Podcast appearances and mentions of michel goya

Michel Goya est un ancien colonel des troupes de marine, spécialiste de l'histoire militaire et l'analyse des conflits, auteur avec Jean Lopez de « L'ours et le renard – Entretiens sur la guerre en Ukraine » aux Éditions Perrin Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'Ukraine est à la Une de l'Express, du Point et du Nouvel Obs. Le Point affiche la photo du président ukrainien Volodymyr Zelensky, surmontée d'un seul mot : « Debout ». Le Nouvel Obs et l'Express, eux, ont choisi de mettre en Une Donald Trump et Vladimir Poutine. « Le grand marchandage », titre le Nouvel Obs, « l'Europe effacée », se désole l'Express. Car c'est bien cette question qui taraude les hebdomadaires, semaine après semaine. Que peut faire l'Europe pour sauver l'Ukraine? « L'indignation des capitales européennes ne pèse pas grand-chose contre la volonté du président américain de négocier directement avec son homologue russe », nous dit l'Express. « Comment les dirigeants européens ont-ils pu à ce point se bercer d'illusions sur leur « importance » vis-à-vis de Trump ? » se demande l'hebdomadaire, qui ajoute : « Lâché par son plus grand allié, le Vieux Continent vacille. Et le temps ne joue pas en sa faveur ».  Le Point de son côté, parle de « défi historique » et ajoute : « En négociant directement avec Poutine, Trump lâche l'Ukraine et les pays de l'Otan, l'Europe fait face à une menace existentielle ».DissuasionQuel rôle l'Europe peut-elle effectivement jouer ? Avec en filigrane, ce que le Nouvel Obs appelle donc « le grand marchandage », entre Trump et Poutine. « Quel poids l'Ukraine aura-t-elle dans les discussions ? » se demande aussi l'hebdomadaire. « Quelles garanties de sécurité peut-il y avoir face à Poutine ? », renchérit le Point, qui a interrogé Michel Goya. « Historien et consultant militaire », celui-ci estime que seule la dissuasion peut « faire peur à Poutine », « une dissuasion conventionnelle », dit-il. « La meilleure garantie de sécurité de l'Ukraine », ajoute Michel Goya, « est encore son armée », qui sera toutefois « toujours d'un potentiel inférieur à l'ennemi russe. C'est donc là qu'interviennent les soutiens de l'Ukraine, et probablement seulement les Européens, afin de combler cette différence ».  L'Europe doit donc jouer sa propre carte. C'est aussi le point de vue de Camille Grand… L'ancien secrétaire général adjoint de l'Otan, estime dans l'Express que la balle est dans le camp de L'Europe : « Face à son destin, dit-il, l'Europe est poussée à faire sa révolution. N'oublions pas que la construction européenne est un projet de paix entre ses membres et avec le reste du monde ». « Longtemps, poursuit Camille Grand, l'Union a refusé d'investir dans la défense, c'était presque contraire à ses principes. Aujourd'hui, elle a tourné cette page. Elle comprend mieux le rapport de force. »Economie de guerreNéanmoins, l'optimisme n'est pas à l'ordre du jour. « Nous devons regarder l'avenir avec inquiétude », déclare même le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, dans une interview au Parisien Dimanche. Et il ajoute que la France est entrée dans « une économie de guerre ». « C'est déjà une réalité, explique-t-il, avec une augmentation des cadences de production considérable pour des matériels terrestres comme les canons Caesar ou les obus de 155 mm. »  « Le président de la République, ajoute le ministre des armées, m'a demandé de lui faire des propositions, pour accélérer encore notre réarmement et renforcer plus vite nos capacités ».  Guerre de dronesL'Ukraine de son côté « continue à résister ». Ce sont les mots utilisés par le Point qui est allé à la rencontre de jeunes gens « barbus », et « tatoués », maniant « perceuses » et « visseuses ». Des jeunes gens qui, dans un immeuble à la périphérie de Kiev, fabriquent des drones. « La guerre libère les talents, ose même le Point, le pays compte quelque 400 producteurs de drones, 5O concepteurs de robots, 200 fabricants de système de brouillage. » Mais face aux Russes, les Ukrainiens ont fort à faire. « En un mois, à Kherson, explique un agriculteur reconverti à la fabrication de drones, ils nous ont envoyé 150 000 drones, contre 10 000 de notre côté ». L'optimisme a donc ses limites : « si l'Occident nous abandonne maintenant, on ne tiendra pas plus de six mois », reconnaît Taras Ostaptchouk, 38 ans, concepteur de robots qui devraient prochainement « assumer la moitié de l'approvisionnement des troupes ».Kiev vous attend... Le Nouvel Obs s'est lui aussi rendu sur place en Ukraine… En quelques mots, l'envoyée spéciale de l'hebdomadaire nous dit ce qu'elle a vu : « des familles qui pleurent dans les gares, des vétérans amputés qui s'entraînent au club de gym, des civils qui fuient la conscription ». Là encore il est question, « des drones tueurs qui sifflent dans le ciel », « capables d'écrabouiller les chairs, de mutiler les corps ». Bref, la guerre continue mais l'espoir n'est pas mort. Dans la capitale, nous dit le Nouvel Obs, « on croise partout ce panneau optimiste adressé aux visiteurs étrangers : « Kiev vous attend après la victoire ». »

Michel Goya est spécialiste de l'histoire militaire et l'analyse des conflits, auteur avec Jean Lopez de « L'ours et le renard – Entretiens sur la guerre en Ukraine » aux éditions Perrin Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Michel Goya, historien militaire, ancien colonel des troupes de marines réagit à l'autorisation donnée aux Ukrainiens hier par le président Biden, d'utiliser des missiles longue portée pour frapper la Russie en profondeur. Sachant que les missiles en question ont mis un an à arriver en Ukraine et qu'ils sont donc en attente depuis octobre 2023, n'est-ce pas un peu tard malgré tout?Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.

Nos invités du lundi 18 novembre 2024 : Arnaud Rousseau, agriculteur, président de la FNSEA à propos du mouvement de colère des agriculteurs. Michel Goya, historien militaire, ancien colonel des troupes de marines après l'annonce par Joe Biden qui autorise l'Ukraine à utiliser des missiles à longue portée pour frapper la Russie en profondeur.Avec également comme chaque soir L'édito de Patrick Cohen, La story de Mohamed Bouhafsi, Le 5 sur 5 de Lorrain Sénéchal.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.

« La vraie question, c'est de savoir si Israël prépare une attaque du Liban »Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

durée : 00:22:34 - L'invité de 8h20 - par : Marion L'hour, Ali Baddou - À 8h20, pour discuter de la situation au proche orient, nous recevons Bernard Guetta, journaliste et député européen groupe Renew et Michel Goya, ancien colonel, historien militaire, auteur de "L'embrasement. Comprendre les enjeux de la guerre Israel Hamas" (Perrin/Robert Laffont).

durée : 02:59:37 - Le 6/9 - par : Mathilde Khlat, Benjamin Dussy, Elodie Royer, Maëlle Polsinelli, Marion L'hour, Ali Baddou - Aujourd'hui dans le 6-9, nous recevons l'immunologue Jean-François Delfraissy est notre invité de 7h50, puis dans le grand entretien à 8h20, un point sur la situation au proche-orient avec le député européen groupe Renew Bernard Guetta, et l'ancien colonel des Troupes de Marine Michel Goya. - réalisé par : Marie MéRIER

Le changement de ton de Joe BIDEN face à Benjamin NETANYAHU qui, après 6 mois de guerre, affirme qu' “aucune force au monde ne nous pourra l'arrêter” Biden exprime de plus en plus frontalement son désaccord pendant que la communauté internationale continue à appeler au cessez-le-feu. Alors que raconte ce changement de ton ? L'État hébreu est-il en train de perdre le “soutien inconditionnel” de son allié historique ? Comment expliquer qu'Israël persévère malgré la menace d'un isolement total ? On en débat avec : Pierre HASKI, Chroniqueur géopolitique sur France Inter, auteur de « Une terre doublement promise / Israël-Palestine : un siècle de conflit » aux éditions Stock (24/01/2024) Michel GOYA, Ancien colonel des Troupes de marine, historien, essayiste, auteur de « L'Embrasement - Comprendre les enjeux de la guerre Israël-Hamas » aux éditions Perrin / Robert Laffont (14/03/2024) Samy COHEN, Politiste, directeur de recherche émérite au Centre d'études et de recherches internationales de Sciences Po, auteur de « Israël, une démocratie fragile » aux éditions Fayard (17/03/2021) Alexandra SCHWARTZBROD, Journaliste, directrice adjointe de la rédaction de Libération, ancienne correspondante à Jérusalem (2000-2003), autrice de « Éclats » aux éditions Mercure de France (11/04/2024) Gérard ARAUD, Diplomate, ancien ambassadeur de France en Israël, ancien représentant permanent de la France aux Nations Unis (2009-2014) Anne-Sophie SEBBAN-BÉCACHE, Directrice de l'American Jewish Committee Paris, docteure en géopolitique

durée : 00:24:50 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - À 8h20, un Grand Entretien consacré à la situation à Gaza avec Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine et historien militaire, auteur de "L'embrasement : Comprendre les enjeux de la guerre Israël-Hamas" (Robert Laffont-Perrin) et les journalistes Sylvie Kauffmann et Dov Alfon.

durée : 02:58:44 - Le 7/10 - Les invités de la Matinale de France Inter ce lundi 8 avril 2024 sont : John Grisham / Michel Goya x Sylvie Kauffmann x Dov Alfon / Agathe Cagé x Philippe Manière / Mélissa Theuriau / Léa Lopez

durée : 00:24:50 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - À 8h20, un Grand Entretien consacré à la situation à Gaza avec Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine et historien militaire, auteur de "L'embrasement : Comprendre les enjeux de la guerre Israël-Hamas" (Robert Laffont-Perrin) et les journalistes Sylvie Kauffmann et Dov Alfon.

Notre invité est Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine et historien militaire. Son livre "L'embrasement : Comprendre les enjeux de la guerre Israël-Hamas" vient de sortir chez Robert Laffont-Perrin. Après bientôt six mois de guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, où en est la stratégie militaire israélienne ? Les militaires ont-ils intérêt à lancer un offensive sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où se trouvent un million et demi de Gazaouis, dont un grand nombre de déplacés ? Pourquoi Israël continue-t-il de frapper le Hezbollah au sud Liban ?

Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques… Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée.

Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques… Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.

SD244 - Entenda o mercado de órteses e próteses (OPME). Neste podcast, Dr. Lorenzo Tomé bate um papo com Michel Goya, CEO da OPME Log, sobre a gestão de próteses, órteses e materiais especiais, estudo de mercado e estratégias necessárias, processos, compliance e a solução que sua empresa oferece ao mercado. A OPME Log realiza toda a logística de seus materiais especiais, desde o armazenamento até a entrega, reduzindo custo e otimizando tempo. Participe das nossas comunidades médicas! Para web, acesse AQUI. Baixe nosso app: Android ou IOS Neste episódio, o que você vai encontrar:   O Background do Michel Com 18 anos de experiência na área da saúde, especificamente na área cirúrgica, a formação do Michel é como piloto de avião. Como neto de japonês, após uma perda de emprego aos 19 anos, decidiu morar no Japão onde ficou por 3 anos, onde trabalhou em uma grande empresa de tecnologia e aprendeu muito sobre processos, métodos e estratégias. Tendo perfil empreendedor, ele teve vários negócios, mas foi parar  na área da saúde através de um amigo. Comunidade On-line Saúde Digital Podcast Você é médico? Quer interagir com o Lorenzo Tomé e com outros colegas inovadores da medicina digital?  Entre na Comunidade do Podcast Saúde Digital na SD Conecta! Assista este episódio também em vídeo no YouTube no nosso canal Saúde Digital Ecossistema! ACESSE AQUI!   Episódios Anteriores - Acesse! SD243 - A carreira de um Chief Medical Information Officer SD242 - Empreendedorismo médico para o acesso SD241 - Corretora Piwi e verdades sobre a saúde suplementar Músicas: | Declan DP – We Are Here | Declan DP – Wanderlust | Declan DP - Magical "Music © Copyright Declan DP 2018 - Present. https://license.declandp.info | License ID: DDP1590665"

