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La réputation de Nathalie Obadia n'est plus à faire. Déterminée, énergique et passionnée, elle incarne pleinement ces qualités lorsque nous la rencontrons dans sa galerie du Faubourg Saint-Honoré, un matin d'avril. Nous souhaitions l'interroger sur son parcours de galeriste entamé il y a un peu plus de 30 ans, en 1993, lorsqu'elle ouvre sa première galerie rue de Normandie (Paris 3e), ainsi que sur son livre récemment paru, "Figures de l'art contemporain. Des esprits conquérants", aux éditions Cavalier Bleu.Nathalie Obadia s'est imposée dans le cercle très fermé des galeristes. Elle raconte qu'à 13 ans déjà, elle visitait des galeries, engageant des conversations avec Mathias Fels, Jean-Marc Lambert, et d'autres figures du milieu. Daniel Varenne a même vendu à ses parents une œuvre de Tom Wesselmann. Passionnés par l'art, ses parents ont commencé une collection de pop art. Bien qu'elle vienne d'un milieu sans grande fortune, l'art y occupait une place centrale. Selon elle, la démarche de ses parents était atypique pour l'époque, car les acheteurs d'art étaient principalement issus de grandes dynasties familiales, dit-elle. Aujourd'hui, elle est convaincue qu'il est possible de constituer une collection sans nécessairement disposer de moyens considérables, mais en nourrissant avant tout une grande curiosité (mot qui reviendra souvent dans la discussion).Les grands-parents de Nathalie Obadia étaient commerçants, ce qui lui a peut-être transmis une fibre commerciale. Elle dit apprécier particulièrement l'échange, le contact.Par sécurité, elle entreprend des études de droit puis Science po en relations internationales qu'elle a d'ailleurs retrouvé comme intervenante: l'ancien directeur de l'IEP, Frédéric Mion, lui ayant confié un cours sur l'analyse du marché de l'art contemporain.Nathalie Obadia effectue plusieurs stages, notamment chez Maeght, avant de se lancer dans l'aventure d'une galerie.Nathalie Obadia dégage une impression de mouvement constant, de vigilance, malgre son succès. Mot qu'elle réfute toutefois : "Je ne vois pas mon parcours comme un succès. Il y a encore tellement à faire. Le métier a beaucoup évolué. Il n'y a pas de rente de situation. Chaque matin est un défi. Il faut trouver des projets pour les artistes que l'on défend, inventer des ventes, susciter des envies, et, bien connaître son environnement, à la fois national et international."Dans son ouvrage "Figures de l'art contemporain", Nathalie Obadia aborde un sujet essentiel : la nécessité de canaux de légitimation dans le monde de l'art, en particuluer avec l'émergence de l'art conceptuel. Elle situe cette rupture à la fin des années 1960 : "On s'est progressivement éloigné de la notion de beauté kantienne. Un objet peut devenir une œuvre d'art, mais ce n'est pas automatique. Il faut des intermédiaires pour le légitimer, comme par exemple les curateurs." Lorsqu'on lui demande si l'art conceptuel ne va pas parfois trop loin, elle répond que, selon elle, il existe plusieurs voies possibles pour un artiste. Et c'est le temps qui tranchera : "Il ne restera que les bons."VERBATIM"À 15-16 ans, j'ai fait des stages chez Adrien Maeght, en Italie chez des marchands, et chez Daniel Varenne qui avait vendu à mes parents une œuvre de Tom Wesselmann.-J'ai préféré faire des études plus classiques en droit et en sciences politiques, en relations internationales.-Le rôle du galeriste, c'est un peu celui d'un agent d'art. Je choisis de défendre un artiste. J'influence les gens influents : curateurs, critiques d'art, collectionneurs prescripteurs. -Mon rôle est de faire avancer la cause des artistes que je défends auprès de ces personnes. Une galerie de haut niveau a accès aux grandes foires, aux collectionneurs importants, aux musées. On peut redécouvrir un artiste. Cela a été le cas pour Martin Barré, qui est décédé en 1993.https://letraitpodcast.paris/
Aujourd'hui, nous plongeons dans le XVIIIe siècle pour explorer comment un homme controversé, a indirectement permis la construction du Palais de l'Élysée, résidence actuelle du président français. Antoine Crozat est une figure majeure de la France d'Ancien Régime. Né en 1655 dans une famille modeste, il bâtit l'une des plus grandes fortunes de l'époque grâce au commerce colonial, incluant tristement le trafic d'esclaves. Ses activités commerciales, notamment en Louisiane, sous monopole royal, lui rapportent des sommes colossales, renforçant son influence à la cour de Louis XIV. Mais quel est le lien entre Crozat et le Palais de l'Élysée ? Tout commence en 1718, lorsque Crozat achète un vaste terrain à Paris, dans le quartier faubourgeois qui deviendra plus tard le prestigieux Faubourg Saint-Honoré. Il y fait construire un hôtel particulier somptueux, un lieu de prestige destiné à asseoir sa position dans l'élite aristocratique. Cependant, ce projet est abandonné par Crozat, probablement en raison de son déclin financier vers la fin de sa vie. En 1718, le terrain est vendu au comte d'Évreux, qui entreprend de bâtir ce qui deviendra le Palais de l'Élysée. Le financement initial permis par la richesse de Crozat est crucial pour donner vie au projet. Le comte d'Évreux commande à l'architecte Armand-Claude Mollet un palais à la hauteur de l'élite parisienne, avec des jardins remarquables. L'hôtel particulier devient rapidement un symbole de raffinement. Au fil des décennies, l'Élysée passe entre les mains de différentes familles nobles et connaît divers usages avant de devenir, en 1848, la résidence officielle du président de la République française. Si l'histoire du Palais de l'Élysée est fascinante, elle porte aussi les traces des controverses liées à ses premiers bienfaiteurs. La fortune de Crozat, accumulée grâce au système colonial et à l'esclavage, pose la question de la mémoire et de la responsabilité historique. En racontant cette histoire, nous pouvons réfléchir sur la manière dont les grandes œuvres architecturales de notre patrimoine sont souvent liées à des contextes sociaux et économiques complexes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Situé au 55 de la rue du Faubourg Saint-Honoré, dans le 8e arrondissement de Paris, le Palais de l'Elysée est le lieu emblématique du pouvoir politique français, symbolisant aujourd'hui la prééminence institutionnelle du Président de la République. Pourtant, son histoire n'est pas seulement liée à la Cinquième République, mais bien à celle de la République française et de ses régimes politiques antérieurs Comme nombre de palais de la République, l'Elysée a été bâti au XVIIIe siècle et est devenu une demeure princière, avant d'accueillir le premier président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte, en 1848. Le Palais de l'Elysée a ouvert ses portes au public pour la première fois le 14 juillet 1977, à l'initiative de Valéry Giscard d'Estaing, puis régulièrement chaque année depuis 1990, dans le cadre des Journées du patrimoine. Nous poursuivons – et achevons – notre tour des lieux de pouvoir en France, après les podcasts consacrés à la place Beauvau, à la place Vendôme et à l'hôtel Matignon. L'architecture de ces lieux s'inscrit en effet pleinement dans l'histoire de France et de ses institutions. J'ai le plaisir une nouvelle fois d'accueillir Benoît Quennedey, professeur de culture général et de droit public à la Prépa ISP pour nous raconter l'histoire du palais de l'Elysée .
سلین: سفری در دنیای لوکس و جسارت - نسخه کاملدر قلب تپنده پاریس، جایی که مد و تاریخ در هم آمیختهاند، داستان سلین، برندی که به نمادی از ظرافت، کیفیت و جسارت بدل شده، آغاز میشود. سال 1945 بود که بانویی به نام سلین ویپیانا به همراه همسرش ریچارد، رویایی را در سر میپروراندند. رویایی برای خلق برندی که فراتر از مد روز باشد، برندی که اصالت، کیفیت و ظرافت را به هم آمیزد و به انعکاسی از زنان مدرن و جسور تبدیل شود.آغاز سفری پرفراز و نشیبداستان سلین با تولید کفشهای دستدوز و ظریف کودک آغاز شد. محصولاتی که به سرعت در میان خانوادههای پاریسی محبوبیت یافتند. اما بلندپروازیهای سلین فراتر از این بود. او با افتتاح اولین بوتیک خود در خیابان Rue du Faubourg Saint-Honoré، گامی جسورانه برداشت و درِ دنیای مد را به روی خود گشود.
Réécoutez le FG Chic Invite le Comité du Faubourg Saint-Honoré du lundi 25 décembre 2023 A l'occasion de la WINTER TIME 2023, le Comité du Faubourg Saint-Honoré est heureux de soutenir l'association Les Rois du Monde en organisant une luxueuse Tombola. De nombreux lots offerts par les maisons du quartier sont à gagner jusqu'au 15 janvier 2024 en achetant en ligne les tickets (1 ticket = 10€) www.comitedufaubourgsainthonore.com. 100% des dons seront reversés à l 'association Les Rois du Monde qui œuvre pour les enfants hospitalisés, orphelins et en grande difficultés à travers le monde. Le Comité du Faubourg Saint-Honoré a été fondé en 1902 pour défendre les intérêts de l'une des plus somptueuses artères du luxe parisien. Ses membres poursuivent tous un but commun : préserver un patrimoine rare et prestigieux.Symbole du luxe et de l'élégance à la française, emblématique du « chic parisien », le Faubourg Saint-Honoré rassemble les meilleurs talents dans tous les univers : joaillerie, horlogerie, mode, beauté, arts, hôtels, restaurants… Le Comité du Faubourg Saint-Honoré fédère les plus emblématiques marques de luxe, situées dans quatre rues phares de Paris : la rue du Faubourg Saint-Honoré, la rue Saint-Honoré, la rue Royale ainsi que la rue Boissy d'Anglas. Le Comité cherche avant tout à valoriser ce quartier unique en proposant des événements originaux, marqués d'un sceau culturel et féérique. Le Comité du Faubourg Saint-Honoré
Réécoutez le FG Chic Invite le Comité du Faubourg Saint-Honoré du lundi 18 décembre 2023 A l'occasion de la WINTER TIME 2023, le Comité du Faubourg Saint-Honoré est heureux de soutenir l'association Les Rois du Monde en organisant une luxueuse Tombola. De nombreux lots offerts par les maisons du quartier sont à gagner jusqu'au 15 janvier 2024 en achetant en ligne les tickets (1 ticket = 10€) www.comitedufaubourgsainthonore.com. 100% des dons seront reversés à l 'association Les Rois du Monde qui œuvre pour les enfants hospitalisés, orphelins et en grande difficultés à travers le monde. Le Comité du Faubourg Saint-Honoré a été fondé en 1902 pour défendre les intérêts de l'une des plus somptueuses artères du luxe parisien. Ses membres poursuivent tous un but commun : préserver un patrimoine rare et prestigieux.Symbole du luxe et de l'élégance à la française, emblématique du « chic parisien », le Faubourg Saint-Honoré rassemble les meilleurs talents dans tous les univers : joaillerie, horlogerie, mode, beauté, arts, hôtels, restaurants… Le Comité du Faubourg Saint-Honoré fédère les plus emblématiques marques de luxe, situées dans quatre rues phares de Paris : la rue du Faubourg Saint-Honoré, la rue Saint-Honoré, la rue Royale ainsi que la rue Boissy d'Anglas. Le Comité cherche avant tout à valoriser ce quartier unique en proposant des événements originaux, marqués d'un sceau culturel et féérique. Le Comité du Faubourg Saint-Honoré
Ecoutez On refait la télé du 15 décembre 2023 avec Isabelle Morini-Bosc.
durée : 00:18:14 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - À l'occasion du 20ème anniversaire de son mythique dîner sur Paris-Première “93 Faubourg Saint-Honoré”, l'animateur et producteur Thierry Ardisson est l'invité de Léa Salamé.
durée : 00:18:14 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - À l'occasion du 20ème anniversaire de son mythique dîner sur Paris-Première “93 Faubourg Saint-Honoré”, l'animateur et producteur Thierry Ardisson est l'invité de Léa Salamé.
