Podcast appearances and mentions of Michel Martelly

President of Haiti, musician

  • 30PODCASTS
  • 47EPISODES
  • 1h 20mAVG DURATION
  • 1MONTHLY NEW EPISODE
  • Jan 13, 2025LATEST
Michel Martelly

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about Michel Martelly

Latest podcast episodes about Michel Martelly

Journal d'Haïti et des Amériques
En Haïti, quelle reconstruction quinze ans après le tremblement de terre ?

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 30:00


C'était un week-end de recueillement en Haïti, 15 ans après le terrible séisme qui a ravagé l'agglomération de Port-au-Prince, détruisant constructions précaires et bâtiments officiels. La communauté internationale s'était mobilisée massivement pour reconstruire. Pour quels résultats ? Le géographe Antoine Rivière, doctorant à l'Université Paris 8, explique à Vincent Souriau qu'au-delà des bonnes intentions, il y a eu des erreurs, et des objectifs n'ont pas été atteints. Le centre-ville de la capitale n'a ainsi pas été reconstruit. Antoine Rivière rappelle qu'après le tremblement de terre, « toutes agences de développement du monde, les ONG, les organisations de coopération régionales, tout le monde est arrivé en soutenant divers projets et en apportant sa contribution ». Tout cela était très dur à coordonner, d'autant que tous ces acteurs dépendaient de nombreux ministères – des ministères déjà structurellement « faibles et peu efficaces » avant le séisme, et qui le sont devenus encore plus après (locaux effondrés, employés décédés…) L'international a donc pris une part active dans le processus de décision. Michel Martelli se fera ensuite en partie élire sur une reprise en main par Haïti de la reconstruction. Beaucoup d'inaugurations de chantiers suivront, mais « cherchez un élément fini, il n'y a rien ». Arrestation d'un député soupçonné de connivence avec les gangsL'ancien député Prophane Victor a été arrêté ce dimanche (12 janvier 2025), il est soupçonné de connivence avec les gangs armés dans l'Artibonite. Prophane Victor est, rappelle Alter Presse, un membre influent du parti politique Bouclier, allié du Phtk de Michel Martelly. Le Nouvelliste rappelle que Prophane Victor fait déjà l'objet de sanctions du Canada, du Trésor américain et du Conseil de sécurité de l'ONU pour ses liens présumés avec les groupes criminels. L'arrestation de ce dimanche, écrit Gazette Haïti, intervient dans le cadre d'une enquête sur les liens présumés entre Magalie Habitant, l'ancienne directrice du Service national de gestion des résidus solides, et les gangs armés de la coalition « Vivre ensemble ». Or Leslie Voltaire, le chef du Conseil présidentiel de transition, affirmait ce dimanche sur la radio Magik Neuf : « j'ai l'impression que Magalie Habitant chante »,elle« dénonce des gens », et peut-être faut-il s'attendre à d'autres arrestations.Leslie Voltaire a, durant la même interview, condamné ce qu'il appelle l'alliance conclue entre certains partis politiques et « Vivre ensemble » - c'est à lire dans Gazette Haïti. Une condamnation qui fait suite aux propos tenus, toujours sur Magik 9, par Liné Balathazar, président du parti Phtk. Liné Balathazar qui déclarait que « les gangs armés travaillent avec des groupes politiques en vie de proposer une solution à la crise ». Leslie Voltaire s'est dit consterné, et a estimé qu'agir ainsi menaçait la République d'Haïti. À lire aussiHaïti: plus de 5600 morts imputés aux violences des gangs en 2024, selon l'ONU À Los Angeles, les incendies continuentLes principaux incendies sont loin d'être totalement maîtrisés à Los Angeles - et il est prévu que le vent souffle jusqu'à ce mercredi (15 janvier 2025). En attendant, la solidarité s'organise, notamment sur l'hippodrome de Pasadena. Un hippodrome devenu « le point central de tous les dons à Pasadena et Altadena », selon Gerardo Romero, que l'envoyé spécial de RFI Guillaume Naudin a rencontré alors qu'il proposait des repas : « Nous sommes ici pour donner notre temps et pour nourrir tout le monde et notamment avec des repas chauds. Tout le monde dans les communautés du coin vient pour soutenir, pour donner de son temps. Et voir la communauté se rassembler, simplement pour soutenir et pour aider, c'est génial. »Pendant ce temps, les enquêtes se poursuivent sur les causes des incendies. Selon le Washington Post, le feu de Pacific Palisades a pris près d'un ancien feu, qui s'était déclaré lors du réveillon du Nouvel an. Cet ancien feu pourrait s'être rallumé, ce qui est possible, selon les experts, en cas de vent fort. De fait, du Colorado à Hawaï en passant par la Californie, ces anciens feux qui se rallument ont déjà été, par le passé, « à l'origine des feux de forêts les plus catastrophiques et mortels du pays ».USA Today note que ces feux de forêt touchent l'ensemble de la société de Los Angeles.« Ici », rappelle le quotidien, « les méga-riches vivent côte à côte avec des sans-logis qui survivent en fouillant dans les poubelles des riches. Entre les deux, des générations de travailleurs et de familles de la classe moyenne, dont certaines ont eu la chance, ou l'intelligence, d'investir il y a plusieurs décennies dans quelques milliers de mètres carrés d'un des biens immobiliers les plus recherchés de la planète. » À lire aussi dans Politico, un article constatant que, malgré les déclarations du président Joe Biden liant les feux au changement climatique, les habitants d'Altadena, qui ont commencé à retourner chez eux ce jeudi, invoquent le vent, Dieu, ou l'augmentation de la population. Mais personne ne parle du changement climatique, dans une Altadena pourtant fortement démocrate.À écouter aussiIncendies à Los Angeles: la solidarité se met en place pour venir en aide aux sinistrés Le Mexique tente de lutter contre l'obésitéCette année 2025 sera celle de la lutte contre l'obésité au Mexique, le pays le plus touché au monde par cette maladie chronique, contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce ne sont pas les US, mais leur voisin. Au Mexique, explique la correspondante de RFI Marine Lebègue, les trois-quarts de la population adulte sont soit obèses soit en surpoids, et deux enfants sur cinq sont concernés. Les autorités ont donc décidé d'interdire la vente de bonbons ou autres sucreries devant les écoles. Le nutritionniste Rigoberto Torres parle d'une « très bonne idée », mais « pour que ça marche, il faudrait aussi proposer un temps dédié à la nutrition dans les écoles, parce que tout vient de l'éducation. » À lire aussiLe Mexique vote une loi pour endiguer le taux d'obésité alarmant du pays Le journal de la Première Au menu : la Guadeloupe, et son évolution statutaire.

LA BIBLIOTECA DE LA HISTORIA
Érase una vez el Este II - #9. Más allá del jardín

LA BIBLIOTECA DE LA HISTORIA

Play Episode Listen Later Dec 24, 2024 40:57


Seguimos con la segunda parte de la audioserie titulada "Érase una vez el Este", en ese viaje y aventuras y desventuras de nuestros protagonistas a la isla caribeña en la que se encuentra Haití. Como ya sabéis esta serie o audioserie consiste en varios capítulos en los que se mezclan la realidad y la ficción y en los que hablamos de hechos históricos y de sucesos que están de plena actualidad. Y este proyecto de "Érase una vez el Este", es idea, como ya sabéis, de dos grandes amigos de LA BIBLIOTECA DE LA HISTORIA, como son Juan Lamas, malagueño, historiador, escritor y guionista, y Verónica, barcelonesa, actriz y cantante amateur y gran apasionada por la historia. Ellos son los artífices de esto y les agradezco su trabajo. *En este programa tenemos de nuevo el placer de contar con la voz de nuestros grandes amigos Julio Caronte y Doc Salvaje del podcast Relatos Salvajes. Os dejo con el noveno capítulo titulado "Más allá del jardín". En fechas tan señaladas como la Navidad, es mandato ético acordarse de los menos favorecidos. Haití es el país menos favorecido de toda América, ya lo sabéis. Más allá del que fuera el Jardín del Caribe que lucha por brotar, existen intereses maquiavélicos que no quieren que renazca. Intereses mundanos, vulgares, intereses económicos y políticos. ¿Pero qué hacer cuando la naturaleza también conspira para matarte? Al principio de la serie recordamos cómo los colonos de la Corona de Castilla supervivientes acabaron abandonando la parte occidental de la isla de Santo Domingo y si el territorio quedó libre para su explotación por los filibusteros, fue precisamente por la dureza del clima, con periódicos huracanes, enormes montañas, selvas intransitables e insalubres, y los temblores de tierra, los más crueles y destructivos terremotos que zarandeaban los edificios como si fueran de juguete. Haití se está muriendo. A finales de 2024 la misión policial y militar keniata fracasa en imponer el orden a la fuerza. Pero hay gente en Haití que no se rinde, que lucha por construir una vida. Para ellos, Feliz Navidad, y Feliz Navidad a todos. Este es un Podcast producido y dirigido por Gerión de Contestania, miembro del grupo "Divulgadores de la Historia". Somos un podcast perteneciente al sello iVoox Originals. Enlace a la web de "Divulgadores de la Historia": https://divulgadoresdelahistoria.wordpress.com/ Canal de YouTube de LA BIBLIOTECA DE LA HISTORIA: https://www.youtube.com/channel/UCfHTOD0Z_yC-McS71OhfHIA Correo electrónico: labibliotecadelahistoria@gmail.com *Si te ha gustado el programa dale al "Like", ya que con esto ayudarás a darnos más visibilidad. También puedes dejar tu comentario, decirnos en que hemos fallado o errado y también puedes sugerir un tema para que sea tratado en un futuro programa de LA BIBLIOTECA DE LA HISTORIA. Gracias. Noticias: -DW en español ”¿Quién mató a Jovenel Moise?” https://www.youtube.com/watch?v=55Wze3_j1MM&t=43s -APArchive. Anti-government protesters demand resignation of President Martelly https://www.youtube.com/watch?v=gCYHlPH5pQ8 -APArchive. Aristide opponents claim control of Gonaive. https://www.youtube.com/watch?v=PuqlU_4uuNc&t=62s -Euronews. Disturbios en Puerto Príncipe durante las protestas contra el Presidente, Michel Martelly. https://www.youtube.com/watch?v=eSBfpfwhHts -Agencia EFE. EFEMÉRIDES.- Hace 21 años Jean-Bertrand Aristide ganaba las elecciones en Haití. https://www.youtube.com/watch?v=JZwRBU8MCgA -El-paraiso-de-haiti-que-no-es-para-haitianos. El Historiador IA de América. https://www.youtube.com/shorts/iUP5rMuXYag -AFP. Haití devastado por un potente terremoto. https://www.youtube.com/watch?v=R3tRUvlsqUs&t=19s -AFP. Haití llora a los muertos del sismo del 12 de enero de 2010. https://www.youtube.com/watch?v=uBMdbfTRxsM -RTVE. HAITI_ La VUELTA de ARIEL HENRY aumenta la VIOLENCIA y los SAQUEOS en PUERTO PRÍNCIPE. https://www.youtube.com/watch?v=4pfT50gy4Sc&t=45s -Castilla y león TV. Haitianos contemplan la llegada de soldados norteamericanos. https://www.youtube.com/watch?v=sd86m-j52E4&t=26s -EFE. Jovenel Moise gana elecciones en Haití, según resultados preliminares. https://www.youtube.com/watch?v=VRV9d6WJo8A -France24. Michael Dobbs: “Haití está ubicado en la convergencia de dos placas tectónicas” https://www.youtube.com/watch?v=swiog6omT_c&t=82s -Euronews. Michel Martelly deja la presidencia de Haití sin que se haya designado a su sucesor. https://www.youtube.com/watch?v=93cIna8u3uM Música: -Brothers Posse (kanaval 2002) https://www.youtube.com/watch?v=gYGn4ApashY -Root of Haití. Damballah (Yanvalou) https://www.youtube.com/watch?v=XZ_IKHpgCZY -Dark Man 2 music hub. https://www.youtube.com/watch?v=1_Fe96OvHfY -DROBICU TI KICMU - Zaklana celjad https://www.youtube.com/watch?v=0o8K8RtGGhk -Escape - Piano Version. Penguin Piano. https://www.youtube.com/watch?v=Jjj1QImbBvA -Faos - Ocean Dance 🍍(REGGAETON TROPICAL)🌊 Reggaeton Tropical beat 2024. https://www.youtube.com/watch?v=uTi8kRj40H0 -I don't care. Sweet Micky. https://www.youtube.com/watch?v=9cbNe0vkmxA -OSO CITY NATION. Kompa Mix 2019 _ The Best of Kompa 2019. https://www.youtube.com/watch?v=gjyvGGY10QA -PHARMACIST – OVERDOSE. https://www.youtube.com/watch?v=QHwNFf1tzUk -KEYMEDIA. Somalia in the 80s _ Somali Folk Dance. https://www.youtube.com/watch?v=OGY3OXehpZ4 -THUNDERSTORM - _Voodoo Child (Slight Return) https://www.youtube.com/watch?v=W-daA3dK94M Escucha el episodio completo en la app de iVoox, o descubre todo el catálogo de iVoox Originals

Livre international
«Les acteurs internationaux et l'élite locale qui contrôlent Haïti craignent de perdre le contrôle»

Livre international

Play Episode Listen Later Aug 31, 2024 7:25


En Haïti, cela fait deux mois que les policiers kényans ont été déployés - soit le premier contingent d'une force multinationale pour libérer le pays de l'emprise des gangs. Ce n'est pas la première fois que la communauté internationale intervient en Haïti, pour aider le pays, mais aussi avoir un poids sur place. L'Américain Jake Johnston est chercheur associé au Centre pour la recherche politique et économique de Washington. Dans son livre Aid State : Elite Panic, Disaster Capitalism and the Battle to Control Haiti, il s'est intéressé à tout le système d'aide mis en place après le tremblement de terre de 2010, par les États-Unis et la communauté internationale.   RFI : Au début de votre livre, vous racontez que, juste après le tremblement de terre, le président haïtien n'a même pas encore contacté tous ses ministres que les États-Unis ont déjà mis en place une cellule de crise. Selon vous, cela a beaucoup à voir avec la peur ?Jake Johnston : Je pense que de bien des manières, la réponse internationale au tremblement de terre était motivée par une certaine peur qui existe depuis le début de l'histoire d'Haïti : la peur d'une République noire indépendante. Et même aujourd'hui, bien que le contexte soit différent, après le tremblement de terre, il y avait encore cette peur que dans l'effondrement de l'autorité, les pouvoirs en place — ces acteurs internationaux et cette élite locale qui contrôlent Haïti depuis si longtemps — soient en train de perdre le contrôle. C'est une peur qui a eu aussi des conséquences fatales. Parce que définir comme priorité la sécurité et les ressources militaires dans une situation qui exigeait une réponse humanitaire a ralenti la délivrance de cette aide.Et quand l'aide alimentaire d'urgence est arrivée, ce fut un problème pour les agriculteurs haïtiens ?Ce qui détermine le niveau d'aide alimentaire des États-Unis, ce ne sont pas les besoins sur le terrain, mais plutôt les cultures américaines dont les productions sont excédentaires : c'est un programme de subvention pour les fermiers américains. On prend ces excédents et on les lâche sur les pays en développement. Et après le tremblement de terre, quand il y a eu cette arrivée massive de nourriture importée et distribuée gratuitement, les fermiers haïtiens ne pouvaient tout simplement pas lutter.À écouter dans GéopolitiqueAide internationale, vecteur d'émancipation ou de contrôle ?Énormément d'argent a été récolté après le tremblement de terre, mais les Haïtiens n'ont pratiquement rien vu passer. Comment vous l'expliquez ?Le système d'aide que nous avons créé, et que les pays riches soutiennent, est en grande partie fait pour bénéficier aux pays qui développent cette aide, et pas à ceux qui en ont besoin. Je ne veux pas dire que pas un dollar n'est arrivé en Haïti, mais il y a beaucoup de coûts additionnels : déjà, il y a 20 % de frais généraux pour tous les contrats signés avec les États-Unis, qui reviennent au siège des entreprises. Il faut aussi engager des étrangers, payer pour leur sécurité, leur voyage, et les installer en Haïti — au lieu d'employer des locaux.Il y a aussi des « dysfonctionnements », le plus évident étant la construction promise par les États-Unis de 10 000 maisons destinées aux rescapés du tremblement de terre dans la région de Port-au-Prince.D'abord, l'entreprise qui a eu le financement pour établir les plans et faire les études était dirigée par un ami d'enfance du président haïtien de l'époque. Ensuite, les contrats ne sont pas allés à des locaux, mais à de grandes entreprises internationales — qui ont importé une grande partie des matériaux. Les coûts ont explosé, les retards se sont accumulés. Et le département d'État américain a déplacé le projet à des heures de trajet vers le Nord, pour construire des maisons pour les employés d'un parc industriel que le gouvernement des États-Unis soutenait — au lieu d'en faire bénéficier les déplacés. Pire, il s'est avéré que les entrepreneurs ont utilisé un ciment de qualité inférieure. Le mécanisme bureaucratique qui a occulté tout cela a permis d'assurer une impunité qui dure encore. Cette histoire montre vraiment comment tout cela fonctionne et pourquoi cela continue. Vous écrivez aussi que certaines compagnies ont vu le tremblement de terre comme une opportunité pour relancer les entreprises textiles à bas salaires, qui avaient été très nombreuses dans les années 1970 et 1980 en Haïti.C'est un modèle de développement en place depuis très longtemps en Haïti. On peut remonter à l'esclavage et à la colonisation — la population utilisée comme main-d'œuvre pour exporter des biens pour les riches habitants de capitales étrangères. Pendant la dictature de François Duvalier [1957-1971], Haïti était présenté avec le modèle des entreprises textiles à bas salaires, comme le Taïwan des Caraïbes. C'est vrai que cela créait des emplois, mais pas de développement économique, car c'était tourné vers l'étranger. Et même si, clairement, cela n'avait pas fonctionné, le tremblement de terre a été vu comme l'occasion d'essayer d'aller, une fois de plus, vers ces politiques économiques.Le plus choquant, ce n'est pas que des entreprises veuillent le faire. C'est que les États-Unis et d'autres agences d'aides multilatérales aient utilisé des milliards de dollars de fonds levés après le tremblement de terre pour financer les efforts de ces entreprises.À écouterGarry Conille : « Avec cet accompagnement de la communauté internationale, nous allons réussir »Vous écrivez que la politique haïtienne, y compris le choix du président, est très influencée depuis le tremblement de terre par les États-Unis et la communauté internationale. C'est le cas depuis longtemps. Mais ce qu'on a vu après le tremblement de terre était particulièrement osé. Il y a eu une élection. La communauté internationale avait en quelque sorte décidé de mettre sur le dos du gouvernement l'échec de l'effort de reconstruction — un échec pourtant en grande partie causé par leur propre système d'aide et leurs politiques. Il leur était donc essentiel de trouver un nouveau partenaire.Il y a eu un conflit autour de cette élection, la communauté internationale a envoyé une équipe de l'Organisation des États américains. Ce qu'ils ont fait était vraiment inédit dans l'histoire des observations d'élections : sans recompter aucun vote, ils ont recommandé de remplacer le candidat arrivé second — et soutenu par le gouvernement — par celui qui était arrivé troisième, le populiste et ancien musicien Michel Martelly. Ce qui a facilité son arrivée au pouvoir. Michel Martelly qui, pour en revenir à la violence et l'instabilité que nous voyons aujourd'hui en Haïti, a été accusé par les Nations unies d'avoir financé, armé et dirigé ces groupes armés.Et vous dites que ce que la communauté internationale recherche avant tout, c'est la stabilité.Quand la communauté internationale parle de stabilité en Haïti, habituellement, elle veut dire « stabilité pour les investissements étrangers et pour les élites locales ». La réalité, c'est que cette stabilité, c'est très exactement ce qui génère l'instabilité dans le pays. Car ce n'est pas soutenable pour la majorité de la population. Et une très grande partie des tensions aujourd'hui en Haïti viennent de là : cette question de « la stabilité pour qui, et qui au final bénéficie de ces politiques ».Vous pensez que les États-Unis et la communauté internationale ont une responsabilité dans la situation actuelle ?Sans aucun doute ! Ce qui ne veut pas dire qu'ils soient les seuls responsables. On parle là de la manière dont Haïti interagit avec la communauté internationale – les États-Unis surtout, probablement, mais aussi la France, le Canada et d'autres. Ces politiques n'ont pu être mises en place en Haïti qu'avec l'accord ou l'implication d'acteurs politiques et économiques locaux, qui depuis de très nombreuses années sont l'allié durable de la communauté internationale. Et c'est ce nexus, cette connexion qui a vraiment dominé les politiques en Haïti, et qui finalement porte la responsabilité de la situation actuelle.C'est pour cela que je pense que parler d'Haïti comme d'un État défaillant, c'est absolument faux : ce ne sont pas les Haïtiens qui ont été en charge de leur pays ou capables d'en choisir la trajectoire. Elle l'a été par une petite élite locale, en concertation directe avec des acteurs internationaux. C'est pour cela qu'à l'expression « Failed State », État défaillant, je préfère l'expression « Aid State », l'État de l'aide.

