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Bleu Cinéma 56 | Entretien avec Alain Deneault Bleu Cinéma reçoit le philosophe Alain Deneault pour parler de son dernier livre "Faire que : l'engagement à l'ère de l'inouï". Il a été question de l'hécatombe environnementale, de la biorégion et des possibles pour le monde de demain. Mais surtout, nous répondons à la question « que faire? » TABLE DES MATIÈRES 00:01:35 : Intro *L'ère de l'inouï* 00:03:32 : Qu'est-ce que l'ère de l'inouï? 00:08:52 : Confusion entre science et politique 00:11:10 : Le GIEC et "l'activité humaine" 00:13:53 : Écoanxiété ou écoangoisse? 00:19:40 : Le capitalisme tire-t-il réellement à sa fin? 00:25:37 : Pierre Fitzgibbon : le degré zéro de la pensée... 00:27:53 : Nous sommes que des prolétaires avec de l'argent *Que faire?* 00:35:29 : Voitures au pétrole ou voitures au lithium : que faire? 00:43:55 : "Que faire?" vers "Faire que!" 00:47:14 : Penser, c'est faire 00:53:43 : Créer une avant-garde 00:56:44 : Solidarité ou fascisme *Biorégion* 01:00:01 : Qu'est-ce que la biorégion? 01:05:14 : La biorégion sera impérative et nécessaire 01:06:31 : La biorégion émerge de l'abandon des citoyens par l'État 01:08:16 : Le capitalisme rend incapacitant 01:12:05 : La biorégion est un acte de résistance 01:17:35 : La biorégion est en dehors de la loi 01:19:25 : Le rôle de l'imaginaire 01:20:50 : Braconnage 01:35:50 : Guerre civile ou avant-garde 01:28:05 : Anarchie et autonomie
« Les 2 minutes citoyennes » est une série de podcasts produite par la rédaction du site vie-publique.fr, ces capsules audios pédagogiques s'adressent à tous les citoyens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:59:16 - LSD, la série documentaire - par : Alain Lewkowicz - Voulue par le G7 sous la pression des Républicains américains et des conservateurs britanniques, le GIEC peut apparaître, dès sa conception, comme un outil de control d'une communauté scientifique alarmiste face à un réchauffement climatique provoqué par l'activité industrielle. - réalisation : Guillaume Baldy
durée : 01:00:19 - LSD, la série documentaire - par : Alain Lewkowicz - Plongée dans le mode de fonctionnement d'une structure sans doute trop ambitieuse par rapport aux volontés politiques non affichées qui répondent à des exigences qui font fi du danger d'un réchauffement climatique planétaire. - réalisation : Guillaume Baldy
durée : 01:00:40 - LSD, la série documentaire - par : Alain Lewkowicz - Pour un scientifique participer à l'élaboration du rapport du GIEC est un honneur mais la fronde gronde dans la communauté des chercheurs. Partout dans le monde, ils sont des milliers à être entrés en rébellion. Si la science est politique, les scientifiques aussi. Place à la désobéissance civile. - réalisation : Guillaume Baldy
durée : 00:59:44 - LSD, la série documentaire - par : Alain Lewkowicz - Désormais, le rapport du GIEC ne cherche pas à prouver le réchauffement climatique mais met en avant les solutions. Energie, eau, alimentation et santé, les scientifiques ont décortiqué les remèdes pour limiter les conséquences d'un réchauffement, dont seule l'ampleur reste inconnue. - réalisation : Guillaume Baldy
REDIFF - RTL consacre une semaine aux enjeux climatiques. Peut-on, à notre échelle, réduire l'impact du réchauffement climatique sur la planète ? Le GIEC, ce groupe d'experts scientifiques qui analyse les données sur le réchauffement climatique, explique que la température globale a encore augmenté. A ce rythme, il est très probable que notre planète dépasse le seuil de 1,5 °C de réchauffement. Explications de Marie-Pierre Haddad, journaliste politique à RTL et de son invité, Lucas Scaltritti. Ce journaliste s'est lancé le défi de réduire son empreinte carbone et raconte son journal de bord dans le podcast "Super Green Me". Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.
REDIFF - RTL consacre une semaine aux enjeux climatiques. Peut-on, à notre échelle, réduire l'impact du réchauffement climatique sur la planète ? Le GIEC, ce groupe d'experts scientifiques qui analyse les données sur le réchauffement climatique, explique que la température globale a encore augmenté. A ce rythme, il est très probable que notre planète dépasse le seuil de 1,5 °C de réchauffement. Explications de Marie-Pierre Haddad, journaliste politique à RTL et de son invité, Lucas Scaltritti. Ce journaliste s'est lancé le défi de réduire son empreinte carbone et raconte son journal de bord dans le podcast "Super Green Me". Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.
RTL consacre une semaine aux enjeux climatiques. Peut-on, à notre échelle, réduire l'impact du réchauffement climatique sur la planète ? Le GIEC, ce groupe d'experts scientifiques qui analyse les données sur le réchauffement climatique, explique que la température globale a encore augmenté. A ce rythme, il est très probable que notre planète dépasse le seuil de 1,5 °C de réchauffement. Explications de Marie-Pierre Haddad, journaliste politique à RTL et de son invité, Lucas Scaltritti. Ce journaliste s'est lancé le défi de réduire son empreinte carbone et raconte son journal de bord dans le podcast "Super Green Me". Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Et chaque dimanche, dans "Focus Dimanche" Mohamed Bouhafsi donne la parole à ceux qui la font.
RTL consacre une semaine aux enjeux climatiques. Peut-on, à notre échelle, réduire l'impact du réchauffement climatique sur la planète ? Le GIEC, ce groupe d'experts scientifiques qui analyse les données sur le réchauffement climatique, explique que la température globale a encore augmenté. A ce rythme, il est très probable que notre planète dépasse le seuil de 1,5 °C de réchauffement. Explications de Marie-Pierre Haddad, journaliste politique à RTL et de son invité, Lucas Scaltritti. Ce journaliste s'est lancé le défi de réduire son empreinte carbone et raconte son journal de bord dans le podcast "Super Green Me". Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Et chaque dimanche, dans "Focus Dimanche" Mohamed Bouhafsi donne la parole à ceux qui la font.
Pour ce huitième épisode, Laure Guibora reçoit Jean Jouzel, glaciologue qui a mis au grand jour, avec Claude Lorius, glaciologue, le lien entre le réchauffement climatique et l'activité humaine, en analysant la composition gazeuse des glaces polaires, les glaces les plus anciennes, et révélant leurs secrets. Jean Jouzel, paléoclimatologue de renom, partage l'incroyable voyage scientifique d'une vie. Âgé de 76 ans, il a dédié sa carrière à l'étude du climat passé et futur, en se basant sur les données des glaces polaires. Récompensé par des distinctions prestigieuses, telles que la médaille d'or du CNRS et le prix Vetlesen, il a révolutionné notre compréhension des liens entre l'activité humaine, les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique. Son histoire fascinante incite à réfléchir sur l'impact de nos actions sur le climat, et rappelle l'importance cruciale de la science pour l'avenir de la planète. Entretien avec Jean Jouzel, le glaciologue émérite et renommé, pour un portrait en 3 dates clés qui composent son code temporel. SON CODE TEMPOREL 69.02.12 : 1969 : « Dans le laboratoire de Saclay » 2002 : « La médaille d'or du CNRS » 2012 : « Le prix Privé de Vetlesen » DANS CE PODCAST, RETROUVEZ : 00:00:00 : introduction de l'épisode, accueil de Jean Jouzel, infatigable lanceur d'alerte 00:00:34 : le parcours de Jean Jouzel en quelques mots 00:03:59 : première date clé « 1969, dans le laboratoire de Saclay ». Rencontre avec Claude Lorius. 00:08:36 : forage soviétique à Vostok de 2km qui couvre l'ensemble d'un cycle climatique 00:13:44 : seconde date clé « 2002, la médaille d'or du CNRS avec Claude Lorius», l'impact des résultats de Vostok, le lien entre l'effet de serre et le climat dans et engagement pour le climat. » 00:16:49 : 4 cycles climatiques couverts 00:19:28 : Jean Jouzel, lanceur d'alerte. Le GIEC, la délégation française pour la COP, Grenelle de l'environnement… 00:21:44 : face aux climatosceptiques 00:27:26 : troisième date clé « 2012 : le prix Privé de Vetlesen. 800 000 ans de climat couverts, travaux sur les variations climatiques rapides 00:31:52 : la question d'Alix, alumni de l'Efrei « Quelle importance ont l'astronomie et les cycles de Milankovitch dans vos recherches ? » 00:39:20 : conclusion Suivez-nous ! Retrouvez tous les épisodes de Keytime ici Abonnez-vous à la newsletter Keytime en cliquant ici, pour ne jamais manquer un épisode ! Ajoutez Keytime dans vos flux RSS Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:08 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Julie Gacon - Fin juillet 2023 était élu le nouveau bureau du GIEC dont fait partie Robert Vautard. Le climatologue et météorologue y est désormais co-président du groupe de travail n°1. L'organisme démarre son septième cycle d'évaluation qui aboutira aux alentours de 2030. Qu'a-t-il encore à nous apprendre ? - invités : Robert Vautard Chercheur au CNRS en météorologie au laboratoire des sciences du climat et de l'environnement. Ses domaines de recherche sont l'étude de l'atmosphère, des événements extrêmes et de la pollution atmosphérique
durée : 02:00:40 - Les Matins - par : Julie Gacon - - invités : Robert Vautard Chercheur au CNRS en météorologie au laboratoire des sciences du climat et de l'environnement. Ses domaines de recherche sont l'étude de l'atmosphère, des événements extrêmes et de la pollution atmosphérique; Pierre-François Martin-Laval Acteur, réalisateur, metteur en scène
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Nous commençons déjà à ressentir concrètement les conséquences du dérèglement climatique (vagues de chaleurs à répétition, catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et violentes, disparition de la biodiversité et des espèces). Certaines parties du globe sont déjà durement touchées et les populations les plus fragiles et précaires sont en première ligne. Mais ne nous leurrons pas, nous finirons tous par être impactés, directement ou indirectement. Alors si nous voulons limiter les conséquences sur nos vies et celles des générations futures et éviter une autre extinction de masse, la nôtre, nous devons réagir rapidement. Pour cela, il nous faut comprendre les causes et les conséquences du dérèglement climatique. Il faut également lutter contre les idées reçues et la désinformation. La bonne nouvelle c'est que des solutions existent. Les scientifiques, les climatologues nous donnent de nombreuses pistes pour agir sur les causes de ce dérèglement et limiter ses effets. Nous devons avoir une approche systémique et remettre tout cela au cœur des débats, voir le problème dans sa totalité et surtout agir. Aujourd'hui j'ai la chance de recevoir Sophie Szopa. Sophie est chercheuse au CEA (Le Commissariat à l'Energie Atomique et aux énergies alternatives), Directrice de recherche en modélisation de la chimie atmosphérique, Vice-Présidente Développement Soutenable de l'Université Paris-Saclay et a été auteure et coordinatrice d'un chapitre du rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) traitant des connaissances physiques sur le changement climatique. Sophie décrypte pour nous les enjeux autour du climat et nous aide à comprendre comment la situation risque d'évoluer. Elle déconstruit quelques idées reçues, nous parle des leviers d'actions pour enrayer ce dérèglement climatique. Références et ressources : Le GIEC Convention de Stockholm ADEME – Connaissez-vous votre empreinte sur le climat ?
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durée : 00:58:47 - L'Été du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Le GIEC réunit aujourd'hui des milliers de personnes et fait dialoguer scientifiques et diplomates au niveau international, mais comment ce collectif d'Experts sur l'évolution du climat, fonctionne-t-il vraiment ?
Cette semaine, nous vous proposons un double épisode dédié à la publication du 6ème rapport du GIEC. Dans cette première partie, nous souhaitons vous donner un peu de contexte. Qu'est-ce que le GIEC ? Quand a-t-il été créé ? Et pourquoi ? Comment fonctionne-t-il ? Sylvestre Huet nous explique tout cela notamment au travers de son dernier livre : Le GIEC urgence climat, publié début 2023 aux éditions Tallandier (https://www.tallandier.com/livre/le-giec/).
Cette semaine, nous vous proposons un double épisode dédié à la publication du 6ème rapport du GIEC. Dans cette première partie, nous souhaitons vous donner un peu de contexte. Qu'est-ce que le GIEC ? Quand a-t-il été créé ? Et pourquoi ? Comment fonctionne-t-il ? Sylvestre Huet nous explique tout cela notamment au travers de son dernier livre : Le GIEC urgence climat, publié début 2023 aux éditions Tallandier (https://www.tallandier.com/livre/le-giec/).
Le transport par voie maritime a triplé en 30 ans : il représente 80% du commerce mondial et pèse pour 2% des émissions de gaz à effets de serre. L'évolution de ce secteur est donc essentielle pour lutter contre le réchauffement climatique. La discussion se déroule dans le cadre de l'OMI, l'Organisation maritime internationale, qui doit prendre en juillet 2023 des engagements plus ambitieux. Le GIEC a dit l'année dernière qu'il faudrait réduire la demande et les kilomètres parcourus, mais l'OMI n'a toujours pas abordé la question sous cet angle… Comment avancer ? Yann Briand répond aux questions de Sophie Larmoyer. Vous pouvez nous retrouver sur Twitter et LinkedIn. #Tanker #Commerce #Industrie #Pétrole #Transport #Transition #Conteneur #CCNUCC #OMI #Émissions #Maritime #Cargo #Décarbonation #DDP #Carburants #Carbone #Ambition #GIEC #Bilanmondial #Climat
Dans un tout nouveau rapport synthèse, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, le GIEC, prévient que la fenêtre qui nous permettrait de contenir le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius par rapport à l'ère préindustrielle «se referme rapidement». Les engagements actuels à l'échelle mondiale, jugés nettement insuffisants, risquent plutôt de mener vers une hausse qui pourrait atteindre 3,2 degrés Celsius au cours des prochaines décennies. Nous revenons sur les points phares du rapport. Invité : Alexandre Shields, journaliste Équipe : Meeker Guerrier, animateur Alexandre Shields, journaliste Xavier Kronström Richard, réalisateur Marie-Ève Brassard, recherchiste Alexis Elina, composition musicale originale Pour joindre l'équipe du balado : balado@ledevoir.com
Ça y est, c'est le printemps L'équinoxe a eu lieu exactement hier soir à 22:24. Et à chaque printemps reviennent aussi les programmations de nos festivals de l'été. Celle du Paléo sera dévoilée ce matin (mais la billetterie n'ouvrira que mercredi 29 mars, attention). En attendant, c'est le flou. On ne sait pas si la France sera toujours secouée par des manifestations suite à l'adoption de la réforme des retraites (les motions de censure contre le gouvernement ont été rejetées par l'Assemblée nationale), on ne sait pas si Donald Trump va bel et bien être arrêté ou non, on ne sait pas ce qu'il va advenir des salariés de Crédit Suisse, si on va réussir à contenir le réchauffement de notre climat, si le HCC va devenir champion de Suisse de Swiss League et on ne sait pas non plus… où sont passées plusieurs tonnes d'uranium.
