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Invité Afrique
Maximilienne Ngo Mbé: «Il est temps que la France joue son rôle, aujourd'hui plus que jamais»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 4:33


« Au Cameroun, à six mois de la présidentielle, le régime se durcit contre les défenseurs des droits de l'homme », déplore Maximilienne Ngo Mbé, la directrice exécutive du REDHAC, le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale. Aujourd'hui, le REDHAC lui-même est dans le viseur du pouvoir, qui l'a suspendu en décembre dernier et qui poursuit à présent ses dirigeantes devant la justice. « Ce sont des décisions scandaleuses », affirme Human Rights Watch. Quelles sont les situations les plus préoccupantes ? RFI : Le 3 avril dernier, le Parlement européen a voté une résolution demandant aux autorités camerounaises de libérer cinq journalistes. Il s'agit des collègues anglophones Tsi Conrad, Mancho Bibixy, Kingsley Fomunyuy Njoka et Thomas Awa Junior, qui ont rendu compte du conflit armé dans les régions anglophones. Il s'agit également d'Amadou Vamoulké, l'ancien directeur général de la radiotélévision publique camerounaise, la CRTV. Votre réaction ?Maximilienne Ngo Mbé : C'est une petite joie pour nous, parce que les cinq journalistes que vous avez cités, le Redhac a été à leurs côtés. Nous avons mené des actions de plaidoyer depuis plus de cinq à sept ans. C'est donc avec beaucoup de joie que nous recevons cette décision. Nous osons croire qu'elle ne restera pas uniquement sur le papier et que l'Union européenne mettra tout en œuvre pour que leur libération soit effective.Quelles sont les autres personnalités actuellement emprisonnées au Cameroun pour leurs opinions politiques ou simplement pour leurs désaccords avec le pouvoir en place ?Nos pensées vont vers le professeur Alain Fogué, militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Lui a été arrêté alors qu'il allait simplement rendre visite à son président, le professeur Maurice Kamto. Il y a aussi le porte-parole de M. Maurice Kamto, Bibou Nissack, qui a été arrêté chez lui, devant ses enfants et sa femme. Il n'était pas dehors pour manifester, cela ressemble à du kidnapping. Il y a aussi leurs camarades, ils sont 32 aujourd'hui, à rester en prison simplement parce qu'ils ont donné leurs opinions. Il y a aussi le cas de Marafa Hamidou Yaya, dont l'état de santé est très fragile.Marafa Hamidou Yaya a été secrétaire général de la présidence, il est tombé en disgrâce et en prison depuis 2012. Il souffre d'une grave maladie des yeux. Il y a un an, François Hollande a écrit à Paul Biya pour demander de le libérer pour raisons de santé, mais le président camerounais ne bouge pas. Pourquoi cette dureté contre ce prisonnier ?Je ne sais pas si c'est le président qui ne bouge pas ou si c'est la bureaucratie du président qui ne bouge pas. J'ai toujours eu à dire que depuis que je milite — cela fait quand même deux ou trois décennies – lorsque le président Paul Biya a été au courant d'une situation grave il a été prompt à réagir. Depuis un moment, on sait bien qu'il est un peu affaibli par l'âge. Est-ce que son entourage lui fait part de tout ? Je ne peux ni l'affirmer ni l'infirmer. En tout cas, M. Marafa, même pour raisons de santé, humainement, on peut dire qu'il a payé. […] Il devrait au moins pouvoir se faire soigner.Dans six mois, c'est l'élection présidentielle, prévue en octobre. Le parti au pouvoir, le RDPC, demande à Paul Biya, aujourd'hui âgé de 92 ans, de se présenter pour un nouveau mandat de sept ans. Est-ce que cette période est favorable à plus de clémence ou, au contraire, à plus de dureté ?J'avoue que, depuis un moment, on assiste à beaucoup de dureté de la part du gouvernement et du parti au pouvoir. Il ne lésine sur aucun moyen. Maintenant, c'est la même chose pour la justice, la police, l'armée. Vous êtes filé tout le temps, et vous êtes convoqué devant des juridictions. Le ministère de l'Administration territoriale promet la prison à tout le monde. Il empêche même un député de se mouvoir pour présenter son programme politique. Ce même ministère adopte une posture de durcissement de l'espace civique, au détriment de tout ce qu'on entend derrière sur le fait qu'il nous faut des élections pacifiques. Il y a un décalage entre le langage et les faits sur le terrain.Et ce durcissement, vous craignez qu'il s'intensifie à mesure qu'on va se rapprocher de la date du mois d'octobre prochain ?Bien sûr, il n'y a aucun doute là-dessus, si rien n'est fait.Pourquoi ?Parce que le président Paul Biya n'a toujours pas annoncé s'il sera candidat, jusqu'à aujourd'hui, personne ne le sait. Mais on pense que ceux qui sont restés longtemps à ses côtés au pouvoir veulent absolument qu'il continue, car cela leur permet de ne pas rendre de comptes. Ceux qui sont au pouvoir ont bénéficié de tous les privilèges et ont spolié les populations, ils sont à la manœuvre pour ne pas laisser le président, peut-être, aller se reposer et ils vont durcir de plus en plus l'espace. On attire l'attention des pays amis du Cameroun pour que cela ne se fasse pas. Il est donc grand temps que la France joue son rôle, aujourd'hui plus que jamais, pour que cela cesse.

Invité Afrique
Joshua Osih, opposant camerounais: «L'âge du président Biya serait un handicap pour le pays s'il est élu»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 10:38


Au Cameroun, le parti d'opposition SDF, Social Democratic Front, qui s'est réuni en congrès extraordinaire, vient de désigner Joshua Osih comme son candidat à la présidentielle du mois d'octobre prochain. Le SDF a été longtemps la principale force d'opposition dans le pays. Depuis la dernière élection de 2018, il est moins en vue, mais cette année, il croit de nouveau en ses chances. En ligne de Yaoundé, le député Joshua Osih dévoile sa stratégie, qui pourrait bien s'inspirer de celle de Félix Tshisekedi en RDC. RFI : Dans votre programme, vous dîtes vouloir mettre fin aux violences dans les provinces du Nord-ouest et du Sud-ouest en seulement 100 jours. Comment vous allez vous y prendre ?Joshua Osih : Je pense qu'aucun autre parti politique ne connaît mieux le Nord-ouest et le Sud-ouest que nous. Nous savons ce qui se passe. Nous avons largement consulté sur la question. Nous avons parlé à toutes les parties en conflit et nous sommes sereins qu'en trois mois ou un peu plus, nous pouvons faire cesser la violence. Cela ne veut pas dire que la crise politique va s'arrêter. C'est pour cela que nous proposons en même temps de lancer un grand chantier qui devra aboutir au bout de trois ans sur un référendum constitutionnel. Cela va nous permettre de rétablir les équilibres politiques dans ce pays pour éviter des crises futures.Le président Biya, qui vient de fêter ses 92 ans, laisse entendre qu'il sera candidat à sa réélection en octobre prochain. Est-ce que vous pensez que son âge pourrait être un paramètre à prendre en compte dans la campagne ?Nous pensons que certainement l'âge du président de la République serait un handicap pour le pays si jamais il est élu. Vous savez, un président de la République à 100 ans, cela veut tout simplement dire que, si monsieur Biya devenait président de la République pour un autre mandat, le pays allait s'arrêter pour attendre la fin de son mandat. Sept années encore dans le noir, c'est quelque chose que la jeunesse camerounaise ne va pas accepter. C'est quelque chose que tous les Camerounais ne vont pas accepter. Nous sommes confiants que, qu'il soit candidat ou pas, son parti est dans l'impossibilité de gagner les élections de 2025.Dans vos discours, Joshua Osih, vous êtes moins véhément que Maurice Kamto. Est-ce à dire que face au RDPC au pouvoir, le SDF est dans une stratégie moins frontale que le MRC ?Ce n'est pas une question d'être moins véhément ou moins dans une stratégie frontale. C'est tout simplement parce que moi, j'ai appris à faire la politique auprès d'un très grand homme, John Fru Ndi et j'ai compris que, dans la politique, aucun adversaire n'est permanent. C'est déjà le premier point. Deuxièmement, il faut pouvoir se parler, même quand on est en désaccord. Donc, quand on fait la politique par les injures, et là je ne vise aucun parti politique, il y a malheureusement trop de personnes qui pensent qu'il faut passer la journée à insulter les uns et les autres. Nous sommes des adversaires politiques. La première des choses, c'est que nous devons nous respecter. Donc, je respecte le MRC, je respecte le RDPC, je respecte le PCRN, je respecte tous les partis politiques sur la place en attendant aussi d'eux un respect réciproque.En 2018, face à Joseph Kabila, Martin Fayulu et Félix Tshisekedi avaient deux stratégies différentes et à la fin, c'est Félix Tshisekedi qui est devenu président. Est-ce que vous avez ce scénario congolais dans la tête pour octobre prochain ?Bien sûr et je pense que nous sommes très proches de l'UDPS. Nous avons accompagné l'UDPS lors de ces élections-là. Et donc nous sommes plutôt dans cette logique-là que dans celle de Martin Fayulu. En 1992, nous avons gagné l'élection présidentielle. Tous nous donnent raison que nous avons gagné cette élection. Mais nous avions oublié qu'il faut gagner l'élection et aussi pouvoir prendre le pouvoir. Ce sont deux choses complètement différentes et nous n'avons pas réussi à prendre le pouvoir en 1992. Plus jamais nous n'allons faire cette erreur. Quand on est en politique, il faut avoir la capacité de construire des ponts et de parler avec ceux qui ont perdu le pouvoir pour qu'ensemble, on arrive à construire ce pays. Il ne s'agit pas pour le SDF d'arriver au pouvoir et de mettre tout le monde du RDPC en prison, de les jeter en pâture etc. Non, il s'agit de démontrer que, quand je vais gagner, il n'y aura pas de chasse aux sorcières parce qu'on aura besoin des 30 millions de Camerounais pour rattraper les 43 années que nous avons perdues.Face au candidat du pouvoir, vous serez beaucoup d'opposants. Maurice Kamto, Cabral Libii , Akere Muna, Madame Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya et vous-même. Est-ce que par vos divisions, vous n'ouvrez pas un boulevard au candidat du RDPC au pouvoir ?Mutualiser nos forces dans les bureaux de vote, c'est une voie que nous pensons très importante. Que ceux qui sont dans les bureaux de vote où nous sommes absents nous représentent mutuellement. Et si tous ces autres partis que vous avez cités peuvent être présents dans les 30 000 bureaux de vote avec nous, cela fera que dans les bureaux de vote, il y aura une majorité de représentants de l'opposition par rapport au parti au pouvoir. Et dans ce cas-là, il n'y aurait aucune chance pour que le parti au pouvoir essaie de truquer les résultats. Nous sommes confiants que nous aurons les résultats que nous attendons. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: les prises de position contre une candidature de Paul Biya divisent des fidèles catholiquesÀ lire aussiPrésidentielle au Cameroun: les chefs traditionnels apportent leur «soutien» au président Paul Biya