Réecoutez le FG Chic Invite le Comité du Faubourg Saint-Honoré du lundi 11 décembre 2023 Le Comité du Faubourg Saint-Honoré a été fondé en 1902 pour défendre les intérêts de l'une des plus somptueuses artères du luxe parisien. Ses membres poursuivent tous un but commun : préserver un patrimoine rare et prestigieux. Symbole du luxe et de l'élégance à la française, emblématique du « chic parisien », le Faubourg Saint-Honoré rassemble les meilleurs talents dans tous les univers : joaillerie, horlogerie, mode, beauté, arts, hôtels, restaurants… Le Comité du Faubourg Saint-Honoré fédère les plus emblématiques marques de luxe, situées dans quatre rues phares de Paris : la rue du Faubourg Saint-Honoré, la rue Saint-Honoré, la rue Royale ainsi que la rue Boissy d'Anglas. Le Comité cherche avant tout à valoriser ce quartier unique en proposant des événements originaux, marqués d'un sceau culturel et féérique.
Grande fête de l'Immaculée Conception : louange avec le groupe Praise, suivie d'une messe célébrée par le Frère Paul-Adrien d'Hardemare au couvent dominicain de l'Annonciation - 222 rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris (8e)
Réecoutez le FG Chic Invite le Comité du Faubourg Saint-Honoré du lundi 4 décembre 2023 A l'occasion de la WINTER TIME 2023, le Comité du Faubourg Saint-Honoré est heureux de soutenir l'association Les Rois du Monde en organisant une luxueuse Tombola. De nombreux lots offerts par les maisons du quartier sont à gagner jusqu'au 15 janvier 2024 en achetant en ligne les tickets (1 ticket = 10€) www.comitedufaubourgsainthonore.com. 100% des dons seront reversés à l 'association Les Rois du Monde qui œuvre pour les enfants hospitalisés, orphelins et en grande difficultés à travers le monde. Le Comité du Faubourg Saint-Honoré a été fondé en 1902 pour défendre les intérêts de l'une des plus somptueuses artères du luxe parisien. Ses membres poursuivent tous un but commun : préserver un patrimoine rare et prestigieux. Symbole du luxe et de l'élégance à la française, emblématique du « chic parisien », le Faubourg Saint-Honoré rassemble les meilleurs talents dans tous les univers : joaillerie, horlogerie, mode, beauté, arts, hôtels, restaurants… Le Comité du Faubourg Saint-Honoré fédère les plus emblématiques marques de luxe, situées dans quatre rues phares de Paris : la rue du Faubourg Saint-Honoré, la rue Saint-Honoré, la rue Royale ainsi que la rue Boissy d'Anglas. Le Comité cherche avant tout à valoriser ce quartier unique en proposant des événements originaux, marqués d'un sceau culturel et féérique. Le Comité du Faubourg Saint-Honoré https://www.comitedufaubourgsainthonore.com/
Dans cet épisode nous recevons Jeffrey Koning, sales manager de la marque de prêt-à-porter italienne COLMAR ORIGINALS. Nous sommes allés à la rencontre de Jeffrey, dans le showroom de la marque situé en plein cœur de Paris, rue du Faubourg Saint Honoré. Créée par Marco Colombo, à Monza Italie, en 1923, la marque Colmar fêtera ses 100 ans en 2023. Elle est distribuée par le groupe Sunset Sport depuis 2010 et représentée par Jeffrey qui a bien l'ambitiond'accélérer la croissance de la marque en France. Jeffrey nous partage le point de vue d'un distributeur national spécialisé sur le marché de la pièce à manche pour homme et femme. Excellente écoute, https://www.colmar.com/fr/ https://sunset-sport.fr/ Pour soutenir le podcast : S'abonner à Wholesale Is Not Dead pour ne pas rater la sortie du prochain épisode ! Mettre 5 étoiles et laisser un commentaire cool sur Apple Podcast pour aider d'autres personnes à découvrir le podcast. Pour nous poser des questions c'est par ici . Sur instagram : @marsbrandingagency
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Merci à HelloFresh de soutenir le podcast ! Profitez d'une réduction allant jusqu'à 100€ sur vos 5 premières box avec le code HELLOCRIMES ou en cliquant directement sur ce lien : https://www.hellofresh.fr/crimeshistoiresvraiesQue se trame-t-il à l'Élysée, en cette soirée du 7 avril 1994 ? A cette heure tardive où d'ordinaire, les conseillers du chef de l'État rejoignent familles ou tables étoilées, un remue-ménage bruisse jusqu'à l'entrée principale, rue du Faubourg-Saint-Honoré. A travers les fenêtres de la façade, des silhouettes glissent, propagent une sinistre nouvelle aux contours troubles. Des journalistes plantent déjà leur tente sur le trottoir, tenus à l'écart par la garde républicaine. Certains prétendent avoir vu une ambulance, débarquer puis repartir en hâte, puis c'est une délégation qui passe l'enceinte, têtes baissées, et on jurerait reconnaître celle du procureur, celle du patron de la PJ de Paris. Alpagué par une reportrice, un policier en civil qui les accompagne ne semble rien savoir : on les a appelés, ils sont venus. Doit-on déplorer un mort, ici-même, au Château ?"Crimes : Histoires vraies" est un podcast Studio Minuit.Retrouvez nos autres productions :Espions : Histoires vraies Morts Insolites : Histoires vraies Sports InsolitesSherlock Holmes - Les enquêtes1 Mot 1 Jour : Le pouvoir des motsJe comprends R : le dictionnaire du nouveau millénaireLes Zéros du Crime : Histoires vraiesArsène Lupin, gentleman cambrioleurSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/crimes-histoires-vraies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Randy was a military brat, so he lived all over the world. He lived in the Philippines, Italy, Spain, Portugal, California, and Hawaii where his late father was from. Which means he had exposure to different countries and cultures all his life.When they were living in Italy, Randy's father went to culinary school and became a pastry chef. He worked independently and we continued to travel around the world.After high school, he had no interest in cooking, so he went to college which led him to a career in Clinical Psychology. He tried working in the clinical field but hated it. So he went into a staff position in HR and created programs for learning/development and diversity programs until I retired in 2002.Circa 1980's he decided to go to SF Culinary school as a hobby during my down times. It was in his DNA. When he retired in 2002, he ran a cooking club that included cooking demos as well as bringing in other "cooks" and local Chefs to share family recipes and/or provide cooking demos. He helped Chefs develop menus, took part in wine and food pairing events, wrote restaurant reviews, assisted in test kitchens creating recipes, and even catered a few weddings—all short-lived endeavors. His husband and he have been together 45 years and made it a point to travel at minimum once a year. Their philosophy was to travel to places while still young and able-bodied. So they went to places like Antarctica, walked safaris through Africa, and hiked the jungles of Indonesia and New Guinea. But living part-time in Paris gives them an excellent opportunity to make short hops to Barcelona for the week-end, or Switzerland. In fact, they just returned from London, Barcelona, and Deauville. In the past month alone. When they retired in 2002, they found themselves living a routine life and decided in 2008 to move to Paris, part-time. Primarily so his husband can experience what I had and also learn another language. And, he turned my food knowledge into writing reviews of restaurants in Paris for people visiting. He has his own blog www.parismissive.blogspot.com He makes no money from it, I just do it as a hobby. They have been splitting their time between Paris and CA going on for 15 years. He loves his lifestyle and is thankful every day. He would guess in about 10 years they'll settle down, but for now, they'll continue doing what we do best. Paris, France's capital, is a major European city and a global center for art, fashion, gastronomy, and culture. Its 19th-century cityscape is crisscrossed by wide boulevards and the River Seine. Beyond such landmarks as the Eiffel Tower and the 12th-century, Gothic Notre-Dame cathedral, the city is known for its cafe culture and designer boutiques along the Rue du Faubourg Saint-Honoré. Area: 40.7 mi²Elevation: 115If you enjoy these podcasts, please make a donation by clicking the coffee cup on any page of our website www.wheredogaysretire.com. Each cup of coffee costs $5 and goes towards bringing you these podcasts in the future.
Randy was a military brat, so he lived all over the world. He lived in the Philippines, Italy, Spain, Portugal, California, and Hawaii where his late father was from. Which means he had exposure to different countries and cultures all his life.When they were living in Italy, Randy's father went to culinary school and became a pastry chef. He worked independently and we continued to travel around the world.After high school, he had no interest in cooking, so he went to college which led him to a career in Clinical Psychology. He tried working in the clinical field but hated it. So he went into a staff position in HR and created programs for learning/development and diversity programs until I retired in 2002.Circa 1980's he decided to go to SF Culinary school as a hobby during my down times. It was in his DNA. When he retired in 2002, he ran a cooking club that included cooking demos as well as bringing in other "cooks" and local Chefs to share family recipes and/or provide cooking demos. He helped Chefs develop menus, took part in wine and food pairing events, wrote restaurant reviews, assisted in test kitchens creating recipes, and even catered a few weddings—all short-lived endeavors. His husband and he have been together 45 years and made it a point to travel at minimum once a year. Their philosophy was to travel to places while still young and able-bodied. So they went to places like Antarctica, walked safaris through Africa, and hiked the jungles of Indonesia and New Guinea. But living part-time in Paris gives them an excellent opportunity to make short hops to Barcelona for the week-end, or Switzerland. In fact, they just returned from London, Barcelona, and Deauville. In the past month alone. When they retired in 2002, they found themselves living a routine life and decided in 2008 to move to Paris, part-time. Primarily so his husband can experience what I had and also learn another language. And, he turned my food knowledge into writing reviews of restaurants in Paris for people visiting. He has his own blog www.parismissive.blogspot.com He makes no money from it, I just do it as a hobby. They have been splitting their time between Paris and CA going on for 15 years. He loves his lifestyle and is thankful every day. He would guess in about 10 years they'll settle down, but for now, they'll continue doing what we do best. Paris, France's capital, is a major European city and a global center for art, fashion, gastronomy, and culture. Its 19th-century cityscape is crisscrossed by wide boulevards and the River Seine. Beyond such landmarks as the Eiffel Tower and the 12th-century, Gothic Notre-Dame cathedral, the city is known for its cafe culture and designer boutiques along the Rue du Faubourg Saint-Honoré. Support the showIf you enjoy these podcasts, please make a donation by clicking the coffee cup on any page of our website www.wheredogaysretire.com. Each cup of coffee costs $5 and goes towards bringing you these podcasts in the future.If you or you know someone who is interested in being a guest on the podcast, please contact me at mark@wheredogaysretire.com. Please join our Where Do Gays Retire Facebook group at Where Do Gays Retire? | FacebookThank you so much...
