Laffitte, parue en octobre 2020 chez Marabout/ Marabulles. 5 avril 1971. En France, le Nouvel Observateur crée le scandale avec un numéro comportant les noms des 343 femmes avouant avoir avorté illégalement. Malgré le risque de poursuites judiciaires, elles choisissent de s'exposer publiquement tant la vie intime des femmes devient insoutenable. A l'époque, la contraception demeure quasi inexistante et l'Eglise comme l'Ordre des médecins refusent toute idée d'une modification de la loi de 1920 qui interdit l'avortement. Pour que la loi change, il faut bousculer le Pouvoir. Le Mouvement de Libération des Femes (MLF), associé au Nouvel Observateur, va jeter un pavé dans la mare avec ce Manifeste des 343 femmes, rebaptisées " 343 Salopes " par un dessin de Cabu dans Charlie Hebdo. Un coup d'accélérateur qui posera pour la première fois la question d'un " droit à l'avortement " . Il y aura plusieurs événements qui finiront par l'examen à l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur " l'interruption volontaire de grossesse ", par Simone Veil et adopté le 17/01/1975.
La chronique de Josef Schovanec : l'écrivain tchèque (naturalisé français) Milan Kundera, dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. Le 5 avril, ce sera les 50 ans de la publication dans Le Nouvel Observateur du "Manifeste des 343 en faveur de l'avortement". On en parle avec Valérie Jourdan (réalisation) et Adeline Laffitte (écriture) pour leur docu "Le Manifeste des 343, dans les coulisses d'un scandale", disponible sur Auvio jusqu'au 26 mai. Et également sortie la BD "Le Manifeste des 343 : Histoire d'un combat" d'Adeline Laffitte, parue en octobre 2020 chez Marabout/ Marabulles. 5 avril 1971. En France, le Nouvel Observateur crée le scandale avec un numéro comportant les noms des 343 femmes avouant avoir avorté illégalement. Malgré le risque de poursuites judiciaires, elles choisissent de s'exposer publiquement tant la vie intime des femmes devient insoutenable. A l'époque, la contraception demeure quasi inexistante et l'Eglise comme l'Ordre des médecins refusent toute idée d'une modification de la loi de 1920 qui interdit l'avortement. Pour que la loi change, il faut bousculer le Pouvoir. Le Mouvement de Libération des Femes (MLF), associé au Nouvel Observateur, va jeter un pavé dans la mare avec ce Manifeste des 343 femmes, rebaptisées " 343 Salopes " par un dessin de Cabu dans Charlie Hebdo. Un coup d'accélérateur qui posera pour la première fois la question d'un " droit à l'avortement " . Il y aura plusieurs événements qui finiront par l'examen à l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur " l'interruption volontaire de grossesse ", par Simone Veil et adopté le 17/01/1975. Cédric Simon (co-scénariste) pour la BD "La grande peste : Tome I/II : Le quatrième cavalier" (Les Arènes BD). Baldus, jeune membre de l'ordre des chevaliers Hospitaliers, navigue en mer Méditerranée au large de Rhodes lorsque son navire croise le chemin d'une galère byzantine à la dérive. Les Hospitaliers l'abordent et ne trouvent à son bord que des cadavres rongés par un mystérieux mal : la pestilence. Alors qu'ils s'apprêtent à rejoindre leur navire pour fuir la maladie, un cavalier émerge sur le pont de la galère et décime ses frères d'armes. De son bataillon, seul Baldus survit miraculeusement à l'attaque. S'engage alors une course-poursuite effrénée à travers une Italie ravagée par ce mal inconnu. Au fil de sa fuite, Baldus s'enfonce dans sa propre folie et découvre celle des hommes. Le "Boing Boum Tchak" de Sébastien Ministru : "Combats et métamorphoses d'une femme" d'Édouard Louis (Seuil). Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose.
Le 5 avril 1971, l'hebdomadaire “Le Nouvel Observateur” publie une liste de 343 Françaises qui déclarent avoir avorté clandestinement. Le manifeste qui l’accompagne réclame l'autorisation de cette pratique afin qu’elle puisse être réalisée en toute sécurité par des médecins, sans risquer aucune poursuite judiciaire. Parmi les signataires : Claudine, 21 ans, fille de mathématiciens, militante féministe au sein du Mouvement de libération des femmes (MLF). À ses côtés figurent des personnalités aussi influentes que Simone de Beauvoir, Delphine Seyrig, Gisèle Halimi, Catherine Deneuve ou encore Marguerite Duras. À quelques jours du cinquantième anniversaire de la publication de ce texte, Claudine Monteil revient sur sa genèse et la déflagration qu’il a provoqué, jusqu’à la légalisation de l’IVG quatre ans plus tard. Propos recueillis par Clawdia Prolongeau. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Clawdia Prolongeau - Production : Thibault Lambert, Marion Bothorel et Mathias Penguilly - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Identité graphique : Upian – Archives : INA. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
La présidentielle de ce dimanche 21 au Congo-Brazzaville ne devrait déboucher sur aucune surprise. Le président sortant, Denis Sassou Nguesso est donné largement favori. On a appris cette nuit le décès du principal candidat de l’opposition, Guy-Brice Parfait Kolélas. L’opposant est mort des suites du Covid, peu après son transfert médical à Paris. Le Point Afrique précise : « Testé positif au Covid-19, Guy-Brice Parfait Kolélas avait affirmé dans un message vidéo émouvant diffusé samedi, la veille du scrutin, "se battre contre la mort. […] Allez voter pour le changement. Je ne me serais pas battu pour rien », avait-il encore indiqué. « Opposant historique, rappelle Le Point Afrique, Guy-Brice Parfait Kolélas, 60 ans, économiste, était entré en politique sur les conseils de son père, Bernard Kolélas, disparu en 2009 après avoir lutté contre le colonialisme et tous les régimes qui ont dirigé le Congo après son indépendance en 1960. Guy-Brice Parfait Kolélas était arrivé deuxième du scrutin de 2016 derrière le président Sassou Nguesso, selon des résultats contestés par une violente rébellion dans son fief du Pool (au sud de Brazzaville). Il était apparu cette année comme le seul vrai rival du président sortant. » Qui d’autre ? En tout cas, « Denis Sassou Nguesso hyper favori », s’exclame Le Nouvel Observateur à Kinshasa. Pour le bi-hebdo congolais de l’autre rive, l’opposition s’est tirée une balle dans le pied en alignant pas moins de 6 candidats. « Ils n’ont pas compris qu’en allant en ordre dispersé face à un gigantesque éléphant de la trempe de Sassou Nguesso, ils n’avaient aucune chance de gagner ce scrutin. Franchement, s’interroge Le Nouvel Observateur, avaient-ils vraiment les moyens de mettre en ballotage ce