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Invité Afrique
Manenji Mangundu, directeur d'OXFAM en RDC: «La situation humanitaire est très précaire à Goma»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 8:50


À Goma, le directeur de l'ONG internationale OXFAM pour le Congo lance un cri d'alarme : « Si Donald Trump ne rouvre pas l'USAID pour le Congo-Kinshasa, quatre millions de personnes vont être en situation de détresse et de nombreux enfants vont mourir de maladie et de malnutrition ». Autre fléau à venir, une épidémie de choléra. Cinq cents cas sont déjà signalés dans la capitale du Nord-Kivu. Le docteur Manenji Mangundu est le directeur d'OXFAM pour la RDC. Actuellement en mission dans l'Est du pays, en ligne de Goma, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Manenji Mangundu, vous êtes à Goma. Deux mois après la décision de Donald Trump, est-ce que vous en sentez déjà les premiers effets sur le terrain ?Manenji Mangundu : oui, on est à Goma. Après la fin du financement de l'USAID, on réalise véritablement comment la population est dans le besoin. La situation est très précaire, parce que la population n'a pas accès à l'eau. C'est difficile d'accéder aux soins et aux médicaments. Les hôpitaux étaient financés par le Bureau Humanitaire d'Assistance, GHA, qui fait partie de l'USAID. Les populations souffrent de la pénurie de nourriture, ce qui inquiète énormément. La progression du taux de malnutrition inquiète beaucoup les femmes par rapport à leurs enfants qui sont très mal nourris. L'autre chose, c'est le choléra. L'absence d'eau potable provoque des cas de choléra qui sont en nette augmentation. Par exemple, on a presque 500 cas de choléra à Goma. Cela nous inquiète beaucoup.Quelle était jusqu'à présent la contribution de l'USAID pour nourrir toutes ces populations ?Leur contribution, c'était 70% du financement total pour l'œuvre humanitaire. C'est-à- dire, 900 millions de dollars américains étaient financés par l'USAID.900 millions de dollars américains par an ?Oui, par an.Et si le gel de l'USAID devient définitif, est-ce qu'il y a des personnes au Nord-Kivu, au Sud-Kivu qui vont être en danger de mort ? Oui. On constate déjà des cas de morts. Il y a beaucoup d'enfants qui sont mal nourris, mais ils n'accèdent pas aux médicaments. Ils n'accèdent pas à la nourriture, ils n'accèdent pas à l'eau potable, ils sont en train de mourir. Mais maintenant, tu vois, avec les difficultés d'accéder à certains villages, il est même difficile d'avoir les statistiques. Mais beaucoup d'enfants sont en train de mourir.À lire aussiEst de la RDC: «Plus de 900 corps ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR»Et ces enfants qui meurent, c'est dans la ville de Goma ou bien dans la montagne autour de Goma ?Certains, c'est dans la ville de Goma et d'autres autour de Goma. Il y a beaucoup d'endroits comme dans la zone de Masisi, la zone de Mweso et la zone de Minova vers Akalé au Sud-Kivu. Il y a aussi la zone de Rutshuru.Quelle est la situation, docteur, dans les hôpitaux de Goma ?Il y a beaucoup de malades qui sont là ! Il y a beaucoup de gens qui sont en train de chercher les médicaments.Jusqu'à présent, de nombreux malades du SIDA recevaient des antirétroviraux grâce à la Fondation Bill Clinton, qui était financée par l'USAID. Est-ce que beaucoup de gens risquent aujourd'hui de mourir du SIDA faute de traitements ?Oui, je pense que les gens courent ce risque. Parce que si le financement venait à être suspendu pour les médicaments du sida, s'ils ne peuvent pas y accéder, ils vont mourir.Est-ce que vous pouvez évaluer le nombre de personnes qui risquent de mourir de faim et de maladie si l'USAID reste suspendue ?Avec les financements humanitaires, ce sont 6,5 millions de personnes qui étaient assistées.Six millions et demi ?Oui. Maintenant, si on regarde, 70% du financement, c'était l'USAID. C'est-à- dire, 70% des 6,5 millions de personnes sont à risque.Elles sont directement impactées, ce qui fait plus de 4 millions de personnes, c'est ça ?Oui.Donc, vous estimez que, dans l'Est de la RDC, au moins 4 millions de personnes risquent d'être impactées par la suspension de l'USAID, c'est ça ?Affirmatif.Alors, c'est à la fin du mois de janvier que le président Trump a annoncé la suspension de l'USAID pour 3 mois, c'est-à-dire jusqu'à la fin du mois d'avril. Est-ce que vous avez l'espoir que cette aide reprenne, ou est-ce qu'aujourd'hui, vous êtes désespéré, est-ce que vous n'y croyez plus ?Nous, on l'espère. Parce qu'on est en train de passer le message pour dire que vraiment la population a besoin de l'aide. Et vraiment, si on ne peut pas les aider, c'est comme si on était en train de les laisser mourir. Ils n'ont pas accès à l'eau potable, or, ils ont besoin de ça. Et tous les malades, avec lesquels on a discuté, souffrent des épidémies de choléra, de Mpox, et peut-être d'Ebola. S'ils n'accèdent pas à l'eau potable, c'est un problème. C'est le moment de vraiment appuyer la population. Parce que c'était d'abord la guerre qui les a impactées et maintenant, c'est la suspension des autres financements qui a amené un très gros impact. Si on avait seulement la guerre et la disponibilité des financements, ce serait un peu mieux.Non seulement il y a la guerre, mais en plus, il y a la rupture de l'aide américaine ?Exact.Et pour les populations, c'est terrible ?Oui.À lire aussiÀ la Une: Goma coupée du monde

Invité Afrique
Est de la RDC: «Plus de 900 corps ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 4:34


Il y a deux mois, Goma, plus grande ville de l'est de la République démocratique du Congo, était prise par l'AFC/M23 soutenu par le Rwanda, après de violents affrontements qui s'étaient déroulés jusque dans le centre-ville de la capitale de la province du Nord-Kivu. Retour sur ces violences d'une grande ampleur (qui ont alors secoué la ville) et leurs conséquences jusqu'à ce jour, avec notre Grande invitée Afrique ce matin : Myriam Favier, cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge à Goma, est interrogée par Esdras Ndikumana. RFI : Vous êtes à Goma, une ville qui est passée sous contrôle de l'AFC/M23 depuis fin janvier. Est-ce que la situation humanitaire qui prévaut aujourd'hui est toujours aussi alarmante que lors de la prise de cette ville ?Myriam Favier : Fin janvier, à Goma et aux alentours, il y a eu une escalade de la violence, y compris en zone urbaine avec une utilisation d'artillerie en zone peuplée. Ça voulait dire, effectivement, beaucoup de blessés. Pas d'électricité pendant quasiment une semaine, donc pas d'eau car c'est directement lié. Des corps qui jonchaient le sol, tous les hôpitaux et les structures de santé en suroccupation. Donc, la situation humanitaire était terrible. Je pense que, aujourd'hui, la situation s'est stabilisée. Pour le CICR, ça veut dire que le point crucial en ce moment, c'est de répondre aux besoins essentiels des gens en réduisant les risques auxquels on fait face.Vous l'avez évoqué, ces affrontements ont fait de nombreuses victimes civiles. Combien en avez-vous recensé au CICR ? On a, avec la Croix-Rouge de la RDC, ramassé des corps, donné à ces corps une sépulture digne. C'étaient plus de 900 corps qui ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR. Bien sûr, il y a d'autres victimes. Les victimes sont également les blessés. Nos structures de santé CICR étaient à plus de 400 % de suroccupation à un moment. Il y a eu plus de 1 900 patients soignés depuis le mois de janvier, c'est trois fois plus que ce qu'on a pu avoir sur les années précédentes. Par exemple, en 2022, il y avait environ 600 blessés de guerre.Que disent donc ces chiffres par rapport à l'intensité des combats ? On voit que ces chiffres démontrent des affrontements qui ont été très intenses et évidemment des conséquences humanitaires importantes sur la population, sur les femmes, sur les enfants. Il y a des blessures par balles, des blessures par engins explosifs, énormément de traumas crâniens qui ont été mentionnés. Quand il s'agit d'engins explosifs, ça veut dire des amputations multiples, que ce soit sur des adultes ou des enfants. Des enfants dont l'éducation est certainement ensuite suspendue pour qu'ils puissent se soigner. Donc, le CICR a par exemple réouvert trois maisons d'écoute dans le but de soutenir la population civile par rapport à l'utilisation d'artillerie et du trauma que les gens ont vécu en ville et dans les alentours.Certaines ONG ont dénoncé, l'arrestation de plus d'une centaine de blessés ou de gardes malades dans des hôpitaux à Goma. Qu'est-ce qui s'est passé réellement ? Quelle est la situation de ces gens ? Est-ce que vous savez où ils sont ? Ce qu'on peut dire, c'est que les autorités sont en mesure de rentrer dans les structures hospitalières. Elles doivent simplement respecter le droit international humanitaire et donc ne pas rentrer armées et respecter, en fait, l'avis médical du personnel, c'est-à-dire ne pas entraver le parcours de soins des patients présents dans les hôpitaux.Après la destruction des camps de déplacés à Goma, où sont allés les centaines de milliers de déplacés qui s'y trouvaient et est-ce qu'ils ont encore accès à l'aide ?Il y a effectivement beaucoup de personnes qui ont quitté les camps des déplacés qui étaient à Goma pour aller dans leurs zones d'origine, leurs zones de retour, que ce soit le territoire de Rutshuru ou celui du Masisi par exemple. Et les équipes tentent de faire des évaluations afin de mieux comprendre la situation, les besoins et de pouvoir répondre à ces besoins. Pour la plupart en fait, les gens retrouvent des maisons qu'ils doivent rénover, voire reconstruire. Ce sont souvent des maisons en planches, ce qui veut dire que le bois a parfois été utilisé par les gens qui étaient restés pour se chauffer et ont servi de brancards dans des situations d'urgence pour évacuer les blessés. Donc ça, c'est un premier point. Ensuite, les affrontements ont été parfois tellement intenses que ça a détruit les lignes d'électricité, ça a détruit le réseau d'eau et c'est important pour nous, CICR, actuellement, de se focaliser là-dessus et d'essayer de remettre en place ces besoins essentiels. Là, ce qu'on est déjà en train de faire à Sake, par exemple, qui est une ville d'environ 100 000 habitants.

Habari za UN
Hali ya usalama ikidorora DRC, hofu sasa ni mustakabali wa watetezi wa haki za binadamu

Habari za UN

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 1:57


Hali ya kibinadamu ikiendelea kuzorota mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo (DRC), Mtaalamu Maalumu wa Umoja wa Mataifa anayehusika na hali ya watetezi wa haki za binadamu, Mary Lawlor leo ametoa wito wa msaada wa dharura na wa vitendo kwa watetezi wa haki za binadamu katika eneo hilo. Anold Kayanda na taarifa zaidi. (Taarifa ya Anold Kayanda)Mary Lawlor akizungumza leo jijini Geneva-Uswisi amesema, "watetezi wa haki za binadamu mashariki mwa DRC wako hatarini sana kulengwa na kulipiziwa kisasi kwa kazi yao ya kutetea haki za binadamu. Wanahitaji msaada sasa, ikiwa ni pamoja na usaidizi wa kuhamishwa kwa muda pamoja na familia zao.”Kundi la waasi la M23, limeendelea kusonga mbele katika eneo hilo la mashariki mwa DRC tangu lilipoanza mashambulizi yake mapema mwaka huu, na wale waliorekodi na kufichua ukiukwaji wa haki zao wamekuwa wakilengwa moja kwa moja, amesisitiza Bi. Lawlor."Katika wiki za hivi karibuni nimepokea taarifa nyingi za tahadhari zinazohitaji msaada na nimezungumza moja kwa moja na watetezi walioko mashinani," amesema Lawlor na kuongeza kuwa watu hao wanaishi kwa hofu na hatari ni halisi na kwama hivi karibuni, mtetezi mmoja alimpa taarifa kuwa waasi wa M23 wameandaa orodha ya watetezi wa haki za binadamu watakaokamatwa katika maeneo waliyoyadhibiti.Mtaalamu huyo  amesema amepokea ripoti za kuaminika za watetezi wa haki za binadamu kushikiliwa bila mawasiliano, kutoweshwa kwa nguvu, na kuteswa huko Rutshuru na Masisi, Kivu Kaskazini, huku takribani watetezi sita wa haki za binadamu wakiripotiwa kutoweka baada ya kujaribu kutoroka Goma baada ya jiji hilo kuchukuliwa na M23."Baadhi ya watetezi wa haki za binadamu hawakuwa na chaguo jingine ila kukimbia makazi yao. Wale wanaofanikisha kufika katika miji mingine wanakosa rasilimali za kupata malazi au kukidhi mahitaji yao ya kila siku," amesema na kwamba, "wengine wamebaki katika maeneo yanayodhibitiwa na waasi lakini wana hofu kubwa kuhusu usalama wao. Mtetezi mmoja alimuuliza jinsi wanavyoweza kuendelea kujificha huku M23 ikianza kufanya ukaguzi huko Goma.Tangu magereza yalipovunjwa  huko Goma, Kalehe, Bukavu, na Uvira, maelfu ya wafungwa, wakiwemo wahalifu wakatili na viongozi wa makundi yenye silaha waliohukumiwa kwa ukiukwaji mkubwa wa haki za binadamu unaofikia uhalifu wa kivita na uhalifu dhidi ya ubinadamu, walitoroka na kuingia mitaani. Baadhi yao wanawatishia watetezi wa haki za binadamu waliotoa msaada wa matibabu, kisaikolojia na msaada wa kisheria kwa waathiriwa na mashahidi waliotoa ushahidi wakati wa kesi hizo. Na wakati huo huo watetezi wa haki za binadamu wakikabiliwa na vitisho na hofu ya kulipiziwa kisasi, waathiriwa hawana wa kuwategemea, ameeleza mtaalamu huyo.Katika mazingira ambayo tayari ni magumu kwa watetezi wa haki za binadamu, Mtaalamu huyo maalumu wa Umoja wa Mataifa anasisitiza hatari kubwa ya ukatili wa kingono inayowakabili watetezi wa haki wa kike."Tunajua kuwa ukatili wa kingono unaohusiana na migogoro mashariki mwa DRC ni wa kiwango cha juu, na kwamba wanawake wanaopinga ukiukwaji wa haki za binadamu katika muktadha huu, na wanaojitokeza kwa kazi yao, mara nyingi ndio wanaoathirika zaidi," Lawlor amesema akiongeza kuwa ni jambo la kusikitisha kufikiria kwamba miaka 25 tangu kupitishwa kwa azimio la kihistoria la Baraza la Usalama la Umoja wa Mataifa kuhusu wanawake, amani na usalama, matukio haya yanatokea mbele ya ulimwengu unaoonekana kutokuwa na msimamo thabiti.Mtaalamu huyo pia ameelekeza umakini kwa hatari wanazokabiliana nazo watetezi wa haki za binadamu katika maeneo ya vijijini na yaliyojitenga, ikiwa ni pamoja na mauaji, kutoweshwa kwa nguvu, na utekaji nyara, na akaangazia athari za kisaikolojia zinazowakumba wale walioko mashinani."Watetezi tayari walikuwa wakikabiliwa na vitisho katika eneo hilo – kutoka kwa serikali na makundi yenye silaha  lakini kama alivyonieleza mtetezi mmoja wa haki za binadamu wa…

Revue de presse Afrique
À la Une: la guerre dans l'est de la RDC, sur le terrain et dans les médias

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 4:00


Les combats continuent de faire rage dans les régions du sud et du nord Kivu. « Les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, affirment contenir "l'ennemi", précise Actualité CD, dans les zones de Lubero, Sake et Nyiragongo, tout en reconnaissant des "percées" à Bweremana (Nord-Kivu) et Minova (Sud-Kivu) ».En effet, poursuit le site congolais, « l'armée congolaise reconnaît que les rebelles du M23, appuyés par l'armée rwandaise, ont réussi à s'infiltrer dans Bweremana et à prendre le contrôle de la cité de Minova, une entité stratégique. (…) L'occupation de cette ville a provoqué une hausse des prix des produits de première nécessité et amplifié une crise humanitaire déjà critique, relève encore Actualité CD. Des milliers de déplacés, originaires de Masisi et de Rutshuru, ont fui à nouveau, s'ajoutant aux 700 000 personnes déjà enregistrées dans le groupement de Buzi ».D'après une source humanitaire citée par le site congolais, « la famine risque de toucher un grand nombre de personnes. Les familles de déplacés et celles d'accueil se dirigent désormais vers Goma dans des conditions précaires ».Statu quo…C'est désormais la guerre à outrance dans l'est de la RDC, pointe le site Afrikarabia. « En l'absence de toute perspective diplomatique et d'accord entre la RDC et le Rwanda après l'échec des pourparlers de Luanda, le M23 et les autorités congolaises ont décidé (en effet) de privilégier la solution militaire. Kinshasa refusant toute négociation directe avec le M23, et Kigali conditionnant désormais son retrait à un dialogue entre le gouvernement congolais et la rébellion, faisant par la même occasion voler en éclats un cessez-le-feu qui n'a jamais vraiment été respecté. Malgré les récents succès militaires des FARDC, le rapport de force ne s'est pas vraiment inversé sur le terrain, relève encore Afrikarabia. Sans un retrait des forces rwandaises qui, selon le dernier rapport de l'ONU, apportent un soutien militaire décisif en hommes et en armes sophistiquées, on ne voit pas comment l'armée congolaise peut venir à bout de la rébellion. Du côté du M23, on a également l'impression que les rebelles ne sont plus vraiment en mesure de conquérir de nouveaux territoires sans fragiliser les zones déjà sous son contrôle ».La bataille des communiquésEt cette guerre à outrance sur le terrain se double désormais d'une guerre des mots… C'est ce que relève Jeune Afrique. « Les gouvernements de Kinshasa et de Kigali s'affrontent aussi par médias interposés à mesure que le conflit s'intensifie. Les insultes fusent, de chaque côté de la frontière. Le langage a abandonné la diplomatie ».D'un côté, le président rwandais Paul Kagamé qui traite d'idiots les chefs militaires congolais. De l'autre, les autorités de Kinshasa qui qualifient le président rwandais d'élu de la terreur et qui le comparent à Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande sous Hitler…De plus, souligne Jeune Afrique, « la guerre de communication complique le travail des journalistes. « Il faut éviter de se fier uniquement aux deux camps, met en garde Claude Sengenya, vice-président de l'Union nationale de la presse congolaise à Butembo (dans l'Est). Quand les combattants du M23 prennent une localité par exemple, ils se précipitent sur une pancarte qui mentionne son nom pour tourner une vidéo et la diffuser. Mais quand on passe un coup de téléphone, on se rend compte qu'ils ont juste occupé un petit bout du village », relève-t-il. Et « l'armée congolaise n'est pas en reste, pointe encore Jeune Afrique. L'armée congolaise qui diffuse des images de soldats morts présentés comme rwandais pour signifier sa supériorité ».La guerre des réseauxBref, « chaque partie tente d'imposer son récit », aussi par le biais d'internet et des réseaux sociaux avec des influenceurs dans les deux camps.Récemment, relève le site panafricain, la chaine de télévision qatari Al Jazeera a été suspendue pour 90 jours par les autorités congolaises. Elle avait diffusé une interview du chef politique du M23, Bertrand Bisimwa. Une interview réalisée par Bojana Coulibaly, qui se présente comme chercheuse mais qui est accusée par Kinshasa d'être une influenceuse pro-rwandaise.D'ailleurs, précise Jeune Afrique, les autorités congolaises ont lancé « un avertissement aux médias qui seraient perçus comme complaisants à l'égard du M23. Les autorités congolaises qui durcissent leurs positions sur le front médiatique tout en assurant respecter la liberté de la presse ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la guerre dans l'est de la RDC, sur le terrain et dans les médias

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 4:00


Les combats continuent de faire rage dans les régions du sud et du nord Kivu. « Les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, affirment contenir "l'ennemi", précise Actualité CD, dans les zones de Lubero, Sake et Nyiragongo, tout en reconnaissant des "percées" à Bweremana (Nord-Kivu) et Minova (Sud-Kivu) ».En effet, poursuit le site congolais, « l'armée congolaise reconnaît que les rebelles du M23, appuyés par l'armée rwandaise, ont réussi à s'infiltrer dans Bweremana et à prendre le contrôle de la cité de Minova, une entité stratégique. (…) L'occupation de cette ville a provoqué une hausse des prix des produits de première nécessité et amplifié une crise humanitaire déjà critique, relève encore Actualité CD. Des milliers de déplacés, originaires de Masisi et de Rutshuru, ont fui à nouveau, s'ajoutant aux 700 000 personnes déjà enregistrées dans le groupement de Buzi ».D'après une source humanitaire citée par le site congolais, « la famine risque de toucher un grand nombre de personnes. Les familles de déplacés et celles d'accueil se dirigent désormais vers Goma dans des conditions précaires ».Statu quo…C'est désormais la guerre à outrance dans l'est de la RDC, pointe le site Afrikarabia. « En l'absence de toute perspective diplomatique et d'accord entre la RDC et le Rwanda après l'échec des pourparlers de Luanda, le M23 et les autorités congolaises ont décidé (en effet) de privilégier la solution militaire. Kinshasa refusant toute négociation directe avec le M23, et Kigali conditionnant désormais son retrait à un dialogue entre le gouvernement congolais et la rébellion, faisant par la même occasion voler en éclats un cessez-le-feu qui n'a jamais vraiment été respecté. Malgré les récents succès militaires des FARDC, le rapport de force ne s'est pas vraiment inversé sur le terrain, relève encore Afrikarabia. Sans un retrait des forces rwandaises qui, selon le dernier rapport de l'ONU, apportent un soutien militaire décisif en hommes et en armes sophistiquées, on ne voit pas comment l'armée congolaise peut venir à bout de la rébellion. Du côté du M23, on a également l'impression que les rebelles ne sont plus vraiment en mesure de conquérir de nouveaux territoires sans fragiliser les zones déjà sous son contrôle ».La bataille des communiquésEt cette guerre à outrance sur le terrain se double désormais d'une guerre des mots… C'est ce que relève Jeune Afrique. « Les gouvernements de Kinshasa et de Kigali s'affrontent aussi par médias interposés à mesure que le conflit s'intensifie. Les insultes fusent, de chaque côté de la frontière. Le langage a abandonné la diplomatie ».D'un côté, le président rwandais Paul Kagamé qui traite d'idiots les chefs militaires congolais. De l'autre, les autorités de Kinshasa qui qualifient le président rwandais d'élu de la terreur et qui le comparent à Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande sous Hitler…De plus, souligne Jeune Afrique, « la guerre de communication complique le travail des journalistes. « Il faut éviter de se fier uniquement aux deux camps, met en garde Claude Sengenya, vice-président de l'Union nationale de la presse congolaise à Butembo (dans l'Est). Quand les combattants du M23 prennent une localité par exemple, ils se précipitent sur une pancarte qui mentionne son nom pour tourner une vidéo et la diffuser. Mais quand on passe un coup de téléphone, on se rend compte qu'ils ont juste occupé un petit bout du village », relève-t-il. Et « l'armée congolaise n'est pas en reste, pointe encore Jeune Afrique. L'armée congolaise qui diffuse des images de soldats morts présentés comme rwandais pour signifier sa supériorité ».La guerre des réseauxBref, « chaque partie tente d'imposer son récit », aussi par le biais d'internet et des réseaux sociaux avec des influenceurs dans les deux camps.Récemment, relève le site panafricain, la chaine de télévision qatari Al Jazeera a été suspendue pour 90 jours par les autorités congolaises. Elle avait diffusé une interview du chef politique du M23, Bertrand Bisimwa. Une interview réalisée par Bojana Coulibaly, qui se présente comme chercheuse mais qui est accusée par Kinshasa d'être une influenceuse pro-rwandaise.D'ailleurs, précise Jeune Afrique, les autorités congolaises ont lancé « un avertissement aux médias qui seraient perçus comme complaisants à l'égard du M23. Les autorités congolaises qui durcissent leurs positions sur le front médiatique tout en assurant respecter la liberté de la presse ».