A amizade e a admiração entre a rainha Elizabeth II e os franceses era recíproca. A monarca britânica, falecida na última quinta-feira (8), adorava a França e demonstrou isso em cada uma das cinco visitas de Estado que fez a Paris e outras cidades. Autoridades, artistas, intelectuais, cidadãos e a imprensa francesa lamentaram o falecimento de Elizabeth II. Apesar de os franceses terem adotado o sistema republicano há mais de dois séculos e terem apego ao Estado laico, a rainha inspirava admiração e respeito do outro lado do Canal da Mancha. Em sinal de luto, a Torre Eiffel ficou apagada na noite que se seguiu à morte da monarca. No dia seguinte, as bandeiras amanheceram a meio-mastro, em todos os edifícios públicos franceses. Em um vídeo de 3 minutos, gravado em inglês, o presidente Emmanuel Macron se dirigiu diretamente aos britânicos. Na gravação, ele disse que a morte de Elizabeth II "deixava uma sensação de vazio nos franceses". Macron prometeu perpetuar os valores que a soberana nunca deixou de encarnar e promover "a força moral da democracia e da liberdade". Macron foi até a embaixada britânica, em Paris, que é vizinha do Palácio do Eliseu, no Faubourg Saint-Honoré, e assinou o livro de condolências aberto pela missão diplomática. Ele conversou durante alguns minutos com a embaixadora britânica e disse: "acredito que os franceses estão comovidos porque a rainha foi uma personalidade, uma presença que acompanhou 70 anos da vida dos britânicos e da Europa". Elizabeth II adorava a França e demonstrou isso em cada uma das cinco visitas de Estado que fez a Paris e a outras cidades francesas. Ela falava perfeitamente o francês, conhecia profundamente a história do país e, conforme lembrou o ex-ministro Jack Lang, "admirava a cultura francesa, os vinhos, a gastronomia, a famosa 'art de vivre à la française'", ou seja, a maneira como os franceses celebram a vida no cotidiano, além de ter sido uma pró-europeia convicta. Para alguns, pode parecer contraditório que um povo que fez uma revolução sangrenta para derrubar a monarquia há mais de 200 anos, cortando cabeças de membros da família real da época, tenha essa relação de admiração pela monarca britânica falecida. Mas não é. Tranquilidade e segurança A estabilidade que Elizabeth II transmitia dentro e fora do país inspira essa admiração entre os herdeiros da Revolução Francesa, de 1789. O jornal Le Figaro publicou um editorial muito preciso sobre isso, na sexta-feira (9): "O mundo podia tremer, a identidade da Inglaterra ser ameaçada, a família real ser abalada por dramas e escândalos, mas o ar sereno e imperturbável da rainha transmitiam tranquilidade”. Essa qualidade de Elizabeth II, associada à relação de amizade particular que ela sempre demonstrou em relação à França, criaram esse laço forte e duradouro. Depois de ser coroada, a França foi o primeiro país que a rainha visitou fora da Comunidade de Nações britânica, o Commonwealth. Essa histórica visita a Paris aconteceu em 1956, quando ela tinha 30 anos. No discurso pronunciado num jantar de gala oferecido no Palácio do Eliseu, ela disse em um francês impecável que esperava que "a confiança e a compreensão mútua entre a República Francesa e o Reino Unido durassem para sempre". Elizabeth II conviveu com nove presidentes franceses Em 70 anos de reinado, Elizabeth II conviveu com nove presidentes franceses. Em Paris ou Londres, ela sempre demonstrava estar contente de se reunir com os chefes de Estado franceses. Com alguns aconteceram discordâncias e gafes, porém logo superados. A história registra que a rainha tinha uma cumplicidade especial com o socialista François Mitterand, com quem conviveu durante dois mandatos consecutivos, de 1981 a 1995. A cultura do líder francês socialista encantava a monarca. Eles trabalharam juntos para construir o túnel sob o Canal da Mancha, que hoje liga a França à Grã-Bretanha. Apesar do Brexit, as expectativas do governo francês são positivas em relação ao rei Charles III. Com uma personalidade mais aberta e engajada, Charles III poderá redefinir a monarquia britânica. Ele é um ativo defensor do meio ambiente, e a França conta com esta convicção do novo soberano para influenciar o mundo a acelerar o combate à mudança climática. Champagne preferido da rainha O fabricante de champagne Pol Roger publicou uma nota de pesar pelo falecimento da rainha. A marca francesa, que primeiro conquistou o paladar do ex-primeiro-ministro britânico Winston Churchill e depois o de Elizabeth II, tornou-se fornecedora oficial da coroa britânica há várias décadas. A rainha gostava de degustar uma taça de Pol Roger "extra brut" nas recepções que oferecia no Castelo de Windsor. William e Kate Middleton serviram essa marca de champagne em seu casamento, em abril de 2011. Harry e Meghan Markle fizeram o mesmo em maio de 2018. O fabricante francês, instalado em Épernay, na região de Champagne, tem orgulho de exibir em suas garrafas "Royal Warrant of Appointment", um selo concedido às empresas que fornecem produtos à coroa inglesa. "A Maison Pol Roger está profundamente entristecida com a morte de Sua Majestade a Rainha Elizabeth II e agradecida por sua longa vida de dedicação e serviço", diz a nota publicada na home page do vinhedo.
Ce soir dans "Jour J", Thierry Ardisson revient sur la dernière de "Tout le monde en parle". C'était le 8 juillet 2006 sur France 2. Royaliste qu'il est, Thierry Ardisson a régné sur le petit écran pendant 37 ans. Il a provoqué la starlette, confessé le bandit, fait s'auto-interviewer les étoiles d'Hollywood quand il avait la flemme de s'y coller. Il a accueilli partout, dans son studio, dans des cabarets, au Cirque d'Hiver, et même dans sa salle à manger au 93 Faubourg Saint-Honoré des personnalités de tous genres. Ecoutez Jour J avec Flavie Flament du 16 juin 2022
Je pourrais vous présenter l'homme que j'accueille en vous disant qu'il est producteur de télé, de cinéma, animateur, ultra créatif, moins dans des ses fringues car il porte toujours un costume noir, écrivain, inventeur de concepts dont il n'a de cesse de revendiquer la paternité. Royaliste qu'il est, Thierry Ardisson a régné sur le petit écran pendant 37 ans. Il a provoqué la starlette, confessé le bandit, fait s'auto-interviewer les étoiles d'Hollywood quand il avait la flemme de s'y coller. Il a accueilli partout, dans son studio, dans des cabarets, au Cirque d'Hiver, et même dans sa salle à manger au 93 Faubourg Saint-Honoré, des personnalités en tous genres. Notre invité dans "Jour J" est Thierry Ardisson. Ecoutez Jour J avec Flavie Flament du 16 juin 2022
A l'occasion du second tour de l'élection présidentielle, visite d'un lieu chargé d'histoire. Le Palais de l'Elysée, rue du Faubourg Saint-Honoré est la résidence du Chef de l'Etat depuis 1874, mais avant lui, les têtes couronnées y défilaient déjà. Tandis que les Français en choisissent le locataire des cinq prochaines années, Jean-Sébastien vous en apprend un peu plus sur cet endroit toujours enveloppé de mystère. Ecoutez Balades Gourmandes avec Jean-Sébastien Petitdemange du 24 avril 2022
La Salle Pleyel nous permet d'entrer dans l'univers magique des musiques de films. Place d'abord à «The Magical Music of Harry Potter », le 25 mars à 20 heures. Les films de cette saga ont une place à part dans l'univers du cinéma. Tous les ingrédients sont réunis pour une soirée de prestige : des acteurs originaux, des solistes vedettes, une chorale et un orchestre symphonique. Le 26 mars à 15 heures aura lieu le show «The Music of Hans Zimmer and the other ». Hans Zimmer est une star de la musique d'Hollywood et nous a émus dans une pléiade de films. Ses musiques seront jouées en version symphonique. Pour finir en beauté, découvrez «Le Seigneur des anneaux et le Hobbit ». On doit les musiques de ces films à des auteurs talentueux comme Howard Shore, Annie Lenox, ou Ed Sheeran. Un choeur et un orchestre symphonique seront présents. Ce sera le 26 mars à 20 heures. Tous ces concerts auront lieu à la Salle Pleyel, située 252 rue du Faubourg Saint Honoré dans le 8ème et qui permet d'accueillir les personnes en situation de handicap.
À Paris, au 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, en plein cœur du 8ème arrondissement, on s'active. Comme chaque mercredi, l'Élysée s'apprête pour le traditionnel Conseil des Ministres. Depuis quelques semaines, la France est touchée par une révolte étudiante qui s'est propagée dans plusieurs usines du pays. La France est en grève, paralysée. Un premier coup de théâtre survient au cours de la matinée, le général De Gaulle a décidé de reporter le Conseil des Ministres au lendemain. Dans le plus grand secret, le chef de l'État a quitté Paris à bord d'un hélicoptère à destination de La Boisserie, sa résidence personnelle de Colombey-Les-Deux-Églises, en Haute-Marne. Enfin, officiellement... Ecoutez Jour J avec Flavie Flament du 27 janvier 2022 Texte de Bastien Robin
Dans quelle ville pourrions-nous nous arrêter pour se préparer à fêter la nouvelle année... Peut-être dans une grande ville européenne ? Certainement dans un centre mondial de l'art, de la mode, de la gastronomie et de la culture. La ville ou notre dodoche nationale pose ses valises cette semaine brille par son paysage urbain du XIXe siècle, traversé par de larges boulevards et la Seine. Outre les monuments comme la tour Eiffel et la cathédrale Notre-Dame, la ville est réputée pour ses cafés et ses boutiques de luxe bordant la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Bienvenue à Paris
Deze week in de podcast... #morningrun → Dagelijks ben ik vroeg uit de veren, trek ik mijn loopschoenen aan en ga ik hardlopen. Bij het thuiskomen, ga ik elke dag Live op Facebook om een inzicht of een les te delen over beter ondernemen. Korte samenvatting van de 5 topics deze week. 1. Tijdens het lang weekend trok ik samen met Verstraete An voor één dag naar Parijs. Eén van de redenen is om opnieuw te onderdompelen in de overvloed. Op een moment waar heel wat ondernemers terug beginnen te twijfelen is het goed om stil te staan dat wij in een wereld vol overvloed en mogelijkheden leven. Wandel je even mee in de straten van de Faubourg Saint-Honoré? Of laat je verbazen door de vitrines van de Place Vendôme… 2. Het gekke aan overvloed is dat de meeste het willen maar tegelijkertijd er alles aan doen om het weg te houden. In de plaats van kritiek en een oordeel te vellen naar mensen die in overvloed leven zou het misschien een beter idee zich de vraag te stellen "Hoe denkt die erover?". En durven je eigen beperkende overtuigingen in vraag te stellen... Enkele maanden geleden gaf ik het tweedaags seminar "Mind & Money". De opname is hier beschikbaar 3. In deze #morningrun heb ik het over een beperkte overtuiging rond overvloed en geld, die onbewust door jouw leerkracht op de lagere school werd bekrachtigd... Want de wiskunde van overvloed zit anders in elkaar. 4. Tijdens de workshop Grip op mijn Cijfers kreeg ik het gevoel dat de meeste boekhouders hun functie te letterlijk nemen: het te veel "bij zich" houden van de boeken. Zeker als ik de twee grootste frustraties van kleine onderneming aanhoor. 5. Bere trots om ondernemer te zijn. En fier op alle kleine ondernemingen die het verschil maken op hun unieke manier. Niet alleen op de #dagvandeondernemer maar elke dag opnieuw. Wil je de kracht ervaren van een groep gelijkgestemde ondernemers?
