POPULARITY
Dans cet avant-dernier épisode du calendrier de l'avent, cap sur la Colombie, un pays aux mille contrastes. Des ruelles colorées de Carthagène aux montagnes de la région du café, en passant par les rythmes entraînants de la salsa, la Colombie séduit par sa culture vibrante, sa nature luxuriante et son accueil très chaleureux.Dans cet épisode, découvrez les incontournables de cette destination unique et laissez-vous surprendre par les trésors cachés de ce pays d'Amérique latine. Un voyage rempli d'histoire, de saveurs et d'aventures vous attend !
En Colombie, la ville de Medellin a déclaré une guerre contre le tourisme sexuel et l'exploitation sexuelle des enfants et des adolescents. Après une arrestation très médiatisée, le débat s'est endurci. Le phénomène s'est accentué depuis la fin de la pandémie. Si la prostitution est légale en Colombie, l'exploitation à des fins commerciales des mineurs, non. à Medellin, où elle est particulièrement visible, le maire de la ville a pris des mesures radicales et propose un plan d'action d'urgence. De notre correspondante à Medellin, Depuis fin mars, autour du quartier touristique de Poblado dans le sud de Medellin, des barrages de policiers municipaux sont légion. Pour entrer dans le parc Lieras, où se concentre une grande partie des bars, restaurants et discothèques de la ville, il faut montrer sa pièce d'identité.Federico Gutierrez, le maire de Medellin, a lancé une campagne médiatique contre l'exploitation sexuelle des mineurs : « Nous devons prendre des mesures provisoires pour faire face à ce phénomène d'exploitation sexuelle qui génère de l'insécurité dans nos rues. À partir d'aujourd'hui et pendant six mois, nous suspendons, de manière temporaire, la possibilité de proposer ou demander un service sexuel dans l'espace public dans tous les espaces inclus dans le décret ».Ces mesures ont été prises en réaction à l'arrestation d'un touriste américain dans un hôtel de Medellin. Il a été surpris dans un jacuzzi avec deux mineures de 12 et 13 ans. Mais quelques heures plus tard, il a pu s'évader et prendre un avion pour les États-Unis.Le proxénète peut être un proche de l'enfantL'an dernier, à Medellin, selon l'ONG Valientes Colombia, plus de 450 enfants ont été victimes d'exploitation sexuelle et près de 2 500 sur l'ensemble du territoire. « Ce délit est présent dans les foyers familiaux. La mère, le père, l'oncle, le voisin, bien connu de tous, peut être le proxénète de l'enfant, explique Danitza Marentes, sous-directrice générale et cofondatrice de l'ONG. Nous avons reçu par exemple le cas d'une victime, d'une femme courageuse comme on les appelle dans notre organisation, qui a été victime d'abus sexuels de son grand-père. Et elle nous disait, "Mon grand-père a abusé de moi gratuitement, eh bien au moins, là, je gagne de l'argent" ».Cette problématique autour de l'exploitation sexuelle des mineurs n'est pas nouvelle en Colombie. La différence aujourd'hui, c'est l'ampleur du phénomène. Medellin n'est pas la seule ville concernée, Bogota, Santa Marta, Carthagène ou encore Barranquilla le sont aussi.« Nous faisons face à des réseaux de traite d'êtres humains dans le but d'une exploitation sexuelle », explique Maria Cristina Hurtado, une avocate qui défend les droits des enfants. Et d'ajouter : « Ce sont des réseaux de proxénètes et des trafiquants internationaux qui articulent leur réseau avec celui présent sur le territoire colombien. Ils offrent des êtres humains sur des catalogues à leurs clients qui peuvent choisir leur victime selon les critères d'âge, de race, de sexe, d'orientation sexuelle et même selon leur situation sociale et économique ».À Medellin, une campagne de sensibilisation est placardée dans les rues et dès l'aéroport. Et un projet de loi est en étude au Parlement pour durcir les peines dans les cas d'exploitations sexuelles de mineurs à des fins commerciales.À lire aussiProstitution d'enfants en Colombie: opération de police dans le Bronx de Bogota
En Colombie, la ville de Medellin a déclaré une guerre contre le tourisme sexuel et l'exploitation sexuelle des enfants et des adolescents. Après une arrestation très médiatisée, le débat s'est endurci. Le phénomène s'est accentué depuis la fin de la pandémie. Si la prostitution est légale en Colombie, l'exploitation à des fins commerciales des mineurs, non. à Medellin, où elle est particulièrement visible, le maire de la ville a pris des mesures radicales et propose un plan d'action d'urgence. De notre correspondante à Medellin, Depuis fin mars, autour du quartier touristique de Poblado dans le sud de Medellin, des barrages de policiers municipaux sont légion. Pour entrer dans le parc Lieras, où se concentre une grande partie des bars, restaurants et discothèques de la ville, il faut montrer sa pièce d'identité.Federico Gutierrez, le maire de Medellin, a lancé une campagne médiatique contre l'exploitation sexuelle des mineurs : « Nous devons prendre des mesures provisoires pour faire face à ce phénomène d'exploitation sexuelle qui génère de l'insécurité dans nos rues. À partir d'aujourd'hui et pendant six mois, nous suspendons, de manière temporaire, la possibilité de proposer ou demander un service sexuel dans l'espace public dans tous les espaces inclus dans le décret ».Ces mesures ont été prises en réaction à l'arrestation d'un touriste américain dans un hôtel de Medellin. Il a été surpris dans un jacuzzi avec deux mineures de 12 et 13 ans. Mais quelques heures plus tard, il a pu s'évader et prendre un avion pour les États-Unis.Le proxénète peut être un proche de l'enfantL'an dernier, à Medellin, selon l'ONG Valientes Colombia, plus de 450 enfants ont été victimes d'exploitation sexuelle et près de 2 500 sur l'ensemble du territoire. « Ce délit est présent dans les foyers familiaux. La mère, le père, l'oncle, le voisin, bien connu de tous, peut être le proxénète de l'enfant, explique Danitza Marentes, sous-directrice générale et cofondatrice de l'ONG. Nous avons reçu par exemple le cas d'une victime, d'une femme courageuse comme on les appelle dans notre organisation, qui a été victime d'abus sexuels de son grand-père. Et elle nous disait, "Mon grand-père a abusé de moi gratuitement, eh bien au moins, là, je gagne de l'argent" ».Cette problématique autour de l'exploitation sexuelle des mineurs n'est pas nouvelle en Colombie. La différence aujourd'hui, c'est l'ampleur du phénomène. Medellin n'est pas la seule ville concernée, Bogota, Santa Marta, Carthagène ou encore Barranquilla le sont aussi.« Nous faisons face à des réseaux de traite d'êtres humains dans le but d'une exploitation sexuelle », explique Maria Cristina Hurtado, une avocate qui défend les droits des enfants. Et d'ajouter : « Ce sont des réseaux de proxénètes et des trafiquants internationaux qui articulent leur réseau avec celui présent sur le territoire colombien. Ils offrent des êtres humains sur des catalogues à leurs clients qui peuvent choisir leur victime selon les critères d'âge, de race, de sexe, d'orientation sexuelle et même selon leur situation sociale et économique ».À Medellin, une campagne de sensibilisation est placardée dans les rues et dès l'aéroport. Et un projet de loi est en étude au Parlement pour durcir les peines dans les cas d'exploitations sexuelles de mineurs à des fins commerciales.À lire aussiProstitution d'enfants en Colombie: opération de police dans le Bronx de Bogota
Parmi les danseurs de l'Opéra National de Paris, on retrouve les petits rats de l'Opéra. A la tête de cet Opéra depuis le 5 décembre 2022, José Martinez. Cet ancien danseur étoile d'origine espagnole affiche un parcours brillant et pourrait bien faire des merveilles au Palais Garnier. Il a commencé sa formation de danseur à Carthagène, en Espagne, puis l'a continué à Cannes. José Martinez n'a donc jamais été, ce que l'on appelle un “petit rat de l'Opéra”. Sont désignés comme petits rats de l'opéra les jeunes élèves de l'école de danse de l'Opéra National de Paris. L'école, fondée en 1713 par Louis XIV, est le symbole de la danse raffinée à la française et de l'excellence. Son objectif est de former les meilleur.e.es danseuses et danseurs dont le profil est adapté au répertoire du Ballet National de l'Opéra de Paris. Qui sont les petits rats de l'Opéra ? D'où vient l'expression “petit rat de l'Opéra” ? Et aujourd'hui, est-ce facile de devenir un “petit rat” ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant, vous savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Carole Beaudouin. A écouter aussi : Combien de temps un film reste-t-il au cinéma ? Comment fait-on jouer les bébés au cinéma ? Qu'est-ce qu'un match d'impro, cette performance théâtrale insolite ? Première diffusion : 18 janvier 2023 Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Culture". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le port de Sète, premier port d'exportation de bétail en Europe jusqu'à l'année dernière, est aujourd'hui en difficulté. L'Algérie, son principal client, n'autorise plus l'importation de bovins français depuis l'apparition en septembre dernier dans des élevages du sud-ouest de la maladie hémorragique épizootique (MHE). Dès l'apparition de la MHE en France, en septembre dernier, Maroc, Algérie, Tunisie et Libye ont fermé leurs portes aux bovins français. Tous ont rouvert depuis, sauf l'Algérie. Or c'est le marché qui fait tourner le port de Sète : depuis cinq ans en moyenne, 80 à 90% des bovins français exportés par voie maritime vont en Algérie, soit 70 à 80 000 bêtes selon les années.Depuis fin septembre, plus aucun bovin n'a pris le bateau pour les ports algériens. Le quatrième trimestre de l'année est traditionnellement l'un des plus importants, le manque à gagner sur cette période est de l'ordre de 400 000 euros de marges commerciales, selon la société d'exploitation du parc à bestiaux du port de Sète (Sepab). À cette somme, il faut ajouter la perte du premier trimestre 2024, qui devait tourner autour de l'ordre de 250 000 euros, selon la Sepab.Sète, un port qui tourne au ralentiL'arrêt des exportations de bovins met aujourd'hui la structure en difficulté financière. « En perdant le marché algérien, la Sepab a perdu la possibilité de s'équilibrer », assure Laurent Tremoulet, directeur du port bétailler de Sète. Et personne ne sait quand la situation reviendra à la normale. Pour l'instant, les démarches françaises entreprises auprès des autorités algériennes n'ont pas abouti.Le gel du marché algérien n'a pas seulement affecté les finances de la Sepab, qui a perdu son statut de premier port d'exportation de bétail européen au profit de Carthagène, en Espagne. Il a aussi entrainé un « décrochage inhabituel » des cotations des jeunes bovins exportés pour leur viande. Le kilo a baissé de 10 à 20 centimes au dernier trimestre 2023. Les prix se sont cependant redressés depuis le mois de janvier, car l'offre continue de baisser, explique Boris Duflot, chef économiste de l'Institut français de l'élevage (Idele). Chaque année, en effet, les naissances d'animaux destinés à l'engraissement sont en baisse d'environ 4% dans l'Hexagone, selon l'Idele.Tunisie, Maroc, Libye : des marchés secondairesAprès les pertes de 2023, 2024 pourrait encore pâtir du blocage actuel. La réouverture des marchés tunisiens et marocains en fin d'année dernière, et du marché libyen ce mois de février ne suffira pas à compenser les pertes : le nombre d'animaux vivants qui partent vers ces trois pays, au départ de la France, est beaucoup plus restreint.