Le GIEC nous dit qu'il reste encore une fenêtre d'opportunité pour agir. Doit-on y croire ? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee/fr/ pour notre politique de vie privée
En cette fin mars, le Giec vient de publier une synthèse de ses travaux, aussi appelé « guide de survie », regroupant neuf années d'études sur le climat. Un texte qui sonne comme un rappel à l'ordre brutal concernant la nécessité pour l'humanité d'agir radicalement au cours de cette 2020, qui sera semble-t-il cruciale pour s'assurer "un futur vivable". Tout d'abord, il ne semble plus faire aucun doute que le réchauffement climatique atteindra 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle dès 2030. En effet, la température a déjà grimpé de près de 1,2°C en moyenne d'après les données du Giec. Cette projection est valable dans presque tous les scénarios d'émissions de gaz à effet de serre de l'humanité à court terme, compte tenu de leur accumulation depuis un siècle et demi. Je cite le président du Giec, Hoesung Lee, « Ce rapport de synthèse souligne l'urgence à prendre des mesures plus ambitieuses et montre que, si nous agissons maintenant, nous pouvons toujours assurer un futur vivable pour tous » fin de citation. Pour Friederike Otto, coautrice de la synthèse que je cite, « les années les plus chaudes que nous avons vécues jusqu'à présent seront parmi les plus fraîches d'ici une génération » fin de citation. En effet, les huit dernières années ont déjà été les plus chaudes jamais enregistrées au niveau mondial. D'autres experts expliquent pour leur part je cite, que « les bénéfices économiques et sociaux d'une limitation du réchauffement climatique à 2 °C dépassent le coût des mesures à mettre en place pallier les conséquences de cette augmentation de 2° » fin de citation. Le Giec note aussi que plus les gouvernements attendront pour lutter contre le réchauffement, plus il sera difficile de pour maintenir un climat stade. Ainsi, le développement des énergies renouvelables est un grand pas en ce sens, je cite « De 2010 à 2019, les coûts ont diminué durablement pour l'énergie solaire (-85 %), éolienne (-55 %) et les batteries au lithium (-85 %) » fin de citation. Outre l'effet sur le climat, des efforts accélérés et soutenus apporteraient je cité « de nombreux avantages connexes, en particulier pour la qualité de l'air et la santé » estiment les scientifiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En cette fin mars, le Giec vient de publier une synthèse de ses travaux, aussi appelé « guide de survie », regroupant neuf années d'études sur le climat. Un texte qui sonne comme un rappel à l'ordre brutal concernant la nécessité pour l'humanité d'agir radicalement au cours de cette 2020, qui sera semble-t-il cruciale pour s'assurer "un futur vivable".Tout d'abord, il ne semble plus faire aucun doute que le réchauffement climatique atteindra 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle dès 2030. En effet, la température a déjà grimpé de près de 1,2°C en moyenne d'après les données du Giec. Cette projection est valable dans presque tous les scénarios d'émissions de gaz à effet de serre de l'humanité à court terme, compte tenu de leur accumulation depuis un siècle et demi. Je cite le président du Giec, Hoesung Lee, « Ce rapport de synthèse souligne l'urgence à prendre des mesures plus ambitieuses et montre que, si nous agissons maintenant, nous pouvons toujours assurer un futur vivable pour tous » fin de citation.Pour Friederike Otto, coautrice de la synthèse que je cite, « les années les plus chaudes que nous avons vécues jusqu'à présent seront parmi les plus fraîches d'ici une génération » fin de citation. En effet, les huit dernières années ont déjà été les plus chaudes jamais enregistrées au niveau mondial. D'autres experts expliquent pour leur part je cite, que « les bénéfices économiques et sociaux d'une limitation du réchauffement climatique à 2 °C dépassent le coût des mesures à mettre en place pallier les conséquences de cette augmentation de 2° » fin de citation. Le Giec note aussi que plus les gouvernements attendront pour lutter contre le réchauffement, plus il sera difficile de pour maintenir un climat stade. Ainsi, le développement des énergies renouvelables est un grand pas en ce sens, je cite « De 2010 à 2019, les coûts ont diminué durablement pour l'énergie solaire (-85 %), éolienne (-55 %) et les batteries au lithium (-85 %) » fin de citation. Outre l'effet sur le climat, des efforts accélérés et soutenus apporteraient je cité « de nombreux avantages connexes, en particulier pour la qualité de l'air et la santé » estiment les scientifiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tandis que la Silicon Valley voit couler ses banques et que ses start-ups s'inquiètent pour leur avenir, Hollywood avait sorti le tapis… non pas rouge mais couleur champagne, pour sa 95e cérémonie des Oscars. Et avec 7 prix, c'est “Everything Everywhere All at Once” qui a marqué la soirée. Raison pour laquelle David Bowie, qui fait partie de la BO, ouvre cet épisode et pour conclure, ce sont les mots de Michelle Yeoh, sacrée meilleure actrice, rappelant que les rêves peuvent se réaliser à tout âge… Mais tout ça ne doit pas nous faire oublier nos stars à nous, Marco Odermatt, Fanny Smith et… Christian Constantin.
Lorsque l'on ouvre le manifeste écolo pour enfant signé par Marie Desplechin, on tombe nez-à-nez sur cette citation de Greta Thunberg : “Vous dites souvent que les enfants incarnent le futur, et que vous feriez n'importe quoi pour eux. Si vous pensez ce que vous dites, s'il vous plaît, écoutez-nous. Nous ne voulons pas de vos encouragements. Nous voulons que vous preniez au sérieux l'urgente crise environnementale qui se déroule autour de vous. Et nous voulons que vous commenciez à dire la vérité.” "La vérité" sur le changement climatique : comment la délivrer aux enfants ? Avec quels mots, quel degré de lucidité... et quelle marge de rétention d'information ? Comment avouer que les adultes ont fait n'importe quoi sans déprimer les petits ? Faut-il responsabiliser dès la couche lavable ? Ou laisser les enfants vivre leur vie d'enfant ? On en parle dans une première partie d'émission avec Marion Joseph, rédactrice en chef du magazine Astrapi, le bimensuel des éditions Bayard jeunesse, destiné aux 7-11 ans. Puis avec Marie Desplechin, autrice jeunesse, qui a donc notamment publié son manifeste “Ne change jamais !”, à l'École des Loisirs. Présentation : Tiphaine Crézé Réalisation : Francisque Brémont Un programme réalisé avec le soutien du Ministère de la Culture
Quand pour ses vœux, le président français Emmanuel Macron s'interroge sur « Qui aurait pu prédire la crise climatique ? », nous nous disons qu'il est une fois plus urgent de faire de la pédagogie. Alors nous avons sollicité des scientifiques qui ont participé au 6e rapport du GIEC, un historien, un docteur en sciences de l'environnement et un romancier pour tenter de faire passer le message : le changement climatique est en cours à cause des activités humaines et il n'est pas prêt de s'arrêter. Invités : Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue française, directrice de recherche au CEA et coprésidente du groupe nᵒ 1 du GIEC Christophe Cassou, directeur de recherche au CNRS au laboratoire Climat Environnement Couplage et Incertitude du Cerfacs, co-auteur du 6e rapport du GIEC Laurent Testot, spécialiste d'histoire globale, journaliste scientifique et Nathanaël Wallenhorst, docteur en sciences de l'environnement, co-auteurs de Vortex publié chez Payot Thomas Bronnec, journaliste, documentariste et auteur de Collapsus, série noire, Gallimard
Quand pour ses vœux, le président français Emmanuel Macron s'interroge sur « Qui aurait pu prédire la crise climatique ? », nous nous disons qu'il est une fois plus urgent de faire de la pédagogie. Alors nous avons sollicité des scientifiques qui ont participé au 6e rapport du GIEC, un historien, un docteur en sciences de l'environnement et un romancier pour tenter de faire passer le message : le changement climatique est en cours à cause des activités humaines et il n'est pas prêt de s'arrêter. Invités : Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue française, directrice de recherche au CEA et coprésidente du groupe nᵒ 1 du GIEC Christophe Cassou, directeur de recherche au CNRS au laboratoire Climat Environnement Couplage et Incertitude du Cerfacs, co-auteur du 6e rapport du GIEC Laurent Testot, spécialiste d'histoire globale, journaliste scientifique et Nathanaël Wallenhorst, docteur en sciences de l'environnement, co-auteurs de Vortex publié chez Payot Thomas Bronnec, journaliste, documentariste et auteur de Collapsus, série noire, Gallimard
Sécheresses à répétition, records de température, tempêtes dévastatrices... Les événements climatiques extrêmes se sont multipliés cette année dans le monde et l'action climatique est plus que jamais devenue une urgence. Mais les conséquences économiques de cette transition écologique ont assez peu été envisagées pour le moment. La note d'étape de l'économiste Jean Pisani-Ferry et de l'inspectrice générale des finances Selma Mahfouz pour France Stratégie, « L'action climatique : un enjeu macroéconomique », détaille les premiers éléments du coût de la transition écologique pour la France. Jusqu'à présent, les conséquences économiques de l'objectif zéro carbone de la France avaient été peu envisagées. L'étude parle de 2,5 points de PIB nécessaires d'ici 2030 pour parvenir à la neutralité carbone en 2050, soit 70 milliards d'euros d'investissement dans les 8 prochaines années. Un rapport complet sera remis au gouvernement au printemps prochain. Dix ans difficile pour la France La bonne nouvelle, c'est que cette transition est à portée de main, en raison de l'évolution rapide du progrès technique. Mais le prix à payer immédiat sera important : les auteurs parlent de chocs négatifs sur la croissance mais aussi l'emploi, l'investissement et les inégalités, avec des effets comparables à ceux de la crise pétrolière de 1973 et une inflation qui va elle aussi progresser alors qu'elle atteint déjà 6,2 %. Conclusion : la dizaine d'années à venir va être difficile pour la France et l'on est bien loin de la vision idyllique que donne le gouvernement de cette transition écologique. La Première ministre Élisabeth Borne, dans son discours en novembre dernier à l'Assemblée nationale pour détailler la trajectoire de la France vers la neutralité carbone en 2050, parle de justice sociale, de création d'emplois et de réindustrialisation... Sauf qu'il faudra attendre des dizaines d'années avant de voir les effets bénéfiques de cet objectif neutralité carbone sur la croissance. En attendant, il faudra opérer une transition brutale du côté de l'offre : pour remplacer des usines et des procédés de fabrication qui deviendront rapidement obsolètes et reconvertir une masse salariale non adaptée. Or, l'étude note qu'il manque déjà 20 à 30 milliards d'investissements verts par an en France. Résultat : tout le monde va devoir mettre la main au portefeuille. L'effort le plus difficile sera pour les ménages les plus modestes, ainsi que pour les petites entreprises qui luttent pour être rentables et les collectivités au budget serré. L'État est déjà à la manœuvre pour les soutenir mais ses moyens sont limités avec une dette qui représente déjà 113% du PIB. L'inaction climatique coûterait plus cher encore La France a été condamnée à deux reprises par la justice pour son inaction climatique, en 2020 et 2012. Cette inaction a été calculée par le rapport Stern : les désastres climatiques se multiplieraient dans le monde, ce qui aurait un surcoût se situant, selon les scénarios, entre 5 à 20% du PIB mondial. Le Giec, dans son dernier rapport, estime pour sa part que plus les gouvernements repousseront la transition climatique, plus la charge économique sera lourde. De nombreuses autres conséquences sont à prévoir en cas d'inaction : des maladies qui se multiplieraient, l'insécurité alimentaire qui serait à la hausse. Les polices d'assurance, elles, exploseraient sans parler des réfugiés climatiques... Et les effets du climat, déjà très visibles aujourd'hui, frapperaient les sociétés d'une manière intolérable, souligne le Giec. Sachant que près de la moitié de l'humanité vit déjà ce scénario catastrophe, selon l'ONU. Quelles sont les solutions face au changement climatique ? Tout d'abord, ne pas se voiler la face devant ces difficultés, autrement dit accepter que les années à venir demanderont de gros efforts. Au regard des problèmes que nous avons déjà surmontés, souligne l'économiste Jean Pisany-Ferry, tel le vieillissement de la population, ce défi est aujourd'hui tout à fait accessible. Autre piste, développée par l'économiste Jean-Charles Hourcade : l'entraide. Deux tiers des investissements bas-carbone doivent être effectués dans les pays du Sud, et tout ne pourra pas reposer sur les subventions publiques. Si ces pays ne sont pas aidés, tous les efforts conduits par les pays du Nord seront annihilés. L'économiste propose donc la création d'un fonds multisouverain dans lequel les banques et l'investissement privé auront un rôle déterminant à jouer à l'avenir.
Cher écolo, es-tu trop gentil ? Pas lui ! Voici Thomas Wagner de Bon Pote, le nouveau média écolo qui n'hésite pas à clasher les ennemis de l'écologie et à sensibiliser des millions de personnes au fait qu'il est temps qu'on se bouge le cul si on veut protéger la vie sur Terre. Si tu partages ce podcast, tu mets un pollueur en PLS ! ► Le média Bon Pote : https://bonpote.com SOMMAIRE 02:09 Ses ennemis sur LinkedIn 04:34 Êtes-vous trop gentil.le ? 07:26 De trader à militant 10:09 Notre maison brûle, et nous regardons Messi au PSG 13:19 Le GIEC : c'est la merde mais… 16:43 Comment diviser notre mode de vie par 5 ? 18:23 Dois-tu quitter ton bullshit job ? 27:35 Mea culpa d'un branleur parisien 33:50 Les footballeurs doivent-ils prendre l'avion ?
durée : 00:02:36 - La chronique environnement - par : Sandy DAUPHIN - Face à l'urgence climatique, des sociétés proposent d'aspirer le CO2 de l'atmosphère pour faire baisser les concentrations à l'origine de l'effet de gaz. Le Giec n'écarte plus cette solution pour respecter l'Accord de Paris.
durée : 00:36:20 - Le téléphone sonne - Après Van Gogh et Monet, c'était au tour de la statue du roi Charles III de se faire entarter hier. Ces opérations coup de poing sont l'œuvre de jeunes militants écologistes pour alerter l'opinion sur l'inaction climatique. Un type d'actions plus efficace que les alertes du GIEC ?
Le Giec publiait, le 8 octobre, un rapport spécial sur les conséquences du réchauffement climatique.