Gói viện trợ quân sự cho Ukraina vẫn bị chặn tại Quốc Hội Mỹ. Việc Hoa Kỳ rút khỏi châu Âu dường như có thể xảy ra trước khả năng Donald Trump tái đắc cử. Nhận thức được rằng phải đầu tư nhiều hơn cho an ninh của chính mình, ngày 05/03/2024, Ủy Ban Châu Âu đã đề xuất một chiến lược mới cho ngành công nghiệp quốc phòng, nhằm trang bị tốt hơn trước mối đe dọa đến từ Nga, cũng như  giảm bớt phần nào sự phụ thuộc vào Mỹ. Tham vọng này có dễ thực hiện ? Một điều chắc chắn là các nước thành viên của khối Liên minh Bắc Đại Tây Dương, phần lớn cũng là thành viên của Liên Hiệp Châu Âu, một lần nữa đã bị « dội gáo nước lạnh » trước các phát biểu của Donald Trump. Đầu tháng 2/2024, trong cuộc vận động bầu cử sơ bộ đảng Cộng Hòa tại bang South Carolina, cựu tổng thống Mỹ tuyên bố nếu tái đắc cử, ông có thể sẽ không bảo vệ những đồng minh nào của khối NATO không đóng góp tài chính đầy đủ, trong trường hợp nước này bị Nga tấn công.Phòng thủ : Châu Âu dưới chiếc ô của MỹLời đe dọa này của ông Donald Trump làm dấy lên nỗi lo lắng về khả năng Washington rút khỏi một tổ chức quân sự luôn « dưới sự tiếp sức của Mỹ ». Chi tiêu quân sự của các nước thành viên Liên Âu, Anh Quốc và Canada gộp lại chỉ chiếm khoảng 30% nguồn tài chính của liên minh, phần còn lại là do Mỹ bảo đảm. Các số liệu do Cơ quan Quốc phòng Châu Âu cung cấp cho thấy chỉ có 5 nước thành viên NATO, gồm Hy Lạp, Ba Lan, Estonia, Litva và Latva, là đã vượt mức quy định đóng góp đặt ra là 2% của GDP.Michel Goya, đại tá và là nhà sử học quân sự, trên tờ Le Parisien mỉa mai đánh giá : « Chỉ khi nước biển rút thì người ta mới thấy những ai trần trụi. Tại Pháp, chúng ta đã mất 25 năm (từ năm 1990 đến năm 2015) để phá dỡ các phương tiện quốc phòng, thì bây giờ chúng ta cũng sẽ cần đến ngần ấy năm để xây dựng lại một nền tảng vững chắc ».Tình trạng này cũng được ghi nhận tại nhiều nước châu Âu, ngoại trừ các nước Đông Âu, những quốc gia bị đe dọa nhiều nhất trước mối nguy xâm lược từ Nga. Thứ Hai, 26/02/2024, trong cuộc hội thảo tại Paris với sự tham dự của nhiều lãnh đạo các nước đồng minh, tổng thống Pháp Emmanuel Macron thừa nhận mục tiêu cung cấp một triệu quả đạn pháo cho Ukraina là sẽ không bao giờ đạt được. Hiện tại, châu Âu chỉ có 30% số đạn dược đã được trao cho Zelensky.Chiến tranh Ukraina còn làm lộ rõ những yếu kém về nguồn dự trữ vũ khí đạn dược của quân đội các nước châu Âu sau nhiều thập niên giải trừ vũ khí. Do thiếu nguồn dự trữ, khoảng 75% trang thiết bị quân sự mới được mua sắm đã mang lại lợi nhuận cho nhiều nhà công nghiệp ngoài châu Âu, trong đó khoảng 68% là cho ngành sản xuất vũ khí của Mỹ.Trong trường hợp Donald Trump tái đắc cử, an ninh châu Âu có nguy cơ bị đe dọa. Việc Hoa Kỳ thoái lui không chỉ sẽ gây thiếu hụt đạn dược, mà Washington còn có vai trò thiết yếu về thu thập tin tình báo cho liên minh, là quốc gia kết cấu, điều phối và tổ chức các đội quân. Châu Âu còn phụ thuộc vào Mỹ trong nhiều lĩnh vực chiến lược khác, như « khả năng vận chuyển quân sự, năng lực vệ tinh, giám sát hải và không quân và cả về hậu cần chung »Tự chủ công nghiệp để tự chủ chiến lượcTrong năm 2022, chi tiêu quân sự của cả khối Liên Hiệp Châu Âu là 240 tỷ đô la, thấp hơn rất nhiều so với Mỹ ( 794 tỷ ), nhưng cao gấp hai lần ngân sách của Nga (92 tỷ) và gần như tương đương với Trung Quốc (273 tỷ). Chỉ có điều « châu Âu có tiền, nhưng vấn đề là số tiền này, tuy không thể phủ nhận, lại không phản ảnh một chính sách phòng thủ châu Âu liên kết chặt chẽ. Nghĩa là các nước không cùng nhau bắt tay, chỉ là những hợp tác song phương thay vì hợp sức 27 nước thành viên », bà Alexandra de Hoop Scheffer, chuyên gia địa chính trị, phó chủ tịch trung tâm cố vấn Quỹ German Marshall của Mỹ, nhận xét trên đài phát thanh France Inter.Trong toàn cảnh này, Ủy Ban Châu Âu hôm 05/03/2024 đã đề xuất một kế hoạch mới nhằm thúc đẩy ngành công nghiệp quốc phòng, giúp châu Âu tự chủ hơn trên phương diện quân sự, giảm bớt phụ thuộc vào Mỹ. Theo đề xuất của Thierry Breton, ủy viên châu Âu về thị trường nội địa, Liên Hiệp Châu Âu nên hợp nhất hai công cụ, một để mua chung vũ khí thông qua các hợp đồng đầu tư công và một để hỗ trợ sản xuất đạn dược, đã được triển khai từ năm năm 2022, chủ yếu nhằm giúp các nước trong Liên Âu hậu thuẫn cho Ukraina.Ủy Ban Châu Âu cho rằng 27 nước thành viên nên có một chiến lược lâu dài, và sửa chữa những khiếm khuyết trong ngành công nghiệp quốc phòng của Liên Âu do 30 năm ảo tưởng về nền hòa bình sau khi Liên Xô sụp đổ hồi đầu những năm 1990. Và do vậy, Liên Âu « cần phải chuyển qua nền kinh tế chiến tranh, một phần để giúp Ukraina, một phần để bảo đảm an ninh cho khối », theo lời ông Thierry Breton, ủy viên Châu Âu phụ trách chương trình.Ngoài ra, Liên Âu cần khoảng một trăm tỷ euro trong 5 năm tới với mục tiêu đạt 40% các khoản mua sắm vũ khí chung. Phải bảo đảm cho các nhà công nghiệp chế tạo vũ khí rằng các đơn hàng sẽ có đủ cho nhiều thập kỷ tới. Tuy nhiên, theo nhiều nhà quan sát, các dự án mua sắm chung có nguy cơ vấp phải sự do dự của nhiều nước tùy theo lợi ích chiến lược của từng quốc gia. Lĩnh vực vũ khí luôn là một chủ đề, theo định nghĩa, thuộc phạm trù quyền tự quyết của một quốc gia.Đây chính là điều dẫn đến hiện tượng phân mảnh thị trường vũ khí tại châu Âu, gây khó khăn cho việc thiết lập một nguồn dự trữ bất kỳ. Ngược lại, Hoa Kỳ lúc nào cũng đặt mua nhiều hơn so với nhu cầu của quân đội, nên có sẵn một nguồn dự trữ trang thiết bị để có thể xuất khẩu thông qua cơ chế được gọi là Foreign Military Sales.Trên làn sóng RFI Pháp ngữ, trung tướng Jean-Paul Perruche, nguyên tổng giám đốc bộ Tham mưu Liên Hiệp Châu Âu, cựu chủ tịch EuroDefense France, giải thích.« Chính sách phòng thủ luôn thuộc về đặc quyền quốc gia. Việc tham vấn trong một cơ chế cạnh tranh không phải lúc nào cũng dễ dàng. Trên thực tế, các nước có xu hướng giấu bản sao của mình hơn là chia sẻ. Khi tôi còn tại chức ở bộ Tham mưu trong những năm 2000, chúng tôi nhận thấy có đến 21 chương trình phát triển xe bọc thép trong số 28 nước thành viên Liên Hiệp Châu Âu vào thời điểm đó. Quý vị có thể hình dung ra đây thật sự là một sự lãng phí ! »Đức : Mắt xích yếu cho chiến lược tự chủ phòng thủ ?Điểm đáng chú ý là trong chiến lược mới này, Liên Âu tìm cách thỏa mãn hai quan điểm đối lập về phòng thủ : Một bên, được Pháp hậu thuẫn, chủ trương tự chủ chiến lược châu Âu, bảo vệ ý tưởng mua sắm trang thiết bị quân sự châu Âu (đương nhiên là Pháp) và bên kia, thân Mỹ, cho rằng không nên chỉ khép mình trong khu vực châu Âu, « chúng ta cần có Mỹ, cần NATO và do vậy, hãy để ngỏ cánh cửa cho vũ khí Mỹ », theo như giải thích của ông Guillaume Lagane, chuyên gia về quốc phòng, giảng viên trường đại học Khoa học Chính trị (Sciences Po) Paris, với trang mạng La Tribune.Ngoài việc dung hòa hai trường phái, đề xuất của Ủy Nan Châu Âu còn nhằm mục đích phòng ngừa khả năng bị Hoa Kỳ bỏ rơi, Liên Âu vẫn có thể có những năng lực về vũ khí và phòng thủ. Trong xu hướng này, trung tướng Jean-Paul Perruche cho rằng để có được một nền tự chủ chiến lược, châu Âu phải  hợp sức thay vì hành động đơn lẻ:« Do vậy, để có được tự chủ về chiến lược tác chiến, chúng ta cần phải có tự chủ về chiến lược, công nghiệp, phòng thủ. Bởi vì nếu chúng ta phụ thuộc vào bên ngoài về nguồn cung vũ khí, hệ thống hỗ trợ vũ khí, chúng ta sẽ gặp khó khăn. Như ông Thierry Breton đã nói, song song đó còn có mong muốn thúc đẩy ngành công nghiệp quốc phòng châu Âu và do vậy, các quyết định này đã được đưa ra với mong muốn khôi phục sự cân bằng trong các đơn đặt hàng thiết bị quốc phòng ở bên ngoài. Năm 2023, có đến 75% số trang thiết bị này được mua ở bên ngoài, chỉ có 25% là ở châu Âu. Ủy viên Châu Âu mong muốn hướng tới một sự cân bằng, 50 – 50 chẳng hạn. Để thực hiện điều này, cần phải thông qua một loạt quy định nhằm cải thiện sức cạnh tranh của các ngành công nghiệp châu Âu ».Nếu như những phát biểu gây sốc của ông Donald Trump là « cú hích » để Liên Hiệp Châu Âu đẩy nhanh tiến trình phát triển công nghiệp quốc phòng, thì những dự án được đề xuất cũng đối mặt với nhiều thử thách. Giới quan sát dự báo, trước khi các biện pháp này được thông qua, các cuộc đàm phán thương lượng sẽ là gay gắt. Ai sẽ là người « cầm trịch » để lèo lái nỗ lực quân sự này : Ủy Ban Châu Âu hay là một cơ chế liên chính phủ ? Ai sẽ là bên tài trợ dù biết rằng ông Thierry Breton có nhắc đến việc lập một quỹ trị giá 100 tỷ euro theo mô hình quỹ phòng ngừa chống Covid-19 ?Ngần ấy câu hỏi vẫn chưa có lời giải. Nữ chuyên gia về các vấn đề địa chính trị Alexandra de Hoop Scheffer, trên làn sóng France Inter lưu ý thêm rằng, trong chiến lược này, Đức còn là một mắt xích then chốt, có nguy cơ cản trở đà tiến của chiến lược phòng thủ chung châu Âu:« Hiện tại những gì chúng ta nhận thấy đó là một nước Đức hoàn toàn hoảng sợ trước một kịch bản Trump bis. Do vậy, thay vì nghĩ đến châu Âu như Paris, vốn không ngừng kêu gọi tự chủ chiến lược, và cần phải có một tầm nhìn kinh tế chiến tranh, thì nước Đức nghĩ đến việc tìm kiếm sự bảo đảm an ninh từ Mỹ và mua tất từ Mỹ. Ở đây, tôi muốn nói đến một dạng giảm cam kết của Đức đối với dự án châu Âu trong bối cảnh hoảng sợ. Theo quan điểm của tôi, chừng nào chúng ta chưa giải quyết được vấn đề này, thì chúng ta sẽ chẳng thể làm việc cả trong hợp tác song phương Pháp – Đức cũng như là trên bình diện châu Âu ».

Alexandre Syrsky a été nommé le 8 février dernier à la tête des forces ukrainiennes. Il remplace le très populaire général Valéry Zaloujny après deux ans de guerre et alors que le front est gelé. Mais ce changement au sommet pourrait se révéler délicat à gérer pour le président Zelensky.  Depuis plusieurs semaines, l'éviction du général Zaloujny, héros de la résistance ukrainienne, était évoqué avec insistance. Il aura donc fallu un peu de temps et pas mal d'hésitations semble-t-il pointe le géopolitologue Cyrille Bret, pour remplacer celui que les ukrainiens surnomment « Saint Zaloujny » : « Il faut envoyer à la fois un signal à la population ukrainienne, un signal aux alliés de l'Ukraine et un signal à l'ennemi à la Russie. Donc le casting n'était pas facile à faire. En tout cas le couple Zelensky- Zaloujny était arrivé au bout du chemin. Et ce qu'a essayé de faire le président Zelensky, c'est de prendre un nouveau départ, aussi bien politique que militaire. »2024, une zone de turbulencesLe président Zelensky a immédiatement réclamé au général Syrsky un plan de bataille réaliste pour 2024, désormais reste à faire accepter ce changement à la tête des armées et pour l'historien Michel Goya, c'est une équation difficile : « D'autant plus difficile qu'il n'y avait pas de défaite visible sur le terrain qui permettait de justifier ce renvoi, il n'y avait rien de très concret. Donc c'est toujours difficile de changer de chef alors que l'on n'a pas grand-chose de très visible à lui reprocher et qu'il est très populaire. Néanmoins, on peut changer de commandant en chef pour différentes raisons. Le général en chef, a à la fois la charge des opérations militaires mais aussi de l'organisation. Donc, on peut avoir des désaccords politiques avec l'exécutif, on peut avoir tout un tas de choses. Voilà. Mais l'histoire des guerres en est pleine. » À lire aussiUkraine: le chef d'état-major de l'armée Valery Zaloujny limogé En quittant son poste, le général Zaloujny retrouve donc sa liberté de parole et pour le président Zelensky, avoir un rival qui ne soit plus soumis à un devoir de réserve, analyse Cyrille Bret, c'est un potentiel danger.« Si on prend un scénario favorable au président Zelensky, très bien, il aura de nouvelles idées, un nouveau commandement plus soumis nécessairement puisque la nomination est récente. Il aura éloigné son principal rival, le général Zaloujny et il pourra bénéficier d'un effet de surprise, voir également un capital de sympathie parmi les alliés. Il peut y avoir un autre scénario qui serait : une désorganisation provisoire des chaînes de commandement ukrainiennes. Cela pourrait aussi affaiblir son image en le montrant si peu sûr de son autorité qu'il ait besoin de se débarrasser d'un rival et ça peut le faire entrer dans une zone d'incertitude. Dans une période où les élections présidentielles auraient dû avoir lieu à l'automne dernier et où le président Zelensky fait face à des contraintes budgétaires, militaires, politiques également et de popularité qui peuvent s'aggraver dans l'année 2024 ». Le nouvel attelage Syrsky-Zelensky a pour objectif immédiat de résoudre l'un des problèmes majeurs de Kiev : conserver le soutien de l'Occident et trouver des munitions pour alimenter le front.À lire aussiUkraine: le gouvernement Zelensky introduit un projet de loi sur la mobilisation de nouveaux soldats

