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Este é o canto de pouso do falcão peneireiro das torres, uma ave de rapina pequena, mas que conseguiu paralisar as operações de um grande parque eólico no sul da França. A justiça francesa acaba de condenar as operadoras da usina pela morte de milhares de pássaros e aves, inclusive espécies ameaçadas. É a primeira vez que os gestores de um parque eólico são condenados em um processo penal, depois que ao menos 160 pássaros, morcegos e falcões desta espécie, protegida na França, morreram ao se chocarem contras hélices das turbinas eólicas, na cidade de Aumelas.A companhia EDF Renouvelables e nove filiais foram sentenciadas a pesadas multas, que chegam a € 2,5 milhões, e a cessar as atividades de 31 eólicas por quatro meses, com efeito imediato em abril. É neste mês que se inicia o período de migração dos bandos da África até a Europa, onde os animais procriam da primavera até o fim do verão. O processo foi movido por iniciativa da organização France Nature Environnement. Em um relatório sobre o assunto, a Liga de Proteção dos Pássaros (LPO) afirma que uma turbina mata em média sete animais voadores por ano – só na França, 10 mil eólicas estão em operação, o que significa que a mortalidade dos pássaros e aves se tornou um problema ambiental para o setor.Geoffroy Marx, autor do estudo, explica que os falcões são particularmente vulneráveis: eles se acostumaram a voar em volta das turbinas para buscar alimento. “Em geral, toda a área em volta das eólicas é limpa e os pequenos mamíferos que circulam no solo ficam bastante visíveis. Isso é muito prático para as aves de rapina caçarem”, complementa.Hélices 'invisíveis' para os pássarosOs falcões não conseguem diferenciar bem as pás das turbinas das nuvens do céu – as estruturas são pintadas de branco justamente para se camuflarem melhor no ambiente e causarem menos impacto visual aos humanos que habitam nos arredores. “Os pássaros detectam mal o contraste. As eólicas se diferenciam muito pouco do céu, na visão do pássaro”, diz. “Alguns pesquisadores defendem que ao menos uma das pás seja pintada de preto, mas ainda não se tem provas de que isso funcionaria. Por enquanto, é uma hipótese de solução.”As eólicas são equipadas com um sistema de detecção de voadores, mas segundo Marx, os aparelhos não funcionam adequadamente: a resposta da máquina é lenta demais em relação à velocidade dos pássaros no ar. “Em geral, são câmeras que detectam a aproximação dos pássaros e acionam um sinal acústico para afastá-los, ou levam à paralisação das máquinas. Porém, infelizmente, o que vemos hoje é que o sistema não é muito eficaz”, lamenta o pesquisador.Riscos à biodiversidade e comunidadesA energia eólica é uma das chaves da transição para fontes limpas, mas a sua instalação também têm sido alvo de críticas pelos danos à biodiversidade, conforme o local onde as usinas são instaladas. A militante sueca Greta Thunberg já promoveu protestos contra a construção de uma usina eólica nas montanhas da Noruega.No Brasil, indígenas, pequenos agricultores e comunidades locais promovem regularmente manifestações contra a multiplicação de centrais no nordeste do país.O caso francês ilustra as contradições entre a proteção da natureza e a necessária transição energética, fundamental para combater a crise climática, salienta Geoffroy Marx. “Temos que encontrar um compromisso, afinal será necessário liberar espaços para produzir a energia que precisaremos todos amanhã. Vai ser preciso conciliar os dois”, indica. Leia tambémIndústria europeia de painéis solares vive momento crítico, em pleno ‘boom' da transição energética
Dans cet épisode, Emmanuelle Ducros revient sur une décision judiciaire inédite concernant les éoliennes. Le tribunal correctionnel de Montpellier a ordonné la suspension immédiate de 31 éoliennes dans l'Hérault, après une plainte de l'association France Nature Environnement qui accuse ces éoliennes d'avoir causé la mort de nombreux oiseaux protégés. Cette décision, qui frappe directement les exploitants, soulève des questions sur l'impact environnemental réel de cette énergie renouvelable. Le débat sur la conciliation entre les enjeux écologiques et climatiques est ainsi relancé.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Emmanuelle Ducros revient sur une décision judiciaire inédite concernant les éoliennes. Le tribunal correctionnel de Montpellier a ordonné la suspension immédiate de 31 éoliennes dans l'Hérault, après une plainte de l'association France Nature Environnement qui accuse ces éoliennes d'avoir causé la mort de nombreux oiseaux protégés. Cette décision, qui frappe directement les exploitants, soulève des questions sur l'impact environnemental réel de cette énergie renouvelable. Le débat sur la conciliation entre les enjeux écologiques et climatiques est ainsi relancé.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'eau couvre près de 70 % de la surface de notre planète, mais seulement une infime partie est directement accessible et potable. Alors que les pressions démographiques, économiques et climatiques s'intensifient, cette ressource précieuse devient de plus en plus vulnérable. Avec : - Charlène Descollonges, ingénieure hydrologue, spécialiste dans la gestion des ressources en eau et des milieux aquatiques, autrice de Agir pour l'eau, éditions Tana - Simon Blanchet, directeur de recherche au CNRS à la Station d'Ecologie Théorique et Expérimentale de Moulis (09) - Marie Fortin, hydrobiologiste, membre de France Nature Environnement, membre du comité de bassin Loire-Bretagne
65 -Evènementiel et culture du 13/01au 20/01/2025 (détails dans podcast)« Contes en hiver » du 18/1 au 15/2 (Ligue de l'Enseignement 65)- AP « Il était une fois…les langues » par Robin RECOURS le 18/1 à 18h, médiathèque Louis AragonConférences :- « Préserver l'eau, l'affaire de tous » par Mme ARGENTIN, Présidente régionale de France Nature Environnement, le 16/1 à 18h30, Bourse du Travail- Appel d'Air « La manufacture de l'eau » par Richard SABATIER le 16/01 à 18h , Palais des Congrès Lourdes- « La relativité générale – gravitation, trous noirs » par Dominique PLEE le 16/01 à 18h, Espace Gare Argelès- « Le Mérite agricole, reflet de l'agriculture en France et dans les Hautes-Pyrénées depuis le XIX° siècle le 17/1 à 18h, Bourse du Travail"Découverte de la philosophie de SPINOZA" par Hugues PROUVOST le lundi 20/1 à 14h30, Hôtel de Journet Vic en Bigorre43° édition des Petits As – Le Mondial Wilson du 16 au 26/1, Parc des expositions TarbesSalon du Mariage les 18 et 19/1, parc des expos halls 3 et 4Présentation de l'Association Les Chiens du Silence (ACS) le 14/1 à 15h à la Résidence Arpavie le Stade Tarbes6° édition du Salon TAF le16/1 de 9h à 17h, Espace Robert Hossein Lourdes 50 ans station ski Luz-Ardiden du 17 au 19/1 – voir lien 50 Ans de Luz Ardiden 17-19 janvier 2025 | Week-end anniversaireSPECTACLESParvis :- « Richard III » les 16 et 17/1 à 19h- « La Barbe Bleue » le15/1 à 15 et 17h au Studio(Parvis) et le 18/1 à 18h à Vielle-Aure- « Requiem- La Mort Joyeuse » le 20/1 à 20h30La Gespe : « Ôzam » au Pari le 14/1 à 20h30Théâtre des Nouveautés : « Le Prénom » le 17/1 à 20h30Pari : répétition publique « Solo d'humeur russe pour actrice émotionnellement élastique » le 18/1 à 14hMDA Quai Adour : Les dimanches chez Mr Sarrazin avec « Le choix »le 19/1 à 16hMatch improvisation le 17/1 à 20h30 par la Compagnie des ImprosteursCentre Albert Camus Séméac : « Les crapauds fous » » le 18/01 à 20h30Conservatoire Henri Duparc :- « Lo Bal del Lop » le 17/1 à 19h avec Guillaume LOPEZ- Concert l'Harmonie du Trad le 18/1 à 20h30 au Théâtre des NouveautésEcla Aureilhan : »Un fil à la patte » le 19/1 à 15h30Palais des Congrès Lourdes : « La nuit des enfants » le 18/1 à 20h30Maison du Savoir St Laurent de Neste : « Kaléidoscope »le 17/1 à 18h30Paradis des Artistes Maubourguet :Concert hommage à Federico Garcia Lorca avec « Pat y picos » le 18/1 à 19h30Petit Théâtre de la Gare Argelès : « Mamzel Bou, concert sans gluten » le 18/1 à 20h30Salle fêtes Andrest : « Les Pogaclinados » le 1//1 à 21h (Les Victambules)Salle fêtes Bénac : Concert des Petites Pierres qui Roulent et des Pierres qui Roulent le 18/1 à 20h30Eglise de Castelnau Rivière Basse : Concert de 3 chorales le 18/1 à 16hEglise Ste Marie de Campan : concert d'Epiphanie le 18/1 à 19hEglise St Vincent Bagnères ; concert du Nouvel An chorale du secteur de Haut-Adour le 19/1 à 17hCinéma : (détails podcast) Atelier cinéma UTL le 16/1 à 15h15 au Parvis, « Ciné-voyageurs » le 13/1, salle fêtes Arras en Lavedan, ciné-conférence « Les Baléares' le 20/1 à 14h30 et 17h30 au CGRExpositions (toutes les expositions dans podcast)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:24 - Richard Flamant, secrétaire départemental de France Nature Environnement. L'association appelle les Sarthois à prendre en photo les lampadaires non conformes ou gênants. - France Nature Environnement appelle les Sarthois à signaler les lampadaires publics qui posent des problèmes de pollution lumineuse. Notamment les éclairages type boule qui selon l'association ont des effets néfastes sur les insectes, les chauves souris et les oiseaux.
durée : 00:03:49 - Richard Flamant, secrétaire départemental de France Nature Environnement. L'association appelle les Sarthois à prendre en photo les lampadaires non conformes ou gênants. - La circulation est fluide ce vendredi matin sur les autoroutes de la Sarthe. Les saleuses ont oeuvré toute la nuit. Attention toutefois aux plaques de verglas résiduelles. Vinci autoroutes conseille d'ailleurs de ne prendre sa voiture qu'en cas de necessité
L'économie circulaire, c'est l'idée de réduire les déchets et la consommation d'énergie, réutiliser les matières premières autant que possible, et recycler. L'objectif est d'éviter l'épuisement des ressources. Grâce à la méthanisation, un procédé qui permet de créer du gaz à partir de déchets organiques, de nombreux agriculteurs se sont lancé dans l'aventure. À Ussy-sur-Marne, les champs de betteraves et de céréales de Jean-François Delaître s'étendent sur 235 hectares. À quelque pas de la ferme, il est difficile de passer à côté des quatre méthaniseurs : « certains disent que cela ressemble à des yourtes ou des tentes, voir des pyramides », dit l'agriculteur.Il s'est lancé dans l'aventure en 2014, avec un voisin, et développe depuis cette installation de méthanisation agricole baptisée O'Terres énergie. Elle permet de produire du biogaz à partir des déchets de son exploitation — poussières de céréales, pousses de betteraves — et de cultures intermédiaires à vocation énergétique (avoine, tournesol…). L'énergie libérée est filtrée sur place par un épurateur, puis injectée dans le réseau GRDF.Jean-François Delaître, qui est par ailleurs président de l'AAMF, l'Association des agriculteurs méthanisateurs de France, a aujourd'hui plusieurs casquettes, agriculteur et énergéticien, deux métiers bien différents.Gagner en autonomieLes cuves doivent être alimentées en continu : « c'est tous les jours, 7 jours sur 7, car la réalité du travail des bactéries est permanente » explique-t-il. Sous l'action de ces bactéries, la décomposition de la matière organique génère le biogaz et laisse une sorte de compost, le digestat qui servira dans les champs, comme un engrais.« D'un côté, il y a le biogaz que je valorise en biométhane, c'est-à-dire en gaz naturel, et de l'autre côté, il reste dans les cuves le résultat de cette opération : le digestat, un fertilisant organique pour nourrir mes sols ». Avant, il achetait de l'engrais chimique provenant de Belgique, ce qui lui paraissait aberrant. À présent, son digestat lui permet d'être autonome, même s'il doit être sûr de pouvoir en produire en continu. Il fait appel pour cela à de l'aide extérieure pour lui permettre de nourrir son méthaniseur.Risques de pollutionLa méthanisation, aussi vertueuse soit elle, pose aussi de nombreuses questions, notamment sur la conséquence de l'épandage du digestat sur l'air et les sols. « Si le digestat n'est pas enfoui rapidement, il y a un risque de pollution atmosphérique », selon Michel Dubromel de France Nature Environnement. « La nature même du digestat peut appauvrir les sols qui peuvent aussi être lessivés par une pluie abondante. L'engrais part alors dans les rivières et peut polluer les eaux souterraines ».La région Normandie a, elle, décidé de durcir les contrôles suite au détournement de certaines surfaces agricoles, notamment de maïs, pour nourrir les méthaniseurs. La réglementation fixe une limite à 15% pour l'approvisionnement des méthaniseurs par des cultures alimentaires.
A poucos dias do primeiro turno das eleições antecipadas na França, organizações de defesa do meio ambiente e cientistas alertam sobre os riscos de um governo de extrema direita para o futuro da política ambiental do país, a segunda maior economia da União Europeia. O partido Reunião Nacional se opõe ao que chama de “ecologia punitiva”, defende o enfraquecimento do Pacto Verde europeu e de uma série de medidas que colocam a França no caminho da descarbonização completa até 2050. Lúcia Müzell, da RFI Brasil em ParisPara aumentar a sua aceitação popular, a legenda adaptou o discurso sobre o clima: deixou de lado as tiradas negacionistas e passou a evocar o tema para reforçar as posições nacionalistas que traçaram a sua história. A sigla de extrema direita compreendeu que, no contexto francês, não poderia mais rejeitar a crise climática se quisesse chegar ao poder.“Eles adotaram uma postura mais cautelosa: reconhecem a existência da desregulação climática, mas a responsabilidade direta do homem nisso ainda não é tão clara, para eles. Então, a solução que apresentam para a questão climática vai ao encontro da argumentação central da extrema direita, pela soberania nacional”, observa o cientista político Bruno Villalba, especialista em política ambiental francesa e professor da AgroParisTech. “Eles vão pegar tudo que pode confortar a tese central do partido, que é a defesa da identidade nacional, do local. Por exemplo, eles são contra a energia eólica porque dizem que as turbinas afetam a paisagem tradicional da França”, salienta. O programa do partido, cotado em primeiro lugar nas pesquisas de intenções de voto nas eleições francesas, inclui um curto parágrafo sobre o assunto: “Nós desenvolveremos uma ecologia com bom senso, baseada nas realidades cientificas, protetora do nível de vida dos franceses e que garanta a nossa independência nacional”, diz o trecho, logo depois de afirmar que “as famílias e empresas francesas sofrem a cada dia com uma ecologia punitiva, através de normas que prejudicam o poder de compra e o crescimento econômico”.Discurso em contradição com emergência climáticaO problema é que essas medidas foram adotadas para que o país seja capaz de zerar as emissões de gases de efeito estufa nos próximos 15 anos. Especialistas advertem que o ritmo da transição deve acelerar, e não diminuir, para que este objetivo seja mesmo cumprido.O paleoclimatologista Jean Jouzel, um dos cientistas franceses mais respeitados do mundo, foi um dos que tomou posição sobre a situação política atual no país. Ele disse ter ficado “completamente abatido” com a dissolução da Assembleia Nacional do país e a possibilidade de o candidato do RN, Jordan Bardella, ocupar o cargo de primeiro-ministro.“As questões ambientais estão ausentes da campanha eleitoral, ao mesmo tempo em que somos confrontados à realidade climática, que estamos na beira do precipício”, lamentou Jouzel, ao jornal Libération.“Do ponto de vista da proteção do meio ambiente, é um partido relativamente negacionista, mesmo que ele não diga isso com todas as letras. Ele quer paralisar o avanço das energias renováveis”, disse Arnaud Schwartz, vice-presidente da associação ambientalista France Nature Environnement, entrevistado pela RFI.“Eles são favoráveis a uma agricultura industrial, voltada à exportação, ao mesmo tempo em que autorizam a importação de produtos agrícolas aqui, produzidos em condições bem piores no exterior. Ou seja, eles estão de acordo que a gente polua mais os nossos solos, que destruamos a nossa saúde – o que ao faz nenhum sentido a longo prazo”, denuncia Schwartz.Assim como em outros países, a extrema direita francesa também não faz questão de se dissociar dos combustíveis fósseis – responsáveis por 80% dos gases de efeito estufa que aquecem o planeta. O Reunião Nacional prega a revogação da proibição da venda de veículos novos movidos diesel e gasolina, prevista na União Europeia a partir de 2035, e o fim das zonas de baixa emissão de CO2 nas cidades.Desacelerar o ritmo da transição da economiaA sigla também quer “reduzir” a pegada de carbono por meio de incentivos para as indústrias francesas retornarem ao país e ao dar “prioridade à produção nacional”. O cientista político Bruno Villalba ressalta que muitas destas promessas não são factíveis.“Para começar, a margem de autonomia de um primeiro-ministro em relação às diretivas e regulamentações europeias é bastante limitada. A partir do momento em que a maioria delas são adotadas, elas são aplicadas automaticamente na lei francesa – a menos que ele decida encarar as multas que a União Europeia nos enviaria”, lembra. “Mas o que ele pode, sim, fazer, é jogar com o tempo e adiar a aplicação das decisões europeias.”Nesta semana, as principais organizações ambientalistas francesas se reuniram em um colóquio organizado pelo site Reporterre para abordar os riscos da ascensão do partido fundado por Jean-Marie Le Pen. O diretor-geral do Greenpeace França, Jean-François Julliard, afirmou que o programa do Reunião Nacional “ignora os desafios da descarbonização”.“Eles não têm nenhuma compreensão desses desafios e às vezes eles negam o problema, a intensidade e a amplitude das mudanças climáticas, da perda da biodiversidade e de todas as poluições que estragam o mundo. Um líder do Reunião Nacional já disse que o IPCC ‘exagera' nas suas recomendações”, comentou. “Até quando eles tentam dizer que não são negacionistas, vemos que eles não têm nenhuma visão sobre como eles vão enfrentar a questão climática, se chegarem ao poder.”O partido poderia se inspirar na gestão da italiana Giorgia Meloni. Uma vez na chefia de governo, a líder do Fratelli d'Italia pisou no freio das ambições climáticas do país, a exemplo do recente endurecimento das regras para a instalação de painéis solares na Itália.Meloni também adota um duplo discurso: na esfera internacional, se mostra colaborativa nas negociações climáticas, mas no âmbito interno permite que ministros e aliados questionem as ciências do clima.