[Rediffusion] Valérie Masson-Delmotte est paléoclimatologue, directrice de recherche au CEA, membre du haut conseil pour le climat, et co préside depuis 2015 le groupe 1 du GIEC. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, créé en 1988, évalue l'état des connaissances sur l'évolution du climat, ses causes, ses impacts. Le GIEC ne produit donc pas de nouvelle recherche, mais synthétise l'état des connaissances à partir de la littérature scientifique, afin de fournir un socle de connaissance précis et pertinent pour éclairer la prise de décision. Le groupe I travaille sur les bases physiques du climat et analyse les climats passés, présents et futurs. Il établit différents scénarios possibles en fonction des émissions de gaz à effet de serre émises par l'humanité. La contribution du groupe I au 6ème rapport du GIEC est paru début aout 2021. Personnalité incontournable du monde scientifique, Valérie Masson-Delmotte communique inlassablement sur les enjeux climatiques avec calme, précision et bienveillance. Nous avons parlé du processus d'élaboration du rapport, de ses points clés, du rôle et de l'utilité du GIEC, et du sentiment de responsabilité qui l'anime. enregistré le 10/09/2021 Suivre Valérie Masson-Delmotte : twitter.com/valmasdel Approfondir : www.presages.fr Abonnez-vous sur iTunes : apple.co/2IgEClh Inscrivez-vous à la newsletter : bit.ly/2p2so7n Facebook : www.facebook.com/presages.podcast Youtube : www.youtube.com/c/presages Twitter : www.twitter.com/PresagesPodcast Instagram : www.instagram.com/presages_podcast/
Sécheresse, incendies géants, effondrement des glaciers, disparition de la biodiversité : l'humanité a moins de 10 ans pour éviter la catastrophe climatique. Si la terre se réchauffe de plus d'1,5 °C d'ici la fin du siècle, les changements seront irréversibles. Le GIEC est ainsi formel : il faut réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. Est-possible ? Comment faire et qui doit payer ? C'est tout l'enjeu de la planification écologique, notre gros mot de la semaine.
- Oïkos, est un podcast de discussions écologistes. Présenté par Soldat Petit Pois. [Cet épisode a été diffusé pour la première fois en 2020, et il est rediffusé aujourd'hui pour vous faire patienter durant la trêve estivale. C'étaient les débuts d'Oïkos, alors si le média vous semble tâtonnant à l'écoute de cet épisode, c'est parce que nous avons bien progressé depuis dans notre manière de faire du podcast!] D'après le rapport du GIEC, pour les experts du GIEC, selon le rapport du GIEC… Ces dernières années, on a entendu ce mot à toutes les sauces, utilisés par les organisations écologistes, nos chers politiques, les médias, Greta Thunberg,... Le GIEC, c'est le Groupe Intergouvernemental des Experts sur l'évolution du Climat. Depuis sa création en 1988, il produit des rapports qui synthétisent les travaux publiés par des milliers de chercheurs qui analyse les tendances et prévisions mondiales en matière de changements climatiques. Ce sont notamment à partir de ces rapports que se construisent les politiques et les débats en matière d'écologie, de futur, de monde meilleur. J'ai eu le privilège de discuter avec l'un de ces fameux scientifiques, qui s'appelle Edouard. Je lui ai posé les questions naïves que les non-scientifiques se posent, on a parlé des liens entre sciences sociales et sciences dures, on s'est demandés si la science et la politique faisait bon ménage, et bien d'autres choses. Belle écoute! ________________ Pour nous rejoindre sur Instagram: @oikos_lepodcast pour l'actu d'Oïkos et @choo__p pour suivre Soldat Petit Pois Motus : https://motusetlanguependue.fr & sur Instagram @motuslemedia Pour nous contacter: oikoslepodcast@gmail.com Si vous voulez nous soutenir n'hésitez pas à vous abonner à Oïkos, à donner votre avis sur le podcast sur Apple Podcasts et Spotify, et à diffuser Oïkos au maximum. Merci d'être là! l Un podcast Motus l
Dans une interview symbolique jeudi 14 juillet, Emmanuel Macron a évoqué à plusieurs reprises le terme de compromis. Des paroles raisonnées à seulement quelques jours de la loi pouvoir d'achat qui sera votée à l'Assemblée nationale et sur laquelle le chef de la majorité présidentielle compte bien mettre tout le monde d'accord. « Il faut que ça aille au bout parce que sur la loi sur le pass sanitaire, on a réussi à faire en sorte que l'article 2 ne passe pas […] le compromis ce n'est pas de perdre mais c'est de travailler sur des arguments de chacun. On est pas dans le bon niveau d'argumentation » souligne Sandrine Rousseau, invitée des 4 vérités ce vendredi 15 juillet 2022. Tandis que le Covid gagne du terrain en France, le président de la République a mis en cause « l'alliance baroque » signée entre la gauche, le Rassemblement national et Les Républicains, tous fermement opposés contre les nouvelles dispositions de lutte contre la propagation du virus. « Ce n'est pas une alliance, ça s'appelle la démocratie » fustige la députée EELV. Pour éviter de paralyser le pays et de poursuivre les réformes, Emmanuel Macron s'est dit prêt à renoncer à la réforme des retraites telle qu'elle est formulée aujourd'hui. Si le chef d'État souhaite engager des négociations et repousser l'entrée en vigueur de cette loi, il ne semble pas vouloir revenir sur l'âge de départ à la retraite, toujours plafonné à 65 ans. Une concession sur laquelle ne transigera pas l'opposition. « Emmanuel Macron n'a pas changé d'un iota sa ligne initiale […] il en appelle aux compromis quand lui-même n'est pas prêt à la faire » assène la finaliste de la primaire écologiste. Aujourd'hui, elle s'active sur le texte du pouvoir d'achat « pour essayer d'obtenir des gains » car à ce stade « aucun des articles issus de la NUPES n'a été accepté ». Écologie : un compromis possible entre Emmanuel Macron et EELV ? Depuis le début de sa réélection, Emmanuel Macron mise beaucoup sur son combat en faveur de l'urgence climatique. Celui qui avait emprunté l'expression « transition écologique » à Jean-Luc Mélenchon la veille du scrutin, continue de marteler les Français avec un programme centré sur la « sobriété ». Pour le président de la République, la guerre en Ukraine va de facto accélérer la sobriété énergétique, alors que l'on s'approche vers une pénurie de gaz. « Il va falloir qu'on change nos modes de vie et nos modes de consommation, il va falloir diminuer la quantité d'énergie dont nous avons besoin. Après, quand il dit qu'il faut éteindre les lumières à 19h, ce n'est pas ça la sobriété » explique Sandrine Rousseau qui souhaite transformer le secteur industriel avec « un plan de rénovation de ces process énormes et structurant ». Canicule, sécheresse… Les effets du dérèglement climatique sont là. Hier, notre invitée à retoqué Christophe Béchu, le nouveau ministre de la Transition Énergétique sur Tweeter : « On rentre dans un épisode de canicule extrêmement intense qui s'ajoute à des mois de sécheresse. On est dans une situation très grave sur le plan de l'environnement avec les feux qui démarrent de partout » alerte l'ancienne porte-parole EELV. Et de poursuivre « Il faut renforcer les moyens des pompiers dans les zones les plus tendues, lutter contre l'isolement des personnes âgées, un plan de protection pour les personnes sans-abris. En fait, un plan canicule comme un plan grand froid l'hiver ». Le réchauffement climatique est le résultat en grande partie de l'activité humaine qui émettent du CO2. Un sujet majeur pour répondre à l'urgence environnemental de plus en plus pressante sur lequel Sandrine Rousseau connaît déjà des points de discordes avec la gauche sur la façon de réduire ces émissions. Emmanuel Macron défend de son côté le nucléaire, de même que les socialistes et les communistes. En revanche, La France Insoumise et les écologistes font de la résistance. « La moitié des centrales sont fermées, le nucléaire n'est pas une solution magique […] il faut arrêter le nucléaire et développer les énergies renouvelables avec un plan de sobriété et de changement de nos modes de consommation, nous n'avons pas le choix. Nous sommes à deux doigts d'un effondrement. Le GIEC nous dit que nous avons trois ans pour agir de manière radicale » alerte notre invitée. La justice a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire pour harcèlement et agression sexuelle visant Éric Coquerel, membre de la France Insoumise et président de la Commission des Finances. Une nouvelle affaire qui relance le débat sur l'exercice du pouvoir. Doit-on l'écarter à la tête de cette commission ? « Je pense qu'il ne peut pas présider la commission des Finances pendant l'enquête » défend Sandrine Rousseau qui invoque « une mise en retrait le temps de l'enquête » à l'instar des ministres mis sur le banc des accusés.
Nous retrouvons Sakina-Dorothée Ayata, maîtresse de conférences en écologie marine à Sorbonne Université pour sa chronique "Plongée dans les océans". Sakina, pour votre dernière chronique avant la pause estivale, vous allez nous parler de ce que nous dit le GIEC, le Groupe d'Expert Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat.
La côte des Guyanes, en Amérique du Sud, serait-elle le nouvel eldorado de l'or noir ? Au Guyana, l'exploitation pétrolière a commencé en 2020. Mais chez son voisin, au Suriname, la perspective d'extraire du pétrole ne fait pas l'unanimité. Le Suriname pourrait-il devenir prochainement un pays producteur de pétrole ? Les travaux d'exploration en mer, notamment menés par TotalEnergies, ont dès à présent annoncé des réserves suffisantes pour envisager une exploitation à l'horizon 2025. Une aubaine pour l'économie surinamaise, qui est en grande difficulté ? René Artist est responsable du département de géologie à l'université du Suriname. « En ce moment, tout le monde regarde en direction de production pétrolière, parce que le Suriname a de gros problèmes économiques. Nous sommes très endettés, et nous devons rembourser les milliards de dollars à ceux qui nous ont prêté cet argent », explique-t-il. Les espoirs des uns Le Suriname, ancienne colonie hollandaise, a une longue histoire d'exploitation de ses ressources naturelles : le temps des plantations esclavagistes a laissé place à l'extraction de la bauxite, de l'or, du bois, sans que les 600 000 habitants du pays n'en bénéficient vraiment. Jerome Egger connaît bien l'histoire de son pays, il l'enseigne à l'Université du Suriname. Cette fois, il veut être optimiste. « Nous espérons que nos politiciens vont être un peu plus intelligents et que l'investissement dans le pays, comme un tout, et dans la population dans son ensemble, sera faite d'une telle manière que dans le futur, nous pourrons continuer le développement du pays, même lorsque le pétrole et le gaz seront épuisés », espère-t-il. L'inquiétude des autres Mais là où certains voient une opportunité économique, d'autres s'inquiètent de cette future exploitation pétrolière. « La mer est très proche, il y a seulement une petite digue d'argile et cela n'est pas assez solide dès à présent pour retenir l'eau », explique Erlan Sleur, un militant écologiste surinamais. « Alors le niveau de la mer monte, tout Paramaribo et la zone littorale seront inondés. » Le GIEC a classé le Suriname parmi les pays à haut risque face à la montée des eaux. Toute sa façade littorale et sa capitale sont menacées de submersion. Et Erlan Sleur ne peut s'empêcher de penser que le pétrole surinamais contribuera au réchauffement climatique. « Pour moi, c'est un sujet d'inquiétude majeur », indique le militant écologiste. « En sachant tout cela, je trouve que c'est tout bonnement irresponsable de la part de mon gouvernement, mais aussi de tous ces pays riches qui envoient leurs multinationales. »
Interview de Kari de Pryck, sociologue et auteure de l'ouvrage "GIEC, la voix du climat".
