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Chanteuse d'exception avec son duo Native dans les années 90 devenu depuis un solo, Laura Mayne a une parole libre et spontanée qu'il était intéressant d'entendre dans notre podcast autour des questions de bonheur, de partage, d'altruisme... Evoquant sa carrière et son parcours tout autant que sa jeunesse et quelques pans de sa vie privée, celle qui a convolé en mariage à plus de 55 ans, nous dévoile comment elle a pu faire d'une passion (la musique) un métier grâce à ses parents... Elle explique que le bonheur n'est possible qu'en parvenant à s'aimer et à se considérer pour laisser une place à l'autre. Elle dévoile aussi son inquiétude face aux évolutions du monde et la sensation de l'éphémère qui lui fait dire à son mari qu'il faut vivre intensément pour "le temps qui reste"...Ecoutez aussi sa jolie vision, presque poétique, du deuil et combien son existence est marquée par une intense activité onirique. Retrouvez ces interviews sur toutes les plateformes de podcast, sur YouTube, ainsi que sur Instagram (@bla.bla.lebonheurlesautres)et Facebook (https://www.facebook.com/Lebonheurcestlesautres).Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:19:52 - Le Feuilleton - Dans ses ultimes écrits, Jane Bowles explore le thème de la folie, en particulier celle des femmes. Evoquant son expérience de la maladie, elle tente de mettre des mots sur cette dégradation lente de son existence et commence à croire en un possible salut divin.
Pour ce septième épisode de Pos. Report Live, enregistré en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly, nous recevons Corentin Horeau, vainqueur de la Solitaire du Figaro Paprec 2023, notamment, et cette année, de la Finistère Atlantique, sur l'Ultim Banque Populaire. Julien Villion, vainqueur de la Transat en double Concarneau Saint-Barth en 2021, mais surtout co-skipper de Justine Mettraux depuis 3 saisons et spécialiste météo, qui aurait dû être sur le Trophée Jules Verne avec le team Gitana et Antoine Lauriot Prévost, architecte naval associé, en charge des Imoca chez VPLP,Dans ce nouvel épisode, nous nous intéressons naturellement au prodigieux mano à mano en tête de la course, menée par Yoann Richomme et Charlie Dalin, mais aussi à cette course impitoyable pour leurs poursuivants, où "ça part par-devant" depuis le premier jour, avec des écarts qui commencent à peser lourd - nos consultants sont divisés, Julien Villion jugeant que tout peut encore arriver, tandis que Corentin Horeau pense que le podium est joué. Evoquant le record de 2016-2017, Antoine Lauriot Prévost rappelle que le timing peut encore s'améliorer, car c'est aux allures proches du vent que les foilers ont le plus progressé...En vacation, Paul Meilhat, heureux d'avoir dépassé le point où il avait dû abandonner voilà 8 ans, raconte bien la nécessité de trouver le bon rythme le long de la zone d'exclusion antarctique et son plaisir d'être dans le groupe des poursuivants qui devrait revenir sur le groupe Ruyant.Enregistré en public le 23 décembre 2024 de 18h30 à 19h30Diffusé le 24 décembre 2024Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 23 mai 2024 : Nouvelle-Calédonie : Macron face aux barricades Emmanuel Macron se trouve ce jeudi 23 mai en Nouvelle-Calédonie, où les tensions persistent plus d'une semaine après le début des émeutes. Le président de la République a réaffirmé son objectif d'un retour "le plus vite possible" à "la paix, au calme, à la sécurité", mais aussi à une reprise du "dialogue". Dans ce sens, le chef de l'Etat a participé à une réunion avec les élus et acteurs économiques de l'archipel. Il a également organisé une rencontre avec toutes les composantes des partis indépendantistes. Evoquant un "mouvement d'insurrection absolument inédit" qui secoue ce territoire français du Pacifique depuis la mi-mai, Emmanuel Macron s'est dit plutôt défavorable à une prolongation de l'état d'urgence, qui est actuellement en vigueur. Néanmoins, il a averti que celui-ci ne sera levé "que si chacun en sa responsabilité appelle à lever les barrages". Il a par ailleurs appelé à un "apaisement constructif" et à la recherche d'une "solution" politique, mais sans revenir sur le résultat des trois référendums qui ont acté le maintien du territoire ultramarin dans la République. "L'apaisement ne peut pas être le retour en arrière", a-t-il estimé, promettant des "décisions" et des "annonces" rapidement, tout en assurant n'avoir "pas de limite" de temps sur place. Alors quel est le plan du président ? Comment sortir de la crise ? La question agite la classe politique également en France alors que le duel télévisé entre Gabriel Attal et Jordan Bardella se prépare. Le Premier ministre et le président du RN vont en effet débattre ce soir en prime time, sur France 2. Une confrontation à moins de trois semaines des élections européennes très attendue par le camp présidentiel pour inciter les électeurs à voter en faveur de leur liste qui dégringole dans les sondages. D'après le "rolling" Ifop-Fiducial du 22 mai, la tête de liste Renaissance, Valérie Hayer qui préside actuellement le groupe Renew au Parlement européen serait créditée de 16 % des intentions de vote, largement distancée par la tête de liste de l'extrême droite Jordan Bardella (32,5 %) et suivie de près par Raphaël Glucksmann (15 %), tête de liste PS/Place publique. Nos experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de "L'Ombre d'un traître" - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche - Frédéric DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "La Fracture" - Claudine WERY - Journaliste – La revue des deux Mondes, ancienne correspondante AFP et Le Monde en Nouvelle-Calédonie DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
49 maires (47 communes + 2 arrondissements de Lyon), sur les 59 que compte la Métropole soutiennent, la proposition de loi du sénateur LR Étienne Blanc et du député LR Alexandre Vincendet portant sur la transformation de la Métropole de Lyon en établissement public de coopération intercommunale (EPCI). Une démarche qualifiée de "trans-partisane", même si aucun maire de gauche ou écologiste n'a rejoint le mouvement. Les maires se disent écartés des décisions prises par l'exécutif métropolitain, décisions qui concernent pourtant leur territoire au premier chef. Notamment car la majorité d'entre eux ne sont pas représentés au conseil métropolitain. Les 49 maires concernés expliquent que cette situation génère de nombreux dysfonctionnements sur le terrain. Les maires demandent depuis des mois d'être entendus et associés aux décisions. Ils refusent de passer sous la tutelle de la Métropole, qui ne respecte pas les spécificités de leurs territoires. Gérard Berrucaz, maire de Fleurieu-sur-Saône, expert-comptable de métier, évoque "la présentation d'un budget à 3,5 milliards d'euros en seulement 20 minutes en conférence des maires". Gérard Berrucaz nous explique les conséquences concrètes pour sa commune de ne pas être représenter au sein du conseil métropolitain. "Si on était élu à la Métropole, on pourrait siéger en commission et aller voir les services qui nous connaitraient. Durant la conférence des maires, on nous écoute, on pose des questions, mais ça s'arrête là. Nous, à Fleurieu, on avait 120 000euros pour entretenir les voieries, on a aujourd'hui 42 000 euros par an. On subit les décisions... Il font souvent de belles choses, mais ce qui est frustrant, c'est de ne pas participer du tout à la gestion, alors qu'on est concernés." Le sénateur (LR) Étienne Blanc a préparé, avec le député (LR) Alexandre Vincendet, une proposition de loi. Cette dernière vise à revenir à l'ancienne communauté urbaine tout en lui conservant les compétences départementales conférées à la Métropole par la loi Maptam (2014). Le grand Lyon a fonctionné sur ce modèle entre 2015 et 2020 dans le cadre de dispositions transitoires. "Et ça marchait très bien..." explique Etienne Blanc. La volonté n'est donc pas de supprimer la métropole mais de la réformer. "Nous voulons passer d'une Métropole élue au scrutin direct à une métropole élue par les communes. Les maires redeviennent ainsi membre de droit du Conseil Métropolitain et chaque commune sera représentée au sein du Conseil. Aujourd'hui, c'est un modèle impérial. Le président de la Métropole nous impose sa vision de la politique communal. un exemple concret : les maires de l'ouest-lyonnais ne sont pas d'accord sur le tram que propose aujourd'hui la Métropole. Bruno Bernard nous répond que c'est le tram TEOL ou rien du tout." Le sénateur LR Etienne Blanc attend les délibérations de chaque commune pour faire avancer sa proposition de loi. Proposition qu'il transmettra au ministre Darmanin et au Sénat. Dominique Faure, ministre déléguée en charge des collectivités, devait venir à Lyon le 23 octobre dernier. Elle avait été conviée à rencontrer les maires concernés. La ministre avait renoncé à ce déplacement Mais un prochain rendez-vous serait dans les tuyaux. Dans la foulée de cette officialisation de la fronde, les 10 autres maires de la Métropole ont répondu par voie de communiqué intitulé «La Métropole de Lyon est une chance et une force pour notre territoire et ses habitants ». "Notre Métropole de Lyon mérite mieux que des polémiques stériles" écrivent les 10 maires, en rappelant qu'ils ou elles représentent 60% de la population. Evoquant "la transparence totale les critères d'attribution des fonds communaux ou encore le Pacte de cohérence (200 millions d'euros mobilisables par les communes pour des actions territoriales à leur initiative, une enveloppe jamais égalée dans les mandats précédents).
Fin de mission ce soir. Et à partir de demain, bouclage des cantines et lever de camp pour les Casques bleus, au Mali... C'est ce que veut Bamako et, sauf contrordre, ce que devrait décider, ce vendredi, le Conseil de sécurité des Nations Unies.Sur place, Maliweb a déjà tourné la page de la Minusma, invitant ses lecteurs à « changer de logique pour réinventer (le) pays », afin de « faire naître un nouveau Mali plus prospère qui fera la fierté des générations futures ».La Minusma, histoire ancienne ? Le journal bamakois L'Essor ne laisse pas entendre autre chose, en soulignant que cette décision de retrait de la Minusma a reçu « le soutien sans ambages de la classe politique malienne de façon générale et de la société civile ». Du reste, relève L'Essor, la douane vient de recevoir instruction « d'interrompre immédiatement les importations de tous matériels à destination de la mission onusienne jusqu'à la date de son retrait définitif du territoire du Mali ».Comme quoi le Mali « veut qu'on obéisse à son injonction ! », pointe le journal Aujourd'hui au Faso. Compréhensif, ce quotidien ouagalais souligne que la Minusma est la mission « la plus coûteuse de l'ONU », (1,2 milliard de dollars par an).Entre Bamako et la Minusma, « le divorce est déjà consommé », formule cet autre quotidien burkinabè qu'est Le Pays. Lequel journal admet qu'au Mali comme en RDC, les missions de maintien de la paix des Nations-Unies engloutissent des budgets « colossaux » pour des résultats « pas toujours à la hauteur des attentes des populations en terme de sécurité ».Issa Malick Coulibaly contre-attaque En Côte d'Ivoire, Issa Malick Coulibaly hausse le ton dans la précampagne électorale. Candidat du PPA-CI à la mairie de Korhogo lors des élections municipales du 2 septembre prochain, cet ancien ministre de Laurent Gbagbo répond aux récentes attaques de son rival du RHDP, le député Lassina Ouattara, alias Lass PR, un personnage « sans envergure ni épaisseur politique », énonce Le Temps, à Abidjan. Lequel quotidien proche de Laurent Gbagbo se borne, en fait, à publier des extraits d'un article du journal français en ligne Mondafrique. Dans le portrait du candidat du RHDP à l'élection municipale de Korhogo, ce site rappelle que Lass PR fut « planton » à la mairie de cette ville du nord ivoirien, « avant de s'expatrier durant 25 ans aux Etats-Unis, où il exercera notamment la profession de technicien de surface dans un restaurant ». Face à lui, Issa Malick Coulibaly se garde « de nourrir le sentiment d'hégémonie de sa noble famille dans le septentrion ivoirien », pointe Mondafrique. Evoquant les « nombreux dons publics » faits par Lass PR durant cette pré-campagne, Issa Malick Coulibaly dit à ce journal que, lui, agit plutôt « dans discrétion » et signale que les populations bénéficiaires des dons de Lass PR les considèrent « comme humiliants et même dangereux pour leur sécurité ». Lass PR, du balai !Dans cet entretien à Mondafrique, le docteur Issa Malick Coulibaly assure avoir noué « des partenariats locaux solides avec les Soroïstes, avec l'APR (Alliance pour la République), le RPP (Rassemblement pour la paix et le progrès), l'AIRD (Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie) », le tout venant s'appuyer sur l'alliance avec le PDCI-RDA, qui « fonctionne bien », dit-il. Et il assure que liste qu'il conduit « sera constituée de conseillers municipaux de ces six formations », avant de saluer « l'ensemble des autres communautés religieuses de Côte d'Ivoire et de Korhogo, avec lesquelles (il) entretien(t) d'excellentes relations ».Tshisekedi, le discours d'un chefLes 63 ans, enfin, de l'indépendance de la RDC, dont l'intégrité territoriale est menacée par une force d'occupation étrangère, a dénoncé le président Tshisékédi. « Qu'avons-nous fait en 63 ans d'indépendance ? », se demande en Une, Le Nouvel Observateur. « Il est temps que cette question nous taraude l'esprit jour et nuit, enjoint ce journal kinois (…) En ce 63ème anniversaire de l'Indépendance du pays, il importe aux Congolais de prendre conscience de la tâche qui est le sien, de se mettre enfin débout pour bâtir un pays plus beau autour du majestueux fleuve Congo, comme le souligne le refrain de notre hymne national ».Comme le souligne Media Congo, le président Tshisekedi encourage le gouvernement de continuer à maintenir l'effort pour « que toute aventure belliqueuse sur la terre congolaise soit suicidaire pour quiconque la tenterait ».