Africalink | Deutsche Welle
Cameroon's local election chronicles: democracy or deception?

Africalink | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jul 16, 2024 28:48


The Cameroonian government has postponed the 2025 parliamentary and municipal elections to 2026, sparking intense debate. In this podcast, we contrast how postponing elections has affected citizens in Cameroon and Senegal. Josey Mahachi interviews Bassirou Diomaye Faye of Maurice Kamto's MRC party, opposition lawyer Tamfu Richard, and DW's West Africa correspondent Bram Posthumus.

Journal de l'Afrique
Sénégal : les conclusions des assises de la justice entre les mains du président

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 4, 2024 12:31


Au Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a reçu les conclusions des assises de la justice ce jeudi, après un dialogue national organisé il y a quelques semaines réunissant le pouvoir, l'opposition, la société civile et des experts judiciaires. Le président de la République a assuré suivre les recommandations sorties de ces discussions.

Invité Afrique
Présidentielle au Cameroun: «Je suis sensible à la proposition d'un pouvoir de transition», dit Cabral Libii

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 10, 2024 16:59


Au Cameroun, l'opposition se met en ordre de bataille à l'approche de la présidentielle de l'an prochain. En 2018, à la dernière présidentielle, le jeune Cabral Libii, 44 ans, était arrivé officiellement troisième à la surprise générale. Sera-t-il candidat l'année prochaine ? Ce n'est pas encore certain. De passage à Paris, le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), dévoile sa stratégie. RFI : À la présidentielle 2018, vous avez créé la surprise en arrivant troisième et pour les législatives de 2020, vous vous êtes présenté au nom du parti PCRN, vous avez gagné cinq sièges de députés. Mais, depuis quelques mois, le fondateur du PCRN, Robert Kona, veut vous évincer de ce parti. Est-ce, faute de parti, vous ne risquez pas d'être interdit de candidature à la présidentielle de l'année prochaine ?Cabral Libii : D'abord, vous faites bien d'évoquer une tentative d'éviction. Mais ce n'était qu'une tentative malheureuse… Parce que les autres fondateurs – ils étaient trois à la création de ce parti – les deux autres fondateurs ont pris leur responsabilité pour essayer de ramener à la raison l'autre fondateur qui est manipulé par le pouvoir, parce qu'il a fait l'aveu public de ce qu'il agissait sur instruction du ministre de l'Administration territoriale (Minat). Il a clairement affirmé devant les journalistes que l'objectif de toute cette manipulation était de m'empêcher d'être candidat à l'élection présidentielle, parce que le PCRN, ayant des élus, est en capacité d'investir un candidat à l'élection présidentielle.Donc, c'est un acharnement sans précédent qui montre bien que l'objectif, comme l'a dit l'ex-président du parti, est de m'empêcher d'être candidat à l'élection présidentielle. Mais ce n'est certainement pas la médiocrité manipulatoire du Minat, M. Paul Atanga Nji. Ce n'est pas la manipulation d'un ministre qui m'empêchera d'être candidat à l'élection présidentielle. Vous l'avez rappelé tout à l'heure, en 2018, je n'étais président d'aucun parti politique, eh bien, j'ai été candidat. Et pour ce coup-ci, attendons que la justice se prononce. Mais d'ici là, je reste le président national et je suis donc en capacité d'être toujours investi par le PCRN. Et je doute, au regard de ce que je viens de vous expliquer, que la justice se prononce en sa faveur.Alors, vous n'êtes pas le seul opposant au Cameroun, il y a bien sûr Maurice Kamto, qui est arrivé deuxième officiellement à la présidentielle en 2018. Est-ce que vous n'avez pas intérêt de vous rapprocher de Maurice Kamto et de sa nouvelle alliance, l'APC, l'Alliance pour le changement ?Il y a des démarches entreprises au Cameroun pour que les leaders politiques puissent se mettre ensemble. Il y en a principalement deux. Il y en a une qui a été initié par un collègue député, l'honorable Nintcheu, autour de la candidature du professeur Kamto. Et il y a une autre qui a été initiée par le professeur Bilé. Lui, il a une démarche qui m'accroche, moi personnellement et ceux qui me suivent.Il propose que le peuple camerounais élise en 2025 un pouvoir de transition. Transition non pas par un coup d'État, comme on peut le voir dans certains pays, mais transition par le vote. Un pouvoir qui va faire un audit du Cameroun pendant deux ou trois ans, qui va assainir les textes, réécrire la constitution. Et moi, je suis sensible à cette proposition du professeur Bilé d'un pouvoir de transition et j'ai marqué mon accord. Et qui serait, à ce moment, le candidat de l'Alliance pour une transition politique (ATP), que vient de former Olivier Bilé? Déjà, l'ATP, c'est le nom que lui propose. Mais déjà, dans le groupe de travail. Ce n'est peut-être pas assez clair, mais je vous le dis quand même, je ne suis pas sûr que cela va s'appeler ATP, à l'issue de nos concertations. Mais il reste que c'est une dynamique de transition. Qui sera candidat ? Mais on avisera ! Effectivement, l'un des sujets sur lequel nous travaillons, c'est sur le profil de cette candidature, de celui qui va faire deux ou trois ans au pouvoir.Et qui renoncerait au pouvoir à la suite ?Et qui renoncerait immédiatement au pouvoir par la suite ! Et, d'ailleurs, dans la réflexion, certains proposent qu'il accède au pouvoir, il y renonce deux ou trois ans après et il n'est pas candidat lui-même ! C'est donc là l'une des différences avec l'autre plateforme dont je parlais tout à l'heure, où un candidat a déjà été défini et les uns et les autres sont simplement contactés pour se mettre derrière ce candidat. Ce sont deux approches diamétralement opposées.L'autre plateforme dont vous parlez, c'est l'APC de Maurice Kampto.En effet.Alors que vous, vous pourriez peut-être vous effacer derrière Olivier Bilé pour la candidature en 2025 au nom de cette Alliance pour la transition politique, quitte à reporter votre candidature à plus tard, en 2027 ou 2028, une fois la transition terminée ?Je l'ai toujours dit, je suis constant. Vous vous souvenez certainement que, même sur ces antennes, en 2018 déjà, car la question se posait, je pourrais moi m'effacer, moi, Cabral Libii, au profit d'un Olivier Bilé, puisque c'est le nom que vous avez cité ou d'un autre… D'ailleurs, à ma connaissance, M. Olivier Bilé, lui, il n'a pas encore dit s'il serait candidat… Mais dans cette plateforme, il y a, par exemple, Maître Akere Muna, le bâtonnier, qui, lui, a déjà dit qu'il était candidat pour exercer cette fonction-là.Donc, que ce soit lui ou un autre qui aurait la faveur du choix du groupe, moi, je pourrais m'effacer en sa faveur. Tout comme je pourrais, moi-aussi, décider, le cas échéant, d'être candidat, de faire les deux-trois ans et ne pas être candidat derrière et de reporter à plus tard ma candidature. Donc, toutes les hypothèses sont ouvertes, rien n'a été arrêté.À lire aussiCameroun: inquiétude face au refus du gouvernement de légaliser deux nouvelles formations politiques