Trong những ngày cuối năm 2023 và đầu năm 2024, Nga ồ ạt tấn công nhiều thành phố lớn của Ukraina bằng tên lửa và drone với quy mô lớn chưa từng có. Giới chuyên gia cho rằng Nga thay đổi chiến thuật nhằm « phá mật mã » phòng không và làm kiệt quệ nguồn dự trữ đạn dược của Ukraina. Ukraina đã có một khởi đầu khó khăn cho năm 2024. Đất nước kiệt quệ sau hai năm chiến đấu, nhiệt độ ngoài trời xuống -15°C , các cuộc phản công chiếm lại những vùng lãnh thổ bị chiếm đóng gần như bị đóng băng, chỉ trong vòng hơn một tuần đầu năm mới, Ukraina liên tiếp hứng chịu những đợt oanh kích có quy mô lớn.Chỉ riêng trong giai đoạn từ ngày 29/12/2023 đến 02/01/2024, Nga dùng hơn 500 drone và tên lửa bắn phá các thành phố lớn của Ukraina. Tuy nhiên, theo các quan chức và nhà phân tích quân sự, quy mô và mức độ phức tạp của các cuộc không kích vừa qua của Nga có trật tự hơn so với các cuộc tấn công vào mùa đông năm 2023.Chiến lược tiêu haoThay vì nhắm vào thường dân và các cơ sở năng lượng, các mục tiêu chính lần này dường như là ngành công nghiệp quốc phòng của Ukraina như vụ Artem, nhà máy vũ khí ở Kiev bị bắn phá hư hại. Bộ Quốc Phòng Ukraina cho biết thêm, trong loạt tấn công ngày 13/01, Nga đã dùng đến 40 drone và tên lửa, bao gồm cả tên lửa đạn đạo nhằm vào khu « tổ hợp công nghiệp – quân sự của Ukraina ».Các cuộc tấn công đã được lên kế hoạch cẩn thận, với các đợt drone và tên lửa được thiết kế xen kẽ nhằm áp đảo hệ thống phòng không của Ukraina. Tướng Dominique Trinquand, cựu trưởng đoàn phái bộ quân sự Pháp tại Liên Hiệp Quốc, trong một chương trình truyền hình của báo Le Figaro phân tích :« Trên thực tế, đây là những cuộc tấn công làm bão hòa, tức là họ bắn đi nhiều drone và tên lửa nhắm vào các mục tiêu sao cho, một mặt, một số tên lửa có thể vượt qua, hệ thống phòng không của Ukraina đã không thể nào bắn chặn được, và mặt khác, làm tiêu hao một lượng lớn tên lửa bắn chặn của Ukraina đến mức làm cạn kiệt chúng. Mục tiêu chính ở đây là làm cạn nguồn đạn dược dự trữ của Ukraina. »Về điểm này, cựu đại tá thủy quân lục chiến Pháp Michel Goya, trên đài phát thanh France Culture, giải thích thêm rằng « nếu có 100 chiếc tên lửa đạn đạo hay hành trình bắn vào Ukraina, thì ta cần khoảng 2 tên lửa phòng không để đánh chặn mỗi tên lửa, như vậy tổng cộng phải có khoảng 200 tên lửa. Đây cũng chính là số tên lửa mà Anh Quốc thông báo chi viện. Nhưng 200 tên lửa này chỉ đủ cho một ngày chiến đấu. Đây thật sự là một thách thức lớn. »Patriot vs Tên lửa đạn đạo của NgaĐiểm đáng chú ý là đợt tấn công ngày 08/01, Ukraina chỉ bắn chặn được 18 trong số 51 tên lửa do Nga bắn đi so với tỷ lệ bắn chặn thành công thông thường là 80%. Theo nhận định từ nhiều nhà phân tích quân sự được Financial Times trích dẫn, dường như Nga đang tìm cách phá mã phòng không của Ukraina và đã vạch ra được những điểm yếu của hệ thống phòng không của nước này sau nhiều ngày oanh kích.Chuyên gia Dara Massicot, thành viên cao cấp thuộc trung tâm cố vấn Carnegie Endowment tại Washington cảnh báo « nếu Nga thành công và Ukraina không thể bảo vệ không phận của mình, thì đó sẽ là một vấn đề lớn, mở ra cơ hội cho Nga điều máy bay ném bom hạng nặng đến Ukraina. »Để phá vỡ hàng phòng thủ Ukraina, quân Nga thường phóng drone bay chậm, sau đó là tên lửa hành trình cận âm bay thấp và cuối cùng là tên lửa đạn đạo được phóng thẳng đến mục tiêu với tốc độ nhanh gấp nhiều lần vận tốc âm thanh khiến chúng khó bị bắn hạ. Giới quan sát cho rằng, Nga dường như đã sử dụng 6 tên lửa đạn đạo Iskander và 8 tên lửa đạn đạo Kinjal, loại tên lửa nguy hiểm nhất mà tổng thống Nga Vladimir Putin không ngớt lời ca ngợi là « siêu vũ khí ».Theo phân tích của Viện Nghiên Cứu Chiến Tranh ISW, một tổ chức tư vấn có trụ sở ở Washington, được trang mạng Al Jazeeara của Qatar trích dẫn, tên lửa đạn đạo tầm ngắn có vẻ có hiệu quả hơn trong việc xuyên thủng hoặc tránh hệ thống phòng không của Ukraina. « Lực lượng phòng không Ukraina đã đánh chặn 149 trong số 166 tên lửa hành trình của Nga trong các cuộc tấn công tăng cường kể từ ngày 29/12/2023, nhưng họ chỉ bắn chặn được một số tên lửa đạn đạo mà Nga đã bắn vào Ukraina trong cùng thời gian ».Quả thật, chiến lược « kết hợp vũ khí siêu thanh và cận âm » của Nga đã khiến cho hệ thống phòng thủ của Ukraina, được mệnh danh là « Franken SAM » và được thiết kế dựa trên sự kết hợp giữa các hệ thống phòng không và tên lửa địa đối không phải vật lộn đối phó. Phát ngôn viên lực lượng không quân Ukraina, đại tá Yuriy Ignat cho biết chỉ có hệ thống Patriot do Mỹ sản xuất mới có thể bắn hạ được tên lửa đạn đạo.Ukraina chỉ có vài khẩu đội, trong khi nguồn cung lại đắt đỏ và tương đối ít do phải chia sẻ nhu cầu với Israel. Đây thật sự là một thách thức lớn cho Ukraina và cả phương Tây, theo như lưu ý từ ông Ian Lesser, thuộc Quỹ Marshall của Đức, trên kênh truyền hình Euronews :« Người ta e sợ là Ukraina thiếu nguồn đạn dược thiết yếu, nhưng cần phải có thời gian để tích trữ lượng nguồn vũ khí này. Thậm chí còn có một vấn đề khác nghiêm trọng hơn đối với loại vũ khí này, nhất là trên phương diện phòng không. Chúng được sử dụng với một tốc độ đến mức làm cạn kiệt cả nguồn dự trữ của phương Tây. Trong khi các tên lửa Patriot có giá rất đắt, từ hai đến bốn triệu đô la mỗi chiếc. »Sự việc cũng làm lộ ra những khó khăn của phương Tây hiện tại. Châu Âu không thể sản xuất một triệu đạn pháo như họ đã cam kết với quân đội Ukraina. Từ đây đến năm 2024, châu Âu chỉ sẽ giao được tổng cộng 300 ngàn đạn dược. Trong khi đó tại Mỹ, phe Cộng Hòa ngăn chặn khoản viện trợ bổ sung hơn 61 tỷ đô la mà tổng thống Joe Biden đề xuất.Đổi lại ở phía Nga, các nhà máy sản xuất drone và tên lửa đã hoạt động hết công suất và sản xuất nhiều hơn bất chấp các lệnh cấm vận của phương Tây. Theo chuyên gia về Nga Tatiana Kastouéva-Jean, Viện Quan hệ Quốc tế Pháp, trên đài France Culture, cỗ máy chiến tranh Nga vận hành tốt còn nhờ vào việc « họ không bị thiếu hụt công nhân tay nghề như các đối thủ. Người dân Nga tình nguyện tham gia vì mức lương trong lĩnh vực này đã được tăng lên và bởi vì phần lớn các doanh nghiệp này cũng đề nghị tạm hoãn đi quân dịch, không phải ra thẳng chiến trường. »Iran, Bắc Triều Tiên : Nguồn chi viện dồi dào cho NgaVới một nền kinh tế chiến tranh và ngân sách quốc phòng tăng thêm 70% cho năm 2024, Nga hiện sản xuất hơn 100 tên lửa tầm xa mỗi tháng, so với khoảng 40 tên lửa khi bắt đầu cuộc xâm lược và khoảng 300 chiếc drone. Tuy nhiên, theo ước tính của ISW, Nga chỉ có thể sản xuất khoảng 42 tên lửa Iskander và 4 tên lửa Kinjal mỗi tháng. Lượng sản xuất đạn pháo của Nga cũng không đủ bù đắp cho nhu cầu chiến trường. Nga muốn sản xuất ba triệu đạn pháo mỗi năm, nhưng lại tiêu thụ đến khoảng một triệu đạn pháo mỗi tháng.Sự thiếu hụt này dường như Nga đã tìm được nguồn cung để bù đắp. John Kirby, phát ngôn viên Hội đồng An ninh Quốc gia Mỹ, trong cuộc họp báo tại Nhà Trắng hôm 04/01 cảnh báo khả năng Nga sử dụng tên lửa đạn đạo của Bắc Triều Tiên. Theo ước tính, lượng dự trữ tên lửa KN-23 của Bình Nhưỡng có thể lên tới 100 chiếc, và phần lớn trong số này có thể được chuyển giao cho Nga với mức giá phù hợp. « Chúng tôi dự đoán  Nga sẽ sử dụng thêm tên lửa của Bắc Triều Tiên để bắn vào các cơ sở hạ tầng dân sự của Ukraina và giết hại thường dân Ukraina vô tội. Tên lửa đạn đạo của Triều Tiên có tầm bắn xấp xỉ 900 km, tức là khoảng 550 dặm. Đây là bước leo thang đáng kể và đáng lo ngại về sự hỗ trợ của Bắc Triều Tiên dành cho Nga ».Phát ngôn viên Hội đồng An ninh Quốc gia Mỹ còn bày tỏ lo ngại về việc Nga đang « tích cực » đàm phán mua tên lửa đạn đạo tầm ngắn từ Iran. « Tại thời điểm này, chúng tôi nghĩ rằng Iran vẫn chưa chuyển giao tên lửa đạn đạo tầm ngắn cho Nga. Tuy nhiên, Hoa Kỳ e ngại rằng các cuộc đàm phán của Nga về việc mua tên lửa đạn đạo tầm ngắn đang có những tiến triển tích cực ».Tóm lại, Nga đang sử dụng « bất cứ điều gì có thể để làm hao mòn Ukraina ». Nhưng nhiều nhà phân tích quân sự cho rằng tình hình của Ukraina không đến nỗi vô vọng. Nhật Bản gần đây cho biết sẽ nới lỏng các hạn chế xuất khẩu vũ khí để tên lửa Patriot do Nhật sản xuất có thể được vận chuyển sang Mỹ, như vậy Washington gởi thêm kho vũ khí của mình đến Ukraina.Nhưng có lẽ mục tiêu sau cùng của những cuộc tấn công này là nhằm buộc Ukraina ngồi vào bàn đàm phán theo những điều kiện có lợi cho Nga, theo đó Ukraina có lẽ sẽ phải nhượng bộ khoảng 20% lãnh thổ đã bị chiếm đóng cho Nga.Đương nhiên, với kết quả này, Nga đã thất bại trong việc lôi kéo Ukraina trở về vùng ảnh hưởng của mình, ngược lại, Kiev sẽ còn bám chặt hơn vào phe dân chủ phương Tây. Nhưng đổi lại, Hoa Kỳ và châu Âu sẽ bị mất uy tín, vì không có khả năng bảo vệ nền dân chủ.Một bên thua là Nga chống lại hai kẻ đại bại là Ukraina và Phương Tây. Đối với tổng thống Nga, đây mới thực sự là một thắng lợi lớn.  Một cuộc cá cược lớn « được ăn cả, ngã về không » của ông Putin, Le Point kết luận !

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Attaques de drones ukrainiens sur Moscou, essaims de drones russes sur Kiev, mini-drones sur la ligne de front… Dans la guerre d'Ukraine, les drones sont partout. Jamais un conflit n'a rassemblé autant de ces machines qui viennent bouleverser les tactiques militaires. Rediffusion du 4 juin 2023Bien moins chers que des missiles, les drones créent en permanence la menace, la terreur ou encore l'incertitude dans tous les compartiments du champ de bataille, pointe Léo Peria-Peigné chercheur à l'Ifri, l'Institut français des relations internationales : « Vous avez deux armées qui ont du mal à couvrir l'ensemble du front, tout simplement parce que ni l'un ni l'autre n'est vraiment assez nombreuse pour faire une ligne totalement pleine comme c'était le cas pendant la Première Guerre mondiale. Vous avez des môles de résistance, des môles armés et les interstices vont être couverts par des drones qui vont permettre de repérer un mouvement adverse. Ça, c'est la version défensive. La version plus offensive va être armée, souvent légèrement, pour aller porter le feu en face et mener une sorte de harcèlement constant et permanent qui oblige l'adversaire à se tenir sur ses gardes. Ensuite, vous avez des drones plus performants, avec des portées plus importantes qui vont pouvoir se déployer notamment sur Moscou. Il y a quelques mois, d'anciens drones soviétiques à réaction ont été modifiés pour devenir des bombes volantes, afin d'être utilisé à cet effet. »Le Lancet 3 : un drone rustique et efficaceDès le début de la guerre, les Ukrainiens ont un coup d'avance : ils généralisent l'usage des drones, utilisant massivement des petits drones civils modifiés. Mais l'armée russe a depuis comblé son retard, en s'appuyant notamment sur le drone suicide Lancet 3. Rustique, peu coûteux, il est aussi, relève Léo Peria-Peigné, particulièrement efficace : « Aujourd'hui, le Lancet, malgré une charge utile un petit peu faible est quand même très utile pour faire ce que l'on appelle : la contre-batterie. En gros, il va détecter les départs de feu adverses et il va aller se crasher et détruire ou essayer de détruire les canons adverses. C'est comme ça que, au moins un des deux Caesars (canon automoteur français de 155 mmm) qui a été détruit et reconnu comme détruit, a été attaqué. »« Le drone, c'est la star de ce conflit » Michel GoyaRégulièrement, Moscou envoie des salves de drones suicides iraniens Shahed sur les arrières ukrainiens. Kiev fait de même en frappant le territoire russe dans la profondeur, notamment avec le drone Furia. Mais c'est au plus près du front que l'on retrouve le plus de drones. On est passé en Ukraine, souligne l'historien militaire Michel Goya, à une échelle jamais observée jusque-là : « L'armée ukrainienne, c'est l'armée la plus dronisé du monde, très largement. Les Russes s'y mettent aussi, ce qui rend d'ailleurs les choses plus compliquées. Un élément un peu nouveau de ce conflit, c'est une sorte de transparence du champ de bataille. Il est très difficile de monter des opérations de grande ampleur parce qu'elles sont rapidement visibles. Le ciel est dangereux pour les appareils pilotés (hélicoptères, avions de combat). En revanche, le ciel est peuplé de machines qui remplissent beaucoup de missions de l'aviation. Ils font du renseignement, ils font de la reconnaissance, ils font de la frappe et on peut imaginer l'attaque de la ligne fortifiée dans la province de Zaporijia précédée d'essaims de drones qui vont harceler les arrières russes. Ou inversement, les Russes qui vont essayer, en utilisant leurs drones, d'entraver toutes les opérations offensives ukrainiennes. Oui, le drone, c'est la star de ce conflit, incontestablement. »Conséquence : les pertes de drones sont aussi très élevées, chaque drone, disent les experts, ne vole pas plus de 4 à 6 fois avant d'être abattu.

durée : 00:37:32 - CyberPouvoirs - par : Asma MHALLA - Armes autonomes, intelligence artificielle, satellites, robots-tueurs... Le saut technologique dans la chose militaire est en cours et pose de gigantesques questions géostratégiques, politiques, éthiques. Asma Mhalla et Michel Goya décryptent l'univers des combats du futur.

