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Gheriane “Kareen” Ulysse se yon fanm ekstraòdinè ki te kite lavi konfòtab li Ozetazini pou l tounen Cité Soleil, Ayiti, epi kontinye travay papa li te kòmanse: Centre Hospitalier de Fontaine. Nan entèvyou sa a ki plen emosyon, Kareen rakonte sakrifis li fè kòm manman, pitit fi, ak lidè. Li pataje jan li jere lopital la, jan li jwen finansman, epi jan li kontinye batay chak jou pou amelyore lasante ak edikasyon nan kominote ki pi marginalize yo. Misyon li se mete yon lopital ak yon inivèsite nan chak depatman an Ayiti, epi kreye yon sistèm ki fonksyone, ki fyab, e ki bay moun espwa.
La suppression du statut de protection temporaire (TPS) pour les Vénézuéliens aux États-Unis plonge des milliers de migrants dans l'incertitude. Comment cette communauté se prépare à de possibles expulsions ? Nous en avons parlé avec certains d'entre eux. Hector Arguizones, président de l'association VIA (Venezuelans and Immigrants Aid), tente d'apporter des réponses à travers des visioconférences très suivies. Il alerte sur les conséquences dramatiques de cette suppression : près de 300 000 personnes risquent l'expulsion vers le Venezuela, un pays où la situation ne cesse de se dégrader, notamment en matière d'économie, de santé et de sécurité, particulièrement pour les opposants politiques. Pourtant, l'administration Trump justifie sa décision en affirmant que les conditions au Venezuela se sont améliorées, un constat vivement contesté par la communauté vénézuélienne aux États-Unis.Face à cette situation, Nicolas Maduro appelle ses compatriotes à rentrer au Venezuela, mais la majorité des migrants refuse cette option. Certains envisagent même de quitter les États-Unis par leurs propres moyens, faute de passeport ou de visa pour un autre pays. Le désespoir est palpable : certains songent à traverser illégalement la frontière mexicaine, malgré les risques encourus. En attendant l'expiration officielle du TPS le 7 avril, les Vénézuéliens multiplient les demandes d'asile pour tenter d'éviter l'expulsion, tandis que les visioconférences d'Hector Arguizones restent un ultime recours pour obtenir des réponses et du soutien. Un dossier réalisé par Lila Olkinuora.Au Venezuela, la presse d'opposition alerte sur la situation des prisonniers politiquesSelon l'ONG Foro Penal, citée par El Nacional, plus de 1 000 personnes sont encore détenues pour s'être opposées au régime chaviste, notamment après la réélection de Nicolás Maduro en juin 2024, jugée illégitime selon elles. La mère d'un jeune détenu affirme dans le journal que les autorités l'ont menacée afin qu'elle ne se mobilise pas pour son fils, sous peine de représailles contre ce dernier. Elle évoque également la difficulté de trouver des médicaments pour le traitement de son fils, qui ne reçoit visiblement aucune aide médicale en prison.Malgré les menaces et les intimidations des autorités, les familles continuent à manifester pour exiger la libération de leurs proches.Les États-Unis suppriment des programmes soutenant l'opposition aux régimes autoritaires Aux États-Unis, les coupes budgétaires se poursuivent. Le département d'État a brusquement annulé des programmes d'aide à l'étranger qui soutiennent des militants de l'opposition en Amérique Latine. D'après le Miami Herald, ces projets concernaient les prisonniers politiques à Cuba, les groupes religieux s'opposant au président nicaraguayen Daniel Ortega et des militants anti Maduro au Venezuela. Les financements de ces groupes ont été annulés parce que le département d'État a conclu qu'ils n'étaient pas dans « l'intérêt national » des États-Unis.Une nouvelle politique étrangère américaine« La destruction de l'U.S.A.I.D. La menace de faire du Canada le 51è État. L'humiliation de l'Ukraine. Que se passe-t-il avec la politique étrangère américaine ? », s'interroge le New York Times. Est-elle désormais motivée par la cupidité personnelle de Donald Trump ou par son penchant pour les dictateurs ? Selon le New York Times, ce qui pousse le président à ces changements radicaux, « ce n'est pas la richesse ou l'idéologie d'un pays, mais sa puissance. Il croit dans la domination des faibles et dans la déférence à l'égard des forts. C'est une stratégie vieille comme le monde. On l'appelle le réalisme ».En fait, tout part de l'idée que l'ordre mondial international libéral n'a été possible que grâce à la puissance militaire des États-Unis et que les Américains ne veulent plus payer la facture. C'est le constat dressé par cette administration et dont elle a tiré les conséquences, poursuit le New York Times. Il s'agit d'un réalisme grossier, non stratégique, un « réalisme néandertalien », selon la formule du politologue Stephen Walt. « Les réalistes en relations internationales voient le monde comme un endroit brutal et anarchique. Pour eux, la sécurité ne vient pas de la promotion de la démocratie et de la mise en place des règles internationales mais du fait d'être le plus fort des tyrans - et d'éviter les batailles avec d'autres tyrans. Dans cette logique, Donald Trump veut éviter une guerre avec la Russie. Cela signifie qu'il faudra endurcir nos cœurs face à la détresse de l'Ukraine », écrit le New York Times.Haïti : comment le gouvernement a négocié avec les gangs la réouverture d'un hôpitalC'est une enquête réalisée par le journal en ligne AyiboPost et dont nous parlons avec l'auteur Fenel Pélissier. Il nous parle des négociations que les autorités ont menées avec des gangs pour rouvrir l'Hôpital de Chancerelles au cœur de Cité Soleil. Journal de la 1èreLancement réussi de la fusée Ariane 6 en Guyane.
Send us a textWhat does it mean to truly connect in a world that's becoming more digital by the day?Asger Leth is a Danish filmmaker, writer, and creative visionary known for his documentary and feature filmmaking work. He gained international recognition for Ghosts of Cité Soleil (2006), a gripping documentary set in Haiti, and later directed the Hollywood thriller Man on a Ledge (2012). Asger has spent years living and working globally with a background deeply rooted in storytelling and cinema. In this episode, filmmaker and creative visionary Asger Leth shares his journey from a restless nomadic life to creating Lakehouse,a cultural and community space in Copenhagen designed to unite people through dialogue, creativity, and shared experiences.We dive into:Why some people need movement while others need stabilityThe role of risk and uncertainty in a fulfilling lifeHow AI and the internet are reshaping how we trust informationWhy real-life spaces like Lakehouse are more necessary than everFrom filmmaking to philosophy, from travel to deep discussions, this episode is an exploration of what it means to be truly present, connected, and engaged with the world.
