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durée : 00:11:28 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Si Agnès Varda a arpenté le monde et a même vécu aux États-Unis, c'est le 14e arrondissement et la rue Daguerre qui ont conquis son cœur et ont constitué son refuge. Avec "Le Paris d'Agnès Varda, de-ci, de-là", le musée Carnavalet offre une plongée dans la vie et l'œuvre de l'artiste. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Joseph Ghosn Directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro; Philippe Azoury Journaliste, critique et auteur
durée : 00:07:25 - Info médias - L'ancien rappeur du groupe Ministère A.M.E.R. reprend le costume du commissaire Daguerre dans la nouvelle saison de la série créée par Jean-Luc Reichmann.
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Afropop, zouk et yole traditionnel de Guinée et écriture automatique. (Rediffusion) Notre 1er invité est Olivier Conan pour son nouveau projet Combo Daguerre.Basé à New York, Combo Daguerre est le nouveau projet d'Olivier Conan qui, après avoir passé plus d'une décennie immergé dans le monde de la cumbia psychédélique avec son groupe Chicha Libre, a maintenant mis au point un répertoire original de thèmes francophones joué en mode psychédélique. Le groupe est composé de musiciens latins établis à Brooklyn, et les influences multiples comprennent le boléro, la cumbia, le rock 60's ainsi que d'évidentes influences gainsbouriennes et surréalistes. Chicha Libre est devenu un groupe culte en Amérique du Sud et au Mexique et Combo Daguerre est un peu l'héritier francophone d'un projet qui n'aurait pu naître qu'à New York où les frontières culturelles et linguistiques sont fluides et les influences pan-latines débordent sur tous les mondes musicaux : du rock, au hip-hop - et maintenant la chanson. Les thèmes à la fois joyeux et sérieux sont ceux de l'exil, de la nostalgie déplacée et d'une langue frelatée par la distance. Le dessin qui illustre la pochette tire son inspiration des têtes de cheval des boucheries chevalines parisiennes. Un symbole bicéphale qui représenterait un empire disparu ?Après 30 ans passés à Brooklyn, terre peu sainte où le français n'existe que dans des formes créolisées, mon français boite des deux jambes. Ma nostalgie se nourrit d'une langue et de souvenirs tous les deux reconstitués. Je ne contrôle ni la grammaire, ni le lexique, ni même la chronologie. Les images de mon enfance parisienne sont maculées, mâtinées d'images de mes aïeux, de photos de classe et de cartes postales d'une autre époque. Mes souvenirs pourraient être ceux d'un autre. Je, bien sûr, pourrait être un autre. Le Paris où je crois avoir grandi est peut-être bien celui de Rivette et de Truffaut. En tout cas, je crois le reconnaitre dans le Daguerréotypes de Varda (parce que j'ai été un enfant du 14ème), voire dans Les Maléfices de Jacques Yonnet ou Les Nuits de Paris de Restif de la Bretonne. Les paroles de Combo Daguerre sont placées sous le signe de Fracassines - une chanson écrite Dieu sait quand et Dieu sait comment, et qui est apparue - comme une vierge chrétienne - sans prévenir. Génération spontanée, écriture automatique. Le reste de l'album est parsemé de bribes inconsciemment glanées au hit-parade de la poésie française parce qu'après trente ans d'absence, tout ce qui demeure de cette culture enfouie, c'est une eau polluée dans laquelle flottent les scories d'une culture française élémentaire. Fracassines est un travail automatique avec peu d'interventions conscientes. Olivier Conan.Titres jouésFracassinesParoles trouvées sur mon écran d'ordinateur sans souvenir de les avoir écrites. Qu'elles ne signifient pas grand-chose est presque rassurant.88 rue Daguerre Cumbia Instrumentale du guitariste péruvien Felipe Wurst. 88 rue Daguerre est l'adresse d'Agnès Varda.Daguerre ParisLe Petit BossuChanson du XVIème siècle. La version qu'Yvonne George chantait dans les années 20 était en fait une icône de l'élite littéraire de l'époque. Amie de Cocteau (qui ne l'était pas ?) et de sa coterie. Desnos tombe amoureux d'elle et lui dédie son A la Mysterieuse (j'ai tant rêvé de toi..) et en fait l'héroïne de son roman «Le vin est tiré». Yvonne George n'est pas convaincue. Elle préfère les femmes, et l'opium. Elle meurt à 33 ans, comme une rock star. ► Album Fracassines (Barbès Rd 2024).Site Combo Daguerre - facebook - Barbès Records bandcamp.Puis nous recevons Abdoulaye Kouyaté dans la #SessionLive pour la sortie de l'album Fefanyi – Le Bienfaiteur.Après des années passées à sublimer les musiques des artistes qu'il accompagne par son jeu de guitare et la douceur de sa Kora (Ba Cissoko, Mariama, Jain et Gabi Hartmann entre autres), Abdoulaye Kouyaté met son énergie créatrice dans un projet personnel qui rassemble ses compositions originales. En plus du guitariste virtuose, on découvre qu'Abdoulaye Kouyaté est un orfèvre de mélodies et un chanteur au timbre feutré. Tantôt profonde et touchante, tantôt rythmée et dansante, sa musique métissée oscille entre ballades, instrumentaux à la kora et des morceaux aux sonorités afropop empruntant leur rythmique au coupé décalé, au zouk ou au yolé traditionnel de Guinée. Abdoulaye confie la réalisation de l'album à Patrick Ruffino et s'accompagne de Yannick Vela à la basse et Nicolas Grupp à la batterie. L'album est enrichi par les précieuses contributions du joueur de flûte peule Dramane Dembele, de la chanteuse Gabi Hartmann, du bassiste Guy Nsangué, du saxophoniste Robbie Marshall, du violoncelliste Guillaume Latil, du djembefola Dartagnan Camara et des choeurs de la chanteuse Djene Kouyaté.Ce premier disque affiche une diversité étonnante. Chantés en Soussou (la langue de la capitale guinéenne, Conakry) et en français, plusieurs titres s'inspirent de la jeunesse romanesque d'Abdoulaye dans le Conakry des années 1990-2000. Une époque où il se perfectionnait à la guitare en suivant à la trace les musiciens de son quartier, animait avec son groupe de folles soirées expatriés au Grand Hôtel Camayenne, et tombait amoureux pour la première fois (Inondi, Doumedira, On fait quoi ? et Nitanama notamment). À l'insouciance guinéenne, succède la jungle de l'Europe, la vie d'adulte, les responsabilités, le froid, et les apprentissages difficiles. Ces leçons de vie inspirent notamment les morceaux Douniéma (le rancunier), Saré (tout à un prix) ou Inamakana (si tu ne peux pas aider ton prochain, ne l'enfonce pas). Le morceau Fefanyi (le bienfaiteur) qui donne le titre de l'album reprend la tradition des griots, dont les Kouyaté sont issus, de « chanter les louanges » des grands Hommes, des généreux bienfaiteurs. Suivant le chemin ouvert par son père Sekou Kouyaté, griot moderne, guitariste respecté et chef d'orchestre de Miriam Makeba durant ses années d'exil en Guinée, Abdoulaye Kouyaté façonne son jeu de guitare à l'écoute du jazz, du funk, du reggae, le Son Cubano ou de la Biguine antillaise tout en lui donnant des sonorités mandingues. Il cite Paul Simon et Georges Benson en inspiration. En Guinée, on l'affuble du surnom «jazzman» en raison de son style qui s'écarte du mandingue traditionnel. Lorsque son père tombe malade, Abdoulaye le remplace en tant que joueur de kora dans Circus Baobab. Avec ce premier cirque d'Afrique de l'Ouest, il sillonnera le monde pendant une décennie, avant de s'établir à Marseille puis à Paris. Titres interprétés au grand studio- Inondi Live RFI - Toi Tu Penses nous on bouge, extrait de l'album- Inamakana Live RFILine Up : Abdoulaye Kouyaté - voix, guitare - Thierry Fournel - guitare - Yannick Vela - basse - Nicolas Grupp – batterieSon : Benoît Letirant, Mathias Taylor► Album Fefanyi – Le Bienfaiteur (Reva prod – Rock'n hall 2024)Site - YouTube - Facebook
Afropop, zouk et yole traditionnel de Guinée et écriture automatique. (Rediffusion) Notre 1er invité est Olivier Conan pour son nouveau projet Combo Daguerre.Basé à New York, Combo Daguerre est le nouveau projet d'Olivier Conan qui, après avoir passé plus d'une décennie immergé dans le monde de la cumbia psychédélique avec son groupe Chicha Libre, a maintenant mis au point un répertoire original de thèmes francophones joué en mode psychédélique. Le groupe est composé de musiciens latins établis à Brooklyn, et les influences multiples comprennent le boléro, la cumbia, le rock 60's ainsi que d'évidentes influences gainsbouriennes et surréalistes. Chicha Libre est devenu un groupe culte en Amérique du Sud et au Mexique et Combo Daguerre est un peu l'héritier francophone d'un projet qui n'aurait pu naître qu'à New York où les frontières culturelles et linguistiques sont fluides et les influences pan-latines débordent sur tous les mondes musicaux : du rock, au hip-hop - et maintenant la chanson. Les thèmes à la fois joyeux et sérieux sont ceux de l'exil, de la nostalgie déplacée et d'une langue frelatée par la distance. Le dessin qui illustre la pochette tire son inspiration des têtes de cheval des boucheries chevalines parisiennes. Un symbole bicéphale qui représenterait un empire disparu ?Après 30 ans passés à Brooklyn, terre peu sainte où le français n'existe que dans des formes créolisées, mon français boite des deux jambes. Ma nostalgie se nourrit d'une langue et de souvenirs tous les deux reconstitués. Je ne contrôle ni la grammaire, ni le lexique, ni même la chronologie. Les images de mon enfance parisienne sont maculées, mâtinées d'images de mes aïeux, de photos de classe et de cartes postales d'une autre époque. Mes souvenirs pourraient être ceux d'un autre. Je, bien sûr, pourrait être un autre. Le Paris où je crois avoir grandi est peut-être bien celui de Rivette et de Truffaut. En tout cas, je crois le reconnaitre dans le Daguerréotypes de Varda (parce que j'ai été un enfant du 14ème), voire dans Les Maléfices de Jacques Yonnet ou Les Nuits de Paris de Restif de la Bretonne. Les paroles de Combo Daguerre sont placées sous le signe de Fracassines - une chanson écrite Dieu sait quand et Dieu sait comment, et qui est apparue - comme une vierge chrétienne - sans prévenir. Génération spontanée, écriture automatique. Le reste de l'album est parsemé de bribes inconsciemment glanées au hit-parade de la poésie française parce qu'après trente ans d'absence, tout ce qui demeure de cette culture enfouie, c'est une eau polluée dans laquelle flottent les scories d'une culture française élémentaire. Fracassines est un travail automatique avec peu d'interventions conscientes. Olivier Conan.Titres jouésFracassinesParoles trouvées sur mon écran d'ordinateur sans souvenir de les avoir écrites. Qu'elles ne signifient pas grand-chose est presque rassurant.88 rue Daguerre Cumbia Instrumentale du guitariste péruvien Felipe Wurst. 