Les Français ont placé le changement climatique comme le deuxième enjeu prioritaire des élections européennes, derrière la crise migratoire. Quels sont les enjeux écologiques qui animent cette arène politique complexe et comment les décideurs européens peuvent-ils répondre aux attentes grandissantes de leurs citoyens en matière de protection de l'environnement ? Avec : - Neil Makaroff, directeur de Strategic Perspective et expert à la Fondation Jean Jaurès- Caroline François-Marsal, responsable Europe pour le Réseau Action Climat - Arnaud Schwartz, vice-président de France Nature Environnement et représentant au Comité économique et social européen
La Matinale de ce jour est animée par Sofiane Kolli ! Dans une première interview, Agathe Diaz-Neusch accueille Mélinda Rolo, experte transports qui suit le dossier de l'A69 au sein de France Nature Environnement. Ensemble, elles reviennent sur ce projet d'autoroute. Ensuite, dans l'interview Zoom, Agathe reçoit Gaël Cadoux, le clavier historique du groupe Electro Deluxe. Il vient nous parler de leur nouvel album "Next", ainsi que de leur concert le 3 avril au Trianon ! Une heure d'émission agrémentée de deux chroniques, signées Matthias Benammi et Gauthier ! Animation : Sofiane Kolli / Interview et Zoom : Agathe Diaz-Neusch/ Chroniques : Matthias Benammi et Gauthier / Réalisation : Joey / Coordination : Héloïse Robert
THE FLOOD, 1min., France Directed by David Tessier A political debate, broadcast live on a 24-hour news channel. As the speakers are arguing about social issues, water invades the set and floods the whole room. Nobody seems to notice … https://www.instagram.com/reel/CqDHfO7O_AH/ Get to know the filmmaker: I first received the script in 2017, 2 months before Macron's first election. At the time, it was written for France Nature Environnement and they had 40K to produce it. We had to abandon the project because it was not enough, even with the whole team working for free. But I always kept the idea in mind and recontacted the agency five years later, a few months before Macron's second election. It took six more months to raise the money to do it. You can sign up for the 7 day free trial at www.wildsound.ca (available on your streaming services and APPS). There is a DAILY film festival to watch, plus a selection of award winning films on the platform. Then it's only $3.99 per month. Subscribe to the podcast: https://twitter.com/wildsoundpod https://www.instagram.com/wildsoundpod/ https://www.facebook.com/wildsoundpod
À l'heure où s'ouvre à Paris le Salon de l'agriculture, gros plan sur les bienfaits de la mise au repos de champs agricoles, bénéfique pour les sols, la biodiversité et donc pour les paysans. Elle était encore bien visible, et bien audible, la colère des agriculteurs français samedi 24 février à l'ouverture du Salon de l'agriculture à Paris. Depuis un mois, pourtant, le gouvernement tente de répondre à leurs doléances, ainsi que la Commission européenne, puisque le mouvement est européen, de la Pologne à l'Espagne. Bruxelles a ainsi assoupli l'obligation de mettre 4% des terres en jachère, une mesure entrée en vigueur le 1er janvier dernier pour que les agriculteurs puissent percevoir les aides de la PAC, la Politique agricole commune.La jachère, le fait de laisser un champ sans culture pendant au moins un an, est presque aussi vieille que l'agriculture, et « fait partie du bon sens paysan », souligne Cécile Claveirole, vice-présidente de France Nature Environnement. Sous l'Antiquité déjà, on pratiquait la jachère, pour laisser la terre se reposer, se régénérer.« Le sol est un grand composteur »Si dans les années 1990, la Commission européenne imposait des jachères pour limiter la baisse des prix face à la surproduction agricole, il s'agit bien aujourd'hui de respecter un cycle vertueux. « Le sol est en fait un grand composteur », explique Cécile Claveirole, en charge de l'agriculture et de l'alimentation au sein de France Nature Environnement, qui dessine un cercle avec sa main pour illustrer « ce cycle infini où la nature sème une graine ; la graine va pousser, va faire des feuilles, des tiges, des racines qui vont venir se décomposer sur le sol. Dans ce sol, il y a beaucoup de toutes petites bêtes, des milliards de bactéries, de champignons qui viennent décomposer la matière. Cette matière organique sera la source d'une nouvelle vie la prochaine fois qu'il y aura des nouvelles graines qui vont germer dans le sol. »Laisser un champ en jachère, c'est le laisser se reposer quand les cultures humaines épuisent ses ressources. Laisser le cycle de la vie naturelle reprendre son cours, laisser pousser « les mauvaises herbes qui n'en sont pas », le temps que la terre se régénère. La jachère a un autre avantage : un sol à l'état naturel, sans labour, c'est aussi un sol qui retient mieux l'eau de pluie. « L'eau va s'infiltrer doucement du fait qu'il y a de la matière végétale en surface, qui va amortir les gouttes de pluie qui tombent, précise Cécile Claveirole. Le sol est une éponge. Et quand il y a des racines dans le sol, de la matière organique en décomposition, l'éponge a un pouvoir absorbant de plus en plus fort, beaucoup plus fort que quand le sol est nu ou tassé. »Pas de culture sans natureLa jachère est bonne pour la terre, bonne pour l'eau, et bonne aussi pour la biodiversité, puisque la mise entre parenthèses d'une monoculture permet le retour de la diversité florale, et donc de la faune, insectes et oiseaux. La nature est un équilibre. Les animaux sont des alliés naturels de l'agriculture, en s'attaquant aux parasites et autres nuisibles. « Deux études de l'Inrae, l'Institut national de la recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement, ont montré d'une part que les pesticides tuent la biodiversité, et d'autre part, à l'inverse, que la biodiversité est indispensable pour se passer des pesticides », rappelle Cécile Claveirole.C'est l'un des paradoxes de cette crise agricole : la remise en cause de normes environnementales qui protègent l'environnement, mais aussi la santé des agriculteurs et la qualité de leurs sols et de leurs produits. « Il ne devrait pas, il n'y a pas d'opposition entre la nature et la culture, entre la biodiversité et l'agriculture », conclut la vice-présidente de France Nature Environnement, Cécile Claveirole. Tout simplement parce que toutes les nourritures sont dans la nature.
durée : 00:03:29 - Planter des haies pour aider l'environnement et notamment la chouette cheveche athéna avec france nature environnement
durée : 00:38:05 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Le 17 décembre, 62 éoliennes du parc marin de Saint-Brieuc ont été installées, et la mise en service du parc sera progressive jusqu'au printemps 2024. La France est très en retard par rapport à ses voisins européens. Pourquoi l'éolien offshore est-il source de controverses et de débats animés ? - invités : Sylvain Roche Doctorant en économie de l'innovation à l'Université de Bordeaux sur la les énergies marines et la croissance bleue; Dimitri Rogoff Président du Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins de Normandie; Elodie Martinie-Cousty Pilote du Réseau Océans Mers et Littoraux de France Nature Environnement et Vice-Présidente du CESE (Conseil Economique Social et Environnemental); Ronan Dantec Sénateur écologiste de Loire Atlantique, Groupe Écologiste - Solidarité et Territoires
durée : 00:38:05 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Le 17 décembre, 62 éoliennes du parc marin de Saint-Brieuc ont été installées, et la mise en service du parc sera progressive jusqu'au printemps 2024. La France est très en retard par rapport à ses voisins européens. Pourquoi l'éolien offshore est-il source de controverses et de débats animés ? - invités : Sylvain Roche Doctorant en économie de l'innovation à l'Université de Bordeaux sur la les énergies marines et la croissance bleue; Dimitri Rogoff Président du Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins de Normandie; Elodie Martinie-Cousty Pilote du Réseau Océans Mers et Littoraux de France Nature Environnement et Vice-Présidente du CESE (Conseil Economique Social et Environnemental); Ronan Dantec Sénateur écologiste de Loire Atlantique, Groupe Écologiste - Solidarité et Territoires
Il y a l'or noir – le pétrole - et désormais l'or blanc, comme certains appellent le lithium. Extrêmement léger, très conducteur d'électricité, ce métal blanc est de plus en plus recherché, tant il est indispensable à la fabrication des voitures électriques, en pleine transition énergétique. Aujourd'hui, le lithium vient principalement de mines australiennes et chinoises, ou bien de lacs salés des hauts plateaux d'Amérique du Sud. Mais en cette période de tensions diplomatiques et économiques entre Pékin et Washington, et après la pandémie de Covid (qui avait entrainé des pénuries dans l'industrie), l'Europe cherche à assurer sa souveraineté dans ce domaine. Rediffusion du 10 octobre 2023. À quelques centaines de mètres du village d'Echassières, dans le paysage vallonné du centre de la France, un grand cratère blanc pourrait voir s'installer l'une des plus importantes mines de lithium d'Europe. Pour l'instant, le site est une carrière de kaolin, une roche friable utilisée pour la porcelaine. Sous les gradins sillonnés par quelques machines de chantier se trouve un des plus grands gisements de lithium d'Europe. « Voilà l'entrée prévue de la galerie pilote qui permettrait d'alimenter notre usine pilote et de finir nos tests à l'échelle semi-industrielle, explique Benjamin Barré, géologue du groupe français Imerys, qui prévoit d'ouvrir une mine de lithium sous cette carrière en 2028. Nous sommes déjà en relation avec un bureau d'études pour nous aider à avoir des réponses pour la mine industrielle, la future mine ». Pour l'instant, des travaux d'exploration sont toujours en cours. Des salariés de l'entreprise sont en train d'extraire, avec l'aide d'une carotteuse, de longs cylindres de granit – des carottes dans le jargon de la géologie - qui seront ensuite analysés, pour évaluer leur richesse en lithium. La future mine souterraine n'a pas encore obtenu toutes les autorisations nécessaires. L'investissement prévu par Imerys est toutefois très important : plus d'un milliard d'euros, pour extraire la roche, la broyer, puis l'envoyer à quelques dizaines de kilomètres de là, vers une usine de raffinage, qui ne gardera que le lithium presque pur. « En France, je pense qu'il n'y a pas eu d'ouverture de mine ces 50 dernières années », avance Vincent Gouley, directeur de la Communication et du Développement durable pour les projets liés au lithium chez Imerys. « Quand vous trouvez un gisement de cette qualité au fond de votre jardin, il serait dommage de ne pas l'exploiter. Quelque part, nous avons de la chance d'avoir mis la main sur un tel gisement, sous un site existant », s'enthousiasme-t-il. Il a fait le voyage depuis Paris pour rencontrer des élus locaux et pour défendre le projet de mine. « En l'état de nos connaissances, il permettrait de produire 34 000 tonnes d'hydroxyde de lithium chaque année, sur au moins 25 ans. Cela correspond aux besoins en lithium de 700 000 véhicules électriques par an, c'est-à-dire la moitié de la production française [de voitures électriques] aujourd'hui. C'est un gisement significatif au niveau français et au niveau européen », se réjouit-il. Un enjeu politique et de souveraineté Comme celui d'Imerys, les projets autour du lithium se multiplient en Europe : usines de batteries en France et en Allemagne, projets de mines au Portugal, en Espagne, en Finlande, ou encore au Royaume-Uni. Une réponse aux estimations du niveau de la demande en lithium dans les années à venir : celle-ci pourrait être multipliée par 25 d'ici à 2050, d'après l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). De quoi inciter le président français Emmanuel Macron à promouvoir l'extraction de lithium dans son pays, comme lors de cette interview sur la chaîne France 2, en octobre 2022. « On n'a pas de pétrole, mais on a du lithium. Donc si on fait des batteries – et on en fera en France deux millions par an à la fin du quinquennat – il faut pouvoir sécuriser les approvisionnements. Car le coût d'une batterie est à 80% lié aux matériaux comme les terres rares, etc. C'est pour ça qu'on va rouvrir des mines de lithium. On évitera à nos enfants des crises comme on est en train de la vivre. Car on ne dépendra plus du pétrole qui vient d'autres pays, [on dépendra] beaucoup moins du gaz venant d'autres pays, et beaucoup moins des batteries électriques faites en Chine », assurait le président français. Aujourd'hui, près de la moitié du lithium produit dans le monde vient de mines australiennes. Un tiers vient de lacs salés des hauts plateaux du Chili, dans le désert d'Atacama. Enfin, la Chine extrait sur son sol 15% de la production mondiale. Une concentration qui inquiète les dirigeants européens, échaudés par la guerre en Ukraine, qui a mis en évidence la dépendance du continent vis-à-vis du gaz russe. Pour tenter d'assurer une souveraineté européenne pour l'approvisionnement en lithium et autres minerais indispensables à la transition énergétique, la Commission européenne a lancé en 2022 une nouvelle législation sur les matières premières critiques. Des minerais « critiques » et des terres rares, « il y en a en Europe, mais maintenant il faut se donner les moyens de les extraire. Et ne pas dire ‘nous en Europe nous allons consommer et assembler, mais laisser les autres extraire'. Car nous savons bien qu'extraire est compliqué », tonnait en mars 2023 Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur. L'Union européenne s'est ainsi fixé des objectifs : « Sur l'extraction, l'objectif est [d'extraire sur le sol européen] 10% [des quantités de matières premières critiques dont nous aurons besoin] à l'horizon 2030. Certains diront que c'est peu mais nous sommes à 3% seulement aujourd'hui, donc c'est quand même un objectif ambitieux, estime Thierry Breton. Sur le raffinage 40% de nos besoins en 2030 doivent être faits en Europe. Et enfin nous avons un objectif de 15% de recyclage », concluait-il lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Or, concernant le raffinage par exemple, aucune usine n'est opérationnelle à ce jour en Europe. De la mine à la batterie À Lauterbourg, à deux pas de la frontière franco-allemande, la start-up Viridian prévoit d'en installer une, en bordure d'un port industriel, le long du Rhin. La construction n'a pas encore commencé. Nous rencontrons donc le co-fondateur de Viridian lors d'un de ses passages à Paris.Le projet a obtenu 12 millions d'euros de subventions publiques, pour effectuer l'une des étapes intermédiaires entre les mines et les producteurs de batteries électriques. « En amont, le producteur de lithium extrait ce métal depuis de la roche dure ou de saumure [de l'eau salée]. Ensuite, il faut raffiner. Certains producteurs le font eux-mêmes. D'autres préfèrent l'envoyer chez des raffineurs indépendants tels que Viridian pour le transformer ou le purifier davantage, explique Rémy Welschinger, co-fondateur de Viridian. Puis, ce lithium est donné aux constructeurs de cathodes, pour construire des cellules de batteries. Ces cellules sont mises dans des packs de batteries et enfin on place ces packs de batteries dans des véhicules électriques », précise-t-il. Viridian espère ouvrir sa raffinerie en 2026, avec une centaine de salariés. La start-up est en négociations avec Verkor (qui prévoit d'ouvrir une grande usine de batteries du nord de la France) pour lui fournir du lithium. Quelles conséquences pour l'environnement ? L'Europe prévoit d'interdire les voitures à moteurs thermiques dès 2035. Cependant, avec les projets déjà connus aujourd'hui, la production de lithium ne suffirait pas à répondre à la demande mondiale de batteries électriques estimée pour 2030, anticipe l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). Malgré l'enthousiasme des dirigeants européens, les élus locaux ne sont pas tous à l'aise avec ces projets. Dans la région où Imerys veut creuser sa mine de lithium, certains n'ont pas souhaité nous parler. À Echassières, le village où la mine pourrait voir le jour, le maire a tout de même accepté de nous recevoir dans un petit bâtiment moderne où il est seul ce jour-là. Sur le principe, Frédéric Dalaigre est plutôt favorable à la mine, qui promet de créer près de 500 emplois directs, dont 300 à Echassières. Un chiffre énorme pour ce village d'à peine 400 habitants, dans une région rurale. « À l'échelle d'Echassières, c'est bien évidemment un projet de très grande taille », dit-il. « D'un point de vue économique, c'est évidemment positif pour la commune car si l'exploitation de lithium se fait, on aura des créations d'emplois sur la commune. Qui dit création d'emplois dit potentiellement plus d'habitants pour la commune et toutes les communes voisines. Cela veut dire plus de gens pour faire tourner nos commerces et plus d'enfants à l'école », souligne le maire. « Sur l'aspect environnemental, là, il y a une vigilance à apporter, notamment concernant la disponibilité en eau. L'eau est une préoccupation majeure partout en France. C'est le cas également dans l'Allier [le département où se trouve Echassières]. On attend des réponses à ce niveau-là, pour savoir où ils [Imerys] vont prendre l'eau, quelles sont les disponibilités locales, et où ils vont aller la chercher. » Dans le seul restaurant du village, face à l'église en pierre, un groupe d'amis finit de déjeuner. « Ce projet est une bonne nouvelle pour la commune », estime Kevin Fayol, qui élève des vaches à quelques centaines de mètres de la future mine. « Ça ne peut qu'apporter du travail en plus et davantage de population pour notre village », pense celui qui est aussi conseiller municipal. Autour de la table, tous sont favorables au projet, comme Eric Brun, conseiller municipal d'une commune voisine et agriculteur lui aussi. « On ne peut pas voir que les inconvénients, ce n'est pas possible. On nous parle tous les jours du local : ça c'en est, du local. Alors pourquoi être contre ? », avance-t-il. Pour autant, les habitants des alentours sont divisés. « Non à la mine », « Lithium non merci »... Voici les messages qu'on peut lire sur la route menant à Echassières. Nous retrouvons Xavier Thabarant quelques centaines de mètres au-dessus du site d'Imérys. Il est guide naturaliste, adhérent de France Nature Environnement et fait partie de « Préservons la forêt des Colettes », une association locale opposée à la mine. Dans cette forêt domaniale classée Natura 2000, « l'une des plus belles hêtraies de la région », selon Xavier Thabarant, un panneau signale la présence de la rosalie des Alpes, un insecte menacé. « C'est cet insecte qui est en photo, bleu et noir, qui pond dans les hêtres. C'est notre insecte rare sur la forêt, et protégé. On est à deux pas de la mine, quand on regarde là derrière, on voit le haut [de la carrière]. J'espère que les arbres ne mourront pas mais s'ils meurent, l'insecte disparaîtra lui aussi [des lieux] », craint-il. Pour son projet, Imerys aura besoin de puiser 600 000 mètres cubes d'eau par an*, assure l'entreprise. Soit l'équivalent de la consommation annuelle domestique de 11 000 