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Benoit Lemaignan, CEO de Verkor, se prononce sur la position de l'Europe dans le développement des batteries électriques. Il évoque également la suppression des ZFE et la construction de la gigafactory de son entreprise dans le nord de la France. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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L'époque de Germinal est finie. Place aux Gigafactories à la française pour faire concurrence à Tesla. À la tête de Verkor, Benoit Lemaignan a levé 2 milliards d'euros pour la construction à Dunkerque de son usine de batteries à destination des voitures électriques. Ancien de Carbone4, il a été formé par Jean-Marc Jancovici et Alain Grandjean et s'engage pour la transition énergétique. Après avoir créé en 2015 Waga Energy (spécialisée dans la valorisation du biogaz), Benoit fonde Verkor en 2020 afin d'accélérer la transition vers l'électromobilité qui nécessite un immense volume de batteries. Il démystifie les enjeux autour de l'énergie et des véhicules électriques et partage ses réflexions autour de la souveraineté énergétique et du changement climatique : Anatomie d'une batterie Espionnage industriel Le phénomène Elon Musk : SpaceX et Tesla Le rôle du politique dans une stratégie industrielle À quoi ressemblent les usines de nos jours ? Trouver sa zone de génie et celle des ses collaborateurs Comment relocaliser et répondre à l'urgence climatique TIMELINE : 00:00:00 - Les piles rechargeables, une arnaque ? 00:08:00 - Batteries et politique 00:12:22 - Petite histoire de l'industrie : les stratégies des pays 00:26:30 - La démocratie, un frein au progrès ? 00:32:32 - L'usine Verkor et le rapport au travail 00:41:21 - Benoît lance Verkor au lieu d'être pilote ? 00:50:50 - Pourquoi les grands groupes ne peuvent pas innover (Airbus, Renault, Boeing…) 00:57:34 - Le rôle du dirigeant et de ses managers 01:02:00 - “Aller vite et fort” 01:08:07 - Qui est Jean-Marc Jancovici et quelques réflexions sur l'urgence climatique 01:13:17 - Les voitures électriques : trouver le bon équilibre et production locale 01:22:10 - Jour 1 de Verkor et anatomie d'une batterie 01:41:14 - Qu'est-ce qu'une gigafactory 01:45:43 - L'espionnage industriel et intelligence économique 01:58:11 - La recette magique pour lancer des gigaprojets 02:02:33 - Entre efficacité et relations humaines 02:18:33 - Le poids du juridique pour les entrepreneurs 02:24:22 - Trouvez votre zone de génie Avec Benoit nous avons cité d'anciens épisodes de GDIY : #366- Nicolas Hennion #259 - Thibaud Elzière #327- Laurent Alexandre #354 - Alex Bouaziz #263 - Jean-Marc Jancovici Avec Benoit, nous avons parlé de : Northvolt Vergas Holding Notre sélection des meilleurs avocats L'étincelle Tech and fest Germinal Poche de Émile Zola Jessica Djeziri OVNI.VC Benoit vous recommande de lire : Or noir: La grande histoire du pétrole de Matthieu Auzanneau Un petit livre rouge sur la source de Stefan Merckelbach Speed & Scale de John Doerr Poèmes de René Char Vous pouvez contacter Benoit sur LinkedIn. La musique du générique vous plaît ? C'est à Morgan Prudhomme que je la dois ! Contactez-le sur : https://studio-module.com. Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ? Contactez mon label Orso Media via ce formulaire. Si vous avez apprécié cet épisode, laissez un commentaire sur nos posts LinkedIn ou Instagram. Si vous voulez faire découvrir cet épisode, taguez un ami.
Il a réalisé la plus grosse levée de fonds de l'année, et c'est même le président Macron qui l'a annoncée. Benoit Lemaignan raconte les coulisses de l'épopée Verkor.“Le seul truc important dans la vie, c'est ce qu'on fait de notre temps”, dit-il. Une chose est sûre, lui n'en a pas perdu.En 2020, il co-fonde Verkor, et développe l'industrie de la batterie bas carbone en France et en Europe. 4 ans plus tard, Verkor est passé de 6 à 500 employés, et a surtout réalisé la plus importante levée de fonds pour une startup française avec 2 milliards d'euros récoltés.Aujourd'hui, l'ambition de Benoit Lemaignan est de rendre le marché le plus souverain possible au niveau européen, avec des chaînes de valeurs performantes tant sur le plan social qu'environnemental.Honnête et transparent, il revient aussi sur sa vie d'entrepreneur avec beaucoup de sincérité, rappelant que “Benoit est certes CEO de Verkor, mais c'est aussi plein d'autres choses”.Il évoque notamment :sa passion pour la montagne, et comment cela l'aide dans sa vie d'entrepreneurson admiration pour son grand-père et comment il s'en inspire pour guider sa vie encore aujourd'huipourquoi, selon lui, les entrepreneurs d'aujourd'hui et de demain doivent s'appliquer à lancer des projets remettant de la cohérence dans notre système socialEt quand on a demandé à Benoit Lemaignan quelle femme entrepreneure il admirait, il a répondu sans hésiter Rachel Delacour, CEO et co-fondatrice de Sweep, une solution qui propose aux entreprises des logiciels pour comprendre, gérer et réduire leur empreinte carbone.À vos écouteurs
Verkor devrait livrer dans un peu plus d'un an ses premières batteries électriques «propres». Elle a levé plus de 2 milliards. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités détaillent le pari d'une start-up en passe de rivaliser avec les fournisseurs de batteries asiatiques. La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en mars 2024. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Pierre de Gasquet (journaliste aux Echos Week End) et Adrien Lelièvre (journaliste aux Echos start-up). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Franck Crusiaux/REA. Sons : BFM.TV, Région Haut-de-France, «Arrete de t'la péter dans Myspace» par (Captain Brackmard), Extrait «La belle au bois dormant», Extrait de «Le Vercors» de Théo Didier.Retrouver l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Today, we have Doreen Huber. Doreen is a Partner at EQT Ventures, a €1.1 BN early-stage venture fund with offices all over Europe and the US to back European and US startups. At EQT Ventures, Doreen focuses on Software in Europe, leading the investment into Parloa this year, the AI for Customer Care Automation. EQT Ventures is investing out of Fund III with a total of €2.3 BN AUM and an established portfolio of more than +100 companies and notable investments, including Handshake, Banking Circle, Einride, Instabee, and Verkor.Prior to joining EQT Ventures as Partner in January 2022, Doreen spent several years honing her role as one of Germany's most respected business entrepreneurs and food technology experts, holding various C-level positions throughout her career and having founded her first company at 23.As the founder and CEO of LEMONCAT (acquired in 2019 by Rocket Internet's B2B Food Group), Doreen built a marketplace and SaaS solution for the European catering industry. She was also COO of food delivery unicorn Delivery Hero, currently valued at over €10bn.Outside of work, Doreen is a keen traveller and art lover and holds a Master's degree in Media Science, Literature and Art History from Humboldt University Berlin.Go to eu.vc for our core learnings and the full video interview
Une pincée de science, une cuillère d'entrepreneuriat, un brin d'idéalisme : c'est un voyage dans l'alimentation de demain que 40 Nuances de Next vous propose avec Clément Ray. L'entrepreneur est le co-fondateur, avec Aude Guo et Bastien Oggeri, d'Innovafeed, qui produit des protéines à base d'insectes. Ils ont commencé à les incorporer dans les farines destinées à l'alimentation animale. Mais à plus long terme, ce sont bien les produits que consomment les humains qu'ils visent. L'ambition est géante : “construire le système alimentaire de demain qui permettra aux prochaines générations de bien se nourrir tout en respectant les contraintes de notre planète”. Comprendre : avoir le moins d'impact environnemental possible tout en étant le plus compétitif économiquement.Autant dire que le défi n'est pas simple, même pour une startup industrielle à la croissance fulgurante, qui a levé plus de 485 millions de dollars depuis 2017. Technologie, industrialisation, décarbonation, recrutement… Les contraintes ne manquent pas. “Je pensais que c'était un sprint. J'ai découvert que je courais un marathon”.Pendant plus d'une heure, Clément Ray prend le temps d'expliquer en détail le modèle de production circulaire d'Innovafeed, de revenir sur les enjeux sociétaux de l'industrie mais aussi d'expliquer, avec humilité, la lucidité dont un entrepreneur doit faire preuve pour éviter le statut quo. Et dans la bouche de l'ancien consultant chez Mc Kinsey, il ne s'agit pas que de croissance. Il y a aussi l'idée de participer à l'épanouissement personnel de chacun. À la quête de sens. Aux liens entre humains. “Quelque part, c'est de ne jamais arnaquer personne.”Côté “Sista”, Clément Ray a choisi Charlotte Schoelinck, fondatrice de Lisaqua, qui a développé un procédé aquacole pour élever des gambas sans antibiotiques et sans rejets polluants.Dans cet épisode, on cite, Aude Go, Bastien Oggeri, Verkor, Exotec, Ynsect, Creadev, Cargill, ADM, Temasek, QIA, Michel Leclercq.Merci à nos partenaires de nous soutenir tout en challengeant le Next40 avec leurs questions : Neuflize OBC, Oracle, La Tribune, Maddyness, La French Tech et France Digitale.À vos écouteurs
Il y a l'or noir – le pétrole - et désormais l'or blanc, comme certains appellent le lithium. Extrêmement léger, très conducteur d'électricité, ce métal blanc est de plus en plus recherché, tant il est indispensable à la fabrication des voitures électriques, en pleine transition énergétique. Aujourd'hui, le lithium vient principalement de mines australiennes et chinoises, ou bien de lacs salés des hauts plateaux d'Amérique du Sud. Mais en cette période de tensions diplomatiques et économiques entre Pékin et Washington, et après la pandémie de Covid (qui avait entrainé des pénuries dans l'industrie), l'Europe cherche à assurer sa souveraineté dans ce domaine. Rediffusion du 10 octobre 2023. À quelques centaines de mètres du village d'Echassières, dans le paysage vallonné du centre de la France, un grand cratère blanc pourrait voir s'installer l'une des plus importantes mines de lithium d'Europe. Pour l'instant, le site est une carrière de kaolin, une roche friable utilisée pour la porcelaine. Sous les gradins sillonnés par quelques machines de chantier se trouve un des plus grands gisements de lithium d'Europe. « Voilà l'entrée prévue de la galerie pilote qui permettrait d'alimenter notre usine pilote et de finir nos tests à l'échelle semi-industrielle, explique Benjamin Barré, géologue du groupe français Imerys, qui prévoit d'ouvrir une mine de lithium sous cette carrière en 2028. Nous sommes déjà en relation avec un bureau d'études pour nous aider à avoir des réponses pour la mine industrielle, la future mine ». Pour l'instant, des travaux d'exploration sont toujours en cours. Des salariés de l'entreprise sont en train d'extraire, avec l'aide d'une carotteuse, de longs cylindres de granit – des carottes dans le jargon de la géologie - qui seront ensuite analysés, pour évaluer leur richesse en lithium. La future mine souterraine n'a pas encore obtenu toutes les autorisations nécessaires. L'investissement prévu par Imerys est toutefois très important : plus d'un milliard d'euros, pour extraire la roche, la broyer, puis l'envoyer à quelques dizaines de kilomètres de là, vers une usine de raffinage, qui ne gardera que le lithium presque pur. « En France, je pense qu'il n'y a pas eu d'ouverture de mine ces 50 dernières années », avance Vincent Gouley, directeur de la Communication et du Développement durable pour les projets liés au lithium chez Imerys. « Quand vous trouvez un gisement de cette qualité au fond de votre jardin, il serait dommage de ne pas l'exploiter. Quelque part, nous avons de la chance d'avoir mis la main sur un tel gisement, sous un site existant », s'enthousiasme-t-il. Il a fait le voyage depuis Paris pour rencontrer des élus locaux et pour défendre le projet de mine. « En l'état de nos connaissances, il permettrait de produire 34 000 tonnes d'hydroxyde de lithium chaque année, sur au moins 25 ans. Cela correspond aux besoins en lithium de 700 000 véhicules électriques par an, c'est-à-dire la moitié de la production française [de voitures électriques] aujourd'hui. C'est un gisement significatif au niveau français et au niveau européen », se réjouit-il. Un enjeu politique et de souveraineté Comme celui d'Imerys, les projets autour du lithium se multiplient en Europe : usines de batteries en France et en Allemagne, projets de mines au Portugal, en Espagne, en Finlande, ou encore au Royaume-Uni. Une réponse aux estimations du niveau de la demande en lithium dans les années à venir : celle-ci pourrait être multipliée par 25 d'ici à 2050, d'après l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). De quoi inciter le président français Emmanuel Macron à promouvoir l'extraction de lithium dans son pays, comme lors de cette interview sur la chaîne France 2, en octobre 2022. « On n'a pas de pétrole, mais on a du lithium. Donc si on fait des batteries – et on en fera en France deux millions par an à la fin du quinquennat – il faut pouvoir sécuriser les approvisionnements. Car le coût d'une batterie est à 80% lié aux matériaux comme les terres rares, etc. C'est pour ça qu'on va rouvrir des mines de lithium. On évitera à nos enfants des crises comme on est en train de la vivre. Car on ne dépendra plus du pétrole qui vient d'autres pays, [on dépendra] beaucoup moins du gaz venant d'autres pays, et beaucoup moins des batteries électriques faites en Chine », assurait le président français. Aujourd'hui, près de la moitié du lithium produit dans le monde vient de mines australiennes. Un tiers vient de lacs salés des hauts plateaux du Chili, dans le désert d'Atacama. Enfin, la Chine extrait sur son sol 15% de la production mondiale. Une concentration qui inquiète les dirigeants européens, échaudés par la guerre en Ukraine, qui a mis en évidence la dépendance du continent vis-à-vis du gaz russe. Pour tenter d'assurer une souveraineté européenne pour l'approvisionnement en lithium et autres minerais indispensables à la transition énergétique, la Commission européenne a lancé en 2022 une nouvelle législation sur les matières premières critiques. Des minerais « critiques » et des terres rares, « il y en a en Europe, mais maintenant il faut se donner les moyens de les extraire. Et ne pas dire ‘nous en Europe nous allons consommer et assembler, mais laisser les autres extraire'. Car nous savons bien qu'extraire est compliqué », tonnait en mars 2023 Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur. L'Union européenne s'est ainsi fixé des objectifs : « Sur