Podcasts about Amadou Gon Coulibaly

Prime Minister of the Ivory Coast (2017–2020)

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Invité Afrique
Présidentielle en Côte d'Ivoire: «Ouattara attend le meilleur moment pour donner sa position sur une éventuelle candidature»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 14, 2024 7:29


En Côte d'Ivoire, la présidentielle d'octobre 2025 est déjà dans toutes les têtes. La semaine dernière, les déclarations d'Alassane Ouattara et de Tidjane Thiam ont été scrutées à la loupe. Depuis, le rapprochement entre Laurent Gbagbo et Guillaume Soro suscite aussi beaucoup de commentaires. Décryptage avec Ousmane Zina, agrégé de Sciences politiques et maître de conférences à l'université de Bouaké. RFI : Lors de son message à la nation le 6 août, Alassane Ouattara est restée muet sur ses ambitions politiques. À votre avis, est-ce qu'il sera candidat l'année prochaine ? Ousmane Zina : Je ne saurais répondre à cette question. Même si le RHDP, dans différentes déclarations, considère que le président Alassane Ouattara est le candidat naturel. Maintenant, c'est à lui de confirmer cela et je pense qu'il joue la montre, il attend le meilleur moment pour donner sa position claire sur une éventuelle candidature.S'il avait renoncé, est-ce qu'il ne serait pas déjà en train de préparer un dauphin, comme il l'avait fait avec son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly avant la présidentielle de 2020 ? On ne saurait le penser ou le dire, parce qu'avec le président Alassane Ouattara, on est habitués à des surprises, des retournements de dernière minute. Et d'ailleurs, en 2020, c'est seulement au mois de mars 2020 qu'il décide effectivement de proposer Amadou Gon comme le candidat du RHDP, jusqu'à ce qu'il y ait ce revirement autour d'août 2020. Et mars 2020, à l'époque, ce n'était pas trop tôt. Donc, il attend le bon timing, le bon moment pour se prononcer là-dessus et je pense que ça fait partie de son mode opératoire.Il y a deux mois, Alassane Ouattara a été piqué au vif par Tidjane Thiam, qui a accusé le pouvoir ivoirien d'avoir laissé reculer la Côte d'Ivoire de sept places dans l'Indice de développement humain (de l'ONU). « C'est de la mauvaise foi », a répondu le parti au pouvoir RHDP. Est-ce le signe qu'Alassane Ouattara prend très au sérieux le challenge du PDCI et de son nouveau président Tidjane Thiam, pour l'élection de l'année prochaine ? Tidjane Thiam, par son profil de technocrate, de financier, n'est pas à négliger. Il prend les rênes de ce grand parti qu'est le PDCI. Et donc forcément, en tant que challenger, ou futur challenger d'Alassane Ouattara, il est clair que tous les mots – qui sont d'ailleurs rares – de Tidjane Thiam seront fortement scrutés.Du côté de Laurent Gbagbo, le fait marquant, c'est l'appel du 14 juillet. Ce jour-là, l'ancien président a lancé un appel pour l'union de toutes les forces politiques d'opposition contre le régime en place. Et la semaine dernière, le GPS de Guillaume Soro vient de répondre favorablement à cet appel. Est-ce que vous êtes surpris par ce rapprochement entre les deux ennemis irréductibles de la guerre civile de 2010-2011 ?Je ne suis pas surpris, dans la mesure où nous sommes habitués à des alliances. Donc, je pense que Laurent Gbagbo est dans une dynamique de rassemblement face à un RHDP qui est hyper puissant, il faut le dire, et qui, depuis près de dix ans, domine sans concession le jeu politique ivoirien. Et l'opposition, en réalité, est à la traîne. Cet appel s'inscrit dans cette volonté de ratisser large au-delà de son parti, le PPA-CI, qui est lui-même en pleine construction. Que le GPS de Guillaume Soro réponde favorablement, je ne suis pas surpris, parce que les partis politiques en Côte d'Ivoire ont l'habitude d'agir par opportunité politique. Et moi, ça ne me surprend pas.À l'heure qu'il est, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro n'ont pas le droit d'être candidats à la présidentielle de l'an prochain. Et ils ont cette phrase, « comment comprendre qu'Alassane Ouattara, qui a souffert en son temps de l'exclusion, soit celui qui aujourd'hui refuse le droit à deux fils de la Côte d'Ivoire de jouir de leurs droits politiques ? »Vous savez, de cette phrase, on peut comprendre toute la charge émotionnelle, toute la symbolique du propos. Maintenant, la porte qui reste ouverte, en ce qui concerne ces deux cas, c'est la porte politique, c'est la négociation politique, c'est la bonne volonté, le bon vouloir d'Alassane Ouattara qui en décidera. Et le pouvoir juge de l'opportunité d'agir ou de ne pas agir dans certains cas.Laurent Gbagbo et Guillaume Soro prennent donc l'opinion publique à témoin. Si Alassane Ouattara refuse à ses deux adversaires le droit de se présenter, est-ce qu'il ne risque pas qu'on dise qu'il a peur de ses adversaires ? Non, je ne pense pas que cela soit une logique de peur. Le président Alassane Ouattara, lorsqu'il était dans l'opposition, il a été face à des adversaires assez coriaces. Il a su surmonter plusieurs peurs pour être là où il est. Donc, aujourd'hui au pouvoir, je ne pense pas que cela soit une logique de peur d'affronter les candidats. C'est de l'ordre peut-être de la tactique politique. Laurent Gbagbo et Guillaume Soro continueront de jouer sur les symboles, sur la mémoire, sur leur passé, de rechercher des failles et de faire passer ce type de messages, jusqu'à ce que la stratégie voulue par eux passe réellement. Maintenant, ils auront en face un parti au pouvoir qui a envie de rester et qui essaie de jouer sur toutes les cordes pour conserver le pouvoir d'État.À lire aussiPrésidentielle 2025 en Côte d'Ivoire: Guillaume Soro décide de saisir la main tendue par Laurent Gbagbo

Aziz Mustaphi
Le Mali écarte le Burkina Faso et se qualifie pour les quarts de finale

Aziz Mustaphi

Play Episode Listen Later Jan 30, 2024 2:18


Titre : CAN 2024 : Le Mali écarte le Burkina Faso et se qualifie pour les quarts de finale Le Mali a réalisé une performance remarquable en éliminant le Burkina Faso (2-1) lors des huitièmes de finale de la CAN 2024, qui s'est déroulé le 30 janvier au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo. Les Aigles se qualifient ainsi pour les quarts de finale pour la première fois depuis 2013 et affronteront la Côte d'Ivoire pour une place dans le dernier carré. Dans un match qui a longtemps semblé dominé par le Mali, les Aigles ont réussi à prendre l'avantage face à des Burkinabè qui ont tardé à réagir. Dès le début de la rencontre, sur un centre de Hamari Traoré, la tête d'Amadou Haidara a trouvé le poteau droit de Koffi avant de revenir dans les pieds de Tapsoba. Ce dernier a involontairement marqué contre son camp, permettant ainsi au Mali d'ouvrir le score (1-0, 3e minute). Les Burkinabè ont dû redoubler d'efforts pour ne pas laisser la rencontre leur échapper rapidement. Malgré quelques tentatives des Étalons, leur attaque manquait de tranchant pour véritablement inquiéter le gardien malien. De leur côté, les joueurs maliens se sont créé de nombreuses occasions, mais sans parvenir à concrétiser. Lassine Sinayoko et Kamory Doumbia ont notamment été proches de marquer, mais leurs tirs n'ont pas trouvé le chemin des filets. Les Burkinabè étaient en difficulté et leur gardien, Hervé Koffi, a réalisé de belles parades pour maintenir son équipe dans la partie. Au retour des vestiaires, le Mali a continué de dominer le jeu et a finalement doublé la mise grâce à Sinayoko, qui a trompé Koffi d'un tir entre les jambes (2-0, 47e minute). Les Étalons semblaient impuissants face à la maîtrise malienne. Cependant, un penalty accordé aux Burkinabè pour une main dans la surface a relancé le suspense. Bertrand Traoré a transformé le penalty (56e minute) et a ressuscité l'espoir pour son équipe. Malgré une fin de match tendue, où les Burkinabè ont poussé pour égaliser, la victoire est finalement revenue au Mali. Les joueurs burkinabè ont même cru égaliser dans les dernières minutes grâce à un but d'Issoufou Dayo, mais celui-ci a été rapidement annulé pour un hors-jeu évident. Avec cette qualification en quarts de finale, les Aigles réalisent leur meilleur parcours depuis leur troisième place obtenue lors de la CAN 2013. Le prochain défi du Mali sera donc de battre la Côte d'Ivoire pour se hisser en demi-finales de la compétition. Les supporters maliens espèrent voir leur équipe continuer sur sa lancée et réaliser un parcours historique dans cette CAN 2024. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/chatgpt20/message

Reportage Afrique
Côte d'Ivoire: les villes hôtes de la CAN [5/7] – Korhogo, entre engouement et défis sécuritaires

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 5, 2024 2:24


Cinquième épisode de notre série sur les villes qui accueillent la CAN du 13 janvier au 11 février. Direction Korhogo, dans le nord du pays. La « Cité du Poro », fief de l'ancien Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, accueille la CAN avec un certain engouement puisque le pays voisin, le Mali, y jouera. L'équipe a d'ailleurs toutes ses chances face à la Tunisie, l'Afrique du Sud et la Namibie. Mais durant la compétition, la ville proche du Burkina Faso et du Mali, deux pays en proie à de forts risques sécuritaires, sera forcément très surveillée. 

Invité Afrique
«La Côte d'Ivoire est prête à fournir une CAN d'exception», assure le président du comité d'organisation

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 12, 2023 6:40


Dans six mois, le 13 janvier, sera donné le coup d'envoi de la 34ᵉ Coupe d'Afrique des nations en Côte d'Ivoire. Jusqu'ici, le comité d'organisation (Cocan) avait peu communiqué et encore moins répondu aux critiques et rumeurs qui disaient le pays en retard. Le 11 juillet, au stade d'Ebimpé où se tiendront notamment les matchs d'ouverture et la finale, le président du Cocan François Amichia, s'est montré très confiant quant à la bonne tenue de l'événement au côté de Samson Adamu, directeur des compétitions. RFI : La Coupe d'Afrique des Nations (CAN) est dans six mois. La Côte d'Ivoire est-elle prête ?François Amichia : La Côte d'Ivoire, comme elle a pris l'engagement de fournir une CAN d'exception, est prête.Ça veut dire que tout ce que l'on peut lire, ce que l'on peut entendre sur les réseaux sociaux, tout ça, ce sont des fadaises ? Aujourd'hui, les Ivoiriens peuvent bomber le torse, ils accueilleront bien cette CAN avec ambition ?Au niveau du comité d'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations, nous avons reçu instruction de son excellence Alassane Ouattara, président de la République, de mesures bien précises, avec des dates et un calendrier bien précis. Et c'est ce que nous avons suivi jusqu'à présent. Je tiens, en tant que président du comité d'organisation, à rassurer les amoureux du football africain, à rassurer les amateurs du football mondial, à rassurer tous ceux qui souhaitent se rendre en Côte d'Ivoire en janvier/février 2024, que tout est mis en place pour les accueillir. Aussi bien au niveau des équipes, au niveau des délégations officielles, qu'au niveau des supporters. Et pas seulement à Abidjan.On a un axe sud-Nord sur cette CAN avec Abidjan et San-Pédro, plutôt à l'Ouest. Et puis on monte vers Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo… Des stades neufs, sont-ils tous prêts ?La ville d'Abidjan a deux sites : il y a le stade Alassane Ouattara d'Ebimpé et le stade Félix Houphouët Boigny. Ces deux stades sont prêts à accueillir les équipes. Au niveau de la capitale politique Yamoussoukro, là également, c'est un stade qui est déjà homologué, et qui a déjà accueilli des matchs de compétition. Donc, à ce niveau, pas de problème. Bouaké, la deuxième ville de la Côte d'Ivoire, a déjà accueilli des compétitions éliminatoires de la Coupe d'Afrique. Il n'y a pas de problème non plus. Quand nous allons dans le nord, nous avons le stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo, qui est aujourd'hui terminé et est prêt à accueillir des matchs tests de l'équipe des Éléphants. Tout comme le stade Laurent Pokou de San-Pédro, qui, au mois de septembre, accueillera un match amical.On a deux stades rénovés et quatre stades entièrement neufs. Est-ce que l'on est prêt aussi en dehors des stades, parlons des routes ?En vous rendant ici, au stade Alassane Ouattara d'Ebimpé, vous avez vu les travaux qui sont en cours pour accéder à ce joyau architectural. Évidemment, aujourd'hui, il y a encore quelques tronçons qui sont en mise en conformité, mais je peux vous confirmer que le gouvernement met tout en œuvre pour que ces accès routiers soient prêts. Au niveau de San-Pédro, l'axe que nous appelons ici « La Côtière » – entre Abidjan et San-Pédro – est terminé à 95 %. L'autoroute qui mène d'Abidjan à Yamoussoukro est prête. La nationale qui mène de Bouaké à Korhogo est pratiquement quasi prête, il reste encore quelques tronçons à terminer.Mais nous ne sommes qu'au mois de juillet, et je peux vous dire qu'avant la cérémonie du tirage au sort, qui aura lieu le 12 octobre prochain, et à la suite de laquelle les équipes iront à reconnaissance de leur lieu d'affectation et de leurs hôtels, tout sera prêt, et ils pourront faire le choix qui leur convient.Parlons des hôtels. C'est souvent là que le bât blesse, à quelques mois, quelques semaines, parfois même pendant les compétitions. Là encore, êtes-vous confiants ?Au niveau de la ville d'Abidjan, ce sont plusieurs réceptifs hôteliers qui sont terminés et qui vont accueillir les équipes. La Confédération Africaine de Football (CAF) a déjà fait le choix pour que les équipes qui seront désignées pour jouer dans les deux poules d'Abidjan puissent avoir les commodités nécessaires. Au niveau de la capitale politique Yamoussoukro, je crois que nul ne peut ignorer que les infrastructures existent. À la ville de Korhogo, en plus des infrastructures hôtelières, nous avons prévu un village CAN pour accueillir les quatre équipes qualifiées. Il en est de même à Bouaké et San-Pédro, où des villages CAN ont été créés pour accueillir les équipes qualifiées. Mais en plus de ces villages CAN, il y a des réceptifs hôteliers pour accueillir les délégations officielles et les supporters qui viendraient.Samson Adamu, le directeur des compétitions de la CAF, a dit : « Si ça n'est pas la plus belle des CAN, nous n'aurons aucune excuse. » Quelle pression !La « plus belle des CAN », c'est l'instruction que le chef de l'État ivoirien a donné. La plus belle des CAN, c'est l'objectif que s'est fixé le comité exécutif de la CAF. Je crois que quand le propriétaire de l'événement et l'organisateur de l'événement partagent le même objectif, tout est réuni pour le réussir. Mais le diable se trouve dans les détails, donc nous prenons toutes les dispositions pour que le jour J, tout soit à la hauteur des attentes des Africains. Je crois que cela nous permet d'être sereins, de rester zen.À lire aussiCAN 2024: où en est la Côte d'Ivoire à six mois du début du tournoi ?