Afrique Économie
RDC: le Nord-Kivu perd le coltan des mines de Rubaya sous contrôle du M23

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 2:25


Dans l'est de la RDC, depuis la prise du site minier de Rubaya en territoire de Masisi par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, les autorités de la province du Nord-Kivu se plaignent du manque à gagner dans l'exploitation des minerais. Avant la guerre, le secteur minier contribuait à plus de 40 % au budget de la province. Aujourd'hui, le Nord-Kivu dit avoir eu sa production de coltan amputée de 100 tonnes par mois, pour une valeur d'environ 7 millions de dollars. De notre correspondant à Goma,Au siège de Kivu Mineral Resources SARL, une des entreprises de Goma qui achète des minerais, l'ambiance n'est pas au rendez-vous. Le chiffre d'affaires de l'entreprise est en baisse à cause des problèmes d'approvisionnement. « Nous avons perdu principalement dans le territoire de Masisi - Rubaya, Ngungu, explique Yvette Mwanza, la directrice générale de l'entreprise, également présidente de la Chambre des mines au sein du conseil provincial de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), au Nord-Kivu. Toutes ces localités produisent énormément de coltan [colombite-tantalite, NDLR]. Mais pour le coltan, on ne reçoit presque plus rien. On peut faire facilement 30 tonnes du coltan par mois. Maintenant si vous prenez le coltan à partir du Maniema, sur tout un mois, vous pouvez recevoir seulement trois tonnes. »Environ 15 % de la production mondiale de tantaleLa prise de Rubaya par le M23 affecte plus de 6 000 creuseurs artisanaux qui se retrouvent sans emploi, selon la coopérative des creuseurs miniers artisanaux de Masisi. Beaucoup de creuseurs ont fui, ce qui inquiète également l'ONU. « Au Nord-Kivu, la consolidation du contrôle administratif du M23 sur les territoires de Masisi et Rutshuru au Nord-Kivu lui a permis d'établir un contrôle total sur la production de coltan, a souligné Bintou Keita, la cheffe de la Monusco, lors de son dernier passage au Conseil de sécurité à New York en septembre dernier. Le commerce en provenance de la région de Rubaya, qui selon les estimations fournit plus de 15 % de la production mondiale de tantale, génère environ 300 000 dollars par mois pour le groupe armé. Cette situation est profondément préoccupante et doit cesser. »Devoir de vigilance des acheteursDans ce contexte, les États et les entreprises doivent prendre leur responsabilité selon la société civile. « Toutes ces guerres que nous vivons sont alimentées par l'exploitation minière, souligne Alexis Muhima, leader du groupe thématique Mines et Hydrocarbures au sein de la société civile du Nord-Kivu. Et donc, pour nous, si tous ces États et entreprises qui s'approvisionnent en minerais dans cette zone respectent le devoir de diligence, cela va couper tout lien entre l'approvisionnement de ces groupes armés en minerai illicite. »Le M23-AFC, en mai dernier, avait annoncé interdire à ses hommes d'accéder aux sites miniers. Cependant, plusieurs membres de la société civile dénoncent le trafic de minerais, qui seraient ensuite exportés illégalement vers le Rwanda et l'Ouganda.

Afrique Économie
RDC: la guerre fait grimper les prix de l'alimentation sur les marchés de Goma

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 12, 2024 2:25


Dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), suite aux offensives des rebelles du M23, le prix des denrées alimentaires a grimpé dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, qui compte plus d'un million d'habitants. Les aliments les plus consommés, comme les pommes de terre et les haricots, ont vu leur prix doubler sur les marchés de Birere et Kituku, dont dépendent les Gomatraciens. De notre correspondant à Goma,Au marché des produits vivriers de Birere, les commerçants se plaignent du manque de clientèle. Mais aussi des taxes imposées par les groupes armés, qui ont fait grimper les prix en RDC. « Cette qualité de haricots multicolores se vend à 65$ par sac, le haricot rouge à 70$, un sac de pommes de terre se négocie à 95$ ! », observe l'un d'eux, Bahufite Ntihemuka.En raison de la baisse de la production dans les régions de Masisi, Rutshuru et de la fermeture des routes, les produits vivriers sont de plus en plus rares à Goma. Grossiste en pommes de terre sur ce marché de Birere, Neema Ngarukiye a du mal à écouler sa marchandise, trop chère, et a aussi du mal à se la procurer : « Avant la guerre, je déchargeais dix camions par jour. Aujourd'hui, je ne parviens même pas à vendre un camion. »Doublement des prix sur les marchésHaricots, légumes, pommes de terre, les aliments les plus consommés à Goma ont vu leur prix doubler. Cette inflation nuit au pouvoir d'achat des familles. Assise sur une pierre volcanique devant son petit commerce d'habits féminins dans le quartier Ndosho, à l'ouest de Goma, Céline Mbuhu affirme qu'aujourd'hui, elle a des difficultés à nourrir ses enfants :« Nous vivons difficilement à cause de la guerre du M23. Auparavant, même avec mes sept enfants, je pouvais facilement m'approvisionner pour le repas du soir avec 5 000 francs congolais [1,7$]. Aujourd'hui, c'est quasiment impossible. »Bananes et charbon traversent le lac KivuDepuis l'avancée des rebelles du M23 qui ont encerclé la ville de Goma, l'approvisionnement en vivres est devenu un casse-tête. À une dizaine de kilomètres, au bord du lac Kivu, le marché de Kituku est devenu le seul espoir pour la survie de Goma. Les produits alimentaires quittent le territoire de Masisi, Minova et Buzi-Bulenga, dans la province du Sud-Kivu, et ils arrivent en masse chaque lundi et jeudi, jours de marché. Zawadi Emilliane est une commerçante qui traverse le lac Kivu, pour y vendre ses bananes plantains :« J'amène au moins dix régimes de bananes et si je gagne beaucoup, j'obtiens 10 000 francs CFA », se félicite-t-elle. Même le charbon, qui venait de Masisi et Rutshuru, provient désormais de Kalehe. « Il y a beaucoup d'activité au marché de Kituku, observe son président Chance Kanane. Les ventes de charbon de bois peuvent dépasser les 5 000 sacs le lundi et le jeudi, jours de marché. »En attendant la fin de la guerre et la réouverture de la route Goma-Sake-Minova, la voie maritime sur le lac Kivu est devenue capitale pour approvisionner la population de Goma, grossie par les déplacés des alentours.

Habari za UN
Keita: Dhahabu na Koltani vyazidi kushamirisha mapigano Mashariki mwa DRC

Habari za UN

Play Episode Listen Later Sep 30, 2024 1:36


Wajumbe wa Baraza la Usalama la Umoja wa Mataifa hii leo wameelezwa jinsi ushindani wa uchimbaji kupita kiasi na biashara ya maliasili huko Mashariki ya Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC unavyozidi kuchochea mapigano kwenye eneo hilo, madini kama vile dhahabu na Koltani. Hayo yamo kwenye ripoti ya Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa iliyowasilishwa mbele ya Baraza la Usalama na Mwakilishi wake Maalum nchini DR Congo, Bintou Keita, ikianzia tarehe 20 Juni hadi 19 mwezi huu wa Septemba.Bi. Keita amesema “jimboni Ituri, mapigano yaliyoshamiri hivi karibuni yamechochewa na vikundi vilivyojihami vikijaribu kudhibiti machimbo ya madini. Kwa kuwa faida imeongezeka kwa kupanua machimbo ya dhahabu, vikundi vilivyojihami vimegeuka kuwa wajasiriamali wa madini. Vikundi ya kijamii na jeshi la serikali lisilo na uwezo kifedha wakihaha kudhibiti makundi ambayo yameimarika kijeshi na kifedha.”Mwakikilishi huyo ambaye pia ni Mkuu wa Ujumbe waUmoja wa Mataifa wa kulinda amani nchini DRC, MMONUSCO, amesema jimboni Kivu Kaskazini, M23 inazidi kuimarisha udhibiti wake wa maeneo ya Masisi na Rutshuru jimboni Kivu Kaskazini, na hivyo wameweza kudhibiti kabisa uzalishaji wa madini  ya Koltani.Ameongeza kuwa “biashara kutoka eneo la Rubaya linalokadiriwa kuchangia zaidi ya asilimia 15 ya uzalishaji wa madini ya Tantalum, imepatia M23 dola 300,000 kila mwezi. Hii inatia hofu na lazima ikomeshwe,.”Wajumbe pia walipata ripoti kutoka kwa Thérèse Nzale-Kove, mwanaharakati wa haki za wanawake kutoka Mfuko kwa Ajili ya Wanawake wa DRC au FFC.Bi. Nzale-Kove amesema kuondoka kwa MONUSCO jambo ambalo limesharidhiwa lazima kuzingatie changamoto za mifumo ya ulinzi wa haki za binadamu na ukosefu wa haki za kijamii na madhara yake.Ametaka kuzingatiwa kwa tathmini za kile walichojifunza baada ya MONUSCO kuondoka majimbo ya Tanganyika na Kivu Kusini.Kwa sasa MONUSCO imesalia jimbo la Kivu Kaskazini na inatakiwa iwe imeondoka kabisa DRC ifikapo mwisho wa mwaka huu.

Wimbi la Siasa
Waasi wa M23 wauteka mji wa Ishasha licha ya sitisho la mapigano

Wimbi la Siasa

Play Episode Listen Later Aug 8, 2024 10:10


Wiki hii askari wanaofikia 100 wa DRC, walikimbilia Uganda baada ya waasi wa M23 kuuteka mji wa Ishasha ulioko mpakani na Uganda hali ambayo ilijiri wakati sitisho la mapigano lilikubaliwa kati ya DRC na Rwanda mjini Luanda Angola chini ya Upatanisho wa rais wa Angola Joao Laurenco. Kwa nini mapigano yanaendelea licha ya juhudi za kikanda na za kimataifa? Ruben Lukumbuka anazungumza na Francois Alwende, mchambuzi wa siasa za DRC akiwa Kenya, Jean Claude Bambaze, mwenyekiti wa mashirika ya kiraia wilayani Rutshuru akiwa Goma huko DRC.

Journal de l'Afrique
Plus de 100 000 personnes déplacées en deux jours dans l'Est de la RDC

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 6, 2024 14:31


En République démocratique du Congo, après deux jours de combats, les rebelles du M23 se sont emparés de plusieurs villes et villages du territoire de Rutshuru, dans l'est, provoquant la fuite de plus de 100 000 personnes, selon l'ONU. Le M23, épaulé par l'armée rwandaise, a pris le contrôle de la ville de Nyanzale, située à environ 70 km au nord de Goma, chef-lieu de la province.

Daily News Brief by TRT World

*) Israel killed 13,430 Palestinian children since October 7 — Gaza Israeli air strikes and ground invasion have killed 13,430 children since the start of Tel Aviv's carnage in the besieged Palestinian enclave, Gaza's Media Office said. It added that 8,900 women were killed over 150 days, and 7,000 people, 70 percent of whom are women and children, are still under the rubble or missing. The media office said that 364 health personnel and 132 journalists also were killed during the period. *) Dismantling UNRWA would sacrifice 'generation of children' The head of the UN agency for Palestinian refugees, UNRWA, is calling out threats to shut down the organisation. Philippe Lazzarini said cutting UNRWA loose would leave a generation of Palestinian children in the lurch, breeding anger and violence. He told the UN General Assembly that stopping UNRWA's work is a bad idea because it would hurt millions who depend on their help, especially at a time when things are already tough. UNRWA is facing funding freezes and pressure from Israel to close up. *) Thousands flee as attack blamed on M23 rebels claims 15 lives in DRC's east The M23 militia fighters have launched sweeping attacks in the eastern Democratic Republic of Congo, killing at least 15 people and leading thousands to flee, witnesses and government officials said. Testimony from locals, health workers and government officials on Monday pointed to attacks in the Rutshuru region of the eastern province of North Kivu. Access to the North Kivu capital Goma has been virtually severed. *) US top court reverses Colorado move to disqualify Trump from state ballot The US Supreme Court has handed Donald Trump a major victory as he campaigns to regain the presidency, barring states from disqualifying candidates for federal office under a constitutional provision involving insurrection and reversing a judicial decision that had excluded him from Colorado's ballot. The justices on Monday unanimously reversed a December 19 decision by Colorado's top court to kick Trump off the state's Republican primary ballot on Tuesday after finding that the US Constitution's 14th Amendment disqualified him from again holding public office. The Colorado court had found that Trump took part in an insurrection for inciting and supporting the Jan. 6, 2021, attack on the US Capitol by his supporters. *) EU hits Apple with record $2B antitrust fine in Spotify case Brussels has fined Apple $2B for thwarting competition from music streaming rivals via restrictions on its App Store, the iPhone maker's first-ever penalty for breaching EU rules. A huge lump sum inflated a basic penalty of $43M included as a deterrent - a first for the European Union's antitrust authorities on Monday. The European Commission charged Apple last year with preventing Swedish streaming service Spotify and others from informing users of payment options outside its App Store, following a 2019 complaint by Spotify.

Revue de presse Afrique
À la Une: pas de pause électorale pour les violences dans l'Est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 29, 2023 4:06


Radio Okapi relaie le SOS de la population de Saké. Ce carrefour du Nord-Kivu vit au quotidien dans l'ombre des groupes armés. La nuit dernière, deux directeurs d'école y ont été abattus. Les deux victimes revenaient de Goma, les poches pleines de leur salaire.Une horreur parmi d'autres dans les médias congolaisCinq villageois tués près de Rutshuru. Dix morts en une semaine près de Béni. Quatre morts sur les hauts plateaux du Sud-Kivu dans les combats entre les milices rwandophones banyamulenge et leurs ennemis maï-maï. Des décomptes macabres et autant d'appels à l'aide éclipsés par l'attente des résultats de la présidentielle.Et dans ce contexte d'insécurité, l'armée officialise l'arrivée de nouvelles forces étrangères, rapporte Actualite.cd. Des soldats malawites, tanzaniens et sud-africains vont combattre aux côtés des FARDC. Un contingent sous mandat de la communauté des États d'Afrique australe, dont les effectifs et la zone de déploiement ne sont pas connus. Une mission toutefois : lutter contre les groupes armés qui « perturbent la paix dans l'Est ».Les drones, nouvelle arme des terroristes en AfriqueLe Monde Afrique nous explique comment les petits appareils sans pilote sont devenus un nouvel outil de la menace terroriste. Des machines télécommandées et dotées de caméra, essentiellement utilisées pour planifier des attaques... Il y a près de quatre ans, les miliciens shebab ont pu reconnaître le terrain avant de lancer un assaut contre une base américaine, à la frontière entre le Kenya et la Somalie. Trois militaires américains avaient été tués.Depuis, l'usage des drones s'est répandu sur le continentAu Nigeria, l'organisation État islamique en Afrique de l'Ouest lance régulièrement ces « quadricoptères » pour surveiller les mouvements de l'armée. Une utilisation facilitée par « des coûts dérisoires » et une « technologie accessible ». Désormais, les experts redoutent des versions plus menaçantes : le coût de transformation d'un drone de loisirs en drone capable de transporter des explosifs serait de 3 000 euros à peine.Comment les technologies numériques bouleversent les vies des AfricainsLe magazine en ligne Rest of World fait sa rétrospective en cette fin d'année.Deux histoires à lire ou relire : le média de la Tech dans les pays en développement s'arrête au Nigeria, à la frontière camerounaise, où des habitants de la ville de Calabar s'organisent en groupe WhatsApp pour acheter de la nourriture en gros et ne plus subir l'inflation. L'an dernier, les prix alimentaires ont bondi de plus de 20% dans le pays. Mais grâce à des achats groupés et coordonnés via l'application de messagerie instantanée, les habitants parviennent à faire des économies.Rest of World nous amène aussi au Kenya, où l'explosion de l'intelligence artificielle met à mal les étudiants. Les élèves des universités américaines ne font plus appel à leurs services pour écrire leurs exposés. Au Kenya, 70% des travailleurs indépendants en ligne vivent de la rédaction d'articles ou de services de traduction. C'est donc tout le secteur de la « tricherie académique » qui subit l'arrivée de ChatGPT et ses avatars, et de leur capacité à pondre des dissertations à la demande.Le bout du tunnel en vue pour les étudiants de l'UCAD ?Alors que l'on célèbre le centenaire de la naissance de Cheikh Anta Diop, l'université qui porte son nom va voir une reprise des cours, révèle Le Quotidien. Ce sera entre le 3 et le 31 janvier 2024, d'après un communiqué du doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH). Cette décision devrait provoquer un effet domino dans les autres facultés, analyse Le Quotidien, et ce alors que le campus pédagogique de l'UCAD est fermé depuis six mois à la suite des manifestations de soutien à l'opposant Ousmane Sonko. Reste à savoir ce qu'en pensent les autorités sénégalaises, à l'approche de la présidentielle du 25 février 2024. Un scrutin auquel Ousmane Sonko compte participer malgré son placement en détention.