L'invitée : Jeanne Moisand, MCF à Paris-I Le livre : Se fédérer ou mourir. La commune de Carthagène et ses mondes, 1873 (Paris, éd. de l'EHESS, 2023) La discussion : Introduction (00:00) Le contexte du « sexénio démocratico » de 1868-1874 (3:15) Les échos européens de la révolution espagnole (14:00) Le déclenchement de la commune / canton de Carthagène (19:00) Répression … Continue reading "322. Une Commune oubliée: Carthagène 1873"
La Colombie a beaucoup changé depuis une quinzaine d'années. Il est désormais aisé de se rendre dans ce pays et d'y découvrir plages, forêts tropicales, la cordillère des Andes, Bogota ou encore les merveilles de Carthagène des Indes. Même la ville de Medellin, jadis considérée comme dangereuse, est désormais appréciée des voyageurs. Le Programme Vacances Travail à destination de la Colombie a donc le vent en poupe. Julie Meunier est cofondatrice du site Pvtistes.net. Explications.
Bienvenue à Paris chez Pauline, pour l'épisode 49 enregistré dans l'appartement qu'elle a acheté et rénové avec son mari, pour y accueillir sa petite famille qui s'est agrandie au fil du temps avec 2 enfants. Acheter à Paris, c'est un vrai sujet et généralement un énorme budget, et aujourd'hui on va parler de ça : de budget, de m2, d'optimisation, de comment trouver l'équilibre entre petite surface et vie familiale, et de prendre des décisions immobilières qu'on n'aurait pas forcément imaginées au premier abord, tout ça en essayant de se poser 2 secondes et de voir les choses... autrement !Avec Pauline, on a parlé de comment gagner 5m2 qui feront la différence, de carrelage Leroy Merlin, d'amour de Paris et surtout de Montmartre, de maison rose à Carthagène et de bleu Klein, de voyager et des inspirations de ce que cela peut apporter, mais aussi d'hôtels de luxe, de maison dans les Pouilles, de papier peint panoramique, de peinture et de faire tomber un citron sur un mur...Alors si ces sujets vous parlent je vous laisse écouter l'épisode ci-dessous et vous donne aussi rendez-vous sur le Home tour photos de l'appartement et les avant/après des travaux, mais je ne vous en dis pas plus, et je laisse place à l'histoire de la rénovation de Pauline.Bonne écoute !*****NOTES DE L'ÉPISODE******- La visite de la maison en photos : https://www.lechantierpodcast.fr/49-chez-pauline- Le compte Instagram du podcast avec les Avant/après et les home tours vidéo : @lechantierpodcast - Le compte Instagram de Pauline : @paulinedupondbischoff- Merci à Infini Legno, agence de rénovation intérieure qui soutient cet épisode ! L'entreprise de Julie, que j'ai interviewée dans l'épisode Parole de Pro n°15, intervient sur de la rénovation intérieure sur Paris et la région parisienne ainsi qu'en Mayenne. Infini Legno a aussi 2 showrooms de matériaux à Maisons-Alfort et à Laval dans lesquels vous pouvez vous rendre pour faire votre shopping peinture, parquet, carrelage et faïence, plans de travail, cuisine, salle de bains, dressing, portes intérieures… le tout avec une sélection de très jolies marques... bref, tout y est beau ! Vous y trouverez forcément quelque chose pour votre intérieur, et surtout de bons conseils pour votre projet travaux.- Si vous aimez ce podcast, vous pouvez le soutenir sur Patreon à partir de 3€ par mois, y contribuer et accéder à des bonus exclusifs : patreon.com/LeChantierpodcast !
Léna a été volontaire dans une fondation qui s'occupe des enfants pauvres sur l'île de Tierra Bomba au large de la ville de Carthagène en Colombie. Bonne écoute !
Fondé au XVIIème siècle par des esclavisés en fuite, ce village, situé à 70 kilomètres de Carthagène, est porteur d'une histoire et d'une culture noire à nulle autre pareille. Sur la place de San Basilio de Palenque, le buste de bronze d'un homme noir qui semble surgir de son socle de pierre, mains tendus et chaînes brisées, rappelle le long passé de lutte et de résistance à l'esclavage qu'a mené cet ancien village fortifié (Palenque signifie palissade), fondé dès le XVIIè siècle par des Noirs marrons ou «Cimarrons». En Amérique et dans les Caraïbes, ces communautés marronnes d'Africains déportés puis réduits en esclavage, qui ont pris la fuite et arraché leur liberté, sont nombreuses, et l'on cite souvent l'exemple des Quilombos au Brésil. Or San Basilio, la Colombienne, serait la première communauté noire libre du Nouveau Monde. Avec à sa tête : le chef légendaire Benkos Bioho qui, dès 1603, a fait plier la couronne espagnole et que l'on retrouve aujourd'hui en statue sur la place du village.Pendant longtemps, San Basilio de Palenque a vécu dans l'isolement et la relégation ; mais depuis quelques décennies, le village, classé en 2005 chef d'œuvre du patrimoine oral et immatériel par l'Unesco, attire de nombreux voyageurs étrangers. Des Afro-Américains ou Européens qui viennent voir de plus près ce morceau d'Afrique en Colombie. Sur les murs colorés de San Basilio de Palenque, la fierté noire se lit partout et la musique afro-colombienne palenquera comme la langue palenquera (un mélange de langues bantoues, espagnole et portugaise) se transmettent encore de génération en génération. Récemment, le pays a connu une petite révolution avec l'élection à la vice-présidence de Francia Marqués, première femme afro-colombienne nommée à un tel poste. Mais la Colombie, qui abrite la deuxième plus grande communauté noire d'Amérique du Sud après le Brésil, a encore du mal à se reconnaître dans sa diversité, pourtant si riche et inspirante.Un reportage de Frédéric Tonin.Émission initialement diffusée le 15 janvier 2023. À écouter- Son Palenque, Afro-Colombian Sound Modernizers, Vampi Soul, 2014- El Sexteto Tabalá– Colombie : El Sexteto Tabala, Ocora, 1998- El Sexteto Tabalá – Colombie : Les Rois Du Son Palenquero, Buda Musique, 1999- Les joyeuses Ambulances - L'Art De Pleurer Les Ancêtres A San Basilio De Palenque, Buda Records, 2000- Palenque De San Basilio, Ocora 2004- Les productions du label pionnier Palenque Records. À lireEn français:- «L'or et l'obscurité» de Alberto Salcedo Ramos. Éditions Marchialy. Une biographie de Kid Pambélé, premier champion du monde colombien de boxe et grande figure afro-colombienne palenquero.- L'interview de Lucas Silva, fondateur du label Palenque Records sur le site Pan African Music. En espagnol:- Palenque, comunicación territorio y resistencia, de Luis Ricardo Navarro Díaz- Palenque. Primer pueblo libre de América, de Roberto Arrazola Caicedo- Gramática y diccionario biligüe palenquero-español, de Solmery Casseres Estrada À voir :- Les rois créoles de la champeta, de Lucas Silva et Sergio Arria, 1998- Les fils de Benkos, Lucas Silva, 2003- Del Palenque de San Basilio, de Erwin Goggel et Esperanza Bioho, 2003- Herencias, Thomas Belet, 2020.
Dans cet épisode 70, Matthieu reçoit Axel Carion, l'organisateur du circuit d'épreuves longue distance Bikingman. Axel Carion est un jeune homme très occupé qui possède plusieurs casquettes. Il est avant tout un cycliste amoureux d'aventures et de longues distances à vélo, mais aussi un explorateur français qui arpente à vélo les tracés les plus vertigineux du globe depuis 2011. En 2015, il avait notamment traversé la Cordillère des Andes, en reliant Ushuaïa (Argentine) depuis Carthagène (Colombie), soit 13.500 km et 154.000 m de dénivelé positif, en 249 jours. En 2016, il crée le premier championnat de courses d'ultracyclisme, appelé BikingMan. Au fur et à mesure des années, son approche passionnée et professionnelle lui a permis de créer un calendrier de 9 épreuves situées dans le monde entier, sur des distances variant entre 500 et 1 000 kms, en route et en gravel. Le 1er mai, le Bikingman Portugal donnera le coup d'envoi de la saison 2023. Axel Carion nous présente cette 5ème édition et nous dévoile aussi ses dernières aventures à vélo.
Bien arrivée à Carthagène après 19h dans un frigo
Je quitte la côte pacifique à bord de mon jet privé, let's go pour une escale à Medellín et 14h de bus pour Carthagène ! ☀️
Parmi les danseurs de l'Opéra National de Paris, on retrouve les petits rats de l'Opéra. A la tête de cet Opéra depuis le 5 décembre 2022, José Martinez. Cet ancien danseur étoile d'origine espagnole affiche un parcours brillant et pourrait bien faire des merveilles au Palais Garnier. Il a commencé sa formation de danseur à Carthagène, en Espagne, puis l'a continué à Cannes. José Martinez n'a donc jamais été, ce que l'on appelle un “petit rat de l'Opéra”. Sont désignés comme petits rats de l'opéra les jeunes élèves de l'école de danse de l'Opéra National de Paris. L'école, fondée en 1713 par Louis XIV, est le symbole de la danse raffinée à la française et de l'excellence. Son objectif est de former les meilleur.e.es danseuses et danseurs dont le profil est adapté au répertoire du Ballet National de l'Opéra de Paris. Qui sont les petits rats de l'Opéra ? D'où vient l'expression “petit rat de l'Opéra” ? Et aujourd'hui, est-ce facile de devenir un “petit rat” ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant, vous savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Carole Beaudouin. A écouter aussi : Qui est l'acteur le plus grand du monde ? Pourquoi faut-il investir dans les cartes Pokémon ? Qu'est-ce que le constructivisme ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Début mars 2022, le Sargassum podcast a reçu Madame Lydia Barfleur, coordinatrice du projet Sarg'coop. Docteure en droit international de l'université de la Sorbonne, Lydia Barfleur a étudié et enseigné la régionalisation économique dans la zone des Carai͏̈bes avant de coordonner Sarg'coop. Ce programme de coopération caribéenne sur les sargasses, porté par la Région Guadeloupe, mis en place à partir de 2019, contribue aux partages d'expertises et échanges de savoir-faire, au soutien, à la concertation et à la consolidation des initiatives régionales à différentes échelles, au questionnement de la réglementation internationale, et contribue à la mise à l'agenda du problème des sargasses Découvrez l'évolution du projet Sarg'coop : 3'11 : La sargasse, un objet de recherche et de coopération 6'11 : Genèse, déroulement et partenaires du projet Sarg'coop 9'36 : 1erwork-package : état de la connaissance et organisation de la conférence internationale sur les sargasses en 2019 en Guadeloupe 12'37 : 2ème WP : télédétection et projet d'établissement d'un réseau caribéen pour les mesures de l'air 17'06 : 3èmeWP : communication au public avec la création d'une plateforme digitale 19'39 : 4èmeWP : les actions d'internationalisation 21'40 : Sur la Convention de Carthagène et les évolutions des stratégies des politiques environnementales 24'55 : Livre blanc sur les sargasses, enjeux et stratégies à mettre en œuvre 27'05 : Doter les sargasses d'un statut juridique international 28'30 : Partages d'expertise sur les mesures de qualité de l'air 29'03 : Articulation du local au global dans les politiques publiques 36'30 : Diffusion des résultats pour le grand public sur la plateforme digitale 39'05 : Intérêt des jeunes générations pour les problématiques environnementales 43'02 : Représentation des femmes dans la recherche environnementale 45'36 : Annonce finale Pour en savoir plus : Sur le projet Sargcoop : A propos du rapport Théophile La régionalisation économique dans la zone des Carai͏̈bes, thèse de Lydia Barfleur Déclaration finale de la conférence internationale sur les sargasses Pour contacter sargacoop : contact@sargcoop.org On adorerai vous écouter, n'hésitez pas à nous envoyer un email à SargassumPodcast@gmx.net, et à nous rejoindre sur les reseaux sociaux. facebook , twitter, instagram, linkedin. Vous en voulez plus? Devenez un de nos mécène pour seulement 1 $ par mois, vous pouvez nous soutenir et avoir l'opportunité de participer à l'élaboration de l'entretien en nous transmettant vos questions pour les invités! Nous sommes sincèrement reconnaissants envers chacun de nos donateurs et nous avons hâte de vous rencontrer.