Français environ. L'eau serait puisée à plusieurs kilomètres de la mine. L'endroit précis n'a pas encore été défini. Mais c'est l'un des points qui inquiète le plus les riverains. Sans compter la pollution à long terme habituellement générée par l'activité minière. Des nuisances que Xavier Thabarant n'accepte pas de voir justifiées par l'argument de la souveraineté. « C'est vrai qu'on a du lithium ici [en France] mais pour faire une batterie il faut aussi du cobalt, du manganèse... On a peut-être la moitié de ce dont on a besoin, donc on n'aura jamais l'indépendance énergétique », souligne-t-il. Pour les adhérents de Stop mines 03, une association qui se mobilise également contre le projet d'Imerys, les promesses de mine responsable avancées par Imerys, ne sont pas crédibles. « Même Imerys dit qu'il y aura des impacts environnementaux », souligne Sara Monimart, l'une des membres de l'association, qui se mobilise pour éviter que la mine voie le jour. « Ils [reconnaissent qu'ils] vont juste les minimiser. Cela veut dire qu'ils seraient capables de les minimiser ici mais qu'ils ne le font pas à l'étranger car ce n'est pas Europe et qu'il n'y a pas les mêmes normes ? C'est d'un cynisme monstrueux », dit-elle. En Serbie, en janvier 2022, la mobilisation de dizaines de milliers d'habitants a fini par mettre un coup d'arrêt à un projet de mine de lithium porté par la multinationale Rio Tinto. Les riverains - et les manifestants qui les soutenaient - craignaient des conséquences sur leur santé, et sur l'environnement. Lithium et géothermie En plus des mines de lithium issu de roche ou de lacs salés, il existe une autre manière de produire ce métal si recherché : la géothermie. En Europe, une dizaine de projets ont déjà été annoncés dans la vallée du Rhin. En effet, du lithium a été découvert dans les saumures (dans l'eau salée) du sous-sol de la région. Près de la frontière franco-allemande, à la sortie de la ville de Landau, 50 000 habitants, des ouvriers de la start-up australienne Vulcan appliquent de l'isolant en aluminium sur un impressionnant dédale de tuyaux. « C'est pour protéger les salariés de la chaleur dégagée par la saumure, l'eau salée issue de la géothermie », et puisée à plusieurs kilomètres de profondeur, explique Courtney Mahar, qui dirige la construction de cette usine pilote. « De l'autre côté de ce muret, ce sont nos voisins de la centrale de géothermie qui nous fournit des saumures. Là, dans ce cube gris se trouve le puits de forage. Et là, au fond du terrain le tuyau rejoint notre site. C'est comme ça que nous récupérons la saumure chargée en lithium », précise l'ingénieur. L'eau salée est filtrée pour en extraire le métal, avant de renvoyer le reste de l'eau et des minéraux dans le sous-sol. Le projet a commencé en 2018. Vulcan a levé près de 400 millions d'euros jusqu'à maintenant, sur un projet estimé à 1,5 milliard. La production de cette usine pilote doit débuter entre fin octobre et début novembre 2023. « Il y a trois étapes de production chez nous, explique Horst Kreuter, l'un des cofondateurs de l'entreprise. La première, c'est de forer des puits de géothermie [profonde] pour extraire de l'eau salée, de la saumure, dans le sous-sol. Ensuite, il faut séparer le lithium du reste de la saumure. On obtient alors un sel de lithium mais ce sel ne peut pas encore aller dans les batteries : il faut donc une étape supplémentaire, le raffinage, qui aura lieu à Francfort, dans une zone industrielle. » Après cette usine pilote, l'ambition de Vulcan est de passer à l'échelle industrielle, avec une usine environ 200 fois plus grande, qui produirait 24 000 tonnes de lithium chaque année, progressivement, à partir de 2026. « Plus de 30 usines de batteries sont en train d'être construites en Europe et ont besoin désespérément de lithium. Elles veulent se fournir sur le continent de lithium neutre en carbone. Et c'est exactement ce que nous faisons », se réjouit Horst Kreuter. La « neutralité carbone » à l'échelle d'une entreprise – dont se réclame Vulcan pour ses projets de lithium - est un concept contesté notamment par l'Ademe, l'agence française de la Transition écologique.Pour autant, les promesses d'une production moins polluante que les mines de roche dure conventionnelles font recette. « Nous avons déjà vendu toute notre production prévue pour les cinq prochaines années, alors que nous n'avons pas encore commencé à produire, poursuit Horst Kreuter. Nos clients sont Stellantis, Renault, Wolkswagen le groupe belge Umicore et puis LG, le deuxième plus grand fabricant de batteries au monde. » Cette méthode de production de lithium enthousiasme Valentin Goldberg et Fabian Nitschke, des chercheurs spécialisés dans la géothermie. Nous les rencontrons sur le campus de l'Institut technologique de Karlsruhe, à une trentaine de kilomètres de l'usine pilote de Vulcan. Valentin Goldberg est doctorant au département de Géothermie. Il souligne les avantages d'extraire du lithium par la géothermie plutôt que dans de la roche ou dans des lacs salés d'Amérique du Sud. « L'utilisation de ces saumures de la vallée du Rhin, les saumures de géothermie, est une forme d'extraction très peu invasive, dit-il. Car il y a juste deux petits puits de quelques centimètres de diamètres. Cela utilise moins de surface au sol, moins d'énergie et le grand avantage est que le marché se trouve ici [en Europe] : il n'y a quasiment pas besoin de transporter le lithium. Son impact environnemental est donc beaucoup moins important. Si l'exploitation se concrétise à l'échelle industrielle, ce serait donc plus propre que les mines conventionnelles », assure le doctorant. « Jusqu'à maintenant, nous avons toujours importé nos matières premières et notre énergie, comme le pétrole et le gaz, poursuit Valentin Goldberg. Nous exportions donc les dommages environnementaux que cela cause. Si nous avons la possibilité de produire notre propre énergie et nos propres matières premières, nous devrions prendre nos responsabilités et en assumer l'impact ici, là où nous les consommons, plutôt que de laisser à d'autres pays les dégâts que cela peut engendrer. » La construction des centrales de géothermie, qu'elles permettent ou non d'extraire du lithium, comporte tout de même des risques. « Nous avons constaté dans le passé que si les choses ne sont pas faites correctement, par exemple en allant trop vite, en appliquant des pressions trop fortes lors du forage, cela peut créer de l'activité sismique, qui peut être ressentie par la population. À Vendenheim [dans l'est de la France], mais aussi à Bâle [en Suisse, en 2006], il y a aussi eu des dommages limités, sur des maisons », souligne Fabian Nitschke, chercheur senior et directeur du Laboratoire de recherche dans lequel travaille Valentin Goldberg. Les habitants des alentours de Vendenheim, en banlieue de Strasbourg, ont en effet senti la terre trembler plusieurs fois à partir de la fin 2019. Dans un rapport commandé par les autorités françaises, des scientifiques ont conclu en 2022 que cette série de séismes avait été causée par le groupe français Fonroche, qui effectuait des forages pour construire une centrale de géothermie. « Dans le cas de Vendenheim, les personnes qui ont subi des dommages n'ont pas été indemnisées de manière automatique et facile, souligne Fabian Nitschke. Ce qui a fait diminuer nettement l'acceptation de cette technologie » dans la région. Gionni Cuomo a ressenti plusieurs de ces tremblements de terre dans la banlieue de Strasbourg. « On s'est bien fait secouer », explique cet Alsacien qui participe à Vigiclimat, un collectif d'associations locales opposées aux projets de géothermie profonde (qu'ils permettent ou non d'extraire du lithium). « Le dernier en date, c'était en juin 2021 [mesuré à 3,9 sur l'échelle de Richter]. J'ai même eu le temps de me lever, sortir de mon lit et d'aller dans la chambre des enfants, cela tremblait toujours. », se souvient-il. À ce moment-là, il cherchait déjà « plus de terrain pour [ses] enfants », mais les séismes ont motivé « en grande partie notre décision de voir si l'herbe était plus verte ailleurs », dit-il. C'est à dire de déménager, à 45 min de voiture plus au nord. Pour constater « qu'il n'y a pas un seul projet de géothermie sur notre nouveau territoire mais une quinzaine de projets potentiels », regrette-t-il. ► À consulter : [Avis de l'Ademe] Tous les acteurs doivent agir collectivement pour la neutralité carbone, mais aucun acteur ne devrait se revendiquer neutre en carbone « Europe cherche lithium désespérément », un Grand reportage de Justine Fontaine, réalisé par Nicolas Benita.*Lors de l'interview, l'entreprise a indiqué avoir besoin de 500 000 mètres cubes d'eau par an pour sa mine industrielle et d'un apport 5 fois plus important au démarrage du projet. Par la suite, Imerys a souhaité corriger cette information et précisé qu'elle aura besoin de 600 000 mètres cubes par an, sans nécessiter de « remplissage initial significatif » en eau au démarrage de la mine. « Le besoin net en eau devrait même en toute logique être inférieur aux 600 000 mètres cubes évoqués plus haut les premières années de mise en service (il devrait atteindre cette cible progressivement) », assure l'entreprise.
Alors que le réchauffement climatique intensifie le risque de vague submersion, la question de l'érosion du littoral se révèle très complexe sur la Côte d'Azur. Nichées sur un cordon étroit entre les Alpes et la Méditerranée, les routes ont été construites en haut de plage, là où l'on aurait du laisser de la place pour absorber l'énergie des vagues. Dans notre contrée, le retrait stratégique ne semble même pas envisageable tant la densité urbaine est importante. Parmi les zones les plus vulnérables: le cordon littoral entre Villeneuve-Loubet et Antibes. En effet, cette route se retrouve submergée et fermée en automne et en hiver. "C'est un exemple parmi d'autres", insiste Didier Laurent. Cet ingénieur en environnement anime des ateliers sur le recul du trait de côte en tant que bénévole au sein de France Nature Environnement. Cette association recommande un état des lieux précis pour comprendre l'évolution à venir dans les prochaines décennies. Ensuite, elle estime qu'il faudra élaborer des réponses au niveau ultra local, en fonction des paramètres de chaque site menacé par le recul du trait de côte. Deux choses sont sûres pour Didier Laurent : "Il faut proscrire les constructions sur le littoral et et oublier le mirage d'une solution technologique miracle". C'est notre invité ce jeudi dans le Club Radio Monaco. Didier Laurent répond à Nathalie Michet.
Il y a l'or noir – le pétrole - et désormais l'or blanc, comme certains appellent le lithium. Extrêmement léger, très conducteur d'électricité, ce métal blanc est de plus en plus recherché, tant il est indispensable à la fabrication des voitures électriques, en pleine transition énergétique. Aujourd'hui, le lithium vient principalement de mines australiennes et chinoises, ou bien de lacs salés des hauts plateaux d'Amérique du Sud. Mais en cette période de tensions diplomatiques et économiques entre Pékin et Washington, et après la pandémie de Covid (qui avait entrainé des pénuries dans l'industrie), l'Europe cherche à assurer sa souveraineté dans ce domaine. À quelques centaines de mètres du village d'Echassières, dans le paysage vallonné du centre de la France, un grand cratère blanc pourrait voir s'installer l'une des plus importantes mines de lithium d'Europe. Pour l'instant, le site est une carrière de kaolin, une roche friable utilisée pour la porcelaine. Sous les gradins sillonnés par quelques machines de chantier se trouve un des plus grands gisements de lithium d'Europe. « Voilà l'entrée prévue de la galerie pilote qui permettrait d'alimenter notre usine pilote et de finir nos tests à l'échelle semi-industrielle, explique Benjamin Barré, géologue du groupe français Imerys, qui prévoit d'ouvrir une mine de lithium sous cette carrière en 2028. Nous sommes déjà en relation avec un bureau d'études pour nous aider à avoir des réponses pour la mine industrielle, la future mine ». Pour l'instant, des travaux d'exploration sont toujours en cours. Des salariés de l'entreprise sont en train d'extraire, avec l'aide d'une carotteuse, de longs cylindres de granit – des carottes dans le jargon de la géologie - qui seront ensuite analysés, pour évaluer leur richesse en lithium. La future mine souterraine n'a pas encore obtenu toutes les autorisations nécessaires. L'investissement prévu par Imerys est toutefois très important : plus d'un milliard d'euros, pour extraire la roche, la broyer, puis l'envoyer à quelques dizaines de kilomètres de là, vers une usine de raffinage, qui ne gardera que le lithium presque pur. « En France, je pense qu'il n'y a pas eu d'ouverture de mine ces 50 dernières années », avance Vincent Gouley, directeur de la Communication et du Développement durable pour les projets liés au lithium chez Imerys. « Quand vous trouvez un gisement de cette qualité au fond de votre jardin, il serait dommage de ne pas l'exploiter. Quelque part, nous avons de la chance d'avoir mis la main sur un tel gisement, sous un site existant », s'enthousiasme-t-il. Il a fait le voyage depuis Paris pour rencontrer des élus locaux et pour défendre le projet de mine. « En l'état de nos connaissances, il permettrait de produire 34 000 tonnes d'hydroxyde de lithium chaque année, sur au moins 25 ans. Cela correspond aux besoins en lithium de 700 000 véhicules électriques par an, c'est-à-dire la moitié de la production française [de voitures électriques] aujourd'hui. C'est un gisement significatif au niveau français et au niveau européen », se réjouit-il. Un enjeu politique et de souveraineté Comme celui d'Imerys, les projets autour du lithium se multiplient en Europe : usines de batteries en France et en Allemagne, projets de mines au Portugal, en Espagne, en Finlande, ou encore au Royaume-Uni. Une réponse aux estimations du niveau de la demande en lithium dans les années à venir : celle-ci pourrait être multipliée par 25 d'ici à 2050, d'après l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). De quoi inciter le président français Emmanuel Macron à promouvoir l'extraction de lithium dans son pays, comme lors de cette interview sur la chaîne France 2, en octobre 2022. « On n'a pas de pétrole, mais on a du lithium. Donc si on fait des batteries – et on en fera en France deux millions par an à la fin du quinquennat – il faut pouvoir sécuriser les approvisionnements. Car le coût d'une batterie est à 80% lié aux matériaux comme les terres rares, etc. C'est pour ça qu'on va rouvrir des mines de lithium. On évitera à nos enfants des crises comme on est en train de la vivre. Car on ne dépendra plus du pétrole qui vient d'autres pays, [on dépendra] beaucoup moins du gaz venant d'autres pays, et beaucoup moins des batteries électriques faites en Chine », assurait le président français. Aujourd'hui, près de la moitié du lithium produit dans le monde vient de mines australiennes. Un tiers vient de lacs salés des hauts plateaux du Chili, dans le désert d'Atacama. Enfin, la Chine extrait sur son sol 15% de la production mondiale. Une concentration qui inquiète les dirigeants européens, échaudés par la guerre en Ukraine, qui a mis en évidence la dépendance du continent vis-à-vis du gaz russe. Pour tenter d'assurer une souveraineté européenne pour l'approvisionnement en lithium et autres minerais indispensables à la transition énergétique, la Commission européenne a lancé en 2022 une nouvelle législation sur les matières premières critiques. Des minerais « critiques » et des terres rares, « il y en a en Europe, mais maintenant il faut se donner les moyens de les extraire. Et ne pas dire ‘nous en Europe nous allons consommer et assembler, mais laisser les autres extraire'. Car nous savons bien qu'extraire est compliqué », tonnait en mars 2023 Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur. L'Union européenne s'est ainsi fixé des objectifs : « Sur l'extraction, l'objectif est [d'extraire sur le sol européen] 10% [des quantités de matières premières critiques dont nous aurons besoin] à l'horizon 2030. Certains diront que c'est peu mais nous sommes à 3% seulement aujourd'hui, donc c'est quand même un objectif ambitieux, estime Thierry Breton. Sur le raffinage 40% de nos besoins en 2030 doivent être faits en Europe. Et enfin nous avons un objectif de 15% de recyclage », concluait-il lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Or, concernant le raffinage par exemple, aucune usine n'est opérationnelle à ce jour en Europe. De la mine à la batterie À Lauterbourg, à deux pas de la frontière franco-allemande, la start-up Viridian prévoit d'en installer une, en bordure d'un port industriel, le long du Rhin. La construction n'a pas encore commencé. Nous rencontrons donc le co-fondateur de Viridian lors d'un de ses passages à Paris.Le projet a obtenu 12 millions d'euros de subventions publiques, pour effectuer l'une des étapes intermédiaires entre les mines et les producteurs de batteries électriques. « En amont, le producteur de lithium extrait ce métal depuis de la roche dure ou de saumure [de l'eau salée]. Ensuite, il faut raffiner. Certains producteurs le font eux-mêmes. D'autres préfèrent l'envoyer chez des raffineurs indépendants tels que Viridian pour le transformer ou le purifier davantage, explique Rémy Welschinger, co-fondateur de Viridian. Puis, ce lithium est donné aux constructeurs de cathodes, pour construire des cellules de batteries. Ces cellules sont mises dans des packs de batteries et enfin on place ces packs de batteries dans des véhicules électriques », précise-t-il. Viridian espère ouvrir sa raffinerie en 2026, avec une centaine de salariés. La start-up est en négociations avec Verkor (qui prévoit d'ouvrir une grande usine de batteries du nord de la France) pour lui fournir du lithium. Quelles conséquences pour l'environnement ? L'Europe prévoit d'interdire les voitures à moteurs thermiques dès 2035. Cependant, avec les projets déjà connus aujourd'hui, la production de lithium ne suffirait pas à répondre à la demande mondiale de batteries électriques estimée pour 2030, anticipe l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). Malgré l'enthousiasme des dirigeants européens, les élus locaux ne sont pas tous à l'aise avec ces projets. Dans la région où Imerys veut creuser sa mine de lithium, certains n'ont pas souhaité nous parler. À Echassières, le village où la mine pourrait voir le jour, le maire a tout de même accepté de nous recevoir dans un petit bâtiment moderne où il est seul ce jour-là. Sur le principe, Frédéric Dalaigre est plutôt favorable à la mine, qui promet de créer près de 500 emplois directs, dont 300 à Echassières. Un chiffre énorme pour ce village d'à peine 400 habitants, dans une région rurale. « À l'échelle d'Echassières, c'est bien évidemment un projet de très grande taille », dit-il. « D'un point de vue économique, c'est évidemment positif pour la commune car si l'exploitation de lithium se fait, on aura des créations d'emplois sur la commune. Qui dit création d'emplois dit potentiellement plus d'habitants pour la commune et toutes les communes voisines. Cela veut dire plus de gens pour faire tourner nos commerces et plus d'enfants à