Livre international
«Les acteurs internationaux et l'élite locale qui contrôlent Haïti craignent de perdre le contrôle»

Livre international

Play Episode Listen Later Aug 31, 2024 7:25


En Haïti, cela fait deux mois que les policiers kényans ont été déployés - soit le premier contingent d'une force multinationale pour libérer le pays de l'emprise des gangs. Ce n'est pas la première fois que la communauté internationale intervient en Haïti, pour aider le pays, mais aussi avoir un poids sur place. L'Américain Jake Johnston est chercheur associé au Centre pour la recherche politique et économique de Washington. Dans son livre Aid State : Elite Panic, Disaster Capitalism and the Battle to Control Haiti, il s'est intéressé à tout le système d'aide mis en place après le tremblement de terre de 2010, par les États-Unis et la communauté internationale.   RFI : Au début de votre livre, vous racontez que, juste après le tremblement de terre, le président haïtien n'a même pas encore contacté tous ses ministres que les États-Unis ont déjà mis en place une cellule de crise. Selon vous, cela a beaucoup à voir avec la peur ?Jake Johnston : Je pense que de bien des manières, la réponse internationale au tremblement de terre était motivée par une certaine peur qui existe depuis le début de l'histoire d'Haïti : la peur d'une République noire indépendante. Et même aujourd'hui, bien que le contexte soit différent, après le tremblement de terre, il y avait encore cette peur que dans l'effondrement de l'autorité, les pouvoirs en place — ces acteurs internationaux et cette élite locale qui contrôlent Haïti depuis si longtemps — soient en train de perdre le contrôle. C'est une peur qui a eu aussi des conséquences fatales. Parce que définir comme priorité la sécurité et les ressources militaires dans une situation qui exigeait une réponse humanitaire a ralenti la délivrance de cette aide.Et quand l'aide alimentaire d'urgence est arrivée, ce fut un problème pour les agriculteurs haïtiens ?Ce qui détermine le niveau d'aide alimentaire des États-Unis, ce ne sont pas les besoins sur le terrain, mais plutôt les cultures américaines dont les productions sont excédentaires : c'est un programme de subvention pour les fermiers américains. On prend ces excédents et on les lâche sur les pays en développement. Et après le tremblement de terre, quand il y a eu cette arrivée massive de nourriture importée et distribuée gratuitement, les fermiers haïtiens ne pouvaient tout simplement pas lutter.À écouter dans GéopolitiqueAide internationale, vecteur d'émancipation ou de contrôle ?Énormément d'argent a été récolté après le tremblement de terre, mais les Haïtiens n'ont pratiquement rien vu passer. Comment vous l'expliquez ?Le système d'aide que nous avons créé, et que les pays riches soutiennent, est en grande partie fait pour bénéficier aux pays qui développent cette aide, et pas à ceux qui en ont besoin. Je ne veux pas dire que pas un dollar n'est arrivé en Haïti, mais il y a beaucoup de coûts additionnels : déjà, il y a 20 % de frais généraux pour tous les contrats signés avec les États-Unis, qui reviennent au siège des entreprises. Il faut aussi engager des étrangers, payer pour leur sécurité, leur voyage, et les installer en Haïti — au lieu d'employer des locaux.Il y a aussi des « dysfonctionnements », le plus évident étant la construction promise par les États-Unis de 10 000 maisons destinées aux rescapés du tremblement de terre dans la région de Port-au-Prince.D'abord, l'entreprise qui a eu le financement pour établir les plans et faire les études était dirigée par un ami d'enfance du président haïtien de l'époque. Ensuite, les contrats ne sont pas allés à des locaux, mais à de grandes entreprises internationales — qui ont importé une grande partie des matériaux. Les coûts ont explosé, les retards se sont accumulés. Et le département d'État américain a déplacé le projet à des heures de trajet vers le Nord, pour construire des maisons pour les employés d'un parc industriel que le gouvernement des États-Unis soutenait — au lieu d'en faire bénéficier les déplacés. Pire, il s'est avéré que les entrepreneurs ont utilisé un ciment de qualité inférieure. Le mécanisme bureaucratique qui a occulté tout cela a permis d'assurer une impunité qui dure encore. Cette histoire montre vraiment comment tout cela fonctionne et pourquoi cela continue. Vous écrivez aussi que certaines compagnies ont vu le tremblement de terre comme une opportunité pour relancer les entreprises textiles à bas salaires, qui avaient été très nombreuses dans les années 1970 et 1980 en Haïti.C'est un modèle de développement en place depuis très longtemps en Haïti. On peut remonter à l'esclavage et à la colonisation — la population utilisée comme main-d'œuvre pour exporter des biens pour les riches habitants de capitales étrangères. Pendant la dictature de François Duvalier [1957-1971], Haïti était présenté avec le modèle des entreprises textiles à bas salaires, comme le Taïwan des Caraïbes. C'est vrai que cela créait des emplois, mais pas de développement économique, car c'était tourné vers l'étranger. Et même si, clairement, cela n'avait pas fonctionné, le tremblement de terre a été vu comme l'occasion d'essayer d'aller, une fois de plus, vers ces politiques économiques.Le plus choquant, ce n'est pas que des entreprises veuillent le faire. C'est que les États-Unis et d'autres agences d'aides multilatérales aient utilisé des milliards de dollars de fonds levés après le tremblement de terre pour financer les efforts de ces entreprises.À écouterGarry Conille : « Avec cet accompagnement de la communauté internationale, nous allons réussir »Vous écrivez que la politique haïtienne, y compris le choix du président, est très influencée depuis le tremblement de terre par les États-Unis et la communauté internationale. C'est le cas depuis longtemps. Mais ce qu'on a vu après le tremblement de terre était particulièrement osé. Il y a eu une élection. La communauté internationale avait en quelque sorte décidé de mettre sur le dos du gouvernement l'échec de l'effort de reconstruction — un échec pourtant en grande partie causé par leur propre système d'aide et leurs politiques. Il leur était donc essentiel de trouver un nouveau partenaire.Il y a eu un conflit autour de cette élection, la communauté internationale a envoyé une équipe de l'Organisation des États américains. Ce qu'ils ont fait était vraiment inédit dans l'histoire des observations d'élections : sans recompter aucun vote, ils ont recommandé de remplacer le candidat arrivé second — et soutenu par le gouvernement — par celui qui était arrivé troisième, le populiste et ancien musicien Michel Martelly. Ce qui a facilité son arrivée au pouvoir. Michel Martelly qui, pour en revenir à la violence et l'instabilité que nous voyons aujourd'hui en Haïti, a été accusé par les Nations unies d'avoir financé, armé et dirigé ces groupes armés.Et vous dites que ce que la communauté internationale recherche avant tout, c'est la stabilité.Quand la communauté internationale parle de stabilité en Haïti, habituellement, elle veut dire « stabilité pour les investissements étrangers et pour les élites locales ». La réalité, c'est que cette stabilité, c'est très exactement ce qui génère l'instabilité dans le pays. Car ce n'est pas soutenable pour la majorité de la population. Et une très grande partie des tensions aujourd'hui en Haïti viennent de là : cette question de « la stabilité pour qui, et qui au final bénéficie de ces politiques ».Vous pensez que les États-Unis et la communauté internationale ont une responsabilité dans la situation actuelle ?Sans aucun doute ! Ce qui ne veut pas dire qu'ils soient les seuls responsables. On parle là de la manière dont Haïti interagit avec la communauté internationale – les États-Unis surtout, probablement, mais aussi la France, le Canada et d'autres. Ces politiques n'ont pu être mises en place en Haïti qu'avec l'accord ou l'implication d'acteurs politiques et économiques locaux, qui depuis de très nombreuses années sont l'allié durable de la communauté internationale. Et c'est ce nexus, cette connexion qui a vraiment dominé les politiques en Haïti, et qui finalement porte la responsabilité de la situation actuelle.C'est pour cela que je pense que parler d'Haïti comme d'un État défaillant, c'est absolument faux : ce ne sont pas les Haïtiens qui ont été en charge de leur pays ou capables d'en choisir la trajectoire. Elle l'a été par une petite élite locale, en concertation directe avec des acteurs internationaux. C'est pour cela qu'à l'expression « Failed State », État défaillant, je préfère l'expression « Aid State », l'État de l'aide.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : Gary Conille emménage au Champ de Mars

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 27, 2024 30:00


Le Premier ministre haïtien élit domicile dans les locaux du Grand Quartier général des Forces armées d'Haïti – tout en conservant un bureau à la Résidence officielle.  L'information est à lire dans Le Nouvelliste. Ce nouveau bureau lui permettra de travailler aussi comme ministre de l'Intérieur – il a la double casquette. « Cette décision participe à une stratégie visant à reconquérir l'espace administratif au centre-ville de Port-au-Prince », écrit la quotidien haïtien, qui rappelle que depuis le 29 février dernier le Champ de Mars s'est transformé en théâtre d'affrontements armés entre forces de l'ordre et criminels.Problème de salaire pour les policiers kényansToujours dans Le Nouvelliste, on apprend que la police kényane déployée en Haïti – 400 hommes pour le moment – n'aurait pas reçu l'intégralité du salaire promis depuis deux mois. Le quotidien haïtien reprend des informations données par CNN. « Les officiers kényans s'attendaient à recevoir un supplément important pour leur déploiement en Haïti, une mission épuisante plus typique d'une force militaire que d'une force de police », écrit Le Nouvelliste. Certains, interrogés par CNN, ont dit leur frustration alors qu'ils ont besoin d'argent pour payer les frais de scolarité de leurs enfants – la rentrée au Kenya, c'est cette semaine. Il y a deux jours, la Mission multinationale de sécurité affirmait que les fonds devaient être versés cette semaine.Les États-Unis « auraient pu aller plus loin » concernant Michel MartellyAvoirs gelés, interdiction de commercer et de se rendre aux États-Unis : l'ancien président haïtien Michel Martelly est visé depuis la semaine dernière par une série de sanctions décrétées par l'administration Biden. Elle l'accuse d'avoir facilité le trafic de drogue et perpétué la crise sécuritaire qui touche le pays.Vincent Souriau a interrogé à ce sujet Rosy Auguste Ducéna, responsable de programme au Réseau national de défense des droits humains. Nous pensons, explique l'avocate, que les États-Unis « auraient pu aller plus loin » – elle évoque le cas d'autres criminels vivant en Haïti ayant été extradés pour être jugés aux États-Unis. Le RNDDH estime quand même que participer aux élections va être compliqué, « si ce n'est pour tout le parti, au moins pour Michel Martelly ».Rosy Auguste Ducéna souligne aussi qu'« en Haïti, nous avons besoin de constituer les dossiers sur lesquels se sont penchées les autorités américaines pour arriver à ces sanctions. Ce devrait être un accord systématique entre l'État haïtien et les autres États qui prennent des sanctions contre des personnes qui sont impliquées dans le maintien du climat de terreur dans lequel nous vivons ici en Haïti ».Nouvel appel à comparution du candidat à la présidentielle vénézuélienneAu Venezuela, Edmundo Gonzales, qui était le candidat de l'opposition à la présidentielle – opposition qui revendique la victoire, est cité ce mardi à comparaître. Lundi déjà, rappelle El Universal, l'ancien candidat de la Plateforme démocratique unie devait « témoigner de son implication dans des délits liés à la divulgation de registres électoraux », mais il ne s'était pas présenté.Les registres électoraux, justement : le Conseil national électoral ne les a toujours pas publiés. Allait-il le faire ce lundi, alors que le site du CNE était de nouveau en ligne, après un mois de fermeture – il affirmait avoir été victime d'une attaque informatique il y a un mois, juste au moment où il allait annoncer la victoire de Nicolas Maduro. Non, pas de publication, note Tal Cual. La mise en ligne n'aura de toute façon pas duré longtemps, pour cause, affirme Ultimas Noticias, quotidien proche du pouvoir, de nouvelle attaque informatique. Mais au final, s'agit-il d'attaque ou de censure ? s'interroge Tal Cual. Censure pour ne pas publier les registres électoraux. Car selon des spécialistes, les copies de ces registres qu'a publié l'opposition pour montrer qu'elle avait gagné, copies qui affirme le pouvoir sont des faux, correspondent bien au vote du 28 juillet. Et certains affirment, après avoir étudié l'« échafaudage technique » du site du CNE, que le mois de blocage n'est pas dû à un piratage, mais bien à une désactivation du portail.Frictions en Amérique latine suite à la situation au VenezuelaDaniel Ortega, le président nicaraguayen, a qualifié de « honteuse » la gestion des élections vénézuéliennes par le président brésilien Lula, rapporte au Brésil Estadao. Il l'accuse d'être aligné sur les intérêts des États-Unis – et rappelle au passage d'anciens scandales de corruption liés à son parti. Critique aussi du président colombien Petro, pour les mêmes raisons. Lula, rappelle Estadao, « autrefois allié historique du chavisme, a adopté une position critique » depuis la proclamation de la victoire de Nicolas Maduro. Il a même suggéré d'organiser de nouvelles élections et déclaré que le Venezuela vivait sous un régime « très désagréable ».José Ruben Zamora, en liberté conditionnelle, reste en prisonAu Guatemala, un tribunal estime que José Ruben Zamora, le journaliste et fondateur du journal El Periodiquo peut, en attendant un nouveau procès, bénéficier de la liberté conditionnelle avec assignation à résidence. C'est quand même la seconde fois que le tribunal prend cette décision, rappelle La Hora ​​​​​​​: la première, c'était le 15 mai dernier, mais à la demande du ministère publique elle avait été révoquée et José Ruben Zamora était resté en prison. Seconde tentative donc du tribunal, mais de toute façon, indique Prensa Libre, le journaliste ne pourra pas sortir de sa cellule, parce qu'il fait face à un autre procès. Malgré tout, il s'est dit satisfait de la décision, précisant : « je suis serein, je ne survis pas, je vis. J'ai mes livres, mes lectures. »Le journaliste de 68 ans est enfermé depuis juillet 2022, écrit Prensa Comunitaria, pour blanchiment – le jugement a depuis été annulé, et dans une autre affaire pour obstruction à la justice. Il y a un mois, le président Bernardo Arévalo, qui dirige le pays depuis le début de l'année, qualifiait d'« abus de pouvoir » les poursuites engagées contre José Ruben Zamora, parlant d'un « exemple clair de la corruption et de l'abus de pouvoir qui règne dans le ministère public ».Iquitos, plaque-tournante du trafic illégal de faune sauvageIquitos, 500 000 habitants, une ville enclavée au cœur de l'Amazonie et accessible en bateau et avion seulement. Pourtant, ces dernières années, elle est devenue un haut-lieu du trafic de faune sauvage, dans une zone parmi les plus riches en biodiversité dans le monde. L'an dernier, les autorités péruviennes ont confisqué plus de 5 000 animaux voués au trafic et traquent la vente et la possession de faune sauvage – en particulier sur le marché de Belen, à Iquitos, où plus d'un quart des produits animaux vendus sont issus d'espèces menacées ou en voie de le devenir.Juliette Chaignon a suivi le procureur Franco Gonzalez, accompagné d'une dizaine de policiers et fonctionnaires. Certains animaux sont aussi traqués à des fins spirituelles, médicinales ou d'artisanat. Sur le marché Anaconda, un marché sur pilotis, en bord de fleuve, des marchands explique : « On va finir par mourir de faim ! Ils nous prennent toute notre marchandise. Les peuples indigènes viennent nous vendre leurs produits et nous si on leur achète, c'est aussi pour les soutenir. » Une policière explique de son côté croire à l'évolution des mentalités, mais, explique Judith Chaignon, la demande ne baisse pas et ce trafic illégal augmente dans le pays, poussé par la vente en ligne.