vieux routier qui a déployé tant de moyens matériels, financiers, diplomatiques et spirituels pour l’emporter ? » D’autant que le pays a été mis sous cloche ce dimanche « Toutes les télécommunications ont été coupées, notent Les Échos du Congo-Brazzaville, et ce officiellement pour éviter la "publication illégale" des résultats. Cependant, tous les médias proches du gouvernement (essentiellement des télévisions et radios) n’ont eu aucun problème de diffusion. La semaine dernière, une cinquantaine d’organisations, dont Internet sans frontières, avaient pourtant invité Denis Sassou Nguesso dans une lettre ouverte à "garder Internet ouvert, accessible et sécurisé pendant toute la période de l’élection présidentielle de 2021". » Sans résultat. « L’insatiable Sassou » C’est donc dans la presse étrangère qu’on trouve des commentaires ce lundi matin. Et surtout dans la presse burkinabè, toujours très prolixe sur ses voisins proches ou lointains. « L’insatiable Sassou », titre ainsi L’Observateur Paalga. « Les élections se suivent et se ressemblent au royaume Sassou, pliées d’avance comme toujours ; les seuls enjeux, s’il y en a vraiment, étant le taux de participation et la transparence. » Et le quotidien ouagalais de s’interroger : « Mais jusqu’à quand ces farces électorales, qui ne font plus rire personne, et peut-être même pas le principal acteur, vont-elles continuer ? » Le Pays, toujours au Burkina Faso, renchérit : ce qui est sûr, c’est que « Sassou Nguesso ne quittera pas le pouvoir par les urnes. Et si par extraordinaire, les urnes le désavouaient, on peut être sûr qu’il reviendrait par les armes pour reprendre "sa chose". Il l’a déjà fait en délogeant, en plein jour et à coups de canon, le seul président élu démocratiquement au Congo, Pascal Lissouba. De ce qui précède, la grande interrogation de cette élection porte moins sur le nom du vainqueur que sur l’usage que Sassou fera d’un nouveau quinquennat ; lui qui cumule aujourd’hui 36 ans à la tête du Congo, sans pour autant extirper le pays de la pauvreté, malgré ses énormes richesses. » Jusqu’en 2031 ? Enfin, cette interrogation du Monde Afrique : « "L’Éléphant" Denis Sassou-Nguesso, comme il est surnommé au Congo, continuera-t-il à gouverner jusqu’en 2031, comme la loi fondamentale l’y autorise ? Pour son porte-parole, Anatole Collinet Makosso, la question se posera le moment venu, mais, a-t-il dit, "tant que nous avons ce leader charismatique, et en pleine possession de ses moyens, pourquoi se priver ?" Il aurait alors 87 ans, pointe Le Monde Afrique, et cumulerait 47 années au pouvoir. »
Florence Aubenas est grand reporter pour Le Monde, après l’avoir été pour Libération puis Le Nouvel Observateur. Essayiste, elle a publié notamment «La Méprise : l’affaire d’Outreau» (Seuil, 2005), «Grand Reporter» (Bayard, 2009), «Le Quai de Ouistreham» (L’Olivier, 2010), prix Jean Amila-Meckert 2010, prix Joseph-Kessel 2010, le Globe de Cristal 2011, et rencontré un immense succès. Son nouveau livre «L'inconnu de la poste», publié aux éditions de l'Olivier, revient sur le crime d'une femme dont l'acteur Gérald Thomassin a été soupçonné. « La première fois que j’ai entendu parler de Thomassin, c’était par une directrice de casting avec qui il avait travaillé à ses débuts d’acteur. Elle m’avait montré quelques-unes des lettres qu’il lui avait envoyées de prison. Quand il a été libéré, je suis allée le voir. Routard immobile, Thomassin n’aime pas bouger hors de ses bases. Il faut se déplacer. Je lui ai précisé que je n’écrivais pas sa biographie, mais un livre sur l’assassinat d’une femme dans un village de montagne, affaire dans laquelle il était impliqué. Mon travail consistait à le rencontrer, lui comme tous ceux qui accepteraient de me voir. » F. A. Le village, c’est Montréal-la-Cluse. La victime, c’est Catherine Burgod, tuée de vingt-huit coups de couteau dans le bureau de poste où elle travaillait. Ce livre est donc l’histoire d’un crime. Il a fallu sept ans à Florence Aubenas pour en reconstituer tous les épisodes – tous, sauf un. Le résultat est saisissant. Au-delà du fait divers et de l’enquête policière, L’Inconnu de la poste est le portrait d’une France que l’on aurait tort de dire ordinaire. Car si le hasard semble gouverner la vie des protagonistes de ce récit, Florence Aubenas offre à chacun d’entre eux la dignité d’un destin. (Présentation des éditions de l'Olivier)
Le président de la RDC a pris la présidence tournante de l’Union africaine samedi et ce pour une durée d’un an… Et son programme est pour le moins ambitieux, relève le site d’information congolais Politico : « Le successeur de Cyril Ramaphosa entend fournir des efforts notamment pour renforcer la paix et la sécurité, poursuivre la réalisation de la ZLECAF (la zone de libre échange continentale africaine), promouvoir une renaissance de la culture, des arts et des patrimoines africains, lutter contre le changement climatique, accélérer les projets intégrateurs entre autres la construction du grand barrage Inga et consolider l’initiative de l’UA dans la lutte contre la Covid-19 ainsi que dans la prévention d’autres maladies. » Le vent en poupe Un programme ambitieux donc pour le continent doublé d’un nouvel élan politique sur le plan intérieur… C’est ce que relève le site Enjeux africains… « C’est un chef de l’État exerçant désormais pleinement le pouvoir qui est arrivé vendredi à Addis-Abeba. C’est aussi auréolé d’une victoire inattendue qui prend en même temps les allures d’un déboulonnage du système Kabila que Félix Tshisekedi a été intronisé le lendemain roi d’Afrique, selon l’expression jadis utilisée par le défunt guide libyen, Mouammar Kadhafi. Il est seul aux commandes de la RDC. Il est aussi devenu, le temps d’une année pleine, le seul commandant de bord aux manettes de l’Union africaine. Qui l’eût cru ? (…) Bref, conclut Enjeux Africains, le nouveau leadership affiché par Félix Tshisekedi peut aussi l’aider à réussir sa mission à la tête de l’ex-OUA. Ce qui le mettrait à coup sûr sur une rampe de lancement en vue d’une nouvelle candidature à la présidentielle de 2023 dans son pays. » Double objectif pour Fatshi En fait, complète Afrikarabia, « en prenant la tête de la présidence tournante de l’Union africaine, l’objectif est double pour le chef de l’État congolais. Marquer le retour de la RDC dans le concert des nations en faisant avancer les principaux dossiers panafricains. Mais aussi, et surtout, obtenir des retombées positives significatives pour la RDC et les Congolais. On pense, pointe le site spécialisé sur la RDC, au méga projet hydroélectrique