l'école », souligne le maire. « Sur l'aspect environnemental, là, il y a une vigilance à apporter, notamment concernant la disponibilité en eau. L'eau est une préoccupation majeure partout en France. C'est le cas également dans l'Allier [le département où se trouve Echassières]. On attend des réponses à ce niveau-là, pour savoir où ils [Imerys] vont prendre l'eau, quelles sont les disponibilités locales, et où ils vont aller la chercher. » Dans le seul restaurant du village, face à l'église en pierre, un groupe d'amis finit de déjeuner. « Ce projet est une bonne nouvelle pour la commune », estime Kevin Fayol, qui élève des vaches à quelques centaines de mètres de la future mine. « Ça ne peut qu'apporter du travail en plus et davantage de population pour notre village », pense celui qui est aussi conseiller municipal. Autour de la table, tous sont favorables au projet, comme Eric Brun, conseiller municipal d'une commune voisine et agriculteur lui aussi. « On ne peut pas voir que les inconvénients, ce n'est pas possible. On nous parle tous les jours du local : ça c'en est, du local. Alors pourquoi être contre ? », avance-t-il. Pour autant, les habitants des alentours sont divisés. « Non à la mine », « Lithium non merci »... Voici les messages qu'on peut lire sur la route menant à Echassières. Nous retrouvons Xavier Thabarant quelques centaines de mètres au-dessus du site d'Imérys. Il est guide naturaliste, adhérent de France Nature Environnement et fait partie de « Préservons la forêt des Colettes », une association locale opposée à la mine. Dans cette forêt domaniale classée Natura 2000, « l'une des plus belles hêtraies de la région », selon Xavier Thabarant, un panneau signale la présence de la rosalie des Alpes, un insecte menacé. « C'est cet insecte qui est en photo, bleu et noir, qui pond dans les hêtres. C'est notre insecte rare sur la forêt, et protégé. On est à deux pas de la mine, quand on regarde là derrière, on voit le haut [de la carrière]. J'espère que les arbres ne mourront pas mais s'ils meurent, l'insecte disparaîtra lui aussi [des lieux] », craint-il. Pour son projet, Imerys aura besoin de puiser 600 000 mètres cubes d'eau par an*, assure l'entreprise. Soit l'équivalent de la consommation annuelle domestique de 11 000 Français environ. L'eau serait puisée à plusieurs kilomètres de la mine. L'endroit précis n'a pas encore été défini. Mais c'est l'un des points qui inquiète le plus les riverains. Sans compter la pollution à long terme habituellement générée par l'activité minière. Des nuisances que Xavier Thabarant n'accepte pas de voir justifiées par l'argument de la souveraineté. « C'est vrai qu'on a du lithium ici [en France] mais pour faire une batterie il faut aussi du cobalt, du manganèse... On a peut-être la moitié de ce dont on a besoin, donc on n'aura jamais l'indépendance énergétique », souligne-t-il. Pour les adhérents de Stop mines 03, une association qui se mobilise également contre le projet d'Imerys, les promesses de mine responsable avancées par Imerys, ne sont pas crédibles. « Même Imerys dit qu'il y aura des impacts environnementaux », souligne Sara Monimart, l'une des membres de l'association, qui se mobilise pour éviter que la mine voie le jour. « Ils [reconnaissent qu'ils] vont juste les minimiser. Cela veut dire qu'ils seraient capables de les minimiser ici mais qu'ils ne le font pas à l'étranger car ce n'est pas Europe et qu'il n'y a pas les mêmes normes ? C'est d'un cynisme monstrueux », dit-elle. En Serbie, en janvier 2022, la mobilisation de dizaines de milliers d'habitants a fini par mettre un coup d'arrêt à un projet de mine de lithium porté par la multinationale Rio Tinto. Les riverains - et les manifestants qui les soutenaient - craignaient des conséquences sur leur santé, et sur l'environnement. Lithium et géothermie En plus des mines de lithium issu de roche ou de lacs salés, il existe une autre manière de produire ce métal si recherché : la géothermie. En Europe, une dizaine de projets ont déjà été annoncés dans la vallée du Rhin. En effet, du lithium a été découvert dans les saumures (dans l'eau salée) du sous-sol de la région. Près de la frontière franco-allemande, à la sortie de la ville de Landau, 50 000 habitants, des ouvriers de la start-up australienne Vulcan appliquent de l'isolant en aluminium sur un impressionnant dédale de tuyaux. « C'est pour protéger les salariés de la chaleur dégagée par la saumure, l'eau salée issue de la géothermie », et puisée à plusieurs kilomètres de profondeur, explique Courtney Mahar, qui dirige la construction de cette usine pilote. « De l'autre côté de ce muret, ce sont nos voisins de la centrale de géothermie qui nous fournit des saumures. Là, dans ce cube gris se trouve le puits de forage. Et là, au fond du terrain le tuyau rejoint notre site. C'est comme ça que nous récupérons la saumure chargée en lithium », précise l'ingénieur. L'eau salée est filtrée pour en extraire le métal, avant de renvoyer le reste de l'eau et des minéraux dans le sous-sol. Le projet a commencé en 2018. Vulcan a levé près de 400 millions d'euros jusqu'à maintenant, sur un projet estimé à 1,5 milliard. La production de cette usine pilote doit débuter entre fin octobre et début novembre 2023. « Il y a trois étapes de production chez nous, explique Horst Kreuter, l'un des cofondateurs de l'entreprise. La première, c'est de forer des puits de géothermie [profonde] pour extraire de l'eau salée, de la saumure, dans le sous-sol. Ensuite, il faut séparer le lithium du reste de la saumure. On obtient alors un sel de lithium mais ce sel ne peut pas encore aller dans les batteries : il faut donc une étape supplémentaire, le raffinage, qui aura lieu à Francfort, dans une zone industrielle. » Après cette usine pilote, l'ambition de Vulcan est de passer à l'échelle industrielle, avec une usine environ 200 fois plus grande, qui produirait 24 000 tonnes de lithium chaque année, progressivement, à partir de 2026. « Plus de 30 usines de batteries sont en train d'être construites en Europe et ont besoin désespérément de lithium. Elles veulent se fournir sur le continent de lithium neutre en carbone. Et c'est exactement ce que nous faisons », se réjouit Horst Kreuter. La « neutralité carbone » à l'échelle d'une entreprise – dont se réclame Vulcan pour ses projets de lithium - est un concept contesté notamment par l'Ademe, l'agence française de la Transition écologique.Pour autant, les promesses d'une production moins polluante que les mines de roche dure conventionnelles font recette. « Nous avons déjà vendu toute notre production prévue pour les cinq prochaines années, alors que nous n'avons pas encore commencé à produire, poursuit Horst Kreuter. Nos clients sont Stellantis, Renault, Wolkswagen le groupe belge Umicore et puis LG, le deuxième plus grand fabricant de batteries au monde. » Cette méthode de production de lithium enthousiasme Valentin Goldberg et Fabian Nitschke, des chercheurs spécialisés dans la géothermie. Nous les rencontrons sur le campus de l'Institut technologique de Karlsruhe, à une trentaine de kilomètres de l'usine pilote de Vulcan. Valentin Goldberg est doctorant au département de Géothermie. Il souligne les avantages d'extraire du lithium par la géothermie plutôt que dans de la roche ou dans des lacs salés d'Amérique du Sud. « L'utilisation de ces saumures de la vallée du Rhin, les saumures de géothermie, est une forme d'extraction très peu invasive, dit-il. Car il y a juste deux petits puits de quelques centimètres de diamètres. Cela utilise moins de surface au sol, moins d'énergie et le grand avantage est que le marché se trouve ici [en Europe] : il n'y a quasiment pas besoin de transporter le lithium. Son impact environnemental est donc beaucoup moins important. Si l'exploitation se concrétise à l'échelle industrielle, ce serait donc plus propre que les mines conventionnelles », assure le doctorant. « Jusqu'à maintenant, nous avons toujours importé nos matières premières et notre énergie, comme le pétrole et le gaz, poursuit Valentin Goldberg. Nous exportions donc les dommages environnementaux que cela cause. Si nous avons la possibilité de produire notre propre énergie et nos propres matières premières, nous devrions prendre nos responsabilités et en assumer l'impact ici, là où nous les consommons, plutôt que de laisser à d'autres pays les dégâts que cela peut engendrer. » La construction des centrales de géothermie, qu'elles permettent ou non d'extraire du lithium, comporte tout de même des risques. « Nous avons constaté dans le passé que si les choses ne sont pas faites correctement, par exemple en allant trop vite, en appliquant des pressions trop fortes lors du forage, cela peut créer de l'activité sismique, qui peut être ressentie par la population. À Vendenheim [dans l'est de la France], mais aussi à Bâle [en Suisse, en 2006], il y a aussi eu des dommages limités, sur des maisons », souligne Fabian Nitschke, chercheur senior et directeur du Laboratoire de recherche dans lequel travaille Valentin Goldberg. Les habitants des alentours de Vendenheim, en banlieue de Strasbourg, ont en effet senti la terre trembler plusieurs fois à partir de la fin 2019. Dans un rapport commandé par les autorités françaises, des scientifiques ont conclu en 2022 que cette série de séismes avait été causée par le groupe français Fonroche, qui effectuait des forages pour construire une centrale de géothermie. « Dans le cas de Vendenheim, les personnes qui ont subi des dommages n'ont pas été indemnisées de manière automatique et facile, souligne Fabian Nitschke. Ce qui a fait diminuer nettement l'acceptation de cette technologie » dans la région. Gionni Cuomo a ressenti plusieurs de ces tremblements de terre dans la banlieue de Strasbourg. « On s'est bien fait secouer », explique cet Alsacien qui participe à Vigiclimat, un collectif d'associations locales opposées aux projets de géothermie profonde (qu'ils permettent ou non d'extraire du lithium). « Le dernier en date, c'était en juin 2021 [mesuré à 3,9 sur l'échelle de Richter]. J'ai même eu le temps de me lever, sortir de mon lit et d'aller dans la chambre des enfants, cela tremblait toujours. », se souvient-il. À ce moment-là, il cherchait déjà « plus de terrain pour [ses] enfants », mais les séismes ont motivé « en grande partie notre décision de voir si l'herbe était plus verte ailleurs », dit-il. C'est à dire de déménager, à 45 min de voiture plus au nord. Pour constater « qu'il n'y a pas un seul projet de géothermie sur notre nouveau territoire mais une quinzaine de projets potentiels », regrette-t-il. ► À consulter : [Avis de l'Ademe] Tous les acteurs doivent agir collectivement pour la neutralité carbone, mais aucun acteur ne devrait se revendiquer neutre en carbone « Europe cherche lithium désespérément », un Grand reportage de Justine Fontaine, réalisé par Nicolas Benita.*Lors de l'interview, l'entreprise a indiqué avoir besoin de 500 000 mètres cubes d'eau par an pour sa mine industrielle et d'un apport 5 fois plus important au démarrage du projet. Par la suite, Imerys a souhaité corriger cette information et précisé qu'elle aura besoin de 600 000 mètres cubes par an, sans nécessiter de « remplissage initial significatif » en eau au démarrage de la mine. « Le besoin net en eau devrait même en toute logique être inférieur aux 600 000 mètres cubes évoqués plus haut les premières années de mise en service (il devrait atteindre cette cible progressivement) », assure l'entreprise.
durée : 00:03:54 - Sensibilisation au gaspillage vestimentaire avec France Nature Environnement Bourgogne-Franche-Comté - https://www.francebleu.fr/emissions/vous-faites-quoi-cette-semaine
durée : 00:58:26 - Le Grand Reportage - La pollution de l'air serait responsable de 48 000 à 100 000 décès chaque année en France. La prise de conscience au sein de la population progresse mais la prévention des risques fait encore défaut et les pouvoirs publics tardent à mettre en place des mesures efficaces. - invités : Sophie Perroud coordinatrice du plaidoyer européen chez HEAL (Health & Environment Alliance); Alexandra Froment chargée du réseau santé et environnement à France Nature Environnement
durée : 00:58:48 - Le 13/14 - par : Sara GHIBAUDO, Jérôme CADET - Nous recevons aujourd'hui, Jean-David Abel, vice président de FNE, pilote du Réseau Biodiversité de l'association de défense de l'environnement France Nature Environnement et Annabelle Wurbel, éleveuse dans la Drôme, responsable de la commission prédation à la Confédération paysanne. - invités : Jean-David Abel - Jean-David Abel : Formateur en environnement et développement durable, représentant de France Nature Environnement au CESE
Combien d'eau utilise-t-on chaque jour en moyenne ? En France, par exemple, on se rapproche des 5000L ! Comment est-ce possible ? On en discute justement aujourd'hui avec mon invité du jour : Charlène Descollonges, hydrologue. Les sujets discutés : - Qu'est ce que le cycle d'eau naturel, en quoi est-il impacté par le changement climatique ? - Pourquoi y-a-t-il un stress hydrique ? - Quelle est la consommation d'eau des différentes énergies ? - En quoi la gouvernance de l'eau est primordiale ? Liens partagés : Le livre : EAU FAKE OR NOT Le site : https://charlene-descollonges.fr/ Linkedin de Charlène France Nature Environnement : https://fne.asso.fr/ Mais également : La nature au bord de l'eau - Marc Giraud : https://www.babelio.com/livres/Giraud-La-nature-au-bord-de-leau/1414084 Géomimétisme - Pierre Gilbert : https://www.fnac.com/a14373309/Pierre-Gilbert-Geomimetisme-Reguler-le-changement-climatique-grace-a-la-nature Cours SATOR sur les enjeux de l'eau : https://sator-v1.webflow.io//cours/les-enjeux-de-leau
Faz décadas que os parisienses esperam o cumprimento de uma promessa que parecia inatingível: voltar a tornar o rio Sena próprio para o banho, como era comum no século 19. Mas os Jogos Olímpicos de 2024, realizados na capital francesa, impuseram um prazo sem volta para esse objetivo. Lúcia Müzell, da RFIQuem circula pelo Canal Saint Martin num domingo neste verão já pode ver a promessa saindo do papel: um trecho de 100 metros do local está aberto para banhistas. A novidade sinaliza o fim de uma epopeia iniciada há quase 10 anos, quando Paris foi escolhida como a sede da Olimpíada do ano que vem. O projeto prevê que algumas das provas mais emblemáticas da competição, como a maratona aquática e o triatlo, acontecerão no rio que corta a Cidade Luz.Os três maiores desafios são desviar a água de esgoto, que ainda vai parar no Sena, melhorar a eficiência das estações de tratamento e acabar com a poluição gerada pelo tráfego fluvial, com a circulação de embarcações de turismo e transporte de pessoas e mercadorias.Pierre Rabadan, secretário municipal encarregado dos Jogos Olímpicos e do Sena, ressalta que o evento vai forçar a reparação de uma “anomalia da industrialização”, que levou as grandes cidades a poluírem os seus rios – historicamente fonte de vida nas zonas urbanas."Obras muito grandes foram feitas nas duas maiores estações de tratamento da região parisiense, para que a água jogada no Sena seja de melhor qualidade e tenha menos impacto bacteriológico. E uma segunda etapa é reajustar as canalizações de modo a não mais permitir que as águas de esgoto sejam despejadas no Sena”, explica. "É uma etapa que ainda está sendo cumprida, progressivamente. Em Paris, os 260 barcos que circulam no rio serão todos obrigados, até 2024, a se conectar ao sistema municipal de esgotos, algo que antes não era possível tecnicamente, mas agora é.”Os dejetos dos barcos representam uma gota d'água perto do esgoto gerado por cerca de 30 mil casas, cujas canalizações não estavam conectadas como deveriam às estações de tratamento. Assim, a água poluída ia parar no Sena ou no Marne, outro importante rio da região parisiense.Reservatório captará água da chuvaA segunda maior obra do projeto é a construção de um imenso reservatório subterrâneo no bairro de Austerlitz, ao leste da capital, para captar água das chuvas quando ocorrem fortes tempestades. A estrutura tem 50 metros de diâmetro por 30 metros de profundidade, com capacidade máxima de 46 mil metros cúbicos de água. "Quando a chuva cai, a água corre e vai parar no mesmo local para onde vai a água usada nos vasos sanitários, nas pias e nas duchas das moradias. Para evitar que não transborde em plena rua, nós jogamos essa mistura de esgoto e água pluvial no Sena”, diz Samuel Colin Canivez, diretor de Saneamento da prefeitura. "Com essa obra, queremos interceptar as águas excedentes, deixá-las nesse reservatório enquanto a tempestade não passa e depois, encaminhá-las para tratamento, antes de serem despejadas no rio”, complementa.Com o avanço das obras, a um custo total de 1,4 bilhão de euros, Paris tem realizado eventos pontuais no Sena, para reconquistar a confiança dos parisienses. Uma pesquisa realizada em 2021 apontou que apenas 12% dos moradores estariam dispostos a se jogar no local e nadar – algo que era comum um século atrás, quando os habitantes costumavam se esbaldar no rio.Agora, um argumento de peso é que 32 espécies de peixe já voltaram a viver no Sena – 10 vezes mais do que nos anos 1980.Legado para os parisiensesUma vez que o projeto estiver finalizado, a prefeitura realizará testes regulares na água para verificar a presença de bactérias e coliformes fecais e assegurar que continua própria para o banho, no que deve ser o principal legado dos Jogos para a cidade.Três pontos do Sena serão adaptados até 2025 para receber banhistas, no oeste, centro e leste da cidade.Rabadan salienta que o governo municipal ainda não decidiu se o rio ficará permanentemente aberto para os visitantes ou se o nado será autorizado em apenas alguns períodos do ano, como nos dias quentes."No último verão, por exemplo, a água já esteve apta para o banho em 70% dos dias, com qualidade da água satisfatória ou excelente. E para dar uma ideia, no ano passado, durante os mesmos dias em que vão ocorrer os Jogos Olímpicos em 2024, a água estava própria em 92% dos dias”, afirma o secretário municipal. "O nosso compromisso é que sempre que a qualidade da água permitir, segundo as normas europeias, o Sena estará aberto para banho."A despoluição também se insere nos objetivos de longo prazo para a capital se preparar para enfrentar temperaturas cada vez mais elevadas e mais frequentes, devido às mudanças climáticas. Paris tem ampliado as áreas verdes e o rio será um refúgio para quem estiver na cidade em dias de picos de calor."Na evolução climática que estamos vendo, será necessário termos cada vez mais espaços de frescor nas cidades e o Sena será um deles”, indica Rabadan.Produtos químicosEmbora a despoluição seja bem recebida pelos moradores, entidades ecologistas alertam para aspectos do projeto que podem ser perigosos para o meio ambiente. A organização France Nature Environnement teme vazamentos de ácido peracético, utilizado para a desinfecção química da água, e que poderia ser altamente tóxico para o ecossistema fluvial.A entidade também alerta que a prefeitura visa a eliminação de bactérias potencialmente mortais, como escherichia coli, mas não prevê um plano para controlar a poluição química gerada por indústrias e produções agrícolas na região parisiense, que também vão parar no Sena.