Journal d'Haïti et des Amériques
Canada : comment sortir de la crise du fret ferroviaire ?

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 22, 2024 30:00


Le réseau ferroviaire de marchandises du Canada a cessé ses opérations jeudi, suite à la fermeture provisoire imposée par le patronat à près de 10 000 salariés. En cause, l'échec de négociations sur les conditions de travail chez les deux transporteurs de fret du pays. Au Canada, le transport ferroviaire est complètement paralysé d'un bout à l'autre du pays. Les syndicats négocient de nouvelles conditions de travail avec les deux plus grands transporteurs depuis déjà neuf mois. Mais à l'impasse de ces discussions, les compagnies ont déclenché un «lock-out», une sorte de «grève forcée», imposée par le patronat, une pratique interdite dans plusieurs États européens mais légale au Canada et dans les pays anglo-saxons comme le Royaume-Uni et les États-Unis. Les patrons ferment provisoirement l'entreprise et cessent de verser les salaires des employés. Selon Gali Bonin, du service économie de RFI, ce conflit social risque de bouleverser l'économie canadienne. Le réseau ferroviaire est, en effet, au cœur des chaînes d'approvisionnement et commerciales du pays. Manufacture, industrie automobile, agriculture... Pratiquement tous les secteurs sont concernés. D'après l'agence de notation Moody's, plus de 250 millions de dollars seront perdus chaque jour de fermeture du réseau. À court terme, il pourrait y avoir des pénuries. Mais le plus inquiétant reste l'impact à long terme.Comment sortir de la crise ? Le gouvernement canadien pourrait décider d'imposer un arbitrage exécutoire. Autrement dit, fini les négociations, c'est le ministère du Travail qui rédige la prochaine convention collective et elle s'applique immédiatement. C'est ce que demandent les deux entreprises, qui jugent qu'un accord est introuvable. Les milieux d'affaires aussi pressent Ottawa d'agir pour préserver la réputation du pays. Le syndicat, lui, refuse l'arbitrage. Il pense que ce serait céder aux pressions du patronat. Tous les yeux sont maintenant rivés vers le gouvernement Trudeau qui ne veut pas utiliser l'ultime recours, pour l'instant. Au Mexique, grève illimitée des juges et des magistratsLes juges et les magistrats ne décolèrent pas. Ils sont en grève illimitée à travers tout le pays depuis mercredi 21 août 2024 contre une réforme très polémique. Le gouvernement souhaite désormais instaurer la désignation des juges par des élections populaires citoyennes. Le corps judiciaire crie à l'aberration et juge la réforme populiste et autoritaire, souligne Lucas Tua, l'un de nos correspondants à Mexico.À écouter aussiMexique: la justice en grève contre une réforme voulant désigner les juges par vote populaire À Chicago, Tim Walz exalte la « liberté » devant la convention démocrateMercredi 21 août 2024, c'est le colistier de Kamala Harris qui était à la tribune de Chicago. Après avoir accepté l'investiture du parti, Tim Walz n'a pas manqué de qualifier Donald Trump de « bizarre » et de « dangereux ».Le New York Times rappelle d'ailleurs que depuis qu'il a rejoint le ticket démocrate, il s'est empressé de « s'attaquer » à l'ancien président, dans « un mélange de sarcasmes mordants et de commentaires plein d'esprit ».Tim Walz a fustigé le parti de Donald Trump sur une valeur cardinale : « Quand les républicains utilisent le mot liberté, ils veulent dire que le gouvernement devrait être libre de s'immiscer dans le cabinet de votre médecin, les entreprises libres de polluer votre eau et les banques libres de profiter des consommateurs. Mais quand nous, démocrates, parlons de liberté, nous voulons [parler de] la liberté de prendre vos décisions pour votre santé et de la liberté pour vos enfants d'aller à l'école sans avoir peur d'être tués par balle. »Et cette notion de liberté évoquée par Tim Walz a interpellé Oprah Winfrey, rapporte le New Times. « Plus que toute autre chose, choisissons la liberté, a lancé la célèbre présentatrice de télévision dans une intervention surprise. Pourquoi ? Parce que c'est le meilleur des États-Unis. » Fin de la convention ce soir avec le discours attendu de Kamala Harris, qui sera officiellement investie candidate démocrate à la présidentielle de novembre 2024.À lire aussiÉtats-Unis: Kamala Harris et son nouveau colistier Tim Walz présentent leur duo à l'Amérique Venezuela : les salariés des entreprises licenciés s'ils s'opposent à MaduroLa répression continue alors que la réélection de Nicolas Maduro est toujours contestée. C'est désormais dans les rangs des entreprises publiques que le gouvernement sanctionne, en licenciant les employés qui ne soutiennent pas l'actuel président, souligne notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle.À lire aussiVenezuela: après la présidentielle, Caracas fait le tri des opposants dans les entreprises publiques Haïti : après les sanctions américaines contre Michel Martelly, des poursuites judiciaires ?Les États-Unis ont décidé de sanctionner l'ancien président haïtien Michel Martelly pour trafic international de drogue et soutien aux gangs. Dans les pages du Nouvelliste, l'avocat Frandley Denis Julien estime que les États-Unis doivent à présent engager des poursuites contre Michel Martelly s'ils veulent rester crédibles. Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien en ligne de Port-au-Prince, précise : « Il se trouve que les États-Unis, le Canada, la République dominicaine, même les Nations unies, ont prononcé des sanctions contre plusieurs personnalités haïtiennes ces dernières années, mais pour le moment, aucune poursuite n'a été engagée contre qui que ce soit, ni en Haïti, ni à l'étranger. Ces gens se retrouvent sur une liste, ils sont sanctionnés, mais en réalité, la nature des sanctions n'est pas connue et ils ne peuvent se défendre devant un tribunal parce qu'aucune accusation n'a été formulée formellement, ils ne sont pas poursuivis. Ils sont dans une espèce d'entre-deux, on ne sait pas trop ce que cela veut dire. »À la Une du Nouvelliste aussi ce jeudi (22 août 2024), une délégation de la communauté caribéenne, la Carcicom, était dans la capitale haïtienne la semaine dernière. Elle vient de rendre ses conclusions sans appel : l'amélioration de la situation est trop lente. Frantz Duval abonde :« La force multinationale est là mais elle n'a pas les équipements qu'il faut, elle n'a pas les moyens qu'il faut pour aider la police nationale. Tout le reste est bloqué également. » Parmi les points qui n'avancent pas, la formation du Conseil électoral provisoire, censé s'occuper de l'organisation des prochaines élections. Le processus a pris du retard, reconnaît le Conseil présidentiel de transition, qui promet que tout sera réglé la semaine prochaine. « Personne n'est d'accord sur les représentants, déplore Frantz Duval. L'Église catholique est la seule institution qui a clairement désigné son représentant sans aucun accroc, parce qu'elle est toute seule. Mais toutes les autres associations qui peuvent le faire à deux ou à trois associations se trouvent emmêlées dans des querelles qui n'en finissent pas. Aura-t-on un Conseil électoral d'ici septembre ? Nous en doutons. »À écouter aussiHaïti : les sanctions américaines contre Michel Martelly, «une première étape»En Argentine, la détérioration de la liberté de la presse inquièteLe pays a chuté de la 40ème à la 66ème place dans le classement annuel établi par Reporters sans frontières (RSF). L'ONG reproche au président Javier Milei d'être « ouvertement hostile au journalisme ». En plus de son agressivité contre les journalistes sur les réseaux sociaux, le chef d'État a lancé une offensive contre les médias publics. Elle s'est notamment traduite le 1er juillet par la fermeture définitive de l'agence d'information Telam, remplacée par une agence de publicité et de propagande. Le dossier de notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience. Le journal de la 1ère  En Martinique, le président de la Collectivité territoriale maintient, malgré les critiques, ses déclarations sur ces agents qui seraient payés à ne rien faire.

Daily News Brief by TRT World

*) Hamas: Biden's remark give Israel 'green light' to continue war on Gaza Hamas has criticised claims by US President Joe Biden that it was backing away from a Gaza truce deal, calling his remarks a "green light" for Israel to continue the war. Hamas said the "misleading claims... do not reflect the true position of the movement, which is keen to reach a ceasefire" agreement and called Biden's remarks an "American green light for the Zionist extremist government to commit more crimes against defenceless civilians". Hamas stated that Biden's comments don't represent the movement's true stance, which has been focused on achieving a ceasefire. *) US sanctions former Haitian President Martelly for drug trafficking The US Treasury Department unveiled sanctions against former Haitian president Michel Martelly for trafficking drugs, including cocaine, destined for the United States. The actions taken by Washington echo similar moves from the Canadian government, which imposed sanctions in 2022 against Martelly and two ex-prime ministers, accusing them of profiting from armed gangs. The US Treasury said in a statement that Martelly, former president of the Caribbean nation between 2011 and 2016, "abused his influence to facilitate the trafficking of dangerous drugs, including cocaine, destined for the United States. *) Pro-Palestine protesters arrested in Chicago More than a dozen pro-Palestine demonstrators have been arrested during a protest that began outside the Israeli consulate and spilled out onto the surrounding streets on the second night of the Democratic National Convention. The intense confrontations with officers began minutes into the demonstration, after some protesters charged at a line of police that had blocked the group from marching. *) Ukraine's Kursk incursion prepared with US, UK, Poland — Russian media The newspaper Izvestia has reported that Ukraine's incursion into Russia's Kursk region was prepared together with the participation of intelligence from the United States, Britain, and Poland. Citing Russia's foreign intelligence agency, Izvestia said "The Ukrainian Armed Forces operation in the Kursk region was prepared with the participation of the US, UK and Polish intelligence services." *) New variant of mpox might be more contagious Public health officials have expressed concern about how quickly the new clade I Mpox variant seems to be spreading. However, other experts urge caution about the lethality of the virus. Epidemiologist Anne Rimoin from UCLA said “I think we have to be very, very cautious about saying that this is more dangerous.”

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : les sanctions américaines contre Michel Martelly, «une première étape»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 21, 2024 30:00


L'ancien président du pays entre 2011 et 2016, Michel Martelly, fait l'objet de sanctions américaines pour trafic mondial de drogue. Le Nouvelliste y revient largement. Reprenant le communiqué du Trésor américain, il est précisé que « Michel Martelly a eu un rôle important et déstabilisant dans la perpétuation de la crise », qu'il a joué « avec d'autres membres des élites corrompues ». Gazette Haïti affirme pour sa part que « les États-Unis, en coopération avec leurs partenaires internationaux, cherchent à démanteler les réseaux criminels qui alimentent la violence en Haïti ». En effet, selon Washington, Michel Martelly, qui vit en ce moment à Miami, aurait usé de son influence pour permettre notamment l'acheminement de cocaïne sur le sol américain et parrainé les gangs basés en Haïti. L'avocat du président Martelly a pour le moment refusé de commenter cette décision des États-Unis. Pour autant, a-t-il déclaré, son client reste à Miami et va se renseigner pour obtenir un permis de travail. Ces sanctions américaines représentent une « première étape » pour Pascale Solage, membre du mouvement citoyen Nou Pap Domi qui lutte depuis 2018 contre la corruption en général en Haïti et le système Martelly en particulier. Elle répond aux questions de Mikaël Ponge.En Haïti, le général Derby Guerrier officiellement commandant en chef des forces arméesLe président du Conseil présidentiel Edgard Leblanc Fils et le Premier ministre Garry Conille ont installé mardi 20 août 2024 au Palais national, au cœur de Port-au-Prince, le général Derby Guerrier à la tête des Forces armées de Haïti (FADH). Frantz Duval du Nouvelliste le rappelle : cette cérémonie s'est déroulée dans le palais présidentiel. C'est la deuxième depuis la prestation de serment hâtive et troublée du Conseil présidentiel de transition, le 25 avril 2024. Le passage de témoins, souligne le rédacteur en chef du Nouvelliste, entre le général Derby Guerrier et son prédécesseur a été « plus tranquille » que la prestation de serment de Garry Conille qui avait eu lieu en catimini fin avril. « Oui, elle peut » : Barack Obama électrise la Convention démocrate qui sacre Kamala HarrisC'était mardi soir à Chicago lors de la convention démocrate américaine : la foule électrisée par le couple Obama pour soutenir la candidature de Kamala Harris à la présidentielle, selon le Washington Post. Barack Obama, dans sa ville de Chicago, a prononcé un discours très attendu. Après un hommage appuyé à Joe Biden, l'ex-président s'en est pris à Donald Trump, tout en défendant la candidature de Kamala Harris. « Yes, she can », a lancé Obama, appliquant à l'actuelle vice-présidente son slogan victorieux de 2008 : « Yes, we can », « oui, nous le pouvons ». Avant lui, son épouse Michelle Obama avait défendu Kamala Harris à la tribune de la convention, en s'en prenant très franchement à Donald Trump. L'ancienne Première Dame a notamment fustigé l'expression « Black jobs », employée par le candidat républicain lors de son débat avec Joe Biden. Trump avait estimé que les emplois occupés par des personnes noires étaient menacés par l'immigration. Kamala Harris n'était pas dans la salle. Elle était à Milwaukee, à une centaine kilomètres de Chicago, rappelle le New York Times. Milwaukee, une ville qui hante les démocrates, note le site Politico, puisqu'en 2016, Hillary Clinton n'y avait pas fait campagne, et elle avait perdu de justesse face à Donald Trump.À lire aussiLes États-Unis sont «prêts pour la présidente Kamala Harris», lance Obama à ChicagoKamala Harris face au mouvement « Uncommitted »La candidate Kamala Harris qui doit aussi faire campagne pour convaincre le mouvement « Uncommitted », les « non-engagés » qui font pression pour que les États-Unis modifient leur politique à l'égard d'Israël, et notamment Joe Biden. Durant cette convention, des manifestations propalestiniennes ont lieu devant la salle de congrès où se tiennent les discours. Ce mardi (20 août 2024), le rassemblement s'est déplacé vers le consulat israélien à Chicago. Le mouvement « Uncommitted » va continuer peser dans cette campagne. Pour notre invité, Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, la vision de Kamala Harris est moins pro-israélienne que celle de Joe Biden.À lire aussiKamala Harris, présidente des États-Unis: le scénario cauchemar pour Netanyahu en Israël Le journal de la 1ère  Les problèmes d'eau en Guadeloupe se poursuivent. À Marie-Galante, les restrictions ont été prolongées d'un mois. Sur la partie de l'île dite « continentale », les autorités en sont parfois réduites à distribuer des bouteilles d'eau aux habitants.