Vous le savez, dans l‘histoire, de grandes villes comme de petits villages ou des régions entières ont séduit des écrivains qui en retour en ont magnifié les charmes. Ainsi, des pérégrinations de Don Quichotte et Sancho Panza à travers les terres fantastiques de Castille-la-Manche dans la plus grande œuvre de Cervantès, au Paris de Marcel Proust dans son œuvre À la recherche du temps perdu, des terres furent source d'inspiration profonde.Le célèbre écrivain colombien et lauréat du prix Nobel de littérature en 1982, Gabriel García Márquez, né en 1927 et décédé en 2014, ne fait pas exception. En effet le précurseur de ce qu'on appelle le réalisme magique a été saisi par un lieu, qui irrigué toute son œuvre : La Grande Caraïbe Colombienne. De quelle région s'agit-il ? D'une vaste zone située au nord de la Colombie, marquée par de riches contrastes culturels ancrés dans la présence de communautés afro-colombiennes et indigènes sur un territoire qui comprend des neiges éternelles, des dunes désertiques, des plages paradisiaques, et des villes anciennes à l'architecture coloniale, parmi lesquelles la mythique Carthagène des Indes.Ainsi, c'est précisément là, dans la vieille ville fortifiée, l'une des villes coloniales les mieux préservées du monde et classée au patrimoine mondial de l'humanité, que se déroule l'une des principales histoires de García Márquez : L'amour au temps du choléra. Une histoire d'amour platonique, secrète et orageuse qui se déroule dans les rues étroites, sur les places coloniales et dans les vieux théâtres de Carthagène à la fin du XIXe siècle. Un récit qui raconte la vie de deux jeunes amoureux qui doivent attendre la fin de leur vie pour vivre leur histoire d'amour.Vous le voyez, Gabriel Garcia Marquez et Carthagène sont liés pour l'éternité. Il faut dire que c'est cette ville qui l'a vu naître en tant qu'écrivain, alors qu'il était journaliste, pour le journal local El Universal. C'est encore dans cette ville qu'il a décidé de construire sa belle maison sur le Baluarte Santa Clara, avec vue sur la mer des Caraïbes ; et c'est enfin la ville où sa dépouille repose aujourd'hui.Mais au-delà de Carthagène des Indes, les histoires de Gabo, comme on l'appelle en Colombie, s'étendent à toute la région. Dès Aracataca, son petit village de naissance qui l'a inspiré pour créer son mythique Macondo, à la musique vallenato, très typique de la région et qui a pénétré les pages de Cents Ans de Solitude, en passant par la culture chamanique des Wayuus, grande communauté indigène de la Grande Caraïbe Colombienne où l'on pourrait trouver le germe de son réalisme magique, c'est la Grande Caraïbe Colombienne qui traverse toute l'oeuvre de cet immense écrivain. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
En juin 1708, un navire espagnol, le San José, est coulé par des navires britanniques, au large de la ville de Carthagène des Indes, en Colombie. Si l'épave, récemment découverte, suscite la convoitise de plusieurs pays, c'est qu'elle est d'une exceptionnelle richesse.Une fabuleuse cargaisonCe 8 juin 1708, le San José avait pris la tête de la fameuse flotte des Indes, qui regroupait les navires emmenant chaque année en Espagne les richesses prélevées dans les colonies d'Amérique du Nord.Et la cargaison du navire était proprement fabuleuse. En effet, il transportait pas moins de 11 millions d'écus d'or, ce qui représentait environ 200 tonnes du précieux métal, chargées à Portobelo, dans le Panama actuel.Pour certains, le précieux chargement représenterait 3 milliards d'euros actuels, d'autres l'estimant même à 17 milliards ! Le 8 juin 1708, les navires de la flotte espagnole sont à l'arrêt dans la péninsule de Baru, au large de Carthagène.C'est là qu'ils rencontrent une escadre anglaise. L'Espagne et l'Angleterre étant alors adversaires, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, une bataille navale s'ensuit. C'est alors que le San José explose et coule.Un trésor très convoitéL'épave du San José a été recherchée en vain durant des dizaines d'années. Mais elle ne fut retrouvée qu'en 2015. Depuis la découverte du navire naufragé, plusieurs pays se disputent la possession de sa précieuse cargaison.La Colombie la revendique comme un trésor d'État, au motif que l'épave a été retrouvée dans ses eaux territoriales. De son côté, l'Espagne rappelle que le galion appartenait à la Couronne espagnole.Elle invoque également une convention de l'Unesco, qui protège le site de la découverte, qui relève du patrimoine subaquatique. Toutefois, ce texte, que la Colombie n'a pas signé, ne règle pas la question de la propriété des épaves.Quant à la Bolivie, elle soutient que ce sont des Indiens natifs du pays qui ont extrait l'or chargé sur le navire. Il n'est pas jusqu'à la société américaine d'exploration ayant la première repéré l'emplacement du naufrage, au début des années 1980, qui n'ait revendiqué sa part du butin. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
En 2021, de nombreuses personnes ont tenté de quitter l'Algérie et de rejoindre l'Europe par la mer, débarquant à Almeria, Carthagène ou aux Baléares. Dans le sud de l'Espagne, Mediapart s'est s'entretenu longuement avec un de ces « guides » qui déposent les « harraga » (exilés) en un aller-retour. Un article de Nejma Brahim publié mardi 25 janvier 2022, lu par Christine Pâris.
Qu'on le veuille ou non, la protection de l'environnement et les comportements responsables prennent de plus en plus d'ampleur dans la société, même si certains regrettent que ce soit trop lent. Et bien force est de constater que les industriels ont bien compris que cette tendance était porteuse, au point pour certains de proposer du luxe écolo. C'est le cas de Silent Yachts qui commercialise officiellement Silent-60, un nouveau navire ultra-moderne et pensé pour être durable... Seul inconvénient, son prix : 2,39 millions d'euros.Au delà de son prix réservé bien entendu aux plus fortunés, ce bateau fabriqué en Thaïlande nous intéresse davantage pour la démarche que propose Silent Yachts avec ce modèle. Car le Silent-60 est le fruit de plus de 15 ans de recherche à partir de l'expérience d'Heike et Michael Kölher, un couple d'anciens navigateurs avec à leur compteur plus de 75 000 miles nautiques parcourus dans leurs vies. Concrètement, ce yacht de 17 mètres de long par 9 de large est recouvert de 42 panneaux solaires, ce qui lui offre 100 miles nautiques d'autonomie par jour, soit environ 185 kilomètres. Côté moteurs, l'engin en compte 2, de 340 kW chacun, alimenté par des batteries de 286 kwh. Ceci dit, ce bateau n'est pas100% électrique... ses créateurs sont en effet partis sur une base hybride puisqu'il embarque aussi avec lui 1000 litres de fuel en cas de coup dur en pleine mer.Toutefois, il est également intéressant de s'attarder sur la 3e motorisation du Silent-60 : une voile de 13 m2. Hissée à plus de 120 m de haut dans les airs, cette bâche en kevlar est capable de tracter l'engin de 30 tonnes à 5 miles nautiques par heure. Et si jamais vous avez les moyens, alors vous peut-être préférerez-vous le Silent-64, sont grand frère... qui a notamment relié Carthagène à la Barbade en seulement 16 jours. Et la compagnie Silent Yacht ne compte pas s'arrêter là, les modèles Silent-80 et Silent-100 seraient déjà dans les cartons... de quoi peut-être verdir un secteur qui je cite « pollue plus que certains pays en développement, comme le Burundi en Afrique », d'après Gregory Salle, chercheur au CNRS. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
La guerre de l'oreille de Jenkins, du nom du capitaine d'un navire britannique, oppose la Grande-Bretagne à l'Espagne de 1739 à 1748. Elle s'inscrit dans le cadre plus large de la guerre de Succession d'Autriche qui, de 1740 à 1748, voit s'affronter deux coalitions, dont l'Espagne et la Grande-Bretagne font partie.Une rivalité commercialeLa guerre de l'oreille de Jenkins représente l'un des épisodes de la séculaire rivalité commerciale qui oppose Anglais et Espagnols. À la tête d'un vaste Empire colonial, chacune de ces nations s'efforce en effet de contrôler les principales routes commerciales.En 1713, l'Espagne concède pourtant des facilités commerciales à sa rivale. Mais ce privilège, ou "asiento", était mal accepté en Espagne, où on l'accusait notamment de favoriser la contrebande.Son application, souvent contestée, fut ainsi l'occasion de divers conflits, qui opposèrent les deux pays, de façon sporadique, de 1718 à 1729.Une nouvelle guerre éclate en 1739. Elle devait durer jusqu'en 1748. Son prétexte fut la fâcheuse mésaventure survenue au capitaine d'un bateau anglais de contrebande, un certain Jenkins.L'officier espagnol qui avait arraisonné son navire lui coupa en effet une oreille. D'où le nom qu'on donna au conflit, déclenché quelques années plus tard :"guerre de l'oreille de Jenkins".Les épisodes marquants du conflitPlusieurs épisodes marquent ce conflit. En décembre 1739, une escadre anglaise s'empare du port de Portobelo, en Nouvelle-Grenade, aujourd'hui le Panama. Les entrepôts et les fortifications sont détruits.D'autres affrontements ont lieu en Floride, qui est alors une possession espagnole. Des combats sporadiques opposent les Espagnols à leurs voisins anglais de Géorgie, qui assiègent la ville de Saint-Augustine.D'autres actions sont encore à signaler, comme l'expédition d'Anson, qui s'en prend aux possessions espagnoles du Pacifique ou le siège de Carthagène des Indes en 1741, dans l'actuelle Colombie, que les Anglais sont obligés d'abandonner.Le traité d'Utrecht, qui, en 1713, met fin à ce conflit, comme à la guerre de Succession d'Autriche, rétablit le "statu quo ante". L'Espagne garde donc le contrôle de la mer des Caraïbes. La Grande-Bretagne n'a rien gagné à ces hostilités, sinon le maintien de l "asiento". See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Antoine est flic aux stups, à Nanterre. En 2015, le FBI l'informe lui et son équipe qu'un groupe de Colombiens serait en train de préparer un coup en France, à Bordeaux. Sans attendre, il faut partir et mettre en place les opérations.Une série originale Paradiso MediaEcriture et voix : Constance Vilanona et … "Antoine"Direction éditoriale : Louis Daboussy Lorenzo Benedetti et Benoit DunaigreResponsable de production : Claire FrançaisProduction : Anne-Cécile KirryChargée de production : Djamila RahouAssistantes de production : Lucine Dorso et Aimie FaconnierMontage : Tim Dornbush et Théo AlbaricRéalisation et musique : John BoseIllustration : Luc GrieuxBonne écoute !Abonnez vous pour être informé de la sortie de nouveaux épisodes.Retrouvez tous nos podcasts ici et nos actualités sur Instagram | Twitter | Linkedin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Des marchandises sur les sièges passagers ! Faute de voyageurs, les transporteurs s'adaptent. La crise du Covid-19 les privent d'êtres humains, et bien ils font de la place aux cargaisons... Compagnies aériennes ou maritimes, elles sont déjà nombreuses à faire ce qu'elles appellent : de la diversification. Zoom avant : un navire en pleine mer Méditerranée. Destination l'Algérie. Les règles sanitaires s’imposent, interdiction lui est faite de transporter des passagers. Qu’à cela ne tienne, ce bateau de la compagnie Corsica Ferries, a fait le plein de voitures neuves. Le parking de ferry, le match gagnant France Algérie Des automobiles donc pour le nord de l'Afrique. Ailleurs en Europe, c’est en Irlande que Corsica fait arriver nourriture et médicaments. Vous allez me dire, s’exclame Pierre Mattei, le directeur de la Compagnie, rien ici de révolutionnaire puisqu'à la différence des navires de croisiéristes, nos bateaux ferry ont tous des parkings dans les cales. Un dimanche de gagné pour les routiers de l’Espagne Les touristes et les voyageurs du monde l’ignorent souvent. Mais sous leurs pieds, les soutes sont remplies de bagages certes, mais aussi de colis de marchandises. Pour la mer, les navires Corsica Ferries de Pierre Mattei ont opéré un changement radical, du côté de l'Espagne : « Selon la loi, explique-t-il, le dimanche est un jour chômé pour les chauffeurs routiers en Espagne. Traditionnellement, les camionneurs restent toute la journée sur des aires d’autoroute. Grâce à notre diversification, nous leur proposons aujourd’hui de les embarquer à Carthagène. Ainsi, dès le dimanche soir, ils peuvent être en France, dans le port de Toulon . Fleurs coupées et vaccins, le Kenya et l’Ethiopie ont les avions Début 2021, les avions s'y sont mis aussi. Diversification chez Air Belgium en Belgique avec des appareils pleins de marchandises. En Afrique, Ethiopian Airlines pour l'Éthiopie et Kenya Airways pour le Kenya ont transformé leurs avions de ligne en avions cargo. Des atouts que ces deux compagnies mettent en avant pour ambitionner d’approvisionner le continent en vaccins. Leur savoir-faire en matière d’exportation de fleurs leur a appris la chaîne du froid. «Avec le Brexit, il y a une vraie nouvelle demande de navires de fret vers l’Irlande» (Pierre Mattei, directeur de Corsica Ferries., février 2021) Comment contourner une nouvelle frontière ? En passant par la mer ! Pandémie de Covid-19 ajoutée au Brexit, les transporteurs du marché irlandais ont été confrontés à des lourdeurs douanières. Pour éviter la route et donc, les pertes de temps pour des voyages vers l’Irlande, ils ont trouvé le Graal : charger leurs camions directement sur des ferries. Durant la traversée, les marchandises ne sortent pas des véhicules. « Comme quoi, explique Michel Savy, spécialiste de l’économie du transport, dans cette pandémie, il faut savoir reconnaître les choses exemplaires. Pour éviter la détérioration de leur flotte, les armateurs pratiquent le flow streaming : plusieurs navires sur le même trajet et moins vit : 10% de vitesse réduite, c’est 30% de pollution en moins. J’espère que ces nouvelles solutions resteront dans le monde d’après… Covid ! » Quatre Airbus achetés par le fret maritime La plus inattendue des diversifications est sans aucun doute celle de l’armateur CMA CGM. Ce géant français du fret maritime vient d’acquérir 4 Airbus. Des avions 100% marchandises qu’il lance en ouvrant une nouvelle division Air cargo, pour se donner des ailes comme il dit.