l'extraction, l'objectif est [d'extraire sur le sol européen] 10% [des quantités de matières premières critiques dont nous aurons besoin] à l'horizon 2030. Certains diront que c'est peu mais nous sommes à 3% seulement aujourd'hui, donc c'est quand même un objectif ambitieux, estime Thierry Breton. Sur le raffinage 40% de nos besoins en 2030 doivent être faits en Europe. Et enfin nous avons un objectif de 15% de recyclage », concluait-il lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Or, concernant le raffinage par exemple, aucune usine n'est opérationnelle à ce jour en Europe. De la mine à la batterie À Lauterbourg, à deux pas de la frontière franco-allemande, la start-up Viridian prévoit d'en installer une, en bordure d'un port industriel, le long du Rhin. La construction n'a pas encore commencé. Nous rencontrons donc le co-fondateur de Viridian lors d'un de ses passages à Paris.Le projet a obtenu 12 millions d'euros de subventions publiques, pour effectuer l'une des étapes intermédiaires entre les mines et les producteurs de batteries électriques. « En amont, le producteur de lithium extrait ce métal depuis de la roche dure ou de saumure [de l'eau salée]. Ensuite, il faut raffiner. Certains producteurs le font eux-mêmes. D'autres préfèrent l'envoyer chez des raffineurs indépendants tels que Viridian pour le transformer ou le purifier davantage, explique Rémy Welschinger, co-fondateur de Viridian. Puis, ce lithium est donné aux constructeurs de cathodes, pour construire des cellules de batteries. Ces cellules sont mises dans des packs de batteries et enfin on place ces packs de batteries dans des véhicules électriques », précise-t-il. Viridian espère ouvrir sa raffinerie en 2026, avec une centaine de salariés. La start-up est en négociations avec Verkor (qui prévoit d'ouvrir une grande usine de batteries du nord de la France) pour lui fournir du lithium. Quelles conséquences pour l'environnement ? L'Europe prévoit d'interdire les voitures à moteurs thermiques dès 2035. Cependant, avec les projets déjà connus aujourd'hui, la production de lithium ne suffirait pas à répondre à la demande mondiale de batteries électriques estimée pour 2030, anticipe l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). Malgré l'enthousiasme des dirigeants européens, les élus locaux ne sont pas tous à l'aise avec ces projets. Dans la région où Imerys veut creuser sa mine de lithium, certains n'ont pas souhaité nous parler. À Echassières, le village où la mine pourrait voir le jour, le maire a tout de même accepté de nous recevoir dans un petit bâtiment moderne où il est seul ce jour-là. Sur le principe, Frédéric Dalaigre est plutôt favorable à la mine, qui promet de créer près de 500 emplois directs, dont 300 à Echassières. Un chiffre énorme pour ce village d'à peine 400 habitants, dans une région rurale. « À l'échelle d'Echassières, c'est bien évidemment un projet de très grande taille », dit-il. « D'un point de vue économique, c'est évidemment positif pour la commune car si l'exploitation de lithium se fait, on aura des créations d'emplois sur la commune. Qui dit création d'emplois dit potentiellement plus d'habitants pour la commune et toutes les communes voisines. Cela veut dire plus de gens pour faire tourner nos commerces et plus d'enfants à l'école », souligne le maire. « Sur l'aspect environnemental, là, il y a une vigilance à apporter, notamment concernant la disponibilité en eau. L'eau est une préoccupation majeure partout en France. C'est le cas également dans l'Allier [le département où se trouve Echassières]. On attend des réponses à ce niveau-là, pour savoir où ils [Imerys] vont prendre l'eau, quelles sont les disponibilités locales, et où ils vont aller la chercher. » Dans le seul restaurant du village, face à l'église en pierre, un groupe d'amis finit de déjeuner. « Ce projet est une bonne nouvelle pour la commune », estime Kevin Fayol, qui élève des vaches à quelques centaines de mètres de la future mine. « Ça ne peut qu'apporter du travail en plus et davantage de population pour notre village », pense celui qui est aussi conseiller municipal. Autour de la table, tous sont favorables au projet, comme Eric Brun, conseiller municipal d'une commune voisine et agriculteur lui aussi. « On ne peut pas voir que les inconvénients, ce n'est pas possible. On nous parle tous les jours du local : ça c'en est, du local. Alors pourquoi être contre ? », avance-t-il. Pour autant, les habitants des alentours sont divisés. « Non à la mine », « Lithium non merci »... Voici les messages qu'on peut lire sur la route menant à Echassières. Nous retrouvons Xavier Thabarant quelques centaines de mètres au-dessus du site d'Imérys. Il est guide naturaliste, adhérent de France Nature Environnement et fait partie de « Préservons la forêt des Colettes », une association locale opposée à la mine. Dans cette forêt domaniale classée Natura 2000, « l'une des plus belles hêtraies de la région », selon Xavier Thabarant, un panneau signale la présence de la rosalie des Alpes, un insecte menacé. « C'est cet insecte qui est en photo, bleu et noir, qui pond dans les hêtres. C'est notre insecte rare sur la forêt, et protégé. On est à deux pas de la mine, quand on regarde là derrière, on voit le haut [de la carrière]. J'espère que les arbres ne mourront pas mais s'ils meurent, l'insecte disparaîtra lui aussi [des lieux] », craint-il. Pour son projet, Imerys aura besoin de puiser 600 000 mètres cubes d'eau par an*, assure l'entreprise. Soit l'équivalent de la consommation annuelle domestique de 11 000 Français environ. L'eau serait puisée à plusieurs kilomètres de la mine. L'endroit précis n'a pas encore été défini. Mais c'est l'un des points qui inquiète le plus les riverains. Sans compter la pollution à long terme habituellement générée par l'activité minière. Des nuisances que Xavier Thabarant n'accepte pas de voir justifiées par l'argument de la souveraineté. « C'est vrai qu'on a du lithium ici [en France] mais pour faire une batterie il faut aussi du cobalt, du manganèse... On a peut-être la moitié de ce dont on a besoin, donc on n'aura jamais l'indépendance énergétique », souligne-t-il. Pour les adhérents de Stop mines 03, une association qui se mobilise également contre le projet d'Imerys, les promesses de mine responsable avancées par Imerys, ne sont pas crédibles. « Même Imerys dit qu'il y aura des impacts environnementaux », souligne Sara Monimart, l'une des membres de l'association, qui se mobilise pour éviter que la mine voie le jour. « Ils [reconnaissent qu'ils] vont juste les minimiser. Cela veut dire qu'ils seraient capables de les minimiser ici mais qu'ils ne le font pas à l'étranger car ce n'est pas Europe et qu'il n'y a pas les mêmes normes ? C'est d'un cynisme monstrueux », dit-elle. En Serbie, en janvier 2022, la mobilisation de dizaines de milliers d'habitants a fini par mettre un coup d'arrêt à un projet de mine de lithium porté par la multinationale Rio Tinto. Les riverains - et les manifestants qui les soutenaient - craignaient des conséquences sur leur santé, et sur l'environnement. Lithium et géothermie En plus des mines de lithium issu de roche ou de lacs salés, il existe une autre manière de produire ce métal si recherché : la géothermie. En Europe, une dizaine de projets ont déjà été annoncés dans la vallée du Rhin. En effet, du lithium a été découvert dans les saumures (dans l'eau salée) du sous-sol de la région. Près de la frontière franco-allemande, à la sortie de la ville de Landau, 50 000 habitants, des ouvriers de la start-up australienne Vulcan appliquent de l'isolant en aluminium sur un impressionnant dédale de tuyaux. « C'est pour protéger les salariés de la chaleur dégagée par la saumure, l'eau salée issue de la géothermie », et puisée à plusieurs kilomètres de profondeur, explique Courtney Mahar, qui dirige la construction de cette usine pilote. « De l'autre côté de ce muret, ce sont nos voisins de la centrale de géothermie qui nous fournit des saumures. Là, dans ce cube gris se trouve le puits de forage. Et là, au fond du terrain le tuyau rejoint notre site. C'est comme ça que nous récupérons la saumure chargée en lithium », précise l'ingénieur. L'eau salée est filtrée pour en extraire le métal, avant de renvoyer le reste de l'eau et des minéraux dans le sous-sol. Le projet a commencé en 2018. Vulcan a levé près de 400 millions d'euros jusqu'à maintenant, sur un projet estimé à 1,5 milliard. La production de cette usine pilote doit débuter entre fin octobre et début novembre 2023. « Il y a trois étapes de production chez nous, explique Horst Kreuter, l'un des cofondateurs de l'entreprise. La première, c'est de forer des puits de géothermie [profonde] pour extraire de l'eau salée, de la saumure, dans le sous-sol. Ensuite, il faut séparer le lithium du reste de la saumure. On obtient alors un sel de lithium mais ce sel ne peut pas encore aller dans les batteries : il faut donc une étape supplémentaire, le raffinage, qui aura lieu à Francfort, dans une zone industrielle. » Après cette usine pilote, l'ambition de Vulcan est de passer à l'échelle industrielle, avec une usine environ 200 fois plus grande, qui produirait 24 000 tonnes de lithium chaque année, progressivement, à partir de 2026. « Plus de 30 usines de batteries sont en train d'être construites en Europe et ont besoin désespérément de lithium. Elles veulent se fournir sur le continent de lithium neutre en carbone. Et c'est exactement ce que nous faisons », se réjouit Horst Kreuter. La « neutralité carbone » à l'échelle d'une entreprise – dont se réclame Vulcan pour ses projets de lithium - est un concept contesté notamment par l'Ademe, l'agence française de la Transition écologique.Pour autant, les promesses d'une production moins polluante que les mines de roche dure conventionnelles font recette. « Nous avons déjà vendu toute notre production prévue pour les cinq prochaines années, alors que nous n'avons pas encore commencé à produire, poursuit Horst Kreuter. Nos clients sont Stellantis, Renault, Wolkswagen le groupe belge Umicore et puis LG, le deuxième plus grand fabricant de batteries au monde. » Cette méthode de production de lithium enthousiasme Valentin Goldberg et Fabian Nitschke, des chercheurs spécialisés dans la géothermie. Nous les rencontrons sur le campus de l'Institut technologique de Karlsruhe, à une trentaine de kilomètres de l'usine pilote de Vulcan. Valentin Goldberg est doctorant au département de Géothermie. Il souligne les avantages d'extraire du lithium par la géothermie plutôt que dans de la roche ou dans des lacs salés d'Amérique du Sud. « L'utilisation de ces saumures de la vallée du Rhin, les saumures de géothermie, est une forme d'extraction très peu invasive, dit-il. Car il y a juste deux petits puits de quelques centimètres de diamètres. Cela utilise moins de surface au sol, moins d'énergie et le grand avantage est que le marché se trouve ici [en Europe] : il n'y a quasiment pas besoin de transporter le lithium. Son impact environnemental est donc beaucoup moins important. Si l'exploitation se concrétise à l'échelle industrielle, ce serait donc plus propre que les mines conventionnelles », assure le doctorant. « Jusqu'à maintenant, nous avons toujours importé nos matières premières et notre énergie, comme le pétrole et le gaz, poursuit Valentin Goldberg. Nous exportions donc les dommages environnementaux que cela cause. Si nous avons la possibilité de produire notre propre énergie et nos propres matières premières, nous devrions prendre nos responsabilités et en assumer l'impact ici, là où nous les consommons, plutôt que de laisser à d'autres pays les dégâts que cela peut engendrer. » La construction des centrales de géothermie, qu'elles permettent ou non d'extraire du lithium, comporte tout de même des risques. « Nous avons constaté dans le passé que si les choses ne sont pas faites correctement, par exemple en allant trop vite, en appliquant des pressions trop fortes lors du forage, cela peut créer de l'activité sismique, qui peut être ressentie par la population. À Vendenheim [dans l'est de la France], mais aussi à Bâle [en Suisse, en 2006], il y a aussi eu des dommages limités, sur des maisons », souligne Fabian Nitschke, chercheur senior et directeur du Laboratoire de recherche dans lequel travaille Valentin Goldberg. Les habitants des alentours de Vendenheim, en banlieue de Strasbourg, ont en effet senti la terre trembler plusieurs fois à partir de la fin 2019. Dans un rapport commandé par les autorités françaises, des scientifiques ont conclu en 2022 que cette série de séismes avait été causée par le groupe français Fonroche, qui effectuait des forages pour construire une centrale de géothermie. « Dans le cas de Vendenheim, les personnes qui ont subi des dommages n'ont pas été indemnisées de manière automatique et facile, souligne Fabian Nitschke. Ce qui a fait diminuer nettement l'acceptation de cette technologie » dans la région. Gionni Cuomo a ressenti plusieurs de ces tremblements de terre dans la banlieue de Strasbourg. « On s'est bien fait secouer », explique cet Alsacien qui participe à Vigiclimat, un collectif d'associations locales opposées aux projets de géothermie profonde (qu'ils permettent ou non d'extraire du lithium). « Le dernier en date, c'était en juin 2021 [mesuré à 3,9 sur l'échelle de Richter]. J'ai même eu le temps de me lever, sortir de mon lit et d'aller dans la chambre des enfants, cela tremblait toujours. », se souvient-il. À ce moment-là, il cherchait déjà « plus de terrain pour [ses] enfants », mais les séismes ont motivé « en grande partie notre décision de voir si l'herbe était plus verte ailleurs », dit-il. C'est à dire de déménager, à 45 min de voiture plus au nord. Pour constater « qu'il n'y a pas un seul projet de géothermie sur notre nouveau territoire mais une quinzaine de projets potentiels », regrette-t-il. ► À consulter : [Avis de l'Ademe] Tous les acteurs doivent agir collectivement pour la neutralité carbone, mais aucun acteur ne devrait se revendiquer neutre en carbone « Europe cherche lithium désespérément », un Grand reportage de Justine Fontaine, réalisé par Nicolas Benita.*Lors de l'interview, l'entreprise a indiqué avoir besoin de 500 000 mètres cubes d'eau par an pour sa mine industrielle et d'un apport 5 fois plus important au démarrage du projet. Par la suite, Imerys a souhaité corriger cette information et précisé qu'elle aura besoin de 600 000 mètres cubes par an, sans nécessiter de « remplissage initial significatif » en eau au démarrage de la mine. « Le besoin net en eau devrait même en toute logique être inférieur aux 600 000 mètres cubes évoqués plus haut les premières années de mise en service (il devrait atteindre cette cible progressivement) », assure l'entreprise.