Invité Afrique
Gilbert Kafana Koné: «Le chef de l'État fait en sorte que les Ivoiriens se retrouvent dans ses choix»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 20, 2022 6:14


Le poste est resté vacant pendant deux ans, mais aujourd'hui la Côte d'Ivoire a un nouveau vice-président. Il s'agit de Tiémoko Meyliet Koné, qui était jusqu'à présent le gouverneur de la BCEAO. Est-ce à dire que le président Alassane Ouattara commence à penser à sa succession ? Depuis le mois dernier, Gilbert Kafana Koné, qui est le maire de la commune de Yopougon, préside le directoire du RHDP, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix. C'est donc le nouveau patron du parti au pouvoir. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Pourquoi le choix s'est-il porté sur Tiemoko Meyliet Koné ? Gilbert Kafana Koné : Le président lui-même vous a décrit les compétences du gouverneur [Tiemoko] Meyliet Koné. C'est par rapport donc à ces critères de compétence et d'expérience, aussi bien politiques qu'économiques, que le choix a été porté sur lui. C'est vrai qu'il a un profil d'économiste puisqu'il a été gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) pendant ces 11 dernières années. Mais justement, le président n'a-t-il pas préféré choisir un économiste plutôt qu'un homme politique, afin que ce futur vice-président ne lui fasse pas trop d'ombre ? Vous savez que le précédent vice-président avait plus ou moins le même profil. Daniel Kablan Duncan… Voilà. Lui faire de l'ombre, je ne vois pas en quoi il peut lui faire de l'ombre. Il est le chef de l'Etat, celui qui a été désigné par le peuple de Côte d'Ivoire. Il choisit ses collaborateurs en fonction donc de ce qu'il a attend d'eux. Le nouveau vice-président a longtemps travaillé avec Guillaume Soro quand celui-ci était Premier ministre (2007-2012). Est-ce que cela ne pose pas de problème pour aujourd'hui ? Non. Cela ne pose pas de problème. Ce n'est parce que Guillaume Soro a dérivé que tous ceux qui ont collaboré avec lui devraient être des parias. Non, ce sont les compétences, ce que chacun peut apporter à la Côte d'Ivoire. C'est ça qui est à la base de ce choix-là. Et c'est un homme de confiance ? Oui. C'est un homme de confiance, un homme discret, je peux le dire. Le nouveau vice-président est originaire du Nord, comme le chef de l'Etat. Est-ce que cela ne risque pas de poser un problème d'équilibre régional ? Je ne vois pas en quoi cela pose un problème d'équilibre. Vous savez que, précédemment, le vice-président était du Sud et le Premier ministre était du Nord. Aujourd'hui, c'est l'inverse. Je ne vois pas du tout en quoi l'équilibre peut être remis en cause. Est-ce qu'en devenant vice-président, Tiemoko Meyliet Koné devient présidentiable ? Présidentiable ? L'avenir le dira. Il appartiendra aux Ivoiriens d'apprécier. Sur RFI et France 24, il y a deux mois, le président Alassane Ouattara a déclaré qu'il ne savait pas encore s'il serait candidat en 2025, mais qu'il y avait une demi-douzaine de possibles successeurs auxquels il pensait. Est-ce que Tiemoko Meyliet Koné fait partie de cette demi-douzaine de successeurs possibles ? La demi-douzaine, c'est le secret du président de la République. Il ne m'a pas confié la demi-douzaine à laquelle il pensait. En ce qui nous concerne, nous ne pensons pas être une demi-douzaine. La demi-douzaine, pour nous, c'est lui. Donc, vous pensez qu'en 2025, Alassane Ouattara sera candidat à sa propre succession ? Il reposera une candidature ? Ce qui est certain, c'est que la Constitution l'autorise à le faire. Vous savez que le président Ouattara fait un travail extraordinaire. Oui, mais tout de même, il y a deux ans, Alassane Ouattara avait annoncé son départ juste avant le décès du regretté Amadou Gon Coulibaly en juillet 2020… Oui. Je suis d'accord avec vous, mais le sort en a décidé autrement et je crois qu'il vaut mieux laisser les Ivoiriens apprécier ce qu'il est en train de faire. Oui, mais franchement, s'il y a deux ans, il a déjà pensé à partir et si, aujourd'hui, il nomme un vice-président, n'est-ce pas pour se retirer en 2025 ? Mais pourquoi voulez-vous spéculer ? Laissez-le, c'est lui qui décidera. Ce qui importe, c'est ce qu'il fait pour les Ivoiriens. Puis le moment viendra. Alors évidemment, avec son arrivée à la vice-présidence, Tiemoko Meyliet Koné devient un possible successeur. Mais est-ce qu'il n'y en a pas quand même 5 ou 6 autres, à commencer par vous-même ? Je vous ai déjà répondu. Ne spéculez pas sur les possibles successeurs. Nous n'en sommes pas là. La limite d'âge à 75 ans pour être candidat à la présidentielle, vous êtes pour ou contre ? L'âge importe peu et je ne suis ni pour ni contre. Et a priori, s'il n'y a pas de révision de la Constitution, messieurs Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié pourront être candidats en 2025 ? Ce sera à eux de décider le moment venu.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: le premier ministre ivoirien hospitalisé en France

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 14, 2021 4:34


Patrick Achi est à Paris pour subir des examens médicaux mais, ce vendredi, c’est avant tout l’histoire et la vie d’une rumeur face au silence flagrant des autorités que nous raconte la presse. Le chef du gouvernement ivoirien a bien quitté Abidjan pour Paris dans la nuit de lundi à mardi 11 mai, rapporte Fraternité Matin, mais « officiellement le gouvernement n'a pas communiqué sur ce voyage qui a vite fait d’alimenter les réseaux sociaux et d’enfler la rumeur », écrit le quotidien. « De folles rumeurs » qui vont « dans tous les sens et présentent même la santé du Premier ministre comme très préoccupante », confirme l’Infodrome. L’annonce des médias internationaux Afrique sur 7 pour sa part se souvient : début mars déjà, « alors qu’il assurait encore l'intérim du Premier ministre Hamed Bakayoko, de folles rumeurs indiquaient que Patrick Achi avait fait un malaise et avait été évacué à l'étranger. Ces rumeurs avaient alors suscité la colère du chef du gouvernement le poussant à faire un démenti sur les réseaux sociaux. » Or, cette fois, la seule communication officielle, nous dit l’Infodrome, c’était ce jeudi matin sur le page Facebook du Premier ministre : Patrick Achi « a adressé un message aux chrétiens qui célébraient la fête de l’Ascension », après avoir adressé un message aux musulmans la veille pour l’Aïd. Au moment, où d’autres thèses et d’autres sources affirmaient que le chef du gouvernement était à Paris « dans le cadre d’une mission officielle », rapporte encore L’Infodrome. Et ce sont les médias internationaux qui ont finalement pris le relais. C’est ce que souligne Fraternité Matin : « Le relais sera pris par des médias internationaux dont l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique qui a annoncé l'hospitalisation à Paris, suivi par France 24 et plusieurs autres médias », nous dit Fraternité Matin. Le quotidien croit savoir que Patrick Achi pourrait rentrer à Abidjan dès aujourd’hui, ou peut-être « d’ici à dimanche » corrige Koaci « à moins que le corps médical de l’hôpital américain de Neuilly n’en décide autrement », explique le site internet sans que le nom de l'hôpital où est soigné le Premier ministre n'ait été officiellement confirmé.  L’inquiétude de voir l’histoire se répéter « La Côte d’Ivoire recommence à trembler », affirme L’Observateur Paalga au Burkina Faso. Le journal nous rappelle que les deux prédécesseurs de Patrick Achi avaient eux aussi « été évacués dans la capitale française, avec la suite tragique qu’on connaît ». Il s’agissait d’Amadou Gon Coulibaly et d’Hamed Bakayoko, décédés respectivement le 8 juillet 2020 et le 10 mars 2021. « Soit à huit mois d’intervalle », souligne L’Observateur. Alors, « qui a envouté le fauteuil de Premier ministre » ? Question posée par Wakat Séra toujours au Burkina Faso. Wakat Séra qui critique vertement la communication des autorités ivoiriennes : « Si elle n’a pas été défaillante, elle a, tout au moins, volé au ras des pâquerettes. Comme si la volonté était manifeste de cacher quelque chose aux Ivoiriens. » Pourtant, pointe encore Wakat Séra, « il aurait fallu communiquer avant que rumeurs et polémiques n’enflent. L’omerta totale fait souvent plus mal que l’information », conclut le site burkinabè. Le sort des habitants de Mbeubeuss, aux portes de Dakar Une décharge gigantesque à ciel ouvert. « Une petite ville dans la ville que les autorités ignorent », c’est à lire dans le journal Libération en France. Reportage « dans cet immense dépotoir que le gouvernement projette de résorber », nous dit le quotidien. Une décharge qui s’étend sur quelque « 114 hectares », cela représente pas moins de 160 de terrains de foot. Voilà qui parle à tout le monde. Et cette décharge, c’est aussi une manne pour des milliers de « récupérateurs », leur seul moyen de subsistance. Ils viennent principalement de la région de Diourbel, à 100 km de Dakar, nous apprend Libé. « Certains d’entre eux sont venus du Mali, de la Guinée ou du Ghana ». À l’image de Pape Ndiaye, déchargeur depuis 1969 qui témoigne pour Libération. « Avant on était seulement quelques centaines à travailler ici, maintenant on est plus de 2000. La vie est dure, mais croyez-moi personne ne veut partir», dit-il.  Témoignage poignant de Daya également. Quand on lui demande ce qu’il adviendra si les autorités parviennent à résorber la décharge. « On ne l’envisage pas », répond-elle, « en baissant les yeux vers ses baskets trouées », précise Libération. « Si Mbeubeuss ferme, c’est notre vie qui s’arrête », prévient Daya. Libération nous apprend que sur place, un kilo de plastique vaut par exemple 50 FCFA, un peu plus de 7 centimes d’euros. 100 francs pour un kilo de ferraille, un peu moins de 15 centimes d’euros. Même pas de quoi gagner le salaire minimum sénégalais chaque mois. Mais au moins là-bas, relève Libération, la solidarité règne. « Chrétiens et musulmans vivent en harmonie, toute ethnies confondues. »

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Revue de presse Afrique - À la Une: l’adieu à Hamed Bakayoko en Côte d’Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 19, 2021 4:42


Disparu huit mois après son prédécesseur Amadou Gon Coulibaly, le Premier ministre ivoirien sera inhumé ce vendredi 19 mars à Séguéla. C’est dans sa ville natale du nord-ouest de la Côte d’Ivoire qu’après la prière du vendredi à la mosquée, la dépouille d’Hamed Bakayoko sera portée en terre. « Adieu Hambak ! », lance Fraternité Matin, journal gouvernemental à la Une duquel, sur une photo d’archives, Hamed Bakayoko, mains jointes, avance sur le tapis rouge du palais présidentiel d’Abidjan. « L’ultime adieu ! », rehausse le quotidien indépendant L’Inter, sur une photo du cercueil recouvert du drapeau ivoirien, prise ce jeudi à Abidjan, lors de la levée du corps d’Hamed Bakayoko. À la Une de Soir Info, le fils aîné du défunt le confesse : « Papa nous parlait assez souvent de la mort. Il savait… », rapporte cet autre journal indépendant, d’une formule proche d’une autre si chère aux Ivoiriens, la formule « Toi-même, tu sais ! » Ambiance de recueillement et de douleur à Séguéla À Séguéla-même, aux scènes d’émeutes et de colère de la semaine dernière, lors de l’annonce de la mort d’Hamed Bakayoko, a succédé une ambiance de recueillement et de douleur. « Séguéla accueille son fils avec dignité et douleur », énonce le quotidien Le Patriote, en caractères blanc sur noir. Signe de deuil ainsi affiché par ce journal proche du RDR, parti politique présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. L’envoyé spécial du quotidien L’Intelligent d’Abidjan signale qu’après l’arrivée du cercueil d’Hamed Bakayoko, ce jeudi, « le cortège mortuaire a sillonné les principaux points de Séguéla, à partir du carrefour Bakayoko jusqu’au quartier résidentiel, où le Golden Boy a eu droit à un bain de foule ». Laquelle foule le scandait, « Hamed n’est pas mort », pointe L’Intelligent d’Abidjan. Justement. « Hamed Bakayoko est-il vraiment mort ? », se demande Wakat Sera. Réponse de ce journal burkinabè : « Non, car les […] immenses actions caritatives de cette mère Teresa au masculin, lui survivront », veut-il croire. Mais ce journal ougalais, ce vendredi matin, enchaîne les questions, avec par exemple celle-ci : « Que se passe-t-il donc avec ce poste [de la Primature] qui, jadis très convoité, est devenu si répulsif ? Au point où, selon les réseaux sociaux, une mère qui veut effrayer son enfant polisson, prédit à celui-ci qu’il deviendra "Premier ministre de Alassane Dramane Ouattara !" », énonce bien irrévérencieusement Wakat Sera. Autre question par ce journal posée : « Ces morts de Premier ministre, qui s’enfilent, est-ce une simple coïncidence ou une réelle malédiction ? […] Pourvu que la règle implacable du "jamais deux sans trois" soit vaincue pour une fois », soupire encore ce journal burkinabè. Même des journaux proches de l’opposition ivoirienne rendent encore hommage ce matin au Premier ministre disparu à l’âge de 56 ans Proche du FPI, le journal Notre Voie salue ainsi la mémoire d’Hamed Bakayoko, qui « était le visage humain du régime Ouattara ».   « On ne verra plus jamais la silhouette imposante de Hamed Bakayoko », soupire le journal Le Temps. Comme le rappelle avec respect ce quotidien proche de l’ex-chef de l’État Laurent Gbagbo, Hamed Bakayoko « transcendait les divergences politiques », c’était « un homme de consensus, un homme d'ouverture, un homme de compromis ». Quant à l’éditorialiste du journal Aujourd’hui, proche lui-aussi de Laurent Gbagbo, il tient pieusement à « se joindre à tous ceux qui confient [l’âme d’Hamed Bakayoko] au Seigneur, parce qu’en dernier ressort, c’est lui seul qui sait », comme disent avec affection les Ivoiriens. Autre décès survenu au Mali, celui du journaliste Adam Thiam C’était même « l’un des meilleurs journalistes au Mali », estime le site Mali 24. Ce journal en ligne salue cet homme de média « qui a touché à tout. Presque. Un disciple des bons codes du journalisme et de la communication politique [au] pédigré respectable ». Et Mali 24 de rendre hommage au « véritable globe-trotter [qui] a parcouru le monde » et qui était « bien connu dans la sphère médiatique de Bamako […] mais, aussi, dans le Landerneau des ONG internationales ». Ainsi va le deuil, dans la presse Afrique, ce matin.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: la disparition d’Hamed Bakayoko