Les adieux de García Márquez, ou les adieux de Gabo…Gabo ? C'est ainsi que l'auteur de Cent ans de solitude est affectueusement surnommé en Colombie. Gravement malade, il se retire de la vie publique et fait ses adieux, avant de mourir le 17 avril 2014, dans une lettre qui, en fin de compte, est un hymne à la vie, adressé à l'humanité toute entière. https://radio-chateaubriant.com/wp-content/uploads/2021/02/Les-adieux-de-garcia-marquez_4.mp3 Né le 6 mars 1927 à Aracataca (Colombie) et mort le 17 avril 2014 (à 87 ans) à Mexico, Gabriel García Márquez est romancier, nouvelliste, mais également journaliste et militant politique. Affectueusement surnommé « Gabo » en Amérique du Sud, il est l'un des auteurs les plus significatifs et populaires du XXe siècle. Son œuvre se démarque par un imaginaire fertile et constitue une chronique à la fois réaliste, épique et allégorique de l'Amérique latine dans laquelle se recoupent son histoire familiale, ses obsessions et ses souvenirs d'enfance. García Márquez reçoit le prix Nobel de littérature en 1982 Ce sont les romans Cent ans de solitude (1967), Chronique d'une mort annoncée (1981) et L'Amour aux temps du choléra (1985) qui lui apportent la reconnaissance du public, des médias et de ses pairs. À la suite de la parution de Cent ans de solitude, considéré comme son chef-d'œuvre, l'auteur connaît un succès commercial planétaire. Son nom est fréquemment associé au « réalisme magique », courant artistique qui insère des éléments magiques et des motifs surnaturels dans des situations se rattachant à un cadre historique, culturel et géographique avéré. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1982. García Márquez et le cinéma En 1985, il crée à la Havane, la Fondation pour un nouveau cinéma latino-américain, la FNCL, afin d'en assurer la création et la promotion. Le projet académique de cette institution était de former des professionnels du cinéma, de la télévision et d'autres médias. Il écrit alors plusieurs scenarii pour le cinéma et collabore avec Carlos Fuentes pour l'écriture de El gallo de oro, de Juan Rulfo. Il a également été membre du jury au Festival de Cannes en 1982 sous la présidence de Giorgio Strehler, quelques mois seulement avant de recevoir son prix Nobel Emir Kusturica, grand lecteur de García Márquez dont l'univers a nourri les films Le Temps des Gitans et Undeground, entreprend par ailleurs l'adaptation de L'Automne du patriarche et rencontre l'écrivain à La Havane en 2005 afin de discuter de la mise à l'écran de son livre106. Kusturica souhaite également porter à l'écran d'autres œuvres de l'auteur parmi lesquelles Cent ans de solitude. Néanmoins, aucune des adaptations souhaitées ne voit le jour. Gabo et Mercedes Ils s'étaient mariés le 21 mars 1958 en l'église du Perpetuo Socorro de Barranquilla, à un millier de km au nord de Bogotá, au bord de la mer des Caraïbes. Ils ont eu deux fils, Gonzalo et Rodrigo García, producteur de cinéma et de télévision. Gabriel García Márquez et Mercedes Barcha – 56 ans d'amour Mercedes Barcha Pardo est née le 6 novembre 1932 à Magangue, localité du département de Bolívar qui a pour capitale Carthagène des Indes. Au sein d'une famille descendant d'émigrants égyptiens, son père tenait une pharmacie. C'est ainsi qu'elle fait la connaissance de Gabriel García Márquez en 1941 quand il se déplaçait avec son père pour vendre des médicaments. Il avait 13 ans et elle 9… Dix-sept ans plus tard ils se mariaient. De 2012 à 2020, elle siège au conseil d'administration de la Fondation Gabo, créée par l'écrivain en juin 1994. Et en 2014, deux mois après la mort de son mari, elle en a été nommée présidente d'honneur. La Fondation Gabo est une organisation internationale de journalisme. Elle v...
durée : 00:02:18 - Mare latinu - La Corsica ferries a effectué sa première liaison avec le port de Carthagène en Espagne. La crise contraint les opérateurs à de nouvelles perspectives.
"Un vrai sound system à Carthagène, c’est quand tu te mets devant le haut-parleur et que ça te secoue le corps (…) C’est aussi une musique de résistance, car la culture afro-colombienne doit beaucoup lutter en Colombie, elle est issue de la misère et de la pauvreté, elle est très punk parce qu’on ne peut pas la maîtriser", Lucas Silva (fondateur de Palenque Records). Aujourd’hui, voici la fabuleuse histoire des racines africaines de la musique en Colombie ! On parlera de territoires conquis par des esclaves libres, de joyeuses ambulances, de Shakira et de trafics de vinyles de soukouss qui déboulent dans les sound systems de Carthagène… Un sujet d’Elodie Maillot. Invités : Lucas Silva (Palenque Rd), Guillaume Cros et Simba Daniel du groupe Nkumba System, Edgardo Garces du groupe Ghetto Kumbe. Pour remonter aux racines des musiques afro-colombiennes des musiques modernes colombiennes, il faut filer vers la côte Caraïbe, dans la région de Carthagène et Baranquilla, dans ce pays qui regroupe la seconde plus importante population d’afro-descendants d’Amérique latine, juste après le Brésil. C’est là que sont nés les sound systems colombiens, les "Picos", à des dizaines de kilomètres de San Basilio, la première nation libre indépendante afro-colombienne, fondée en 1613 par des esclaves marrons menés par Benkos Bioho. C’est là que vivent encore les Joyeuses Ambulances, une formation qui perpétue toujours les traditions funéraires venues d’Afrique, il y a plus de trois siècles. Depuis que Lucas Silva les a enregistrées pour en faire un disque, leurs voix se retrouvent mixées à l’infini sur les dancefloors du pays par les DJ des Picos, les fameux sound systems. Et dans ce pays où les disques de soukouss, de highlife ou de bikutsi ont un marché de collectionneurs, des dizaines de groupes, comme Nkumba System ou Ghetto Kumbe s’en inspirent pour faire une musique colombienne d’aujourd’hui. Playlist Colombie Manuel Alvarez Y Sus Dangers "Esclavo Moderno" 1979 Dj Rata “La Maldita Vieja – las Alegres Ambulancias” Piano remix Sargento Garcia Y Champetaman “1er Gaou” remix Los Soneros de Gamero “Katunga” (compil Soundway Palenque Rd) Zangalewa Original, tube calerounais qui a inspira Shakira Shakira “Waka Waka” (Time for Africa) Grupo Bola Roja “Caracol” (compil Analog Africa) Samba Negra “Long Life Africa” Nkumba System “Ya Llego” + “La Confianza” + “Paisano” Feat. Mamani Keïta Ghetto Kumbe “Vamo a Dale Duro” “Tambo” Dinastia Torres “Canto de Boga por Pacho Torres”. Les références discographiques de l’émission - Compilation La Locura de Machuca 1975-1980 (Analog Africa, 2020) - Faraon Bantu & Champeta man "Futuro Ancestral" (Palenque Record 2020) Nouvel Album de Nkumba System. - Site Palenque Records monté par Lucas Silva et compte instagram - Nkumba System, "Bailalo Duro" (Prado Record 2020) - Clip de Ya Llego - Jazz tropicante, laboratoire de créations franco colombiennes qui a initié la rencontre entre Nkumba System et Mamani Keïta - Ghetto Kumbe, Ghetto Nkumbe (ZZK Records) - Clip de Sola. Et aussi - Compilation Palenque palenque / Champeta criolla & afro roots in Colombia 1975-1991 (Soundways sortie en 2010) - Compilation Musique Funéraire de Palenque (Buda Musique - 1999).