L'Anthropocène implique de prendre en compte l'impact de l'être humain sur l'ensemble de la planète et pour les générations à venir. Quelles conséquences pour les enseignants quand on sait que former un citoyen responsable prend plus de temps que celui qui nous est imparti par le changement climatique ? L'EDD est-elle une réponse à la hauteur de l'enjeu ? Quelle approche pédagogique adopter avec ses élèves ? Ce « Parlons Pratiques ! » propose de mieux cerner ces notions et ces enjeux avec Jean-Marc Lange, spécialiste de la didactique de l'EDD, et Philippe Frasseto, enseignant en CE2. Vers l'écocitoyenneté : entre développement durable, écologie numérique et engagement, revivez les moments forts de cette journée organisée par Réseau Canopé le 23 novembre 2021. Références des invités : Soyez polis avec l'atmosphère, MOOC réalisé en classe par les élèves de CE2 de l'école François-Amadei de Bastia et initié par Philippe Frasseto en juin 2019. Barthes Angela, Lange Jean-Marc et Tutiaux-Guillon Nicole (dir.), Dictionnaire critique des enjeux et concepts des « éducation à », L'Harmattan, 2017. Inspirations des invités : Morin Edgar, Enseigner à vivre. Manifeste pour changer l'éducation, Actes Sud, 2014. Dion Cyril, Petit manuel de résistance contemporaine, Actes Sud, 2018. Viallet Jean-Robert, L'homme a mangé la terre, 98 min, 2019. En ligne gratuitement sur arte.tv jusqu'au 28/07/2022. Curnier Daniel, Vers une école éco-logique, Le Bord de l'eau, 2021. Gemenne François, Rankovic Aleksandar et al., Atlas de l'anthropocène, Presses de Sciences Po, 2021. Taddei François, Et si nous ? Comment relever ensemble les défis du XXIe siècle, Calmann-Levy, 2022. La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Chaque dernier mercredi du mois, découvrez un nouvel épisode de « Parlons pratiques ! » sur votre plateforme de podcasts préférée. Suivez-nous, écoutez et partagez… Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et animée par : Hélène Audard et Régis Forgione Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Enregistrement et mixage : Simon Gattegno Secrétariat de rédaction : Blaise Royer Extraits : MOOC – Soyez polis avec l'atmosphère Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2022 Transcription : HÉLÈNE AUDARD : Aujourd'hui, nous parlons d'Anthropocène, un mot que vous avez peut-être déjà entendu. C'est un concept scientifique récent qui entre progressivement dans le champ de l'éducation. Nous allons le définir plus précisément avec nos invités. Mais ce qu'on peut déjà dire, c'est qu'il implique de prendre en compte l'impact de l'être humain sur toute la biosphère et pour l'ensemble des générations à venir. RÉGIS FORGIONE : Quand on sait que former un citoyen responsable prend plus de temps que celui qui nous est imparti pour le changement climatique, on peut se dire que c'est un sacré défi pour tous les éducateurs. HA : L'éducation au développement durable [EDD] est-elle une réponse à la hauteur de l'enjeu ? Quelle approche pédagogique adopter avec ses élèves ? RF : Bien au-delà de l'éducation au climat ou des écogestes, nous allons demander à nos invités ce que cette notion d'Anthropocène peut changer dans les missions de l'école et dans les pratiques de classe. HA : Avec nous pour répondre à nos questions : Jean-Marc Lange, spécialiste de la didactique de l'EDD, et Philippe Frasseto, enseignant en CE2. RF : Jean-Marc Lange, bonjour JEAN-MARC LANGE : Bonjour. RF : Vous êtes professeur des universités, spécialiste de la didactique des éducations à la responsabilité sociétale en lien avec les sciences de la nature. Et vous êtes directeur adjoint du Lirdef, le Laboratoire interdisciplinaire de recherche en didactique, éducation et formation de l'université de Montpellier. C'est bien ça ? JML : Tout à fait. HA : Philippe Frasseto, bonjour. Vous êtes professeur des écoles à Bastia, en Corse, et vous avez notamment créé avec vos élèves de CE2 le MOOC – Soyez polis avec l'atmosphère. Et puis vous faites aussi beaucoup d'autres choses dont vous allez pouvoir nous parler. PHILIPPE FRASSETO : Oui, je confirme. RF : Alors pour commencer, je propose qu'on donne la parole aux enfants justement avec un premier extrait de ce MOOC. Un extrait qui provient de la vidéo intitulée « Le GIEC, c'est qui ? » [Extrait] « ÉLÈVE 1 : Le GIEC, c'est qui ? ÉLÈVE 2 : Pour mieux comprendre les mécanismes du climat et les effets du réchauffement, il existe un groupe de scientifiques international, qui travaillent ensemble. ÉLÈVE 1 : Ce groupe de scientifiques s'appelle le GIEC : le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. ÉLÈVE 2 : Le GIEC recueille et étudie l'ensemble des travaux de tous les chercheurs, de tous les pays, qui sont liés au climat : les glaces, le bois, le sol, les océans, l'atmosphère. ÉLÈVE 1 : Les scientifiques du GIEC comparent et vérifient ces différents modèles de climat de tous ces chercheurs, de tous ces pays, trouvent des résultats identiques ou pas. ÉLÈVE 2 : Si l'ensemble des chercheurs trouvent des résultats identiques, ça veut dire que ces résultats sont fiables, qu'on peut compter sur eux. ÉLÈVE 1 : Quand l'ensemble des chercheurs sont d'accord sur leurs résultats, ça s'appelle un consensus scientifique… ÉLÈVE 2 : Ça veut dire qu'il n'y a plus de doute sur les résultats. ÉLÈVE 1 : Pour que les femmes et les hommes politiques qui nous représentent prennent leurs décisions en comprenant bien la situation… ÉLÈVE 2 : Pour que tout le monde soit informé de ce qui peut arriver… » [Fin de l'extrait] RF : Il faut quand même que je décrive la scène aux auditeurs pour contextualiser un peu. Là, vous n'avez que l'audio, mais on a deux élèves de Philippe Frasseto, dans un décor digne de la forêt amazonienne que ne renieraient pas d'ailleurs un certain Jamy et [un certain] Fred. Même les vêtements des élèves sont d'inspiration naturelle, avec des imprimés fleuris. Tout est très joli, très gai, très soigné. On a donc un jeune garçon et une jeune fille qui, on l'entend, ont largement bûché sur ce sujet, sur le fond et sur la forme. Philippe, vous nous en direz plus sur ce fabuleux MOOC au cours de l'émission. Mais pour commencer, Jean-Marc Lange, puisque des enfants sont capables de comprendre et d'expliquer ce qu'est le GIEC, est-ce que vous pourriez expliquer à nos auditeurs et à nous cette fameuse notion d'Anthropocène ? JML : Je vais essayer de faire ça simplement, en quelques mots. C'est une idée qui nous vient d'un géochimiste néerlandais, qui s'appelle Paul Crutzen, qui a voulu définir une nouvelle période géologique dans laquelle on serait entré et qui succéderait à l'Holocène, avec l'idée que l'impact de l'humanité se révèle et peut être lu sur l'ensemble des compartiments de la planète. S'il a pu proposer cette idée-là, c'est parce que bien avant, il y a un chercheur, géochimiste lui aussi, qui s'appelait [Vladimir] Vernadsky – un chercheur russe au début du XXᵉ siècle –, qui a proposé l'idée de penser la planète en termes de différents compartiments : il y a l'hydrosphère, la géosphère, la biosphère, l'atmosphère. Et puis, surtout, la fin de son ouvrage s'appelle « Biosphère ». Il décrit l'importance de la noosphère, c'est-à-dire l'importance de l'activité humaine et de sa technique. Et l'idée que reprend Paul Crutzen, c'est que cette noosphère, dans cette activité technique humaine, impacte l'ensemble des autres compartiments et devient lisible et visible pour les géologues. HA : La question qu'on se pose aujourd'hui, c'est le lien entre l'Anthropocène – qui est cette notion scientifique – et l'éducation. Quand on a préparé cette émission, pour ne rien vous cacher, on a trouvé que ce n'était pas si simple de comprendre la nuance entre l'EDD, l'« éducation à… », « éduquer en Anthropocène ». Est-ce que vous pouvez nous aider à clarifier toutes ces notions ? JML : Il y a depuis longtemps l'éducation à l'environnement, qui a eu longtemps une approche naturaliste des choses. Ça consistait à connaître la faune, la flore, à apprendre à les respecter. Ça, c'est la question classique d'éducation à l'environnement. L'éducation au développement durable nous dit autre chose. Elle nous dit que c'est une question de développement, donc c'est une question qui ne peut pas être simplement pensée en terme environnemental, mais aussi en termes de développement économique, de développement social et, donc, en termes politiques. C'est ça que veut dire l'éducation « au » développement durable ou « en vue » d'un développement durable. Les « éducation à », c'est encore autre chose. C'est un terme institutionnel qui renvoie à différents types d'éducation, comme la santé, l'environnement, le développement durable, etc. Mais ce qu'il y a de commun, c'est que ce sont des éducations transversales, qui mettent au cœur la question de l'éducation et qui vont prendre comme objets les enjeux sociétaux d'aujourd'hui. On peut résumer ça comme ça, mais je ne sais pas si j'ai assez contrasté les différents domaines. RF : On a tout l'épisode pour complètement éclairer cette notion. Philippe Frasseto, de votre côté, quand ou comment avez-vous découvert cette notion ? Est-ce que ça a changé quelque chose dans votre manière d'aborder toutes ces questions en classe ? PF : Oui, parce que l'Anthropocène est un phénomène anthropologique. Et donc, quand on en saisit la mesure et les impacts, on ne peut plus ni enseigner, ni consommer, ni vivre de la même façon. On est dans l'Anthropocène, et donc enseigner en dehors de ce territoire serait être nulle part. Donc oui, ça change la façon d'enseigner. Mais après, quand on est avec des enfants, c'est une notion qui est complexe. Et à mon avis, il y a des prérequis. C'est-à-dire qu'il faut déjà comprendre ce que recouvre le mot évolution. Puisque l'Anthropocène c'est une nouvelle ère, elle se situe par rapport à une ère passée. Et donc il faut avoir accepté cette réalité : les choses changent et elles évoluent puisque l'Anthropocène se caractérise par un changement d'ère. Ça se traduit par une modification sensible de notre environnement. Une fois qu'on a intégré l'idée d'évolution – ce n'est pas si simple avec de jeunes enfants – il faut donner des repères sur les impacts, en expliquant comment les attitudes de chacun sont plus ou moins émettrices ou ont des impacts plus ou moins importants. Je crois qu'il ne s'agit pas d'être prescriptif ou culpabilisant, surtout avec des enfants, parce que les pauvres n'y sont pour rien – aujourd'hui en tout cas –, mais de leur faire prendre conscience que les choix individuels ont un effet sur l'environnement au sens large. Par exemple, pour faire un sweat-shirt en coton il faut 32 kilos de CO2 (équivalent). Peu de gens savent que quand ils prennent leur voiture, les traces qu'ils laissent dans l'atmosphère sont là pour cent ans. Il faut bien expliquer ça. Une grande télévision, c'est plus de 500 kilos de CO2 dans l'atmosphère, alors que de façon intéressante, monter aux arbres, faire du théâtre, jouer au foot, c'est zéro émission. À part le téléphone – évidemment ils sont accros, justement on a travaillé aussi là-dessus –, ils ont été amenés à voir que, en fait, ce qu'ils préfèrent faire ça n'émet pas de CO2. RF : Ces exemples que vous donnez, Philippe, sur le poids carbone d'un tee-shirt, sont notamment dans ce fameux MOOC. Comment en êtes-vous venu à ce projet-là ? On sait que l'Anthropocène ne fait pas partie des programmes. Sur quoi vous êtes-vous appuyé pour construire ce travail avec vos élèves ? PF : Comme je le disais tout à l'heure, la prise de conscience qu'on est entré dans cette espèce de nouvel âge de l'humanité : chacun de nous est devenu un sujet planétaire. Plus de sept milliards d'humains, ça peut sembler un peu diluer la responsabilité. Mais si chacun de nous est une partie du problème, chacun de nous est une partie de la solution ; on est de taille à relever ce défi, c'était déjà le postulat de départ. Moi, j'avais travaillé sur le système de MOOC, notamment avec le CRI [Centre de recherches interdisciplinaires, devenu le Learning Planet Institute en 2021] et les Savanturiers. Et ce format de MOOC me paraissait intéressant parce que, virtuellement, il permet le changement d'échelle. C'est-à-dire que le travail qu'on a fait est ouvert pour toute la francophonie. C'est gratuit et chacun peut s'y connecter. Donc ce système de MOOC m'intéressait. J'avais échangé avec Valérie Masson-Delmotte, via Twitter, sur comment on pourrait imaginer, adapter le contenu des rapports du GIEC pour les scolaires. C'était une question qui était restée plus ou moins en suspens, jusqu'à ce que je décide de me lancer. Donc, il a fallu vérifier qu'une plateforme en open source, ça marche ; que des partenaires me suivent. Et après ? Je suis passé, via Valérie Masson-Delmotte, par la directrice de la communication de l'Institut Pierre-Simon Laplace, qui a lancé un appel aux chercheurs. Des chercheurs mentors m'ont rejoint. Et la question que je leur ai posée, c'est « Qu'est-ce qu'un enfant de neuf ans peut et doit savoir pour comprendre les questions climatiques ? » À partir de là, on a construit une espèce de cursus, avec des controverses intéressantes entre les chercheurs, justement : celui qui était plutôt spécialiste des pollutions atmosphériques voulait mettre la pollution en tête, celle qui était plutôt spécialisée dans la question climatique disait : « Non, on parle de climat d'abord. Il faut comprendre l'effet de serre, on parle de pollution après. » Le parcours est particulier… Et après, ça a été le travail avec les élèves. HA : Jean-Marc Lange, on voit que c'est un travail de vulgarisation scientifique, qui a été fait dans le cadre de ce MOOC. On va en entendre plusieurs extraits par la suite. Ce travail de vulgarisation scientifique, est-ce qu'il est fait aussi au niveau des programmes d'enseignement ? Et est-ce que l'institution, de manière plus générale, prend en compte ces notions ? Comment est-ce qu'elle permet finalement de changer un peu d'échelle ? JML : Alors je dirais que ça dépend des niveaux scolaires aussi. Que ce soit au premier ou au second degré, les programmes actuels ont été très impactés par les travaux de Michel Lussault, géographe français, qui les a rédigés en partie [lorsqu'il a présidé le Conseil supérieur des programmes entre 2014 et 2107]. Il a rédigé tout ce qui concerne cette idée d'habiter le monde, qu'on retrouve dans les programmes du primaire et aussi dans le second degré. Et cet « habiter le monde », nous dit Michel Lussault, est inadéquat : c'est lui qui engendre la question d'un changement d'ère potentiel, qui reste discuté chez les géologues, mais qu'on ne peut pas ne pas prendre en compte en tant qu'humain justement. Et cet « habiter le monde » de Michel Lussault, il faut le compléter, si on veut le mettre en regard de l'Anthropocène, en reprenant une idée de Bruno Latour – un auteur que j'aime bien – qui dit : « Au-delà de l'“habiter le monde” qui n'est pas adéquat, c'est aussi le fait que le monde a changé. » Et c'est ça que recouvre l'idée d'Anthropocène. Donc on prend conscience que notre monde est en train de se transformer, de changer, et il faut apprendre à habiter non pas simplement le monde, mais un nouveau monde, d'une nouvelle manière. Et c'est par ce constat-là que le monde de l'éducation se trouve totalement interrogé, bousculé. HA : Alors justement, on va rentrer plus dans ce que ça peut changer du côté de l'enseignement, de ce qui se passe dans les classes. Et avant, un nouvel extrait des élèves de Philippe Frasseto, qui nous expliquent cette fois-ci ce qu'est l'empreinte carbone. [Extrait de la vidéo « L'empreinte carbone »] « ÉLÈVE 2 : Comprendre et agir : le poids carbone. ÉLÈVE 3 : En fait, chacun de nous, petits ou grands, riches ou pauvres, nous émettons, nous envoyons des gaz à effet de serre. Ils flottent dans l'atmosphère partout autour de la planète. ÉLÈVE 2 : Et ça chauffe. ÉLÈVE 3 : Ce qu'une personne émet dans l'atmosphère… ÉLÈVE 2 : … c'est son poids carbone. On dit aussi empreinte carbone. ÉLÈVE 3 : En fait, c'est la somme au kilo de ce qu'elle envoie dans l'atmosphère. Moi, j'ai dit “envoyer”, mais on dit “émettre”. ÉLÈVE 2 : Le poids carbone de chaque personne est différent. ÉLÈVE 3 : Eh oui, en fonction de nos façons de vivre, on laisse des traces plus ou moins importantes. ÉLÈVE 2 : OK, mais ça ne nous dit pas comment on fait pour diminuer ce poids carbone. ÉLÈVE 3 : T'inquiète, on y arrive. » [Fin de l'extrait] HA : On y arrive, nous dit cet élève. Il faut dire qu'on a affaire à des notions et des phénomènes complexes, qui ne s'expliquent pas juste en quelques secondes. Et on voit aussi que ces notions complexes, elles vont nous demander d'envisager d'autres approches pédagogiques. Jean-Marc Lange, éduquer au défi des limites planétaires, c'est complexe. C'est aussi un peu inquiétant. Est-ce que ce qui se fait actuellement dans les classes est à la hauteur des enjeux ? JML : Alors il doit y avoir certainement des cas particuliers qui sont à la hauteur des enjeux. Parce que, en fait, les enseignants ont une créativité qui est importante. Il faudrait aller regarder au cas par cas. Mais ce qu'on peut dire globalement, à priori, ça serait que non. Pour aborder la complexité de ces questions – parce qu'elles sont effectivement complexes au sens strict du terme, c'est-à-dire qu'il faut apprendre à tisser ensemble, à relier ensemble (c'est la pensée d'Edgar Morin) –, il faudrait avoir la capacité d'apprendre à relier tous ces éléments-là. Et le cloisonnement disciplinaire, en tout cas dans le second degré, s'oppose un peu à ces approches-là. Il y a d'autres modes à trouver, il y a effectivement des changements à apporter ; mais ce n'est pas simple. Mais peut-être qu'on en reparlera… Quand je dis que ce n'est pas simple, je n'oppose pas complexité à compliqué. On peut aborder la complexité de façon simple, mais en apprenant à relier les choses. Et c'est ça qui manque globalement – c'est ce que nous disent les enquêtes sur les jeunes – : c'est qu'ils ne savent pas relier ces choses entre elles, parce que c'est découpé dans des approches disciplinaires un peu trop cloisonnées. RF : Justement, Philippe, ça m'évoque plusieurs choses, ce que vient de dire Jean-Marc Lange. Il y a évidemment plus