Bonsoir, bonsoir, auditeur.ices, vous êtes sur Radio Campus Paris, et c'est Elfie qui va animer votre soirée à l'écoute de cette nouvelle Matinale de 19 heures. Ce soir, Linda et Lucas seront en compagnie d'Antoine le Manchec responsable de France Nature Environnement dans le cadre du séminaire sur les forêts qu'ils organisent le 8 juin prochain à l'Académie du Climat. Ensuite, nous recevrons de Yasmine Baïdou, programmatrice des Nuits indés, festival pour les artistes émergent.es au Trois Baudets et Mezzanine. "Le temps d'une soirée unique, une sélection d'artistes talentueux.ses se partageront les scènes de ce lieu mythique offrant au public une balade musicale hors des sentiers battus." Rendez-vous le 7 juin, à 20 heures ! [caption id="attachment_122279" align="aligncenter" width="375"] Yasmine Baïou est programmatrice du festival Les Nuits Indés[/caption] Le tout sera saupoudré comme d'habitude de musique et d'une chronique de Sébastien sur les grèves des employé.es de Disneyland. Animation : Elfie Gay / Interview : Lucas Corroy et Linda Rousso / Zoom : Nathalie Martin / Réalisation et coordination : Marie Leroy
Bonsoir, bonsoir, auditeur.ices, vous êtes sur Radio Campus Paris, et c'est Elfie qui va animer votre soirée à l'écoute de cette nouvelle Matinale de 19 heures. Ce soir, Linda et Lucas seront en compagnie d'Antoine le Manchec responsable de France Nature Environnement dans le cadre du séminaire sur les forêts qu'ils organisent le 8 juin prochain à l'Académie du Climat. Ensuite, nous recevrons de Yasmine Baïdou, programmatrice des Nuits indés, festival pour les artistes émergent.es au Trois Baudets et Mezzanine. "Le temps d'une soirée unique, une sélection d'artistes talentueux.ses se partageront les scènes de ce lieu mythique offrant au public une balade musicale hors des sentiers battus." Rendez-vous le 7 juin, à 20 heures ! [caption id="attachment_122279" align="aligncenter" width="375"] Yasmine Baïou est programmatrice du festival Les Nuits Indés[/caption] Le tout sera saupoudré comme d'habitude de musique et d'une chronique de Sébastien sur les grèves des employé.es de Disneyland. Animation : Elfie Gay / Interview : Lucas Corroy et Linda Rousso / Zoom : Nathalie Martin / Réalisation et coordination : Marie Leroy
Dans cette Matinale de 15 juin, nous parlerons des forêts avec France Nature Environnement. En première partie, nous recevrons donc Antoine Le Manchet, responsable de projet à France Nature Environnement Ile de France. La fédération organise, le 8 juin, un séminaire pour la préservation des forêts. Linda et Lucas mèneront cette interview. Nous serons en ligne avec Clémence Guénin, de Wings of the Ocean. Dans le cadre de la Journée Internationale des Océans, l'association propose une action de ramassage de déchets ! Le tout accompagné des chroniques humoristiques de Maxime et Rosalie. Animation : Lucas Corroy / Interviews : Linda Rousso et Lucas / Chroniques : Rosalie Berne et Maxime / Réalisation : Pablo Chevrel / Coordination : Marie Leroy
Claude Carsac, chargé de nuisances aéroportuaires à France Nature Environnement, est militant anti nuisances aériennes depuis une vingtaine d'années. Avec des élus, des associations et des riverains, Claude était présent le 9 mai 2023 à une manifestation contre l'intensification du trafic aérien devant le Ministère de la Transition Ecologique pour soutenir les propositions présentées par les élus ce soir là : ils demandent un plafonnement des vols et des couvre-feux du côté des aéroports d'Ile-de-France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 2015, l'ONG américaine ICCT, le conseil international sur le transport propre, révélait des émissions de particules suspectes provenant de voitures européennes. Aujourd'hui, leur nouveau rapport 2022/2023 met l'accent sur les véhicules français. En effet, plus de 3.3 millions de nos voitures seraient trop polluantes par rapport aux normes européennes. Deux associations françaises, l'association nationale des consommateurs et usagers et France Nature Environnement, ont entrepris des demandes de mise en demeure auprès de l'État afin de sanctionner les constructeurs. Dans le cas contraire, elles menacent de l'attaquer en Justice pour inaction. Que reproche ce conseil aux constructeurs ? Quelles sont les mesures mises en place en réponse à ce scandale ? Quel est l'impact environnemental du "Dieselgate" ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Pourquoi les émissions de gaz à effet de serre n'ont-elles pas diminué en 2022 ? Qu'est-ce qu'une zone à faible émission ? Gaz hilarant : quelle est cette mode qui fait des ravages chez les jeunes ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les 24, 25 et 26 mars aura lieu une mobilisation massive contre les projets de mégabassines dans le marais poitevin. Plusieurs milliers de personnes sont attendues autour des sites de Sainte-Soline et Mauzé. En ce début d'année, la question des réserves en eau constitue une urgence de plus en plus grande. En 2022, quelques semaines après le premier rassemblement contre ces mégabassines, nous avions consacré un épisode de Penser les luttes à une grande interrogation : faut-il craindre des "guerres" de l'eau en France ? Le 26 mars 2022, près de 7000 personnes répondent à l'appel des Soulèvements de la Terre pour protester contre la construction d'énormes réserves d'eau dans le Marais Poitevin, surnommées "bassines" par ses opposant·s. Un mois plus tôt, le deuxième volet du 6e rapport du GIEC est publié. Dans le vacarme assourdissant de la guerre en Ukraine, ses sirènes d'alarme sont presque inaudibles. Pourtant, il alerte sur de nombreux dangers, comme la réduction prochaine de la disponibilité des ressources en eau à l'échelle planétaire. Sommes-nous à l'abris de "guerres" de l'eau en France ? Nos invités: Nicolas Girod est porte-parole de la Confédération Paysanne. Ce syndicat agricole français fait partie de la campagne des Soulèvements de la Terre et s'oppose à la construction de bassines. Joël Limouzin est vice-président de la FNSEA et président de la chambre d'agriculture de Vendée. La FNSEA, syndicat agricole majoritaire en France, défend la construction de réserves d'eau. Arnaud Schwartz est président de France Nature Environnement. FNE fédère des associations de protection de la nature et de l'environnement. Animation : Lou Bonnefoy. Co-animation : Martin Bodrero. Production : Tristan Goldbronn, Lou Bonnefoy et Martin Bodrero. Réalisation : Tristan Goldbronn. Visuel de Une : Nollaig Dipode.
Pas une semaine ne se passe sans qu'un lecteur du Dauphiné Libéré ne nous témoigne d'avoir vu le loup. Avec vidéo à l'appui dans certains cas. Alors parfois il s'agit bien du loup, et parfois c'est une méprise. Mais pourquoi donc tout le monde pense avoir croisé la route du loup ? Phénomène de société, fascination, médiatisation ? Eléments de réponse avec Roger Mathieu, co-référent loup à France Nature Environnement d'Auvergne-Rhône-Alpes pour qui « il faut arrêter de penser que le loup est devenu rarissime ». Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
durée : 01:59:06 - Les Matins du samedi - par : Quentin Lafay - Comment gérer la rareté de l'eau ? Alors que les crises et les tensions autour de la ressource la plus précieuse de toutes s'accélèrent, penser la gouvernance de l'eau s'impose comme un enjeu essentiel. - invités : Brown Natasha Auteure britannique; Boisson de Chazournes Laurence professeure de droit international, juriste et conseillère juridique, qui a donné sa leçon inaugurale au Collège de France : "L'eau en droit international : entre singularité et pluralité"; Antoine Gatet Juriste, vice-président de France Nature Environnement
durée : 00:19:57 - L'invité du week-end - par : Carine BECARD, Eric Delvaux - Jules Nyssen, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), Fanny Lacroix, maire de Châtel-en-Triève en Isère, et Morgane Piederriere, de France Nature Environnement, débattent au sujet du projet de loi sur les énergies renouvelables, voté à l'Assemblée nationale mardi 10 janvier.
durée : 00:02:28 - La chronique environnement - par : Camille Crosnier - Le tribunal administratif de Montpellier a donné raison à l'association France Nature Environnement. Les volumes de prélèvements d'eau autorisés pour l'irrigation par le préfet des Pyrénées-Orientales menacent la santé du fleuve Têt.
Après plusieurs années de discorde et entre pro et anti-éoliennes, le premier parc éolienne en mer de France à Saint-Nazaire en Loire-Atlantique fonctionne désormais à pleine capacité ! Contrairement à d'autres projets similaires que l'on a pu vous présenter dans ce podcast, ce parc-là n'est ni flottant ni le plus grand, mais bien le premier du genre dans le pays, dont EDF a annoncé la mise en service complète en milieu fin novembre. Au total, le parc comprend 80 éoliennes, situées entre 12 et 20 km des côtes, pour une capacité de production totale de 480 MW. D'après EDF, ce parc éolien en mer peut produire jusqu'à 20 % de la consommation d'électricité annuelle du département de la Loire-Atlantique, soit l'équivalent de la consommation sur 12 mois de 700 000 personnes. La construction du parc éolien de Saint-Nazaire a débuté en 2019, mais le projet était déjà dans les tuyaux depuis une dizaine d'années avant la pose des premiers pilonnes. Pour l'historique, le premier débat portant sur cette installation s'est tenu à l'été 2013 et a abouti à une enquête publique en 2015. En sept ans, le projet a donné lieu à plus de 1500 séances de travail avec les acteurs locaux et plus 300 réunions d'information. C'est dire l'ampleur et l'impact que peut avoir une telle installation au niveau local. Si les parcs éoliens terrestres suscitent souvent la colère des riverains, en mer, les éventuels opposants sont plutôt les pêcheurs et les défenseurs de l'environnement. Pour les premiers, d'après EDF que je cite, « le parc a été conçu pour réduire autant que possible les nuisances imposées à la pêche pendant la phase de construction, et pour permettre la poursuite des activités dans la zone pendant toute la phase d'exploitation » fin de citation. Concernant les défenseurs de l'environnement, l'entreprise explique que des échanges constructifs avec la Ligue de Protection des Oiseaux, France Nature Environnement ou Bretagne Vivante, ont permis je cite « aux équipes du projet d'acquérir les connaissances nécessaires à la conception du parc, dans le respect de son environnement et de sa biodiversité » fin de citation. La faune comme la flore ont ainsi été scrutées de près pendant les différentes phases de construction et continueront d'être suivies attentivement durant toute la durée de l'exploitation du parc. Au total, une centaine de personnes (responsables d'exploitation, techniciens de maintenance, inspecteurs qualité etc...) va désormais assurer l'exploitation et la maintenance de ce parc éolien en mer pour les 25 années à venir, depuis leur base de La Turballe. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Après plusieurs années de discorde et entre pro et anti-éoliennes, le premier parc éolienne en mer de France à Saint-Nazaire en Loire-Atlantique fonctionne désormais à pleine capacité ! Contrairement à d'autres projets similaires que l'on a pu vous présenter dans ce podcast, ce parc-là n'est ni flottant ni le plus grand, mais bien le premier du genre dans le pays, dont EDF a annoncé la mise en service complète en milieu fin novembre.Au total, le parc comprend 80 éoliennes, situées entre 12 et 20 km des côtes, pour une capacité de production totale de 480 MW. D'après EDF, ce parc éolien en mer peut produire jusqu'à 20 % de la consommation d'électricité annuelle du département de la Loire-Atlantique, soit l'équivalent de la consommation sur 12 mois de 700 000 personnes. La construction du parc éolien de Saint-Nazaire a débuté en 2019, mais le projet était déjà dans les tuyaux depuis une dizaine d'années avant la pose des premiers pilonnes. Pour l'historique, le premier débat portant sur cette installation s'est tenu à l'été 2013 et a abouti à une enquête publique en 2015. En sept ans, le projet a donné lieu à plus de 1500 séances de travail avec les acteurs locaux et plus 300 réunions d'information. C'est dire l'ampleur et l'impact que peut avoir une telle installation au niveau local.Si les parcs éoliens terrestres suscitent souvent la colère des riverains, en mer, les éventuels opposants sont plutôt les pêcheurs et les défenseurs de l'environnement. Pour les premiers, d'après EDF que je cite, « le parc a été conçu pour réduire autant que possible les nuisances imposées à la pêche pendant la phase de construction, et pour permettre la poursuite des activités dans la zone pendant toute la phase d'exploitation » fin de citation. Concernant les défenseurs de l'environnement, l'entreprise explique que des échanges constructifs avec la Ligue de Protection des Oiseaux, France Nature Environnement ou Bretagne Vivante, ont permis je cite « aux équipes du projet d'acquérir les connaissances nécessaires à la conception du parc, dans le respect de son environnement et de sa biodiversité » fin de citation. La faune comme la flore ont ainsi été scrutées de près pendant les différentes phases de construction et continueront d'être suivies attentivement durant toute la durée de l'exploitation du parc. Au total, une centaine de personnes (responsables d'exploitation, techniciens de maintenance, inspecteurs qualité etc...) va désormais assurer l'exploitation et la maintenance de ce parc éolien en mer pour les 25 années à venir, depuis leur base de La Turballe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, Louise Bernard fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Le Figaro et Le Parisien s'associent pour créer un magazine TV, France 2 a permis de récolter plus d'un million d'euros pour l'association France Nature Environnement hier soir, France Télévisions va d'ailleurs continuer de s'engager autour de la question de l'écologie en 2023, Disney+ vient de publier ses résultats trimestriels et donc son nombre d'abonnés, un plan social en négociations à la Voix du Nord et une actrice française rejoint le casting d'une série américaine dérivée de “Walking Dead”.