du grand barrage d’Inga, qui pourrait alimenter plusieurs pays africains, mais qui peine encore à décoller. En quête de légitimité sur la scène internationale, le président congolais l’est aussi sur la scène congolaise, après son élection contestée de 2018. Félix Tshisekedi compte bien profiter de son mandat à la présidence de l’UA pour asseoir sa stature internationale mais aussi pour faire oublier son prédécesseur Joseph Kabila (…). » Plus le droit à l’erreur ! Concrètement, « Fatshi devrait se démarquer de ses prédécesseurs, estime Le Nouvel Observateur à Kinshasa, en relevant plusieurs défis majeurs. Entre autres, la restauration de la sécurité à l’Est du pays, la relance de l’agriculture, pêche et élevage en vue de garantir la sécurité alimentaire, la réhabilitation des infrastructures et autres voies de communication ou encore l’encadrement de la jeunesse par une intensification des formations professionnelles. » Toutefois, prévient Le Nouvel Observateur, « les discours on en a suffisamment entendu. On en est même fatigué. (…) Après un balisage en règle, Fatshi n’a plus droit à l’erreur. Le pays a trop pataugé, au plus grand malheur des démunis. Fatshi, à vous de jouer. » Ah ces fils de présidents… À la Une également, les frasques de George Weah Junior… « Le fils du président libérien a provoqué un mini-incident diplomatique entre son pays et la France, relève Jeune Afrique, après avoir organisé à Paris à une soirée très arrosée, malgré le couvre-feu. Et ce n’était visiblement pas la première fois… George Weah Junior, 33 ans, a été interpellé début février pour "outrage et rébellion". Après des plaintes de voisins mécontents, les policiers étaient intervenus vers 3 h 30 du matin dans son appartement du VIIIe arrondissement de Paris, dans lequel se trouvaient huit personnes en train de faire la fête. Visiblement alcoolisé, il s’en serait alors verbalement pris aux policiers en des termes peu amènes. » George Weah Junior a donc dû s’expliquer au commissariat et a présenté ses excuses aux voisins… « Ah, ces enfants de présidents ! », s’exclame WakatSéra. « Dans certains pays africains, pour ne pas dire la plupart, ces rejetons, persuadés d’être des intouchables parce que sortis de la cuisse de Jupiter ne s’interdisent rien. Que dire du buzz, récemment créé sur les réseaux sociaux, par les images du fils de l’ancien président malien, Karim Keïta, qui festoyait avec ses amis, en bonne compagnie, dans un pays européen ? Question : arrive-t-il aux parents de recadrer ces enfants présidentiels qui se donnent tous les droits ? »
On en a beaucoup parlé évidemment sur RFI, c’était ce week-end le 60e anniversaire de l’assassinat de Patrice Lumumba. Sur son site, Radio Okapi rappelle d’abord que « le premier chef de l’exécutif congolais avait été assassiné dans des circonstances encore obscures à ce jour ». Raddio Okapi revient aussi sur les événements prévus pour marquer le coup. Le président Tshisekedi a notamment participé à « une messe d’action de grâce célébrée en la cathédrale Notre-Dame du Congo », peut-on lire. 7sur7 précise que le président est aussi allé visiter le lieu de la future sépulture de Patrice Lumumba, au niveau de l’échangeur de Limete. Il était accompagné, apprend-on, « des membres du comité d’organisation du rapatriement des reliques et des enfants Lumumba (François, Roland et Juliana) ». Radio Okapi s’est, pour sa part, entretenu avec un petit-fils de Patrice Lumumba, Jean-Jacques. Il pense que le combat de son grand-père « pour la dignité du Congo et des Congolais » devrait se poursuivre « dans la lutte acharnée contre la corruption et les détournements de fonds publics ». Des hommages nombreux… Et naturellement, outre le président Tshisekedi, nombreux sont ceux qui ont également rendu hommage. « Jean-Marc Chataigner, ambassadeur de l'Union européenne en RDC, a lui aussi honoré la mémoire de Patrice Emery Lumumba », écrit actualite.cd. Le diplomate a souligné les « nombres de discours inspirants » du héros de l’indépendance. Actualité.cd relaye aussi les mots de Denis Mukwege, le Prix Nobel de la paix. Il voit en Patrice Lumumba « l'un des plus grands héros de l'Histoire de l'Afrique ». … mais pas uniquement des hommages Et il n’y a pas que des hommages ce matin dans la presse congolaise. Le Nouvel Observateur note que la commémoration de cette année « a la particularité » de coïncider avec celle du 20e anniversaire de la mort de Laurent-Désiré Kabila. « Deux nationalistes à tout crin » dont « l’héritage est aujourd’hui souillé par une classe politique immature », estime Le Nouvel Observateur. Au vu « du gâchis actuel […], leur combat reste à matérialiser. Comment ne pas le croire, nous interpelle le journal, alors que le pays brûle à l’est et qu’à Kinshasa, c’est la foire d’empoigne et la course aux strapontins ? ». Le rôle de la France au Rwanda remis en question Bientôt 27 ans après le génocide au Rwanda, le rôle de la France pose toujours question… Et la presse française se fait l’écho de ces questions. Une double page aujourd’hui dans Le Monde. Le journal rappelle en premier lieu que pour avoir « formé militairement le régime hutu et l’avoir soutenu politiquement, le rôle de la France demeure un sujet de contentieux brûlant ». Et Le Monde revient sur une étape qu’il juge comme « décisive dans la lutte autour des archives ». Le chercheur François Graner, également membre de l’association Survie, a pu enfin consulter les archives du président Mitterrand. « Plus on avance, plus le tableau est accablant », déplore-t-il. « À aucun moment, de 1990 à 1994, on observe de panique ou d’aveuglement à Paris », explique François Graner. Il est catégorique. Pour lui, « la politique française qui a été menée [soucieuse de protéger son influence face aux anglophones] est une complicité de génocide, au sens précis de "soutien actif, en connaissance de cause" ». En témoigne notamment un document remis dès le 6 février 1991 par Jacques Pelletier, le ministre de la Coopération. Il avertit François Mitterrand que la situation au Rwanda l’ « inquiète de plus en plus ». Ou des notes, deux ans plus tard, en 1993, indiquant que Pierre Joxe, le ministre de la Défense, recommandait le départ des troupes. Ou bien encore, quand les massacres ethniques se multiplient en mai 1994, une note de la DGSE sur « la position intenable de la France »… En somme, pour François Graner, s’il reste de nombreuses « zones d’ombre » sur le rôle de Paris autour ce génocide, il est certain que les dirigeants de l’époque ne pouvaient pas ignorer le chemin sur lequel s’engageait le Rwanda.