L'interview politique est présentée par Adrien Gindre du lundi au vendredi de 8h30 à 9h. Il reçoit un invité au cœur des enjeux politiques ou membre de la société civile.

L'émission 28 Minutes du 05/07/2023 C'est la première fois depuis plus de cinquante ans qu'un film tunisien est en compétition officielle à Cannes cette année. “Les filles d'Olfa”, cinquième long-métrage de la réalisatrice Kaouther Ben Hania, retrace l'histoire d'une mère de milieu modeste, Olfa Hamrouni, et de ses quatre filles, dont les deux aînées ont rejoint Daech en Libye en 2014 avant d'être arrêtées par les forces nationales. Le récit trouble les frontières entre documentaire et fiction, pour mettre en lumière les discours des deux filles d'Olfa, actuellement en prison. “Je ne pouvais pas filmer quelque chose qui a eu lieu et qui n'est plus. Pour cela, il me fallait les outils de la fiction, comme dans un laboratoire.” Kaouther Ben Hania — également réalisatrice en 2020 de “L'Homme qui a vendu sa peau”, premier film tunisien sélectionné aux Oscars de l'histoire — est notre invitée. Près d'un mois après son déclenchement, la contre-offensive de l'armée ukrainienne — objet de tous les espoirs — affiche des gains territoriaux très limités. La semaine dernière, Kiev a annoncé avoir repris aux forces russes, au sud et à l'est, 37 km2 de terrain conquis par Moscou l'an dernier, soit la superficie de la ville de Lille. Force est de constater que les gains se font “pas à pas” comme le reconnaît Kiev, et que “l'ennemi résiste fortement”. Pour l'historien militaire Michel Goya, “cela fait sept mois que le front n'a quasiment pas bougé, on est revenu à une pure guerre de position”. Pourquoi la contre-offensive ukrainienne n'arrive-t-elle pas à percer davantage la ligne de défense russe ? Est-ce Kiev qui n'a pas suffisamment de moyens en hommes et en matériel de combat ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Marie Bonnisseau et Victor Dekyvère ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio Enregistrement : 05 juillet 2023 - Présentation : Jean-Mathieu Pernin - Production : KM, ARTE Radio

L'une des nouveautés de la guerre qui a éclaté en Ukraine en février 2022 est l'abondance de sources déjà disponibles. En écrire une histoire immédiate n'est donc pas un oxymore, et c'est à un dialogue entre deux observateurs avertis que Jean Lopez et Michel Goya nous convient. Ils retracent les dynamiques des deux armées sur le long terme et évoquent les diféfrentes phases des 15 premiers mois du conflit, et la transition entre guerre de mouvement et guerre de position. Une synthèse claire qui permet de comprendre l'art opératif déployé et les forces et faiblesses de chaque camp.  

La contre-offensive ukrainienne, annoncée de longue date, se précise. Les combats, ces derniers jours, sont plus intenses dans les régions de Donetsk et Zaporijjia. Mais pour permettre aux blindés ukrainiens d'avancer, les unités du génie vont devoir ouvrir des « brèches » dans le rideau défensif russe. Le « bréchage », élément central de l'offensive ukrainienne, c'est le thème de « Lignes de défense ». Champs de mines, obstacles antichars, tranchées et casemates… Cette ligne de défense, les Russes l'ont baptisée « Fabergé », référence au joailler des tsars. La ligne Fabergé a de l'épaisseur et la franchir ne sera pas une mince affaire, pointe le colonel Frédéric Jordan du Centre de doctrine et d'enseignement du commandement : « Cette ligne défensive, elle est installée dans la profondeur, sur à peu près une profondeur d'une trentaine de kilomètres et sur six lignes successives. Ce qui permet aux Russes, d'abord, d'observer une attaque ukrainienne et ensuite, par bonds successifs, d'essayer de l'arrêter. L'ensemble de cette ligne est largement valorisé par des moyens du génie, en particulier des mines, mais aussi des abris. Des abris bétonnés et un certain nombre de tranchées. Elle n'est pas tout à fait continue, il y a beaucoup d'espaces lacunaires, mais en fait, elle est positionnée sur les endroits qui sont des couloirs de mobilité qui permettraient de protéger des sites, des carrefours, des zones d'importance stratégique. »Ligne Fabergé et artillerie spécialeL'armée russe a également étoffé sa défense d'une « artillerie spéciale », comme il l'appelle : ils ont enterré leurs vieux chars T54 sortis des stocks cet hiver, seules les tourelles émergent du sol. L'objectif est d'opposer à l'assaillant de plus en plus d'obstacles et lui infliger le maximum de pertes.Alors, pour que les troupes d'assaut ne s'engluent pas dans ce maillage défensif, les unités du génie ukrainien vont devoir ouvrir des corridors, c'est le « bréchage », indique le colonel Jordan. « Pour franchir cette ligne, il faut brécher et donc il faut des moyens du génie capables justement d'ouvrir des couloirs de pénétration dans ces bandes minées, par exemple, ou sur des obstacles qui auraient pu être mis en place pour freiner toute avance. Ça peut être aussi des fossés antichars, par exemple. Donc, le génie va être en première ligne sur cette action. Il sera appuyé par l'artillerie pour masquer son déploiement. Pour tirer sur des défenseurs russes qui essaient bien évidemment de détruire ces matériels du génie. Il sera aussi entouré d'unités blindées d'infanterie, qui vont pouvoir exploiter très, très vite ensuite les brèches qui ont été mises en place dans le dispositif russe. »À Donetsk et Zaporijjia, il n'y a pas encore de grande manœuvre, l'armée ukrainienne sonde le dispositif russe, précise l'historien militaire Michel Goya, pour y trouver des intervalles : « S'ils arrivent à percer les lignes fortifiées, ils créent une brèche et là, ils lancent, comme c'était le cas un peu dans la province de Kharkiv en septembre… Là, ils lancent des unités mobiles qui essaient d'aller le plus loin possible à l'intérieur et peut-être qu'on pourra assister, d'ailleurs, pour la première fois, à de véritables combats de rencontres. Des combats mobiles. Il y a des centaines de chars de part et d'autre, et il n'y a pas de bataille de chars. Mais si les Ukrainiens percent, à ce moment-là, on verra peut-être des chars qui s'affrontent directement. »Blindés de déminage, bulldozers et ponts projetés sont donc la clé d'une contre-offensive d'envergure. Des matériels rares que les États-Unis sont les seuls à posséder en quantité.

Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.

Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.

Invités : - Michel Goya, ancien colonel de l'Armée de Terre - Jean Lopez, directeur de la rédaction de Guerre&Histoire 4:00 La seconde phase dans le Dombass 12:30 La contre-offensive ukrainienne de l'automne 22:00 L'aide occidentale et ses limites 30:00 La dimension aérienne 38:00 « Dombass 2 » et la gestion des forces russe 45:30 L'offensive à venir Générique par @yotta_music Extrait audio : Chico & Qatoshi - Допоможе ЗСУ ; https://www.youtube.com/watch?v=fVnXnV4GWGE&list=PLK01295Yr1bcJ97bRSifP_t9PYnJfXyia&index=5

L'Ours et le Renard aux éditions Perrin, signé par Michel Goya et Jean Lopez, nous fait pénétrer au cœur de la guerre en Ukraine, au cœur des 15 mois d'affrontements entre l'Ours russe et le Renard ukrainien.

L'Ours et le Renard aux éditions Perrin, signé par Michel Goya et Jean Lopez, nous fait pénétrer au cœur de la guerre en Ukraine, au cœur des 15 mois d'affrontements entre l'Ours russe et le Renard ukrainien.

Une catastrophe redoutée depuis des mois et qui s'est finalement produite la nuit dernière, aux alentours de 3h du matin : en Ukraine, le barrage de Kakhovka a été partiellement détruit et libère peu à peu ses 18 millions de mètres cube d'eau… 80 villes et villages menacés d'inondation, des coupures d'électricité à grande échelle, des inquiétudes sur le fonctionnement de la plus grande centrale nucléaire d'Europe… Et dans tous les cas, un désastre humanitaire et écologique. Alors que Russes et Ukrainiens se rejettent la responsabilité, à qui profite cette catastrophe ? À la Russie, menacée par la contre-offensive ukrainienne et attaquée ces dernières semaines jusque sur son propre sol ? Aux Ukrainiens, qui pourraient priver la Crimée de son eau potable ? Et plus largement, ce nouveau crime de guerre signe-t-il, par son ampleur inédite, l'entrée du conflit dans une nouvelle dimension ? On en débat avec : Ioulia SHUKAN, Sociologue, chercheure à l'Institut des sciences sociales du politique, maitresse de conférences en études slaves à l'université Paris-Ouest Nanterre La Défense Michel GOYA, Ancien colonel des Troupes de marine, historien, essayiste, auteur de « L'ours et le renard - Histoire immédiate de la guerre en Ukraine » aux éditons Perrin (25/05/2023) Elsa VIDAL, Journaliste, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI Maryse BURGOT, Grand reporter au service Enquêtes & Reportages de France Télévisions Elena VOLOCHINE, Journaliste, ancienne correspondante de France 24 en Russie

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Invités : - Michel Goya, historien et écrivain, ancien colonel de l'Armée de Terre - Jean Lopez, éditeur et journaliste, directeur de la rédaction de Guerre&Histoire Le livre : "L'ours et le renard. Histoire immédiate de la guerre d'Ukraine" (Perrin, 2023) 3:30 Le projet du livre 11:30 La préparation de la guerre 36:00 La première phase 53:30 L'enlisement dans le combat urbain Les précédents épisodes avec M. Goya : - https://soundcloud.com/le-collimateur/parler-de-la-guerre-en-ukraine-avec-michel-goya - https://soundcloud.com/le-collimateur/le-combat-dinfanterie-dans-la-guerre-dukraine-avec-michel-goya Générique par @yotta_music Extrait audio : https://www.youtube.com/watch?v=61Z-R0ZoDao

Attaques de drones ukrainiens sur Moscou, essaims de drones russes sur Kiev, mini-drones sur la ligne de front… Dans la guerre d'Ukraine, les drones sont partout. Jamais un conflit n'a rassemblé autant de ces machines qui viennent bouleverser les tactiques militaires. Bien moins chers que des missiles, les drones créent en permanence la menace, la terreur ou encore l'incertitude dans tous les compartiments du champ de bataille, pointe Léo Peria-Peigné chercheur à l'Ifri, l'Institut français des relations internationales : « Vous avez deux armées qui ont du mal à couvrir l'ensemble du front, tout simplement parce que ni l'un ni l'autre n'est vraiment assez nombreuse pour faire une ligne totalement pleine comme c'était le cas pendant la Première Guerre mondiale. Vous avez des môles de résistance, des môles armés et les interstices vont être couverts par des drones qui vont permettre de repérer un mouvement adverse. Ça, c'est la version défensive. La version plus offensive va être armée, souvent légèrement, pour aller porter le feu en face et mener une sorte de harcèlement constant et permanent qui oblige l'adversaire à se tenir sur ses gardes. Ensuite, vous avez des drones plus performants, avec des portées plus importantes qui vont pouvoir se déployer notamment sur Moscou. Il y a quelques mois, d'anciens drones soviétiques à réaction ont été modifiés pour devenir des bombes volantes, afin d'être utilisé à cet effet. »Le Lancet 3 : un drone rustique et efficaceDès le début de la guerre, les Ukrainiens ont un coup d'avance : ils généralisent l'usage des drones, utilisant massivement des petits drones civils modifiés. Mais l'armée russe a depuis comblé son retard, en s'appuyant notamment sur le drone suicide Lancet 3. Rustique, peu coûteux, il est aussi, relève Léo Peria-Peigné, particulièrement efficace : « Aujourd'hui, le Lancet, malgré une charge utile un petit peu faible est quand même très utile pour faire ce que l'on appelle : la contre-batterie. En gros, il va détecter les départs de feu adverses et il va aller se crasher et détruire ou essayer de détruire les canons adverses. C'est comme ça que, au moins un des deux Caesars (canon automoteur français de 155 mmm) qui a été détruit et reconnu comme détruit, a été attaqué. »« Le drone, c'est la star de ce conflit » Michel GoyaRégulièrement, Moscou envoie des salves de drones suicides iraniens Shahed sur les arrières ukrainiens. Kiev fait de même en frappant le territoire russe dans la profondeur, notamment avec le drone Furia. Mais c'est au plus près du front que l'on retrouve le plus de drones. On est passé en Ukraine, souligne l'historien militaire Michel Goya, à une échelle jamais observée jusque-là : « L'armée ukrainienne, c'est l'armée la plus dronisé du monde, très largement. Les Russes s'y mettent aussi, ce qui rend d'ailleurs les choses plus compliquées. Un élément un peu nouveau de ce conflit, c'est une sorte de transparence du champ de bataille. Il est très difficile de monter des opérations de grande ampleur parce qu'elles sont rapidement visibles. Le ciel est dangereux pour les appareils pilotés (hélicoptères, avions de combat). En revanche, le ciel est peuplé de machines qui remplissent beaucoup de missions de l'aviation. Ils font du renseignement, ils font de la reconnaissance, ils font de la frappe et on peut imaginer l'attaque de la ligne fortifiée dans la province de Zaporijia précédée d'essaims de drones qui vont harceler les arrières russes. Ou inversement, les Russes qui vont essayer, en utilisant leurs drones, d'entraver toutes les opérations offensives ukrainiennes. Oui, le drone, c'est la star de ce conflit, incontestablement. »Conséquence : les pertes de drones sont aussi très élevées, chaque drone, disent les experts, ne vole pas plus de 4 à 6 fois avant d'être abattu.

durée : 03:00:35 - Le 6/9 de l'été - par : Eric Delvaux, Carine BECARD, Mathilde Khlat, Benjamin Dussy - Nos invités du jour sont tout d'abord es guitaristes Laurent Brancowitz et Christian Mazzalai, du groupe Phoenix, puis à 8h20 un plateau pour s'intéresser à l'armée, avec Michel Goya, docteur en histoire contemporaine, et Jean Lopez, directeur de la rédaction de Guerres & Histoire. - réalisé par : Marie MéRIER

C'était mercredi, une trentaine de représentants de l'opposition à Vladimir Poutine se sont retrouvés à Paris pour préparer l'après-Poutine. Au même moment, sur le terrain des soldats russes ultranationalistes en guerre contre leur pays d'origine se sont vantés de victoires sur le territoire russe à Belgorod. Un revers symbolique, mais aussi stratégique pour la Russie, qui se trouve contrainte de défendre son territoire sur plusieurs centaines de kilomètres, alors que les Ukrainiens se préparent à mener une vaste contre-offensive. L'envoi d'armes nucléaires russes en Biélorussie traduit l'immense tension qui règne actuellement dans la région. Alors, Poutine est-il réellement fragilisé par ses adversaires civils et militaires russes ? La société russe est-elle sur le point de lâcher son président ? On ouvre la discussion avec nos invités. Veronika DORMAN, journaliste, cheffe adjointe du service étranger à Libération, ancienne correspondante à Moscou (2009-2016), co-autrice avec Ksenia Bolchakova de "Un peuple qui marche au pas - Les Russes sous Poutine » aux éditions JC Lattes (12/04/2023) Antoine ARJAKOVSKY, historien, directeur de recherche au Collège des Bernardins, Jean LOPEZ, directeur de la rédaction de Guerres et Histoire, co-auteur avec Michel Goya de « L'ours et le renard - Histoire immédiate de la guerre en Ukraine » aux éditions Perrin (25/05/2023) Hélène BLANC chercheuse au CNRS politologue, autrice de « Goodbye Poutine » aux éditions Ginkgo Gallagher Fenwick, journaliste et auteur de "Volodymyr Zelensky, L'Ukraine dans le sang” aux éditions du Rocher.