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 11, 2021 1:34


Une première page toute en noir et blanc pour L’Intelligent à Abidjan, avec ce grand titre : « Un grand fils de la Côte d’Ivoire s’est éteint hier ; un coup dur terrible pour les Ivoiriens et pour le président Ouattara. » Du noir aussi à la Une de Fraternité Matin : « Hamed Bakayoko, hélas… », soupire le quotidien abidjanais. Avec ce commentaire, « au poste de premier ministre, il avait commencé à rétablir le fil du dialogue fécond avec l’opposition. (Encore une fois) hélas… Entré tôt dans le chaudron de la politique, il quitte la scène au moment le plus inattendu. » « Triste loi des séries… » Dans la presse de la sous-région, l’émotion est tangible… « À la primature ivoirienne, la tragédie se répète », pointe WalfQuotidien au Sénégal, après la disparition en juillet dernier d’Amadou Gon Coulibaly, premier ministre et dauphin désigné du président Ouattara. « Triste loi des séries sur les bords de la lagune Ebrié », renchérit L’Observateur Paalga à Ouagadougou. « Côte d’Ivoire : Premier ministre, le fauteuil maudit ! », insiste WakatSéra. Du coup, « ADO dans les cordes », s’exclame Le Pays. « Une perte cruelle pour Alassane Ouattara », souligne Ledjely à Conakry. Car « l’ultime geste politique d’Hamed Bakayoko, c’était le dialogue avec l’opposition qu’il a piloté en décembre dernier, au lendemain de la présidentielle mouvementée du 31 octobre. Un geste dont la portée symbolique devrait continuer à habiter tous les acteurs politiques ivoiriens. »

Convidado
Convidado - África: os momentos que marcaram o ano de 2020

Convidado

Play Episode Listen Later Dec 30, 2020 26:54


A pandemia no mundo com foco em África, os Luanda Leaks, as autárquicas em Cabo Verde, a dimensão internacional do conflito em Cabo Delgado, São Tomé e Príncipe e a suspensão do turismo - o balanço deste ano de 2020 no continente africano. Em Angola, a crise sanitária associada à crise económica criou uma “tempestade perfeita” que atrasou a recuperação do país. A 27 de Março João Lourenço declara estado de emergência. Dois meses antes da pandemia, Angola foi abalada pelo Luanda Leaks, que revelava que Isabel dos Santos, a filha do antigo-Presidente José Eduardo dos Santos, a mulher mais rica de África tinha desviado mais de 100 milhões de dólares da Sonangol. "O coronavírus e o impacto que teve na vida das pessoas veio juntar-se à crise económica já existente em Angola. Outro aspecto importante (deste ano de 2020) foi a luta contra a corrupção. Foi um ano em que Isabel dos Santos viu o seu património ser arrestado em Angola", sublinha o jornalista angolano, Rafael Marques. No dia do 45º aniversário da Independência de Angola, a repressão policial voltou a ser violenta, o jovem estudante Inocêncio de Matos foi morto, tornando-se um símbolo da revolta em todo o país. "Nós queremos um país no qual as pessoas se manifestem livremente e houve um período de brutalidade policial, apesar disso é preciso reconhecer que a partir de Novembro, depois da morte de Inocêncio de Matos, as manifestações passaram a acontecer com normalidade", lembrou o jornalista. "Em Cabo Verde a Covid-19 tem sido relativamente benigna, de um ponto de vista de saúde pública temos sofrido perdas, mas o sistema de saúde tem-se aguentado. O nosso pior problema foi económico porque o país se viu sem a sua maior fonte de rendimento; de exportações e emprego derivados do turismo e sobretudo do comércio informal que é essencial para muitas famílias", lembra a escritora e analista política cabo-verdiana, Rosário da Luz. Há três anos que Cabo Verde atravessava uma seca severa,  em Setembro o arquipélago registou chuvas fortes que destruíram casas e infra-estruturas essenciais, sobretudo na ilha cabo-verdiana de Santiago.  "Neste ciclo eleitoral, as autárquicas precederam as legislativas que serão para o ano. As eleições autárquicas funcionaram como um barómetro do clima político e foi um chumbo terrível para o partido que detém a maioria no Parlamento. Houve uma enorme taxa de abstenção, nenhuma candidatura preencheu as expectativas dos eleitores. Cabo Verde é um país pobre e é um país onde as pessoas votam porque têm esperança de mudança e se as pessoas não votam é porque já não acreditam nos políticos", lembrou a analista política. Na Guiné-Bissau, 2020 era o ano da estabilidade política, depois das eleições de 2019. A primeiro de Janeiro, o PAIGC do candidato Domingos Simões Pereira não aceita os resultados eleitorais e recorre ao Supremo Tribunal de Justiça. O braço de ferro entre o Supremo Tribunal de Justiça e a Comissão Nacional de Eleições precipitou a tomada de posse de Umaro Sissoco Embaló como chefe de Estado "O contexto da disputa política em países extremamente frágeis acaba por projectar o Estado como uma entidade que deve ser açambarcada e quem perde, perde tudo e quem ganha, ganha tudo.. limitando a margem de manobra quer dos mecanismos de produção de oposição política, mas ao mesmo tempo também um certo exercício de poder baseado na legitimidade da força e não na coesão social", descreveu o sociólogo guineense Miguel de Barros. Em três anos, Cabo Delgado registou 500 ataques atribuídos ao grupo terrorista auto-proclamado Estado Islâmico. Só este ano, Moçambique registou mais de 400 mil pessoas deslocadas. O conflito no norte do país ganhou uma dimensão internacional, lembra Adriano Nuvunga, do Centro para a Democracia e Desenvolvimento. "Dos cerca de 500 ataques que foram realizados nos últimos três anos, mais de dois terços dos ataques realizaram-se este ano de 2020. O conflito em Cabo Delgado e o escalonar e a dimensão internacional deste conflito aconteceu este ano e foi um momento chave de 2020", lembrou Adriano Nuvunga.  "Desde que Moçambique é Nação nunca tinha visto o país assustado como o vi quando se decretou o primeiro estado de emergência. Pareceu-me que havia uma oportunidade política para conduzir o país com maior coesão e com um sentido colectivo para se enfrentar o problema, mas isso não aconteceu", lamentou o analista. A 4 de Março, São Tomé e Príncipe começa a fechar fronteiras. O arquipélago viveu 2020 praticamente sem turismo, esta é a maior fonte de rendimento do arquipélago, lembra o sociólogo são-tomense Olívio Diogo; "Para um país como São Tomé e Príncipe que tem uma marcação suprema porque o pais vive do turismo com a Covid-19, o turismo entrou em decadência e isso mexeu com a nossa economia". O continente africano viveu um ano turbulento com o golpe de Estado no Mali contra o antigo presidente Ibrahim Boubacar Keita,os combates na região do Tigré - 50 mil habitantes do Tigré refugiaram-se no Sudão, a reeleição contestada de Faure Gnassigbé no Togo. Um ano marcado ainda pela detenção em Paris de Félicien Kabuga, "financiador do genocídio de Ruanda", Évariste Ndayishimiye vence as presidenciais no Burundi, pela morte do líder da Al-Qaida no Magreb Islâmico. A morte do primeiro-ministro da Costa do Marfim, Amadou Gon Coulibaly e a reeleição contestada de Alassane Ouattara.Presidencias sob tensão na Guiné e a reeleição de Alpha Condé.

Invité Afrique
Invité Afrique - Alassane Ouattara sur la présidentielle ivoirienne: «C'est un sacrifice que je fais»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 28, 2020 33:45


À trois jours de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, le président-candidat Alassane Ouattara maintient le cap. Pas de report. « Le scrutin aura bien lieu ce samedi 31 », dit-il, malgré l'appel de l'opposition à la désobéissance civile. Va-t-il rencontrer Henri Konan Bédié ? Va-t-il laisser rentrer Laurent Gbagbo ? Sera-t-il à nouveau candidat en 2025 ? Au palais présidentiel à Abidjan, Alassane Ouattara répond aux questions de Christophe Boisbouvier de RFI et de Marc Perelman de France 24. Marc Perelman : Monsieur le président, nous sommes tout proches d’une l’élection présidentielle à laquelle vous ne deviez pas participer. Après le décès tragique de votre dauphin Amadou Gon Coulibaly le 8 juillet 2020, vous avez fait volteface. Pour l’opposition, ce n’est pas par devoir que vous l’avez fait, mais par « mégalomanie »,… Alassane Ouattara : Oh là. M.P. : Par « syndrome de l’homme providentiel »… A.O. : Personne ne peut dire que je suis un mégalomane… M.P. : Ils le disent… A.O. : Ils le disent, c’est leur opinion. Mais fondamentalement, ce qui m’importe, c’est vraiment ma conscience et l’amour pour mon pays. Et je considère que cette décision est bonne. Si c’était Amadou Gon Coulibaly, ils se font des illusions, Amadou les aurait vaincus. Evidemment, à partir du moment où c’est moi, pour eux, la défaite est certaine. Par conséquent, peut-être c’est la raison pour laquelle ils essaient de ne pas aller aux élections. M.P. : Jeudi dernier, vous avez fait des concessions un petit peu au niveau de la Commission électorale indépendante (CEI). Elles ont été repoussées par vos deux principaux adversaires. Ceux-ci réclament une facilitation internationale, est-ce que vous l’envisagez encore et est-ce que vous pourriez envisager un report du scrutin ? A.O. : Moi, j’ai toujours la Constitution de la Côte d’Ivoire dans ma poche. J’espère que je ne vais pas déranger votre micro. La Constitution dit que l’élection présidentielle doit avoir lieu le quatrième samedi du mois d’octobre de la cinquième année du président de la République. Même si je le voulais, je ne pourrais pas le faire. Moi, je ne veux pas être un parjure, je ne peux pas changer la date. Et ils le savent, cette Constitution date du 8 novembre 2016. M.P. : Donc, c’est définitif et ferme… A.O. : Donc, depuis le 8 novembre 2016, ils savent que nous aurons des élections. Pourquoi voulez-vous la facilitation, pourquoi faire ? Nous ne sommes pas en transition en Côte d’Ivoire. Moi, je suis démocratiquement élu. Pourquoi voudrait-on d’une transition ? Et ces élections auront lieu comme l’exige la Constitution le 31 octobre qui est un samedi, le dernier samedi du mois d’octobre. Christophe Boisbouvier : Vous parlez du président Henri Konan Bédié. Depuis plusieurs jours, on parle d’un éventuel tête à tête entre monsieur Bédié et vous-même. Mais visiblement, il y a un blocage. Alors d’où vient-il ? Est-ce qu’une rencontre est encore possible d’ici samedi ? A.O. : Moi, j’ai marqué ma disponibilité. Je l’ai marquée avec la mission de la Cédéao [Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest], avec madame Shirley Botchway. Je l’ai confirmée au président [du Ghana], Nana Akufo-Addo, encore avant-hier. Mais si le président Bédié ne souhaite pas cette rencontre, peut-être qu’on la fera à une autre date. C’est mon aîné vous savez, je ne vais pas le bousculer. C.B. : Pour l’instant, rien n’est prévu ? A.O. : Pas à ma connaissance. C.B. : Le fait que monsieur Pascal Affi N’Guessan et monsieur Henri Konan Bédié n’aient pas formellement retiré leur candidature, est-ce que cela laisse la porte ouverte à un accord de dernière minute ? A.O. : Mais, posez-leur la question. Ils sont candidats. De toute façon, leurs noms vont figurer sur les bulletins de vote. Donc, ils auront des gens qui vont voter pour eux. M.P. : Venons-en à l’ancien président, Laurent Gbagbo. Il a donc été acquitté en première instance par la Cour pénale internationale. Il attend son verdict d’appel à Bruxelles. D’après la CPI, il peut rentrer sans attendre cet appel en Côte d’Ivoire. Si vous donnez votre accord, lui affirme avoir fait des demandes de passeport, de laissez-passer… A.O. : Tout ça est en cours de règlement. Vous savez… M.P. : Laissez-moi juste finir… A.O. : Non, non, non. M.P. : Il dit que vous avez refusé de lui accorder… A.O. : Non, non, non, ce n’est pas vrai. Je veux que Laurent Gbagbo rentre dans des conditions normales. M.P. : Et pourquoi ne pas lui donner un passeport ? A.O. : Non, non. Le passeport est en cours de délivrance à ma connaissance. Ce n’est pas un souci. Pourquoi je lui refuserais son passeport ? M.P. : Il dit qu’on lui a refusé… A.O. : Il dit, mais ce n’est pas ce que moi je constate. Ceci étant, le jugement en appel viendra, j’espère dans les semaines à venir. Puis après cela, c’est un ancien président, il a déjà fait 9 ans là-bas, je trouve qu’il est temps qu’il rentre en Côte d’Ivoire. Mais cela ne peut se faire que dans des conditions examinées d’un commun accord. M.P. : Vous avez parlé aussi d’une éventuelle nouvelle révision de la Constitution, notamment de rétablir la limite d’âge des candidatures… A.O. : Vous savez ce sont des perspectives, cela ne veut pas dire que ce sera le mois prochain ou l’année prochaine. Mais je crois qu’il y a une demande forte au niveau de la jeunesse pour que nous puissions limiter l’âge. M.P. : À quel âge ? 70, 75 ans ? A.O. : Je n’en sais rien, ce sera au Parlement… C.B. : Donc, vous seriez d’accord pour fixer une limite d’âge qui fait qu’en 2025, aucun de vous trois, Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et vous, ne seriez candidats ? A.O. : Moi, j’ai des idées sur cela, mais cela dépendra de la commission à mettre en place, de l’Assemblée nationale, du Sénat et du vote des Ivoiriens. Et je considère qu’il est temps que nous quittions la scène politique. C.B. : Vous n’excluez pas d’être à nouveau candidat en 2025 ? A.O. : Non, non, non. Ça suffit comme ça, c’est un sacrifice que je fais. Pour moi, il serait difficile, même impossible. Et j’espère que la Constitution va nous régler ce problème. C.B. : Merci monsieur le président de nous avoir accordé cet entretien sur les deux chaînes RFI et France 24.