Revue de presse internationale
À la Une: l'ancien président haïtien Michel Martelly sanctionné par les États-Unis

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 21, 2024 4:32


Michel Martelly, qui a été président de 2011 à 2016 et qui réside aujourd'hui à Miami, est accusé, écrit Gazette Haïti, d'avoir abusé de son pouvoir pour faciliter le trafic de cocaïne « en collaboration avec des trafiquants haïtiens, contribuant à l'essor des gangs armés qui sèment la terreur dans le pays ». Un rôle « important et déstabilisant dans la perpétuation de la crise », qu'il a joué « avec d'autres membres des élites corrompues », écrit dans son communiqué le Trésor américain – repris par Le Nouvelliste.Aujourd'hui, explique Gazette Haïti, « les États-Unis, en coopération avec leurs partenaires internationaux, cherchent à démanteler les réseaux criminels qui alimentent la violence en Haïti ». Et de fait, l'an dernier, un groupe d'experts de l'ONU avait accusé l'ancien président d'utiliser les gangs pour chercher à étendre son influence, rappelle le Miami Herald. Et même, selon des sources des enquêteurs, d'avoir créé un de ces groupes armés, Base 257.Par le passé, Washington a déjà pris des sanctions contre des chefs de gangs et des politiciens haïtiens. Mais Michel Martelly est la personnalité la plus importante, écrit le New York Times, à apparaître publiquement sur une liste de sanctions américaines – il avait déjà été sanctionné en 2022 par le Canada. La nouvelle, écrit le Miami Herald, a fait l'effet d'une bombe politique en Haïti : le Premier ministre Garry Conille a immédiatement organisé une réunion d'urgence de son cabinet.Pour autant, rappelle le quotidien de Floride, Michel Martelly a déjà été accusé de trafic de drogue : en 2010, lorsqu'il était candidat à la présidence, après le tremblement de terre. Mais, explique le Miami Herald, « à l'époque, les États-Unis, qui s'étaient lassés du président René Préval, soutenaient Martelly, et ont forcé Préval à retirer son candidat Jude Célestin. L'élection controversée et la crise politique qui s'est ensuivi sont largement vues comme le point de départ de la crise actuelle ». Aujourd'hui, les sanctions du Trésor qui visent Michel Martelly interdisent aux institutions financières américaines toute transaction avec lui, et gèlent ses actifs sous juridiction américaine.« Yes she can »Aux États-Unis, deuxième jour de la convention démocrate à Chicago. Et le couple Obama a « électrisé » les démocrates avec ses discours, titre le Washington Post : le couple a affirmé que « le même sentiment d'excitation et d'espoir qui a caractérisé leur propre ascension à la Maison-Blanche entourait maintenant Kamala Harris ». Barack Obama a enchanté le public en reprenant ses slogans les plus connus, raconte Politico, transformant son célèbre « Yes, we can » (oui, nous le pouvons) en « Yes, she can » (oui, elle le peut), en référence à Kamala Harris.À lire aussiLes États-Unis sont «prêts pour la présidente Kamala Harris», lance Obama à ChicagoLa candidate démocrate qui, raconte le New York Times, était à 130 kilomètres de là, en meeting à Milwaukee. D'abord, c'était une démonstration de force que de tenir deux rassemblements aussi grands en même temps. Ensuite, c'était un pied de nez à Donald Trump : elle est montée sur scène dans l'arène où, le mois dernier, il a accepté l'investiture républicaine. Enfin, et surtout, Milwaukee, c'est la plus grande ville d'un État clé, le Wisconsin, dont, explique Politico, le fantôme hante les démocrates : en 2016, Hillary Clinton a perdu de justesse cet État, où elle n'avait pas fait campagne : « une grave erreur que Kamala Harris ne veut pas répéter ».L'ancienne secrétaire d'un camp de concentration nazi condamnéeEn Allemagne, la Cour fédérale de justice confirme en appel le jugement contre l'ancienne secrétaire d'un camp de concentration, le camp de concentration de Stutthof, aujourd'hui la ville polonaise de Gdansk. Irmgard Furchner, 99 ans, a été reconnue coupable de complicité dans le meurtre de plus de 10 000 personnes. Elle a été condamnée à deux ans de prison avec sursis, écrit Die Welt, qui précise : le cas était particulièrement controversé, car elle n'avait, pour autant qu'on sache, jamais commis de violence de sa propre main sur un détenu du camp. Et « l'opinion qui prévalait jusqu'alors dans la jurisprudence fédérale », c'est qu'« une participation manuelle à des actes de meurtre était une condition préalable à une condamnation pour complicité de meurtre  ».Opinion révisée par le jugement de première instance : « l'activité prouvée dans un camp d'extermination nazi est considérée comme suffisante pour une condamnation pour complicité de meurtre ». Hier, la Cour fédérale de justice l'a précisé une nouvelle fois. Et c'est important, écrit le Süddeutsche Zeitung : « un camp de concentration était une affaire hautement bureaucratique, à l'efficacité dévastatrice de laquelle contribuaient tous ceux qui faisaient tourner la machine à tuer ». Lorsque Irmgard Furchner « recopiait les ordres du jour pour les marches de la mort ou qu'elle commandait du Zyklon B, elle devenait un maillon d'une chaîne de causalité mortelle ».À lire aussiProcès du 13-Novembre: «Mon métier de dessinatrice d'audience, c'est un métier de transmission»

Couleurs tropicales
Dro X Yani, trois frères qui s'unissent dans le paysage musical haïtien

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later May 31, 2024 48:30


Dans la première partie, Claudy Siar propose une sélection musicale des nouveautés. Et dans la deuxième partie, les invités seront Dr0 X Yani, un trio d'artistes haïtiens composé Dro, Olivier et Yani Martelly, fils de l'artiste et ancien président haïtien Michel Martelly. En 2020, les trois frères reprennent 40% d'Aya Nakamura. Suite au succès de cette réédition, ils décident de former Dr0 X Yani. Mardi 14 mai, ils ont sorti leur nouvelle chanson Mte Renmwenw. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Biz Ice - TravaillezSoolking - OtraCoco Mupala - HelloTems - Love me JejeJocelyne Labylle et Christiane Vallejo - Sa ou fèDro X Yani - Bay vagDro X Yani -Bye byeDro et Olivier Martelly - Boom boomDro X Yani - Mte RenmenwRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
Dro X Yani, trois frères qui s'unissent dans le paysage musical haïtien

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later May 31, 2024 48:30


Dans la première partie, Claudy Siar propose une sélection musicale des nouveautés. Et dans la deuxième partie, les invités seront Dr0 X Yani, un trio d'artistes haïtiens composé Dro, Olivier et Yani Martelly, fils de l'artiste et ancien président haïtien Michel Martelly. En 2020, les trois frères reprennent 40% d'Aya Nakamura. Suite au succès de cette réédition, ils décident de former Dr0 X Yani. Mardi 14 mai, ils ont sorti leur nouvelle chanson Mte Renmwenw. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Biz Ice - TravaillezSoolking - OtraCoco Mupala - HelloTems - Love me JejeJocelyne Labylle et Christiane Vallejo - Sa ou fèDro X Yani - Bay vagDro X Yani -Bye byeDro et Olivier Martelly - Boom boomDro X Yani - Mte RenmenwRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Journal d'Haïti et des Amériques
Garry Conille, un nouveau Premier ministre pour Haïti

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 29, 2024 30:00


Après un mois de discussions, le Conseil présidentiel de transition en Haïti a choisi Garry Conille comme nouveau Premier ministre intérimaire. Un vaste chantier attend ce médecin de 58 ans – qui a déjà été brièvement Premier ministre en Haïti, et qui doit faire face à une très grave crise politique, sécuritaire et humanitaire. Pour parler de ce choix du Conseil présidentiel de transition, RFI reçoit Diego Da Rin, consultant pour l'International Crisis Group. Diego Da Rin rappelle qu'il y a un mois « quatre des conseillers du Conseil présidentiel avaient formé un bloc majoritaire pour imposer un Premier ministre ». Mais là, tous les conseillers se sont mis d'accord« sur un candidat qui ne semble pas être imposé par des secteurs en particulier, et donc qui est peu enclin à privilégier un certain groupe dans son travail de Premier ministre ».Gary Conille travaille avec les Nations unies depuis la fin des années 90, il occupait depuis un peu plus d'un an le poste de directeur régional de l'Unicef pour l'Amérique latine et les Caraïbes. La presse haïtienne souligne cet aspect international ce mercredi (29 mai 2024), et rappelle à quel point les États-Unis ont été présents tout au long du processus et de la vie politique haïtienne en général ces dernières années. Diego Da Rin rappelle que les États-Unis « sont le pays qui a le plus d'influence dans la prise de décision politique du pays », pour autant on ne sait pas « dans quelle mesure les États-Unis ont exercé ce pouvoir d'influence pour la nomination de Garry Conille ». En tous cas, remarque le spécialiste, son profil répond aux critères souhaités par l'ambassadeur des États-Unis dans Tweet publié vendredi dernier (24 mai 2024) : que le processus de sélection soit transparent, et que le Premier ministre ait plutôt un profil technique et impartial. De fait, Gary Conille « est vu comme un technocrate avec une longue expérience en coopération internationale et en assistance humanitaire, qui a l'habitude d'avoir à faire avec des gouvernements, des bailleurs de fonds, des secteurs civils et le secteur privé – des compétences qui seront très nécessaires pendant cette période de transition ».Diego Da Rin rappelle que Gary Conille n'a été Premier ministre que cinq mois sous la présidence de Michel Martelly : il a démissionné après avoir mis en place une commission d'audit, qui a mis en lumière des irrégularités dans l'utilisation de certains fonds pour la reconstruction d'infrastructures après le tremblement de terre de 2010. Il ne peut donc « être assimilé de manière concrète avec des politiciens traditionnels »,et est plutôt vu comme« un rempart contre la corruption ».   « Pas de ligne rouge franchie par Israël » La Maison Blanche affirme que les frappes israéliennes ce week-end qui ont tué 45 Palestiniens et ont fait des centaines de blessés ne franchissent pas les lignes rouges établies par Joe Biden.Les bombes sont tombées sur un camp de déplacés, rappelle le Washington Post. Plusieurs responsables de l'administration Biden, dont la vice-présidente Kamala Harris, ont déploré les scènes « déchirantes » et « tragiques » qui ont circulé sur les médias sociaux – « des corps calcinés, des vidéos de parents brûlés vifs alors que leurs enfants appelaient à l'aide », mais, souligne le quotidien, ils ont aussi affirmé que cette attaque ne franchissait pas la ligne rouge fixée par Joe Biden ce mois-ci, « quand il a dit que les États-Unis suspendraient la livraison d'armes offensives à Israël si elles étaient utilisées contre le centre peuplé de civils de Rafah ». Des experts et des députés démocrates estiment, au contraire, que cette frappe israélienne, et les informations selon lesquelles des tanks ont pénétré dans le centre de Rafah mardi (27 mai 2024), étaient un clair franchissement de la ligne définie par le président américain, « et lui ont demandé de réagir ». D'autant que des bombes américaines ont été utilisées lors de la frappe de ce week-end, selon des experts en armes et des preuves consultées par le New York Times : le quotidien parle de débris de GBU-39, une bombe conçue et fabriquée aux États-Unis.Au Venezuela, invitation annulée pour les observateurs européensAu Venezuela, le Conseil national électoral révoque l'invitation qu'elle avait faite à l'Union européenne pour qu'elle observe la présidentielle du 28 juillet.Le président du CNE, raconte El Universal, a expliqué cette décision par « le mal qu'ont fait au peuple vénézuélien les sanctions de l'Union européenne, affectant la santé des enfants et des personnes âgées, parce qu'elles empêchent l'accès à la nourriture et aux médicaments ». Tal Cual se fait l'écho de la réaction de l'UE, qui regrette une décision unilatérale et lui demande de la reconsidérer, soulignant que « le peuple vénézuélien devrait pouvoir choisir son président lors d'élections crédibles ».De fait dans une interview accordée à Efecto Cocuyo, l'ex-candidat à la présidentielle Henrique Capriles estime qu'avec cette décision, « le gouvernement veut continuer à alimenter le doute sur la transparence de l'élection du 28 juillet », avec comme objectif que les Vénézuéliens ne votent pas.Sortir de la dette au BrésilAu Brésil, cela fait presque un an que le programme Desenrola est en cours. Objectif : renégocier les impayés de plus de 70 millions de personnes, des Brésiliens pris dans la spirale des crédits non remboursés et des dettes qui s'accumulent. Les autorités le présentaient notamment comme un moyen de relancer la consommation, mais le bilan est bien en-deçà des attentes.Notre correspondante Sarah Cozzolino s'est entretenue avec Elaine : cette mère de quatre enfants, qui habite la banlieue pauvre de Rio de Janeiro, a cumulé les dettes de dépenses essentielles, comme l'électricité ou internet. Aujourd'hui, elle est privée de carte de crédit, et doit emprunter la carte d'amis. Elle participe au programme Desenrola, mais même avec des prix négociés, rembourser toutes ces dettes reste impossible en gagnant le salaire minimum, l'équivalent de 250 euros par mois.Comme Elaine, 40% des Brésiliens sont dans l'incapacité de payer leurs dettes. Carlos Bastos, professeur d'économie à l'Université fédérale de Rio de Janeiro, estime que « tant que l'équation ne sera pas équilibrée entre ce que les personnes doivent, avec les taux d'intérêt, et ce qui constitue leurs recettes, c'est-à-dire leur salaire, nous continuerons d'avoir des personnes en incapacité de payer leurs dettes. Ce qui est très mauvais pour les personnes mais aussi pour l'économie… »Vers l'interdiction des corridas en Colombie à partir de 2027« Historique », titre El Colombiano. De fait, après le vote au Congrès, raconte El Espectador, la sénatrice Esmeralda Hernandez, qui était à l'origine de l'initiative, mise en place avec 40 députés de différents partis politiques, s'est félicitée que « la Colombie soit entrée dans l'Histoire (…), mettant fin à plus de 500 ans de torture animale dans les arènes, et ouvre la voie à une société plus juste, digne et en empathie avec la planète et la vie ». Le président Petro, rapporte El Tiempo, s'est lui aussi félicité de ce vote, « enfin ». La transition de trois ans doit à ceux qui vivaient de la corrida de se reconvertir. L'article prévoit aussi, note El Espectador, que les arènes deviennent des centres de loisirs, de sport et de culture – les syndicats se demandent d'où va sortir l'argent pour mener ces projets à bien, dans toutes les villes de Colombie.Huit pays dans le monde – dont la Colombie – pratiquent encore la corrida, note El Colombiano.

Journal d'Haïti et des Amériques
Inondations au Brésil : les défaillances des autorités

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 22, 2024 30:00


La situation dans le sud du pays en partie inondée reste critique, malgré le début de la décrue. Cette catastrophe naturelle, qui a fait plus de 160 morts et plus de 650.000 personnes déplacées, aurait-elle pu être évitée ? C'est ce que laisse penser une information révélée dans la presse. Les victimes des inondations pointent, en tout cas, les défaillances des autorités dans leur politique de prévention de cette catastrophe naturelle. Selon le journal Folha de Sao Paulo, la mairie de Porto Alegre a été avertie il y a six ans du risque de défaillance du système de contrôle des inondations. Le journal a eu accès à un rapport écrit en 2018 par deux fonctionnaires ingénieurs de la ville de Porto Alegre. Ils pointaient des défaillances dans le système mis en place pour prévenir les inondations, des défaillances qui concernaient notamment deux stations de pompage. Ces révélations sont d'autant plus choquantes que la région vit la pire tragédie climatique de son histoire. Comment les habitants de Porto Alegre vivent-ils cette situation ? Notre correspondant à Rio de Janeiro, Sarah Cozzolino s'est rendue sur place.Le président argentin suspend les sites web des médias audiovisuels publiques« Site en reconstruction », c'est le message que l'on peut lire si on clique par exemple sur le site de la Radio Nationale argentine. Tous les sites web et les publications sur les réseaux sociaux des médias publics ont été suspendus sur ordre du gouvernement qui envisage de privatiser les médias d'État. Officiellement, il est question de « réorganisation et de restructuration » des médias pour « unifier les critères de distribution ». Le quotidien Pagina 12 dénonce une « censure de la part du gouvernement qui restreint l'accès des citoyens à l'information ». C'est une « nouvelle démonstration de mépris démocratique, de cruauté et de provocation », écrit Pagina12. Le journal rappelle que l'expression « processus de réorganisation » a été aussi utilisée par la dictature argentine en vue de dissimuler « son plan systématique d'enlèvement et d'extermination » d'opposants.Au Mexique, le président sortant Andres Manuel Lopez Obrador promet des élections en toute sécuritéPlus de 27 000 agents de la Garde Nationale seront mobilisés pour veiller à la sécurité des élections présidentielles, législatives et locales. Plus de 30 candidats et candidates ont été assassinés depuis le début de la campagne. Le site d'information Animal Politico rappelle qu'en 2021, le crime organisé a déjà pu manipuler un scrutin. Des hommes armés se sont introduits dans la maison des fonctionnaires du parti PRI, les ont battus et menacés. Résultat : les bulletins de vote n'ont pas été distribués et le parti Morena a pu remporter le scrutin.En Haïti, les gangs en position de forceEn Haïti, alors qu'on attend l'arrivée du premier contingent de policiers kényan pour diriger la mission multinationale de sécurité, les gangs qu'ils sont censés de combattre, se trouvent en position de force. C'est la conclusion d'un article du New York Times sur la menace que représentent les gangs pour la force multinationale. Certains extraits de l'article sont repris dans la presse haïtienne. Gazette Haïti cite notamment le passage selon lequel l'ancien président Michel Martelly aurait tenté d'influencer la composition du futur gouvernement et serait en faveur d'une amnistie pour les gangs. Information que ce dernier a démentie.Les Haïtiens à la recherche du rêve américainLa situation en Haïti préoccupe aussi la diaspora haïtienne de New York qui se réunit tous les dimanches à l'Église « French speaking Baptist church ». Notre correspondante Emma Garboud s'y est rendue et a recueilli des témoignages d'Haïtiens récemment arrivés aux États-Unis.Le journal de la 1èreLa Martinique célèbre le 176e anniversaire de l'abolition de l'esclavage.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: arrestation de Joseph Félix Badio, suspect-clé dans l'assassinat de Jovenel Moïse

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 20, 2023 19:30


Son nom circulait depuis longtemps dans l'affaire de l'assassinat du président Jovenel Moïse, en juillet 2021, et il était recherché depuis deux ans, Joseph Félix Badio a été arrêté hier (19 octobre 2023) par la police haïtienne à Pétion-ville. Cet ancien fonctionnaire du ministère de la Justice et de l'Intérieur est soupçonné d'être le chaînon manquant entre les cerveaux basés en Floride aux États-Unis et les exécutants, notamment le commando colombien. La justice a capté des appels passés la nuit de l'assassinat entre Joseph Félix Badio et l'actuel Premier ministre Ariel Henry, qui a toujours nié son implication. Le témoignage de l'ancien fonctionnaire sera donc essentiel dans une enquête « qui n'avance pas, estime Frantz Duval du quotidien Le Nouvelliste, deux ans après il n'y a toujours pas d'inculpation en Haïti. Son arrestation est importante. On attend de savoir ce qu'il va dire, et s'il va être transféré aux États-Unis ou si le juge chargé de l'affaire en Haïti va pouvoir l'écouter. »Renouvellement de sanctions de l'ONULe jour même de cette arrestation, le Conseil de sécurité de l'ONU renouvelait les sanctions prises contre les responsables de gangs ou ceux qui entretiennent des liens avec les groupes criminels en Haïti. Pour l'heure, seul Jimmy Chérizier qui dirige le G9 est visé, mais d'autres pourraient suivre, le groupe d'experts a fait des recommandations et cité les noms de l'ancien président Michel Martelly et de l'ex-sénateur Youri Latortue. « On s'attend à une liste qui va faire l'effet d'une bombe », commente Frantz Duval en précisant que ces deux personnalités sont déjà sanctionnées par le Canada notamment.En Argentine, les deux visages de NeuquénAu dernier jour d'une campagne présidentielle dominée par l'économie et l'inflation record en Argentine, notre envoyée spéciale s'est rendue dans la région de Neuquén, dans le nord-ouest de la Patagonie où l'on développe le gaz et le pétrole de schiste depuis une dizaine d'années. « Ça crée des emplois et de bons salaires, assure un habitant, ça se voit. Il y a de nouveaux magasins, les places publiques sont en meilleur état. » Un constat nuancé par le journaliste Mario Rojas qui mentionne aussi le « visage non pétrolier. Ces gens-là doivent supporter une économie qui tourne avec des prix très élevés en raison des salaires du pétrole alors qu'ils ne travaillent pas dans ce secteur. » À côté des immeubles neufs, le bidonville de Cuenca Quince ne cesse de s'étendre et les habitants ne disposent toujours pas de l'électricité.Le journal de la 1èreLa Guadeloupe en vigilance cyclonique orange.