Au sommaire de cette émission, En première partie d'émission, on accueillera Dominique Py qui représente France Nature Environnement au sein du conseil national de la chasse et de la faune sauvage. Nous parlerons donc de ce sujet qui fait débat : la chasse. Farah Zaoui mènera l'interview ! Ensuite ZOOM sur Lucrèce Borgia, la première mise en scène d'Alice Eulry d'Arceaux. Une adaptation du drame classique de Victor Hugo qui se jouera demain et vendredi soir au théâtre de l'Archipel. Alice et Louis, un des comédiens, répondront à Lucia ! D'ailleurs, on est y allé.es et ça vaut le coup ! On a de la chance dans la matinale ce mercredi puisqu'on aura le droit à un deuxième zoom : on recevra Rémi Lainé, le président de la Scam, qui viendra nous parler du festival du documentaire « Vrai de vrai ». Il sera au micro de Gabrielle Bayer ! Présentation : Anaïs Garay / Interview : Farah Zaoui / Zooms : Gabrielle Bayer et Lucia Gicquel / Réalisation : Swann Blanchet / Coordination : Marie Leroy
Au sommaire de cette émission, En première partie d'émission, on accueillera Dominique Py qui représente France Nature Environnement au sein du conseil national de la chasse et de la faune sauvage. Nous parlerons donc de ce sujet qui fait débat : la chasse. Farah Zaoui mènera l'interview ! Ensuite ZOOM sur Lucrèce Borgia, la première mise en scène d'Alice Eulry d'Arceaux. Une adaptation du drame classique de Victor Hugo qui se jouera demain et vendredi soir au théâtre de l'Archipel. Alice et Louis, un des comédiens, répondront à Lucia ! D'ailleurs, on est y allé.es et ça vaut le coup ! On a de la chance dans la matinale ce mercredi puisqu'on aura le droit à un deuxième zoom : on recevra Rémi Lainé, le président de la Scam, qui viendra nous parler du festival du documentaire « Vrai de vrai ». Il sera au micro de Gabrielle Bayer ! Présentation : Anaïs Garay / Interview : Farah Zaoui / Zooms : Gabrielle Bayer et Lucia Gicquel / Réalisation : Swann Blanchet / Coordination : Marie Leroy
Au sommaire de cette émission, En première partie d'émission, on accueillera Dominique Py qui représente France Nature Environnement au sein du conseil national de la chasse et de la faune sauvage. Nous parlerons donc de ce sujet qui fait débat : la chasse. Farah Zaoui mènera l'interview ! Ensuite ZOOM sur Lucrèce Borgia, la première mise en scène d'Alice Eulry d'Arceaux. Une adaptation du drame classique de Victor Hugo qui se jouera demain et vendredi soir au théâtre de l'Archipel. Alice et Louis, un des comédiens, répondront à Lucia ! D'ailleurs, on est y allé.es et ça vaut le coup ! On a de la chance dans la matinale ce mercredi puisqu'on aura le droit à un deuxième zoom : on recevra Rémi Lainé, le président de la Scam, qui viendra nous parler du festival du documentaire « Vrai de vrai ». Il sera au micro de Gabrielle Bayer ! Présentation : Anaïs Garay / Interview : Farah Zaoui / Zooms : Gabrielle Bayer et Lucia Gicquel / Réalisation : Swann Blanchet / Coordination : Marie Leroy
durée : 00:38:49 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Quentin Lafay - La Commission européenne vient de publier une évaluation des politiques de protection de l'environnement des États membres : la France est en retard dans la lutte contre les pollutions. À tout regarder par le prisme du bilan carbone, négligeons-nous les autres dégradations environnementales ? - invités : Pascal Durand Eurodéputé, membre du groupe Renew Europe (Renaissance); Antoine Gatet Juriste, vice-président de France Nature Environnement; Jade Lindgaard Journaliste au pôle écologie de Mediapart, spécialiste des questions environnementales
Dans ce nouvel épisode de Splash, notre journaliste Robin Lemoine s'intéresse à la carte carbone. Face à la crise climatique, des voix s'élèvent pour rationner et réguler les émissions carbone des Français. A rebours d'une taxe, la carte carbone a été avancée comme une solution permettant de réduire nos émissions.Robin Lemoine discute de la carte carbone avec Antonin Pottier, maître de conférences à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales et chercheur en socio-économie du changement climatique. Qu'est-ce qu'une carte carbone ? Comment fonctionnerait-elle ? Quels seraient ses avantages ? Quels risques peut-elle poser ?Sources utilisées pour l'épisode : Antonin Pottier, “Carte carbone: les arguments pour en débattre”, Revue d'économie Politique, 2022 (bientôt disponible)Antonin Pottier, “Carte carbone: les arguments pour en débattre”, 2021Antonin Pottier, “La Carte carbone peut-elle être simple, efficace et juste”, 2021Socialter, “Carte carbone : plutôt qu'une taxe, un quota pour chaque citoyen ?”, Interview de Mathilde Szuba par Anne-Dominique Correa, 2019 France Nature Environnement, “20 propositions pour 2022”Vie Publique, “La taxe carbone en sept questions”, 2022Splash est un podcast produit par Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Emmanuel MartinChargée de production : Mathilde Joninavec l'aide de Xavier KamakyPrise de son, montage, et mixage : Adrien Beccaria à l'Arrière Boutique StudioDirectrice Des productions : Marion GourdonVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Actualités Locales : - L'association Estuaire Sud rejoint France Nature Environnement pour protester contre l'installation du terminal méthanier flottant au Havre- Safran Nacelles en grève pour demander une augmentation des salaires- Les élus du conseil municipal havrais interpelle la SNCF face à la modification d'horaires de la ligne TGV Le Havre-Marseille- L'Espace André Graillot va devenir un espace dédié à l'art contemporain- La billetterie pour le festival Ad Hoc a débuté ce mercrediOn parle donc un peu plus du festival Ad Hoc et aussi d'un homme qui affirme être la réincarnation de 2PacBonne écoute !
durée : 00:03:17 - Le rendez-vous nature France Bleu Besançon
Ngày 18/07/2022, một trong những ngày nắng nóng kỷ lục ở Pháp nói chung và thành phố Marseille nói riêng, kèm theo đó là báo động ô nhiễm ozone cấp độ 2 ở thành phố miền nam Pháp, trong khi chỉ 1 số loại xe hơi đáp ứng tiêu chuẩn mới được phép lưu thông ở trung tâm, thì từ ống khói của tàu du hành biển Valiant Lady tỏa ra một cột khói đen trong suốt nhiều giờ đồng hồ khiến chính quyền và cư dân nổi giận. Le Figaro ngày 25/07/2022 trích dẫn phát biểu của Benoit Payan, thị trưởng Marseille, gọi đó là « sự khiêu khích quá đà » của những « gã khổng lồ trong ngành du lịch biển », bởi « điều đó đẩy sức khỏe của hàng ngàn cư dân Marseille vào cảnh nguy hiểm ». Nhiều dân biểu và cư dân địa phương đã khởi kiện tàu du lịch Valiant Lady vì gây ô nhiễm trên biển và làm trái với quy định. Trước khi đại dịch Covid-19 bùng lên hồi năm 2020, mỗi năm có tới 2 triệu lượt khách đi du lịch bằng tàu biển ghé vào thăm thành phố, lợi ích kinh tế đối với thành phố thì có, nhưng theo Laurent, Lhardit, phó thị trưởng chuyên trách du lịch, lợi ích kinh tế do nhóm du khách này mang lại không đáng kể so với những thiệt hại cho môi trường. Mỗi con tàu như « một thành phố với 6000-8000 dân », nên đương nhiên là nhu cầu năng lượng của tàu sẽ rất cao, gây sức ép về môi trường, trong khi « thời gian tàu dừng ở cảng để khách lên bờ đi thăm quan là quá ngắn”, và « đa phần khách thì vẫn ở lại trên boong tàu » nên cũng không đóng góp được nhiều cho kinh tế Marseille. Theo ông Lhardit, chặng dừng ở Marseille chỉ được khách xem như « một balcon tuyệt vời để từ đó ngắm nhìn thành phố ». Điểm đỗ tàu lý tưởng nhất là ở cảng biển phía dưới chân Nhà thờ lớn, từ nhiều năm nay, không ít cư dân than phiền rằng « khói xả từ tàu xộc cả vào các căn hộ » quanh đó. Tuy nhiên, Marseille không phải nơi đầu tiên và duy nhất cả ở Pháp và châu Âu phản đối các tàu du lịch biển. Trả lời đài RFI Tiếng Việt ngày 12/07, ông Jacky Bonnemains, phát ngôn viên tổ chức bảo vệ môi trường Robin des Bois (Hiệp Sĩ Rừng Xanh) cho biết : « Quả thực, sự phản đối khởi đầu ở Barcelona, Tây Ban Nha, do có quá nhiều điểm dừng cho tàu, nạn ô nhiễm không khí tích tụ khi các con tàu neo ở cảng. Rồi sau đó, làn sóng phản đối lan sang vùng Địa Trung Hải, lan đến các thành phố Venise (Ý), Marseille và Nice của Pháp, rồi ngày càng lan đến nhiều cảng, kể cả ở phía bờ Đại Tây Dương, như thành phố Cherbourg hay Le Havre của Pháp, nơi có rất nhiều điểm dừng cho những con tàu khổng lồ, đặc biệt các chuyến ghé thăm khu vực từng là nơi đổ bộ lên bờ biển vùng Normandie (trong Đệ Nhị Thế Chiến) ». Các kiểu ô nhiễm Gây ô nhiễm chính là lý do khiến các chuyến tàu du lịch biển bị nhiều tổ chức bảo vệ môi trường cũng như cư dân nhiều điểm đến du lịch phản đối dữ dội. Trên diễn đàn báo Le Monde, nhà xã hội học Alain Adrien Grenier năm 2019 cho biết chỉ riêng Carnival, một trong những công ty du lịch bằng tàu biển lớn nhất, hồi năm 2017 gây ô nhiễm không khí nhiều gấp 10 lần so với 260 triệu xe hơi được sử dụng tại châu Âu. Nhưng cụ thể, đâu là những mối nguy cho môi trường sinh thái mà các tàu du lịch biển gây ra ? Phát ngôn viên tổ chức bảo vệ môi trường Robin des Bois (Hiệp Sĩ Rừng Xanh) giải thích : « Các tàu du lịch ngày càng lớn hơn, chở ngày càng nhiều hành khách cũng như thành viên thủy thủ đoàn và đã gây ra nhiều kiểu ô nhiễm. Trước hết là về nước thải sau khi tắm rửa, giặt đồ, vệ sinh. Đối với những con tàu đẹp nhất, lượng nước thải từ các hoạt động nói trên (nước thải xám- không chứa chất thải của người và nước thải đen - có chứa chất thải của người) lên tới khoảng 2 triệu lít mỗi ngày. Trên các con tàu du lịch, có các trạm xử lý nước thải xám và nước thải đen, nhưng dĩ nhiên là các trạm xử lý này không đủ lớn và nước thải ra từ trạm xử lý nước thải của tàu đặc biệt chứa nhiều vi khuẩn và dư lượng thuốc, bởi vì nhóm du khách hàng đầu của các tàu du lịch biển là những du khách khá lớn tuổi và họ phải dùng nhiều dược phẩm. Như vậy, sự ô nhiễm đầu tiên là từ hải trình xa bờ : ô nhiễm nước thải do những loại nước thải trên tàu không được xử lý đầy đủ. Ngoài ra, còn có một nguồn ô nhiễm khác đang bị các cư dân và các nhà bảo vệ môi trường ô nhiễm chỉ trích : ô nhiễm không khí. Hiện nay, một con tàu du lịch lớn có thể chở 8.000 người, gồm thành viên phi hành đoàn và hành khách. Khi tàu neo ở cầu cảng, các khí gây ô nhiễm được thải qua các ống khói nhiều tương ứng với mức ô nhiễm do khoảng 50.000 xe hơi gây ra. Chính vì vậy, ở các cảng ngày càng có nhiều sự phản đối các con tàu du lịch này. Và hiển nhiên là có một nguy cơ khác ngay trên con tàu. Những ai muốn đi du lịch bằng tàu biển cần biết là có nguy cơ lây nhiễm dịch bệnh trên tàu. Dĩ nhiên là chuyện này đã xảy ra với đại dịch Covid-19 hồi năm 2020 - 2021, với các nguy cơ là con tàu bị phong tỏa, cách ly, bị cấm cập cảng, nhưng không chỉ có dịch bệnh Covid-19, mà còn thường xảy ra các dịch bệnh viêm dạ dày - ruột, gây nôn mửa và tiêu chảy ». Symphony of the Seas, tàu du lịch lớn nhất thế giới, dài tới 362m, có 11 bể bơi, 25 nhà hàng, 24 thang máy và cả sân trượt băng. Có thể chở 6.680 khách và 2.220 thành viên thủy thủ đoàn, Symphony of the Seas cập bến được ví với một « thành phố nổi » gắn vào cảng. Gây ấn tượng mạnh nhưng đồng thời cũng thật đáng sợ ! Các tổ chức bảo vệ môi trường tố cáo « cuộc đua thành khổng lồ » của các hãng tàu du lịch không chỉ làm tăng nguy cơ xảy ra tai nạn mà còn khiến ô nhiễm môi trường trở nên nghiêm trọng hơn. Le Parisien trích dẫn số liệu của tổ chức Robin des Bois, theo đó một con tàu du lịch chở 3.000 người mỗi ngày gây ô nhiễm gần bằng 15.000 xe hơi, thải thẳng 4 triệu lít nước thải màu xám ra biển. Gần 800.000 lít nước thải đen và 90.000 lít nước đáy tàu nhiễm dầu về mặt nguyên tắc đều phải được qua xử lý trước khi xả ra môi trường, thế nhưng trên thực tế, nhiều khi các trạm xử lý nước thải của các con tầu không đủ lớn, hoặc vận hành không tốt nên không thể xử lý triệt để nước thải trước khi xả ra môi trường. Hồi năm 2016, hãng du lịch tàu biển Carnival đã phải nộp phạt 40 triệu đô la vì cho tàu đổ thẳng chất thải nhiên liệu xuống biển. Đến năm 2019, công ty này lại bị tố cáo cho tàu xả nước thải màu xám vào một khu vực cấm ở Bahamas và Alaska, kể cả rác nhựa và rác thực phẩm cực kỳ độc hại cho các hệ sinh thái biển. Các tổ chức bảo vệ môi trường cũng đặc biệt lưu ý đến chất lượng nhiên liệu dùng cho tàu du lịch biển : dầu nhiên liệu nặng chưa tinh chế. Bà Charlotte Lepitre, người thường xuyên thực hiện các chiến dịch đo lường tại các cảng của Pháp cho tổ chức Pháp - Thiên Nhiên - Môi Trường (France Nature Environnement), nhấn mạnh với báo Le Parisien : « Được sử dụng cho các tàu du lịch, tàu chở hàng và phà, đây là loại nhiên liệu bẩn nhất đang tồn tại vì nó chứa rất nhiều lưu huỳnh và các hạt carbon. Ở một số khu vực trên thế giới, chẳng hạn như dọc bờ biển Mỹ, có sự kiểm soát phát thải chất gây ô nhiễm và các chủ tàu bắt buộc sử dụng dầu hàng hải ít lưu huỳnh hơn và được tinh chế nhiều hơn ». Làm xấu cảnh quan Không chỉ gây ô nhiễm, những con tàu khổng lồ, dài hơn 300m, phần tàu nổi trên mặt nước có thể lên tới 60m, cao hơn 10m so với Khải Hoàn Môn Paris, còn che khuất, làm biến dạng cảnh quan. Ông Jacky Bonnemains cho biết thêm : « Mặt khác, những con tàu này to khổng lồ. Đây không thực sự là sự ô nhiễm nhưng nó làm biến dạng cảnh quan bởi. Những con tàu này cao lừng lững, nổi trên mặt nước như những tòa nhà cao 20 tầng, dài tới 300m và chúng hoàn toàn che khuất cảnh quan. Chính điều này cũng dẫn đến rất nhiều sự phản đối từ cư dân địa phương. Ví dụ như ở Venise, hiện nay các tàu du lịch không còn được cập bờ nữa, chúng buộc phải neo ngoài cảng và du khách được đưa vào đất liền trên một số con tàu chuyên chở nhỏ. Thêm vào đó, còn có vấn đề về nạo vét : Các tàu du lịch tìm cách cập bờ lên các hòn đảo, quần đảo và vì chúng có mớn nước (tức là chiều cao của phần tàu chìm dưới nước thay đổi tùy theo tải trọng) rất lớn nên các cảng phải thực hiện các hoạt động nạo vét, gây biến đổi dòng chảy tại các cảng ra vào biển và chúng làm tối loạn hoạt động của các ngư dân ». Theo nghiên cứu của tổ chức phi chính phủ Giao thông và Môi trường (Transport and Environment), Venise của Ý là thành phố cảng ô nhiễm nặng thứ 3 châu Âu do khí thải của các tàu du lịch biển. Chẳng hạn, hồi năm 2017, 68 con tàu du lịch lớn nhất thế giới đã ghé qua thành phố thải xuống biển 27 tấn oxit lưu huỳnh, chất nổi tiếng gây axit hóa môi trường đất và nước. Mặc dù mỗi năm các chuyến tàu du lịch mang lại hơn 400 triệu đô la cho địa phương, nhưng để hạn chế tác động đối với môi trường, cảnh quan, với sự đấu tranh của cư dân địa phương, các tổ chức bảo vệ môi trường và cả UNESCO, và tháng 07/2021, chính phủ Ý cuối cùng đã ra lệnh cấm các con tàu du lịch cập bến Venise. Từ 01/08/2021, biện pháp này được áp dụng với những con tàu trên 25.000 tấn, hoặc dài trên 180m, hoặc phần nổi của tàu cao trên 35m, hoặc chất thải chứa hơn 0,1% lưu huỳnh (so với chuẩn quốc tế 0,5). Đây được xem là một biện pháp mang tính hạn chế mạnh và rất dũng cảm của chính phủ Ý. Các vùng cực cũng không thoát nạn Để đáp ứng nhu cầu khám phá của du khách, các chuyến tàu du lịch hiện giờ đã đi đến tận các vùng cực xa xôi, kéo theo đó là các nguy cơ đối với hệ sinh thái, theo phát ngôn viên tổ chức Hiệp Sĩ Rừng Xanh : « Nhìn rộng ra, có thể nói rằng ngày càng có nhiều tàu du lịch ở các vùng cực, cả Bắc Cực và Nam Cực. Tiếng ồn mà các con tàu du lịch này phát ra, nước thải từ tàu thoát ra làm xáo trộn hệ sinh thái của loài chim cánh cụt ở Nam Cực, cũng như đối với loài gấu Bắc Cực. Chính vì thế các chuyến tàu du lịch cũng chịu nhiều lời chỉ trích từ của cư dân địa phương, đặc biệt là ở Bắc Cực, bởi vì hành khách rất đông và khi tàu cập bến, việc có quá đông du khách tạo ra một cú sốc văn hóa và người dân địa phương rất khó tiếp nhận, kể cả ở Bắc Cực và ở các quần đảo như Nouvelle Caledonie ». Sau nhiều tháng đại dịch Covid-19 khiến các tàu du lịch vắng bóng, sự trở lại của những « gã khổng lồ trên biển » với số du khách kỷ lục lại làm dấy lên mối lo ngại của các tổ chức bảo vệ môi trường và buộc các địa phương phải lưu tâm đến việc cân bằng lợi ích kinh tế và môi trường sinh thái.
L'eau est en général plutôt vue dans nos sociétés comme une ressource. Ressource nécessaire au quotidien dans nos vies individuelles pour boire, se laver, cuisiner. Mais la peur du manque d'eau s'installe aussi chez nous en France et chez nos voisins européens. Avec : - Eric Tardieu, directeur général de l'Office International de l'Eau- Florence Denier-Pasquier, secrétaire nationale de France Nature Environnement
C'est sans doute le combat du siècle. L'urgence environnementale n'est plus à démontrer aujourd'hui : il faut impérativement lutter contre le réchauffement climatique. La prise de conscience semble réelle dans nos sociétés, mais comment y parvenir dans un monde où l'économie productiviste est le modèle dominant ? Un monde où la sacro-sainte croissance économique reste bien souvent le moteur des politiques publiques. On entend depuis des années les termes «développement durable», «compensation carbone» ou encore «économie verte», mais cela peut-il réellement fonctionner pour sauver la planète ? En d'autres termes, peut-on concilier écologie et économie, ou faut-il complètement changer de logiciel ? Pour en débattre : - Élisabeth Gaillarde, associée et directrice RSE (en charge de la responsabilité sociétale de l'entreprise) de l'organisme Bowi!, un fonds d'investissement qui accompagne des entreprises non cotées en Bourse dans le développement durable - Arnaud Berger, référent économie Banque Assurance pour France Nature Environnement - Étienne Espagne, économiste de l'Environnement au Département de la Recherche de l'Agence Française de Développement, (AFD).