Reportage Afrique
Reportage Afrique - Côte d'Ivoire: comment la ville de Korhogo s'est désenclavée

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 24, 2020 2:30


Quatrième ville de Côte d’Ivoire, Korhogo est considérée comme la capitale du nord du pays dans la région du peuple sénoufo. La ville, qui était particulièrement enclavée il y a encore quelques années, a pu bénéficier de la croissance économique grâce notamment à l’accession au pouvoir de l’un de ses plus illustres ressortissants : l’ancien Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: crispation politique en Côte d’Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 26, 2020 4:12


« C’est fait, s’exclame le site d’information ivoirien Le Point Sur. Le président de la République de Côte d’Ivoire et candidat du RHDP à la présidentielle d’octobre 2020. Alassane Ouattara a procédé lundi, au dépôt de son dossier de candidature, à la Commission électorale indépendante. » Et cela, « dans un climat politique très tendu, avec une opposition qui estime que la candidature du chef de l’État est illégale eu égard à la Constitution. Des manifestations avaient même eu lieu ces dernières semaines, rappelle Le Point Sur, dans plusieurs localités du pays et dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan, contre la candidature qualifiée "d’anticonstitutionnelle" du président du RHDP, entraînant de nombreux morts et d’importants dégâts matériels. » Dans le camp de l’opposition, « Pascal Affi N’Guessan appelle à l’unité pour battre le candidat du RHDP au soir du 31 octobre prochain, rapporte Fraternité Matin. Pour lui, l’heure n’est pas au boycott ni aux manifestations de rue, mais plutôt au rassemblement de tous ceux qui se réclament de l’opposition. » Gbagbo et Soro évincés Pascal Affi N’Guessan devrait déposer sa candidature officiellement ce jeudi. En l’absence de deux poids lourds : Laurent Gbagbo et Guillaume Soro… En effet, pointe WakatSéra à Ouagadougou, « le bal du contentieux, ouvert dans une Côte d’Ivoire qui attend avec anxiété l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, s’est clôturé sur une note bien amère pour l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo et l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, et leurs partisans. […] Les deux parias de la République seront bel et bien exclus des prochaines élections à venir. Leurs noms ayant été biffés par la commission en charge des élections et les recours n’ayant pu les rétablir dans leurs droits, ils suivront les scrutins en spectateurs. Au mieux, ils vivront l’événement électoral de loin, mais respirant au moins l’air frais de la liberté ; au pire, ils auront les résultats par le biais de l’écran de télévision de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, s’ils osent rentrer au bercail. La justice ivoirienne les ayant condamnés, par contumace, à 20 ans de prison. » Le mercure politique va-t-il monter ? « Gbagbo radié : comment pouvait-il en être autrement ?, s’exclame L’Observateur Paalga. Comment d’ailleurs pourrait-il même rentrer chez lui, alors que les autorités de son pays renâclent à lui délivrer un passeport ? En vérité, il fallait être un peu naïf, lance le quotidien burkinabè, pour croire qu’Alassane Ouattara, même avant d’être candidat à sa propre succession pour un troisième mandat, déroulerait le tapis rouge à son ennemi, qui n’a donc pas fini de ronger son frein. Tout au plus peut-il espérer qu’une fois réélu, l’actuel locataire du palais de Cocody consentira à ce retour problématique, histoire de poser un acte fort dans le sens de la réconciliation qui demeure une véritable chimère en Côte d’Ivoire. En attendant, conclut L’Observateur Paalga, il faut craindre que cette décision politique, pardon judiciaire, contribue à faire monter davantage le mercure politique, déjà surchauffé depuis la décision de Ouattara de rempiler. » En attendant le tête-à-tête Ouattara-Macron Enfin, pour sa part, Alassane Ouattara doit séjourner en France à la fin du mois d’août et ce durant une dizaine de jours. Il devrait en profiter pour s’entretenir avec Emmanuel Macron. C’est ce que rapporte Jeune Afrique, qui rappelle que « Emmanuel Macron a plusieurs fois fait part à son homologue ivoirien de son souhait d’assister à une transmission apaisée du pouvoir "à une nouvelle génération". Il avait d’ailleurs publiquement félicité le chef de l’État lorsqu’il avait annoncé, en mars, qu’il ne briguerait pas de mandat supplémentaire. Mais le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly est venu changer la donne. En juillet, rappelle encore Jeune Afrique, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, avait répété, lors d’un entretien avec Alassane Ouattara, la position de la France, peu favorable à un autre mandat du chef de l’État ivoirien. Alassane Ouattara a ensuite officialisé sa candidature. Depuis, gênés par une situation qu’ils n’avaient pas envisagée, l’Élysée et le Quai d’Orsay ne se sont pas exprimés. Emmanuel Macron devrait donc clarifier sa position lors du déjeuner avec le président ivoirien prévu début septembre. »

Aziz Mustaphi
Côte d'Ivoire: le président Alassane Ouattara investi candidat à la présidentielle d'octobre

Aziz Mustaphi

Play Episode Listen Later Aug 22, 2020 0:37


En Côte d'Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a été officiellement investi, ce samedi 22 août, à Abidjan, candidat de son parti à l'élection présidentielle du 31 octobre prochain. Il briguera ainsi un troisième mandat à la tête du pays et défendra les couleurs du RHDP, après la mort brutale de son dauphin désigné et ex-Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, et après avoir obtenu le feu vert des militants de son parti, réunis au stade Houphouët-Boigny. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/aziz-mustaphi/message

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: un jeudi sous haute tension en Côte d’Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 13, 2020 4:11


« Il y a une semaine, Alassane Ouattara annonçait sa candidature à la présidence de la République, revenant sur sa promesse de partir et expliquant ne pas vouloir laisser se détruire le travail accompli sous ses mandats. À 78 ans, le voilà donc reparti à la tête de ses troupes. Cette fois-ci, il devra compter sans ses alliés d'hier, mais avec son bilan dont il est fier. Considérée comme illégale par ses adversaires, cette candidature ne manquera certainement pas de cristalliser tous les débats et toutes les attentions dans cette campagne électorale qui s’annonce ardue. » Voilà ce qu’écrivait Le Point Afrique juste après l’annonce de la candidature de Ouattara. Et en effet, les débats sont vifs et même plus. L’opposition dans son ensemble conteste le droit du président sortant à se représenter. Et dans la rue, la tension monte entre militants des deux bords. « Le sang a commencé à couler » La ville de « Daoukro, fief du Président du PDCI, Henri Konan Bédié était en ébullition, hier, rapporte L’Intelligent. Des manifestations contre la candidature à l’élection présidentielle du président Ouattara se sont soldées par des actes de vandalismes et on compte des victimes : un mort et de nombreux blessés. Le siège local du RHDP, le rassemblement présidentiel, a été saccagé. En riposte, les jeunes du RHDP ont mis à sac celui du parti dirigé par Bédié. » « Le sang a commencé à couler, déplore Fraternité Matin. Tout est en train d’être mis en place pour que ce genre d’affrontements se multiplie dans tout le pays. Évidemment, personne n’en sortira vainqueur (…). C’est la fatalité qui frappe ce pays, soupire encore le quotidien abidjanais, un pays voué à un éternel recommencement (…). Nous avons retrouvé nos discours haineux d’antan, nos appels au meurtre, à l’exclusion, nos délits de patronyme et de faciès. » En tout cas, commente pour sa part L’Intelligent, « le pouvoir va tester sa capacité de résistance et de résilience, lui qui de­puis 2011 semble avoir gouverné de façon tran­quille, sans trop de contestation. En face, l’opposition veut tester sa force de pression, sa capacité de mobilisa­tion. Ensuite, il faudra revenir à la table des discussions. Ce qui se passe est une séquence normale ! » Manifestations dans tout le pays Ce qui est sûr, c’est que l’opposition ivoirienne ne veut pas s’en laisser conter. Elle appelle à une manifestation ce jeudi dans tout le pays. Et plusieurs alliés d’hier du président Ouattara se joignent au mouvement, tel « Albert Mabri Toikeusse, relate L’Infodrome, le président de l’UDPCI vient de joindre l’acte à la parole. Après avoir annoncé en grande pompe son départ du RHDP le 2 août dernier, il vient de décider de s’opposer publiquement au président Ouattara en invitant ses militants à rejoindre ce jeudi la marche de l’opposition. » « Un volcan aux éruptions meurtrières » En fait, constate Le Pays au Burkina Faso, « le mercure socio-politique ne fait que monter en Côte d’Ivoire et ce, depuis que le président Ouattara a décidé de rempiler pour un troisième mandat suite à la disparition de son dauphin, Amadou Gon Coulibaly. Aux sorties des leaders de l’opposition politique ivoirienne, ont succédé des manifestations de rues qui, pour l’instant, étaient encore spontanées et sporadiques. Mais un nouveau cap risque d’être franchi, ce 13 août, avec l’appel formel de l’opposition à l’endroit de "toute la jeunesse ivoirienne" à "occuper les rues dans toutes les villes, tous les campements, villages" du pays pour exiger le respect de la Constitution. Ce jeudi est donc le jour de tous les dangers au pays de l’Éléphant ; tant les risques de débordements et même d’affrontements sont élevés dans ce pays dont la scène politique ressemble, à bien des égards, à un volcan aux éruptions meurtrières. » Que va faire Ouattara ? Enfin, pointe L’Observateur Paalga, « la grande question qui est sur toutes les lèvres est de savoir quelle attitude les autorités ivoiriennes auront envers ou contre cette manifestation qui ne sera sans doute pas la dernière. Ouattara adoptera-t-il un profil de bon prince en laissant la rue s’exprimer… ou bien jouera-t-il la carte de la fermeté contre ceux qui veulent l’empêcher de briguer un troisième mandat ? De la réponse à cette question dépendra l’avenir politique d’un pays qui n’a pas encore fini de solder les comptes de la grave crise postélectorale de 2011. »

Invité Afrique
Invité Afrique - «Pas de schéma alternatif» à la candidature d'A.Ouattara en Côte d'Ivoire (F. Akindès)

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 7, 2020 5:03


Francis Akindès, sociologue à l'université de Bouaké, revient sur l'annonce de la candidature du président Alassane Ouattara à la prochaine élection présidentielle d'octobre en Côte d'Ivoire. RFI : Francis Akindès, cette annonce du président Alassane Ouattara n’est pas une surprise ? Francis Akindès : Absolument pas. Tout indiquait que monsieur Alassane Ouattara allait vers cette décision, tout simplement, parce que la pression au sein de son parti - le RHDP -, était très forte. Il n’y a qu’à voir ce que fut la réaction des militants du RHDP, qui étaient déçus par sa non-réponse aux félicitations pour sa candidature au Conseil politique qui a eu lieu il y a à peine sept jours. ►À lire aussi : Présidentielle ivoirienne : Alassane Ouattara revient sur sa décision et se porte candidat Il n’y avait donc personne d’autre que lui pour reprendre le flambeau ? Son argumentaire était très intéressant. Il dit ceci : « Le décès d’Amadou Gon Coulibaly laisse un vide ». Cela veut dire qu’il n’y avait pas de schéma alternatif. C’est évident que, s’il tente de sortir un autre candidat de ses rangs, trois mois avant les élections, le parti volait en éclats. Quand on connait la structure du RHDP, il est difficile d’imager une alternative à ce mandat. Je pense qu’en tant qu’homme d’État, il a besoin d’un appareil politique. Et cette décision s’explique également par la volonté de préserver son appareil politique, qui est en fait son arrière-base politique. Et Alassane Ouattara considère son bilan comme inattaquable. Comment vous définiriez ce bilan ? On ne peut pas dire que le gouvernement d’Alassane Ouattara n’a pas transformé un ensemble de choses. Mais - dans son discours, hier soir - en insistant à un moment donné sur le programme d’actions prioritaires et sur la question de l’emploi des jeunes, c’est une façon subtile de reconnaître que c’était quand même une limite de sa politique et qu’il entend corriger. Dans cette élection, les oppositions de personnes ont-elles remplacé les débats d’idées ? Nous allons vivre le dernier round de cette génération politique. On a encore les figures de 2010 qui sont encore en scène. Et là, les choix portent beaucoup plus sur les figures que sur les idées. Mais je vous assure, c’est le dernier round de cette génération politique. D’ailleurs, vous voyez que dans la politique ivoirienne on parle beaucoup de générations et la génération dont on parle, elle a soixante ans. L’avenir de toute une génération politique qui a été hypothéquée pendant un certain temps, il va falloir libérer cette génération politique. Mais pourquoi ce renouvellement de la classe politique est si difficile en Côte d’Ivoire ? Parce qu’on a encore les reliques de l’ère houphouëtiste, que ce soit ceux qui ont collaboré avec Houphouët-Boigny ou ceux qui s’étaient positionnés comme des opposants d’Houphouët-Boigny. Il y a une culture politique qui habite cette classe et qui a du mal à mourir. Et justement, les élections à venir vont consacrer la mort de cette manière de faire la politique et on espère que la nouvelle génération ne va pas tenter de la reconduire. Et la question de la légalité ou de l’illégalité d’un éventuel troisième mandat va évidemment se poser dans les prochains jours. Ne risque-t-elle pas de raviver des tensions ? Evidemment, la question de la légalité du troisième mandat que le challenger de monsieur Ouattara a déjà commencé à dénoncer – je veux parler du président Henri Konan Bédié –, cela relève de la mission de la Cour constitutionnelle de délibérer sur cette question. Est-ce qu’on est face à une révision constitutionnelle ou face à une adoption ? J’ai le sentiment qu’on parle beaucoup de Troisième République. La Cour constitutionnelle nous dira si ce troisième mandat est illégal ou pas. La société ivoirienne est-elle suffisamment résiliente pour éviter que ces tensions ne dégénèrent ? Il y a, dans la mémoire collective, les mauvais souvenirs des élections des années 2010, et tout récemment, de 2018. Absolument, les gens ne souhaitent pas revivre ces moments. Tout tient dans la capacité à organiser des élections transparentes. C’est le rôle de la Cei de garantir la transparence des élections, de rassurer, par exemple, les militants, notamment les partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo, qui ne comprennent pas pourquoi le nom de leur champion a disparu de la liste électorale. Le 5 mars, Alassane Ouattara a annoncé qu’il ne se représentait pas pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. Comment va-t-il pouvoir faire accepter le fait qu’il renie sa parole ? Tout son argumentaire c’est de montrer qu’il était sur le départ quand cet événement inattendu est venu remettre en cause le schéma initial. Maintenant, ses adversaires vont l’attaquer sur cette question, ce qui explique d’ailleurs le fait que monsieur Henri Konan Bédié commence déjà par contester ce troisième mandat. En tout cas, cela va faire couler beaucoup d’encre et de salive dans les jours à venir.