Verkor est née à Grenoble et produira à horizon 2025 des batteries pour les véhicules électriques, avec la technologie lithium-ion. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.
In der Rubrik “Investments & Exits” begrüßen wir heute Jannis Fett, Investment Manager bei HV Capital. Jannis bespricht die Finanzierungsrunden von MarketLeap, Paul-Tech und Mecaware.Die E-Commerce-Plattform MarketLeap aus Luxemburg, ehemals Gonuggets, hat zusätzliche 1,5 Millionen Euro in Seed-Finanzierung gesichert und damit insgesamt 2,6 Millionen Euro gesammelt. Zu den Investoren gehören Notion Capital, Kima Ventures, Motier Ventures und Expon Capital. Diese Mittel werden für die technische Weiterentwicklung des Betriebssystems, die Einführung neuer Serviceangebote, die Expansion in die USA und die Skalierung im Vereinigten Königreich verwendet. MarketLeap ermöglicht es digitalen Marken, ihre Präsenz auf globalen E-Commerce-Marktplätzen zu erweitern und so den Umsatz zu steigern. Das Unternehmen hat bereits gezeigt, dass seine Plattform Marken ein 4-faches Umsatzwachstum ermöglicht und Kunden in mehr als 30 Ländern bedient.Das estnische Startup Paul-Tech, das Echtzeit-Bodenerkenntnisse bietet, hat in einer Seed-Finanzierungsrunde 1,4 Millionen Euro gesichert, um im britischen Markt Fuß zu fassen. Die Agritech-Firma mit Sitz in Tallinn unterstützt Landwirte und Grundstücksverwalter mit Echtzeit-Einblicken, um ihre Bodenbewirtschaftung zu verbessern. Angeführt wurde die Runde von dem estnischen Fonds Superangel, mit Beteiligung von SmartCap, Honey Badger Capital, dem estnischen Business Angels Network (EstBAN), Tatoli AS, Overkill VC und einigen schwedischen Investoren.Das französische Batterie-Recycling-Startup Mecaware hat eine Series-A-Finanzierungsrunde über 40 Millionen Euro abgeschlossen. Die Finanzierung besteht aus einer Mischung aus Eigenkapital, Krediten und staatlichen Zuschüssen, um die Technologie von Mecaware zu skalieren und ein präindustrielles Pilotprojekt in Zusammenarbeit mit Verkor, einer der bestfinanzierten Gigafabriken Europas, durchzuführen. Angeführt wurde die Finanzierung von Crédit Mutuel Innovation, einem französischen Risikokapitalgeber, gefolgt von SPI2, einem Fonds für Industrieprojekte, verwaltet von der öffentlichen Investitionsbank Bpifrance. Rückkehrer unter den Investoren waren EIT InnoEnergy, UI Investissement, Kreaxi und BNP Paribas Création, alles Unternehmen mit einem Fokus auf nachhaltiger Energie.
Il y a l'or noir – le pétrole - et désormais l'or blanc, comme certains appellent le lithium. Extrêmement léger, très conducteur d'électricité, ce métal blanc est de plus en plus recherché, tant il est indispensable à la fabrication des voitures électriques, en pleine transition énergétique. Aujourd'hui, le lithium vient principalement de mines australiennes et chinoises, ou bien de lacs salés des hauts plateaux d'Amérique du Sud. Mais en cette période de tensions diplomatiques et économiques entre Pékin et Washington, et après la pandémie de Covid (qui avait entrainé des pénuries dans l'industrie), l'Europe cherche à assurer sa souveraineté dans ce domaine. À quelques centaines de mètres du village d'Echassières, dans le paysage vallonné du centre de la France, un grand cratère blanc pourrait voir s'installer l'une des plus importantes mines de lithium d'Europe. Pour l'instant, le site est une carrière de kaolin, une roche friable utilisée pour la porcelaine. Sous les gradins sillonnés par quelques machines de chantier se trouve un des plus grands gisements de lithium d'Europe. « Voilà l'entrée prévue de la galerie pilote qui permettrait d'alimenter notre usine pilote et de finir nos tests à l'échelle semi-industrielle, explique Benjamin Barré, géologue du groupe français Imerys, qui prévoit d'ouvrir une mine de lithium sous cette carrière en 2028. Nous sommes déjà en relation avec un bureau d'études pour nous aider à avoir des réponses pour la mine industrielle, la future mine ». Pour l'instant, des travaux d'exploration sont toujours en cours. Des salariés de l'entreprise sont en train d'extraire, avec l'aide d'une carotteuse, de longs cylindres de granit – des carottes dans le jargon de la géologie - qui seront ensuite analysés, pour évaluer leur richesse en lithium. La future mine souterraine n'a pas encore obtenu toutes les autorisations nécessaires. L'investissement prévu par Imerys est toutefois très important : plus d'un milliard d'euros, pour extraire la roche, la broyer, puis l'envoyer à quelques dizaines de kilomètres de là, vers une usine de raffinage, qui ne gardera que le lithium presque pur. « En France, je pense qu'il n'y a pas eu d'ouverture de mine ces 50 dernières années », avance Vincent Gouley, directeur de la Communication et du Développement durable pour les projets liés au lithium chez Imerys. « Quand vous trouvez un gisement de cette qualité au fond de votre jardin, il serait dommage de ne pas l'exploiter. Quelque part, nous avons de la chance d'avoir mis la main sur un tel gisement, sous un site existant », s'enthousiasme-t-il. Il a fait le voyage depuis Paris pour rencontrer des élus locaux et pour défendre le projet de mine. « En l'état de nos connaissances, il permettrait de produire 34 000 tonnes d'hydroxyde de lithium chaque année, sur au moins 25 ans. Cela correspond aux besoins en lithium de 700 000 véhicules électriques par an, c'est-à-dire la moitié de la production française [de voitures électriques] aujourd'hui. C'est un gisement significatif au niveau français et au niveau européen », se réjouit-il. Un enjeu politique et de souveraineté Comme celui d'Imerys, les projets autour du lithium se multiplient en Europe : usines de batteries en France et en Allemagne, projets de mines au Portugal, en Espagne, en Finlande, ou encore au Royaume-Uni. Une réponse aux estimations du niveau de la demande en lithium dans les années à venir : celle-ci pourrait être multipliée par 25 d'ici à 2050, d'après l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). De quoi inciter le président français Emmanuel Macron à promouvoir l'extraction de lithium dans son pays, comme lors de cette interview sur la chaîne France 2, en octobre 2022. « On n'a pas de pétrole, mais on a du lithium. Donc si on fait des batteries – et on en fera en France deux millions par an à la fin du quinquennat – il faut pouvoir sécuriser les approvisionnements. Car le coût d'une batterie est à 80% lié aux matériaux comme les terres rares, etc. C'est pour ça qu'on va rouvrir des mines de lithium. On évitera à nos enfants des crises comme on est en train de la vivre. Car on ne dépendra plus du pétrole qui vient d'autres pays, [on dépendra] beaucoup moins du gaz venant d'autres pays, et beaucoup moins des batteries électriques faites en Chine », assurait le président français. Aujourd'hui, près de la moitié du lithium produit dans le monde vient de mines australiennes. Un tiers vient de lacs salés des hauts plateaux du Chili, dans le désert d'Atacama. Enfin, la Chine extrait sur son sol 15% de la production mondiale. Une concentration qui inquiète les dirigeants européens, échaudés par la guerre en Ukraine, qui a mis en évidence la dépendance du continent vis-à-vis du gaz russe. Pour tenter d'assurer une souveraineté européenne pour l'approvisionnement en lithium et autres minerais indispensables à la transition énergétique, la Commission européenne a lancé en 2022 une nouvelle législation sur les matières premières critiques. Des minerais « critiques » et des terres rares, « il y en a en Europe, mais maintenant il faut se donner les moyens de les extraire. Et ne pas dire ‘nous en Europe nous allons consommer et assembler, mais laisser les autres extraire'. Car nous savons bien qu'extraire est compliqué », tonnait en mars 2023 Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur. L'Union européenne s'est ainsi fixé des objectifs : « Sur l'extraction, l'objectif est [d'extraire sur le sol européen] 10% [des quantités de matières premières critiques dont nous aurons besoin] à l'horizon 2030. Certains diront que c'est peu mais nous sommes à 3% seulement aujourd'hui, donc c'est quand même un objectif ambitieux, estime Thierry Breton. Sur le raffinage 40% de nos besoins en 2030 doivent être faits en Europe. Et enfin nous avons un objectif de 15% de recyclage », concluait-il lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Or, concernant le raffinage par exemple, aucune usine n'est opérationnelle à ce jour en Europe. De la mine à la batterie À Lauterbourg, à deux pas de la frontière franco-allemande, la start-up Viridian prévoit d'en installer une, en bordure d'un port industriel, le long du Rhin. La construction n'a pas encore commencé. Nous rencontrons donc le co-fondateur de Viridian lors d'un de ses passages à Paris.Le projet a obtenu 12 millions d'euros de subventions publiques, pour effectuer l'une des étapes intermédiaires entre les mines et les producteurs de batteries électriques. « En amont, le producteur de lithium extrait ce métal depuis de la roche dure ou de saumure [de l'eau salée]. Ensuite, il faut raffiner. Certains producteurs le font eux-mêmes. D'autres préfèrent l'envoyer chez des raffineurs indépendants tels que Viridian pour le transformer ou le purifier davantage, explique Rémy Welschinger, co-fondateur de Viridian. Puis, ce lithium est donné aux constructeurs de cathodes, pour construire des cellules de batteries. Ces cellules sont mises dans des packs de batteries et enfin on place ces packs de batteries dans des véhicules électriques », précise-t-il. Viridian espère ouvrir sa raffinerie en 2026, avec une centaine de salariés. La start-up est en négociations avec Verkor (qui prévoit d'ouvrir une grande usine de batteries du nord de la France) pour lui fournir du lithium. Quelles conséquences pour l'environnement ? L'Europe prévoit d'interdire les voitures à moteurs thermiques dès 2035. Cependant, avec les projets déjà connus aujourd'hui, la production de lithium ne suffirait pas à répondre à la demande mondiale de batteries électriques estimée pour 2030, anticipe l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). Malgré l'enthousiasme des dirigeants européens, les élus locaux ne sont pas tous à l'aise avec ces projets. Dans la région où Imerys veut creuser sa mine de lithium, certains n'ont pas souhaité nous parler. À Echassières, le village où la mine pourrait voir le jour, le maire a tout de même accepté de nous recevoir dans un petit bâtiment moderne où il est seul ce jour-là. Sur le principe, Frédéric Dalaigre est plutôt favorable à la mine, qui promet de créer près de 500 emplois directs, dont 300 à Echassières. Un chiffre énorme pour ce village d'à peine 400 habitants, dans une région rurale. « À l'échelle d'Echassières, c'est bien évidemment un projet de très grande taille », dit-il. « D'un point de vue économique, c'est évidemment positif pour la commune car si l'exploitation de lithium se fait, on aura des créations d'emplois sur la commune. Qui dit création d'emplois dit potentiellement plus d'habitants pour la commune et toutes les communes voisines. Cela veut dire plus de gens pour faire tourner nos commerces et plus d'enfants à l'école », souligne le maire. « Sur l'aspect environnemental, là, il y a une vigilance à apporter, notamment concernant la disponibilité en eau. L'eau est une