Morning Light was delighted to welcome back Sister Paesie from the Kizito Family mission in Haiti with an update on her schools and students in Cité Soleil.
L'organisation Amnesty International a documenté l'ampleur des violences infligées aux enfants à Port-au-Prince et dans d'autres zones comme Cité Soleil et Croix-des-Bouquets. Nous en parlons avec Anne Savinel-Barras, présidente d'Amnesty Internationale France. Amnesty International dénonce une véritable offensive contre l'enfance en Haïti, avec des enfants âgés de 12 à 17 ans. Ces enfants sont victimes de trois types majeurs de violations, selon la présidente d'Amnesty International France. Des violences armées, avec de nombreux enfants qui sont blessés ou tués par des tirs aveugles lors des affrontements entre gangs. Ces victimes sont souvent des civils sans lien avec les combats.Il y a aussi des violences sexuellesnotamment contre les filles qui sont enlevées et violées par des gangs, parfois même lors de trajets scolaires. Certaines sont soumises à l'exploitation sexuelle, tombent enceintes, et se retrouvent démunies face à l'interdiction de l'avortement en Haïti. Et il y a également le recrutement forcé : des garçons, mais aussi des filles, sont contraints de collaborer avec les gangs. Ils sont utilisés comme espions ou messagers, souvent sous la menace ou attirés par l'argent, dans un contexte de grande pauvreté.Ces enfants vivent dans une peur constante : celle des gangs, de la police, des habitants organisés en milices d'autodéfense, et des bandes rivales. Anne Savinel-Barras qualifie cette situation de traite des êtres humains. Elle précise que malgré des alertes adressées au Premier ministre de transition, son organisation n'a reçu aucune réponse. États-Unis : Elon Musk défend la réforme de l'administrationLe New York Times n'est pas convaincu par les explications de l'homme le plus riche du monde, interviewé hier (11 février 2025) par la presse dans le Bureau ovale de la Maison Blanche. Ses affirmations sur des fraudes au sein de l'administration fédérale « ne peuvent pas être vérifiées ». Quant à la transparence supposée de la commission DOGE, le journal émet des doutes. En réalité, écrit le New York Times, l'équipe d'Elon Musk opère dans le plus grand secret : elle surprend les employés fédéraux en se rendant à l'improviste dans les agences et en accédant à des systèmes de données sensibles.Selon un ancien haut fonctionnaire ayant travaillé sous les présidences Reagan et Bush père, le travail de la commission DOGE est tout simplement anticonstitutionnel. « Il fait fi de deux principes fondamentaux de notre gouvernement », explique-t-il dans le Washington Post. « Nous sommes une nation fondée sur les lois : c'est le Congrès qui contrôle les dépenses et adopte les lois. Le président doit exécuter fidèlement les lois du Congrès et gérer les agences exécutives conformément à la Constitution, et non pas par un droit divin ou un pouvoir absolu. »En tout cas, selon le Washington Post, le décret que Donald Trump a signé hier prévoit des réductions substantielles des effectifs fédéraux. Il ordonne aux agences américaines de travailler en étroite collaboration avec Elon Musk afin de réduire le nombre de fonctionnaires.L'inquiétude des fonctionnairesLe journal en ligne Politico a pu interroger quatre fonctionnaires fédéraux. Ils décrivent une ambiance anxiogène au sein de leur administration. L'équipe d'Elon Musk a « investi les agences fédérales pour évaluer la productivité des employés ». Nombre d'entre eux, après avoir rencontré les « lieutenants du milliardaire », craignent que les postes jugés incompatibles avec le style de travail de la Silicon Valley soient menacés.« Les entretiens sont tendus », explique un fonctionnaire à Politico. « On a peur de prononcer un mot qui pourrait nous être fatal. » Lors de ces entretiens, aucune attention n'est portée à l'expérience des personnes. Ce qui compte, selon les employés interrogés, c'est la loyauté envers la nouvelle administration. Pour mener à bien cette réforme, la commission d'Elon Musk a recours à des outils d'intelligence artificielle, censés améliorer la productivité des fonctionnaires, d'après Politico. Journal de 13hEn Martinique, le nouveau préfet déclare qu'aucune rencontre n'est prévue pour l'instant avec le chef de file de la contestation contre la vie chère.
