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In this episode, Barry Ferns chats with the incredible Arielle Souma about her comedy career. Arielle shares stories about her original name, her start in stand-up, and the hurdles she faced during her first comedy course.She reflects on her passion for comedy, her goal to succeed without chasing fame, and how she stays honest on stage, tackling topics like relationships, sex, and life as a French comedian in the UK. Arielle also talks about performing in both English and French, and the differences in style and audience reactions.Follow Arielle on Instagram @arielle.souma and catch her live at The Bill Murray! Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Le mercredi 6 mars, les élèves de la sixième Sartre du Collège Georges Braque de Neuilly-sur-Marne sont venu·e·s s'initier à la radio dans les studios de Radio Campus Paris. Au programme, trois émissions : Ballon sur bitume À la présentation : Assya Interview : Walid Invités : Mateo, Brayan et Sofiane Une émission réalisée par Eve Musique : 50 Cent - "In Da Club" L'art du Tcheks play À la présentation : Daouda Interview : Adchaya Invité : Riade Chronique météo : Djelan Une émission réalisée par Davis et Soumaïla Musique : MATRA - "Bandé aux Mains" Les idées fantastiques À la présentation : Chris Interview : Shérine Invité : Adame Chronique : Amadou Une émission réalisée par Habi Musique : Franglish - "Position" (speed up) Un atelier réalisé le 6 mars 2024 et animé par Julia Martin et Swann Blanchet, dans le cadre des ateliers d'initiation aux pratiques radiophoniques « A vous les Studios » organisés par Radio Campus Paris, et soutenu par le Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre du programme Agora.
Lors de l'élection présidentielle du 6 mai au Tchad, s'affronteront notamment le président de transition Mahamat Idriss Deby et l'ancien opposant et désormais Premier ministre Succès Masra. Le porte-parole de la plateforme de la société civile tchadienne Wakit Tama Soumaïne Adoum porte un regard sans concession sur le processus électoral et sur la présence militaire française dans son pays, après l'annonce du maintien des troupes françaises. Il est au micro de notre correspondant à Ndjamena, Carol Valade. Le scrutin du 6 mai est censé mettre un terme à la période de transition entamée en avril 2021 à la mort du président Idriss Deby et l'accession au pouvoir de son fils, Mahamat Idriss Deby porté par un groupe de généraux. Il intervient dans un contexte de tensions, marqué par la mort de l'opposant Yaya Dillo, tué lors d'un raid de l'armée au siège de son parti le 28 février dernier, mais aussi de crise sociale depuis la hausse brutale des prix du carburant.Ce contexte d'interrogation concerne également le plan diplomatique, après que l'envoyé spécial du président français pour l'Afrique, Jean-Marie Bockel, a déclaré à Ndjamena son « admiration » pour la transition en cours et le maintien des troupes françaises dans le pays.Soumaïne Adoum est le porte-parole de la plateforme de la société civile tchadienne Wakit Tama, il porte un regard sans concession sur le processus électoral et sur la présence militaire française dans son pays.RFI : Succès Masra, ancien opposant, aujourd'hui Premier ministre du Tchad, vient d'annoncer sa candidature à l'élection présidentielle. Quelles sont ses chances ? Soumaïne Adoum : Avant son accord de Kinshasa, Succès Masra s'est battu pour que les élections soient transparentes, crédibles, honnêtes, etc. Depuis qu'il est rentré, l'ensemble du processus pour mettre en place des élections crédibles ne le sont plus.L'Ange [Agence nationale de gestion des élections - NDLR] est dirigée par un membre du MPS [parti fondé par le défunt président Idriss Deby et qui a investi Mahamat Idriss Deby en tant que candidat - NDLR], le Conseil constitutionnel est dirigé par le porte-parole même du MPS. Alors que ces deux organes-là organisent les élections et le second arbitre les différends, quelle est l'assurance qu'il a déjà pour être candidat et, deuxièmement, pour croire qu'il peut gagner ?Avec un handicap supplémentaire du fait que, étant Premier ministre, c'est Succès Masra qui prend un peu tous les coups. On l'a vu avec l'augmentation des prix du carburant, c'est lui qui l'a annoncée.Et puis non seulement ça, maintenant, on annonce la gratuité de l'électricité, pour de l'électricité qui n'existe pas. C'est une moquerie et c'est une opération dans laquelle il gagne doublement : ils ne nous fournissent rien, ils rendent ça gratuit. Bon, pour ceux qui ne savent pas, ils applaudissent, ceux qui ont l'électricité à la maison, ils grognent. Mais oui, mais l'annonce a été faite que c'est gratuit, et ça compte pour la campagne.À vous entendre, le président de transition aurait un véritable boulevard devant lui ?Je ne vois pas qui va empêcher l'élection de monsieur « Kaka ». D'autant plus que la communauté internationale attend le résultat final pour dire « OK, c'est bon, l'important, c'est qu'on continue la coopération ». Et Jean-Marie Bockel qui dit qu'il est satisfait de la transition : je ne sais pas ce qu'il a appris de la transition, lui.Ces propos de Jean-Marie Bockel, qui ont été tenus donc à la présidence tchadienne, seulement quelques jours après la mort de Yaya Dillo, est-ce qu'ils vous ont choqués ?C'est plus que choquant. Déjà, la mort de Yaya Dillo est un choc. Qu'après, quelqu'un arrive et dise que la transition se passe bien, quand il y a à peine dix jours, on a assassiné un des opposants qui peut gêner pendant les élections, ça, quand même, c'est fort de café. Mais en plus Jean-Marie Bockel dit que...… que l'armée française reste présente, qu'elle doit rester au Tchad. Ça aussi, j'imagine que c'est quelque chose qui vous fait réagir ? Pour les Tchadiens, c'est une déclaration de guerre parce que cette affaire est claire : on a dit qu'on accepterait tout sauf la présence militaire. Ça fait 130 ans que l'armée française est présente sur ce territoire, ce n'est pas acceptable. Alors s'il arrive et que lui, il décrète que l'armée française doit rester, ce n'est pas l'opinion des Tchadiens. C'est l'opinion du président de la transition, oui, mais ça c'est entre eux deux. Les Tchadiens, c'est autre chose. Les Tchadiens veulent un départ définitif de la base militaire quelles que soient les conditions.Et selon vous, pourquoi est-ce que les Français cherchent à maintenir cette présence ?Déjà pendant la colonisation, le territoire tchadien était toujours appelé un « territoire militaire », puis la tradition a continué. Deuxièmement, le Tchad est un verrou au niveau continental, et donc, une des clés, un des piliers de la puissance militaire française. Mais ça, ce sont les intérêts français, ce ne sont pas les intérêts tchadiens.Et vous diriez donc qu'il y a un lien entre cette présence militaire et le ton qui est employé par la diplomatie occidentale à l'égard du Tchad ? Oui, et il faut interroger le fait que, est-ce que ce n'est pas à cause de la base militaire, que l'exception politique démocratique est ainsi accordée au régime qui a fait le putsch en 2021 ? Est-ce que bousculer la question politique équivaudrait à perdre l'avantage militaire au Tchad ? Je ne sais pas. Dans le dialogue qu'on a eu avec les pays membres de l'Union européenne, en Europe, les visites que nous avions faites sur place, le plus souvent, on nous a opposé le fait que si on pousse trop d'exigences vis-à-vis du pouvoir, alors on pousse le pouvoir entre les mains des Russes, des Chinois et enfin des Brics (groupe créé par le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du sud – NDLR).Mais qu'est-ce que vous offrez de mieux pour que les gens n'aillent pas voir les Russes ? Le Tchadien veut sortir de la pauvreté, le Tchadien veut de la démocratie, le Tchadien veut de la liberté, ne veut plus un soldat qui lui botte les fesses. La liste n'est pas longue. Vous voyez, dans ces conditions-là, la position du Tchadien n'est pas écoutée, elle n'est pas audible du côté du pouvoir je veux dire, parce que le pouvoir est soutenu de l'extérieur.
Dirk, Duncan en Ziggy kaarten na wat de eerste klinkende zege is als kersvers landskampioen. Kortrijk bleek géén 1, maar minstens 2 maten te klein voor Antwerp. We hebben het over vertrouwen tanken. Nemen felbesproken spelers op de korrel. We keken te diep in herbruikbare bekers. We zijn geteased met de nieuwste kaskraker van Kinepolis én we bespreken de wederkomst van Mandela Keita, het verlengen van de mooiste topjohn sinds Snelle Eddy en we verwelkomen Soumaïla Coulibaly. Host: Ziggy Hsia Gasten: Dirk Pieters & Duncan Bartholomeeusen Montage: Frederik Verhoeven Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Simon and the team have another packed episode as they mull over the new Burnley home shirt, hear from Fabrizio Romano on the on/off Soumaïla Coulibaly deal and we have a snippet from ex-Claret Scott Arfield on his move to the MLS to join former teammate Ashley Westwood and his Canadian dreams.Don't forget to like, share and review and follow us on social media - just search for Bee Hole Podcast on Twitter and Facebook! Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Stranger Souma est en concert ce samedi 3 juin soir à Paris, sur la scène de L'Alimentation Générale. La DJ marocaine est la star montante des musiques électroniques orientales. Un mélange d'influences traditionnelles et de downtempo matinés de deep house.
Nesse episódio, começamos um novo quadro no podcast. O convidado indica 5 animes que sejam da sua Crunchylista!Animes Indicados pelo Denison: Bocchi the Rock Charlotte Dr. Stone Food Wars - Shokugeki no Souma Skip and Loafer Participantes:- Denison Guizelini- Luiz Felipe Santos- Email: contato@nerdebate.com - ONDE OUVIR O NERDEBATE? Nerdebate (@nerdebate) | AllMyLink
Ruben who is 5 or 6 asks 'how do monkeys and dogs do a wee and poo in space?' and luckily Arielle Souma is on a break from practicing her cough burp sneezing so joins the show to answer. SUBSCRIBE TO 'BUST OR TRUST: A KIDS' MYSTERY PODCAST' RIGHT HERE: https://podcasts.apple.com/gb/podcast/bust-or-trust-a-kids-mystery-podcast/id1675057749BUY OUR RADIO NONSENSE T-SHIRTS HERE: https://comedyclub4kids.store/ (Please make sure you get a grown up to do this for you)WE NEED YOUR QUESTIONS, JOKES AND NONSENSE TOO. SEND THEM IN TO: podcast@comedyclub4kids.co.ukGROWN UPS: IF YOU CAN BUY US A COFFEE PLEASE DO SO HERE: https://ko-fi.com/comedyclub4kidsWebsite: www.comedyclub4kids.co.ukTwitter: @ComedyClub4KidsFacebook: facebook.com/ComedyClub4KidsPopJam: ComedyClub4KidsHosted by Tiernan Douieb. Music by Paddy Gervers. Design by John Beck. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Deux heures trente de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Ambdilwahédou Soumaïla, maire de Mamoudzou, répond aux questions de Dimitri Pavlenko. Ensemble, ils font le point sur la situation à Mayotte où la violence est de plus en plus présente.
FOC IT UP Comedy Club 1.15: First Concerts & Being Grown with Arielle Souma, Egg and Bronwyn SweeneyRecorded 4 October 2022 at 21Soho in London. Published 18 October 2022.Created and presented by Kemah Bobhttps://twitter.com/kemahbobhttps://twitter.com/eggcomedyhttps://twitter.com/Bron__Comhttps://twitter.com/emilybamptonhttps://www.instagram.com/focitupcomedyhttps://www.focitupcomedy.comLogo by Saven ChadhaProduced by Kemah Bob, Sacks Ellis, Ned Sedgwick and Tom Salinsky. From the House of the Guilty Feminist Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
This episode of We Watch 100 Isekai contains spoilers for How a Realist Hero Rebuilt the Kingdom / Re:CONSTRUCTION - The Elfrieden Kingdom Tales of Realistic Brave / Genjitsu Shugi Yuusha no Okoku Saikenki), Episode 1 00:00 - Intro 07:38 - Episode Recap 29:13 - Rating System Don't be put off by the low-energy start: TequilaZaku and ThermiteKitty are just being realists, and that means starting this podcast from zero. Hope you're into Zaku reading very dry statements from the wiki and the fun of taxes! Follow our heroes to the Elfrieden Kingdom as they discuss tax season, isekai titles, Thermite's bits, Souma, dying alone, a lore speedrun, our friends the Gran Chaos Empire, Spice and Wolf, source material changes, any sort of struggle, and sticking to the premise. TequilaZaku: twitter.com/TequilaZaku and youtube.com/channel/UC-c_PBJXn2MxwUoAadOuD6Q ThermiteKitty: twitter.com/ThermKitty and youtube.com/c/DynamiteNeko Email: wewatch100@gmail.com | Voicemail: anchor.fm/100isekai | Discord: https://discord.gg/nsCybGB4gG Rankings Data Sheet: https://docs.google.com/spreadsheets/d/1ttY_tsHkxQQPTyy13JO8rSjQEZSgX9A4nrekyH1-Cd4/edit#gid=0 Cover art by https://twitter.com/EyebrowScar, our friend and founder of https://twitter.com/GarcastPodcast Our theme music is World Map by Jason Farnham, a royalty-free and copyright-safe track available for use from the YouTube Audio Library. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/100isekai/message
Volvemos luego de mucho tiempo sin grabar, pero como siempre, aquí sigo y con un capítulo muy especial. Esta vez hablaremos sobre Shokugeki no Souma, contando con la perspectiva de alguien que es fan de la serie y que a su vez se dedica al mundo de la gastronomía, que es la temática principal de la serie. En este capítulo el análisis es un poco diferente y mi visión es un poco diferente, por lo que quedó un poco más largo de lo que estaba planeado pero realmente disfruté mucho hacerlo, por lo que espero que ustedes también lo disfruten mucho. Instagram de Cristian: felipe_ditho Twitter: @CafecitoConDan Instragram: nielahuang
Episode TimestampsWhat We Have Been Watching/ReadingSalaryman's Club/Ryman's Club [00:03:12]Laid Back Camp/Yuru Camp (Season 1 and 2) [00:10:56]Senryu Girl/Senryuu Shoujo [00:16:08]Tsuredure Children (Manga) [00:19:00]News SectionShueisha's Manga Plus App Allows Readers to Read All English Chapters of Manga Once [00:32:09] LinkChoujin X Manga Ends Serialization in Young Jump, Continues in Tonari no Young Jump [00:34:35] LinkMy Dress-Up Darling Manga Puts 1 Million More Copies in Circulation Since Anime Premiered [00:38:00] LinkAttack on Titan The Final Season Part 2 Opening Theme Reaches #1 on U.S. Billboard Hard Rock Chart [00:40:46] LinkNiigata Government Blames 'Girl Running With Toast' Anime Trope For Decline in Rice Consumption [00:44:42] LinkAttack on Titan The Final Season Part 2 OP Review [00:53:19]Main Discussion TopicDefinitions: Supporting Cast vs. Ensemble Cast [00:55:18]General Thoughts on Supporting Casts [00:58:52]Support Outshining The MC [01:00:07]Should Harems in Anime/Manga Count? [01:03:30]A Spin-Off Series Being More Popular Than Main Series [01:09:03]RecommendationsA Certain Scientific Railgun [01:10:33] The Disastrous Life of Saiki K [01:16:49]Chihayafuru [01:24:00]Gintama [01:28:54]Haikyuu!! [01:38:12]Steins;Gate [01:48:54]Durarara!! [01:55:18]Jojo's Bizarre Adventure [02:01:25]Food Wars!/Shokugeki no Souma [02:03:21]Monster [02:09:57]----------------------------------------------------------------------------------------------------You could always reach us through email (gapalette@gmail.com), through Twitter (@PaletteGood), or through our Facebook page (https://www.facebook.com/PaletteGood).You can also visit our website (www.goodanimepalette.com).You can also join us on Discord (Click Here for the Discord Invite!).----------------------------------------------------------------------------------------------------Music CreditsIntro: "No Cry" By FasionBreak: "Be Right There" By OomieeOutro: "Future Vibes" By QeeoAll music used is courtesy of Epidemic Sound. If you are interested in using their service, here is a referral link to their platform (Click Here!).