Fin août dernier, des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) ont annoncé vouloir reprendre la lutte armée, menaçant une paix gagnée par un accord historique signé en novembre 2016 et qui a mis fin à plus de cinquante ans de conflit armé. Dans ce pays marqué par l'instabilité et la violence, beaucoup d'hommes et de femmes - religieux, prêtres, laïcs - sont engagés au nom de leur foi dans la défense de la dignité de la personne humaine. Des héritiers de San Perdo Claver, le saint patron de la Colombie... et des droits de l'homme. Parmi eux, le Père Juan Carlos Velasquez, que Thierry Lyonnet est allé rencontrer à Medellín. Saint Pierre Claver, patron de la colombie et des droits de l'homme Il est enterré à Carthagène des Indes. C'est là, dans cette superbe ville fortifiée, classée au Patrimoine mondial de l'Unesco, que se trouve le musée et sancturaire de San Pedro Claver. Pionnier de la lutte pour la dignité humaine en Colombie, il est le saint patron du pays et des droits de l'homme. Né en Espagne, saint Pierre Claver (1580-1654) a passé 40 ans à venir en aide aux esclaves. Aujourd'hui, les jésuites de Carthagène prennent la relève. Éducation, santé, évangélisation, défense des terres paysannes... ils se battent pour libérer leurs contemporains des formes d'esclavage actuelles, comme l'addiction à l'alcool, à la drogue ou à la pornographie, et la prostitution. ©RCF / Thierry Lyonnet - La devise de saint Pierre Claver était "esclave des Africains, pour toujours" le combat d'un prêtre pour sortir les jeunes de la drogue À quelques kilomètres de là, le Père Juan Carlos Velasquez est un San Pedro Claver moderne. Il est curé de la paroisse Marie-Mère-de-l'Église, à Itagüí, près de Medellín, ville tristement célèbre pour son trafic de drogue et la figure de Juan Pablo Escobar (1949-1993). Depuis 2010, avec son association Abba, il aide les jeunes à sortir de la drogue et de l'influence des gangs dans les quartiers pauvres. Des jeunes "convaincus qu'il ne valent rien" et qui vivent dans des conditions de vie "difficiles, inhumaines, insalubres... malsaines à tout point de vue", dit-il. Parmi eux, Vanessa, 16 ans, qui a commencé la drogue à l'âge de 11 ans. Parce que l'ambiance familiale était difficile et parce que son frère lui en donnait, la jeune fille a consommé de la drogue pendant quatre ans tous les jours. À force de courage, de thérapies, elle a pu sortir de la drogue après une cure de désintoxication. "Grâce au Père Velasquez, je me suis trouvée moi-même, j'ai compris que je manquais de confiance en moi, d'estime de moi.. ils m'ont beaucoup aidée." ©RCF / Thierry Lyonnet - Vanessa est sortie de la dépendance à la drogue "grâce au Père Juan Carlos Velasquez" quand un prêtre négocie avec les gangs Mais le Père Juan Carlos Velasquez ne fait pas qu'aider les jeunes. Au risque de sa vie, il négocie des pactes entre les deux gangs de la ville. Il a œuvré en 2010 et en 2013 à la signature de deux pactes de non-agression. Des pactes qui ont permis de faire baisser de moitié le taux de criminalité. Être un négociateur entre deux gangs armés ne se fait pas sans risques : ce dont le prêtre est conscient. "Depuis que je suis prêtre, je prends en compte le fait je suis en communion avec Jésus, je pense que si Jésus était parmi nous il ferait la même chose que moi, c'est une réponse humaine mais aussi chrétienne." ©RCF / Thierry Lyonnet - Depuis 2010, avec son association Abba, Père Juan Carlos Velasquez aide les jeunes à sortir de la drogue Reportage réalisé en août 2019 en partenariat avec l'Aide à l'Église en détresse (AED)
La DJ colombienne Edna Martinez, à Carthagène, mais résidente de Berlin hors confinement où elle organise notamment les Prende la Vela, la nuit El Volcan-El Orgullo de Berlin, et Latin Arab, nous a concocté une sélection « Verbenera-picotera » (un soundystem festif) avec de la musique colombienne, bien sûr, mais aussi d'Afrique et des Caraïbes. Il s'écoute comme une histoire, avec des personnages importants : les pics, soundystems très colorés, typiques de la côte caribéenne de la Colombie. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Decouvrez le concept de la société Carthagéa fondée par Alexandre Canabal : l'Ehpad haut de gamme Tunisien qui promet aux occidentaux un soignant par résident et du soleil à volonté.
Jour 16 du confinement, direction Carthagène en Colombie où se confine Alejandra, professeure d'anglais. Pour retrouver Alejandra c'est ici : https://www.instagram.com/almorap/?hl=fr
Dernier épisode du podcast de notre voyage en amérique du Sud. On découvre Rincón del mar, un petit village de pêcheurs à 3h de Carthagène encore méconnu des guides touristiques mais qui fonctionne seulement grâce au bouche à oreille ! On a décidé d’y poser un peu nos valises pour passer notre padi et profiter ! Une ambiance unique à mi chemin entre l’Afrique et l’Amérique latine. Au programme : yoga, course à pied, foot avec les locaux, langouste à la plancha, caipi au coucher de soleil... Petite étape à Sapzurro, à quelques mètres de la frontière panaméenne
[Yen Nyaa Wo – Nana Adomako Nyamekye (Ghana)Nana Adomako Nyamekye est un ex-officier de l’armée ghanéenne.D’ailleurs c’est étonnant comme la musique et l’armée sont liées dans ce continent. Nombreux sont les hommes qui, soit après ou soit avant leur carrière militaire ont été des formidables artistes.Quoi qu’il en soit, Nana Adomako Nyamekye a une histoire intéressante.Le Ghana, dans les années fin 70 début 80 connaît une période très agitée par les divers coups d’état successifs que mène le sanguinaire lieutenant JJ Rawling (aucun lien avec JK Rawling et Harry Poter).JJ Rawling ordonnera à Adomako Nyamekye et ses hommes, d’assassiner ou au moins d’arrêter le président et le vice-président ghanéens en place à cette époque, j’ai nommé Hilla Limann et Joseph de Graft Johnson.Il sabordera sciemment la mission et s’enfuira. Il est aujourd’hui revenu au Ghana. On Verra Ça – Touré Kunda (Sénégal)« Tu m’as fait travailler, sans assez payer, et je suis épuisé de toutes ces corvées. »Une des premières formations africaines à s’être imposé en France, c’était à la fin des années 70. Les frères Touré avec Ismaïla, Sixu et Amadou qui les rejoint plus tard.Mais les années 80 seront marqué par le décès du plus vieux des frères, Amadou, qui sera remplacé par le cadet Ousmane.La suite ne sera qu’un enchaînement de record. Des albums vendus à plus de 200 000 exemplaires, des tournées dans toutes l’Afrique, l’Europe, les États-Unis, le Japon...« On verra ça », est extrait de leur premier album E’mma Africa sorti en 1980. Sparrow vs Melody Picong – Mighty Sparrow (Trinidad et Tobago)En fait c’est un petit morceau très drôle où Mighty Sparrow se vanne lui-même en faisant une battle entre deux personnages, et ça bastonne pas mal.Ta meuf c’est un chimpanzé, et toi t’as une gueule de zombi, je vais te larder de coup de couteau etc...« Picong » c’est une créolisation de « piquant » pour signifier le côté taquinerie. Me Lo Conto Pedro Alcides – Al Carrao De Palmarite (Venezuela)Juan de los Santos Contreras de son vrai nom. Un des plus célèbres chanteur llanero.Un llanero c’est une sorte de cowboy vénézuélien/colombien.Leur nom leur vient des llanos, une vaste plaine herbeuse, marécageuse, une sorte de savane qui occupe l’ouest du Venezuela et l’est de la Colombie.Les llaneros sont majoritairement d’ascendant d’espagnols et d’indiens, et ont développé une culture et une musique distinctes.Pendant les guerres d’indépendance du Venezuela, des llaneros on grossit les rangs des cavaleries des deux parties en présence. En 1819, une armée de llaneros, dirigée par Simón Bolívar et José Antonio Páez, écrasa un contingent espagnol lorsqu'il franchit les plaines de l’Orénoque et les montagnes des Andes. El Moján – Son Palenque (Colombie)Au nord de la Colombie on trouve San Basilio de Palenque, petit village sur les contreforts du Montes de Maria au sud de Carthagène.C’est dans cette région que se situe l’histoire que je vais vous raconter.Benkos Biohó, aussi connu sous le nom de Domingo, esclave "marron", est né sur le territoire de la Guinée-Bissau, à la fin du XVIe siècle. Il est capturé par l'entrepreneur portugais Pedro Gomez Reynel puis vendu en 1596 par l'Espagnol Alonso del Campo, à Carthagène, à l’époque grand port de la traite négrière. Après une longue vie d’esclave et de rameur sur le fleuve Magdalena, Benkos réussi à s’échapper et organise une armée de fugitifs dans les Montes de Maria.Son rêve, prendre Carthagène et partir rejoindre Afrique,Pendant cinq ans, la guérilla lance des attaques contre les postions espagnols, et réussit bientôt à dominer toutes les montagnes de la Sierra Maria.Le gouverneur espagnol est obligé de signer un traité de paix et de leur laisser une portion du territoire, qui est aujourd’hui Palenque de Sans Basilio, le village où à l’époque les marrons pouvaient s’établir en tant que peuple libre.La suite de l’histoire vous l’imaginez, en 1621, suite au changement de gouverneur, les autorités changent de stratégie et l'arrêtent. Il est fait prisonnier puis pendu et écartelé en place publique le 16 mars 1621. Adiza Claire – Orchestre Super Borgou de Parakou (Bénin)Ce son-là, à la guitare, il n’y a qu’en Afrique qu’on le trouve, et pour cause, c’est la marque de fabrique du soukous congolais auquel on ajoute le rythme cadencé et militaire de la caisse claire.L’Orchestre Super Borgou c’est l’idée de deux amis, Moussa Mama et Menou Roch, qui reviennent de nombreux voyage en Afrique et décident de s’inspirer de ce qu’ils ont entendu dans les pays voisins. Soumba – Kebendo Jazz (Guinée)Un classique de la musique guinéenne.Soumba ! Comme les chutes de la Soumba petit joyaux guinéen. Arroz Con Coco – Lucho Bermudez (Colombie)« Arroz » veut dire riz, et « con coco » , à la noix de coco.Un plat populaire de l'Asie du Sud-Est, à l’Amérique du Sud, en passant par la péninsule indienne, l’Amérique centrale, les Caraïbes et l’Afrique de l'Est.En fait y a que chez nous qu’on ne mange pas de Riz à la noix de coco...Pour pallier à ça, voilà tout