C'est la question que se pose la presse nord-américaine après que Donald Trump a suspendu, pour un mois, son projet d'imposition de droits de douane au Canada et au Mexique. « Qu'est-ce que Donald Trump cherche à obtenir du Canada et du Mexique ? », s'interroge The New York Times. Selon le journal, le président américain a toujours assumé son intention « d'utiliser les tarifs douaniers comme un levier économique contre les pays qui refusent de céder à ses exigences ». Pourtant, il reste flou sur la nature exacte de ces exigences — une stratégie qui lui permet de revendiquer une victoire à tout moment.Donald Trump affirme vouloir stopper les flux migratoires à la frontière et limiter l'exportation de Fentanyl. Mais, comme le souligne The New York Times, « il n'a fixé que des critères vagues pour mesurer la coopération de ces deux pays ». Difficile, donc, d'évaluer l'impact réel des concessions obtenues : côté canadien, la création d'une force spéciale conjointe contre le crime organisé et le blanchiment d'argent ; côté mexicain, le déploiement de 10 000 membres de la Garde nationale pour renforcer le contrôle aux frontières. Le démantèlement de l'agence de développement USAIDSon site officiel reste fermé. Officiellement, le secrétaire d'État Marco Rubio a pris la direction de l'agence, mais son avenir demeure incertain. Dans les colonnes du Washington Post, le sénateur démocrate Chris Coons plaide pour son maintien : « Notre aide internationale nous permet de nous faire des alliés, de renforcer notre leadership et de neutraliser les menaces à distance. Les programmes de l'agence jouent un rôle clé dans la lutte contre les pandémies et le terrorisme. » Et il conclut : « USAID n'est pas une agence parfaite. Si l'administration Trump souhaite discuter de réformes, je suis prêt à en parler. Mais ce qu'elle fait actuellement n'est pas une réforme, c'est une destruction. Et ce sont les Américains qui en paieront le prix. » Le Salvador propose d'accueillir des prisonniers détenus aux États-UnisC'est à la une de La Prensa Gráfica. Le président salvadorien Nayib Bukele a annoncé hier (3 février 2025) qu'il accepterait l'expulsion vers son pays de migrants en situation irrégulière ayant commis des crimes graves aux États-Unis. Il a également proposé d'accueillir dans ses prisons des criminels américains actuellement incarcérés aux États-Unis.Mais El Faro s'interroge : le Salvador a-t-il les capacités d'absorber un afflux massif de détenus ? Nayib Bukele assure que chaque prisonnier accueilli fera l'objet d'une compensation financière versée par Washington, ce qui garantirait la viabilité du système carcéral salvadorien.Sur ce point, CNN rappelle que le département d'État américain met en garde les voyageurs contre les conditions de détention difficiles au Salvador, où les prisonniers n'auraient pas toujours accès à une procédure régulière.La grande question est de savoir si le Salvador est prêt à recevoir un flux plus important d'expulsions, non seulement de Salvadoriens sans papiers détenus sur le territoire américain, mais aussi de demandeurs d'asile. En 2024, les États-Unis étaient le pays qui comptait le plus grand nombre de demandes d'asile au monde, selon les données des Nations unies, avec plus de 3,1 millions de demandeurs d'asile. Parmi eux, 115 460 demandes émanaient de Salvadoriens, ce qui place les États-Unis au quatrième rang des pays d'Amérique centrale en termes de nombre de demandeurs d'asile, après le Nicaragua, le Honduras et le Guatemala.Trois spécialistes consultés par El Faro doutent de la capacité du pays à accueillir davantage de personnes. Les plus pessimistes affirment qu'il n'y a pas de conditions sociales ou économiques pour absorber plus de personnes, entre autres parce que la pauvreté a augmenté de 22,8 % en 2019 à 27,2 % en 2023, selon l'enquête sur les ménages et les usages multiples. Cela signifie que 21,1 % de la population ne dispose pas d'un revenu suffisant pour acheter un panier alimentaire de base élargi.Bukele a ensuite confirmé l'accord avec Rubio sur X, en déclarant dans un message : « Nous sommes prêts à n'accueillir que des criminels condamnés (y compris des citoyens américains condamnés) dans notre méga-prison (CECOT) en échange d'une redevance ».Le Centre de Confinement du Terrorisme du Salvador, communément appelé CECOT, est la plus grande et la plus récente des prisons du pays, avec une capacité maximale de 40 000 détenus.« La redevance serait relativement faible pour les États-Unis, mais importante pour nous, ce qui rendrait l'ensemble de notre système pénitentiaire viable », a-t-il ajouté.M. Bukele a été crédité d'avoir considérablement réduit la violence des gangs dans ce pays d'Amérique centrale depuis le lancement d'une vaste campagne de répression en 2022, qui a vu l'incarcération de plus de 81 000 personnes. Mais si le taux de criminalité du pays a baissé, le traitement des personnes emprisonnées a suscité l'indignation des organisations de défense des droits de l'homme, qui qualifient les prisons salvadoriennes d'inhumaines.Les conseils aux voyageurs du département d'État pour le Salvador avertissent également que les personnes emprisonnées dans le pays sont soumises à des conditions de détention « difficiles » et n'ont pas accès à une procédure régulière. Washington ignore Haïti, mais la crise s'invite à Santo DomingoLe secrétaire d'État américain entame une visite en République dominicaine sans escale prévue en Haïti, une décision qui suscite des réactions vives, nous apprend Gotson Pierre, le directeur d'Alterpresse, lors de notre interview hebdomadaire. Pour certains observateurs, cette absence traduit une volonté de privilégier la sécurité dominicaine face au chaos haïtien. Le secrétaire d'État Marco Rubio, notamment, s'inquiète des risques de débordement de la crise haïtienne vers le territoire voisin. Pendant ce temps, les discussions entre Washington et Santo Domingo pourraient inclure Haïti sans les Haïtiens, ce qui alimente les inquiétudes, dit-il.La situation demeure critique en Haïti, où la capitale a encore tourné au ralenti, paralysée par la peur. Des rumeurs d'attaques circulant sur les réseaux sociaux ont entraîné la fermeture de plusieurs écoles et une réduction des transports publics. À Delmas, au nord-est de Port-au-Prince, des barricades enflammées ont perturbé la circulation. Les violences persistantes ont contraint près de 1 700 personnes à fuir leurs foyers dans certaines zones particulièrement touchées, comme Cité Soleil.Hier encore, les gangs ont attaqué la commune de Kenscoff, à l'est de la capitale, malgré la présence des forces de l'ordre. Des maisons, des véhicules et des motos ont été incendiés, tandis que policiers et militaires tentaient de repousser les assaillants. Selon des témoins, le bilan humain s'alourdit, avec plusieurs dizaines de morts et de nombreux otages. Entre insécurité grandissante et absence de réponse internationale concrète, Haïti semble de plus en plus abandonnée à son sort, constate Gotson Pierre. Au Pérou, les étudiants se mobilisent pour la biodiversitéLe Pérou est l'un des pays les plus riches au monde en biodiversité : 1 800 espèces d'oiseaux, 4 000 de papillons et plus d'une centaine de reptiles différents. Pourtant, la préservation de ces animaux et des écosystèmes exceptionnels du pays n'est pas une priorité pour les dirigeants. L'économie souterraine menace cette richesse, au point que des étudiants en droit ont décidé de se mobiliser juridiquement pour protéger l'environnement. C'est un reportage de Martin Chabal. Journal de la 1èreLa campagne sucrière démarre dans quelques jours.