Dans les ors du palais de l'Élysée, le président de la République mène-t-il une vie de château? Il semblerait que cette résidence officielle, située rue du Faubourg Saint-Honoré, n'ait pas toujours été au goût de ceux qui s'y succèdent depuis 1879. Charles de Gaulle (1890-1970), premier président de la Ve République, juge cet édifice trop bourgeois et sans grandeur. Il envisage ainsi de s'installer dans des lieux chargés d'Histoire comme l'hôtel des Invalides ou les châteaux de Versailles, Fontainebleau et Vincennes. Après lui, François Mitterrand (1916-1996) ou Nicolas Sarkozy (1955-) penseront aussi à faire leurs valises et déménager…
Pour vous abonner, c'est simple, suivez ce lien : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Vous écoutez gratuitement "Helena Rubinstein - Episode #1", un épisode du podcast "5.000 ans d'Histoire". Si cela vous a plu, retrouvez l'épisode suivant sans publicité ainsi que + de 300 podcasts d'une heure environ pour seulement 2€ par mois, avec une nouvelle émission chaque Jeudi : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Pionnière de la cosmétique moderne, Helena Rubinstein a bâti un empire industriel en quelques années en proposant des formules qui allaient changer la vie des femmes. Elle sera à l'origine de quelques-uns des plus grands succès de la cosmétique du XXe siècle, époque qui verra naître l'institut des « soins de beauté ». Une profession plus largement se spécialise dans l'esthétique physique, une unité nouvelle de pratiques et de produits se constitue. Helena Rubinstein illustre sans doute le mieux cette Révolution. Quittant l'Europe pour l'Australie, elle invente une crème pour le teint à la fin du XIXe siècle, la Valaze, qu'elle complète par une série de produits de beauté, exploités ensuite dans un premier institut londonien en 1908 et dans un deuxième, à Paris, rue du Faubourg-Saint-Honoré, en 1912, avant d'essaimer aux États-Unis et à travers le monde. C'est cette histoire fabuleuse que nous vous proposons dans ce dernier épisode Timeline (en deux parties) avant les grandes vacances 2021 ;)
Bienvenue sur Canad'Air le balado du Canada à Paris, qui n'a jamais aussi bien porté son nom. Je vous fais atterrir cette fois en terres canadiennes en plein coeur de Paris. Nous sommes rue du Faubourg saint honoré, dans le 8e arrondissement, à quelques pas de l'Ambassade du Canada et des lieux de pouvoir français comme l'Elysée ou Matignon. L'Ambassadrice du Canada en France et à Monaco, Isabelle Hudon, nous attend chez elle, pour nous offrir un vol très spécial, dans la résidence officielle. Voilà 70 ans, ce superbe hôtel particulier, construit au XIXe siècle à l'emplacement des anciennes écuries du Comte d'Artois, le frère de Louis XVI, devient propriété de l'Etat canadien. C'est ici que réside l'Ambassadeur ou l'Ambassadrice du Canada en France ; ici que séjournent les Premiers ministres canadiens en visite officielle, ici aussi… que des dizaines de milliers de visiteurs - ministres, chefs d'entreprises, artistes, citoyens et citoyennes canadiens et français ont discuté, négocié et célébré l'amitié entre le Canada et la France…Car la résidence officielle est bien sûr un lieu de vie mais aussi et avant tout un outil diplomatique…. Paré pour le décollage ? C'est parti. Réalisation et narration: Marie Cousin, Ambassade du Canada en France et Centre culturel canadien en France. Production: Studio La Fugitive Remerciements à Christian Lepièce, ancien directeur de la résidence officielle, pour avoir partagé et fais revivre ses nombreux souvenirs English version Welcome to Canad'Air which has never been so well named. This time, we are flying to Canadian soil in the heart of Paris. We are on rue du Faubourg Saint-Honoré, in the 8th arrondissement, a few steps away from the Canadian Embassy and the French government offices such as Elysée and Matignon. The Canadian Ambassador to France and Monaco Isabelle Hudon welcomes us into home and workplace, to offer us a very special flight to the Official Residence of Canada in France. Seventy years ago Canada acquired this superb property, built in the 19th century on the site of the former stables of the Comte d'Artois, the brother of Louis XVI. It is where the Canadian Ambassador to France resides, where Canadian Prime Ministers work during official visits, and where tens of thousands of visitors - Ministers, business leaders, artists, Canadian and French citizens - have met, negotiated and celebrated the friendship between Canada and France... The Official Residence is not just a home, but also and above all a diplomatic tool.... Ready for take-off? Let's go. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il était une fois les robes bijoux de Jeanne Lanvin J'ai longtemps hésité à vous parler de Lanvin parce qu'il n'y a pas à proprement parler de joaillerie dans cette Maison. Mais Lanvin est la première marque de Luxe globale française dont l'aventure commence dès 1889 grâce à une femme extraordinaire : Jeanne Lanvin. Son goût pour les couleurs, les broderies et surtout les perlés transforme ses robes en véritables bijoux. Alors je n'ai pas pu résister à vous partager cet univers de beauté. Pour resituer le contexte, c'est en 1825 que Worth en ouvrant sa Maison, crée le concept de Haute Couture. C'est-à-dire que les femmes ne se présentent plus chez une couturière auxquelles elles dictent leurs désirs mais c'est au contraire le couturier, reconnu en tant qu'artiste, qui propose ses propres modèles dont la cliente peut demander des variations de couleurs ou de tissus. Par ailleurs il supprime la crinoline et crée la tournure qui commence à libérer les femmes. En 1903, c'est Paul Poiret qui crée sa Maison, supprime le corset et se pose comme pionnier de la libération du corps féminin. Entre les 2 et si ces hommes ont jeté les bases de la couture d'aujourd'hui, Jeanne Lanvin a inscrit sa marque comme un concept à 360° englobant divers départements et à dimension internationale, non pas un style de vêtement mais un univers entier qui décline un art de vivre à la française, doté d'une identité forte, liée non pas à la personnalité singulière du créateur mais à une histoire émotionnelle à laquelle la clientèle adhère. Cette configuration économique, commerciale et communautaire qui nous semble aujourd'hui évidente a été créé par une seule femme française que l'on pourrait qualifier de 1e CEO (c'est-à-dire PDG) de l'époque. D'ailleurs Jeanne n'a pas de surnom, on l'appelle « Madame », et c'est ce qui est inscrit sur la porte de son bureau. Elle nait en 1867 dans une famille très modeste et est l'aînée de 10 frères et sœurs. Alors dès ses 13 ans elle est placée rue du Faubourg-Saint-Honoré chez la modiste Mme Bonni, spécialisée dans la confection de chapeaux. Elle est arpète c'est-à-dire apprentie mais son travail est surtout de livrer les clientes qui lui donnent quelques pièces pour prendre l'omnibus et retourner au travail. A la place elle rentre à pied et économise. Le week-end elle confectionne des poupées qu'elle vend. Elle commence ainsi modestement, patiemment, avec acharnement à se constituer des économies qui deviendront ses fonds propres. Au bout de 3 ans, elle a réussit à apprendre suffisamment de techniques pour entrer dans l'atelier de la Maison Félix comme garnisseuse. Elle est ainsi montée en compétence pour la confection des fleurs et de colifichets et en niveau puisque le prestige de la Maison est supérieur. Puis elle devient Première garnisseuse chez Cordeau et Laugudin, avant de vivre sa première expérience internationale à Barcelone. Et en 1889, Jeanne Lanvin ouvre sa première boutique de chapeaux à l'entresol du 16 rue Boissy d'Anglas. Il lui faut à peine 4 ans pour obtenir son pas-de-porte rue du Faubourg Saint Honoré qui est encore aujourd'hui le siège de sa société et c'est elle qui donne du travail à sa famille. Encore quelques années et elle se marie puis divorce avec le comte italien Emilio di Pietro (alors que le divorce en France n'est rétablit que depuis 1884). Mais en 1897 est née sa fille Marguerite, et tout change. Elle crée une mode enfantine. A cette époque les bébés sont emmaillotés, puis garçons et filles ont une robe jusqu'à l'âge de propreté et enfin ils sont habillés comme les adultes. Jeanne veut pour sa fille une mode particulière, plus libre, en un mot confortable. Elle ne révolutionne pas les formes mais les adapte subtilement, un pli d'aisance par ci, un coup de ciseau par là, une broderie en petit poisson,… avec un soin du détail et de la façon qui la caractérisera toujours et un choix de tissu de très grande qualité. Et comme elle tient à donner une éducation à sa fille, la petite côtoie d'autres enfants dont les parents veulent et peuvent offrir ces mêmes vêtements à leur progéniture. Plus fort même, ces femmes ont bientôt envie de ces tenues pour elles-mêmes. C'est l'enfant qui devient le modèle de l'adulte et c'est une révolution. Jeanne Lanvin, l'entrepreneur, prend alors toute sa dimension. La création des départements se succède dans un développement horizontal inédit : 1908 ouverture du département « enfant », 1909 « Jeune fille et femme », 1913 le secteur « fourrure » propose même aux clients, comme une conciergerie avant l'heure, de conserver leur fourrure pendant l'été. En 1920 elle ouvre la « décoration » car à l'époque on redécorait l'ensemble d'une pièce, du meuble aux objets via les tentures, on peut encore admirer son boudoir au Musée des Arts Décoratifs et si la salle de bain de La Duchesse d'Albe n'est plus visible, on peut encore visiter à Paris le théâtre Daunou réinventé du bleu Lanvin. En 1922 apparait le département « Sport » pour répondre aux engouements de la Belle époque. En 1924 c'est la création du secteur « Parfum ». Enfin en 1926, s'ouvre le département « Homme » qui est une totale innovation car auparavant les dames s'adressaient à des couturières et les messieurs à des tailleurs, 2 corps de métiers considérés comme complètement différents. En à peine 30 ans, sans sponsors ni pygmalions, Jeanne Lanvin crée une proposition globale de luxe qui intervient dans tous les aspects de consommation Lifestyle de ses clients. Pour l'espace de vente, elle a acheté le 15 de la rue du Faubourg Saint Honoré en 1915 juste en face de sa boutique qui fait angle entre la rue Boissy d'Anglas et la rue du faubourg où elle était déjà installée et qu'elle finira par racheter, créant ainsi une super surface, prémices des grandes enseignes de luxe d'aujourd'hui. A chaque fois elle s'entoure de jeunes talents et les faits connaitre, une avant première des Directeurs Artistiques que les grandes Maisons mettent aujourd'hui en avant comme promesse d'innovation et de créativité renouvelée. Les talentueux Paul Iribe et Armand-Albert Rateau participent ainsi à sa légende. Car il s'agit bien d'une légende. Jeanne Lanvin est discrète, elle n'est absolument pas mondaine et il faut vraiment chercher pour savoir qu'elle s'est remariée avec Xavier Mélet, le journaliste au quotidien Le Temps, Consul de France à Manchester. Par contre sa dévotion pour sa fille est connue de tous, une attitude authentique qui est photographiée et devient même le logo de la Maison, un puissant facteur d'émotion auquel on s'identifie. La Maison devient ainsi une véritable marque, avec un ADN fort et une présence internationale, en ouvrant des succursales de Deauville à Barcelone, de Cannes à Buenos-Aires. Le parfum reçoit un accueil mitigé en France, qu'importe il fait un tabac aux Etats-Unis et elle le réintroduit sur le marché européen tout auréolé de cette aura de réussite Outre-Atlantique, et ça marche ! La production est soigneusement contrôlée et garanti le savoir-faire français. Elle aime les couleurs -notamment tous les bleus jusqu'à créer un bleu quattrocento inspiré des peintures de Fra Angelico et que l'on authentifie encore aujourd'hui de «bleu Lanvin»- alors elle crée son propre atelier de teintures à Nanterre en 1923. De la même façon il n'y a pas une pièce emblématique mais un style que l'on qualifierait aujourd'hui d'intemporel. Elle reprend la robe mise à la mode par l'impératrice Eugénie avec le buste fin et la jupe bouffante. Enlève les corsets, les cerceaux et les épaisseurs, bref tout ce qui engonce et crée ce que les petites filles appellent encore la robe qui tourne et ce que les jeunes filles et toutes les femmes portent encore aujourd'hui comme LA robe toute simple, élégante, stylée et parfaite. Les tissus (la soie, le crêpe marocain, la mousseline) sont fluides, fins