Invité Afrique
Cameroun: «À vingt mois de l'élection présidentielle, il faut libérer les prisonniers d'opinion»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 20, 2024 10:35


Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale, réclame la libération des 41 militants du parti d'opposition de Maurice Kamto qui sont en prison. Et elle insiste sur d'autres cas emblématiques, comme celui de l'ancien secrétaire général de la présidence Marafa Hamidou Yaya, pour qui l'ancien président français François Hollande vient d'écrire une lettre au chef de l'État camerounais, Paul Biya. Entretien. RFI : Il y a un an, le Cameroun a été bouleversé par l'assassinat à Yaoundé du journaliste Martinez Zogo. Depuis, la justice militaire a inculpé et fait arrêter une vingtaine de personnes dont des agents des services de renseignement et un homme d'affaires bien connu. Est-ce que vous êtes satisfaite - ou non - du travail de la justice militaire ?Maximilienne Ngo Mbe : En ce moment, nous sommes très préoccupés par le silence des autorités judiciaires autour de ce dossier. On craint que justice ne soit jamais rendue à Martinez Zogo, comme ça a été le cas pour un autre journaliste, Samuel Wazizi. Surtout que, jusqu'à aujourd'hui, le corps de Martinez Zogo reste à la morgue. Sa pauvre compagne et sa famille n'arrivent pas à faire le deuil. C'est l'occasion de dire aux autorités camerounaises de faire en sorte que justice soit rendue pour ce journaliste et qu'au moins sa famille puisse faire le deuil. Chez les Bantous, lorsque vous avez perdu quelqu'un et que vous n'avez pas fait le deuil, cette personne n'est pas morte. Et tout le monde le sait, le président de la République le sait, donc ce qui se passe est inadmissible.« Notre principale inquiétude, dit le Conseil des victimes, c'est de ne pas savoir qui a commandité et qui est l'auteur de l'assassinat de Martinez Zogo ». Partagez-vous leur point de vue ?Si les personnes qui sont arrêtées aujourd'hui ne sont pas inculpées pour assassinat ou pour complicité de torture, vous pouvez bien comprendre que nous partageons cette inquiétude avec les membres du collectif de victimes. Et c'est pour cela que nous martelons qu'il faudrait qu'il y ait des enquêtes - même parallèles - pour pouvoir avoir le commanditaire. Aujourd'hui, on peut aussi faire les enquêtes au niveau international, on l'a toujours demandé. Cet assassinat mérite qu'il y ait des enquêtes parallèles indépendantes parce que personne ne comprend ce qui s'est passé. Pourquoi Martinez Zogo ? Pourquoi a-t-il été assassiné comme ça ? Qui l'a fait ? Qui a commandité ? Nous restons sur notre faim.Il y a quelques jours, l'ancien président français François Hollande a écrit au président camerounais Paul Biya pour lui demander la libération de l'ancien secrétaire général de la présidence camerounaise, Marafa Hamidou Yaya, qui est en prison depuis douze ans et qui souffre d'une grave maladie des yeux. Il a déjà perdu la vision de l'œil droit. Est-ce que vous pensez que cette démarche pourrait aboutir ?Vraiment, les traitements inhumains et dégradants qui sont infligés à ce haut commis de l'État, monsieur Marafa, sont inacceptables. C'est quelqu'un qui a servi ce pays au plus haut niveau, il est important et il est urgent, non seulement qu'on le libère, mais qu'on le fasse évacuer parce qu'il le mérite. On a vu que ce gouvernement a fait évacuer des personnes qui ne valaient pas du tout ce que monsieur Marafa a fait pour ce pays. Donc nous sommes d'accord avec la lettre du président François Hollande. C'est inacceptable qu'on traite de la sorte ceux qui ont tout donné pour ce pays. Vous rendez-vous compte que ce monsieur a perdu son épouse ? Il n'a jamais pu aller là où on l'a enterrée... On ne peut pas continuer de fonctionner comme ça. Nous tous, nous sommes des Camerounais et nous devons faire que ceux qui ont servi puissent bénéficier de notre respect.Est-ce qu'il y a d'autres grands commis de l'État camerounais qui ont été condamnés dans le cadre de l'opération anticorruption « Épervier » et dont vous estimez que les peines ne sont pas justifiées, dont vous demandez la libération ?Bien sûr, on peut parler de Amadou Vamoulké. Tout le monde a vu son procès, c'est à la limite insultant pour la justice camerounaise.Le grand journaliste de la CRTV (Radiodiffusion-télévision du Cameroun)...Oui, le grand journaliste, directeur de la CRTV. Vous avez vu monsieur Mebara, qui était secrétaire général à la présidence de la République...Jean-Marie Atangana Mebara...Oui, le soir où il a voulu prendre ses affaires pour sortir de la prison, on lui a sorti une autre affaire. Pour nous, c'est injuste. Ces procès sont injustes et leurs peines sont injustes.Et les cadres du parti d'opposition MRC (Mouvement républicain et citoyen) de Maurice Kamto qui sont en prison, que pensez-vous de leur situation ?Les cadres du MRC, tels que Olivier Bibou Nissack, Alain Fogué et les autres, nous considérons que, continuer à les maintenir en prison, est simplement un déni de la démocratie. Parce qu'au moment où on est en train de dire que nous allons tenir les élections en 2025, continuer à parler de prisonniers d'opinion, de prisonniers d'un parti politique en prison, c'est regrettable et c'est même à la limite inimaginable dans un État de droit. Donc pour nous, il est urgent que le chef de l'État les fasse libérer, surtout à un an des élections générales.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Jude Bellingham récompensé du trophée du meilleur jeune

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 1, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent aux questions des auditeurs sur la visite des dirigeants allemands en Afrique, sur la suspension des activités politiques à Touba et sur l'élection de Joshua Osih à la tête du SDF. Économie : les dirigeants allemands parient sur l'AfriqueLe chancelier de la République fédérale d'Allemagne, Olaf Scholz, s'est rendu au Nigeria et au Ghana tandis que le président allemand était en Zambie et en Tanzanie. Quel est l'intérêt des autorités allemandes à multiplier les déplacements sur le continent africain ? Quels bénéfices les pays africains concernés peuvent-ils en retirer ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.Sénégal : interdiction des activités politiques à ToubaSerigne Mountakha Bassirou Mbacké, le khalife général des Mourides, a interdit toutes les activités politiques dans la ville sainte de Touba, la troisième ville la plus peuplée du Sénégal. Comment expliquer cette décision à quatre mois de la présidentielle ? Les partis politiques vont-ils respecter cette interdiction ? Avec Dr Cheikh Gueye, chercheur, auteur de Touba : la capitale des Mourides, éditions Karthala.  Cameroun : Joshua Osih, désigné nouveau leader du SDFAu Cameroun, Joshua Osih a été élu président du parti politique d'opposition, le Socialist democratic front. Pourquoi y a-t-il eu des cafouillages au moment du vote alors qu'il était le grand favori ? Comment le nouveau leader compte-t-il relancer un parti en perte de vitesse face au MRC de Maurice Kamto ? Avec Aristide Mono, politologue.Football : Jude Bellingham impressionne la Liga Le joueur anglais Jude Bellingham a remporté le trophée du meilleur jeune, lors de la cérémonie du Ballon d'Or. Arrivé au Real Madrid en début de saison, le milieu de terrain a déjà marqué treize buts en autant de matchs. Comment est-il devenu un buteur aussi prolifique ? Pourrait-il prendre la place de numéro 9 laissée vacante par Karim Benzema ?Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports.