L'ours russe sera-t-il mis à genoux par le renard ukrainien ? Jusqu'à quel point la guerre en Ukraine, ce territoire de rejoue-t-elle sous nos yeux des conflits aussi anciens que méconnus ? La relation entre Hitler et Staline, il y a 80 ans, n'explique-t-elle pas en partie l'attitude de Poutine aujourd'hui ? Pour y répondre, Frédéric Mounier reçoit Jean Lopez, directeur de la rédaction de Guerres & Histoire, et Michel Goya, officier des troupes de marine et historien, tous deux auteurs du livre "L'ours et le renard - Histoire immédiate de la guerre en Ukraine" (éd. Perrin, 2023), ainsi que Jean-Jacques Marie, historien spécialiste de l'Union soviétique et du communisme, auteur de "La collaboration Staline-Hitler - 10 mars 1939-22 juin 1941, août-septembre 1944" (éd. Tallandier, 2023). 

Mes chers camarades, bien le bonjour ! Bienvenue dans ce nouvel entretien historique en compagnie de Michel Goya, sous-officier dans l'infanterie, officier des troupes de Marine, mais aussi historien spécialiste de l'innovation militaire dans les conflits modernes. Il nous a justement parlé de cette thématique pendant la Première Guerre mondiale. En effet, les grands progrès technologiques faits à la fin du XIXe et au début du XXe siècle ont fait évoluer en l'espace de quelques années beaucoup de domaines, y compris le militaire, à tel point qu'on peut qualifier ce conflit de véritable guerre moderne. On peut effectivement la qualifier ainsi, mais en réalité qu'est-ce qu'une guerre moderne ? Comment l'armée française était-elle structurée avant la Première Guerre mondiale, et comment s'est-elle adaptée à ces avancées ? Et que ressentaient les soldats face à cette guerre dévastatrice ? On est parti pour deux heures d'entretien passionnant, alors je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene ! Become a member at https://plus.acast.com/s/notabenemovies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Mes chers camarades, bien le bonjour ! On a reçu récemment dans un entretien Michel Goya, officier des troupes de Marine et historien spécialiste de l'innovation militaire dans les conflits modernes. On a parlé avec lui de la Première Guerre mondiale, mais ça, vous l'entendrez dans quelques jours. Mais Michel a également été conseiller historique pour le film Les Tirailleurs, et j'en ai profité pour lui demander ce qu'il pensait des films se passant pendant ce conflit, comme 1917, Au revoir là-haut, ou encore À l'Ouest rien de nouveau. Sont-ils fidèles à l'histoire, ou pas du tout ? Et d'ailleurs, doivent-ils vraiment l'être ? En attendant l'entretien intégral, je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene ! Become a member at https://plus.acast.com/s/notabenemovies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invitée : Angélique Palle, chercheuse à l'IRSEM. Le premier épisode sur "Dune" avec Michel Goya : https://soundcloud.com/le-collimateur/dune

Jeudi 11 mai, François Sorel a reçu le colonel David Schuster, officier référent robotique de l'Etat-major de l'armée de Terre ; Pascal Samama, journaliste BFM Business, spécialiste de la Défense ; Patrick Aufort, directeur de l'agence de l'innovation de défense (AID) ; Michel Goya, ancien militaire et consultant Défense pour BFMTV ; Élise Vincent, journaliste chargée des questions de Défense au journal Le Monde ; Frédéric Simottel, journaliste BFM Business ainsi que Jean-Baptiste Huet, journaliste BFM Business, dans l'émission Tech & Co sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.

Patrick Aufort, directeur de l'agence de l'innovation de défense (AID), Michel Goya, ancien militaire et consultant Défense BFMTV et Pascal Samama, journaliste BFM Business, étaient les invités de François Sorel dans Tech & Co, ce jeudi 11 mai. Ils se sont penchés sur l'innovation en matière de défense, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.

Rediffusion du 28 mars 2020 C'est le colonel Goya qui vient aujourd'hui recommander dans le bunker le film-culte, paroxysme du film d'action militaire par Ridley Scott, "La Chute du faucon noir" ; mais aussi entrer dans les détails opérationnels, et comparer notamment l'action américaine avec une opération française similaire quelques mois plus tôt. Sur le blog de Michel Goya : https://lavoiedelepee.blogspot.com/2013/10/mogadiscio-1993-loryx-et-le-faucon-noir.html

Une dizaine de mois après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, quelles leçons militaires peut-on tirer du côté russe et ukrainien ? D'une part, l'armée russe a gaspillé ses forces sans remplir d'objectifs stratégiques. Son organisation très centralisée, héritée de l'époque soviétique, ainsi que ses équipements non modernisés l'ont amenée à enchaîner les erreurs de transmission, de commandement et de logistique. L'armée ukrainienne, équipée et conseillée par les Occidentaux depuis 2014, adopte une approche militaire bien plus moderne. Elle reste néanmoins confrontée à un adversaire dont la réserve de soldats mobilisables est considérable. Comment expliquer l'absence d'évolution des méthodes et de l'équipement de l'armée russe ? La guerre russo-ukrainienne est-elle amenée à durer ? Qu'en est-il des capacités militaires des armées européennes et notamment de l'armée française ? Dans ce podcast, Nicolas Richoux, général en deuxième section du corps des officiers généraux et consultant défense sur LCI, analyse les leçons militaires à tirer de la guerre en Ukraine. Pour aller plus loin :

Quand le cinéma répare la mémoire : celle des tirailleurs sénégalais de la première guerre mondiale, ces hommes venus d'Afrique pour combattre aux côtés des Poilus dans les tranchées françaises… Des oubliés de l'Histoire mis en lumière par Omar SY dans son dernier film, Tirailleurs, sorti aujourd'hui au cinéma… On en débat avec : Omar SY, Acteur, producteur, à l'affiche du film « Tirailleurs » en salle ce mercredi 04 janvier Mathieu VADEPIED, Réalisateur du film « Tirailleurs » en salle ce mercredi 04 janvier Aïssata SECK, Présidente de l'association pour la mémoire et l'histoire des tirailleurs sénégalais Michel GOYA, Ancien colonel des Troupes de marine, historien de la première guerre mondiale, conseiller historique et militaire pour le film « Tirailleurs » en salle ce mercredi 04 janvier, essayiste Constance RIVIÈRE, Directrice générale du palais de la Porte Dorée

2022 : L'ANNÉE DE LA GUERRE EN UKRAINE – 29/12/22 MICHEL GOYA Historien, ancien colonel des troupes marines Le 24 février 2022, le président russe Vladimir Poutine a lancé l'invasion à grande échelle de l'Ukraine qui a causé la mort de milliers de personnes. Depuis, le monde a été témoin de destructions à grande échelle, de populations jetées sur la route de l'exil pour fuir les combats et l'horreur de la guerre. De nombreux commentateurs, et certains services de renseignement occidentaux avaient estimé que les combats ne dureraient que quelques jours. Pourtant, c'est toute la résistance acharnée d'un peuple ukrainien et de leur président devenu Chef de guerre qui a déjoué tous les pronostics face à ce qui était tenu pour une des plus puissantes armées du monde. Volodymyr Zelensy, jusqu'alors présenté par ses détracteurs comme une marionnette à la merci des États-Unis et de la Russie a fait taire les critiques par sa capacité à incarner la détermination de son peuple face à la supériorité militaire de Moscou. Sur le plan international, cette guerre n'a fait que renforcer la solidarité du camp occidental. 141 des 193 pays membres de l'ONU ont voté dès le 2 mars la résolution condamnant l'invasion russe de l'Ukraine. De l'horreur du massacre à Boutcha, Marioupol, devenue ville martyre, la menace nucléaire brandie, l'Ukraine, plongée dans le noir, la libération de Kherson… Michel Goya reviendra sur les moments marquants qui ont fait basculer tout un pays dans une situation dramatique.

La question se pose avec acuité maintenant que l'Ukraine reprend l'avantage sur le terrain. Et si Poutine était en train de perdre la guerre ? La question n'est plus du tout saugrenue aujourd'hui, les experts le remarquent. Poutine a adopté une nouvelle stratégie qui consiste donc à diriger les frappes militaires contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Ce qu'il veut, c'est simple, c'est faire plier ce pays en faisant grelotter de froid sa population. En fait, comme le faisait remarquer Michel Goya, un ancien colonel retraité, selon lui, Poutine espère que ce sera le général Hiver qui gagnera donc cette guerre. Alors Poutine a tort car sur place, la détermination des Ukrainiens est sans faille et ils n'accepteront pas de se rendre uniquement parce qu'ils ont froid. En vérité, ce que le monde entier découvre, c'est que Poutine a commis une immense erreur stratégique en envahissant l'Ukraine. D'abord, lui qui se plaignait d'être encerclé par l'OTAN a redonné une nouvelle vie à l'OTAN. Je rappelle que Trump ne voulait plus financer cette alliance et que le président Macron avait osé dire il y a trois ans que l'OTAN était en état de mort cérébrale. Mais grâce à l'erreur magistrale de Poutine, l'OTAN s'est littéralement réveillée. Les États-Unis ont d'ailleurs envoyé 100.000 GI en Europe. La Suède et la Finlande, jadis deux pays neutres, ont demandé à adhérer à l'OTAN. Et quant à Poutine qui nous vendait du gaz, il doit se mordre l'élève. Car aujourd'hui, non seulement il y a un embargo, mais ce sont les Etats-Unis qui nous le vendent cher. D'ailleurs, leur gaz, c'est ce qu'on appelle un fiasco complet. Sans compter que le monde entier découvre que l'une des armées supposées être les plus puissantes au monde est une armée de pieds nickelés. Sujets traités : commissaire européen, armes, russes, valables, armée régulière, corruption, pays, industriels, européens, guerre, reprise économique, Europe, Ukrainiens, territoire, armée russe, annexion, Crimée, dirigeant, russe, Poutine, Ukraine, frontières, 24 février, 2022, attaque, dilemme, Dominique Moïsi, spécialiste, géopolitique, hiver, incertitudes, ménages, entreprises, accord, sentiment, gagné, perdu . --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.

Épisode 6 et dernier numéro de ces des Chroniques de Sarajevo : La menace fantôme. Dans ce témoignage de la guerre de Bosnie-Herzégovine, Michel Goya revient sur quelques épisodes marquants et sur le sens de ce déploiement, parfois difficile à trouver. ❋ Musiques : Cavatina (Stanley Myers). Le serpent noir, Piano serbe (Térence Meunier).

Épisode 5 des Chroniques de Sarajevo : C'est guignol. Dans ce témoignage de la guerre de Bosnie-Herzégovine, Michel Goya revient sur quelques épisodes courants et sur le sens de ce déploiement, parfois difficile à trouver. ❋ Musiques : Cavatina (Stanley Myers). Le serpent noir, Piano serbe (Térence Meunier).

Épisode 4 des Chroniques de Sarajevo. Dans ce témoignage de la guerre de Bosnie-Herzégovine, Michel Goya revient sur quelques épisodes courants et sur le sens de ce déploiement, parfois difficile à trouver. ❋ Musiques : Cavatina (Stanley Myers). Le serpent noir, Piano serbe (Térence Meunier).

Troisième opus des Chroniques de Sarajevo. Dans ce témoignage de la guerre de Bosnie-Herzégovine, Michel Goya revient sur quelques épisodes courants et sur le sens de ce déploiement, parfois difficile à trouver. ❋ Musiques : Cavatina (Stanley Myers). Labyrinthe II, Les cycles du sommeil (Térence Meunier).

Dans ce deuxième épisode des souvenirs de Sarajevo de 1993, Michel Goya ressort un manuel du sous-officier d'infanterie de 1949 afin de trouver une solution aux snipers qui ne cessent de les prendre sur cibles, lors de l'installation de ses marsouins à Skanderja.❋ Musiques : Cavatina (Stanley Myers). Le serpent noir, Frappes chirurgicales (Térence Meunier).

Ecoutez Le débat avec Yves Calvi et Amandine Bégot du 11 octobre 2022

Ecoutez Le débat avec Yves Calvi et Amandine Bégot du 11 octobre 2022

Dans cette série de threads Twitter, le colonel Michel Goya partage ses souvenirs d'un déploiement à Sarajevo en 1993. Ce premier épisode raconte l'histoire d'une installation difficile dans un pays ravagé par la guerre et une ville assiégée.Musique : Cavatina (Stanley Myers), Le serpent noir, Frappes chirurgicales (Térence Meunier).

Avec: Michel Goya, historien et ancien colonel des troupes de marine - L'invité de l'actu, tous les jours dans Apolline Matin sur RMC. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.