préoccupation majeure partout en France. C'est le cas également dans l'Allier [le département où se trouve Echassières]. On attend des réponses à ce niveau-là, pour savoir où ils [Imerys] vont prendre l'eau, quelles sont les disponibilités locales, et où ils vont aller la chercher. » Dans le seul restaurant du village, face à l'église en pierre, un groupe d'amis finit de déjeuner. « Ce projet est une bonne nouvelle pour la commune », estime Kevin Fayol, qui élève des vaches à quelques centaines de mètres de la future mine. « Ça ne peut qu'apporter du travail en plus et davantage de population pour notre village », pense celui qui est aussi conseiller municipal. Autour de la table, tous sont favorables au projet, comme Eric Brun, conseiller municipal d'une commune voisine et agriculteur lui aussi. « On ne peut pas voir que les inconvénients, ce n'est pas possible. On nous parle tous les jours du local : ça c'en est, du local. Alors pourquoi être contre ? », avance-t-il. Pour autant, les habitants des alentours sont divisés. « Non à la mine », « Lithium non merci »... Voici les messages qu'on peut lire sur la route menant à Echassières. Nous retrouvons Xavier Thabarant quelques centaines de mètres au-dessus du site d'Imérys. Il est guide naturaliste, adhérent de France Nature Environnement et fait partie de « Préservons la forêt des Colettes », une association locale opposée à la mine. Dans cette forêt domaniale classée Natura 2000, « l'une des plus belles hêtraies de la région », selon Xavier Thabarant, un panneau signale la présence de la rosalie des Alpes, un insecte menacé. « C'est cet insecte qui est en photo, bleu et noir, qui pond dans les hêtres. C'est notre insecte rare sur la forêt, et protégé. On est à deux pas de la mine, quand on regarde là derrière, on voit le haut [de la carrière]. J'espère que les arbres ne mourront pas mais s'ils meurent, l'insecte disparaîtra lui aussi [des lieux] », craint-il. Pour son projet, Imerys aura besoin de puiser 600 000 mètres cubes d'eau par an*, assure l'entreprise. Soit l'équivalent de la consommation annuelle domestique de 11 000 Français environ. L'eau serait puisée à plusieurs kilomètres de la mine. L'endroit précis n'a pas encore été défini. Mais c'est l'un des points qui inquiète le plus les riverains. Sans compter la pollution à long terme habituellement générée par l'activité minière. Des nuisances que Xavier Thabarant n'accepte pas de voir justifiées par l'argument de la souveraineté. « C'est vrai qu'on a du lithium ici [en France] mais pour faire une batterie il faut aussi du cobalt, du manganèse... On a peut-être la moitié de ce dont on a besoin, donc on n'aura jamais l'indépendance énergétique », souligne-t-il. Pour les adhérents de Stop mines 03, une association qui se mobilise également contre le projet d'Imerys, les promesses de mine responsable avancées par Imerys, ne sont pas crédibles. « Même Imerys dit qu'il y aura des impacts environnementaux », souligne Sara Monimart, l'une des membres de l'association, qui se mobilise pour éviter que la mine voie le jour. « Ils [reconnaissent qu'ils] vont juste les minimiser. Cela veut dire qu'ils seraient capables de les minimiser ici mais qu'ils ne le font pas à l'étranger car ce n'est pas Europe et qu'il n'y a pas les mêmes normes ? C'est d'un cynisme monstrueux », dit-elle. En Serbie, en janvier 2022, la mobilisation de dizaines de milliers d'habitants a fini par mettre un coup d'arrêt à un projet de mine de lithium porté par la multinationale Rio Tinto. Les riverains - et les manifestants qui les soutenaient - craignaient des conséquences sur leur santé, et sur l'environnement. Lithium et géothermie En plus des mines de lithium issu de roche ou de lacs salés, il existe une autre manière de produire ce métal si recherché : la géothermie. En Europe, une dizaine de projets ont déjà été annoncés dans la vallée du Rhin. En effet, du lithium a été découvert dans les saumures (dans l'eau salée) du sous-sol de la région. Près de la frontière franco-allemande, à la sortie de la ville de Landau, 50 000 habitants, des ouvriers de la start-up australienne Vulcan appliquent de l'isolant en aluminium sur un impressionnant dédale de tuyaux. « C'est pour protéger les salariés de la chaleur dégagée par la saumure, l'eau salée issue de la géothermie », et puisée à plusieurs kilomètres de profondeur, explique Courtney Mahar, qui dirige la construction de cette usine pilote. « De l'autre côté de ce muret, ce sont nos voisins de la centrale de géothermie qui nous fournit des saumures. Là, dans ce cube gris se trouve le puits de forage. Et là, au fond du terrain le tuyau rejoint notre site. C'est comme ça que nous récupérons la saumure chargée en lithium », précise l'ingénieur. L'eau salée est filtrée pour en extraire le métal, avant de renvoyer le reste de l'eau et des minéraux dans le sous-sol. Le projet a commencé en 2018. Vulcan a levé près de 400 millions d'euros jusqu'à maintenant, sur un projet estimé à 1,5 milliard. La production de cette usine pilote doit débuter entre fin octobre et début novembre 2023. « Il y a trois étapes de production chez nous, explique Horst Kreuter, l'un des cofondateurs de l'entreprise. La première, c'est de forer des puits de géothermie [profonde] pour extraire de l'eau salée, de la saumure, dans le sous-sol. Ensuite, il faut séparer le lithium du reste de la saumure. On obtient alors un sel de lithium mais ce sel ne peut pas encore aller dans les batteries : il faut donc une étape supplémentaire, le raffinage, qui aura lieu à Francfort, dans une zone industrielle. » Après cette usine pilote, l'ambition de Vulcan est de passer à l'échelle industrielle, avec une usine environ 200 fois plus grande, qui produirait 24 000 tonnes de lithium chaque année, progressivement, à partir de 2026. « Plus de 30 usines de batteries sont en train d'être construites en Europe et ont besoin désespérément de lithium. Elles veulent se fournir sur le continent de lithium neutre en carbone. Et c'est exactement ce que nous faisons », se réjouit Horst Kreuter. La « neutralité carbone » à l'échelle d'une entreprise – dont se réclame Vulcan pour ses projets de lithium - est un concept contesté notamment par l'Ademe, l'agence française de la Transition écologique.Pour autant, les promesses d'une production moins polluante que les mines de roche dure conventionnelles font recette. « Nous avons déjà vendu toute notre production prévue pour les cinq prochaines années, alors que nous n'avons pas encore commencé à produire, poursuit Horst Kreuter. Nos clients sont Stellantis, Renault, Wolkswagen le groupe belge Umicore et puis LG, le deuxième plus grand fabricant de batteries au monde. » Cette méthode de production de lithium enthousiasme Valentin Goldberg et Fabian Nitschke, des chercheurs spécialisés dans la géothermie. Nous les rencontrons sur le campus de l'Institut technologique de Karlsruhe, à une trentaine de kilomètres de l'usine pilote de Vulcan. Valentin Goldberg est doctorant au département de Géothermie. Il souligne les avantages d'extraire du lithium par la géothermie plutôt que dans de la roche ou dans des lacs salés d'Amérique du Sud. « L'utilisation de ces saumures de la vallée du Rhin, les saumures de géothermie, est une forme d'extraction très peu invasive, dit-il. Car il y a juste deux petits puits de quelques centimètres de diamètres. Cela utilise moins de surface au sol, moins d'énergie et le grand avantage est que le marché se trouve ici [en Europe] : il n'y a quasiment pas besoin de transporter le lithium. Son impact environnemental est donc beaucoup moins important. Si l'exploitation se concrétise à l'échelle industrielle, ce serait donc plus propre que les mines conventionnelles », assure le doctorant. « Jusqu'à maintenant, nous avons toujours importé nos matières premières et notre énergie, comme le pétrole et le gaz, poursuit Valentin Goldberg. Nous exportions donc les dommages environnementaux que cela cause. Si nous avons la possibilité de produire notre propre énergie et nos propres matières premières, nous devrions prendre nos responsabilités et en assumer l'impact ici, là où nous les consommons, plutôt que de laisser à d'autres pays les dégâts que cela peut engendrer. » La construction des centrales de géothermie, qu'elles permettent ou non d'extraire du lithium, comporte tout de même des risques. « Nous avons constaté dans le passé que si les choses ne sont pas faites correctement, par exemple en allant trop vite, en appliquant des pressions trop fortes lors du forage, cela peut créer de l'activité sismique, qui peut être ressentie par la population. À Vendenheim [dans l'est de la France], mais aussi à Bâle [en Suisse, en 2006], il y a aussi eu des dommages limités, sur des maisons », souligne Fabian Nitschke, chercheur senior et directeur du Laboratoire de recherche dans lequel travaille Valentin Goldberg. Les habitants des alentours de Vendenheim, en banlieue de Strasbourg, ont en effet senti la terre trembler plusieurs fois à partir de la fin 2019. Dans un rapport commandé par les autorités françaises, des scientifiques ont conclu en 2022 que cette série de séismes avait été causée par le groupe français Fonroche, qui effectuait des forages pour construire une centrale de géothermie. « Dans le cas de Vendenheim, les personnes qui ont subi des dommages n'ont pas été indemnisées de manière automatique et facile, souligne Fabian Nitschke. Ce qui a fait diminuer nettement l'acceptation de cette technologie » dans la région. Gionni Cuomo a ressenti plusieurs de ces tremblements de terre dans la banlieue de Strasbourg. « On s'est bien fait secouer », explique cet Alsacien qui participe à Vigiclimat, un collectif d'associations locales opposées aux projets de géothermie profonde (qu'ils permettent ou non d'extraire du lithium). « Le dernier en date, c'était en juin 2021 [mesuré à 3,9 sur l'échelle de Richter]. J'ai même eu le temps de me lever, sortir de mon lit et d'aller dans la chambre des enfants, cela tremblait toujours. », se souvient-il. À ce moment-là, il cherchait déjà « plus de terrain pour [ses] enfants », mais les séismes ont motivé « en grande partie notre décision de voir si l'herbe était plus verte ailleurs », dit-il. C'est à dire de déménager, à 45 min de voiture plus au nord. Pour constater « qu'il n'y a pas un seul projet de géothermie sur notre nouveau territoire mais une quinzaine de projets potentiels », regrette-t-il. ► À consulter : [Avis de l'Ademe] Tous les acteurs doivent agir collectivement pour la neutralité carbone, mais aucun acteur ne devrait se revendiquer neutre en carbone « Europe cherche lithium désespérément », un Grand reportage de Justine Fontaine, réalisé par Nicolas Benita.*Lors de l'interview, l'entreprise a indiqué avoir besoin de 500 000 mètres cubes d'eau par an pour sa mine industrielle et d'un apport 5 fois plus important au démarrage du projet. Par la suite, Imerys a souhaité corriger cette information et précisé qu'elle aura besoin de 600 000 mètres cubes par an, sans nécessiter de « remplissage initial significatif » en eau au démarrage de la mine. « Le besoin net en eau devrait même en toute logique être inférieur aux 600 000 mètres cubes évoqués plus haut les premières années de mise en service (il devrait atteindre cette cible progressivement) », assure l'entreprise.