Langsam gesprochene Nachrichten | Deutsch lernen | Deutsche Welle
07.08.2020 – Langsam gesprochene Nachrichten

Langsam gesprochene Nachrichten | Deutsch lernen | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Aug 7, 2020 10:10


Trainiere dein Hörverstehen mit den Nachrichten der Deutschen Welle von Freitag – als Text und als verständlich gesprochene Audio-Datei.Trump geht gegen chinesische Firmen hinter Tiktok und WeChat vor US-Präsident Donald Trump hat eine Verordnung unterzeichnet, die alle Geschäfte mit dem chinesischen Inhaberkonzern der Videoplattform Tiktok und mit Tencent, Eigner der WeChat-App, verbietet. Das Verbot soll laut der Verordnung in 45 Tagen in Kraft treten. Trump beschuldigt den Bytedance-Konzern, dem Tiktok gehört, über die Plattform Spionage für Chinas Regierung zu betreiben. WeChat sammle gewaltige Mengen an Nutzerdaten und stelle daher eine Bedrohung der nationalen Sicherheit dar, hieß es weiter. Die Trump-Regierung hatte zuletzt schon angekündigt, aus Sicherheitsgründen gegen chinesische Apps vorgehen zu wollen. 16 Hafenmitarbeiter in Beirut festgenommen Zwei Tage nach der verheerenden Explosion im Hafengelände der libanesischen Hauptstadt Beirut sind 16 Mitarbeiter des Hafens der Mittelmeer-Metropole festgenommen worden. Wie Militärstaatsanwalt Fadi Akiki weiter bekannt gab, handelt es sich bei ihnen vor allem um Beschäftigte der Hafenverwaltung und der Zollbehörde. Die libanesische Regierung, die unter Erfolgsdruck steht, versprach eine rasche Aufklärung der Hintergründe der Detonation. Viele Landsleute fordern internationale Ermittlungen. In den Trümmerbergen suchen Helfer weiter nach etwa 100 Vermissten. Die Zahl der Toten stieg laut Gesundheitsministerium auf 149. Deutliche Mehrheit für Sri Lankas Regierungspartei Die Partei SLPP von Sri Lankas Präsident Gotabhaya Rajapaksa hat bei der Parlamentswahl einen klaren Sieg erreicht. Sie erreicht 145 von 225 Sitzen, wie die Wahlkommission mitteilte. In einer Koalition mit kleineren Parteien käme die SLPP auf eine Zwei-Drittel-Mehrheit, die für Verfassungsänderungen gebraucht wird. Der Präsident war zuvor Verteidigungsminister, als sein Bruder Mahinda Präsident war (2005-2015). Die Brüder Rajapaksa haben das Land stark geprägt. Nach Angaben der Wahlkommission lag die Wahlbeteiligung bei 71 Prozent, was leicht tiefer ist als in Vorjahren. Das neue Parlament tritt erstmals am 20. August zusammen. New York will Waffenlobby NRA zerschlagen Die mächtige amerikanische Waffenlobby-Organisation NRA (National Rifle Association) gerät juristisch massiv unter Druck. Nach 18-monatigen Ermittlungen erhebt die Generalstaatsanwältin des US-Bundesstaats New York Anklage gegen die NRA, um ihre Auflösung zu erreichen. Betrug und Missbrauch seien über Jahre an der Tagesordnung gewesen, sagte Letitia James in New York. Über drei Jahre hinweg seien Schäden in Höhe von mehr als 64 Millionen Dollar entstanden. Präsident Donald Trump kritisierte das Vorgehen scharf und warb für sich als Verteidiger des Rechts auf Waffenbesitz. Trump heizt Handelsstreit mit Kanada wieder an Die USA werden von Mitte August an einige Aluminium-Importe aus Kanada wieder mit einem zehnprozentigen Strafzoll belegen. Ein entsprechendes Dekret unterzeichnete Präsident Donald Trump. Während einer Rede im Bundesstaat Ohio sagte er, die Zölle seien notwendig, um die heimische Aluminium-Industrie zu schützen. Die kanadischen Hersteller hätten ihr Versprechen gebrochen, den US-Markt nicht mit billigem Aluminium zu fluten. Die Regierung in Ottawa drohte mit Vergeltungsmaßnahmen, sollten die Zölle eingeführt werden. US-Senatoren drohen Sassnitz mit "vernichtenden" Sanktionen Im Streit mit den USA um die Gaspipeline Nord Stream 2 sind drei US-Senatoren zum Angriff übergegangen. In einem Schreiben an das Management der Fährhafen Sassnitz GmbH auf Rügen drohten sie "vernichtende rechtliche und wirtschaftliche Sanktionen" an, sollte die Firma den Bau der Ostsee-Pipeline Nord Stream 2 weiter unterstützen. Der Fährhafen dient als logistische Basis für die Fertigstellung der noch fehlenden 160 Kilometer Strecke unter der Ostsee. Die Pipeline soll Deutschland und Russland miteinander verbinden. Das Auswärtige Amt reagierte verärgert auf den Brief. Präsident der Elfenbeinküste will für dritte Amtszeit kandidieren Der Präsident der Elfenbeinküste, Alassane Ouattara, will bei der Präsidentschaftswahl Anfang Oktober für eine dritte Amtszeit kandidieren. Ouattara teilte seine Absicht in einer Fernsehansprache mit. Die Verfassung sieht eigentlich nur zwei Amtszeiten vor. Anfang Juli war Ministerpräsident Amadou Gon Coulibaly überraschend an einem Herzinfarkt verstorben. Der Vertraute von Staatschef Ouattara sollte als Kandidat der Regierungspartei bei der Präsidentenwahl antreten. Seit seinem Tod wurde in dem westafrikanischen Land darüber spekuliert, ob sich der 78-jährige Ouattara nochmals bewirbt.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: Hambak à la Primature

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 31, 2020 4:31


« Hambak », comme l’appellent familièrement les Ivoiriens, a donc finalement été nommé à la Primature hier, jeudi 30 juillet. Lui qui, depuis le début du mois de mai, assurait l’intérim du Premier ministre, feu Amadou Gon Coulibaly, voit ainsi sa tutelle officialisée. « La Côte d'Ivoire a enfin son Premier ministre », lance le site ivoirien Afrique sur 7, et l’on soulignera ici le mot « enfin » qui sonne comme un soulagement. Car si la nomination d’Hamed Bakayoko à ce poste n’est « pas une surprise », ce journal en ligne remarque qu’elle semblait pourtant « loin d'être acquise ». S’appuyant sur ce qu’il appelle « les rumeurs proches du palais présidentiel d'Abidjan », le confrère Afrique sur 7 affirme que « des personnalités fortes du RHDP » - sans préciser lesquelles – « s'opposaient farouchement à son choix. Certains auraient même menacé de claquer la porte de leurs fonctions si Hamed Bakayoko venait à être désigné par le Président Alassane Ouattara. La lenteur de cette décision, confirmée ce jour par le communiqué ci-dessous, serait le résultat de longs et interminables échanges entre le Président et ses proches », complète ce site Internet ivoirien. La résistible ascension d’Hamed Bakayoko Ces atermoiements, pour quelles raisons ? Parce qu’il a fallu « le temps, pour Alassane Ouattara, de convaincre ceux qui, en interne, doutaient de ce choix », admet Jeune Afrique, en faisant état de « pressions de certains ministres proches de Gon Coulibaly, qui ne voient pas d’un bon œil l’ascension de Hambak ». Pour autant, ce magazine panafricain trouve que la « promotion » d’Hambak, en tout cas, est « dans l’ordre des choses ». Et Jeune Afrique trace la trajectoire du nouveau Premier ministre ivoirien. « En une décennie, l’ancien directeur de la radio Nostalgie a gravi un à un les échelons dans l’ombre de son patron (…) Il est devenu l’un des personnages les plus puissants du pays et son réseau dépasse les frontières ivoiriennes » complète Jeune Afrique, en soulignant ses qualités : « Bon tribun, entretenant volontiers l’image d’un dirigeant resté proche du peuple, cet amateur de zouglou à la réputation de bon vivant jouit d’une popularité certaine », avant d’ajouter que, « pour Bakayoko, une marche de plus est gravie. Reste maintenant à franchir la dernière : celle qui mène au Palais présidentiel. Mais avant cela, il faudra d’abord réussir à faire réélire Ouattara. Sans quoi sa patiente ascension s’interrompra », prédit ex abrupto Jeune Afrique. Le théâtre d’ombres du RHDP Son réseau dépasse les frontières ivoiriennes ? Justement. Au Burkina Faso voisin, la promotion d’Hambak est aussi très commentée. Et une fois encore ce matin, la presse burkinabè est au rendez-vous de la vie politique ivoirienne, davantage-même que la presse ivoirienne. Pour le journal Le Pays, la nomination comme Premier ministre de « l’enfant de Séguéla et maire d’Abobo » vient mettre fin à ce que ce quotidien ouagalais appelle « un vrai-faux mais interminable suspense ». Après avoir présenté Hamed Bakayoko comme « un homme du sérail »,Le Payssignale aussi que « celui qui vient d’être propulsé à la tête du gouvernement ivoirien en cette veille de Tabaski n’est pas un novice, loin s’en faut », rappelant au passage que « ce sécurocrate du régime avait même été pressenti pour être le dauphin putatif d’Alassane Ouattara ». Hamed Bakayoko « est indubitablement, en train de poursuivre son ascension vers les cimes du pouvoir », estime Wakat Sera. Mais cet autre quotidien burkinabè souligne aussi la fronde dite du « Tout sauf Bakayoko » qui serait «  trop vive » au sein du RHDP, le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et pour la paix. Mais même si la Côte d’Ivoire a donc, à nouveau, un Premier ministre, elle n’est pas au bout de ses pleines, car son « appareil institutionnel s’est brutalement dégarni, après la mort du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, la démission du vice-président, Daniel Kablan Duncan, les absences pour santé défaillante des présidents, du Sénat, Jeannot Ahoussou-Kouadio et de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro », souligne aussi Wakat Sera.

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara peut-il briguer un troisième mandat ?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jul 17, 2020 37:42


L’inhumation du Premier ministre et candidat à la présidentielle Amadou Gon Coulibaly, décédé subitement le 8 juillet, a eu lieu ce 17 juillet 2020 à Korogho (Nord). En attendant, une question est sur toutes les lèvres : en vertu de l’actuelle Constitution révisée en 2016, le président Alassane Ouattara peut-il briguer un autre mandat lors de la présidentielle du 31 octobre ?