88 rue Daguerre est l'adresse d'Agnès Varda.Daguerre ParisLe Petit BossuChanson du XVIème siècle. La version qu'Yvonne George chantait dans les années 20 était en fait une icône de l'élite littéraire de l'époque. Amie de Cocteau (qui ne l'était pas ?) et de sa coterie. Desnos tombe amoureux d'elle et lui dédie son A la Mysterieuse (j'ai tant rêvé de toi..) et en fait l'héroïne de son roman «Le vin est tiré». Yvonne George n'est pas convaincue. Elle préfère les femmes, et l'opium. Elle meurt à 33 ans, comme une rock star. ► Album Fracassines (Barbès Rd 2024).Site Combo Daguerre - facebook - Barbès Records bandcamp.Puis nous recevons Abdoulaye Kouyaté dans la #SessionLive pour la sortie de l'album Fefanyi – Le Bienfaiteur.Après des années passées à sublimer les musiques des artistes qu'il accompagne par son jeu de guitare et la douceur de sa Kora (Ba Cissoko, Mariama, Jain et Gabi Hartmann entre autres), Abdoulaye Kouyaté met son énergie créatrice dans un projet personnel qui rassemble ses compositions originales. En plus du guitariste virtuose, on découvre qu'Abdoulaye Kouyaté est un orfèvre de mélodies et un chanteur au timbre feutré. Tantôt profonde et touchante, tantôt rythmée et dansante, sa musique métissée oscille entre ballades, instrumentaux à la kora et des morceaux aux sonorités afropop empruntant leur rythmique au coupé décalé, au zouk ou au yolé traditionnel de Guinée. Abdoulaye confie la réalisation de l'album à Patrick Ruffino et s'accompagne de Yannick Vela à la basse et Nicolas Grupp à la batterie. L'album est enrichi par les précieuses contributions du joueur de flûte peule Dramane Dembele, de la chanteuse Gabi Hartmann, du bassiste Guy Nsangué, du saxophoniste Robbie Marshall, du violoncelliste Guillaume Latil, du djembefola Dartagnan Camara et des choeurs de la chanteuse Djene Kouyaté.Ce premier disque affiche une diversité étonnante. Chantés en Soussou (la langue de la capitale guinéenne, Conakry) et en français, plusieurs titres s'inspirent de la jeunesse romanesque d'Abdoulaye dans le Conakry des années 1990-2000. Une époque où il se perfectionnait à la guitare en suivant à la trace les musiciens de son quartier, animait avec son groupe de folles soirées expatriés au Grand Hôtel Camayenne, et tombait amoureux pour la première fois (Inondi, Doumedira, On fait quoi ? et Nitanama notamment). À l'insouciance guinéenne, succède la jungle de l'Europe, la vie d'adulte, les responsabilités, le froid, et les apprentissages difficiles. Ces leçons de vie inspirent notamment les morceaux Douniéma (le rancunier), Saré (tout à un prix) ou Inamakana (si tu ne peux pas aider ton prochain, ne l'enfonce pas). Le morceau Fefanyi (le bienfaiteur) qui donne le titre de l'album reprend la tradition des griots, dont les Kouyaté sont issus, de « chanter les louanges » des grands Hommes, des généreux bienfaiteurs. Suivant le chemin ouvert par son père Sekou Kouyaté, griot moderne, guitariste respecté et chef d'orchestre de Miriam Makeba durant ses années d'exil en Guinée, Abdoulaye Kouyaté façonne son jeu de guitare à l'écoute du jazz, du funk, du reggae, le Son Cubano ou de la Biguine antillaise tout en lui donnant des sonorités mandingues. Il cite Paul Simon et Georges Benson en inspiration. En Guinée, on l'affuble du surnom «jazzman» en raison de son style qui s'écarte du mandingue traditionnel. Lorsque son père tombe malade, Abdoulaye le remplace en tant que joueur de kora dans Circus Baobab. Avec ce premier cirque d'Afrique de l'Ouest, il sillonnera le monde pendant une décennie, avant de s'établir à Marseille puis à Paris. Titres interprétés au grand studio- Inondi Live RFI - Toi Tu Penses nous on bouge, extrait de l'album- Inamakana Live RFILine Up : Abdoulaye Kouyaté - voix, guitare - Thierry Fournel - guitare - Yannick Vela - basse - Nicolas Grupp – batterieSon : Benoît Letirant, Mathias Taylor► Album Fefanyi – Le Bienfaiteur (Reva prod – Rock'n hall 2024)Site - YouTube - Facebook
Des remerciements aux donateurs et aux donatrices pendant la campagne de financement d'octobre 2024, "The Sounds of Radiotown" vers la 7e minute et la 40e seconde de la rediffusion (MERCI ENCORE UNE FOIS!), et la capsule mensuelle d'Alexandra Brassard du Réseau Santé Alberta vers la 29e minute et la 52e seconde.Playlist: Raphaël - L'apiculteurGustafson - UshuaïaAlfa Rococo - Plus je sais, mieux je suisJason Bajada - J'ai beau essayer mais ça s'passe moyenAliocha Schneider - Feu de pailleAlexandra Strélinski - UmbraMehdi Cayenne - La pluieAnaïs Cardot - ColorsLanuit - Faut qu'on décolleCombo Daguerre, featuring Chicha Libre - 88 rue Daguerre
Des remerciements aux donateurs et aux donatrices pendant la campagne de financement d'octobre 2024, "The Sounds of Radiotown" vers la 7e minute et la 40e seconde de la rediffusion (MERCI ENCORE UNE FOIS!), et la capsule mensuelle d'Alexandra Brassard du Réseau Santé Alberta vers la 29e minute et la 52e seconde.Playlist: Raphaël - L'apiculteurGustafson - UshuaïaAlfa Rococo - Plus je sais, mieux je suisJason Bajada - J'ai beau essayer mais ça s'passe moyenAliocha Schneider - Feu de pailleAlexandra Strélinski - UmbraMehdi Cayenne - La pluieAnaïs Cardot - ColorsLanuit - Faut qu'on décolleCombo Daguerre, featuring Chicha Libre - 88 rue Daguerre
Afropop, zouk et yole traditionnel de Guinée et écriture automatique. Notre 1er invité est Olivier Conan pour son nouveau projet Combo Daguerre.Basé à New York, Combo Daguerre est le nouveau projet d'Olivier Conan qui, après avoir passé plus d'une décennie immergé dans le monde de la cumbia psychédélique avec son groupe Chicha Libre, a maintenant mis au point un répertoire original de thèmes francophones joué en mode psychédélique. Le groupe est composé de musiciens latins établis à Brooklyn, et les influences multiples comprennent le boléro, la cumbia, le rock 60's ainsi que d'évidentes influences gainsbouriennes et surréalistes. Chicha Libre est devenu un groupe culte en Amérique du Sud et au Mexique et Combo Daguerre est un peu l'héritier francophone d'un projet qui n'aurait pu naître qu'à New York où les frontières culturelles et linguistiques sont fluides et les influences pan-latines débordent sur tous les mondes musicaux : du rock, au hip-hop - et maintenant la chanson. Les thèmes à la fois joyeux et sérieux sont ceux de l'exil, de la nostalgie déplacée et d'une langue frelatée par la distance. Le dessin qui illustre la pochette tire son inspiration des têtes de cheval des boucheries chevalines parisiennes. Un symbole bicéphale qui représenterait un empire disparu ? Après 30 ans passés à Brooklyn, terre peu sainte où le français n'existe que dans des formes créolisées, mon français boite des deux jambes. Ma nostalgie se nourrit d'une langue et de souvenirs tous les deux reconstitués. Je ne contrôle ni la grammaire, ni le lexique, ni même la chronologie. Les images de mon enfance parisienne sont maculées, mâtinées d'images de mes aïeux, de photos de classe et de cartes postales d'une autre époque. Mes souvenirs pourraient être ceux d'un autre. Je, bien sûr, pourrait être un autre. Le Paris où je crois avoir grandi est peut-être bien celui de Rivette et de Truffaut. En tout cas, je crois le reconnaitre dans le Daguerréotypes de Varda (parce que j'ai été un enfant du 14ème), voire dans Les Maléfices de Jacques Yonnet ou Les Nuits de Paris de Restif de la Bretonne. Les paroles de Combo Daguerre sont placées sous le signe de Fracassines - une chanson écrite Dieu sait quand et Dieu sait comment, et qui est apparue - comme une vierge chrétienne - sans prévenir. Génération spontanée, écriture automatique. Le reste de l'album est parsemé de bribes inconsciemment glanées au hit-parade de la poésie française parce qu'après trente ans d'absence, tout ce qui demeure de cette culture enfouie, c'est une eau polluée dans laquelle flottent les scories d'une culture française élémentaire. Fracassines est un travail automatique avec peu d'interventions conscientes. Olivier Conan. Titres jouésFracassinesParoles trouvées sur mon écran d'ordinateur sans souvenir de les avoir écrites. Qu'elles ne signifient pas grand-chose est presque rassurant.88 rue Daguerre Cumbia Instrumentale du guitariste péruvien Felipe Wurst. 88 rue Daguerre est l'adresse d'Agnès Varda.Daguerre ParisLe Petit BossuChanson du XVIème siècle. La version qu'Yvonne George chantait dans les années 20 était en fait une icône de l'élite littéraire de l'époque. Amie de Cocteau (qui ne l'était pas ?) et de sa coterie. Desnos tombe amoureux d'elle et lui dédie son A la Mysterieuse (j'ai tant rêvé de toi..) et en fait l'héroïne de son roman «Le vin est tiré». Yvonne George n'est pas convaincue. Elle préfère les femmes, et l'opium. Elle meurt à 33 ans, comme une rock star. ► Album Fracassines (Barbès Rd 2024).Site Combo Daguerre - facebook - Barbès Records bandcamp. Puis nous recevons Abdoulaye Kouyaté dans la #SessionLive pour la sortie de l'album Fefanyi – Le Bienfaiteur. Après des années passées à sublimer les musiques des artistes qu'il accompagne par son jeu de guitare et la douceur de sa Kora (Ba Cissoko, Mariama, Jain et Gabi Hartmann entre autres), Abdoulaye Kouyaté met son énergie créatrice dans un projet personnel qui rassemble ses compositions originales. En plus du guitariste virtuose, on découvre qu'Abdoulaye Kouyaté est un orfèvre de mélodies et un chanteur au timbre feutré. Tantôt profonde et touchante, tantôt rythmée et dansante, sa musique métissée oscille entre ballades, instrumentaux à la kora et des morceaux aux sonorités afropop empruntant leur rythmique au coupé décalé, au zouk ou au yolé traditionnel de Guinée. Abdoulaye confie la réalisation de l'album à Patrick Ruffino et s'accompagne de Yannick Vela à la basse et Nicolas Grupp à la batterie. L'album est enrichi par les précieuses contributions du joueur de flûte peule Dramane Dembele, de la chanteuse Gabi Hartmann, du bassiste Guy Nsangué, du saxophoniste Robbie Marshall, du violoncelliste Guillaume Latil, du djembefola Dartagnan Camara et des choeurs de la chanteuse Djene Kouyaté. Ce premier disque affiche une diversité étonnante. Chantés en Soussou (la langue de la capitale guinéenne, Conakry) et en français, plusieurs titres s'inspirent de la jeunesse romanesque d'Abdoulaye dans le Conakry des années 1990-2000. Une époque où il se perfectionnait à la guitare en suivant à la trace les musiciens de son quartier, animait avec son groupe de folles soirées expatriés au Grand Hôtel Camayenne, et tombait amoureux pour la première fois (Inondi, Doumedira, On fait quoi ? et Nitanama notamment). À l'insouciance guinéenne, succède la jungle de l'Europe, la vie d'adulte, les responsabilités, le froid, et les apprentissages difficiles. Ces leçons de vie inspirent notamment les morceaux Douniéma (le rancunier), Saré (tout à un prix) ou Inamakana (si tu ne peux pas aider ton prochain, ne l'enfonce pas). Le morceau Fefanyi (le bienfaiteur) qui donne le titre de l'album reprend la tradition des griots, dont les Kouyaté sont issus, de « chanter les louanges » des grands Hommes, des généreux bienfaiteurs. Suivant le chemin ouvert par son père Sekou Kouyaté, griot moderne, guitariste respecté et chef d'orchestre de Miriam Makeba durant ses années d'exil en Guinée, Abdoulaye Kouyaté façonne son jeu de guitare à l'écoute du jazz, du funk, du reggae, le Son Cubano ou de la Biguine antillaise tout en lui donnant des sonorités mandingues. Il cite Paul Simon et Georges Benson en inspiration. En Guinée, on l'affuble du surnom «jazzman» en raison de son style qui s'écarte du mandingue traditionnel. Lorsque son père tombe malade, Abdoulaye le remplace en tant que joueur de kora dans Circus Baobab. Avec ce premier cirque d'Afrique de l'Ouest, il sillonnera le monde pendant une décennie, avant de s'établir à Marseille puis à Paris. Titres interprétés au grand studio- Inondi Live RFI - Toi Tu Penses nous on bouge, extrait de l'album- Inamakana Live RFI.Line Up : Abdoulaye Kouyaté - voix, guitare - Thierry Fournel - guitare - Yannick Vela - basse - Nicolas Grupp – batterie.Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor.► Album Fefanyi – Le Bienfaiteur (Reva prod - Rock'n hall 2024).Site - YouTube - Facebook.