Hii leo jaridani tunakuletea mada kwa kina inayotupeleka nchini DRC katika kambi ya wakimbizi wa ndani ya Bulengo kushuhudia jinsi Umoja wa Mataifa unavyowasaidia wanawake waathrika wa ukatili wa kingoni kuweza kujitegemea na kumudu mahitaji ya familia zao.Kwa mujibu wa takwimu zilizothibitishwa na Ofisi ya Haki za Kibinadamu ya Umoja wa Mataifa, takriban watu 5,601 waliuawa nchini Haiti mwaka 2024 kutokana na ghasia za magenge, likiwa ni ongezeko la zaidi ya mauaji 1,000 ya mwaka 2023. Katika moja ya matukio mabaya zaidi na ya kushtua mwaka jana, takriban watu 207 waliuawa mapema Desemba kwenye mauaji yaliyoratibiwa na kiongozi wa genge lenye nguvu la Wharf Jérémie katika eneo la Cité Soleil huko Port-au-Prince. Wengi wa waliouawa walikuwa wazee walioshutumiwa kusababisha kifo cha mtoto wa kiongozi huyo kwa njia ya uchawi.Leo, Umoja wa Mataifa na Serikali ya Lebanon wametoa ombi la nyongeza ya dola milioni 371.4 za kimarekani, zikilenga kutoa msaada wa kuokoa maisha ya walioathiriwa na mzozo wa hivi karibuni na janga la kibinadamu linaloendelea nchini humo.Na Kamishna Mkuu wa Haki za Binadamu wa Umoja wa Mataifa Volker Türk leo ameeleza kusikitishwa sana na ongezeko kubwa la watu walionyongwa nchini Iran mwaka jana. Takriban watu 901 wameripotiwa kunyongwa katika mwaka 2024, arobaini wakiwa wamenyongwa katika wiki moja tu ya mwezi Desemba.Mashinani kupitia video ya Shirika la Umoja wa Mataifa la idadi ya watu na afya ya uzazi, UNFPA tunamsikia Zubaida AbouBaker, mama mkimbizi wa ndani katika kambi ya Tawila iliyoko Darfur Kaskazini nchini Sudan akisimulia machungu yaliyomkumba kufuatia migogoro inayoendelea nchini humo.Mwenyeji wako ni Flora Nducha, karibu!
It's Thursday, December 12th, A.D. 2024. This is The Worldview in 5 Minutes heard on 125 radio stations and at www.TheWorldview.com. I'm Adam McManus. (Adam@TheWorldview.com) By Jonathan Clark Another state in India considers an anti-Christian conversion law The North Indian state of Rajasthan moved forward with an anti-conversion bill last week. If passed, the region will become the twelfth state in India to have an anti-conversion law. The measure requires people to tell officials if they are converting to another religion, two months in advance! The law also punishes attempts at unlawful conversions, like fraud or force, with up to 10 years in prison. However, such anti-conversion laws are often used to target Christians who are sharing the Gospel. India is ranked 11th on the Open Doors' World Watch List of nations where it is most difficult to be a Christian. European religious freedom champions point to Finland and England Religious freedom experts met at the European Parliament last week. The panel discussion included Anja Hoffmann, Executive Director of the Observatory on Intolerance and Discrimination against Christians in Europe. Hoffman highlighted religious freedom violations in Europe like Finland's prosecution of a Christian politician for tweeting a Bible verse and the U.K.'s conviction of a pro-lifer for praying silently outside an abortion mill. Dr. Gudrun Kugler, an Austrian member of Parliament, also spoke on the panel. She warned that “there are a number of legal restrictions on religious freedom, including parental rights, across Europe.” Participants agreed that the European Union should create a position for combating anti-Christian hate crimes. Haitian warlord orders massacre of 180 elderly Yet another gruesome gang horror has played out in Haiti, as at least 184 people -- most of them elderly -- were variously slashed, hacked, or shot to death on the orders of a warlord who'd been advised that aging slum residents had used sorcery to give his son a severe illness, reports ZeroHedge.com. Interim Prime Minister Alix Didier Fils-Aimé called it “a barbaric act of unbearable cruelty.” The brutality was reportedly ordered by Monel "Mikano" Felix, who leads the Wharf Jeremie gang. The carnage took place last Friday and Saturday in the densely-populated seaside slum of Cité Soleil, a neighborhood in the capital city of Port-au-Prince which The Guardian has called Haiti's "most notorious slum. Much of the slum is an open sewer where infant children bathe in water contaminated with sewage. The stench is unbearable.” In a statement to the Haitian Times, members of Haiti's Committee for Peace and Development said Felix's son had contracted a serious illness. When Felix sought the counsel of a Voodoo priest, he advised the murderous warlord that elderly people in the gang's area of operations were harming his son through the use of witchcraft. That's when "he decided to cruelly punish all the elderly people and Vodou practitioners who, in his imagination, might be capable of sending an evil spell to his son.” Isaiah 8:19-20 says, “When they say to you, ‘Consult the mediums and the spiritists who whisper and mutter,' should not a people consult their God? . . . To the law and to the testimony: if they speak not according to this word, it is because there is no light in them.” FBI Director Christopher Wray announces resignation FBI Director Christopher Wray confirmed Wednesday that he will be resigning from his post before President-elect Donald Trump's inauguration on January 20, reports TheBlaze.com. WRAY: “After weeks of careful thought, I've decided the right thing for the Bureau is for me to serve until the end of the current administration in January, and then step down. “My goal is to keep the focus on our mission, on the indispensable work each of you is doing every single day. And in my view, this is the best way to avoid dragging the Bureau deeper into the fray, while reinforcing the values and principles that are so important in how we do our work.” Wray announced he will resign just seven years into his 10-year term in the aftermath of external pressure for him to step down, most notably from Trump. Trump has instead decided to nominate Kash Patel for the role, indicating to Wray that he would either have to resign early or be fired. Trump nominated Wray to take over as FBI director in 2017 during his first presidential term. At the time, Trump fired former FBI Director James Comey after he launched the now-debunked investigation into the Russia hoax in 2016. Trump unlikely to restrict the Abortion kill Pill NBC's Kristen Welker interviewed Donald Trump for “Meet the Press” on Sunday. When asked about the Abortion Kill Pill, Trump said he probably would not try to restrict access to medication abortions. Listen. WELKER: “Let's talk about abortion. Sir, you have taken responsibility for overturning Roe v Wade. You've said that abortion is now a state issue. There are steps that you could take though as President to restrict abortion through executive action without Congress. More than half of abortions in this country are medication abortions. Will you restrict the availability of abortion pills when you're in office? TRUMP: “I'll probably stay with exactly what I've been saying for the last two years. And the answer is no.” However, Trump was not willing to make a commitment to that, saying that things can change. Nativity displayed at U.S. Capitol for first time And finally, a Nativity was displayed at the U.S. Capitol for the first time in history. Organizers held a “Christmas Carols and Nativity Display” event yesterday on the southeastern steps of the Capitol building. The historic event happened thanks to the work of Rev. Patrick Mahoney. He won a federal court victory back in May, allowing peaceful demonstrations on the steps of the Capitol building. Mahoney, the Director of the Christian Defense Coalition, talked to The Worldview last night. MAHONEY: “We are so very thankful for the opportunity to share the joyful and powerful message of Christmas at the steps of the United States Capitol. … The words spoken by the prophet Isaiah centuries ago are still relevant for us today. ‘For to us a child is born, to us a Son is given, and the government will be on His shoulders. And He will be called Wonderful Counselor, Mighty God, Everlasting Father, Prince of Peace.'” Close And that's The Worldview on this Thursday, December 12th, in the year of our Lord 2024. Subscribe by Amazon Music or by iTunes or email to our unique Christian newscast at www.TheWorldview.com. Or get the Generations app through Google Play or The App Store. I'm Adam McManus (Adam@TheWorldview.com). Seize the day for Jesus Christ.