Journal d'Haïti et des Amériques
USA: Sénatoriale en Georgie, «l'enjeu est gros pour les deux partis»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 6, 2022 19:30


La fin, ce 6 décembre 2022, d'une longue séquence électorale pour les habitants de l'État de Georgie. Quatre semaines à peine après avoir voté, lors des élections de mi-mandat, ils retournent aux urnes aujourd'hui afin de départager les deux candidats au poste de sénateur.   Le 8 novembre 2022, ni le sortant démocrate Raphaël Warnock, arrivé en tête avec à peine plus de 38 000 voix d'avance, ni l'ancienne star du football, le républicain Herschel Walker, n'avait atteint les 50 % de voix nécessaires pour s'emparer de l'unique poste de sénateur qui était en jeu, lors des élections de mi-mandat. C'est «un gros enjeu pour les deux partis», résume notre invité Lauric Henneton, spécialiste des États-Unis à l'Université Versailles Saint-Quentin. Les démocrates, qui ont empêché les républicains de s'emparer du sénat à Washington «n'ont pas vraiment la majorité, ils sont à 50/50», rappelle le spécialiste. «Si on est à 51 sièges contre 49, ça changerait énormément de choses pour le travail parlementaire au quotidien. Il n'y aurait pas de partage du pouvoir avec les républicains, ce serait une vrai majorité» qui permettrait de se passer de voix d'élus comme Joe Manchin qui, lors des deux premières années, ont bloqué plusieurs textes par exemple. «Cela permettrait aux démocrates d'avoir un peu plus les coudées franches», note Lauric Henneton. À l'inverse, une défaite républicaine serait-elle un nouveau revers pour Donald Trump qui soutient le candidat Herschel Walker ? «En surface oui mais livré à lui-même, Walker aurait-il fait aussi bien ? Si Trump n'est pas décisif, il lui permet d'être plus haut qu'il ne l'aurait été», conclut notre invité.  Le Canada étend sa liste de personnes sanctionnées Le Canada continue son travail contre les gangs en Haïti : Ottawa a allongé, lundi 5 décembre 2022, sa liste de personnalités sanctionnées pour leur soutien et financement des bandes armées. Après avoir ciblé la sphère politique, en épinglant notamment l'ancien président Michel Martelly et deux anciens Premiers ministres, ce sont désormais des grands noms du secteur privé haïtien qui sont visés : Gilbert Bigio, Reynold Deeb et Sherif Abdallah. En Haïti, ces trois noms sont célèbres car synonymes de très grandes fortunes. Ottawa précise que ces mesures sont prises parce qu'il y a «des raisons de croire que ces personnes utilisent leur statut de membres très en vue de l'élite économique en Haïti pour protéger et permettre les activités illégales de gangs criminels armés, notamment par le blanchiment d'argent et d'autres actes de corruption». Pour l'heure, aucun des intéressés n'a réagi, comme nous le précise le rédacteur en chef du site AlterPresse, Gotson Pierre.   À la Une du Journal de la 1ère  La liste des communes guadeloupéennes où l'offre de santé est jugée  «insuffisante» vient d'être réactualisée.

Journal d'Haïti et des Amériques
Sanctions canadiennes en Haïti: «C'est la première fois qu'une telle approche est tentée»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 23, 2022 19:30


Le Canada vient d'adopter des sanctions inédites contre plusieurs personnalités politiques, notamment l'ancien président Michel Martelly, pour leur soutien aux gangs armés qui terrorisent Haïti. Un tournant ? L'ancien président Michel Martelly et des anciens Premiers ministres Laurent Lamothe, nommé par Martelly ; et Jean Henry Céant, Premier ministre sous la présidence de Jovenel Moïse, font partie des personnes sanctionnées par Ottawa, le week-end dernier. Tous voient leurs avoirs détenus au Canada gelés. « C'est la première fois qu'une telle approche est tentée », résume notre invité Henri-Paul Normandin, ancien ambassadeur du Canada en Haïti entre 2010 et 2013. Aujourd'hui, membre associé à l'Institut d'Études internationales de Montréal, il estime que c'est là « une nouvelle façon de s'attaquer à la source des liens malsains entre certains membres de l'élite politique, économique et les gangs ». Quid à présent des autres pays appelés par le Canada a lui emboîter le pas ? D'après Henri-Paul Normandin « le Canada a pris les devants mais à moyen terme, c'est toute la Communauté internationale qui sera impliquée, car si les individus en question se retrouvent sur la liste des sanctions que préparent les Nations unies, là l'impact sera encore plus sévère ». La question à présent est de savoir si cette politique des sanctions se substituera à une intervention militaire armée en Haïti. « Ce sont deux interventions différentes. Les deux peuvent être utilisées indépendamment », juge notre invité.  Timide rentrée des classes en Haïti Mieux vaut tard que jamais, dit l'adage. Mais, difficile de ne pas y voir une génération sacrifiée en Haïti. Avec quasi trois mois de retard, les élèves de quelques écoles commencent à reprendre le chemin des classes, timidement. La rentrée de septembre, reportée à cause de l'insécurité avait été rendue impossible du fait des pénuries de carburants et des manifestations anti-gouvernementales qui ont secoué le pays ces dernières semaines. Aux Gonaïves, dans le Nord, certains établissements ont retrouvé vie cette semaine. Le reportage de Ronel Paul.     L'onde de choc de la défaite argentine au Qatar L'Argentine humiliée par l'Arabie Saoudite, lors de son entrée en lice dans le Mondial de foot au Qatar, mardi 22 novembre 2022. Défaite 2 buts à 1, qui a un visage : celui de Lionel Messi. La tête baissée, quittant la pelouse du stade de Lusail, sa photo est partout à la Une de la presse latino-américaine. « L'onde de choc s'est emparée de la planète foot », s'exclame la presse. Une malédiction, impensable… c'est une désillusion, un coup de poignard dans le cœur selon plusieurs éditorialistes.     À la Une du Journal de la 1ère  Les marins pêcheurs qui bloquaient depuis lundi (21 novembre 2022) le port de Saint-Barthélemy ont obtenu une réduction du tarif des carburants.

Journal d'Haïti et des Amériques
Mexique: le combat des autochtones contre des géants européens

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 22, 2022 19:30


Des entreprises européennes se retrouvent aujourd'hui dans le collimateur de communautés autochtones, au centre du Mexique. Volkswagen, Saint Gobain, Audi ou Danone… accusées par les populations autochtones de voler leurs ressources, mais aussi de les polluer avec le soutien du gouvernement mexicain. Marcelin Barranco López est membre du Front des peuples défenseurs de la terre et de l'eau, une organisation qui lutte pour les droits des communautés dans les régions de Morelos, Puebla et Tlaxcala, près de Mexico. En visite en ce moment en Europe, elle va à la rencontre des responsables politiques qui pourraient faire pression sur son gouvernement et ces très grosses entreprises. Au Parlement de Bruxelles, en France, en Suisse, en Allemagne et en Espagne – pour la plupart, les pays d'origine des entreprises, elle espère « voir tous ces responsables politiques et leur dire ce que nous subissons. J'espère que nous serons écoutés, et qu'ils enverront des messages au gouvernement fédéral de Manuel Lopez Obrador, pour lui faire savoir tout ce que nous subissons », explique-t-elle à Christophe Paget qui l'a rencontrée. Une tournée après des actions menées sur place, au Mexique. Pendant des mois, par exemple, des membres du Front des peuples défenseurs de la terre et de l'eau, les militants ont occupé une usine de l'entreprise Bonafont, une entreprise d'embouteillage d'eau, propriété de Danone - qu'ils accusent de voler le précieux liquide et assécher leurs puits - avant d'être délogés par les forces de sécurité.   Haïti : quelles conséquences politiques aux sanctions canadiennes ? «Le séisme des sanctions s'accompagne d'un tsunami politique», s'exclame ce 22 novembre Le Nouvelliste. Puisque les mesures annoncées par le Canada, mais aussi par les États-Unis « dévaste la classe politique », constate l'éditorialiste, et « particulièrement celle qui conduit les destinées du pays » depuis l'arrivée au pouvoir en 2011 du PHTK, le Parti Haïtien Tèt Kale, formation politique fondée par Michel Martelly, visé il y a deux jours par des sanctions canadiennes gelant ses avoirs détenus au Canada. Michel Martelly, qui n'a pas réagi encore officiellement contrairement aux autres personnalités visées par Ottawa, comme le souligne Gotson Pierre, le rédacteur en chef du site AlterPresse.   Mondial : « C'est un coup très dur », réagit Messi après la défaite de l'Argentine Coup de tonnerre à Lusail ! L'Argentine, pourtant lancée par un but rapide sur pénalty de Lionel Messi, a été surprise (2-1) par une héroïque équipe d'Arabie Saoudite qui a signé la première énorme sensation de ce Mondial de foot 2022, mardi (22 novembre 2022)au nord de Doha. Les spectateurs du stade de Lusail, le plus grand du Qatar avec ses 80.000 places, ont ainsi assisté à l'une des plus grosses surprises de l'histoire de la compétition. En difficulté dans les petits espaces, à l'image de la star du Paris SG qui a manqué son entrée dans le tournoi, et manquant souvent de synchronisation dans les courses, les Sud-Américains ont surtout été contrariés par le solide défi physique imposé par les hommes du sélectionneur français Hervé Renard. « C'est un coup très dur » a réagi Lionel Messi face à la presse.   À la Une du Journal de la 1ère  En Guadeloupe, le pilote du bateau qui a chaviré lors de l'arrivée du vainqueur de la Route du Rhum a été mis en examen.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: Michel Martelly sanctionné par le Canada

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022 19:30


Ottawa allonge sa liste. Après des chefs de gangs, des ministres en exercice et le président du Sénat ; le Canada a décidé d'inscrire trois nouveaux noms à la liste des personnalités haïtiennes sanctionnées pour leur soutien et financement aux gangs armés qui gangrènent Haïti. Parmi ces noms, celui de Michel Martelly l'ancien président. L'ancien président haïtien Joseph Michel Martelly (2011 - 2016) et deux anciens Premiers ministres, Laurent Lamothe et Jean Henry Céant ont tous les trois été sanctionnés par le Canada, le dimanche 20 novembre 2022. « Ces personnes profitent directement au travail des gangs et sont associées à un système de corruption », a confirmé la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly. Les noms de Martelly, Lamothe et Céant s'ajoutent à ceux de l'actuel sénateur du Plateau central Rony Célestin, l'ancien sénateur du Sud Hervé Fourcand et l'ancien député Gary Bodeau. Les sanctions interdisent toute transactions financières et gèlent les avoirs des trois personnalités au Canada. Autant de personnes qui devraient bientôt se retrouver sur une liste noire que les Nations unies préparent et sur laquelle d'autres noms devraient encore être ajoutés. En attendant, la nouvelle a fait l'effet d'une petite bombe. Reportage aux Gonaïves de Ronel Paul.     Colombie : reprise des négociations entre le gouvernement et l'ELN Le gouvernement de Colombie et la guérilla de l'ELN vont reprendre leurs pourparlers de paix à partir du lundi 21 novembre 2022 à Caracas, au Venezuela, après une suspension de presque quatre ans. Elles avaient été interrompues par le président conservateur Ivan Duque (2018-2022), après que les rebelles ont attaqué à la voiture piégée une école de police en janvier 2019. L'attaque a fait 22 victimes, outre l'assaillant. Le président Gustavo Petro, devenu en août 2022, le tout premier dirigeant de gauche colombien, s'est engagé à adopter une approche moins belliqueuse pour mettre fin à la violence perpétrée par les groupes armés. Pour l'instant, le gouvernement et les insurgés n'ont pas dévoilé la liste complète des négociateurs, bien que Petro ait déjà désigné le chef éleveur de bétail et opposant à son gouvernement, José Félix Lafaurie, dans le cadre de sa délégation.   L'émoi de la communauté LGBTQIA+ à Colorado Springs Un homme de 22 ans «est entré» dans une discothèque LGBTQ et a immédiatement commencé à tirer, tuant au moins cinq personnes, avant d'être maîtrisé par des clients héroïques, dans la nuit de samedi à dimanche (du 19 au 20 novembre 2022) à Colorado Springs, aux États-Unis. Dix-huit personnes ont été blessées dans cette fusillade survenue peu avant minuit, a souligné la police, selon laquelle certains blessés étaient dans un état critique. Le tireur a été arrêté ensuite par la police et identifié comme étant Anderson Lee Aldrich. Beaucoup de journaux font aujourd'hui un lien entre le drame dans le Club Q et la rhétorique de plus en plus homophobe utilisée par une partie du parti républicain.   À la Une du Journal de la 1ère  En Guyane, le premier « transfert de patient » entre le Centre Hospitalier de St-Laurent-du-Maroni et l'Hôpital d'Albina au Surinam se déroulera demain, le mardi 22 novembre 2022.

EZ News
EZ News 11/21/22

EZ News

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022 5:52


Good afternoon, I'm _____ with today's episode of EZ News. **Tai-Ex opening ** The Tai-Ex opened up 9-points this morning from Friday's close, at 14,514 on turnover of 2.5-billion N-T. The market closed slightly lower on Friday after giving up early gains, as investors locked in profits from recent sessions amid eased concerns over the U-S Federal Reserve's rate hike cycle policy. **Major Parties Make Push Ahead of Local Elections ** The heads of Taiwan's three major political parties are continuing to stump (拉票) for their respective city and country government candidates with a week to go until voters head to the polls. President Tsai Ing-wen has been rallying for support for the party's Taipei mayoral candidate, Chen Shih-chung. K-M-T Chairman Eric Chu attended a rally in New Taipei's Xinzhuang District for incumbent Mayor Hou Yu-ih, who is seeking re-election. While Taiwan People's Party Chairman Ko Wen-je attended a rally in Taipei Sunday evening, to call on voters there to cast their ballots for former Deputy Mayor Vivian Huang. **CTBC Brothers Celebrate Taiwan Series Win with Parade in Taichung ** The C-T-B-C Brothers have held a Chinese Professional Baseball League Taiwan Series victory parade in Taichung. The team's motorcade wound its way from city hall to the Taichung Intercontinental Stadium and members of the winning squad waved to fans from an open-top red double decker bus. Some 10,000 fans gathered along the route (路線) to cheer the team and wave banners. The Brothers won the Taiwan Series on November 9 in front of 20,000 fans in Taichung after completing a four-game sweep of the Rakuten Monkeys by wining 3-2 in Game 4. It was the second consecutive season that the Brothers have brought home the championship trophy. **G7 Foreign Ministers Condemn NKorea ICBM Launch ** G7 foreign Ministers have issued a statement condemning North Korea's launch last Friday of an intercontinental ballistic missile. The Group of 7 which includes the United States described the act as another blatant (明目張膽的) violation of UN Security Council resolutions. Our US Correspondent Jagruti Dave reports. **HK Leader Positive for COVID19 ** The Hong Kong government says leader John Lee tested positive for COVID-19 after returning from the Asia-Pacific Economic Cooperation meetings in Thailand. The government said Lee had negative test results throughout his four-day stay in Bangkok but his test upon his arrival at Hong Kong's airport on Sunday night was positive. Lee is now in isolation and will work from home. During his trip, Lee met various leaders including Indonesian President Joko Widodo and Singapore Prime Minister Lee Hsien Loong. In some close-door sessions, seating arrangements had him next to Chinese President Xi Jinping. **Canada Expands Haiti Economic Sanctions ** Canada has expanded its economic sanctions freezing the Canadian assets of Haitian political elites to now include former president Michel Martelly and two former prime ministers. Foreign Affairs Minister Melanie Joly accused the trio this weekend of helping gangs undermine (破壞) Haiti's current government and called on international partners to follow Canada's lead. She made the announcement at a two-day summit in Tunisia. Haitian Foreign Affairs Minister Jean Victor Geneus said the new sanctions put real consequences (後果) on those causing a “nightmare” in his country. That was the I.C.R.T. news, Check in again tomorrow for our simplified version of the news, uploaded every day in the afternoon. Enjoy the rest of your day, I'm _____.