et légers et ce qui caractérise la robe Lanvin ce sont les broderies et les perlés lesquels dessinent les motifs géométriques de l'Art Déco avec une virtuosité inégalée. Jeanne Lanvin a pour cela installé 2 ateliers spécialistes de chaque technique au cœur même de sa Maison. Dans l'atelier de broderie on pique, on entrecroise les fils colorés ou métallisés. Dans l'atelier de perlé, on brode avec des perles de verre et des rocailles, blanches ou de couleur, plates ou rondes mais aussi des paillettes et des sequins, des petits miroirs et des rhodoïds, des coquillages et des coraux et des strass Swarovski. Ces techniques sont gardées secrètes comme la manière de superposer les sequins par ordre de grandeur pour former des cônes. Mais la profusion de ces broderies transforme les robes en bijoux. D'ailleurs le Vogue de 1925 écrit « les broderies de perles somptueuses comme un travail de joaillerie restent les plus élégantes pour le soir ». La robe devenu bijou est tellement harmonieuse dans sa rutilance que le moindre joyau serait de trop. Dans certains modèles le bijou est attaché à la robe comme sur « courtisane » de 1912 où partent de chaque épaule un très long ruban perlé et pailleté dont l'extrémité est frangée de rocaille et qui se noue négligemment presque à la taille et se termine sous le genou comme un immense sautoir. En 1925 la robe Lesbos est d'une fraiche couleur absinthe sur laquelle les broderies forment ces longs colliers de la Belle Epoque directement cousus sur la robe et qui coulent tout le long des pans de la jupe. Sur la robe « Mille et une nuit » de cette même teinte, présentée à l'Exposition Universelle des Arts Déco, ce sont des nœuds entièrement brodés et perlés qui s'étendent du nombril jusqu'au bas du vêtement. En rappel des bracelets tout aussi décorés, attachés à la robe, entourent le haut des bras et s'agrémentent de longs rubans perlés comme des ailes de papillon étincelants qui bougent et rutilent à chaque mouvement. Jeanne Lanvin, et c'est une innovation, aime décorer le dos. La robe prisonnière II de 1936 présente un interminable motif géométrique qui coure tout le long de la colonne vertébrale. Dans d'autres modèles les broderies perlées sont amovibles pour laisser l'opportunité d'un porté en journée ou pour le soir. La robe Tulipe présente, un dos entièrement brodé que la cliente peut choisir de faire coudre ou non. La toilette « Fleur de pois » possède une encolure bijou au dos duquel se superpose (ou s'enlève) un immense plastron de 4 rangées de broderies perlées qui souligne la cambrure de sa matière souple et scintillante. La « Papillon Noir » montre un dos agrémenté d'un immense col amovible identifiant la femme par ses dimensions et sa légèreté à ces lépidoptères. Par ailleurs, les robes sont sobres, en une seule couleur et avec une coupe pure qui en soulignent l'élégance. L'attention est d'autant plus focalisée sur ces broderies et perlés qui forment l'encolure et transforment la robe en bijou. Sur Eurydice ce sont de grosses boules de petites perles blanches brodées en circonvolution qui tranchent sur le noir du tissu. Sur Monna-Vanna les rhodoïds taillés en pointes de diamants s'ajustent en pectoral précieux. Sur la toilette Claridge (1936), les broderies s'étendent de la poitrine aux épaules en arabesques précieuses. D'autre fois, le bijou se décline, comme sur le modèle Théodora (1929) où les broderies d'un col Claudine en pétales de marguerites se retrouvent aux poignets et s'étendent sur la main comme un gantelet de diamants. Comme dans le modèle Rosolis (1927) où les décorations de l'encolure répondent à 3 rangs de perles qui courent sur tout l'avant bras. La tenue entière peut être un bijou : la robe comme les accessoires. Des turbans irisés de perles se mettent dans les cheveux, comme le modèle Impérial qui couronne la coiffure de perles jusqu'aux oreilles. Ou encore le chapeau du soir des années 40, couvert de fleurs de perles et dont les broderies qui pendent de chaque côté de la tête peuvent se transformer en boucles d'oreilles. Jusque dans les années 40, Jeanne Lanvin emploiera plus de mille ouvrières spécialistes pour créer ces centaines de modèles où le bijou se fond à la robe dans un mariage intime d'élégance et de savoir faire d'excellence. De l'Exposition universelle de San Francisco en 1915 à Exposition internationale des Arts décoratifs de Paris de 1925, en passant par le défilé en 1935 sur paquebot Normandie à destination de New York, jusqu'à l'exposition du Golden Gate à San Francisco en 1939 et au Théâtre de la mode en 1945, Jeanne Lanvin aura fait rayonné le savoir faire français dans le monde entier en ayant imaginé et réunit les conditions des empires du luxe moderne. Elle s'éteint, Officier de l'Ordre de la Légion d'honneur, le 6 juillet 1946 et sa fille devenue Marie-Blanche de Polignac reprendra la Maison. Ainsi se termine cette histoire des robes bijoux de Jeanne Lanvin et je remercie chaleureusement le département Patrimoine de Lanvin sans lequel cette émission n'aurait pas eu lieu. Je tiens à faire une dédicace spéciale à Séréna, Axelle, Nathalie, Caroline et Candice pour vos jolis messages sur LinkedIn ainsi que Juwelenstyle et Chiara pour ceux sur Instagram. Je suis Anne Desmarest de Jotemps et je donne une voix aux bijoux. Chaque dimanche j'émets en alternance sur un podcast différent. Et justement la semaine prochaine ce sera sur le podcast thématique « Il était une fois le bijou » que le street artiste Le diamantaire, nous parlera des diamants qu'il appose sur les murs du monde entier dans cette saison 3 appelée Diamant forever. Le dimanche suivant sur le podcast Brillante ce sera la joaillière Flavie Paris qui nous parlera de sa collection spéciale créée justement avec Le Diamantaire. Pour ne manquez aucun de nos rendez-vous du dimanche autour du bijou, abonnez à chacun de ces 3 podcasts « Il était une fois le bijou », « le bijou comme un bisou » et « Brillante » sur votre plate-forme d'écoute préférée ou sur YouTube et encouragez- moi en partageant l'épisode sur vos réseaux sociaux. Si vous êtes sur Apple podcast mettez de jolis commentaires, c'est ce qui permet de référencer les podcasts ! A bientôt pour un prochain bijou comme un bisou. Site Twitter Facebook Instagram LinkedIn Musique : Allan Deschamp, 0 le Sign
Sitting in a sidewalk café with a café au lait and a croissant, are you ready to begin a 5-day trip to Paris? A trip to Paris is on every fashionista traveler's bucket list. The City of Light is famous for the iconic Eiffel Tower, the Louvre, Versailles, and of course its love for fashion and the arts. In this episode, I will be taking you on a shopping experience in Paris with me. Are you excited? I am Nancy Flaherty, I am a Francophile and passionate about fashion. I delight in taking my guests to Paris for a personal shopping experience and sharing the beautiful city's hidden gems that only the locals know. I am thrilled to share with you the details from one of my last trips, taking a personal tour in the City of Light: The Arrival [1:46] Our Stay at the Le Dokhan's [3:26] Welcoming our First Night in Paris [7:20] 1/5: Exploring Rue du Faubourg Saint-Honoré [7:45] 2/5: Wandering Around the 16th Arrondissement [11:22] 3/5: Boulevard Saint-Germain's Hidden Gems [14:20] 4/5: Appreciating The Marais and the Cristal Room Finale Dinner [20:36] 5/5: The Tour's Wrap-Up [26:38] Despite travel abroad being temporarily restricted, I hope this episode will somehow spark your dream of going to Paris and provide you with ideas for when we can travel again. For now, stay tuned with my episodes for fashion tips, style history, and everything Parisian. Let's connect! Instagram: @hiddengemswgraceWebsite: https://hiddengemswithgrace.com/
Aujourd'hui, l'invité du Podcast Gentleman Chemistry, est un chemisier sur mesure pour homme que je fréquente depuis plusieurs années maintenant. Il me reçoit dans sa boutique-boudoir nichée au 3, rue du Cirque, à deux pas des palaces La Réserve, le Bristol et du Palais de l'Elysée, dans le très chic huitième arrondissement de Paris. Selon Daniel Lévy, un beau vêtement c'est une somme de détail qui nécessitent du temps ; c'est pour cela qu'il s'adresse à une clientèle exigeante qui sait faire la différence, en appréciant les bonnes et belles choses. De Bergerac à ParisDaniel Lévy naît à Bergerac en 1966 d'un père agent immobilier/agent de voyage et d'une mère libraire. Daniel Lévy a grandi bercé par la musique New Wave, jazz et classique en bande. Son blouson Mac Douglas sur les épaules, avec sa tignasse, il vécut une enfance paisible à Bergerac, jusqu'à la terminale, pour ensuite se rendre à Paris, en 1987, pour fréquenter la Sorbonne pour un DEUG d'histoire de l'art en caressant l'envie de devenir commissaire-priseur qu'il a dû freiner pour de nombreuses raisons. Brummell, grand magasin de vêtements pour hommeDurant cette expérience universitaire, il fut engagé pour des extras en tant que démonstrateur dans la section vêtements pour hommes du grand magasin Printemps Haussmann à Paris, appelé le Brummell, pour des marques telles que : · Yves Saint-Laurent · Dormeuil · Dior · Zins… Durfor, chemises sur mesureTrès tôt, la nécessité d'indépendance se fait ressentir ; du coup Daniel Lévy se fait embaucher au Brummell mais, cette fois, à temps plein. En 1990, un ancien collègue qui travaillait pour un chemisier appelé Durfor laissait sa place devenue vacante en proposant l'opportunité à Daniel Lévy qui ne se fit pas attendre pour accepter le poste dans la très chic Place Vendôme, en face d'un autre chemisier pour homme emblématique à Paris : Charvet. Durfor produisait des chemises sur mesure réalisées par des couturières dans un petit atelier en Normandie, à Flers. C'est avec cette expérience que débute l'attrait pour la chemise sur mesure et le souci du détail de Daniel Lévy. Durfor concevait des chemises de fabrication assez rustique se traduisant par de choix de tissus en popelines d'alsace (des tissus construits avec une chaine simple et un fil assez grossier à la différence d'un fil en double retors, deux fils tordus entre eux garantissant solidité et élasticité à la chemise – plus le fil est fin, plus le toucher est soyeux et la définition des dessins précise) mais qui restait cependant de belles chemises qualitatives, correspondant à une époque révolue (où la tendance n'était plus aux tissus épais mais aux tissus fins). Liste Rouge, Marcel Bur et Elysées SoieriesL'histoire de Durfor dura jusqu'en 1995 date à laquelle la Maison fut rachetée par Michelle Monier qui la rebaptisa par la suite Liste Rouge (rachetée précédemment, alors spécialisée dans les chaussures anglaises en demi-mesure). En 1998, Liste Rouge Chemise s'installe au 138, rue du Faubourg Saint-Honoré, dans le huitième arrondissement de Paris, en englobant les ateliers de Marcel Bur, ancien tailleur ayant eu ses heures de gloire et Elysées Soieries, une marque proposant de très belles chemises en prêt-à-porter. Liste Rouge chez qui Daniel Lévy a perfectionné son œil attentif aux étoffes de vestes, aux tissus de chemises, à la belle facture, aux détails des chemises et à leurs coupes mais, surtout, au service rendu aux clients jusqu'en 2014 - est encore aujourd'hui un agrégat de ces 3 entités. Daniel Lévy, le coq chemisier prend son envolDaniel Lévy décide de tourner la page avec son expérience auprès de la Maison Liste Rouge sentant sa courbe de croissance stagner. Il décide alors, comme il me le raconte, de se prendre par la peau du dos pour faire ce qu'il avait envie de faire : faire des chemises telles qu'il les aime, faire des vêtements tels qu'il les aime. L'Homme sur Mesure SASEn décembre 2014,, il crée alors sa société l'Homme sur Mesure en trouvant au même moment un local au 3, rue du Cirque. Il tombe tout de suite amoureux du lieu, y fait quelques travaux d'aménagement et ouvre enfin la boutique de chemises sur mesure Daniel Lévy en février 2015 avec un capital social de 30 000€. Avec l'expérience emmagasinée, Daniel Lévy était bien armé : · Il avait l'expérience professionnelle nécessaire. · Il connaissait ses futurs fournisseurs et confectionneurs. · Il jouissait d'un vivier de clients qui l'avaient suivi par affinité et par la sympathie qu'il entretenait dans sa relation clientèle dans sa dernière expérience. La boutique de chemises sur mesure de la rue du CirqueLa rue du Cirque est une perpendiculaire de la rue du Faubourg Saint-Honoré située au coin du Palace la Réserve et à quelques pas seulement d'un autre