Fin de mission ce soir. Et à partir de demain, bouclage des cantines et lever de camp pour les Casques bleus, au Mali... C'est ce que veut Bamako et, sauf contrordre, ce que devrait décider, ce vendredi, le Conseil de sécurité des Nations Unies.Sur place, Maliweb a déjà tourné la page de la Minusma, invitant ses lecteurs à « changer de logique pour réinventer (le) pays », afin de « faire naître un nouveau Mali plus prospère qui fera la fierté des générations futures ».La Minusma, histoire ancienne ? Le journal bamakois L'Essor ne laisse pas entendre autre chose, en soulignant que cette décision de retrait de la Minusma a reçu « le soutien sans ambages de la classe politique malienne de façon générale et de la société civile ». Du reste, relève L'Essor, la douane vient de recevoir instruction « d'interrompre immédiatement les importations de tous matériels à destination de la mission onusienne jusqu'à la date de son retrait définitif du territoire du Mali ».Comme quoi le Mali « veut qu'on obéisse à son injonction ! », pointe le journal Aujourd'hui au Faso. Compréhensif, ce quotidien ouagalais souligne que la Minusma est la mission « la plus coûteuse de l'ONU », (1,2 milliard de dollars par an).Entre Bamako et la Minusma, « le divorce est déjà consommé », formule cet autre quotidien burkinabè qu'est Le Pays. Lequel journal admet qu'au Mali comme en RDC, les missions de maintien de la paix des Nations-Unies engloutissent des budgets « colossaux » pour des résultats « pas toujours à la hauteur des attentes des populations en terme de sécurité ».Issa Malick Coulibaly contre-attaque En Côte d'Ivoire, Issa Malick Coulibaly hausse le ton dans la précampagne électorale. Candidat du PPA-CI à la mairie de Korhogo lors des élections municipales du 2 septembre prochain, cet ancien ministre de Laurent Gbagbo répond aux récentes attaques de son rival du RHDP, le député Lassina Ouattara, alias Lass PR, un personnage « sans envergure ni épaisseur politique », énonce Le Temps, à Abidjan. Lequel quotidien proche de Laurent Gbagbo se borne, en fait, à publier des extraits d'un article du journal français en ligne Mondafrique. Dans le portrait du candidat du RHDP à l'élection municipale de Korhogo, ce site rappelle que Lass PR fut « planton » à la mairie de cette ville du nord ivoirien, « avant de s'expatrier durant 25 ans aux Etats-Unis, où il exercera notamment la profession de technicien de surface dans un restaurant ». Face à lui, Issa Malick Coulibaly se garde « de nourrir le sentiment d'hégémonie de sa noble famille dans le septentrion ivoirien », pointe Mondafrique. Evoquant les « nombreux dons publics » faits par Lass PR durant cette pré-campagne, Issa Malick Coulibaly dit à ce journal que, lui, agit plutôt « dans discrétion » et signale que les populations bénéficiaires des dons de Lass PR les considèrent « comme humiliants et même dangereux pour leur sécurité ». Lass PR, du balai !Dans cet entretien à Mondafrique, le docteur Issa Malick Coulibaly assure avoir noué « des partenariats locaux solides avec les Soroïstes, avec l'APR (Alliance pour la République), le RPP (Rassemblement pour la paix et le progrès), l'AIRD (Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie) », le tout venant s'appuyer sur l'alliance avec le PDCI-RDA, qui « fonctionne bien », dit-il. Et il assure que liste qu'il conduit « sera constituée de conseillers municipaux de ces six formations », avant de saluer « l'ensemble des autres communautés religieuses de Côte d'Ivoire et de Korhogo, avec lesquelles (il) entretien(t) d'excellentes relations ».Tshisekedi, le discours d'un chefLes 63 ans, enfin, de l'indépendance de la RDC, dont l'intégrité territoriale est menacée par une force d'occupation étrangère, a dénoncé le président Tshisékédi. « Qu'avons-nous fait en 63 ans d'indépendance ? », se demande en Une, Le Nouvel Observateur. « Il est temps que cette question nous taraude l'esprit jour et nuit, enjoint ce journal kinois (…) En ce 63ème anniversaire de l'Indépendance du pays, il importe aux Congolais de prendre conscience de la tâche qui est le sien, de se mettre enfin débout pour bâtir un pays plus beau autour du majestueux fleuve Congo, comme le souligne le refrain de notre hymne national ».Comme le souligne Media Congo, le président Tshisekedi encourage le gouvernement de continuer à maintenir l'effort pour « que toute aventure belliqueuse sur la terre congolaise soit suicidaire pour quiconque la tenterait ».
C dans l'air du 29 juin : Emeutes : le spectre de 2005 LES EXPERTS : - DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice Le Parisien - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique – France Télévisions - VANESSA SCHNEIDER - Grand reporter – Le Monde - FABIEN JOBARD - Sociologue spécialisé sur les questions de police et de justice – CNRS, auteur de "Politiques du désordre" - FLORIAN BERCAULT (en duplex) - Maire de Laval Des tensions ont éclaté en marge de la marche blanche organisée cet après-midi à Nanterre à l'appel de la mère de Nahel, le jeune garçon de 17 ans, tué par le tir d'un policier, au volant d'une voiture avant-hier dans la ville. Une vidéo de la scène, dans laquelle on voit le brigadier tirer sur l'adolescent, a suscité beaucoup de colère. Lors des deux nuits qui ont suivi, et en particulier la nuit dernière, des émeutes ont éclaté dans plusieurs villes de France. Incendies, tirs de mortier, affrontements avec la police… Sur les réseaux sociaux, une surenchère de scènes filmées aux quatre coins de France. La violence est montée d'un cran en banlieue parisienne et bien au-delà. Des bus, tramways et véhicules ont brûlé, des commissariats et des mairies ont été ciblés, des bâtiments ont été incendiés, des commerces pillés, et la prison de Fresnes attaquée. Une cellule interministérielle de crise a été convoquée ce matin place Beauvau par Emmanuel Macron qui a dénoncé "des scènes de violences" contre "les institutions et la République" "injustifiables". La Première ministre qui a annulé un déplacement en Vendée a également insisté sur le fait que "rien ne justifie les violences qui se sont produites cette nuit". "Ce sont des réactions qui attaquent la République. Mais ce n'est pas la République qui est en garde à vue, ce n'est pas la République qui a tué ce jeune homme. C'est un homme qui doit être jugé si la justice l'estime nécessaire" a également déclaré ce matin le porte-parole du gouvernement. Peu après le procureur de la République de Nanterre a annoncé avoir requis le placement en détention provisoire du policier auteur du tir qui a causé la mort de l'adolescent. "En l'état des investigations, le parquet considère que les conditions légales d'usage de l'arme ne sont pas réunies", a précisé Pascal Prache lors d'une conférence de presse. Le fonctionnaire a été déféré devant deux magistrats à l'issue de sa garde à vue ce jeudi. Gérald Darmanin a de son côté demandé "au préfet de police de suspendre administrativement le policier". Parallèlement les réactions politiques se multiplient. "La Justice avance. L'assassin reste sous son contrôle. La politique doit suivre. La loi "permis de tuer" de l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve doit être abrogée" a écrit Jean-Luc Mélenchon. La France Insoumise a indiqué avoir déposé dans ce sens une proposition de loi à l'Assemblée nationale afin de faire abroger la loi de 2017 encadrant l'utilisation des armes à feu par les policiers. Selon Mathilde Panot, "Depuis 2017, les tirs mortels sur des véhicules en mouvement ont été multipliés par 5. Ces meurtres doivent cesser", écrit-elle. Chez EELV, après la secrétaire nationale Marine Tondelier, Yannick Jadot a dénoncé lui aussi une "américanisation" de la police "au sens où les policiers peuvent se faire justice eux-mêmes". Evoquant une IGPN aujourd'hui "pas indépendante", Il a dit souhaiter "qu'elle ne relève plus du ministère de l'Intérieur". De l'autre côté de l'échiquier politique, la nuit dernière émaillée de nombreux incidents contre des infrastructures publiques, inquiète la droite et l'extrême droite au point de réclamer l'état d'urgence. "Mairies et commissariats attaqués, destruction du mobilier urbain, vol de matériel aux forces de l'ordre, tramway incendié… C'est le bilan d'une nuit d'émeutes et de saccages qui coûteront des millions d'euros", a déploré dans un communiqué le président du parti Les Républicains, Eric Ciotti."Je demande le déclenchement sans délai de l'état d'urgence partout où des incendies ont éclaté", a-t-il ajouté. Eric Zemmour, à l'unisson, a également réclamé "la mise en place de l'état d'urgence dès ce soir", dans un tweet publié ce jeudi matin. L'état d'urgence est un régime d'exception controversé qui doit être déclaré par décret pris en Conseil des ministres. Il résulte d'une loi votée en 1955, au commencement de la guerre d'Algérie. Il possède une durée initiale de douze jours, mais peut être prolongé par une loi votée au Parlement. L'objectif étant de renforcer les pouvoirs des autorités civiles tout en restreignant certaines libertés publiques ou individuelles. Du fait de la nature exceptionnelle de l'état d'urgence, il n'a été déclaré que peu de fois depuis 1955 : trois fois pendant la guerre d'Algérie, une fois en 1984 lors des événements en Nouvelle-Calédonie, lors des révoltes de 2005 après la mort de Zyed et Bouna, et en 2015, après les attentats terroristes à Paris et Saint-Denis. La dernière fois que l'état d'urgence a été déclaré, il était sanitaire, lors de la pandémie de Covid-19. Pour le moment le gouvernement a décidé de ne pas déclencher l'état d'urgence mais il mobilise 40.000 membres des forces de l'ordre cette nuit. Elisabeth Borne a également appelé à "éviter toute escalade" dans les violences. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Digne d'un grand roman d'aventure, Myriam Ibañez nous parle à coeur ouvert de l'histoire de sa vie. De son départ précipité en Bolivie à l'âge de 12 ans avec sa mère et ses deux jeunes frères partis en laissant tout derrière eux pour retrouver un mari et un Papa emprisonné injustement... Elle parle avec beaucoup d'émotion de son chemin de vie de sa tristesse, de sa colère et de son chemin de paix retrouvé grâce à l'Amour d'une mère exceptionnelle, à la résilience incroyable de son père et à l'amour qu'elle porte à ses filles et à la vie qui le lui rendent bien. Evoquant les expériences posées ça et là destinées à la faire lâcher prise et à plonger à son tour dans l'amour et la confiance en la vie elle nous raconte comment l'écriture de ce récit lui a permis de transformer les épreuves en or jusqu'à être aujourd'hui en harmonie avec sa vie, dans l'abondance et dans tous les domaines. Un voyage qui invite à la paix, la gratitude et à la douceur pour soi même et les autres . Beau voyage...