La ONU estima que ya son más de 5.000 las personas asesinadas en Haití desde que arrancase el año 2024. La última masacre, ocurrida el pasado fin de semana donde murieron al menos 184 personas, se convierte en una cifra más para la trágica estadística en un país donde la masa social se ha rendido ante el poder que ejercen las pandillas frente a un gobierno interino incapaz de restaurar la estabilidad. El gobierno de Haití prometió este lunes detener a los pandilleros que, según un balance de la ONU, mataron a al menos 184 personas durante el fin de semana en un barrio de Puerto Príncipe. "Estos últimos fallecidos llevan el balance de muertos en Haití este año al número descomunal de 5.000 personas", precisó el Alto Comisionado de la ONU para los Derechos Humanos, Volker Türk, durante una rueda de prensa en Ginebra en alusión a las víctimas de la violencia pandillera.“Cada vez las bandas se están fortaleciendo”“Lo triste es que actualmente, es como si la gente estuviera tristemente acostumbrada a este desastre. Y lo peor que puede pasar a un país, es que la gente se acostumbre a esta situación porque repentinamente tenemos 184, pero si pensamos en Pont-Sondé en el inicio de noviembre, si pensamos en Solino hace menos de dos semanas, y ahora lo que acaba de pasar en Cité Soleil, son acciones repetidas, o sea, es algo inconcebible de otro nivel ahora que está pasando en el país. Y lo triste es que cada vez las bandas se están fortaleciendo frente a la policía”, explica el politólogo haitiano Joseph Harold Pierre.El país se encuentra sumido en una grave crisis política y de inseguridad. Y no se encuentran evidencias de que se pueda frenar este contexto. “Cierto, porque los representantes del ‘Estado' entre comillas, porque venimos diciendo desde 2019 que no existe Estado en Haití, no tienen absolutamente nada de credibilidad. Sin embargo, cuando se fue en abril el primer ministro Ariel Henry, el Consejo Presidencial de Transición gozaba de cierta credibilidad, pero ahora está envuelto en un escándalo de corrupción y eso hace que el Consejo haya perdido toda la credibilidad”, analiza Joseph Harold Pierre. Apostar por una intervención de la comunidad internacional“Y ahora no hay ninguna luz al final del túnel. No se sabe lo que va a pasar”, enfatiza. “¿Qué es lo que creo yo? Sigo apostando por una intervención fuerte, importante de la comunidad internacional para acabar con las bandas y de ahí yo creo que existe la posibilidad de que emerja un nuevo liderazgo político en Haití. Es la única solución a mediano plazo, porque si va a haber una intervención militar internacional, eso va a tomar mínimo seis meses para que la misión llegue a Haití. O sea, en el mejor de los casos, estaremos igual para seis u ocho meses más”, concluye el politólogo. Según la ONG haitiana Comité por la Paz y el Desarrollo, la mayoría de las personas asesinadas el pasado fin de semana tenían más de 60 años, pero entre las víctimas también había jóvenes que intentaron intervenir. La incesante violencia ha desplazado a más de 700.000 personas, la mitad de ellas niños, en todo el país, según cifras de la Organización Internacional para las Migraciones.
La tuerie d'une violence inouïe orchestrée par le chef de gang haïtien Micanor Altès dans la périphérie de Port-au-Prince a coûté la vie à près de 200 personnes. Le secteur de Wharf Jeremie à Cité Soleil, une zone défavorisée souvent décrite comme le plus grand bidonville d'Haïti, vient de connaître l'une des plus atroces tueries recensées dans le pays ces dernières années. Volker Türk, le Haut-Commissaire des Nations unies chargé des droits de l'homme, estime ( à plus de 184 le nombre de personnes à y avoir été exécutées en l'espace de quelques jours. Interrogées par RFI, les équipes de l'ONU présentes en Haïti ne souhaitent pas détailler la manière dont elles ont compilé ces chiffres pour ne pas mettre leurs sources en danger. Mais dès hier, lundi 9 décembre 2024, le secrétaire général de l'ONU via son porte-parole Stéphane Dujarric a dénoncé un évènement « horrible », condamné la violence des gangs et présenté ses condoléances aux familles des victimes.Au sein de Cité Soleil, le quartier portuaire de Wharf Jeremie est une zone de non-droit, où la police ne se risque plus depuis qu'il est passé sous la coupe du chef de gang Micanor Altès, il y a quatre ans. Lui et ses hommes s'étaient déjà livrés à des exactions de ce type par le passé, mais l'ampleur de ce massacre, qui a ciblé avant tout des Haïtiens de plus 60 ans, n'a jamais eu d'équivalent.Rafles, exécutions sommaires, cadavres incendiésLa version la plus crédible, relayée par plusieurs organisations haïtiennes de défense de droits de l'homme et confirmée par les sources communautaires que nous avons pu joindre, avance l'hypothèse d'une vengeance. Après que son très jeune enfant est tombé malade et dans l'incapacité de le soigner, Micanor Altès se serait convaincu que les personnes âgées de Cité Soleil lui avaient jeté un sort et qu'il était de son devoir de mettre fin à leur jour. Rafles, exécutions sommaires, cadavres incendiés, « tous les cheveux blancs sont décimés », rapporte à RFI un habitué de Cité Soleil.Le fils d'un homme de 76 ans relate au quotidien Le Nouvelliste comment trois hommes armés sont venus chercher son père à son domicile vers dix heures du soir, l'ont poignardé et ont brûlé sa dépouille. Ce témoin affirme connaître au moins une trentaine d'autres habitants de Wharf Jeremie ayant subi le même sort. Et personne ne peut garantir, à ce stade, que cet accès de folie criminelle soit terminé. L'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays du Mercosur, décrié en Occident et en Amérique latineFinalisé la semaine dernière, lors d'une visite à Montevideo de la présidente de la Commission européenne, mais pas encore ratifié par les pays européens, ce texte continue de faire polémique. Analyse d'Olivier Antoine, expert en Géopolitique de l'agriculture et de l'alimentation, à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour. Pénurie d'huile en BolivieEn Bolivie, la crise économique continue d'affecter le quotidien de la population. Depuis au moins une semaine, les principales villes du pays font face à une pénurie d'huile. En conséquence, les prix ont explosé et le gouvernement a annoncé suspendre les exportations d'huile pendant 3 mois, pour que la situation revienne à la normale. Correspondance à La Paz de Nils Sabin. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreEn Martinique, journée d'accueil pour les quelque 500 jeunes étrangers inscrits à l'Université des Antilles.