E se Bakugo enfrentasse Deidara em uma batalha de explosões? Quem é a mãe mais protetora: Izuku Midoriya ou Dona Florinda? Quem venceria um concurso de culinária entre Sanji e Souma? Neste podcast, caímos de cabeça na loucura do multiverso, e discutimos sobre brigas impensáveis (que ocorrem só na cabeça do Mugi).
Hi Welcome to jENI NO PIKA PIKA NIHONGO. Today, I'm going to introduce my favorite anime, fruits basket. It first started airing in 2001, but was remade in 2019 to become more popular. I remember when I was in the second grade of elementary school, I used to look forward to coming home from school and watching Fruits Basket. This story is about a high school girl(高校生の女の子), Toru Honda, (本田透)who is living alone in a tent in the mountains after her mother died in an accident. However, the place where she pitched her tent is the land of her classmate Yuki Souma(草摩由希), and she ends up staying with the Souma family where Yuki lives. However, there was a secret that those who were born possessed by a monster in the Kusama family would transform into one of the twelve animals of the Chinese zodiac (十二支)if they were hugged by the opposite sex. Sounds interesting, right? Enjoy listening! じゃあまたね。
Sam Mehran, French 79 et Vincent Delerm, Soumaé, Ottilie & Kraak & Smaak : une découverte et une playlist de 5 titres choisis par Tsugi pour accompagner votre week-end en musique.
Comencem la 13a temporada a La Veu de Sant Joan amb novetats recents de Baba Sissoko i Rodrigo Amarante, la descoberta del DJ parisenc Soumaé, records per figures que han deixat aquest estiu com Lee "Scratch" Perry, Jacob Desvarieux de Kassav' i Dusty Hill de ZZTop i recomanem concerts de blues al Harlem Jazz Club.
Volume 1 de Shokugeki no Souma. No programa de hoje conversamos com Sophia, Julia, Bucha, Pedro, Gabi e Yan sobre o primeiro volume do mangá das batalhas de comida. @Volumea_Volume Gravação e Edição Final: Otávio Garcia. Edição: Pedro Castro e Otávio Garcia. Revisão e Controle de Qualidade: Sophia Lutz. Participação: Otávio Garcia, Vinicius Gonçalves, Sophia Lutz, Julia Cerosi, Bucha, Pedro Castro, Gabriela Silvério e Yan Marco. Todas as imagens de mangás, animes, etc são marcas registradas dos seus respectivos proprietários.
What's popping everybody, the Homies are back and this week we bring to you another showdown!!! This week's showdown the homies pit the Justice League vs My Hero Academia and let's be real no one is smoking Batman. Another matchup is the English terror Gordon Ramsay vs the Diner Chef extraordinaire Yukihira Souma! Come see what the Homies gotta say about this one! Merch: withthehomies.com Pray for baby Robin and see if you are a match: bethematch.org Support the show (https://www.Patreon.com/withthehomiespodcast)
Mirchi Bangla presents Aveek Sarkar's 'Bhog' on Sunday Suspense. Broadcast date - 11th August, 2019. Introduction, Subesh Agarwal & Krishnananda Agambagish - Agni Atin - Somak Narration & Bhabeshbabu - Deep Damri - Ayantika Devi Matangi - Godhuli Dwijottam Misra - Mir Pushpodi - Sree Housewife - Upasana Episode Direction - Deep & Agni Sound design : Souma & Subho (Crostec) Poster design : Asterisc Social Media Publicity Design - Altamash & Atri Our thanks to our listener Sanmoy De for drawing our attention to this story. Enjoy and stay connected with us!! Subscribe to us : http://bit.ly/SubscribeMirchiBangla Like us on Facebook https://www.facebook.com/MirchiBangla/ Follow us on Instagram https://www.instagram.com/mirchibangla/
"Il y a une forme de miscégénation, de mélange entre ce côté vraiment libertaire que j'ai eu dans mon enfance, mon éducation adolescence et le monde occidental dans lequel je suis maintenant. C'est un mélange de prudence rationnelle et d'extrême lucidité sur l'envers du décor et de la part des ténèbres, de l'humanité et du combat mené en permanence pour à la fois transmettre à nos enfants, à ceux que l'on rencontre ou à ceux qui ont des doutes. Les belles choses qu'on peut faire ensemble sont possibles, puisqu'on les a vécues en étant jeune. Moi, j'ai déjà vécu ça pour moi de 1971 jusqu'à 90, donc c'est possible. Que toutes les différences sont sont des enrichissements et que l'on peut avoir récits en commun, pas forcément des récits communs, mais des récits en commun qu'on peut construire des choses en commun de façon simple en évitant les affrontements bellicistes et en réglant les problèmes de base qui sont qui font que par exemple, tous les enfants puissent prendre le temps d'être ensemble et que les nôtres ne sont pas mieux que ceux des autres."
In this episode I talk to Arielle Souma about drama in the booking hall, managing managers and why a heckle is better than nothing
Combien de temps l'armée française doit-elle encore rester au Sahel ? Cette question sera au cœur du débat public qui se tiendra ce mardi 9 février au Sénat français, en présence des ministres français de la Défense et des Affaires étrangères. À l'origine de ce débat, il y a le sénateur Les Républicains (LR), Christian Cambon, qui préside - à la Chambre haute - la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées. Partir ? Rester ? Il donne son point de vue au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous aimez citer cette formule d’un officier français : « Les opérations militaires extérieures, c’est comme les autoroutes. À un moment, il faut trouver la bonne sortie ». Est-ce que la sortie du Sahel, c’est maintenant ? Christian Cambon : Non, je ne pense pas. Je ne crois pas qu’on a encore trouvé la bonne sortie, parce que la présence de nos forces est encore nécessaire, parce que la situation militaire et politique au Mali ne permet pas d’envisager ce départ, même si, à un terme que nous espérons rapproché, cette solution viendra inévitablement. Janvier 2013-février 2021, voilà huit ans que les soldats français opèrent au Sahel et le bilan s’alourdit, 50 morts. Au début, l’opinion française soutenait massivement cette intervention, mais est-ce qu’elle n’est pas en train de se retourner ? Effectivement, c’est un souci que nous avons perçu. Un certain nombre de sondages ont montré l’effet d’émotion que provoquent naturellement les décès tragiques d’un certain nombre de soldats, que nous avons enregistrés. Cela dit, si au Mali s’était installé un califat ou un État utilisant les méthodes terroristes, nous aurions de très grandes craintes aujourd’hui pour un certain nombre de pays du Maghreb. Et les pays du Maghreb, c’est juste la frontière sud de la France, de l’autre côté de la Méditerranée. Et vous, en tant qu’élu du peuple, peut-on dire que vous êtes écartelé entre l’opinion publique qui voudrait que les soldats rentrent et les sécurocrates qui voudraient que les soldats restent ? Faire rentrer les soldats aujourd’hui serait le type même de la fausse bonne solution, puisqu’immédiatement, on déstabiliserait ce pays et on en reviendrait à ce qui s’était passé il y a huit ans. Je vous le rappelle, les jihadistes étaient à 80 kilomètres de Bamako. Je crois que ce qui est important que les gens comprennent, c’est qu’il faut maintenant qu’il y ait une solution politique, car vous pouvez mettre 5 000, 10 000, 50 000 hommes, vous n’y arriverez pas s’il n’y a pas la volonté politique de faire renaître l’État au Mali. Il faut que ce pays se réconcilie et, à ce moment-là, on aura réuni les conditions pour faire partir nos soldats. Par ailleurs, le Parlement va bien sûr insister sur les conditions de sécurité qui doivent être données à nos soldats. Il faut renforcer les blindages, il faut ne les exposer que dans les conditions les plus sûres de sécurité. Cela, c’est au Parlement de le dire. Il y a trois ans, en février 2018, devant vos collègues de l’Assemblée nationale, le chef d’État-major français, le général François Lecointre, a eu cette phrase : « Je ne pense pas qu’il soit possible de régler le problème au Mali en moins de 10 ou 15 ans ». Sous-entendu, les troupes françaises vont peut-être devoir y rester jusqu’en 2028 ou en 2033… Ce n’est pas le rôle de la France de jouer les gendarmes, mais nous conduisons cette action qui est nécessaire encore une fois pour la stabilité de l’Afrique. Et vous qui allez régulièrement sur le terrain au Sahel, sentez-vous monter un sentiment anti-Français ? Non. Je pense qu’il y a des forces, y compris étrangères, qui essayent de susciter cette réaction contre la présence française. Vous parlez de la Russie ou de la Turquie… C’est vous qui le dites (rires). Donc, je crois effectivement qu’il y a un certain nombre de gens qui ne nous veulent pas que du bien pour des raisons d’implantation dans ces pays. Ils souhaitent étendre leurs réseaux, c’est leur affaire. Mais, d’une manière générale, je pense que la population a bien compris l’aide que nous tentions de leur apporter pour refaire naître un peu plus de sécurité. Mais à force de rester, les Français ne risquent-ils pas d’apparaître comme une force d’occupation ? C’est le danger, c’est justement ce pourquoi nous plaidons pour qu’une solution politique émerge le plus vite possible pour que nous n’ayons pas justement à rester jusqu’en 2028 ou en 2030, ce qui n’est le souhait de personne. Vous parliez d’une politique nécessaire. En octobre 2020, après la libération des otages Soumaïla Cissé, le chef de l'opposition malienne enlevé en mars 2020, et Sophie Pétronin, l'humanitaire française kidnappée en 2016, vous vous êtes inquiétés de la contrepartie, à savoir la libération de plus de 200 jihadistes maliens. Qu’avez-vous pensé de la déclaration de Sophie Pétronin qui qualifiait ses ravisseurs jihadistes de combattants comme les autres ? J’ai été assez choqué, je dois le dire. J’ai été choqué par cette déclaration, de même que j’ai été choqué par le fait qu’à peine ayant touché le sol français, elle ait manifesté l’intention d’y retourner. Moi, je sais simplement que lorsqu’il y a des otages, il y en a eu par le passé, nos forces se sont beaucoup exposées pour libérer ces femmes et ces hommes qui avaient été pris. Nous avons eu du reste des pertes très lourdes et très douloureuses. Et donc, ses paroles ont été blessantes et douloureuses pour nous. Il y a l’action politique, il y a aussi l’action économique. Pensez-vous qu’au Sahel, et notamment au Mali, l’Agence française de développement (AFD) en fait assez ? Non. Nous pensons qu’elle pourrait faire mieux. Il y a déjà beaucoup de choses qui sont faites, mais nous pensons qu’il faudrait dépenser peut-être plus, mais sûrement mieux. C’est le rôle du Parlement de signaler ce souci et je crois que nous commençons à être entendus. Et des annonces vont être faites peut-être au cours de ce débat [parlementaire] et peut-être à Ndjamena [au G5 du 15 février] par le ministre et par le président de la République. C’est comme un petit plan Marshall qu’il faudrait faire pour ces Etats, parce qu, sans cela, ils ne vont jamais s’en sortir, et les guérillas et le terrorisme demeureront. Pensez-vous que l’Agence française de développement devrait donner moins à d’autres pays et plus aux pays du Sahel ? Nous pensons effectivement qu’il faut mieux équilibrer, c’est en cours, la répartition des aides entre 19 pays les plus pauvres et les pays qui sont sur la voie du développement. Et c’est aussi assurer notre propre sécurité que d’aider ces pays à se sortir de la pauvreté et du sous-développement.
Nesta programa, passamos em revista as mensagens dos presidentes dos países afro-lusófonos sobre o ano que passou e as suas expectativas para 2021. Por outro lado, revemos os acontecimentos que marcaram a semana. Na mensagem de ano novo, o Presidente de Angola disse esperar que 2021 seja o ano da retoma da economia, do levantamento das cercas sanitárias, da retoma dos voos internacionais, da revitalização do turismo e do regresso às actividades desportivas e culturais, com a presença do público. Na Guiné-Bissau, o Presidente Umaro Sissoco Embaló, agradeceu a confiança expressa em si pelos guineenses nas urnas e prometeu um novo ciclo a partir de 2021. Em São Tomé e Príncipe, o Presidente Evaristo Carvalho reconheceu que o ano de 2020 "foi duro" e que a pandemia de covid-19 foi acontecimento "mais crítico na história" do país desde a independência. Evaristo Carvalho avisou que 2021 não será um ano de descanso e que "o desenvolvimento do sistema nacional de saúde é imperativo". Em Cabo Verde, o Presidente Jorge Carlos Fonseca destacou o relativo sucesso no combate ao novo coronavírus. Já o Presidente moçambicano aliviou o estado de emergência para este final de ano com uma reabertura moderada da vida social. Em Moçambique, o Instituto Nacional de Gestão de Calamidades anunciou, esta sexta-feira, que subiu para sete o número de pessoas que morreram na sequência da tempestade tropical Chalane que atingiu regiões do centro no meio da semana. Por outro lado, no norte do país, a situação em Cabo Delgado está a alarmar as Nações Unidas. Myrta Kaulard, a coordenadora residente da ONU, descreveu uma situação humanitária extremamente crítica naquela província, palco de violência jihadista que provocou a fuga massiva da população. Moçambique lamentou, esta semana, a morte do nacionalista Máximo Dias, político e advogado, fundador do Grupo Unido de Moçambique e do partido Monamo. Por outro lado, o antigo deputado e delegado provincial da Renamo em Manica, Sofrimento Matequenha, raptado no dia 13 de Dezembro, foi encontrado morto numa mata, e com sinais de violência, numa aldeia do interior de Gondola, em Manica, a cerca de 60 quilómetros ao nordeste do local do seu sequestro. Em Angola, o Procurador Geral da República, Hélder Pitta Gróz, anunciou, na terça-feira, que o Estado recuperou definitivamente, em dinheiro e bens, mais de cinco mil milhões de dólares num universo de 1 522 processos relacionados com a luta contra a corrupção. Ainda em Angola, o Tribunal Constitucional chumbou o nome do presidente da Comissão nacional eleitoral, Manuel Pereira da Silva, que já tinha tomado posse perante o parlamento. Ainda na justiça, o presidente do Tribunal Supremo foi posto em causa pela associação de juízes angolanos que apelou à sua demissão. Na Guiné-Bissau, o primeiro-ministro Nuno Nabiam pode vir a ser chamado à justiça por causa da sua actividade ligada à venda de madeira. A Polícia Judiciária está a investigar várias personalidades envolvidas no corte e venda de madeira extraída de forma ilegal. Ainda na Guiné-Bissau, pelo menos quatro pessoas morreram e várias ficaram feridas em Nhoma, no centro do país, por causa de confrontos pela posse de arrozais ou “bolanhas”. A vacinação em África contra a Covid-19 só deverá começar a partir de Abril devido a dificuldades de financiamento e escassez de doses das vacinas disponíveis, de acordo com o Centro de Controlo e Prevenção de Doenças da União Africana. Mas, na quarta-feira, a Guiné-Conacri começou uma campanha de vacinação experimental com recurso ao fármaco russo Spoutnik V. Uma das primeiras a ser vacinada foi Hawa Béavogui, ministra da Acção Social, que lembrou as vítimas mortais que a Covid-19 fez no país e apelou à vacinação. No Mali, o primeiro-ministro francês, Jean Castex, passou a noite de fim de ano com as tropas gaulesas da operação anti-terrorista Barkhane. Esta semana morreram mais três soldados franceses na operação, elevando para 47 o número de militares que morreram desde 2017 neste contexto. Ainda no Mali, esta sexta-feira foram as exéquias de Soumaïla Cissé, grande figura política da oposição que morreu vítima da Covid-19 aos 71 anos, dois meses depois de ter sido libertado após meio ano nas mãos de jihadistas. Ele era um sério candidato à presidência no final do controverso período de transição na sequência do golpe de Estado de 18 de Agosto.