Trung bình ô tô điện của Trung Quốc trên thị trường Liên Âu rẻ hơn từ « 8 đến 10 ngàn euro một chiếc ». Bruxelles cho mở điều tra về việc Bắc Kinh trợ giá xe điện, cạnh tranh « bất bình đẳng » với các hãng châu Âu. Trung Quốc lên án Liên Hiệp Châu Âu áp dụng chính sách bảo hộ. Ô tô điện báo trước một cuộc đọ sức thương mại giữa Liên Âu và Trung Quốc hay đang làm lộ rõ « chậm trễ » của các nhà sản xuất châu Âu trong một lĩnh vực công nghiệp mới ?13/09/2023 liệu có là một ngày 13 đen tối đối với các nhà sản xuất xe hơi nói chung, ô tô điện nói riêng Trung Quốc ? Trong diễn văn về tình hình Liên Âu, chủ tịch Ủy Ban Châu Âu Ursula Von der Leyen ghi nhận « ô tô điện Trung Quốc với giá rẻ tràn ngập thị trường thế giới, giá xe Trung Quốc thấp một cách giả tạo ». Do vậy Bruxelles « cho mở điều tra về việc xe Trung Quốc được Nhà nước trợ giá », bất lợi cho các nhà sản xuất của châu Âu.Bốn ngày sau Ủy Viên Châu Âu đặc trách về thị trường nội địa Thierry Breton giải thích thêm, nếu kết quả điều tra cho thấy xe Trung Quốc được chính phủ « trợ giá » châu Âu toàn quyền nâng tăng thuế nhập khẩu đánh vào ô tô điện từ Trung Quốc bán sang 27 nước thành viên Liên Âu. Thuế hải quan đó có thể lên tới 20 % thay vì 10 % như hiện tại.Bắc Kinh lập tức phản công, lên án Liên Hiệp Châu Âu nhân danh « cạnh trăng bình đẳng » để áp dụng « các biện pháp bảo hộ » và dọa nạt hành vi kém thân thiện đó của Bruxelles sẽ « ảnh hưởng xấu đến quan hệ kinh tế song phương ».Chuẩn bị công luận để nâng thuế đánh vào xe Trung QuốcVì sao và căn cứ vào đâu Liên Hiệp Châu Âu cáo buộc Trung Quốc trợ giá ô tô điện ? Chẳng lẽ ở Bruxelles không mấy ai quan tâm đến chiến lược phát triển « Made in China 2025 » được ông Tập Cận Bình công bố từ 2015 ?Trước hết xe của châu Âu bán sáng Trung Quốc bị Bắc Kinh đánh thuế 15 %. Trong chiều ngược lại thuế nhập khẩu đánh vào xe từ Hoa Lục vào thị trường chung là 10 %. Để so sánh, ô tô điện Trung Quốc bán sang Hoa Kỳ bị đánh thuế 27 % do vậy đến nay các nhà sản xuất Trung Quốc vẫn chưa bước qua được hàng rào thuế quan rất kiên cố đó của Mỹ.Ngoài ra trên thị trường, giá thành của xe Trung Quốc rẻ hơn đến 20 % so với một kiểu xe tương đương do các tập đoàn châu Âu cung cấp. Chênh lệch về giá cả đó có được là nhờ các tập đoàn sản xuất Trung Quốc được Nhà nước hỗ trợ « rất nhiều ».Báo cáo của Trung Tâm Nghiên Cứu Chiến Lược Quốc Tế CSIS năm 2020 thẩm định trong giai đoạn 2009-2019, chính quyền Bắc Kinh đã rót « 60 tỷ đô la dưới dạng trợ cấp công » cho các doanh nghiệp trong ngành. Ngành xe điện Trung Quốc được « hỗ trợ từ khâu mua vào nguyên và nhiên liệu, đến khâu sản xuất bình điện cho xe ô tô, họ được trợ cấp cả về điện, nước. (...) Bắc Kinh cũng đã đầu tư rất nhiều để phát triển các phần mềm và trong lĩnh vực thông minh nhân tạo ». Sự chậm trễ của Liên Âu về ô tô điệnTuy vậy, tăng thuế đánh vào ô tô Trung Quốc có giúp cho ngành công nghiệp xe hơi của Liên Âu cất cánh nhanh hơn hay không ? Để trả lời câu hỏi này nhà báo Dominique Seux của nhật báo kinh tế Les Echos và cũng là một bình luận viên trên đài phát thanh France Inter hôm 15/09/2023 nhìn nhận châu Âu cần bảo vệ nền công nghiệp xe hơi « thế hệ mới » trước mọi đối thủ nhưng trước mắt, « phạt » ô tô điện Trung Quốc đặt ra ít nhất ba vấn đề cho chính Liên Âu : « Thứ nhất là đánh thuế xe Trung Quốc bất lợi cho người tiêu dùng trong thị trường châu Âu : giá xe điện sẽ đắt hơn, đúng không nào ? Thứ hai là hạn chế ô tô điện Trung Quốc vào thị trường châu Âu có nghĩa là mục tiêu ngừng sử dụng xe hơi chạy bằng dầu xăng sẽ bị chựng lại. Vậy bất lợi ở đây là đối với môi trường. Lý do thứ ba là Liên Âu viện cớ Bắc Kinh trợ giá cho xe Trung Quốc tạo cạnh tranh bất bình đẳng cho xe của các nhà sản xuất châu Âu, nhưng thực tế là khối này cũng trợ giúp các hãng xe của mình. Điển hình là tập đoàn sản xuất bình điện cho ô của Pháp Verkor vừa được chính phủ hỗ trợ hàng triệu euro ».Có lẽ những cân nhắc đó khiến Luca de Meo, lãnh đạo tập đoàn xe hơi Pháp Renault muốn ngành công nghiệp xe điện tại châu Âu được « bảo vệ » để phát triển nhưng ông quan niệm không nên «trừng phạt » xe Trung Quốc mà nên giúp đỡ các hãng xe châu Âu hoạt động «hiệu quả hơn, có sức cạnh tranh mạnh hơn ».Giáo sư kinh tế Thomas Porcher trường quản trị kinh doanh Paris School of Business cho rằng dù có đánh thuế xe điện Trung Quốc, Liên Âu vẫn không che giấu được một thực tế đó là sự chậm trễ của mình trong một lĩnh vực công nghệ then chốt : « Đánh thuế là điều tốt để bảo vệ nền công nghiệp ô tô điện của châu Âu nhưng không giải quyết được một vấn đề cơ bản và không trả lời được câu hỏi tại sau châu Âu đã chậm trễ trong lĩnh vực phát triển xe điện ? Tại sao chúng ta lại bỏ lỡ mất cơ hội để rồi các hãng Trung Quốc dẫn đầu cuộc chơi ? Câu trả lời theo tôi khá đơn giản : trong ba thập niên, Pháp không có được một chính sách công nghiệp rõ ràng. Liên Hiệp Châu Âu thì chủ yếu là một thị trường chung. Mục tiêu ban đầu của khối này là bảo vệ người tiêu dùng, chứ không phải là để hoạch định một chính sách phát triển công nghiệp chung. Trong thập niên 1980 Liên Âu chủ trương tạo một sân chơi bình đẳng cho các doanh nghiệp tha hồ cạnh tranh, điều đó có lợi cho người tiêu dùng, và hơn nữa, từ sự cạnh tranh đó nảy sinh ra những phát minh mới. Ngành sản xuất ô tô không là một ngoại lệ ».Châu Âu « cận thị » Sau khi đã bị bất ngờ về sức mạnh của các nhà sản xuất pin mặt trời Trung Quốc giờ đây Liên Hiệp Châu Âu lại giật mình khi thấy Trung Quốc chiếm 40 % các gian triển lãm tại hội chợ xe hơi quốc tế Munich (5-10/09/2023) vừa qua ! 10 năm trước không một hiệu xe Trung Quốc nào được dân châu Âu chú ý.Riêng về ô tô điện, năm ngoái Trung Quốc xuất khẩu 1,12 triệu xe và gần một nửa trong số này là để phục vụ các khách hàng châu Âu. Hiệp hội các nhà sản xuất xe của châu Âu ghi nhận trước mắt ô tô điện Trung Quốc chiếm 8 % thị trường châu Âu nhưng tỷ lệ này sẽ được nhân lên gấp đôi từ nay đến cuối 2024. Theo quan điểm của ông Dominique Seux, Liên Âu đã thực sự « cận thị » trước hiện tượng của xe Trung Quốc :« Trung Quốc đi trước mọi người một bước do họ đốt giai đoạn và dồn nhiều nỗ lực vào công nghệ xe điện hơn là xe chạy bằng dầu, xăng. Nhưng phải công nhận là Liên Hiệp Châu Âu đã bị bất ngờ, và không lường trước được thị trường ô tô điện tại châu lục này lại phát triển nhanh như vậy ». Giáo sư Porcher trường quản trị kinh doanh Paris School of Business lưu ý từ đầu thập niên 2010 các nhà sản xuất Trung Quốc « dưới sự dẫn dắt của Đảng » đã có hẳn một kế hoạch công nghiệp xe hơi cho thế kỷ 21. Tại châu Âu, các hãng lớn như Renault, Peugeot của Pháp hay Volkswagen, Opel … của Đức « vẫn mải mê đi tìm lợi nhuận trong ngắn hạn » tiếp tục đẩy mạnh đầu tư vào xe chạy bằng xăng dầu và vẫn tiếp tục chiến lược di dời cơ sở sản xuất sang Trung Quốc. Hệ quả kèm theo thể hiện rất rõ ràng : « Có một yếu tố khác giải thích cho sự thành công của ô tô điện Trung Quốc đó là vai trò của Nhà nước. Chính quyền đã đầu tư rất mạnh để xây dựng các trạm nạp điện. Trung bình tại Trung Quốc 1 cột điện phục vụ ba chiếc xe. Liên Âu đề ra mục tiêu là 1 cột điện đó phục vụ 8 cái xe, mà đó chỉ là mục tiêu hiện tại còn ngoài khả năng của châu Âu. Trung Quốc đã có hẳn một chiến lược phát triển công nghệ với vai trò hàng đầu của Nhà nước để hỗ trợ các doanh nghiệp quốc gia phát triển xe điện. »Danh sách dài những bất lợi của châu Âu Trong cuộc chạy đua sản xuất ô tô điện với Trung Quốc, châu Âu cần nhớ rằng ngoài những tính toán sai lầm về chiến lược phát triển công nghiệp thì các đối thủ của Liên Âu có nhiều lợi thế quan trọng khác : một là « các nhà sản xuất Trung Quốc mua nguyên liệu với giá rẻ hơn so với các hãng châu Âu đến 20 % và hai là Trung Quốc đăng nắm giữ kim loại hiếm, những nguyên liệu thiết yếu chế tạo bình điện cho ô tô « sạch ».Bất lợi thứ ba của châu Âu là sau nhiều thập kỷ di dời cơ sở sản xuất sang Trung Quốc để tận dụng nhân công rẻ, giờ đây phát triển ngành công nghiệp xe hơi « thế hệ mới » đòi hỏi các hãng xe của Pháp, của Đức hay của Ý phải đào tạo trở lại nguồn nhân lực sau hàng thập niên đã đóng cửa các nhà máy. Châu Âu cũng phải cho các công trường khai thác đất hiếm, quặng mỏ hoạt động trở lại. Năng lượng là yếu tố kế tiếp trong danh sách đã khá dài những trở ngại các hãng xe châu Âu cần phải vượt qua. Trước ngần ấy thách thức, dù có phạt xe Trung Quốc, chưa chắc ngành ô tô điện châu Âu đã dễ dàng cất cánh. Tuy nhiên, tương tự như trong trường hợp của Washignton, có lẽ « nhức nhối » hơn cả đối với Bruxelles là khi nhận thấy rằng, một « đối thủ có hệ thống » như Trung Quốc đang làm chủ một công nghệ mới và đang đi trước Liên Âu nhiều bước.Sau cùng, tuyên bố cứng rắn của giới lãnh đạo Liên Âu đòi « phạt » ô tô điện Trung Quốc được đưa ra 9 tháng trước khi Liên Hiệp Châu Âu bầu lại Nghị Viện và bà Ursula Von der Leyen muốn tái tranh cử thêm một nhiệm kỳ ở cương vị chủ tịch Ủy Ban Châu Âu. Song giới quan sát không loại trừ khả năng Liên Hiệp Châu Âu dọa phạt ô tô điện Trung Quốc trước hết là thông điệp của Bruxelles gửi đến Hoa Kỳ vào lúc ngành công nghiệp châu Âu đang bị luật chống lạm phát IRA của Mỹ đe dọa.Về phía Trung Quốc, có lẽ chính quyền không lo lắng quá đáng trước lời đe dọa của bà Von der Leyen, bởi vì trong chính sách với Bắc Kinh, Bruxelles cũng đã nhiều lần chứng minh rằng khối này chủ trương « giơ cao đánh khẽ ». Vả lại Liên Âu là một khối với 27 thành viên, không dễ để tìm ra một tiếng nói chung. Chỉ riêng trong lĩnh vực xe hơi, đừng quên rằng Paris-Berlin đều phải bảo vệ những quyền lợi riêng và các tập đoàn xe của Pháp, Đức là những đối thủ cạnh tranh trực tiếp với nhau.