La ONU estima que ya son más de 5.000 las personas asesinadas en Haití desde que arrancase el año 2024. La última masacre, ocurrida el pasado fin de semana donde murieron al menos 184 personas, se convierte en una cifra más para la trágica estadística en un país donde la masa social se ha rendido ante el poder que ejercen las pandillas frente a un gobierno interino incapaz de restaurar la estabilidad. El gobierno de Haití prometió este lunes detener a los pandilleros que, según un balance de la ONU, mataron a al menos 184 personas durante el fin de semana en un barrio de Puerto Príncipe. "Estos últimos fallecidos llevan el balance de muertos en Haití este año al número descomunal de 5.000 personas", precisó el Alto Comisionado de la ONU para los Derechos Humanos, Volker Türk, durante una rueda de prensa en Ginebra en alusión a las víctimas de la violencia pandillera.“Cada vez las bandas se están fortaleciendo”“Lo triste es que actualmente, es como si la gente estuviera tristemente acostumbrada a este desastre. Y lo peor que puede pasar a un país, es que la gente se acostumbre a esta situación porque repentinamente tenemos 184, pero si pensamos en Pont-Sondé en el inicio de noviembre, si pensamos en Solino hace menos de dos semanas, y ahora lo que acaba de pasar en Cité Soleil, son acciones repetidas, o sea, es algo inconcebible de otro nivel ahora que está pasando en el país. Y lo triste es que cada vez las bandas se están fortaleciendo frente a la policía”, explica el politólogo haitiano Joseph Harold Pierre.El país se encuentra sumido en una grave crisis política y de inseguridad. Y no se encuentran evidencias de que se pueda frenar este contexto. “Cierto, porque los representantes del ‘Estado' entre comillas, porque venimos diciendo desde 2019 que no existe Estado en Haití, no tienen absolutamente nada de credibilidad. Sin embargo, cuando se fue en abril el primer ministro Ariel Henry, el Consejo Presidencial de Transición gozaba de cierta credibilidad, pero ahora está envuelto en un escándalo de corrupción y eso hace que el Consejo haya perdido toda la credibilidad”, analiza Joseph Harold Pierre. Apostar por una intervención de la comunidad internacional“Y ahora no hay ninguna luz al final del túnel. No se sabe lo que va a pasar”, enfatiza. “¿Qué es lo que creo yo? Sigo apostando por una intervención fuerte, importante de la comunidad internacional para acabar con las bandas y de ahí yo creo que existe la posibilidad de que emerja un nuevo liderazgo político en Haití. Es la única solución a mediano plazo, porque si va a haber una intervención militar internacional, eso va a tomar mínimo seis meses para que la misión llegue a Haití. O sea, en el mejor de los casos, estaremos igual para seis u ocho meses más”, concluye el politólogo. Según la ONG haitiana Comité por la Paz y el Desarrollo, la mayoría de las personas asesinadas el pasado fin de semana tenían más de 60 años, pero entre las víctimas también había jóvenes que intentaron intervenir. La incesante violencia ha desplazado a más de 700.000 personas, la mitad de ellas niños, en todo el país, según cifras de la Organización Internacional para las Migraciones.
Cela fait maintenant un an que Javier Milei est arrivé au pouvoir en Argentine : un an de mesures-choc, à l'image de ce qu'avait promis le dirigeant ultra-populiste et ultra-libéral. Javier Milei y est allé, comme promis, « à la tronçonneuse », avec un mot-clé : austérité. Quand on regarde les grandes variables macroéconomiques du pays, explique Théo Conscience, le correspondant de RFI à Buenos-Aires, force est de constater que la thérapie de choc de Javier Milei a porté ses fruits. À son arrivée au pouvoir, le président ultralibéral a immédiatement stoppé l'émission monétaire et opéré des coupes drastiques dans les dépenses de l'État, ce qui lui a permis de remettre les comptes publics à l'équilibre et même de dégager un excédent budgétaire, dès le mois de janvier. Le Fonds monétaire international, auquel l'Argentine doit 44 milliards de dollars, ne tarit pas d'éloge à l'égard du plan économique du gouvernement.Un bilan économique à nuancer : si l'inflation a baissé, le pays est entré en récession économique. Le PIB devrait se contracter de 3,5% cette année, 180 000 emplois ont été détruits, les dérégulations ont fait exploser les prix du gaz, de l'électricité, des transports en commun, et plus de 4 millions d'Argentins sont tombés sous le seuil la pauvreté depuis l'arrivée au pouvoir de Javier Milei. C'est 10% de la population. Mais entre 45 et 50% des Argentins continuent de le soutenir selon les enquêtes d'opinion.À lire aussiArgentine : Javier Milei veut encore «tronçonner» les dépenses publiques en 2025De son côté, l'invité du Journal d'Haïti et des Amériques, David Copello, maître de conférence à l'Institut catholique de Paris et chercheur associé au Creda, explique que la baisse de l'activité économique, la récession et l'appauvrissement touchent surtout les retraités et les agents de la Fonction publique. Ce qui a provoqué des mouvements sociaux pendant l'année, mais assez sporadiques : pas de mouvements inscrits dans un temps long qui auraient occasionné des blocages du pays. « Ce qui est aussi beaucoup lié, explique David Copello, à la difficulté des conditions sociales que traversent les Argentins, qui n'ont pas les moyens de se mobiliser, car toute l'énergie est mise aussi dans la survie. »Le chercheur indique également que l'Argentine attend de Donald Trump qu'il aide le pays à renégocier les conditions du prêt auprès du FMI et de son remboursement, qui pèse lourdement sur la capacité du pays à s'endetter à l'étranger et faire redémarrer son économie.Massacre à Cité SoleilNouveau massacre en Haïti : au moins 184 civils tués en deux jours, selon la Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, dans le quartier de Cité Soleil, dans la périphérie de Port-au-Prince. La commune est sous le contrôle du gang Vivre Ensemble, et c'est le chef auto-proclamé de ce groupe armé, Monel Felix, qui a ordonné ce massacre. D'après les sources d'une ONG haïtienne, le Comité pour la paix et le développement, son fils est tombé malade et il a accusé les personnes âgées de Cité Soleil et les pratiquants du culte vaudou d'avoir jeté un sort à son enfant. Ce qui a provoqué le carnage… Toujours d'après cette ONG, Monel Felix et ses hommes auraient encore sous leur coupe plusieurs dizaines de personnes susceptibles d'être exécutées dans les heures ou les jours qui viennent.