LES EXPERTS : - Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - Olivier BEAUMONT - Grand reporter politique - Le Parisien - Aujourd'hui en France - Frédéric DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture - Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra Un entretien-fleuve et nouvelle feuille de route. Quelques jours après la promulgation du projet de loi sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron a décidé de poursuivre son offensive médiatique en échangeant longuement avec onze lecteurs du Parisien-Aujourd'hui en France. L'occasion pour le chef de l'Etat, pour le premier anniversaire de son second quinquennat, de dresser une sorte de bilan, dans une période pour le moins tumultueuse, rythmée par les concerts de casseroles et les interpellations lors de chaque déplacement des membres de l'exécutif sur fond de record d'impopularité dans les sondages. Ainsi dans le dernier baromètre Ifop pour le JDD, 72 % des personnes interrogées se disent "mécontentes" du président, dont 47 % sont "très mécontentes" de son action, soit plus de 7 % en un mois. La bataille de l'opinion s'annonce rude pour celui qui il y a un tout juste un an voulait être le "président de tous" et se retrouve aujourd'hui isolé face à la colère d'une partie du pays. En retrait depuis le début de l'année sur la scène intérieure, le chef de l'Etat qui a décrété une période de cent jours pour se relancer, entend désormais se "réengager dans le débat public" et reconnaît qu'il aurait dû se "mouiller" davantage sur la réforme phare de son second quinquennat. Interrogé sur l'inflation qui frappe durement le budget des ménages, le chef de l'Etat a prévenu que la situation serait difficile "jusqu'à la fin de l'été" et plaidé pour que "le travail paye mieux", tout en renvoyant la balle aux "employeurs" et au "dialogue social". Evoquant la question de l'immigration, il s'est dit finalement favorable à "un seul texte" pour permettre une loi "efficace et juste" après avoir expliqué en mars dernier vouloir saucissonner le projet en "plusieurs textes" pour n'en garder que les aspects les plus consensuels, faute de majorité absolue à l'Assemblée nationale. Le chef de l'État est cependant resté évasif sur la méthode qui sera employée par l'exécutif pour faire voter ce texte, alors qu'Elisabeth Borne s'est engagée à ne plus employer l'article 49.3, hors textes budgétaires. Une Première ministre, fragilisée dans son poste et dont beaucoup en macronie considèrent qu'elle quittera ses fonctions au plus tard cet été. Mais qui pourrait la remplacer à Matignon ? Dans les couloirs du pouvoir, des noms circulent à droite est notamment celui de Gérard Larcher. Le président Les Républicains du Sénat accepterait-il de remplacer Elisabeth Borne si Emmanuel macron lui demandait ? "Aujourd'hui, je ne dirais pas oui" a répondu l'intéressé le 13 avril dernier au micro de BFMTV. Néanmoins, dans le même entretien, le sénateur a envoyé d'autres signaux, plus conciliants, appelant les LR à "reconstruire une confiance avec les Français pour être une alternative" qui pourrait se faire "dans le cadre d'une coalition, en refusant les deux extrêmes". Pour l'heure, l'ancien maire de Rambouillet jure qu'il est seulement candidat aux sénatoriales dans son département, en septembre. De son côté, le chef de l'Etat a apporté dans l'entretien sa "confiance" à sa Première ministre qui a bien "fait son travail dans un moment difficile pour le pays" et a été interrogé sur la progression de l'extrême droite dans le pays. S'imagine-t-il être raccompagné par Marine Le Pen sur le perron de l'Elysée en 2027, lui a notamment demandé une lectrice du Parisien. "Marine Le Pen arrivera (au pouvoir), si on ne sait pas répondre aux défis du pays et si on installe une habitude du mensonge ou de déni du réel" a répondu le chef de l'Etat. "Il y a beaucoup de gens qui font cette politique-fiction et qui lui font bien la courte-échelle", a par ailleurs déploré le président de la République qui assume continuer de parler du "Front national". Quel bilan après la première année du second quinquennat d'Emmanuel Macron ? Où en sont les chantiers annoncés en 2022 ? Emmanuel Macron a chargé Elisabeth Borne d'élargir sa majorité. Mais avec qui ? Et que se passe-t-il chez LR ? L'alliance droite et extrême droite se fera-t-elle via la jeune génération ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'institut de Haute Finance NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique « France Télévisions » ARNAUD GOSSEMENT Avocat en droit de l'environnement Professeur associé à Paris 1 FLAVIEN NEUVY Économiste – Directeur de l'Observatoire Cetelem Si les zones à faibles émissions se sont multipliées ces dernières années dans les grandes villes d'Europe, en France la mise en place des ZFE fait de plus en plus polémique. De quoi parle-t-on ? L'idée au départ est de bannir les véhicules polluants des 43 plus grandes villes de façon progressive d'ici 2025. Dans un premier temps, sont interdits sous peine d'amende (68 euros) les véhicules au-dessus de "Crit'Air 3" (les diesels d'avant 2011, les "essence" d'avant 2006, soit 40 % du parc automobile actuel), puis ce sera au tour des "Crit'Air 2" (tous les diesels, ainsi que les "essence" d'avant 2011, soit 70 % du parc). L'objectif officiel est de faire baisser le niveau des particules fines qui tuent des milliers de personnes chaque année et d'inciter les ménages à passer à des voitures moins polluantes et notamment à l'électrique. Depuis le 1er janvier, en théorie, dans les villes de plus de 150 000 habitants existent donc des zones à faibles émissions. Mais les exceptions et les décalages se multiplient car le dispositif crée trop d'inégalités, la colère gronde chez les automobilistes et les oppositions se font entendre. Ainsi pour le secrétaire national du Parti Communiste Fabien Roussel, "c'est une bombe sociale parce qu'il y a aujourd'hui dix millions d'automobilistes qui vont être interdits de se déplacer". De son côté, la leader d'Europe Écologie-Les Verts Marine Tondelier déplore le manque d'accompagnement de l'Etat. Dans ces conditions, et parce que "le gouvernement n'a rien anticipé", elle juge nécessaire de "prendre son temps" pour déployer le dispositif. C'est ce qu'a d'ailleurs décidé la métropole lyonnaise gérée par l'écologiste Bruno Bernard qui vient d'annoncer le report de deux ans, à 2028, de l'interdiction de la circulation des véhicules diésel (Crit'air 2). A Toulouse et à Montpellier les élus Nupes-LFI demandent "la suspension de la ZFE". A Perpignan, le maire RN a fait voter une motion contre l'application de la ZFE dans la préfecture catalane en 2025. Et maintenant c'est au tour de 40 millions d'automobilistes de tirer à boulet rouge sur le dispositif. Prenant l'exemple de nos voisins allemands, précurseurs en matière de ZFE mais en train de faire marche arrière, l'association réclame son abandon pur et simple, dénonçant dans un communiqué une "mesure environnementale obsolète" et "une bombe sociale à retardement". Il faut dire que lorsqu'il s'agit de la voiture, le risque politique est toujours très fort : l'écotaxe sur les poids lourds avaient entrainé le mouvement des Bonnets rouges, la taxe carbone et le passage aux 80 km/h heure celui des gilets jaunes… Alors dans cette période déjà marquée par l'inflation et la contestation de la réforme des retraites, la grogne des automobilistes est scrutée par le gouvernement qui tente d'apaiser les esprits en se disant ouvert "au dialogue". Evoquant "14 pays en Europe où il y a des zones à faibles émissions", le ministre de la Transition écologique Christophe Bechu met en avant le fait lorsque "la qualité de l'air s'améliore, il y a des endroits où ces ZFE sont supprimées" comme en Allemagne. Car "cette mesure est prise pour des raisons de santé publique" rappelle-t-il. "La France a été condamnée par trois fois pour des dépassements de seuils de pollution." Mais cela implique aussi que "les villes qui ne sont pas en dépassement de seuil n'ont aucune obligation d'aller durcir, multiplier les règles" explique-t-il. Revenant, par ailleurs, sur la fin des motorisations thermiques dans l'Union européenne qui vient de connaître un revers majeur avec le refus de l'Allemagne de signer le texte, pourtant adopté au Parlement européen, le ministre estime qu'il s'agit là d'une "crise politique interne à l'Allemagne". "À l'intérieur de la coalition allemande, le plus petit des partenaires est aujourd'hui en train de remettre en cause la position allemande" mais "décarboner notre parc de véhicules, c'est le seul moyen de lutter contre le réchauffement climatique" juge-t-il. Le ministre chargé des Transports a exhorté de son côté l'Allemagne à soutenir à nouveau l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique dans l'Union européenne en 2035, regrettant une "forme de fronde" de Berlin. "Si on ne garde pas cette ambition nous serons balayés sur le plan industriel et écologique (...) ce n'est pas en donnant des contre-signaux que l'on va réussir à créer cette voiture électrique accessible à tous" a déclaré Clément Beaune alors que le patron de Stellantis, groupe réunissant PSA-Citroën et Fiat Chrysler, s'inquiète d'une transition trop rapide vers l'électrique qui profiterait à la Chine. Alors les ZFE, une polémique française ? L'UE est-elle allée trop vite en voulant interdire les moteurs thermiques à partir de 2035 afin de réduire les émissions de CO2 ? Enfin qui sont ces scientifiques d'une vingtaine de pays, réunis au sein de Scientist Rebellion, qui lancent des actions de désobéissance civile afin de souligner l'urgence à agir pour le climat ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'institut de Haute Finance NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique « France Télévisions » ARNAUD GOSSEMENT Avocat en droit de l'environnement Professeur associé à Paris 1 FLAVIEN NEUVY Économiste – Directeur de l'Observatoire Cetelem Si les zones à faibles émissions se sont multipliées ces dernières années dans les grandes villes d'Europe, en France la mise en place des ZFE fait de plus en plus polémique. De quoi parle-t-on ? L'idée au départ est de bannir les véhicules polluants des 43 plus grandes villes de façon progressive d'ici 2025. Dans un premier temps, sont interdits sous peine d'amende (68 euros) les véhicules au-dessus de "Crit'Air 3" (les diesels d'avant 2011, les "essence" d'avant 2006, soit 40 % du parc automobile actuel), puis ce sera au tour des "Crit'Air 2" (tous les diesels, ainsi que les "essence" d'avant 2011, soit 70 % du parc). L'objectif officiel est de faire baisser le niveau des particules fines qui tuent des milliers de personnes chaque année et d'inciter les ménages à passer à des voitures moins polluantes et notamment à l'électrique. Depuis le 1er janvier, en théorie, dans les villes de plus de 150 000 habitants existent donc des zones à faibles émissions. Mais les exceptions et les décalages se multiplient car le dispositif crée trop d'inégalités, la colère gronde chez les automobilistes et les oppositions se font entendre. Ainsi pour le secrétaire national du Parti Communiste Fabien Roussel, "c'est une bombe sociale parce qu'il y a aujourd'hui dix millions d'automobilistes qui vont être interdits de se déplacer". De son côté, la leader d'Europe Écologie-Les Verts Marine Tondelier déplore le manque d'accompagnement de l'Etat. Dans ces conditions, et parce que "le gouvernement n'a rien anticipé", elle juge nécessaire de "prendre son temps" pour déployer le dispositif. C'est ce qu'a d'ailleurs décidé la métropole lyonnaise gérée par l'écologiste Bruno Bernard qui vient d'annoncer le report de deux ans, à 2028, de l'interdiction de la circulation des véhicules diésel (Crit'air 2). A Toulouse et à Montpellier les élus Nupes-LFI demandent "la suspension de la ZFE". A Perpignan, le maire RN a fait voter une motion contre l'application de la ZFE dans la préfecture catalane en 2025. Et maintenant c'est au tour de 40 millions d'automobilistes de tirer à boulet rouge sur le dispositif. Prenant l'exemple de nos voisins allemands, précurseurs en matière de ZFE mais en train de faire marche arrière, l'association réclame son abandon pur et simple, dénonçant dans un communiqué une "mesure environnementale obsolète" et "une bombe sociale à retardement". Il faut dire que lorsqu'il s'agit de la voiture, le risque politique est toujours très fort : l'écotaxe sur les poids lourds avaient entrainé le mouvement des Bonnets rouges, la taxe carbone et le passage aux 80 km/h heure celui des gilets jaunes… Alors dans cette période déjà marquée par l'inflation et la contestation de la réforme des retraites, la grogne des automobilistes est scrutée par le gouvernement qui tente d'apaiser les esprits en se disant ouvert "au dialogue". Evoquant "14 pays en Europe où il y a des zones à faibles émissions", le ministre de la Transition écologique Christophe Bechu met en avant le fait lorsque "la qualité de l'air s'améliore, il y a des endroits où ces ZFE sont supprimées" comme en Allemagne. Car "cette mesure est prise pour des raisons de santé publique" rappelle-t-il. "La France a été condamnée par trois fois pour des dépassements de seuils de pollution." Mais cela implique aussi que "les villes qui ne sont pas en dépassement de seuil n'ont aucune obligation d'aller durcir, multiplier les règles" explique-t-il. Revenant, par ailleurs, sur la fin des motorisations thermiques dans l'Union européenne qui vient de connaître un revers majeur avec le refus de l'Allemagne de signer le texte, pourtant adopté au Parlement européen, le ministre estime qu'il s'agit là d'une "crise politique interne à l'Allemagne". "À l'intérieur de la coalition allemande, le plus petit des partenaires est aujourd'hui en train de remettre en cause la position allemande" mais "décarboner notre parc de véhicules, c'est le seul moyen de lutter contre le réchauffement climatique" juge-t-il. Le ministre chargé des Transports a exhorté de son côté l'Allemagne à soutenir à nouveau l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique dans l'Union européenne en 2035, regrettant une "forme de fronde" de Berlin. "Si on ne garde pas cette ambition nous serons balayés sur le plan industriel et écologique (...) ce n'est pas en donnant des contre-signaux que l'on va réussir à créer cette voiture électrique accessible à tous" a déclaré Clément Beaune alors que le patron de Stellantis, groupe réunissant PSA-Citroën et Fiat Chrysler, s'inquiète d'une transition trop rapide vers l'électrique qui profiterait à la Chine. Alors les ZFE, une polémique française ? L'UE est-elle allée trop vite en voulant interdire les moteurs thermiques à partir de 2035 afin de réduire les émissions de CO2 ? Enfin qui sont ces scientifiques d'une vingtaine de pays, réunis au sein de Scientist Rebellion, qui lancent des actions de désobéissance civile afin de souligner l'urgence à agir pour le climat ? 