de suite la recettepour réaliser un bon riz à la noix de coco.Il vous faut :500g de riz longs grains, 2 fois le volume de riz en eau, 400ml de lait de coco, 1 oignon, de la noix de coco râpée, 40g de sucre de canne et des raisins sec.Faite réduire dans une casserole le lait de coco jusqu'à avoir une pate épaisse bien ambrée.Ajouter le riz et bien mélanger pour enrober tout le riz, du gras de coco.Faites-le légèrement toaster.Ajouter ensuite l’eau dans le riz, le sel et le sucre.Laisser mijoter à feu doux sans mélanger.Lorsque toute l’eau a été absorbée ajouter les raisins.Laisser reposer 15/20 minutes que le riz s’assèche un peu et que les raisins gonflent avec la vapeur.Déguster ! Touflé – Hamad Kalkaba and The Golden Sounds (Cameroun)Dans les années 70 le groupe est composé de 13 gus tous venus des rangs de la garde républicaine camerounaise, tiens encore, Hamad Kalkaba et 12 membres des The Golden Sounds. Ils enregistrent 2 albums 45 tours.Dans les années 80 Kalkaba quitte le groupeLes Goldens Sounds enregistreront encore 5 albums dont le célèbre tube « Zangalewa » énorme succès en 1986 et meilleur titre africain en 93. Belema – Opotopo (Nigeria)Le village de Belema, situé dans le sud du Nigeria, vit depuis 37 ans dans l'ombre (et la pollution) d'une station pétrolière gérée par la compagnie Shell. Malgré les abondantes richesses pétrolières, les habitants de la région disent n'avoir jamais profité des revenus générés par l'or noir. En dépit de prix bas en 2016, l'exportation de pétrole a rapporté 28 milliards de dollars au pays. Iene Miene Mutte – Max Nijman (Suriname)Iene Miene Mutte c’est l’équivalent du « am stram gram » français, mais en néerlandais. Cette version sur un rythme qu’on appelle le Kaseko, qui est originaire du Suriname et qui mélange à la fois ce rythme de marche militaire à la caisse claire et des cuivres. Ça date du début du XXème, mais depuis les années 70, il est popularisé par les artistes surinamiens parties à la métropole. Généralement c’est de la musique de rue, joué par des fanfares. Travail Zenfants ! Chantez Après ! – Casimir Létang (Guadeloupe)Produit par le label Disques Debs tenu par monsieur Henri Debs. Depuis la fin des années 70 Henri Debs, guadeloupéen de naissance, est le plus gros producteur de musique antillaise au monde. Il a des boutiques dans les caraïbes et à Paris et contribue à la découverte du Cadence puis de zouk, dans la métropole et sur le reste de la planète. Mon Pois l’est Au Feu – Alain Péters (La Réunion)Tous les artistes réunionnais qui se respectent s’accordent, Alain Péters est un monument majeur de la musique réunionnaise. Un musicien, un chanteur, un compositeur mais aussi un poète, maudit. Déchiré et déchirant. A la Baudelaire.Danyel Waro dit de lui d’ailleurs « son boire c’est son déboire ».Il meurt à 43 ans d’un infarctus dans une rue de Saint-Denis.Un joli documentaire lui a été dédié, je vous le conseille, il est visible sur internet : « Une vie réunionnaise - Alain Peters mange pour le cœur ».](https://www.mouvement-up.fr/articles/taxi-brousse-chemin-27/)
El Arroyo Que Murmura – Guillermo Portabales (Cuba)Un monument de la musique. Connu non seulement à Cuba, mais dans toute l’Amérique Latine.Il est le compositeur du célèbre morceau « El Carretero » repris par Buena Vista Social Club sur leur album phare avec Chan-ChanUn pilier de la musique cubaine moderne qui a redonné toutes ses lettres de noblesses à ce style qu’est la Guajira plutôt ressemblant à u n style qui a été importé d’Andalousie et des Canaries au XVIIème par les conquistadores.La musique caribéenne c’est donc un mélange des musiques autochtone, africaine, et européenne. Djie Ding Sranangman – Sonora Paramarera (Suriname)Merengue surinamais.La capitale du Suriname ? Tu la connais ? Hum !?Mais oui, bien sûr, Paramaribo.Et Sonora Paramarera veut par conséquent dire l’orchestre, la fanfare, les musiciens de Paramaribo ! Rumulus Tunga – George Mukabi (Kenya)Une toute petite carrière pour cet artiste décédé trop jeune suite à une dispute avec la famille de sa femme.Il laisse derrière lui une trentaine de morceau, et un fils, lui aussi guitariste âgé aujourd’hui d’une 60aine d’année.Ce morceau est enregistré par le fils d’ailleurs, puisque Johnstone Ouko Mukabi à sortie en 1985 un vinyl avec sur la face A les chansons enregistrées par son père et la face B, des reprises qu’il a fait de musique écrites par son père.L’album s’appelle « Mtoto Si Nguo ». Beza Bakili Ma Nyon – Ondigui & Bota Tabansi International (Zaïre)Ça date de 1973, et c’est la rencontre entre le soukous congolais et le highlife ghanéen, une dérivation très intéressante : le highlife-soukous.On garde le rythme soukous qu’on ralentit un peu, on fait rentrer des cuivres, on amplifie la ligne de basse, derrière...Début des 70’s c’est aussi le début de l’Afrobeat, et bien que le highlife-soukous était le son des soirées nigérianes pendant les 70/80’s, au niveau international il a été supplanté par l’éclosion de l’Afrobeat.Sauf à un endroit : La côte caribéenne de la Colombie, ou l’on pouvait encore écouter du highlife-soukous. On aime beaucoup la musique Afro dans ce coin particulier du monde. C’est l’endroit où les anciens esclaves s’étaient installés. Depuis les années 60, un courant musical afro-colombien est en train de voir le jour. Viva Nigeria – Fela Kuti (Nigéria)Parce que son nom en entier c’est plutôt Fela Hildegart Ransome Anikulapo Kuti, mais il le recto de l’album n’aurait pas suffi à tout écrire alors on a simplifié à Fela Kuti.Fela Kuti c’est le père de l’Afrobeat, et ses deux fils Seun et Femi sont les dignes représentants de leur père.Fondateur de l'organisation République de Kalakuta au Nigeria, qui est le nom que le musicien Fela Kuti donnait à la maison accueillant sa famille, les membres de son groupe et son studio d'enregistrement. Située à Mushin, dans la banlieue de Lagos, elle abrite aussi une clinique gratuite. Fela déclare son indépendance vis-à-vis du gouvernement nigérian après son retour des États-Unis en 1970.Et ce titre date justement de 1970 ! Massani Cissé – Orchestre Laye Thiam (Sénégal)Laye Thiam, de son vrai nom Abdoulaye Thiam est un monstre de la musique sénégalaise, et j’espère que vous l’aurez compris parce que ce morceau est quand même énorme !Abdoulaye et son orchestre ont collaboré avec les plus grands artistes sénégalais : Star Band, Youssou n’Dour, Orchestre Baobab...C’est une ré-édition du label Analog Africa, toujours aussi bon quand il s’agit d’aller digger des pépites inconnues au fin fond de l’Afrique. Hommage à Omar Bongo – Gnonnas Pédro (Bénin)Effectivement, on ne peut que rendre hommage au dévouement d’Omar Bongo vis à vis de la France.Il a toujours été un homme d’État très proche des intérêts des gouvernements français.Quel qu’ils soient d’ailleurs.Il faut dire qu’il a été au pouvoir de 1967 à 2009, il en a croisé des présidents français.En tout cas on le remerciera pour son allégeance, pour l’uranium qu’il nous a fourni, le pétrole aussi, et les différentes mallettes qu’il a pu faire déposer dans les divers cabinets ministériels des différents pays.Et on saura bien lui rendre puisque son principal opposant, Germain Mba, est assassiné en 1970 à Libreville, par deux mercenaires français. Rien, cependant, ne permet d'incriminer le président gabonais Joromi – Sir Victor Uwaifo (Nigéria)Joromi est un mot qui vient du Nigeria, cela peut signifier : soit un style de robe ou gilet brodé, soit un style de musique high-life popularisé par Sir Victor Uwaifo.Dans le folklore ancien, Joromi était un guerrier qui combattait et battait tous les rivaux possibles sur terre.Sans rivaux sur terre pour s'engager dans la bataille, il a décidé de se battre avec des êtres de l'au-delà.Défiant les avertissements des anciens du pays, il s'est engagé dans une bataille avec un guerrier de l'au-delà, mais il n'est jamais revenu pour dire s'il était victorieux.C’est l'histoire de Joromi que Sir Victor nous raconte dans ce morceau. Sensenko – Tele Jazz (Guinée)Très exactement Tele Jazz de Télimélé.Télimélé qui est une belle bourgade au centre de la Guinée, croisement de la N21, de la N22 et de la célébrissime N24, la nationale qui vient de nulle part et va nulle part.Le télé Jazz était l’orchestre fédérale de la région de Télimélé La Grosse Poupée – Jacques Bracmort (Guadeloupe)Petite biguine rigolote !1969, c’est la date d’enregistrement de cet album, qui sera le dernier de Jacques Bracmort. Puisqu’il décèdera dans un accident de moto cette même année.Il est accompagné du groupe les Maxel’s, un groupe formé d’amis qui se connaissent depuis le lycée. Sous la houlette de Monsieur Labor dit Jean Goubè qui était saxophoniste lui-même et qui a supervisé l’encadrement de ces jeunes. Et d’ailleurs Malxel’s ça vient de la contraction de Max et Edouard Labor, ses fils. El Aguardientosky – Los Graduados (Colombie)Petite Cumbia colombienne rigolote !« Sírvame un aguardientoskycon limonsoskycantineroskyY tranquilos hermanoskyque yo tengoskycon que pagosky ».« Sers-moi une aguardienteAvec du citronTenancierEt t’inquiètes pas mon frèreQue j’ai ce qu’il fautPour te payer »L’aguardiente, en Colombie, c’est une liqueur anisée contenant un alcool de canne de sucre. Une sorte d’eau-de-vie quoi.Dans ce morceau, le type (Gustavo Quintero) est complètement saoul et raconte, en ajoutant des terminaisons de ruskof à tous les mots, combien il est content d’être amoureux.Le titre date de 1973 Macondo – Banda Y Coros de Repelón (Colombie)À mi-chemin entre Carthagène des Indes et Barranquilla, sur la côte Caraïbe de la Colombie.Repelón, ce qui veut dire en espagnol « ce que l’on arrache », « ce que l’on enlève ».On raconte que le nom de cette ville, Repelón, vient du fait que les premiers habitant qui se sont installés dans ce lieu, sont venus là pour cultiver les terres.Repelón n’est pas très haut, 10/15m au-dessus du niveau de la mer, mais les terres en contre-bas, étaient, depuis la construction du canal de Dique non-loin transformées en marécages.Et donc Repelón, c’était l’action de cueillir.Le Titre est de 1969.