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
En Afrique francophone, la justice est-elle instrumentalisée contre les opposants ?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jun 12, 2023 41:45


Revue de presse Afrique
À la Une: la condamnation au Cameroun de militants du MRC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 29, 2021 3:52


Quarante-sept membres du principal parti d'opposition, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 7 ans de prison ferme, notamment pour rébellion et tentative d'insurrection. Le porte-parole et le trésorier du MRC figurent parmi les condamnés. Le Monde Afrique  revient sur les faits : ces militants ont été arrêtés le 22 septembre 2020, alors que leur parti et plusieurs autres projetaient des marches pacifiques contre le régime du président Paul Biya, au pouvoir depuis 1982. La police avait très violemment dispersé des centaines de manifestants notamment à Douala, la capitale économique. Des condamnations qui suscitent des réactions Notamment la colère et l'indignation du MRC nous dit le journal Le Pays.  « Tombées comme un couperet sur les têtes de partisans de Maurice Kamto, ces sanctions provoquent aussi l'incompréhension et le courroux des défenseurs des droits de l'Homme au regard de leur caractère inédit. Rarement des condamnations aussi lourdes n'avaient été prononcées contre des militants dont le seul crime est d'avoir manifesté leur ras-le-bol face à une gouvernance désastreuse. » Le Pays poursuit « Ces sanctions traduisent la volonté du président Paul Biya qui règne sans partage sur le Cameroun depuis bientôt 40 ans, d'embastiller ses opposants. C'est d'autant plus vrai que le leader du MRC, Maurice Kamto lui-même, avait été jeté en prison et y a passé 9 mois avant d'être relaxé sans procès. » En Côte d'Ivoire : des opposants toujours poursuivis pour les violences électorales de 2020 C'est ce qu'a annoncé mardi le procureur d'Abidjan, Richard Adou. « Après 6 mois d'investigations, l'Unité spéciale d'enquête sur les violences en rapport avec la présidentielle de l'an dernier a rendu publiques ses conclusions » écrit L'Observateur Paalga.  Quatre-vingt cinq personnes avaient été tuées. Plus de 230 suspects avaient été arrêtés et une quarantaine sont toujours recherchés. Mais pour l'Observateur Paalga, « Si la balle est désormais dans le camp des trois juges, de nombreux responsables politiques ont d'ores et déjà du souci à se faire. L'Unité spéciale a en effet désigné des opposants comme étant les "auteurs moraux", c'est-à-dire les commanditaires, de ces actes répréhensibles. Sont donc visés ; Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, Maurice Kakou Guikahué, Guillaume Soro… et même d'Henri Konan Bédié, qui avait appelé à la désobéissance civile. » Le cas d'Henri Konan Bédié Jeune Afrique nous en dit davantage. Selon les enquêteurs, l'appel au boycott et à la désobéissance civile lancé quarante jours avant le scrutin par l'ancien président a été « l'un des déclencheurs » de ce nouveau cycle de violences. Début novembre 2020, au lendemain de la proclamation de la victoire d'Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié avait même annoncé la création d'un « Conseil national de transition » avec Pascal Affi N'Guessan. Le procureur décrit « une jeunesse, bras exécuteur de la violence, instrumentalisée par les leaders politiques » et « galvanisée par des discours d'appel à la haine ». La jeunesse « a été armée pour faire échec à la tenue de l'élection et accentuer le climat de terreur » souligne le rapport, cité par Jeune Afrique. « Les investigations ont par ailleurs démontré [qu'Henri Konan Bédié] finançait plusieurs opérations subversives par l'intermédiaire notamment de son directeur de cabinet. » La mort du Général Defao « Salut l'artiste », titre Aujourd'hui au Faso, « C'est une figure de la Rumba congolaise qui vient de déposer le micro.... et c'est toute la musique africaine qui perd l'un de ses ambassadeurs. » peut-on y lire.  Le Général Defao était un excellent chanteur et danseur, doublé de talent d'auteur compositeur. De 1983 à 1991, il fait les beaux jours du groupe Choc Stars, aux côtés d'une autre vedette de la chanson congolaise, Bozi Boziana. Accro aux apparitions à la télévision, le Général Defao va réussir à asseoir sa popularité. Très bon danseur adulé du public, par son talent, Defao aura contribué à sa manière à faire danser des millions de mélomanes à travers l'Afrique et le monde. Avec sa disparition, c'est donc un condensé de talents que le Congo et l'Afrique pleurent. À lire aussi : Le Congolais Général Défao, vedette de la rumba, est mort 

I SAID WHAT I SAID - WHY ARE YOU RUNNING
L'affaire Nathalie Koah et Muriel Blanche en France Le MRC mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a réagi à

I SAID WHAT I SAID - WHY ARE YOU RUNNING

Play Episode Listen Later Nov 30, 2021 18:25


Le mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a réagi à l'affaire Nathalie Koah et Muriel Blanche en France.Nathalie Koah a organisé, samedi dernier à Paris, un événement qu'elle a baptisé «meet and great» auquel Muriel Blanche était invité. Mais l'évènement a été perturbé par des éléments qui se sont présentés comme des soutiens de Maurice Kamto, président du Mrc. Dans un communiqué, le MRC se démarque de tels agissements.« Il nous revient que des individus se réclamant d'un groupe d'activistes basés en Europe et se présentant comme des soutiens du Pr Maurice KAMTO ont perturbé les activités de deux camerounaises en France à savoir Mme Nathalie KOAH et Mme Muriel Blanche sous le fallacieux prétexte que celles-ci ne s'investissaient pas dans la lutte de libération du cameroun. Nous nous réjouissons de constater que d'autres activistes se sont désolidarisés de ces actions qui n'honorent pas le combat qu'ils prétendent mener », a écrit Joseph Emmanuel ATEBA. Il est le Secrétaire national à la Communication du Mrc.L'amour est un mystère pour ceux qui le vivent, un mystère pour ceux qui le regardent. Nous constatons, mais nous ne comprenons pas. Pourquoi ? Parce que ce qui nous lie à l'autre est inexplicable. Aimer vraiment, c'est aller vers quelqu'un, non pas seulement pour son image (sa beauté, sa ressemblance avec tel ou tel), ni pour ce qu'il symbolise (un père, une mère, le pouvoir, l'argent), mais pour son secret. Ce secret que nous ne savons pas nommer, et qui va rencontrer le nôtre : un manque ressenti depuis l'enfance, une souffrance singulière, indéfinissable. « L'amour s'adresse à notre part d'inconnu, explique le psychanalyste Patrick Lambouley.----------------------------------------------------------------------------------https://linktr.ee/jacksonlibon---------------------------------------------------------------------------------#facebook #instagram #youtube #twitter #tiktok #love #instagood #follow #like #socialmedia #whatsapp #music #google #photography #memes #marketing #india #followforfollowback #likeforlikes #a #insta #fashion #k #trending #digitalmarketing #covid #o #snapchat #socialmediamarketing #bhfyp

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: la charte de la transition en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 28, 2021 4:20


« Par une ordonnance lue cette nuit à la télévision nationale, la junte dirigée par le colonel Mamady Doumbouya a proclamé la Charte de transition qui fera office de loi fondamentale jusqu'à l'adoption d'une nouvelle Constitution. Cette charte, précise le site GuinéeNews, confirme le colonel Mamady Doumbouya comme Président de la transition et prévoit un gouvernement dirigé par un Premier ministre civil et un Conseil national de transition qui fera office de parlement jusqu'à la mise en place d'une nouvelle Assemblée nationale. Ce Conseil de transition sera composé de 81 membres issus des forces vives de la nation (partis politiques, société civile, diaspora, organisations socioprofessionnelles, organisations religieuses…). Ni les membres du gouvernement, ni les membres du Conseil national de la transition, précise encore GuinéeNews, ne pourront se présenter aux élections qui mettront fin à la transition. » Refonder l'État Premier commentaire, celui du site guinéen Ledjely : « enfin, on en sait un peu plus sur la façon dont la Transition devrait être organisée en Guinée. Celle-ci ne se bornera pas qu'à la mission classique de l'organisation d'élections devant permettre le retour à une situation normale, avec des autorités légitimes et légales. Elle se fixe aussi pour objectif, pointe Ledjely, la refondation de l'Etat par le biais de l'établissement d'institutions fortes, crédibles et légitimes. Elle s'évertuera aussi à renforcer la cohésion nationale et l'indépendance de la justice. Réservant une large place aux libertés fondamentales et aux droits humains, la Charte proclame qu' "aucune situation d'exception ou d'urgence ne doit justifier les violations des droits humains". » Sur le plan exécutif, poursuit Ledjely, « la présidence de la Transition étant assumée par le chef de la junte, colonel Mamady Doumbouya, il sera secondé par un premier ministre qui, lui, sera une personnalité civile, "reconnue pour ses convictions, ses compétences avérées et sa probité morale". (…) Quant au Conseil national de la Transition, l'organe législatif de circonstance, avec ses 81 membres, il aura vocation à refléter toutes les diversités du pays. Sa mission principale sera de doter la Guinée d'une nouvelle constitution. (…) » Quelle durée ? « Finalement, pointe encore Ledjely, seule la question de la durée de la transition n'a pas encore été tranchée. La CEDEAO exigeant un délai ne devant pas excéder six mois, le CNRD voudrait manifestement s'entourer de toute la légitimité requise avant de faire sa contre-proposition. Ainsi, à l'article 77 de la charte publiée hier soir, on peut lire : "la durée de la Transition sera fixée de commun accord entre les Forces vives de la Nation et le CNRD". » Le bras-de-fer Bamako-Paris À la Une également, la réaction de la ministre française des Armées après les propos du premier ministre malien Choguel Maïga qui a accusé le week-end dernier la France d'« abandon en plein vol ».  Des « accusations « inacceptables » et « indécentes », qui reviennent à « s'essuyer les pieds sur le sang des soldats français », affirme Florence Parly. Des propos relayés notamment par Le Monde Afrique. Le Cameroun « en déliquescence » Enfin à lire dans le quotidien français Libération cette double page sur le Cameroun. Avec cette longue interview de l'opposant Maurice Kamto. « Tout le pays est en déliquescence, affirme-t-il. Tous les voyants sont au rouge. Sur le front sanitaire par exemple, le pays ne s'est pas relevé du "Covidgate" : le FMI avait accordé un moratoire de trois ans sur le remboursement de la dette, afin que cet argent serve à lutter contre la pandémie. Mais l'argent s'est volatilisé, comme l'a confirmé la Cour des comptes. (…) Des sommes folles sont officiellement affectées à des infrastructures qui ne voient jamais le jour. » Quant à la France, affirme Maurice Kamto, « elle semble trop souvent s'en tenir au credo d'une prétendue "stabilité" et veut surtout préserver les entreprises françaises sur place. En ce qui me concerne, depuis les élections de 2018, malgré mes demandes répétées, je n'ai jamais été reçu par le Quai d'Orsay. » Commentaire de Libération : « un an après la violente répression d'une manifestation pacifique de l'opposition, le Cameroun semble dans une impasse politique totale. Son implosion n'a jamais paru aussi proche, sous le règne d'un président octogénaire qui passe plus de temps à Genève que dans son propre pays. »