Dans cet épisode, 4 actualités sont décodées. La première concerne la start-up Verkor, qui a réuni 2 milliards d'euros pour une usine de batteries à Dunkerque. La deuxième actualité porte sur l'Arcom qui recommande aux plateformes de streaming de faire plus pour informer les utilisateurs et réduire leur impact environnemental. Sans oublier : plusieurs grands dirigeants de la tech ont été reçus par les sénateurs américains pour parler intelligence artificielle, et TSMC mise sur le Japon alors que son usine américaine accumule les problèmes.Les épisodes de Signaux faibles sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La région Hauts-de-France et plus précisément le département du Nord, sont une terre de prédilection pour les sites de production moderne du XXIe siècle. En effet, on y compte déjà trois grands projets portés par Stellantis, Renault et Akror. Mais pour la première fois, c'est un groupe étranger qui a décidé d'y poser ses valises. Plus précisément, tout cela se passe du côté de Dunkerque, qui s'impose définitivement comme la ville des gigafactory ! Après Verkor et ses batteries électriques, c'est un nouvel acteur, le Taïwanais Prologium, qui confirme sa volonté d'installer une usine de production… de batteries également ! Des batteries bénéficiant d'une technologie avancée les dotant d'une capacité de recharge plus rapide et d'une autonomie plus longue par ailleurs. Pour mener à bien ce projet, dont l'officialisation a eu lieu en présence du président de la République Emmanuel Macron, Prologium compte investir 4,5 milliards d'euros. Avec cette somme, la gigafactory devrait équiper entre 500 et 750 000 véhicules électriques chaque année, permettant ainsi la création de 3000 emplois. Et clairement, la France peut être fière de son pouvoir d'attraction. En effet, le groupe taiwanais réfléchissait au départ à une possible implantation aux États-Unis. Après avoir longuement hésité entre deux autre pays voisins que sont les Pays-Bas et l'Allemagne, c'est finalement dans l'hexagone qu'il a jeté son dévolu, sans doute aussi parce que Dunkerque possède à la fois une situation géographique stratégique en étant au carrefour de l'Union Européenne, et un savoir-faire certain de par son passé industriel. À noter que l'énergie nucléaire, donc décarbonée, à proximité avec la centrale de Gravelines a aussi été un atout majeur pour la ville portuaire face à la concurrence allemande et néerlandaise. Les travaux du site de production dunkerquois devraient débuter en 2024 et s'étendre sur 180 hectares, pour une mise en service de la gigafactory d'ici 2026. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La région Hauts-de-France et plus précisément le département du Nord, sont une terre de prédilection pour les sites de production moderne du XXIe siècle. En effet, on y compte déjà trois grands projets portés par Stellantis, Renault et Akror. Mais pour la première fois, c'est un groupe étranger qui a décidé d'y poser ses valises.Plus précisément, tout cela se passe du côté de Dunkerque, qui s'impose définitivement comme la ville des gigafactory ! Après Verkor et ses batteries électriques, c'est un nouvel acteur, le Taïwanais Prologium, qui confirme sa volonté d'installer une usine de production… de batteries également ! Des batteries bénéficiant d'une technologie avancée les dotant d'une capacité de recharge plus rapide et d'une autonomie plus longue par ailleurs. Pour mener à bien ce projet, dont l'officialisation a eu lieu en présence du président de la République Emmanuel Macron, Prologium compte investir 4,5 milliards d'euros. Avec cette somme, la gigafactory devrait équiper entre 500 et 750 000 véhicules électriques chaque année, permettant ainsi la création de 3000 emplois.Et clairement, la France peut être fière de son pouvoir d'attraction. En effet, le groupe taiwanais réfléchissait au départ à une possible implantation aux États-Unis. Après avoir longuement hésité entre deux autre pays voisins que sont les Pays-Bas et l'Allemagne, c'est finalement dans l'hexagone qu'il a jeté son dévolu, sans doute aussi parce que Dunkerque possède à la fois une situation géographique stratégique en étant au carrefour de l'Union Européenne, et un savoir-faire certain de par son passé industriel. À noter que l'énergie nucléaire, donc décarbonée, à proximité avec la centrale de Gravelines a aussi été un atout majeur pour la ville portuaire face à la concurrence allemande et néerlandaise. Les travaux du site de production dunkerquois devraient débuter en 2024 et s'étendre sur 180 hectares, pour une mise en service de la gigafactory d'ici 2026. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une pincée de science, une cuillère d'entrepreneuriat, un brin d'idéalisme : c'est un voyage dans l'alimentation de demain que 40 Nuances de Next vous propose avec Clément Ray. L'entrepreneur est le co-fondateur, avec Aude Guo et Bastien Oggeri, d'Innovafeed, qui produit des protéines à base d'insectes. Ils ont commencé à les incorporer dans les farines destinées à l'alimentation animale. Mais à plus long terme, ce sont bien les produits que consomment les humains qu'ils visent. L'ambition est géante : “construire le système alimentaire de demain qui permettra aux prochaines générations de bien se nourrir tout en respectant les contraintes de notre planète”. Comprendre : avoir le moins d'impact environnemental possible tout en étant le plus compétitif économiquement.Autant dire que le défi n'est pas simple, même pour une startup industrielle à la croissance fulgurante, qui a levé plus de 485 millions de dollars depuis 2017. Technologie, industrialisation, décarbonation, recrutement… Les contraintes ne manquent pas. “Je pensais que c'était un sprint. J'ai découvert que je courais un marathon”.Pendant plus d'une heure, Clément Ray prend le temps d'expliquer en détail le modèle de production circulaire d'Innovafeed, de revenir sur les enjeux sociétaux de l'industrie mais aussi d'expliquer, avec humilité, la lucidité dont un entrepreneur doit faire preuve pour éviter le statut quo. Et dans la bouche de l'ancien consultant chez Mc Kinsey, il ne s'agit pas que de croissance. Il y a aussi l'idée de participer à l'épanouissement personnel de chacun. À la quête de sens. Aux liens entre humains. “Quelque part, c'est de ne jamais arnaquer personne.”Côté “Sista”, Clément Ray a choisi Charlotte Schoelinck, fondatrice de Lisaqua, qui a développé un procédé aquacole pour élever des gambas sans antibiotiques et sans rejets polluants.Dans cet épisode, on cite, Aude Go, Bastien Oggeri, Verkor, Exotec, Ynsect, Creadev, Cargill, ADM, Temasek, QIA, Michel Leclercq. Merci à nos partenaires de nous soutenir tout en challengeant le Next40 avec leurs questions : Neuflize OBC, Oracle, La Tribune, Maddyness, La French Tech et France Digitale.À vos écouteurs
Philippe Brunet, directeur de l'ingénierie Mécanique de Renault Group, Philippe Chain, cofondateur de Verkor, et Julien Bonnet, journaliste Tech de BFM Business, étaient les invités de François Sorel dans Tech & Co, ce jeudi 27 avril. Ils sont revenus sur la réservation par Renault de la majorité des batteries de la startup Verkor, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Jeudi 27 avril, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journalistes de BFM Business, Philippe Brunet, directeur de l'ingénierie Mécanique de Renault Group, Philippe Chain, cofondateur de Verkor, Julien Bonnet, journaliste Tech de BFM Business, Laura Toledano, directrice générale France de Zalando, Sylvain Gauthier, fondateur de Shavas, Vincent Arrouet, cofondateur de Sunology, Luc Chagnon, journaliste Tech & Co, Claudia Cohen, journaliste au Figaro, Léa Benaim, journaliste de BFM Business, Yacine Achiakh, cofondateur et PDG Wisear, et Jérôme Marin, fondateur de cafetech.fr, dans l'émission Tech & Co sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
36氪获悉,去哪儿大数据显示,随着多地大型会展的举办,4月份全国迎来商务消费旺季。截至目前,2023年消博会期间前往海口的机票预订量同比2019年增长三成。美团面向企业用户推出一站式企业消费管理服务——美团企业版,并发布全新品牌形象及App应用程序。据官方介绍,美团企业版着力解决企业消费中报销流程复杂、消费不透明、成本管控难、供给资源单一等问题。知乎创始人、CEO周源宣布,知乎和面壁科技合作的中文大模型“知海图AI”正式开启内测。同时,基于人工智能的“热榜摘要”开启内测,对知乎热榜上的问题回答进行抓取、整理和聚合,并把回答梗概展现给用户。滴滴自动驾驶COO孟醒公布了自动驾驶量产新进展。滴滴自动驾驶正在结合新能源整车企业能力,共同定义和量产无人驾驶新能源网约车,已在Robotaxi产品定义、车型平台选择及座舱与智驾系统开发等方面合作。法国汽车巨头雷诺与法国电池制造商Verkor周四表示,双方已就电动汽车电池供应达成长期合作关系。两家公司表示,该合作关系涵盖了相当于每年120吉瓦时的电池,这些电池将由Verkor供应,并从2025年开始用于雷诺品牌的高端车型。渣打银行财富管理部日前发布的《2023年第二季度全球市场展望》称,预计美国和欧元区经济衰退的风险增加,在未来12个月出现衰退的概率分别为80%和60%。亚马逊宣布在中国对5家涉嫌提供“刷单炒信”的服务商及相关个人提起民事诉讼。此次被起诉服务商涉嫌的非法行为包括:以虚假交易的形式或者操控亚马逊买家账号的方式为卖家虚增产品销量、诱导消费者在亚马逊上提交虚假好评、恶意提高商品搜索结果排名等。
Construire une Gigafactory pour électrifier la mobilité européenne
Benoit Lemaignan, PDG cofondateur de Verkor, et Luca Verre, PDG confondateur de Prophesee, étaient les invités de Thomas Sasportas et François Sorel dans Tech & Co, ce lundi 20 février. Ils sont revenus sur les projets et ambitions de leurs entreprises respectives, qui ont fait leur entrée dans la famille du Next40/FT120, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Lundi 20 février, François Sorel a reçu Thomas Sasportas, journaliste BFM Business en duplex de l'Élysée, Benoit Lemaignan, PDG cofondateur de Verkor, Luca Verre, PDG cofondateur de Prophesee, Elodie Perthuisot, directrice exécutive E-Commerce, données et transformation numérique du groupe Carrefour, Gwenaël Fourré, directeur du digital d'AXA France, Koussée Vaneecke, présidente du directoire d'EuraTechnologies, Karl Terral, cofondateur de Swoop Energy, Cyril Noury, fondateur d'Informatruck, Clément David, président de Padok, Fredéric Simottel, journaliste BFM Business, Claudia Cohen, journaliste au Figaro, Antoine Auzimour, cofondateur de Glaaster et ingénieur spécialisé en intelligence artificielle, et Sidney Gydé, game designer chez Mila, dans l'émission Tech & Co sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Sylvain Paineau, PDG de Verkor, et Mongi Zidi, CEO d'Archimed et de Neoledge, président de la French tech de Lille, étaient les invités de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce jeudi 24 novembre. Ils ont abordé le projet d'investissement de 2 milliards d'euros de Verkor dans une Gigafactory à Dunkerque sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce jeudi 24 novembre, Laure Closier et Christophe Jakubyszyn ont reçu Mongi Zidi, CEO d'Archimed et de Neoledge, président de la French tech de Lille, Margaux Plus, cofondatrice de Abracadabra Upcycling, Sylvain Paineau, PDG de Verkor, Philippe Hourdain, président de la CCI Hauts-de-France, Caroline Poissonnier, présidente de Baudelet Environnement, Renaud Heitz, cofondateur de Exotec, Philippe Berlan, DG de La Redoute, Matthieu Jehl, DG France d'ArcelorMittal, Maurice Georges, directeur du port de Dunkerque, Geoffroy Blondel, cofondateur de Naturopera, Guillaume Debrosse, DG du groupe Bonduelle, Frédéric Motte, conseiller régional des Hauts-de-France, et Koussée Vaneecke, présidente du directoire d'EuraTechnologies, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
"Recycling key to future of battery manufacturing, say CEO and EU bank vice president Following the financing of a new French innovation centre manufacturing electric vehicle batteries, EURACTIV France spoke about the opportunities and challenges for the sector with Ambroise Fayolle, vice president " "--START AD- #TheMummichogblogOfMalta Amazon Top and Flash Deals(Affiliate Link - You will support our translations if you purchase through the following link) - https://amzn.to/3CqsdJH Compare all the top travel sites in just one search to find the best hotel deals at HotelsCombined - awarded world's best hotel price comparison site. (Affiliate Link - You will support our translations if you purchase through the following link) - https://www.hotelscombined.com/?a_aid=20558 “So whatever you wish that others would do to you, do also to them, for this is the Law and the Prophets."""" #Jesus #Catholic. Smooth Radio Malta is Malta's number one digital radio station, playing Your Relaxing Favourites - Smooth provides a ‘clutter free' mix, appealing to a core 35-59 audience offering soft adult contemporary classics. We operate a playlist of popular tracks which is updated on a regular basis. https://smooth.com.mt/listen/ Follow on Telegram: https://t.me/themummichogblogdotcom END AD---" "of the European Investment Bank (EIB), and Benoît Lemaignan, Verkor's CEO and co-founder. Read the original interview in French here. The investment in French start-up Verkor's innovation centre (VIC) is part of the European ambitions to develop a globally competitive batteries industry. The Union worked for this on the European Battery Alliance (EBA), an initiative launched in 2017 to secure the migration from fossil fuels to electric energy. The EBA, which now encompasses more than 500 companies, is supported by the European Investment Bank (EIB), “the European bank for the climate,” according to the EIB's Fayolle, who told EURACTIV France that batteries for electric vehicles are the “sector of the future”. The EIB loaned €49 million to Verkor's project, building on its catalogue of investments into other large-scale battery initiatives across Europe, including Northvolt in Sweden, to which the EIB granted a loan of €52.8 million in 2018. “If these pilot projects meet the objectives, it will pave the way for larger financing,” Fayolle said. Big ambitions In the coming months, Verkor will start its first pilot production line for 150 MWh/year batteries at its VIC. The first integration of these batteries in vehicles is planned “as early as 2023”, according to Verkor's CEO Lemaignan. While the VIC will be located in Grenoble, the start-up is preparing the financing and design of a battery factory in Dunkirk, France, where construction is expected to start in the first quarter of 2023, allowing for the first production in 2024. In the first year, 2 GWh/year of electric batteries will be manufactured and the target for 2027 is to achieve 16 GWh/year. “That would be 200,000 or even 300,000 batteries, depending on the size of the batteries [from 50 to 90 kWh],” Lemaignan said. Eventually, the start-up aims for a production capacity of 50 GWh/year. Major investment needed “In 2030, the demand for [battery] capacity in Europe will be of 1,000 GWh, or about 80 plants like the first unit (16 GWh/year) in Dunkirk,” said Lemaignan. According to his calculations, the investment needed in the industry will be €120 to €130 billion over the next eight years. However, car manufacturers estimate that the income brought will be €60 billion per year, he added. Under these conditions, “Europe has the means to become a leader in the battery industry,” Verkor's co-founder explained. EIB's Fayolle added that following the war in Ukraine, “EU authorities want to accelerate the energy and ecological transition”, notably through the REPowerEU programme. REPowerEU has committed to providing €210 billion of investment between now and 2027, “part of whic
Lundi 17 octobre 2022, SMART IMPACT reçoit Philippe Chain (co-fondateur et directeur client, Verkor) , Philippe Brunet (Directeur ingénierie métier et projets mécaniques) et Gilles le Borgne (Directeur de l'ingénierie, Renault)
La semaine dernière, le premier ministre, Jean Castex confirmait qu'une enveloppe d'1,7 milliards d'euros allait être alloué au site sidérurgique d'ArcelorMittal à Dunkerque. Le premier producteur d'acier au monde a pour objectif de diminuer ses émissions de 4 millions de tonnes de CO2 d'ici 2030, autrement dit, passer de 12 millions actuellement à moins de 8 millions. Une telle enveloppe est-elle suffisante ? Comment sera-t-elle employée ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Concrètement, deux des trois hauts-fourneaux du site de Dunkerque seront remplacés avant 2030 par des unités capables de fonctionner à partir d'hydrogène, ce qui devrait permettre une réduction de 35% des émissions de CO2. Ainsi, dès 2027, l'acier y sera produit à partir d'hydrogène et non plus de charbon. Autre champ d'action, l'utilisation d'acier recyclé. À terme, un kilo d'acier produit par ArcelorMittal contiendra jusqu'à un quart d'acier recyclé. Mais au-delà des innovations technologiques, cet investissement devrait également entraîner des changements au sein du personnel. La direction annonce en effet des reconversions ainsi que des départs sur les nouvelles installations en exploitation et en maintenance. A noter qu'ArcelorMittal travaille déjà à une deuxième phase d'innovations visant à atteindre la neutralité carbone en 2050. A noter que le dunkerquois entame une mutation profonde, pas uniquement menée par ArcelorMittal. En effet, l'installation prochaine d'une gigafactory de batterie électrique de la marque Verkor, jeune startup Grenobloise, d'ici 2024, montre bien qu'après avoir été l'épicentre de l'industrie française, le Nord se convertit désormais en centre névralgique de l'industrie électrique à la fois française mais aussi européenne. En effet, Verkor fournira les batteries des futurs modèles de l'alliance Renault – Nissan – Mitsubishi installé non loin, tout comme le groupe ACC qui fournira le groupe Stellantis, comprenez les constructeurs Peugeot et Citroën entre autre. Au total, ce sont plusieurs milliers d'emploi qui seront créé dans tout le département grâce à la construction de cette nouvelle filière. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Hallo zum letzten „eMobility Update“ der Woche! Es ist Freitag, der 4. Februar. Und das sind heute unsere Themen: 0:20 Jaguar entwickelt E-Auto-Plattform 1:48 Verkor baut Batteriefabrik in Dünkirchen 3:13 GM nennt E-Absatzziel 4:40 Glencore und Britishvolt gründen Joint Venture 5:54 Powergo plant europaweites Ladenetz Das waren die Nachrichten aus der Welt der Elektromobilität für diese Woche. Wir wünschen Ihnen ein erholsames Wochenende und melden uns mit dem „eMobility update“ am Montag wieder. Bis dahin!