Pierre Assouline is a French writer and journalist. He was born in Casablanca, Morocco and has published several novels. He has written biographies of, among others, the legendary photographer Henri Cartier-Bresson; Hergé, the creator of The Adventures of Tintin; Daniel-Henry Kahnweiler, the art dealer, and Georges Simenon, the detective novelist and creator of Inspector Maigret. As a journalist, Assouline has worked for some of France's leading publications, including Lire and Le Nouvel Observateur. He also publishes a popular blog, “La république des livres.” A number of his biographies have been translated into English including the one we talk about here, Gaston Gallimard, A Half Century of French Publishing (Harcourt Brace, 1988).
Pas de festivités prévues en raison de la pandémie de Covid-19 et un climat politique délétère au sommet de l’État : ce 60e anniversaire de l’indépendance de la RDC n’aura pas le lustre espéré… En effet, pointe Le Nouvel Observateur à Kinshasa, outre la crise sanitaire, « la tension actuelle entre le FCC (de l’ancien président Kabila) et le Cach (de l’actuel président Tshisekedi) suite aux trois projets controversés sur la réforme de la magistrature, et l’interpellation du ministre de la Justice Tunda wa Kasende, toute cette tension n’a pas permis d’organiser de célébrations. Car il faut le reconnaitre, soupire Le Nouvel Observateur, ce énième bras-de-fer a fortement ébranlé la coalition FCC-Cach. » Et d’ailleurs, pointe encore le périodique kinois, « les 60 ans de l’indépendance de la RDC ont été jalonnés de crises politiques complexes et multiformes qui, très souvent, ont conduit à des conflits armés et même à la guerre. » Et Le Nouvel Observateur de titrer : « 60 ans de gâchis et de cacophonie !!! » Recadrage présidentiel Hier soir, rapporte le site d’information congolais Cas-Info, « les oreilles des politiciens congolais ont dû siffler. Et pour cause, le discours particulièrement offensif du Chef de l’État à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance et en pleine crise politique. Depuis le coup de sang de Patrice Emery Lumumba en 1960, jamais un 30 juin n’avait donné lieu à pareil recadrage présidentiel de la classe politique, s’exclame Cas-Info. Dans le viseur de Félix Tshisekedi : le FCC de l’ancien président Joseph Kabila et sa réforme judiciaire controversée. Les trois propositions de lois qui cherchent à mettre les magistrats congolais sous la coupe du ministre de la Justice s’étaient déjà mises à dos les toges noires. Elles font désormais face au président de la République lui-même. 'Point n’est besoin de vous rappeler que la justice élève une nation', a lancé le chef de l’État. 'Voilà pourquoi j’estime que les réformes dans ce secteur doivent être dictées, non pas par le souci de s’assurer une protection d’une personne ou d’un groupe de personnes, mais par le souci d’apporter plus d’efficacité et d’efficience au fonctionnement de la justice', a-t-il poursuivi. » Qui plus est, pointe Cas-Info, « comme s’il voulait montrer à ses alliés du FCC sa détermination d’aller jusqu’au bout de sa volonté de refonder un nouveau Congo, Félix Tshisekedi n’a pas hésité à s’en prendre à leur position majoritaire au parlement : 'aucune majorité politique ou parlementaire, d’où qu’elle vienne, ne peut outrepasser les principes fondateurs de la République', a-t-il prévenu. On le disait marionnette et sans aucun pouvoir, avec ce discours ultra-offensif, conclut le site congolais, Félix Tshisekedi vient de montrer le contraire. » « Félix Tshisekedi ne veut plus traîner sur le quai » Objectif-Infos, autre site d’information congolais, renchérit : « le chef de l’Etat aura effectivement, dans un discours inédit, appuyé sur l’accélérateur, en insistant sur l’État de droit (…). Félix Tshisekedi ne veut plus traîner sur le quai. Pour cette fête de l’Indépendance, le discours du chef de l’État a reflété aussi les mésententes vécues au sein la coalition FCC-CACH et a répondu publiquement de manière indirecte, sans épingler les individus, aux nombreux points qui ont constitué le blocage. Des avertissements aussi aux proches de Joseph Kabila et un soutien à la justice rendue dans le cadre du procès 100 jours où son directeur de cabinet Vital Kamerhe a été condamné à une peine maximale. » Mea culpa Enfin ce message sur les réseaux sociaux, répercuté par le site congolais Direct CD, du député de Kananga, Claudel Lubaya : « en 60 ans d’indépendance, nous avons échoué, affirme-t-il, à bâtir un État viable, une légitimité démocratique et pérenne des institutions et celle de leurs animateurs, une économie stable et des meilleures conditions de vie pour notre peuple. Cet échec, poursuit-il, nous le portons collectivement en tant que classe politique inconsciente. Il nous impose une remise cause sans complaisance de notre gouvernance, avant de continuer. C’est une question de responsabilité et de redevabilité face à nous-mêmes et face aux générations futures. »
Marino Niola"Memoria Festival"https://memoriafestival.it/Memoria Festival. Il Memoria Festival raddoppia e si reinventa, realizzando uno spin-off digitale trasmesso sui canali social da venerdì 5 a domenica 7 giugno 2020, per anticipare l'appuntamento con il Pro-Memoria Festival, che si svolgerà dal 2 al 4 ottobre. Un percorso di avvicinamento verso l'edizione di ottobre, un vero e proprio raddoppio che sul web prende il via fin da subito attraverso rubriche e iniziative tematiche, in attesa di tornare a vivere la manifestazione, molto presto, in presenza.Memoria Festival / Digitaledomenica 7 giugno 2020, ore 18:00"Dalla maschera alla mascherina"Con Marino NiolaLa maschera copre e disvela, nasconde e difende. È ordine e contestazione, gioco e rito, comunicazione con il divino e con il diabolico, abbatte la barriera tra l'Io e l'Altro. L'antropologo Marino Niola segue il filo rosso millenario che lega la maschera alla mascherina al tempo del Coronavirus, evocatrice di quello stesso male da cui protegge.Marino Niola è un antropologo della contemporaneità.Insegna Antropologia dei Simboli, Antropologia delle arti e della performance e Miti e riti della gastronomia contemporanea all'Università degli Studi di Napoli Suor Orsola Benincasa.Svolge attività di divulgazione su TV e Radio Rai ed editorialista de La Repubblica. Sul Venerdì di Repubblica cura la rubrica Miti d'oggi.Collabora con Le Nouvel Observateur, Il caffè di Locarno, Il Mattino di Napoli.Dal 2008 al 20 giugno 2010 è stato presidente del Teatro Stabile di Napoli.Nel 2015, con l'antropologa Elisabetta Moro e il MedEatResearch, ha rielaborato la tradizionale Piramide Universale della Dieta Mediterranea allargandola alle pratiche sociali.IL POSTO DELLE PAROLEascoltare fa pensarehttps://ilpostodelleparole.it/
ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS : LES REDIFFUSIONS DE RCF - Dans le contexte d'épidémie de coronavirus, les équipes RCF se mobilisent pour vous informer, vous accompagner et permettre à tous de rester en communion par la prière. Durant cette période de confinement, RCF vous propose de réentendre des émissions pour vous évader et vous aérer. > En savoir plus La France et l'Algérie sont liées par un passé commun douloureux, fait de guerres et de violences. Mais aussi de souvenirs d'amitié, pour beaucoup gravés à jamais dans les cœurs. Des relations complexes, paradoxales. "Le paradoxe est que s'il n'y avait pas eu la guerre, les autorités françaises ne seraient jamais venues dans nos hameaux, je n'aurais jamais rencontré les médecins qui m'ont soigné de la tuberculose - et qui m'ont sauvé la vie - et je n'aurais jamais rencontré ces braves bidasses qui m'ont appris à lire et à écrire." Slimane Zeghidour est un témoin fidèle, subtil, de cette histoire de nos deux pays. Il est aussi de ceux qui font avancer bénéfiquement le dialogue entre la France et l'Algérie. De ceux qui pansent des plaies. Il publiait en février 2017 "Sors la route t'attend" (ed.Les Arènes). "Les camps de regroupement, le plus grand tabou de l'histoire de l'Algérie." "Et pourtant nous étions bien en France!" Le récit de Slimane Zeghidour s'ouvre sur le Djebel, cette frange montagneuse qui longe la côte algérienne sur 1 000 km. Un relief tourmenté, fait de replis, de grottes, de gorges, d'oueds. Mais pas une route, ni d'électricité. Là où est né Slimane Zeghidour en 1953, dans un hameau à six kilomètres d'Erraguène, "depuis le Néolithique, rien n'avait changé". Avec un brin de nostalgie, le grand reporter (il a travaillé pour Le Monde, Le Nouvel Observateur ou La Vie) se souvient du seul "élement de modernité" qu'il y avait dans son hameau : la lampe à pétrole. ©Pierre Hybre/MYOP Une page d'histoire méconnue À partir de 1957, l'état-major français a décidé de déplacer les populations de petite et de grande Kabylie. 2,5 millions de paysans déplacés dans quelque 1 000 camps de regroupement. "Ce n'était évidemment pas des camps de concentration pour tuer ces populations, mais pour nous soustraire à l'iunfluence du FLN." Pour Slimane Zeghidour, c'est là "le plus grand tabou de l'histoire de l'Algérie". Ses deux frères et sa sœur sont nés et décédés dans ce camp. Aujourd'hui éditorialiste à TV5 Monde, chercheur associé à l'IRIS, il est spécialiste des liens entre religion et géopolitique. Il considère que la France s'est alors "réveillée après 120 ans de négligence du Djebel" et "a misé sur nous plus d'efforts d'instruction et de soin qu'en 120 ans" d'histoire de colonisation en Algérie. UNE EMISSION DIFFUSEE EN MARS 2017
Actionnaire contesté au journal Le monde, le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, 44 ans, multiplie les acquisitions en France. C'est notre Portrait d'Aujourd'hui l'éco. Daniel Kretinsky cinquième fortune dans son pays est un industriel surdoué. Cet homme réputé discret a fait fortune dans le domaine de l’énergie. Voilà ce qu’il dit de lui-même dans une rare interview sur Canal + l’année dernière. « Je suis par éducation juriste. Je viens d’une famille tchèque absolument normale et mon métier d’aujourd’hui c’est vraiment entrepreneur. Je ne vis pas la vie d’un riche au sens d’avoir dix voitures, trois chauffeurs, des fêtes jour et nuit ; ce n’est pas mon style. Bien sûr si vous comptez la valeur des sociétés que je possède, ce sont des milliards d’euros. » Un investisseur européen Daniel Kretinsky possède aujourd’hui la principale compagnie d’électricité tchèque et le club de foot le Sparta Prague. Il a investi également en Europe. En France, il est monté au capital de Casino, le grand distributeur (propriétaire de Monoprix et de Franprix). C’est un des plus importants propriétaires de la presse française, avec l’achat de parts dans Le Monde, Elle, Marianne… Sa stratégie est bien rodée. Jean-Baptiste Naudet, journaliste pour Le Nouvel Observateur a enquêté sur lui. « C’est quelqu’un qui rachète des choses que personne ne veut. Il a racheté des centrales à charbon en France, mais il en a racheté en Angleterre, en Italie, en Allemagne, des choses dont personne ne veut parce que ce n’est pas politiquement correct, tout le monde essaye de s’en débarrasser. Il les rachète et il les retape. Dans la presse il a fait un peu près la même chose. Tout en pensant qu’on aura toujours besoin de la presse, on aura toujours besoin d’énergie et ça marche. Il gagnait mille euros par mois et là il en a trois milliards et demi, il est assez doué oui ! » Pourquoi Daniel Kretinsky a-t-il investi en France tout particulièrement ? « C’est quelqu’un de francophone, sa mère était francophone, qui a fait ses études de droits à Dijon, qui passe ses vacances en France, poursuit Jean-Baptiste Naudet. Quand il dit qu’il est francophile, amoureux de la France c’est vrai. Après tout a commencé avec le groupe Lagardère qui était vendeur, qui avait des radios à l’Est dont il voulait se débarrasser. Kretinsky a dit : je vais les acheter. Lagardère a dit : on a aussi ça à vendre, ça a commencé comme ça. C’est à la fois son centre d’intérêt personnel et des opportunités d’affaires. » Les investissements de Daniel Kretinsky dans les médias très critiqués Notamment le rachat des actifs de Matthieu Pigasse, un des actionnaires du journal Le Monde. Kretinsky détient de fait un quart du capital. Ses détracteurs craignent pour l’indépendance du journal. L’année dernière, les services français ont même enquêté pour s’assurer que Daniel Kretinsky ne défendait pas des intérêts russes. Il s’est expliqué sur Canal +. « Je suis tout simplement convaincu que la presse est absolument fondamentale aujourd’hui pour protéger la démocratie libérale en Europe. Sincèrement pour moi qui suis francophile, qui suis très attaché aux valeurs européennes, aussi avec une expérience historique parce que je suis né dans un système totalitaire gouverné par les communistes, sous le patronat soviétique, dire que je suis un agent russe ce n’est pas professionnel, c’est un mensonge ; il n’y a aucune raison pour pouvoir le dire, et cela me touche personnellement. Cet élément de la réaction française m’a déçu. » Déçu mais pas démotivé. Daniel Kretinsky compte bien continuer à investir et à embaucher. Ses entreprises emploient plus de 30 000 personnes dans le monde.