de cloisonnement dans le secondaire que dans l'élémentaire. On peut peut-être mieux décloisonner les choses. Et en préparant cette émission, vous nous aviez parlé aussi de ce fameux lien que les élèves ont fait eux-mêmes. Je crois que vous aviez utilisé le terme de basculement ontologique des élèves : pendant la conception du MOOC, ils ont fait ce lien entre météo et climat, entre la complexité de ce qui vous pouvait se mettre en place au quotidien et ce que ça pouvait changer dans le monde. Est-ce que vous pourriez nous dire quelques mots autour de tous ces points-là ? PF : En fait, le basculement du MOOC… Moi, je ne suis pas parti avec mes élèves en leur disant : « Vous allez voir, on va travailler sur l'environnement, on va sauver le monde. » Le chapô du projet, c'était « L'atmosphère ». On a commencé à travailler tout doucement, en étudiant le cycle de l'eau en profondeur, la photosynthèse – toutes ces notions d'ailleurs qui sont au programme. Et ensuite, on a commencé à avancer dans la climatologie, dans le chapitre deux : qu'est-ce que c'est que la météo ? Qu'est-ce que c'est que le climat ? Le temps court, le temps long ? Comment travaillent les climatologues ? Avec le bois ? Avec les glaces ? On a vu tout ça. Et ensuite, on a commencé à voir, toujours dans ce chapitre sur la climatologie, qu'en fait, depuis 150 ans, la moyenne mondiale des émissions avait augmenté. On a compris pourquoi. Et c'est là qu'ont commencé à apparaître les questions des élèves, qui n'étaient pas guidées vers un projet EDD, mais vers un projet scientifique. Parce que pendant toute la première partie, on a fait beaucoup d'expériences, de manipulations, etc. Et là [avec la vidéo « Les activités humaines et l'évolution du climat »], ils ont commencé à comprendre qu'en fait l'histoire n'était pas écrite et qu'il y avait plusieurs scénarios possibles. C'est vraiment une des vidéos que je préfère dans le MOOC, c'est cette idée de scénario. Un scénario, ça commence par : « Et si en fait ? ». Ça renvoie d'ailleurs au dernier bouquin de François Taddei : Et si nous ? [Paris, Calmann-Lévy, 2022]. Et donc à ce moment-là, ils ont compris que les choses étaient possibles, mais que ça dépendait de l'attitude qu'allaient avoir les adultes dans les années qui viennent. Et ils en sont venus à dire : « Mais en fait, on nous dit “sois sage”. » Et je leur dis : « Effectivement, on vous dit “sois sage”. Qu'est-ce que c'est qu'être sage ? Être sage, évidemment, c'est regarder les différents scénarios et faire en conscience. » Et c'est ce moment de bascule où ils ont été saisis, j'allais dire pour forcer un peu le trait, par le vide abyssal, une espèce de trou qu'il y a, et qu'on ne voit pas – on ne travaille pas sur cette question suffisamment. En même temps, [ils ont compris que] l'histoire n'était pas écrite, mais que tout était devant et que… voilà : c'est un moment de bascule. Parce que du coup, ça [en] fait plus des gens qui s'engagent que des gens qui critiquent. HA : Donc, vous êtes partis des savoirs et ce sont les savoirs qui ont amené à une prise de conscience chez vos élèves. Jean-Marc Lange, qu'est-ce que vous avez vu, pour amener les élèves à cette prise de conscience, à ce raisonnement systémique, comme approches pédagogiques qui fonctionnent bien ? Quelles sont celles qui fonctionnent peut-être moins bien ? Mais, peut-être allons vers celles qui seraient intéressantes à développer ? JML : Moi, je ne commencerais pas par les savoirs. Mais après tout, le mode d'entrée peut être pluriel. Mais ce qui fonctionne bien en fait, c'est d'entrer dans ces problématiques-là par une question locale, un enjeu local qui se pose réellement et qui est appréhendable, à la portée à la fois physique et puis intellectuelle des élèves. Cet enjeu local, on va essayer de le comprendre par une démarche d'enquête, l'enquête étant la grande démarche pédagogique des « éducations à », globalement. Les savoirs sont indispensables, bien sûr, pour structurer la pensée. Les élèves réclament qu'on les aide à structurer leur pensée. Mais on va plutôt les convoquer au fur et à mesure pour éclairer les disciplines. À ce moment-là, on les pense en termes de contribution, et non plus en mode d'entrée dans une problématique. HA : Et ça, dans le second degré, ce n'est pas le plus simple à faire, parce que l'organisation institutionnelle ne le permet pas nécessairement. JML : Alors ça, c'est ce que je dis, c'est assez facile à faire au primaire, dans le sens où les conditions le permettent. Et puis ça peut être fait aussi à l'université, lorsqu'on a des plages suffisantes. Mais dans le second degré, ça se heurte à une organisation disciplinaire qui est trop rigide – pas forcément parce que l'institution le demande, mais ce sont des coutumes installées sur lesquelles personne n'ose revenir franchement. La pédagogie de projet a toujours existé, que ce soit au collège ou au lycée. Mais ça a du mal à prendre sa place, parce qu'il y a la compétition entre les disciplines, les équilibres entre les cycles, etc. Donc ce sont plus des habitudes ancrées que des difficultés matérielles ou institutionnelles qui s'y opposeraient en fait. RF : Alors vous parliez de projet local, Jean-Marc Lange, et je sais que ça fait écho justement à un autre projet de Philippe Frasseto, qui fait du lien avec tout ça. Je vous propose juste qu'on écoute un troisième extrait du MOOC, et on en arrive à ce côté local. Dans ce troisième extrait, on retrouve nos formateurs en herbe, en l'occurrence formatrices, parce que là, ce sont deux jeunes filles. Et c'est un extrait, cette fois, issu d'une vidéo qui traite des activités humaines et de l'évolution du climat. [Extrait de la vidéo « Les activités humaines et l'évolution du climat »] « ÉLÈVE 4 : Qu'est-ce qui s'est passé depuis 150 ans ? ÉLÈVE 5 : Quand on brûle du charbon, du pétrole et du gaz pour faire tourner des machines, pour chauffer ou pour se déplacer, on rajoute encore et encore des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. ÉLÈVE 4 : Mais dans le futur, alors est-ce que la température va continuer à augmenter ? ÉLÈVE 5 : On ne peut pas le savoir. ÉLÈVE 4 : Même les scientifiques, les spécialistes, ils ne savent pas ? ÉLÈVE 5 : Non, parce qu'il y a une chose qu'on ne sait pas encore. ÉLÈVE 4 : Laquelle ? ÉLÈVE 5 : On ne peut pas savoir comment les humains vont se comporter dans le futur. Ça, personne ne peut le savoir. » [Fin de l'extrait] RF : Alors voilà bien un paradoxe intéressant évoqué par ces jeunes et ces futures citoyennes : des adultes en responsabilité mais, on l'a dit, pas toujours sages, pas toujours à la hauteur des aspirations de cette jeunesse, de ces enfants parfois même très jeunes. Et en même temps, ces élèves de CE2 ont bien conscience que l'avenir passe par eux, on l'a dit tout à l'heure. Philippe Frasseto, pour concilier justement ces grands enjeux, côté Anthropocène, qui dépassent les enfants de cet âge – mais même nous, j'ai envie de dire – quelles actions concrètes, transformatrices, à hauteur d'enfant et du quotidien ? Je crois que vous allez sortir de votre chapeau un autre projet qui articule le local et le côté Anthropocène. PF : Je suis entièrement d'accord avec la remarque qui a été faite tout à l'heure sur l'entrée par les savoirs qui n'est pas forcément la bonne. Ma perspective était double : il fallait que je forme les élèves de ma classe pour qu'ils forment d'autres élèves, via un MOOC, et pour traiter de questions qui ne sont pas des questions locales, qui sont des questions globales puisque l'atmosphère ne connaît pas de frontières – excusez la rime. Et donc on a travaillé là-dessus. Ceci dit, c'est un projet hors sol, via des écrans. Et ça m'a amené pour cette année à faire radicalement l'inverse, parce que je ne travaille pas sur l'atmosphère mais sur le sol et que je ne travaille plus avec des ordinateurs, mais dans la petite forêt qui est à côté de l'école. Là, on est sur des expériences concrètes et on convoque les savoirs, mais avec les mains dans la terre, en plantant ou en apprenant à bouturer, à semer, en aménageant un espace. Mais je suis revenu – j'ai « atterri » au sens latourien du terme – sur la question de l'engagement des enseignants. Très peu d'enseignants sont engagés, il faut bien le dire. Peut-être que dans le vivier – ou le terreau, pour filer la métaphore –, des enseignants, qui travaillent sur ces questions, ont pris conscience de cette nouvelle donne anthropologique. Peut-être qu'on a là le terreau de nouvelles pratiques pédagogiques, presque révolutionnaires, parce qu'il s'agit de changer les priorités, en fait. Quelles sont les priorités ? L'accord du participe passé ou bien faire la différence entre un chêne et un olivier ? Je crois que c'est une question de priorités qui doivent changer. C'est un projet pour les élèves et pour les gens du quartier. Ce n'est pas quelque chose qui va passer par les réseaux. Au contraire, moins il y a de journalistes, mieux c'est. Il faut que ce soit approprié par des gens sur un sol. Et c'est probablement par-là que les choses vont passer. HA : Oui, parce qu'il y a un aspect aussi social dans ce projet. Vous n'êtes pas que sur l'environnement, dans une acception un peu stricte. PF : Oui, il y a un côté social. Moi, je suis dans un quartier pas très mixte, puisque sur mes 24 élèves, j'en ai 22 qui sont d'origine étrangère, qui viennent principalement du Maghreb. Donc [on peut imaginer] les bâtiments, le quartier, tout ça… Et à côté de cette petite école, il y a un espace vert qui est juste incroyable, que je ne connaissais pas. On m'avait dit que c'était dégueulasse, que c'était dangereux, qu'il y avait des déchets partout. Ça, c'était vrai. Mais en fait, on s'est appropriés cet endroit tout doucement avec les élèves, en signant une convention – parce que c'est [la] propriété de l'hôpital de Bastia. On a réussi à utiliser cette aire pour travailler. Et l'idée, c'est d'expliquer à ces enfants, qui viennent d'ailleurs, que [c'est ça] l'unité du quartier, [que] c'est là qu'ils sont chez eux. Plus que n'importe où au Maroc, certainement. Et aussi, plus chez eux que d'autres Corses « de souche » – si tant est que cela ait un sens – qui arriveraient d'une autre région de Corse dans le quartier. Et le fait de travailler sur cette question de l'identité du quartier met en relation avec la terre et le vivant. Donc ça, c'est plutôt le projet de cette année. C'est un peu un contrepoint de ce que j'ai fait l'an passé. RF : Jean-Marc Lange, on sent que finalement, cette notion d'Anthropocène, c'est un sujet politique, c'est éthique, c'est loin d'être seulement scientifique. Et on sait à quel point la posture des enseignants peut être compliquée dès qu'il y a ces mots « politique » ou « éthique ». Quelle posture de neutralité devrait être adoptée ? Est-ce que c'est une notion mal comprise ? Est-ce que ce devoir de neutralité entre en jeu ici ? Ou on est complètement dans autre chose ? JML : Les enseignants ont tendance à confondre deux choses en fait : ce qui est le politique et la politique. Et le politique, c'est comprendre la dimension de l'implication dans la cité. Polis, ça veut dire gérer la cité. C'est l'origine du mot. Entre le politique et [le fait d']être dans une démarche partisane, la neutralité a du mal à être comprise, à trouver sa place. Il y a cette tradition très fortement ancrée, et avec raison, de la neutralité républicaine chez les enseignants. Effectivement, ils ne doivent pas être partisans, mais une fausse neutralité qui serait d'ignorer les enjeux sociétaux de l'époque dans laquelle on est, c'est finalement être partisan à sa manière en fait. La neutralité, telle qu'elle est trop souvent admise, est une prise de position politico-technicienne. Il faut donc assumer la dimension politique au sens noble du terme, avec un grand « P », pour reconnaître que, derrière ce qui se passe, ce sont des choix de société, ce sont des choix de développement qui concernent tous les citoyens. C'est une barrière qui est très compliquée à faire comprendre. Il faut être impartial, ce qui n'est pas la même chose que d'être neutre, en tant qu'enseignant. On n'est effectivement pas là pour choisir un modèle de société ou une orientation politique. Mais on doit faire comprendre que ces enjeux, que ce soient le climat ou d'autres questions liées à l'Anthropocène, ce sont bien des enjeux politiques au sens ancien du terme. HA : Philippe Frasseto, vous déploriez un petit peu que les enseignants ne soient peut-être pas suffisamment engagés. Vous, finalement, c'est un engagement personnel que vous avez eu d'abord, et puis que vous avez traduit dans votre pratique professionnelle. Mais en même temps, vous n'étiez pas forcément à l'aise non plus avec l'idée de paraître militant dans votre posture d'enseignant. PF : Est-ce qu'il est possible d'être neutre ? Je ne crois pas moi. Je suis engagé dans l'enseignement des questions climatiques, ce qui n'est pas neutre. Par exemple, dans le quatrième chapitre, on donne des repères [au niveau] macro sur les bilans carbone : sur la moyenne des émissions mondiales, les émissions des pays riches, les émissions des pays pauvres. Et si on regarde de plus près, la moyenne française est environ de 10 tonnes d'émission de CO2 équivalent par personne et par an. Et si on regarde un peu plus près, on voit que les 10 % les plus pauvres en France émettent 800 kilos par an, et les 1 % les plus riches émettent 56 tonnes. Donc, c'est un écart qui est de 1 à 70. C'est un fait, qui pose la question de la justice climatique. Donc ce n'est pas neutre d'en parler, mais ce n'est pas neutre de la passer sous silence. Certains enseignants n'abordent pas les questions climatiques : est-ce que pour autant ils sont neutres ? Je rejoins vraiment ce que vous disiez tout à l'heure. Est-ce que ramener la question climatique au débat sur le nucléaire, c'est neutre ? Non. Donc, une fois qu'on a admis l'impossibilité d'une neutralité absolue, il appartient à chacun de placer le curseur. Est-ce que j'essaye d'être le plus neutre possible ? Ou est-ce que j'assume de ne pas être neutre du tout ? Dans l'exercice de mon métier, dans ce continuum relatif et pas absolu, je crois qu'il faut essayer d'être le plus neutre possible – parce qu'il n'est pas souhaitable que tous les gens qui ont des opinions se mettent à les distiller à leurs élèves en classe. On voit bien que ça ne pourrait pas marcher. Donc une neutralité relative… Mais ça n'exclut pas de s'appuyer sur des faits scientifiques et de hiérarchiser les priorités. HA : Des enseignants engagés pour des élèves qui s'engagent, on peut peut-être dire quelque chose comme ça. On arrive au temps d'inspiration. On vous a demandé, à chacun, de réfléchir à une inspiration que vous aimeriez partager avec nos auditeurs et nos auditrices. Je commence avec vous, Jean-Marc Lange. JML : Je pensais à un petit ouvrage qui a été écrit par un collègue suisse, Daniel Curnier, et qui s'appelle Vers une école éco-logique [Lormont, Éd. du Bord de l'eau, 2021], dans lequel il explique, à partir d'un travail de thèse de recherche qu'il a mené, que l'école doit entrer dans une nouvelle logique. C'est un peu cette idée-là, et ça serait un premier repère. Et pour ceux qui ont envie de s'intéresser à la question de l'Anthropocène, il y a un documentaire qu'on trouve facilement sur YouTube, qui a été diffusé par Arte, qui s'appelle L'Homme a mangé la Terre [Jean-Robert Viallet, 98 min, 2019]. C'est le premier documentaire qui a un point de vue sur l'Anthropocène. Ça peut être un point de départ pour discuter, pour explorer. Mais ce documentaire n'est pas à prendre au premier degré parce qu'il est très partisan. En tout cas, c'est une base qui illustre bien la complexité, le fait que tous ces éléments sont reliés entre eux. Et on entre en plein dans la question du développement et de sa durabilité. Voilà deux références que j'aurais envie de donner. HA : Merci. On les retrouvera dans le descriptif du podcast. Philippe ? PF : Alors moi, je recommanderais L'Atlas de l'Anthropocène [de François Gemenne] aux Presses de Sciences Po [2019] qui est vraiment magnifique. L'iconographie [est riche, c'est] très documenté, avec une postface de Bruno Latour. C'est vraiment super intéressant. Edgar Morin, Enseigner à vivre [Arles, Actes Sud, 2020] aussi. Le Petit Manuel de résistance contemporaine de Cyril Dion [Arles, Actes Sud, 2021], ça peut être utile. Les bouquins de François Taddei ; tous, et le dernier en particulier. Et après, je terminerais justement par François Taddei, quelqu'un qui m'a beaucoup inspiré. Quand il est venu en Corse, le Dasen – le directeur académique – lui a demandé : « Quels sont, d'après vous, les trois compétences les plus importantes à transmettre à nos élèves ? » Il a répondu : « Être empathique, collaborer et relever les défis. » Et donc, ça fait un moment que je tourne autour de ces trois notions en me disant : « Est-il possible d'aller plus loin ? Est ce qu'on peut démonter ce triptyque ? » Et aujourd'hui, j'ai envie d'ajouter : « Être empathique avec le vivant, collaborer avec le vivant et relever les défis de l'Anthropocène. » Si on va comme ça, peut-être que ça pourra aller. Et le dernier truc, peut-être, sur les questions d'éducation : on voit avec effarement que peut-être maintenant il faut commencer à travailler l'adaptation, et plus seulement l'atténuation. Il faudrait qu'on réfléchisse là-dessus. RF : On va tous réfléchir là-dessus. On encourage nos auditeurs à réfléchir là-dessus. Pour conclure cette émission, on vous encourage, au-delà de toutes ces ressources que vous allez retrouver dans les notes qui accompagnent cet épisode, [à consulter] les travaux de Jean-Marc Lange et le fameux MOOC – Soyez polis avec l'atmosphère de Philippe Frasseto, ça vaut vraiment le coup. Allez y jeter un œil, inscrivez-vous. C'est vraiment extraordinaire. Pour conclure, j'ai envie de dire qu'on a appelé cette émission « Ce que l'Anthropocène fait à l'École » et qu'on aimerait bien en faire une autre dans quelques années, qui serait plutôt « Ce que l'École a pu faire à l'Anthropocène » pour inverser la tendance, soyons fous. Un grand merci à tous les deux d'avoir participé à cet épisode. Merci beaucoup. JML et PF : Merci à vous.