Les Français vont voter dans à peu près deux mois. La campagne électorale s'organise et une question se pose : les candidats à la présidentielle vont-ils débattre ? Si oui, l'actuel chef de l'État va-t-il y participer ? Selon Jean-Michel Aphatie, "il y a peu de chances qu'Emmanuel Macron débatte avec ses adversaires avant le premier tour". En déplacement à Dunkerque, Emmanuel Macron a annoncé que la start-up Verkor va investir 1,5 milliard d'euros ouvrir une usine sur place. Elle produira des batteries électriques et pourrait générer au passages des milliers d'emplois. Pour Pascal Perri, "la France est au rendez-vous". Les Jeux olympiques d'hiver, qui se tiendront du 4 au 20 février 2022 à Pékin, seront soumis à des mesures sanitaires très strictes. Les touristes étrangers ne pourront pas assister à l'évènement, les spectateurs chinois qui y seront présents devront subir 9 tests PCR sur 10 jours pour pouvoir réintégrer une vie sous zéro Covid. Le gouvernement Biden a annoncé qu'il n'enverrait aucune délégation diplomatique ou officielle à cet évènement. La capitale chinoise est dans une "ambiance polaire", selon Abnousse Shalmani. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Philippe Chain, co-fondateur et Chief Customer Officer de Verkor, était l'invité de François Sorel dans Tech & Co, ce mercredi 2 février. Il est revenu sur son choix de construire sa première gigafactory à Dunkerque, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Mercredi 2 février, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste de BFM Business, Philippe Chain, co-fondateur et Chief Customer Officer de Verkor, Brigitte Thito, fondatrice de SelfCareOne, Hervé Eloin, CEO de T4U, Sabrina Quagliozzi, correspondante de BFM Business à New York, Jean de Chambure, consultant en stratégies numériques au cabinet JDC Advisory, Nicolas Louvet, CEO de Coinhouse, Hugo Dinh, président-directeur général de NaoX, ainsi que François-Guirec Champoiseau, CEO de Cureety, dans l'émission Tech & Co sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Enerji Günlüğü Haber Bülteni:Türkiye'nin ve Dünyanın Enerji Gündemienerjigunlugu.net
La transition vers le tout-électrique s'accélère dans le secteur automobile. Avec pour corollaire une course pour maîtriser la fabrication des batteries. De plus en plus de constructeurs se lancent dans l'aventure, et les projets d'usines géantes se multiplient. C'est notamment le cas en France, avec la création, par le groupe chinois Envision, d'une méga-usine de batteries sur le site de Renault à Douai. Une autre usine est aussi prévue, en partenariat avec la start-up française Verkor.
Show #1127. If you get any value from this podcast please consider supporting my work on Patreon. Plus all Patreon supporters get their own unique ad-free podcast feed. Good morning, good afternoon and good evening wherever you are in the world, welcome to EV News Daily for Monday 28th June. It's Martyn Lee here and I go through every EV story so you don't have to. Thank you to MYEV.com for helping make this show, they've built the first marketplace specifically for Electric Vehicles. It's a totally free marketplace that simplifies the buying and selling process, and help you learn about EVs along the way too. HONDA WILL BUILD ITS OWN ELECTRIC VEHICLE - Although General Motors will build Honda's first two fully electric vehicles for North America, the Japanese automaker plans to change course and manufacture its own later this decade. - Company officials say they're developing their own EV architecture, and after two GM-made EVs go on sale in 2024, Honda will start building its own. - Honda and GM have been partners on hydrogen fuel cell and electric vehicles. Earlier this year they announced that GM would build one Honda SUV and one Acura SUV using its Ultium-branded electric vehicle architecture and battery system. The company said the Honda SUV would be named the Prologue - both SUVs will have bodies, interiors and driving characteristics designed by Honda. Original Source : https://apnews.com/article/joe-biden-technology-electric-vehicles-environment-and-nature-business-2b96916e9e6ce43fc55ab4455a97d419 CHINA: LFP BATTERY SHARE FOR MIC TESLA MODEL 3 REACHES 88% IN MAY - According to very interesting insurance data released by EV Observer (via Moneyball), Tesla Model 3 sales in China are dominated by the version with LFP (lithium iron phosphate) batteries. Tesla produces in China two versions of the Model 3 that, as far as we know, are equipped with LG Energy Solution's NCM batteries or CATL's LFP batteries - The data - assuming it is correct - indicates that the SR+ version stands for a record share of 88% of all Made-in-China (MIC) Model 3 sold in China in May 2021 - One of the most interesting things is what will happen once Tesla introduces the entry-level Model Y with LFP batteries? According to rumors, such a version might be launched in July Original Source : https://insideevs.com/news/516453/china-lfp-share-tesla-model3/ NISSAN MAY CONFIRM THIS WEEK IT IS BUILDING A BATTERY PLANT IN UK - Nissan Motor Co will confirm as soon as this week that it will build a battery gigafactory in Sunderland, northeastern England, as part of its electric vehicle strategy, a reporter for broadcaster Sky News said on Monday. - Japanese media firm Nikkei reported last month that Nissan would partner with China-based battery maker Envision AESC group to build new battery plants for electric vehicles in Japan and United Kingdom. Original Source : https://www.euronews.com/2021/06/28/uk-nissan-electric-britain Revealed: I understand Nissan will confirm as soon as this week details of its EV strategy for the UK, including the construction of a battery gigafactory in Sunderland - paving the way for thousands of the Japanese company's electric cars to be built in Britain every year. Original Source : https://twitter.com/MarkKleinmanSky/status/1409455006600814596 RENAULT SIGNS EV BATTERY DEALS WITH ENVISION, VERKOR FOR FRENCH PLANTS - Renault said it signed a memorandum of understanding with the French start-up Verkor to co-develop and then manufacture high-performance batteries, with a view to owning a more than 20 percent stake in Verkor. - "The combination of these two partnerships with Renault ElectriCity will create nearly 4,500 direct jobs in France by 2030, while developing a robust battery manufacturing ecosystem in the heart of Europe," Renault said in a statement. - Renault's electric vehicle production hub, with sites at Douai, Maubeuge and Ruitz, is expected to produce 400,000 cars a year and create 700 additional jobs in the region. With the French state as its most powerful shareholder, Renault has come under pressure to preserve jobs and keep EV technology in the country. - The automaker currently buys batteries for its Zoe model from an LG Energy Solution factory in Poland, an arrangement that will carry over to the coming Megane EV lineup planned for next year, according to the statement. - Renault is also still talking to Stellantis' battery joint venture with energy giant Total, called Automotive Cell Company, about a potential third battery tie-up for around 2027, according to its statement. Original Source : https://europe.autonews.com/automakers/renault-signs-ev-battery-deals-envision-verkor-french-plants Renault confirms battery deals with AESC and Verkor - electrive.com - Renault now officially confirms that Chinese battery manufacturer Envision AESC will build a battery factory at Renault's Douai site in northern France - a total capacity of 43 GWh is targeted by 2030, of which Renault is to purchase 24 GWh. The batteries from Douai are to be used in the future in the electric R5, among other vehicles. - “Our battery strategy builds on Renault Group's ten years of experience and investment in the electric mobility value chain,” expresses Luca de Meo, CEO of Renault Group. “The latest strategic partnerships with Envision AESC and Verkor greatly bolster our position as we ensure the Europe-based production of one million electric vehicles by 2030. This marks a major milestone as we strengthen our competitive edge, by rooting our Group in the underlying momentum of French industry and striving to reach our carbon neutrality objectives. The Group thus reaffirms its willingness to produce popular, affordable, and cost-effective electric cars in France.” Original Source : https://www.electrive.com/2021/06/28/renault-confirms-battery-deals-with-aesc-and-verkor/ CHINA'S ENVISION TO BUILD RENAULT $2.4 BILLION BATTERY PLANT - French President Emmanuel Macron is scheduled to unveil the agreements on Monday at Renault's assembly plant in Douai, where the Envision battery plant -- the first in Europe for the company that also makes wind turbines -- will be located. Ahead of a national election next year, Macron is seeking to reap political advantage from the prospect that some 4,500 jobs could be created by 2030 at the EV hub situated in a region that has long suffered from industrial decline. Original Source : https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-06-27/china-s-envision-to-build-2-4-billion-battery-plant-for-renault RIVIAN SHOWCASES R1T CAMP KITCHEN'S FEATURES IN NEW VIDEO - Rivian CEO RJ Scaringe shared a video showcasing the R1T's camp kitchen feature recently. The Rivian R1T modular camp kitchen seems to deliver as promised, with a full set of utensils and a makeshift kitchen sink to boot. - The entire kitchen comes in three modules, stored in the electric pickup's Gear Tunnel. The R1T camp kitchen includes an induction cooktop for at least two pots or pans and a removable sink with a hose reel to rinse off dirty dishes, utensils, food, and more. - The sink seems to be attached to a water tank module. It does not have a drain but can be detached to throw out the water. The sink could also be used as a basket when removed from its module based on the video. The sink's cover seems like it also functions as a cutting board. - The R1T's kitchen modules are easily detached from the Gear Tunnel shuttle, which is 65” long, 18.1” wide, and 20.3” in height. It includes features like LED lighting, a 12V outlet, a 110V outlet, and a safety release. Original Source : https://www.teslarati.com/rivian-r1t-camp-kitchen-features-video/ BRITAIN AIMS TO CAPTURE £8BN ELECTRIC CAR SPENDING SPREE - Britain aims to seize on an imminent £8bn spending spree by international manufacturers to “catch the wave” of electric cars, Boris Johnson's investment tsar has revealed. The City grandee Lord Grimstone, who now leads the Government's Office for Investment, told The Telegraph he is in discussions with a raft of potential investors in the UK to capitalise on an “auto-Renaissance”. - Investment decisions are due from Japanese carmaker Nissan over a new gigafactory in Sunderland for electric car batteries. Stellantis, the owner of Vauxhall's Ellesmere port, has held talks over making electric vehicles on the site. The South Korean duo LG and Samsung are also reportedly in discussions over major gigafactory investments, while West Midlands carmaker JLR is looking to source batteries from a UK plant. - Lord Grimstone said: “I think we are in the middle of what I call the “auto-Renaissance” because all the manufacturers have been caught out across Europe and the UK by the speed at which the customer - not the manufacturer, not the Government - is moving towards electric vehicles. “Every single one of them I talk to - all of them - are changing their production schedules, bringing forward new models and reconfiguring their whole global footprint. - “This is a huge opportunity for the UK. Out of this kind of massive change, you are either going to catch the wave, or if you don't it is not going to be there for another 20 or 30 years.” Original Source : https://www.telegraph.co.uk/business/2021/06/26/britain-aims-capture-8bn-electric-car-spending-spree/ 2023 AUDI E-TRON FACELIFT RUMOURED TO GET NEW BATTERY, MORE RANGE - The automaker began delivering the E-Tron crossover in 2019, and that model is due for a mid-cycle refresh. However, instead of the usual design tweaks automakers make, Audi is rumoured to be updating the electrified powertrain, too. - Not only will the E-Tron and E-Tron Sportback receive a new battery, which will increase its range, but the two will also receive improved electric motors that are more efficient. Autocar's sources say that the E-Tron will deliver more than 373 miles of range for both variants. The current 95-kilowatt-hour battery delivers 249 miles of range in the UK. Original Source : https://uk.motor1.com/news/516603/audi-e-tron-battery-update/ VOLKSWAGEN IS #1 IN ELECTRIC VEHICLE SALES ACROSS THESE 10 EUROPEAN COUNTRIES - Looking across the same 10 European countries as before — Denmark, Finland, France, Germany, Ireland, the Netherlands, Norway, Spain, Sweden, and Switzerland — the clear brand leader is Volkswagen, with 18.3% of the pure electric vehicle sales across those 10 markets. That's nearly one out of every five electric vehicles sold in those 10 countries. - Tesla, still carried by just the top-selling Model 3, is #2, holding 10% of EV sales. Renault is not far behind, with 9.2% EV market share, but expect Tesla to grow its lead notably in June, and probably further through the end of 2021. Peugeot (7.7%) and Hyundai (6%) round out the top 5. Original Source : https://cleantechnica.com/2021/06/27/the-top-electric-vehicle-seller-in-europe-is-volkswagen/ Email me your thoughts and I'll read them out on Sunday – hello@evnewsdaily.com It would mean a lot if you could take 2mins to leave a quick review on whichever platform you download the podcast. And if you have an Amazon Echo, download our Alexa Skill, search for EV News Daily and add it as a flash briefing. Come and say hi on Facebook, LinkedIn or Twitter just search EV News Daily, have a wonderful day, I'll catch you tomorrow and remember…there's no such thing as a self-charging hybrid. PREMIUM PARTNERS PHIL ROBERTS / ELECTRIC FUTURE BRAD CROSBY PORSCHE OF THE VILLAGE CINCINNATI AUDI CINCINNATI EAST VOLVO CARS CINCINNATI EAST NATIONALCARCHARGING.COM and ALOHACHARGE.COM DEREK REILLY FROM THE EV REVIEW IRELAND YOUTUBE CHANNEL RICHARD AT RSEV.CO.UK – FOR BUYING AND SELLING EVS IN THE UK EMOBILITYNORWAY.COM/