Noticias de hoy
Noticias 21 de noviembre

Noticias de hoy

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022 3:24


Canadá informó que sancionó al expresidente haitiano Michel Martelly y a dos ex primeros ministros por financiar bandas delictivas, en una nueva medida dirigida a los presuntos patrocinadores de los grupos criminales.

noticias canad michel martelly
À la une
Le Canada sanctionne des politiciens haïtiens

À la une

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022 22:59


Le Canada annonce des sanctions contre des politiciens haïtiens, dont l'ancien président Michel Martelly. Et c'est parti pour la Coupe du monde de soccer au Qatar.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: la terreur des gangs «est une répression très efficace»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 7, 2022 19:30


Depuis des décennies, la classe politique et les gangs sont liés en Haïti. Certaines personnalités ont utilisé ces groupes pour les aider, notamment lors de campagnes électorales. Des liens mis en évidence par l'enseignant-chercheur haïtien, Jhon Picard Byron, dans un article publié il y a quelques jours. Il était l'invité du journal d'Haïti et des Amériques. De nouvelles manifestations sont prévues ce mercredi 7 septembre à Port-au-Prince. Les habitants vont exprimer leur ras-le-bol face à la vie chère et à l'insécurité liée aux gangs armés. La violence de ces groupes a explosé ces dernières semaines, avec des dizaines de morts lors de règlements de compte. Jhon Picard Byron, enseignant-chercheur à l'Université d'État d'Haïti a écrit un article sur le site d'Alterpresseau sujet de cette violence grandissante des gangs, qui semblent agir en toute impunité. Dans son article, il écrit que « tous les politiciens ont traité avec les gangs et les groupes armés dans le cadre de mobilisations politiques, de campagnes et d'opérations électorales, de répressions de mouvements de contestation ». Invité de RFI, il rappelle que ces gangs ont émergé sur la scène sociale haïtienne dans les années 1990 : « Des politiciens mobilisaient des petits voyous. Ces éléments de la classe politique, qui instrumentalisaient ces petits voyous, étaient surtout ceux qui occupaient le pouvoir politique ». L'arrivée au pouvoir de l'ancien président Michel Martelly en 2011 a amplifié ce phénomène : « Ce phénomène aura connu une grande prolifération, c'est la différence, explique Jhon Picard Byron. Et cela est lié avec le contexte dans lequel Martelly a été élu président, celui de l'après-séisme. Cette catastrophe naturelle a vraiment engendré la dégradation des conditions socio-économiques dans le pays. » Peu à peu, les gangs se sont « émancipés » de la classe politique : « Ils ont échappé au contrôle des politiciens traditionnels [...]. Cette campagne de terreur des gangs n'est pas dirigée contre les opposants politiques, mais contre la population générale qui est déjà précarisée. C'est une répression très efficace », conclut l'enseignant-chercheur. Nouvelles révélations du Washington Post sur les perquisitions à Mar-a-Lago Aux États-Unis, le quotidien The Washington Post révèle de nouvelles informations sur les documents saisis par le FBI le 8 août dernier à Mar-a-Lago, la résidence de Floride de Donald Trump. Certains de ces documents top secret porteraient des informations sur les armes nucléaires d'une puissance étrangère. Le journal ne précise pas de quel pays il s'agit. Ces dossiers sont tellement classifiés que seul le président et quelques responsables sont censés y avoir accès. Or, ils étaient conservés dans sa résidence privée, où la sécurité était « incertaine », selon le Washington Post. ► À lire aussi : À la Une: des informations sur les armes nucléaires d'un pays étranger saisies chez Trump Remaniement ministériel au Chili Premier remaniement ministériel au Chili, six mois après l'élection du président de gauche Gabriel Boric. Ce remaniement était prévu, mais il était d'autant plus nécessaire, après le revers du référendum sur la nouvelle Constitution. Une large majorité des Chiliens a voté contre ce texte, dimanche 4 septembre, qui devait remplacer celui hérité de la dictature d'Augusto Pinochet. Gabriel Boric a aussi cédé face aux critiques qui visent des ministres de la nouvelle génération, proches du président. Ce dernier a donc fait entrer à des postes-clefs deux femmes plus expérimentées, issues de partis traditionnels du centre-gauche. ► À lire aussi : Chili: premier remaniement ministériel depuis l'élection de Gabriel Boric Et à la Une du Journal de La 1ère Quatre mois après le lancement de « l'appel de Fort-de-France », les élus ultramarins sont reçus ce soir à l'Élysée par le président de la République. ► Écouter le Journal d'Outre-mer La 1ère

By Any Means Necessary
Workers Take Power Into Their Own Hands As Biden Dawdles On Build Back Better

By Any Means Necessary

Play Episode Listen Later Dec 17, 2021 113:08


In this episode of By Any Means Necessary, hosts Sean Blackmon and Jacquie Luqman are joined by David Schultz, Professor of Political Science at Hamline University to discuss the ending of the expanded child tax credit, the looming student loan repayment continuation deadline, and the continued stalling of the Build Back Better bill, Joe Biden's weakness or refusal in pushing stalwart senators Kyrsten Sinema and Joe Manchin on the bill and the impending slaughter of Democrats in the 2022 midterms, the ridiculously easy political gains that could be made by addressing needs like student loan debt relief and childcare that Democrats are not addressing, and the dire circumstances working and poor people may find themselves in if programs like the expanded child tax credit and student loan freeze are allowed to pass. In the second segment, Sean and Jacquie are joined by Dr. Jemima Pierre, Haiti/Americas Coordinator for the Black Alliance for Peace to discuss reports that the assassins of Haitian president Jovenel Moise searched for a list of drug traffickers and corrupt officials that Moise was allegedly preparing to turn over to the United States, how this report conveniently exonerates the US of its imperialist role in Haiti and the dubious claims it makes, former president Michel Martelly's role in choosing Moise as his successor and how the colorist stratification in Haiti that led Martelly to choose Moise is a product of US imperialism, and the devastating explosion of a fuel tanker in the context of crippling fuel shortages.In the third segment, Sean and Jacquie are joined by Justin Williams, co-host of Red Spin Sports to discuss the diagnosis of two former NFL players with the degenerative brain disease CTE and the NFL's attempt to sweep these cases under the rug, how the push to hide CTE relates to player access to healthcare, the widespread COVID-19 outbreaks in the NBA, NFL, and the NHL caused by the push to return to normalcy, and the distraction from the systemic refusal of capitalism to contain the pandemic that sports provides. Later in the show, Sean and Jacquie are joined by Monica Cruz, labor reporter with BreakThrough News to discuss the struggle of home care workers in New York CIty to secure fair pay for the 24-hour shifts they put in and the exploitation of workers amid the hero-ization of essential workers, the US Navy's negligent role in the poisoning of the water supply of Oahu with jet fuel and its long history of fuel leaks and warnings, the renewed struggle to unionize Amazon workers in Bessemer, Alabama, and the impending restart of student loan payment and other broken promises from the Biden-Harris administration.

By Any Means Necessary
New York Times Report Blames Haitians For Problems Caused By Imperialism

By Any Means Necessary

Play Episode Listen Later Dec 17, 2021 16:24


In this segment of By Any Means Necessary, Sean and Jacquie are joined by Dr. Jemima Pierre, Haiti/Americas Coordinator for the Black Alliance for Peace to discuss reports that the assassins of Haitian president Jovenel Moise searched for a list of drug traffickers and corrupt officials that Moise was allegedly preparing to turn over to the United States, how this report conveniently exonerates the US of its imperialist role in Haiti and the dubious claims it makes, former president Michel Martelly's role in choosing Moise as his successor and how the colorist stratification in Haiti that led Martelly to choose Moise is a product of US imperialism, and the devastating explosion of a fuel tanker in the context of crippling fuel shortages.

FLF, LLC
Daily News Brief for Thursday, July 8, 2021 [CrossPolitic Show]

FLF, LLC

Play Episode Listen Later Jul 8, 2021 1141:19


Daily News Brief for Thursday, July 8, 2021 Your magazine has been shipped! Thanks for your patience as we work out the kinks! So, check your mailbox, as it should arrive in the next couple of weeks! Take pictures and post them on Social Media, it is fun to see all those who are subscribing to the magazine!  First some news that I am not going to get to, that I think you should know about: Project Veritas Defeats Twitter's Attempt to Transfer Legal Case to Friendly CourtNebraska Gov. Makes July “Victims of Communism Month”Jeff Bezos' Net Worth Hits Record $211 Billion After Pentagon Cancels Microsoft's JEDI Contract Plug: Fight Laugh Feast Conference in Lebanon, TN, just outside of Nashville.  Sex is inherently political. What you do in the privacy of the bedroom never stays there. It always impacts the world. A culture is either built on the fruitfulness of a godly union between one man and one woman, or else it dies from self-inflicted fruitlessness and sexual rebellion against God. Worldview matters, the nuclear family matters, definitions of male and female matter, godly children matter. Our sexual choices and values are building and cultivating a particular kind of public square. Join us in Lebanon, TN with Pastor Douglas Wilson, Voddie Baucham, Doug TenNapel, David Bahnsen, and then on Saturday will have 9 SWAT talks with over 20 speakers arming you to go out into the world to take dominion with your gifts and abilities. Registration is live now: flfnetwork.com/politics-of-sex/ Seating is limited!  Trump to sue Facebook's Mark Zuckerberg, Twitter's Jack Dorsey, Google's Sundar Pichai According to American Military News: “Former President Donald Trump announced class-action lawsuits against Facebook CEO Mark Zuckerberg, Google CEO Sundar Pichai, and Twitter CEO Jack Dorsey Wednesday after being kicked off multiple social media platforms earlier this year. “We're asking the U.S. District Court for the Southern District of Florida to order an immediate halt to social media companies illegal, shameful censorship of the American people and that's exactly what they are doing,” Trump said Wednesday in a press conference. “We're demanding an end to the shadow-banning, a stop to the silencing, and a stop to the blacklisting, banishing and canceling that you know so well,” Trump continued. “Our case will prove this censorship is unlawful, it's unconstitutional, and it's completely un-American.” The America First Policy Institute, a nonprofit created by former Trump administration personnel earlier this year, will reportedly support Trump's legal efforts. The class action lawsuit allows Trump to represent a larger group of people who he claims have been censored as a result of biased policies. “This is going to be a very, very important game changer for our country,” Mr. Trump said. “It will be a pivotal battle in the defense of the First Amendment, and in the end I'm confident that we will achieve a historic victory for American freedom and at the same time freedom of speech.” Mr. Trump was banned from Twitter, Facebook and Instagram in the wake of the January 6 storming of Capitol Hill while he was still President of the United States. Twitter permanently suspended then-President Trump's account due to alleged “risk of further incitement of violence.” “This determination is based on a number of factors, including: President Trump's statement that he will not be attending the Inauguration is being received by a number of his supporters as further confirmation that the election was not legitimate,” Twitter said in a statement. The statement continued, “The use of the words “American Patriots” to describe some of his supporters is also being interpreted as support for those committing violent acts at the US Capitol.” Also in January, Facebook suspended Trump from its platform because, at the time, the “risks of allowing the President” to post on Facebook for the remainder of his term “are simply too great,” CEO Mark Zuckerberg asserted. During the press conference, Mr. Trump was asked how he plans to fight the argument that Facebook, Twitter and Google are private companies, Trump echoed earlier comments from his team asserting they are no longer private companies due to their “collusion” with government entities. “Well, they say that they're private but they're no longer private,” Trump said. Pam Boni, fmr. Florida attorney general and member of America First Policy constitutional litigation team, explained, “When you have Mark Zuckerberg and others being called in front of Congress and being coerced and being questioned by all these congressmen, and then you also have Mark Zuckerberg emailing with Dr. Fauci about COVID…a private company is communicating with the federal government and parts of that were redacted,” she continued. “[The social media companies] are not immune [under Section 230] anymore.”” Pfizer vaccine less effective against delta variant https://thehill.com/policy/healthcare/public-global-health/561627-pfizer-vaccine-less-effective-against-delta-variant?rl=1 According to the Hill: “A study conducted in Israel found that the Pfizer COVID-19 vaccine is somewhat less effective against the more infectious delta variant, though it was still found to be effective at preventing severe illness. As The Wall Street Journal reports, the Pfizer vaccine protected 64 percent of immunized people during an outbreak of the delta variant, a sharp drop when compared to the 94 percent of people it had previously been shown to protect. However, the shot was still 94 percent effective at preventing severe illness, a slight decrease from the 97 percent that were kept from experiencing severe illness previously. The data for the study was collected from June 6 through early July, according to officials from Israel's Health Ministry. The data and the methodology of the study was not released, according to the Journal.” Folks- I am excited to let you know about our new partnership with Dime Payments. Dime Payments is a Christian owned processing payment business. Every business needs a payment process system, so please go to https://dimepayments.com/flf and sign your business up. Working with them supports us. They wont cancel you, like Stripe canceled President Trump. They wont cancel you, like Mailchimp canceled the Babylon Bee. Check them out. At least have a phone call and tell them that CrossPolitic sent you. Go to https://dimepayments.com/flf.  Assassins Kill President of Haiti in Midnight Home Invasion https://www.breitbart.com/latin-america/2021/07/07/assassins-kill-president-of-haiti-in-midnight-home-invasion/ ““Around one (1) o'clock in the morning, on the night of Tuesday July 6 to Wednesday July 7, 2021, a group of unidentified individuals, some of whom spoke in Spanish, attacked the private residence of the President of the Republic and thus mortally wounded the Head of State,” Joseph's statement to the Haitian public read, according to the national outlet Haiti Libre. “Wounded by gunshot, the First Lady is receiving the care that her situation requires.” Joseph referred to the killing as “odious, inhuman and barbaric” and urged the public to remain calm. The statement also claimed the situation was “under control.” Authorities shut down Port-au-Prince's international airport to prevent suspects from fleeing and have prevented planes arriving there on flights that left before the assassination from landing. In addition to First Lady Martine Moïse, one of the president's children was present for the attack but reportedly uninjured. Moïse was 53 years old. Moïse took over for predecessor Michel Martelly in the aftermath of the chaotic 2015 elections as a placeholder president. Moïse insisted that his term began in 2017, thus making him legitimate president through 2022, but faced opposition who claimed that his term had expired by this year and branded him a dictator. Opposition leaders attempted to install a parallel president, 72-year-old judge Joseph Mécène, in February, but Mécène has not received any international recognition and has not made any significant public pronouncements since allegedly becoming president. In addition to pressure from opposition leaders to step down, Moïse faced mounting demands from Haitian business leaders to consider establishing relations with China. Haiti is one of the few remaining nations in the world to recognize Taiwan's sovereignty and maintain close ties to that country. Under the Communist Party's “One China” policy, Beijing does not maintain any diplomatic relations with countries that recognize Taiwan. In an interview with Taiwan News published Wednesday, Haiti's ambassador to Taiwan asserted that Moïse valued the bilateral relationship and had no intention of accepting lucrative Chinese loan offers to abandon Haiti's relationship with Taiwan. Joseph, the prime minister, was scheduled to soon leave his post after serving three months in office. Moïse announced the appointment of his seventh prime minister, Ariel Henry, on Monday. Joseph congratulated Henry and had not indicated any conflict existed between the two.” Newsom needs to halt transgender mixing of prison populations, women advocates say https://news.yahoo.com/newsom-needs-halt-transgender-mixing-201200699.html According to Yahoo News: “A California law allowing transgender inmates to pick the prison gender of their choice has come under fire from a women's rights group citing abuse of females by men. In a letter to Gov. Gavin Newsom, the Women's Liberation Front accused the state of violating the constitutional rights of incarcerated women by allowing men into their living quarters to “prey on women.” Since the law took effect on Jan. 1, WLF has received numerous complaints of assaulted, abused, and traumatized women at the hands of male inmates transferred into their prisons, WoLF Legal Director Lauren Adams said. “We are working with a woman who was punched in the face so hard by a new transfer that she couldn't chew for three days. He was taken away and released back in a different yard with no restrictions,” Adams said. “He was her cellmate. She had to sleep with him.” Other women have been sexually abused in the past and must now contend with nude men sharing communal showers, Adams said. “One woman went in there with two naked men showering who still had penises,” Adams added. “It was incredibly traumatic and scary, to know for, [possibly], the rest of their lives they are going to be subjected to this.” The state currently has 273 transfer requests; 266 are from people housed at male institutions requesting to be transferred to a female institution, and seven are from people at female institutions requesting to be transferred to a male institution, according to the Department of Corrections and Rehabilitation. California has 1,286 inmates identified as transgender or nonbinary. Currently, 24 male prisoners have been transferred to female institutions. WoLF theorizes that many men transferring into women's prisons are not transgender but are just trying to escape their current living situation.” Pennsylvania GOP state Sen. Mastriano announces investigation into 2020 election results https://justthenews.com/nation/states/pennsylvania-state-sen-doug-mastriano-announces-investigation-2020-general-election According to Just the News: “ennsylvania state Sen. Doug Mastriano announced Wednesday that he will lead an investigation into the state's election system, saying it will "go a long way to restore trust." In his capacity as chairperson of the state Senate's Intergovernmental Operations Committee, Mastriano sent letters to Pennsylvania counties requesting information needed for his investigation. "A forensic investigation of our election results and processes for the 2020 General Election and the 2021 primary will go a long way to restore trust in our system," Mastriano, a Republican, said in a press release. "Voting is the fundamental right of all citizens. We should continually look for ways to improve the voting process to ensure every voice is heard." Pennsylvania follows Arizona in efforts to examine the results of last year's election results, amid concerns about voting irregularities and fraud, and to try to ensure systems are secure for future balloting. Much of the concern about fraud centers on mail-in ballots. In 2020, there were 2.7 million mail-in ballots cast, compared to 263,000 in 2016. Mastriano also said the state's Supreme Court changed its guidances and rulings on mail-in ballots, just days before the 2020 elections, which perhaps left the system more vulnerable to fraud or other voter miscount.  However, Mastriano make clear the intent of the probe is not to try to  overturn the results of the 2020 election.” Closing This is Gabriel Rench with Crosspolitic News. Support Rowdy Christian media by joining our club at fightlaughfeast.com, downloading our App, and head to our annual Fight Laugh Feast Conference next fall. With your partnership, together we will fight outdated and compromised media, engage news and politics with the gospel, and replace lies and darkness with truth and light. Go to fightlaughfeast.com to take all these actions. Have a great day. Lord bless  