Afropop, zouk et yole traditionnel de Guinée et écriture automatique. Notre 1er invité est Olivier Conan pour son nouveau projet Combo Daguerre.Basé à New York, Combo Daguerre est le nouveau projet d'Olivier Conan qui, après avoir passé plus d'une décennie immergé dans le monde de la cumbia psychédélique avec son groupe Chicha Libre, a maintenant mis au point un répertoire original de thèmes francophones joué en mode psychédélique. Le groupe est composé de musiciens latins établis à Brooklyn, et les influences multiples comprennent le boléro, la cumbia, le rock 60's ainsi que d'évidentes influences gainsbouriennes et surréalistes. Chicha Libre est devenu un groupe culte en Amérique du Sud et au Mexique et Combo Daguerre est un peu l'héritier francophone d'un projet qui n'aurait pu naître qu'à New York où les frontières culturelles et linguistiques sont fluides et les influences pan-latines débordent sur tous les mondes musicaux : du rock, au hip-hop - et maintenant la chanson. Les thèmes à la fois joyeux et sérieux sont ceux de l'exil, de la nostalgie déplacée et d'une langue frelatée par la distance. Le dessin qui illustre la pochette tire son inspiration des têtes de cheval des boucheries chevalines parisiennes. Un symbole bicéphale qui représenterait un empire disparu ? Après 30 ans passés à Brooklyn, terre peu sainte où le français n'existe que dans des formes créolisées, mon français boite des deux jambes. Ma nostalgie se nourrit d'une langue et de souvenirs tous les deux reconstitués. Je ne contrôle ni la grammaire, ni le lexique, ni même la chronologie. Les images de mon enfance parisienne sont maculées, mâtinées d'images de mes aïeux, de photos de classe et de cartes postales d'une autre époque. Mes souvenirs pourraient être ceux d'un autre. Je, bien sûr, pourrait être un autre. Le Paris où je crois avoir grandi est peut-être bien celui de Rivette et de Truffaut. En tout cas, je crois le reconnaitre dans le Daguerréotypes de Varda (parce que j'ai été un enfant du 14ème), voire dans Les Maléfices de Jacques Yonnet ou Les Nuits de Paris de Restif de la Bretonne. Les paroles de Combo Daguerre sont placées sous le signe de Fracassines - une chanson écrite Dieu sait quand et Dieu sait comment, et qui est apparue - comme une vierge chrétienne - sans prévenir. Génération spontanée, écriture automatique. Le reste de l'album est parsemé de bribes inconsciemment glanées au hit-parade de la poésie française parce qu'après trente ans d'absence, tout ce qui demeure de cette culture enfouie, c'est une eau polluée dans laquelle flottent les scories d'une culture française élémentaire. Fracassines est un travail automatique avec peu d'interventions conscientes. Olivier Conan. Titres jouésFracassinesParoles trouvées sur mon écran d'ordinateur sans souvenir de les avoir écrites. Qu'elles ne signifient pas grand-chose est presque rassurant.88 rue Daguerre Cumbia Instrumentale du guitariste péruvien Felipe Wurst. 88 rue Daguerre est l'adresse d'Agnès Varda.Daguerre ParisLe Petit BossuChanson du XVIème siècle. La version qu'Yvonne George chantait dans les années 20 était en fait une icône de l'élite littéraire de l'époque. Amie de Cocteau (qui ne l'était pas ?) et de sa coterie. Desnos tombe amoureux d'elle et lui dédie son A la Mysterieuse (j'ai tant rêvé de toi..) et en fait l'héroïne de son roman «Le vin est tiré». Yvonne George n'est pas convaincue. Elle préfère les femmes, et l'opium. Elle meurt à 33 ans, comme une rock star. ► Album Fracassines (Barbès Rd 2024).Site Combo Daguerre - facebook - Barbès Records bandcamp. Puis nous recevons Abdoulaye Kouyaté dans la #SessionLive pour la sortie de l'album Fefanyi – Le Bienfaiteur. Après des années passées à sublimer les musiques des artistes qu'il accompagne par son jeu de guitare et la douceur de sa Kora (Ba Cissoko, Mariama, Jain et Gabi Hartmann entre autres), Abdoulaye Kouyaté met son énergie créatrice dans un projet personnel qui rassemble ses compositions originales. En plus du guitariste virtuose, on découvre qu'Abdoulaye Kouyaté est un orfèvre de mélodies et un chanteur au timbre feutré. Tantôt profonde et touchante, tantôt rythmée et dansante, sa musique métissée oscille entre ballades, instrumentaux à la kora et des morceaux aux sonorités afropop empruntant leur rythmique au coupé décalé, au zouk ou au yolé traditionnel de Guinée. Abdoulaye confie la réalisation de l'album à Patrick Ruffino et s'accompagne de Yannick Vela à la basse et Nicolas Grupp à la batterie. L'album est enrichi par les précieuses contributions du joueur de flûte peule Dramane Dembele, de la chanteuse Gabi Hartmann, du bassiste Guy Nsangué, du saxophoniste Robbie Marshall, du violoncelliste Guillaume Latil, du djembefola Dartagnan Camara et des choeurs de la chanteuse Djene Kouyaté. Ce premier disque affiche une diversité étonnante. Chantés en Soussou (la langue de la capitale guinéenne, Conakry) et en français, plusieurs titres s'inspirent de la jeunesse romanesque d'Abdoulaye dans le Conakry des années 1990-2000. Une époque où il se perfectionnait à la guitare en suivant à la trace les musiciens de son quartier, animait avec son groupe de folles soirées expatriés au Grand Hôtel Camayenne, et tombait amoureux pour la première fois (Inondi, Doumedira, On fait quoi ? et Nitanama notamment). À l'insouciance guinéenne, succède la jungle de l'Europe, la vie d'adulte, les responsabilités, le froid, et les apprentissages difficiles. Ces leçons de vie inspirent notamment les morceaux Douniéma (le rancunier), Saré (tout à un prix) ou Inamakana (si tu ne peux pas aider ton prochain, ne l'enfonce pas). Le morceau Fefanyi (le bienfaiteur) qui donne le titre de l'album reprend la tradition des griots, dont les Kouyaté sont issus, de « chanter les louanges » des grands Hommes, des généreux bienfaiteurs. Suivant le chemin ouvert par son père Sekou Kouyaté, griot moderne, guitariste respecté et chef d'orchestre de Miriam Makeba durant ses années d'exil en Guinée, Abdoulaye Kouyaté façonne son jeu de guitare à l'écoute du jazz, du funk, du reggae, le Son Cubano ou de la Biguine antillaise tout en lui donnant des sonorités mandingues. Il cite Paul Simon et Georges Benson en inspiration. En Guinée, on l'affuble du surnom «jazzman» en raison de son style qui s'écarte du mandingue traditionnel. Lorsque son père tombe malade, Abdoulaye le remplace en tant que joueur de kora dans Circus Baobab. Avec ce premier cirque d'Afrique de l'Ouest, il sillonnera le monde pendant une décennie, avant de s'établir à Marseille puis à Paris. Titres interprétés au grand studio- Inondi Live RFI - Toi Tu Penses nous on bouge, extrait de l'album- Inamakana Live RFI.Line Up : Abdoulaye Kouyaté - voix, guitare - Thierry Fournel - guitare - Yannick Vela - basse - Nicolas Grupp – batterie.Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor.► Album Fefanyi – Le Bienfaiteur (Reva prod - Rock'n hall 2024).Site - YouTube - Facebook.
Today's Song of the Day is “Les Assassins” from Combo Daguerre's album Fracassines, out now.