À lire aussiHaïti : au moins 184 morts ce week-end dans des violences orchestrées par un chef de gang, selon l'ONULes États-Unis et la SyrieAprès la chute de Bachar el-Assad, la communauté internationale salue la fin d'un « régime dictatorial ». De leur côté, par la voix de Joe Biden, les États-Unis ont parlé d'une opportunité historique pour les Syriens de construire un meilleur avenir, et souligné le fait que Washington échangerait avec « tous les groupes syriens » pour mettre en place une transition. La priorité pour les États-Unis, ce sera surtout de prévenir toute résurgence du groupe État islamique, qui a occupé de larges pans du territoire syrien entre 2014 et 2018 – c'est la raison pour laquelle les États-Unis comptent encore près de 900 soldats stationnés dans le pays. Les Américains affirment avoir encore mené, dimanche 8 décembre, des dizaines de frappes dans le centre du pays contre des cibles de l'EI.Donald Trump s'est, lui aussi, exprimé sur la Syrie, mais c'était principalement pour parler de la Russie et de l'Ukraine : Moscou n'a pas protégé le dictateur syrien à cause de la guerre en Ukraine, a estimé le président élu, qui a appelé dans ce conflit à un cessez-le-feu immédiat et à des négociations.À lire aussiUkraine : Donald Trump appelle à un «cessez-le-feu immédiat»Le journal de La PremièreSix morts en deux jours sur les routes en Guadeloupe, 50 depuis le début de l'année 2024.
Em apenas 10 dias, uma ofensiva impressionante de um grupo de rebeldes islâmicos foi tomando as principais cidades da Síria, até a chegada à Damasco, capital do país. O ditador Bashar al-Assad, que sucedia a ditadura fundada pelo seu pai, deixou o palácio presidencial já que as forças militares que o apoiavam simplesmente deixaram que a tomada de Damasco acontecesse, com poucos registros de combates. Tem ainda:- Abu Mohammad al-Jolani, ex-combatente jihadista, é o chefe do grupo rebelde islâmico Hayat Tahrir al-Sham, que promoveu a derrubada do regime de al-Assad. Esse grupo, que já teve ligações com a Al-Qaeda, agora quer promover uma transição de governo pacífica- Por que esse regime caiu tão rápido? Rússia e o Irã não puderam mandar mais ajuda e Turquia financia grupos rebeldes contra al-Assad- Na Coreia do Sul, não houve votos suficientes na oposição e no partido governista para o impeachment, o que empurra o país para ainda maior incerteza, depois que Yeol tentou um golpe de Estado na semana passada- Trump, pede um cessar-fogo entre russos e ucranianos e diz que Zelensky gostaria de chegar a um acordo- Em entrevista à NBC, Trumpo diz que vai combater a imigração, proibir a cidadania automática para crianças nascidas nos EUA de pais imigrantes ilegais e planeja perdoar os participantes da invasão do Capitólio- No Haiti, pelo menos 110 pessoas morreram num massacre, na favela Cité Soleil, nos arredores da capital, Porto Príncipe a mando do líder da gangue Whart Jeremie, Monel FelixSigam a gente nas redes sociais Instagram mundo_180_segundos e Linkedin Mundo em 180 SegundosAcompanhem os episódio ao vivo Youtube, Instagram ou Linkedin
Occupied Palestinian Territory The Office for the Coordination of Humanitarian Affairs says that today its team was able to reach northern Gaza for the first time in four weeks. OCHA was leading an inter-agency assessment mission to Gaza City. However, they were only able to reach the north after being forced to wait for more than five hours before and at the Israeli checkpoint on the Coastal Road. OCHA warns that access to the north remains extremely limited for aid workers from the UN and other organizations. During the first half of this month, out of nearly 50 missions led by seven different UN agencies – all of which had been fully coordinated with the Israeli authorities – only a quarter could cross into the north through the Israeli checkpoints along Wadi Gaza. Even when these missions could cross, they often faced impediments along the way. Some convoys were stopped at gunpoint, shot at, or forced to wait for hours in the middle of a war zone. These incidents posed unacceptable risks to our staff's safety and prevented these missions from completing their work. OCHA stresses that when humanitarian missions are not facilitated, it deprives Palestinians in Gaza of the food, the water, the shelter, health and other services essential for their survival. People in Gaza need more supplies, including basic items such as soap, to enter the Strip. It is also critical that these humanitarian goods and services reach all parts of Gaza, wherever needed. Without exception, security assurances provided to aid organizations and humanitarian missions must be reliable and fully respected. Haiti Turning to Haiti, the Office for the Coordination of Humanitarian Affairs reports that violence continues to displace families in the Port-au-Prince metropolitan area. The latest clashes between armed groups in the neighbourhoods of Cité Soleil and Delmas displaced more than 2,000 people last week – and that is just in two days, between September 11 and 13. More than 170,000 people are now displaced in the capital. While most of them are staying with host families, three new temporary sites have sprung up. We and our partners in Haiti continue to support people in need across the country, including by providing food, water and sanitation as well as health care support. The International Organization for Migration also continues to distribute blankets, solar lamps and kitchen kits to displaced people. And as the new school year is approaching, the World Food Programme plans to provide school meals to 495,000 children. Many of these meals will be sourced from local smallholder farmers. The $674 million Humanitarian Response Plan for Haiti is currently only 39 per cent funded with $263 million actually received in our bank account. We continue to call for increased support for the humanitarian response to help the Haitian people. Ukraine In Ukraine, we are told by the Office for the Coordination of Humanitarian Affairs that overnight attacks have left hundreds of thousands of people without power in the Sumy region in the north of the country. According to local authorities and the regional power company, 280,000 consumers – which include households, public facilities and businesses – were left without power. Water supply and critical services were also impacted. Water facilities and hospitals, and other civilian infrastructure, are right now running on backup systems. Despite the challenging circumstances, humanitarian organizations continue to provide assistance across the country. In the first seven months of the year we, along with our partners, provided aid to 6.2 million people. Nearly 2.9 million people received food aid; 1.4 million received health services, and 1 million benefitted from winter energy support and the distribution of emergency shelter materials and essential items. The $3 billion Humanitarian Response Plan is currently only 44 per cent funded with $1.37 billion received, leaving a significant gap in addressing the urgently emergency needs and the preparations for winter.Become a supporter of this podcast: https://www.spreaker.com/podcast/policy-and-rights--3339563/support.