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EXPERTS PIERRE HASKI Chroniqueur international – « France Inter » et « L'Obs » ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale – « France 24 » GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU CLÉMENTINE FAUCONNIER Politologue, spécialiste de la Russie Il y a un an jour pour jour, le 24 février 2022, les troupes russes pénétraient sur le territoire ukrainien au petit matin et les bombes s'abattaient sur Kiev. Un an plus tard, rien ne s'est passé comme Moscou l'avait prévu. Des villes ukrainiennes ont été réduites en champs de ruines, mais l'armée ukrainienne a forcé les troupes russes à se retirer de la région de Kiev. Le monde a découvert alors des charniers à Boutcha et Irpin. Des crimes de guerres qui vont susciter l'indignation de la communauté internationale et pousser les Occidentaux à accélérer leur soutien financier et militaire à l'Ukraine. Les troupes ukrainiennes vont mener une double offensive à l'est et au sud durant l'été et l'automne repoussant les soldats russes. Depuis le front s'est figé dans le Donbass. Une guerre de tranchée, de position se déroule notamment autour de la ville de Bakhmout où les combats s'intensifient depuis plusieurs semaines. Devenu au fil des mois le symbole de la résistance de l'Ukraine, le président ukrainien a publié ce vendredi sur Twitter une vidéo qui rend compte des épreuves subies mais aussi de la force déployée par son peuple depuis le début du conflit. Evoquant une année "de douleur, de chagrin, de foi et d' "unité", il a salué l' "invincibilité" des Ukrainiens et lancé : "Nous savons que 2023 sera l'année de notre victoire !". De son côté, Vladimir Poutine continue sa stratégie de victimisation de la Russie. Dans son discours annuel prononcé le 21 février à Moscou, le maître du Kremlin a accusé le régime de Kiev, qualifié de néonazi, et l'Otan animés par une russophobie, d'avoir "fait éclater la guerre », contraignant la Russie à « utiliser la force pour y mettre un terme". Il a également annoncé suspendre sa participation au traité New Start sur le désarmement nucléaire datant de 2010. Il a par ailleurs indiqué mercredi attendre une prochaine visite du président chinois en Russie, sans en préciser la date. Isolé sur la scène internationale, Vladimir Poutine peut néanmoins toujours compter sur la Chine. Dans son plan de paix en douze point publié cette nuit, Pékin a appelé Russes et Ukrainiens à dialoguer vers une solution pacifique, et plaider pour une "désescalade" du conflit avant un "cessez-le-feu". La Chine a également proposé, sans citer la Russie, "la fin des sanctions unilatérales" qui ne font, selon elle, "que créer de nouveaux problèmes". L'Empire du Milieu envisagerait également de démarrer une production à grande échelle de drones d'attaque "kamikazes" pour le compte de l'armée russe en vue d'une possible utilisation en Ukraine, a affirmé l'hebdomadaire allemand Der Spiegel dans son édition de ce vendredi. Alors quelle est la situation en Ukraine après un an de guerre ? Très isolé, avec qui Vladimir Poutine gouverne-t-il vraiment en Russie ? Quels sont les membres de son cercle restreint ? Quel est le plan de la Chine ? Enfin la Russie se prépare-t-elle à envahir la Moldavie ? Le ministre de la Défense russe a accusé ce vendredi "le régime de Kiev" de fomenter "une provocation armée contre la république moldave du Dniestr [la Transnistrie] dans un avenir proche". Le Kremlin prétend qu'une «attaque mise en scène (…) depuis le territoire de Transnistrie" par des "unités des forces armées ukrainiennes, y compris le régiment nationaliste Azov" déguisées en militaires russes "servira de prétexte à l'invasion" a-t-il expliquer. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Invité du « Buzz TV », l'ex joueur de Monaco et du PSG anime son émission « Rothen s'enflamme », tous les jours sur RMC,face à la caméra. Evoquant sa carrière de consultant, ses triomphes, ses erreurs et critique le sélectionneur des Bleus.
EXPERTS DR PATRICK PELLOUX Médecin urgentiste au SAMU de Paris - Président de l'AMUF PR ANNE-CLAUDE CRÉMIEUX Professeure en maladies infectieuses - Hôpital Saint-Louis Membre de l'Académie de médecine EVE ROGER Journaliste, spécialiste des questions de société NICOLAS BERROD Journaliste - « Le Parisien - Aujourd'hui en France » La neuvième vague de Covid-19 continue de gagner du terrain en France et de tuer. Une centaine de personnes sont décédées de cette maladie en moyenne chaque jour cette semaine, ce qui porte à plus de 160 000 morts du coronavirus dans le pays depuis le début de l'épidémie il y a trois ans. Parallèlement, les hospitalisations augmentent toujours : 24.125 (+ 383 en 24h) malades du Covid-19 sont actuellement pris en charge à l'hôpital dont 1.374 (+ 33 en 24h) en réanimation selon Santé publique France. Le taux d'incidence est lui à 630,79 et les contaminations sont élevées (+ 62.541 nouveaux cas confirmés en 24h) alors que les pharmaciens constatent depuis des semaines une baisse du nombre de tests et des retards de vaccination chez les plus fragiles. « Il va y avoir des morts » a alerté la semaine dernière le ministre de la Santé, conscient que la vaccination contre le coronavirus patinait dans le pays. D'après François Braun, « 25 % des plus de 80 ans sont à jour de leur vaccination contre le Covid-19, et de l'ordre de 40 % des 60 à 80 ans ». Une couverture vaccinale insuffisante contre le Covid-19 mais aussi contre la grippe. Evoquant une « situation sérieuse », le ministre de la Santé a regretté que les messages de prévention « sont moins bien passés ». Il a également appelé solennellement les Français à un « sursaut » avant les fêtes de fin d'année, les enjoignant à se faire vacciner et à remettre le masque. Du côté des hôpitaux, la tension s'accroît et l'inquiétude gagne les services qui craignent une saturation face à une triple épidémie de Covid, grippe, bronchiolite. Et les nouveaux rassemblements attendus, un peu partout en France pour suivre les Bleus en finale de la Coupe du monde n'est pas pour rassurer les soignants à l'approche des réunions de famille à Noël. Alors que sait-on du variant BQ.1.1 qui gagne du terrain en France ? Où en est la campagne de vaccination des personnes fragiles ? Faut-il craindre un pic des épidémies de Covid et de grippe à Noël ? Enfin alors que les pharmaciens alertent depuis plusieurs semaines sur des ruptures de stock de médicaments. Pourquoi une telle situation ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Le buteur sénégalais Sadio Mané jouera-t-il au Mondial du Qatar ? En attendant la réponse, la presse sénégalaise s'angoisse. « Comment le Sénégal, CE Sénégal de Sadio Mané que beaucoup citent (citaient?) comme favori, ferait sans sa star, son indispensable double Meilleur Joueur Africain de l'Année pour confirmer ce statut de vrai outsider, se demande ainsi le quotidien 24 Heures ? Des interrogations à juste titre. Parce que, le sélectionneur Aliou Cissé s'adapterait à une situation inhabituelle et difficile pour tout sélectionneur ». Question d'autant plus angoissante que« c'est impossible de compenser l'absence de Sadio Mané », affirme ce même journal 24 Heures. Et la question dépasse les seules frontières du Sénégal. Jusqu'au Burkina Faso, la presse est en apnée. Le journal Wakat Sera souligne ainsi que, « plus que le Sénégal et son président Macky Sall très préoccupés par la situation, c'est tout un continent qui retient son souffle, maudissant cette tête du péroné droit qui lâche, au mauvais moment, le Gaïndé national. Damnée rotule ! », lance ce quotidien ougalais. Les Lions de la Teranga vont-ils devoir se passer de Sadio Mané ? « Si les dieux de la médecine écoutent les prières qui montent de toutes les chaumières du continent noir et que les mânes des ancêtres exaucent nos vœux, l'enfant de Bambali, le dauphin du français Karim Benzema, dernier Ballon d'Or, le détenteur du prix Socrates, le finaliste de la ligue des champions européenne, et excusez du peu, le champion d'Afrique, tout n'est pas perdu pour les fans de ce footballeur aux qualités hors pair, reconnues sur les pelouses et dans la vie de tous les jours. Certes, les nouvelles sont loin d'être rassurantes à 100%, mais Sadio Mané sera certainement plus fort que cette rotule droite qui fait tomber la nuit en plein jour sur le Sénégal », énonce, lyrique, Wakat Sera. La nouvelle guerre du cacao Bras de fer entre le marché et la Côte d'Ivoire et le Ghana. Les producteurs se rebiffent. Côte d'Ivoire + Ghana ? C'est 60% de l'offre mondiale de cacao. Autant dire que ces deux pays pèsent vraiment sur le marché. Très remontés contre ce dernier, ils lancent « un ultimatum aux multinationales », clame, à Abidjan, le journal Le Jour. « En Une », ce quotidien en appelle au versement d'un « revenu décent » aux planteurs. « Si ce n'est pas un combat de David contre Goliath, ça y ressemble un peu », estime, à Ouagadougou, L'Observateur Paalga. Evoquant la détérioration des termes de l'échange sur le marché mondial, autrement dit la baisse des prix des denrées au regard de ceux des biens manufacturés, ce quotidien explique que la Côte d'Ivoire et le Ghana veulent « inverser la tendance qui appauvrit de plus en plus les producteurs du Sud, donc les leurs, pour enrichir chaque jour un peu plus les multinationales ». N'hésitant pas à évoquer une nouvelle « guerre du cacao », comme jadis, du temps du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, L'Observateur Paalga la trouve « d'autant plus juste, cette guerre, que la revendication de produire un cacao bio et durable est une exigence de la plupart des industries du chocolat ». Alors ? Alors ce journal se demande quand les producteurs africains « cesseront-ils de subir la loi inique de l'acheteur qui fixe le prix à prendre ou à laisser de leurs récoltes ? ». Le journal Le Pays n'écrit pas autre chose, qui trouve qu'en tout état de cause, « l'attitude des multinationales qui jouent à la sourde oreille, doit être une interpellation pour les dirigeants africains, à beaucoup plus d'ambitions. Il s'agit, ici, de se donner les moyens de développer la filière en vue de la transformation du cacao qui devrait être beaucoup plus porteur pour nos économies. Moins que de moyens, c'est une question de volonté politique ».
Le buteur sénégalais Sadio Mané jouera-t-il au Mondial du Qatar ? En attendant la réponse, la presse sénégalaise s'angoisse. « Comment le Sénégal, CE Sénégal de Sadio Mané que beaucoup citent (citaient?) comme favori, ferait sans sa star, son indispensable double Meilleur Joueur Africain de l'Année pour confirmer ce statut de vrai outsider, se demande ainsi le quotidien 24 Heures ? Des interrogations à juste titre. Parce que, le sélectionneur Aliou Cissé s'adapterait à une situation inhabituelle et difficile pour tout sélectionneur ». Question d'autant plus angoissante que« c'est impossible de compenser l'absence de Sadio Mané », affirme ce même journal 24 Heures. Et la question dépasse les seules frontières du Sénégal. Jusqu'au Burkina Faso, la presse est en apnée. Le journal Wakat Sera souligne ainsi que, « plus que le Sénégal et son président Macky Sall très préoccupés par la situation, c'est tout un continent qui retient son souffle, maudissant cette tête du péroné droit qui lâche, au mauvais moment, le Gaïndé national. Damnée rotule ! », lance ce quotidien ougalais. Les Lions de la Teranga vont-ils devoir se passer de Sadio Mané ? « Si les dieux de la médecine écoutent les prières qui montent de toutes les chaumières du continent noir et que les mânes des ancêtres exaucent nos vœux, l'enfant de Bambali, le dauphin du français Karim Benzema, dernier Ballon d'Or, le détenteur du prix Socrates, le finaliste de la ligue des champions européenne, et excusez du peu, le champion d'Afrique, tout n'est pas perdu pour les fans de ce footballeur aux qualités hors pair, reconnues sur les pelouses et dans la vie de tous les jours. Certes, les nouvelles sont loin d'être rassurantes à 100%, mais Sadio Mané sera certainement plus fort que cette rotule droite qui fait tomber la nuit en plein jour sur le Sénégal », énonce, lyrique, Wakat Sera. La nouvelle guerre du cacao Bras de fer entre le marché et la Côte d'Ivoire et le Ghana. Les producteurs se rebiffent. Côte d'Ivoire + Ghana ? C'est 60% de l'offre mondiale de cacao. Autant dire que ces deux pays pèsent vraiment sur le marché. Très remontés contre ce dernier, ils lancent « un ultimatum aux multinationales », clame, à Abidjan, le journal Le Jour. « En Une », ce quotidien en appelle au versement d'un « revenu décent » aux planteurs. « Si ce n'est pas un combat de David contre Goliath, ça y ressemble un peu », estime, à Ouagadougou, L'Observateur Paalga. Evoquant la détérioration des termes de l'échange sur le marché mondial, autrement dit la baisse des prix des denrées au regard de ceux des biens manufacturés, ce quotidien explique que la Côte d'Ivoire et le Ghana veulent « inverser la tendance qui appauvrit de plus en plus les producteurs du Sud, donc les leurs, pour enrichir chaque jour un peu plus les multinationales ». N'hésitant pas à évoquer une nouvelle « guerre du cacao », comme jadis, du temps du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, L'Observateur Paalga la trouve « d'autant plus juste, cette guerre, que la revendication de produire un cacao bio et durable est une exigence de la plupart des industries du chocolat ». Alors ? Alors ce journal se demande quand les producteurs africains « cesseront-ils de subir la loi inique de l'acheteur qui fixe le prix à prendre ou à laisser de leurs récoltes ? ». Le journal Le Pays n'écrit pas autre chose, qui trouve qu'en tout état de cause, « l'attitude des multinationales qui jouent à la sourde oreille, doit être une interpellation pour les dirigeants africains, à beaucoup plus d'ambitions. Il s'agit, ici, de se donner les moyens de développer la filière en vue de la transformation du cacao qui devrait être beaucoup plus porteur pour nos économies. Moins que de moyens, c'est une question de volonté politique ».