Pour cet épisode, je suis parti à la rencontre de Sophie Fontanel. Figure des grandes années de Canal +, cette formidable journaliste de mode, passée par "Cosmopolitan", "Elle" et "Le Nouvel Observateur", est également une romancière à succès qui puise son inspiration dans son amour de la poésie, son sens de l’humour, ses histoires personnelles douloureuses aussi. Le petit dernier s’intitule "Nobelle", avec 2 L. La précision a son importance. Et a priori c’est une fiction. Son héroïne, c’est Annette Comte, une romancière qui s’apprête à recevoir le Prix Nobel, à Stockholm. Durant son discours de remerciement, elle se souvient de l’année de ses 10 ans. Et plus précisément de cet été où elle a croisé la route du beau Magnus, durant des vacances de famille dans le Sud de la France."Nobelle" raconte la naissance du sentiment amoureux et l’éclosion d’un talent précoce avec un savant mélange de douceur, de sensualité… et de cruauté. C’est un délice de lecture dont je suis allé m’entretenir avec son auteure chez elle, dans son appartement en plein cœur de Paris. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
André François (1915-2005) fut l'un des plus grands graphistes du XXème siècle. Virtuose dans toutes les techniques, peintre, sculpteur, décorateur de théâtre, affichiste, dessinateur de presse, il fut aussi l'illustrateur de quelques inoubliables titres pour la jeunesse dont de nombreux, parus aux USA, ne furent jamais traduits en français. Les Larmes de crocodile furent traduits en 23 langues. Affichiste de génie, il crée des affiches commerciales et culturelles et certaines campagnes publicitaires, comme celle de Citroën, ont fait date dans l'histoire du graphisme. Il dessine avec jubilation dans la presse anglaise (Punch, Lilliput...), française (Le Monde, Le Nouvel Observateur...), et surtout américaine (Fortune, Life, Vogue, The New York Times...). Il publia, au New Yorker, une belle cinquantaine de couvertures. Son énergie, son intelligence, son imagination, bref sa personnalité hors du commun ont fait de lui la « référence » aimée et admirée de trois générations d'illustrateurs à travers le monde.
Salut à tous, Bienvenue sur les french cancans ! Aujourd’hui je voulais vous parler de littérature avec Simone de Beauvoir. Cette parisienne étonnante elle est née en 1908 et elle a décidé très tôt, à l’âge de 14 ans, de devenir écrivaine! Donc elle va commencer des études de lettres et de philosophie et c’est là qu’elle va rencontrer le philosophe, que vous connaissez peut-être, qui s’appelle Jean-Paul Sartre et qui lui aussi a beaucoup marqué la vie intellectuelle et politique française. Le couple va vivre une histoire d’amour mythique, fascinante et aussi choquante. La relation est un peu … disons... spéciale, surtout pour l’époque parce que le couple est libre, ils sont ensemble mais ils ont chacun de leurs côtés des relations extra conjugales. Simone de Beauvoir elle a toujours refusé de se marier avec Jean-Paul Sartre pour garder sa liberté mais leur relation elle a duré plus de 50 ans ! Donc Simone de Beauvoir elle commence par être professeur de philosophie, ça ne lui plait pas vraiment donc elle va décider de se consacrer uniquement à l’écriture. Son premier roman s’appelle “l’invitée” au féminin et il choque parce qu’il raconte l’histoire d’un trio amoureux. En fait, comme vous pouvez l’imaginer, le roman s’inspire de la réalite puisque Jean-Paul Sarte et Simone de Beauvoir ont effectivement vécu avec une jeune fille dans la vraie vie et ils formaient un couple à trois. En 1949 elle va publié un livre considéré comme la bible des féministes en France et qui s’apelle “le Deuxième sexe”. Dans ce livre elle prône l’égalite des sexes et vraiment elle va devenir une icône de la libération de la femme en France avec cette phrase notamment : « on ne naît pas femme, on le devient ». A 65 ans elle va encore plus loin et elle rédige un manifeste, c’est à dire une publication publique dans le journal Le Nouvel Observateur. Ce manifeste s’appelle « le manifeste des 343 ». En fait, ce sont 343 femmes qui avouent avoir avorté. Elles prennent un risque en signant ce manifeste car l’avortement est illégal à cette époque mais deux ans après ça la loi sur le droit à l’avortement sera adoptée en France. En 1980 Jean Paul Sartre meurt et on dit que suite à ça Simone de Beauvoir s’est laissée mourir. Elle est décédée en 1986 à l’âge de 78 ans et aujourd’hui elle est enterrée à côté de Jean-Paul Sartre dans le cimetière de Montparnasse à Paris. Je voulais vous parler d’elle, en fait, parce que je trouve cette femme intéressante, peut-être même inspirante. Elle a écrit des livres qui sont très importants pour la littérature française et qu’on soit d’accord ou pas avec ses idées, elle a cherché pendant toute sa vie une liberté, elle a poussé les gens à réfléchir, à se remettre en question sur leur façon de percevoir les femmes mais aussi le couple et l’amour en général. Voilà c’est tout pour aujourd’hui ! A bientôt ! Pour aller plus loin : Sa bibliographie : https://www.babelio.com/auteur/Simone-de-Beauvoir/57520/bibliographie Vous pouvez trouver ici beaucoup de vidéos d’entretiens avec Simone de Beauvoir http://www.ina.fr/recherche/recherche?search=Simone%2Bde%2BBeauvoir&vue=Video
Dominique Fernandez – Stendhal (Buchet Chastel) à la Libreria Stendhal le 4 avril 2018. Stendhal, auteur prolifique, qui illustre mieux que personne la célèbre phrase d'Albert Thibaudet : « Le romancier authentique crée ses personnages avec les directions infinies de sa vie possible. Le génie du roman fait vivre le possible ».Dominique Fernandez est né à Paris en 1929. Ecole normale supérieure, agrégation d'italien, doctorat ès lettres. Il écrit pour Le Nouvel Observateur. Il a obtenu le prix Médicis en 1974 pour Porporino ou les mystères de Naples, le prix Goncourt en 1982 pour Dans la main de l'Ange. Il publie L'art de raconter en 2007, année où il est élu à l'Académie française. Derniers livres parus : Ramon, 2008 et Tolstoï, 2010.