Saut les copains ! Alors comment s’est passé cette petite semaine ? Comment ? J’entends pas, parlez plus fort !J’espère bien, parce que nous cette semaine on s’est décarcassé pour vous faire encore une bonne heure de « cadençage » et de « chaloupage », vous allez nous en dire des nouvelles.On va commencer directement avec un nouveau pays comme chaque semaine... La Sierra Leone, c’est la première fois qu’on entend la Sierra Leone sur Taxi Brousse. Yamba Sowe – Muyei Power (Sierra Leone)C’est Muyei Power, à la fois groupe de musique et groupe de danse, l'un des groupes les plus populaires des années 1970 en Sierra Leone. Muyei Power (également connu sous le nom d'Orchestre Muyei), qui associe des éléments de musique électrique congolaise et nigérienne (on entend bien les similitudes avec l’Afrobeat, non ?) à des rythmes beaucoup plus rapides et saccadés que sont les rythmes sierra-léonais traditionnels. Edamise Oh ! – Lola Martin (Guadeloupe)Artiste martiniquaise qui a connu ses plus grands succès à la Guadeloupe.Album des années 60, dont ce titre a été repris par la compagnie créole en 1976.C’est encore Soundways Records qui a ressorti cette super version biguine de Lola Martin sous le nom de « Soundway présent Tumbélé ! (Buiguine, afro & latin sounds from the French Caribbean, 1963-74)Lola Martin qui rappelez-vous on se l’était déjà dit, pour toutes les féministes là-bas dehors, est l’une des premières femmes à avoir imposé son statut d’artiste/chanteuse créole. Téléphone – Bembeya Jazz National (Guinée-Conakry)La fleuve Bembeya traverse la ville de Beyla, à l’Est du pays, près de la frontière avec la Côte d’Ivoire. Ville où s’est créée le groupe en 1961.Petit point géographie ! Guinée Équatoriale, Guinée-Bissau et Guinée.La Guinée et la Guinée-Bissau sont tous les deux limitrophes, et sont à la frontière Sud du Sénégal, c’est à dire sur la côte Atlantique Nord-Ouest de l’Afrique.La Guinée Équatoriale, est bien plus au Sud, aussi sur la côté Atlantique, encastrée entre le Cameroun et le Gabon.Faut l’apprendre par cœur, c’est comme Lituanie, Lettonie et Estonie ! Où ? Dans quel sens ? Quelle capitale etc...Revenons à nos moutons !Attention !Bembeya Jazz, National depuis 1966 suite à son énorme succès. Ne me demandez pas pourquoi mais en Guinée apparemment lorsque un orchestre marche bien, il devient national.En 2011, le groupe reçoit le « prix du meilleur orchestre africain des 50 dernières années » lors de la 8e édition du festival des Tamani d'Or à Bamako, au Mali, suite à la part importante qu’il a prit à la naissance d'une culture proprement guinéenne, à la suite de la politique culturelle du président Sekou Touré dès l'indépendance du pays en 1958. Angelique – Jean-Paul Mondo (Cameroun)C’est à la fin des années 50 que Jean Paul Belmondo commence sa longue carrière d’acteur.Quelques années auparavant, en 1951, né au Cameroun, Jean Paul Mondo.La similitude n’a rien à voir, c’est le hasard le plus total.Angélique ! Une sacrée peste sur un rythme Makossa.« Angélique tu me fais mal au cœur, nous nous sommes mariés pour le meilleur pour le pire.Mais aujourd’hui tu me fais zèkè-zèkè tu me yaka-yaka-yakaL’amour balance dans mon cœur, pas dans ton cœur» -- Lloraras – Oscar D’León (Venezuela)Qui n’a jamais entendu ce morceau !? Ah bon ?Et bah maintenant c’est fait !Oscar D’León surnommé « le pharaon de la salsa » c’est LE tube du groupe « La Dimension Latina » dont Oscar D’León a fait partie jusqu’à la fin des années 80.C’est l’un des derniers morceaux d’ailleurs qu’ils ont composé puisque le titre date de 1988, et c’est ensuite que Oscar démarrera une longue carrière, qui n’est toujours pas terminé puisqu’il est en concert le 10 novembre à la Plaza del Toros La Macarena à Medellin Colombie. Courrez-y ça va être super ! Reviens Alima – Empire Bakuba (Congo)Empire Bakuba ! Le nom du groupe fait référence au royaume de Bakuba, royaume qui a prospéré du 17ème au 19ème siècle au sud-ouest de l’actuel République Démocratique du Congo.C’est un groupe en activité depuis 1972, où se sont succédés plusieurs artistes, notamment les chanteurs Pepe Kalle, Papy Tex, Dilu Dilumona, les guitaristes Kinanga Nanzao dit « Boeing 737 » et « Doris » Ebuya Lange.On fera un de ces quatre une émission 100% congolaise pour vous expliquer la petite révolution qu’ont été rumba, soukous et les différents leaders de ces musiques... Pitié – Tabu Ley Rochereau (Congo)Un monument de la musique congolaise et sans doute même de la musique africaine !Il est le père du rappeur Youssoupha et de quelques autres 70 enfants.Youssoupha qui d’ailleurs à reprit ce morceau sous le titre « Les disques de mon père ».Il était, après le décès de Wendo Kolosoy, en 2008, l'un des derniers survivants de la génération qui a inventé la rumba congolaise, à la fin des années 1950« Lui et Franco sont les pères de la musique congolaise moderne, affirme Ray Lema. Pour nous, Tabu Ley représentait la rumba mélodique et Franco, la rumba groove. »Dans la compétition incessante qui oppose les différents orchestres congolais, Tabu Ley Rochereau est constamment obligé d'innover. Et c’est ainsi qu'il crée ses propres danses dont le soum djoum est l'une des plus célèbres. Dans les années soixante-dix, Tabu Ley Rochereau adopte le style vestimentaire des chanteurs soul afro-américains avec coupe afro et pantalons à pattes d'éléphant. La zaïrianisation lancée par Mobutu à partir de 1971 ne lui plaît guère : Tabu Ley Rochereau décide de s'exiler aux Etats-Unis puis en Belgique. En 1997, Tabu Ley Rochereau revient au pays après la chute de Mobutu. Il reprend alors ses activités musicales mais entre aussi en politique en créant le mouvement la Force du Peuple. Tabu Ley Rochereau est ainsi élu député et devient en 2005 vice-gouverneur de Kinshasa. L'imposant héritage de Tabu Ley Rochereau se retrouve dans différentes compilations, notement dans deux petits bijoux Rochereau et l'African Fiesta National 1964/1965/1966 et Rochereau et l'African Fiesta 1968/1969. -- Les Chants des Fauves – Tinariwen (Mali)« Fais de ta plainte un chant d'amour pour ne plus savoir que tu souffres » dit un proverbe touareg.Et c’est vrai que dans leur musique on reconnaît toute la poésie de ce peuple nomade qui vie dans les étendues désertiques du Sahara, derrière leurs habits amples et leurs magnifiques sheshs colorés.Disséminés entre le Niger, le Mali, l’Algérie le Burkina et la Libye, dans la rocaille et les dunes, c’est dans cette région qu’au 20ème siècle, ils seront le dernier peuple d'Afrique de l’Ouest, soumis par les Français.Tinariwen est un groupe de musique touareg, originaire de Tessalit dans le nord du Mali.Leur musique, assouf, qui signifie en tamasheq la solitude, la nostalgie, fait la synthèse entre le blues, le rock, et la musique traditionnelle touareg. C'est ce que l'on peut appeler le blues touareg L’Enfance – Elias Akadiri & Sunny Black’s Band (Bénin)J’aime la richesse musicale que pouvait produire un artiste béninois en 1966.Le label c’est Impressions Sonores du Bénin, les studios étaient basés à Cotonou, la capitale économique du pays.Le Bénin, qui avec son voisin le Togo, sont deux petits pays coincés entre deux géants et gros influenceurs musicaux de la région que sont le Ghana et le Nigéria.Ce rythme qu’on vient d’entendre donc, à la fois entraînant et en même temps très apaisant. « Que c’est beau l’enfance avec la guitare »Allongez-vous monsieur Akadiri on va en parler. Rosalía – Wganda Kenya (Colombie)Les gens de ma génération se souviennent du gros Carlos chaloupant, à la télé, costume de satin, à fleur, ou alors avec un robe madras, la tenue caractéristique des doudous créoles... Danser, chanter, avec son grand et beau sourire ! Bref ! Moi il me manque Yvan-Chrysostome Dolto alias Carlos, qui chantait lui aussi ce titre Rosalie.C’était les Wganda Kenya, un groupe afro-colombian, et comment ça pourrait ne pas en être autrement avec un nom aussi explicite que Ouganda Kenya.Hommage à la culture africaine débarquée sur les côtes caribéennes, quelques siècles auparavant ! C’est d’ailleurs sur ces mêmes côtes, autour de cette ville que l’on nomma Carthagène des Indes, au bord de la mer des Caraïbes, que les colons espagnols établirent les premiers campements du continent sud-américain. -- Weekend – Patrick Balisidya & Afro 70 Band (Tanzania)Le petit nouveau de la semaine... La Tanzanie.L’Afro 70 Band extrêmement connu dans les années 70 en Afrique de l’Est.Patrick Balisidya décédé en 2004, depuis il n'y a presque aucune réception de mariage en Tanzanie qui ne joue pas son célèbre tube « Harusi » qui justment signifie mariage en swahili. On l’écoutera peut-être dans l’une de nos prochaines émissions.
Bonjour à tous et bienvenu on est très heureux de vous retrouver sur taxi brousse pour une nouvelle excursion d’une heure où on va partir se balader entre Afrique et Caraïbes. C’est la règle du jeu de cette émission : du petit son sympa vintage, ou pas d’ailleurs, et se laisser la liberté de voyager où on veut et comme on veut.Ce soir pour la première émission on va vous présenter quelques petits bijoux. On va aller se promener au Ghana, en Colombie, au Congo, à Trinidad, au Pérou, au Burkina… Enfin bref que des pays où y a de la bonne musique et des bonnes vibes. Alors asseyez-vous bien au fond de votre siège, attachez vos ceintures, on va tout de suite partir avec le premier morceau... Jiji - Orchestra Super Mazembe (Congo-Kenya) 2001Un groupe congolais qui s’exporte finalement au Kenya.Il chante en Lingala des titres de SOUKOUS.Le Lingala fait partie d’une famille de langue qu’est le Bantoue et qui est un ensemble de langues qui regroupent environ 400 langues parlées dans une vingtaine de pays de la moitié sud de l'Afrique. Don’t Do Me So - Katamanto Highlife Orchestra (Ghana) 2004Orchestre composée de musiciens danois et ghanéens. Mélange improbable effectivement, mais très réussi. El Alegron - Rosendo Martínez y su Orquesta (Colombie)Petite cumbia colombienne un peu plus rapide que d’habitude.La cumbia est originaire de Carthagène des Indes, une ville importante dans l’exploration du nouveau monde. Premier port négrier d’Amérique, avec des réserves d’or immenses, elle est une étapes privilégiée entre la métropole, Saint-Domingue, le Mexique et le Pérou et un port d'entrée conduisant aux Andes. Last Night the Landlord Nearly Killed Me - Lord Christo ((Trinidad et Tobago)Le titre parle de lui même : l’autre soir le patron a failli me tuer.C’est du Calypso de Trinidad (pays de naissance de cette musique), et comme la plupart des morceaux de calypso on a toujours un rythme tropical et gai.C’est une musique d’esclave, ou tout du moins, lorsqu’on a autorisé les noirs à jouer de la musique c’est par calypso qu’on l’a appelé. Elle raconte souvent les souffrances, les questions, elle a été aussi le mode, de véhiculer certains messages de résistance à l’époque où il était chanté en créole. Abenaa Na Aden? - Eric Agyeman (Ghana)L’orgue, les claves, la guitare au son tropical, le trombone… Pas de doute c’est du Highlife ghanéen. Vibrations Groove - Lord Shorty & Vibration International (Trinidad et Tobago)On prend le Calypso, on électrise tout ça, on mélange à du Rythm and Soul et on a du SOul-CAlypso, qu’on appelle plus communément de la SOCA Ah les Femmes - Debademba (Burkina Faso/Mali)Debademba, c’est la grande famille en bambara. C'est l’histoire d’une rencontre faite du côté de Belleville, entre un guitariste du Burkina Faso, Abdoulaye Traoré et un griot malien, Mohamed Diaby.Ils façonnent une musique moderne et explosive, où afrobeat, highlife, mbalax et reflets mandingues côtoient la force du blues et des clins d'œil au rock. Palenque - Abelardo Carbonó (Colombie)Palenque c’est un petit village de Colombie ou subsistent les derniers enfants des esclaves noirs déportés en Amérique du sud.Le palanque c’est aussi un style de musique endémique à ce village.Une sorte de créole-afro-roots-psychédélique… attention c’est du gros son!Abelardo Carbonó = Un des secrets musicaux colombien les mieux gardés. Me Rubaron Mi Runa Mula - Juaneco Y Su Combo (Pérou)Normalement ils ont rien à faire là parce que c’est pas les Caraïbes, mais franchement c’est tout prêt et puis c’est quand même une cumbia psyché comme on les aime! Alors on ajoute! Maleo - Etoile de Dakar (Sénégal)Le premier groupe de Youssou N’Dour et accessoirement les inventeurs de ce qu’on appelle le Mbalax.Le groupe existait avant lui quelques dizaines de musiciens et de chanteurs se sont succédés dans ce groupe qui s’appelait auparavant Le Super Star de Dakar et qui jouait dans le club le plus en place du pays et de l’Ouest africain de l’époque… Le Miami Club! Nanfoulé - Ablaye Cissoko (Sénégal)Moment zen! Ablaye Cissoko à la kora. Un des tous meilleurs joueur de cet instrument traditionnel de l’Afrique de l’Ouest. Nanfoulé qui veut dire « venez me libérer » en langue Mandingue et qui est originellement un chant de protestation noir de l’époque colonial française. Clap de fin!
On quitte Medellín pour descendre vers la zone Cafètera : une cabane perdue au milieu de la forêt, le village de Jardin puis Filandia et ses producteur de cafés et une belle balade dans la vallée de Cócora et des palmiers de cire. Ensuite direction la côte Caraïbes où l’on retrouve 6 copains pour une parenthèse dans le voyage : Randonnée dans les montages à Minca, langouste à Dibulla, chill et bain de minuit à Tayrona et salsa et bateau à Carthagène !