Why Are Your Bars So Lite ?
MAURICE KAMTO - LA Gemeau Carine 2 LYON Nou Parle Des Comptes DU RMC ET DES MILLIONS QUI

Why Are Your Bars So Lite ?

Play Episode Listen Later May 11, 2021 4:35


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Why Are Your Bars So Lite ?
Maurice Kamto, Survie Cameroun Indépendance ou en toute neutralité RMC ACCUSE LES TRAITRES

Why Are Your Bars So Lite ?

Play Episode Listen Later May 11, 2021 5:03


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Hey Mes Amis, Arretons De Chercher Gaou
MILITANTS HOMOSEXUELS ACTES DE BRAVOUR - Amer Kamer pardon au Président Maurice Kamto - TROUBADOUR

Hey Mes Amis, Arretons De Chercher Gaou

Play Episode Listen Later Apr 11, 2021 30:03


Africalink | Deutsche Welle
AfricaLink on Air 09 December 2020

Africalink | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Dec 9, 2020 34:55


Ghana police say five killed in election-linked violence since Monday++ Cameroon police lift blocking of opposition leader's home++Amnesty accuses Nigeria and Boko Haram of targetting older people.

Africalink | Deutsche Welle
AfricaLink on Air 03 December 2020

Africalink | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Dec 3, 2020 29:56


Crisis Group highlights soaring post-election crisis in Cameroon +++ Is calm returning to Tigray as latest video suggests? +++ Ghana's regressing economy amid COVID-19 +++ Liberian election referendum plan forges ahead despite public objections

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: le nouveau gouvernement français vu d’Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 9, 2020 3:52


Trente et un ministres, dont Élisabeth Moreno, ministre déléguée en charge de l’Égalité femmes-hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, une Franco-Capverdienne de 49 ans. « Elisabeth Moreno, apportera sans doute le charme et la chaleur de Tarrafal, sur l’île de Santiago au Cap-Vert », s’exclame WakatSéra à Ouagadougou. Le Point Afrique nous brosse un long portrait de cette femme d’affaires : « Tout commence le 20 septembre 1970 dans l'île de Santiago, donc, la principale de l’archipel volcanique qui forme le Cap-Vert à quelque 644 km au nord-ouest du Sénégal. Fille aînée d’un papa ouvrier sur les chantiers et d’une maman femme de ménage, Élisabeth Moreno voit sa vie bouleversée quand, en 1977, sa famille émigre en France pour trouver une structure hospitalière afin que soit soignée une de ses sœurs gravement brûlée dans un accident domestique. 'Je cochais toutes les cases de l'impossibilité, affirme-t-elle : des parents qui ne savent ni lire ni écrire, une femme, noire, élevée dans une cité et par la suite évoluant dans le bâtiment puis dans les techs'. » En effet, des études de droit des affaires, co-gérante d’une PME ; puis une carrière chez France Telecom-Orange, une reprise des études avec un MBA ; puis de nouvelles opportunités dans le monde de l’informatique avec des postes de direction… « En 2015, poursuit Le Point Afrique, elle ajoute une corde à son arc. Après une formation à l'École nationale de magistrature, la voilà juge consulaire bénévole au tribunal de commerce de Bobigny. Cette facette ajoutée aux implications dans des associations à impact illustre un engagement au-delà du professionnel : un engagement citoyen, un engagement pour construire avec les autres. » Dupont-Moretti l’Africain Autre figure du gouvernement français qui a des liens étroits avec l’Afrique : le Garde des sceaux, Eric Dupont-Moretti… Il ne s’agit pas de liens du sang, cette fois, mais de liens d’affaires. Ainsi, pointe le quotidien Aujourd’hui, « le célèbre pénaliste a défendu Moïse Katumbi, l’opposant congolais, pendant sa traversée du désert. Il a mis sa verve et son verbe au service de Maurice Kamto, le challenger du président camerounais. Le leader du MRC avait été défendu lors de son procès par le cabinet Dupont-Moretti-Vey et par William Bourdon (autre avocat renommé). Au Congo-Brazzaville, le général Jean-Marie Michel Mokoko, poursuivi pour 'détention illégale d’arme', avait aussi à ses côtés Dupont-Moretti. Le ténor du barreau de Paris est également l’avocat du souverain alaouite du Maroc, Mohammed VI. Désormais ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti pourra-t-il continuer, via son cabinet, à être aux côtés des Africains, dans les travées des Palais de justice ? Non, sans doute…, répond Aujourd’hui. « Pas sûr qu’on verra sa silhouette massive et sa barbe se promener aux côtés de clients africains. » Tidjane Thiam pressenti pour Bercy Autre expert, dans son domaine, qui a failli entrer au nouveau gouvernement : le Franco-Ivoirien Tidjane Thiam… En effet, relève Jeune Afrique, « cité par la presse française comme possible entrant dans le gouvernement français remanié, Tidjane Thiam n’est pas ministre, mais il a bien été approché par le chef de l’État, Emmanuel Macron. Selon nos informations, poursuit JA, Emmanuel Macron a proposé à Tidjane Thiam le poste de ministre de l’Économie et des Finances, finalement conservé par son titulaire, Bruno Le Maire. Macron connaît bien l’ancien directeur général du Crédit Suisse. Tous deux se sont rencontrés avant que le premier n’entre à l’Élysée, et ils sont depuis restés en contact régulier. 'Il fait partie des personnes à hautes compétences qui sont dans le radar du président', explique une source à l’Élysée. Après avoir été contraint de quitter la direction du Crédit Suisse, début de février, Tidjane Thiam, à qui certains prêtent des ambitions politiques en Côte d’Ivoire, a fait en juin son entrée au conseil d’administration de Kering, géant mondial du luxe. » Et on revient à WakatSéra qui estime en effet que « peut-être, l’avenir politique de l’ancien ministre ivoirien du Plan et du Développement se trouve sur les bords de la lagune Ebrié, où certains le voient bien dans la peau d’un présidentiable. »

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: le nouveau gouvernement français vu d’Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 8, 2020 4:05