« Ras Bath et ses co-accusés placés sous mandat de dépôt », titre sobrement le journal du Mali, relayant le communiqué du procureur de la République et rappelant que les interpellations du chroniqueur radio et de quatre autres suspects accusés de « tentative de déstabilisation de l’État » s’étaient faites dans « des circonstances troubles ». Maliweb donne de son côté la parole aux avocats des accusés pour qui ces inculpations ne sont « rien d’autre qu’une cabale », dénonçant « l’enlèvement et la séquestration » de leurs clients et se réservant « le droit de saisir les juridictions nationales et internationales ». Mais du côté des autorités judiciaires, on évoque, toujours dans Maliweb, « des contacts et déplacements suspects et des actions de sabotage ». Jeune Afrique rappelle de son côté que Sékou Traoré n’est, lui, pas concerné par cet emprisonnement en raison de son statut de secrétaire général de la présidence qui lui donne rang de ministre. Dernier hommage du Mali à Soumaïla Cissé « Le président que le Mali n’aura jamais eu », titre The Conversation. Il s’agit d’une analyse du chercheur Lamine Savane, repris par plusieurs publications. L’article revient longuement sur le parcours politique et professionnel de Soumaïla Cissé et se demande si « sa disparition brutale rebat les cartes sur l’échiquier politique ? » Oui selon Lamine Savane, tout d’abord car il apparaissait comme « le favori des prochaines échéances électorales post-transition », mais aussi parce que son décès « soulève un autre point crucial, celui de la survie ou non de son parti, l’URD ». Or, selon le chercheur qui s’appuie sur une étude américaine, la mort d’un leader de parti politique signe souvent la fin de celui-ci. Maliweb publie de son côté un hommage rendu par l’ancien Premier ministre guinéen Kabiné Komara. Celui-ci se rappelle l’une de ses dernières conversations avec Soumaïla Cissé durant laquelle l’homme politique malien lui avait affirmé être « convaincu que le temps lui donnerait l’opportunité d’officier aux destinées de son Mali meurtri ». Mais se désole Kabiné Komara, « ce destin dont on commençait déjà à dessiner les contours a pris la tournure d’un testament qui devra éclairer toute la famille politique du Mali. » Lui a accompli son destin, étant élu président lors de sa première tentative en 2012, Macky Sall a fixé ses objectifs pour 2021. Le président sénégalais promet « un changement visible et lisible », titre DakarActu, notamment du côté des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires. « Je continuerai à dialoguer pour rassembler toutes nos forces et nos intelligences », a également annoncé le chef de l’État et cette phrase, le Soleil en fait son titre. Mais les défis sont nombreux, note Sud Quotidien, et notamment l’organisation des élections locales, repoussées à trois reprises en 2020. « Une urgence » selon le quotidien, tout comme la capacité du président à susciter « l’implication citoyenne dans la lutte contre la pandémie. » Mais Sud Quotidien estime également que Macky Sall « ne devrait pas éluder la grande interrogation liée au troisième mandat qui turlupine les citoyens. » Espoir déçu puisqu’à ce sujet « Macky Sall campe sur sa position », titre Seneweb. Pas question pour lui de s’exprimer sur le sujet et, précise le chef de l’État, « je n’accepterai pas qu’un membre de mon parti ou ma coalition en parle. » Ni d’ailleurs les journalistes, grince SeneNews qui note que le directeur de l’information de RFM qui avait posé la question au président l’an passé n’a pas été invité cette année à la traditionnelle conférence de presse de fin d’année. Une fin d'année 2020 plus ou moins dignement fêtée en Guinée Deux reportages assez antagonistes dans le Djely, d’un côté « l’ambiance morose » à Kankan où habituellement, explique le journal, « les festivités de fin d’année sont grandioses ». Mais les clients sont rares dans les marchés de la ville. Une vendeuse de vêtements explique n’avoir vu qu’une seule personne dans sa boutique et celle-ci « a rebroussé chemin en disant que le prix est exorbitant ». Un habitant analyse la situation : « les gens sont pauvres et le Covid-19 est venu rétrécir les économies, on va s’habituer en espérant que 2021 sera meilleure ». Ce n’est pas la grande forme donc du côté des Kankanais, mais à Coyah en périphérie de Conakry, les clients se bousculaient sur le marché KM36 a constaté le Djely, provoquant « un embouteillage monstre » et permettant à « certains commerçants de rehausser les prix. » « Car chacun veut porter ses plus beaux habits » pour la fin d’année alors que les patrons de maquis, cabarets et boîtes de nuit faisaient de leur côté le pied de grue devant les dépôts de boissons.
Ses militants l’appelaient « Soumi ». Il avait été libéré en octobre dernier en même temps que l’humanitaire française Sophie Pétronin. Il était présenté comme le plus sérieux prétendant à la magistrature suprême lors de la future élection présidentielle attendue en 2022 au Mali. Il avait 71 ans. Ses dernières confidences à la presse seront en kiosque dans six jours, le 31 décembre, et elles seront à lire dans le trimestriel La Revue. « Être libre est un privilège. Je l’ignorais. Maintenant, je le sais », dit Soumaïla Cissé à ce magazine, dans lequel l’ex-otage raconte les tribulations du captif des jihadistes qu’il fut dans les sables, du 25 mars au 8 octobre derniers, et dit sa volonté de « se remettre à jour » politiquement dans la perspective de ladite élection présidentielle annoncée pour 2022 par la junte militaire au pouvoir à Bamako, énonce La Revue… « Cette épreuve ne m’a pas domestiqué, elle m’a renforcé. Sans doute fallait-il que je la vive pour savoir que j’étais vraiment capable d’être un homme libre », disait-il encore à ce magazine, en évoquant poétiquement la beauté « sublime dans le désert » de la voûte céleste qu’il contemplait durant ses nuits de captif à la belle étoile… Ses ravisseurs n’ont pas eu raison de lui. Un certain virus, si. Le coronavirus, justement. Tandis que la souche découverte en Angleterre vient d’être détectée en France, une nouvelle variante sud-africaine a été repérée. Elle aussi préoccupe les chercheurs C’est dans la bonne ville de Tours, centre-ouest de la France que, pour la première fois, vient en effet d’être repérée la souche - disons « britannique » - du coronavirus, chez un patient résidant en Angleterre. Quant à la nouvelle variante du virus en provenance d'Afrique du Sud, elle « est soupçonnée de causer des formes graves chez les jeunes adultes », pointe Le Parisien. Et ce quotidien le remarque, si le virus de type sud-africain « pose question », c'est qu'il est du genre « conquérant ». Comme l’a récemment souligné un scientifique sud-africain de l'Université du KwaZulu-Natal, « jamais nous n'avions vu une seule lignée dominer ainsi », ni « se répandre aussi vite (…) Deux mois, c'est ce qui lui a suffi pour supplanter toutes les autres souches en circulation »,rapporte encore Le Parisien. Une belle histoire pour se remonter le moral en ces fêtes de Noël, un épisode de la Bible même, celui qui a fait entrer Salomé dans l’Histoire : la cour du trône d'Hérode a été retrouvée. Or c’est là qu’en dansant pour le roi, la fille d’Hérodiade aurait demandé (et obtenu) la tête de Saint-Jean-Baptiste ! Bienvenue en Jordanie, sur un piton au sommet d'une immense falaise surplombant la mer Morte. C’est là qu’il y a plus de deux mille ans, a été érigé le palais du tétrarque Hérode Antipas, au cœur de la forteresse de Macheronte. Fouillant les vestiges, une équipe hongroise d’archéologues a découvert la salle du trône. « Une cour de près de 650 mètres carrés bordée par un péristyle, raconte Le Figaro. Dans un coin de cet espace, une niche semi-circulaire : un espace pour un trône, peut-être celui d'Hérode le Grand ou de son fils Hérode Antipas.» Foi d’archéologues (et du Figaro), c’est là que « plusieurs épisodes majeurs de la Bible et des temps bibliques se seraient déroulés ». Selon les Saintes Écritures, Salomé, fille de la princesse Hérodiade, « subjugue Hérode en dansant pour lui » (et les artistes qui s’empareront de cet épisode inouï de la Bible imaginerons la fameuse Danse des sept voiles de Salomé). « Demande-moi ce que tu voudras… Ce que tu me demanderas, je te le donnerai, fût-ce la moitié de mon royaume », lui dit alors le roi (qui avait manifestement perdu la tête). Ce que demande Salomé ? Justement. Rien moins que « la tête de Jean le Baptiste »,rappelle Le Figaro, en évoquant le prophète qui, selon la Sainte Bible, avait lui-même baptisé le Christ dans les eaux du Jourdain ! Sa tête servie sur un plateau ? Ça n'est plus de la danse, c'est de l’outrecuidance…
Le Premier ministre malien de la transition, Moctar Ouane, a accordé un entretien exclusif à RFI et France 24. Il a répondu aux questions de David Baché et Marc Perelman. C'était juste avant l'annonce, ce jeudi 3 décembre, de la composition du Conseil national de transition. Le chef du gouvernement malien s'exprime sur la longueur des négociations avec les groupes jihadistes, les conflits intercommunautaires dans le Centre ou encore sur le sort du président déchu Ibrahim Boubacar Keita et de son fils, Karim Keita. Marc Perelman : Monsieur le Premier ministre, deux mois et demi après le coup d’État du 18 août, globalement salué par la population, l’installation du dernier organe de la transition se fait toujours attendre : le Conseil national de transition fait polémique, la plupart des partis refusent d’y siéger et dénoncent l’accaparement de la transition par les militaires. Il y a aussi le front social, avec des grèves qui se multiplient. Pourquoi le Conseil de transition n’est toujours pas installé, et est-ce que vous pouvez nous dire quand il le sera ? Moctar Ouane : Nous aurons bientôt les résultats des consultations qui auront permis de trouver les compromis nécessaires pour concilier les points de vue afin d’aboutir à la mise en place très rapidement du Conseil national de transition. Cela ne devrait plus tarder. M.P.: Est-ce que vous pouvez être plus précis, est-ce que c’est une question de jours ou de semaines ? Soyons patients. Je pense que c’est une question qui interviendra très rapidement. David Baché : L’essentiel des sujets régaliens, à commencer par le CNT, sont gérés par le président Bah N’Daw et surtout par le vice-président, le colonel Assimi Goïta, qui a dirigé le coup d’État du 18 août. Est-ce que vous-même, monsieur le Premier ministre, vous ne la subissez pas cette militarisation des institutions, est-ce que vous n’êtes pas l’alibi, la caution civile des militaires ? Non, les rôles sont bien répartis. Chacun joue sa partition. Nous avons tous à cœur de nous hisser à la hauteur de la mission qui nous a été confiée. D.B. : Ceux qui ont le sentiment que les militaires prennent trop de place, est-ce que vous entendez leurs inquiétudes ? Je vous l’ai dit tout à l’heure, nous sommes tous conscients de ce que nous avons à cœur de mener à bien, la mission qui nous a été confiée, puisque les rôles sont très clairement définis, chacun joue sa partition. Il n’y a pas de difficultés particulières à signaler de ce point de vue. M.P. : Début octobre, le Mali a négocié avec Aqmi la libération de trois otages occidentaux, dont la Française Sophie Pétronin, et du chef de l’opposition malienne Soumaïla Cissé. Le Mali a-t-il négocié seul, ou est-ce que d’autres pays ont eu leur mot à dire sur les contreparties ? L’essentiel pour nous est que nous ayons pu aboutir à la libération de ceux que vous avez mentionnés. C’est à la suite d’efforts conjugués des uns et des autres que cela a été rendu possible. D.B. : Est-il vrai que la France a fait pression pour que Soumaïla Cissé ne soit pas libéré seul, avant Sophie Pétronin, ce qui aurait pu retarder le processus ? Je parle pour le compte du Mali. D.B. : Justement, est-ce que la France s’est adressée au Mali en ce sens ? Est-ce que c’est vrai, est-ce que c’est faux ? Nous ne pensons pas que de ce point de vue-là il y ait eu une intrusion quelconque de la France dans le processus. En tout cas, pas à mon niveau. M.P. : Lors de sa visite à Bamako, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, a rappelé le refus de la France d’ouvrir des négociations de paix avec les groupes terroristes comme Aqmi ou le groupe État islamique. Vous lui avez personnellement, monsieur le Premier ministre, rappelé que le Mali était favorable à « de vastes discussions », conformément aux conclusions du dialogue national. La France et le Mali ne sont donc pas sur la même ligne ? Il n’y a pas de déphasage entre le Mali et la France sur cette question. Nous comprenons les décisions et les positions de la France, basées sur ses réalités. Mais la volonté de dialogue dont je me suis fait l’écho découle d’une préoccupation, d’une volonté qui a été exprimée déjà en 2017 par notre pays, par notre peuple, dans le cadre de la Conférence d’entente nationale. Puis cette volonté a été renouvelée en 2019 à la suite du Dialogue national inclusif. Il s’agit donc pour nous d’être en phase avec la volonté des Maliens et aussi tenir compte des réalités nationales. Les groupes auxquels vous faites allusion détruisent, alors que le rôle du gouvernement est de construire. Nous devons donc les empêcher de détruire soit par les armes, ou par le truchement du dialogue. Et nous avons choisi cette deuxième option, de manière à ce que ce dialogue soit considéré comme une opportunité permettant précisément d’apporter un élément complémentaire, un prolongement des réponses qui ont précédemment été apportées à travers l’action militaire, à travers la gouvernance ou encore le développement. Je précise aussi que le dialogue que nous voulons doit être appréhendé comme une opportunité d’engager des discussions vastes avec les communautés, de manière à redéfinir les contours de la gouvernance dans les localités où ces groupes ont pu s’implanter. D.B. : Mais Barkhane a multiplié, ces dernières semaines, les actions d’envergure, notamment contre le groupe d’Iyad Ag Ghali. Ce n’est pas une manière de saborder les tentatives maliennes de dialogue ? Les options ne sont pas exclusives l’une de l’autre. Le dialogue que nous poursuivons ne doit pas être considéré comme une panacée. Je vous le dis, il constitue le prolongement d’efforts d’actions à d’autres niveaux. Donc l’action militaire n’est pas exclusive du dialogue ou inversement. Les deux actions se