Cette semaine dans Bouffons, Guilhem nous emmène en Colombie, à la découverte d’une gastronomie largement ignorée malgré sa diversité.Dans la première partie (1:42), Guilhem reçoit le chef hyperactif Juan Arbelaez. Ce Colombien, débarqué en France à 18 ans par amour de la bonne bouffe, raconte comment il a fait ses classes dans les cuisines de restaurants gastronomiques avant de se lancer dans une trépidante aventure entrepreneuriale. Il nous parle de l’importance de la street food dans la culture colombienne et égrène les plats typiques, tous plus appétissants les uns que les autres : empanadas, chicharrones, pan de yucca, patacones…Dans la seconde partie de l’émission (25 :48), Guilhem discute avec Claude Pimont, Français expatrié à Carthagène des Indes. Claude Pimont explique comment il est tombé en pâmoison devant cette cité mythique et hors-du-temps et il revient sur sa découverte progressive de la nourriture locale. Il nous parle du renouveau de la scène gastronomique colombienne et il dresse une cartographie des spécialités du pays. Enfin, il décrit son plat préféré, l’ajiaco, et évoque les mariages possibles entre les ingrédients français et colombiens.Références entendues dans l’épisode :Le site de Juan ArbelaezSon compte InstagramLes restaurants où Juan s’est formé :L’institut du Cordon Bleu à ParisLe restaurant de Pierre Gagnaire : 6 rue de Balzac, 75009 ParisLe Cinq, le restaurant de l’hôtel Four Seasons George V : 31 avenue George V, 75008 ParisL’Epicure, le restaurant de l’hôtel Bristol : 112 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 ParisLes restaurants créés par Juan :Plantxa, tenu par Maximilien Kuzniar qui propose une bistronomie street et mouvante : 58 rue Gallieni, 92100 Boulogne-BillancourtMaya, un bistro franco-colombien intimiste : 45 rue de Saint-Cloud, 92410 Ville d’AvrayLevain, qui remet le pain et le vin au centre de la table : 3 rue d’Aguesseau, 92100 Boulogne-BillancourtA mere, un bistronomique très moderne tenu par Maurizio Zillo : 49 rue de l’Echiquier, 75010 ParisLimone, qui succède à Nube à l’hôtel Marignan : 14 rue de Marignan, 75008 ParisYaya, le restaurant d’influence grecque monté avec les frères Chantzios : 8 rue de l’Hippodrome, 93400 Saint OuenLa recommandation de Juan :Juanchito : 69 rue de la Folie-Regnault, 75011 ParisCasa Pestagua, le relais & château de Claude Pimont : Santo Domingo, 33-63, Cartagena, Bolívar, ColombieRetrouvez Bouffons sur Instagram, Twitter et Facebook !Bouffons est une émission de Nouvelles Écoutes animée par Guilhem Malissen. Réalisée par Aurore Meyer Mahieu. Montée et Mixée par Thibault Delage au studio L’Arrière Boutique. Production et coordination Laura Cuissard.
HISTOIRES DE #4C'est en Colombie, à San Basilio de Palenque que nous posons nos valises ce mercredi. Situé au sud-est de Carthagène, ce village est un lieu unique d'afrocolombianité. Né au XVIIe siècle et créé par des esclaves fugitifs, à San Basilio les habitants perpétuent les traditions orales, musicales et sociales de leurs ancêtres. La richesse culturelle de ce village, un temps oublié et discriminé, est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO en 2008. Champeta, lumbalù, rumba .... Plongez quelques instants dans l'Histoire de ce petit "bout d'Afrique en Colombie". TITRES DIFFUSES Abelardo Carbono - CarolinaSon Palenque - A Pila el ArrozLe grand Maître Franco et son T.P.O.K Jazz - Mobembo Ekosila TitiAbelardo Carbono - La Negra Kulengue Sexteto Tabala - Ofelia Las Alegres Ambulancias - Me DueleSon Palenque - Dame un tragoAbelardo Carbono - Palenque ARCHIVES Extrait du combat d'Antonio Cervantes alias Kid Pambélé contre Aaron Pryor. A VOIR ET A ECOUTERA voir : Les Rois Créoles de la Champeta par Lucas Silva et Sergio Arria. Et... à avoir dans ta discothèque : la compilation Palenque, Palenque 1975 - 91 parue sur le label Soundway Records !
HISTOIRES DE #4 C'est en Colombie, à San Basilio de Palenque que nous posons nos valises ce mercredi. Situé au sud-est de Carthagène, ce village est un lieu unique d'afrocolombianité. Né au XVIIe siècle et créé par des esclaves fugitifs, à San Basilio les habitants perpétuent les traditions orales, musicales et sociales de leurs ancêtres. La richesse culturelle de ce village, un temps oublié et discriminé, est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO en 2008. Champeta, lumbalù, rumba .... Plongez quelques instants dans l'Histoire de ce petit "bout d'Afrique en Colombie". TITRES DIFFUSES Abelardo Carbono - Carolina Son Palenque - A Pila el Arroz Le grand Maître Franco et son T.P.O.K Jazz - Mobembo Ekosila Titi Abelardo Carbono - La Negra Kulengue Sexteto Tabala - Ofelia Las Alegres Ambulancias - Me Duele Son Palenque - Dame un trago Abelardo Carbono - Palenque ARCHIVES Extrait du combat d'Antonio Cervantes alias Kid Pambélé contre Aaron Pryor. A VOIR ET A ECOUTER A voir : Les Rois Créoles de la Champeta par Lucas Silva et Sergio Arria. Et... à avoir dans ta discothèque : la compilation Palenque, Palenque 1975 - 91 parue sur le label Soundway Records !
Vivre sur une ile paradisiaque, au milieu de nulle part, ça vous dit ? Dans cette interview, on retrouve Maria qui a vécu plus de 2 ans en tant que directrice de l'Alliance Française sur l'ile Rodrigues, perdue au milieu de l'océan près de Maurice. Vous allez découvrir le parcours de Maria, depuis le Maroc jusqu'en Colombie en passant par cette fameuse ile Rodrigues où elle a vécu quelques années de sa vie inoubliables, sans oublier ses conseils si vous souhaitez vivre à l'étranger. Écoutez tout de suite l'épisode (45 min) : À propos de l'épisode #052 sur l'expatriation de Maria à Rodrigues (Maurice) Lorsque Maria m'a raconté son histoire, je savais qu'il fallait en faire un épisode pour le podcast. J'ai d'ailleurs longtemps hésité avant de prendre un billet d'avion pour Rodrigues face à son enthousiasme communicatif ! Elle fait partie de ces personnes travaillant en Alliance Française, qui apporte son lot d'expatriés, professeurs de français, stagiaires ... à l'autre bout du monde. Maria a tout le temps eu la bougeotte et a su très tôt qu'elle voulait voyager et travailler à l'étranger. Les alliances françaises lui ont donné l'opportunité de vivre des expériences incroyables sur l'ile Rodrigues puis en Colombie. Dans cette interview, on parle de ses débuts entre le Maroc et Bordeaux , ses différents voyages, comment elle a trouvé un emploi dans l'alliance française de Rodrigues, à quoi ressemble cette ile perdue, comment se déroule la vie sur place, ses avantages ou inconvénients et tous les conseils de Maria pour que vous puisiez travailler à l'étranger. Les liens de l'épisode : Le blog de Maria : Thetropicaldog.com Offres de Volontariat International sur Civiweb.com Le site de la Fondation Alliance Française Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 45 minutes et vous pouvez l'écouter : Sur la plateforme iTunes Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android). Cherchez "Traverser La Frontière" Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Vivre sur l'ile Rodrigues : Le résumé écrit de l'interview Maria vit en Colombie depuis janvier 2016, elle est directrice de l’Alliance Française de Carthagène. Elle a un contrat d'une année. Un parcours mouvementé Maria est née au Maroc où elle a grandi jusqu’à ses 18 ans, elle a notamment étudié dans un lycée français. Elle est ensuite partie à Bordeaux pour faire des études de lettres à l’université et obtenir un master en ingénierie culturelle. À la fin de ses études, elle part 6 mois au Maroc pour travailler et décide ensuite de voyager aux États-Unis en 2010. Elle est partie 5 mois pour visiter la côte est, San Francisco (écouter l'interview de Sofiane, expatrié à San Francisco) et Hawaï. Elle est rentrée à Bordeaux pour travailler et économiser des sous. Maria n’est pas vraiment une « backpackeuse », elle aime bien rester longtemps à l’étranger et y travailler. Avec des économies en poche, elle souhaite repartir et découvre alors le réseau des Alliances françaises. On compte d’ailleurs 800 Alliances, dans 134 pays, ce qui laisse pas mal d’opportunités. Via le site Civiweb, elle a trouvé une offre de Volontariat International pour le poste de directrice d’Alliance Française à Rodrigues. Il s’agit d’une ile au milieu de l’océan Indien, près de l’ile Maurice dont elle fait partie. En partant, elle ne savait absolument pas à quoi s’attendre. Finalement, elle passera 2 ans et demi sur l’ile Rodrigues. Elle revient ensuite en France, recherche un autre travail à l’étranger et a réussi à décrocher le poste de directrice de l’Alliance française à Carthagène en Colombie (voir mon récit de voyage de 5 mois en Colombie). Maria a vécu 18 ans au Maroc, 7 ans en France et elle se dit « pourquoi rester dans un pays toute sa vie alors qu’il y a autant de pays à explorer ?
Le concert de Carthagène (version espagnole) El sonido de las múltiples Cartagenas Bienvenidos a Cartagena : su centro turístico, su festival de música clásica, sus islas caribeñas... pero el 70% de los habitantes de la ciudad vive en la pobreza. Colombia es el tercer país más desigual del mundo. Jefferson, cocinero en un restaurante sofisticado, gana 1.5 dólares por hora trabajada. Al otro extrema, el presidente de un grupo empresarial nos presenta su última adquisición: una isla privada. Viaje sonoro en el corazón de una sociedad rota, que nos habla en voz alta. Versión en español del documental producido con la Universidad de Los Andes (Bogotá). Grabaciones : enero de 2012 - Entrevistas y traducciones : Charlotte de Beauvoir - Toma de sonido y montaje : Samuel Hirsch - Voces : Asbel Lopez, Ricardo Abdahllah, Diego Mesa - Realización : Charlotte de Beauvoir & Samuel Hirsch
Colombie, le pays des inégalités Les sons de ces multiples Carthagène Bienvenue à Carthagène : son centre historique, son festival de musique, ses îles paradisiaques. Ici 70% des habitants vivent dans la pauvreté (la Colombie est le 3ème pays le plus inégalitaire au monde). Jefferson, cuisinier dans un grand restaurant, gagne 1,5 dollars de l'heure. A l'autre extrême, le président d'un grand groupe fait visiter son île privée. Un formidable voyage sonore pour entendre le mur de l'argent. Ce documentaire produit avec l'université de Los Andes (Bogota) existe aussi en version espagnole. Merci à l'ambassade de France en Colombie pour son soutien. The concert of Carthagena - Colombia is the third most unequal country in the world. In Cartagena, in January, the disparity between rich and poor reaches a climax. The national jet‐set arrives to spend the holidays in this colonial walled city, between the historical centre’s palaces and the small island paradises of the Caribbean. The wealthy from Colombia and abroad gather at the concerts of the exclusive Cartagena Classical Music Festival. And yet, 70% of Cartagena population lives in poverty… Enregistrements : janvier 12 - Entretiens & traductions : Charlotte de Beauvoir - Prises de son & mix : Samuel Hirsch - Voix : Slimane Yefsah, Pascal Sangla, Etienne Guichard - Réalisation : Charlotte de Beauvoir & Samuel Hirsch