Revue de presse française
Revue de presse française - À la Une: Notre-Dame-de-Paris, qui sera reconstruite à l’identique

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jul 10, 2020 5:05


Notre-Dame-de-Paris sera reconstruite à l’identique, flèche de Viollet-le-Duc comprise. Prosper Mérimée aurait assurément approuvé. Etant signalé que cet écrivain français, qui fut aussi le premier Inspecteur général des Monuments historiques, était ardent défenseur de la flèche ajoutée au XIXème siècle par l’autodidacte et inventif architecte Eugène Viollet-le-Duc ; c’est la toute nouvelle ministre de la Culture, Roseline Bachelot, qui, devant un micro concurrent, a confessé hier que Notre-Dame-de-Paris serait reconstruite à l’identique. L’Elysée et la Commission du patrimoine sont « d’accord », note en Une Libération. Evoquant à a manière le chantier consécutif à l’incendie du toit de la cathédrale du 15 avril 2019, ce quotidien le prédit : « On y verra que du feu » ! « Sage décision », approuve le journal Le Parisien, « car elle va accélérer la reconstruction de ce chef-d’oeuvre gothique, symbole éclatant de la France ». Et ce quotidien rappelle que la chute de sa flèche avait été vécue par certains comme un traumatisme, « annonciateur de grands malheurs », énonce Le Parisien. Dans la presse française, la Côte d’Ivoire sous le choc de la mort de son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly À Abidjan, cette disparition « crée un vide immense », pointe Le Figaro, après le décès d’Amadou Gon Coulibaly. Et pourtant, souligne ce quotidien, la santé du Premier ministre ivoirien était « notoirement fragile. Greffé du cœur en 2012, il était parti à Paris le 2 mai après un 'incident', euphémise Le Figaro (…) Le séjour, censé ne durer officiellement que 'quelques semaines', s’était prolongé jusqu’au 2 juillet, engendrant un flot de rumeurs inquiètes. À son retour à Abidjan, le premier ministre était apparu émacié mais 'motivé'». Le site du journalLibération signale de son côté que la Côte d’Ivoire est « en état de sidération ». Et pourtant, l’état de santé du Premier ministre « avait suscité de nombreuses interrogations, jusque dans sa propre famille politique, sur sa capacité à mener la campagne et conduire son camp à la victoire », pointe Libé. Lequel quotidien, entre autres hommages, souligne les condoléances de Guillaume Soro ainsi que celles de Laurent Gbagbo, « depuis la Belgique », qui a rendu hommage à « un frère ». Et puis la question de la désignation du candidat du RHDP à la prochaine présidentielle ivoirienne est ici-aussi posée A l’instar d’autres organes de presse, plus pressés de savoir qui prendra la place de feu Amadou Gon Coulibaly que de respecter le deuil immense qui vient de frapper cette grande famille du nord de la Côte d’Ivoire, Le Figaro justifie à sa manière son empressement, en insistant sur le fait que, selon lui, « le temps presse. Les candidatures à la présidentielle doivent être déposées avant la fin juillet ». Fin juillet ? Pas du tout corrige Libération, « le parti a jusqu’au 1er septembre pour désigner un nouveau candidat, date butoir pour le dépôt des candidatures ». Soit un mois de plus que ce qu’affirme Le Figaro, mais ce qui n’empêche pas Libération de se demander lui aussi qui va « prendre la relève d’Amadou Gon Coulibaly, technocratique discret, peu charismatique selon certains observateurs, mais qui avait le soutien entier d’Alassane Ouattara ? », énonce ex abrupto Libé. Alors qui, se demande donc ces deux quotidiens ? Libération cite trois noms, celui du ministre de la Défense, « le populaire et flamboyant mais clivant Hamed Bakayoko » ; celui du « secrétaire général de la Présidence, Patrick Achi, et enfin celui du vice-président Daniel Kablan Duncan ». Le Figaro, de son côté, ne cite que les deux premiers noms évoqués par Libé, mais en y ajoutant des commentaires. Selon ce quotidien, en effet, « ces ambitieux existent toujours. Hamed Bakayoko, le ministre de la Défense, ne cache pas vraiment son envie. Mais sa réputation sulfureuse est un barrage difficile à surmonter. (…) Le nom de Patrick Achi circule sur tous les réseaux. L’homme a l’avantage d’être chrétien et issu d’une aile du parti de Bédié ralliée à Alassane Ouattara. Il incarnerait le changement voulu par le président. Mais sa fidélité au président n’est pas aussi totale et son origine métisse le prive de cette base communautaire si importante dans la politique ivoirienne ». lors ? Alors pressé par la prétendue échéance de la fin juillet, à laquelle ce journal s’accroche comme date butoir du dépôt des candidatures – c’est lui qui l’affirme, pas moi, que ce soit bien clair - Le Figaro expose les avantages candidature du président sortant Alassane Ouattara, affirmant au passage que « le référendum constitutionnel de 2016 lui donne la possibilité de faire un troisième mandat », tout en affirmant dans la foulée que « politiquement, le drame vécu lui permettrait d’expliquer pourquoi ses engagements à se conformer à la constitution - elle limite à deux le nombre de mandat - et à «transmettre le pouvoir à une nouvelle génération» ne peuvent être tenus ».

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - A la Une: le deuil en Côte d’Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 10, 2020 4:06


Huit jours de deuil national ont été décrétés après la disparition du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. C’est ce que pointent en chœur « les Unes » des titres aussi divers que le journal gouvernemental Fraternité Matin ou celui qui est le plus proche du parti présidentiel, à savoir Le Patriote, les quotidiens relevant de la même sensibilité que sont Le Jour et L’Intelligent d’Abidjan (dont « la Une », s’agissant de ce dernier, trahit manifestement la fébrilité qui s’est emparé de ses équipes à l’heure du bouclage…), ou encore le confrère indépendant Soir Info, celui proche du PDCI qu’est Le Nouveau Réveil, mais aussi celle du quotidien Le Nouveau Courrier, journal proche, lui, de l’ex-président Laurent Gbagbo. Le deuil de tout un pays, donc, mais aussi, et sans attendre, les spéculations en plein deuil sur la succession d’Amadou Gon Coulibaly à la candidature du RHDP, en vue de la prochaine élection présidentielle Sans attendre en effet, car abdiquant toute retenue en de telles circonstances, en Côte d’Ivoire comme partout en Afrique, une partie de la presse ivoirienne relaie les interrogations qui se sont manifestées dans la presse mondiale, sitôt l’annonce de la disparition de feu Amadou Gon Coulibaly. Ce matin encore, le quotidien Le Sursaut ouvre « sa Une » ce que ce journal, pourtant proche lui aussi du pouvoir, appelle la « guerre des héritiers », en se demandant si, telle la Guerre de Troie – non pas la vraie mais celle immortalisée par Jean Giraudoux – si donc cette « guerre des héritiers » aura « lieu », énonce Le Sursaut. Proche de Laurent Gbagbo, le quotidien Aujourd’hui s’indigne de ce qu’il appelle le « quarteron de fidèles » d’Alassane Ouattara, qui sont, selon ce journal, « particulièrement obnubilés par leurs positions » et qui plaident pour un troisième mandat du chef de l’Etat alors que le président est « inéligible », martèle Aujourd’hui. Le journal Le Temps se demande aussi « qui pour le remplacer, comme candidat du Rhdp, même s’il est trop tôt de poser la question, modère ce quotidien proche de l’ex-président Laurent Gbagbo ? Est-ce qu’Alassane Ouattara pourrait décider finalement de se présenter ? Choisira-t-il un autre dauphin ? Au cas où il ne voudrait plus revenir sur ses engagements de ne pas se représenter, des noms circulent déjà ». Et Le Temps les cite : Hamed Bakayoko, qui « a le soutien de Mme Dominique Ouattara, épouse du chef de l’Etat », affirme Le Temps ; celui du secrétaire général de la présidence Patrick Achi, à qui Alassane Ouattgara fait « totalement confiance », énonce ce journal ; Amadou Soumahoro, actuel président de l’Assemblée nationale, mais qui « aurait des soucis de santé », signale ce quotidien ; le vice-président Daniel Kablan Duncan, hypothèse à laquelle Le Temps ne croit guère… Mais ce confrère abidjanais évoque aussi l’hypothèse Tidjane Thiam qui « aurait la faveur de l’Elysée », affirme Le Temps, car l’intéressé « a été reçu à l'Élysée et contrairement aux rumeurs pour faire diversion, ce n'était pas pour occuper Bercy, mais pour être briefé ». Au Burkina Faso voisin, le quotidien Wakat Sera est lui aussi gagné par la fièvre du remplaçant Certes, admet ce journal ouagalais, « l’heure est encore au deuil » de Amadou Gon Coulibaly, et Wakat Sera signale à son tour les hommages qui « pleuvent toujours sur le cadavre encore chaud du Lion de Korhogo ». Toutefois, complète-t-il, « il urge pour les siens de lui trouver un remplaçant (car) toutes les cartes sont à rebattre au sein d’un parti, où il a été clairement signifié à ceux qui ne l’avaient pas encore compris, après l’évacuation pour « suivi médical » de AGC en France, qu’il n’y avait pas de plan B, en ce qui concerne le candidat du RHDP. C’était Gon où Gon ».

Revista de Imprensa
Revista de Imprensa - Catedral de Paris será reconstruída com pináculo de antes de incêncio

Revista de Imprensa

Play Episode Listen Later Jul 10, 2020 3:48


As edições desta sexta-feira caracterizam-se por uma actualidade diversa, com um  destaque dado por vários  jornais a reconstrução da catedral Notre Dame de Paris, assim como a evolução da pandemia  de  covid-19 nalgumas regiões do mundo, as relações  entre a França e a Turquia, as prioridades da recuperação económica  da França e a morte repentina do Primeiro-ministro da Costa do Marfim, Amadou Gon Coulibaly.

Le débat
Décès d'Amadou Gon Coulibaly : la Côte d'Ivoire dans la tourmente ?

Le débat

Play Episode Listen Later Jul 9, 2020 39:39


C'est un drame qui frappe de plein fouet la Côte d'Ivoire. À moins de quatre mois de la présidentielle, le pays vient de perdre son Premier ministre et candidat désigné du parti au pouvoir, Amadou Gon Coulibaly. Au lendemain de sa disparition, tous ou presque saluent sa mémoire, à l'image du respect qu'inspirait à la classe politique celui que l'on surnommait "Le lion". A l'approche de la présidentielle, cette disparition risque de relancer les spéculations, alors que les rivalités politiques dans le pays suscitent toujours l’inquiétude.

Langsam gesprochene Nachrichten | Deutsch lernen | Deutsche Welle
09.07.2020 – Langsam gesprochene Nachrichten

Langsam gesprochene Nachrichten | Deutsch lernen | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jul 9, 2020 9:26


Trainiere dein Hörverstehen mit den Nachrichten der Deutschen Welle von Donnerstag – als Text und als verständlich gesprochene Audio-Datei.Erneut Ausschreitungen bei Protesten in Serbien Bei Demonstrationen gegen Maßnahmen der serbischen Regierung in der Corona-Krise ist es in der Hauptstadt Belgrad am zweiten Tag in Folge zu Ausschreitungen gekommen. Die Polizei ging mit Tränengas gegen Protestteilnehmer vor, die Steine und Feuerwerkskörper auf die Beamten warfen. Nach Angaben des Innenministeriums wurden mindestens zehn Polizisten verletzt. Nach den Protesten am Vortag hatte Präsident Aleksandar Vucic den Verzicht auf eine angekündigte Ausgangssperre am kommenden Wochenende in Aussicht gestellt. Eine endgültige Entscheidung soll an diesem Donnerstag fallen. Australien suspendiert Auslieferungsabkommen mit Hongkong Die australische Regierung setzt angesichts des sogenannten Sicherheitsgesetzes in Hongkong ihre Auslieferungsvereinbarung mit der chinesischen Sonderverwaltungszone aus. Premierminister Scott Morrison erklärte zudem, sein Land werde Bürgern Hongkongs, die durch das Gesetz gefährdet seien, Sondervisa und einen Weg zu einer dauerhaften Aufenthaltsgenehmigung anbieten. Eigenen Staatsbürgern in Hongkong empfiehlt Australien, ihren Aufenthalt zu überdenken. Mit dem Sicherheitsgesetz will die chinesische Regierung nach Einschätzung von Kritikern die Demokratiebewegung in Hongkong eindämmen. Hongkong-Aktivist Law bittet Merkel um Hilfe Der aus Hongkong geflohene Aktivist Nathan Law hat Bundeskanzlerin Angela Merkel um Unterstützung gebeten. Die Welt blicke auf Hongkong. "Liebe Frau Merkel, wir brauchen Ihre Hilfe", sagte er der Zeitung "Hessische Niedersächsische Allgemeine". Nach dem Beschluss des umstrittenen chinesischen Sicherheitsgesetzes für Hongkong vor einer Woche hatte Law die Sonderverwaltungsregion verlassen. Er werde seinen Einsatz auf internationaler Ebene fortsetzen, erklärte er auf Facebook. Seinen Aufenthaltsort wollte er nicht verraten. Laws prominenter Mitstreiter Joshua Wong will in Hongkong bleiben. Polen bestellt deutschen Diplomaten ein Das Außenministerium in Warschau hat den Geschäftsträger der deutschen Botschaft einbestellt. Die polnische Regierung wirft insbesondere dem Warschau-Korrespondenten der Zeitung "Die Welt" und dem deutsch-schweizerischen Boulevardblatt "Fakt" eine fehlerhafte und voreingenommene Berichterstattung im Vorfeld der Präsidentenstichwahl vor. Das habe man dem deutschen Diplomaten Knut Abraham deutlich gemacht, hieß es. Der konservative Amtsinhaber Andrzej Duda, der am Sonntag gegen den liberalen Herausforderer Rafal Trzaskowski antritt, hatte sich über eine negative Presse beklagt. Premier der Elfenbeinküste ist tot Der amtierende Regierungschef der Elfenbeinküste und Kandidat für die Präsidentschaftswahl im Oktober, Amadou Gon Coulibaly, ist überraschend verstorben. Nach einem Bericht des ivorischen Senders RTI erlitt der 61-Jährige während einer Kabinettssitzung einen Herzinfarkt. Coulibaly war vor sechs Tagen aus Frankreich zurückgekehrt, wo er sich zwei Monate lang ärztlich behandeln ließ. 2012 hatte er sich in Frankreich einer Herztransplantation unterzogen. "Ich bin wieder fit", verkündete Coulibaly bei seiner Ankunft in Abidjan in der vergangenen Woche. Gewaltsamer Tod von schwarzem Teenager in US-Anstalt sorgt für Empörung Nach dem gewaltsamen Tod des Afroamerikaners George Floyd in den USA beschäftigt jetzt ein anderer Vorfall die Öffentlichkeit. Ein Video zeigt, wie der 16-jährige Cornelius Fredericks Ende April in einer Anstalt im Bundesstaat Michigan von männlichen Mitarbeitern umgeworfen, auf den Boden gedrückt und gewürgt wird. Fredericks hatte zuvor ein Sandwich auf einen anderen Jungen in der Cafeteria geworfen. Er starb zwei Tage später. Der Anwalt seiner Familie erhob den Vorwurf, der 16-Jährige sei "exekutiert" worden. Man habe ihm Sauerstoff entzogen und sein Gehirn schwer geschädigt. Trump würdigt Beziehungen zwischen USA und Mexiko Trotz früherer Spannungen haben US-Präsident Donald Trump und der mexikanische Staatschef Andrés Manuel López Obrador die guten Beziehungen beider Länder bekräftigt. "Wir haben ein herausragendes Verhältnis", sagte Trump an der Seite von López Obrador im Rosengarten des Weißen Hauses. Im Wahlkampf hatte der US-Präsident wiederholt Stimmung gegen Mexikaner gemacht und sie als Kriminelle und Vergewaltiger verunglimpft. Mit dem Besuch im Weißen Haus wurde unter anderem das Inkrafttreten des neuen Freihandelsabkommens zwischen den USA, Mexiko und Kanada zu Monatsbeginn gewürdigt.