Alexandre Holroyd est le député des Français du Royaume-Uni, d'Irlande, des pays baltes et de Scandinavie, réélu en 2022, le jeune parlementaire a été choisi, le 09 septembre 2022, pour présider la Caisse des dépôts et consignations française (CDC). On l'a rencontré quelques heures après la cérémonie à Londres en l'honneur d'Elizabeht II. A Londres, entre passé cordial et amitié renouvelée Le Royaume-Uni a dit adieu à la reine Elizabeth II ce lundi 19 septembre. Ces funérailles d'Etat, surnommées les funérailles du siècle par la presse anglaise, sont les premières depuis la mort de Winston Churchill. Emmanuel Macron et son épouse était, bien naturellement présent. Nous revenons dans les premières minutes de l'interview sur l'émotion mondiale qui s'explique pour Alexandre Holroyd par la place de l'ancienne monarque du Royaume-Uni dans notre histoire. "Il y a une telle émotion mondiale car il y a le sentiment qu'une page de l'Histoire mondiale se tourne"Alexandre Holroyd - député des Français du Royaume-Uni, d'Irlande, des pays baltes et de ScandinavieL'occasion pour nous de l'interroger sur les nouvelles pages de l'amitié franco-britannique qu'il reste à écrire alors que Liz Truss occupe désormais le 10 Downing Street. Membre des conservateurs, la nouvelle première ministre est connue pour ses positions francophobes. Une politique qui ne tiendra pas sur le long terme pour le député des Français de Grande-Bretagne, ce fin connaisseur des relations avec nos pays nous explique dans le podcast pourquoi, malgré le Brexit, la France partage toujours un destin commun avec son voisin. "Si on regarde l'Histoire, avec un grand H, il n'y a qu'une conclusion c'est que nos pays ont vocation à être des alliés dans le XXIème siècle"Alexandre Holroyd - député des Français du Royaume-Uni, d'Irlande, des pays baltes et de ScandinavieL'inflation au coeur du quotidien des Européens Evoquant la situation du Royaume-Uni, on ne pouvait faire l'impasse sur l'inflation qui ravage ce pays mais pas seulement. Comme nous le rappelle, Alexandre Holroyd, l'inflation touche tous les pays de sa circonscription comme les autres pays occidentaux."Il y a une reprise de l'inflation brutale, avec des taux de 20% comme aux pays baltes, avec 25%; ce qui est un bouleversement du modèle économique que nous connaissons depuis 20-30 ans"Alexandre Holroyd - député des Français du Royaume-Uni, d'Irlande, des pays baltes et de ScandinavieAvec le député macroniste, on fait le point sur les mesures prises en France et dont peuvent bénéficier les expatriés qui ont encore des liens forts avec notre pays tout en évoquant les limites de l'aide que peut apporter la France à ses citoyens éparpillés dans le monde. La Caisse des dépôts et consignations Glissant de l'inflation à la macro-économie, nous abordons dans la dernière partie du podcast, le nouveau mandat pour lequel, Alexandre Holroyd a été élu le 09 septembre, la présidence de la Commission nationale de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). La suite sur le site Lesfrancais.press
Pour ce nouvel épisode, nous accueillons Luce Grosjean, distributrice chez Miyu, société de productions de films d'animations, et plus particulièrement de courts métrages d'animation. Evoquant aussi bien les « films de viande » (films en prises de vue réelle) que les films d'animations, Luce nous parle de son amour pour la couleur verte de « Vertigo » (A. Hitchkock), les scènes traumatisantes et les making off de N. Shyamalan dans « Le Sixième sens », et la fluidité du très beau « The Social Network »(D. Fincher) - à consommer surtout en cas de turbulences aériennes. Revenant ensuite à sa cinéphilie adolescente, notre invitée décrit sa première rencontre avec l'inclassable film de C. Marker « Sans Soleil » qui représente cet « endroit vague » où peu d'informations nous sont donnés mais où - si on veut bien l'accepter - le cinéma nous emmène dans un ailleurs perturbant, sublime, et surprenant. Inscrivez-vous à la newsletter en cliquant sur ce lien : https://forms.gle/HgDMoaPyLd6kxCS48 Pour nous soutenir, rendez-vous sur https://www.patreon.com/cinephilesdnt I. PORTRAIT - 3'55 Un geste violent au cinéma ? La séquence de la plaquette de beurre du Dernier Tango à Paris (B. Bertolucci, 1972) - 3'55 Une couleur au cinéma ? Le vert de Vertigo (A. Hitchcock, 1958) - 9'29 Un corps au cinéma ? Celui de Brigitte Bardot, dans le Mépris (J-L Godard, 1963 )- 13'40 II. CIRCONSTANCES ET CONDITIONS DE VISIONNAGE - 16'19 Le rapport de Luce à internet comme espace de partage (ou non) 16'19 La découverte d'un cinéaste d'animation sur internet : Nikita Diakur pour son film Ugly - 18'03 Un court métrage qu'il ne faudrait voir qu'en salle ? La chute (B. Labbé, 2018) - 24'45 III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 28'46 Des images aux sources de l'engagement féministe de Luce ? - 28'46 Un film venu troublé le sommeil de Luce - Sixième sens (M. Night Shyamalan, 1999) CARTE BLANCHE - 38'05Sans Soleil (Chris Marker, 1983) IV. CINÉMA & TRANSMISSION - 46'41Un film qui vous aiderait à dire : le cinéma d'animation c'est du cinéma, et ce n'est pas que pour les enfants ? Acid Rain (Tomek Popakul, 2019) - 46'41Un film à transmettre aux générations futures ? Souvenir Souvenir (B. Dubois, 2020) - 53'24 REFUGES - 56'01The Social Network (D. Fincher, 2010)Les Demoiselles de Rochefort (J. Demy, 1967) REMERCIEMENTSMusique : Gabriel RénierGraphisme : Lucie AlvadoCréation & Animation : Phane Montet & Clément CoucoureuxRemerciements spéciaux : Nolwenn Thivault
Explosion du prix des carburants : L'INION PEP MAURICIEN rencontre les habitants de Plaisance -Rose-Hill , ce jeudi Bruneau Laurette , un des dirigeants de cette plateforme explique que la réunion qui démarre a 18 :30 ,aujourd'hui a pour but d'encourager et remercier les citoyens. Evoquant le soutien populaire, et la constance des mauriciens dans cette lutte, l'activiste conclut que les mobilisations de ces derniers jours portent leur fruit.
Les leçons du débat LES INVITÉ.ES : - Dominique REYNIÉ - Directeur général de Fondapol, fondation pour l'innovation politique - Neila LATROUS - Journaliste politique – « France Info » - Sophie FAY - Journaliste au service Economie – « L'Obs » - Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos Ont-ils convaincu ? Jusque tard dans la nuit Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont étalé leurs divergences lors d'un débat d'entre-deux-tours de 2h50 suivi par près de 15.6 millions de téléspectateurs. Economie, chômage, prix de l'énergie, Europe, santé, école… A grand renfort de chiffres – sur lesquels ils se sont systématiquement opposés – et de nombreuses piques verbales, les deux candidats à la présidentielle ont confronté leurs projets, très différents, sur de multiples sujets. A commencer par le pouvoir d'achat, première préoccupation des Français et sujet d'ouverture de l'émission décidé par tirage au sort. Se présentant comme « la présidente du quotidien, de la valeur travail et du pouvoir d'achat », la candidate d'extrême droite a affirmé vouloir « baisser les dépenses contraintes », grâce à une baisse de la TVA sur l'ensemble de l'énergie, passant de 20 à 5,5 %, que ce soit pour « le carburant, le gaz, l'électricité, le fioul ». Et pour répondre tout de suite à l'inflation, elle a assuré vouloir une TVA à 0 % sur 100 produits de première nécessité. De son côté, Emmanuel Macron a défendu le bouclier mis en place par son gouvernement pour « bloquer les prix sur l'électricité et le gaz » qui a permis une inflation inférieure à celle connue par nos voisins européens et a assuré qu'il serait maintenu « aussi longtemps que la crise est là ». Une mesure « deux fois plus efficace que la baisse de la TVA » qui « va aller aux grands distributeurs beaucoup plus qu'aux consommateurs » et qui « est injuste car elle n'est pas ciblée et touchera nous quatre qui n'en avons pas besoin » au lieu des ménages qui sont « à l'euro près » pour lesquels « le chèque est le plus adaptés » a affirmé Emmanuel Macron. Il a ajouté vouloir, « une fois la crise passée, aider les Français à rénover leur logement pour réduire leur consommation d'énergie », et ainsi conduire à une baisse de leurs factures. Les deux finalistes se sont ensuite accrochés sur leurs propositions respectives d'incitations à augmenter les salaires et primes, chacun accusant l'autre de faire croire que les hausses seront « automatiques ». « Vous n'allez pas faire les salaires, Mme Le Pen ». « Tout comme vous n'allez pas faire les primes, M. Macron », se sont répondu les deux candidats. Le débat s'est poursuivi sur les sujets internationaux, le président-candidat reprochant à la cheffe du Rassemblement national de « dépendre du pouvoir russe » et « de monsieur Poutine » pour avoir « contracté en 2015 un prêt auprès d'une banque russe proche du pouvoir » quelques mois « après avoir été l'une des premières dirigeantes européennes à reconnaître dès 2014 le résultat de l'annexion de la Crimée ». « Vous parlez à votre banquier quand vous parlez de la Russie, c'est ça le problème madame Le Pen », a insisté Emmanuel Macron. Réplique de l'intéressée : « c'est faux et c'est assez malhonnête (...) Je suis une femme parfaitement libre ». « Si j'ai été obligée d'aller faire un prêt à l'étranger, c'est parce qu'aucune banque française n'a accepté de m'accorder de prêt », a indiqué l'ancienne présidente du Rassemblement national, régulièrement accusée de complaisance à l'égard du Kremlin. La question de l'Europe a également été un sujet électrique. Emmanuel Macron accusant Marine Le Pen de vouloir quitter l'Union européenne sans le dire. « Vous mentez sur la marchandise. L'Europe est une copropriété, on ne peut pas décider seul de ripoliner la façade », a-t-il affirmé. Marine Le Pen venait de dire qu'elle souhaitait « rester dans l'Union européenne », mais « profondément la modifier pour faire émerger une alliance européenne des nations ». Puis en fin d'émission les deux candidats ont abordé la question de la laïcité et des institutions, actant leur « incontestable divergence ». Affirmant vouloir lutter contre « l'idéologie islamisme », « pas contre la religion de l'islam, il n'y a aucun problème », Marine Le Pen s'est dit favorable à l'interdiction du voile dans l'espace public. « Vous allez créer la guerre civile si vous faites ça », a répondu Emmanuel Macron. « La France, patrie des Lumières, deviendrait avec vous le premier pays au monde à interdire les signes religieux dans l'espace public, cela n'a aucun sens. (…) Ce n'est pas la France de l'universalisme ce que vous proposez (…), c'est une trahison de l'esprit français et de la République. » « Mme Le Pen, on parle de religion, (…) vous ne pouvez pas expliquer qu'une loi qui interdit le voile dans l'espace public est une loi contre l'islamisme radical », a lancé M. Macron. « Eh bien si », a répliqué son adversaire. La candidate d'extrême droite a également défendu son « référendum sur l'immigration », comprenant « une révision constitutionnelle » en passant par « l'article 11 de la Constitution ». Une mesure « inconstitutionnelle » a répliqué le président sortant. « Vous n'avez pas lu ma loi », lui a répondu la candidate du Rassemblement nationale. « Non, mais j'ai lu la Constitution française, excusez-moi », a répliqué Emmanuel Macron. 2h50 d'échanges musclés donc. Mais pour quel résultat ? Ce débat peut-il faire bouger les lignes ? Qui sort gagnant de ce rituel télévisé de l'entre-deux-tours ? Que vont faire les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, candidat arrivé troisième au premier tour avec 21,95 % des voix ? Evoquant sur Twitter pendant le débat un « gâchis », le candidat de l'Union populaire n'a visiblement pas été convaincu par Marine Le Pen et Emmanuel Macron. « Le pays méritait mieux. Vivement le troisième tour », a écrit Jean-Luc Mélenchon faisant références aux futures élections législatives françaises qui auront lieu au mois de juin. Mardi après avoir réaffirmé ne pas vouloir qu'une seule voix « insoumise » ne soit « donnée à Mme Le Pen », et souligné que les deux candidats « ne sont pas de même nature », il a lancé la bataille pour Matignon pour imposer une cohabitation au futur locataire de l'Élysée. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