Si le changement climatique est bien une responsabilité collective, la prise de conscience de ses effets l'est tout aussi. Le GIEC tire d'ailleurs la sonnette d'alarme avec un consensus qui fait froid dans le dos. Le réchauffement planétaire de deux degrés serait dépassé au cours du XXIème siècle, à moins que des réductions importantes des émissions de CO2 et d'autres gaz à effet de serre n'interviennent dans les prochaines années ou les prochaines décennies. Une réalité forcément inconfortable à laquelle on doit faire face, sans toujours vraiment la comprendre, difficile parfois d'en saisir la portée et surtout trouver les clés pour agir, chacun à son échelle. Pour preuve, une enquête menée par Opinion Way pour AXA Prévention nous apprend que si 85% des Français sont prêts à changer leurs habitudes, 81% d'entre eux ne savent pas vraiment par quoi commencer. Pour nous éclairer sur ce chacun d'entre nous peut faire, on se tourne aujourd'hui vers un expert, Jean JOUZEL Il est climatologue et glaciologue, ancien Vice-Président du Conseil Scientifique du GIEC.
INVITÉE : Valérie Masson Delmotte, paléoclimatologue, directrice de recherche au CEA, coprésidente du GIEC et membre du Haut conseil pour le climat. 50 ans après la parution du rapport Meadows, la journaliste Audrey Boehly mène l'enquête en interrogeant des experts et des scientifiques : a-t-on dépassé les limites planétaires ? Quelles sont les solutions pour bâtir un avenir où l'activité humaine n'épuiserait pas les ressources de notre seule planète ? Dans ce 9ème épisode, elle s'entretient avec la climatologue Valérie Masson Delmotte. Le GIEC vient de sortir son dernier rapport et le constat est clair : le réchauffement climatique a déjà commencé, il est entièrement dû aux activités humaines et chaque dixième de degré supplémentaire nous entraîne vers un monde avec plus de catastrophes naturelles, plus de canicules, plus de pénuries d'eau et plus d'insécurité alimentaire. La bonne nouvelle, c'est que les solutions existent. Encore faut-il que nous ayons la volonté de les mettre en œuvre. Référence : Les résumés des rapports du GIEC “Tout comprendre (ou presque) sur le climat”, écrit par les vulgarisateurs scientifiques Bon Pote, Anne Brès et Clair Marc, en collaboration avec plus d'une trentaine de scientifiques et publié aux éditions du CNRS Dernières Limites est un podcast pensé et écrit par Audrey Boehly. La réalisation et la musique sont d'Emma Chevallier, le mixage de Sélim Jouana, l'illustration de Chloé Nicolay et la production Saga sounds, avec le soutien de la Fondation Madeleine abritée par la Fondation de l'Université Paris Dauphine - PSL. Retrouvez tous les épisodes de notre série : PROLOGUE : 50 ANS APRÈS | DENNIS MEADOWS Dennis Meadows, coauteur du rapport Les limites à la croissance. Version doublée en français. #1 MEADOWS : UN RAPPORT EXPLOSIF | GAËL GIRAUD Gaël Giraud est économiste, directeur du programme Justice environnementale de Georgetown University, directeur de recherche au CNRS et ancien chef économiste de l'AFD. #2 COMMENT NOURRIR LE MONDE | MARC DUFUMIER Marc Dufumier est agronome, professeur honoraire à AgroParisTech, et expert auprès de la FAO (organisation des nations unis pour l'alimentation et l'agriculture). #3 DE L'EAU DOUCE POUR TOUS ? | FLORENCE HABETS Florence Habets est hydrogéologue et hydroclimatologue, directrice de recherche et enseignante à l'Ecole Normale Supérieure. #4 LA MER DANS NOS FILETS | PHILIPPE CURY Philippe Cury est directeur de recherche à l'IRD, directeur du Consortium européen Euromarine et spécialiste de l'approche écosystémique des pêches. #5 POUR UN CHÂTEAU DE SABLE | ERIC CHAUMILLON Eric Chaumillon est professeur à l'université de La Rochelle en géologie littorale et spécialiste des littoraux et des ressources en sable. #6 BIODIVERSITÉ EN DANGER | SANDRA LAVOREL Sandra Lavorel est écologue, directrice de recherche, membre de l'Académie des sciences, présidente de l'Évaluation nationale des écosystèmes français et contributrice à l'IPBES. #7 ENERGIE : L'OVERDOSE | MATTHIEU AUZANNEAU Matthieu Auzanneau est directeur de The Shift Project, groupe de réflexion sur la transition énergétique, auteur de Pétrole : le déclin est proche et du blog du Monde Oil Man. #8 MINERAIS : CREUSER, MAIS JUSQU'OÙ ? | PHILIPPE BIHOUIX Philippe Bihouix est ingénieur centralien, auteur de Quel futur pour les métaux ? Raréfaction des métaux : un nouveau défi pour la société et de L'âge des low-tech. #9 LE CLIMAT EN SURCHAUFFE | VALÉRIE MASSON DELMOTTE Valérie Masson Delmotte est paléoclimatologue, chercheuse senior au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE) au sein du CEA et co-présidente du GIEC. #10 A-T-ON DÉPASSÉ LES LIMITES ? | AURÉLIEN BOUTAUD Aurélien Boutaud est docteur en sciences de la Terre et de l'environnement, chercheur associé au CNRS et co-auteur des ouvrages Les limites planétaires et L'empreinte écologique. #11 MIGRATIONS ET GÉOPOLITIQUE | FRANÇOIS GEMENNE François Gemenne est spécialiste des questions de géopolitique de l'environnement, professeur à Sciences Po Paris et Grenoble, et à l'Université libre de Bruxelles. #12 VIVRE AUTREMENT | DOMINIQUE MÉDA Dominique Méda est philosophe et sociologue, directrice de l'Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales de Paris Dauphine et présidente de l'Institut Veblen.
Selon le rapport, les émissions nettes de gaz à effet de serre ont continué à progresser pendant la décennie 2010-2019. Le GIEC nous rappelle l'urgence à agir et nous présente les différentes solutions pour atténuer le changement climatique dans les prochaines années.
durée : 00:04:15 - Le Pourquoi du comment : économie et social - par : Jézabel Couppey-Soubeyran - Urgence d'ici 2030 : il faut massivement investir dans la transition écologique. Le GIEC a-t-il raison de dire que les capitaux ne manquent pas et qu'ils sont juste mal orientés ?
Jeanne Gohier revient sur la publication du 3ème chapitre du rapport du GIEC, qui a eu lieu en début de semaine.
durée : 00:11:53 - Journal de 7 h - "C'est maintenant ou jamais", prévient le Giec, si l'on veut éviter un réchauffement climatique désastreux de trois degrés d'ici à la fin du siècle, par rapport à l'ère préindustrielle. Les experts climats de l'ONU ont publié lundi soir leur dernier rapport.
Alors que le Giec a publié son rapport ce lundi, cela n'a pas insufflé un élan à la candidature de l'écolo Yannick Jadot.
durée : 00:11:53 - Journal de 7 h - "C'est maintenant ou jamais", prévient le Giec, si l'on veut éviter un réchauffement climatique désastreux de trois degrés d'ici à la fin du siècle, par rapport à l'ère préindustrielle. Les experts climats de l'ONU ont publié lundi soir leur dernier rapport.
En Ukraine, les frappes russes redoublent d'intensité à l'Est du pays. Le massacre de Boutcha a levé une fois encore le voile sur les crimes de guerre perpétrés par l'armée russe qui nie en bloc les atteintes portées aux civils. Alors que la Cour Pénale Internationale a ouvert une enquête sur l'offensive menée de front par Vladimir Poutine, la France a annoncé l'expulsion de 35 diplomates russes dont les activités sont « contraires aux intérêts du pays ». Pour Éric Zemmour, invité des 4 vérités ce mardi 5 avril, cette décision n'est pas « prudente » : « Il faut être sûr que ces massacres soient le fait des troupes russes […] c'est de l'agitation diplomatique ». Pourtant, les indices de crime de guerre contre la Russie se précisent a indiqué Emmanuel Macron suite aux déclarations du Kremlin qui parle de « manipulations de l'armée ukrainienne ». Le candidat à l'élection présidentielle n'écarte pas cette hypothèse et fait référence notamment à la guerre en Irak durant laquelle il aurait eu « beaucoup de manipulations d'images ». Face à la poursuite des attaques russes, faut-il un nouveau train de sanctions comme un embargo sur le charbon et le pétrole ? « Depuis le début, je suis prudent sur ces sanctions car je ne veux pas que cela se retourne contre les français » déclare le candidat Reconquête ! qui alerte sur la dépendance du gaz américain, encore « plus polluant » que les hydrocarbures russes. Et de poursuivre « Il faut trouver une solution pacifique, nous ne sommes pas en guerre avec la Russie ». Pourtant, le rapport du Conseil d'analyse économique souligne que la fin des importations aurait un impact relativement faible avec une perte de 0,3% de PIB soit 100 euros par an par européen. Si Éric Zemmour concède que l'urgence gaz est moins pressante pour la France qui bénéficie du nucléaire, il dénonce en revanche la pression que cette sanction exerce sur les entreprises françaises en Russie. Pour cela, il appelle les Russes et les Ukrainiens « à négocier ». Il refuse catégoriquement l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN et privilégie une solution qui « neutralise et rend l'Ukraine neutre » pour garantir sa sécurité, proposition faite par Jacques Chirac en 2006 pour résoudre le conflit en Irak. Hier, Volodymyr Zelensky a pointé du doigt les politiques de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en 2008, qui ont refusé l'accès de l'Ukraine dans l'alliance Atlantique, preuve que cette mesure n'a pas freiné le conflit aux portes de l'Europe. Le GIEC sonne l'alerte : quelles sont les solutions de Reconquête! ? Le GIEC a récemment posté un rapport alarmant dans lequel il est stipulé que « les preuves scientifiques sont sans équivoque, le changement climatique est une menace pour le bien-être de l'humanité et la santé de la planète ». Le troisième volet de cette trilogie scientifique estime que « sans une solution rapide et radicale, il ne sera pas possible de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés par rapport à l'ère post-industrielle ». Que propose Éric Zemmour pour répondre à l'urgence climatique ? « Le nucléaire, l'énergie la moins carbonée » n'en déplaise aux écologistes. Le candidat Reconquête propose 14 réacteurs supplémentaires et déplore la fermeture de Fessenheim qu'il souhaite faire réouvrir. En parallèle, il déclare vouloir développer les circuits courts considérant que « l'industrialisation peut elle-même être un phénomène pour lutter contre le réchauffement climatique » en important moins. Recyclage du plastique, dépollution des sols, création d'un office de la forêt pour reboiser … Toutes ces initiatives visent à réduire le réchauffement climatique, explique notre invité. Et pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles ? « Il faut arrêter les éoliennes » assène Éric Zemmour avant de railler la décision de l'actuelle ministre de l'Environnement qui a récemment rouvert deux centrales à charbon. Alors qu'une partie des électeurs de François Fillon ont rejoint le camp Reconquête!, l'ancien candidat à la présidentielle de 2017 apporte son soutien à Valérie Pécresse, « le seul chemin viable vers l'alternance ». La candidate LR qui voit sa cote en berne dans les sondages aurait déjà préparé son ralliement auprès d'Emmanuel Macron en cas d'échec au premier tour. Éric Zemmour alerte son électorat : « Je suis le seul candidat de droite et le seul qui ne se ralliera pas à Emmanuel Macron, je suis le seul candidat qui peut réconcilier les électorats de droite avec ceux du RN qui m'ont rejoint et les électeurs de LR ». Le candidat qui se voit déjà au coude à coude avec l'actuel Président pour rejoindre le cercle très restreint des admis au second tour appelle à la « réconciliation des droites qui n'en peut plus de ce cordon sanitaire imposé par les médias, la gauche et les centristes de LR ». Alors que les intentions de vote pour Marine Le Pen s'envolent dans les sondages et resserrent l'écart entre le Rassemblement National et le camp En Marche, Éric Zemmour maintient que l'héritière d'extrême droite « n'a aucune chance de gagner cette élection » n'ayant aucun soutien du côté des Républicains. Pour conclure, le chef de fil de Reconquête! appelle au « vote vital » derrière sa candidature « pour que la France reste la France ».