Parce qu'il n'est jamais trop tard pour prendre un « virage » déterminant, bouclez votre ceinture et embarquez avec nous cette semaine dans notre émission ! Vous vous souviendrez longtemps de notre première invitée live de la saison : Kelly Influansseuse, sur le point d'entamer un virage important dans sa jeune carrière, passant donc de l' »influansse » à la chanson en passant par le cinéma. Pour son tout premier live à la radio, elle vous offrira en chanson une ode à un certain Cyril Hanouna… Autre virage et autre premier single pour notre amie Armelle Yons, qui repart en solo avec un premier titre de son futur album dont nous parlerons. Et « Virages » est enfin le titre du 9ème album de notre autre invité Daguerre, qui après avoir pris il y a plusieurs années la bretelle de l'indpendance, a décidé d'asseoir sa trajectoire de liberté et de la partager avec de nombreux artistes comme Emilie Marsh ! Pour notre videoKitsch de la semaie nous offrons à vos oreilles une jolie frimousse et un fantôme tout gentil » nommé Casper ! Un titre tout aussi chouette loin des épouvantes et ténèbres d'Halloween sous forme de fête des morts rock n roll et festif ! Une version de Little Richard dont on ne se lasse pas ! Ce titre clore le film lors d'une fete d'Halloween dans le manoir (hanté?!) de Casper ! L'autoroute du kitsch et de la musique a décidément bien des tournants, vous le constaterez toute cette semaine dans Kitsch et Net ! Etiquettes : armelle, Le film est sorti en 1995, la chanson initiale est de Daniel Johnston pour la série d'animation dont Casper était le héros.Le premier film où l'on se servait d'images de synthès en animation ! et oui ! Alors « des bonbons ou un sorts » ? Retrouvez Casper ici pour un ptit déhanché, hanté avec sorciers, sorcières et (gentils) fantômes !
durée : 00:03:23 - Le coup de coeur FB Orléans - Jean-Philippe Daguerre est l'adapteur et metteur en scène de la pièce intitulée "La chambre des merveilles" jouée ce jeudi 16 mai à 20h30 à l'espace George Sand de Chécy.
Wren and Drac embark on a journey through time, exploring the origins of the camera from Aristotle's camera obscura to Nicéphore Nièpce's first photograph. Discover the groundbreaking advancements in camera technology, from Daguerre's invention of the daguerreotype to George Eastman Kodak's revolutionary film roll. Learn how digital photography transformed the way we capture and share memories, making it easier than ever to snap a picture with our smartphones.
Louis Daguerre was an early pioneer of photography. While he didn't invent the medium, he did come up with a method that was workable, and perhaps most importantly, he made his method open source, so others could build off of his findings. In his early photograph, The Artist's Studio, from 1837, Daguerre wanted to show the potential for photography as not only a science but an art. He arranged a still life filled with symbols alluding to mythology demonstrating that his new method was well suited to capturing traditional subjects. Check out my other podcasts Art Smart | Rainbow Puppy Science Lab Who ARTed is an Airwave Media Podcast. If you are interested in advertising on this or any other Airwave Media show, email: advertising@airwavemedia.com Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Parce qu'il n'est jamais trop tard pour prendre un « virage » déterminant, bouclez votre ceinture et embarquez avec nous cette semaine dans notre émission ! Vous vous souviendrez longtemps de notre première invitée live de la saison : Kelly Influansseuse, sur le point d'entamer un virage important dans sa jeune carrière, passant donc de l' »influansse » à la chanson en passant par le cinéma. Pour son tout premier live à la radio, elle vous offrira en chanson une ode à un certain Cyril Hanouna… Autre virage et autre premier single pour notre amie Armelle Yons, qui repart en solo avec un premier titre de son futur album dont nous parlerons. Et « Virages » est enfin le titre du 9ème album de notre autre invité Daguerre, qui après avoir pris il y a plusieurs années la bretelle de l'indépendance, a décidé d'asseoir sa trajectoire de liberté et de la partager avec de nomb Pour notre videoKitsch de la semaine nous offrons à vos oreilles une jolie frimousse et un fantôme tout gentil » nommé Casper ! Un titre tout aussi chouette loin des épouvantes et ténèbres d'Halloween sous forme de fête des morts rock n roll et festif ! Une version de Little Richard dont on ne se lasse pas ! Ce titre va clore le film lors d'une fête d'Halloween dans le manoir (hanté?!) de Casper ! Le film est sorti en 1995, la chanson initiale est de Daniel Johnston pour la série d'animation dont Casper était le héros.Le premier film où l'on se servait d'images de synthès en animation ! et oui ! Alors « des bonbons ou un sorts » ? Retrouvez Casper ici pour un ptit déhanché, hanté avec sorciers, sorcières et (gentils) fantômes ! L'autoroute du kitsch et de la musique a décidément bien des tournants, vous le constaterez toute cette semaine dans Kitsch et Net !
Selfies, turistfotografier och snapshots. Fotokonstens framgångssaga tycks bygga på människans lättja och behov av kravlöshet. Pontus Kyander funderar på vad som syns i bilderna vi tar i flykten. Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play. ESSÄ: Detta är en text där skribenten reflekterar över ett ämne eller ett verk. Åsikter som uttrycks är skribentens egna. Ursprungligen publicerad 2022-04-11.Cogito ergo sum hävdade filosofen Descartes. Jag tänker, alltså är jag. Så kan bara den säga som inte har ett eget Instagramkonto och aldrig rört en selfiepinne. Numera tycks det existentiella tvivlet ha flyttat bort från tanken som medvetandeakt. Istället handlar det om att synas för andra: du finns, för du är sedd. Och inte bara du själv, utan också ditt vinglas i motljus vid Medelhavet, eller ditt härliga smørrebrød på lunchrestaurangen i Köpenhamn. Det blir så fint på bild, och det är så lätt. Låter det banalt? Som en ”fotografins olidliga lätthet” – för att travestera enboktitel av Milan Kundera – när mönstret upprepas om och om på sociala medier?Det var inte så länge sedan som varje fotograf var tvungen att tänka en gång extra före det avgörande trycket på utlösaren. Ännu på 90-talet var det fysisk film i de flesta kameror. Varje film rymde som mest 36 futtiga bildrutor. Åter hemma låg överraskningarna på lut i filmens stålkapsel. Ibland hade allt hakat upp sig på någon teknisk fadäs, bilderna var kanske suddiga, felexponerade eller filmen helt blank.Ännu värre var det i fotografins barndom. Fotograferna hade stora stativ och bälgkameror som drogs ut som dragspel för att få rätt exponering och skärpa, och de fotograferade på dyra glasplåtar, en bild i taget. Fotografen under ett svart dok kunde bara någorlunda se om bilden var skarp, och att exponeringens längd blev rätt byggde lika mycket på skicklighet som på en from förhoppning. Lätt var det inte, men fotografins olidliga lätthet har ändå en förhistoria.Jag bläddrar i en bok om finlandssvenska resenärers fotografier med titeln Med kamera och koffert. Resefotografier före massturismen (SLS, 2021). Jag fascineras av hur kameran snart blir ett förmöget för att inte säga aristokratiskt tidsfördriv, men också en syssla med kvinnliga förtecken. De finlandssvenska adelsfruarna och -fröknarna fotograferar från sina vintervistelser i Sydfrankrike, den nygifta baronessan släpar med sig stativ och bälgkamera på inspektionen av sina plantager i Indonesien. Vindsvepta står damerna på stranden under kamerans fladdrande dok, i Indonesien står inte bara plantagepersonalen och tar emot, cheferna i vitt linne, arbetarna i bakgrunden med mörka grövre kläder. Där står även en hel blåsorkester. Bilden är suddig och glasplåten har spruckit. Här öppnar sig en värld av motsägelser: ett klassamhälle där aristokratin ännu har företräde och ett resande präglat av kolonialismens ekonomi och perspektiv på världen; men också ett område, fotografin, där kvinnans gradvisa emancipation blir synlig.Historiens första selfie togs förmodligen av amerikanen Robert Cornelius 1839. Det tog 15 minuter att exponera ett blekt porträtt av en man med besvärad blick och rufsigt hår. Fransmannen Hippolyte Bayard tog året efter en bild på sig själv som drunknad. Bilden var en hämnd för att landsmannen Daguerre fått erkännande och pension för fotografins uppfinnande, men inte han själv. Bayard var med full rätt arg, och därför säkert omedveten om att han just uppfunnit en fotografisk genre.Själviscensättningen är en genre där kvinnliga fotografer excellerat. Claude Cahun laborerade med könsgränserna på 1930-talet, och i vår närtid blev Cindy Shermans bilder krönet på genren. Hennes filmstillbilder till filmer som aldrig existerat blev ett genombrott, och hon fortsatte med en lång rad iscensättningar av sig själv i olika roller, alltid med en kritisk udd. För några år sedan började hon visa groteskt manipulerade selfies på Instagram. Men hennes selfies varvas med konsertbilder, jul med barnbarnet och reklam för egna och andras projekt. Medieplattformen blir inte bara föremål för kritik, men också en helt konventionell plattform för självlansering. Var går gränsen mellan att å ena sidan kritisera ett medium, och att å den andra sidan bli en influencer – och därmed slukas av mediet?Långt från stjärnfotografernas glamour tog barnsköterskan Vivian Maier mer än 150 000 fotografier och filmer under sina promenader på Chicagos South Side från 1950-talet och framåt. Först efter hennes död upptäcktes fotoskatten. Många av dem är självporträtt i speglar, kromade billyktor och i butiksfönster. I dessa lågmälda iscensättningar öppnas inga glipor till den egna personen. Maier väljer att vara skuggan i bilderna, fotografen som höll i kameran, men inte mycket mer. Det är varken självutlämning eller förställning, utan ett spel med små variationer i gestaltningen av den egna personan, men en oändlig variation i leken med reflektioner i en ordinär stadsmiljö.Vivianne Maiers bilder är ögonblicksbilder, möjliggjorda av fotografins tekniska utveckling. Med filmtillverkaren Kodaks Instamatic-kameror blev ”snapshots” en realitet. Kameran saknade andra reglage än utlösaren, och filmen var packad i en sluten kassett som man bara stoppade in i kameran utan några tekniska krusiduller. Upplev ”a Kodak moment” sa reklamen för det världsdominerande företaget. Kodak gick under, men snapshotet består.Ett snapshot ska vara fångat i flykten och behöver inte ha perfekt komposition eller skärpa. Fransmannen Jacques-Henri Lartigue var en föregångare med sina champagnelätta bilder av överklassens utflykter i Boulognerskogen utanför Paris eller badande på Rivieran under det lättsamma 1920-talet. Liksom Vivian Maier var Lartigue en ivrig amatör som inte såg sig som fotokonstnär – han levde i vanföreställningen att måleriet var hans rätta uttryck. Kanske är det ur den hållningen som lättheten kommer. Det fanns inget krav på att publicera, att avslöja något missförhållande eller att tänja på förväntningarna. Lättheten är en ogenomtränglig hinna i Lartigues fotografier. Det är världen sådan den borde vara: konfliktfri, enkel och rolig. Är det lögn? Delvis, för alla bilder formas av fotografens intention. Och vem påstod att fotografier alls är sanna?Konstnärsduon Fischli & Weiss ägnade många år åt att ta snapshots från sina resor. I boken Sichtbare Welt (König, 2000) – Den synliga världen – ordnas tusentals fotografier med något slags systematik efter hur de vagt liknar varandra. Bild går över i bild, det är djurparker och flygplatser, motorvägar och solnedgångar, soluppgångar och vyer från flygplansfönster. Ingen bild är så värst speciell, de är alla likgiltigt registrerande. Upprepningen blir besvärjelse, och just kring det lätta formas ett tomrum som inte låter sig fångas i ord.Fotografins lätthet behöver inte vara olidlig. Dess lätthet kan skava på ett sätt som är undflyende och gäckande. Det är som ornamentiken på gamla hus och föremål, en upprepning med en liten variation. När ornamentet görs för hand blir varje del lite olik, men det är helhetens mönster som spelar roll. Ögonblicksbildernas upprepning är ett ornament som löper varv efter varv i oändlighet. Nu ser jag något nytt i dina bilder av vinglasen i motljus. En undflyende lätthet, ett ornament. Kanske är det konst.Pontus Kyander, konstkritiker och konstkurator
durée : 00:53:57 - Le grand atelier - par : Vincent Josse - A l'occasion de l'exposition Viva Varda ! à la cinémathèque à Paris, nous vous proposons de réentendre un reportage avec la réalisatrice Agnès Varda, dans sa maison de la rue Daguerre, dans le 14ème arrondissement de Paris.