complètent, se prolongent, dans le cadre d’une dynamique d’ensemble qui devrait permettre précisément de rétablir la sécurité sur l’ensemble du pays. M.P : Est-ce que de telles discussions ont lieu, en ce moment, avec Iyad Ag Ghali, avec Amadou Kouffa ? Il ne s’agit pas pour nous d’individualiser l’action en direction de telle ou telle personne. Ce que nous recherchons, c’est d’engager une dynamique d’ensemble à travers le dialogue qui, comme je vous le dis, doit être appréhendée dans cette double dimensions que je viens d’indiquer, à savoir le dialogue saisi comme une opportunité d’échanges avec les communautés, mais aussi un dialogue permettant précisément de déboucher sur…. M.P. : Mais vous ne les excluez pas vous, le dialogue avec eux est une piste qui est poursuivie en ce moment même ? Les recommandations du Dialogue national inclusif comme de la Conférence d’entente nationale sont claires à cet égard. Il s’agit d’engager le dialogue avec tous les enfants du Mali. D.B. : Et ce dialogue est déjà en cours, ou pas encore ? C’est une dynamique qui est en cours et à la suite de la Conférence nationale, et ce que nous avons voulu dans le prolongement du Dialogue national inclusif, c’est d’aboutir à cela. Et à ce stade, ce que je peux vous dire, c’est que nous travaillons à cela et nous n’excluons pas justement de parvenir à nouer ce dialogue-là. Encore une fois, ce n’est pas avec telle ou telle individualité, mais de manière précisément à permettre la prise en compte des préoccupations de toutes les communautés où ces groupes terroristes [sévissent, ndlr, interruption]. D.B. : Les attaques terroristes, sur fond de conflits entre communauté peule et chasseurs traditionnels dozos, connaissent une flambée en ce moment dans le Centre : à Farabougou et dans tout le cercle de Niono, mais aussi dans la région de Mopti. Le gouvernement a organisé un forum pour la réconciliation, le mois dernier. Depuis, les engagements pris par l’État n’ont pas été appliqués, la situation continue de se dégrader, l’armée malienne semble impuissante. Que comptez-vous faire, à présent ? Le gouvernement s’emploie fortement à ramener la paix sur l’ensemble du territoire, y compris dans la zone de Farabougou. Les actions qui ont été engagées de ce point de vue doivent impliquées à la fois les communautés locales à travers donc le dialogue intercommunautaire, mais aussi à travers les actions, les initiatives de l’État. C’est ce que nous avons fait récemment par l’envoi d’une délégation de haut niveau qui s’est rendue sur place… M. P. : Mais apparemment, cela ne fonctionne pas ? Oui, mais c’est une dynamique qui est en cours. On ne peut pas préjuger des résultats de cette action, elle se met en place, elle nécessitera une compréhension des uns et des autres, et un engagement des uns et des autres plus exactement. Et c’est à cela que nous travaillons. M.P. : L’armée malienne est accusée d’exactions à Libbé, un village peul incendié fin octobre, une vingtaine de villageois ont été tués. L’armée a réfuté ces accusations, mais tout de même promis des enquêtes. Elles ont été menées ? Conformément à l’engagement qu’il a pris, le gouvernement conduira ces enquêtes-là et lorsque les résultats seront connus, ils seront mis à disposition de tous. D.B. : L’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est actuellement en résidence surveillée chez lui. Pourquoi ? Des poursuites ont été engagées à son encontre ? Le président Ibrahim Boubacar Keita est à sa résidence. Il est là avec sa famille et il n’est pas en résidence surveillée. M.P. : Il est libre ? Il est à sa résidence avec sa famille. M.P. : Cela veut dire en résidence surveillée ? Il n’est pas en résidence surveillée, parce que la résidence surveillée suppose donc qu’il ait été soit sous le coup d’une inculpation ou qu’il soit poursuivi ou qu’on lui reproche quoi que ce soit, ce qui n’est pas le cas à ce stade. M.P. : Mais il n’a pas le droit d’en sortir… Il est revenu de soins chez lui et il est à sa résidence avec sa famille. M.P. : Sans avoir le droit d’en sortir ? Mais ça, je ne saurais vous le dire. M.P.: Son fils, Karim Keïta, a fui Bamako. On le dit en Côte d’ivoire. Est-ce que vous avez demandé à Abidjan de vous le remettre ? Il a quitté le pays, il est à l’étranger et vis-à-vis duquel également, il n’y a pas de commentaires particuliers que je puisse faire à ce stade. D.B. : Donc, le gouvernement malien ne le recherche pas particulièrement, ne cherche pas à le faire revenir au Mali ? Il a quitté le pays de son plein gré. À ce stade, je ne suis pas en mesure de vous indiquer quoi que ce soit, puisque c’est l’affaire de la justice, lorsque le cas échéant, cela se saurait. Mais pour l’instant, je ne peux vous en dire davantage que cela. D.B. : Pas de discussions avec Abidjan à son sujet donc ? Non. À ce stade, je ne peux pas vous dire qu’il y a des discussions quelconques ou non. Aucune action de ce point de vue n’a été engagée à ce jour encore.
Il s’appelait Bah Ag Moussa. C’était l’un des chefs d’al-Qaïda au Maghreb islamique. Il a été abattu il y a quatre jours au Mali par Barkhane. Une cible au deux visages. Selon Libération, Bah Ag Moussa, dans les journaux bamakois, voyait « l’épithète "déserteur" systématiquement accolée à son nom ». Toutefois, complète ce journal, « à Kidal, (…) Bah Ag Moussa était un chef respecté ». Vérité en deçà des dunes, erreur au-delà. La ministre française des Armées, Florence Parly, l’a présenté comme « l’un des principaux adjoints » d’Iyad Ag Ghali, chef de la coalition jihadiste du GSIM (« Jnim »), le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans. Organisation aussi appelée Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans, sous l’acronyme de RVIM. Ce succès militaire intervient alors que les autorités maliennes ne font pas mystère de leur volonté de dialoguer avec certains groupes terroristes jihadistes. Barkhane serait-elle en train de saborder cette volonté de dialogue ? Libération, en tout cas, a comme un doute. Lors du sommet de Pau réunissant les pays du G5 Sahel en janvier dernier, l’accent avait été mis sur la lutte contre l’État islamique au Grand Sahara, désigné comme « l’ennemi prioritaire » par la France dans la région dite des « trois frontières », rappelle ce journal. Mais « les dernières opérations coup-de-poing de Barkhane ont plutôt visé le Jnim, organisation rivale de l’Etat islamique au Grand Sahara », complète-t-il, en rappelant la neutralisation du chef d’Aqmi, Abdelmalek Droukdel en juin dernier et celle d’une cinquantaine de membres d’Ansarul Islam, proche d’Al-Qaeda le mois dernier. Ce doute, Le Figaro le balaie. « Après avoir concentré ses efforts contre l’État islamique au grand Sahara (EIGS), filiale de Daech au Sahel (…) la force Barkhane s’attaque au RVIM. (Car) dans l’est du pays, (cette) organisation commençait à prendre l’ascendant sur sa rivale affaiblie par l’offensive française », explique-t-il. Toutefois, Le Figaro admet que, « depuis le putsch qui a renversé à Bamako Ibrahim Boubacar Keïta cet été, l’installation d’un pouvoir de transition contrôlé par des militaires et la libération des otages français, Sophie Petronin, et malien Soumaïla Cissé, en échange de quelque 200 djihadistes, les équilibres politiques sont en train de changer au Mali. » Pour autant, cette libération d’otages fut un vrai soulagement Certes, mais « l’état-major de Barkhane n’a pas apprécié d’avoir été tenu à distance des discussions, souligne Le Figaro. Et Paris a vu d’un très mauvais œil de possibles négociations de paix s’ouvrir avec le RVIM ». Voilà pourquoi, « en attendant les prochaines décisions politiques, Barkhane frappe », explique encore ce quotidien, et par « décisions politiques », ce journal fait référence à un éventuel redimensionnement de l’opération militaire française dans le Sahel. En Côte d’Ivoire, l’opposition exige des « actes d'apaisement » du pouvoir avant tout dialogue Le président Bédié rencontrant aujourd’hui la plateforme EDS, l’opposition ivoirienne poursuit ses consultations pour accorder ses violons avant tout dialogue avec le pouvoir. Étant pointé qu’hier, sur BFM et RMC, le chef de la diplomatie française a demandé au président ivoirien de « prendre des initiatives » afin d’éviter « des dérives et des violences », a dit Jean-Yves Le Drian, Alassane Ouattara recherche « un compromis avec ses opposants en vue des prochaines élections législatives », énonce Le Figaro. Estimant que son troisième mandat, contesté par l’opposition, « s’annonce compliqué », ce quotidien considère que le président ivoirien « a, en fait, été mal élu ». Evoquant la participation à l’élection présidentielle du 31 octobre dernier (54 %), Le Figaro explique que ce chiffre officiel « n’a été obtenu par la commission électorale que par un tour de passe-passe ». Alors, pour résumer les termes du dialogue politique attendu en Côte d’Ivoire, ce quotidien assure que, « contre l’abandon du CNT (le Conseil national de Transition), le gouvernement serait prêt à des concessions en vue des élections législatives qui doivent se tenir dans les mois à venir. En parallèle, des ouvertures ont été faites à Laurent Gbagbo, toujours en exil à Bruxelles », énonce Le Figaro, sans préciser la nature desdites supposées "ouvertures" ». En tout cas, le temps presse. Dans Le Figaro, un diplomate le souligne : « Il faut que le dialogue entre tous les partis s’établisse très vite, sans quoi le pays est encore à la merci d’un dérapage »,
Les incidents qui ont agité l’élection présidentielle d’hier font craindre des lendemains difficiles après ce scrutin vivement contesté par l’opposition. « En Côte d’Ivoire : l’angoisse de l’après », formule Le Journal du Dimanche. Selon cet hebdomadaire, « les observateurs s’attendent à un taux bien inférieur à la dernière élection – pourtant considérée sans enjeu -, lors de laquelle 54,63 % des inscrits avaient donné leur voix ». Bien inférieure, la participation ? « À travers la ville d’Abidjan et dans plusieurs localités du pays, la tenue du scrutin a été perturbée, parfois empêchée et plusieurs bureaux de vote se sont transformés en lieux d’affrontement entre partisans du président sortant et ceux de l’opposition, résolument décidés à ne pas laisser cette « forfaiture » se passer », explique Le JDD, en référence au troisième mandat brigué par le président sortant Ouattara. Raison pour laquelle « les jours à venir restent les plus critiques avec l’annonce des résultats, qui seront sans aucun doute contestés », prévient Le Journal du Dimanche. Le fantôme de Sankara Au Burkina Faso c’est le 22 novembre que, sur fond d’aggravation de la situation sécuritaire, est programmée la prochaine élection présidentielle. Une fièvre qui n’a rien à voir avec le coronavirus et qui s’est emparée des Burkinabè : la fièvre sankariste du nom de Thomas Sankara. Trente-trois ans après sa mort, l’ex-président du Burkina Faso « fascine plus que jamais, constate L’Obs. La jeunesse du pays réclame la vérité sur son assassinat ainsi que le rôle joué par la France ». Cette fièvre sankariste, c’est « la deuxième vie du Che Guevara africain », formule cet hebdomadaire. Etant rappelé que l’ex-président burkinabé a été assassiné le 15 octobre 1987 par ses compagnons d’armes (il avait alors 37 ans), L’Obs, au pays des « hommes intègres », remarque que, « plus de trois décennies après sa mort, les idées panafricaines et tiers-mondistes de cette icône (…) sont plus vivantes que jamais ». Soulignant « l’impasse où sont les forces françaises face aux djihadistes », ce magazine signale aussi que l’opinion publique est « de plus en plus gagnée par un sentiment antifrançais. Dans ce contexte, la figure de Thomas Sankara, symbole d’une Afrique qui veut se libérer de la tutelle de l’ancien empire, rejaillit de plus belle à l’anniversaire de sa mort ». Bouillonnement d’autant plus vif que près de 7 Burkinabè sur 10 ont moins de 25 ans. Justement, Thomas Sankara « hante les rêves de cette jeunesse », pointe L’Obs. Journal dans lequel Serge Bambara, alias le rappeur Smockey, figure de la société civile, le dit haut et fort : « Ici, la France est de plus en plus attaquée par la jeunesse ». Le cofondateur du collectif Balai citoyen se mobilise pour qu’éclate la vérité sur l’assassinat. Le suspect numéro un est connu : Blaise Compaoré, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. « Frère d’armes de Sankara, il l’aurait trahi et aurait commandité son meurtre pour s’emparer du pouvoir. Il a été chassé par la révolte de la rue après vingt-sept ans d’un règne semi-autoritaire. Exfiltré avec l’aide de la France, il est aujourd’hui réfugié en Côte d’Ivoire », rappelle L’Obs. En attendant, la statue de Thomas Sankara, « qui domine désormais la capitale, du haut de ses 8 mètres, fait définitivement vivre son mythe » au Burkina Faso, rapporte L’Obs. Le dilemme des otages Retour sur la libération de Sophie Pétronin, de deux Italiens et du chef de l’opposition malienne Soumaïla Cissé, en échange de celle de 200 détenus islamistes, avec cette question posée par La Croix L’Hebdo : fallait-il céder au chantage des terroristes ? Car cette échange « a été perçu comme une victoire des ravisseurs du GSIM, un groupe armé lié à Al-Qaida », souligne cet hebdomadaire catholique. Seulement voilà, des États « assument leur devoir de solidarité vis-à-vis de leurs concitoyens, objecte La Croix L’Hebdo. Vu de France, notamment, on n’abandonne pas un ressortissant capturé par des terroristes. Sauver un otage, c’est sauver une part de nous-mêmes et conforter au passage le contrat social entre un citoyen et son pays ». Devoir d’assistance universel qui interpelle l’ancien diplomate Didier Le Bret. « Cette doctrine déresponsabilise les gens, tout en mettant en danger les intérêts de la France », dit-il à La Croix L’Hebdo. A chacun sa vérité… Toussaint endeuillée, Noël confiné ? Cet appel enfin à la discipline du gouvernement aux Français pour éviter le prolongement du confinement. Dans un entretien au Journal du Dimanche, le ministre de la santé souligne le caractère « très critique » de la situation face au coronavirus en France et prévient que « si le confinement n'est pas bien respecté, il faudra prendre des mesures complémentaires ». Après une Toussaint aujourd’hui endeuillée par les attentats terroristes, « Noël ne sera pas normal cette année » prévient Olivier Véran dansLe JDD. Bonnes fêtes à tous les catholiques… quand-même.