Scène d'horreur à Boutcha, en Ukraine. Témoignage troublant de notre correspondante Tetyana Ogarkova. Dre Joanne Liu est à Dnipro pour Médecins sans frontières. Le GIEC retarde la publication de son rapport en raison de discussions intenses. Dany Laferrière présente Sur la route de Bashô. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee/fr/ pour notre politique de vie privée
Alors qu'un nouveau rapport du GIEC sort le 4 avril (2022), nous nous intéressons aujourd'hui aux experts qui composent ce groupe, avec un nouvel épisode de notre podcast Cap sur la transition : «Tout comprendre sur le GIEC». Comment fonctionne ce groupe ? Qui en sont les membres ? On les dit parfois sous influence : que faut-il en penser ? Comment sont élaborés les rapports ? Qui les lit ? Henri Waisman, chercheur climat et coordinateur du projet Deep Decarbonization Pathways à l'Iddri, qui est aussi co-auteur d'un des rapports du GIEC en 2018, répond aux questions de Brigitte Béjean. Vous pouvez nous retrouver sur Twitter et sur LinkedIn #giec #ipcc #onu #changementclimatique #atténuation #adaptation #environnement #énergie #transitionécologique #écologie #climat #développementdurable #relationsinternationales #transition #décarbonation #AR6 #climatechange #climatecrisis
On parle régulièrement du GIEC. Je vous avais d'ailleurs proposé un podcast sur le dernier bilan publié par le GIEC. Aujourd'hui, je vais vous expliquer ce qu'est précisément le GIEC. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans ce nouvel épisode de Eat's Business, la revue de presse du Business de la Bouffe, Olivier Frey et Daniel Coutinho reviennent sur les actualités food de la semaine. On parle de la guerre en Ukraine et l'impact sur le prix du blé, de changement climatique et du futur de l'agriculture.On parle également des stratégies de français pour combattre l'inflation, d'Unilever qui veut propose des produits de meilleure qualité et d'une nouvelle protéine faite à partir de l'air.
Ce 10 Mars 2022, Adélaïde Charlier, cofondatrice du mouvement « Youth For Climate » nous parle du GIEC.
Ce mardi 1er mars, le rapport du GIEC sur les enjeux climatiques a été abordé par Jean-Marc Daniel et Nicolas Doze dans la chronique Le débat, dans l'émission Good Morning Business présentée par Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ecoutez L'Edito Politique avec Olivier Bost du 01 mars 2022
Malgré les appels répétés à réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre, les conséquences du changement climatique s'accélèrent, conduisant à « une menace pour le bien-être humain et la santé de la planète », rendant l'adaptation plus difficile. C'est l'avertissement qu'a lancé le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat dans son dernier rapport, publié ce lundi. Le GIEC met en exergue les terribles conséquences de l'inaction et prône notamment des solutions ancrées dans la nature. Goneri Le Cozannet, l'un des auteurs du rapport, revient sur le message principal de ce rapport et donne des exemples concernant la résilience des zones côtières. Environ un milliard de personnes pourraient vivre d'ici 2050 dans des zones côtières menacées par la montée des eaux et les épisodes de submersions marines lors des tempêtes, alors que 60% de la population mondiale habitent aujourd'hui à moins de 100 km du littoral. (Extrait sonore : Goneri Le Cozannet, du service géologique français et l'un des auteurs du rapport du GIEC ; propos recueillis par Cristina Silveiro)
Depuis 1988, Le GIEC tire la sonnette d'alarme. Dans son dernier rapport, ses conclusions sont sans détour : le réchauffement climatique est sans précédent depuis 2 000 ans et il est sans retour. Les choix que nous allons faire dans les années à venir vont avoir des impacts très forts sur le futur. Pour bien comprendre les bouleversements du climat qui sont en cours et son évolution future, Natacha Triou, Emma et Robin rencontrent dans cet épisode Jean Jouzel paléoclimatologue, directeur de recherche émérite au CEA, et ancien vice-présidant du conseil scientifique du GIEC.Dès Demain, est un podcast proposé par l'École normale supérieure – PSL, produit par Bababam. Il est écrit et présenté par Natacha Triou, Ines Delpuech, Emma Doury, Blaž Istenic, et Robin Weissmann-Farbos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
"Les calottes sont cuites", c'est le podcast du magazine GEO avec Météo-France pour tout comprendre au changement climatique. En six épisodes ludiques et même pas tristes, on va tâcher de démêler le comment du pourquoi ça se détraque à ce point-là. Alpinistes, scientifiques… On a tendu notre micro à celles et ceux qui ont le chic pour rendre tout ça plus clair.Dans ce troisième épisode, on se penche sur le GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. En août 2021, cet organisme international a publié un nouveau rapport sur le changement climatique et ses conséquences pour notre planète. Mais c'est quoi le GIEC, au juste ? Comment ces rapports sont-ils produits ? On vous emmène côté coulisses.Avec : Valérie Masson-Delmotte, chercheuse senior au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et Samuel Morin, directeur du Centre national de recherches météorologiques (CNRM, Météo-France - CNRS). Ainsi que Pingu (le retour) et Petit Ours Brun."Les calottes sont cuites", un podcast animé et réalisé par Léia Santacroce, Emeline Férard, Lucas Wybo, Clara Matet et Léa Giandomenico. Habillage visuel : Thibaut Deschamps.Merci à l'hôtel Pont Royal (Paris 7e) de nous avoir accueillis gracieusement le temps d'une interview.
Nous écolos, sommes-nous trop gentils ? Pas lui ! Voici Thomas Wagner de Bon Pote, le nouveau média écolo qui n'hésite pas à clasher les ennemis de l'écologie et à sensibiliser des millions de personnes au fait qu'il est temps qu'on se bouge le cul si on veut protéger la vie sur Terre. Si tu partages ce podcast, tu mets un pollueur en PLS ! SOMMAIRE 00:00 Bon Pote, le média écolo qui rentre dans le lard 01:14 Pourquoi ce discours cash ? 02:09 Ses ennemis sur LinkedIn 04:34 Êtes-vous trop gentil.le ? 07:26 De trader à militant 10:09 Notre maison brûle, et nous regardons Messi au PSG. 13:19 Le GIEC : c'est la merde mais… 16:43 Comment diviser notre mode de vie par 5 ? 18:23 Dois-tu quitter ton bullshit job ? 21:14 Le coût social d'être écolo 27:35 Mea culpa d'un branleur parisien 32:50 Agir plutôt que se flageller 33:50 Les footballeurs doivent-ils prendre l'avion ? 36:59 La quête de sens de Thomas Wagner de Bon Pote DANS CET ÉPISODE ► Le média Bon Pote : https://bonpote.com SI TU AS SOIF DE SENS ► Abonne-toi au podcast qui est disponible partout ! (Apple, Spotify...) : https://bit.ly/pierrechevelle ► Instagram (les coulisses) : https://www.instagram.com/pierre.chevelle ► Mes 3 livres "Changer le monde en 2 heures" : http://en2heures.fr --- Send in a voice message: https://anchor.fm/soifdesens/message
C'est la rentrée ! Et pour l'occasion retrouvez l'équipe de 20 minutes au grand complet. On vous parle de qui on est, de notre rapport à l'écologie, du rapport du GIEC et bien sûr ... de fin du monde !
Valérie Masson-Delmotte est paléoclimatologue, directrice de recherche au CEA, membre du haut conseil pour le climat, et co préside depuis 2015 le groupe 1 du GIEC. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, créé en 1988, évalue l'état des connaissances sur l'évolution du climat, ses causes, ses impacts. Le GIEC ne produit donc pas de nouvelle recherche, mais synthétise l'état des connaissances à partir de la littérature scientifique, afin de fournir un socle de connaissance précis et pertinent pour éclairer la prise de décision. Le groupe I travaille sur les bases physiques du climat et analyse les climats passés, présents et futurs. Il établit différents scénarios possibles en fonction des émissions de gaz à effet de serre émises par l'humanité. La contribution du groupe I au 6ème rapport du GIEC est paru début aout 2021. Personnalité incontournable du monde scientifique, Valérie Masson-Delmotte communique inlassablement sur les enjeux climatiques avec calme, précision et bienveillance. Nous avons parlé du processus d'élaboration du rapport, de ses points clés, du rôle et de l'utilité du GIEC, et du sentiment de responsabilité qui l'anime. enregistré le 10/09/2021 Suivre Valérie Masson-Delmotte : https://twitter.com/valmasdel Approfondir : https://www.presages.fr
durée : 00:10:34 - Journal de 7 h - Les catastrophes naturelles vont se multiplier à cause du changement climatique et elles seront sans précédent prévient le GIEC. Conséquence, les tarifs des assurances habitations augmentent déjà.
durée : 00:10:34 - Journal de 7 h - Les catastrophes naturelles vont se multiplier à cause du changement climatique et elles seront sans précédent prévient le GIEC. Conséquence, les tarifs des assurances habitations augmentent déjà.
durée : 00:15:22 - Journal de 12h30 - Une "alerte rouge" pour l'humanité lancée par les scientifiques du GIEC : le premier volet de leur sixième rapport vient d'être dévoilé, et il est sans concessions sur les désastres qui attendent la planète face au réchauffement climatique. On détaille les cinq scénarios envisagés.
Géraud Guibert, co-fondateur et président de La Fabrique Écologique, est l'invité de Lionel Gougelot. Ensemble, ils reviennent sur le rapport du Giec qui doit être publié ce lundi.
durée : 00:15:22 - Journal de 12h30 - Une "alerte rouge" pour l'humanité lancée par les scientifiques du GIEC : le premier volet de leur sixième rapport vient d'être dévoilé, et il est sans concessions sur les désastres qui attendent la planète face au réchauffement climatique. On détaille les cinq scénarios envisagés.
FEUX, INONDATIONS : L'ÉTÉ DÉRÉGLÉ - 07/08/21 Invités : FRANÇOISE VIMEUX Climatologue – Directrice de recherche à l'IRD BRUNO MAESTRACCI Porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) CÉDRIC RINGENBACH Ingénieur - Expert du climat AUDE MASSIOT Journaliste environnement - « Libération » Une véritable poudrière. Depuis une dizaine de jours, les forêts flambent en Grèce, forçant l'évacuation de milliers d'habitants et de touristes dans les régions touchées. Au moins 1450 pompiers luttent contre cinq incendies majeurs au nord d'Athènes, sur l'île d'Eubée, et sur la péninsule du Péloponnèse. Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a qualifié la situation d'"extrêmement critique". Une catastrophe due à des températures caniculaires, les "pires" relevées depuis trois décennies en Grèce. En Turquie aussi la situation est dramatique. 208 feux ont été dénombrés depuis la fin juillet, dont 12 étaient toujours actifs hier. Des catastrophes écologiques que l'on constate aussi de l'autre côté du globe, en Californie. L'état américain vit actuellement le troisième plus grand feu de son histoire, avec déjà plus de 170 000 hectares partis en fumée. C 'est dans ce contexte qu'est attendu pour lundi le sixième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Depuis plus de trente ans, l'institution analyse le changement climatique et ses conséquences en présentant les stratégies d'adaptation possibles à travers le monde. Très attendu sept ans après la dernière évaluation, ce rapport arrive au milieu d'une avalanche de catastrophes et devrait donc être plus alarmant encore que les précédents. Pourtant, les prises de conscience et les avancées restent faibles sur la question environnementale. Quelle influence peuvent avoir ce groupe d'experts sur la politique ? Pendant ce temps-là, la France et une partie de l'Europe vivent un été pluvieux, preuve à nouveau que le dérèglement climatique est en cours. Dans l'Eure-et-Loir, le mauvais temps ne fait pas l'affaire des professionnels du tourisme avec des annulations de réservations qui s'accumulent. Pour l'agriculture également, cette pluie n'apporte rien de bon, entre moissons qui s'éternisent et une qualité des récoltes qui se dégrade. Alors, quelles séquelles auront ces pays touchés par les incendies ? Le GIEC a-t-il un poids dans les décisions environnementales des états ? La pluie gâchera-t-elle les récoltes et la saison touristique ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro - Pascal Hendrick - Benoît Lemoine - Jean-François Verzele - Jacques Wehrlin PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : - INTERNET : francetv.fr - FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 - TWITTER : https://twitter.com/cdanslair - INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:02:19 - Le billet sciences - À partir d'aujourd'hui, les experts du Giec vont se réunir en visioconférence pour préparer le résumé d'une partie de leur sixième rapport sur le changement climatique.Plusieurs centaines de chercheurs mais aussi d'observateurs des 195 États membres du groupement intergouvernemental vont devoir se mettre d'accord sur l'évolution du climat de la planète.
Pour cette semaine du 20 juin : l'alerte du GIEC, un téléscope injoignable, un fossile vivant, l'accélération de la vaccination et des plaques tectoniques sur Vénus. Bonne écoute, et bon week-end !
durée : 00:14:48 - Le Quart d'Heure - - Le pré-rapport du GIEC est sans appel : "La vie sur Terre peut se remettre d'un changement climatique" mais pas l'humanité - Les copies numérisées n'ont pas réglé les problèmes du bac - Des gynécologues pratiquent la PMA en France malgré l'interdit
GIEC est l’acronyme de Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. On entend souvent parler de ce groupe dans les médias car il joue un rôle crucial en matière d’information sur le changement climatique.Envie d'en savoir plus sur notre impact sur la santé de notre planète ? Cet épisode est pour vous ! > "Qu'est-ce que l'empreinte écologique ?" See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:02:42 - Le billet sciences - par : Gérard FELDZER - 2020 aura été pour la France l’année la plus chaude depuis les premiers relevés en 1900, avec comme conséquence des évènements climatiques extrêmes. Le GIEC semble assez pessimiste sur le maintien du réchauffement à 1,5 degré.
Présenté par Soldat Petit Pois. D'après le rapport du GIEC, pour les experts du GIEC, selon le rapport du GIEC… Ces deux dernières années, on a entendu ce mot à toutes les sauces, utilisés par les organisations écologistes, nos chers politiques, les médias, Greta Thunberg,... Le GIEC, c'est le Groupe Intergouvernemental des Experts sur l'évolution du Climat. Depuis sa création en 1988, il produit des rapports qui synthétisent les travaux publiés par des milliers de chercheurs qui analyse les tendances et prévisions mondiales en matière de changements climatiques. Ce sont notamment à partir de ces rapports que se construisent les politiques et les débats en matière d'écologie, de futur, de monde meilleur. J'ai eu le privilège de discuter avec l'un de ces fameux scientifiques, qui s'appelle Edouard. Je lui ai posé les questions naïves que les non-scientifiques se posent, on a parlé des liens entre sciences sociales et sciences dures, on s'est demandés si la science et la politique faisait bon ménage, et bien d'autres choses. Vous écoutez l'épisode numéro 11 sur Oïkos, bonne écoute! ________________ Pour me rejoindre sur Instagram: @oikos_lepodcast pour l'actu d'Oïkos et @choo__p pour suivre Soldat Petit Pois Pour retrouver tous mes projets: mon site internet https://motusetlanguependue.wordpress.com Pour nous contacter: oikoslepodcast@gmail.com Si vous voulez me soutenir n'hésitez pas à vous abonner à Oïkos, à donner votre avis sur le podcast (notamment avec les étoiles si vous écoutez sur Apple), et puis à diffuser Oïkos au maximum. Merci d'être là!