Revue de presse Afrique
À la Une: pas de pause électorale pour les violences dans l'Est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 29, 2023 4:06


Radio Okapi relaie le SOS de la population de Saké. Ce carrefour du Nord-Kivu vit au quotidien dans l'ombre des groupes armés. La nuit dernière, deux directeurs d'école y ont été abattus. Les deux victimes revenaient de Goma, les poches pleines de leur salaire.Une horreur parmi d'autres dans les médias congolaisCinq villageois tués près de Rutshuru. Dix morts en une semaine près de Béni. Quatre morts sur les hauts plateaux du Sud-Kivu dans les combats entre les milices rwandophones banyamulenge et leurs ennemis maï-maï. Des décomptes macabres et autant d'appels à l'aide éclipsés par l'attente des résultats de la présidentielle.Et dans ce contexte d'insécurité, l'armée officialise l'arrivée de nouvelles forces étrangères, rapporte Actualite.cd. Des soldats malawites, tanzaniens et sud-africains vont combattre aux côtés des FARDC. Un contingent sous mandat de la communauté des États d'Afrique australe, dont les effectifs et la zone de déploiement ne sont pas connus. Une mission toutefois : lutter contre les groupes armés qui « perturbent la paix dans l'Est ».Les drones, nouvelle arme des terroristes en AfriqueLe Monde Afrique nous explique comment les petits appareils sans pilote sont devenus un nouvel outil de la menace terroriste. Des machines télécommandées et dotées de caméra, essentiellement utilisées pour planifier des attaques... Il y a près de quatre ans, les miliciens shebab ont pu reconnaître le terrain avant de lancer un assaut contre une base américaine, à la frontière entre le Kenya et la Somalie. Trois militaires américains avaient été tués.Depuis, l'usage des drones s'est répandu sur le continentAu Nigeria, l'organisation État islamique en Afrique de l'Ouest lance régulièrement ces « quadricoptères » pour surveiller les mouvements de l'armée. Une utilisation facilitée par « des coûts dérisoires » et une « technologie accessible ». Désormais, les experts redoutent des versions plus menaçantes : le coût de transformation d'un drone de loisirs en drone capable de transporter des explosifs serait de 3 000 euros à peine.Comment les technologies numériques bouleversent les vies des AfricainsLe magazine en ligne Rest of World fait sa rétrospective en cette fin d'année.Deux histoires à lire ou relire : le média de la Tech dans les pays en développement s'arrête au Nigeria, à la frontière camerounaise, où des habitants de la ville de Calabar s'organisent en groupe WhatsApp pour acheter de la nourriture en gros et ne plus subir l'inflation. L'an dernier, les prix alimentaires ont bondi de plus de 20% dans le pays. Mais grâce à des achats groupés et coordonnés via l'application de messagerie instantanée, les habitants parviennent à faire des économies.Rest of World nous amène aussi au Kenya, où l'explosion de l'intelligence artificielle met à mal les étudiants. Les élèves des universités américaines ne font plus appel à leurs services pour écrire leurs exposés. Au Kenya, 70% des travailleurs indépendants en ligne vivent de la rédaction d'articles ou de services de traduction. C'est donc tout le secteur de la « tricherie académique » qui subit l'arrivée de ChatGPT et ses avatars, et de leur capacité à pondre des dissertations à la demande.Le bout du tunnel en vue pour les étudiants de l'UCAD ?Alors que l'on célèbre le centenaire de la naissance de Cheikh Anta Diop, l'université qui porte son nom va voir une reprise des cours, révèle Le Quotidien. Ce sera entre le 3 et le 31 janvier 2024, d'après un communiqué du doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH). Cette décision devrait provoquer un effet domino dans les autres facultés, analyse Le Quotidien, et ce alors que le campus pédagogique de l'UCAD est fermé depuis six mois à la suite des manifestations de soutien à l'opposant Ousmane Sonko. Reste à savoir ce qu'en pensent les autorités sénégalaises, à l'approche de la présidentielle du 25 février 2024. Un scrutin auquel Ousmane Sonko compte participer malgré son placement en détention.

Invité Afrique
Martin Fayulu: «Ce n'est ni l'argent, ni la tricherie qui doivent voter»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 11, 2023 4:30


La campagne électorale des élections générales en République démocratique du Congo entre dans sa dernière ligne droite. Les Congolais sont appelés aux urnes le 20 décembre prochain et d'ici là, RFI donne la parole aux différents candidats au scrutin présidentiel. Pour ouvrir cette séquence politique, nous écoutons ce lundi 11 décembre 2023 Martin Fayulu, qui était arrivé deuxième selon les chiffres officiels de l'élection présidentielle de 2018. Il avait à l'époque revendiqué la victoire à ce scrutin. Quels sont les thèmes sur lesquels il bat campagne, comment voit-il le scrutin à venir ? RFI : Quel bilan faites-vous du mandat de Félix Tshisekedi à la tête du pays ?Martin Fayulu : Totalement négatif. Monsieur Félix Tshisekedi a exacerbé la situation sécuritaire au Congo. Il est parti s'allier à Paul Kagame qui l'a amené à l'EAC, East African Community [Communauté de l'Afrique de l'Est], avec à la clé une partie de notre pays, le Masisi et le Rutshuru, qui aujourd'hui sont sous administration rwandaise avec ses supplétifs du M23. Deuxièmement, monsieur Félix Tshisekedi a rendu le pays beaucoup plus corruptible. Son gouvernement s'est distingué par le vol et la corruption. Il a fait le projet des 100 jours, 660 millions de dollars disparus. Avec son ami Vital Kamerhe, il a eu un projet de 57 millions de dollars de maisons préfabriquées, disparus. Non, monsieur Félix Tshisekedi a usurpé le pouvoir du peuple congolais en 2018 et, aujourd'hui, voilà l'état dans lequel il a mis le Congo. Le Congo s'est totalement affaibli et est devenu la risée du monde.Quel sera votre chantier prioritaire si vous êtes élu ?Mon chantier prioritaire, c'est d'abord les préalables, les fondations d'un édifice, c'est-à-dire l'intégrité territoriale et la pacification totale du pays. L'État de droit et la légitimité du pouvoir. Troisièmement, la cohésion nationale, c'est essentiel pour nous. Et quatrièmement, la gouvernance intègre, c'est-à-dire la tolérance zéro corruption. Monsieur, madame, vous volez, votre place est en prison. Pas simplement en prison, on fait une enquête sur vous, sur tout ce que vous avez et si vous n'arrivez pas à les justifier, on vous retire tout. Ça, ce sont les prérequis, les préalables pour avoir un pays normal.Concernant maintenant la situation dans l'est de la République démocratique du Congo, comment peut-on ramener la paix et la stabilité dans cette partie du pays ?Nous allons avoir une armée aguerrie, formée, entraînée, équipée. Nous allons construire des camps militaires, surtout dans les provinces de l'Est. Et puis le patriotisme… nous allons éduquer la population congolaise avec les cours d'alphabétisation, d'éducation civique pour dire que nous sommes un et indivisible, nous sommes un peuple uni avec nos diversités. Et nous allons dire à l'ONU, l'organisation des Nations unies, qu'elle doit extirper les éléments des FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda] du Congo – ils sont 1 500 ou 2 000, je ne sais pas – et les amener loin du Congo. Nous allons demander aussi aux Nations unies d'éloigner de notre pays les ADF ougandais [Forces démocratiques alliées]. Et dire à monsieur Paul Kagame et à monsieur Yoweri Museveni que le Congo n'est pas un pays à prendre.Quel regard portez-vous sur la façon dont le scrutin du 20 décembre est organisé ?Chaotique. Le scrutin est organisé dans le sens de faire élire par la fraude monsieur Félix Tshisekedi. Il a mis en place une Cour constitutionnelle acquise totalement à sa cause. Il a mis en place une commission électorale à lui et il a fait adopter à l'Assemblée nationale une loi électorale favorable à lui. Mais nous sommes là, nous veillons. Nous sommes candidats à ces élections, pas pour accompagner monsieur Félix Tshisekedi ou monsieur Denis Kadima, les deux dans leurs forfaitures, mais c'est pour surveiller et donner aux Congolais la vérité des urnes. Et c'est cela que je dis à tous les Congolais que je vois : vous devez voter pour celui ou celle qui doit résoudre les problèmes du Congo. Ce n'est pas l'argent qui doit voter, ce n'est pas la tricherie qui doit voter, mais c'est la personne qui est capable d'articuler un programme, capable de défendre ce programme, capable de défendre les intérêts du Congo sous le ciel international, et non des marionnettes qui veulent le pouvoir pour le pouvoir.

Revue de presse Afrique
À la Une: un drapeau hissé dans le ciel de Kidal

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 23, 2023 4:06


Oui, et il ne s'agit pas du drapeau du Mali, mais bien de celui des paramilitaires russes du groupe Wagner : une tête de mort blanche, menaçante, sur fond noir, jette son regard sur les habitants de la cité tout juste reprise aux ex-rebelles touaregs. « Tout un symbole, relève Jeune Afrique, qui vient contredire le discours officiel du régime d'Assimi Goïta faisant la part belle à l'armée malienne. »De fait, selon le récit circulant au Mali, Kidal « aurait été exclusivement reconquise par les Forces armées maliennes. » Et le magazine panafricain note encore dans les propos du chef de la junte ou de la télévision nationale, il n'y a « nulle mention des mercenaires de Wagner – même sous le vocable ‘d'instructeurs russes' habituellement utilisé par les autorités maliennes. » Et ce malgré le rôle, que JA estime « déterminant, » des mercenaires de Wagner, dans la reprise de la ville septentrionale. Le magazine enfonce le clou : la vidéo montrant le drapeau du groupe sur le fort, « confirme » le « statut de meneur » des paramilitaires… car ces images « n'aurai[en]t probablement jamais pu être tournée[s] si les mercenaires russes n'avaient une forme d'ascendant sur leurs partenaires maliens. »Réaction courroucée des autorités Wakat Séra pointe que, « les paramilitaires russes auraient voulu porter un coup à la fierté des FAMa (…) qu'ils n'auraient pas agi autrement. (...) Au risque de provoquer l'ire des colonels de Bamako. » De fait, les autorités ont d'abord évoqué, à tort, une fausse information, avant que l'étendard malien soit rétabli au sommet du fort hier en fin d'après-midi. « Pas question pour le colonel Assimi Goïta et ses lieutenants, poursuit le titre burkinabè, de voir écornée cette souveraineté à laquelle ils tiennent tant, » eux qui « en ont fait le pilier et l'étoile polaire de leur combat. »Un coup d'œil à la presse malienne permet de s'en rendre compte : pas un mot du drapeau des paramilitaires russes, en revanche, Mali Actu vante « la victoire des forces armées maliennes, (…) source de fierté pour le peuple malien », preuve selon le site que « le Mali est capable de se défendre seul contre les terroristes » et leurs soutiens.Questionnements autour d'un charnier Charnier découvert par les FAMa et qu'ils attribuaient aux rebelles du CSP… or, ces derniers ont démenti, hier, et dénoncent, rapporte Wakat Séra, une « pure mise en scène que l'armée malienne aurait orchestrée. »Difficile à ce stade de démêler le vrai du faux. Ce qui est certain, c'est que les questions soulevées par cette découverte sont nombreuses : « Qui l'a creusé ? Où est-il localisé ? Combien de corps y sont entassés ? » s'interroge ainsi Wakat Séra, dans les pas d'Aujourd'hui au Faso qui se demande « qui a perpétré [ce charnier] ? À quelles fins ? Quelle est l'identité des victimes ? » Les deux journaux burkinabè finissent par partager un même doute : « ce charnier existe-t-il seulement ? »Toujours dans la presse, les élections en RDC La campagne se poursuit en vue des scrutins de fin d'année… sauf dans les provinces du Rutshuru et du Masisi, dans l'Est du pays, en raison de l'insécurité. En cela, la situation autour de Goma est, pour Aujourd'hui au Faso, une illustration de plus que « l'insécurité, qu'elle soit liée à une rébellion ou à du terrorisme, est une menace pour la tenue et la transparence (…) des processus électoraux. »Autre potentielle menace sur l'équité de cette campagne, pointée par Actualité.cd, « le clan de Moïse Katumbi dénonce déjà une partialité dans le traitement qui lui est réservé à certains endroits. » Un cadre du parti interrogé par le journal accuse ainsi l'équipe du président sortant, Félix Tshisekedi, d'avoir « assuré le monopole d'occupation de tous les panneaux publicitaires » dans certaines villes, et de compliquer encore les choses, car l'avion affrété par Moïse Katumbi « n'a toujours pas été autorisé alors que les formalités ont été remplies dûment », poursuit le titre congolais.Tous les regards sont donc braqués sur Moïse Katumbi. Avec une question principale, posée par Jeune Afrique : « Katumbi peut-il s'imposer comme le candidat commun de l'opposition ? » Plusieurs candidats ont déjà annoncé se rallier à lui, mais certains, comme Denis Mukwege ou Martin Fayulu, accueillent fraîchement l'initiative ; et, raconte Jeune Afrique, Moïse Katumbi est « soupçonné d'avoir voulu forcer la main de ses collègues. » Quoi qu'il en soit, conclut le magazine, « les dissensions actuelles sont révélatrices des divergences que connaît l'opposition depuis plusieurs semaines » … d'où cette interrogation d'un membre de l'opposition : « que gagne-t-on à rester en-dehors d'un ticket commun ? »

Revue de presse Afrique
À la Une: un drapeau hissé dans le ciel de Kidal

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 23, 2023 4:06


Oui, et il ne s'agit pas du drapeau du Mali, mais bien de celui des paramilitaires russes du groupe Wagner : une tête de mort blanche, menaçante, sur fond noir, jette son regard sur les habitants de la cité tout juste reprise aux ex-rebelles touaregs. « Tout un symbole, relève Jeune Afrique, qui vient contredire le discours officiel du régime d'Assimi Goïta faisant la part belle à l'armée malienne. »De fait, selon le récit circulant au Mali, Kidal « aurait été exclusivement reconquise par les Forces armées maliennes. » Et le magazine panafricain note encore dans les propos du chef de la junte ou de la télévision nationale, il n'y a « nulle mention des mercenaires de Wagner – même sous le vocable ‘d'instructeurs russes' habituellement utilisé par les autorités maliennes. » Et ce malgré le rôle, que JA estime « déterminant, » des mercenaires de Wagner, dans la reprise de la ville septentrionale. Le magazine enfonce le clou : la vidéo montrant le drapeau du groupe sur le fort, « confirme » le « statut de meneur » des paramilitaires… car ces images « n'aurai[en]t probablement jamais pu être tournée[s] si les mercenaires russes n'avaient une forme d'ascendant sur leurs partenaires maliens. »Réaction courroucée des autorités Wakat Séra pointe que, « les paramilitaires russes auraient voulu porter un coup à la fierté des FAMa (…) qu'ils n'auraient pas agi autrement. (...) Au risque de provoquer l'ire des colonels de Bamako. » De fait, les autorités ont d'abord évoqué, à tort, une fausse information, avant que l'étendard malien soit rétabli au sommet du fort hier en fin d'après-midi. « Pas question pour le colonel Assimi Goïta et ses lieutenants, poursuit le titre burkinabè, de voir écornée cette souveraineté à laquelle ils tiennent tant, » eux qui « en ont fait le pilier et l'étoile polaire de leur combat. »Un coup d'œil à la presse malienne permet de s'en rendre compte : pas un mot du drapeau des paramilitaires russes, en revanche, Mali Actu vante « la victoire des forces armées maliennes, (…) source de fierté pour le peuple malien », preuve selon le site que « le Mali est capable de se défendre seul contre les terroristes » et leurs soutiens.Questionnements autour d'un charnier Charnier découvert par les FAMa et qu'ils attribuaient aux rebelles du CSP… or, ces derniers ont démenti, hier, et dénoncent, rapporte Wakat Séra, une « pure mise en scène que l'armée malienne aurait orchestrée. »Difficile à ce stade de démêler le vrai du faux. Ce qui est certain, c'est que les questions soulevées par cette découverte sont nombreuses : « Qui l'a creusé ? Où est-il localisé ? Combien de corps y sont entassés ? » s'interroge ainsi Wakat Séra, dans les pas d'Aujourd'hui au Faso qui se demande « qui a perpétré [ce charnier] ? À quelles fins ? Quelle est l'identité des victimes ? » Les deux journaux burkinabè finissent par partager un même doute : « ce charnier existe-t-il seulement ? »Toujours dans la presse, les élections en RDC La campagne se poursuit en vue des scrutins de fin d'année… sauf dans les provinces du Rutshuru et du Masisi, dans l'Est du pays, en raison de l'insécurité. En cela, la situation autour de Goma est, pour Aujourd'hui au Faso, une illustration de plus que « l'insécurité, qu'elle soit liée à une rébellion ou à du terrorisme, est une menace pour la tenue et la transparence (…) des processus électoraux. »Autre potentielle menace sur l'équité de cette campagne, pointée par Actualité.cd, « le clan de Moïse Katumbi dénonce déjà une partialité dans le traitement qui lui est réservé à certains endroits. » Un cadre du parti interrogé par le journal accuse ainsi l'équipe du président sortant, Félix Tshisekedi, d'avoir « assuré le monopole d'occupation de tous les panneaux publicitaires » dans certaines villes, et de compliquer encore les choses, car l'avion affrété par Moïse Katumbi « n'a toujours pas été autorisé alors que les formalités ont été remplies dûment », poursuit le titre congolais.Tous les regards sont donc braqués sur Moïse Katumbi. Avec une question principale, posée par Jeune Afrique : « Katumbi peut-il s'imposer comme le candidat commun de l'opposition ? » Plusieurs candidats ont déjà annoncé se rallier à lui, mais certains, comme Denis Mukwege ou Martin Fayulu, accueillent fraîchement l'initiative ; et, raconte Jeune Afrique, Moïse Katumbi est « soupçonné d'avoir voulu forcer la main de ses collègues. » Quoi qu'il en soit, conclut le magazine, « les dissensions actuelles sont révélatrices des divergences que connaît l'opposition depuis plusieurs semaines » … d'où cette interrogation d'un membre de l'opposition : « que gagne-t-on à rester en-dehors d'un ticket commun ? »

Appels sur l'actualité
[Vos questions] La victoire de Joseph Boakai à l'élection présidentielle au Liberia

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 21, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur les élections générales en RDC, sur la réaction des habitants de Kidal et sur le candidat choisi par le Pastef au Sénégal. Libéria : les raisons de la défaite de George WeahAu Libéria, Joseph Boakai a remporté l'élection présidentielle face à George Weah. Pour quelles raisons le président sortant n'a-t-il pas été réélu ? Quelles pourraient être les premières mesures du nouveau président ? Avec Bineta Diagne, correspondante permanente à Abidjan, de retour de Monrovia.   Élections en RDC : comment voteront les territoires occupés ? En RDC, à un mois des élections générales, les habitants des territoires de Rutshuru et du Masisi ne pourront pas voter. Qu'en est-il du reste de la région ? Un report est-il envisageable dans certains territoires comme ça avait été le cas en 2018 ? Avec Paulina Zidi, envoyée spéciale de RFI en République démocratique du Congo. Mali : que pense la population de Kidal du retour de l'armée ? Comment la population de Kidal a-t-elle réagi à la reprise de la ville par les forces armées maliennes ? Où se sont réfugiés les habitants qui ont fui les combats ?  Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI.   Sénégal : Diomaye Faye, le candidat Bis du PastefLe Pastef, le parti d'Ousmane Sonko, a désigné Bassirou Diomaye Faye comme candidat. Pourquoi une telle décision alors que les recours judiciaires ne sont pas épuisés pour permettre la candidature d'Ousmane Sonko ? Comment expliquer le choix de cette personnalité alors qu'elle est également en prison ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar.    