durée : 00:58:16 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - La libération, début octobre 2020, de Sophie Pétronin, de Soumaïla Cissé ainsi que de deux Italiens, a eu lieu contre celle de plus de 200 prisonniers djihadistes maliens. Mais dialoguer de cette manière avec les groupes djihadistes présents au Sahel, est-ce souhaitable ? Est-ce même possible ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Antoine Glaser Journaliste, spécialiste de l'Afrique; Jean-Hervé Jézéquel Directeur de projet Sahel à l’International Crisis Group; Ghazal Golshiri Journaliste indépendante
Qui a négocié la libération de 4 otages, dont Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin, il y a deux semaines au Nord-Mali ? Parmi les noms qui circulent, il y a le Mauritanien Moustapha Chafi, qui a été longtemps le conseiller spécial du Président burkinabè Blaise Compaoré. Dimanche dernier, après 11 ans d'exil, Moustapha Chafi est rentré dans son pays. À cette occasion, il livre quelques confidences sur son travail de négociateur. En ligne de Nouakchott, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Rfi : Moustapha Ould Limam Chafi, est-ce que vous êtes content d’être rentré au pays après une si longue absence ? Moustapha Ould Limam Chafi : Oui, je ne peux que me réjouir de rentrer au pays. Je suis très, très content. J’ai reçu tout le gotha national du pays. J’ai reçu la visite de l’ancien chef d’État Mohamed Khouna Ould Haidalla, de députés, des chefs des communautés tribales, régionales… Et j’envisage, aujourd’hui - s’il plaît à Dieu -, d’aller me recueillir sur les tombes de mes parents, mon père, ma mère. Moustapha Ould Limam Chafi, vous êtes connu depuis plus de dix ans pour votre rôle dans les libérations d’otages au Sahel. Pourquoi êtes-vous arrivé à obtenir des libérations là où les autres n’y arrivaient pas toujours ? Peut-être que j’ai utilisé plus de tact que les autres. Vous savez, quand vous accomplissez de telles missions qui ne sont pas du tout faciles, vous prenez beaucoup de risques. Il faut savoir s’adresser aux uns et aux autres, savoir comment poser les problèmes. Peut-être que j’ai trouvé les mots appropriés pour pouvoir convaincre en faveur de la libération de ces otages. Vous parlez arabe, bien sûr, mais vous parlez aussi tamasheq, vous parlez haoussa - vous parlez beaucoup de langues - djerma… Donc tout cela doit beaucoup aider, non ? Oui, parce qu’en réalité je suis ouest-africain. A l’heure de la prière, vous êtes ensemble - les ravisseurs et vous -, et vous priez ensemble, j’imagine, non ? C’est tout à fait normal. Je suis d’abord un musulman. Je prie à tout moment, à toutes les heures de prière. Vous ne pouvez pas être avec les gens au moment de la prière et ne pas prier pas ensemble. Pour aider à la libération de Soumaïla Cissé, de Sophie Pétronin et des deux otages italiens, il y a quelques jours, Jeune Afrique a révélé au début de ce mois que vous avez offert vos services au président IBK dès le mois de mars dernier. Quelle a été la bonne formule que vous avez trouvée pour négocier ? Contrairement à ce qui a été écrit, je n’ai jamais offert mes services. Le Premier ministre malien et moi, nous n’avons jamais parlé. J’ai été contacté par un homme d’affaires qui souhaitait aider à la libération de Soumaïla Cissé. J’ai recommandé des personnes qui étaient bien introduites et qui pouvaient aider à cette libération. Mais je n’ai joué aucun rôle. Jeune Afrique précise que vous avez conseillé au président et au Premier ministre maliens de passer par les services d’un Arabe de l’ancien groupe Mujao, Chérif Ould Attaher. Est-ce qu’il a été efficace dans ces négociations ? Je ne peux pas vous dire. Mais dans tous les cas, on se réjouit que les négociations aient abouti et personnellement je n’ai joué aucun rôle. Je vous demande peut-être un seul nom, à me confirmer ou non, parmi les intermédiaires qui auraient été contactés par vos soins. C’est le Touareg Sedane Ag Hita [commanditaire présumé de l’enlèvement et de l’assassinat des deux reporters de Rfi Ghislaine Dupont et Claude Verlon, le 2 novembre 2013 à Kidal]. Est-ce que vous confirmez ? Non, je ne confirme pas. Mais vous ne démentez pas non plus… Non, non, je n’ai jamais recommandé Sedane, non. Vous n’avez jamais recommandé Sedane Ag Hita dans la négociation ? Non, non… Est-ce que les jihadistes qui ont organisé les attentats terroristes de 2016 à Grand-Bassam et à Ouagadougou ont fait partie des gens qui ont été libérés au début de ce mois ? Je ne peux pas savoir, je ne sais pas. Je n’ai pas vu la liste de ceux qui ont été libérés, donc je ne peux pas savoir. Ce sont les services maliens, les autorités maliennes, qui peuvent vous confirmer qui a été ou non libéré. Mais est-ce que quelquefois les contreparties ne sont pas trop élevées ? Certainement, mais je n’aime pas trop m’étendre sur ce sujet, parce que ce sont des décisions souveraines de certains États, qui sont motivées par des raisons humanitaires. Seuls les États savent pourquoi ils ont accepté ces conditions. Je n’aime pas trop m’étendre sur ces décisions souveraines des États. Est-ce qu’à force de parler avec les ravisseurs, vous êtes devenu un ami de certains jihadistes ? Je n’ai jamais été ami d’aucun jihadiste, jamais. Mais vous avez bien connu Abou Zeïd, par exemple ? Bien connu, non. Je ne l’ai pas bien connu, mais je l’ai rencontré dans le cadre des discussions, des négociations… C’est tout. Et quel souvenir vous en gardez ? Je garde le souvenir d’un homme très dur, très difficile aussi dans les discussions. Très, très difficile… Et un homme que vous connaissez bien aussi, c’est Iyad Ag Ghali, qui lui, est toujours vivant. Oui. Quelle appréciation vous portez sur lui ? Je n’ai pas d’appréciation particulière sur Iyad Ag Ghali. Vous pensez que l’on peut négocier avec lui ou pas ? Je ne sais pas. Je ne sais pas dans quelles prédispositions il est. Je ne peux pas dire. Est-ce que vous avez été surpris par la mort d’Abdelmalek Droukdel ? C’était en juin dernier, au nord du Mali, à la suite d’une opération franco-américaine… Je n’ai pas été surpris. On n’est jamais surpris par la mort de ces responsables de groupes, parce que ce sont des gens qui ont fait le choix d’aller vers la mort, donc c’est leur destin. Malheureusement, c’est leur choix et donc ce n’est pas une surprise. On choisit de se sacrifier, d’aller vers la mort, donc on n’est jamais surpris. Au contraire, plus ils survivent, plus on est surpris.
LE CHRÉTIEN QUI SE BOUGE Il est responsable de la maison d'accueil « Les Cartières » à Chaponosts, près de Lyon : le Père Séraphin Kiosi détaille son rôle aux Cartières ainsi que son parcours de foi et de mission, à l'occasion de la fin de la Semaine Missionnaire mondiale, organisée du 11 au 18 octobre 2020 par les Œuvres Pontificales Missionnaires. L'actualité, c'est aussi celle des otages libérés début octobre au Niger : aux côtés de Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé, il y avait aussi 2 italiens parmis lesquels le Frère Luigi Maccalli, 60 ans, enlevé le 17 septembre 2018 chez lui au Niger par un groupe armé ; il est volontaire à la Société des missions africaines, et le Frère Luigi le connait bien. SITE OFFICIEL DE LA SOCIÉTÉ DES MISSIONS AFRICAINES à Chaponost : missions-africaines.net RETOUR SUR LA SEMAINE L'un des grands temps forts de la rentrée pour les Églises protestantes à Lyon, c'est le Culte de la Cité, où les élus, autorités civiles et religieuses étaient invités au Grand temple de Lyon. Cette année, la prédication a été assurée par le théologien Martin Kopp, président de la Commission écologie et justice climatique de la Fédération protestante de France ; l'occasion de revenir sur le rôle des chrétiens dans la transition écologique. L'AGENDA CHRÉTIEN - du 17/10 au 17/11 : le diocèse de Lyon vous propose une exposition après la découverte du carnet de voyage du père Charles Rey, missionnaire lyonnais en Chine, à la fin du 19e siècle. RDV à la basilique Saint Bonaventure, dans le 2e arrondissement - notez également l’inauguration de cette exposition avec une conférence de Monseigneur Le Gal samedi 24/10 à 17h
As manchetes dos jornais franceses desta quarta-feira estão centradas na intervenção televisiva do Presidente Emmanuel Macron esta noite. Le Figaro escreve, em manchete, “Epidemia, economia: A escolha de Macron”, enquanto o Libération titula “Combater a covid e a precariedade: impossível ao mesmo tempo”. Le Figaro escreve: “Epidemia, economia: Macron na hora da escolha”. O jornal conservador explica que confrontado com o agravamento da situação sanitária, o chefe de Estado “espera criar um electrochoque, nomeadamente nas grandes cidades”. O diário escreve, ainda, em primeira página, que os hospitais estão sob alta tensão e que uma em cada cinco camas de cuidados intensivos são para pacientes com covid-19. A situação é particularmente preocupante na região Île-de-France, onde 40% das camas estão ocupadas por doentes com o novo coronavírus. No editorial, o jornal considera que a questão que se impõe é: porque é que em vez de se fechar bares e restaurantes, não se aumenta o número de camas de cuidados intensivos nos hospitais? Le Figaro recorda que essa foi a promessa do ministro da Saúde antes do Verão mas que não foi cumprida. O diário destaca, ainda, que o pessoal hospitalar, já exausto da primeira vaga de covid-19, está desiludido com as promessas por cumprir. O Libération titula “Combater a covid e a precariedade: impossível ao mesmo tempo”. O diário escreve que o chefe de estado vai tentar conciliar as exigências sociais e sanitárias esta noite e deixa a questão: “Dez milhões de pobres no final do ano?”. O Libération fala, ainda, na primeira página da possibilidade de um recolher obrigatório e expõe o exemplo da Guiana e o que chamou de “confusão alemã”. O jornal Le Parisien titula “Recolher obrigatório, confinamentos locais: As pistas de Macron para travar a segunda vaga”. Em editorial, o diário alerta que “os franceses estão preocupados com uma pandemia que parece fora de controlo” e que o país está dividido em dois: metade considera a crise sanitária como o assunto mais urgente, enquanto a outra metade vê o resgate da economia como o mais importante. Em chamada de primeira página, Le Parisien titula, ainda, “VTC, Táxis: motoristas conduzem com covid”. O jornal publica o testemunho de um motorista que trabalhou infectado porque tinha de pagar as contas. Também uma representante do sindicato do sector explica que os condutores têm “mais medo da crise que do coronavírus.” L’Humanité escreve em manchete “Testar, identificar, isolar: o fiasco” em referência às medidas que tinham sido apontadas pelo governo para travar os casos de covid-19. O diário considera, ainda, que um recolher obrigatório – como na Guiana francesa e em várias cidades alemãs - seria “hipócrita e contraprodutivo” porque a população se vai concentrar ainda mais às horas autorizadas, com o risco de filas nos supermercados, por exemplo. O jornal explica que o instaurar um recolher obrigatório alimenta a ideia “falsa” de que as contaminações acontecem nos bares e restaurantes e durante a noite, quando os dados das autoridades sanitárias mostram que os principais focos de contaminação são as empresas, as escolas, as universidades e a esfera familiar alargada. O jornal cita mesmo um deputado da oposição que ironizou que as pessoas passariam a ser obrigadas a fecharem-se em casa mais cedo, mas no dia seguinte amontoar-se-iam nos transportes públicos para irem trabalhar... Outros temas em destaque na imprensa francesa... Le Monde chama à primeira página o título: “A América face às teorias da conspiração” e explica que o movimento QAnon, nascido nas redes sociais em 2017, aumentou de forma impressionante este ano nos Estados Unidos graças ao Facebook e que a crise sanitária e social aumentou exponencialmente o impacto deste grupo, sobretudo junto dos apoiantes de Donald Trump em plena campanha para as presidenciais. Nas páginas interiores do vespertino, destaque para uma reportagem intitulada “O pastor de Bolsonaro”. “Silas Malafaia é um dos líderes evangélicos mais conhecidos no Brasil. Reputado pelas suas teses radicais, pelo seu pendor para o espectáculo e pela sua imensa fortuna, ele acompanhou e apoiou a ascensão do presidente de extrema-direita”, escreve Le Monde. La Croix faz manchete com as prisões e escreve que “recentes decisões jurídicas deverão fazer respeitar os detidos que estão presos em condições indignas”. Nas páginas interiores, La Croix questiona a libertação de mais de 200 jihadistas no Mali em troca da libertação de quatro reféns, incluindo o líder da oposição maliana Soumaïla Cissé e a francesa Sophie Pétronin. Em chamada de primeira página do Figaro, também o Mali, onde “os golpes de Estado sucedem-se e assemelham-se”. Nas páginas interiores, pode ler-se que o golpe de Agosto que depôs o presidente Keïta faz lembrar o de 2012 que fez cair o seu antecessor. “Ainda que os militares das duas juntas sejam diferentes, as causas são muito próximas”. No Humanité, uma reportagem intitulada “A escola trata mal a história da escravatura”. O jornal defende que vinte anos depois do reconhecimento da escravatura como crime contra a humanidade, o seu ensino continua desigual e parcial. No desportivo l’Equipe, a manchete vai para o jogo desta noite entre a selecção francesa e a Croácia, num estádio croata com 7.000 espectadores. Portugal também joga esta noite contra a Suécia, mas sem Cristiano Ronaldo que testou positivo à covid-19, escreve o diário.