Invité Afrique
Invité Afrique - Venance Konan: «Ouattara considérait Gon Coulibaly comme son fils, son fidèle compagnon»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 9, 2020 4:36


Dauphin désigné par le président Alassane Ouattara, il était l’un des favoris pour la présidentielle d’octobre en Côte d’Ivoire. Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, est mort mercredi à l’âge de 61 ans. Venance Konan est journaliste, directeur de publication de Fraternité matin. Il revient sur le parcours politique de cet homme, sur les conséquences politiques de son décès. RFI : Amadou Gon Coulibaly était d’abord le fidèle d’entre les fidèles, le compagnon politique du président Ouattara. Venance Konan : Oui, dans son communiqué, le président a même dit qu’il est son fils. Et quand on connaît les relations entre les deux hommes, je crois qu’il le considérait vraiment comme son fils. Et Amadou Gon, aussi, considérait monsieur Ouattara comme son père, quelque part. D’autant plus que sa rencontre avec monsieur Ouattara date de l’année même où son père -son vrai père- est décédé. Donc monsieur Ouattara est devenu quelque part un père de substitution pour lui. C’est vraiment son très, très fidèle compagnon, effectivement. Le technocrate, le travailleur… Que faut-il retenir de lui ? Je crois qu’il était tout cela. Il était le technocrate, mais après il a été pris par la politique. Il a suivi les traces de son père qui avait été député pendant trente ans et dans le sillage de monsieur Ouattara, à qui il a voué une admiration sans bornes. Il était son conseiller technique. Et puis, lorsque le RDR a été créé -le parti qui soutenait monsieur Ouattara-, il a été membre fondateur et il a toujours été vraiment le plus proche collaborateur politique de monsieur Ouattara. Il a mené tous les combats avec lui. Il a été élu à Korhogo, dans son fief au nord, il a été maire… Il a été emprisonné, aussi, sous monsieur Bédié, pour des manifestations organisées en 1999. Ils étaient en prison, justement, lorsqu’il y a eu le coup d’État des militaires contre monsieur Bédié. C’est vrai que depuis deux mois et son départ en France pour des soins, les rumeurs avaient commencé à se propager. Allait-il revenir ? Pourrait-il faire campagne ? Effectivement, son départ en France d’il y a deux mois, a créé beaucoup de craintes au sein du RHDP. Les gens savaient qu’il avait des problèmes de santé, mais on ne savait pas que c’était aussi grave. Et de savoir qu’au milieu de cette pandémie de Covid-19 il a été obligé d’aller en France se faire soigner, a montré la réalité de son mal. Au départ, on avait pensé que c’était une affaire de quelques jours, mais cela a duré deux mois. Ses troupes ont été soulagées lorsqu’on l’a vu revenir. On avait cru que le danger était passé. On a montré les images… Cela a été une grande joie. C’est vrai, on l’a vu descendre de l’avion avec des pas hésitants, mais on s’est dit que c’est normal. Après deux mois de maladie,  c’est normal et l’espoir a repris. Mais malheureusement, voilà… C’est tombé comme un coup de massue et là ils sont encore sous le choc. À quelques mois de la présidentielle d’octobre, est-ce que l’on peut parler d’un véritable séisme pour le camp présidentiel ? Tout à fait, on peut le dire. Mais est-ce qu’il y avait un plan B ? Peut-être… Peut-être que depuis sa maladie et les deux mois qu’il a passés à Paris les a fait réfléchir à un plan B, mais on ne sait pas quel est ce plan B. C’est vrai que cela a été un séisme. Cela rebat totalement les cartes au niveau du RHDP mais aussi au niveau du pays et au niveau des autres partis. On s’attendait à un affrontement entre monsieur Gon et monsieur Bédié. Maintenant, il faut trouver quelqu’un d’autre. Toutes les stratégies doivent être revues de part et d’autre. Est-ce que le président Ouattara pourrait décider d’y aller ? C’est la grande question. Il a déjà annoncé publiquement qu’il se retirait. Est-ce qu’il reviendrait sur sa décision ? Ce n’est pas impossible, parce qu’il avait dit à Katiola, lorsqu’il était en visite dans le nord du pays, que si monsieur Bédié se présentait, il n’était pas impossible qu’il revienne. Monsieur Bédié a annoncé qu’il serait candidat. Maintenant que monsieur Gon n’est plus là, monsieur Ouattara pourrait réviser sa position. Qui sont les autres candidats potentiels ? Il y a le vice-président monsieur Duncan, il y a monsieur Mabri Toikeusse qui avait voulu. Je crois qu’il y a beaucoup d’autres, mais les deux noms qui reviennent le plus souvent sont Hamed Bakayoko et monsieur Patrick Achi, mais on peut l’élargir. Dans tous les cas, parmi les éventuels candidats, il faut que ce soit quelqu’un qui ait la totale confiance de monsieur Ouattara, pour ne pas avoir le problème qu’a eu dos Santos en Angola. Il ne suffit pas d’être compétent, il ne suffit pas d’être populaire. Il faut aussi que monsieur Ouattara puisse compter totalement sur vous pour ne pas être « dos Santorisé », si je peux me permettre ce terme. En tout cas, c’est un compte à rebours qui commence. Tout à fait… Il faut qu’ils aillent vite maintenant, parce qu’il reste moins de quatre mois. Les militants du RHDP s’étaient habitués à monsieur Gon. Il va falloir trouver quelqu’un d’autre et qu’ils commencent à faire campagne. Le temps court.

Appels sur l'actualité
Appels sur l'actualité - [Vos réactions] Côte d'Ivoire: décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 9, 2020 19:30


Après le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly en Côte d'Ivoire, quelle image garderez-vous de lui ?À 4 mois de la présidentielle, quelles peuvent être les conséquences politiques ? Qui peut désormais porter les couleurs du RHDP à la présidentielle d'octobre 2020 ? Pour participer à l'émission, contactez-nous :* Par téléphone :de France : 09 693 693 70de l'étranger : 33 9 693 693 70  Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays)Pour nous suivre :* Facebook : Rfi appels sur l’actualité* Twitter : @appelsactu

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: Rwanda, la Cour d’appel de Paris rejette le recours des familles des victimes de l’attentat du 6 avril 1994

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 3, 2020 4:10


À la Une de la presse Afrique, le Rwanda, avec la Cour d’appel à Paris qui rejette le recours formé par les familles des victimes de l’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion du président Juvénal Habyarimana. La Cour d’appel de Paris, en effet, vient de confirmer le non-lieu pris en son temps par la justice française, soit de rouvrir ce dossier. « La justice française va-t-elle relancer les investigations sur l’évènement déclencheur du génocide au Rwanda de 1994, l’attentat contre l’avion du président Juvénal Habyarimana ? », se demandait pourtant avec fébrilité Maghreb Online, en rapportant sans plus de commentaire le résumé de cette affaire dressé par la radio-télévision belge. Ce site marocain rappellait donc sobrement : - que cet attentat « est considéré comme le déclencheur du génocide qui fit plus de 800.000 morts selon l’ONU, principalement dans la minorité tutsie » ; - que, le 21 décembre 2018, les juges d’instruction avaient décidé « d’abandonner les poursuites contre neuf membres ou anciens membres de l’entourage » du président rwandais Paul Kagame ; - et que les familles des victimes de l’attentat, « et notamment de l’équipage français », avaient fait appel de cette décision. De son côté, le site de Jeune Afrique avait mis hier en ligne son dernier entretien avec Paul Kagamé. Le président rwandais y prévenait que « vouloir rouvrir un dossier classé, c’est vouloir créer des problèmes ». Une menace sur les relations franco-rwandaises qui « risquent fort d’en pâtir d’une manière ou d’une autre », disait-il à Jeune Afrique (nous en avons du reste parlé dimanche dernier avec François Soudan dans « La Une de Jeune Afrique »). À la Une également, le retour au bercail d’Amadou Gon Coulibaly en Côte d’Ivoire : Le Premier ministre ivoirien est rentré hier à Abidjan, après avoir été évacué en urgence le 2 mai vers Paris, où il avait été traité à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Et ce matin, en Côte d’Ivoire, la presse proche du pouvoir pavoise. « Gon, Fotamana ! », lance ainsi le journal Le Mandat, étant précisé qu’en langue sénoufo, « Fotamana » signifie « bienvenue ». À la Une  du journal gouvernemental Fraternité Matin, AGC dit qu’il est de retour «  pour prendre (sa) place auprès du Président Ouattara ». Sur celle de L’Intelligent d’Abidjan, le Premier ministre ivoirien assure qu’il est « en forme ! ». En forme ? Le quotidien Le Nouveau Réveil souligne cependant que son contrôle médical a été « très long ». Et cet autre journal proche du PDCI qu’est L’Héritage l’a trouvé « très affaibli et amaigri » à sa descente d’avion. En tout cas, son absence commençait aussi à « faire jaser dans sa propre famille politique, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la paix et la démocratie (RHDP), où les rangs ne sont pas aussi serrés que ça », souligne, au Burkina Faso, le journal Wakat Sera. Lequel quotidien ougalais se demande si AGC a « les forces nécessaires pour engager la bataille décisive devant le conduire au palais du Plateau ? (…) Car la route est encore longue, et parsemée de nombreuses étapes dont l’épuisante campagne électorale. Sillonner ne serait-ce que les grandes régions de la Côte d’Ivoire et tenir des meetings de plusieurs heures devant des foules chauffées à blanc, est loin d’être une sinécure, prévient Wakat Sera. Sans oublier les sollicitations des médias et les répliques à asséner aux camps d’en face qui ne lui laissera aucun répit. (…) Et il faudra certainement plus que le discours classique de campagne pour désarçonner des adversaires prêts à unir leurs forces pour faire mordre la poussière au RHDP ». Alors, que se passera-t-il une fois Amadou Gon Coulibaly officiellement investi candidat du RHDP à l’élection présidentielle ? Selon Jeune Afrique, « le Premier ministre ivoirien devrait quitter la Primature pour se consacrer pleinement à sa campagne », et le secrétaire général de la présidence Patrick Achi « est régulièrement cité pour lui succéder ». Mais selon La Lettre du Continent, le nom (de Patrick Achi mais aussi du ministre de la Défense Hamed Bakayoko, qui a assuré son intérim depuis le 2 mai dernier) « circule déjà dans l’entourage du chef de l’Etat pour le poste de premier ministre en cas de victoire d’Amadou Gon Coulibaly à l’automne ».

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: Alassane Ouattara rebat les cartes au sommet de l’État

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 14, 2020 4:10


Le président ivoirien a procédé hier mercredi à un important remaniement ministériel. Officiellement, un réaménagement technique mais en fait, cette nouvelle valse ministérielle pourrait bien s'inscrire dans la perspective de la présidentielle d'octobre prochain, à laquelle, faut-il le rappeler l'actuel chef de l'Etat ne se présentera pas. « À 5 mois de la prochaine présidentielle sauf cataclysme, Alassane Ouattara vient de procéder à un réaménagement technique du gouvernement pour mettre en place son équipe commando, relève le site d'information ivoirien Le Point Sur. Albert Toikeusse Mabri, président de l'UDPCI, l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire, et 2e vice-président du RHDP, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, est l’un des ministres qui paye cash les frais de ce réaménagement. » Pourquoi ? Eh bien, répond Le Point Sur, « parce qu'il avait boudé en mars dernier le choix du candidat du RHDP à la présidentielle, à savoir le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. Depuis, il était dans le viseur des décideurs. Et, commente le site ivoirien, le jeu perfide auquel il s’est adonné avec le parti au pouvoir le rattrape. Un jeu qui pouvait s’accepter partout, mais pas dans une association disciplinée. » D'ailleurs l'intéressé exprime son soulagement... « Je suis maintenant libéré », affirme Albert Toikeusse Mabri dans les colonnes de l'Infodrome. « Limogeage brutal, réaction immédiate, commente le site. Albert Mabri Toikeusse voit dans la décision du chef de l’État une occasion de lui rendre sa liberté d’action. Pour ainsi dire, il sort de la servitude du gouvernement et du RHDP pour mener désormais son combat, celui, de la fonction suprême. » Les rangs présidentiels se clairsèment... En tout cas, certes, le président Ouattara fait le ménage, mais il se retrouve esseulé... C'est du moins l'analyse du Pays au Burkina voisin : « le constat qui se dégage, c’est qu’après avoir rompu avec le PDCI-RDA de Henri Konan Bédié, ADO est en train de perdre des soutiens ou des militants et pas des moindres. On peut citer, entre autres, Guillaume Soro, récemment condamné à 20 ans de réclusion (par contumace), Marcel Amon Tanoh et désormais Albert Toikeusse Mabri, qui ne comptent pas pour du beurre. Ne s’achemine-t-on pas petit à petit vers une opération barracuda contre le RHDP ? L’avenir nous le dira. » Amadou Gon Coulibaly toujours en piste ? Pour Aujourd'hui, autre quotidien burkinabé, Alasane Ouattara continue de huiler la machine électorale... « Première leçon de ce lifting gouvernemental : bien que loin de la Côte d’Ivoire, en convalescence à Paris, Amadou Gon Coulibaly tient toujours son gouvernement, dont il est le primus inter pares. Et pour sa part, poursuit Aujourd'hui, le président ivoirien a voulu, en opérant ce jeu de chaises musicales, réaffirmer que son Premier ministre reste et demeure le cornac du RHDP pour la présidentielle dans 5 mois. La seconde leçon de cette pichenette ministérielle, pointe encore le quotidien ouagalais, est que Ouattara ouvre tous les fronts qui peuvent nuire à son ambition du 31 octobre. Et il n’y avait pas que Soro dans son viseur. Tous ceux qui ont des velléités ou qui contestent sournoisement ou ouvertement le cap du 31 octobre, tel que campé par Ouattara, passent à la trappe. » Ou pas ? Enfin, Jeune Afrique a une toute autre analyse... D'après l'hebdomadaire, le Premier ministre et dauphin présidentiel Amadou Gon Coulibaly serait lui aussi sur le départ... Jeune Afrique croit en effet savoir qu'Alasane Ouattara envisage de nommer un nouveau Premier ministre et successeur potentiel... Il s'agirait de Patrick Achi, secrétaire général de la présidence depuis janvier 2017. « Patrick Achi est devenu l’un des hommes de confiance du président, précise Jeune Afrique. Il connaît bien les grands dossiers et pilote notamment, depuis plusieurs années, l’Agenda 2030, la stratégie de développement du pays. » Au sein du RHDP, il est chargé d’élaborer le programme d'Amadou Gon Coulibaly. Les deux hommes se connaissent très bien bien et « se vouent une confiance mutuelle », toujours selon l'hebdomadaire. Alors Patrick Achi va-t-il prendre la place d'Amadou Gon Coulibaly ? Pour l'instant, rien n'est officiel...