In continuing our research on the history of photography, Stacy fills us in on the life of Louis Daguerre. Credited with inventing one of the first forms of photography, Daguerre would go down in history as a scientist who brought the worlds attention to this new concept. Using iodine, mercury vapor and a highly polished silver plate, Daguerre was able to not only capture an image but keep it from disappearing. This would springboard the development and bring photography to the masses. Not only was Daguerre an inventor, he also created many details diorammas and was a phenominal painter and sculpter of light. If you enjoyed this episode please consider becoming a guest sponsor! Visit our Patreon for more details. https://www.patreon.com/phxfilmrevival Don't forget to follow us on our socials!
La revue de presse de Paul Arcand. Le chercheur Sylvain Charlebois nous explique ce qui pourrait ressortir de la rencontre du fédéral avec les épiciers d’aujourd’hui. « On tourne des feuilles de papiers présentement, c’est épouvantable », illustre le 1er vice-président de la CSN François Enault concernant ce qui se passe aux tables de négociations entre le gouvernement et le secteur public. Un salon de jeux au centre-ville tout près du Centre Bell présenterait des risques pour la santé des montréalais, selon un avis de la Santé publique de Montréal. Qu’est-ce qui mène aux énormes délais à la douane de l’aéroport Pierre Elliott Trudeau? Les entreprises qui dépendent des pièces détachées risquent de souffrir de la grève des travailleurs des usines de constructeurs automobile aux États-Unis. « Tout va mourir dans les prochains jours » dans les serres, déplore l’agricultrice Marie-Josée Daguerre des Jardins des Pinèdes qui est en difficulté financière. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee/fr/ pour notre politique de vie privée
En este episodio de nuestro canal, nos sumergimos en el mundo de Louis Jacques Mandé Daguerre y su revolucionaria fotografía. Descubrimos cómo Daguerre capturó el pasado en una imagen icónica, el "Bulevar del Tiempo". Daguerre, considerado uno de los precursores de la fotografía, perfeccionó el daguerrotipo, un método que permitía obtener imágenes detalladas y nítidas. Esta fotografía, capturada en 1838, muestra una escena callejera en París y fue una de las primeras en capturar personas en movimiento. El impacto de la invención de Daguerre fue inmenso, ya que permitió capturar momentos precisos y reales de una manera nunca antes posible. La sociedad quedó maravillada con la capacidad de preservar imágenes de forma permanente, y esta nueva forma de representar la realidad tuvo un impacto profundo en la cultura, el arte y la ciencia. El legado de Daguerre perdura hasta nuestros días, y su fotografía nos brinda una ventana hacia un pasado que ya no existe. Únanse a nosotros en el próximo episodio mientras exploramos más fotografías icónicas de la historia. ¡Hasta luego! Etiquetas: #historia #fotografía #Daguerre #BulevardelTiempo #daguerrotipo #fotografíaicónica --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/john-vargas-foto/message
Kameran var en uppfinning som ropade efter att uppfinnas. Tidens borgerlighet som ville hitta en ny plats i den nya staden, porträtteras som kungar hade porträtterats. Tidens realism inom konst och litteratur som skapade en efterfrågan på verkligheten.Det var i staden denna apparat kunde finna sin funktion.1838 fotograferade Louis Jaque Mande Daguerre, den första människan, Boulevarde de Temple i Paris, en man som får skorna putsade står så pass stilla under den långa exponeringstiden att han inte, likt alla andra som sannolikt passerade inom ramen, suddas ut. Daguerre fångade också ett stycke Paris före Haussmanns regleringar, det medeltida Paris som var på väg att försvinna.Kameran är en maskin som samlar in det vi ser. Kameran lär oss en ny visuell kod, fotografier förändrar och förstorar vår föreställning om vad som är värt att se på – och vad vi har rätt att se på. Vi behöver inte längre vara konstnärer eller författare för att beskriva verkligheten. Kanske är det mest storartade med hela den fotografiska verksamheten att den ger oss känslan av att vi kan hålla hela världen i våra huvuden – som en samling bilder. Att samla bilder är att samla världen, skriver Susan Sontag.Men frågan kvarstår, hur ska denna teknik, denna maskin bli konst?Det är ögat som blir svaret, ögat och beskärningen, fotografiet har en kant.Det blir fotografen som får i uppgift att beskära världen åt oss.Berättelsen om fotografin och staden är berättelsen om de sökarögon som riktas mot dem.Den som blixtbelyser orättvisor, den som får i uppdrag av staten att skapa en berättelse om ett land, de som arkiverar det förflutna, de som söker upp de ansikten som kan representera samhället och de som vänder sig inåt mot sina relationer och öppnar nya dörrar i det inre av grannskapen och kvarteren. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
durée : 01:29:11 - Avec Gérard Daguerre - par : Benoît Duteurtre - "Ma mère m'a inscrit au piano à 5 ans. 1968, Michel Delpech cherchait des musiciens en 1ère partie de Mireille Mathieu. Gilles Dreu, Sardou, Aznavour, Vartan, mais aussi Dassin avec qui j'ai fait des tournées extraordinaires en Afrique, à Tahiti. Lama, Lavilliers… Et puis Barbara..." Gérard Daguerre - réalisé par : Davy Travailleur
This week's episode is about photography. While numerous scientists were conducting experiments with light sensitive materials as early as the 18th century, it was Daguerre in the middle of the 19th century who really advanced the medium. He wasn't the first photographer, but he innovated coming up with a practical method and sharing it with the world so others could build off his process and improve it further. Daguerre was also among the first to recognize photography as an art form and not just a science. In the early days, photographs would require long exposure times. As a result moving subjects couldn't be caught on film, but in 1838, Daguerre pointed his camera to the street outside his window. A man was having his boots polished and just happened to stand still long enough so that he and the person polishing his boots would become the first people captured in a photo. This week my guest was Matt Stoeffel from Kodak. He shared tremendous insights into how black and white as well as color film worked, and how our digital cameras process images. Fill out the Airwave Media Network survey to give me feedback and get a chance to win a $500 gift card: www.surveymonkey.com/r/airwave If you want to learn more about art history, check out my other show Who ARTed: Weekly Art History for All Ages Art Smart is an Airwave Media Podcast. If you are interested in advertising on this or any other Airwave Media show, email: advertising@airwavemedia.com Connect with me: Website | Twitter | Instagram | Tiktok Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Entrevista a Clelia Tardella y Gabriela Daguerre - Encuentro crochetero en 9 de Julio
This episode was a really interesting conversation for a couple of reasons. Firstly and most notably, this was the first episode where I had two guests on at the same time (apologies, at times it caused some minor bandwidth issues you might notice). Jon, my original guest, asked Tyler to join as they are both very committed to the same value and movement to help bring equality to all classes of people. Jon grew up in the 1950's and was instantly attracted to student activism around topics like racism, the Vietnam war, and unions/workers' rights. Among the many things he was involved in, he spent a lot of time trying to jump start a revolution on the shop floor of the American Motors auto company in Wisconsin. His book, Fighting Times: Organizing on the Front Lines of the Class War (available for a 40% discount on www.jonathanmelrod.com w/ code FIGHTING) describes his journey, including his battle with severe pancreatic cancer (which he believes came from his work in the factory). Tyler, is in many ways the next generation of activists, following Jon, to try to drive the same movement. Tyler is a lawyer by training but has dedicated his time and skills to trying to create a strong labor union at the Starbucks he works at in the Boston area. Tyler has been inspired by people like Jon and has decided to focus his efforts on creating an egalitarian society. The other reason this episode was interesting is because Jon and Tyler are both so committed to their values and the movement, yet they were both completely open to exploring and pressure testing some of their beliefs and underlying assumptions. We explored a lot of the philosophical concepts that underpin their views like, is an egalitarian society even possible, are humans inherently selfish, how much ego is involved in their work, and is it possible there is no "right or wrong" way to live so their issues aren't really valid? A huge thanks to Jon and Tyler both for sharing their perspectives and providing some insight into what it looks like to be an ardent supporter of the working class movement.
That's right! We're talking labor, capital, markets, economical, proletariat v bourgeoisie and Starbucks!Jim and Nathan spoke with Jon Melrod and Tyler Daguerre about labor organizing. What changed from the 1970s through 2020s and what remained the same? Jon's autobiography Fighting Times: Organizing on the Front Lines of the Class War (2022) recounts his 1960s through early 80s time as a political activist and labor organizer before becoming an immigration lawyer. Tyler discusses organizing with Starbucks United in Massachusetts and speaking with Jon about his experience. What can different generations of labor organizers learn from each other? Jon's Website with book link for 40% off, archive materials, & extended chapters - https://www.jonathanmelrod.com/ You can follow Tyler Daguerre on Twitter @tylerdaguerre.