Palace, le Bristol, et du Palais de l'Elysée. Elle n'est pas, à proprement parler, une rue passante pour faire du shopping, mais elle jouit d'un passage extrêmement qualitatif : · Milliardaires · Galeristes · Célébrités · Politiques · et autres hommes d'affaires y habitent ou transitent constituant ainsi les premiers leads de Daniel Lévy. L'empathieDaniel Lévy nous explique faire de belles chemises comme d'autres de ses confrères mais avec sa valeur rajouté : l'empathie et aimer au sens large du terme ses clients avec un service personnalisé dont bénéficient les clients reçus entre ses murs. En faisant preuve de ce que lui appelle l'élégance du cœur et le savoir être jamais hors contexte dans le milieu dans lequel il évolue. Levier marketing : pub dans Dandy Magazine & Monsieur MagazineDès les premières ventes, Daniel Lévy mise sur une stratégie Marketing ciblant la presse masculine spécialisée, notamment avec les deux supports dont il est fidèle lecteur Dandy Magazine et Monsieur Magazine. Ensuite, le bouche à oreille fait briller le nom au travers de la capitale et ailleurs et, plus récemment, l'activité est en présence constante sur les réseaux sociaux (instagram, facebook…). Le client de la chemise sur mesure Daniel LévyDaniel Lévy nous explique qu'il travaille avec deux types de clients au quotidien : 1. Le client qui sait quelle chemise il veut. 2. Le client qui ne sait pas ce qu'il veut, ressentant le besoin de se faire guider avec pédagogie pour choisir son : · tissu · coupe · col · poignets · et finitions L'expérience Daniel Lévy ChemisierLe début de la relation instaurée avec un nouveau client commence par une écoute active en essayant de répondre à ses désirs. Daniel Lévy propose alors dans son offre de chemises sur mesure : · Plus de 2000 tissus en coton, coton et soie, cashmere, velours en provenance des tisserands du groupe Albini principalement (Albini, Thomas Mason, David & John Anderson et Albiate) ; Alumo ; Carlo Riva ; Sictess ; Söktas… · Plus d'une vingtaine de cols et poignets de chemise déclinables à l'infini (par exemple si le client souhaite un col semi italien avec des longueurs de pointes à 8,5cm, un pied de col à 3,5cm, un revers à 4cm). · Il n'y a pas de limites, ce qui fait l'atout du sur mesure Il nous explique que, pour lui, le sur mesure c'est plus l'amplitude des possibilités de choix que les mesures en elles-mêmes. La faculté d'avoir un col énorme, d'avoir chaque détail qui va être pensé, réfléchi, par le client et par l'intervention de Daniel Lévy au besoin. Prototypage de la chemise sur mesure Daniel LévyLors de la conception d'une chemise pour un nouveau client, Daniel Lévy réalise alors un prototypage sur toile aux mesures du client. La toile sera par la suite validée en y apportant au besoin des modifications nécessaires pour enfin envoyer l'intégralité de la fabrication de la chemise. Essayage de la chemiseAprès une quinzaine de jours d'attente, Daniel Lévy rappelle son client pour lui proposer l'essayage avant de le livrer (s'il ne faut pas apporter de modifications supplémentaires à la chemise sur mesure réalisée). Le temps de réalisation d'une chemise de la commande à la livraison est d'un bon mois. Fabrication des chemises sur mesure made in France Daniel Lévy fait fabriquer dans deux ateliers basés là où le savoir faire des métiers de la chemise est, depuis toujours, dans le centre de la France : · Touraine · Indre · Deux-Sèvres · Creuse… Il décrit la chemise française à mi-chemin entre la chemise anglaise et la chemise italienne (napolitaine comme pourraient l'être : Siniscalchi, Avino Laboratorio Napoletano ou un Salvatore Piccolo). Montage de la chemise sur-mesure françaiseLa chemise sur mesure française se caractérise par une fabrication essentiellement mécanisée hormis les boutonnières cousues à la main, les boutons à 4 trous en nacre australienne de la qualité la plus blanche avec ses très caractéristiques reflets colorés (plats avec une légère cuvette) cousus à la main et les broderies des initiales réalisées, elles aussi, à la main. Le bouton de chemise plat permet un boutonnage et déboutonnage plus facile des broderies réalisées à la main (la dernière boutonnière est cousue de façon horizontale pour éviter que le dernier bouton soumis à une tension ne s'ouvre : un détail de plus). La coupe des chemises Daniel LévyLes chemises sur mesure Daniel Lévy bénéficient d'une coupe relativement ample qui est à mi chemin entre la coupe très confortable anglaise et une coupe ajustée italienne, toujours en respectant les envies de sa clientèle exigeante. Des cols de chemises rigides et avec baleines en écaille de tortue Les cols des chemises Daniel Lévy sont plutôt rigides avec une triplure et entoilage plus épais par rapport aux chemises napolitaines donnant de la fermeté au col et maintenus par des baleines amovibles. Daniel Lévy propose également des baleines en écaille de tortue réalisées sur mesure par l'écailliste Daniel Bernard. Le sur mesure vs le prêt-à-porterDaniel Lévy différencie l'activité du sur mesure avec celle du prêt-à-porter en expliquant que pour avoir une activité saine et pérenne on ne peut pas faire du one shot avec un client en essayant de lui vendre n'importe quoi. Il faut le fidéliser avec de la constance dans le temps, ne gagnant pas d'argent à la première commande mais à la suite, après avoir fait une chemise d'essai, en faisant le pari que le client lui reste fidèle. Les demandes les plus fréquentesLe gros des ventes de chemises sur mesure Daniel Lévy se focalise sur des tissus blancs et bleus en : · popelines · twills · oxfords · ou autres West Sea Island · denims · des mélanges en coton et cashmere pour le froid · pour l'été le coton et lin · le lin · le giro inglese (ou à nid d'abeille) très frais · quelques velours, imprimés et autres micro dessins… Tissus de chemises d'exceptionDaniel Lévy propose des tissus d'exception, techniquement remarquable, à titrage élevé, très agréables à porter (du fil le plus fin, plus luxueux, au fil le plus épais) : · 300/2 · 200/2 · 100/2 · 70/2 Le coton de tissus de chemisesL'origine de la matière première constituant une chemise, est très importante : le coton. La longueur de la fibre du coton varie de la plus courte à la plus longue (les plus coûteuses). Avec les plus longues fibres de coton, on peut filer des fils plus fins et plus longs (jusqu'à 5cm de long) tels le West Sea Island qui pousse sur les îles des caraïbes (principalement sur l'île Barbade). Puis viennent les cotons égyptiens avec le Giza 45 et le Giza 87 également avec des diamètres de fil (titrages) extrêmement fins. À partir de ce coton, on pourra filer des fils extrêmement fins pour tisser les tissus les plus fins et luxueux du monde, en obtenant également une définition de dessin sans égale et une construction en chaîne et en trame des plus solides comportant un nombre de fils plus élevé que sur un tissu bas de gamme. Un autre détail qui fera la différence sur le produit fini. Porter une belle chemise, bien faite : un acte militantD'après Daniel Lévy, il faudrait plus de pédagogie pour expliquer pourquoi il faudrait porter une belle chemise bien faite : 1. Car cela procure du plaisir et une satisfaction personnelle décuplée, donnant plus belle allure qu'une chemise commune 2. Une coupe et une personnalisation unique 3. Ça préserve des emplois locaux 4. Un vêtement bien fait dans des tissus qu'on ne trouve pas en grande consommation dure plus longtemps (100 lavages moyenne de durée de vie d'une bonne chemise), en pouvant changer les cols et poignets 5. S'offrir une chemise de qualité n'est pas un investissement plus coûteux par rapport au nombre de ports vs plusieurs chemises bas de gamme qui se terniront et dont vous vous lasserez plus rapidement L'offre total look sur mesure de vêtements masculins par Daniel LévyLe premier métier de Daniel Lévy est de proposer bien entendu des chemises sur mesure avec une proposition allant de 280€ à 380€ pour une première fabrication mécanisée et 500€ et 600€ pour un deuxième type de fabrication encore plus artisanal. Daniel Lévy dans son plan de collection propose également : · Des costumes sur mesure. · La veste iconique Monsieur Daniel : une veste en flanelle de laine ou cashmere (l'été en toile de lin ou toile de coton) à mi-chemin entre des surchemises et des vestes classiques à porter avec ou sans cravate, moins classique qu'un costume traditionnel non entoilé, sans padding ni d'épaule qui rappellerait une veste d'architecte ou forestière Arnys. · Des pulls en cashmere sur mesure fabriqués en Italie de 600€ à 2000€ (pour un 8 fils). · Petits accessoires comme les baleines en écaille de tortue · Des boutons de manchettes dessinées avec une styliste de bijou, pensés pour qu'ils ne soient pas trop contraignants à mettre ou à enlever. · Des gants sur mesure réalisés à Millau comportant des coutures main sur de somptueuses peaux en pécary ou carpincho · De la petite maroquinerie avec des ceintures sur mesure · Des cravates, écharpes, pochettes et chaussettes viennent compléter l'offre que propose Daniel Lévy J'ai pris beaucoup de plaisir dans la réalisation de cette interview. Si vous aussi avez aimé ce podcast, n'hésitez pas à laisser un commentaire en le notant avec 5 étoiles sur l'application Apple Podcast de votre smartphone ou sur Itunes depuis votre ordinateur. Vous pouvez également vous abonner sur la plateforme Apple Podcast I Spotify I Deezer I Stitcher I TuneIn I Podcastics pour ne pas rater une miette des podcasts à venir ! N'oubliez pas de partager le podcast, de le noter en laissant votre ressenti, c'est très important pour aider le podcast à émerger dans les classements en plus de le faire découvrir au plus grand nombre tout en me motivant à m'améliorer en faisant de nouveaux épisodes ! Bonne écoute, Stéphane Titre: Eclectic Prawn Auteur: Dumbo Gets Mad Source: https://dumbogetsmad.bandcamp.com Licence: http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/deed.fr Téléchargement (9MB): https://www.auboutdufil.com/index.php?id=470
https://anchor.fm/4amworld/support Hi
That’s Sade c’est le podcast où nous lisons des récits érotiques drôles, bizarres, pas nets, infernaux… En bref, les nanars de la littérature érotique.Dans cet épisode, on se rend au 55 rue du Faubourg Saint-Honoré pour jeter un œil aux frasques de notre président. Emmanuel Macron a inspiré tellement de fanfictions qu’il est difficile de choisir, mais je vous parle ici d’un récit qui le met en scène avec Alexandre Benalla et d’un autre avec… Cyprien, le youtubeur. C’est du beau !Les références de cet épisode :« Je serai toujours Benal(là) » de Patate en marche (Câlinsoumis) https://archiveofourown.org/works/15455754« 50 nuances de libéralisme » de Foxhenderhttps://archiveofourown.org/works/6530047/chapters/14939578------------------- Si vous avez une histoire à me proposer (roman, nouvelle, fanfiction), vous pouvez le faire sur thatssadepodcast.fr, onglet « me contacter ».Sinon, viendez nous suivre sur Twitter, Instagram et Facebook !-------------------Autres crédits pour cet épisode :That’s Sade est un podcast réalisé et animé par Nastasja Pradel. Générique : Musique de Hungry, Easy Riders (https://icons8.com/music/author/easy-riders), avec extraits de Queer eyes (ITV, Netflix), Confession intime (TF1) et vidéo de Video Cody Ko (https://www.youtube.com/watch?v=z0X0gyANnKI). Identité visuelle : Nastasja Pradel, et bannière conçue par Ydlabs (freepik.com). Les sons et musique que vous entendez dans cet épisode sont extraits des œuvres suivantes:Deadly roulette by Kevin Macleod (incompetch.com) ; Invitation to the castle ball by Doug Maxwell