CrossPolitic Show
Daily News Brief for Thursday, July 8, 2021

CrossPolitic Show

Play Episode Listen Later Jul 8, 2021 1141:19


Daily News Brief for Thursday, July 8, 2021 Your magazine has been shipped! Thanks for your patience as we work out the kinks! So, check your mailbox, as it should arrive in the next couple of weeks! Take pictures and post them on Social Media, it is fun to see all those who are subscribing to the magazine!  First some news that I am not going to get to, that I think you should know about: Project Veritas Defeats Twitter's Attempt to Transfer Legal Case to Friendly CourtNebraska Gov. Makes July “Victims of Communism Month”Jeff Bezos' Net Worth Hits Record $211 Billion After Pentagon Cancels Microsoft's JEDI Contract Plug: Fight Laugh Feast Conference in Lebanon, TN, just outside of Nashville.  Sex is inherently political. What you do in the privacy of the bedroom never stays there. It always impacts the world. A culture is either built on the fruitfulness of a godly union between one man and one woman, or else it dies from self-inflicted fruitlessness and sexual rebellion against God. Worldview matters, the nuclear family matters, definitions of male and female matter, godly children matter. Our sexual choices and values are building and cultivating a particular kind of public square. Join us in Lebanon, TN with Pastor Douglas Wilson, Voddie Baucham, Doug TenNapel, David Bahnsen, and then on Saturday will have 9 SWAT talks with over 20 speakers arming you to go out into the world to take dominion with your gifts and abilities. Registration is live now: flfnetwork.com/politics-of-sex/ Seating is limited!  Trump to sue Facebook's Mark Zuckerberg, Twitter's Jack Dorsey, Google's Sundar Pichai According to American Military News: “Former President Donald Trump announced class-action lawsuits against Facebook CEO Mark Zuckerberg, Google CEO Sundar Pichai, and Twitter CEO Jack Dorsey Wednesday after being kicked off multiple social media platforms earlier this year. “We're asking the U.S. District Court for the Southern District of Florida to order an immediate halt to social media companies illegal, shameful censorship of the American people and that's exactly what they are doing,” Trump said Wednesday in a press conference. “We're demanding an end to the shadow-banning, a stop to the silencing, and a stop to the blacklisting, banishing and canceling that you know so well,” Trump continued. “Our case will prove this censorship is unlawful, it's unconstitutional, and it's completely un-American.” The America First Policy Institute, a nonprofit created by former Trump administration personnel earlier this year, will reportedly support Trump's legal efforts. The class action lawsuit allows Trump to represent a larger group of people who he claims have been censored as a result of biased policies. “This is going to be a very, very important game changer for our country,” Mr. Trump said. “It will be a pivotal battle in the defense of the First Amendment, and in the end I'm confident that we will achieve a historic victory for American freedom and at the same time freedom of speech.” Mr. Trump was banned from Twitter, Facebook and Instagram in the wake of the January 6 storming of Capitol Hill while he was still President of the United States. Twitter permanently suspended then-President Trump's account due to alleged “risk of further incitement of violence.” “This determination is based on a number of factors, including: President Trump's statement that he will not be attending the Inauguration is being received by a number of his supporters as further confirmation that the election was not legitimate,” Twitter said in a statement. The statement continued, “The use of the words “American Patriots” to describe some of his supporters is also being interpreted as support for those committing violent acts at the US Capitol.” Also in January, Facebook suspended Trump from its platform because, at the time, the “risks of allowing the President” to post on Facebook for the remainder of his term “are simply too great,” CEO Mark Zuckerberg asserted. During the press conference, Mr. Trump was asked how he plans to fight the argument that Facebook, Twitter and Google are private companies, Trump echoed earlier comments from his team asserting they are no longer private companies due to their “collusion” with government entities. “Well, they say that they're private but they're no longer private,” Trump said. Pam Boni, fmr. Florida attorney general and member of America First Policy constitutional litigation team, explained, “When you have Mark Zuckerberg and others being called in front of Congress and being coerced and being questioned by all these congressmen, and then you also have Mark Zuckerberg emailing with Dr. Fauci about COVID…a private company is communicating with the federal government and parts of that were redacted,” she continued. “[The social media companies] are not immune [under Section 230] anymore.”” Pfizer vaccine less effective against delta variant https://thehill.com/policy/healthcare/public-global-health/561627-pfizer-vaccine-less-effective-against-delta-variant?rl=1 According to the Hill: “A study conducted in Israel found that the Pfizer COVID-19 vaccine is somewhat less effective against the more infectious delta variant, though it was still found to be effective at preventing severe illness. As The Wall Street Journal reports, the Pfizer vaccine protected 64 percent of immunized people during an outbreak of the delta variant, a sharp drop when compared to the 94 percent of people it had previously been shown to protect. However, the shot was still 94 percent effective at preventing severe illness, a slight decrease from the 97 percent that were kept from experiencing severe illness previously. The data for the study was collected from June 6 through early July, according to officials from Israel's Health Ministry. The data and the methodology of the study was not released, according to the Journal.” Folks- I am excited to let you know about our new partnership with Dime Payments. Dime Payments is a Christian owned processing payment business. Every business needs a payment process system, so please go to https://dimepayments.com/flf and sign your business up. Working with them supports us. They wont cancel you, like Stripe canceled President Trump. They wont cancel you, like Mailchimp canceled the Babylon Bee. Check them out. At least have a phone call and tell them that CrossPolitic sent you. Go to https://dimepayments.com/flf.  Assassins Kill President of Haiti in Midnight Home Invasion https://www.breitbart.com/latin-america/2021/07/07/assassins-kill-president-of-haiti-in-midnight-home-invasion/ ““Around one (1) o'clock in the morning, on the night of Tuesday July 6 to Wednesday July 7, 2021, a group of unidentified individuals, some of whom spoke in Spanish, attacked the private residence of the President of the Republic and thus mortally wounded the Head of State,” Joseph's statement to the Haitian public read, according to the national outlet Haiti Libre. “Wounded by gunshot, the First Lady is receiving the care that her situation requires.” Joseph referred to the killing as “odious, inhuman and barbaric” and urged the public to remain calm. The statement also claimed the situation was “under control.” Authorities shut down Port-au-Prince's international airport to prevent suspects from fleeing and have prevented planes arriving there on flights that left before the assassination from landing. In addition to First Lady Martine Moïse, one of the president's children was present for the attack but reportedly uninjured. Moïse was 53 years old. Moïse took over for predecessor Michel Martelly in the aftermath of the chaotic 2015 elections as a placeholder president. Moïse insisted that his term began in 2017, thus making him legitimate president through 2022, but faced opposition who claimed that his term had expired by this year and branded him a dictator. Opposition leaders attempted to install a parallel president, 72-year-old judge Joseph Mécène, in February, but Mécène has not received any international recognition and has not made any significant public pronouncements since allegedly becoming president. In addition to pressure from opposition leaders to step down, Moïse faced mounting demands from Haitian business leaders to consider establishing relations with China. Haiti is one of the few remaining nations in the world to recognize Taiwan's sovereignty and maintain close ties to that country. Under the Communist Party's “One China” policy, Beijing does not maintain any diplomatic relations with countries that recognize Taiwan. In an interview with Taiwan News published Wednesday, Haiti's ambassador to Taiwan asserted that Moïse valued the bilateral relationship and had no intention of accepting lucrative Chinese loan offers to abandon Haiti's relationship with Taiwan. Joseph, the prime minister, was scheduled to soon leave his post after serving three months in office. Moïse announced the appointment of his seventh prime minister, Ariel Henry, on Monday. Joseph congratulated Henry and had not indicated any conflict existed between the two.” Newsom needs to halt transgender mixing of prison populations, women advocates say https://news.yahoo.com/newsom-needs-halt-transgender-mixing-201200699.html According to Yahoo News: “A California law allowing transgender inmates to pick the prison gender of their choice has come under fire from a women's rights group citing abuse of females by men. In a letter to Gov. Gavin Newsom, the Women's Liberation Front accused the state of violating the constitutional rights of incarcerated women by allowing men into their living quarters to “prey on women.” Since the law took effect on Jan. 1, WLF has received numerous complaints of assaulted, abused, and traumatized women at the hands of male inmates transferred into their prisons, WoLF Legal Director Lauren Adams said. “We are working with a woman who was punched in the face so hard by a new transfer that she couldn't chew for three days. He was taken away and released back in a different yard with no restrictions,” Adams said. “He was her cellmate. She had to sleep with him.” Other women have been sexually abused in the past and must now contend with nude men sharing communal showers, Adams said. “One woman went in there with two naked men showering who still had penises,” Adams added. “It was incredibly traumatic and scary, to know for, [possibly], the rest of their lives they are going to be subjected to this.” The state currently has 273 transfer requests; 266 are from people housed at male institutions requesting to be transferred to a female institution, and seven are from people at female institutions requesting to be transferred to a male institution, according to the Department of Corrections and Rehabilitation. California has 1,286 inmates identified as transgender or nonbinary. Currently, 24 male prisoners have been transferred to female institutions. WoLF theorizes that many men transferring into women's prisons are not transgender but are just trying to escape their current living situation.” Pennsylvania GOP state Sen. Mastriano announces investigation into 2020 election results https://justthenews.com/nation/states/pennsylvania-state-sen-doug-mastriano-announces-investigation-2020-general-election According to Just the News: “ennsylvania state Sen. Doug Mastriano announced Wednesday that he will lead an investigation into the state's election system, saying it will "go a long way to restore trust." In his capacity as chairperson of the state Senate's Intergovernmental Operations Committee, Mastriano sent letters to Pennsylvania counties requesting information needed for his investigation. "A forensic investigation of our election results and processes for the 2020 General Election and the 2021 primary will go a long way to restore trust in our system," Mastriano, a Republican, said in a press release. "Voting is the fundamental right of all citizens. We should continually look for ways to improve the voting process to ensure every voice is heard." Pennsylvania follows Arizona in efforts to examine the results of last year's election results, amid concerns about voting irregularities and fraud, and to try to ensure systems are secure for future balloting. Much of the concern about fraud centers on mail-in ballots. In 2020, there were 2.7 million mail-in ballots cast, compared to 263,000 in 2016. Mastriano also said the state's Supreme Court changed its guidances and rulings on mail-in ballots, just days before the 2020 elections, which perhaps left the system more vulnerable to fraud or other voter miscount.  However, Mastriano make clear the intent of the probe is not to try to  overturn the results of the 2020 election.” Closing This is Gabriel Rench with Crosspolitic News. Support Rowdy Christian media by joining our club at fightlaughfeast.com, downloading our App, and head to our annual Fight Laugh Feast Conference next fall. With your partnership, together we will fight outdated and compromised media, engage news and politics with the gospel, and replace lies and darkness with truth and light. Go to fightlaughfeast.com to take all these actions. Have a great day. Lord bless  

Noticias RNN
Emisión Estelar de #NoticiasRNN 12-05-2021

Noticias RNN

Play Episode Listen Later May 13, 2021 59:54


Haitianos residentes en el país criticaron que el ex presidente Michel Martelly esté promoviendo presentaciones artísticas cuando Haití se hunde en medio de una crisis política y de seguridad protagonizada por las bandas de secuestradores. #NoticiasRN

Jause Podcast
Instabilite politique, en quoi consiste l'implication des machines électorales?

Jause Podcast

Play Episode Listen Later Nov 14, 2020 12:07


Supposons qu'après chaque élection le pays plonge dans une crise politique dite post-électorale. Supposons que la machine électorale soit entachée de fraudes et d'irrégularités. Manque de confiance de la population à l'égard des conseillers. L'opposition crie au scandal. Supposons que les joutes aient lieu malgré toutes les contestations. Les candidats qui sortiront vainqueurs soit au niveau legislatif, soit au niveau presidentiel sont contestés par les partis de l'opposition surtout s'ils viennent de la lignée du president sortant qui organisent ces joutes. Voilà le scenario qu'on assiste souvent dans l'histoire des elections haitiennes depuis plusieurs decennies. Aristide a connu des moments difficiles apres que René Préval lui a légué un pouvoir épineux qui occasionnera sa chute en 2004. Préval a aussi passé le pouvoir à Michel Matelly; vives contestations dans les rues pour exiger le départ du chanteur Sweet Micky. Un quinquennat de tourmente pour la premiere version du Régime PHTK. Aujourd'hui Jovenel Moise est au pouvoir mais tres contesté. On accuse le CEP de Leopold Berlanger de manipuler les résultats en faveur du successeur de Michel Martelly qui appartient aussi à la meme famille "Tèt Kale" Ce dernier est aussi décrié d'avoir participé au plus grand scsndal du siècle, la dillapidation du fonds "Petro caribe" https://www.spreaker.com/episode/41295388 --- Send in a voice message: https://anchor.fm/jause-varin/message

Here And There with Dave Marash
Here And There 25 November, 2019 Amy Wilentz

Here And There with Dave Marash

Play Episode Listen Later Nov 25, 2019 51:15


 Haiti, a country in perpetual crisis, may have hit bottom.  Months of street-snarling, economy paralyzing demonstrations have endangered the Presidency of Jovenal Moises, in part because the President who chose Moises to succeed him, Michel Martelly is accused of helping loot the national government of more than $2 billion.  Longtime Haiti expert Amy Wilentz  sorts things out, as Haitians try to find a path to better governance and a better future. 

Sojourner Truth Radio
Sojourner Truth Radio: September 27, 2019 - The Truth About Haiti, Voices of Resistance

Sojourner Truth Radio

Play Episode Listen Later Sep 27, 2019 53:18


Today on Sojourner Truth, The Truth About Haiti: Voices of Resistance. The Sojourner Truth team is on the ground in Haiti. We are in the country's capital city, Port-au-Prince. We are hoping to speak with as many people as possible about the reality of what is going on in Haiti. Those of you who follow our show know that we cover Haiti quite a bit. This is our third trip this year alone. Previously, we covered massacres in the Lasalin neighborhood of Port-au-Prince and spoke directly with victims and survivors of those massacres. Now, we're back in Haiti. The situation has deteriorated, if one would believe that is possible. People are in constant protest mode, demanding that the President of Haiti, Jovenel Moise, who is backed by the United States, step down. There have been massive protests; not only in Port-au-Prince, but in other parts of Haiti. A couple of days ago, the airport was closed for a little bit because of a fire that took place there. The United States government has placed a Level 3 warning to visitors in Haiti. It's not yet reached a Level 4, where they tell people not to go, but they are asking all personnel of the U.S. Embassy to stay close to its grounds. They're asking those who are planning to visit Haiti to reassess if they would like to go. We have also heard that schools, banks and supermarkets have been closed. The present government and the previous government, headed by Michel Martelly, are both from the same political party. The party is said to have been connected to the disappearance of over $4 billion loaned to Haiti from Venezuela as part of the PetroCaribe program. Now, the Haitian people are demanding accountability and are raising concerns about security, given ongoing crackdowns by people said to be associated with the government. Today, we find out exactly what is happening from people who live here and who experience this day in and day out. We speak with Maria Pierre, a campaigner, educator and mother, as well as other people on the ground in Port-au-Prince.

Sojourner Truth Radio
News Headlines: September 27, 2019

Sojourner Truth Radio

Play Episode Listen Later Sep 26, 2019 5:03


Today on Sojourner Truth, The Truth About Haiti: Voices of Resistance. The Sojourner Truth team is on the ground in Haiti. We are in the country's capital city, Port-au-Prince. We are hoping to speak with as many people as possible about the reality of what is going on in Haiti. Those of you who follow our show know that we cover Haiti quite a bit. This is our third trip this year alone. Previously, we covered massacres in the Lasalin neighborhood of Port-au-Prince and spoke directly with victims and survivors of those massacres. Now, we're back in Haiti. The situation has deteriorated, if one would believe that is possible. People are in constant protest mode, demanding that the President of Haiti, Jovenel Moise, who is backed by the United States, step down. There have been massive protests; not only in Port-au-Prince, but in other parts of Haiti. A couple of days ago, the airport was closed for a little bit because of a fire that took place there. The United States government has placed a Level 3 warning to visitors in Haiti. It's not yet reached a Level 4, where they tell people not to go, but they are asking all personnel of the U.S. Embassy to stay close to its grounds. They're asking those who are planning to visit Haiti to reassess if they would like to go. We have also heard that schools, banks and supermarkets have been closed. The present government and the previous government, headed by Michel Martelly, are both from the same political party. The party is said to have been connected to the disappearance of over $4 billion loaned to Haiti from Venezuela as part of the PetroCaribe program. Now, the Haitian people are demanding accountability and are raising concerns about security, given ongoing crackdowns by people said to be associated with the government. Today, we find out exactly what is happening from people who live here and who experience this day in and day out. We speak with Maria Pierre, a campaigner, educator and mother, as well as other people on the ground in Port-au-Prince.

Sojourner Truth Radio
News Headlines: September 27, 2019

Sojourner Truth Radio

Play Episode Listen Later Sep 26, 2019 5:03


Today on Sojourner Truth, The Truth About Haiti: Voices of Resistance. The Sojourner Truth team is on the ground in Haiti. We are in the country's capital city, Port-au-Prince. We are hoping to speak with as many people as possible about the reality of what is going on in Haiti. Those of you who follow our show know that we cover Haiti quite a bit. This is our third trip this year alone. Previously, we covered massacres in the Lasalin neighborhood of Port-au-Prince and spoke directly with victims and survivors of those massacres. Now, we're back in Haiti. The situation has deteriorated, if one would believe that is possible. People are in constant protest mode, demanding that the President of Haiti, Jovenel Moise, who is backed by the United States, step down. There have been massive protests; not only in Port-au-Prince, but in other parts of Haiti. A couple of days ago, the airport was closed for a little bit because of a fire that took place there. The United States government has placed a Level 3 warning to visitors in Haiti. It's not yet reached a Level 4, where they tell people not to go, but they are asking all personnel of the U.S. Embassy to stay close to its grounds. They're asking those who are planning to visit Haiti to reassess if they would like to go. We have also heard that schools, banks and supermarkets have been closed. The present government and the previous government, headed by Michel Martelly, are both from the same political party. The party is said to have been connected to the disappearance of over $4 billion loaned to Haiti from Venezuela as part of the PetroCaribe program. Now, the Haitian people are demanding accountability and are raising concerns about security, given ongoing crackdowns by people said to be associated with the government. Today, we find out exactly what is happening from people who live here and who experience this day in and day out. We speak with Maria Pierre, a campaigner, educator and mother, as well as other people on the ground in Port-au-Prince.