UKRAINE : PEUT-ON ENCORE ÉVITER LA GUERRE ? – 19/01/22 Invités FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire auprès de l'ONU ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale - « France 24 » MARION VAN RENTERGHEM Grand reporter - « L'Express » Les bruits de bottes s'intensifient à l'est de l'Europe et Washington ne cache pas son inquiétude. « De notre point de vue, la situation est extrêmement tendue », a insisté mardi la porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki. « Nous sommes à un stade où la Russie pourrait lancer à tout moment une attaque contre l'Ukraine. » La tension est montée d'un cran depuis l'échec des discussions entre Russes et Américains, le 13 janvier dernier, avec la cyberattaque massive qui a paralysé plusieurs sites gouvernementaux ukrainiens, vendredi. Parallèlement le Maître du Kremlin a décidé le déploiement de troupes russes et d'armement lourd vers l'ouest et la Biélorussie, officiellement pour des exercices militaires conjoints des armées russe et biélorusse. Mais un responsable de l'Otan a assuré que l'organisation « n'avait pas été informée des exercices militaires russes en Biélorussie » et que le nombre de soldats déployés était « bien supérieur à celui observé lors d'un exercice normal ». Des effectifs militaires qui viennent s'ajouter aux 100 000 soldats russes déjà massés à proximité de la frontière ukrainienne, et qui poussent les Etats-Majors occidentaux à envisager sérieusement l'hypothèse d'une invasion de l'Ukraine. Le porte-parole du Pentagone a ainsi estimé que le président russe était « clairement en train de monter un dispositif de forces lui donnant plusieurs options. » Preuve que ces scénarios sont pris très au sérieux, le chef de la diplomatie américaine a décidé quasi dans la foulée des premières manœuvres russes de se rendre en Ukraine afin d'afficher le soutien des Etats-Unis. Depuis Kiev, où il a débuté ce mercredi une tournée européenne avant de retrouver son homologue russe vendredi à Genève, Antony Blinken a appelé Vladimir Poutine à choisir la « voie pacifique » pour sortir de la crise. « J'espère fortement que nous pourrons rester sur une voie diplomatique et pacifique, mais en fin de compte, ce sera la décision du président Poutine », a-t-il affirmé, mettant en garde sur l'existence « de plans en place pour augmenter encore plus » les forces russes déployées dans la région. Si Moscou passe à l'action en Ukraine, « aucune option n'est exclue » côté américain, a également averti la porte-parole de la Maison-Blanche, interrogée à la fois sur le très stratégique gazoduc Nord Stream 2 débouchant en Allemagne, et sur une exclusion de la Russie de « Swift », un système essentiel d'échanges bancaires internationaux. Evoquant cette « escalade des tensions » aux frontières européennes ce mercredi lors de sa première prise de parole devant le Parlement de Strasbourg en tant que président du Conseil de l'UE, Emmanuel Maron a estimé que l'Europe doit enfin construire « un ordre de sécurité collective sur notre continent ». Une sécurité qui « nécessite un réarmement stratégique de notre Europe, comme puissance de paix et d'équilibre, en particulier dans le dialogue avec la Russie », a-t-il dépeint. Le chef de l'Etat a également souligné qu'il comptait appuyer ce dialogue « franc, exigeant face aux déstabilisations, aux ingérences et aux manipulations », sur des « valeurs actées non pas contre mais avec la Russie, il y a maintenant trente ans ». Il a dit aussi son souhait que Paris et Berlin reprennent les négociations avec Moscou « dans le cadre du format Normandie » (Russie, Ukraine, France, Allemagne), pour « rechercher une solution politique au conflit ». Alors que prépare réellement Vladimir Poutine ? Comment résoudre la crise autour de l'Ukraine ? Peut-on encore éviter la guerre ? Que peut faire l'Europe ? Faut-il autoriser Nord Stream 2, un pipeline acheminant du gaz russe en Allemagne via la mer Baltique ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
208 000 NOUVEAU CAS, LE « RAZ-DE-MARÉE » OMICRON – 29/12/21 Pr BENJAMIN DAVIDO Infectiologue - Directeur de la médecine de crise du Covid-19 Hôpital Raymond-Poincaré Dr AGNÈS RICARD-HIBON Cheffe de service du SAMU 95 Ancienne présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence MARGOT BRUNET Journaliste santé – « Marianne » Pr JEAN-LOUIS TEBOUL Chef de service en médecine intensive et réanimation - Hôpital Bicêtre Pr PHILIPPE AMOUYEL – En direct de Lille Épidémiologiste et professeur de santé publique - Université de Lille Le variant Omicron présente un « risque très élevé » a prévenu ce mercredi 29 décembre l'Organisation mondiale de la Santé, tandis que le Royaume-Uni, le Portugal, la Grèce et la France enregistrent des records de contaminations. Dans l'Hexagone, ce sont 208 000 cas de Covid-19 qui ont été recensés dans les dernières 24 heures. Un « raz-de-marée » a alerté le ministre de la Santé Olivier Véran ce mercredi. 2.110 nouvelles hospitalisations ont également été dénombrées, contre 1.634 la veille. Face à la dégradation de la situation sanitaire, l'exécutif a annoncé un nouveau tour de vis, lundi soir. Pas de confinement, de couvre-feu pour la Saint-Sylvestre ni de report de la rentrée scolaire, mais un retour des masques en extérieur, des jauges pour les grands rassemblements, du télétravail obligatoire et une accélération de la vaccination. L'examen du projet de loi instaurant un passe vaccinal commence aujourd'hui en commission à l'Assemblée nationale. Si le texte est adopté, il remplacera à la mi-janvier le passe sanitaire. D'ici là, un nouveau Conseil de défense est prévu le 5 janvier alors que la situation est inquiétante dans les hôpitaux, où 3 400 malades du Covid-19 sont actuellement en soins critiques. Sous pression, des établissements doivent transférer des patients vers d'autres régions. C'est le cas à Marseille où il n'y a plus de lit disponible en réanimation, avec une grande majorité de patients Covid non-vaccinés. Une réalité qui commence à peser sur le moral des personnels soignants qui oscillent entre lassitude et colère. La situation est « extrêmement tendue », affirmait la semaine dernière Thierry Godeau, à la tête de la Conférence nationale des présidents de Commissions médicales d'établissement (CME) de Centre hospitalier. Lits fermés, pénurie de personnel, départs massifs de soignants, absentéisme… l'équation n'a plus rien à voir, après deux ans de crise sanitaire. Evoquant une « reconnaissance indispensable » pour ces personnels dont l'hôpital manque pour faire face à l'afflux de patients, le Premier ministre Jean Castex a annoncé, mardi 28 décembre, une prime mensuelle de 100 euros à partir de janvier pour les quelque 24 000 infirmiers et infirmières des services de soins critiques et de réanimation. Cette disposition s'inscrit en préalable de mesures qui devraient être annoncées par le ministre de la Santé, après la réception la semaine prochaine d'un rapport de l'Igas (Inspection générale des affaires sociales) sur « l'offre de soins critiques, réponse au besoin courant et aux situations sanitaires exceptionnelles ». Parallèlement, le variant Omicron vient compliquer la rentrée scolaire, entraînant une certaine cacophonie au gouvernement. Ainsi mardi, le ministre de l'Éducation Nationale Jean-Michel Blanquer a affirmé que les élèves qui étaient considérés comme « cas contact » allaient prochainement devoir présenter plusieurs tests de dépistage négatifs pour revenir en cours. Mais dans l'après-midi, le ministère de l'Éducation est revenu sur ces propos, et Matignon évoque désormais une concertation « en cours » mais « non tranchée ». Alors quelle est la situation sanitaire ? Que sait-on d'Omicron ? Les hôpitaux français sont-ils prêts à affronter une nouvelle vague ? Et quel sera le protocole sanitaire dans les écoles ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:42:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Table ronde consacrée au thermalisme en Auvergne, dans la station de la Bourboule. Une émission proposée par Sylvie Andreu et Pierre Descargues, en août 1980 sur France Culture. * * Un peu d'étymologie pour commencer : selon Philippe Laurent, directeur du syndicat d'initiative de la Bourboule, invité de cette table ronde radiophonique, le mot "Bourboule" viendrait du mot celte Borvo, qui signifierait "dieu des eaux aimables et redoutées" , une racine que l'on retrouve dans les noms d'autres villes thermales françaises telles que Bourbon-Lancy, Barbotan-Les-Thermes ou Bourbonne-les-Bains. * Le mot "Bourboule" viendrait du mot celte Borvo, qui signifierait "dieu des eaux aimables et redoutées" C'est donc à ces "eaux aimables et redoutées", qu'est consacrée cette émission, en particulier à celles de la Bourboule, dans la région du Puy-de-Dôme. Une station thermale jadis fréquentée par une clientèle princière rappelle Marie-Thérèse Bonnet, ancienne hôtelière dans la région, "mais qui depuis l'après-guerre, attire des personnes plus simples, aidées par la sécurité sociale". Dans cette station thermale qui accueille 70% d'enfants, le docteur Monique Fourot-Bauzon, décline clairement les propriétés des eaux de la Bourboule, "bicarbonatées, chlorurées sodiques et arsenicales" particulièrement indiquées pour le traitement des affections des voies respiratoires ou dermatologiques. Il y a une méconnaissance du corps médical français concernant la thérapeutique thermale. Evoquant les bienfaits de ces eaux et l'état actuel de la recherche scientifique sur le thermalisme, Monique Fourot-Bouzon regrette "l_a méconnaissance du corps médical français concernant la thérapeutique thermale, et la quasi-disparition de l'enseignement de l'hydrologie à l'université_". Mme Bonnet, une "bourboulienne de toujours", a vu des cas extraordinaires de guérisons, "comme ce monsieur hollandais qui avait de graves problèmes de peau et qui ne pouvait même pas se chausser. A la fin de sa cure, il a fait l'ascension du Puy de Sancy ! " Par Sylvie Andreu et Pierre Descargues Réalisation Marc Aumenier Un mois en Auvergne - Le thermalisme à La Bourboule (1ère diffusion : 19/08/1980) Indexation web : Sylvain Alzial, Documentation Sonore de Radio France Archive Ina-Radio France