Ecoutez Le débat avec Yves Calvi et Amandine Bégot du 12 septembre 2022

Ecoutez Le débat avec Yves Calvi et Amandine Bégot du 12 septembre 2022

« La ville d'Izioum est la principale conquête de la fulgurante contre-offensive ukrainienne lancée mardi dernier dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, relève Le Monde. Une fois le front percé lors de rudes combats à Balakliïa, l'armée russe s'est effondrée et ses unités ont fui en ordre dispersé. Face à la débâcle, Moscou a annoncé, avant-hier, avoir ordonné le retrait d'Izioum, où des milliers de soldats étaient en train d'être encerclés. Kiev a confirmé, hier soir, par la voix du président Volodymyr Zelensky, avoir achevé la prise de la ville. Izioum est désormais le symbole de la manière dont cinq jours d'assaut deviennent un tournant dans une guerre. » Surprises… « Les surprises se succèdent les unes aux autres depuis près de sept mois en Ukraine, s'exclame Le Figaro. Kiev devait tomber rapidement. Volodymyr Zelensky a résisté. L'armée russe, puissante et massive, semblait vouée à progresser, même lentement, portée par la force de son artillerie. Elle a dû se retirer de la région de Kiev et de Kharkiv. Le Donbass semblait perdu après la prise de Sieverodonetsk. L'armée ukrainienne mène une contre-offensive victorieuse… Si l'on ajoute la reconquête de l'île des Serpents, la perte du navire (de guerre) Moskva ou les frappes de missiles sur la Crimée, le bilan de "l'opération spéciale" de Vladimir Poutine - sans parler des conséquences diplomatiques et économiques - se transforme en cauchemar pour celui qui voulait intimider l'Occident. » Des renforts en armes Comment expliquer cette avancée militaire ? Réponse du consultant militaire du Parisien, Pierre Servent : « ces dernières semaines, explique-t-il, les Ukrainiens ont reçu des centaines de drones, des véhicules blindés de combat d'infanterie qui sont très importants dans les opérations au sol. Ils ont reçu des missiles antiradars qu'ils sont parvenus à adapter sur leurs avions de combat. Ils ont reçu aussi, de la part des Américains, des hélicoptères de transport de troupes. Par ailleurs, la formation des soldats ukrainiens sur ces différents outils s'est améliorée. Les Ukrainiens sont montés en gamme alors que du côté russe, on a eu le sentiment d'un outil stagnant qui ne s'est pas régénéré. » Comment va réagir Poutine ? Alors, peut-on qualifier cette percée ukrainienne de tournant dans la guerre contre la Russie ? Pour Michel Goya, historien militaire, interrogé par Libération, très certainement… « On pourrait comparer, dit-il, ces événements à la guerre de mouvement qui a eu lieu en 1918, pendant la Première Guerre mondiale, et qui pourrait amener à l'effondrement de l'armée russe. Rien n'empêche les Ukrainiens de monter d'autres attaques du même style dans le reste du pays, comme au sud de Zaporijia, ce qui serait dévastateur pour les Russes. Les jours et les semaines à venir vont être très importants pour savoir si les Ukrainiens ont la capacité de renouveler ce genre d'attaques sur le long terme. Dans ce cas, estime Michel Goya, la victoire est à leur portée. » Reste une question fondamentale commente Libération : « comment va réagir Vladimir Poutine ? Le Président russe ne risque-t-il pas, dans sa rage destructrice, de vouloir frapper un grand coup en représailles ? Dans le seul but de montrer qu'il garde un pouvoir de nuisance. » Une gauche rassemblée mais pas unie… À la Une également, des débats électriques à gauche lors de la fête de l'Humanité… On reste avec Libération qui note que « l'événement (politique) de ce week-end a été marqué par des débats électriques entre les membres de la Nupes après la sortie discutée de Fabien Roussel, vendredi dernier, sur les minima sociaux. Jean-Luc Mélenchon a quant à lui prononcé un discours où il a affirmé son attachement au "collectivisme". » Libération qui remarque que le même Mélenchon, « triple candidat à la présidentielle, préserve le flou autour de ses qualificatifs et du futur de La France insoumise : leader LFI, ex-député, retraité ? » On ne sait pas… « Que cherche Mélenchon ?, s'interroge pour sa part Le Figaro. Le cœur de sa stratégie reste la "conflictualité". "Notre identité c'est la révolution citoyenne, pas les copains des campings", confie-t-il en privé. Comme si à la constitution d'une "majorité sociologique", façon Mitterrand 81, il privilégiait l'entretien de pôles de radicalité et de contestation, leviers non d'une alternance mais de la révolution. » Reste s'exclame L'Humanité que « cette 87e édition de la Fête de L'Humanité restera gravée dans nos mémoires comme la première qui a accueilli des stands de toute la gauche. » Le quotidien communiste qui y voit le signe d'une « fraternité retrouvée. »

Avec : Colonel Michel Goya, historien militaire et spécialiste de la guerre moderne. - L'invité de l'actu, tous les jours dans Apolline Matin sur RMC. Chaque jour, Apolline de Malherbe accompagnée de Charles Magnien, donne rendez-vous aux auditeurs RMC et téléspectateurs de RMC Story pour une matinale d'information, de débat et d'opinion unique. Avec une équipe de journalistes, elle apporte son regard quotidien sur l'information et reçoit chaque matin les acteurs de l'actualité. Les auditeurs et téléspectateurs sont plus que jamais au cœur des échanges. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).

Bien qu'il soit difficile d'estimer le positionnement actuel de la population russe à l'égard de la guerre en Ukraine, celle-ci reste très impactée par les conséquences géopolitiques de ce conflit armé. La guerre russo-ukrainienne constitue en effet une menace majeure pour la vitalité intellectuelle et économique du pays. D'une part, la mise en place de sanctions occidentales pourrait faire entrer Moscou dans une période de récession économique sans précédent, une situation qui pourrait avoir pour conséquences de fédérer la population russe autour du Kremlin pour faire face à l'Occident. Le pays est par ailleurs d'ores et déjà confronté à une fuite massive des "cerveaux", des diplômés qui cherchent à échapper aux restrictions des libertés mises en place par Vladimir Poutine après le début de la guerre. Ces événements pourraient s'avérer lourds de conséquences à long terme pour la Russie et sa population… Comment la société russe perçoit-elle les décisions prises par le Kremlin à l'égard de l'Ukraine ? La rupture entre la Russie et les Occidentaux persistera-t-elle tant que Vladimir Poutine se maintiendra au pouvoir ? Dans ce podcast, Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférences à Paris Nanterre, spécialiste de l'Ukraine et de la Russie post-soviétique, nous offre un tour d'horizon de la situation en Russie, en mettant les sciences sociales et humaines au service de la compréhension d'un phénomène de guerre. Pour aller plus loin :

Avec : Le colonel Michel Goya, consultant défense de BFMTV. - Chaque matin, Apolline de Malherbe reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent, pendant une demi-heure, aux questions sans détour de la journaliste. Ce face-à-face est devenu le premier rendez-vous politique radio/TV de France.En simultané sur BFMTV. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).

Invité : Michel Goya, colonel à la retraite des troupes de marine, consultant BFM TV sur la guerre Ukraine, auteur du Temps des guépards (Tallandier, 2022). 2:30 Le déclenchement de l'opération russe 18:30 Les relations avec l'institution militaire 24:00 Le rôle de consultant pour BFM TV 47:00 Le choc des images et premières surprises 57:00 Surprises et enseignements 1:14:00 Le sentiment de proximité 1:20:30 Les enseignements pour les armées françaises Extrait audio : Bell Bill DeVoe, « Poison » (1990)

durée : 00:25:32 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Depuis mardi, la Russie a lancé l'offensive sur le Donbass, en Ukraine. Marie Mendras, spécialiste de la Russie, politologue au CNRS et professeure à Sciences Po, et Michel Goya, ancien colonel des troupes marines et historien de la guerre, sont les invités de France Inter.

La guerre en Ukraine a remis en question un certain nombre d'équilibres sur la scène internationale. Bien que les Occidentaux semblent avoir gagné en unité face à la guerre, notamment dans le cadre de l'OTAN, ils sont certainement plus isolés vis-à-vis du reste du monde. Par ailleurs, l'alliance entre la Chine et la Russie, bien que solide, pourrait s'avérer fragilisée par l'isolement progressif de Poutine. Enfin, la question de la réponse à la guerre en Ukraine est un point qui divise davantage la communauté internationale : certains pays la condamnent là où les Occidentaux la sanctionnent. Va-t-on assister, comme le préconise le président Joe Biden, à un nouveau clivage entre l'axe des pays autoritaires et l'axe des démocraties ? Quels seraient les opportunités et les dangers d'une telle formule ? L'alliance entre la Chine et la Russie est-elle aussi solide que l'on prétend ? La guerre en Ukraine a-t-elle remise en cause les notions de « fin des États nations », « fin des territoires » ou encore « fin des frontières » ? Éléments de réponse avec Ghassan Salamé, universitaire et diplomate libanais. Pour aller plus loin :

Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.

Un mois après le début de l'offensive militaire menée par Moscou, l'armée russe semble piétiner. Sous-estimation de ses capacités humaines, faille du renseignement… Moscou semble avoir commis un certain nombre d'erreurs qui pourraient expliquer cet enlisement. Quelles leçons militaires peut-on tirer de la guerre russo-ukrainienne ? Est-il aujourd'hui de plus en plus difficile de gagner une opération militaire extérieure ? Dans l'hypothèse où l'armée russe parviendrait à atteindre Kiev, la Russie pourra-t-elle maintenir un nouveau régime au pouvoir en Ukraine ? Peut-on envisager que l'armée russe fasse appel à des forces tchétchènes pour la renforcer ? Eléments de réponses dans ce podcast avec Michel Goya, officier des Troupes de marine et docteur en Histoire contemporaine et auteur de l'ouvrage « Le Temps des Guépards – La guerre mondiale de la France de 1961 à nos jours » paru aux éditions Tallandier en janvier 2022. Pour aller plus loin :

Michel Goya, ancien colonel de l'Armée de terre française et historien militaire, parle de la stratégie militaire russe; Guy Saint-Jacques, ex-ambassadeur du Canada en Chine, aborde les relations entre Moscou et Pékin; et Frédéric Lemaître se penche sur le nouveau confinement en Chine.

Depuis 1962, la France n'a cessé d'être en opérations extérieures et de conduire des missions militaires. Yougoslavie, Liban, Afrique, les armées ont su s'adapter aux évolutions géopolitiques et techiques pour répondre aux défis militaires. Michel Goya retrace cette guerre mondiale qui se poursuit depuis plus de 60 ans.  Emission présentée par Jean-Baptiste Noé. 

“Un tournant dans l'histoire de l'Europe”, c'est ainsi que le Président de la République a qualifié l'invasion de l'Ukraine par les forces armées russes. Mais jusqu'où peut aller Vladimir Poutine ? Quelles sont les armes, économiques, diplomatiques, voire militaires, dont dispose l'Occident pour répondre à Moscou ? Quelles conséquences durables cette guerre peut-elle avoir sur nos vies ? Avec Pierre Servent, Spécialiste des questions de défense, ancien conseiller ministériel et porte-parole du ministère de la Défense Sara Daniel, Grand reporter à l'Obs Andreï Vaitovitch, Journaliste franco-bélarusse Michel Goya, Historien, ancien colonel des Troupes de marine, essayiste Frédéric Petit, Député MODEM des Français établis en Allemagne, Europe centrale et Balkans, membre de la commission des affaires étrangères Jean-François Colosimo, Historien, essayiste (qui a écrit L'Apocalypse russe rééd. 2021 éditions du Cerf)

Cet épisode regroupe deux anecdotes partagées par Michel Goya. Rwanda 1992, Bosnie 1993 | Crédit musique : Cavatina by Stanley Myers ; Frappes chirurgicales by Toyoto Muxol.

Le Temps des Guépards. La guerre mondiale de la France de 1961 à nos jours. Sortie en janvier 2022 Entretien avec Michel GOYA

Notre pays est en guerre depuis 1961. Les soldats français sont parmi les plus sollicités au monde. En Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en plus de 60 ans nos troupes ont été engagées dans pas moins de 32 grandes expéditions, guerres, confrontations et opérations de police internationale. C'est ce que nous montre l'historien et officier des troupes de marine, Michel Goya, enseignant en histoire militaire et analyse des conflits. Son dernier livre, "Le temps des guépards - La guerre mondiale de la France de 1961 à nos jours" (éd. Tallandier), propose une vaste fresque de cette fameuse guerre mondiale en miettes au service des intérêts de la France. Il est l'invité de Frédéric Mounier, qui reçoit également le journaliste Laurent Larcher, auteur de "Rwanda, ils parlent - Témoignages pour l'histoire" (éd. Seuil, 2019).

A l'occasion de la sortie en salles de l'adaptation de Denis Villeneuve du roman mythique de Frank Herbert, retour avec Michel Goya sur l'univers guerrier tel qu'il est dépeint dans l'œuvre. Référence sur le blog de Michel Goya : https://lavoiedelepee.blogspot.com/2016/01/lart-de-la-guerre-dans-dune.html

Dans ce nouvel épisode, nous partons à la rencontre de Michel Goya.  Cet ancien colonel de l'armée de terre et désormais enseignant et essayiste, est l'auteur de plusieurs livres traitant de l'histoire militaire et l'analyse des conflits.  Avec lui, nous allons parler de son parcours mais aussi de sa vision des armées aujourd'hui ainsi que ses grandes évolutions. N'oubliez pas de vous abonner au podcast et également à notre magazine papier, en vous rendant sur le site defense-zone.com. Nous vous souhaitons une bonne écoute.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Retour sur les grands méchants de Dune et leurs stratégies pour diriger Arrakis, mais aussi sur leurs alliés comme L'Empereur et les sœurs du Bene Gesserit. Extrait de l'article d'Alex Nikolavitch : Vladimir Harkonnen, Néron cosmique disponible dans le Mook Dune et Tout sur Dune.  "Pervers, affreux, méchant, rusé, obscène et obèse, et pourtant séducteur à ses heures, le Siridar Baron Harkonnen est entré dans la légende comme l'un des plus terribles antagonistes de la science-fiction. Il est néanmoins possible, sans pour autant le réhabiliter, d'en faire un portrait plus mesuré. Siridar-Baron de la planète toxique Giedi Prime, Vladimir Harkonnen n'a pas que des amis au sein des familles nobles qui règnent sur l'Empire. À la façon d'un Caligula lançant « qu'importe qu'ils me haïssent du moment qu'ils me craignent », l'énorme Baron semble n'avoir que faire d'être aimé. C'est d'ailleurs en partie parce que la Maison Harkonnen est unanimement détestée et méprisée qu'elle est choisie par l'Empereur Shaddam IV pour abattre ses rivaux. Mais qui, de l'Empereur ou du Baron, manipule l'autre ?  Voilà une question qui traverse, en filigrane, la totalité du récit. Il est intéressant de se pencher sur la manière dont Frank Herbert introduit le « méchant » de Dune, dès le deuxième chapitre. Le cadre : un conciliabule entre le chef de la Maison Harkonnen et son conseiller dévoyé, le Mentat Piter de Vries, auquel assiste pour se former le jeune Feyd-Rautha, neveu et héritier désigné du Baron. Cette réunion stratégique sert, dramatiquement, à poser les enjeux et à mettre le lecteur dans une situation de « prescience » : l'aventure des Atréides sur la planète Arrakis, enjeu de tous les conflits, sera une marche vers la mort, une tragédie prédite et inéluctable, comme il se doit."   Les intervenants Alex Nikolavitch : Auteur et traducteur, il a rédigé les articles sur les Harkonnen dans Tout sur Dune. Catherine Dufour : Autrice de fantasy & science-fiction. Elle a notamment écrit une tribune sur le Bene Gesserit intitulée La Revanche des Sorcières. Michel Goya : Spécialiste en histoire militaire, animateur du blog La voie de l'épée et auteur de l'article L'art de la guerre dans Dune. Juan Asensio : Critique littéraire, essayiste, fondateur du blog Stalker et auteur d'un texte sur le messianisme de Dune pour Tout sur Dune. Modérateur : Thomas Spok, Enseignant et auteur.