« Les cercles de Bankass et de Bandiagara ont été pris pour cible dans la nuit de lundi à mardi par des individus armés non identifiés, causant la mort de 11 militaires et quelques 13 civils, relève le quotidien L’Indépendant à Bamako. C’est le plus lourd bilan enregistré depuis plusieurs mois au centre du pays en moins de 24 heures. (…) Ces attaques simultanées sont intervenues après des semaines d’accalmie au centre du pays. Et surviennent aussi, rappelle encore le journal, quelques jours après l’élargissement de plusieurs dizaines de djihadistes comme monnaie d’échange pour la libération de Soumaïla Cissé et des trois otages européens. » « On comprend dès lors la colère, la circonspection, voire le silence réprobateur des uns et des autres face à ce troc, soupire Aujourd’hui à Ouagadougou, un troc dont les conséquences pourraient annihiler le tort qu’on a voulu réparer. Si le 'festin' organisé à l’occasion du retour des enfants prodigues qui aurait été célébré vendredi dernier, sous le ciel festonné de Tessalit, si ce 'festin' est avéré, il ne faut pas s’étonner de ce qui s’est passé, dans la nuit de lundi à mardi, et qui va encore se répéter ailleurs. Les terroristes, que ce soit un territoire qu’ils revendiquent, une santé financière, des armes qu’ils veulent se procurer, n’ont plus d’autre job que ça, pointe encore Aujourd’hui, et il sera illusoire et puéril de croire que du jour au lendemain au détour d’un échange de prisonniers, leurs activités mafieuses au Sahel cesseront. » Un prix trop élevé ? « Sanglante amertume », renchérit L’Observateur Paalga, toujours au Burkina Faso : « ces récentes boucheries successives arrivent, en effet, quelques jours seulement après le troc humain de la semaine dernière (…). Un prix trop élevé pour certains qui estiment que cette remise en liberté des affreux contribue à alimenter le terrorisme, surtout quand on sait que parmi les relâchés, certains ont un pedigree de chiens enragés qui ont déjà planté leurs crocs assassins à Bamako, Ouagadougou et Grand-Bassam. Certes, remarque L’Observateur Paalga, ils n’ont pas eu le temps nécessaire pour renouer avec leurs habitudes criminelles ; certes encore, ce ne sont sans doute pas les mêmes katibas qui viennent d’ensanglanter le Mali, mais cette récente mare de sang apporte de l’eau au moulin de ceux qui ont toujours pensé que cet échange était une mauvaise affaire. Et ils n’ont pas si tort que ça. » Une autre doctrine ? Du coup, ne faudrait-il pas changer les règles du jeu ? Oui, estime Le quotidien en ligne Malikilé : « le temps n’est-il pas venu pour le Mali et au-delà pour les pays du Sahel à définir une doctrine commune et partagée sur l’attitude à observer sur les prises d’otages et les contreparties à consentir pour leur libération ? La règle doit désormais être claire et uniforme, estime le quotidien malien : ne pas médiatiser les prises d’otages, ne pas libérer de prisonniers aux mains tâchées de sang, ne jamais payer un kopeck de rançon et ne plus servir d’intermédiaires. Une telle démarche est sans doute plus facile à énoncer qu’à mettre en application. Mais c’est la seule façon de mettre un terme à une pratique assassine et à mieux assurer la sécurité de tous. » Que faire désormais au Sahel ? Plus largement, d’autres voix s’élèvent pour changer de doctrine au Sahel. Comme celle du général français Bruno Clément-Bollée, consultant international sur la sécurité en Afrique. Dans une tribune publiée par Le Monde Afrique, il s’interroge : avec « plus de 200 islamistes relâchés… comment poursuivre la lutte contre le terrorisme au Mali ? (…) La nouvelle a dû laisser pantois notre force (Barkhane) et ses alliés. (…) Il faut s’expliquer, estime le général Clément-Bollée. Avec les Maliens, il convient de savoir ce qu’ils veulent et redéfinir les règles du jeu. Avec nos alliés, il faut redéfinir les buts de cette guerre, l’effet final recherché. Que faire désormais au Sahel ? Contre qui nous battons-nous ? (…) Dans les conditions actuelles, mourir pour le Mali a-t-il encore un sens ?, s’interroge encore le général français (…) Peut-être faudra-t-il revoir notre posture, accompagnement d’une solution locale plutôt qu’imposition de la nôtre, avant d’imaginer la suite. Et en poussant un peu la réflexion, avec l’idée qu’une grande réconciliation est possible, ne se dessine-t-il pas en creux, conclut-il, les prémices d’une possible stratégie de sortie de crise pour Barkhane ? »
Le quotidien Aujourd’hui au Burkina nous rappelle le contexte : « dans 4 jours, dimanche, les Guinéens se rendront aux urnes pour élire leur président. Cette présidentielle opposera Alpha Condé, président sortant et candidat à un troisième mandat, et Cellou Dalein Diallo, son principal opposant qui le défiera pour la troisième fois consécutive. Outre ces deux duellistes, dix autres candidats sont également en course pour ce scrutin qui s’annonce tendu et risqué du fait de la polémique née de la volonté du président Condé de briguer un troisième mandat. » Et en effet, la situation se crispe à l’approche du scrutin. Avec des violences, notamment dans la ville de Kankan, ces derniers jours. Le site d’information guinéen Ledjely raconte : « au lendemain du blocage du cortège de Cellou Dalein Diallo à Tokounou alors qu’il se rendait à Kankan pour y tenir un meeting, les violences se sont poursuivies hier dans la ville, relate Ledjely, où plusieurs boutiques et magasins ont été attaqués et pillés ; et des maisons appartenant à des citoyens supposés être des partisans de l’ancien Premier ministre détruites ou carrément brûlées par des individus se présentant comme des militants du président Alpha Condé. C’est dans les quartiers de Missiran, Kabada 2 ou encore Mobile que les violences ont été plus intenses. (…) Malgré le passage du Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, à Kankan hier lundi où il a animé un meeting pour le parti présidentiel, les violences se sont poursuivies jusqu’à la tombée de la nuit. Une situation qui laisse craindre un effet contagion dans d’autres localités du pays, s’alarme Ledjely, alors que les Guinéens sont appelés aux urnes dimanche. » « Ne jetez pas des pierres ! » Pour sa part, « le président de la République Alpha Condé a été accueilli, hier après-midi, par une foule en liesse au stade préfectoral Jean Djibril Lènaud de Kissidougou, rapporte Guinée News, autre site d’information guinéen. Les militants du RPG arc-en-ciel étaient fortement mobilisés pour cette réception du chef de l’État. » À cette occasion, pointe Guinée News, « Alpha Condé a dit regretter les événements de Tokouno suite à l’attaque du cortège de l’opposant Cellou Dalein Diallo : 'j’ai toujours dit à mes militants, ne jetez pas des pierres, ne barrez pas la route. Ce qui a été fait à Tokounou est regrettable, a affirmé le président-candidat, et j’ai dit aux militants de Kankan que je ne suis pas d’accord. Nous ne sommes pas comme eux. La politique, c’est de communiquer son programme devant le peuple et le peuple choisit'. (…) Alpha Condé est attendu ce mardi à Kankan pour un meeting. » Mali : réconciliation et action À la Une également : le Mali… Après le soulagement suite à la libération des otages, après les polémiques et la suspicion sur les contreparties, place maintenant à l’action du gouvernement de transition… C’est du moins le credo du quotidien en ligne Malikilé : « on pourra toujours spéculer sur la contrepartie consentie pour la libération de Soumaïla Cissé, cependant l’heure est à la réconciliation nationale. Le discours de l’ancien otage va dans le sens de la reconstruction du Mali à travers le soutien aux autorités de la Transition même si la mise en place de celle-ci n’a pas été sans heurts et sans déception. Il appartient maintenant à toutes les Maliennes et tous les Maliens, pointe Malikilé, de travailler au succès de la Transition qui va durer 18 mois, un travail qui devra se faire dans la confiance et le respect de toutes les parties. C’est ainsi que l’on pourra reconstruire le Mali qui vogue en pleine crise depuis près d’une décennie (…). » Du pain sur la planche pour Moctar Ouane Alors, « esquisser le 'Mali nouveau' : c’est la délicate mission du Premier ministre Moctar Ouane », relève Le Monde Afrique. « Lors de son premier discours devant son cabinet, le Premier ministre a rappelé que la priorité serait donnée aux six grands axes définis par la feuille de route de la transition élaborée mi-septembre, allant du rétablissement de la sécurité à la refonte du système éducatif. Des projets de fond pour reconstruire l’Etat qu’il a vu s’écrouler ces huit dernières années. Aujourd’hui, beaucoup veulent croire qu’il va faire bouger les lignes, relève encore Le Monde Afrique, animé notamment par son patriotisme et la fierté de ses racines. 'Il possède une bibliothèque remarquable sur l’histoire du Mali', se remémore un chercheur qui partage la même passion. Et l’universitaire de parier que sa bonne connaissance de la région du centre, dont Moctar Ouane est originaire, sera pour lui un véritable atout. »
Passés les moments de joie et d’effusion, après la libération en fin de semaine dernière au Mali des trois otages occidentaux et du chef de l’opposition Soumaïla Cissé, la presse du continent se concentre ce lundi sur les dessous des transactions. Combien de jihadistes ont-ils été libérés en échange des otages ? Impossible d’avoir un nombre précis. On parle d’environ 200 combattants. Ce qui est sûr, c’est que certains d’entre eux se sont retrouvés vendredi dernier pour fêter leur libération. « Les éléments du GSIM, le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans, n’ont pas perdu du temps pour laisser éclater leur joie, relate ainsi L’Indépendant à Bamako. Plusieurs images balancées sur les réseaux sociaux les montrent, en effet, autour d’un repas copieux précédé d’une prière collective. (…) Autour de ce festin, organisé en l’honneur des terroristes libérés, on pouvait apercevoir notamment Taher Abu Saad (vétéran algérien aveugle et manchot, expert en explosifs), Aliou Mahamane Touré (ancien chef de la police islamique du MUJAO, à Gao, en 2012), le commandant de la Katiba Macina, l’imam Mahamoud Barry et bien d’autres. (…) Parmi ces gros poissons, certains ont planifié et même exécuté de nombreuses attaques au Mali et à l’étranger. Tous étaient regroupés autour de Iyad Ag Ghali, qui semble être le véritable chef d’orchestre. Selon nos sources, poursuit L’Indépendant, au cours de cette cérémonie, Iyad Ag Ghali a félicité les ravisseurs des otages, dont ceux de Soumaïla Cissé. Il aurait aussi demandé à ses hommes de procéder à ces types d’actes qui rapportent plus qu’une ou plusieurs attaques. C’est dire, estime le quotidien bamakois, le risque élevé dans les jours à venir d’assister à des enlèvements ciblés de personnalités politiques et militaires pour aboutir à ce genre de transactions. » Et puis autre précision de taille apportée par L’Indépendant : « une rançon a été versée, affirme le journal, entre 15 et 20 millions d’euros. » L’Indépendant qui ne cite pas de sources et qui n’apporte pas d’autres précisions. Iyad ce héros… En tout cas, souligne Le Point Afrique, « l’émir du GSIM a de quoi pavoiser. Iyad Ag Ghali a non seulement négocié la libération de plus d’une centaine de prisonniers et en plus, plusieurs millions d’euros seraient venus renflouer les caisses de son organisation. De quoi accroître considérablement son prestige dans les milieux djihadistes et dans les régions au Nord du pays. 'Cette libération d’otages contre des dizaines de prisonniers a donné un grand regain de popularité à Iyad. Des poèmes à sa gloire sont diffusés en audio sur Whatsapp. Ils disent qu’il a pu libérer des prisonniers et ramener des innocents à leurs familles alors que les mouvements armés n’en ont pas été capables. C’est un grand et un vrai chef', indique Moussa, un proche des mouvements armés à Kidal qui prédit que, dans quelques jours, l’argent irriguera la ville. 'C’est à chaque fois le cas après ce genre de deal', lance-t-il avec une pointe de malice. » Par ailleurs, Le Point Afrique, toujours, croit savoir pourquoi la libération des otages a pris autant de temps entre son annonce mardi et leur arrivée effective à Bamako, jeudi soir. « Il y a eu un dernier point de blocage. Les Américains, précise Le Point Afrique, se sont opposés à la libération de Mimi ould Baba Ould Cheikh qui est l’organisateur des attentats du Splendid à Ouagadougou où un Américain a perdu la vie. Il faisait partie de la liste des prisonniers à libérer. C’est donc ce qui a retardé la libération des otages. » Retour à la case départ ? Enfin, inquiétude dans la presse burkinabé… « Ces terroristes qui se retrouvent sur leurs lieux de prédilection, que veut-on qu’ils fassent sinon reprendre leur boulot !, s’exclame ainsi le quotidien Aujourd’hui à Ouagadougou. Les sécurocrates qui crapahutent durement sur les dunes de sable se retrouveront à traquer des terroristes qu’ils avaient déjà arrêtés. Retour à la case départ… », lance encore Aujourd’hui. « Et tous ces militaires doivent avoir pris ces libérations de terroristes comme une insulte et sont à juste titre sur les dents ! C’est une option, c’est un choix assumés par le Mali, mais si on a décidé de négocier, il faudra le faire en tenant compte des retombées car le remède peut être plus nuisible que le mal. Et si on a choisi de négocier avec Ag Ghali, Al-Saharaoui et autres, il faudra le dire, affirme encore Aujourd’hui, et préparer les esprits car en même temps qu’on négocie, s’il y a des rapts, des attaques et de l’argent qu’on donne aux ravisseurs… c’est tomber de Charybde en Scylla. »
En fin de semaine dernière, après plusieurs jours d'attente, l'homme politique malien Soumaïla Cissé, la Française Sophie Pétronin et deux otages italiens étaient relâchés. Si l'attente a été longue, c'est que les mouvements djihadistes du nord Mali qui les détenaient se sont assurés de la mise à l'abri des quelque 200 personnes libérées en échange. Échange et donc évidemment discussion avec l'État malien qui détenait ces individus proches des djihadistes dans ses geôles. La pratique des échanges de prisonniers est classique, mais elle souligne l'existence de négociations entre les rebelles djihadistes et la junte au pouvoir à Bamako. Faut-il négocier avec les djihadistes ? C'est la question du jour. Pour en débattre :- Nicolas Normand, ministre plénipotentiaire honoraire, ancien ambassadeur adjoint en Afrique du Sud, et ancien ambassadeur au Mali, au Congo-Brazzaville et au Sénégal. Auteur du "Grand livre de l’Afrique", Éditions Eyrolles- Lemine Ould M. Salem, journaliste, documentariste, auteur entre autres des livres "Le Ben Laden du Sahara : sur les traces du djihadistes Mokhtar Belmokhtar", éditions La Martinière et de "L’histoire secrète du Djihad, d'al-Qaida à l'État islamisque", éditions Flammarion- Wassim Nasr, journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes.