En plein festival de Cannes, Clémentine et Pauline souhaitent rendre hommage à l’immense réalisatrice Agnès Varda disparue il y a quelques mois. Elles se sont intéressées à un film méconnu de la réalisatrice, “L’une chante, l’autre pas”, sorti en 1977, mais qui continue de faire écho à notre époque. L’histoire d’une amitié profonde, indéfectible, entre Suzanne et “Pomme”, sur fond de légalisation de l’avortement et de liberté sexuelle. Une ode à la sororité plus nécessaire que jamais !Références entendues dans l’épisode : Mati Diop est une réalisatrice et actrice franco-sénégalaiseCéline Sciamma est une scénariste et réalisatrice françaiseRebecca Zlotowski est une réalisatrice et scénariste françaiseJessica Hausner est une scénariste, réalisatrice et productrice autrichienneLe film d’Agnès Varda, “L’une chante, l’autre pas”, (1977), avec les actrices Thérèse Liotard et Valérie MairesseLe premier film d’Agnès Varda, “La Pointe courte”, (1956)Le court-métrage documentaire français écrit et réalisé par Agnès Varda et sorti en 1984 intitulé “Les Dites Cariatides”Le collectif 5050, créé par l'association Le Deuxième Regard est constitué de 300 personnalités, hommes et femmes, du cinéma, et donne des chiffres pour mieux se rendre compte des disparités existant dans le milieu du cinéma et souhaite une plus grande paritéLe cinéaste Jacques Demy, avec qui Agnès Varda était marié Le film-hommage d’Agnès Varda à Jacques Demy intitulé “Jacquot de Nantes” sorti en 1991Le film d’Agnès Varda intitulé “Cléo de 5 à 7”, (1962)“Sans toit ni loi”, le film d’Agnès Varda sorti en 1985 avec l’actrice Sandrine BonnaireLa comédienne Delphine Seyrig que l’on aperçoit notamment dans le film “Peau d’âne” sorti en 1970Le manifeste des 343 est une pétition signée le 5 avril 1971 dans Le Nouvel Observateur dans laquelle 343 femmes déclarent et affirment publiquement qu’elles ont eu recours à l’avortementLes black panthers sont un groupe de libération des Noirs américains fondé en 1966 par deux étudiants d'Oakland Californie: Huey P.Newton et Bobby G.SealeL’auto-documentaire/ciné-journal d’Agnès Varda, “Les plages d’Agnès”, sorti en 2008Quoi de Meuf est une émission de Nouvelles Écoutes, animée par Clémentine Gallot et Pauline Verduzier. Montée et mixée par Laurie Galligani, coordonnée par Laura Cuissard et Cassandra de Carvalho.
Le France Bière Challenge Lundi dernier, 8 avril 2019, au salon Planète Bière, à Paris, étaient proclamés les résultats du France Bière Challenge. Pour sa 2ème édition, le concours avait attiré des dizaines de brasseries françaises, qui présentaient au total pas moins de 480 bières, qui se sont succédées les 28 et 29 mars dernier dans les verres et les gosiers de 45 juges venus du monde entier. Dans cet épisode hors-série, différents invités : organisateurs et membres du jury, pour nous parler du concours, des enjeux et du marché français de la bière. Thomas Costenoble, directeur général de Becomev et fondateur du Brussels Beer Challenge Anne-Laure Pham, journaliste (Le Nouvel Observateur, Europe 1) Adrien Degrés, fondateur de La Biérothèque Belge (Paris 18) Luc Bellerive, co-fondateur de la Brasserie Trou du diable (Québec) Gabriella Montandon, Fermentis Elisabeth Pierre, zythologue, formatrice, auteure Retrouvez quelques photos du concours sur Instagram. Likez, partagez, commentez, sur Facebook et Twitter. Sans oublier les 5 étoiles sur iTunes. #BeerConnected !