Reportage Afrique
Dans l'est de la RDC, l'obsession sécuritaire

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 20, 2023 2:12


Dans l'est de la RDC, nombreux sont ceux qui ne pourront pas voter le 20 décembre à cause de la situation sécuritaire. Le président Félix Thsisekedi a confirmé en interview sur RFI que le vote n'aura pas lieu dans plusieurs territoires du Nord Kivu. La rébellion du Mouvement du 23 mars, le M23, occupe, contrôle et administre une partie de cette province. Dans la capitale de la région et dans les environs, tous réclament le retour de la paix et la sécurité. Reportage Coralie Pierret. De notre correspondante à Kinshasa, À Kanyaruchinya, dans leur cour d'école, les écoliers côtoient les déplacés. Ils sont près de deux millions et demi à avoir fui la guerre entre M23 et troupes pro-gouvernementales. Ils ont trouvé refuge dans des abris de fortune près de Goma. Parmi eux, Vainqueur, dont le prénom a été modifié. Il vient d'une zone sous contrôle du M23, mais a réussi, malgré l'insécurité, à obtenir une carte d'électeur : « Je suis venu ici à Goma pour m'enrôler parce que je voyais que le futur était sans issue. Je cherchais une carte d'électeur et je l'ai eue. » Dans son village, il n'était pas possible de se faire enrôler : « les machines d'enrôlement n'ont pas pu arriver chez nous, car c'est une zone contrôlée par les rebelles. »  Le 20 décembre, il devrait donc pouvoir voter. Mais dans les camps de déplacés, son cas fait figure d'exception.Difficile d'estimer le nombre d'exclus, mais la plupart des habitants de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo n'ont pas reçu de cartes. Qu'à cela ne tienne puisque les préoccupations sont ailleurs, explique sous une pluie battante Innocent Tumaini, chef du site de déplacés CEPAC : « Nous sommes découragés, les dirigeants que nous avons élus ne nous ont pas rendu service. Depuis que nous les avons élus, ces dirigeants restent à Kinshasa et ne font rien pour nous. De ce fait, nous n'avons pas le courage de participer aux élections. »« Ils sont là pour cambrioler »Dans les environs, mais aussi à Goma, tous réclament le retour de la paix. Dans la ville, sous contrôle gouvernemental, le contexte électoral est propice à l'augmentation de l'insécurité, affirme Emmanuel Kubuya Sitatsi chef de quartier adjoint de Ndosho où sévissent régulièrement des bandes armées : « Ce sont des inconnus qui arrivent en bandes et volent. Ils sont en tenue de militaire, bien armés et sont là pour cambrioler. »L'insécurité est l'une des thématiques centrales de cette élection. À Goma, les affiches ont fleuri dans les rues, mais aucun candidat n'est encore venu y faire campagne.À lire aussiRDC: la machine à voter fait à nouveau polémique

Invité Afrique
RDC: «Je n'ai pas peur de l'opposition, qu'elle soit unie ou pas», affirme le président-candidat Félix Tshisekedi

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 16, 2023 30:07


Le président-candidat en République démocratique du Congo Félix Tshisekedi accorde une interview exclusive à RFI et France 24. Il affirme que les financements pour la tenue de l'élection présidentielle du 20 décembre prochain seront assurés et que les délais seront respectés. Il se dit confiant, estimant que son bilan parle pour lui, et se refuse à commenter les discussions en cours au sein de l'opposition. Il commente l'arrestation du correspondant de Jeune Afrique, Stanis Bujakera. Pour la première fois, il admet que les tensions sécuritaires au Nord-Kivu empêcheront la tenue du scrutin dans le Rutshuru et le Masisi et accuse une nouvelle fois le président rwandais Paul Kagame d'être le véritable chef du M23. Félix Tshisekedi répond aux questions de Christophe Boisbouvier de RFI et de Marc Perelman de France 24.  France 24 : Monsieur le Président, les élections sont bientôt, elles sont prévues le 20 décembre. On a entendu beaucoup de rumeurs sur un possible glissement. Est-ce que ce scrutin se tiendra bien le 20 décembre en temps et en heure ? Et deuxièmement, est-ce que le financement est là ? On a entendu le président de la Commission électorale dire qu'il manquait 300 millions de dollars.  Félix Tshisekedi : Je crois que c'est plutôt à lui qu'il faut poser la question. Mais à ce stade, nous, le gouvernement, nous n'avons encore reçu aucune indication selon laquelle il n'y aurait pas d'élections. Tout porte à croire que ça va se passer le 20 [décembre], et j'en veux pour preuve encore sa dernière déclaration, lorsque tous les candidats ont répondu à l'invitation de la Céni pour signer le code de bonne conduite et faire les derniers réglages, on va dire. Pour ces élections, jusque-là, il n'y a pas de problèmes. Maintenant, ce qu'il reste à faire, évidemment les 300 millions il ne faut pas penser qu'ils viendront d'un coup, ce sera étalé jusqu'à la période électorale. Et en ce moment, ce que je sais, c'est que le gouvernement est attelé à des discussions avec la Céni pour trouver les voies et moyens d'y parvenir, mais il n'y a pas d'inquiétudes de ce côté-là, nous trouverons la solution.  RFI : La campagne pour ces élections présidentielle et législatives débute ce dimanche matin et on sait qu'il y a de nombreuses interrogations, Monsieur le Président, sur la fiabilité du fichier électoral. L'opposition dit qu'il pourrait y avoir plusieurs millions d'électeurs fictifs. Est-ce que le scrutin pourra se dérouler sereinement ? On sait notamment qu'il n'y a pas eu d'audit indépendant de ce fichier… Dans quel but inventerait-on des électeurs fictifs ? Dans quel but ? Je ne comprends pas très bien quelle est la revendication de l'opposition. Pour moi, c'est un débat d'opposants, de gens qui ne sont sûrement pas prêts à aller aux élections, parce qu'à plusieurs reprises, ils ont demandé le report de ces élections, ils ont demandé un dialogue, alors qu'il n'y a pas de crise politique, que je sache, dans le pays, et je ne comprends pas très bien quelle est la revendication dans ce sens de l'opposition. Et en plus, la Céni a fait, a organisé, un audit du fichier avec des personnalités venues de tous bords, des personnalités crédibles dont la réputation n'est pas à remettre en cause, la probité n'est pas à remettre en cause.  RFI : Il y a la question des électeurs de l'Est, et notamment du Nord-Kivu. Le 20 octobre, en conseil des ministres, vous avez appelé le gouvernement et la Céni à tout mettre en œuvre pour que tous les Congolais puissent voter, compte tenu de ce que vous avez appelé la « libération progressive des territoires de Masisi et du Rutshuru », au Nord-Kivu. Mais depuis, les rebelles du M23 ont repris du terrain. Est-ce que cela veut dire que le vote ne pourra pas se tenir dans ces deux territoires ?  Malheureusement. Malheureusement pour Rutshuru et pour Masisi, je ne crois pas que cela pourra se faire. Mais qu'à cela ne tienne, nous allons continuer nos efforts pour libérer ces localités, ramener nos compatriotes dans leurs localités d'origine et imposer cette paix. Mais en même temps, il y a le processus électoral qu'il faut continuer à mener à son terme.  France 24 : 26 candidats pour la présidentielle sur la ligne de départ – on verra combien seront à l'arrivée –, c'est une élection à un tour, est-ce que la dispersion des candidatures de l'opposition fait de vous le favori logique de ce scrutin ? Je reste serein, modeste. Ce qui se passe dans l'opposition, ce n'est pas mon problème. Nous vivons dans un pays où il y a une vitalité démocratique certaine et tant mieux, j'allais dire, pour la démocratie. Maintenant, si leur stratégie c'est de se mettre ensemble ou d'y aller dispersé, ce n'est pas mon problème, comme je le disais. Moi, je reste concentré sur ma tâche, sur ma mission que j'ai commencée il y a maintenant cinq ans et que je veux proposer à mes compatriotes pour à nouveau avoir leur confiance. Ce qu'ils font dans l'opposition, c'est leur problème, pas le mien.  France 24 : Mais vous vous sentez favori ? Bien sûr, sinon je n'aurais pas demandé à rempiler. Je crois que j'ai fait du bon travail. C'est vrai que beaucoup de choses restent encore à faire, mais le Congo revient de loin, ça il faut le reconnaître. Tous ceux qui viennent aujourd'hui après cinq ans de ma présidence – presque cinq ans – me le disent très clairement, les choses ont vraiment évolué dans le bon sens et même les paramètres à l'international le prouvent. Je fais ici allusion aux agences de notation, qui nous ont maintenant attribué la note de triple B, par exemple. Donc c'est pour vous dire que les choses évoluent dans le bon sens. Elles ne demandent qu'à être consolidées.  RFI : En 2018, vous n'êtes pas parvenu à faire une candidature commune de l'opposition et vous êtes bien placé pour le savoir. Cette année, pensez-vous que ce sera pareil et que chaque candidat de l'opposition aura un ego trop fort pour se désister en faveur de son voisin ?  Mais pourquoi voulez-vous que je vous dise absolument que j'ai peur d'une union de l'opposition ? Non. Ils peuvent amener les scenarii qu'ils veulent – unis, désunis –, ils ne m'inquiètent pas, ils ne me font pas peur. Je vous ai dit que j'ai confiance dans mon bilan, nous avons fait des choses. Je ne sais pas si vous étiez déjà à Kinshasa il y a deux jours quand j'ai fait mon discours sur l'état de la nation, donc vous avez dû suivre ce bilan et je crois quand même que vous avez pu comprendre qu'il y a eu beaucoup de choses de faites. Le Congo revient de loin, le Congo est sur une très bonne lancée et le peuple ne demande qu'à continuer sur cette lancée.  France 24 : Vous défendez votre bilan devant nous, vous l'avez fait devant le Parlement, certains de vos opposants, évidemment, ne sont pas d'accord. Moïse Katumbi… C'est le rôle de l'opposition. France 24 : Oui, mais peut-être que les critiques peuvent être fondées. Par exemple, Moïse Katumbi parle de coupures d'électricité incessantes. Martin Fayulu et Denis Mukwege dénoncent la corruption des élites du pays, est-ce que c'est de la pure opposition ou est-ce que, malgré tout, oui il y a des coupures d'électricité, oui il y a de la corruption ?  Les coupures d'électricité, ce n'est pas nouveau. Ce que nous, nous faisons, c'est d'essayer de juguler justement ces coupures intempestives et nous le faisons en renforçant les capacités des barrages d'Inga et de Zongo 2. Je viens d'ailleurs d'inaugurer une centrale électrique là, maintenant, qui va desservir une dizaine de communes dans Kinshasa et ça fait des millions de consommateurs, de clients, qui vont pouvoir maintenant être raccordés au réseau électrique. Donc nous essayons de juguler cela. Lorsque, moi, je suis arrivé à la tête de ce pays, il n'y avait que 9% de ménages dans la population qui avaient accès à l'électricité. Aujourd'hui, nous tournons autour de 20% et l'objectif, c'est d'aller encore beaucoup plus loin. Donc eux, ils peuvent parler, d'accord. Moïse Katumbi, il a été gouverneur de la province du Katanga, qui à l'époque n'était pas encore divisée en quatre morceaux, mais qu'est-ce qu'il en a fait ? Je parlais d'ailleurs récemment de l'aéroport international qui est en train d'être construit, qui est déjà d'ailleurs terminé, à Kolwezi. Il a été gouverneur pendant neuf ans, il n'a même pas pensé à construire un aéroport international dans la capitale mondiale du cobalt. Aujourd'hui, des gens, des investisseurs, pourront venir de partout, sans devoir passer par Lubumbashi et chercher des petits cercueils volants pour arriver à Kolwezi. Ils vont venir directement avec leur jet privé ou leur avion régulier sur Kolwezi. J'ai des tas d'exemples comme ça qui peuvent démontrer que je n'ai aucune leçon à recevoir de Moïse Katumbi.  France 24 : Il y a une affaire qui défraie la chronique, celle du correspondant de Jeune Afrique, Stanis Bujakera. Il est détenu depuis deux mois en prison. Il est accusé de diffusion de fausses informations et il risque dix ans de prison. Il est accusé d'être à l'origine d'un rapport interne de l'ANR, les services secrets, mettant en cause les renseignements militaires dans le meurtre, au mois de juillet, de Chérubin Okende, qui est un proche de Moïse Katumbi. Le journaliste et l'association Reporters sans frontières nient toute manipulation de cette nature. Monsieur le Président, pourquoi tant d'acharnement contre un simple journaliste ?  Je ne suis ni à l'origine de son arrestation, ni en train de tirer les ficelles pour qu'on enfonce Stanis Bujakera. Je ne peux pas intervenir. Je n'interviendrai que peut-être plus tard, s'il est condamné, ou quoi, pour une amnistie, une grâce, ou que sais-je. Si… Mais à ce stade, je n'ai rien à dire. Je suis le premier à être peiné par ce qu'il lui arrive. Mais j'ai aussi en même temps besoin de savoir ce qu'il s'est passé. Parce que je sais qu'en ce qui concerne le malheureux Chérubin Okende, ni mon régime, ni un de mes proches, qui qu'il soit, n'y est ni de près ni de loin lié. Je n'avais aucun intérêt à donner la mort à ce compatriote, parce que d'abord, remarquez, il était le porte-parole d'Ensemble [Ensemble pour la République, la coalition pro-Katumbi], il n'a jamais pris la parole, il ne gênait en rien le régime. Et quand bien même il y en a qui gênent, plus que ça, qui profèrent des injures, des menaces, qu'est-ce qu'il leur arrive ? Et pourquoi on s'en prendrait à Chérubin, le pauvre ? Pourquoi chercherais-je à lui ôter la vie ? Ça n'a pas de sens. Donc pour moi, c'était aussi une curiosité, je voulais savoir : mais qu'est-ce que c'est ? Pourquoi est-ce qu'on a voulu faussement attribuer aux services de renseignements la responsabilité de la mort de Chérubin ?  France 24 : Est-ce que ce journaliste est responsable de ça ?  Non, le journaliste, on peut l'avoir manipulé en lui faisant croire que c'était une information de première main, et ensuite, on désoriente les enquêteurs, c'était peut-être ça le but.  France 24 : Il y a un mois, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et son envoyé spécial dans la région ont parlé devant le Conseil de sécurité des Nations unies et ils disent craindre une guerre directe entre le Rwanda et la RDC.  Oui, mais à cause de qui ?  France 24 : Je ne veux pas entrer dans la cause. Vous devez entrer dans la cause.  France 24 : On y viendra. Mais d'abord, est-ce que vous partagez cette crainte ?  Vous parlez de craintes, les craintes sont là, d'accord, mais à qui la faute ? Nous, nous sommes les victimes.  France 24 : Est-ce qu'on est au bord d'une guerre, Monsieur le Président ?  Moi, je n'exclus aucun scénario. Nous sommes les victimes. Je viens de vous parler de millions de gens qui, en ce moment, vivent dans des conditions infrahumaines. Qui ont été obligées, sinon elles allaient se faire massacrer, de quitter leurs localités pour venir vivre aux abords de Goma dans des conditions infrahumaines. Alors, quel est l'État qui peut accepter ce genre de choses ? On n'a pas à regarder dans notre direction, il faut regarder dans la direction de ceux qui sont coupables de cette agression, de cette situation. Et nous, nous disons, après avoir appelé plusieurs fois la communauté internationale à intervenir par des sanctions contre le Rwanda, si celles-là tardent à venir, nous allons nous protéger nous-mêmes, nous allons utiliser nos propres moyens pour nous défendre, défendre nos populations.  France 24 : Y compris par les armes ?  À votre avis, comment est-ce qu'on pourrait faire autrement que par les armes ? France 24 : Combien de soldats rwandais, d'après vos informations, sont sur le sol congolais ?  Des milliers.  France 24 : Des milliers ?  Oui, ils sont là par milliers.  France 24 : Est-ce que Paul Kagame, pour vous, est le véritable chef du M23 ?  Bien sûr. D'abord, le M23, c'est une coquille vide. Ce sont les RDF [Forces rwandaises de défense, NDLR] qui se battent et nous en avons les preuves. Parce qu'aujourd'hui, avec les armes que nous avons, la technologie que nous avons, nous les voyons, nous avons des images. Je ne parle pas en l'air. Je parle sur la base de faits avérés. Les images sont là, de leurs cadavres et même lorsqu'ils s'amoncellent pour porter leurs attaques. Nous avons tout et pas que nous, l'ONU, les Nations unies, ont aussi les mêmes images. N'oubliez pas que la mission de la Monusco est encore à l'est du pays, à Goma.  RFI : Début octobre, des milices patriotiques congolaises, les fameux Wazalendos, soutenus par votre armée, ont reconquis une partie du Masisi, notamment autour de Kitshanga. Mais depuis, le M23 a repris le terrain perdu, il menace à nouveau des localités, les villes de Sake et bien sûr de Goma, c'est donc un échec ?  Ils ne prendront pas Goma. Retenez-le, ils ne prendront pas Goma.   RFI : Pourquoi ? Parce qu'il y aura une réplique de notre part.  RFI : Mais là, quand même, il y a eu un échec non ?  Oui, mais des Wazalendos, c'est normal. Qui sont les Wazalendos ? Ce sont des patriotes, des civils au départ, des gens qui ont décidé de défendre corps et âme les intérêts de leur communauté, parce qu'en son temps, ils n'avaient pas confiance en l'armée, ils ne pensaient pas que l'armée était capable de les protéger, donc ils ont pris leur courage à deux mains et se sont engagés dans ce combat. C'est même héroïque. On l'a vu en Ukraine, des Ukrainiens qui étaient de la société civile ont juste évacué leur famille et ont décidé de prendre les armes, d'être formés. Pourquoi est-ce que c'est valable quand ça se passe en Ukraine et quand c'est au Congo, on qualifie les Wazalendos de forces négatives ? Ce sont des Congolais qui ont décidé de se battre contre l'agression dont ils sont victimes, d'une agression injuste et barbare.  RFI : Avec le soutien des FARDC, de votre armée ? Bien sûr. Là où les FARDC peuvent les soutenir, s'ils sont dans leur giron, l'ordre est donné pour que celles-ci les soutiennent. Je ne m'en cache pas, parce que ce n'est pas un crime qu'ils commettent. Ils défendent leur patrie, avec raison et courage. Ce sont des héros, pas des criminels comme le M23 et les RDF du Rwanda.  France 24 : Pour tenter de retourner la situation en votre faveur, vous avez aussi eu recours à des compagnies de sécurité occidentales, une française, Algemira, une roumaine, Congo protection.  Bien sûr. C'est pour renforcer les capacités. Ce sont des experts, attention, ce sont des experts, qui ont eux-mêmes eu des carrières de forces spéciales, de commandos, etc. Et dont la mission est de renforcer les capacités des Forces de défense en situation réelle, sur le terrain.  France 24 : En se battant ?  Bien sûr. Ils doivent être à nos côtés.  France 24 : Ils sont combien ? 900 ?  Par là. Un bon millier peut-être.  France 24 : Quand il y a des sociétés de sécurité étrangères, d'où que ce soit, qui viennent, qui se battent, qui sont nombreuses, on appelle ça des mercenaires.  Qu'est-ce que vous appelez se battre ? Parce que, quand je vous dis qu'ils sont en situation réelle, qu'ils sont sur le terrain, ils coachent. Est-ce qu'un coach de football joue avec son équipe ? Pourtant, il est sur le terrain, il voit ses joueurs jouer, il est là. Les joueurs sont là en train de jouer et lui, il coache. Ce sont des coachs, si vous voulez une image.  France 24 : Pas des mercenaires ?  Non, ce ne sont pas des mercenaires. Les mercenaires, ils n'ont pas de statut social. Vous avez parlé de la société Algemira, donc c'est une société, une personne morale reconnue, dont l'adresse est connue, dont les activités sont connues, alors pourquoi parler de mercenaires ? C'est une activité qui est connue et qui est légalement acceptée dans les pays où ces sociétés sont enregistrées, sinon il y aurait déjà eu des poursuites contre eux, non ? Vous n'êtes pas d'accord avec ça ? Ce ne sont pas des mercenaires.  RFI : Vous avez aussi remis en état de marche une flotte d'avions et d'hélicoptères – d'avions de chasse et d'hélicoptères armés, bien sûr –, vous attendez trois drones chinois, est-ce que vous comptez sur ces nouveaux moyens, ces renforts…  Vous êtes bien renseigné, vous.  RFI : … pour peut-être obtenir une victoire de prestige avant le 20 décembre ? D'abord, nous ne les attendons pas, ils sont déjà là, les drones. Ils sont là depuis quelque temps.  RFI : Des drones d'attaque ? Bien sûr. Qu'est-ce qu'il y a de mal ?  RFI : Est-ce que vous comptez sur ces nouveaux moyens pour avoir une victoire militaire de prestige avant le 20 décembre ?  Non, je ne joue pas avec ça. Moi, je ne fais pas de politique politicienne. Pas du tout. Moi, je défends les intérêts de mon pays et de mon peuple et je les défends avant, pendant, ou après les élections. Je vous ai dit que pour Rutshuru, pour le Masisi, c'était mort pour les élections en ce moment. Je l'avale avec difficulté, mais je l'avale. Mais cela ne va pas nous pousser à baisser les bras. Donc l'urgence s'impose. Nos populations sont dans des conditions inacceptables. Il faut les ramener chez elles. Et donc, même pendant le processus électoral, des efforts pour les ramener vont continuer. Donc vous voyez que ce n'est pas lié du tout à un résultat quelconque qu'il faudrait avoir avant le 20 décembre. 

Daybreak Africa  - Voice of America
Daybreak Africa – East African Community Deploys More Forces to DRC & More - March 09, 2023

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Mar 9, 2023 25:00


On Daybreak Africa: The East African Community continues to deploy troops in the Democratic Republic of Congo to form a buffer zone in Rutshuru and Masisi territories where M23 rebels have displaced several residents. Plus, the head of South Sudan's Union of Journalists argues that the media environment in the country is hostile. For this and more, stay tuned to Daybreak Africa!

Habari za UN
Makundi yenye silaha DRC waweweke chini silaha zao: Keita

Habari za UN

Play Episode Listen Later Mar 6, 2023 0:02


Mwakilishi wa Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo DRC Bintou Keita amesema kwamba mpango wa Umoja wa Mataifa nchini huomo MONUSCO unasisitiza wito wa Antonio Guterres, Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa kwa makundi yenye silaha yanayoendesha operesheni zao DRC kuweka chini silaha zao mara moja pasi na masharti yoyote.Mwakilishi wa Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo DRC Bintou Keita amesema kwamba mpango wa Umoja wa Mataifa nchini humo MONUSCO unasisitiza wito wa Antonio Guterres, Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa kwa makundi yenye silaha yanayoendesha operesheni zao DRC kuweka chini silaha zao mara moja pasi na masharti yoyote. Mwandishi wetu wa Kinshasa BYOBE MALENGA na tarifa zaidi.Bi Bintou Keita, Mwakilishi Maalum wa Katibu Mkuu nchini DRC ametoa kauli hio wakati wa mkutano na waandishi wa habari wakati ahitimisha ziara yake mwishoni mwa wiki katika majimbo matatu ya Mashariki mwa nchi amambapo amesema amehuzunishwa sana na hali ya wakimbizi wa ndani,“Nilikuja kuona kwa uhakika athari za kuzorota kwa hali ya usalama katika maisha ya mamia kwa maelfu ya watu walio katika mazingira magumu, wakiwemo wanawake na watoto. Nimetembelea maeneo ya Bushagara na mugwera huko Kivu Kaskazini na KISOGE huko Ituri. Nimekutana na wanawake na wanaume walio katika dhiki lakini ambao bado wana matumaini. Wana nia moja tu ya kurejea kwa amani ili warudi majumbani kwao salama. Haya ni matakwa yetu ya pamoja.” Keita amewataka waasi wa kundi la M23 kuheshimu mkataba wa mwisho wa mkutano mdogo wa kilele uliofanyika mjini Launda nchini Angola ambao unaowataka waasi hao kuondoka na kurejea katika nafasi yao ya awali kwenye Mlima Sabinyo kabla ya Jumanne ya Machi 7 mwaka huu bila masharti kabla ya kutaka mazungumzo yoyote na serikali ya DRC, “Ninakaribisha hatua ya mpatanishi wa Umoja wa Afrika, Rais wa Angola Joao Lourenço, ambayo imefanya Ijumaa kutolewa ahadi ya M23 ya kusitisha mapigano mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo kuanzia Jumanne tarehe 7 Machi saa 12 Jioni. Ninatoa wito kwa vuguvugu hili la waasi wa M23 kuheshimu bila masharti au kusita, masharti ya tamko la Luanda la Novemba 23, ambalo linadai wajiondoe katika maeneo yanayokaliwa, kusitishwa kwa mapigano yote, kuwaondoa wapiganaji wao na kurudi katika eneo lao la awali  kwenye Mlima Sabino “. Wito huo unakuja wakati waasi wa M23 wakiteka vijiji kadhaa katika maeneo ya Masisi, Rutshuru na Nyiragongo, hali iliyosababisha zaidi ya watu 600,000 kuyahama makazi yao.