C'est sans doute le combat du siècle. L'urgence environnementale n'est plus à démontrer aujourd'hui : il faut impérativement lutter contre le réchauffement climatique. La prise de conscience semble réelle dans nos sociétés, mais comment y parvenir dans un monde où l'économie productiviste est le modèle dominant ? Un monde où la sacro-sainte croissance économique reste bien souvent le moteur des politiques publiques. On entend depuis des années les termes «développement durable», «compensation carbone» ou encore «économie verte», mais cela peut-il réellement fonctionner pour sauver la planète ? En d'autres termes, peut-on concilier écologie et économie, ou faut-il complètement changer de logiciel ? Pour en débattre : - Élisabeth Gaillarde, associée et directrice RSE (en charge de la responsabilité sociétale de l'entreprise) de l'organisme Bowi!, un fonds d'investissement qui accompagne des entreprises non cotées en Bourse dans le développement durable - Arnaud Berger, référent économie Banque Assurance pour France Nature Environnement - Étienne Espagne, économiste de l'Environnement au Département de la Recherche de l'Agence Française de Développement, (AFD).
Le 26 mars 2022, près de 7000 personnes répondent à l'appel des Soulèvements de la Terre pour protester contre la construction d'énormes réserves d'eau dans le Marais Poitevin, surnommées "bassines" par ses opposant·s. Un mois plus tôt, le deuxième volet du 6e rapport du GIEC est publié. Dans le vacarme assourdissant de la guerre en Ukraine, ses sirènes d'alarme sont presque inaudibles. Pourtant, il alerte sur de nombreux dangers, comme la réduction prochaine de la disponibilité des ressources en eau à l'échelle planétaire. Sommes-nous à l'abris de "guerres" de l'eau en France ?Nos invités: Nicolas Girod est porte-parole de la Confédération Paysanne. Ce syndicat agricole français fait partie de la campagne des Soulèvements de la Terre et s'oppose à la construction de bassines. Joël Limouzin est vice-président de la FNSEA et président de la chambre d'agriculture de Vendée. La FNSEA, syndicat agricole majoritaire en France, défend la construction de réserves d'eau. Arnaud Schwartz est président de France Nature Environnement. FNE fédère des associations de protection de la nature et de l'environnement. Animation : Lou Bonnefoy. Co-animation : Martin Bodrero. Production : Tristan Goldbronn, Lou Bonnefoy et Martin Bodrero. Réalisation : Tristan Goldbronn. Visuel de Une : Nollaig Dipode.
Cobrado pelas propostas ambientais fracas para o seu segundo mandato, o presidente francês, Emmanuel Macron, anunciou já no discurso de vitória, no domingo (24), que quer transformar a França em uma “nação ecológica”. Mas depois de muitas promessas e poucos atos, especialistas demonstram ceticismo. Lúcia Müzell, da RFI No plano político, o país sai desta eleição fraturado, inclusive sobre a importância da ecologia. Operários e agricultores, que votaram em massa na candidata da extrema direita Marine Le Pen, têm dificuldade em aceitar os sacrifícios que a transição ecológica exige e não se sentem representados por Macron. Dessa ruptura, decorre um primeiro grande desafio: convencer o conjunto da população sobre a importância do problema. "Acho que, intelectualmente, Macron percebeu o fenômeno da crise climática. Mas eu penso que também continua preso à sua socialização política: é um político que foi criado sob o imaginário do máximo de crescimento, do pleno emprego, do poder aquisitivo etc. É alguém persuadido dos benefícios da economia liberal de mercado e tem dificuldades de conciliar os transtornos da ecologia com a ideia de que é preciso limitar, de fato, o desenvolvimento no modelo neoliberal para poder responder aos desafios ambientais”, observa Bruno Villalba, pesquisador da AgroParisTech e autor de “A Ecologia Política na França”. Primeiro-ministro à frente do planejamento ambiental Às vésperas do segundo turno e preocupado em conquistar o voto da esquerda, o candidato Macron tomou para si uma proposta do seu concorrente Jean-Luc Mélenchon, de esquerda radical: designar um primeiro-ministro encarregado da “planificação ecológica” do país. A ideia é que os temas ambientais estejam no coração do desenvolvimento, de maneira transversal entre os ministérios. "Isso pode resolver um problema que sempre existiu: a ecologia não pode ser um setor do governo, mas sim deve atingir todas as áreas de um governo. Um primeiro-ministro encarregado desse planejamento poderia ser a solução, mas ainda não temos mais detalhes sobre as definições dessa função”, explica o cientista político Daniel Boy, também especialista em ecologia política, na Sciences Po de Paris. "Por exemplo, não temos a menor ideia do que vai acontecer com o ministério da Ecologia. Ele vai desaparecer ou continuar? E se sim, como seria a divisão de funções entre o ministro e o primeiro-ministro?”, questiona. Daniel Boy avalia que só será possível ter mais clareza sobre as verdadeiras intenções do presidente quando for detalhado o projeto para a França chegar ao objetivo que está sobre a mesa: atingir a neutralidade de emissões de carbono até 2050. "Para chegar a essa meta, ainda não sabemos nada sobre o que será feito. A única coisa que podemos fazer é acreditar ou não numa promessa. É uma questão de fé”, salienta. "Crescimento verde" Com a plano de ampliação das energias renováveis, incluindo 50 parques de eólicas offshore, a construção de seis novas centrais nucleares de nova geração e subsídios para fabricação e compra de veículos elétricos, Macron deseja que a transição ecológica seja o motor da reindustrialização francesa. Entretanto, para Bruno Villalba, o chefe de Estado francês continua com as prioridades equivocadas, face à crise climática. "A França pode talvez se tornar um exemplo de crescimento verde, mas certamente não será um exemplo em matéria de ecologia. Reindustrializar significa consumir mais recursos naturais, mesmo se você conseguir otimizar tudo com progressos técnicos que desperdiçam menos. Produzir mais carros elétricos continua sendo produzir mais carros. E os carros vão muito além deles próprios: significam imensas infraestruturas para eles, estradas, estacionamentos, impermeabilização dos solos”, contextualiza o professor da AgroParisTech. “Ou seja, ver a questão ecológica como sendo a mera substituição das energias fósseis não resolve o fundamental do problema. Em nome dos imperativos de um crescimento que rebatizamos ‘verde', continuamos sem modificar os nossos objetivos de sempre, como a reindustrialização, que são incompatíveis com os limites do planeta”, resume. O especialista em energias da organização France Nature Environnement Michel Dubromel complementa: "No nível europeu, só tem um país que está atrasado em relação às energias renováveis. Adivinhe qual? A França”, acusa. “Sem contar que, para nós, a energia nuclear não é uma solução para o clima, ao contrário do que pensa Macron. Essa é uma solução de longo prazo, de 15, 20 anos, enquanto que implementar energias renováveis pode ser feito no período de um ano. E eu ressalto ainda que, depois de 50 anos, ainda não sabemos como tratar os dejetos nucleares”, adverte. Dubromel lembra ainda outras promessas não cumpridas por Macron, como promover o isolamento térmico dos imóveis para limitar o consumo de energia. O candidato voltou a destacar esse projeto para se reeleger. "É muito discurso, mas decisões contrárias aos discursos”, lamenta. Retrocesso na agricultura Na agricultura, outro setor em que as transformações são cruciais, a guerra na Ucrânia e a escassez de matérias-primas bastaram para Macron recuar na estratégia de uma produção agrícola menos industrial, mais local e com menos agrotóxicos. Jean-Claude Bevillard, também France Nature Environnement, afirma que se opor ao acordo União Europeia-Mercosul por questões ambientais não basta para fazer de Macron um defensor do planeta. Ele nota que a França ainda é muito dependente do exterior e vê em Macron um líder adepto de um livre comércio sem regulação, prejudicial ao meio ambiente. “De um lado, a gente fica dependente e, do outro, danificamos esses lugares de onde compramos soja, óleo de palma e outros. É evidente que a crise atual é uma ocasião de tornar a nossa economia muito mais resiliente, de produzir na França e na Europa tudo que realmente precisamos, sem desperdiçar as matérias-primas, e produzir sob uma perspectiva de durabilidade”, argumenta o ambientalista. "Se orientarmos a indústria e a economia nesse sentido, daremos de novo ao nosso país verdadeiramente um futuro, e uma força para enfrentar os desafios de hoje.” O presidente também não encabeça questionamentos sobre os hábitos da sociedade, apontados como especialistas e até pela ONU como essenciais para um futuro, com menos emissões de gases de efeito estufa, que provocam o aquecimento da Terra. “Ele não questiona a abundância e a diversidade agrícola, o consumo de carne. Há hábitos cujos impactos o consumidor tem dificuldade de visualizar, mas para produzir um quilo de carne bovina, precisa-se de 80 litros de petróleo, em energia”, salienta Villalba. “Não podemos continuar assim.”
En décembre dernier, Sea Sheperd et France Nature Environnement déposaient des recours devant le Conseil d'Etat pour mettre fin aux pêches accidentelles, notamment des dauphins dans le Golfe de Gascogne. Les recours ont été déboutés. Mais les deux ONG comptent bien continuer leurs actions. L'ONG Sea Sheperd Suisse Romande revient sur la protection des océans, la difficile mobilisation de la population genevoise et suisse et les perspectives pour cette nouvelle année 2022. Entretien avec Pierre Bedos, le coordinateur de Sea Sheperd Suisse Romande.
durée : 00:38:21 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - En novembre, dans les Deux-Sèvres, des heurts ont éclaté entre agriculteurs et manifestants, paysans et/ou naturalistes, autour d'un projet de construction de "méga-bassine". Leurs défenseurs les jugent utiles à l'irrigation des terres; leurs détracteurs, eux, y voient une accaparation de l'eau … - invités : Florence Denier-Pasquier Juriste, administratrice de France Nature Environnement et membre au titre de la protection de la nature et de l'environnement du Conseil économique, social et environnemental.; Joël Limouzin Président de la chambre d'agriculture de Vendée et membre du bureau de la FNSEA; Marie Jacqué Sociologue à l'université d'Aix-Marseille, laboratoire LPED Population Environnement Développement
durée : 00:38:21 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - En novembre, dans les Deux-Sèvres, des heurts ont éclaté entre agriculteurs et manifestants, paysans et/ou naturalistes, autour d'un projet de construction de "méga-bassine". Leurs défenseurs les jugent utiles à l'irrigation des terres; leurs détracteurs, eux, y voient une accaparation de l'eau … - invités : Florence Denier-Pasquier Juriste, administratrice de France Nature Environnement et membre au titre de la protection de la nature et de l'environnement du Conseil économique, social et environnemental.; Joël Limouzin Président de la chambre d'agriculture de Vendée et membre du bureau de la FNSEA; Marie Jacqué Sociologue à l'université d'Aix-Marseille, laboratoire LPED Population Environnement Développement
durée : 00:14:41 - Carnets de campagne - par : Philippe Bertrand - Nous débutons ces Carnets dans le Val d'Oise avec l'association Elhan, Enghien Loisir Handicap puis nous nous rendrons en Midi-Pyrénées pour une petite visite à France Nature Environnement qui lutte contre la pollution créée par la lumière.
durée : 00:05:11 - Le rendez-vous nature France Bleu Besançon
durée : 00:19:01 - Tous experts, le dossier du jour
Probablement l'un des échanges les plus enrichissants de ce podcast! Bénédicte revient sur son parcours, et ses multiples expériences dans le milieu associatif fort de 40 ans de combat. Je ne vous en dis pas plus, bonne écoute :) Au fil du Podcast vous retrouverez :Sa présentation et son parcours 1’20- la confédération paysanne http://confederationpaysanne.fr/- Solagral - Yannick Jado http://yannickjadot.fr/ - José Bové https://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Bov%C3%A9- Le Gret https://www.gret.org/decouvrir-le-gret/qui-sommes-nous/- Sa prise de fonction d’une association de 700 salariés- Sa gestion de crise du tremblement de terre à Haiti Son amour pour la nature? 22’35- le naufrage de l’Amoco Cadiz https://www.lefigaro.fr/histoire/archives/2018/03/15/26010-20180315ARTFIG00335-l-amoco-cadiz-une-catastrophe-ecologique-sans-precedent-en-1978.php- Dominique Soltner https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_SoltnerL’impact des lobbys dans l’alimentaire 26’15- Qu’est ce qui a changé en 40 ans? - Philippe Desbrosses https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_DesbrossesL’histoire de la FNE 31’00-Réserve nationale de Camargue https://www.reserves-naturelles.org/camargueQu’est ce que fait la FNE? 32’00Comment se battre légalement face aux institutions et grands groupes? 34’40 Les jeux l’influence de la FNE sur la loi climat? 37’10 Le rôle de l’europe 43’50 -directive oiseau https://fr.wikipedia.org/wiki/Directive_oiseaux-directive habitat https://fr.wikipedia.org/wiki/Directive_habitats-directive cadre sur l’eau -directive reach https://echa.europa.eu/fr/regulations/reach/understanding-reach -le bureau européen de l’environnement https://eeb.org/Que dois faire le citoyen? 46’50 -enercop https://www.enercoop.fr/-office français de l’écologie Quel est l’état des associations dans l’environnement? 50’00Le projet de loi de séparatisme 53’30Qu’est ce qu'elle aime le plus dans son travail 62’00Quel livre nous conseille-t-elle? 64’00-Les grands espaces de Catherine Meurisse https://www.dargaud.com/bd/les-grands-espaces-bda5130040Son invité dans le podcast? 65’00-un gestionnaire de Parc Naturel -Samuel Jolivet Directeur de L’office pour la protection des insectes et l’environnement L’application sentinelle de l’environnement https://sentinellesdelanature.fr/actualite/SENTINELLES-DE-LA-NATURE-UNE-NOUVELLE-APPLICATION-MOBILE-POUR-PROTEGER-L-ENVIRONNEMENT.4.html Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Jeudi 8 avril 2021, SMART IMPACT reçoit Nicolas Flipo (Directeur Commercial, Recyclea) , Gérard CHOMBART (Membre du bureau, Collectif National Vigilance Méthanisation) , Michel Dubromel (président, France Nature Environnement) et Guillaume Dubois (cofondateur, Les Nouveaux Fermiers)
durée : 00:04:21 - Le rendez-vous nature France Bleu Besançon
durée : 00:03:41 - Le rendez-vous nature France Bleu Besançon
À Saint-Martin-le-Vinoux, dans l’agglomération de Grenoble, il y a une parcelle d’environ 5000m2 : les jardins de la Buisserate. Cet îlôt de nature au milieu du béton est utilisé par les habitant·es des résidences populaires. Oui mais voilà, la Métropole doit s’étendre. En 2012, le maire monte un projet immobilier pour construire 4 immeubles à la place des jardins. En 2019, les habitant·es s’organisent : pétition, manifestations, sensibilisation, recours en justice, etc. pour éviter la destruction. Depuis plusieurs semaines, 7 personnes subissent la répression pour avoir tenté de défendre les jardins. Elles ont été mises en examen pour association de malfaiteurs, groupement en vue de commettre des dégradations, et intrusion sur un terrain privé en vue d’y habiter. Dans ce contexte, Floraisons est co-signataire d’une tribune de soutien. Nous leur témoignons notre solidarité, ainsi qu’à toutes les personnes qui se battent pour la défense du vivant. C’est pourquoi ce vendredi 11 décembre, nous assistons à la conférence de presse organisée devant le Palais de Justice de Grenoble. À cette occasion s'expriment des membres du Collectif Avenir des Terres, du collectif anti-repression 38, de France Nature Environnement, des Citoyens pour le Climat Grenoble, deux personnes mises en examen et leur avocat, et des habitant·es du quartier. https://floraisons.blog/les-jardins-de-la-buisserate/ --- Send in a voice message: https://anchor.fm/floraisons/message
durée : 00:03:34 - Le rendez-vous nature France Bleu Besançon
durée : 00:02:51 - Le rendez-vous nature France Bleu Besançon
Mardi 12 janvier 2021, SMART IMPACT reçoit Olivier Richefou (Président, Conseil départemental de la Mayenne) , Ginette Vastel (responsable du réseau risques industriels, France Nature Environnement) , Annouck Blanchouin (fondatrice, Loca Loca) et Jérome Cohen (fondateur & président, Engage)
Économies à l'arrêt pendant des mois, travailleurs confinés, avions cloués au sol, la crise du Covid a eu pour effet de réduire de près de 8% les émissions de CO2 en 2020. Un bon point pour la planète, mais les lendemains s'annoncent difficiles : la crise économique a poussé des pays à intensifier leur utilisation de charbon, les engagements pris lors de l'Accord de Paris, il y a 5 ans, ne sont guère respectés et les entreprises polluantes encore moins inquiétées qu'habituellement. Le climat est-il pour autant le grand perdant de la crise du Covid ? Des prises de conscience et des opportunités ne peuvent-elles pas émerger de cette catastrophe mondiale ? Avec nos invités Matthieu Glachant, économiste de l'environnement et professeur à Mines ParisTech et Arnaud Schwartz, président de l'association France Nature Environnement.
durée : 00:03:44 - Le rendez-vous nature France Bleu Besançon
La crise sanitaire a engendré une importante crise économique. Le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 23,2% au deuxième trimestre en France. Face à ces risques pour les emplois, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger appelle à une réorientation. Il a publié différentes propositions dans son livre Sortir de la crise, agir vite, penser loin, paru aux éditions Calmann-Levy. Elle n’est pas terminée, mais "cette crise nous enseigne déjà beaucoup, qu’on a besoin de commun et qu’il soit porté par la puissance publique", affirme Laurent Berger, qui a constaté récemment une hausse du nombre d’adhésions à la CFDT. Le secrétaire général du syndicat regrette un manque de reconnaissance pour les salariés, particulièrement ceux qui sont été en première ligne de l’épidémie. Une reconnaissance qui doit passer selon lui par "une hausse des salaires et des accès simplifiés à la formation". "Cette crise devrait nous enseigner qu’on a fait preuve de solidarité pour sauver des vies et il faut qu’on revienne à cette solidarité", assure Laurent Berger. Un rapport au travail qui a changé Alors que beaucoup d’entreprises organisent un télétravail massif pour leurs salariés, "il faut garantir qu’on maintienne du lien social et de la coopération", prévient Laurent Berger pour qui "le travail est émancipateur". Toutefois, il ne faut pas être naïf : "il y a tous ceux qui ne peuvent pas télétravailler, il y a une différence entre les cols bleus et les cols blancs". Il faut donc être vigilant vis-à-vis des fractures que ce nouveau mode de travail peut engendrer. Mais ce que craint encore davantage le syndicaliste, ce sont "les inégalités et la pauvreté en train de s’accroître dans notre pays". Et face à cette situation "inacceptable", "la puissance publique doit retrouver de sa puissance. Il y a besoin d’un accompagnement des services publics". Pas de rupture mais une réorientation Avec d’autres organisations comme France Nature Environnement, le Secours catholique ou la Mutualité Française, la CFDT a signé le pacte du pouvoir de vivre, un ensemble de "66 propositions qui concilient l’enjeu social, l’enjeu écologique et l’enjeu démocratique". Dans son livre également, des propositions sont faites par Laurent Berger qui estime que l’on "ne peut pas repartir comme avant en considérant dans ce pays que le seul indicateur est le PIB". "Il faut réguler le modèle économique pour qu’il soit davantage au service du temps long, de ceux qui sont en grande difficulté", affirme-t-il.
durée : 00:05:07 - Invité de 08h15 France Bleu Limousin - Ancien directeur de Météo-France Limoges Bellegarde et aujourd'hui engagé dans la défense de l'environnement avec FNE, Michel Galliot observe avec attention l'évolution du climat. Et notamment la répétition des sécheresses. Il répond à Philippe Graziani.