Trente et un ministres, dont Élisabeth Moreno, ministre déléguée en charge de l’Égalité femmes-hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, une Franco-Capverdienne de 49 ans. « Elisabeth Moreno, apportera sans doute le charme et la chaleur de Tarrafal, sur l’île de Santiago au Cap-Vert », s’exclame WakatSéra à Ouagadougou. Le Point Afrique nous brosse un long portrait de cette femme d’affaires : « Tout commence le 20 septembre 1970 dans l'île de Santiago, donc, la principale de l’archipel volcanique qui forme le Cap-Vert à quelque 644 km au nord-ouest du Sénégal. Fille aînée d’un papa ouvrier sur les chantiers et d’une maman femme de ménage, Élisabeth Moreno voit sa vie bouleversée quand, en 1977, sa famille émigre en France pour trouver une structure hospitalière afin que soit soignée une de ses sœurs gravement brûlée dans un accident domestique. "Je cochais toutes les cases de l'impossibilité, affirme-t-elle : des parents qui ne savent ni lire ni écrire, une femme, noire, élevée dans une cité et par la suite évoluant dans le bâtiment puis dans les techs". » En effet, des études de droit des affaires, co-gérante d’une PME ; puis une carrière chez France Telecom-Orange, une reprise des études avec un MBA ; puis de nouvelles opportunités dans le monde de l’informatique avec des postes de direction. « En 2015, poursuit Le Point Afrique, elle ajoute une corde à son arc. Après une formation à l'École nationale de magistrature, la voilà juge consulaire bénévole au tribunal de commerce de Bobigny. Cette facette ajoutée aux implications dans des associations à impact illustre un engagement au-delà du professionnel : un engagement citoyen, un engagement pour construire avec les autres. » Dupont-Moretti l’Africain Autre figure du gouvernement français qui a des liens étroits avec l’Afrique : le Garde des sceaux, Éric Dupont-Moretti. Il ne s’agit pas de liens du sang, cette fois, mais de liens d’affaires. Ainsi, pointe le quotidien Aujourd’hui, « le célèbre pénaliste a défendu Moïse Katumbi, l’opposant congolais, pendant sa traversée du désert. Il a mis sa verve et son verbe au service de Maurice Kamto, le challenger du président camerounais. Le leader du MRC avait été défendu lors de son procès par le cabinet Dupont-Moretti-Vey et par William Bourdon (autre avocat renommé). Au Congo-Brazzaville, le général Jean-Marie Michel Mokoko, poursuivi pour "détention illégale d’arme", avait aussi à ses côtés Dupont-Moretti. Le ténor du barreau de Paris est également l’avocat du souverain alaouite du Maroc, Mohammed VI. Désormais ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti pourra-t-il continuer, via son cabinet, à être aux côtés des Africains, dans les travées des palais de justice ? Non, sans doute, répond Aujourd’hui. Pas sûr qu’on verra sa silhouette massive et sa barbe se promener aux côtés de clients africains. » Tidjane Thiam pressenti pour Bercy Autre expert dans son domaine qui a failli entrer au nouveau gouvernement : le franco-ivoirien Tidjane Thiam. En effet, relève Jeune Afrique, « cité par la presse française comme possible entrant dans le gouvernement français remanié, Tidjane Thiam n’est pas ministre, mais il a bien été approché par le chef de l’État, Emmanuel Macron. Selon nos informations, poursuit JA, Emmanuel Macron a proposé à Tidjane Thiam le poste de ministre de l’Économie et des Finances, finalement conservé par son titulaire, Bruno Le Maire. Macron connaît bien l’ancien directeur général du Crédit Suisse. Tous deux se sont rencontrés avant que le premier n’entre à l’Élysée, et ils sont depuis restés en contact régulier. "Il fait partie des personnes à hautes compétences qui sont dans le radar du président", explique une source à l’Élysée. Après avoir été contraint de quitter la direction du Crédit Suisse, début de février, Tidjane Thiam, à qui certains prêtent des ambitions politiques en Côte d’Ivoire, a fait en juin son entrée au conseil d’administration de Kering, géant mondial du luxe. » Et on revient à WakatSéra qui estime en effet que « peut-être, l’avenir politique de l’ancien ministre ivoirien du Plan et du Développement se trouve sur les bords de la lagune Ebrié, où certains le voient bien dans la peau d’un présidentiable. »

Invité Afrique
Invité Afrique - Bibou Nissack: au Cameroun, la priorité c’est solder le passif de la présidentielle de 2018

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 3, 2020 7:14


Au Cameroun, le président Biya ne va pas organiser sa succession par une procédure de gré à gré, a promis Jacques Fame Ndongo, le porte-parole du parti au pouvoir RDPC, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais. C'était mercredi sur RFI. Réaction ce vendredi d'Olivier Bibou Nissack, porte-parole de Maurice Kamto, le n°1 de l'opposition. Il est aussi au Directoire national du MRC, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun. En ligne de Yaoundé, il répond aux questions de RFI. RFI : Une succession de gré à gré, c’est de la fantasmagorie, dit le parti au pouvoir RDPC. Olivier Bibou Nissack : Nous avons entendu cela de la bouche de monsieur Fame Ndongo. Sur la question du gré à gré, nous avons pris acte de ses propos, de ce qu’il y avait eu un recul du régime sur cette question, et que, pour l’instant, cela avait été renvoyé aux calendes grecques. Eh bien, tant mieux ! Cela dit, « le serpent se mord la queue », et nous revenons dans la situation du statu quo ante. C’est-à-dire qu’il faut assurer le solde du passif de l’élection présidentielle truquée de 2018 et le règlement de la crise au « NO-SO », c’est-à-dire au nord-ouest et au sud-ouest anglophones. Le porte-parole du RDPC dément également le scénario de la création d’un poste de vice-président. Comment réagissez-vous ? Nous disons que nous avons pris acte de ce que les modalités, qui étaient envisagées pour faire passer le gré à gré, ont, pour l’instant, été suspendues. Nous avons pris acte. Vous savez, il y a un adage, une vieille sagesse qui dit chez nous : lorsque l’oiseleur se penchait pour ramasser la pierre avec laquelle il comptait abattre l’oiseau, l’oiseau le vit. Et la conséquence est que l’oiseleur arrêta son mouvement et dut changer ses plans. C’est exactement ce qui s’est produit dans ce cas. Donc nous prenons acte de ce recul dans cette entreprise, qui était par ailleurs périlleuse, et nous disons que l’appel à la mobilisation, lancé par le président élu, en dehors de toute fraude électorale, Maurice Kamto, demeure pour autant d’actualité. En octobre dernier, le régime a organisé un grand dialogue national sur le « NO-SO » -comme vous dites, le nord-ouest et le sud-ouest-, et a fait libérer Maurice Kamto. Est-ce que ce ne sont pas deux gestes d’ouverture que vous devez prendre en compte ? En fait, le grand dialogue national, dans la pratique, il s’agit d’un ballon à air qui a fait pchit ! Et en réalité, quand on parle d’ouverture, avec l’élargissement du président élu Maurice Kamto, ce n’est pas vrai. Parce que le président élu, Maurice Kamto, avait été arrêté en toute illégalité sur la foi d’accusations fallacieuses. Le dialogue national reste attendu, le vrai. La vocation du grand dialogue national, qui demeure attendu, est de régler le conflit au nord-ouest et au sud-ouest. Et aujourd’hui, force est de constater que cela a été un échec, vu qu’il y a eu plutôt une escalade. Mais la commission d’enquête décidée par le pouvoir, après le massacre de vingt-deux civils par l’armée camerounaise à Ngarbuh, dans l’ouest anglophone, en février dernier, est-ce que ce n’est pas une décision positive ? La mise sur pied de cette commission d’enquête a été une pirouette du régime illégitime pour échapper à ses responsabilités. D’ailleurs, les résultats de la commission d’enquête ont été rendus publics en avril dernier et ces résultats n’ont, en effet, ciblé que le menu fretin et pour ce qui a été des sanctions, on attend toujours. Quelles sont, aujourd’hui, vos priorités du point de vue des droits de l’homme ? La priorité au Cameroun, c’est de solder le passif de l’élection présidentielle de 2018, cette élection dont le résultat a été frauduleusement détourné par ce régime. Mais aussi, c’est de régler, une bonne fois pour toutes, la crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest. Parce que la vérité, c’est que les responsables de la crise au « NO-SO », ceux qui ont créé le chaos dans lequel le Cameroun est aujourd’hui plongé, sont bel et bien au gouvernement et au sommet extrême. C’est-à-dire que monsieur Paul Biya est comme -passez-moi l’expression-, l’omni-problème. Votre parti MRC a décidé de boycotter les élections législatives de février dernier. Mais cette décision est très contestée à l’intérieur de votre parti. Est-ce que vous ne regrettez pas de l’avoir prise et d’avoir provoqué un certain nombre de défections ? Si nous avions participé à ces législatives, on nous aurait dit : « Cessez donc de réclamer des réformes, puisque, pour ce qui vous concerne, tout va bien ». Nous aurions donc perdu tout notre crédit, si nous étions partis à ce double scrutin, parce que nous serions partis à ce scrutin en sachant que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les fraudes, qui ont contrarié l’élection de 2018 au niveau présidentiel, auraient produit les mêmes conséquences, s’agissant du double scrutin électif de février. Cela va de soi. Oui, mais comme vous avez boycotté le double scrutin de février, vous n’avez pas d’élus et vous risquez de ne pas avoir assez de signatures pour faire valider la candidature de Maurice Kamto à la prochaine présidentielle. Le sort personnel, y compris celui du président élu Maurice Kamto et des militants du MRC, ce n’est pas ce qui les préoccupe. Il faut, aujourd’hui, que l’on s’arrête pour, dans le cadre d’un véritable dialogue national, mettre à plat et créer les conditions de l’avènement d’un véritable État démocratique. Est-ce que vous boycotterez la prochaine présidentielle ? Il n’y aura, au Cameroun, aucune élection de quelque nature qu’elle soit, dorénavant, tant que ne sera pas soldé le passif de l’élection présidentielle de 2018 et tant que la crise au nord-ouest et au sud-ouest ne sera pas réglée.