Invité exceptionnel sur RFI ce samedi matin, Soumaïla Cissé, récemment libéré, c'était jeudi soir, avec l'otage française Sophie Pétronin et deux autres otages italiens. Le leader de l'opposition malienne, président de l'URD, avait été kidnappé le 25 mars, alors qu’il était en campagne pour les législatives dans son fief électoral de Niafounké, dans la région de Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali. Il répond aux questions de Carine Frenk.
La libération de Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé parachève une opération dont les dessous demeurent obscurs. Elle a été précédée par la libération, depuis le weekend des 3 et 4 octobre, par les nouvelles autorités maliennes, d'un nombre considérable de prisonniers - plus de 200 ans selon un organe d'information d'al-Qaïda - présentés par des responsables maliens comme des jihadistes. La libération des jihadistes comme monnaie d’échange à celle de ces otages retenus au Sahel a-t-elle été l’élément déterminant à la libération de Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé ? La question est posé a été posée par Sylvie Berruet à Ibrahim Maïga, chercheur à l’ISS, l’Institut des études de sécurité. RFI : Est-ce que libération des jihadistes comme monnaie d’échange à celle de ces otages retenus au Sahel a été l’élément déterminant à la libération de Sophie Pétronin et Soumaila Cissé ? Ibrahim Maïga : Difficile à dire à ce stade. C’est un des éléments importants, bien entendu, parce que c’est une contrepartie qui est importante pour les groupes, parce que non seulement cela permet de libérer éventuellement des combattants, des combattants souvent aguerris, des lieutenants, mais aussi de créer une espèce d’engouement autour de leur mouvement dans la zone ou dans les zones dont sont originaires ces éléments-là. L’idée derrière, c’est de montrer que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, le GSIM, n’oublie personne, n’oublie pas ses hommes et est en mesure aussi de libérer ses hommes quoi qu’il en coûte. Et même s’ils sont arrêtés par Barkhane [opération militaire des forces françaises au Sahel] ou par les autres armées nationales. Vous parlez de ces hommes arrêtés par Barkhane ou par une force internationale, est-ce qu’on ne risque pas une polémique aujourd’hui après la remise dans la nature de ces dizaines de jihadistes arrêtés lors d’opérations militaires ? La polémique n’est pas nouvelle. Elle se survient à chaque fois qu’une libération d’otage intervient, elle va continuer à enfler probablement parce que la situation sécuritaire sur le terrain se dégrade. Les gens continuent de subir l’insécurité, de vivre l’insécurité dans leur chair. Donc, il est inévitable que cette polémique revienne sur le devant de l’espace public. Et ce n’est pas la première fois qu’on a une polémique de ce genre. À chaque fois qu’une libération d’otage est effectuée en contrepartie de la libération de présumés jihadistes, on a cette même polémique. Vous voulez parler du versement d’une rançon ? Au-delà de la question du versement de la rançon, c’est surtout la symbolique derrière. Le fait que des gens qui soient arrêtés, parfois en grand nombre, soient libérés de façon opaque, évidemment quand on est dans une des localités affectées et qu’on entend cette information, il y a de quoi se poser des questions sur le bien-fondé. Mais encore une fois, je pense qu’au-delà du nombre et du chiffre –on parle de 200, on n’a pas de chiffre exact-, c’est surtout la qualité des individus : est-ce qu’ils étaient réellement des combattants parce qu’il faut le rappeler, on parle de 200 hommes retenus dans les geôles, dans les prisons maliennes et dans les prisons de la DGSE, donc la sécurité d’État, mais on ne sait pas grand-chose sur ces individus-là. Est-ce qu’on avait des dossiers suffisamment solides sur eux pour les traduire devant la justice, pour les faire condamner ? Toutes ces questions méritent d’être posées. C’est vrai que sur cette question du risque que représentent les présumés jihadistes qui ont été remis en liberté, on peut se poser la question de qui sont-ils vraiment. Il y a peut-être des personnes qui sont juste des porteurs d’essence, d’autres qui sont des cadres, des organisateurs. La question que je me pose et que je vous pose : est-ce que vous pensez que la France a été consultée au moment d’effectuer ces libérations? Évidemment, la plupart des personnes arrêtées l’ont été par la force Barkhane et ont été remises aux autorités maliennes qui sont souveraines. Est-ce que dans ce genre de deal, les Maliens ont pu consulter les Français, selon vous ? C’est tout à fait possible. C’est tout à fait envisageable. Vous le disiez vous-même, une partie des gens qui ont été arrêtés dans ces attaques l’ont été par l’opération Barkhane, dans le cadre d’une patrouille d’une opération menée par Barkhane. Donc, il n’y a rien de choquant à ce que le Mali, qui est appuyé par l’opération Barkhane, discute au moins et échange sur l’identité des gens qui sont relâchés dans la nature, d’autant plus qu’un certain nombre de dossiers montés, présentés au procureur sont aussi préparés par les éléments de Barkhane. Donc, il n’y a rien de choquant en réalité à consulter l’opération française Barkhane qui intervient, encore une fois, à la demande du Mali, du gouvernement malien, pour combattre les groupes armés dits terroristes. Donc, il est presque normal quelque part que Barkhane soit associée et pour éviter effectivement le sentiment qu’on peut avoir ou qu’on peut donner à certains des partenaires. D’un côté, on affirme tambour battant lutter contre les groupes terroristes, et de l’autre on libère ceux qui sont arrêtés.
Semana em que no Mali foram libertados Sophie Pétronin e Soumaïla Cissé. Semana em que o presidente da Guiné-Bissau rumou a Lisboa para uma visita oficial a Portugal. Semana em que em Angola a TV Zimbo foi acusada de censura. Semana em que a União Europeia disse sim ao pedido de ajuda de Moçambique para combater o terrorismo em Cabo Delgado. Semana em que Cabo Verde deu o pontapé de saída na campanha eleitoral para as autárquicas de 25 de Outubro. Semana em que o presidente do Governo Regional do Príncipe pediu a revisão da Constituição. Confira aqui o Magazine Semana em África, espaço onde fazemos um apanhado das notícias sobre o continente africano que marcaram as nossas antenas.
La nouvelle étant tombée dans la soirée, c'est sur les sites internet des journaux qu’il faut aller lire. « Elle était la dernière otage française encore détenue », rappelle Le Figaro. « Sophie Pétronin, 75 ans, a été libérée après presque quatre années de détention au Mali », poursuit l'article avant de relayer les tweets de la présidence malienne ayant annoncé la nouvelle, et ceux d'Emmanuel Macron, sa réaction. « Le président de la République a fait part de son "immense soulagement" à cette nouvelle et a remercié les autorités maliennes, tout en précisant que "le combat contre le terrorisme au Sahel se poursuit". Plus tard dans la nuit, nous apprends encore Le Figaro, après avoir parlé à l'ancienne otage au téléphone, il a annoncé qu'il accueillerait Sophie Petronin "à son retour en France ce vendredi". » Le Monde souvent bien informé sur le Mali Un dossier également couvert par Le Monde. « Pour les nouvelles autorités maliennes, nées il y a à peine deux mois d’un coup d’Etat en douceur, [cette libération] est un succès d’affichage sans pareil », nous dit le quotidien. Car Sophie Pétronin a été libérée en même temps que Soumaïla Cissé, l’une des principales personnalités politiques du pays, ainsi que deux Italiens, Nicola Chiacchio et le père Pier Luigi Maccalli. Le Monde revient également sur les coulisses des négociations avec le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance djihadiste au Sahel liée à Al-Qaida. Des négociations entamées sous la coupe de l'ancienne présidence, celle d'Ibrahim Boubacar Keita. Une cellule de crise avait été formée après l'enlèvement de Soumaila Cissé en mars dernier. C'est par ce canal que la libération de Sophie Pétronin aurait été négociée par la même occasion, détaille Le Monde. Des «cadres du jihad» libérés dans l’échange Le journal donne également des détails sur la contrepartie. Cette libération est intervenue après la libération de prisonniers, on le sait. Une large majorité sont « des combattants islamistes ou présentés comme tel », « des petits poissons », selon une source du quotidien. Mais il y a aussi dans l'échange des cadres du jihad. Le Monde livre ici une série de noms, notamment celui du Mauritanien « Fawaz Ould Ahmed, alias "Ibrahim 10", un lieutenant de Mokhtar Belmokhtar arrêté en 2016, impliqué dans les attentats contre le restaurant La Terrasse à Bamako et l’Hôtel Byblos à Sévaré en 2015 […] ou bien encore Mimi Ould Baba, arrêté en janvier 2017 au Mali et considéré comme le logisticien des attentats de Ouagadougou au Burkina en janvier 2016 puis de Grand-Bassam en Côte d'Ivoire, en mars de la même année ». À cela s'ajoute, selon un négociateur cité dans l'article, des règles qui ne changent pas, à savoir des sorties de prison, oui, mais également « le versement d'une rançon ». Toutes les sources du Monde évoquent une rançon mais pas de montant. « La frustration » de certains policiers et habitants Le papier se fait aussi l'écho de « la frustration » des policiers qui avaient contribué à l'arrestation des prisonniers. Tout comme la frustration d'un malien du nord du pays. Il s'interroge : « Après avoir échappé à une première tentative d’enlèvement en 2012, Sophie Pétronin s’est-elle rendu compte qu’elle n’avait pas autant d’amis qu’elle le pensait à Gao ? […] Est-ce que les gens se rendent compte qu’une fois encore, avec l’argent des rançons, les djihadistes vont pouvoir s’offrir des armes et des jeunes recrues ? » « Une amertume, conclut Le Monde, que ce malien n'est pas le seul à exprimer dans une région où les groupes djihadistes, après avoir été largement défaits, ne cessent d’élargir leur rayon d’action. » « Arménie, la Guerre en héritage » De son côté, Libération livre un dossier et un reportage auprès des arméniens du Haut Karabakh. Opposés à l'Azerbaïdjan, ils parlent « d'un sacrifice terrible mais indispensable ». Car, peut-on lire, « le conflit qui a repris fin septembre dans le Haut-Karabakh avec l'Azerbaidjan, [une guerre de trente ans], continue de multiplier les morts, sans entamer la détermination côté arménien, où la fatalité de cette guerre et cette idée de sacrifice sont ancrées dans la conscience collective ». Oui, poursuit l'édito, « les guerres sont rarement gratuites, elles sont pour la plupart le résultat de haines ancestrales, de conflits territoriaux ou religieux, de batailles d’egos ou d’enjeux de pouvoir. Quand il s’agit de l’Arménie, c’est un peu tout cela et plus encore », estime Libé. Il y a « le souvenir du génocide perpétré il y a près de cent ans par les Turcs, ancré dans chaque Arménien, où qu'il vive ». Voilà pourquoi Erevan « se jette à corps perdu dans cette guerre contre Bakou, pour garder sous sa tutelle (non reconnue par la communauté internationale) cette enclave du Haut-Karabakh en Azerbaïdjan, pays frère de la Turquie ». Et si l'Azerbaidjan justement, « défend son droit territorial », l'Arménie elle « défend son identité ». « C'est insoluble », conclut Libération. Demi-finales de Roland-Garros Des terrains plus légers tout de même pour finir. Dans L'Equipe, les terrains de tennis de Roland Garros bien sûr. « Une statue à déboulonner », affiche le quotidien sportif en Une. Celle de l'espagnol Rafael Nadal, « maitre des lieux », « l'éternel conquistador » à deux matches de décrocher à 13e titre ici à Roland Garros. L'Equipe nous présente sa demi-finale à suivre aujourd'hui contre l'argentin Diego Schwartzman qui l'avait battu à Rome il y a 3 semaines. La seule fois où l'argentin a battu Rafael Nadal en 10 rencontres. Celui surtout qui cherche à déboulonner sa statue, c'est évidemment Novak Djokovic qui sera opposé dans l'autre demi au grec Tsitsipas. Et si l'édito de L'Equipe estime que ce Roland Garros automnal, repoussé en raison du covid ne faisait pas rêver, il reconnait tout de même que ces phases finales sont « alléchantes ». C'est déjà ça...
« L'heureuse nouvelle est finalement tombée hier », affiche en lettres capitales la Une de L'Indépendant, le quotidien malien. « Soumaïla Cissé et d'autres otages occidentaux dont la Française Sophie Petronin sont libres », peut-on lire. « C'est désormais confirmé et officiel », insiste l'article. « Après plus de six mois de captivité, soit plus de 190 jours, le chef de file de l'opposition a été libéré hier, jeudi 8 octobre. » Il était en compagnie de 3 autres otages, l'humanitaire française donc et deux ressortissants italiens. Et « c'est aux alentours de 19 heures que l'avion militaire devant les conduire à Bamako a quitté le tarmac de l'aérodrome de Tessalit, dans la région de Kidal », détaille le journal. « De source sûre », affirme-t-il, « tous les otages sont en bonne santé même s'ils doivent rester quelques jours sous surveillance ». Annonce par la présidence malienne Le site Maliweb.net revient lui aussi sur cette libération et sur l'annonce effectuée hier soir par les comptes de la Présidence du Mali sur les réseaux sociaux. Maliweb rappelle ensuite que lors de l'enlèvement de Soumaïla Cissé, en mars dernier dans le cercle de Niafunké, « son garde du corps avait trouvé la mort » et que « le dernier signe de vie de Soumaïla Cissé remontait au mois d'aout dernier, lorsqu'une lettre écrite par ses soins était parvenue à sa famille par l'intermédiaire du Comité International de la Croix-Rouge ». Dans un autre article, le site relaye alors la réaction d'internautes. Une libération qui « est un grand soulagement pour le peuple malien » affirme l'un d'eux, avant d'ajouter : « Il faudra également saluer la libération de Sophie Pétronin, une femme exceptionnelle engagée pour la cause des plus fragiles au Mali ». Des images des retrouvailles Malijet.com, lui, met des images sur les mots. Le site propose en Une une vidéo des retrouvailles, à la descente de l'avion sur le tarmac de l'aéroport. Le titre promet de l'émotion et, en effet, on y voit dans un premier temps, Sébastien Petronin serrer sa mère dans ses bras. Il crie « Maman, Maman », la voix pleine de larmes. Des larmes de joie probablement, on peut imaginer en tout cas. On voit ensuite Soumaïla Cissé descendre de l'avion à son tour. Chèche sur la tête et masque anti-covid sur le nez, tout de même, il retrouve son épouse qu'il serre lui aussi dans ses bras. Malijet publie également des photos de l'arrivée des, désormais, ex-otages au Palais de Koulouba. « Ils ont été reçus par le chef de l'État Sem Bah N'daw, en présence du Vice-Président le colonel Assimi Goita et du premier ministre Moctar Ouane. » Dernières images à voir enfin sur Malijet, « l'arrivée triomphale de Soumaïla Cissé » chez lui dans la capitale, dans le quartier de Badalabougou. Sur place, de nombreux partisans étaient venus l'accueillir... Une semaine agitée L'Indépendant revient par ailleurs sur cette semaine pleine de rebondissements et sur les coulisses de ce dossier. Il nous rappelle d'abord que « cela fait quelques jours que la nouvelle de la libération était annoncée ». Et il déplore : « Certains se sont même empressés de la confirmer, ajoutant un peu plus à la confusion ». L'article explique, en partie du moins, à quoi peut être dû cet empressement, car les « prémices de cette annonce », c'est la libération « d'environ deux cents prisonniers qui devaient servir de monnaie d'échange. Une bonne partie était issue du Groupe de Soutien à L'Islam et aux Musulmans d'Iyad Ag Ghali ». Et L'Indépendant croit savoir que l'opération de libération des otages « a été retardée par le fait que certains détenus, dont le GSIM réclamait la libération, manquaient à l'appel ». L’œil de la presse ouest-africaine Ce dossier est naturellement suivi par une partie de la presse ouest-africaine, celle du Burkina Faso notamment.Le Pays cite ici du Woody Allen pour s’inspirer : «"L’éternité, c’est long, surtout vers la fin." Ainsi pourrait-on dire de l’interminable attente de la libération de Soumaïla Cissé et de Sophie Pétronin », écrit Le Pays. Libération « qui a donné lieu à un emballement médiatique exceptionnel où les fake news se disputaient aux supputations de toute nature ». En tout cas, affirme Le Pays, les autorités de la transition « ont réussi un coup de maître là où le régime précédent s’était essayé sans engranger le moindre succès ». « Le gain politique immédiat est l’augmentation de leur capital de sympathie auprès des populations », analyse l'article avant de nuancer. « Ces effluves de joie masquent difficilement le fait que cette libération, dont on ignore encore tous les dessous, a été chèrement payée. Des centaines de terroristes ont été relâchés dans la nature. Il faut s’attendre à ce que ces fanatisés aillent à nouveau se ressourcer aux sources les plus profondes du radicalisme pour revenir semer, à tout vent, mort et désolation dans toute la sous-région » craint Le Pays. Quelle suite pour Soumaïla Cissé ? Le Pays s'interroge ensuite sur l'avenir de Soumaila Cissé, tout comme leurs confrères d'Aujourd'hui au Faso d'ailleurs. Tous deux estiment en substance que le président de l'URD pourrait « surfer sur cet élan de popularité pour aller à la conquête du Palais de Koulouba ». Aujourd'hui au Faso rappelle que l’opposant est déjà arrivé « deuxième à trois reprises lors d'élection présidentielle », et que sa libération « avait été associée aux revendications de la coalition hétéroclite du Mouvement du 5 juin, fer de lance de la contestation qui a conduit au coup de force du 18 août dernier ». «On le sait, poursuit le site, l’homme aurait pu jouer un grand rôle dans cette transition qui s’ouvre aux bords du Djoliba. Mais à présent, il devra prendre son mal en patience et espérer un bon et paisible processus de transition qui ouvrira la voie à des élections où il pourrait bénéficier de la confiance de ses compatriotes dans les urnes.» C'est ce que pense du moins la presse burkinabè, on verra ce que nous en dit l'avenir.