HIDALGO VEUT DOUBLER LE SALAIRE DES PROFS ! – 14/09/21 Invités Dominique SEUX Directeur délégué de la rédaction – « Les Echos » Philippe DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute finance ANNY GUINOCHET Journaliste – « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales Sophie FAY Journaliste au service Économie - « L'Obs » Chroniqueuse « France inter » La question des augmentations de salaires s'invite dans le débat économique et dans la campagne présidentielle. A sept mois du scrutin, plusieurs prétendants à l'Elysée avancent même des propositions-choc. A gauche, Anne Hidalgo, lancée depuis ce week-end officiellement dans la course, appelle ainsi dans son livre Une femme française, à un « grand mouvement de revalorisation des salaires » dans l'éducation qui passerait notamment par le doublement « au moins » du salaire des enseignants au cours du prochain quinquennat. Evoquant les métiers des « invisibles » (soignants, caissières, etc.), ceux qui « tous les jours de l'année, épidémie ou pas, font marcher la société », la maire de Paris estime aussi qu'il serait « tout à fait supportable économiquement de relever tous les salaires » et considère comme une « piste solide » la proposition de la CFDT d'une augmentation générale de 15 %. Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a lui promis une hausse du Smic de 25 % quand Fabien Roussel (PCF) veut augmenter le Smic à 1 800 euros brut. Présent à gauche, le débat est également lancé à droite. La présidente de la Région Île-de-France et candidate à la primaire LR, Valérie Pécresse, propose d'augmenter le salaire net des Français de 10 % sans plomber la trésorerie des entreprises. La candidate, qui promet une « grande conférence salariale » si elle est élue présidente, entend pour cela abaisser les charges salariales. De son côté, Xavier Bertrand, candidat à la présidentielle hors primaire-LR, a prévu lui de faire « une importante proposition » sur le pouvoir d'achat ce mois-ci. « Je crois que certains à droite, qui sont un peu datés dans leur réflexion, estiment qu'il faut que l'État remette encore au pot », a réagi cinglant leur ancien camarade de parti chez LR, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire. Pour autant, au gouvernement aussi on réfléchit à la question des salaires qui s'est invitée, si ce n'est imposée, de toute part dans le débat en cette rentrée, notamment en raison des tensions de recrutement qui se sont accentuées dans certains secteurs et freinent la reprise. Depuis plusieurs semaines le patron de Bercy répète d'ailleurs à loisir que « la bonne croissance - plus de 6 % - doit profiter à tout le monde. Il faut une meilleure rémunération pour ceux qui ont les revenus les plus faibles ». Et le gouvernement a demandé à une quinzaine de branches professionnelles comme l'hôtellerie-restauration, la sécurité, la propreté... d'ouvrir des négociations pour une revalorisation des salaires, notamment via les minima de branche. Ce qui n'est pas sans causer des frictions. Sous pression du gouvernement mais aussi des syndicats, les entreprises n'évacuent pas complètement le sujet, mais elles pointent les coûts qu'une telle hausse engendrerait. « Si les salaires augmentent, les prix vont augmenter », a notamment mis en garde le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux. Alors faut-il augmenter les salaires ? Les propositions avancées par les candidats sont-elles réalistes et viables ? Enfin après que l'Islande a déjà expérimenté avec succès la semaine de quatre jours, permettant à la majorité de sa population d'en bénéficier, d'autres Etats comme le Japon ou l'Espagne y réfléchissent. En France, certaines entreprises comme la société de vente de matériel informatique LDLC ont sauté le pas. Une réussite tant pour les salariés, qui disposent de plus de temps libre, que pour l'entreprise, florissante. D'autres en revanche ont fait marche arrière il y a quelques années. La semaine de 32 heures, c'est possible ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Le 22 juin 2021, le Gabon est devenu le premier pays africain à être payé par des fonds internationaux pour l'aider à poursuivre ses efforts de protection des forêts sur son territoire. L'Initiative pour la forêt de l'Afrique centrale (CAFI), un organisme lancé en 2015 par les Nations unies, a attribué au Gabon 17 millions de dollars. « Aujourd'hui l'économie » dresse le portrait de Lee White. Ce quinquagénaire, d'origine britannique, est installé au Gabon depuis 32 ans et a fini par en prendre la nationalité. Il est donc ministre gabonais des Eaux et forêts, de la mer et de l'environnement depuis le 10 juin 2019. Depuis sa nomination comme ministre, Lee White a troqué ses tenues de ranger indispensables pour sillonner les forêts, au profit du costume. Mais il s'habille de façon contractée en privé. Sa nomination avait été une surprise dans son pays d'adoption. Au-delà d'être Blanc, en défenseur acharné de l'environnement, Lee White a toujours entretenu des rapports tendus avec les responsables du ministère qu'il dirige aujourd'hui. Lui dit qu'il doit sa nomination à son expertise. « Tout le monde sait que je ne suis pas un homme politique classique au Gabon. J'ai été nommé pour ma technicité, dans un ministère où on a eu des problèmes. Il y a eu 11 ministres en 10 ans ! J'ai déjà dépassé la durée moyenne de 11 mois, ça fait 2 ans maintenant » qu'il est à la tête d'un ministère difficile à gérer. Un père amoureux de la nature Né à Manchester, ce Britannique qui a grandi en Ouganda auprès d'un père amoureux de la nature. C'est donc très tôt qu'il contemple la faune et la flore des parcs nationaux en Afrique de l'Est. Il découvre le Gabon en 1989 où il arrive pour des recherches liées à ses études en Zoologie. Il a alors 23 ans. Il ne quittera pratiquement plus le pays. Il représente au Gabon dès 1992 la Wildlife Conservation Society. Cette ONG américaine va aider ce pays - qui a aujourd'hui 90% de couvert forestier - à mettre en place les parcs nationaux en 2002. Époque où Lee White conseille le président Omar Bongo sur les dossiers climatiques et l'écotourisme. Un scientifique qui murmure à l'oreille des présidents C'est d'ailleurs lui qui aurait en partie converti les présidents Bongo - père et fils - à la protection de l'environnement. En 2009, un an après avoir obtenu la nationalité gabonaise, il est nommé à la tête de l'Agence nationale des parcs nationaux, qui gère treize réserves. Dix ans plus tard, il est donc nommé ministre des Eaux et forêts, de la mer et de l'environnement. Avec ce titre, est-ce qu'il est beaucoup plus écouté sur les questions environnementales ? « J'étais quand même membre du comité national du PDG (le parti au pouvoir), mais je n'étais pas un élu. J'étais le patron des parcs nationaux. Je faisais un petit peu de politique à La Lopé, où j'ai vécu pendant 30 ans, plus pour développer La Lopé que pour faire la politique. Bien évidemment, 10 ans comme patron des parcs nationaux au Gabon, c'est un rôle assez politique déjà : on travaille beaucoup avec le gouvernement et avec les populations, donc l'avais une certaine expérience politique qui vient de cela. Mais je suis aussi écouté au niveau international, parce que j'ai plus qu'une centaine de publications scientifiques. Donc, peut-être oui, en tant que ministre la voix porte un petit peu plus haut. Mais ma voix est aussi beaucoup plus critiquée. » Ces critiques viennent notamment d'un autre défenseur de l'environnement : le patron de l'ONG Brainforest. Marc Ona estime par exemple que l'action de Lee White quand il était à la tête de l'Agence nationale des parcs nationaux n'a pas réussi à endiguer le fléau du braconnage. Des actions louables mais insuffisantes Tout en reconnaissant l'apport de Lee White dans la conservation des forêts au Gabon, Marc Ona considère que s'il a eu des résultats mitigés sur les parcs nationaux qui représentent près de 11% du territoire, il lui sera difficile de gérer la totalité des terres. D'autres critiques viennent des syndicats, à l'instar de Didier Bibang Atome. Le président du Syndicat national des personnels des eaux et forêts (Synapef), dénonçait en juin 2020 certaines nominations de Lee White. « Le Blanc du gouvernement nous a totalement déçu. Parce qu'on a nourri un espoir quand il est arrivé, mais on a constaté qu'il est devenu pire qu'un Gabonais. » C'est un autre son de cloche du côté des exploitants forestiers, qui attendent de Lee White le renforcement des mesures contre le trafic illégal du bois. Le directeur des exploitations du groupe français Rougier au Gabon, Jean-Benoît Sicard dit ne pas connaître personnellement Lee White, mais il salue sa disponibilité et sa maîtrise du secteur. « On travaille avec lui assez régulièrement. A titre professionnel, nous estimons que c'est un technicien de haut vol, qui connaît parfaitement les exigences de la certification forestière et e l'exploitation – qui ne sont pas tout à fait les mêmes. C'est quelqu'un de très disponible et qui surtout a une vision du développement de la filière bois, à la fois pour l'exploitation des forêts naturelles et pour l'exploitation des plantations, et qui permettra normalement de pouvoir se développer sereinement. » Lee White a participé à la création d'une quarantaine d'aires protégées, surtout au Gabon, mais aussi en Sierra Leone et au Nigeria. Sa curiosité de scientifique naturaliste reste intacte. Evoquant le Parc national de Loango dans le Sud-Ouest du Gabon, où des éléphants se promènent parfois sur la plage de l'Atlantique, près d'un endroit fréquenté aussi par les baleines, il souhaiterait savoir si les pachydermes et le plus grand animal marin se parlent !
Ségolène Royal a annoncé le 2 février au site Lesfrancais.press et à Libération son intention de se présenter aux élections sénatoriales de l'automne 2021. A quelques semaines de l'élection des conseillers et délégués des Français de l'étranger, les futurs Grands électeurs, Mathieu Hutin a rencontré Ségolène Royal, l'occasion de faire le point sur sa candidature. Une expérience au service des expatriés Les premières minutes du podcast sont consacrées au parcours de Ségolène Royal, de Dakar, sa ville natale au poste d'Ambassadrice de France pour les pôles en passant par une candidature à la Présidence de la République, son parcours personnel comme sa carrière l'ont amenée à rencontrer les communautés des Français de l'étranger. Elle fait un portrait émouvant des expatriés qui sont "les voix de la France", "des acteurs de la paix et de la prospérité" du pays. Des problèmes bien identifiés Ségolène Royal, au fil des semaines passées, avec son équipe de Conseillers consulaires, a listé les différents problèmes que rencontrent les 3 millions de Français établis hors de France. Elle a comme priorité d'apporter des solutions concrètes aux jeunes, aux familles et aux Français touchés économiquement par la crise sanitaire. Une grande mesure qu'elle veut promouvoir et qui est attendue par les familles et de nombreux expatriés, soit la gratuité de la scolarité française pour tous les petits expatriés. C'est pour elle, un souci d'équité de traitement entre tous les Français. Elle nous rappelle qu'elle le proposait déjà lors de sa candidature à l'élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy. Lutter contre l'affaiblissement du réseau diplomatique Evoquant les fermetures des Instituts français et des Alliances françaises, Ségolène Royal fait un bilan sévère de la gestion du réseau diplomatique français dans son ensemble. Baisse des effectifs, fermetures d'établissement, sont, pour elle, une des causes de l'affaiblissement national. Elle veut à travers les nombreux combats parlementaires (budget, lois diverses, etc.) relancer le rayonnement français qui est un atout pour les expatriés mais surtout pour la France. "L'Etat est resté trop éloigné"Une liste citoyenne et humaniste Dans la dernière partie du podcast, on revient sur la genèse de sa candidature à la succession du poste de Claudine Lepage (sénatrice PS). Au delà de son parti naturel, elle veut se mettre au service de l'intérêt général et rassembler autour de valeurs humanistes, un maximum de Grands électeurs et de citoyens.