Politically Entertaining with Evolving Randomness (PEER) by EllusionEmpire
This will have interview with the founder of The Sexy Politico Jackie who is educating America in politics such as who do you blame for what specific issue. We also talked about Family leave laws, COVID-19 vaccines and its restrictions, racism we personally encountered, sexualization of kid's clothing and much more. I go through Buzzfeed's changes, ChatGPT's grade on business exam and DOJ's push to sue Google again. I interviewed two people (John Melrod and Tyler Daguerre) who are aiming to bring the massive resurgence of organizing workers to fight for better working conditions.1. Primary PoliticsTimestamp: 7:01The Jacque's linkshttps://thesexypolitico.com/https://www.facebook.com/thesexypoliticohttps://www.instagram.com/_thesexypolitico/https://www.youtube.com/thesexypolitico?themeRefresh=12. Mid-GameTimestamp:1:37:34https://thehill.com/homenews/3832000-buzzfeed-to-use-ai-to-produce-select-content/https://thehill.com/policy/technology/3825754-chatgpt-passes-wharton-business-school-test-research-paper/https://thehill.com/policy/technology/3828412-doj-states-sue-google-over-digital-ad-dominance/3. Weird Topic Finale (WTF)-Timestamp: 1:46:46Jon's linkshttps://www.jonathanmelrod.com/https://www.facebook.com/fightingtimesbook/https://twitter.com/JonathanMelrodhttps://www.instagram.com/jonathanmelrod/Tyler's linkshttps://twitter.com/tylerdaguerrehttps://perfectunion.us/map-where-are-starbucks-workers-unionizing/https://sbworkersunited.org/ https://tinyurl.com/SBWUPledgehttps://tinyurl.com/AdoptStorehttps://bit.ly/sipintoolkithttps://sbworkersunited.org/noneconomic-proposalshttps://sbworkersunited.us13.list-manage.com/subscribe?u=f99cda5189aea9286f1bdc16b&id=001a6e31db Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Fans voted Louis Daguerre as one of the most popular subjects covered in 3 years of Who ARTed, so I made a mashup of my two mini-episodes about Daguerre and the early days of photography. The history of photography has some really interesting and surprising facts. For example, the camera is about 2000 years older than photography. The earliest known camera obscuras were documented as far back as the 4th century BCE in China, while photography didn‘t really come about until the 18th Century. In the early 19th century, Louis Daguerre was working hard to improve the photographic method. His innovations helping to develop a latent image drastically cut down on exposure times making photography much more practical. Of course, while I say it drastically cut down exposure times, it cut the times down from hours to minutes, but it was still too long to be practical for most people to be captured in a photo. The first photograph of people actually happened by accident as one man‘s decision to get his shoes shined in 1838 led to his likeness being captured in an image that would make history. Who ARTed is an Airwave Media Podcast. Connect with me: Website | Twitter | Instagram | Tiktok Support the show: Merch from TeePublic | Make a Donation As always you can find images of the work being discussed at www.WhoARTedPodcast.com and of course, please leave a rating or review on your favorite podcast app. You might hear it read out on the show. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 02:21:00 - Les Nuits de France Culture - En 1999, deux ans après la disparition de Barbara, Jérôme Garcin, auteur de 'Barbara, Claire de nuit" rendait hommage à la chanteuse, auteure, compositrice et interprète. En 1999, pour Radio Libre, Jérôme Garcin donnait à entendre ce que fut la vie de Barbara depuis ses débuts, dans les années 50, à l'Ecluse, un minuscule cabaret de la rue Guénégaud, dans le Quartier Latin à Paris, jusqu'à ses adieux à la scène en 1994. C'est à Tours, le 26 mars 1994, au terme d'une ultime tournée que Barbara décidait de quitter la scène à tout jamais. (.) Il nous reste aujourd'hui ses chansons -quelques trois cents, la plupart indémodables. (...) des chansons qui disent mieux la femme qu'elle fut que les meilleures biographies. Barbara prétendait n'avoir pas d'imagination et c'était vrai. Elle n'écrivait qu'avec ses émotions, ses souvenirs, ses douleurs, ses bonheurs, ses rencontres, ses regrets, ses espérances, c'est pour cela qu'elle nous touche, car son intimité s'accorde si bien aux nôtres. La relation avec son public, si chère à Barbara, exprimée dans Ma plus belle histoire d'amour c'est vous, ne laissait pas l'interprète sereine : Plus on avance et plus il vous a été donné, et on m'a donné beaucoup. On a peur parce que c'est un rendez-vous. On a peur que les autres aient perdu le désir. Et si tout à coup on était seule à avoir le désir ? Je pense que jamais cette peur ne s'arrête et le jour où elle s'arrête on a soi-même perdu le désir et il faut s'arrêter.Georges Moustaki, à qui elle demande de lui écrire des chansons, découvre la singularité et le talent de Barbara : Je savais que Barbara était plus qu'une interprète. Quand elle a écrit et montré ses chansons j'ai vu qu'elle avait un monde à elle, musicalement, dans les mots, pas des mots inventés, mais des mots qu'elle détournait de leur sens, dans des phrases qu'elle construisait d'une manière tout à fait inhabituelle et qui font la personnalité de son écriture. (.) La musique : elle ne connaissait pas la théorie et elle avait des trouvailles harmoniques qui avaient l'air de venir d'une érudition alors qu'elle n'en n'avait pas.Georges Moustaki écrit pour elle La Dame brune : un succès qui le conduit à participer à la tournée de Barbara, uniquement pour chanter cette chanson en duo.A l'Ecluse, Claude Durand s'émerveille d'écouter Barbara chanter, juchée sur un tabouret "une sorte de miracle". Tandis que Marc Chevalier se souvient aussi de l'émotion du public lorsque Barbara chante pour la première fois Nantes. En 1970, Remo Forlani, accède au désir de Barbara de faire du théâtre : ce sera Madame au Théâtre de la Renaissance. Il raconte notamment le choix difficile d'un metteur en scène. Barbara ayant refusé Roger Blin parce qu'il "portait des chaussures de tennis" et l'échec de la pièce qui ne tiendra qu'un mois à l'affiche.Dans cet hommage à Barbara on entend les témoignages de Georges Moustaki, Claude Sleuys (son ex-mari), Roland Romanelli, Gérard Daguerre, Sergio Tomassi (musiciens) ; Roland Dhordain (journaliste), Guy Job (producteur réalisateur), Claude Durand (éditeur), Jacques Rouveyrollis (éclairagiste), Marc Chevalier (co-directeur du cabaret "L'Ecluse ") et Remo Forlani (dramaturge).Et également la voix et les chansons de Barbara ainsi que des lectures par Georges Moustaki. Par Jérôme Garcin Réalisation : Monique Alligier Radio libre - Barbara (1ère diffusion : 11/12/1999) indexation web : Véronique Vecten, Documentation de Radio France
In this episode we explore the history of the Orfeo and Daguerre departments, their unauthenticity and their connection to the alchemists.
No século 19, inventores na França, Inglaterra e Brasil disputavam pelo posto de bater a 1º fotografia do mundo
Most art historians tend to say the shift to modernism started in the mid to late nineteenth century. This was an era of rethinking the old rules, breaking free from the established traditions and experimenting with new ways of working. There is not one specific artwork that ushered in the modern era. It was not birthed on one specific day. It was an evolution, but if I were to look for a dividing line I would say that the modern era started around the time that Daguerre gave us his photographic method. Photography becoming more accessible changed the way artists worked. Painters were liberated in a way because they no longer needed to focus on capturing an accurate likeness. Those who wanted realistic pictures could simply take a photograph. Of course, the new technology could also threaten their livelihood as patrons could now choose between a painting and a photograph for their portraits. Regardless of whether artists considered the new technology as an opportunity or a threat, the end result was artists experimenting and becoming more abstract. They focused on things the camera could not capture. At first, the Impressionists looked at color, then Post-Impressionists moved on to the expressive qualities. As I said the work became increasingly abstract until artists like Jackson Pollock were simply dripping paint onto the canvas. So what is the connection between Impressionists focusing on what they saw and Jackson Pollock's action painting? Why do all of these movements fall under the modern umbrella? I would say the through line with modernism is a philosophy rooted in the idea that artists could capture some objective truth that would make the work timeless and universal. The impressionists were focused on optics and how the human eye perceives color. The abstract expressionists ran with the modernist quest to distill art down to a fundamental essence and took it to its logical conclusion. They broke art down to the basic elements like line, color, and texture to create a sense of movement and an expressive composition that was free of specific subject matters which would have tied it to a time and culture. Go to the Art Smart website (https://www.artsmartpodcast.com/art-erasmovements/modern-art) to see images of the artworks I mentioned as well as podcasts about those artists. If you are looking for a little extra credit and want to learn more about the artists listed in this episode, check out the following episodes of Who ARTed: Claude Monet | Water Lilies Rodin | Burghers of Calais Vincent van Gogh | The Starry Night Pablo Picasso | Guernica Jackson Pollock Janet Sobel Wassily Kandinsky | Yellow Red Blue Art Smart is an Airwave Media Podcast. Connect with me: Website | Twitter | Instagram | Tiktok Support the show: Merch from TeePublic | Make a Donation One of the best ways to support the show is to help it grow. Tell a friend about it, or leave a rating or review on your favorite podcast app. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Welcome to June 29th, 2022 on the National Day Calendar. Today we celebrate capturing the moment and a breakfast favorite that inspired a shoe. In 1838, Louis Daguerre set up his camera near the Boulevard du Temple in Paris. Then he took a picture. Today we are used to instant photos. Touch the button on your phone or camera and the picture is taken. But for Daguerre, the exposure time was nearly 10 minutes. This meant that if the subject wasn't standing perfectly still it wouldn't appear in the frame. For this reason, the busy Paris streets look abandoned in the photo. Except for one solitary figure in the lower left-hand corner: a man getting his boots shined. And this is the very first image of a human being caught on camera. On National Camera Day, be thankful that technology can now capture the moment. The waffle iron got its start in the Low Countries of the 14th century. These early metal plates heated over an open flame pressed images such as a coat of arms into batter. Something about all those extra nooks and crannies soaking up melted butter, syrup and jam can turn ordinary pancake batter into a special occasion. And for Nike Co-Founder Bill Bowerman, his wife's waffle iron inspired a shoe. Bill used the pattern to design a running shoe that would grip the road while remaining lightweight. The “Moon Shoe” and “Waffle Trainer” set Nike apart in the 1970s and they've been out in the lead ever since. On National Waffle Iron Day, cook up your own inspiration. I'm Anna Devere and I'm Marlo Anderson. Thanks for joining us as we Celebrate Every Day! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Avec Jean-Philippe Daguerre, chef de troupe et auteur à succès
Sais-tu comment on faisait pour prendre des photos quand les téléphones portables n'existaient pas ? Julien t'emmène au tout début du 19e siècle pour te le raconter et te faire découvrir l'invention de Joseph Nicéphore Niépce… C'est quoi, une chambre noire ? L'invention de la photographie remonte au tout début du 19e siècle, il y a 200 ans environ. À cette époque, on tente d'améliorer ce qu'on appelle la “chambre noire”. C'est un instrument d'optique qui utilise un principe naturel : la trajectoire de la lumière. Julien t'explique comment cela fonctionne. La chambre noire, c'est une boîte dans laquelle on a percé un petit trou pour laisser entrer la lumière. Lorsque la lumière du soleil éclaire les objets, elle rebondit dessus. Le petit trou de la chambre noire capture ces rayons lumineux qui proviennent des objets et une image apparaît au fond de la boîte. Elle est plus petite et inversée : le haut en bas, la gauche à droite et inversement. Ce système était utilisé par les artistes, pour projeter sur une feuille l'image qu'ils souhaitaient peindre : ils n'avaient plus qu'à dessiner par-dessus. Les recherches de Nicéphore Niépce pour capturer la lumière Projeter un paysage, une vue, au fond d'une chambre noire, c'est bien. Mais Joseph Nicéphore Niépce, un ingénieur passionné d'optique et de chimie, va essayer de fixer cette image. Il veut “capturer la vue” et réussir à imprimer les rayons lumineux. Pendant des années, Niépce effectue d'innombrables essais. Il commence par utiliser des sels d'argent, un produit naturel qui a la particularité de noircir à la lumière. Lors d'une expérience, il enduit une feuille de papier avec des sels d'argent et la place au fond de la chambre noire. Il pose ensuite la boîte sur le rebord de sa fenêtre, le petit trou face au paysage, et attend… Le premier négatif de l'Histoire Hourra ! En 1816, Niépce parvient, en quelque sorte, à “imprimer” la lumière. Il obtient une reproduction sur papier de la vue depuis la fenêtre de sa chambre : une vue en noir et blanc, presque identique, sauf que le ciel est noir, et le toit d'ardoise est blanc. Les zones blanches d'un paysage renvoient en effet beaucoup de lumière, et cette lumière fait noircir le sel d'argent. Au contraire, les zones sombres d'un paysage renvoient peu de lumière, donc elles ont peu d'effet sur le sel d'argent, qui reste clair. Niepce a obtenu une image inversée de son paysage ! C'est le premier négatif de l'Histoire. Comment fixer les images ? Le véritable souci, c'est qu'en sortant la feuille de la chambre noire, les sels d'argent continuent de réagir à la lumière. Au bout de quelques heures, la feuille est totalement noircie. Pendant une vingtaine d'années, Niépce teste différents supports pour parvenir à fixer les images définitivement : des plaques de pierre à la place de la feuille, puis des plaques en métal… Il découvre aussi d'autres produits qui réagissent à la lumière. Niépce arrive enfin à obtenir une vue bien figée, mais pour y parvenir, il faut exposer la plaque à la lumière pendant des heures, parfois toute une journée. C'est bien trop long ! Et puis l'image n'est pas très nette. Pour réduire le temps de pause, et améliorer la netteté de l'image, Niépce fait appel à un certain Louis Daguerre, un décorateur de théâtre qui travaille sur la chambre noire. Ensemble, ils vont améliorer l'invention de Niépce. Ils parviennent à obtenir des images sans négatif et avec des temps de prise de vue beaucoup plus courts. Le daguerréotype, premier appareil photographique Niépce meurt en 1833 et c'est Louis Daguerre qui, en 1839, présente devant l'Académie des Sciences le premier appareil photographique qu'il appelle… le daguerréotype. Après la mort de Niépce, Daguerre a poursuivi ses recherches et s'est couvert de gloire. Il a fallu des décennies avant que Joseph Nicéphore Niépce soit reconnu comme le véritable inventeur de la photographie.