Sojourner Truth Radio
Sojourner Truth Radio: September 27, 2019 - The Truth About Haiti, Voices of Resistance

Sojourner Truth Radio

Play Episode Listen Later Sep 26, 2019 53:18


Today on Sojourner Truth, The Truth About Haiti: Voices of Resistance. The Sojourner Truth team is on the ground in Haiti. We are in the country's capital city, Port-au-Prince. We are hoping to speak with as many people as possible about the reality of what is going on in Haiti. Those of you who follow our show know that we cover Haiti quite a bit. This is our third trip this year alone. Previously, we covered massacres in the Lasalin neighborhood of Port-au-Prince and spoke directly with victims and survivors of those massacres. Now, we're back in Haiti. The situation has deteriorated, if one would believe that is possible. People are in constant protest mode, demanding that the President of Haiti, Jovenel Moise, who is backed by the United States, step down. There have been massive protests; not only in Port-au-Prince, but in other parts of Haiti. A couple of days ago, the airport was closed for a little bit because of a fire that took place there. The United States government has placed a Level 3 warning to visitors in Haiti. It's not yet reached a Level 4, where they tell people not to go, but they are asking all personnel of the U.S. Embassy to stay close to its grounds. They're asking those who are planning to visit Haiti to reassess if they would like to go. We have also heard that schools, banks and supermarkets have been closed. The present government and the previous government, headed by Michel Martelly, are both from the same political party. The party is said to have been connected to the disappearance of over $4 billion loaned to Haiti from Venezuela as part of the PetroCaribe program. Now, the Haitian people are demanding accountability and are raising concerns about security, given ongoing crackdowns by people said to be associated with the government. Today, we find out exactly what is happening from people who live here and who experience this day in and day out. We speak with Maria Pierre, a campaigner, educator and mother, as well as other people on the ground in Port-au-Prince.

RCI Canadá en las Américas Café
Canadá en las Américas Café 27-29 de julio

RCI Canadá en las Américas Café

Play Episode Listen Later Jul 27, 2018


Escuche ES_Reportage_3-20180727-WRS30 Bienvenidos a Canadá en las Américas Café, una emisión producida por la sección en español del difusor público, Radio Canadá Internacional. En esta emisión les presentamos los temas destacados de la semana y compartimos sus comentarios y correos electrónicos. Este programa se encuentra disponible en nuestro sitio, rcinet.ca. Nuestro correo electrónico es amlat@rcinet.ca Nuestro correo regular es: Radio Canadá Internacional Apartado Postal 6000 Montreal, Canadá H3C 3A8 https://www.youtube.com/watch?v=0B_wGRk3W28 En la versión radio de este programa, disponible en nuestro sitio rcinet.ca, les presentaremos la música de artistas que usan nombres geográficos canadienses. Del grupo llamado “Of Montreal”, escucharemos el tema “Cato as a Pun”. Del saxofonista estadounidense Ike Quebec, fallecido en 1963, escucharemos el tema “Blue Harlem”, del grupo británico Arctic Monkeys escucharemos “Fluorescent Adolescent” y desde Haití Sweet Micky, que llegó a la presidencia de esa país con el nombre de Michel Martelly, escucharemos “I don’t care”. https://www.youtube.com/watch?v=7_WDugKPnlk Temas de la semana “Vincular la seguridad fronteriza con el crimen y los refugiados es peligroso e irresponsable” La realidad de la frontera entre Canadá y Estados Unidos parece blanco de la retórica, más que de tensiones concretas. Foto: iStock. Contrariamente a la retórica que parece predominar en el discurso político cuando se habla de fronteras, y donde los términos contrabando, crimen organizado, extremismo y migrantes ilegales son corrientes, el plan anunciado por Washington para reforzar la seguridad en la frontera con Canadá buscaría, contrariamente a lo que se dice, facilitar el cruce limítrofe “en regla” de personas y bienes. Así lo entiende el experto en criminología David Moffette, en diálogo con Radio Canadá Internacional. “Data Transfer Project”, un gran proyecto para facilitar la migración de servicios Foto: iStock Google, Microsoft, Facebook y Twitter decidieron unir fuerzas en el proyecto “Data Transfer Project”. El plan es crear una plataforma de portabilidad de datos que permitirá intercambiar información entre diversas aplicaciones. Según datos publicados en la página Web del proyecto, el objetivo principal es lograr una colaboración de organizaciones comprometidas con la construcción de un marco de trabajo común de código abierto que permitirá la conexión de cualquier proveedor de servicios en línea, y permitir de esta manera, mover los datos entre las plataformas sin fisuras, de manera directa e iniciada por cada usuario entre las plataformas elegidas. Julia Sánchez, de la cooperación internacional a la política canadiense Julia Sánchez, ex presidenta y directora general del Consejo canadiense para la cooperación internacional. CCCI, actualmente candidata en las próximas elecciones federales en 2019. Ella vivió en América Latina, en Asia, viajó por África y otras partes del mundo. Hasta hace poco dirigía el prestigioso Consejo Canadiense para la Cooperación Internacional, CCCI. Esta semana ella dio el salto a la política. Pero no en cualquier distrito, sino en el que perteneció al líder del NPD, Thomas Mulcair, jefe de la oposición en Ottawa en tiempos del conservador Harper. Será la candidata a diputada federal del Nuevo Partido Democrático en el distrito de Outremont, en Montreal, cuando se convoque a una elección parcial, probablemente a fines de este otoño. Los treinta libros del autor canadiense Dany Laferrière El autor canadiense Dany Laferrière celebra sus treinta obras literarias. (Foto: Rufo Valencia/RCI) En el marco del próximo Festival Haití En Folie, que es una celebración de la cultura haitiano-canadiense, el escritor Dany Laferrière presentará en la Gran Biblioteca de Montreal este próximo viernes 27 de julio una conferencia titulada “Dany Laferrière a corazón abierto – 30 libros más tarde”. Dany Laferriére,

RCI | Español : Canadá en las Américas Café
Canadá en las Américas Café 27-29 de julio

RCI | Español : Canadá en las Américas Café

Play Episode Listen Later Jul 27, 2018


Escuche ES_Reportage_3-20180727-WRS30 Bienvenidos a Canadá en las Américas Café, una emisión producida por la sección en español del difusor público, Radio Canadá Internacional. En esta emisión les presentamos los temas destacados de la semana y compartimos sus comentarios y correos electrónicos. Este programa se encuentra disponible en nuestro sitio, rcinet.ca. Nuestro correo electrónico es amlat@rcinet.ca Nuestro correo regular es: Radio Canadá Internacional Apartado Postal 6000 Montreal, Canadá H3C 3A8 https://www.youtube.com/watch?v=0B_wGRk3W28 En la versión radio de este programa, disponible en nuestro sitio rcinet.ca, les presentaremos la música de artistas que usan nombres geográficos canadienses. Del grupo llamado “Of Montreal”, escucharemos el tema “Cato as a Pun”. Del saxofonista estadounidense Ike Quebec, fallecido en 1963, escucharemos el tema “Blue Harlem”, del grupo británico Arctic Monkeys escucharemos “Fluorescent Adolescent” y desde Haití Sweet Micky, que llegó a la presidencia de esa país con el nombre de Michel Martelly, escucharemos “I don't care”. https://www.youtube.com/watch?v=7_WDugKPnlk Temas de la semana “Vincular la seguridad fronteriza con el crimen y los refugiados es peligroso e irresponsable” La realidad de la frontera entre Canadá y Estados Unidos parece blanco de la retórica, más que de tensiones concretas. Foto: iStock. Contrariamente a la retórica que parece predominar en el discurso político cuando se habla de fronteras, y donde los términos contrabando, crimen organizado, extremismo y migrantes ilegales son corrientes, el plan anunciado por Washington para reforzar la seguridad en la frontera con Canadá buscaría, contrariamente a lo que se dice, facilitar el cruce limítrofe “en regla” de personas y bienes. Así lo entiende el experto en criminología David Moffette, en diálogo con Radio Canadá Internacional. “Data Transfer Project”, un gran proyecto para facilitar la migración de servicios Foto: iStock Google, Microsoft, Facebook y Twitter decidieron unir fuerzas en el proyecto “Data Transfer Project”. El plan es crear una plataforma de portabilidad de datos que permitirá intercambiar información entre diversas aplicaciones. Según datos publicados en la página Web del proyecto, el objetivo principal es lograr una colaboración de organizaciones comprometidas con la construcción de un marco de trabajo común de código abierto que permitirá la conexión de cualquier proveedor de servicios en línea, y permitir de esta manera, mover los datos entre las plataformas sin fisuras, de manera directa e iniciada por cada usuario entre las plataformas elegidas. Julia Sánchez, de la cooperación internacional a la política canadiense Julia Sánchez, ex presidenta y directora general del Consejo canadiense para la cooperación internacional. CCCI, actualmente candidata en las próximas elecciones federales en 2019. Ella vivió en América Latina, en Asia, viajó por África y otras partes del mundo. Hasta hace poco dirigía el prestigioso Consejo Canadiense para la Cooperación Internacional, CCCI. Esta semana ella dio el salto a la política. Pero no en cualquier distrito, sino en el que perteneció al líder del NPD, Thomas Mulcair, jefe de la oposición en Ottawa en tiempos del conservador Harper. Será la candidata a diputada federal del Nuevo Partido Democrático en el distrito de Outremont, en Montreal, cuando se convoque a una elección parcial, probablemente a fines de este otoño. Los treinta libros del autor canadiense Dany Laferrière El autor canadiense Dany Laferrière celebra sus treinta obras literarias. (Foto: Rufo Valencia/RCI) En el marco del próximo Festival Haití En Folie, que es una celebración de la cultura haitiano-canadiense, el escritor Dany Laferrière presentará en la Gran Biblioteca de Montreal este próximo viernes 27 de julio una conferencia titulada “Dany Laferrière a corazón abierto – 30 libros más tarde”. Dany Laferriére,

What's She On About?
Special Episode: Sak Pase with Jules

What's She On About?

Play Episode Listen Later Apr 19, 2018 18:01


Sak Pase! It's time for another special episode! A quick chat with Jules about his college project exploring identity formation in the Haitian diaspora. What does it mean to be Haitian?Music: Haiti by Michel Martelly

What's She On About?
Special Episode: Sak Pase with Jules

What's She On About?

Play Episode Listen Later Apr 19, 2018 18:01


Sak Pase! It's time for another special episode! A quick chat with Jules about his college project exploring identity formation in the Haitian diaspora. What does it mean to be Haitian?Music: Haiti by Michel Martelly

Liberation Radio
Turkey excludes Kurdish groups from peace talks | PLUS: Haiti rises up

Liberation Radio

Play Episode Listen Later Nov 26, 2017


Elif Sarican of the Kurdish Student Union discusses recent developments in Eastern Turkey. Kim Ives, co-founder and editor of the international weekly newspaper Haiti Liberté, talks about the recent protests in Haiti against the government of President Michel Martelly.

Liberation Radio
Turkey excludes Kurdish groups from peace talks | PLUS: Haiti rises up

Liberation Radio

Play Episode Listen Later Nov 26, 2017


Elif Sarican of the Kurdish Student Union discusses recent developments in Eastern Turkey. Kim Ives, co-founder and editor of the international weekly newspaper Haiti Liberté, talks about the recent protests in Haiti against the government of President Michel Martelly.

GUY WEWE SHOW
MICHEL MARTELLY SPEECH

GUY WEWE SHOW

Play Episode Listen Later Dec 22, 2016 2:01


MICHEL MARTELLY SPEECH by GUY WEWE RADIO A

speech michel martelly
GUY WEWE SHOW
MICHEL MARTELLY (SWEETE MICKY)- PRESS CONFRENCE HAITIAN LABOR DAY FEST

GUY WEWE SHOW

Play Episode Listen Later Sep 2, 2016 29:43


MICHEL MARTELLY (SWEETE MICKY)- PRESS CONFRENCE HAITIAN LABOR DAY FEST by GUY WEWE RADIO A

The Scrum
Donald Trump: The Next Berlusconi?

The Scrum

Play Episode Listen Later Mar 9, 2016 37:58


Donald Trump is a larger-than-life personality and, barring any major development, looks poised to win the Republican nomination. Our two guests this week look abroad at two international figures—Italian Prime Minister Silvio Berlusconi and Haitian President Michel Martelly—and ask: what can happen when big personalities take the reins?

TYT Interviews
Fugees Founder Pras Michél On Haiti, Democracy And Donald Trump (Interview w/ Jayar Jackson)

TYT Interviews

Play Episode Listen Later Feb 4, 2016 48:47


The child of Haitian-born parents, Fugees co-founder Pras Michél has always felt an affinity for the Caribbean nation and the long-suffering Haitian people. After a devastating earthquake hit Haiti in 2010 and the government seemed incapable of or uninterested in helping ease the people’s plight, Pras helped recruit hugely popular musician Michel Martelly, a.k.a. “Sweet Micky,” to run for president. Martelly’s successful campaign is documented in the new film “Sweet Micky For President” (http://www.sweetmickyforpresident.com)  In this wide-ranging interview with The Young Turks’ Jayar Jackson, Pras talks about: - The role of protests in a democratic society - How the Arab Spring and other movements abroad may finally be coming to the United States - What was different about the University of Missouri football team’s protest - and why it succeeded - How the LA Clippers could have made more of an impact to protest against owner Donald Sterling’s racist comments - Whether health care should be a right or a privilege - The Obama legacy - Whether Donald Trump has a real shot at winning the presidency - Sweet Micky as a man of the people and whether fellow Fugee Wyclef Jean could have also won. Follow Pras on Twitter: @PrasMichel For more about the movie: @SweetMickyMovie Follow Jayar on Twitter: @JayarJackson http://sweetmickyforpresident.com Like this interview? Enough that you want to throw a little Bitcoin our way? Great! Do it here: https://www.coinbase.com/TYT For more interviews, subscribe to our channel HERE:  https://www.youtube.com/user/TYTInterviews Support The Young Turks by Subscribing http://www.youtube.com/user/theyoungturks Friend Us on Facebook: http://www.facebook.com/tytinterviews Follow Us on Twitter: http://www.twitter.com/theyoungturks Support TYT for FREE by doing your Amazon shopping through this link (bookmark it!)  http://www.amazon.com/?tag=theyoungturks-20 Support The Young Turks by becoming a member of TYT Nation at http://http://www.tytnetwork.com/subscribe. Your membership supports the day to day operations and is vital for our continued success and growth. In exchange, we provided members only bonuses! We tape a special Post Game show Mon-Thurs and you get access to the entire live show at your convenience in video, audio and podcast formats. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Audio 25 Podcast
Audio 25 Corresponsal en Haití - Inestabilidad estable -

Audio 25 Podcast

Play Episode Listen Later Jan 27, 2015 3:11


Javier San Román, corresponsal en Haití, analiza las protestas que se suceden en el país en contra del presidente Michel Martelly. Esta continua presión social hacia el gobierno, movilizada por la oposición política, surge como consecuencia al continuo retraso en la celebración de las elecciones municipales. "Hay que recordar que la gran mayoría de ciudades y pueblos están gobernados desde verano de 2012 por alcaldes provisionales, elegidos a dedo por Michel Martelly, con la excusa de tener una figura de transición entre alcalde saliente y alcalde entrante. Esta transición dura más de dos años y medio y, lógicamente, la oposición considera que Martelly ha robado las elecciones."

DJ Master Mix's Podcast
Sweet Micky: Mix Medley [2016] (feat. DJ Master Mix)

DJ Master Mix's Podcast

Play Episode Listen Later Jun 25, 2013 55:08


A singer, keyboardist and the former president of Haiti, Michel Martelly "Sweet Micky" is known for his Kompa music, a style of Haitian dance music sung predominantly in the Haitian Creole language, but he blended this with other styles. Martelly popularized a "new generation" of Compas with smaller bands relying on synthesizers and electronic instruments. From 1989 to 2008 Martelly recorded over a dozen studio albums and a number of live CD. Enjoy!!!   Please support the Artists... For the love of Music. I can be reached at (516) 574-2413 (USA)

Alert! Radio
Alert! Radio - Episode 181

Alert! Radio

Play Episode Listen Later Apr 13, 2011


Roger Annis, coordinator of Canada Haiti Action Network, exposes Michel Martelly’s questionable background and talks about where Haiti is going under its new president. Economist Dean Baker, co-director of the Center for Economic and Policy Research in Washington, D.C., explains how the debt ceiling imposed by the US Congress almost shutdown the federal government and comments on Obama’s concessions to the far right. Saul Landau talks about his new film “Will The Real Terrorists Please Stand Up” and comments on how he got the Cuban exile community in Miami and retired FBI and CIA agents to candidly talk about their efforts over the past 50 years to assassinate Fidel Castro and bomb Cuba in an effort to bring down its government.

Hörpunkt Lateinamerika

Folge 23 (13. April 2011): In dieser Folge geht es um den Michel Martelly, den neuen haitianischen Präsidenten, den verstorbenen Befreiungstheologen José Comlin und einen Veranstaltungstipp: das Leipziger Völkerkundemuseum zeigt eine Ausstellung zur Heilkunst traditioneller Wanderheiler aus dem Andenhochland. Moderation: Carolin Kronenburg.