Ce fil de la bagarre reprend le texte de Michel Goya sur son blog La voie de l'épée : "ne pas attendre qu'ils soient tombés pour voir qu'ils sont grands" ; en hommage au caporal-chef Maxime Blasco, mort au combat, le 24 septembre 2021.Extrait : Matthew and the Atlas, Glacier.

Sau 11 ngày khói lửa dữ dội, Israel và phe Hamas cùng tạm hưu chiến kể từ đêm 20 rạng sáng 21/05/2021. Thiếu một giải pháp chính trị, vấn đề người Palestine trên dải Gaza lại có nguy cơ bị rơi vào quên lãng như bao lần trước. Tuy nhiên, thái độ phản ứng chậm trễ, có phần thụ động của Mỹ trong suốt cuộc xung đột lần này cho thấy Trung Đông không còn là một ưu tiên của Hoa Kỳ, cuộc đọ sức với Trung Quốc mới là mối bận tâm chính. Trung Đông « lấn át » Cận Đông Chưa có lúc nào lệnh ngừng bắn lại mong manh như lần này. Cuộc xung đột vừa qua không giống như những cuộc chiến năm 2008 hay năm 2014. Tên lửa của phe Hamas có thể bắn tới các khu dân cư ở Tel-Aviv, nằm sâu trong lãnh thổ Israel. Phương trình Palestine cũng đã thay đổi. Chính phủ Israel giờ phải đối phó với những cuộc bạo động và xung đột sắc tộc chưa từng có tại những thành phố có người Do Thái và Ả Rập sống chung với nhau.  Trong bối cảnh này, ngoại trưởng Mỹ Anthony Blinken đã có chuyến công du đầu tiên tại Cận Đông. Một mặt, Hoa Kỳ tái khẳng định sự hậu thuẫn không gì lay chuyển của Washington đối với Israel. Mặt khác, ông hối thúc Israel thông lối vào trên dải Gaza, bị phong tỏa từ 14 năm qua, cho cứu trợ khẩn cấp. Ngoại trưởng Mỹ thông báo cho tái lập cầu nối với Ramallah – thủ đô của chính phủ Palestine (AP) ; mở lại tòa lãnh sự Mỹ ở Đông Jerusalem ; và hỗ trợ tài chính cho Cơ quan cứu trợ và việc làm của Liên Hiệp Quốc cho người tỵ nạn Palestine tại Cận Đông (UNRWA). Những tuyên bố này cho thấy tham vọng hạn hẹp của Mỹ trong hồ sơ Cận Đông phức tạp. Chuyến công du bốn nước Israel, Palestine, Cisjordanie và Ai Cập của người đứng đầu ngành ngoại giao Mỹ chỉ nhằm củng cố lệnh ngừng bắn, chứ không nhằm tái khởi động tiến trình hòa bình cho một giải pháp hai Nhà nước. Thời sự Palestine mỗi lúc trở nên mờ nhạt trong nhãn quan của Washington. Vì sao như vậy ? Nhà nghiên cứu Alain Dieckhoff1 (Questions Internationales số ra tháng 9-12/2020) cho rằng cuộc xung đột giữa Israel và Palestine từ hơn hai thập niên nay đã trở thành một « cuộc xung đột ngoại vi » có tính chất khu vực, không còn mang tầm cỡ địa chính trị nữa. Tâm điểm thời sự dần dịch chuyển sang Trung Đông, cụ thể là vùng Vịnh từ cuối thập niên 1990 và đầu những năm 2000, bởi hai xu hướng cơ bản : Thứ nhất, cuộc chiến do Mỹ khởi xướng chống chế độ Saddam Hussein (2003) và chương trình làm giầu chất uranium mà Iran che giấu hiện đang là mối bận tâm lớn của Mỹ, Israel và nhiều nước lân cận trong khu vực. Thứ hai, sự trỗi dậy mạnh mẽ của những phe nhóm thánh chiến Hồi giáo cực đoan như Al Qaida, Tổ chức Nhà nước Hồi giáo (Daech)… đe dọa an ninh nhiều nước phương Tây, cũng như nhiều quốc gia Ả Rập. Giải pháp hai Nhà nước : Giấc mơ xa vời Hồ sơ Israel/Palestine còn trở nên lu mờ hơn bao giờ hết trước cuộc nổi dậy của những phong trào mùa xuân Ả Rập chống chế độ độc tài. Hy vọng một nền dân chủ nhanh chóng bị dập tắt, nhiều quốc gia giờ vẫn bị đắm chìm trong cảnh « huynh đệ tương tàn » (như Ai Cập, Libya, Yemen và nhất là Syria). Dù vậy, cộng đồng quốc tế nhìn nhận rằng cơ may duy nhất cho nền hòa bình lâu dài tại vùng Cận Đông là giải pháp hai Nhà nước Israel/Palestine cùng tồn tại song song, dựa trên nền tảng thỏa thuận Oslo đúc kết được năm 1993 và được hội nghị vì hòa bình Paris năm 2017 tái khẳng định. Chỉ có điều, những điều kiện để hình thành một Nhà nước Palestine mỗi lúc một xa vời do những chính sách « sự đã rồi » của nhà nước Do Thái. Chính quyền Israel tăng tốc xây dựng các khu dân cư tại những vùng đất bị chiếm đóng, lập chốt kiểm soát, rào chắn hay tường chắn… Số cư dân Do Thái tại Cisjordani (ngoài thành Jerusalem không ngừng tăng lên từ 1.200 dân (1972) lên 410 ngàn người ngày nay, khép lại mọi dự án xây dựng của Palestine. Trong toàn cảnh này, theo nhà địa chính trị học Frédéric Encel, giảng viên trường đại học Khoa học Chính trị Sciences Po, nếu như cuộc xung đột 11 ngày gần đây giữa Israel và phe Hamas trên dải Gaza đã khuấy động trở lại chính trường quốc tế, « rủi thay, chúng ta lại đối mặt với một hồ sơ mà trong lĩnh vực địa chính trị người ta gọi là một cuộc chiến dài nhưng có cường độ thấp. Nghĩa là, thi thoảng cứ mỗi 2 năm, 5 năm, hay 10 năm một lần, người ta lại chứng kiến một đợt tấn công chấn động và nhiều đòn đáp trả, nhưng bản thân cuộc xung đột sẽ tiếp tục không được giải quyết ! » (France Culture ngày 18/5/2021). Israel/Palestine : Joe Biden sang trang Donald Trump ? Giới quan sát lưu ý, chuyến công du Cận Đông lần này của ngoại trưởng Mỹ Anthony Blinken tuy nói rằng là để sang trang chính sách chống Palestine của cựu tổng thống Donald Trump, nhưng điều đó cũng không có nghĩa là chính quyền Joe Biden hiện nay sẽ phá vỡ hoàn toàn những gì chính phủ tiền nhiệm đã thực hiện. Chính quyền Donald Trump đã đoạn tuyệt hoàn toàn với tiến trình Oslo khi đưa ra một kế hoạch hòa bình cho Cận Đông hồi tháng Giêng 2020. Theo đó, Washington thừa nhận quyền chủ quyền của Israel tại 30% vùng lãnh thổ Cisjordani (thung lũng Jourdain, tất cả các vùng dân cư chiếm đóng) ; Jerusalem là thủ đô duy nhất của Israel – vốn dĩ phải chịu trách nhiệm về mọi điểm Thánh địa. Và cuối cùng, Israel phải bảo đảm an ninh tuyệt đối cho vùng Tây Jourdain. Về phần Palestine, họ có thể thành lập một Nhà nước « phi quân sự » trên một vùng lãnh thổ bị đứt đoạn mà thủ đô bao gồm những vùng thị trấn ngoài thành Jerusalem nhưng với điều kiện phải đáp ứng một số đòi hỏi như quản lý có hiệu quả, ngừng chính sách tuyên truyền thù nghịch… Và họ sẽ được hưởng một « kế hoạch Marshall » để kích thích phát triển kinh tế. Theo phân tích của Robert Malley, chuyên gia cố vấn ở Nhà Trắng, được nhà nghiên cứu Pierre Razoux2 trích dẫn (Diplomatie tháng 4-5/2021), tại vùng Trung Đông, mối bận tâm duy nhất của Mỹ chính là hồ sơ hạt nhân Iran. Chính quyền Biden cũng sẽ không xem xét lại những thỏa thuận bình thường hóa quan hệ giữa Israel với các nước Ả Rập gần đây (Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất, Barhein và Maroc) mà Washington cho rằng có thể giúp hạ nhiệt căng thẳng trong khu vực. Ngoài những yếu tố trên, tờ Le Monde (22/05/2021) trong một bài phân tích còn nhận định rằng sự bối rối và thái độ cứng rắn chậm trễ đối với đồng minh Israel còn cho thấy có « một chiến lược tránh né của tổng thống Joe Biden tại Trung Đông ». Một khu vực mà Mỹ đã hao tốn biết bao tiền của nhưng thu hoạch chẳng được bao nhiêu trong nhiều thập niên qua. « Trung Đông không còn là một ưu tiên nữa » theo như nhận xét của nhà chính trị học Charles Thépaut, thuộc Institut for Near East Policy, tại Washington (Le Monde ngày 22/05/2021). Bởi vì, nỗi ám ảnh duy nhất hiện nay của Mỹ là cuộc đối đầu lớn với Trung Quốc, mở ra trên nhiều mặt trận từ quân sự, kinh tế, thương mại cho đến cả công nghệ cao. Washington mong muốn sang trang Trung Đông mà « mô hình chuyên chế mỗi lúc một lan rộng, có những chính sách đi ngược với những lợi ích và các giá trị của Hoa Kỳ », để tập trung củng cố khối các nước đồng minh dân chủ nhằm chuẩn bị cho một cuộc chiến thế kỷ chống Trung Quốc. Trung Quốc mối đe dọa toàn cầu cho Mỹ Trong cuộc đọ sức này với Trung Quốc và trong một chừng mực nào đó là với Nga, chính quyền Joe Biden muốn khẳng định lại vai trò lãnh đạo hàng đầu của Mỹ trong một cơ chế đa phương. Một vị thế mà Joe Biden đã thể hiện rõ khi lần lượt bác bỏ các dự thảo tuyên bố chung về xung đột Israel/Palestine, kể cả từ đồng minh Pháp, tại Hội Đồng Bảo An Liên Hiệp Quốc. Chỉ có điều thế giới này nay có nhiều thay đổi. Bối cảnh địa chính trị ngày nay khác xưa rất nhiều. Trung Quốc với thế mạnh kinh tế và nhu cầu ngày càng lớn về dầu hỏa ; Nước Nga của ông Vladimir Putin, với ưu thế quân sự, có tham vọng lấy lại ánh hào quang thuở xưa, và trong một chừng mực nào đó, Thổ Nhĩ Kỳ, cũng mong muốn gầy dựng lại đế chế Ottoman năm nào, ngày càng can dự nhiều hơn vào vùng Trung Đông. Trong bối cảnh này, chiến sự bùng nổ giữa Israel và Hamas chẳng khác gì như một lời nhắc nhở, Hoa Kỳ liệu có từ bỏ được Trung Cận Đông như bao lần dự định, khi mà có nhiều tác nhân mới can dự vào khu vực cũng đe dọa đến thế bá quyền. Và nhất là vào thời điểm chính sách đối ngoại này của Mỹ bắt đầu vấp phải sự phản đối ngay từ trong lòng đảng Dân Chủ. Chuyên gia về chính sách đối ngoại Hoa Kỳ, bà Annick Cizel, giáo sư sử học và văn minh Mỹ, chuyên gia về chính sách đối ngoại Hoa Kỳ, tóm lược những thách thức lớn cho chiến lược Trung Đông của chính quyền Biden như sau : « Vấn đề ở đây là tổng thống Mỹ phải tiến hành một thế cân đối cả trên bình diện khu vực lẫn quốc tế. Điều này buộc ông Joe Biden phải đáp trả cùng lúc rất nhiều đòi hỏi ngoài cuộc xung đột Israel/Palestine này. Hoa Kỳ nhất thiết phải có những bảo đảm đối với Israel vào thời điểm họ tái thương lượng về hồ sơ Iran thông quan trung gian hòa giải là Liên Hiệp Châu Âu, sao cho cả Mỹ và Iran đều có thể trở lại với thỏa thuận hạt nhân 2015. Cùng lúc này, tại Đông Địa Trung Hải, Israel, Hy Lạp, Chypre và cả Hoa Kỳ đang mở những cuộc đàm phán khác về an ninh nhằm ngăn chặn đà bành trướng của Thổ Nhĩ Kỳ. Do vậy, cần phải dàn xếp với Israel. Tuy nhiên, tổng thống Mỹ không chỉ đối diện với những áp lực đến từ nội bộ đảng Dân Chủ - cụ thể là từ phe thiên tả chủ trương hậu thuẫn Palestine và đòi ngưng gói viện trợ 735 triệu đô la vũ khí cho Israel – mà cả từ trên trường quốc tế, bởi vì còn có nhiều nước trung gian hòa giải khác có thể như Nga, Trung Quốc hay Pakistan. Thế nên, trong cuộc chơi vai trò lãnh đạo ngoại giao này của Mỹ, diện mạo thế giới và diện mạo ngoại giao tại vùng Trung Đông ngày nay cũng đã thay đổi. Chúng vừa mang tính khu vực như giữa Ai Cập, Jordani, Qatar vừa là toàn cầu vì còn có cả Nga, Trung Quốc nữa. Hoa Kỳ buộc phải phối hợp các nguồn hậu thuẫn của mình mà không thể nào gây xích mích với Israel. Cần phải đưa ra nhiều bảo đảm cho Israel nếu người ta muốn đàm phán với Iran. » (France 24 ngày 20/05/2021) Tóm lại, trong toàn cảnh này, nhà phân tích quân sự Michel Goya, cựu đại tá thủy quân lục chiến nhận định, thường dân Palestine có nguy cơ tiếp tục là nạn nhân lâu dài cho cuộc chơi « tên lửa và lá chắn » giữa Israel và Hamas (France Culture ngày 18/05/2021). ********** 1. Israel/Palestine : Một cuộc xung đột trở thành ngoại vi - Questions Internationales số ra tháng 9-12/2020, Alain Dieckhoff, giám đốc Trung tâm Nghiên cứu Quốc tế (CERI), Trung tâm Nghiên cứu Khoa học Quốc gia (CNRS). 2. Giải mã mối quan hệ Mỹ - Israel – Diplomatie số ra tháng 4-5/2021, Pierre Razoux, giám đốc Viện Quỹ Nghiên cứu Chiến lược Địa Trung Hải (FMES).