I have talked a bit about Daguerre and his photographic methods in a previous episode about the world's first photobomb. Listeners may recall that the first photograph to feature a human happened by accident as Daguerre was taking a photograph of the view out his window. Those early photographs needed a long exposure. I'm talking around 15 minutes and few subjects could sit still for that long. This is why the first subjects of photos tended to be landscapes or still lives, you know, things that will be still for a long time. The plaster casts were a practical subject. They were also intended to send a message that photography was a new medium but it could handle the traditional subject matter. In this collection, we see an arrangement of casts of Venus, cupid, the wings, and heads of two cherubs. Above the cherub or putti heads which would have been associated with Phaethon son of Helios, we see the rams head, and the golden Ram in Greek mythology was a descendant of Helios, the sun god. Central to the composition, we see these references to Greek mythology making a connection between the new medium and classic subjects but more specifically, we are seeing references to the sun. When we break down photography, photo means light. Graphy is writing, The photographic process is making a picture with light. The sunlight triggers a chemical reaction causing silver compounds to darken. If you want to learn more about Daguerre and early photography, listen to my previous mini-episode about The World's First Photobomb. This week's Friday Follow recommendation is Art Ed Radio from The Art of Education University. This segment is not paid promotion. I simply want to share some of the things that I love. If you have a recommendation for something good I should check out, email me or reach out on social media. Who ARTed is an Airwave Media Podcast. Connect with me: Website | Twitter | Instagram | Tiktok Support the show: Merch from TeePublic | Buy me a coffee As always you can find images of the work being discussed at www.WhoARTedPodcast.com and of course, please leave a rating or review on your favorite podcast app. You might hear it read out on the show. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Sapete cos'è un dagherrotipo, perchè è cosi importante per la storia della fotografia. Parliamo oggi del primo dagherrotipo dov'è presente una figura umana, anzi due.
Dans les rues claires de Chalon-sur-Saône, deux visionnaires, Daguerre et Niépce, se rencontrent. Chacun prétend savoir peindre avec la lumière, arrêter le temps, figer le monde… Mais qui est le véritable inventeur de la photographie ?Un podcast des autoroutes APRR Voix : Denis Podalydès de la Comédie française et Juliette Roudet Conception, production et communication : Spintank Auteurs : Martin Quenehen et Aram Kebabdjian Réalisation : Anna Buy Musique originale : Germain Calsou et Charles Dollé Enregistrement et mixage : Studios FA - Entreprise Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Selfies, turistfotografier och snapshots. Fotokonstens framgångssaga tycks bygga på människans lättja och behov av kravlöshet. Pontus Kyander funderar på vad som syns i bilderna vi tar i flykten. ESSÄ: Detta är en text där skribenten reflekterar över ett ämne eller ett verk. Åsikter som uttrycks är skribentens egna.Cogito ergo sum hävdade filosofen Descartes. Jag tänker, alltså är jag. Så kan bara den säga som inte har ett eget Instagramkonto och aldrig rört en selfiepinne. Numera tycks det existentiella tvivlet ha flyttat bort från tanken som medvetandeakt. Istället handlar det om att synas för andra: du finns, för du är sedd. Och inte bara du själv, utan också ditt vinglas i motljus vid Medelhavet, eller ditt härliga smørrebrød på lunchrestaurangen i Köpenhamn. Det blir så fint på bild, och det är så lätt. Låter det banalt? Som en fotografins olidliga lätthet för att travestera enboktitel av Milan Kundera när mönstret upprepas om och om på sociala medier?Det var inte så länge sedan som varje fotograf var tvungen att tänka en gång extra före det avgörande trycket på utlösaren. Ännu på 90-talet var det fysisk film i de flesta kameror. Varje film rymde som mest 36 futtiga bildrutor. Åter hemma låg överraskningarna på lut i filmens stålkapsel. Ibland hade allt hakat upp sig på någon teknisk fadäs, bilderna var kanske suddiga, felexponerade eller filmen helt blank.Ännu värre var det i fotografins barndom. Fotograferna hade stora stativ och bälgkameror som drogs ut som dragspel för att få rätt exponering och skärpa, och de fotograferade på dyra glasplåtar, en bild i taget. Fotografen under ett svart dok kunde bara någorlunda se om bilden var skarp, och att exponeringens längd blev rätt byggde lika mycket på skicklighet som på en from förhoppning. Lätt var det inte, men fotografins olidliga lätthet har ändå en förhistoria.Jag bläddrar i en bok om finlandssvenska resenärers fotografier med titeln Med kamera och koffert. Resefotografier före massturismen (SLS, 2021). Jag fascineras av hur kameran snart blir ett förmöget för att inte säga aristokratiskt tidsfördriv, men också en syssla med kvinnliga förtecken. De finlandssvenska adelsfruarna och -fröknarna fotograferar från sina vintervistelser i Sydfrankrike, den nygifta baronessan släpar med sig stativ och bälgkamera på inspektionen av sina plantager i Indonesien. Vindsvepta står damerna på stranden under kamerans fladdrande dok, i Indonesien står inte bara plantagepersonalen och tar emot, cheferna i vitt linne, arbetarna i bakgrunden med mörka grövre kläder. Där står även en hel blåsorkester. Bilden är suddig och glasplåten har spruckit. Här öppnar sig en värld av motsägelser: ett klassamhälle där aristokratin ännu har företräde och ett resande präglat av kolonialismens ekonomi och perspektiv på världen; men också ett område, fotografin, där kvinnans gradvisa emancipation blir synlig.Historiens första selfie togs förmodligen av amerikanen Robert Cornelius 1839. Det tog 15 minuter att exponera ett blekt porträtt av en man med besvärad blick och rufsigt hår. Fransmannen Hippolyte Bayard tog året efter en bild på sig själv som drunknad. Bilden var en hämnd för att landsmannen Daguerre fått erkännande och pension för fotografins uppfinnande, men inte han själv. Bayard var med full rätt arg, och därför säkert omedveten om att han just uppfunnit en fotografisk genre.Själviscensättningen är en genre där kvinnliga fotografer excellerat. Claude Cahun laborerade med könsgränserna på 1930-talet, och i vår närtid blev Cindy Shermans bilder krönet på genren. Hennes filmstillbilder till filmer som aldrig existerat blev ett genombrott, och hon fortsatte med en lång rad iscensättningar av sig själv i olika roller, alltid med en kritisk udd. För några år sedan började hon visa groteskt manipulerade selfies på Instagram. Men hennes selfies varvas med konsertbilder, jul med barnbarnet och reklam för egna och andras projekt. Medieplattformen blir inte bara föremål för kritik, men också en helt konventionell plattform för självlansering. Var går gränsen mellan att å ena sidan kritisera ett medium, och att å den andra sidan bli en influencer och därmed slukas av mediet?Långt från stjärnfotografernas glamour tog barnsköterskan Vivian Maier mer än 150 000 fotografier och filmer under sina promenader på Chicagos South Side från 1950-talet och framåt. Först efter hennes död upptäcktes fotoskatten. Många av dem är självporträtt i speglar, kromade billyktor och i butiksfönster. I dessa lågmälda iscensättningar öppnas inga glipor till den egna personen. Maier väljer att vara skuggan i bilderna, fotografen som höll i kameran, men inte mycket mer. Det är varken självutlämning eller förställning, utan ett spel med små variationer i gestaltningen av den egna personan, men en oändlig variation i leken med reflektioner i en ordinär stadsmiljö.Vivianne Maiers bilder är ögonblicksbilder, möjliggjorda av fotografins tekniska utveckling. Med filmtillverkaren Kodaks Instamatic-kameror blev snapshots en realitet. Kameran saknade andra reglage än utlösaren, och filmen var packad i en sluten kassett som man bara stoppade in i kameran utan några tekniska krusiduller. Upplev a Kodak moment sa reklamen för det världsdominerande företaget. Kodak gick under, men snapshotet består.Ett snapshot ska vara fångat i flykten och behöver inte ha perfekt komposition eller skärpa. Fransmannen Jacques-Henri Lartigue var en föregångare med sina champagnelätta bilder av överklassens utflykter i Boulognerskogen utanför Paris eller badande på Rivieran under det lättsamma 1920-talet. Liksom Vivian Maier var Lartigue en ivrig amatör som inte såg sig som fotokonstnär han levde i vanföreställningen att måleriet var hans rätta uttryck. Kanske är det ur den hållningen som lättheten kommer. Det fanns inget krav på att publicera, att avslöja något missförhållande eller att tänja på förväntningarna. Lättheten är en ogenomtränglig hinna i Lartigues fotografier. Det är världen sådan den borde vara: konfliktfri, enkel och rolig. Är det lögn? Delvis, för alla bilder formas av fotografens intention. Och vem påstod att fotografier alls är sanna?Konstnärsduon Fischli & Weiss ägnade många år åt att ta snapshots från sina resor. I boken Sichtbare Welt (König, 2000) Den synliga världen ordnas tusentals fotografier med något slags systematik efter hur de vagt liknar varandra. Bild går över i bild, det är djurparker och flygplatser, motorvägar och solnedgångar, soluppgångar och vyer från flygplansfönster. Ingen bild är så värst speciell, de är alla likgiltigt registrerande. Upprepningen blir besvärjelse, och just kring det lätta formas ett tomrum som inte låter sig fångas i ord.Fotografins lätthet behöver inte vara olidlig. Dess lätthet kan skava på ett sätt som är undflyende och gäckande. Det är som ornamentiken på gamla hus och föremål, en upprepning med en liten variation. När ornamentet görs för hand blir varje del lite olik, men det är helhetens mönster som spelar roll. Ögonblicksbildernas upprepning är ett ornament som löper varv efter varv i oändlighet. Nu ser jag något nytt i dina bilder av vinglasen i motljus. En undflyende lätthet, ett ornament. Kanske är det konst.Pontus Kyander, konstkritiker och konstkurator
One Audience: Art, Theatre & Visual Culture Hear Patricia Smyth and Jim Davis talk about how popularity was an issue for the theatre and art and how newly expanded urban audiences' emotional responses caused concerns for elite critics. They'll talk about how theatre and art were part of a wider spectacular nineteenth century visual culture, what visual culture actually is and how it affected audiences' lives. Entertainments, books, paintings & people named in this podcast: Painter: Paul DelarochePainting: Delaroche, Paul (1833) The Execution of Lady Jane Grey Painting: Delaroche, Paul (1855) The Young Christian MartyrPainting: Delaroche, Paul (1834) The Assassination of the Duc de Guise, Château de ChantillyEntertainment: Nineteenth-Century Panorama, see more here: https://www.bl.uk/picturing-places/articles/the-spectacle-of-the-panoramaEntertainment: Diorama Paintings, see more here: http://cultureandcommunication.org/deadmedia/index.php/Daguerre's_DioramaPlay: Boucicault, Dion (1860) The Colleen Bawn or The Brides of GarryowenPainting: Millais, John Everett (1851-2) OpheliaAcademic Book: Meisel, Martin (1983) Realizations: Narrative, Pictorial, and Theatrical Arts in Nineteenth-Century England, Princeton, NJ: Princeton University PressPainting: Solomon, Abraham (1857) Waiting for the VerdictPlay: Boucicault, Dion (1857) The Poor of New York (in the US, first adapted to be: The Streets of London, before topical adaptations of the cities it was produced in).Want to find out more after this podcast? Here's our pick of free online resources.Music: Ambient piano & strings by ZakharValahaa. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
En el origen de la fotografía destaca la controversia entre Niepce y Daguerre, ambos participantes en su creación, confundieron el crédito y los derechos de autor. Hoy nos preguntamos ¿quiénes somos nosotros en las imágenes y cómo las percibimos? Este primer episodio de El Aleatorio Podcast cuestiona la necesidad de la fotografía en nuestras vidas y analiza su función en nuestro contexto actual. Algunos opinan que contribuye a las fake news; otros, que conforma nuestros recuerdos de familia, y unos más, que nos motiva a observar nuestras imperfecciones.