Luisa de Marillac (París, 12 de agosto de 1591-ibíd., 15 de marzo de 1660) fue la cofundadora (junto a Vicente de Paúl) de las Hijas de la Caridad, congregación de marcado carácter asistencial. Marillac reformó la atención que se proporcionaba en los hospitales, orfanatos, casas de expósitos, asilos, hogares de adopción, instituciones psiquiátricas y centros de ayuda en la Francia de su época. Canonizada por la Iglesia católica, su solemnidad se celebra el 9 de mayo. Luisa nació en París, de una familia noble de Auvernia como hija natural de Louis I de Marillac (1556-1604) caballero y señor de Ferrières-in-Brie i de Villiers-Adam. Luisa no conoció a su madre y su padre murió cuando ella tenía trece años. No obstante, estuvo bien cuidada y recibió la educación en el monasterio real de Poissy, cerca de París dónde su tía era religiosa dominica. En 1604, muerta su tía, viajó a París, donde sería tutor su tío Michel de Marillac (1560-1632), futuro canciller de Francia. Luisa aprendió a llevar una casa y entró en los ambientes de reforma católica de la capital, frecuentando las capuchinas del Faubourg Saint-Honoré. Pensó ingresar en alguna congregación e hizo voto de servir a Dios y al prójimo. Pero al no tener una buena salud, no la aceptaron las religiosas capuchinas. Desolada por esta negativa, Luisa estaba desorientada sobre el próximo paso en su camino espiritual. Su familia la convenció de que el matrimonio era la mejor alternativa y un tío suyo arregló su boda con Antonio Le Gras, hombre joven y ambicioso que parecía destinado a grandes logros. Luisa dio el gran paso hacia el matrimonio en 1613, la pareja tuvo su único niño en el primer año de matrimonio. Aunque consagrada a su familia, Luisa seguía todavía anhelando una vida de servicio a Dios y cumplir su voto privado de dedicación total a él. Poco después del nacimiento de su hijo, su marido, Antonio, contrajo una enfermedad crónica y finalmente cayó postrado en cama. En 1623 escribió: «En la fiesta del Pentecostés, durante la Santa Misa cuando yo estaba haciendo oración en la iglesia, mi mente fue completamente liberada de toda duda. Me aconsejaron que debía permanecer con mi marido y que llegaría un tiempo en que estaría en posición de hacer votos de pobreza, castidad y obediencia y estaría en una pequeña comunidad donde otras harían lo mismo». La iglesia era San Nicolás de los Campos de París. Tuvo también una visión en que ella sería guiada por un nuevo director espiritual (Vicente de Paúl) y que esta gracia le sería concedida por su difunto confesor, Francisco de Sales. Dos años después falleció su marido y Luisa libre para cumplir su deseo de consagrarse a la religión. Escribió sus propias «Reglas de Vida en el Mundo». Vicente de Paúl se convirtió en su director espiritual en 1625. Durante los ocho años siguientes se comunicaron a menudo a través de cartas y reuniones personales. En 1632, Luisa hizo un retiro para buscar una guía interna con respecto al próximo paso a dar. Su intuición profunda la llevó a comprender que había llegado el tiempo de ir al mundo a ayudar a los pobres y necesitados manteniendo una vida espiritual interior. Luisa se sintió preparada para esta misión y comunicó estas aspiraciones a Vicente. Urna con el cuerpo incorrupto de Santa Luisa de Marillac en la Rue du Bac, de París (con tratamiento de cera) En el siglo XVII en Francia el cuidado caritativo de los pobres estaba completamente desorganizado. Muchas personas poco privilegiadas eran víctimas de la inexistencia de cuidados o de las malas condiciones en el hospital. Las «Señoras de la Caridad», fundadas por Vicente de Paúl muchos años antes, proporcionaban algún cuidado y recursos monetarios, pero esto no era bastante. Al comienzo de 1633, Luisa asumió la tarea de poner orden en ese caos. Aunque las adineradas Señoras de la Caridad tenían fondos para ayudar a los pobres, no tenían el tiempo o el temperamento para vivir una vida de servicio e inserción entre los pobres. Luisa de acuerdo con Vicente reunió en su casa para formar a las mujeres del pueblo jóvenes humildes que tenían la energía y la actitud apropiada. Con un grupo de cuatro jóvenes que vivían en su casa, Luisa comenzó a prepararlas y a preocuparse de los necesitados y les enseñó también a desarrollar una vida profunda de espiritual «Amar a los pobres y honrarlos como honrarían al propio Cristo». Esto fue la fundación de las Hijas de la Caridad de San Vicente de Paul. El trabajo de Luisa con estas mujeres jóvenes desarrolló un sistema de atención en el Hôtel-Dieu, el hospital más antiguo y más grande de París. Su trabajo fue bien conocido y las Hermanas fueron invitadas a Angers a tomar a su cargo la organización del hospital. Este fue el primer proyecto fuera de París para la nueva comunidad. Luisa misma hizo el arduo viaje a Angers en compañía de tres hermanas. Después de completar las negociaciones con la ciudad y el hospital, Luisa promovió la colaboración entre los doctores, enfermeras y otros para formar un equipo completo. Bajo la guía de Luisa de Marillac las Hermanas extendieron su servicio para incluir los hospitales, orfanatos, instituciones para ancianos y enfermos mentales, prisiones, escuelas y el campo de batalla con ayuda a las víctimas de la Guerra de los Treinta Años. En poco tiempo, Luisa de Marillac fundó nuevas comunidades en treinta ciudades de Francia y Polonia: París, Richelieu, Angers, Sedan, Nanteuil-le-Haudouin, Liancourt, Saint-Denis, Serqueux, Nantes, Fontainebleau, Montreuil-sur-Mer, Charo, Chantilly, Montmirail, Hennebont, Brienne, Étampes, Bernay, Sainte-Marie du Mont, Cahors, Saint-Fargeau, Ussel, Calais, Metz y Narbona. Luisa continuó su trabajo con las Hijas de la Caridad hasta casi los setenta años. Después de un tiempo de debilidad creciente y poca salud, Luisa de Marillac murió el 15 de marzo de 1660, seis meses antes de la muerte de su gran amigo y guía Vicente de Paúl. Fue canonizada en 1934 por Pío XI y es la santa patrona de los trabajadores sociales y cuidadores, proclamada por el papa Juan XXIII en 1960. Sus reliquias reposan dentro de una figura yacente al lado izquierdo del Altar Mayor en la Capilla de la Casa-Madre de las Hijas de la Caridad, 140 rue du Bac, París.
Aujourd'hui, je reçois Nelly Wandji. Ou plutôt, Nelly Wandji nous reçoit chez elle ! Après avoir travaillé pendant près de cinq ans chez un géant du luxe, elle fonde MoonLook, un concept-store en ligne afro-chic, avant d'ouvrir en 2017, rue du Faubourg-Saint-Honoré, une magnifique galerie qui porte son nom. Nelly Wandji, est titulaire d'un master en économie et d'un MBA en management du Luxe. Un parcours académique sans faute, une réussite professionnelle exemplaire, et une reputation de femme franche et directe.
Épisode 197 : Depuis le début de l’année on ne parle plus que de ça ! Quoi t’es une marque et tu as pas ton podcast ? Mais mec t’es en train de rater le truc… Alors aujourd'hui on vous présente certaines de ces marques qui ont lancé leur podcast. Le podcast un retour inattendu ! C’est marrant par ce que finalement le podcast c’est vieux comme l’ordinateur de ma maman. Je crois qu’elle a encore son mythique mac book blanc…. Le podcast a été lancé au début des années 2000. C’est d’ailleurs la contraction de 2 mots, iPod et « broadcasting ». Dés 2014-2015 le format explose littéralement aux US. Côté français le format tarde un peu à revenir avant de faire un come back presque jinattendu d’abord sous l’impulsion des podcast radio (France Inter en tête) et puis évidemment avec les podcast natifs. En 2017 on voit apparaitre les premiers blockbusters audio 100% podcast natif : Transfert de Slate ou encore Génération XX. —————————— 39% des français ont déjà écouté un podcast Selon une étude Opinion Way réalisée en 2017, 39 % des Français ont déjà écouté un podcast. L’étude date un peu et on imagine forcément que le chiffre est aujourd’hui nettement supérieur. —————————— La moitié des auditeurs de podcast français sont des CSP+ Une interview très interessante des fondatrices de BINGE Audio qui précise que le cœur de cible des podcasts est clairement les CSP+ urbaines de 18 à 40 ans. —————————— La force du podcast : son audience captive et fidèle. Toujours selon l’étude Opinion Way 9 personnes sur 10 qui ont commencé un podcast poursuivent l’écoute après le premier épisode. Et tant mieux ! Quand on re écoute le premier épisode du Super Daily ça fait peur ! Forcément tout ça attire l’attention des marques. 74% des auditeurs se souviennent d’une marque entendue pendant l’écoute d’un podcast. Le chiffre est dingue ! C’est d’ailleurs une preuve additionnelle de la force de l’audio. —————————— On assiste aussi à une vraie démocratisation des outils et usages. Quand on parle podcast avec des néophytes c’est souvent la remarque qui nous ai faites. Ok cool mais comme on fait pour écouter du podcast ? Alors maman déjà il y a apple Podcast, hein ? —————————— Et puis surtout il y a Spotify qui met le paquet pour prendre le lead sur le format podcast Ils viennent de racheter Anchor qui est une plateforme de podcast. Et surtout de notre côté on constate de plus en plus d’écoutes en provenance de Spotify. —————————— On peut évidemment parler d’Alexa et Google Home Qui redonne à l’audio une place centrale dans nos foyers. Il y a d’ailleurs fort à parier que l’on voit de plus en plus émerger des podcast formats très courts adaptés à ce mode de consommation. —————————— 4 marques qui intègrent le podcast dans leur brand content. Maison Figaret - Mouiller la chemise Un podcast produit par la Maison Figaret. Une marque de prête à porter haut de gamme à destination d’une cible de cadres exécutifs. Une marque crée en 1968. Un très belle opération de modernisation de la marque qui s’offre une seconde jeunesse. Un podcast sur l’entrepreneuriat français. Encore un ! Oui mais celui c’est est vraiment bon. Rythme de publication : 1 épisode / 15 jours. Durée : 45 minutes. Produit avec le Magazine Challenge. Le rédactrice en chef du magazine. Gros coup de coeur pour ce podcast. Episode à retenir : Marc Dorcel. Un entrepreneur qui mouille la chemise. Gemmyo - Chalalove Chalalove, c’est le podcast qui décortique l’amour avec un grand A. Un couple qui nous ressemble nous dévoile au travers de ses petits secrets, ce qui fait que l’on tombe amoureux… Ce podcast vous est proposé…avec amour bien sûr…par la Maison de Joaillerie GEMMYO. Le positionnement de ce podcast est très légitime et très dans l’air du temps. Ce sont les amoureux qui achètent des bijoux, alors parlons des amoureux ! Pauline Laigneau, l’une des créatrices raconte qu’en créant GEMMYO, la marque se voulait moderne et audacieuse, précieuse mais facétieuse, décalée, mais engagée. ET Chalalove illustre parfaitement ces mots. CHALALOVE, c’est déjà 18 épisodes depuis le 28 aout au rythme d’a peu près 1 par quinzaine. Le podcast est délicatement mené par la voix de Pauline Laigneau qui nous emmène à la rencontre de ces couples. Ordinaires ou pas; Elle leur pose des questions sur leur rencontre, leur demande en mariage, les phases de séduction. Ce qui m’a marqué c’est qu’elle est presque effacée dans le podcast, elle est juste animatrice, presque médiatrice de leur bonheur. Un épisode qui m’a beaucoup plu, c’est le numéro 2 - Liliane et Roger, 68 ans d’amour Hermès - faubourg des rêves - The faubourg of dreams Le monde du luxe a adopté le format podcast pour faire connaître son univers. La voix est en effet un média intime pour diffuser le patrimoine des marques et explorer les coulisses de la création. La maison crée une série audio autour de son adresse mythique du 24, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris. Le magasin du Faubourg est l’épicentre du rêve Hermès. Un lieu bouillonnant, vivant et rempli d’histoires. À chacun de ses étages, une conversation s’engage. Ce vaisseau parisien raconte le quotidien des vitrines au jardin suspendu, des présentoirs de soie aux ateliers cuir. Le premier volet donne la parole à Pierre-Alexis Dumas, héritier et directeur artistique du sellier, le second à Antoine Platteau, directeur de la décoration du magasin. Puis, la directrice de la boutique, La directrice du patrimoine culturel…… Petite subtilité, le podcast est en 2 langues . Les noms des épisodes sont très illustrés et nous font entrer dans l’imaginaire hermès le maître des songes l’homme derrière les vitrines… Tous les épisodes sont sortis en une fois, à la Netflix, le 12 Février, 9 épisodes d’un coup Le podcast Faubourg des rêves, comme la marque hermès est une vraie expérience. Une expérience auditive, une expérience vocale. Au début de chaque épisode, le narrateur lance l’histoire comme dans un conte pour enfant « Aujourd’hui, on parle coulisses, étrangeté et levé de rideau… » On a toujours un fond sonore qui nous projette directement au Faubourg Saint Honoré. Si tu écoutes ce podcast avec ces écouteurs, tu t’y crois vraiment. C’est le format Story audio, le micro trottoir du podcast. On entend les voitures, les marches qui craquent, l’écho dans les pièces. On s’y croirait vraiment. Ce podcast présente l’adresse du Faubourg comme un théâtre, le théâtre d’Hermès. Le podcast est ponctué de petit jingle de rappel « LE MONDE…D’Hermès » On alterne les interviews au calme et les mouvements dans le lieu. Commencer . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon. Nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs.