Invité Afrique
Invité Afrique - J.Fame Ndongo: «C’est le peuple camerounais qui élira le successeur de l’actuel président»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 1, 2020 7:26


Au Cameroun, la succession de Paul Biya, qui est au pouvoir depuis 38 ans, fait polémique entre la majorité et l'opposition. Il y a un mois, le 1er juin, le numéro un de opposition, Maurice Kamto, a affirmé « qu'au mépris de toutes les règles démocratiques », le chef de l’État préparait une succession « de gré à gré » avec une personne de son choix, sans préciser laquelle. Jacques Fame Ndongo est le secrétaire à la Communication du Comité central du parti au pouvoir, le RDPC, Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Il est aussi au Bureau politique de ce parti. En ligne de Yaoundé, il répond à RFI. RFI: Au mois de mars dernier, le Secrétaire général de l’ONU a appelé à un cessez-le-feu dans l’ouest anglophone. L’un des mouvements rebelles a accepté, mais pas le gouvernement. Pourquoi ? Jacques Fame Ndongo : Oui, mais comme vous le savez, il y a eu un grand dialogue national en 2019 et nous avons pu aboutir à un modus vivendi, à savoir la prise en compte de la plupart des revendications des régions du nord-ouest et du sud-ouest. Maintenant, nous avons une horde de hors-la-loi qui sèment la terreur, qui égorgent, qui violent, qui enterrent même des personnes vivantes ! Il est assez difficile de procéder à un cessez-le-feu avec des sanguinaires et des tortionnaires. Vous parlez de hors-la-loi qui commettent de nombreux crimes, mais en février dernier, selon les Nations Unies, au moins 22 civils ont été massacrés par l’armée camerounaise à Ngarbuh, dans l’ouest anglophone. Comment expliquez-vous ce massacre ? Comme vous savez, le président de la République, Son Excellence Paul Biya, a prescrit une enquête approfondie. Cela signifie qu’il y a une présomption d’exactions. Apparemment, ce sont des soldats qui sont visés par l’enquête et aucun officier. N’est-ce pas une enquête qui risque d’être bâclée ? Non, le président de la République étant légaliste, il ne peut pas laisser prospérer des actes ignobles. Je crois savoir que, comme il l’a dit, l’enquête sera exhaustive et sans complaisance. Et naturellement, si tant est que des allégations sont vérifiées et validées, des sanctions exemplaires devront s’appliquer pour ces contrevenants. La mort en prison du journaliste anglophone Samuel Wazizi n’est-elle pas une grave atteinte aux droits de l’homme ? Mais vous savez, le ministre en charge de la Défense a publié un communiqué. Le communiqué a relaté les tenants et les aboutissants de cette mort. Je crois savoir que des conséquences devraient être tirées en toute connaissance de cause. Samuel Wazizi était journaliste dans le sud-ouest anglophone. Il a été arrêté en août 2019 et ce n’est qu’au début de ce mois de juin qu’on a appris sa mort. Pourquoi cette dissimulation pendant près d’un an ? Est-ce parce qu’il avait été torturé et qu’il ne fallait pas faire d’autopsie ? Le communiqué a été clair, pour le moment je ne peux pas dire avec certitude qu’il y ait eu volonté de dissimuler tel ou tel acte. Mais je crois savoir que, bien qu’il y ait eu le retard que vous signalez, il n’a pas été question de dissimuler la vérité ou de couvrir des actes ignominieux. Dans son communiqué, le ministère de la Défense dit que le journaliste a succombé à une septicémie. Mais la famille n’y croit pas. Les organisations des droits de l’homme non plus. Alors, ne faut-il pas une enquête ? A ce niveau-là, naturellement, la personne habilitée à prescrire l’enquête fera le nécessaire autant que de besoin, si tant est qu’elle le juge nécessaire. Depuis le grand dialogue national d’octobre dernier, plusieurs réformes sont en cours, mais est-ce qu’il ne faut pas envisager aussi une révision de la Constitution ? Pour le moment, ce n’est pas d’actualité. Certains parlent de la création d’un poste de vice-président au Cameroun. Qu’est-ce que vous en pensez ? Ce sont des rumeurs. Oui, mais peut-être que des rumeurs finissent par devenir réalité… En ce qui me concerne, j’ai fait mes petites enquêtes. Pour le moment, il n’est pas question d’un projet de loi déposé par le gouvernement ou d’une proposition de loi émanant du Parlement. Je dis donc que, pour le moment, cela n’est pas d’actualité. Actuellement, c’est le président du Sénat qui est appelé à succéder au chef de l’État en cas de vacance du pouvoir. Mais est-ce la bonne solution ? Oui, c’est la solution, puisque c’est cela qui est dans la Constitution et la Constitution, c’est la loi fondamentale. Est-ce que, vu l’âge du capitaine, la question de la succession ne va pas se poser un jour ? Mais vous dites bien « un jour » ! Il y aura bien un jour où cette question va se poser. Mais alors, quel jour ? C’est une équation à plusieurs inconnues, puisque nous ne connaissons pas le jour. Est-ce que vous y pensez ? Je crois que, dans toute démocratie, on ne peut pas exclure cela. Mais ce n’est pas d’actualité, puisque le président de la République exerce pleinement ses activités. Est-ce que le chef d'État y pense ? Est-ce qu’il prépare sa succession ? Mais le chef de l’État est un sage ! C’est un homme équilibré. C’est un homme pondéré et c’est un homme qui aime passionnément le Cameroun. Donc il y pense… Mais c’est vous qui le dites ! Est-ce qu’il vous en parle ? Non. Et du côté de l’opposition, Maurice Kamto parle d’un gré à gré. C’est-à-dire de l’hypothèse où le président Biya désignerait lui-même son successeur. Cela est tout à fait faux, parce que la souveraineté nationale appartient au peuple camerounais, souverain et maître de son destin. Donc lorsque la question de la succession sera d’actualité - pour le moment, elle ne l’est pas -, naturellement, c’est le peuple camerounais, souverain, qui élira démocratiquement le successeur de l’actuel président de la République. Tout le reste relève de chimères, de supputations et de fantasmes. Donc les allégations relatives au gré à gré politique relèvent de la fantasmagorie.

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Me MICHELE NDOKI: ''Je n'ai jamais utilisé le terme -Président Elu- pour parler de Maurice Kamto. Je l'ai toujours appelé Professeur."

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Play Episode Listen Later May 21, 2020 9:29


Me Michèle Ndoki, Avocate au Barreau du Cameroun et de Paris, Militante Politique & Cadre du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC)

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PAUL ERIC KINGUE: "Survie Cameroun est une association illégale et s'ils arrivent à Njombe-Penja avec leurs dons, je les ferai embastiller."

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Play Episode Listen Later May 13, 2020 72:13


Paul Éric KINGUE le maire de Njombe - Penja a libéré son carquois en live dans ABK MATIN au micro de Luc Ngatcha. 

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Olivier Bibou Nissack: "Monsieur Manaouda Malachie est en train de jouer la comédie devant le peuple camerounais et il doit en répondre."

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Play Episode Listen Later May 6, 2020 36:17


OPÉRATION  SURVIE-CAMEROUN:  À quand le mariage avec les autorités camerounaises ?  La discorde va t-elle un jour prendre fin?  Qu’a fait Maurice KAMTO de son don refusé au MINSANTÉ ? Olivier Bibou Nissack, Porte-parole de M. Maurice KAMTO était l'nvité de matinale sur ABK RADIO. 

ABK Radio Replay
Dr Bernard MBOUGUENG: "Ce sont des terroristes qui ont pris d'assaut l'ambassade du Cameroun en Allemagne."

ABK Radio Replay

Play Episode Listen Later May 6, 2020 33:38


Nom de code COVID39 :  Que s'est-il passé à l'ambassade du Cameroun en Allemagne ?  Qui sont ces activistes qui ont attaqué l'ambassade et expulsé nos diplomates de nos locaux ?  Quelles peuvent être leurs motivations ? Dr Bernard MBOUGUENG, Communicant RDPC - Juriste, Politologue Systemicien invité de la matinale.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: déconfinement progressif...