Imvo  n'imvano
Ikiganiro cyo kuwa 04/02/2023

Imvo n'imvano

Play Episode Listen Later Feb 4, 2023 59:00


Muri iki kiganiro turavuga ku buzima mu nkambi z'abanyekongo barimo guhungira mu Rwanda. Twarabasuye mu nkambi z'agateganyo za Nkamira na Kijote mu burengerazuba bw'U Rwanda ndetse dusura n'abamaze kwimurirwa mu nkambi ya Mahama mu burasirazuba bw'U Rwanda. Mu nkambi z'agateganyo za Kijote na Nkamira twahasuye hari abagera ku 1200 biganjemo abagore, abana n'abasheshe akanguhe. Izi mpunzi zivuga ko zavuye muri Rutshuru na Masisi mu burasirazuba bwa Repubulika ya demokarasi ya Congo zihunga ubwicanyi bw'imitwe yitwaje intwaro izita abatutsi b'abanyarwanda cyangwa abo mu mutwe wa M23 urwana n'igisirikare cya leta ya Congo. Iki kiganiro mwagiteguriwe kandi murakigezwaho na Yves Bucyana.

Business Drive
DR Congo Army Denies Presence Of Russian Mercenaries 

Business Drive

Play Episode Listen Later Jan 13, 2023 1:06


The Democratic Republic of Congo's army has denied the presence of fighters from Russia's mercenary Wagner Group in the country, in response to claims by a rebel group. The army has been struggling to contain the M23 rebel group that has in recent months captured swathes of territory in the eastern part of the country. Reports have suggested the presence of Russian mercenaries in North Kivu province on the government's invitation to help deal with the rebel group. M23 spokesperson Willy Ngoma says that they had fought a joint team of the Congolese army and the mercenaries last week in Tongo and Nyamilima fronts in the Rutshuru area.This show is part of the Spreaker Prime Network, if you are interested in advertising on this podcast, contact us at https://www.spreaker.com/show/4090160/advertisement

Journal de l'Afrique
Conflit dans l'est de la RD Congo : des experts de l'ONU pointent la responsabilité du Rwanda

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 22, 2022 14:26


En RD Congo, le Rwanda est accusé d'avoir mené des opérations militaires dans l'est du pays. C'est ce qu'affirme un nouveau rapport des experts des Nations unies, un document pas encore publié mais dont le contenu a fuité. Depuis fin octobre, les rebelles du M23 ont repris les armes et occupent de larges parties du territoire de Rutshuru et quelques localités de Nyiragongo. Aurélie Bazzara-Kibangula, correspondante de France 24, a pu consulter ce rapport. Elle détaille ce que qu'il contient.

Journal de l'Afrique
Massacre en RD Congo : au moins 131 civils tués par les rebelles du M23, selon l'ONU

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 9, 2022 14:40


Il s'agit de la première enquête officielle menée depuis le massacre de Kishishe et Bambo. Elle est menée par le bureau des droits de l'Homme de l'ONU et la Monusco. Selon ses conclusions, 131 personnes ont été tuées arbitrairement fin novembre dans ces deux localités du Rutshuru, dans l'est de la RDC. Ces tueries sont attribuées au M23. La France s'est dite "horrifiée" et appelle "les groupes armés à cesser les combats". Les précisons de notre envoyée spéciale Aurélie Bazzara-Kibangula.

Business Drive
UN Reports Over 130 Civilians Killed By DR Congo Rebels

Business Drive

Play Episode Listen Later Dec 9, 2022 1:08


A UN investigation has found that at least 131 people were killed at the end of November in the eastern Democratic Republic of Congo at the hands of the M23 rebel group. It says investigations have confirmed the deaths of the civilians in two villages - Kishishe and Bambo - in the Rutsuhuru district of North Kivu province. The UN says the victims were executed in what appears to be a reprisal to the current government offensive. It says the violence was carried out as part of a campaign of murders, rapes, kidnappings and looting against two villages in the Rutshuru territory as reprisals for the clashes between the M23" and other groups.

Journal de l'Afrique
RD Congo : les autorités accusent le M23 de "crime de guerre" à Kishishe

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 5, 2022 14:02


En RD Congo, la population est sous le choc après le massacre de civils dans le village de Kishishe, situé à 70 kilomètres de Goma, dans le territoire de Rutshuru. L'armée congolaise attribue ce massacre au mouvement rebelle M23. Les autorités locales parlent "d'un crime de guerre" mais le bilan reste difficile à confirmer car la zone, sous contrôle du M23, reste inaccessible. Cette tuerie aurait eu lieu après des affrontements entre la milice rebelle et différents groupes armés de cette région.

Journal de l'Afrique
RD Congo : des accrochages dans le Nord-Kivu malgré le cessez-le-feu

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 25, 2022 14:03


En RD Congo, le cessez-le-feu est entré en vigueur ce vendredi, dans le Nord Kivu. Selon le document final signé à Luanda, il devait y avoir "une cessation des hostilités, en particulier des attaques du M23 contre les Forces armées congolaises et la Monusco". Le M23 est censé engager son retrait des zones occupées Mais sur le terrain, des affrontements ont été signalés dans la matinée dans le territoire de Rutshuru. Des sources locales évoquaient des tirs à l'arme lourde dans la région. 

Revue de presse Afrique
À la Une: l'étau se resserre autour de Goma dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 17, 2022 4:00


La rébellion du M23 est toujours à l'offensive près de la ville de Goma. Le M23 qui annonce la prise de plusieurs localités autour de la capitale du Nord-Kivu. Notamment la ville de Kibumba. Et ce, note le site congolais Actualité CD, « après plusieurs jours d'affrontements, sur la route nationale 2. » Pour sa part, précise encore le site, « l'armée congolaise n'a pas communiqué officiellement mais, sous couvert d'anonymat, une source militaire a confirmé que les soldats congolais avaient dû 'décrocher de Kibumba' et se positionner à environ 4 km plus au sud. 'Ils ont des armes que des rebelles ne peuvent pas avoir, c'est une armée professionnelle que nous combattons', a estimé cette même source. » En effet, plusieurs autres sources parlent de tirs à l'arme lourde entre les deux camps. Une diplomatie impuissante Avant-hier mardi, relève pour sa part Cas-Info, « le facilitateur, l'ancien président kenyan, Uhuru Kenyatta, était à Goma. L'objectif de cette visite était de constater de visu la souffrance des populations congolaises déplacées de guerre. Le facilitateur du processus de Nairobi s'est rendu (notamment) sur la route de Rutshuru, jonchée de camps de déplacés fuyant les atrocités des groupes terroristes. 'C'est un véritable désastre', s'est exclamé Uhuru Kenyatta, visiblement choqué par l'ampleur de la situation. (…) De nombreuses familles arrivent chaque jour de Rutshuru, note encore le site congolais, particulièrement de Kibumba et Muhumba, et squattent tous les lieux de prières, écoles et autres espaces publics du territoire de Nyiragongo. Au total, environ 40.000 personnes. (…) Uhuru Kenyatta a lancé un appel aux partenaires de la RDC pour aider le pays à éviter une plus grande catastrophe humanitaire. » Au total, précise le quotidien Le Phare à Kinshasa, les combats dans le Nord-Kivu auraient provoqué le déplacement de plus de 230.000 personnes. Un chiffre avancé par l'Organisation internationale pour les migrations. Pour sa part, note le site congolais Politico CD, « la France dit condamner avec 'la plus grande fermeté' la poursuite des offensives du M23 dans l'Est de la RDC. L'Élysée appelle le M23 à se retirer immédiatement de toutes les zones qu'il occupe et tous les groupes armés à cesser les combats et à s'engager dans le processus de désarmement. » Bientôt la chute ? Que va-t-il se passer désormais ? La ville de Goma pourrait-elle tomber ? « Certes, pointe le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso, le gouverneur du Nord-Kivu, le général Constant Ndima a beau être optimiste, il est dans son rôle du reste, tout en invitant ses compatriotes au 'calme', les réminiscences de la brève occupation de Goma en novembre-décembre 2012 sont toujours dans certaines mémoires. Qui ou quoi pour éteindre le brûlot mortel de Goma ? Au sommet du G20 à Bali, on a vu que les grands de ce monde suivaient ce conflit, relève encore Aujourd'hui, même si ce n'est pas avec la même attention que pour celui de l'Ukraine. Nairobi se prépare pour le sommet régional du 21 novembre, et Uhuru Kenyatta frappe à toutes les portes. Mais chacun sait que la bataille de Goma n'est pas une hypothèse d'école. » En effet, s'interroge aussi WakatSéra, « quel sort pour Goma dont les rebelles se rapprochent de plus en plus ? Interrogation sans réponse pour l'instant. (…) Pour entretenir l'espoir, certes bien mince, de dialogue entre les parties en conflit, le négociateur en chef, l'ancien président kényan Uhuru Kenyatta se démène comme un diable dans un bénitier. » Mais « il n'y a plus qu'une vingtaine de kilomètres qui séparent les rebelles du chef-lieu de la province du Nord-Kivu ! Et les affrontements qui se font toujours intenses, nourris à l'artillerie lourde, ne font qu'accentuer le risque que Goma tombe dans l'escarcelle du M23. »

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À la Une: l'étau se resserre autour de Goma dans l'est de la RDC

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Play Episode Listen Later Nov 17, 2022 4:00


La rébellion du M23 est toujours à l'offensive près de la ville de Goma. Le M23 qui annonce la prise de plusieurs localités autour de la capitale du Nord-Kivu. Notamment la ville de Kibumba. Et ce, note le site congolais Actualité CD, « après plusieurs jours d'affrontements, sur la route nationale 2. » Pour sa part, précise encore le site, « l'armée congolaise n'a pas communiqué officiellement mais, sous couvert d'anonymat, une source militaire a confirmé que les soldats congolais avaient dû 'décrocher de Kibumba' et se positionner à environ 4 km plus au sud. 'Ils ont des armes que des rebelles ne peuvent pas avoir, c'est une armée professionnelle que nous combattons', a estimé cette même source. » En effet, plusieurs autres sources parlent de tirs à l'arme lourde entre les deux camps. Une diplomatie impuissante Avant-hier mardi, relève pour sa part Cas-Info, « le facilitateur, l'ancien président kenyan, Uhuru Kenyatta, était à Goma. L'objectif de cette visite était de constater de visu la souffrance des populations congolaises déplacées de guerre. Le facilitateur du processus de Nairobi s'est rendu (notamment) sur la route de Rutshuru, jonchée de camps de déplacés fuyant les atrocités des groupes terroristes. 'C'est un véritable désastre', s'est exclamé Uhuru Kenyatta, visiblement choqué par l'ampleur de la situation. (…) De nombreuses familles arrivent chaque jour de Rutshuru, note encore le site congolais, particulièrement de Kibumba et Muhumba, et squattent tous les lieux de prières, écoles et autres espaces publics du territoire de Nyiragongo. Au total, environ 40.000 personnes. (…) Uhuru Kenyatta a lancé un appel aux partenaires de la RDC pour aider le pays à éviter une plus grande catastrophe humanitaire. » Au total, précise le quotidien Le Phare à Kinshasa, les combats dans le Nord-Kivu auraient provoqué le déplacement de plus de 230.000 personnes. Un chiffre avancé par l'Organisation internationale pour les migrations. Pour sa part, note le site congolais Politico CD, « la France dit condamner avec 'la plus grande fermeté' la poursuite des offensives du M23 dans l'Est de la RDC. L'Élysée appelle le M23 à se retirer immédiatement de toutes les zones qu'il occupe et tous les groupes armés à cesser les combats et à s'engager dans le processus de désarmement. » Bientôt la chute ? Que va-t-il se passer désormais ? La ville de Goma pourrait-elle tomber ? « Certes, pointe le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso, le gouverneur du Nord-Kivu, le général Constant Ndima a beau être optimiste, il est dans son rôle du reste, tout en invitant ses compatriotes au 'calme', les réminiscences de la brève occupation de Goma en novembre-décembre 2012 sont toujours dans certaines mémoires. Qui ou quoi pour éteindre le brûlot mortel de Goma ? Au sommet du G20 à Bali, on a vu que les grands de ce monde suivaient ce conflit, relève encore Aujourd'hui, même si ce n'est pas avec la même attention que pour celui de l'Ukraine. Nairobi se prépare pour le sommet régional du 21 novembre, et Uhuru Kenyatta frappe à toutes les portes. Mais chacun sait que la bataille de Goma n'est pas une hypothèse d'école. » En effet, s'interroge aussi WakatSéra, « quel sort pour Goma dont les rebelles se rapprochent de plus en plus ? Interrogation sans réponse pour l'instant. (…) Pour entretenir l'espoir, certes bien mince, de dialogue entre les parties en conflit, le négociateur en chef, l'ancien président kényan Uhuru Kenyatta se démène comme un diable dans un bénitier. » Mais « il n'y a plus qu'une vingtaine de kilomètres qui séparent les rebelles du chef-lieu de la province du Nord-Kivu ! Et les affrontements qui se font toujours intenses, nourris à l'artillerie lourde, ne font qu'accentuer le risque que Goma tombe dans l'escarcelle du M23. »

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À la Une: la poursuite des combats dans l'est de la RDC

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Play Episode Listen Later Nov 14, 2022 4:24


Dans le Nord-Kivu, « la situation sécuritaire demeure encore et toujours confuse dans le territoire de Rutshuru et dans les environs de Goma, relève Le Nouvel Observateur à Kinshasa. Malgré les bombardements de deux avions de chasse Sukhoï-25 jeudi dernier sur les positions des terroristes du M23 appuyés par l'armée rwandaise, il s'observe encore une résistance des hors-la-loi, note le bi-hebdomadaire kinois, qui s'obstinent à attaquer encore les FARDC, les Forces armées de la RDC. (…) Le M23 qui aurait l'intention, relève encore Le Nouvel Observateur, d'attaquer la ville de Goma, et particulièrement l'aéroport, en vue d'empêcher l'aviation congolaise de se mettre en mouvement. » ► À lire aussi : RDC: au Nord-Kivu, le front fixé à une vingtaine de kilomètres de Goma Pour sa part, le site Politico CD annonce qu'une « série d'attaques perpétrée par les terroristes du M23 a été repoussée hier dimanche par les FARDC dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo. (…) Les terroristes du M23 ont sans succès essayé d'effectuer une incursion dans les localités de Kigeri et Kibumba, précise le site congolais. Ensuite, ces mêmes terroristes ont échoué une nouvelle fois en tentant de contourner les positions des Forces armées congolaises afin d'avancer vers Kanyamaroho dans le territoire de Nyiragongo situé à 15 kilomètres de Goma. » La diplomatie en marche ? Situation plutôt confuse sur le terrain alors que le ballet diplomatique se poursuit… « Le facilitateur désigné par la Communauté de l'Afrique de l'Est dans le cadre du processus de paix de Nairobi, l'ancien président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, est arrivé hier dimanche en début d'après-midi à Kinshasa », note le site congolais Cas-Info. « L'ex-président kényan vient pour préparer, avec les acteurs nationaux, le troisième round (Nairobi III) des pourparlers de paix entre l'État congolais et les groupes armés de l'est du pays qui ont accepté de déposer les armes pour intégrer le processus de Nairobi. Cette rencontre est prévue dans une semaine, le 21 novembre. » ► À lire aussi : RDC: arrivée des premiers soldats kényans à Goma « Les initiatives diplomatiques se multiplient pour tenter de résoudre le conflit, note pour sa part Jeune Afrique. Le président angolais João Lourenço, à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, a rencontré vendredi son homologue rwandais Paul Kagame, puis le lendemain le chef d'État congolais Félix Tshisekedi. » Pour l'instant, sans résultat. Incertitudes… Alors, « si toutes les diplomaties des Grands Lacs se déploient, le jalonnement militaire l'est aussi, pointe le quotidien Aujourd'hui, au Burkina Faso, avec l'arrivée samedi d'une centaine de soldats kényans sur le terrain pour aider la RD Congo à bouter hors les spadassins du M23. Un médiateur kényan et des soldats de ce même pays qui combattent aux côtés d'un camp, celui de la RDC, voilà déjà un aspect qui ne facilitera pas cette négociation d'Uhuru Kenyatta, estime Aujourd'hui. Et on ne sait pas si le 21 novembre, le cénacle de Nairobi accouchera même d'un gentleman agreement. » De plus, relève encore Aujourd'hui, « s'il est avéré que le rapport confidentiel de l'ONU et les confidences de dirigeants américains à l'appui, s'il est donc vérifié que le Rwanda soutient le M23, alors il est à craindre que, sans l'aide extérieure militaire, Goma risque de subir le sort qu'elle a connu en novembre-décembre 2012, intermède au cours duquel, le même M23 avait occupé cette bourgade d'un million d'âmes avant d'en être éjecté en janvier par les troupes congolaises. Comment conjurer ce remake du pire d'il y a dix ans ? La RDC n'en dort pas. (…) Donc, de deux choses l'une, conclut le quotidien burkinabé, soit la diplomatie parvient à imposer le silence des armes, soit les forces étrangères aident les Congolais à repousser les rebelles. » ► À lire aussi : «Le pays est en danger»: en RDC, le cri d'alarme des évêques catholiques face au M23 La prison de Makala : « que vous soyez puissant ou misérable… » Enfin, toujours à propos de la RDC, à lire ce coup de projecteur du site Afrikarabia sur la prison de Makala au sud de Kinshasa… Afrikarabia qui s'appuie sur le dernier rapport du GRIP, le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité, une ONG belge qui œuvre pour un monde moins armé et plus sûr. « Le constat est édifiant, soupire Afrikarabia. Ce qui choque en premier lieu, c'est la surpopulation permanente qui règne dans la prison. Construite pour accueillir 1 500 détenus, elle en compte aujourd'hui un peu plus de 9 000. (…) À Makala, comme un peu partout au Congo, c'est le régime de la débrouille. Que vous soyez puissant ou misérable, vous ne serez pas traités de la même manière. Les détenus ordinaires dorment entassés par dizaines dans une petite pièce ou dans les couloirs, les douches ou les toilettes, voire debout par manque de place pour se coucher ou même s'asseoir. (…) Pour les détenus VIP, le séjour à Makala est nettement plus supportable », moyennant finances bien sûr. Enfin, « étonnant, relève encore le site, la sécurité des détenus est en fait principalement assurée… par les prisonniers eux-mêmes, faute de personnels. »

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À la Une: la poursuite des combats dans l'est de la RDC

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Play Episode Listen Later Nov 14, 2022 4:24