Le Collimateur se réessaie cette semaine à l’exercice du débriefing à chaud d’un conflit ouvert : après la guerre dans le Haut-Karabagh https://soundcloud.com/le-collimateur/une-guerre-des-drones-retex-du-conflit-du-haut-karabagh), le podcast se penche cette semaine sur les récents affrontements entre Israël et le Hamas autour de la bande de Gaza, en compagnie de Joseph Henrotin, rédacteur en chef du magazine partenaire « DSI », et Michel Goya, colonel des troupes de marine à la retraite, historien et auteur notamment de « Sous le feu. La mort comme hypothèse de travail » (Taillandier, 2015) et « Israël contre le Hezbollah. Histoire d’une défaite annoncée » (avec Marc-Antoine Brillant, Editions du Rocher, 2013). 1:30 : Présentation du hors-série n°77 de DSI 10:00 : Bilan global des opérations depuis le 9-10 mai 18:30 : Examen des armes du Hamas et de l’efficacité de l’Iron Dome 29:30 : Efficacité des frappes aériennes israéliennes 36:00 : Les perspectives d’évolution du rapport de forces 42:00 : Les soutiens extérieurs du Hamas et d’Israël 56:00 : Blague rituelle de Joseph Henrotin sur le F-35 58:00 : La bataille médiatique d’images des opérations militaires NB : Depuis l’enregistrement a été publiée une excellente analyse vidéo du Monde, qui appuie très bien visuellement différents aspects de l’émission : https://www.youtube.com/watch?v=uhm9VIXV6cU&feature=youtu.be Liens : https://www.youtube.com/watch?v=uhm9VIXV6cU&feature=youtu.be https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2007-1-page-191.htm https://www.franceculture.fr/geopolitique/michel-goya-militairement-le-hamas-monte-en-gamme-depuis-2010 Extrait audio : Sabreen, « On man », adaptation d’un poème de Mahmoud Darwich, sur l’album « Smoke Of The Volcanoes » (1984)

Michel Goya. Ancien colonel d’active, il a publié en 2019 « S’adapter pour vaincre », chez Perrin, et signe aujourd’hui une chronique dans Le Monde sur le coût humain et financier de l’opération Barkhane. Interviewe par Camille Meyer de Christian Cambon, sénateur LR du Val de Marne et Président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense […]

Qu'elle soit pertinente ou non, la métaphore guerrière du président de la République sur la lutte contre la pandémie aura remis l'idée de stratégie sur le devant de la scène. En quoi se distingue-t-elle de la tactique, et pourquoi ne concerne-t-elle pas uniquement les militaires mais aussi les civils ? Quel rôle joue l'innovation dans son évolution ?À l'occasion de la parution des « Chroniques stratégiques » de Jacques Sapir (L'Esprit du temps, 2021), Russeurope Express reçoit Michel Goya, colonel des troupes de marine et historien militaire, notamment auteur de « S'adapter pour vaincre : comment les armées évoluent » (Perrin, 2019).

Qu’elle soit pertinente ou non, la métaphore guerrière du président de la République sur la lutte contre la pandémie aura remis l’idée de stratégie sur le devant de la scène. En quoi se distingue-t-elle de la tactique, et pourquoi ne concerne-t-elle pas uniquement les militaires mais aussi les civils? Quel rôle joue l’innovation dans son évolution?

Qu’elle soit pertinente ou non, la métaphore guerrière du président de la République sur la lutte contre la pandémie aura remis l’idée de stratégie sur le devant de la scène. En quoi se distingue-t-elle de la tactique, et pourquoi ne concerne-t-elle pas uniquement les militaires mais aussi les civils ? Quel rôle joue l’innovation dans son évolution ? À l’occasion de la parution de « Chroniques stratégiques » de Jacques Sapir (L’Esprit du temps, 2021), Russeurope Express reçoit Michel Goya, colonel des troupes de marine et historien militaire, notamment auteur de « S’adapter pour vaincre : comment les armées évoluent » (Perrin, 2019). Une émission produite et co-animée par Clément Ollivier. Retrouvez tous les numéros de #RusseuropeExpress sur le site de Sputnik : https://fr.sputniknews.com/radio_sapir Abonnez-vous au podcast pour ne jamais manquer un épisode : ▶ iTunes : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/russeurope-express/id1460834246 ▶ Google Podcasts : https://podcasts.google.com/?feed=aHR0cHM6Ly9mci5zcHV0bmlrbmV3cy5jb20vZXhwb3J0L3JzczIvcG9kY2FzdC9yYWRpb19zYXBpci8%3D ▶ Spotify : https://open.spotify.com/show/3myZ9T0TgFs38kWzso3mai ▶ Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/363002 ▶ YouTube : https://www.youtube.com/playlist?list=PLFEnc2rjQFCFjbsK8gweN_rzjykLqKWcG ▶ Ou copiez l’adresse du flux RSS dans votre application de podcast : https://fr.sputniknews.com/export/rss2/podcast/radio_sapir/

Depuis 2013, les forces militaires françaises opèrent au Mali pour lutter contre des jihadistes. L’opération Barkhane a entraîné la mort de centaines de jihadistes, dont certains chefs influents.    Cette opération a également été marquée par le décès de plusieurs soldats français, dont deux samedi dernier. Comme chaque fois, plusieurs voix s'élèvent pour demander un débat au parlement sur la présence de la France en Afrique. Le colonel Michel Goya, historien, ancien colonel de l'armée de Terre répond aux questions de RFI.

Encadrement militaire des jeunes délinquants : armée et justice sont-elles complémentaires ? Michel Goya, colonel des troupes de marine et enseignant

Quelques semaines après le 20e anniversaire du retrait israélien du sud-Liban, le Collimateur se penche sur le conflit qui explique et suit ce retrait, à savoir l'opposition larvée et parfois ouverte entre Israël et le Hezbollah — en compagnie de Michel Goya, colonel et auteur notamment avec M-A Brillant de "Israël contre le Hezbollah. Chronique d’une défaite annoncée, 12 juillet-14 août 2006", éditions du Rocher, 2014 ; et du colonel Olivier Passot, chercheur associé à l'IRSEM et auteur de la note de recherche n°87, intitulée "La stratégie d'Israël face au Hezbollah : la centralité du renseignement". Michel Goya s'attèle au premier chapitre de cette histoire en compagnie d'Alexandre Jubelin : après avoir replacé les raisons de la présence israélienne au Liban depuis 1982 et les mouvements de réaction que cette présence provoque — notamment la création du Hezbollah, ils évoquent l’ancrage du Hezbollah dans la population locale et son organisation (11:00), et la réorganisation et la montée en puissance du mouvement après le retrait israélien en 2000 suivi de l’entrée en guerre de 2006 (15:00). Ils examinent ensuite le bilan de cette guerre, qui s’il est militairement ambigu, revient en tout cas à une défaite apparente pour Israël (18:00) et les raisons de cette impasse opérationnelle pour les Israéliens (31:00), avant de faire le bilan de la situation au lendemain de la guerre (35:00). Le colonel Oliver Passot, auteur d’une note de recherche sur l’IRSEM, continue ensuite en commençant par faire le bilan opérationnel de la guerre de 2006 en s’appuyant sur les conclusions de la commission Winograd (43:00), avant de parler de la montée en gamme du Hezbollah notamment en Syrie (48:00) et de ses nouveaux objectifs par rapport à Israël (53:00), puis de la stratégie israélienne (56:00) et notamment du système « Iron Dome » (1:07:30), et de la centralité du renseignement dans le dispositif (1:14:00). Extraits audio : - Zeev Tene, "I bombed Beirut every day", sur l'album "Zoom" (2007) - Mashrou 'Leila, "Cavalry" sur l'album "The Beirut School" (2019)

Pour un nouveau passage dans le bunker, le colonel Michel Goya aborde cette fois un film plus récent — énorme succès aux Etats-Unis — en dépit de nombre d'aspects problématiques, "American Sniper" de Clint Eastwood, inspiré de l'autobiographie du Navy Seal Chris Kyle.

C'est le colonel Goya qui vient aujourd'hui recommander dans le bunker le film-culte, paroxysme du film d'action militaire par Ridley Scott, "La Chute du faucon noir" ; mais aussi entrer dans les détails opérationnels, et comparer notamment l'action américaine avec une opération française similaire quelques mois plus tôt. Sur le blog de Michel Goya : https://lavoiedelepee.blogspot.com/2013/10/mogadiscio-1993-loryx-et-le-faucon-noir.html

Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine, spécialiste de l'histoire militaire et l'analyse des conflits, est intervenu auprès des étudiants de l’ILERI pour présenter son dernier ouvrage, « S’adapter pour vaincre ». Cette conférence, organisée par l’association étudiante ILERI Défense, s'est tenue le jeudi 5 mars sur notre campus de Paris la Défense. Pour découvrir les conférences de l'ILERI et s'abonner à nos alertes conférences : http://www.ileri.fr/actualites/conferences/ Retrouvez-nous sur Facebook : http://www.facebook.com/ileri.edu/ Retrouvez-nous sur Twitter : http://www.twitter.com/ileri_edu Retrouvez-nous sur Instagram : http://www.instagram.com/ileri_edu Retrouvez-nous sur YouTube: http://www.youtube.com/c/ileri_edu Pour plus d'informations sur l'ILERI : http://www.ileri.fr/

durée : 00:58:27 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - Treize soldats français ont perdu la vie dans une collision entre deux hélicoptères lors d’une opération au nord-est du Mali. Ce drame relance une fois de plus le débat sur l’engagement militaire de la France au Sahel. Alors quelles stratégies alternatives, militaires et politiques sont envisagées ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Michel Goya ancien colonel de l'armée de terre, enseignant et essayiste, spécialisé dans l’histoire militaire et l’analyse des conflits; Marc-Antoine Pérouse de Montclos Politologue, Directeur de recherche, IRD; Bruno Meyerfeld Correspondant du Monde à Rio

Dans le Collimateur de cette semaine, Alexandre Jubelin s’entretient d’abord avec Joseph Henrotin dans le cadre du partenariat avec le magazine DSI, pour évoquer le hors-série d’été n°67 du magazine, consacré aux universités d’été de la Défense, ainsi que le n°143 qui paraît début septembre (00:30). Puis est diffusée la seconde partie de l’entretien avec le colonel Michel Goya. Avec Alexandre Jubelin, celui-ci évoque d’abord son intérêt de longue date pour la Grande guerre (10:30) et la manière dont celle-ci fonctionne comme un cas d’école du changement en contexte de guerre (15:30). Puis ils évoquent l’intérêt de Michel Goya pour la problématique de l’innovation technique (25:00) et le nouvel ouvrage de Michel Goya, S’adapter pour vaincre (30:00), avant de discuter de la notion de « doctrine », centrale dans le fonctionnement militaire mais aussi très présente au coeur du parcours du colonel Goya, de sa naissance au XIXe siècle jusqu’à ses mutations contemporaines (50:00). Extraits audio : - « Vive le pinard », chanson de poilus enregistrée dans les années 1920, disponible sur gallica.fr (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k13112962/f2.media) - « The Times They Are a-Changin’ » — Bob Dylan, sur l’album « The Times They Are a-Changin’ » (1964)

Pour ce premier Collimateur de la saison, Alexandre Jubelin reçoit le colonel Michel Goya, auteur notamment de "Sous le feu. La mort comme hypothèse de travail" (Taillandier), réédité ce mois-ci, et de "S’adapter pour vaincre", publié chez Perrin. Dans ce premier volet de l’entretien, ils parlent du parcours et de la vocation militaire du colonel Goya, et de son ouverture précoce vers l’écriture et la recherche, dès l’époque de son engagement militaire (5:00). Puis Michel Goya évoque son ouvrage Sous le feu, et ses inspirations pour la plongée au plus près du combattant qu’il y a mené (14:00), avant d’entrer dans le détail de l’expérience du feu, telle qu’il l’a vécue et décrite, à Sarajevo notamment (21:00). Puis il traite de la formation des soldats et du fonctionnement des régiments, et de la manière dont ils préparent à de telles épreuves (30:00). Il évoque enfin la postérité de l’ouvrage et son utilité, en analysant notamment la formation des soldats et en identifiant des « savoir-faires disparus » à certaines époques au sein de l'institution (38:00). Extraits audio : Massive Attack - « Unfinished Sympathy » sur l’album Blue Lines (1991) AC/DC - « War Machine » sur l’album Black Ice (2008)

Cette semaine, Game of Thrones revient dans le Collimateur de l’IRSEM pour une émission à part entière cette fois, consacrée à la représentation de la guerre dans la série en compagnie de deux militaires de profession, le commandant Jean Michelin, et le colonel Michel Goya. Avec Alexandre Jubelin, ils commencent par évoquer le dénouement de la série et le sort réservé à King’s Landing (4:30), avec l’évolution dans l’usage des dragons (7:30) et la question des crimes de guerre (10:30) ; puis l’interaction entre la représentation de la guerre dans la série et la culture militaire américaine (16:30). Ils évoquent ensuite l’importance limitée des forces navales dans la série (23:15), la focalisation de la représentation de la guerre sur les personnages principaux (26:30), ainsi que l’insistance de la série sur la question du commandement et de ce qui fait un bon chef (33:15). Ils évoquent ensuite le commandement au combat (44:30), ainsi que le problème de l’attrition et de la logistique des armées (48:00). Puis ils commentent la bataille des bâtards (51:00), ainsi que l’univers militaire de la série, où tous les généraux se connaissent intimement (1:05:00), et enfin discutent des raisons de l’importance qu’a pris la série dans la culture populaire (1:08:00). « Main Title theme » (composé par Ramin Djawadi) The National – « Rains of Castamere », 2012 (composé par Ramin Djawadi)

Michel Goya, ancien Colonel des troupes de Marine, docteur en histoire et spécialiste de l'innovation militaire, a abordé le rôle du soldat dans les conflits contemporains. Cette conférence a eu lieu en partenariat avec l'association étudiante ILERI Défense. Cette conférence s'est tenue le 9 mars 2016. Une vidéo de cette conférence est disponible sur Youtube : https://youtu.be/-4pLRlwToQs Pour découvrir les conférences de l'ILERI : http://ileri.fr/actualites/conferences/ Retrouvez le blog de Michel Goya : http://lavoiedelepee.blogspot.fr/ Découvrez le blog de l'association ILERI Défense : http://www.ileri-defense.com/ Retrouvez-nous sur Facebook : facebook.com/ileriparis Retrouvez-nous sur Twitter : twitter.com/ILERIPARIS Retrouvez-nous sur Instagram : instagram.com/ileriparis Retrouvez-nous sur Youtube : youtube.com/ileriparis Pour plus d'informations sur l'ILERI : ileri.fr/

Historien, enseignant en Histoire militaire de la guerre à Sciences-Po Paris (spécialiste de la guerre moderne). Michel Goya a longtemps servi en unités de combat et participé à plusieurs opérations extérieures en Afrique et dans les Balkans avant de rejoindre le centre de doctrine d'emploi des forces (CDEF) de l'armée de terre. Derniers livres : Sous le feu.La mort comme hypothèse de travail (éds. Tallandier, 2015), L'Invention de la guerre moderne : Du pantalon rouge au char d'assaut 1871-1918 (éds. Tallandier, 2014)...