Tom Secker joins the show for this two-part series as we compare and contrast two movies: War Machine and Charlie Wilson’s War. We talk about Afghanistan, wars, history, geopolitics, movies, the involvement of the national security state in the entertainment industry and more. A great conversation that is interesting and informative, both serious and light-hearted at varying times and is packaged into two episodes (available in full in advance for patrons). Tom Secker is a writer, researcher and podcast host from Northern England, who specialises in the intelligence services, Hollywood and the history of terrorism. He hosts the ClandesTime podcast and is the author of two books, including National Security Cinema: The Shocking New Evidence of Government Control in Hollywood. Find his work and ways to support that work at spyculture.com and patreon.com/tomsecker. We are independent media and we rely on your contributions. Patreon: patreon.com/aroundtheempire Donations: aroundtheempire.com. FOLLOW @aroundtheempire. Follow Joanne Leon at @joanneleon. SUBSCRIBE/FOLLOW on iTunes, iHeart, Spotify, Google Play, YouTube, Facebook. Recorded on October 18, 2018. Music by Fluorescent Grey. Fair Use Act Disclaimer. Copyright Disclaimer under section 107 of the Copyright Act 1976, allowance is made for “fair use” for purposes such as criticism, comment, news reporting, teaching, scholarship, education and research. Fair use is a use permitted by copyright statute that might otherwise be infringing. Reference Links: War Machine (2017), IMDB Charlie Wilson’s War (2007), IMDB Did the CIA rewrite Charlie Wilson's War?, Tom Secker The Cinema of the Soviet-Afghan War, Tom Secker How to Catch Brzezinski in a lie, Tom Secker Towards an International History of the War in Afghanistan, 1979-1989, Christian F. Ostermann, Mircea Munteanu, The Wilson Center National Security Cinema: The Shocking New Evidence of Government Control in Hollywood, Tom Secker 06/23/10 – Michael Hastings – The Scott Horton Show 04/21/09 – Michael Hastings – The Scott Horton Show Brzezinski’s Afghan War and the Grand Chessboard, The Real News Network The Operators: The Wild and Terrifying Inside Story of America's War in Afghanistan, Michael Hastings The Runaway General, Rolling Stone, Michael Hastings The Brzezinski Interview with Le Nouvel Observateur (1998), D. Gibbs, University of Arizona
Tom Secker joins the show for this two-part series as we compare and contrast two movies: War Machine and Charlie Wilson’s War. We talk about Afghanistan, wars, history, geopolitics, movies, the involvement of the national security state in the entertainment industry and more. A great conversation that is interesting and informative, both serious and light-hearted at varying times and is packaged into two episodes (available in full in advance for patrons). Tom Secker is a writer, researcher and podcast host from Northern England, who specialises in the intelligence services, Hollywood and the history of terrorism. He hosts the ClandesTime podcast and is the author of two books, including National Security Cinema: The Shocking New Evidence of Government Control in Hollywood. Find his work and ways to support that work at spyculture.com and patreon.com/tomsecker. We are independent media and we rely on your contributions. Patreon: patreon.com/aroundtheempire Donations: aroundtheempire.com. FOLLOW @aroundtheempire. Follow Joanne Leon at @joanneleon. SUBSCRIBE/FOLLOW on iTunes, iHeart, Spotify, Google Play, YouTube, Facebook. Recorded on October 18, 2018. Music by Fluorescent Grey. Fair Use Act Disclaimer. Copyright Disclaimer under section 107 of the Copyright Act 1976, allowance is made for “fair use” for purposes such as criticism, comment, news reporting, teaching, scholarship, education and research. Fair use is a use permitted by copyright statute that might otherwise be infringing. Reference Links: War Machine (2017), IMDB Charlie Wilson’s War (2007), IMDB Did the CIA rewrite Charlie Wilson's War?, Tom Secker The Cinema of the Soviet-Afghan War, Tom Secker How to Catch Brzezinski in a lie, Tom Secker Towards an International History of the War in Afghanistan, 1979-1989, Christian F. Ostermann, Mircea Munteanu, The Wilson Center National Security Cinema: The Shocking New Evidence of Government Control in Hollywood, Tom Secker 06/23/10 – Michael Hastings – The Scott Horton Show 04/21/09 – Michael Hastings – The Scott Horton Show Brzezinski’s Afghan War and the Grand Chessboard, The Real News Network The Operators: The Wild and Terrifying Inside Story of America's War in Afghanistan, Michael Hastings The Runaway General, Rolling Stone, Michael Hastings The Brzezinski Interview with Le Nouvel Observateur (1998), D. Gibbs, University of Arizona
Cet épisode de La Poudre a été publié en français le 16 novembre 2017. Pour l'écouter, remontez dans les archives ou cliquez ici :
Au micro de Lauren Bastide, Sophie Fontanel raconte son enfance dans le 16ème arrondissement de Paris et le sentiment d'être des « surclassé-e-s » sociaux, l'impact de l'exil de ses grands-parents, qui ont fuit le génocide arménien, sur son enfance (10:45), le viol qu'elle a subi dans son adolescence et qui a bouleversé à jamais sa vie sexuelle (18:55), ses années passées à travailler dans la presse féminine sans jamais en véhiculer les diktats (31:24), son sentiment de n'appartenir à aucun bord sexuel (37:36). Sophie lit un passage de son roman « Grandir » et raconte sa mère (45:27), les doubles standards qui accompagnent la vieillesse des femmes et celles des hommes (50:42) et sa rencontre avec son utérus (58:33).Sophie Fontanel est une autrice, journaliste et influenceuse française née à Paris en 1962. Son dernier roman, « Une apparition » (2017), relate l'expérience qui a suivi sa décision de ne plus se teindre les cheveux. Elle est suivie par plus de 130 000 personnes sur Instagram, où elle publie de nombreux posts la mettant en scène. Diplômée de lettres, Sophie Fontanel écrit d'abord pour de nombreux médias tels que Les Matins de Paris avant de devenir rédactrice en chef de Cosmopolitan. Elle publie son premier roman en 1995, « Sacré Paul » pour lequel elle reçoit le prix du premier roman avant de devenir animatrice à « Nulle part ailleurs » sur Canal +. Cette expérience lui inspirera le sujet de son deuxième roman, « Le plus jeune métier du monde », en 1999. Elle entre ensuite au magazine ELLE, où elle est grand reporter puis rédactrice en chef de la mode avant de quitter sa rédaction le 1er avril 2015. Elle écrit aujourd'hui une chronique hebdomadaire pour Le Nouvel Observateur intitulée « La mode pour tous ». Sophie Fontanel est une autrice prolifique qui a écrit 15 romans, dont « Grandir » publié en 2010 aux éditions Robert Laffont et salué du prix « Le Prince-Maurice » du roman d'amour, et « L'Envie » un livre sur l'abstinence sexuelle vendu à plus de 150 000 exemplaires.Cet épisode de La Poudre est rendu possible grâce au soutien d'Urban Massage, une application qui permet de commander un massage à domicile. Si vous commandez avec le code « La Poudre », vous bénéficierez de 20% de réduction sur votre massage. Mais il y a mieux : pour chaque massage commandé, un autre massage de 15 minutes sera offert à une ou un bénévole de la Maison des Femmes à Saint-Denis, un espace où toutes les femmes peuvent trouver un planning familial accessible, mais surtout un accueil à la fois médical, juridique, psychologique et social pour celles qui sont victimes de violences domestiques ou de mutilations sexuelles. C'est un lieu unique en France, et c'est grâce à ses 20 bénévoles permanent-e-s qu'il est ouvert au public chaque jour. Faire du bien à ceux qui font du bien aux autres, c'est carrément politique non ? https://www.urbanmassage.com/fr https://www.lamaisondesfemmes.fr La Poudre est une production Nouvelles Écoutes. Réalisation et générique : Aurore Meyer-Mahieu. Coordination : Zisla Tortello. Mixage : Laurie Galligani