Revue de presse française
Revue de presse française - À la Une: le saut dans l'inconnu du déconfinement

Revue de presse française

Play Episode Listen Later May 10, 2020 5:09


Saut dans l’inconnu, c’est bien le sentiment des Français. Selon une enquête Ifop que publie Le Parisien Dimanche, « 53 % des Français estiment que le plus grand risque pour eux et leurs proches est d’être infecté par le (coronavirus). Tandis que, pour 47 % des sondés, ce sont les conséquences économiques de la crise qui sont la plus grande source d’inquiétude ». Selon cette enquête Ifop, « 54 % des personnes les plus aisées estiment qu’il vaut mieux un retour rapide à la vie normale, quitte à assumer un plus grand risque sanitaire, pour protéger l’économie. Le contraire pour 73 % des plus pauvres qui militent pour un excès de mesures sanitaires même si cela entraîne une aggravation de la crise économique », signale Le Parisien Dimanche. Le pari est immense, à l’école surtout : « Demain, c’est le jour J », décompte Le Journal du Dimanche, à la Une duquel le ministre de l’Éducation nationale lance un regard qui se veut confiant. Et le lecteur du JDD aura vite traduit que, derrière cette apparente assurance, Jean-Michel Blanquer tente probablement de dissimuler la tension de cette insolite « rentrée » des classes que, dans Le JDD, le ministre préfère appeler la « reprise ». Et Jean-Michel Blanquer joue gros. Car c’est lui qui a pris la décision de rouvrir les écoles malgré l’avis du conseil scientifique qui préconisait de les rouvrir en septembre à cause de la menace du coronavirus sur la santé des élèves et de leur famille : Le moins que l’on puisse dire en tout cas, est que, plus que jamais, le très communicant Blanquer communique à tout va. Dans Le JDD encore ce matin, et même dans Elle quelques jours plus tôt. Dans sa vraie plaidoirie à ce magazine féminin, Jean-Michel Blanquer signale ainsi au présumé lectorat de mamans que, durant le confinement, 4% des élèves ont « disparu des écrans radars, soit 500 000 élèves » ! Il fallait rouvrir les classes explique-t-il, car fermer l’école pendant plus de six mois, c’était « courir le risque d’une déscolarisation de dizaines de milliers d’enfants. On ne meurt pas que du Covid-19, justifie donc le ministre de l’Éducation dans Elle. Il y a les violences intrafamiliales et le décrochage scolaire a des conséquences dramatiques. (…) Il faut raisonner a contrario, argumente-t-il. Est-ce qu’on resterait chez soi jusqu’à ce qu’un vaccin soit trouvé ? C’est inimaginable. » Dans l’hebdomadaire L’Obs, un conseiller du ministre l’admet. « Si jean-Michel Blanquer a fait "des pieds et des mains" pour obtenir du président (Macron) une rentrée en mai (…) c’est qu’il est intimement persuadé des bienfaits de la scolarisation… et de sa propre politique pour lutter contre la difficulté scolaire ». Mais cette crise du coronavirus « aura vu l’étoile (de Jean-Michel Blanquer) pâlir chez les enseignants. Mais aussi au sein de la macronie », pointe L’Obs. Alors si la France vit aujourd’hui son dernier jour sous cloche, c’est à se demander en lisant L’Obs, si le ministre de l’Éducation ne va pas, très vite, se faire sonner les cloches… En Afrique, sous couvert de venir en aide aux populations, la pandémie de coronavirus a alimenté la récupération politique de certains dirigeants : Bidons d’huile ou sacs de pâtes offerts dans les quartiers à grands renforts de tambours et trompettes. Et goodies aussi, parfois, à l’effigie du très généreux, très désintéressé et très très démocratique donateur. L’Express rapporte ainsi qu’en Côte d’Ivoire, « le visage rond du Premier ministre ivoirien ainsi que ses initiales – "AGC", pour Amadou Gon Coulibaly – s’affichent sur des seaux pour se laver les mains, des bouteilles de savon liquide et des sacs de riz. Les photos de la distribution de kits d’aide à des familles frappées par la crise sanitaire en Côte d’Ivoire ont (…) provoqué la polémique », pointe L’Express. "Une opération de propagande électorale ! Ne politisons pas la pandémie du coronavirus", a dénoncé le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (…) Gêné aux entournures, le cabinet du Premier ministre a assuré que l’image du dirigeant avait été utilisée "sans son autorisation préalable" par des élus locaux qui cherchaient à se faire bien voir », complète L’Express. La Côte d’Ivoire, mais pas que… : Cet hebdomadaire signale en effet qu’au Gabon, le président Ali Bongo, aurait ainsi créé « sur ses propres deniers » un fonds de 2,1 milliards de francs CFA (3,2 millions d’euros) pour rembourser les frais médicaux des ménages les plus fragiles. « Mais, comme son père et prédécesseur, Omar, il aurait tendance à confondre les finances publiques avec sa bourse personnelle », énonce L’Express. Magazine dans lequel Séverin Kouamé, enseignant-chercheur à l’université de Bouaké, explique que « ces gouvernants profitent du fait qu’une bonne partie des électeurs sont analphabètes. Ils misent sur une solidarité de l’émotion et du ventre plutôt que sur un programme politique », reprend L’Express.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: Guillaume Soro rattrapé par l’assassinat d’« IB »

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 8, 2020 4:15


C’est Mediapart qui le révélait hier jeudi. L’ex-chef de la rébellion ivoirienne est en effet visé par une plainte pour « torture, assassinat et crimes de guerre ». Déposée hier par des plaignants « de nationalités ivoirienne et française » devant le doyen des juges d’instruction du pôle crimes contre l’humanité du tribunal de grande instance de Paris, cette plainte vise à gravement incriminer Guillaume Soro, l’accusant d’avoir « commandité, en 2004 et 2011, la mort de cinq (…) membres ou ex-membres de la rébellion, dont (…) Ibrahima Coulibaly, surnommé « IB », qui aurait été, selon la plainte, victime d’une « traque » et « d’un guet-apens minutieusement préparé », énonce Mediapart. Lequel journal en ligne pointe dans ladite plainte le caractère « prémédité » du « meurtre » d’IB, dont il ne ferait, selon ce document cité par Mediapart, « guère de doute qu’il puisse être imputé aux agents de Guillaume Soro ». De sanglantes accusations que, ça va de soi, la défense de Guillaume Soro conteste. Dans Mediapart, l’un de ses avocats s’insurge. Selon William Bourdon, cette plainte transmise est « une riposte pathétique de l’État ivoirien qui ne sait plus quoi faire, qui perd son sang-froid », dit Maître Bourdon à Mediapart. Point de vue partagé à Abidjan par le quotidien Aujourd’hui. Journal selon lequel Guillaume Soro « fait face (…) à une avalanche de procédures judicaires qu’on ne peut pas dire imméritées, puisque ses anciens camarades exploitent à leur profit des affaires qui paraissaient normales au moment où tout allait bien entre eux », énonce Aujourd’hui. Ouattara et le fantôme d’IB Oui, mais ce dossier « implique plusieurs ex-Comzones devenus aujourd’hui de hauts gradés de l’armée régulière actuelle, les Forces Armées de Côte d’Ivoire », complète Abidjan.net. Ce journal ivoirien en ligne cite nommément « des officiers tels feu Issiaka Wattara dit ' Wattao ', ex-colonel major, et sous-chef d’état-major, décédé début janvier, qui dirigeait les troupes ' Anaconda ' de Bouaké, Chérif Ousmane, actuel sous-chef d’état-major de l’armée de terre, redoutable patron, à l’époque des faits, de la ' Compagnie Guépard ', et surtout Martin Fofié Kouakou, lieutenant-colonel actuellement, à qui on prêterait le crime de dizaine de partisans de feu IB étouffés dans un conteneur exposé dans la savane par ses guerriers de la compagnie ' Fansara ' à Korhogo ». Ce journal ivoirien en ligne prévient que « ressusciter ces affaires mettra systématiquement dans le collimateur de la justice française tous ces (…) piliers de l’Armée ivoirienne sous le pouvoir Ouattara ». Un dossier qui, selon Abidjan.net, soulève des « questions (qui) pourraient orienter les regards des juges indubitablement vers le chef d’Etat d’alors et chef suprême de l’Armée dont répondait le Premier ministre et ministre de la Défense. S’il jouit encore de l’immunité au pouvoir, dans un peu plus de 5 mois, fin octobre 2020, l’actuel tenant de l’Exécutif ivoirien serait en fin de mandat et ne pourra plus bénéficier de ce parapluie. Ainsi, dans le cas où ce dossier inattendu trainerait en longueur, ceci pourrait l'entraîner devant la justice pour s’expliquer sur ces faits », prévient Abidjan.net. Avant de lâcher ce soupir : « une rébellion finit toujours par manger ses propres enfants ». Amadou Gon Coulibaly, le dernier combat ? Autre souci de taille pour le régime Ouattara, l’état de santé du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, toujours à Paris, officiellement pour examens médicaux. Mais quel que soit l’état de santé du candidat du RHDP, la coalition gouvernementale au pouvoir en Côte d’Ivoire, à Ouagadougou, le journal Wakat Sera a comme un doute au sujet de son devenir. Ce quotidien ouagalais se demande en effet si l’organisme d’Amadou Gon Coulibaly pourra bien supporter « l’harassante campagne électorale d’une présidentielle ». Selon Wakat Sera, cette « grande question » doit sans doute « bien embarrasser au QG du RHDP, parti au sein duquel les ambitions d’autres présidentiables, s’aiguisent de plus en plus. Ainsi bouillonne la marmite politique en Côte d’Ivoire », soupire Wakat Sera.

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Revue de presse Afrique - À la Une : vingt ans de prison pour Guillaume Soro

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 29, 2020 4:12


L’ancien chef de la rébellion ivoirienne Guillaume Soro, candidat à la présidentielle d’octobre 2020, a été condamné hier à vingt ans de prison pour 'recel de détournement de deniers publics' et 'blanchiment de capitaux' par le tribunal correctionnel d’Abidjan au terme d’une audience boycottée par ses avocats. Guillaume Soro est accusé d’avoir acheté en 2007 sa résidence d’Abidjan avec des fonds publics. Un nouveau mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de l’ancien président de l’Assemblée nationale qui, sauf appel fructueux, se voit ainsi interdit de se présenter à la présidentielle d’octobre. « Guillaume Soro condamné à 20 ans de prison », titre sobrement Fraternité Matin qui se contente de faire état de cette condamnation en page 12. L'Intelligent, autre quotidien abidjanais, publie la réaction officielle de l'intéressé qui vit en France : « la parodie de procès à laquelle nous avons as­sisté ce jour est la preuve ultime que l’État de droit est définitivement enterré par Alassane Ouattara, affirme Guillaume Soro. Je considère ce verdict comme un non-événement, je maintiens ma candidature à la prési­dentielle. Nous la gagnerons, c'est une certi­tude. » Un « dédommagement » Alors, il est utile de revenir sur le fond de l'affaire : l'achat de cette fameuse villa... « C’est l’achat en 2007 de sa résidence de Marcory Résidentiel, un quartier huppé d’Abidjan, pour un peu plus d’un milliard et demi de francs CFA, qui est le fait principal reproché à Soro, alors Premier ministre, rappelle le site ivoirien Le Point Sur. Selon l’accusation, cette villa a été acquise par Soro via une société civile immobilière, la SCI Ebure, grâce à des fonds du trésor public ivoirien. » Pour sa part, rapporte Jeune Afrique, « l’entourage de Soro explique que ce dernier a reçu cet argent dans le cadre d’une opération de dédommagement engagée sous la présidence de Laurent Gbagbo. En effet, après les accords de paix de Ouagadougou (en 2007), plusieurs personnalités ivoiriennes et étrangères, dont les biens avaient été dégradés par des 'patriotes', ont ainsi été dédommagées. Outre Soro, l’épouse de Blaise Compaoré, Chantal, ainsi qu’Alassane Ouattara (lui-même...), ont bénéficié de ce dédommagement. L’opération avait été encadrée par Charles Koffi Diby, alors ministre de l’Économie et des Finances (…) et par Marcel Amon-Tanoh, alors ministre de l’Urbanisme. » Guéguerres politiques La presse burkinabé, qui suit de très près l'actualité du voisin ivoiren, est sceptique... « Un mandat d’arrêt, suivi d'un procès avec une lourde condamnation d’un candidat déclaré à une présidentielle, surtout à quelques encablures de cette échéance, ne peut que susciter interrogations et supputations, estime Aujourd'hui. Non pas que Soro ne soit pas un justiciable comme tout Ivoirien, il l’est doublement même, car un crime économique d’un haut responsable s’apparente à une haute trahison et doit être réprimé. Mais depuis qu’il a refusé d’adhérer au RHDP, on l’aura constaté, entre Soro et Ouattara, c’était la guerre, feutrée d’abord puis frontale ensuite, via les médias et les réseaux sociaux. » Hasard du calendrier ? Le Pays, toujours à Ouagadougou, s'interroge également : « on peut se demander pourquoi c’est maintenant que ces questions de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux, sont mises en avant. Est-ce à dire que durant tout le temps où Soro se tenait sagement dans les rangs du pouvoir, il était blanc comme neige ? Bien malin qui saurait répondre à cette question. Mais, en attendant, poursuit le quotidien burkinabé, il est difficile de croire que ces dossiers sales n’ont pas été opportunément sortis pour les besoins de la cause. Car, le président Ouattara n’a jamais cessé de faire comprendre à celui qui était, jusqu’à une certaine époque, considéré à tort ou à raison comme son 'filleul', que son avenir était au sein du RHDP. Et si le chef de l’État a vécu la fronde de son ex-protégé, suite à leur brouille, comme un affront, conclut Le Pays, on peut bien se demander si ceci n’explique pas cela. » Et du coup, relève enfin WakatSéra, « Ouattara balaie et nettoie la route pour son candidat, son actuel Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly qui, sauf retournement de situation, sortira des urnes de la présidentielle, prévue pour la fin octobre de cette année. »