Mehdi Mezouari, invité du Scan, est venu discuter « sans langue de bois » avec Rachid Hallaouy. Le membre du bureau politique de l'USFP reproche notamment au gouvernement de ne pas gérer la crise sanitaire d'une manière collective. Evoquant la réactivation des liens avec Israël, il estime que ce rapprochement s'inscrit dans la lignée des positions revendiquées par son parti. Enfin, alors que les élections se profilent, il considère que dans le contexte actuel, le scrutin n'aura pas un réel enjeu politique. Pour plus d'enquêtes, reportages et analyses, abonnez vous à Telquel sur https://telquel.ma/abo
Il s’appelait Bah Ag Moussa. C’était l’un des chefs d’al-Qaïda au Maghreb islamique. Il a été abattu il y a quatre jours au Mali par Barkhane. Une cible au deux visages. Selon Libération, Bah Ag Moussa, dans les journaux bamakois, voyait « l’épithète "déserteur" systématiquement accolée à son nom ». Toutefois, complète ce journal, « à Kidal, (…) Bah Ag Moussa était un chef respecté ». Vérité en deçà des dunes, erreur au-delà. La ministre française des Armées, Florence Parly, l’a présenté comme « l’un des principaux adjoints » d’Iyad Ag Ghali, chef de la coalition jihadiste du GSIM (« Jnim »), le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans. Organisation aussi appelée Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans, sous l’acronyme de RVIM. Ce succès militaire intervient alors que les autorités maliennes ne font pas mystère de leur volonté de dialoguer avec certains groupes terroristes jihadistes. Barkhane serait-elle en train de saborder cette volonté de dialogue ? Libération, en tout cas, a comme un doute. Lors du sommet de Pau réunissant les pays du G5 Sahel en janvier dernier, l’accent avait été mis sur la lutte contre l’État islamique au Grand Sahara, désigné comme « l’ennemi prioritaire » par la France dans la région dite des « trois frontières », rappelle ce journal. Mais « les dernières opérations coup-de-poing de Barkhane ont plutôt visé le Jnim, organisation rivale de l’Etat islamique au Grand Sahara », complète-t-il, en rappelant la neutralisation du chef d’Aqmi, Abdelmalek Droukdel en juin dernier et celle d’une cinquantaine de membres d’Ansarul Islam, proche d’Al-Qaeda le mois dernier. Ce doute, Le Figaro le balaie. « Après avoir concentré ses efforts contre l’État islamique au grand Sahara (EIGS), filiale de Daech au Sahel (…) la force Barkhane s’attaque au RVIM. (Car) dans l’est du pays, (cette) organisation commençait à prendre l’ascendant sur sa rivale affaiblie par l’offensive française », explique-t-il. Toutefois, Le Figaro admet que, « depuis le putsch qui a renversé à Bamako Ibrahim Boubacar Keïta cet été, l’installation d’un pouvoir de transition contrôlé par des militaires et la libération des otages français, Sophie Petronin, et malien Soumaïla Cissé, en échange de quelque 200 djihadistes, les équilibres politiques sont en train de changer au Mali. » Pour autant, cette libération d’otages fut un vrai soulagement Certes, mais « l’état-major de Barkhane n’a pas apprécié d’avoir été tenu à distance des discussions, souligne Le Figaro. Et Paris a vu d’un très mauvais œil de possibles négociations de paix s’ouvrir avec le RVIM ». Voilà pourquoi, « en attendant les prochaines décisions politiques, Barkhane frappe », explique encore ce quotidien, et par « décisions politiques », ce journal fait référence à un éventuel redimensionnement de l’opération militaire française dans le Sahel. En Côte d’Ivoire, l’opposition exige des « actes d'apaisement » du pouvoir avant tout dialogue Le président Bédié rencontrant aujourd’hui la plateforme EDS, l’opposition ivoirienne poursuit ses consultations pour accorder ses violons avant tout dialogue avec le pouvoir. Étant pointé qu’hier, sur BFM et RMC, le chef de la diplomatie française a demandé au président ivoirien de « prendre des initiatives » afin d’éviter « des dérives et des violences », a dit Jean-Yves Le Drian, Alassane Ouattara recherche « un compromis avec ses opposants en vue des prochaines élections législatives », énonce Le Figaro. Estimant que son troisième mandat, contesté par l’opposition, « s’annonce compliqué », ce quotidien considère que le président ivoirien « a, en fait, été mal élu ». Evoquant la participation à l’élection présidentielle du 31 octobre dernier (54 %), Le Figaro explique que ce chiffre officiel « n’a été obtenu par la commission électorale que par un tour de passe-passe ». Alors, pour résumer les termes du dialogue politique attendu en Côte d’Ivoire, ce quotidien assure que, « contre l’abandon du CNT (le Conseil national de Transition), le gouvernement serait prêt à des concessions en vue des élections législatives qui doivent se tenir dans les mois à venir. En parallèle, des ouvertures ont été faites à Laurent Gbagbo, toujours en exil à Bruxelles », énonce Le Figaro, sans préciser la nature desdites supposées "ouvertures" ». En tout cas, le temps presse. Dans Le Figaro, un diplomate le souligne : « Il faut que le dialogue entre tous les partis s’établisse très vite, sans quoi le pays est encore à la merci d’un dérapage »,
Notre-Dame-de-Paris sera reconstruite à l’identique, flèche de Viollet-le-Duc comprise. Prosper Mérimée aurait assurément approuvé. Etant signalé que cet écrivain français, qui fut aussi le premier Inspecteur général des Monuments historiques, était ardent défenseur de la flèche ajoutée au XIXème siècle par l’autodidacte et inventif architecte Eugène Viollet-le-Duc ; c’est la toute nouvelle ministre de la Culture, Roseline Bachelot, qui, devant un micro concurrent, a confessé hier que Notre-Dame-de-Paris serait reconstruite à l’identique. L’Elysée et la Commission du patrimoine sont « d’accord », note en Une Libération. Evoquant à a manière le chantier consécutif à l’incendie du toit de la cathédrale du 15 avril 2019, ce quotidien le prédit : « On y verra que du feu » ! « Sage décision », approuve le journal Le Parisien, « car elle va accélérer la reconstruction de ce chef-d’oeuvre gothique, symbole éclatant de la France ». Et ce quotidien rappelle que la chute de sa flèche avait été vécue par certains comme un traumatisme, « annonciateur de grands malheurs », énonce Le Parisien. Dans la presse française, la Côte d’Ivoire sous le choc de la mort de son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly À Abidjan, cette disparition « crée un vide immense », pointe Le Figaro, après le décès d’Amadou Gon Coulibaly. Et pourtant, souligne ce quotidien, la santé du Premier ministre ivoirien était « notoirement fragile. Greffé du cœur en 2012, il était parti à Paris le 2 mai après un 'incident', euphémise Le Figaro (…) Le séjour, censé ne durer officiellement que 'quelques semaines', s’était prolongé jusqu’au 2 juillet, engendrant un flot de rumeurs inquiètes. À son retour à Abidjan, le premier ministre était apparu émacié mais 'motivé'». Le site du journalLibération signale de son côté que la Côte d’Ivoire est « en état de sidération ». Et pourtant, l’état de santé du Premier ministre « avait suscité de nombreuses interrogations, jusque dans sa propre famille politique, sur sa capacité à mener la campagne et conduire son camp à la victoire », pointe Libé. Lequel quotidien, entre autres hommages, souligne les condoléances de Guillaume Soro ainsi que celles de Laurent Gbagbo, « depuis la Belgique », qui a rendu hommage à « un frère ». Et puis la question de la désignation du candidat du RHDP à la prochaine présidentielle ivoirienne est ici-aussi posée A l’instar d’autres organes de presse, plus pressés de savoir qui prendra la place de feu Amadou Gon Coulibaly que de respecter le deuil immense qui vient de frapper cette grande famille du nord de la Côte d’Ivoire, Le Figaro justifie à sa manière son empressement, en insistant sur le fait que, selon lui, « le temps presse. Les candidatures à la présidentielle doivent être déposées avant la fin juillet ». Fin juillet ? Pas du tout corrige Libération, « le parti a jusqu’au 1er septembre pour désigner un nouveau candidat, date butoir pour le dépôt des candidatures ». Soit un mois de plus que ce qu’affirme Le Figaro, mais ce qui n’empêche pas Libération de se demander lui aussi qui va « prendre la relève d’Amadou Gon Coulibaly, technocratique discret, peu charismatique selon certains observateurs, mais qui avait le soutien entier d’Alassane Ouattara ? », énonce ex abrupto Libé. Alors qui, se demande donc ces deux quotidiens ? Libération cite trois noms, celui du ministre de la Défense, « le populaire et flamboyant mais clivant Hamed Bakayoko » ; celui du « secrétaire général de la Présidence, Patrick Achi, et enfin celui du vice-président Daniel Kablan Duncan ». Le Figaro, de son côté, ne cite que les deux premiers noms évoqués par Libé, mais en y ajoutant des commentaires. Selon ce quotidien, en effet, « ces ambitieux existent toujours. Hamed Bakayoko, le ministre de la Défense, ne cache pas vraiment son envie. Mais sa réputation sulfureuse est un barrage difficile à surmonter. (…) Le nom de Patrick Achi circule sur tous les réseaux. L’homme a l’avantage d’être chrétien et issu d’une aile du parti de Bédié ralliée à Alassane Ouattara. Il incarnerait le changement voulu par le président. Mais sa fidélité au président n’est pas aussi totale et son origine métisse le prive de cette base communautaire si importante dans la politique ivoirienne ». lors ? Alors pressé par la prétendue échéance de la fin juillet, à laquelle ce journal s’accroche comme date butoir du dépôt des candidatures – c’est lui qui l’affirme, pas moi, que ce soit bien clair - Le Figaro expose les avantages candidature du président sortant Alassane Ouattara, affirmant au passage que « le référendum constitutionnel de 2016 lui donne la possibilité de faire un troisième mandat », tout en affirmant dans la foulée que « politiquement, le drame vécu lui permettrait d’expliquer pourquoi ses engagements à se conformer à la constitution - elle limite à deux le nombre de mandat - et à «transmettre le pouvoir à une nouvelle génération» ne peuvent être tenus ».
La couleur verte est partout cette saison ! Evoquant la nature, elle apaise et demeure ressourçant ! Alors revenons avec Sophie Mouton-Brisse, spécialiste des couleurs et de leurs effets dans notre habitat, sur le vert qui n’a pas toujours été à la mode. La couleur verte, toute une histoire Le vert a une histoire un peu compliquée. Cette couleur qui laisse rarement insensible, est très présente dans notre inconscient collectif, comme l’explique Michel Pastoureau, historien et spécialiste de la symbolique des couleurs. Au Moyen-Age par exemple, on pensait que le vert portait malheur. Il a été aussi très souvent associé à l’étrangeté, à ce qui n’est pas humain ! Mais fort heureusement, la réputation du vert a bien changé. Aujourd’hui, il est associé à quelque chose de positif. Les effets psycho-physiques du vert Le vert a de nombreux effets bienfaisants aussi bien mental, que physique. Il évoque la nature et influe sur notre physique en lissant et en éliminant notre stress. Il met notre corps et notre mental au juste point d’équilibre. Il élimine le stress superflu et devient aussi bienfaisant qu’une balade en forêt ! La couleur verte aux nuances infinies Le vert possède une multitude de nuances, tout comme le bleu. Ses nuances, infinies, peuvent se mettre absolument partout à la maison. Les tonalités plus froides, comme le vert émeraude, sont à préférer dans la chambre car elles sont davantage apaisantes que les tons plus chauds. Alors que les verts plus jaunes, plus pepsy et chaleureux, sont les bienvenus dans les pièces comme la cuisine ou le bureau. Du vert, oui mais où et comment ? Le vert se marie très bien avec les couleurs chaleureuses comme le rouge ou le jaune. Il n’y a donc aucun risque à utiliser du vert chez soi. Le camaïeu de vert est bienvenu dans une pièce à l’instar du vert menthe, du vert anis et du vert émeraude. Ensemble, ils potentialisent, c’est à dire, qu’ils cumulent les effets bienfaisants de la couleur. Comment adopter le vert en déco ? Il suffit de l’apposer sur les murs. Il peut être peint sur un pan de mur en entier ou par touches. Un carré de peinture verte peut signifier une tête de lit ou symboliser une zone de convivialité, derrière le canapé.
Les titres du flash:- «C'est un arrachement que de me séparer de qui j'ai tant aimé ». Mots d’Alain Juppé en cette Saint-Valentin… L’ancien ministre, nommé membre du conseil constitutionnel, a confirmé son départ de la mairie de Bordeaux ce matin. Son adjoint Stephan Delaux, un proche, a confié à 20 Minutes qu’Alain Juppé «laissait croire malicieusement qu'il allait se représenter» aux municipales.- Glyphosate : 45 plaintes déposées à Toulouse après des tests urinaires inquiétants en Ariège. Motif : «mise en danger de la vie d'autrui».- « Qu’ils aillent tous se faire bien… cajoler». Gad Elmaleh répond aux accusations de plagiat ce matin. Grimé en son personnage Chouchou, l’humoriste a diffusé une courte vidéo sur Twitter dénonçant ces accusations en 25 ans de carrière. Evoquant « les haineux », dit-il, « leur cœur, il saigne. Alors ce soir, on va leur dire : qu'ils aillent tous se faire bien... cajoler ! ».- « Fier d’avoir résisté à la bien-pensance et au politiquement correct. » Satisfaction de l’animateur Patrick Sébastien auprès du Parisien. Il a tourné mardi soir le dernier numéro de l’émission «Années bonheur».Anne-Laetitia BéraudCrédits sons : Longing - Joakim Karud/Musique libre de droits/Bisquit soul de Noodgroove - Fugue Icons8.com/Looking in my eyes de Ann Abel - Fugue Icons8.com/Bruitages: universal-soundbank.com Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Auteur d'ouvrages sur l'économie du cinéma, engagé au sein d'organismes professionnels tels La Chambre syndicale des producteurs et exportateurs de films français, dont il est secrétaire en 1981, ou la Société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs (ARP), dont il est délégué général de 1989 à 2003, Pascal Rogard est actuellement directeur général de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD). C'est à ce titre qu'il est intervenu en 2013 pour les étudiants du Master Pro Ciné Sorbonne, en proposant 3 conférences thématiques. Pour cette dernière conférence, Pascal Rogard nous propose une mise en perspective des enjeux que pose le droit d'auteur français. Il revient sur la création de la SACD et des sociétés de gestion de droits d'auteurs ainsi que sur des principes fondamentaux tels que le copyright face au droit d'auteur, le droit moral, les droits patrimoniaux, et la propriété intellectuelle. Avec internet se pose alors la problématique de la reproduction des oeuvres, de la diffusion privé ou publique et ainsi du respect du droit d'auteur. Evoquant le principe d'Hadopi, un système né de l'idée d'une communauté d'intérêt entre fournisseurs d'accès internet et les créateurs et ayants droits, il nous amène à nous poser les bonnes questions: Que va-t-il se passer en matière de régulation? Les régulations et adaptations des réglementations sont-elles en retard? Il est ici question d'une remise en cause de la diversité culturelle?