Elle pleure la planète
Elle pleure la planète
Elle pleure la planète
Des incendies en Australie au cyclone Idai au Mozambique et au Zimbabwe en passant par la fonte de la banquise : pas de doute, l’urgence climatique est là. Le GIEC a prévenu : si l’humanité ne limite pas à 1,5 degré le réchauffement de la planète d’ici 2100, les dommages seront irréversibles. L’économie mondiale doit donc réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre pour arriver à la neutralité carbone en 2050. C’est la transition énergétique. Une véritable cure de "détox" tentée par la Norvège, premier producteur européen de pétrole. Regardez !
Activistes ! deuxième épisode, avec Magali Payen, du collectif On Est Prêt !Dans cet épisode : *On Est Prêt sur Facebook, Twitter et Instagram !*Françoise d'Eaubonne, à l'origine de l'écoféminisme*Le Collectif Roosevelt*Christian de Boisredon, fondateur de Reporters d'espoirs, à l'origine du journalisme de solution*Le Professeur Yunus, prix Nobel de la Paix 2006*La Onzième heure, le documentaire produit par Leonardo Di Caprio*L’Affaire du Siècle, expliquée par Clémence Bodoc sur madmoiZelle.com*Henri Poulain, de Datagueule (entre autres)*Valérie Cabanes et Marie Toussaint, co fondatrices de Notre Affaire à Tous*Lucie Lucas, actrice du rôle titre de la série Clem, sur TF1 *Ingrid Levavasseur, Gilets Jaunes*François Boulo, Gilets Jaunes*Priscillia Ludosky, Gilets JaunesLEXIQUE des acronymes et concepts cités :*Le GIEC : le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'évolution du Climat*La COP : la Conférence des Parties*Le CESE : le Conseil Économique, Social et Environnemental*La Convention Citoyenne pour le ClimatActivistes ! est produit et réalisé par Clémence Bodoc et Esther Meunier. Pour retrouver Clémence :@clem_bodoc sur Instagramla soutenir sur PatreonS'abonner à sa newsletterPour retrouver Esther :@estherreporter sur InstagramEsther Reporter sur YouTube
Marie-Cécile Godwin Paccard et Thomas di Luccio sont designers. Ils ont créé le think-tank Common Future(s). Nous les avons rencontré au ForumPHP 2019 où ils donnaient une conférence Façonner des futurs souhaitables : concevoir à l'ère de l'anthropocène. - Qu'est-ce que Common future(s) ? - Qu'est-ce que l'Anthropocène ? - Mise en scène de futurs avec la design-fiction - La France, réellement un bon élève en matière d'émission de gaz à effet de serre ? - Un scénario à base de géo-ingénierie - Un futur dirigé par les GAFAM - Le crédit social en Chine - Se battre contre la reconnaissance faciale - Se repolitiser - Désobéissance civile et Extinction Rebellion - Peut-on faire muter de l'intérieur les banques, assurances ou celles qui travaillent dans les énergies fossiles ? - Combien de temps nous reste t-il pour agir. - Le GIEC pas assez alarmiste ? - Quel scénario est souhaitable, désirable ? Low-tech et retour à l'âge de pierre ? - L'ère des choix - Le rôle du designer de donner envie à explorer un certain futur ? - Définition de la low-tech ? - Un monde sans gif animé et vidéo de chatons c'est moins drôle - Plutôt que la "renonciation" ou "faire le deuil", un autre mot plus positif ? - Le numérique est une ressource en voie d'épuisement - Que proposez aux designers et développeurs du présent et du futur ? - Internet a un prix - S'engager, changer de job, apprendre de nouvelles compétences - Qu'est-ce qui vous anime, déclencher le changement ? - Le débat public est pollué par le port du voile, alors qu'il y a des sujets plus importants - Pour reprendre la question d'Alexia du podcast Présages, comment cultivez-vous la joie ? En écoutant cette épisode vous téléchargez 37 Mo de données. En savoir plus : - https://mcgodwin.com/ - https://thomas.diluccio.fr/ - https://common-futures.org - Premier épisode de Techologie avec Marie-Cécile Paccard, Coder et designer pour un futur incertain : https://soundcloud.com/techologie/1-coder-et-designer-pour-un-futur-incertain - On parle de Mobilizon avec Marie-Cécile Paccard dans cet épisode de echo : https://soundcloud.com/podcastecho/e39-mobilizon-gerer-evenements
Après avoir dénoncé le fanatisme de l'écologie mainstream, Frank élabore les bases d'une écologie positive dans le chapitre XXXIV du Dédômiseur. Sujets 0 à 11 min - Musique 11 à 26 min - L'écologie apocalyptique 26 à 37 min - Le GIEC 37 à 50 min - l'écologie positive Musique 1. Screaming Trees - Shadows Of The Season 2. Isobel Campbell - Snake Sont 3. Brian Reitzell - St-James Infirmary Le --- Send in a voice message: https://anchor.fm/dedomiseur/message See omnystudio.com/listener for privacy information.
durée : 00:20:22 - Journal de 18h - Montée du niveau des océans, îles menacées de submersion, fonte des glaciers... Certains des impacts dévastateurs du réchauffement climatique sont déjà "irréversibles", avertit le GIEC.
Le GIEC, un groupe d'experts sur l'évolution du climat, vient de publier un rapport alarmant sur la dégradation de notre planète. Selon cette étude, l'homme épuise les ressources de la Terre et le réchauffement climatique rajoute davantage de pression. Le GIEC préconise ainsi un changement d'alimentation et de pratiques. L'agriculture met-elle en danger notre planète ? - Tous les jours à 7h50, le duo Alexandra Schwartzbrod et Alexis Lacroix commente un sujet fort de l'actualité, dans Bourdin Direct, sur RMC.
durée : 00:15:20 - Journal de 12h30 - Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié son rapport ce matin à Genève. Il prône un changement urgent et radical des modes de productions agricoles et sur le régime alimentaire, notamment la consommation de viande.
Le GIEC, groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, publiait le 8 octobre dernier un nouveau rapport sur les impacts du réchauffement climatique. Les Nations unies estiment que nous avons deux ans pour agir avant qu’il ne soit trop tard. A travers le monde, les citoyens se mobilisent pour faire pression sur les gouvernements. Les manifestations et actes de désobéissance civile se multiplient. Au Québec, un mouvement initié via les réseaux sociaux appelé « La Planète s’invite dans la campagne » s’est déployé au moment des élections. Toutes les semaines, des citoyens se réunissaient et manifestaient pour que les candidats prennent en compte les questions environnementales dans leurs programmes. Depuis, le mouvement a changé de nom pour se rebaptiser « La planète s’invite au Parlement » et a rassemblé samedi 10 novembre dernier 50 000 personnes dans les rues de Montréal, tandis qu’avaient lieu simultanément des manifestations dans 16 autres villes de Québec. Pour ce reportage, nous sommes allés à la rencontre des manifestants le 10 novembre puis le 8 décembre et avons également interrogé divers militants sur les perspectives de ce mouvement à l'occasion d'une rencontre organisée par Alternatives et intitulée "Environnement, une convergence des luttes possible ?" Le Grand Entretien avec Nicolas Hulot lors duquel il a annoncé sa démission : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-28-aout-2018 Intervention complète d’Aurélien Barrau, astrophysicien et à l’initiative de l’appel pour la Planète (publié en septembre par 200 personalités du monde des arts, du spectacle et de la science), à l’occasion du Climax festival 2018 : https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=H4wjc4FHpNY Page facebook de La Planète s’invite au Parlement : https://www.facebook.com/laplaneteauparlement/ Site web d’Alternatives : https://www.alternatives.ca/ Musiques libres utilisées dans cet épisode : Andreia Dacal, Pode Ser : https://www.auboutdufil.com/index.php?id=411 Dolling, CyberSDF : https://cybersdf.bandcamp.com/ Broke For Free, Summer Spliffs : https://brokeforfree.bandcamp.com/ CloudKicker, Intro to Woum : https://www.auboutdufil.com/index.php?id=474
Pas d'iPhone pour les Chinois ? Facebook fait joujou avec nos données ? Google perd de l'argent à cause d'une faute de frappe ?… Ce sont quelques-unes des questions qui ont excité la curiosité de nos chroniqueurs, Sébastien A. et Xavier. Bonne écoute !En audio icihttps://youtu.be/6gtBckcBQx8A comme AppleLa vente d'iPhones interdite en Chine. (source)C comme ChineLa Chine veut visiter la face cachée de la lune. (source et source)F comme FacebookL'attitude de Facebook vis-à-vis de nos données. (source et source)F comme FreeFree annonce sa nouvelle Freebox Delta. (source)G comme GoogleUn faute de frappe qui coûte cher à Google. (source)G comme G2IALa France et le Canada créent le GIEC de l'IA. (source et source)L comme LGDevenez brasseur après le CES 2019 grâce à LG. (source)S comme SpaceX3ème lancement réussi d'un premier étage puis amerrissage forcé. (source et source)T comme TeslaElon Musk annonce de nouvelles fonctionnalités pour l'autopilot. (source)V comme VoyagerVoyager 2 franchi la limite extérieure de l'héliosphère. (source) Avec:Marc Lescroart (Animateur / Réalisateur)http://www.commealaradio.netPassionné par les nouveaux médias, les nouvelles technologies, ...J'ai fréquenté avec assiduité les studios de radios belges durant plus de 30 ans en tant que réalisateur, producteur, chroniqueur, animateur ou encore webmaster.Marc Lescroart (Animateur / Réalisateur)http://www.commealaradio.netPassionné par les nouveaux médias, les nouvelles technologies, ...J'ai fréquenté avec assiduité les studios de radios belges durant plus de 30 ans en tant que réalisateur, producteur, chroniqueur, animateur ou encore webmaster.Marc Lescroart (Animateur / Réalisateur)http://www.commealaradio.netPassionné par les nouveaux médias, les nouvelles technologies, ...J'ai fréquenté avec assiduité les studios de radios belges durant plus de 30 ans en tant que réalisateur, producteur, chroniqueur, animateur ou encore webmaster. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Pas d’iPhone pour les Chinois ? Facebook fait joujou avec nos données ? Google perd de l’argent à cause d’une faute de frappe ?… Ce sont quelques-unes des questions qui ont excité la curiosité de nos chroniqueurs, Sébastien A. et Xavier. Bonne écoute ! En audio ici https://youtu.be/6gtBckcBQx8 A comme Apple La vente d’iPhones interdite en Chine. (source) C comme Chine La Chine veut visiter la face cachée de la lune. (source et source) F comme Facebook L’attitude de Facebook vis-à-vis de nos données. (source et source) F comme Free Free annonce sa nouvelle Freebox Delta. (source) G comme Google Un faute de frappe qui coûte cher à Google. (source) G comme G2IA La France et le Canada créent le GIEC de l’IA. (source et source) L comme LG Devenez brasseur après le CES 2019 grâce à LG. (source) S comme SpaceX 3ème lancement réussi d’un premier étage puis amerrissage forcé. (source et source) T comme Tesla Elon Musk annonce de nouvelles fonctionnalités pour l’autopilot. (source) V comme Voyager Voyager 2 franchi la limite extérieure de l’héliosphère. (source) Avec: Marc Lescroart (Animateur / Réalisateur)http://www.commealaradio.netPassionné par les nouveaux médias, les nouvelles technologies, ...J'ai fréquenté avec assiduité les studios de radios belges durant plus de 30 ans en tant que réalisateur, producteur, chroniqueur, animateur ou encore webmaster.Marc Lescroart (Animateur / Réalisateur)http://www.commealaradio.netPassionné par les nouveaux médias, les nouvelles technologies, ...J'ai fréquenté avec assiduité les studios de radios belges durant plus de 30 ans en tant que réalisateur, producteur, chroniqueur, animateur ou encore webmaster.Marc Lescroart (Animateur / Réalisateur)http://www.commealaradio.netPassionné par les nouveaux médias, les nouvelles technologies, ...J'ai fréquenté avec assiduité les studios de radios belges durant plus de 30 ans en tant que réalisateur, producteur, chroniqueur, animateur ou encore webmaster.
Le Giec, le Groupe d’experts des Nations unies sur le climat a publié son nouveau rapport, avec une conclusion sans appel : pour éviter des impacts majeurs sur l’humanité, les changements climatiques doivent être contenus à +1,5 °C au maximum. Les réactions dans ce magazine…
Les titres du flash de 12h20:Remaniement en vue au gouvernement. Petit ou grand changement ? C’est incertain, mais cela devrait intervenir aujourd’hui ou demain.Mettre en œuvre concrètement la transition écologique et solidaire. Des députés de six groupes politiques annoncent aujourd’hui la création d’un collectif inédit, emmené par Matthieu Orphelin (LREM). Leur courriel est parti quelques heures après le rapport très alarmiste des experts climat de l’ONU. Le Giec «montre l'urgence absolue à agir pour le climat et accélérer les actions publiques ».Le mouvement Nous Toutes appelle à une action contre les violences sexuelles et sexistes. Il publie ce matin sur franceinfo une tribune pour un rassemblement à Paris le 24 novembre.Rappel de pâtes Panzani et d'œufs Les Poulettes. Les produits concernés sont répertoriés sur le site du ministère de l'Agriculture. Leur consommation peut entraîner de la fièvre, de la diarrhée et des vomissements.J.K. Rowling, c’est Harry Potter. Sous le pseudo Robert Galbraith, elle a aussi sorti quatre romans policiers. A la BBC, la reine de la sorcellerie a annoncé vouloir écrire encore six tomes de la série policière Strike. la BBC a adapté en série les premiers épisodes.Foot : PSG-OL 5-0 hier. L’ogre Mbappé a fait un quadruplé en moins de treize minutes ! On est en octobre et le PSG n’a plus qu’un adversaire en L1, Lille. Pour accéder aux précédents flashs de « Minute Papillon ! » sur votre smartphone, c’est par ici :- Vous êtes sur iOS- Vous êtes sur Android- dans l’onglet « 20 Minutes Podcast » sur la page d’entrée de notre site.Crédits sons : Longing - Joakim Karud/Musique libre de droits -Vibe With Me Joakim Karud/Audio Library - Density & Time/Audio Library- Rock Angel Joakim Karud/Cuisine - Nctrnm freearchivemusic.org Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.