Arnaud Schwartz, président de France Nature Environnement, répond aux questions des auditeurs d'Europe 1 au lendemain des déclarations d'Emmanuel Macron sur les propositions de la Convention citoyenne sur le climat.
Meio mundo parou para se proteger do novo coronavírus. Comércio, restaurantes, indústrias, transportes: em muitos países, tudo fechou, enquanto populações inteiras se confinaram em casa. Mesmo assim, a queda de emissões mundiais de CO2 foi de apenas 5,5%. No balanço do ano, deve chegar a 8%, conforme as estimativas da Agência Internacional de Energia (AIE). Trata-se da queda mais significativa desde a Segunda Guerra Mundial, possível graças a um contexto excepcional. Os esforços para conter a pandemia evidenciaram o quanto as metas de redução de emissões de gases de efeito estufa são um objetivo difícil de atingir. O Acordo de Paris sobre o Clima prevê que, para limitar o aquecimento do planeta em 1,5°C até o fim deste século, será necessária uma queda de 7,6% de CO2 por ano até 2030. "O fato de ser um objetivo de probabilidade baixa não quer dizer que não deva ser colocado. O papel dos cientistas é dizer que o desejável é não ultrapassar 2°C”, argumenta o cientista Emílio La Rovere, coordenador do Laboratório Interdisciplinar de Meio Ambiente e o Centro de Estudos Integrados sobre Meio Ambiente e Mudanças Climáticas, da UFRJ (Universidade Federal do Rio de Janeiro). Ele relembra que, no futuro, o IPCC deve ser acusado não de ter exagerado nas previsões sobre o aquecimento do planeta, mas sim por ter demorado a perceber a extensão do problema. “Agora, se você quiser apostar se nós vamos conseguir subir só 2°C ou 1,5°C, infelizmente, eu não vou apostar que vamos. A chance é extremamente pequena e diminui a cada dia”, lamenta. Esforço conjunto para atingir objetivos Para Arnaud Schwartz, presidente da organização ambiental France Nature Environnement, uma das mais importantes da França, a experiência do combate à Covid-19 ressalta o quanto os países precisam intensificar as medidas para poluir menos, principalmente no setor energético e de transportes. "A redução de gases de efeito estufa que obtivemos em alguns meses de confinamento corresponde ao que devemos fazer a cada ano: 10% a menos por ano. Significa que precisamos desacelerar ao longo do ano, em especial nas atividades que são mais impactantes”, indica Schwartz. "Todos podem contribuir. Podemos rever as nossas práticas, por exemplo, em termos de deslocamentos: os de menos de 10 quilômetros não precisam, sistematicamente, de um veículo. Podem ser feitos apenas com a nossa força física." O principal vilão das emissões, ressalta La Rovere, é a energia fóssil a carvão. Apesar dos avanços rumo às energias renováveis, como eólicas e solar, o mundo ainda está longe de abandonar a fonte mais poluente. "Tem que acabar com o carvão mineral o mais rápido possível. Hoje, mais da metade da energia do mundo vem do carvão mineral”, sublinha o professor da UFRJ. "Evidentemente, mesmo estando trancados em casa, se a eletricidade que consumimos vem de central térmica a carvão, não tem como melhorar. E não é só a China e a Índia: são os Estados Unidos e, pior, a Alemanha e a Dinamarca, que posam de grandes ecologistas.” No Brasil, maior problema é o desmatamento Já o Brasil posou por anos como um dos maiores exemplos na queda de emissões, graças à sua matriz energética majoritariamente limpa e à diminuição do desmatamento. Entretanto, o jogo virou a partir de 2012: a devastação das florestas respondeu por 44% do CO2 emitido pelo país em 2019, conforme dados do Observatório do Clima. "Todo o ganho que tivemos de 2004 a 2012, com queda de 80% de desmatamento anual, um sucesso extraordinário que permitiu o Brasil reduzir de 1 bilhão de toneladas de CO2 equivalente por ano, está indo pela janela. Nenhum país do mundo teve uma redução assim, nem próxima”, frisa La Rovere. Crise ameaça New Green Deal europeu; pressão aumenta por retomada verde Num contexto de crise econômica sem precedentes, causada pela pandemia, o desafio tende a ser ainda mais árduo. A prioridade dos governos é uma só: é salvar empregos e relançar a atividade. A União Europeia analisa um plano para uma retomada verde, com medidas como aumento dos incentivos para a transição ecológica em setores-chave como os transportes. O New Green Deal da Comissão Europeia espera atingir a neutralidade de carbono até 2050 – um plano ambicioso, mas que agora se vê ameaçado pela crise que chegou de surpresa. As propostas esbarram em contradições como planos de ajuda bilionária para os setores automotivo e aéreo, duramente atingidos pela quarentena. Arnaud Schwartz avalia que, na prática, apenas o apoio à fabricação de motores elétricos não é suficiente. "O problema é que os estímulos não funcionam. É preciso ter obrigações e ser mais claro sobre que rumo queremos que essas empresas tomem”, diz o ambientalista. Ex-integrante do IPCC, o painel de cientistas da ONU sobre mudanças climáticas, Emílio La Rovere concorda que os governos têm um papel central nessa mudança de rumos, ao colocar como prioritários os setores que contribuem para a preservação do planeta. "O sistema de preços é feito para sinalizar aos agentes econômicos o que é bom e o que é ruim para a sociedade consumir. Tudo que emite gases de efeito estufa pode ser apontado como algo que temos interesse em minimizar o consumo”, nota o brasileiro. “Assim, abre espaço para a viabilidade econômica de outras tecnologias ambientalmente amigáveis.”
Durée : 7:10 - La crise sanitaire du Covid-19 n’est pas encore terminée, les difficultés économiques et sociales elles sont déjà là. Quelle relance, quelle société pour demain ? Des associations, fondations, collectifs appellent à “Une reconstruction écologique, sociale et sanitaire”, autrement dit, évoluer vers ce monde d’après dont il a tellement été question depuis quelques semaines. Plus largement, la place de la nature dans nos sociétés est questionnée. France Nature Environnement est une des organisations signataires de cet appel. Cette fédération représente plus de trois mille associations dans l'Hexagone, mobilisées pour la défense de l’environnement, le développement durable, la transition écologique. Et le message de FNE est clair : il ne faut pas retrouver "les vieux réflexes". Cela veut dire : pas de relance sans l'écologie, pas de décision sans la société civile dans cette crise. Interview avec Xavier Métay, le coordinateur de France Nature Environnement dans les Pays de la Loire. Photo : Forêt de Juigné-Des-Moutiers, cc Didier Teffo
Durée : 7:10 - La crise sanitaire du Covid-19 n’est pas encore terminée, les difficultés économiques et sociales elles sont déjà là. Quelle relance, quelle société pour demain ? Des associations, fondations, collectifs appellent à “Une reconstruction écologique, sociale et sanitaire”, autrement dit, évoluer vers ce monde d’après dont il a tellement été question depuis quelques semaines. Plus largement, la place de la nature dans nos sociétés est questionnée. France Nature Environnement est une des organisations signataires de cet appel. Cette fédération représente plus de trois mille associations dans l'Hexagone, mobilisées pour la défense de l’environnement, le développement durable, la transition écologique. Et le message de FNE est clair : il ne faut pas retrouver "les vieux réflexes". Cela veut dire : pas de relance sans l'écologie, pas de décision sans la société civile dans cette crise. Interview avec Xavier Métay, le coordinateur de France Nature Environnement dans les Pays de la Loire. Photo : Forêt de Juigné-Des-Moutiers, cc Didier Teffo
Dans ce 7eme épisode de Je fais de mon Mieux, je prends le micro pour te parler de mon sujet favori ... L'alimentation durable ! Je l'aime tellement que je l'ai mis au coeur de mon activité professionnelle. Avec Dellectable. Je reviens sur la définition de ce qu'est l'alimentation durable. Ce que ça veut dire manger de saison et manger local. Je reviens aussi sur la notion de flexitarisme, qui a été complètement dévoyé par le lobby de la viande. Et puis je termine par te parler de la notion de gaspillage alimentaire. Bien sûr, j'aurai pu t'en parler pendant des heureus, mais bon 24 minutes c'est déjà pas mal pour un premier tour d'horizon ! J'ai décidé de ne pas faire d'épisode sur le covid ou le confinement. Enfin pas pour l'instant, mais si tu en veux un, ecris moi pour me le dire ! On se donne rendez-vous dans 15 jours pour un nouvel épisode ! D'ici là, prends soin de toi (encore plus en ce moment...) -- Pour aller un peu plus loin : - Si tu veux en savoir plus sur mon travail au niveau de l'alimentation durable tu peux aller sur le site de Dellectable, sur mon compte instagram @dellectable ou sur ma page facebook. J'y partage des recettes et des infos sur les produits de saison et locaux. Et aussi sur la transition vers le flexitarisme (le vrai!) - Pour ce qui est du gaspillage alimentaire tu as le très bon article de France Nature Environnement. - Pour découvrir la FAO. - A propos de la culture de l'avocat. -- BONNE ECOUTE ! - -- Tu souhaites réagir suite à l'écoute de ce podcast ? Envoie-moi un courriel à contact@jefaisdemonmieux-lepodcast.fr ou contacte-moi sur Instagram ou Facebook. Me suivre sur les réseaux : Twitter : @JefaisdmMieux Instagram : @jefaisdemonmieux.lepodcast Facebook : @jefaisdemonmieux-lepodcast Le site internet : www.jefaisdemonmieux-lepodcast.fr Musique (Musiques Libres) : What it is et Worms
durée : 00:02:32 - Le rendez vous nature France Bleu Besançon
durée : 00:02:57 - Le rendez vous nature France Bleu Besançon
durée : 00:55:25 - Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Sans eau, pas d'agriculture. Mais depuis la bataille du barrage de Sivens, force est de constater que le sujet de l'irrigation, et particulièrement des retenues d'eau, tend des relations déjà compliquées entre les agriculteurs et les riverains. Car on n'irrigue pas impunément. - réalisation : Annie Brault - invités : Sami Bouarfa Spécialiste de l'irriguation et de l'agriculture à l'INRAE de Montpellier; Jean-David Abel Vice-président, représentant de France Nature Environnement au CESE. Issu de France Nature Environnement Auvergne-Rhône-Alpes.
durée : 00:43:37 - Du Grain à moudre d'été - par : Julie Gacon, Stéphanie Villeneuve - Épisodes de sécheresse de plus en plus longs, prolifération des insectes nuisibles, dysfonctionnement de la photosynthèse : les forêts françaises étouffent. A-t-on les moyens techniques et la volonté politique d'assurer leur avenir ? - réalisation : Milena Aellig - invités : Brigitte Musch généticienne au département recherche et développement de l’Office national des forêts (ONF).; Hervé Le Bouler administrateur de France Nature Environnement et responsable du réseau forêt.; Alain Lesturgez directeur général de la Fédération nationale des communes forestières.
durée : 00:43:37 - Du Grain à moudre d'été - par : Julie Gacon, Stéphanie Villeneuve - Épisodes de sécheresse de plus en plus longs, prolifération des insectes nuisibles, dysfonctionnement de la photosynthèse : les forêts françaises étouffent. A-t-on les moyens techniques et la volonté politique d'assurer leur avenir ? - réalisation : Milena Aellig - invités : Brigitte Musch généticienne au département recherche et développement de l’Office national des forêts (ONF).; Hervé Le Bouler administrateur de France Nature Environnement et responsable du réseau forêt.; Alain Lesturgez directeur général de la Fédération nationale des communes forestières.
Dans l'actu ce midi:-Canicule… épisode 2. Vingt-et-un départements sont aujourd'hui placés en vigilance orange canicule. Demain et jusqu'à jeudi, la bulle de chaleur s’étendra progressivement à toute la France. -En France, «l’eau est une ressource encore gérée à la petite semaine», déplore la juriste Florence Denier-Pasquier, de France Nature Environnement. Une interview à retrouver sur notre site. -Alors que la canicule touche aussi une grande partie de l’est des Etats-Unis, le commissariat de police de Baintree a proposé une trêve aux criminels durant le week-end, qui s’annonçait particulièrement chaud.-"Nous étions littéralement foudroyés sur place !" Marie raconte avec nostalgie son énorme coup de coeur de vacances. Vos témoignages "amours d'été" sont à retrouver sur 20minutes.fr-Le journaliste Hugo Clément et des membres de son équipe ont été arrêtés aujourd'hui en Australie. Ils réalisent actuellement un documentaire environnemental pour la chaîne France 2. Thibault GirardetCrédits sons : Longing – Joakim Karud/Musique libre de droits/Bisquit soul de Noodgroove – Fugue Icons8.com/Bruitages : universal-soundbank.com/Abonnez-vous à Minute Papillon! sur votre plateforme d’écoute en ligne préférée, retrouvez-le à l'onglet «Podcast» du site 20minutes.fr Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:05:20 - Agir pour ma planète - Le gouvernement a annoncé la fin de la destruction des invendus non-alimentaires. L'occasion d'en parler avec franceinfo junior. Des écoliers interviewent Eléonore Kubik, chargée de mission prévention des déchets au sein de France Nature Environnement.
Chantant gaiement sa comptine préférée en se baladant dans la forêt, notre délicieux poulet s’arrête net. Un chemin en miette de pain. Chouette alors ! Sautillant à droite et à gauche, se léchant le bec, le piaffe se réjouit et s’empiffre. Deux enfants allemands, qu’il croise par hasard, lui expliquent alors que 50 à 90% de l’exploitation forestière est contrôlée par le crime organisé. Un peu plus loin, un groupe de coureurs trottants derrière Tom Hanks lui raconte que le Nigéria et le Togo ont perdu plus de 50% de leur forêt en 20 ans. “Non de non de non !”, s’exclame-t-il. Il file à toute allure voir Clément Sénéchal de Greenpeace pour comprendre comment ce bois illégal peut bien arriver en France. Il demande ensuite à Sandra Hieke de Greenpeace Allemagne et à Julie Marsaud de France Nature Environnement si nos forêts sont mieux gérées qu’ailleurs. Et c’est avec stupeur qu’il découvre que les Allemands exploitent leur forêt bien plus intensément que nous. Ach ! C’est décidé, il collera un autocollant stop pub sur le poulailler et remplacera par du tissu ses mouchoirs en papier !
Après le référendum sur l'aéroport de Notre-Dame des Landes qui a vu la victoire du "Oui", les militants opposés au projet ne disent pas leur dernier mot. Le premier invité de La Matinale de 19h est Benoit Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement. Il revient sur les nombreuses problématiques liées à la construction de l'aéroport, comme son coût élevé aussi bien pour les citoyens que pour l'environnement, la création d'emplois précaires ou encore la disparition des zones humides (marais, zones d'eaux douces, forêts détrempés). Benoit Hartmann revient aussi sur le référendum qui, selon lui, n'était pas adapté à la situation ("le périmètre retenu n'était pas bon, la question était mal posée et le dossier fourni au public ne permettait pas de comprendre ni de comparer les conséquences réelles des options envisageables.") Pour la seconde partie de la matinale, les deux invités sont Vincent Merlet, co-fondaeur du Hasard Ludique et Fabrice Naud membre de l'association Les jardins du ruisseau. Ils viennent nous présenter la 4ème édition du festival "Clignancourt danse sur les rails", qui met à l'honneur la danse contemporaine et la danse traditionnelle. Des ateliers seront aussi organisés : les participants pourront fabriquer leur propre masque à partir du thème clair-obscur, participer à un tricot géant et aussi à la création de petites marionnettes avec des matériaux de récupération. Côté chroniques, Guillaume revient sur l'actualité médicale et Fanny nous offre sa dernière chronique web de l'année. Présentation : Thibaud Texeire / Co-interviews : Erwan Duchateau et Xenia Ivanova / Chroniques : Guillaume Gonçalves et Fanny Malek / Réalisation : Jinnie Jung / Web : Valentin Baudena / Coordination : Elsa Landard