Notre critique du film "Murder Party" réalisé par Nicolas Pleskof avec Alice Pol, Miou-Miou. Abonnez-vous à notre chaîne YOUTUBE : https://bit.ly/3nm7Oy9 --- Titre : Murder Party Sortie : 11 mars 2022 De : Nicolas Pleskof Avec : Alice Pol et Miou-Miou. Synopsis : Jeanne Chardon-Spitzer, brillante architecte, se voit confier la réhabilitation du somptueux manoir des Daguerre, étrange famille à la tête d'un empire du jeu de société. Quand César, le patriarche, est retrouvé assassiné en pleine Murder Party, Jeanne est entraînée dans un jeu d'enquête grandeur nature pour démasquer le meurtrier. Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=yZMRzai9pQc #MurderParty #Critique #Podcast
Randall goes on a deep dive of modern art in an attempt to describe what leads to abstraction. (You may download slideshow here: https://traffic.libsyn.com/secure/chrisandrandall/ep89_slideshow.zip) Topics discussed include: figurative art religious art fantasy art landscape painting Alexander Cozens John Robert Cozens Thomas Monroe J. M. W. Turner Theory of Colours by Goethe Pierre-Henri de Valenciennes En plein air (open-air painting) painting technology Eugène Delacroix photography technology Paris Salon Impressionism Claude Monet Timeline discussed: 1785 -- Alexander Cozens published a pamphlet on this manner of drawing landscapes from blots, called A New Method of Assisting the Invention in Drawing Original Compositions of Landscape 1776 -- Cozen's son, John Robert Cozens displays A Landscape with Hannibal in His March Over the Alps, Showing to His Army Fertile Plains of Italy, now lost 1777 -- John Robert Cozens paints watercolor Lake of Albano and Castel Gandolfo at Sunset which auctions for 2.4 million pounds in 2010 1794 -- John Robert Cozens has nervous breakdown. Committed to Bethlem Royal Hospital. Famous doctor/art collector Thomas Monro buys his collection. Dies 1797, 3 year later. Painter JMW Turner is in his circle 1800 -- The theory of 'En plein air' painting is credited to Pierre-Henri de Valenciennes (1750–1819) first expounded in a treatise entitled Reflections and Advice to a Student on Painting, Particularly on Landscape 1810 -- Goethe's Theory of Colours 1812 -- J.M.W. Turner paints Snow Storm: Hannibal and his Army Crossing the Alps, slide 004. Inspired by A Landscape with Hannibal in His March Over the Alps, Showing to His Army Fertile Plains of Italy 1824 -- Massacre at Chios by Eugène Delacroix 1824 -- Delacroix Horse Frightened by a Storm 1830 -- Delacroix Liberty Leading the People 1831 -- The Great Wave at Kanagawa 1839 -- France pays Daguerre a pension in exchange to publish his photographic process. France considers this a gift to the world. By 1853, an estimated three million daguerreotypes per year were being produced in the United States alone 1841 -- Delacroix Christ on the Sea of Galilee 1841 -- American John Goffe Rand, a portrait painter and inventor, invents the tin paint tube. The tin tube allowed unused oil paint to be stored and used later without drying out. Renoir said “Without tubes of paint, there would have been no Impressionism.” 1850s -- Field easel invented 1862 -- Delacroix Shipwreck on the Coast 1863 -- Camille Pissarro, Claude Monet, Armand Guillaumin, Paul Cézanne, and others' works are all rejected by the Salon. Emperor Napoleon III founds the Salon des Refusés "exhibition of rejects" to display their works. 1872 -- Claude Monet paints Impression, Sunrise 1888 -- Monet starts painting Haystacks series recorded March 1, 2022 Visit us at https://chrisandrandall.com/
Coni Cherep difundió un audio en el que Julio Daguerre cuenta el rol que cumple en el ministerio de Salud y se muestra con total impunidad ante la denuncia de abuso sexual, que le realizó una compañera de trabajo. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/rec-santa-fe/message
Urbain Lambert trace sa route depuis 25 ans.Guitariste hors pair, il fait vibrer en vous la corde sensible. Il accompagnera de nombreux artistes comme Widomaker, les Forbans, Marie Cherrier, Stéphane Mondino, Daguerre, Les mains sales….ainsi que des chanteurs américains tels que James Lynch, Carlton Moodie. Actuellement il fait partie du Martha Fields band. Urbain Lambert mène sa propre aventure d'auteur compositeur et interprète ; il vient de sortir son 7 ème album « Qui n'ose rien ». Son projet est de faire découvrir sa musique qui se définit si bien dans ces trois mots… « Country, Blues, francophone »
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This week, a discussion around the work and process of iconic Japanese photographer Daido Moriyama — specifically around the value of revisiting a place in order to refine your vision of it and how details often emerge through repetition. Also, how much time should you devote to your website? What are some “must have” features? Plus, do six-year-olds need to know about Daguerre? Eve Arnold is our Photographer of the Week.
A Partial Dictionary of the CognoscentiJune 8, 2015 http://goodies.wizardacademypress.com/MMM150608-PartialDictionary.mp3 (Listen) http://mondaymemo.wpengine.com/hazyshade_original/ (A) Angle – the direction from which a writer, speaker, photographer or illustrator approaches their chosen subject. Some angles are more interesting than others. Brandable Chunks – memorable phrases that become associated with a brand. Innovation Model – a proven template that allows you to generate a superior result. Business Topology – a technique used for the discovery of innovation models that have been proven, tested and refined in a business category other than your own. Defining Characteristics – distinctive triggers of identification. Chaos – a level of order and organization that exceeds the capacity of the human mind. Third Gravitating Body – a reliable disruptor of predictability that allows you to gain and hold human attention. Daguerre – an academic style of communication that is accurate, but tedious. Dick and Jane – an unintelligent style of communication that employs predictable clichés. FMI – First Mental Image; the first vivid idea presented in an ad, a speech or a presentation, or the first thing noticed in a work of art. LMI – Last Mental Image; the closing thought in an ad, a speech or a presentation; the final feeling or impression communicated by a work of art. Full Circle – when the Last Mental Image in an ad, a speech or a presentation revisits the First Mental Image. “Going Full Circle” creates an elegant sense of closure. Fractal – a kaleidoscope-like image created as the result of mapping a chaotic system. Frameline Magnetism – an effect that is created when an image is extended – in the imagination – beyond what is revealed. Frank – a style of communication noted for (1) approaching its subject from an interesting angle, (2) brevity and clarity (3) frameline magnetism, (4) a highly restrained use of adjectives. (Named after the photographer Robert Frank.) Frosting – to replace common words and phrases with less common, more colorful ones. (Named after the poet Robert Frost.) Frosted Frank – A style of writing marked by the characteristics of Frank, but with the added color and surprise of Frosting. Free the Beagle! – unleash your intuition! take a chance! Meter – a rhythm constructed from the stressed and unstressed syllables of words. Meter makes language more easily remembered by making it musical. EXAMPLE: And his cohorts were gleaming in purple and gold;And the sheen of their spears was like stars on the sea,Like the leaves of the forest when Summer is green,Like the leaves of the forest when Autumn has blown,For the Angel of Death spread his wings on the blast,And the eyes of the sleepers waxed deadly and chill,And there lay the steed with his nostril all wide,And the foam of his gasping lay white on the turf,And so there lay the rider distorted and grey,And the widows of Ashur are loud in their wail,So I walk by the edge of a lake in my dream.” – George Gordon, Lord Byronfrom The Destruction of SennacheribMonet – an impressionistic style of communication marked by subjective feelings and opinions rather than objective, clear facts. Neapolitan – a transitionary device that creates a longing for closure. Portal – an auditory or visual trigger that helps a reader, listener or viewer move from one feeling or state of consciousness to another feeling or state of consciousness. Put It Under Water – delete information that is already known to – or can easily be figured out by – the reader, listener or viewer. (Essentially, “putting it under water” is frameline magnetism applied to words, calling upon the imagination to fill in what was left out by the writer, speaker or actor.) Random Entry – a technique used in Chaotic...