Show #1123. If you get any value from this podcast please consider supporting my work on Patreon. Plus all Patreon supporters get their own unique ad-free podcast feed. Good morning, good afternoon and good evening wherever you are in the world, welcome to EV News Daily for Thursday 24th June. It's Martyn Lee here and I go through every EV story so you don't have to. Thank you to MYEV.com for helping make this show, they've built the first marketplace specifically for Electric Vehicles. It's a totally free marketplace that simplifies the buying and selling process, and help you learn about EVs along the way too. TESLA MODEL 3 FIRST ELECTRIC CAR TO TOP CARS.COM AMERICAN-MADE INDEX - The Tesla Model 3 reached the number one spot in Cars.com's 2021 American-Made Index (AMI), making it the first all-electric vehicle to top the list in its 16-year history .The annual survey results, released Wednesday, “ranks new vehicles that contribute most to the U.S. economy” based on U.S. factory jobs, manufacturing plants and sourcing of parts, according to the Cars.com - This shows that despite the ongoing semiconductor shortage and lack of vehicle inventory, consumer demand is high, especially for American-made vehicles. - Research done by Cars.com shows 72% of shoppers consider a car's U.S. economic impact an important deciding factor in their vehicle purchase, according to Cars.com. · Original Source : https://eu.usatoday.com/story/money/cars/2021/06/23/tesla-model-3-top-american-car-index-ford-mustang/5312540001/ NEW YORK CITY VOTES TO BLOCK NEW LICENSES FOR ELECTRIC TAXIS - New York City's Taxi and Limousine Commission (TLC) voted to block the issuance of new for-hire vehicle licenses for electric vehicles. The move was widely perceived as a snub toward Revel, the company best known for its electric moped-sharing service, which was planning to launch a ride-hailing service using a fleet of Tesla vehicles. -Revel announced last April that it planned to launch a ride-hail service in Manhattan with a fleet of 50 Tesla Model Ys. The company had been hoping to exploit a loophole in the city's current rules, which caps the number of new FHV licenses but exempts wheelchair-accessible and electric vehicles. The cap was originally enacted as a way to stem the tide of new Uber and Lyft vehicles that were flooding the streets. On Tuesday, the TLC voted 5-to-1 remove the exemption for electric vehicles, effectively closing off that pathway for Revel. - those who already own an FHV license for a gas car are still allowed to transfer those licenses to an electric vehicle if they so choose. · Original Source : https://www.theverge.com/2021/6/23/22546955/nyc-tlc-electric-vehicle-license-taxi-vote-revel-tesla REALITY CHECK FOR VW IN CHINA - Volkswagen AG's ID series – the backbone of its electric vehicle ambitions – is off to what even company sources call a worryingly slow start in China. Sales in May of two ID.4 electric SUV models, launched only two months earlier, came to a mere 1,213 combined. And that was about 200 fewer than in April, according to auto consultancy LMC. The sales fall far short of initial hopes, four people with knowledge of the matter said, and what some other automakers have achieved with early sales of flagship EV offerings in the world's largest auto market. - Volkswagen's venture with state-owned SAIC Motor, which makes the slightly bigger ID.4 X model, had been targeting sales of 50,000-60,000 vehicles this year - A separate venture between the world's No. 2 automaker and FAW which makes the ID.4 CROZZ had similar targets - By comparison, Tesla sold 6,612 of its Model Y in China in the first two months after its launch. The ID.4's sales performance in China also contrasts sharply with Europe, where it is a top-selling electric car with 12,101 sold in the first two months post-launch · Highlighted Source : https://share.getliner.com/CSmmz/ · Original Source : https://www.euronews.com/2021/06/22/uk-volkswagen-electric-china MG MARVEL R ELECTRIC HEADING TO EUROPEAN DEALERS - ELECTRIVE.COM - MG Motor has announced the market launch of its all-electric SUV, Marvel R Electric, in Europe. The model is now available for pre-order. The electric SUV will arrive in European MG Brand Stores in autumn this year. MG Motor gives list prices for the Marvel R, which was unveiled in March, ranging from 40,000 to 50,000 euros. The Marvel R is available in all-wheel-drive (AWD) and rear-wheel-drive (RWD) versions and Comfort, Luxury and Performance variants. - The large electric car is 4.67 metres long and features a wheelbase of 2.8 metres. According to the company, the SUV is built on an aluminium frame and accelerates from 0 to 100 km/h in 4.9 seconds. The top speed is 200 km/h. - Prospective buyers can choose between two powertrain versions: a tri-motor powertrain – with three electric motors, all-wheel drive and a maximum output of 212 kW, as well as a WLTP range of 370 kilometres. The RWD version with two electric motors has a maximum output of 132 kW and a WLTP range of 402 kilometres. Both versions get their energy from a 70-kWh lithium-ion battery. - With a V2L (vehicle-to-load) function, the lithium-ion battery can also supply external electrical devices such as air pumps, e-scooters, laptops or another electric car with power. · Original Source : https://www.electrive.com/2021/06/22/mg-marvel-r-electric-heading-to-european-dealers/ LUCID'S 'AIR' ELECTRIC LUXURY SEDAN RECORDS MORE THAN 10,000 RESERVATIONS - Lucid Motors said that the reservations for the luxury electric sedan, Air, have already reached more than 10,000. Although it is expected that the reservations would still be higher than usual, the growing EV production in the company could be enough to rival Tesla. - "We achieved a landmark last Friday when we started building our quality validation production run of cars. We completed our pre-production run very successfully. The quality validation builds are the cars that we eventually will sell directly to customers once we get the quality right. This is a big step in our mission to industrialize," Lucid CEO Peter Rawlinson said. In line with this goal, Rawlinson hopes that the Air's "Dream Edition" would be delivered in this year's second half. During Q2 2021, the revamped Dream only lasted for a while. Lucid stated that this time, they would only create 500 units of it. · Original Source : https://www.techtimes.com/articles/261897/20210624/lucids-air-electric-luxury-sedan-records-more-10-000-reservations.htm RIVIAN PLANT EMPLOYMENT TOPS 1,900 | WGLT - Rivian has now hired 1,000 people in the past four months at its plant in Normal, with spokesperson Zach Dietmeier saying the total number of workers is about 1,900 — and hiring continues. - "By the end of the year we expect to be somewhere in the neighborhood of 2,500 employees on site in Normal. Full projections at the Normal Production Facility is somewhere in the neighborhood of 3,000 to 4,000 people by the end of 2022," said Dietmeier. - New vehicles will start to roll off the line next month as the company starts production models of its R1T pickup trucks. The company's electric SUV will debut late this year. · Original Source : https://www.wglt.org/local-news/2021-06-23/rivian-plant-employment-tops-1-900 EUROPE INVESTS $47B IN 38 EV BATTERY GIGAFACTORIES - As of May 2021, 38 battery cell gigafactories are being built or planned in Europe and the UK, according to the latest report by the non-governmental organization Transport & Environment. Out of the 38 projects, 17 have secured funding so far, estimated to be up to $30 billion between them. The amount consists of both private and public funding, including, for instance, Tesla's gigafactory in Berlin, which received $1.4 billion in German federal and state support. - Ten other projects have secured partial financing and support, making up at least $16.8 billion in potential investments. These include numerous national projects, key to Europe's battery autonomy, notably Verkor in France, Britishvolt in the UK, Italvolt in Italy, Basquevolt-Nabatt in Spain, and Freyr in Norway.In addition, 11 more gigafactories have recently been announced, but still lack firm commitments regarding location, planned capacity, and investment. - If all 38 gigafactories come through, 462 GWh worth of battery cells could be produced in 2025 and 1,144 GWh in 2030 – that's 13 times higher the current European supply of 87 GWh in 2021. According to Transport & Environment's analysis, this would give Europe one fifth of global cell production by 2025, rendering it second only to China . · Original Source : https://thenextweb.com/news/europe-delivers-blow-asia-with-47b-investment-ev-battery-gigafactories 1000 NEW JOBS COMING TO SPARTANBURG SC OSHKOSH VEHICLE PLANT - A Wisconsin company will invest $155 million and create 1,000 jobs in Spartanburg County in a plant to manufacture the next generation of vehicles for the United States Postal Service. Oshkosh Defense, a subsidiary of Oshkosh Corp., will be located in the Flatwood Industrial Park to make zero-emission battery electric vehicles and fuel-efficient low-emission internal combustion engine vehicles. The company will reconfigure an existing warehouse. Other suppliers for the Oshkosh plant are expected to locate in the area, the company said in an announcement Tuesday. - The vehicles will be the first large-scale purchase by the Postal Service in 30 years. The contract calls for 50,000 to 165,000 vehicles over a period of 10 years. Oshkosh was selected in a competitive process that began in 2015 and ended with a multi-billion-dollar contract in February 2021, the company said. · Original Source : https://www.thestate.com/news/business/article252277318.html NEW STUDY FINDS THAT EV CHARGE AUTOMATION COULD REDUCE CARBON IMPACT - A new study from Sense and Singularity Energy has demonstrated the potential for significant carbon reductions from electric vehicle (EV) charging using a combination of smart home automation and location- and time-based carbon emissions data from the power grid. The study found that by automating charging to minimize carbon impact, carbon emissions from EV charging could be reduced 8-14% on average across the U.S. - Carbon reductions from automated EV charging could have a significant impact on reaching carbon emissions goals to slow climate change, and while EV charging is the most obvious case, similar opportunities for savings apply to other large loads in the home. The best opportunities for load shaping are activities that can be scheduled flexibly, like running a dishwasher or washing machine during overnight hours to have clean clothes and dishes ready when they're needed in the morning - Using an automated, dynamic approach, utilities can incentivize customers to reduce peak emissions by shifting their activities, including EV charging, similar to the current incentives to reduce peak demand. · Original Source : https://www.prnewswire.com/news-releases/new-study-finds-that-ev-charge-automation-could-reduce-carbon-impact-by-up-to-14-in-us-and-by-43-in-california-301316475.html WE'RE CHARGING OUR EVS AT PEAK TIMES · Original Source : https://thedriven.io/2021/06/23/were-charging-our-evs-at-peak-times-and-must-get-smarter-origin/ QUESTION OF THE WEEK WITH EMOBILITYNORWAY.COM What's the best way to navigate an EV journey and charge on the way? Do you use our smartphone or use the car's internal system? Email me your thoughts and I'll read them out on Sunday – hello@evnewsdaily.com It would mean a lot if you could take 2mins to leave a quick review on whichever platform you download the podcast. And if you have an Amazon Echo, download our Alexa Skill, search for EV News Daily and add it as a flash briefing. Come and say hi on Facebook, LinkedIn or Twitter just search EV News Daily, have a wonderful day, I'll catch you tomorrow and remember…there's no such thing as a self-charging hybrid. PREMIUM PARTNERS PHIL ROBERTS / ELECTRIC FUTURE BRAD CROSBY PORSCHE OF THE VILLAGE CINCINNATI AUDI CINCINNATI EAST VOLVO CARS CINCINNATI EAST NATIONALCARCHARGING.COM and ALOHACHARGE.COM DEREK REILLY FROM THE EV REVIEW IRELAND YOUTUBE CHANNEL RICHARD AT RSEV.CO.UK – FOR BUYING AND SELLING EVS IN THE UK EMOBILITYNORWAY.COM/