Cette semaine dans Bouffons, Guilhem nous emmène en Colombie, à la découverte d’une gastronomie largement ignorée malgré sa diversité.Dans la première partie (1:42), Guilhem reçoit le chef hyperactif Juan Arbelaez. Ce Colombien, débarqué en France à 18 ans par amour de la bonne bouffe, raconte comment il a fait ses classes dans les cuisines de restaurants gastronomiques avant de se lancer dans une trépidante aventure entrepreneuriale. Il nous parle de l’importance de la street food dans la culture colombienne et égrène les plats typiques, tous plus appétissants les uns que les autres : empanadas, chicharrones, pan de yucca, patacones…Dans la seconde partie de l’émission (25 :48), Guilhem discute avec Claude Pimont, Français expatrié à Carthagène des Indes. Claude Pimont explique comment il est tombé en pâmoison devant cette cité mythique et hors-du-temps et il revient sur sa découverte progressive de la nourriture locale. Il nous parle du renouveau de la scène gastronomique colombienne et il dresse une cartographie des spécialités du pays. Enfin, il décrit son plat préféré, l’ajiaco, et évoque les mariages possibles entre les ingrédients français et colombiens.Références entendues dans l’épisode :Le site de Juan ArbelaezSon compte InstagramLes restaurants où Juan s’est formé :L’institut du Cordon Bleu à ParisLe restaurant de Pierre Gagnaire : 6 rue de Balzac, 75009 ParisLe Cinq, le restaurant de l’hôtel Four Seasons George V : 31 avenue George V, 75008 ParisL’Epicure, le restaurant de l’hôtel Bristol : 112 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 ParisLes restaurants créés par Juan :Plantxa, tenu par Maximilien Kuzniar qui propose une bistronomie street et mouvante : 58 rue Gallieni, 92100 Boulogne-BillancourtMaya, un bistro franco-colombien intimiste : 45 rue de Saint-Cloud, 92410 Ville d’AvrayLevain, qui remet le pain et le vin au centre de la table : 3 rue d’Aguesseau, 92100 Boulogne-BillancourtA mere, un bistronomique très moderne tenu par Maurizio Zillo : 49 rue de l’Echiquier, 75010 ParisLimone, qui succède à Nube à l’hôtel Marignan : 14 rue de Marignan, 75008 ParisYaya, le restaurant d’influence grecque monté avec les frères Chantzios : 8 rue de l’Hippodrome, 93400 Saint OuenLa recommandation de Juan :Juanchito : 69 rue de la Folie-Regnault, 75011 ParisCasa Pestagua, le relais & château de Claude Pimont : Santo Domingo, 33-63, Cartagena, Bolívar, ColombieRetrouvez Bouffons sur Instagram, Twitter et Facebook !Bouffons est une émission de Nouvelles Écoutes animée par Guilhem Malissen. Réalisée par Aurore Meyer Mahieu. Montée et Mixée par Thibault Delage au studio L’Arrière Boutique. Production et coordination Laura Cuissard.
Aprenda francês com Luis, um estudante chileno que está em Paris para passar dois anos. Luis acha que os parisienses não são muito abertos às outras pessoas. Ele gostaria de conhecê-los melhor. Nós estamos no 6º arrondissement e vamos nos encontrar com Claude Tharreau, um morador do bairro, membro da associação “Parisien d’un jour”. Os parisienses em números 11.9 millions d’habitants dans la région Ile-de-France2.27 millions d’habitants à Paris251 habitants par hectare Paris compte une importante population de jeunes adultes (20 à 34 ans) comparé au reste de la France.Plus de la moitié des Parisiens vivent seuls, plutôt dans les quartiers du centre.La moitié des logements parisiens comptent une ou deux pièces (entre 20 et 40 mètres carrés).Les 65 ans et plus habitent plutôt à l’ouest (16e) et dans le sud de Paris.Les cadres habitent majoritairement dans le centre (5e et 6e).Les ouvriers et employés vivent surtout en banlieue nord.L’activité professionnelle est plus concentrée sur la rive droite (2e, 3e et 10e).Le chômage est plus important dans les banlieues nord, et dans le 19e. Cartografia social dos bairros parisienses Aujourd’hui Paris et sa banlieue comptent 2 000 quartiers.Dans Paris, se trouvent :- au centre, les jeunes actifs et cadres dynamiques- à l'ouest, les familles aisées- au nord, les quartiers populaires- au sud et à l'est, les jeunes des classes moyennes et les familles.Pourquoi les riches vivent-ils à l’ouest et les pauvres au nord et à l’est de Paris ? Explication : Comme dans la plupart des régions européennes, les vents soufflent principalement d’ouest en est.Au XIXe siècle, les industries se sont installées à l’est de la capitale.Ainsi, la bourgeoisie vivait à l’ouest et était protégée des fumées.A l’est, les ouvriers vivaient sous la fumée et près des usines.Aujourd’hui, on trouve toujours les Parisiens des classes populaires ainsi que beaucoup d’immigrés du Maghreb, d'Asie ou d'Afrique noire dans les 18e, 19e et 20e arrondissements. La spécificité de chaque quartier Longtemps les quartiers de Paris ont eu chacun leur activité propre :Les ateliers d’ameublement se trouvaient dans le 11e arrondissement, dans le faubourg Saint-Antoine.Les maisons d’édition se sont installées dans le quartier latin.Les banques et les services se sont principalement concentrés dans le « quartier central des affaires » : les 1er, 2e, 8e, 9e arrondissements, autour de la Bourse.Les Champs Elysées, le quartier des Halles, le quartier Haussmann-Opéra, et le quartier de Rennes-Montparnasse sont les premiers pôles commerciaux parisiens.La rue du Faubourg Saint-Honoré est devenue le domaine du prêt à porter de luxe, et la place Vendôme a regroupé les joaillers les plus prestigieux. Aujourd’hui, ces spécialisations historiques des quartiers ont plus ou moins disparu : avec la hausse des prix de l’immobilier, les industries et les commerces de gros ont quitté Paris.L’activité s'étend surtout en banlieue parisienne : les grossistes de bouche à Rungis, les banques et assurances à la Défense, les médias et services de communication dans la banlieue sud-ouest. Paris cosmopolita 31% des Parisiens sont nés à Paris.14% sont originaires d'un autre département de l'Ile-de-France.32% d'une autre région de métropole (la Bretagne en tête). Beaucoup de « Parisiens » originaires d’une région de France sont venus à la capitale pour travailler. Par exemple :Les Auvergnats, qui tenaient traditionnellement les « débits de charbon » et sont aujourd’hui encore propriétaire de nombreuses brasseries.Les Bretons, nombreux à travailler dans la fonction publique. 23% des Parisiens ont des origines étrangères, le Portugal et l’Algérie en tête.Ils représentent 200 nationalités.- Dès le début du XXe siècle : Belges et Polonais, puis Italiens et Espagnols- Après la Première Guerre mondiale : travailleurs en provenance de pays colonisés d'Afrique ou d'Asie- Dans les années 1950 et 60 : Portugais, migrants issus du Maghreb et d'Afrique noire- Récemment : personnes originaires du Sud-Est asiatique, Kurdes, Tamouls et ressortissants des pays de l'Est. Certaines communautés se regroupent traditionnellement dans certains quartiers de la capitale :Par exemple, autour des gares : beaucoup d’Italiens se sont installés autour de la gare de Lyon, les Bretons autour de la gare Montparnasse.Les étrangers habitent majoritairement dans les arrondissements populaires du nord-est (18e, 19e et 20e) et ceux du centre et de l'est (2e, 3e, 10e et 11e). Il y a aussi un taux assez élevé d'étrangers dans deux des arrondissements les plus huppés : le 8e et le 16e. A pergunta de Luis Luis : Vous trouvez que c’est facile ou difficile de faire la connaissance des Parisiens ?Claude Tharreau : C’est pas facile, c’est pas facile…Luis :Vous l’avouez…Claude Tharreau : Mais c’est comme dans beaucoup de grandes villes, je ne pense pas que les Parisiens, à ce point de vue-là, soient pires que les autres.Je pense que vous prendrez plus facilement des contacts dans les quartiers 11e, 12e, Bastille, etc. où il y a une population jeune, contente de rencontrer un étranger… C’est le meilleur moyen de pouvoir faire des connaissances, et ça sera plus facile que dans le 16e arrondissement ou le 7e arrondissement où il y a peu de gens qui se promènent et les gens sont sans doute plus traditionnels et donc moins ouverts à des rencontres inopinées, comme ça…Luis : Oui, c’est vrai !Claude Tharreau : Et puis, je crois que se promener, rentrer dans les quartiers – et c’est ce que nous essayons de faire avec « Parisien d’un jour » – c’est de montrer que Paris, c’est pas seulement des grandes avenues et des grands boulevards et des lieux très connus, c’est des petites rues, des artisans, des petits commerçants qui sont tout à fait prêts à parler si on s’intéresse à ce qu’ils font. 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