Dans le Nord-Kivu, « la situation sécuritaire demeure encore et toujours confuse dans le territoire de Rutshuru et dans les environs de Goma, relève Le Nouvel Observateur à Kinshasa. Malgré les bombardements de deux avions de chasse Sukhoï-25 jeudi dernier sur les positions des terroristes du M23 appuyés par l'armée rwandaise, il s'observe encore une résistance des hors-la-loi, note le bi-hebdomadaire kinois, qui s'obstinent à attaquer encore les FARDC, les Forces armées de la RDC. (…) Le M23 qui aurait l'intention, relève encore Le Nouvel Observateur, d'attaquer la ville de Goma, et particulièrement l'aéroport, en vue d'empêcher l'aviation congolaise de se mettre en mouvement. » ► À lire aussi : RDC: au Nord-Kivu, le front fixé à une vingtaine de kilomètres de Goma Pour sa part, le site Politico CD annonce qu'une « série d'attaques perpétrée par les terroristes du M23 a été repoussée hier dimanche par les FARDC dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo. (…) Les terroristes du M23 ont sans succès essayé d'effectuer une incursion dans les localités de Kigeri et Kibumba, précise le site congolais. Ensuite, ces mêmes terroristes ont échoué une nouvelle fois en tentant de contourner les positions des Forces armées congolaises afin d'avancer vers Kanyamaroho dans le territoire de Nyiragongo situé à 15 kilomètres de Goma. » La diplomatie en marche ? Situation plutôt confuse sur le terrain alors que le ballet diplomatique se poursuit… « Le facilitateur désigné par la Communauté de l'Afrique de l'Est dans le cadre du processus de paix de Nairobi, l'ancien président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, est arrivé hier dimanche en début d'après-midi à Kinshasa », note le site congolais Cas-Info. « L'ex-président kényan vient pour préparer, avec les acteurs nationaux, le troisième round (Nairobi III) des pourparlers de paix entre l'État congolais et les groupes armés de l'est du pays qui ont accepté de déposer les armes pour intégrer le processus de Nairobi. Cette rencontre est prévue dans une semaine, le 21 novembre. » ► À lire aussi : RDC: arrivée des premiers soldats kényans à Goma « Les initiatives diplomatiques se multiplient pour tenter de résoudre le conflit, note pour sa part Jeune Afrique. Le président angolais João Lourenço, à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, a rencontré vendredi son homologue rwandais Paul Kagame, puis le lendemain le chef d'État congolais Félix Tshisekedi. » Pour l'instant, sans résultat. Incertitudes… Alors, « si toutes les diplomaties des Grands Lacs se déploient, le jalonnement militaire l'est aussi, pointe le quotidien Aujourd'hui, au Burkina Faso, avec l'arrivée samedi d'une centaine de soldats kényans sur le terrain pour aider la RD Congo à bouter hors les spadassins du M23. Un médiateur kényan et des soldats de ce même pays qui combattent aux côtés d'un camp, celui de la RDC, voilà déjà un aspect qui ne facilitera pas cette négociation d'Uhuru Kenyatta, estime Aujourd'hui. Et on ne sait pas si le 21 novembre, le cénacle de Nairobi accouchera même d'un gentleman agreement. » De plus, relève encore Aujourd'hui, « s'il est avéré que le rapport confidentiel de l'ONU et les confidences de dirigeants américains à l'appui, s'il est donc vérifié que le Rwanda soutient le M23, alors il est à craindre que, sans l'aide extérieure militaire, Goma risque de subir le sort qu'elle a connu en novembre-décembre 2012, intermède au cours duquel, le même M23 avait occupé cette bourgade d'un million d'âmes avant d'en être éjecté en janvier par les troupes congolaises. Comment conjurer ce remake du pire d'il y a dix ans ? La RDC n'en dort pas. (…) Donc, de deux choses l'une, conclut le quotidien burkinabé, soit la diplomatie parvient à imposer le silence des armes, soit les forces étrangères aident les Congolais à repousser les rebelles. » ► À lire aussi : «Le pays est en danger»: en RDC, le cri d'alarme des évêques catholiques face au M23 La prison de Makala : « que vous soyez puissant ou misérable… » Enfin, toujours à propos de la RDC, à lire ce coup de projecteur du site Afrikarabia sur la prison de Makala au sud de Kinshasa… Afrikarabia qui s'appuie sur le dernier rapport du GRIP, le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité, une ONG belge qui œuvre pour un monde moins armé et plus sûr. « Le constat est édifiant, soupire Afrikarabia. Ce qui choque en premier lieu, c'est la surpopulation permanente qui règne dans la prison. Construite pour accueillir 1 500 détenus, elle en compte aujourd'hui un peu plus de 9 000. (…) À Makala, comme un peu partout au Congo, c'est le régime de la débrouille. Que vous soyez puissant ou misérable, vous ne serez pas traités de la même manière. Les détenus ordinaires dorment entassés par dizaines dans une petite pièce ou dans les couloirs, les douches ou les toilettes, voire debout par manque de place pour se coucher ou même s'asseoir. (…) Pour les détenus VIP, le séjour à Makala est nettement plus supportable », moyennant finances bien sûr. Enfin, « étonnant, relève encore le site, la sécurité des détenus est en fait principalement assurée… par les prisonniers eux-mêmes, faute de personnels. »

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Kenya yatuma wanajeshi mashariki ya DRC, mkataba wa amani Ethiopia pia siasa za Israeli

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Nov 5, 2022 20:19


Makala hii imeangazia hatua ya Kenya kuwatuma wanajeshi wake huko mashariki ya DRC baada ya waasi wa M23 kuyateka miji ya Rutshuru na Kiwanja huku juhudi za kidiplomasia kupatanisha nchi za DRC na Rwanda zikiendelea, pande hasimu nchini Ethiopia zafikia makubaliano ya amani, na uchaguzi wa wabunge nchini Israeili wampa ushindi waziri mkuu wa zamani Benjamin Netanyahu, pia utasikia mengi zaidi.....

Wimbi la Siasa
Mapigano mashariki mwa DRC.

Wimbi la Siasa

Play Episode Listen Later Nov 2, 2022 9:58


Makala hii imeangazia hali ya usalama inayojiri huko mashariki ya jamhuri ya kidemokrasia ya Congo, ambako Kundi la waasi wa M23 likiungwa mkono na Rwanda lilifanikiwa kuyateka miji miwili muhimu ya Rutshuru na Kiwanja mashariki ya DRC na kuendelea na mapigano kwenye viunga vya mliji hiyo, huku serikali ya Kinshasa ikichukua uamuzi wa kumfurusha Balozi wa Rwanda nchini humo, Vincent Karega huku Juhudi za kimataifa zikiendelea kuzipatanisha nchi hizo mbili. Kuangazia hili tumewaalika profesa Pacifique Malonga, ni mtaalamu wa sias aza Rwanda akiwa jijini Kigali nchini Rwanda naye Guerschom Kahebe ni mchambuzi na mtaalamu wa siasa za DRC akiwa Calfornia nchini Marekani.

Revue de presse Afrique
À la Une: la tension monte entre la RDC et le Rwanda

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 31, 2022 3:38


C'est une caricature publiée sur le site congolais Actualité CD : on y voit le président rwandais Paul Kagamé, une arme en bandoulière, à la frontière entre les deux pays. Une double image… D'abord juin dernier, Paul Kagamé affirme n'être pour rien dans les combats entre le M23 et les FARDC, l'armée congolaise. Ensuite, octobre, maintenant… le même Kagamé, furieux, qui s'exclame : « les FARDC chassent mes troupes de la RDC !!! Stop au génocide de ma légion étrangère ! » Pour les Congolais, c'est clair : Kigali soutient la rébellion du M23 qui sévit dans l'est du pays. Le M23 qui s'est emparé ce week-end des villes de Rutshuru et Kiwanja, sur l'axe qui mène à Goma, la capitale du Nord-Kivu. Pour sa part, Kinshasa a décidé d'expulser l'ambassadeur rwandais au Congo. « Luttons ! » Dans son éditorial, le site d'information congolais Politico CD, appelle à l'unité de la nation : « luttons ! C'est encore possible de sauver le Congo. (…) Tour à tour, les cités et villages tombent dans l'Est du pays. (…) Face à l'agression rwandaise, face aux massacres de nos populations (…), nous menons le plus juste des combats. (…) Le combat de notre avenir (…). » Pour ce faire, poursuit Politico CD, il faut « restaurer notre unité, constituer un bloc commun et se lever comme un seul homme ! » L'option militaire ? Reste que « le président Tshisekedi se trouve dans une triple impasse, affirme Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : impasse militaire, diplomatique et politique. Militaire avec une armée mal équipée et mal commandée, qui n'arrive pas à faire la différence sur le terrain. Les troupes, si valeureuses soient-elles, se plaignent du manque d'équipements, de munitions et de nourritures. Elles accusent également leur hiérarchie d'incompétences et de cruels problèmes de coordinations. (…) Félix Tshisekedi se trouve également dans une impasse diplomatique, pointe aussi Afrikarabia, puisque, pour l'instant, rien n'est sorti des processus de paix de Nairobi et de Luanda. Notamment la fameuse force régionale promise par la communauté des Etats d'Afrique de l'Est, qui se fait toujours attendre. (…) Enfin, impasse politique, relève encore Afrikarabia, créée par les autorités congolaises elles-mêmes en qualifiant le M23 de "groupe terroriste", s'interdisant ainsi toute future négociation sans risquer de se décrédibiliser auprès de son opinion publique. Félix Tshisekedi n'a donc, pour l'instant, qu'une seule carte en main, l'option militaire, avec sa propre armée comme soutien. Une carte bien faible au vu de l'avancée des rebelles du M23 de ces dernières heures. » L'option diplomatique ? A contrario, pour Le Pays au Burkina Faso, « il ne saurait y avoir de solution durable en dehors de la voie diplomatique. La voie diplomatique qui, à travers un renforcement de la coopération et une mutualisation des efforts, pourrait permettre de porter l'estocade à ces groupes rebelles qui se jouent des frontières entre les deux pays. Toute autre option serait périlleuse pour l'ensemble de la région des Grands Lacs en proie à l'instabilité. » Et Le Pays « d'en appeler à l'implication de la communauté internationale, avec l'Union africaine en tête, qui doit mettre les bouchées doubles pour rabibocher les deux voisins qui, chaque jour qui passe, font un pas de plus vers l'affrontement. » « Ça sent le roussi ! », renchérit Aujourd'hui, toujours au Burkina Faso. « Ce qui se passe à 70 km de Goma, la capitale du Nord-Kivu, est le pourrissement d'une situation qui dure depuis des années avec des hauts et des bas. (…) Et en pareille circonstance, c'est l'Etat congolais qui doit secourir et sécuriser les dizaines de milliers de déplacés de ces derniers jours, ces boat-people contemporains, mais aussi trouver les voies et moyens pour en finir avec cette rébellion. Une telle action est d'essence régalienne. Par la diplomatie, mais aussi par le fusil sur le terrain, s'exclame Aujourd'hui, car l'intangibilité d'un territoire est non-négociable. »

Jioni - Voice of America
Waasi wa M23 wameteka miji miwili mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasi ya Congo (DRC) - Oktoba 29, 2022

Jioni - Voice of America

Play Episode Listen Later Oct 29, 2022 29:59


Mapigano kati ya jeshi la Kongo na waasi wa M23 yaliongezeka karibu na ujirani wa Rutshuru na eneo la Kiwanja siku ya Jumamosi huku milio ya risasi ikizuka wakati wa asubuhi

Jioni - Voice of America
Mapigano makali yaendelea kati ya waasi wa M23 na Jeshi la DRC maeneo ya Rutshuru - Oktoba 27, 2022

Jioni - Voice of America

Play Episode Listen Later Oct 27, 2022 30:00


Matangazo ya saa nzima kuhusu habari za kutwa, ikiwa ni pamoja ripoti kutoka kwa waandishi wetu sehemu mbali mbali duniani na kote Afrika Mashariki na Kati, na vile vile vipindi na makala maalum kuhusu afya, wanawake, jamii na maendeleo.

Invité Afrique
RDC: au Nord-Kivu, les forces armées «continuent à tenir le front et à fixer l'ennemi»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 12, 2022 4:15


Près d'un an et demi après sa mise en place, les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu vivent toujours sous état de siège, une décision des autorités pour répondre à la menace des groupes armés qui sévissent dans cette région du pays. Une décision qui n'a pas empêché la ville de Bunagana, frontalière avec l'Ouganda, d'être prise en juin dernier par les rebelles du M23. En réponse à cette menace, une force est-africaine est en train d'être déployée dans la zone. Où en est-on de son déploiement ? Quelle est actuellement la situation sécuritaire et militaire dans le Nord-Kivu ? Rencontre à Goma avec le porte-parole du gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le général Sylvain Ekenge.  RFI : Que pouvez-vous nous dire aujourd'hui de la situation sécuritaire au Nord-Kivu ? Général Sylvain Ekenge : Sur la situation militaire, elle est stable. Depuis que les affrontements ont commencé dans le territoire du Rutshuru, on a fixé l'ennemi… en attendant que nous puissions continuer avec les opérations. Sur le plan sécuritaire, il y a beaucoup d'avancées. Dans la ville de Goma, la police fait son travail. Au niveau du territoire de Beni, les opérations conjointes entre l'armée ougandaise et l'armée de notre pays continuent pour traquer les terroristes ADF/MTM. Dans le territoire de Masisi, la situation commence un peu à empirer alors qu'on avait déjà presque réglé la situation sur cette partie du territoire, mais avec le désengagement des troupes qu'on a amenées pour combattre les Rwandais qui nous ont agressés sous couvert du M23, la plupart des groupes armés commencent à avoir pignon sur rue, mais la situation est sous contrôle dans l'ensemble de la province du Nord-Kivu. Vous nous parliez de la situation militaire, donc précisément du côté du Rutshuru, où aujourd'hui la situation est plutôt calme effectivement, il n'y a plus de combat, est-ce que vous avez eu des ordres d'éviter les affrontements ? Nous, on n'évite pas les affrontements. Nous continuons à tenir le front et à fixer l'ennemi. Nous savons ce que nous faisons et le moment venu, on va se mettre à l'œuvre. Vous attendez, pour vous mettre à l'œuvre, l'installation de toute la force est-africaine qui est prévue dans cette zone ? Que ce soit la Monusco ou la force régionale est-africaine qui arrive, ce ne sont pas ces forces-là qui viendront remplacer les forces armées. Toutes ces forces viennent en appui des forces armées. Au moment où je vous parle ici, il y a le commandant second, le commandant adjoint de la force qui est sur place ici à Goma, c'est un Congolais. Les Kenyans ne sont pas encore arrivés, les Ougandais ne sont pas encore arrivés, les Sud-Soudanais ne sont pas encore arrivés mais les Burundais sont déjà au Sud-Kivu et ils opèrent à ce niveau-là en appui aux FARDC (Forces armées de la république démocratique du Congo, NDLR). Ici sur place, le matériel des Kenyans est arrivé, mais on attend le moment venu où les troupes viendront, il n'y a pas de problème là-dessus. Beaucoup de bruits ont circulé justement sur l'arrivée des troupes kenyanes, donc vous me confirmez qu'elles ne sont pas encore entrées en territoire congolais, que ce n'est que du matériel, et vous me confirmez aussi qu'elles entreront comme prévu par Bunagana ? Le problème ce n'est pas d'entrer par Bunagana ou d'entrer par ailleurs, l'essentiel c'est que les troupes arrivent là où elles doivent arriver. Pourquoi se soucier de l'entrée par Bunagana ou par une autre frontière, l'essentiel c'est que cette force soit là. Oui mais c'est le président Félix Tshisekedi qui l'a annoncé à l'antenne de RFI que les Kenyans entreraient par Bunagana… S'il faut qu'ils entrent par Bunagana où est le problème ? Qui va les empêcher d'entrer par Bunagana ? Personne ! C'est une force qui vient pour appuyer les FARDC et permettre la paix et la sécurité dans notre pays. On va parler de l'état de siège qui est en cours dans le Nord-Kivu et en Ituri depuis presqu'un an et demi, il est sévèrement critiqué par la société civile qui lui reproche un bilan très mitigé, est-ce que vous dressez le même bilan ? Demandez plutôt à la population. La société civile, c'est quelque chose d'ambigu aussi, puisque c'est une société civile qui est manipulée. Si vous regardez bien, c'est une société civile instrumentalisée par les politiciens. Mais si vous posez la question aux gens qui travaillent dans l'administration et aux populations qui voient comment on a doublé les recettes de la province, je pense que la réponse que vous aurez sera différente de celle que vous donnent les gens instrumentalisés. Les provinces sous état de siège risquent d'être exclues de l'élection qui arrive dans un an, est-ce que ça veut dire que vous réfléchissez aujourd'hui à une façon de faire évoluer ça pour pouvoir permettre à tous ces Congolais de voter ? Il y a quatre ans les élections se sont déroulées dans le même contexte d'insécurité, mais il y a eu des élections. Et ce sera la même chose, on va multiplier les efforts pour que les élections se passent dans de bonnes conditions, là il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus.

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: carburant au Cameroun, Nordstream 1, système solaire, rentrée en RDC

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 12, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  RDC : à quand la rentrée scolaire dans le Rutshuru ? Par Paulina Zidi, journaliste au service Afrique de RFI. Cameroun : 13% du budget du pays dédié aux subventions des carburants. Par Youmssi Bareja, expert mines et pétrole, enseignant à l'Université de Capetown. Euro : comment expliquer cette baisse historique ? Par Altin Lazaj, journaliste au service économie de RFI. Sciences : pourquoi la rotation de la terre s'accélère-t-elle ? Par Simon Rozé, journaliste au service Sciences de RFI.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Force régionale de l'EAC: Le Rwanda va se déployer à l'intérieur de son territoire le long de la frontière pour protéger sa frontière

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Sep 11, 2022 1:51


Force régionale de l'EAC: Le Rwanda va se déployer à l'intérieur de son territoire le long de la frontière pour protéger sa frontière Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a donné quelques détails sur la portée de l'accord sur le statut de la force régionale à déployer dans l'Est de la RDC. Cet accord a été signé en présence de Félix Tshisekedi par les experts de la commission économique de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est (EAC) en séjour de travail à Kinshasa. Le Chef de la diplomatie congolaise s'est confié longuement sur ACTUALITE.CD La rédaction vous propose ici l'esquisse du plan de déploiement contenu dans cet accord. « Il sera question d'une force régionale intégrée où chaque pays va se voir accorder une zone de déploiement. Oui, on avait déjà convenu des zones de déploiement. En l'espèce, le Burundi se déploie du côté de la frontière qu'il a avec la RDC, dans le territoire d'Uvira ». La question du positionnement du Rwanda fait couler encre et salive. « Le Rwanda va se déployer à l'intérieur de son territoire le long de la frontière pour protéger sa frontière. C'est très important. Le Rwanda ne viendra pas à l'intérieur de la RDC », a-t-il ajouté. Il y a également le Kenya, l'Ouganda et le Soudan du Sud: « Le Kenya va déployer ses unités du côté du Nord-Kivu, plus spécifiquement du côté de Rutshuru. L'Ouganda va déployer ses forces pratiquement là où se passent maintenant les opérations conjointes, c'est-à-dire du côté de l'Ituri. Le Soudan du Sud va se déployer à l'intérieur des frontières congolaises, au nord de l'ex-province orientale. Et voilà comment la tâche a été répartie ».  Suivez cet extrait de l'interview de Christophe Lutundula Apala ici.