Abrimos com LE MONDE que titula Covid-19 aumentou fortemente as desigualdades. Imigrantes e pobres foram os mais expostos ao vírus devido às suas condições de trabalho e de habitação. O inquérito EpiCov, coordenado pelo Instituto nacional de saúde de investigação médica, aca de traçar um retrato à escala do país da população infectada. Se no começo da epidemia as pessoas com mais posses foram as primeiras atingidas a situação mudou passando as classes mais pobres a serem as mais afectadas. Imigrantes e pobres foram os mais expostos ao vírus devido às suas condições de trabalho e de habitação. O governo colocou em zona de máxima alerta grandes cidades como Lille, Lyon, Grenoble e Saint-Etienne, acrescenta, LE MONDE. O que a crise sanitária já custou à França, replica, LE FIGARO. Dos 468 mil milhões de euros do plano de emergência, um quinto já foi alocado. Quanto custará a crise às finanças francesas? A maior fatia da soma global de 468 mil milhões de euros, constitui um envelope de 300 mil milhões de euros destinada às empresas, que já utilizaram 121 mil milhões. O resto vai para ajudas directas ao desemprego, exonerações fiscais e apoio às micro e médias empresas ou facilidades de tesouraria pública, sublinha, conforme explicou o ministro da economia, Bruno Le Maire, em entrevista, ao jornal, LE FIGARO. Por seu lado, L'HUMANITE, titulou sobre eleições regionais, um teste para o futuro da esquerda. A 5 meses do escrutínio, as forças do progresso aspiram reconquistar regiões, num quadro geral complicado, tendo em conta que em 2021 haverá igualmente as eleições presidenciais, com a figura de Macron, a ameaçar a esquerda. Mas os ecologistas tentam aproveitar-se da onda das europeias e municipais para solidificar a sua posição nas regionais, os socialistas, que dispõem de 5 regiões, faz tudo por tudo para garanti-las, mas nunca perdê-las, enquanto os comunistas e a esquerda radical de Jean-Luc Mélenchon, querem também entrar no mundo regional francês, nota, L'HUMANITE. Conflito retomado no Alto Karabakh, multiplica mortos Mudando de assunto, no internacional, LIBERATION, titula, reportagem na Arménia a guerra como herança. O conflito retomado em fins de setembro no Alto Karabakh, multiplica mortos sem deitar abaixo a determinação do lado arménio ou a fatalidade da guerra e a ideia do sacrifício bem inscritas na consciência colectiva. Desde o começo do conflito que opoe o país a Azerbaijão, o cemitério militar de Erevan, recebe todos os dias vários mortos e famílias enlutadas mas determinadas a continuar com a guerra custe o que custar, nota, LIBERATION. Nas pegadas do último candidato à partida, titula, LA CROIX, em referência ao iraniano Alex Ali Kani, que passou 14 anos a passar fronteiras sem conseguir o seu objectivo que era o Reino Unido. Depois duma sexta tentativa a partir de Calais norte de França, o iraniano, engenheiro informático, resignado, preferiu ficar em território francês, na esperança de obter asilso político. Convertido ao cristianismo, poliglota, ele promete aprender rapidamente a língua francesa, na esperança de poder refazer a sua vida em França, onde tenta sobreviver fazendo algumas traduções, mas sem outras garantias, de poder exercer a sua profissão de engenheiro informático, nota, LA CROIX. Em relação ao continente africano, LE MODNE, destaca, a libertação da francesa, Sophie Pétronin, após 4 anos de captividade no Mali. Para as novas autoridades malianas nascidas há apenas 2 meses depois do golpe de estado, é um sucesso indiscutível. Sophie Pétronin, a última refém francesa no mundo, assim como o homem político, Soumaîla Cissé e dois italianos, foram ontem libertados pelos jiadistas. Os 4 reféns estavam detidos pelo Grupo de apoio ao Islão e aos muçulmanos, a principal aliança jiadista ao Sahel ligada a Al-Qaeda, acrescenta, LE MONDE.
In this episode Illari discusses the anime lineup for the spring season. Spring season for anime looks to be a really good one with exciting titles such as Tower Of God, Gleipnir, and Shokugeki no Souma to name a few. And with all the new series available Illari gives his recommendations for anime and manga of the week. MANGA OF THE WEEK :MADK ANIME OF THE WEEK: Magi Thank you for listening, and be sure to send me your latest feedback and suggestions. Use the hashtag #MangaxMangaPod on social media when live listening and discussing the show! Contact Twitter: @mangaxmangapc Instagram: @mangaxmangapod Facebook: Manga x Manga Email: mangaxmangapod@gmail.com Website: FlawlessNoises.com Patreon: Patreon.com/FlawlessNoises Voicemail: +1-425-243-3110 Manga x Manga™ is a Flawless Noises Media Network presentation. #FNMediaProd --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app --- Send in a voice message: https://anchor.fm/mangaxmangapod/message
01. Souma - 4am Reykjavik (Original Mix) [EMERGENT SHORES] 02. Metrush - Contour (Extended Mix) [FOUND FREQUENCIES] 03. Zack Martino feat. Lenii - Crave U (Extended Mix) [ARMADA] 04. Ron with Leeds - Sunset Road (Original Mix) [EUPHONIC] 05. Xpectra - Mantra (Extended Mix) [TRANCEMISSION] 06. Anske - Mistika (Extended Mix) [COLDHARBOUR] 07. Armin van Buuren feat. HALIENE - Song I Sing (Extended Mix) [ARMADA] 08. Armin van Buuren feat. Ne-Yo - Unlove You (Extended Mix) [ARMIND] 09. Husman - The Crusade (Extended Mix) [INHARMONY] 10. Eric Senn & Neurofunq -The Cracken (Extended Mix) [SUANDA] 11. Super8 & Tab - Treasures (Extended Mix) [ARMIND] 12. Antillas feat. Fiora - Damaged (GXD Remix) [A STATE OF TRANCE] 13. LKX - Hybrid (Extended Mix) [IN MY OPINION] 14. Pulser - My Religion (Skylex Remix) [ARMADA CAPTIVATING] 15. Papulin & Kate Miles - Home (Extended mix) [SUANDA] 16. Papulin - Origami (Extended mix) [SUANDA] 17. Arrival & Fonarev - Kazantip (Papulin Remix) [SUANDA] 18. Papulin - Rainbow (Original Mix) [SUANDA] 19. Papulin feat Maria Milewska - Paper boats (Uplift extended mix) [SUANDA] 20. Papulin - Green light (Extended Mix) [SUANDA] 21. Roman Messer, Papulin - Avengers (Extended Mix) [SUANDA] 22. Roman Messer & FEEL - Reflection (Extended Mix) [SUANDA] 23. Tom Boldt pres. Store NForward & Linnea Schossow - Diamond Dancing Sea (Katrins World Mix) [AMSTERDAM TRANCE] 24. Alexander Popov & Natalie Gioia -Disarm Me (A.R.D.I. Remix) [INTERPLAY] 25. Hazrain Norman - Syton (Digital Rush Remix) [REACHING ALTITUDE] 26. Raz Nitzan & Julia Ross - Where Promises Fade 2020 (Extended Mix) [AMSTERDAM TRANCE] 27. W!SS - Ecstasy [EXIMINDS AIRLINES] 28. Gareth Emery feat. Evan Henzi -Call To Arms (Alex M.O.R.P.H. Remix) [GARUDA] 29. Three Drives On A Vinyl - Greece 2000 (WHITENO1SE Remix) [WAO138]
Os traemos el 5to episodio de esta 9a temporada... En este programa hablaremos sobre los siguientes temas: - Noticias destacadas: + Fallecimiento de Isao Takahata + Expectativas de la Temporada de Primavera 2018 > Steins;Gate 0 > Boku no Hero Academia 3 > SAO Alternative: Gun Gale Online > Shokugeki no Souma 3 > FLCL Progressive > Wotaku ni Koi wa Muzukashii > Ginga Eiyuu Desetsu: Die Neuw These > Tada-kun wa Koi wo Shinai > Golden Kamuy > Full Metal Panic! Invisible Victory > Captain Tsubasa > Rokuhoudou Yotsuiro Biyori > Gegege no Kitarou > MegaloBox > Hoozuki no Reitetsu > Dances with the Dragons > Cutie Honey Universe > Gundam Build Divers > Fumikiri Jikan > Omae wa mada Gunma wo Shiranai > Isekai Izakaya: Koto Aitheria no Izakaya Nobu > Amai Choubatsu: Watashi wa Kanshi Senyou Pet - Hoy presentamos: Kujira no Kora wa Sajou ni Utau (Children of the Whales) - Tertulia: La moda de los Isekai + La visión de Escaflowne + Ima, soko ni iru boku + Fushigi Yuugi + Inuyasha + Digimon + Juu-ni kokuki + Zero no Tsukaima + No Game, No Life + GATE + Re:Zero + Drifters + Hai to Gensou no Grimgar + Youjo Senki + Knights & Magic + .Hack// + Sword Art Online + Bakemono no Ko + El Viaje de Chihiro + Viaje a Agartha + Hataraku Maou-sama + Kobayashi-san no Maid Dragon + Konosuba + Tondemo Skill de Isekai Hourou Meshi + Isekai Izakaya + Isekai Onsen ni Tensei Shita ore no Kounou ga Tondemosugiru + Chiyu Mahou no Machigatta Tsukaikata: Senjou wo Kakeru Kaifuku Youin + Tensei Shitara Slime Datta Ken Temas musicales: - Kana-Boon [NAI MONO NEDARI] - Radwimps [SPARKLE] - A Silent Voice OST - Ririko [SONO MIRAI E] - Children of the Whales OST - Yoko Kanno [FIRST VISION] - Re:Zero OST - EMPiRE [BUTTOCKS BEAT! BEAT!] Más música en la playlist oficial de La Hora Otaku: goo.gl/o2SmeH Como siempre podéis seguirnos en twitter al usuario: @lahoraotaku Mandarnos una canción, audiocorreo o eMail a: contacto@lahoraotaku.com Comentarnos en el blog en: www.lahoraotaku.com Seguirnos en Facebook en facebook.com/lahoraotaku Ó comprar una de nuestras geniales camisetas en tienda.lahoraotaku.com
Os traemos el 2do episodio de esta 9a temporada... y puntuales ¡Parece mentira! En este programa hablaremos sobre los siguientes temas: - Noticia de la semana: Crunchyroll - Manga recomendado: Tragones y Mazmorras (Dungeon Meshi) de Ryoko Kui - Tema principal: Análisis Temporada de Otoño 2017 + Mahoutsukai no Yome + Black Clover + Juuni Taisen + Shokugeki no Souma (3a Temporada) + Inuyashiki + Houseki no Kuni + Kino no Tabi + Imoute sae Ireba ii + Shojo Shuumatsu Ryoukou + Kujira no kora wa sajou ni utau + Osomatsu san (2da Temporada) + Konohana Kitan + Hozuki no Reitetsu (2da Temporada) + 3-gatsu no Lion (2da Temporada) + Garo - Vanishing Line + Osake wa fuufu ni natte kara + Pingu in the city + The Idolm@aster Side M Temas musicales: - Kana-Boon [NAI MONO NEDARI] - Kenshi Yonezu [SHUNRAI] - ANHAPI [MICHINO CHIMOSHII KIMINO KIMOCHI] (stepic retweet) - nano.RIPE [YUMEJI] - Himono Imouto! Uma ru-chan [KAKU SHIN-TEKI ☆ ME TAMARU FU ~O ~ZE ~TSU!] - Nujaboy [Tokyo Jap-Hop Spring Mix] Más música en la playlist oficial de La Hora Otaku: goo.gl/o2SmeH Como siempre podéis seguirnos en twitter al usuario: @lahoraotaku Mandarnos una canción, audiocorreo o eMail a: contacto@lahoraotaku.com Comentarnos en el blog en: www.lahoraotaku.com Seguirnos en Facebook en facebook.com/lahoraotaku Ó comprar una de nuestras geniales camisetas en tienda.lahoraotaku.com