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 5, 2020 4:15


Dans de nombreux pays du continent, les mesures drastiques prises ces dernières semaines pour endiguer la propagation du coronavirus sont peu à peu assouplies ou même levées pour certaines. « Déconfinement et levée de quarantaine en Afrique : le continent se réveille doucement, dans l’incertitude et l’anxiété », s'exclame le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. En effet, au Burkina Faso, « Ouaga-Bobo-Ouahigouya-Kaya… reprennent des couleurs, constate le journal. C’est hier que l’administration des écoles, lycées et collèges a fait sa rentrée, en attendant celle des élèves qui débute à partir du 11 mai pour les élèves des classes d’examen. A des milliers de kilomètres, au pays des Grands Lacs, le déconfinement s’est ébranlé également, pointe Aujourd'hui, les entreprises reprendront à pas de sioux le travail, hôtels et restaurants écartent aussi leurs rideaux pour la clientèle. (…) Le géant aux pieds d’argile, le Nigéria, qui avait du mal à confiner les populations comme son pendant de l’Afrique australe, l’Afrique du Sud, le Nigéria commence à lever les restrictions, constate encore Aujourd'hui, dans les agglomérations d’Abuja, de Lagos et d’Ogun. Dans ces villes qui ne dorment quasiment jamais, c’est un ouf de soulagement pour tout le monde (…). En Tunisie les secteurs de la santé et de l’alimentaire commencent à respirer un peu, mais les classes restent closes. Bref, conclut le quotidien burkinabé, partout en Afrique, après 2 mois de vie obsidionale, les populations amorcent un retour en douceur à une cadence normale. » Pression sociale et économique intenable ? L'Observateur Paalga, pour sa part, s'interroge sur les causes et les effets de ce déconfinement... « Que ce soit à Abuja, à Kigali ou à Ouagadougou, la question qu’on se pose légitimement est celle-ci : lève-t-on les mesures restrictives des libertés individuelles et collectives parce que la situation est sous contrôle et que le pire serait passé ou bien la pression sociale et économique est devenue si intenable qu’entre deux maux, les dirigeants ont choisi ce qu’ils pensent, et espèrent être le moindre ? Manifestement, c’est cette seconde hypothèse qui semble prévaloir, répond le journal, à moins que ceux qui nous gouvernent soient à l’image de nos peuples, enclins à penser, au pire que cette chose n’existe pas, au mieux qu’elle n’est pas si méchante que ça, au point de risquer de mourir de faim et d’asphyxier davantage des économies qui étaient déjà bien fragilisées. (…) Quoi qu’il en soit, conclut L'Observateur Paalga, il faut espérer pour nos autorités, et pour tous, que la bombe virale tant redoutée ne finira pas par exploser au-dessus de nos têtes parce que, si tel devait être le cas, on ne pourrait plus rattraper les erreurs commises. » Le Sénégal maintient son dispositif Le Sénégal, de son côté, poursuit sa politique de lutte contre la pandémie... « Le président Macky Sall a prolongé une nouvelle fois jusqu’au 2 juin l’état d’urgence décrété le 23 mars et assorti d’un couvre-feu nocturne », pointe Le Monde Afrique. « La pandémie est relativement contenue au Sénégal, qui a déclaré officiellement 1.182 cas de contamination et neuf décès depuis le 2 mars. Mais, relève le journal, les autorités mettent en garde contre le risque persistant d’une contagion étendue à laquelle le système de santé ne serait plus en mesure de faire face. » Ces « présidents en salle d'attente... » Enfin, à lire dans Jeune Afrique, cette enquête sur « ces 'présidents' en salle d'attente » : c'est à dire sur ces opposants qui se sont présentés à l'élection présidentielle, qui n'ont pas été élus officiellement mais qui sont certains de l'avoir été... « Jean Ping (au Gabon), Maurice Kamto (au Cameroun), Martin Fayulu (en RDC), Agbéyomé Kodjo (au Togo)… Les institutions de leur pays leur ont donné tort, douchant leur rêve présidentiel, mais ils continuent de revendiquer la magistrature suprême. » Jeune Afrique nous propose donc une « plongée dans le quotidien de ces 'présidents élus' qui ne gouvernent pas, mais qui n’abandonnent pas. Quels sont leurs espoirs ? Comment organisent-ils leur résistance et comment luttent-ils contre le temps et l’oubli ? Comment tiennent-ils financièrement sur un continent où il est difficile de peser sans entretenir et redistribuer ? » Premier volet de cette enquête de Jeune Afrique : gros plan sur Martin Fayulu en RDC, « convaincu que la communauté internationale l’a 'trahi'. Il continue pourtant de s’activer et enchaîne les rendez-vous dans l’espoir – vain ? – de faire avancer sa cause. »

ABK Radio Replay
Tiriane NOAH : « Atanga NJI est dans une logique génocidaire et nous allons continuer l’operation Survie Cameroun ».

ABK Radio Replay

Play Episode Listen Later Apr 13, 2020 37:22


Tiriane Balbine NOAH est 2ème Vice-présidente du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Elle a répondu à nos questions  sur l’opération de collecte de dons pour la lutte contre le Coronavirus « SURVIE – CAMEROUN  » lancée par le president de son parti le Pr Maurice KAMTO.

Global Dispatches -- World News That Matters
Maurice Kamto Ran for President of Cameroon. Then He Was Arrested

Global Dispatches -- World News That Matters

Play Episode Listen Later Feb 19, 2020 31:30


The President of Cameroon is named Paul Biya. He's been the president of Cameroon since 1982. Before that, from 1975, he was prime minister. Depending on how you count it, Paul Biya of Cameroon is one of -- if not the --  longest-serving world leader. My guest today, Maurice Kamto, challenged Paul Biya for the presidency in national elections in 2018. Kamto lost in what he plausibly claimed were rigged elections. He subsequently led a peaceful protest movement against the government of Paul Biya --  until January last year when he was arrested and thrown in prison for ten months. Maurice Kamto is a lawyer and professor of law with the University of Yaounde, in Cameroon. He is the leader of the Cameroon Renaissance Movement, which is known by its French acronym the MRC.   https://www.undispatch.com/

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Cameroun : les élections législatives et municipales de 2020 seront-elles crédibles?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Nov 15, 2019 42:48


Les élections législatives et municipales au Cameroun, reportées à deux reprises depuis 2018, auront lieu finalement le dimanche 9 février 2020. C’est le président Paul Biya qui l’a annoncé le week-end dernier.

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L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Cameroun : quels sont les résultats du grand dialogue national ?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Oct 11, 2019 44:36


Si plusieurs opposants dont Maurice Kamto ont été libérés après le grand dialogue national, ce n'est pas le cas des militants sécessionnistes et de leur leader Sisiku Julius Ayuk Tabe, condamnés en août à la prison à vie. Une partie de l'opinion souhaiterait que les mesures d'apaisement s'appliquent à tous les acteurs de la crise qui secoue le pays.

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Tattaunawa da Ra'ayin masu saurare
Tattaunawa da Ra'ayin masu saurare - Shugaba Biya na Kamaru ya fara daukan matakan sulhu da abokan hamayya

Tattaunawa da Ra'ayin masu saurare

Play Episode Listen Later Oct 7, 2019 14:33


A kokarinsa na sulhunta bangarorin kasar, shugaban Kamaru Paul Biya, ya saki jagoran adawar kasar Maurice Kamto da wasu magoya bayansa, da kuma wasu ‘yan aware da ke tsare a kurkuku, ba tare da shugabannin su ba. kungiyoyin kare hakkin bil’adama irinsu Amnesty International da sauran su, sun bayyana hakan a matsayin matakin farko na kawo karshen musgunawa ‘yan adawa a kasar. Ku yaya kuke kallon wannan mataki? Wace hanya kuke ganin ya kamata abi wajen sulhunta bagarorin kasar Kamaru, bayan tsawon watanni ana rikici da juna?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Cameroun: les raisons de l’échec de la médiation suisse

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jul 12, 2019 39:20


Fin juin dernier, la Suisse a annoncé vouloir jouer un rôle de médiateur dans la crise anglophone au Cameroun. Cette première initiative de la Confédération helvétique a accouché d’une souris.

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Tattaunawa da Ra'ayin masu saurare
Tattaunawa da Ra'ayin masu saurare - Ra'ayoyin masu sauraro kan zaben shugabancin kasar Kamaru

Tattaunawa da Ra'ayin masu saurare

Play Episode Listen Later Oct 9, 2018 15:18


Shirin Ra'ayoyin Masu Sauraro na wannan lokacin, ya bada damar tofa albarkacin baki ne kan dambarwa dake neman kunno kai a zaben kasar Kamaru, inda dan takara daga jam’iyyar adawa, Maurice Kamto ke ikirarin lashe zaben shugabancin kasar, gabanin fitar da sakamakon hukumar zabe. Sai dai gwamnatin kasar ta yi watsi da ikirarin na Kamto tare da jan kunnensa.

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