Habari RFI-Ki
Kundi la M23 kuendelea kudhibiti miji ya Bunagana na Rutshuru

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Aug 19, 2022 9:59


 Ni Miezi miwili imepita tangu pale mji wa Bunagana nchini DRC ukaliwa na waasi wa M23, mashirika ya kiraia na mamlaka za mitaa huko Rutshuru wanasema wana wasiwasi kwamba waasi hao wanaimarisha uwepo wao katika eneo hili.Je, unadhani serikali imefanya vya kutosha kudhibiti eneo hilo?Unadhani nini Kifanyike? Usikosi kumfollow mtangazaji wako Ali bilali kwa instagram kwa kubonyeza hapa @billy_bilali

drc m23 kundi miji rutshuru bunagana
Habari RFI-Ki
Kundi la M23 kuendelea kudhibiti miji ya Bunagana na Rutshuru

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Aug 19, 2022 9:59


 Ni Miezi miwili imepita tangu pale mji wa Bunagana nchini DRC ukaliwa na waasi wa M23, mashirika ya kiraia na mamlaka za mitaa huko Rutshuru wanasema wana wasiwasi kwamba waasi hao wanaimarisha uwepo wao katika eneo hili.Je, unadhani serikali imefanya vya kutosha kudhibiti eneo hilo?Unadhani nini Kifanyike? Usikosi kumfollow mtangazaji wako Ali bilali kwa instagram kwa kubonyeza hapa @billy_bilali

drc m23 kundi miji rutshuru bunagana
Revue de presse française
À la Une: mouvements de population dans l'est de la République démocratique du Congo

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Aug 1, 2022 4:09


Depuis la fin du mois de mars, l'ONU estime que près de 200 000 personnes ont fui les combats entre le M23 et l'armée congolaise. Une femme a trouvé refuge dans un camp à Rutshuru. Dans Libération, elle explique ne pas pouvoir retourner chez elle « temps que les rebelles sont là. [...] Ils ont pillé et tué des civils par le passé. Ils reviennent avec des noms différents mais ce sont les mêmes », assure-t-elle. Le chef de la mission des Nations unies estime que le M23 « se comporte de plus en plus comme une armée conventionnelle que comme un groupe armé ». Le M23 s'exprime aussi : « Nous voulons un dialogue. Mais on nous traite de terroristes et on dit que nous sommes Rwandais pour nous discréditer. » Le reportage conclut : « le bruit des armes est comme un disque rayé dans l'est du Congo, la guerre tourne en boucle et la désolation qu'elle entraîne laisse un goût amer de déjà-vu. » En Ukraine, les mêmes questions se posent depuis depuis plus de six mois Le Figaro met en garde dans son édito : « Au moment où les capitales occidentales entrent dans leur torpeur estivale, c'est l'issue du conflit et le destin de l'Ukraine qui se jouent à nos portes » et quelques lignes plus bas s'inquiète : « s'il gagne dans le Donbass, qui peut croire que Poutine s'arrêtera là ? » Le quotidien revient sur l'appel du président Volodymyr Zelensky à évacuer la région de Donetsk pour échapper à la « terreur », alors que les bombardements russes s'intensifient dans le Donbass et le sud du pays. « La cohabitation entre civils et forces armées est de plus en plus difficile » dans cette zone, selon le journal, qui cite par exemple une vendeuse de Kramatorsk : « Là où il y a des soldats, il a des frappes. Il y a des enfants et des vieillards ici. Comment sont-ils censés se protéger ? » Elle refuse de partir, pour ne pas abandonner sa mère qui ne peut plus se déplacer. Les mêmes questions se posent dans le sud du pays, à Kherson, où Libération a recueilli plusieurs témoignages, comme celui de cette jeune femme qui s'est décidée à quitter la ville avec sa mère et sa tante mais laisse derrière elle un grand-oncle et ses grands-parents. « Le choix est déchirant », assure-t-elle. Pour ceux qui arrivent à fuir, la situation est évidemment loin d'être simple. Tetiana, arrivée en France mi-mars avec sa fille et ses petites filles, est rentrée à Mykolaïv en juin, elle décrit l'horreur du quotidien et explique : « dans la région, on vit tous sous calmants. » Une sécheresse historique en France On est loin des cartes postales, dans les pages du Monde qui s'intéresse au glacier Blanc, dans les Alpes du Sud. Au premier plan, une photo de 1983, au second, le glacier aujourd'hui et un constat frappant : la neige a disparu. La faute au dérèglement climatique. « Le glacier Blanc a reculé de plus d'un kilomètre depuis trente-cinq ans. » Le gardien du refuge assure « avoir pris une claque » : « c'est cette année que j'ai pris conscience que le réchauffement climatique est vraiment là », explique-t-il. Dans l'ouest de la France, la Bretagne dans différentes nuances de rouge se dessine dans les colonnes de Libération. Cela correspond aux arrêtés pris contre la sécheresse : « alerte », « alerte renforcée », « crise », peut-on lire en légende. Et les agriculteurs s'inquiètent dans cette région connue comme l'une des plus agricoles du pays. Région touristique aussi et cet afflux estival font augmenter la consommation domestique d'eau. « Si cet été 2022 souhaitait nous rappeler la réalité et l'urgence du dérèglement climatique, il ne s'y serait pas pris autrement », estime l'autrice du texte. Que faire ? Plusieurs pistes dans les quotidiens autour de cette idée : ralentir L'Humanité s'intéresse au temps de travail, en Italie, avec cette revendication des ouvriers dans les carrières de marbre en Toscane. Objectif : quatre jours de travail par semaine. À travers cette lutte, « c'est un autre modèle de société et de développement qu'ils ébauchent », selon L'Humanité. Le ralentissement pourrait aussi se manifester sur les routes en France. La tendance prend la courbe inverse remarque Aujourd'hui en France puisque cet été deux nouveaux départements reviennent aux 90 km/h sur leur réseau contre les 80 préconisés pour diminuer les émissions de CO2. Interviewée, la députée écologiste Sandrine Rousseau met en garde « c'est à la fois désespérant et très inquiétant ». « On doit sortir du déni, les Français doivent ouvrir les yeux (…) Que nous faut-il pour réagir, bon sang ? » Ce sont ses mots. La question est posée.

Santé | Deutsche Welle
Une thérapie de groupe pour apporter un soutien psychologique aux déplacés

Santé | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jul 19, 2022 12:30


Dans l'est de la RDC, le Cadre de Paix pour la Réconciliation et la Justice, une organisation locale s'est lancée dans une campagne de soutien psychologique et d'assistance émotionnelle pour les déplacés de Rutshuru. Dans ce numéro du magazine santé, nous verrons comment se déroule cette thérapie de groupe et puis on reparlera de l'interruption volontaire de grossesse.

Jioni - Voice of America
Mashirika ya kiraia DRC yatoa wito kwa Umoja wa Mataifa kulinda raia. - Juni 21, 2022

Jioni - Voice of America

Play Episode Listen Later Jun 21, 2022 29:59


Mashirika ya kiraia huko Jomba wilayani Rutshuru yameomba Umoja wa Mataifa kulazimisha kikosi chake cha MONUSCO kuwalinda wananchi wa Congo na kusaidia jeshi la Congo kuzima uasi wa M23.

Habari za UN
15 Juni 2022

Habari za UN

Play Episode Listen Later Jun 15, 2022 11:53


Jaridani Jumatano, Juni 15, 2022 na Leah Mushi -Shida na changamoto nyingi zinazowakumba wanawake ni kutokana na mfumo dume na uchu wa madaraka: Guterres -Mtoto asimulia safari ya Bunagana hadi Rutshuru nchini DRC -Makala inamulika changamoto na jitihada za kufikia lengo la huduma za afya kwa wote nchini Tanzania kabla ya ukomo wa malengo ya maendeleo endelevu SDGs. -mashinani tutaelekea katika Wilaya ya Kaabong, Mkoa wa Karamoja nchini Uganda kumsikiliza kijana aliyekuwa mchunga ng'ombe na sasa ameianza safari ya kuisaka elimu

Habari za UN
UNICEF yahofia watoto waliokimbia makwao na kuwaacha jamaa zao DRC

Habari za UN

Play Episode Listen Later Jun 15, 2022 1:54


Nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC shirika la Umoja wa Mataifa la kuhudumia watoto, UNICEF limetembelea eneo la Rutshuru jimboni Kivu Kaskazini ili kutathmini hali ya mahitaji ya watoto na familia zao baada ya kufurushwa na kuhamia kwenye kambi za muda kufuatia mashambulizi kutoka vikundi vilivyojihami.

ACTUALITE.CD-Le Podcast
M23 et Paul Kagame: qui veut quoi? Comment sortir de cette crise?

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Jun 1, 2022 35:19


La tension est montée entre la RDC et le Rwanda. Les deux pays s'accusent mutuellement d'agression. Kigali affirme que des roquettes tirées, selon lui par les FARDC, ont causé des dégâts sur son territoire. Kinshasa, de son côté, a présenté deux militaires rwandais capturés sur le sol congolais. Pour les autorités congolaises, il ne fait l'ombre d'aucun doute, le Rwanda est derrière l'activation du M23 actif dans les territoires du Nyiragongo et de Rutshuru au Nord-Kivu.  Les deux pays ont saisi le Mécanisme conjoint de vérification élargi de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). L'ambassadeur rwandais Vincent Karega a été officiellement convoqué par le gouvernement congolais. Les vols de Rwandair ont été suspendues. L'Union africaine a confié à l'Angola la médiation dans cette crise. Félix Tshisekedi s'est d'ailleurs rendu à Luanda mercredi pour rencontrer son homologue angolais qui a aussi échangé en vidéoconférence avec Paul Kagame le même jour. Une rencontre entre le dirigeant rwandais et son homologue congolais est envisagée. Entre-temps, une relative accalmie se constate sur le terrain militaire dans les territoires du Nyiragongo et Rutshuru, y compris les collines de Tchanzu et Runyoni. Cette situation a provoqué un important déplacement de population. L'ONU et les ONG parlent d'environ 75 000 déplacés internes et 11 000 réfugiés (en Ouganda) depuis environ trois semaines. Quelles clés pour comprendre ce conflit? Quelles sont les revendications du M23?  En quoi est-ce que le M23 est-il si différent d'autres groupes armés opérant dans l'Est de la RDC? Que sait-on de la structure dirigeante de l'aile du M23 qui combat les FARDC aujourd'hui? Quel interêt aurait le Rwanda à soutenir le M23 alors que le rapport entre Kagame et Tshisekedi semblait être excellent?  En se référant aux dernières sorties médiatiques du Général Muhoozi, fils du Président Museveni et chef de l'Armée de terre Ougandaise, faut-il craindre une alliance RDF-UPDF contre les intérêts congolais dans l'Est de la RDC?  Les sanctions économiques comme l'interdiction de Rwandair sont-elles appropriées?  Que dire des récents accords signés entre les deux pays dans les domaines sécuritaires et économiques? Faut-il les annuler aussi? Comment analyser l'attitude de la communauté internationale suite à cette situation?  Comment sortir de cette situation le plus rapidement possible?  Pierre Boisselet, Coordonateur des recherches sur la violence à l'institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence Ebuteli, partenaire de recherche du Groupe d'étude sur le Congo (GEC) de l'Université de New York. Il est invité de ACTUALITE.CD dans cet entretien au ton très pédagogique à suivre ci-dessous: 

Revue de presse Afrique
À la Une: le ton monte entre la RDC et le Rwanda

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 30, 2022 4:02


« La tension actuelle entre la République démocratique du Congo et le Rwanda inquiète au plus haut point la communauté internationale, particulièrement l'Union africaine, relève Le Nouvel Observateur à Kinshasa. Dans une déclaration hier, le président en exercice de l'Union, Macky Sall, s'est dit "gravement préoccupé" et a lancé "un appel au calme". Le président sénégalais a demandé aux deux parties de faire taire les armes sur le terrain, en attendant l'ouverture des négociations directes entre Kigali et Kinshasa. » Depuis près d'une semaine maintenant, « de violents combats font rage à Rutshuru dans le Nord-Kivu entre les FARDC, l'armée congolaise, et les rebelles du M23 », pointe Politico. Le M23 qui serait soutenu par le Rwanda. Ce « groupe criminel, s'insurge le site congolais, bénéficiant de l'appui sans équivoques de certains acteurs régionaux, a décidé de s'attaquer aux Forces de Défense et de Sécurité dans des positions qu'elle occupe dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo. Cette force négative, née de la manipulation, a rencontré l'engagement farouche et infaillible des FARDC à défendre chaque centimètre carré du territoire national (…). » Kinshasa certaine de l'implication des Rwandais « La tension est encore montée d'un cran lorsque les autorités congolaises ont annoncé ce week-end avoir capturé deux soldats rwandais sur le sol congolais, près de Bihumba… à plus de 20 kilomètres de la frontière rwandaise. » C'est ce que pointe le site spécialisé sur la RDC, Afrikarabia. « La présence de forces rwandaises en RDC n'est pas une nouveauté pour les habitants de la zone, relève le site. Régulièrement, les incursions de Kigali au Nord-Kivu sont dénoncées par la société civile, l'opposition politique et les mouvements citoyens. Mais cette fois, Kinshasa a décidé de hausser le ton. Acculés par les coups de boutoir du M23 qui ont menacé Goma, et face à la colère des Congolais, les autorités congolaises ont, pour la première fois, accusé officiellement le Rwanda de soutenir la rébellion. Des uniformes de l'armée rwandaise, et des armes ont en effet été retrouvées sur le terrain. Des preuves irréfutables pour Kinshasa. » Une aide extérieure ? Et Afrikarabia de s'interroger : « sortir ses griffes sur le plan diplomatique peut-il être efficace sur le plan sécuritaire ? Pour le moment, l'armée congolaise peine toujours à mettre un coup d'arrêt aux agissements des groupes armés. Alors, Kinshasa espère une aide extérieure. Sa condamnation très sévère de Kigali commence à porter timidement ses fruits sur la scène internationale. La commission des affaires étrangères du Sénat américain a demandé des comptes à Kigali, et Paul Kagame sera sans doute très sensible à toute évolution de la position américaine sur le Rwanda. Ensuite, Félix Tshisekedi compte sur la Communauté d'Afrique de l'Est pour mettre en place une force militaire offensive contre les groupes armés. Il faudra voir quels seront les pays qui voudront bien y participer. Mais une chose est sûre, conclut Afrikarabia : après les accusations de Kinshasa contre le Rwanda, les pays de la région seront bien obligés de se positionner. C'est du moins ce qu'espère Félix Tshisekedi, qui reste toujours impuissant à résoudre la crise sécuritaire à l'Est depuis son arrivée au pouvoir. » L'opposition congolaise à l'offensive Et sur le plan intérieur, l'opposition congolaise fait monter la pression sur le chef de l'État. « À quelques mois seulement de la présidentielle, cette tension entre la RDC et le Rwanda n'est pas une bonne nouvelle, relève Le Pays au Burkina Faso. Car, ses adversaires pourraient s'en servir pour lui tailler des croupières sur le terrain politique. Et le FCC vient de donner déjà le tempo. » En effet, pour le parti de l'ex-président, Joseph Kabila, « ce qui arrive à la RDC n'est ni plus ni moins que la "triste conséquence" des accords militaires et économiques que Tshisekedi a signés avec ses homologues rwandais, ougandais et kényans. Cela dit, estime Le Pays, il faudra tout faire pour éviter à tout prix une guerre entre la RDC et le Rwanda. Car cela pourrait contribuer à déstabiliser toute la région des Grands lacs. » ► À lire aussi : La montée des tensions entre le Rwanda et la RDC inquiète l'Union africaine

Revue de presse Afrique
À la Une: le drame de la mine de Perkoa

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 26, 2022 4:17


Quatre des huit mineurs qui étaient bloqués sous terre depuis plus d'un mois ont finalement été retrouvés morts. Le 16 avril, les pluies diluviennes avaient inondé les voies souterraines de la mine, empêchant les hommes de remonter à la surface. Depuis, des opérations de recherche étaient en cours. Aujourd'hui au Faso estime qu'il faut à présent que soit faite une « autopsie » du drame et demande une « enquête bien circonstanciée pour situer les responsabilités » : « il faudra repartir au jour J du déclenchement de l'éboulement, interroger, examiner ce qui s'est réellement passé jusqu'à cet irréparable constat », préconise Aujourd'hui au Faso. Mais au-delà du drame, Le Pays appelle à aller plus loin : « le premier des enseignements à tirer est que l'État doit mieux assurer son rôle de contrôle de l'activité minière en ouvrant l'œil, et le bon, sur le respect des cahiers de charges par les entreprises minières. Les graves manquements décriés à Perkoa ne sont que la partie visible de l'iceberg des entorses que les sociétés minières font à la législation en vigueur dans le pays ». Deuxième leçon à tirer selon le quotidien, cela concerne « l'absence d'une véritable offre de services sécuritaires et de matériels logistiques adaptés à l'industrie minière. Pour parer à l'urgence à Perkoa, l'on a été, par exemple, contraint d'importer des machines d'Afrique du Sud et du Ghana ; toute chose qui a nécessairement impacté les délais de sauvetage des mineurs. » L'objectif, est-il expliqué un peu plus bas, c'est aussi de faire en sorte que la population ne cède pas à la colère. Car « Le miracle de Perkoa n'a donc pas eu lieu », se lamente WakatSera dans un article titré « ô rage ô désespoir », rappelant toutefois avec que seuls 4 des 8 mineurs ont été retrouvés morts : « les recherches continuent pour essayer toujours de retrouver les quatre autres disparus de la mine de zinc de Perkoa. Sait-on jamais ? » espère le journal. Également à la une de l'actualité au Burkina Faso, la crise du pain Plusieurs médias reprennent un communiqué de la Coordination des boulangeries du Burkina Faso qui annonce la fermeture de toutes les boulangeries du pays, à compter d'hier soir minuit. WakatSera résume les faits : « les boulangers qui disent acheter la farine de blé plus cher que de coutume (…) ont décidé, unilatéralement, affirme le gouvernement burkinabè, de faire passer le coût de la baguette de 150 FCFA à 200 FCFA ». Six boulangeries pratiquant ce prix ont été fermées, annonce le gouvernement. Aujourd'hui au Faso parle de « dossier du pain », expliquant « ce n'est plus un bras de fer mais un jeu de ping-pong ». « Si ma boulangerie est fermée, je vais encourager à fermer toutes les autres », a avancé le ministre du Commerce, espérant toutefois que l'appel à la fermeture ne soit pas suivi. Une rencontre est prévue aujourd'hui entre les différents acteurs du dossier. Inquiétude aussi en République démocratique du Congo, ça concerne des affrontements au Nord-Kivu Le Nouvel Afrik revient sur les faits : « D'intenses affrontements sont signalés à Kibumba, dans le territoire de Nyiragongo, à 20 km à l'est de la ville de Goma. Déclenchés depuis mardi, les combats qui opposent les rebelles du M23 et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo se sont intensifiés ce mercredi ». Un communiqué de presse de l'armée est cité, évoquantsa détermination à « ne laisser aucun centimètre du territoire national à qui que ce soit ». Politico cite le bourgmestre de Kibumba pour qui la ville est « sérieusement menacée ». Radio Okapi fait le point sur la situation : « sur le front sud, dans le territoire de Nyiragongo, Kibumba, Buhumba, Kigarama et d'autres localités environnantes seraient déjà entièrement occupés par les rebelles. Dans le territoire de Rutshuru, les villages Kanombe, Nyesisi, Kabaya, Rumangabo, Nk-kwe, dans le groupement de Kisi-gari sont actuellement vidés des leurs habitants ». Un important mouvement de population se dessine Le Bureau de Coordination humanitaire des Nations Unies parle dans un communiqué de plus de 10 000 personnes déplacées. Actualité.cd a d'ailleurs recueilli le témoignage d'un homme ayant fui Kibumba, un infirmier qui évoque des échanges de feu. Réaction devant la presse du député Singoma Mwanza Hamis, élu de Nyirangongo. Il rappelle que se tiennent actuellement à Nairobi « des pourparlers pour justement ramener la paix et la sécurité ». Les autorités militaires de la province du Nord-Kivu exigent qu'une enquête soit menée après des soupçons sur l'implication de l'armée rwandaise.

Re:Launch
Ep35—Church Planting in Rwanda, with John Samvura and Corey Schmatjen

Re:Launch

Play Episode Listen Later May 19, 2022 16:33


John Samvura, Regional Director of GCC East Africa, joins a conversation with GCC's Director of International Ministries Corey Schmatjen. This episode of Launch is another audio track from an interview done in February 2022.  Link to John Samvura interiew in Vimeo. Episode Transcript Marty Duren:                Welcome to Launch, The GCC Podcast. I'm your host, Marty Duren, director of communications for the Great Commission Collective. We're a global network of churches partnering together to plant churches and strengthen leaders. On today's episode of Launch, you're going to hear GCC's director of International Ministries, Corey Schmatjen in conversation with John Samvura from Africa. John Samvura is a church planter. He is originally from Congo, but he is currently living in Rwanda. In addition to being a church planter, he is GCC's regional director in East Africa. This conversation was recorded via video at the lead conference in February, 2022. This is the audio track from that video, which you can see on our Vimeo channel. It will be linked in the show notes today. Corey:                          Well, welcome. My name is Corey Schmatjen and I serve with the Great Commission Collective as the director of International Ministries. And today I have with me, John Samvura. John is a church planter and our regional director of the Great Commission Collective in East Africa. John is from the Congo, but lives in Rwanda. And John, it is such a joy to have you here today. John:                            Thank you so much. . Corey:                          I was just reminiscing about our time together when we first met over one year ago in Rwanda providentially, got COVID, you know the story well? But yet God allowed us to really get to know one another over that time, get to know you, your wife Zawadi, your son, Jayden. And it was such a joy. And during that time, got to know you on more personal level and realize that, wow, the church planting runs the family. There is a legacy there, and maybe you start off just sharing a little bit about your history, particularly the legacy of your father in church planting in East Africa. John:                            Thank you so much, Corey. As you said, I was born in the Congo, raised in Rwanda, several other countries, and I'm Rwandan actually. I'm from Rwanda. That's where I am a Rwanda national. I live in Rwanda and work in East Africa, as you've said. My father Andres Samvura, was a pastor and a church planter in Rwanda, in Congo, and I grew up seeing him work, and by God's grace, he began the movement of the Church of the Nazarene. So wherever you see the Churches of the Nazarenes in Rwanda and influenced the churches of the Nazarenes in Congo, the Eastern part of Congo as well. And then now, a lot of churches that were well planted during his time, they're still there and they're still growing. And... Corey:                          How many churches? Cause, I mean, I know it's a lot. John:                            Yeah, it is a lot. Now they will get to about 300 churches like local churches, if you were to count local churches. But I have seen many of those churches actually begun in our living room. And as a child, we would move, plan the church, my father was involved in a training assessment and in making sure that things are happening and I saw the hand of God in doing that. And I really believe that God loves the church and the transformation of the world. God works through the church. I have high value for the church and I've seen the church being used to transform real lives and real communities over my lifetime. Corey:                          Now I remember hearing your story that you didn't necessarily want to be a church planter, but God moved on your heart and changed your heart to follow in the footsteps. So to speak of your father. John:                            Actually, I would say, God really grabbed me. I grew up trying not to be not only a church planter, but also not to be a pastor. In where I come from, you are likely going to do what your parents do. I tried not to because one of the reasons is we were moving a lot. And the more I made friends, we move. Whenever I had... I wanted to have my kids have real friends stay in a place. I don't mind moving, but I didn't mind moving even that time. I didn't want to be a pastor at that time because I thought I could do something else. I wanted to do much better. My brother who is actually one of our pastors as well in our network was to be the pastor. He went to do theology, I chose to do business information technology. I didn't want to be a pastor. I tried not, but God grabbed me and you can't run away from God, Corey. You really can't run away from God on my ordination service, I said, "I didn't want to be a pastor," and many people like, "How didn't you want to be a..." But because many of the pastors knew me, they knew how God really brought me and used different... Even as I was trying to run away, He was pursuing me. And He shaping me to this day. Now, I don't think I need something more than what I'm doing. I am so passionate about serving the church and seeing churches planted, not just any church, but Christ centered churches, Bible preaching churches. I am going to do this for as long as I'm still alive and breathing, I want to see to be part of what God is doing. This is God's doing. And I believe that this gospel of the Kingdom will be proclaimed throughout the entire world as the testimony to the nations. And then the end will come. I am pursuing this, Corey. Corey:                          Wait, your heart is evident for church planting. I went to the States for some training. You surrendered to God, His call upon your life. Got some training, came back planted Harvest Mahoko. But your vision, as you mentioned, is so much greater than just planting a single church. You are helping facilitate and lead a church planting network in indigenous church planting network in East Africa. With that said, what would you say to the person who would say, "But John, there are so many churches in Africa. Sub-Sahara Africa, hasn't Africa been evangelized. Why do we need more churches?" John:                            You know what Corey, I am passionate about church planting. And we are not pursuing just any church. We are... As I told you, I am from Rwanda. And Rwanda is known for the 1994 genocide against the Tutsi. And statistically, that country was over 80% Christian, but that was more of a movement. It lacked depth. It lacked personal convictions. It goes back to the history where the king became a Catholic and proclaimed the whole country as a Christian nation. And so what says the king, everybody goes. So it lacked the personal change, the personal transformation that a Christian life should be all about. And so we are pursuing making disciples and disciples who are Christ-like, who will walk with Christ, who will seek to glorify Him in all areas of life. By God's grace, we are planting and revitalizing churches in Rwanda. We have a Harvest Mahoko, as you said. It's growing really well. We have Kabare we have in several places in Rwanda, the churches that are really doing well. Now we also have ministries happening in Congo. We have churches in Masisi and Rutshuru, and we already have ready core groups in the city of Goma. And this city of Goma is a very influential city. That is where we have over 20,000 UN staff, and we want to be part of what God is doing. God is calling a people to Himself. Now, Uganda, we have Ernest Hategeka there with Christian Life Bible Church. And there, we are seeing God happen, doing amazing things in Uganda. And we have churches there and we want to plant more and revitalize the existing churches so they can be all about Christ and about His word. When you go to Kenya, we have core groups ready with Andy Ogeto in Kikuyu, we have Ken, we have a Muturi in Nyeri, I can't wait to see what God is going to do in East Africa. And you know what? Burundi as well. And I'm looking at getting to South Sudan because with all this region is known for a lot of, the Great Lakes region with a lot of wars and conflicts. And I believe Christ came so He can reconcile as to Himself and to His father, but also to one another. And we can have a family of Christ. I believe this is the right time for church planting, for church revitalization, not only Rwanda, in Africa alone, but throughout all the nations as a testimony to all nations and then the end will come. Corey:                          I love what you said, "You know our mission, well, planting churches and strengthening leaders." So what I hear is, we want to plant healthy local churches with strong leadership and strong elders and pluralities that can multiply and churches could be formed that are gospel centered and strong and have depth. And I know that is your heart, you're doing that. In just a recap. I mean, all these countries. So Rwanda, Congo, Uganda, Kenya, also Tanzania as well, Burundi. Yeah. John:                            Yeah, yes, and Burundi as well. In the Dar es Salaam, we have a very ready core group with the Florian Camara leading it. And we have visited different parts of Tanzania. The land is ready for Harvest and I can't wait to just be part of what God is doing because God has been working in those countries and He will continue to work. And we just want to be part of that. And it is His mission. We will do the great commission and we want to do it within the Spirit of the great Commandment. Yeah. Corey:                          Well, John, as you look at forming and growing this church planting network in the Great Lakes, East Africa region, what are some of the greatest challenges that you face? And number two, how can we pray for you in that endeavor? John:                            Yeah. We are praying, first of all, that you stand with us in prayers so that God will raise men who are committed and ready to move and to be used by God, and God is raising them, and thank you for praying. And we want to come to pray. The Bible says that the harvest is plentiful, but they harvest as a few that we asked the Lord of the harvest to bring more harvesters to His field. And we are praying and standing and looking and we want to steward out very well those opportunities. And also we are praying that we will get churches, individuals to stand with us. Many of these churches, they just need resourcing to be able to get their leaders trained and equipped well, and also resource to have places of worship to begin with, and we are planting strategically. We want to resource the churches that will multiply and be able to grow on their own. So we are looking at people to stand with us so we can be able to bring together these pastors at least once a year, so we can bring them together for more retraining, strategizing together, praying together, and also being more sharpened and equipped. We are praying that God will help bring people who will stand with us in these countries. In Rwanda, we want to build the churches lands available, and we are looking at resources to put up the buildings. In Uganda as well. Tanzania, Dar es Salaam is ready. The land is available. The core group is ready. We are praying that God will bring forth people to stand with us. So we can launch those churches in Kenya as well. Andy Ogeto in Kikuyu, Ken and Muturi. We are praying that God will bring forth a people who want to go out and with our resources to go and be part of what is God is doing. You may not be able to go physically as Corey, you are coming, but people can stand with us and resource us to go on the field. And we are looking at great harvest and God is in this. And it is His church. It is His mission and ours is to glorify Him and just be part of what He is doing. Corey:                          Well thank you John. Having been in an Africa, I do believe God is on the move and using you in significant ways. It is an honor to have you here with us. We'll be praying for you, and can't wait to see how God grows our partnership with you in the years to come. So thank you so much. John:                            You're most welcome, Corey. Thank you so much. Corey:                          Well, for more information about the Great Commission Collective, you can see gccollective.org, all that we are doing both North America and abroad and fulfilling the Great Commission. Marty Duren:                Thank you for listening to Launch to GCC podcast. If you haven't subscribed already, why not take a moment to do that in your favorite podcast app. Also, rate and review the podcast. When you get a moment that helps us with search results and recommend us to your friends, maybe other pastors that you know, who benefit from the content from this podcast. Also, don't forget to check out our website, if you haven't done that already, it's gccollective.org. That's gccollective.org, and there is a lot of helpful information. There is articles. That is how you can join the GCC, whether a church planter or an existing church, and plenty of other content that will help you grow spiritually and encourage you in your leadership journey.

Jioni - Voice of America
Kenya imekuwa mwenyeji wa mkutano marais wa kikanda kujadili M23 - Aprili 21, 2022

Jioni - Voice of America

Play Episode Listen Later Apr 21, 2022 29:59


Kenya imekuwa mwenyeji wa mkutano wa marais wa Uganda, DRC, na Rwanda kujadili M23. Makundi ya vijana wa Rutshuru, Kivu Kaskzini, DRC yamtaka Rais Felix Tshisekedi kuepuka mazungumzo na M23. Wakili wa kujitegemea wa Tanzania Peter Madeleka amedaiwa kukamatwa na wanaodaiwa polisi.

Revue de presse Afrique
À la Une: les discriminations contre l'Afrique persistent

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 18, 2022 3:57


Le journal en ligne WakatSéra publie un éditorial avec pour titre « La Pâque passe, les discriminations contre l'Afrique demeurent ». « Une discrimination séculaire qui persiste jusque dans des endroits inimaginables, malgré le poids de la religion qui, dit-on, est amour et partage », peut-on lire dans cet article qui passe en revue les dernières catastrophes sur le continent : les inondations meurtrières en Afrique du Sud, l'incendie du marché de Kaya au Burkina Faso ou encore la crainte d'une marée noire en Tunisie… Le site reprend les mots du directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, pour qui le monde « ne traite pas de la même façon les crises affectant les Noirs et les Blancs », mettant ainsi en lumière le peu de solidarité internationale malgré les fêtes religieuses en ce mois d'avril. Un appel à la prise de responsabilités Le site Mourya, la voix du Niger, demande ainsi à ceux qui détiennent le pouvoir de ne pas se cacher derrière la religion mais de prendre leurs responsabilités. Voici ce que dit cet article de la rédaction : « Il urge pour les autorités de mettre fin à ces catastrophes dites naturelles en sévissant sans état d'âme, au détriment de calculs électoralistes, pour sécuriser et sauver des populations, qui, elles doivent, toujours éviter de se mettre dans l'œil du cyclone. Non, ces drames, ce n'est pas toujours la volonté de Dieu ! » Cette dernière phrase sert d'ailleurs de titre à l'article consacré à la situation en Afrique du Sud, où l'on compte désormais 443 morts dans le KwaZulu-Natal après les pluies diluviennes de ces derniers jours. Justement, ces pluies sont bien une conséquence de l'action humaine. Indirectement par le biais du dérèglement climatique, nous rappelle le Mail and Guardian, s'appuyant sur un rapport de 2018 de l'Organisation météorologique mondiale. « L'inaction hantera la planète entière pour les générations à venir. Il est évident que beaucoup choisiront d'ignorer le rapport, soutenu par des politiciens de droite, l'industrie du charbon, des industriels peu éclairés et des experts autoproclamés », est-il écrit dans cet article qui conclut, en référence à un texte de l'Apocalypse : « Beaucoup d'entre nous ignorent béatement que nous nous dirigeons vers un Armageddon climatique. Le temps ne joue pas en notre faveur ». Et les secouristes eux aussi se pressent en Afrique du Sud. Pour fournir de l'eau, de la nourriture mais aussi des couvertures aux rescapés des inondations. Le quotidien IOL illustre ainsi les opérations menées par plusieurs organisations, photos à l'appui. En République démocratique du Congo, le cœur n'est pas à la fête dans l'est du pays Comment célébrer Pâques « quand en plus on n'a pas à manger ? », interroge, dans un article de Actualité.cd, une mère de famille vivant dans un camp de déplacés de Rutshuru où l'armée et les rebelles du M23 se font face. L'insécurité demeure aussi ailleurs dans le pays. Ainsi, l'Ituri voisin du Nord-Kivu est lui aussi toujours sous état de siège. Une journaliste de BBC News s'est entretenue avec un adolescent de 14 ans qui a trouvé refuge dans un camp sur une colline isolée, où se trouvent plusieurs dizaines de milliers de personnes. Parmi elles, de nombreux orphelins. Lui aussi a fui seul, mais pour une fois l'histoire se termine bien puisqu'il a pu retrouver finalement sa famille dans ce camp. Un an après la mort d'Idriss Déby, le Tchad dans l'attente du dialogue Le quotidien Aujourd'hui au Faso s'interroge au sujet du dialogue inclusif qui se fait attendre : « Quel sera le mode opératoire ? Dans quelles régions se dérouleront ces cénacles ? pour combien de temps ? » À lire aussi pour un contexte plus général sur la situation au Tchad, cet article sur Tchadinfos avec l'ancien ministre de la Justice, Ahmat Mahamat Hassan. Il affirme que « le Tchad n'est pas encore un État de droit effectif » et que « la loi de la République est appliquée partiellement ». « Au Tchad, on arrive au pouvoir par la violence, on gère par la violence, on le conserve par la violence et on le perd aussi par la violence », écrit-il également dans son dernier ouvrage.

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Wahamiaji haramu walioko ulaya kuhamishiwa nchini Rwanda, M23 kuaachia mateka wa FARDC

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Apr 16, 2022 20:07


Makala ya wiki hii imeangazia mambo mbali mbali ikiwemo makubaliano kati ya Rwanda na Uingereza kuhusu kuwahamisha wahamiaji haramu walioko Ulaya hadi nchini Rwanda, wapiganaji waasi wa M23 waahidi kuwaachia huru wanajeshi watatu wa jeshi la serikali waliotekwa nyara wakati wa mapigano huko Rutshuru mashariki ya DRC, na matukio mengine kwenye mataifa kadhaa ya ulimwengu. Ungana na mwandishi wetu Ruben Lukumbuka kusikiliza zaidi. 

rwanda drc m23 makala rutshuru ungana uingereza fardc
Business Drive
M23 Rebels Withdraws From Eastern DR Congo Villages

Business Drive

Play Episode Listen Later Apr 13, 2022 0:53


Rebels from the M23 group have announced their retreat from villages captured in the eastern Democratic Republic of the Congo last week following clashes with government troops in the Rutshuru region. The group says the M23 took the decision to withdraw, once more, from its newly-won positions to allow for its concerns to be addressed through open and fruitful dialogue with the government of DR Congo. The M23 also says it intended to hand over all soldiers from the national army captured on the frontline to the International Committee of the Red Cross for proper care.

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Mapinduzi ya kijeshi nchini Burkina Faso, kundi la M23 lashambulia mjini Rugari

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Jan 29, 2022 20:20


Makala hii imeangazia mapinduzi ya kijeshi nchini Burkina Faso, na hatua ya ECOWASS kuiondolea uanachama nchi hiyo, lakini pia mapigano kati ya waasi wa zamani wa M23 na jeshi la serikali ya DRC katika maeneo ya mpaka kati ya DRC na Rwanda kwenye mbuga ya wanyama ya Virunga, kijijini Nyesisi eneo la Rutshuru katika mkowa wa Kivu kaskazini, mashariki ya DRC. Wakimbizi wa Burundi waliokuwa Uvira warejea nyumbani na pia matukio mengine duniani.

Habari za UN
Wakimbizi wa DRC waliokuwa Uganda warejea kwao kwa hiyari

Habari za UN

Play Episode Listen Later Dec 14, 2021 2:27


Wakimbizi 11,000 kutoka Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo DRC waliokimbilia nchi jirani ya Uganda hivi karibuni kufuatia machafuko yanayoendelea Mashariki mwa DRC wameanza kurejea nyumbani kwa hiyari na kilichowasukuma ni usemi wa wahenga kuwa nyumbani ni nyumbani. John Kibego na taarifa kamili  Nattss……  Katika kituo cha mapokezi ya muda ya wakimbizi cha Nyakabande mpakani mwa Uganda na DRC Enoch Twaza mwenye umri wa miaka 50 akiwa na familia yake wako tayari kurejea nyumbani Bunagana Mashariki kwa DRC.  Watalazimika kutembea mwendo wa kilometa 20 wakiwa na virago vyao na mifugo yao kurejea Congo. Twaza anakumbuka kilichowalazimisha kufungasha virago ya kuja Uganda kusaka usalama  “Mimi nilisikia milio ya risasi ndio nikakimbia, halafu nilipokimbia nilikuja kwa miguu hadi Nyakabande na baada ya kukaa hapa kwa siku mbili kisha nikasikia nyumbani kumetulia, sasa nimeamua kurudi " Twanza ni miongoni mwa wakimbizi 11,000 waliochagua kurejea nyumbani lakini kuna wengine wengi walioamua kubaki kwa sababu ya sintofahamu ya mustakbali wao.  Kwa mujibu wa shirika la Umoja wa Mataifa la kuhudumia wakimbizi UNHCR wakimbizi wanaorejea nyumbani wananya hivyo baada ya maafisa wa usalama wa Uganda na Congo DRC kuwajulisha kwamba ni salama kurejea nyumbani.  Mapema mwezi Novemba mwaka huu mapigano mapya yalizuka baina ya makundi yenye silaha na vikosi vya serikali ya DRC na kuwalazimisha maelfu ya watu kukimbilia nchi jirani ya Uganda kusaka hifadhi. Mongera Bahiira ana umri wa miaka 60, yeye mkewe na watoto sita kati ya 13 walionao waliikimbia nyumba yao na kubeba walichoweza hadi Bunagana baada ya kijiji cha cha Masisi wilayani Rutshuru jimbo la Kivu Kaskazini kushambuliwa na wanamgambo wenye silaha mwezi Oktoba   “Sisi tuliona jinsi Congo kulivyo na vita sana, na tukaona kukimbia kila mara na kurudi hatuwezi, sasa ndio tumekuja hapa mikoni mwenu.”  Naye mkewe Safari Nekuse anasema “Niliugua kwa kubeba mizigo mizito tukikimbiua, nilihisi kama itaniua, pia ninahofia wanangu wakubwa ambao walibaki kijijini masisi.”  Hadi sasa wakimbizi takribani 10,000 kati ya 11,000 waliokimbia hivi karibuni wamesharejea nyumbani na waliosalia ikiwemo familia ya Mongera wamehamishiwa kituo cha Nyakabande kwa msaada wa UNHCR na serikali ya Uganda.

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Binti on Air episode 2

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Sep 6, 2021 3:39


Le 22 mai, le volcan Nyiragongo est entré en éruption entraînant panique et déplacement des populations de Goma. La plupart des familles se sont dirigées vers Rutshuru, Sake, Masisi, voir même Bukavu. Déborah Bahati Esther est étudiante en construction, elle vit à Sake. Elle se souvient de l'arrivée des déplacés dans sa ville.

Priorité santé
Priorité santé - L'éco-anxiété: quand le réchauffement climatique angoisse

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jun 7, 2021 48:30


À l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement qui a eu lieu le 5 juin, nous parlons de ces émotions et ressentis négatifs, associés notamment au changement climatique : angoisse, insomnie, découragement ou sentiment d'impuissance et de perte de sens… L'éco-anxiété, cette déprime liée à la dégradation de l'environnement, touche de plus en plus de citoyens. Comment expliquer que certaines personnes soient plus sensibles que d'autres à cette anxiété spécifique ? Comment la surmonter ? Dr Alice Desbiolles, médecin de Santé publique et épidémiologiste, auteure de l'ouvrage L'éco-anxiété : Vivre sereinement dans un monde abîmé, aux éditions Fayard Dr Laelia Benoit, pédopsychiatre travaillant actuellement à l'Université de Yale, aux États-Unis, sur l'engagement climatique des enfants et adolescents André Alihonou, psychologue dans l'ONG-Association Vinavo et environnement : ASSOVIE pour la défense et la promotion des droits de la femme, de l'enfant et de l'adolescent, et dont l'activité principale est l'alphabétisation des filles Vidomègons (enfants placées, vendeuses dans les marchés du Bénin). ► En fin d'émission, nous parlons de la situation à Goma, suite à l'éruption du volcan Nyiragongo, avec Boubacar Korronney, coordinateur médical pour Médecins Sans Frontières actuellement basé à Rutshuru, dans la région du Nord-Kivu, en RDC.

ACTUALITE.CD-Le Podcast
RDC-Nyiragongo: l'aide s'organise, MSF offre une prise en charge médicale gratuite à Rutshuru

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later May 30, 2021 2:36


Des milliers de personnes sont arrivées à Rutshuru (les statistiques ne sont pas encore disponibles, des évaluations sont en cours), selon OCHA. Ils sont actuellement sur plusieurs axes. La plus grande concentration est à Kiwanja, et les autres sont à Rutshuru centre, Rugari et sur les axes Kiwanja - Bunagana et Kiwanja-Ishasha. D'autres personnes se seraient également dirigées vers le territoire de Lubero. Les besoins de ces différentes zones sont similaires. ACTUALITE.CD s'est rendu à Rutshuru où les besoins sont tout aussi importants. Stade Tata Mwami Ndeze Rugabo 2, à Rutshuru (Nord-Kivu). Des habitats temporaires et démontables sont installés par la MONUSCO. A part les déplacés qui ont été recueillis dans des familles d'accueil, certains sont ici d'où la réponse à cette crise s'organise. Tous les déplacés sont enregistrés ici en vue de bénéficié de l'aide. Médecins Sans Frontières (MSF) qui a aussi déployé ses tentes offre une prise en charge gratuite. Marie-Aure PERREAUT dresse le tableau.

レアジョブ英会話 Daily News Article Podcast
Italian ambassador, 2 others, killed after gunmen ambush convoy in Congo

レアジョブ英会話 Daily News Article Podcast

Play Episode Listen Later May 20, 2021 1:37


The Italian ambassador to Congo, an Italian Carabinieri police officer and their Congolese driver were killed Feb. 22 when gunmen attacked a U.N. convoy traveling to a school in eastern Congo, the Italian Foreign Ministry and residents said. Luca Attanasio, who had served at the Italian embassy in the country since 2017, was killed along with Carabinieri officer Vittorio Iacovacci and their driver Moustapha Milambo, officials said. Other members of the convoy were wounded and taken to a hospital, the World Food Program said. Congo's interior ministry said four others in the convoy were kidnapped, but one person has since been found by Congo's army. The ambush occurred as the convoy was traveling from Goma, Congo's eastern regional capital, to visit a WFP school project in Rutshuru, the U.N. agency said. The WFP said the attack occurred on a road that had been cleared previously for travel without security escorts. Eastern Congo is home to myriad rebel groups all vying for control of the mineral-rich Central African nation. (AP) This article was provided by The Japan Times Alpha.

Uacanda
Attanasio, Iacovacci e Milambo, vittime dell'impunità

Uacanda

Play Episode Listen Later Feb 26, 2021 12:01


Rd Congo: dal 2000 le forze di pace Onu della Monusco hanno le armi spuntate. Nessuno arresta contrabbandieri e bande armate che sottraggono al territorio i minerali che poi, riciclati in Rwanda, finiscono puliti nei nostri prodotti hitec, Così ci racconta Anselme Bakudila, cofondatore di una importante Onlus congolese che opera sul territorio. Attanasio, Iacovacci e Milambo erano parte di un convoglio umanitario Monusco, diretto alla città di Rutshuru.