Comme chaque année, le mois de juin est synonyme de mois de Fiertés pour défendre les droits de LGBTQIA+. Dans de nombreux pays, marches et défilés sont organisés. Une des plus importantes du continent a eu lieu le 2 juin 2024 à Sao Paulo, au Brésil. Au Pérou, le défilé est annoncé pour la fin du mois, le 29 juin 2024. Il se tiendra avec un sentiment d'inquiétude pour les personnes transgenres. Le mois dernier, le ministère de la Santé péruvien a publié par décret une actualisation des schémas de soins. Les personnes transgenres y sont qualifiées comme ayant une « maladie mentale ». C'est le reportage de notre correspondante Juliette Chaignon. « Les yeux du monde devraient être sur Haïti » Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a repris ses activités à l'aéroport international de Port-au-Prince. Des vols humanitaires apportent à nouveau des produits de première nécessité, mais aussi des médicaments. Dans une interview avec RFI, réalisée par Aabla Jounaïdi, le chef du PAM, Jean Martin Bauer explique que l'organisation a réussi à fournir une aide alimentaire d'urgence à 93 000 personnes vivant à Cité Soleil. Selon Jean Martin Bauer, plus de cinq millions d'Haïtiens sont en situation d'insécurité alimentaire aiguë. Les besoins sont énormes. « Les yeux du monde devraient être sur Haïti pour pouvoir répondre à cette crise », souligne Jean Martin Bauer qui demande une stabilisation de ce contexte d'insécurité et souhaite qu'on apporte des réponses pour reconstruire les systèmes alimentaires haïtiens.3 policiers haïtiens tués à Delmas 18 Preuve de cette insécurité qui se poursuit, cet affrontement mortel entre forces de l'ordre et membres de gangs dimanche 9 juin 2024 à Delmas 18, le fief du chef de gang Jimmy Chérizier alias Barbecue. Trois policiers sont morts, c'est à la Une du Nouvelliste qui se fait aussi écho de l'état de santé du Premier ministre par intérim Garry Conille. Autre sujet dans la presse haïtienne, l'annonce du président kenyan William Ruto selon lequel le premier contingent kenyan en Haïti sera déployé dans les deux prochaines semaines.« L'effet Milei en Europe »Le résultat des élections européenne est commenté dans certains pays d'Amérique Latine, à commencer par l'Argentine, où le président Javier Milei s'est réjoui de la poussée de l'extrême droite. « Voilà une bonne nouvelle qui nous parvient du Vieux continent », a-t-il écrit sur son compte X, cité par le journal La Nacion. Le président argentin a aussi partagé plusieurs tweets de ses sympathisants qui parlaient d'un « effet Milei » en Europe.Un autre président latino-américain a choisi de commenter le résultat des élections européennes, mais c'était pour faire passer le message inverse : Il s'agit de Nicolas Maduro, en campagne pour sa réélection. Selon le dirigeant chaviste, ce sont des partis « néofascistes » qui ont remporté les élections européennes. Ces partis « gagneront là-bas, mais ils ne passeront pas ici », a déclaré Nicolas Maduro, en faisant allusion à l'opposition de droite au Venezuela. Des propos repris par El Nacional. Mais selon des sondages indépendants, cité par le journal El Pais, le rival de Nicolas Maduro, Edmundo Gonzalez Urrutia, avance de plus de 20 points le président sortant.Vers plus de protectionnisme ?Un autre pays qui regarde attentivement ce qui va se passer en Europe maintenant, c'est le Brésil. Oui, car l'Union européenne est le deuxième partenaire commercial du Brésil, derrière la Chine, rappelle Carta Capital. « La représentation accrue des partis d'extrême droite au Parlement européen se traduira par une pression plus forte en faveur de mesures protectionnistes telles que des droits de douanes plus élevés sur les produits provenant de l'extérieur de l'Europe ».Après sa condamnation, Donald Trump reprend les meetings de campagneDes millions de Trumpistes sont venus à Las Vegas hier, dimanche 9 juin 2024, acclamer leur candidat. L'ex président a notamment déroulé sa rhétorique anti-immigration, peut-on lire sur le site d'information Politico. Il a qualifié par exemple le Nevada, un État-clé de la présidentielle, de « décharge » pour les immigrés illégaux et a reproché au président Joe Biden d'avoir déclenché un « cauchemar » à cause de sa politique frontalière qui, selon Donald Trump, « a totalement détruit » les Afro-Américains et les Hispaniques.Le journal de La 1èreAux Antilles Guyane, le Rassemblement National a gagné du terrain dans ces élections européennes.
Quando a ONG Viva Rio chegou ao Haiti, em 2004, a convite das Nações Unidas (ONU) o cenário era de instabilidade, principalmente por conta da ação de grupos armados nas comunidades da capital Porto Príncipe. O objetivo na época era que representantes da ONG brasileira integrassem a Missão das Nações Unidas para a Estabilização no Haiti (Minustah), que visava mediar os conflitos envolvendo esses grupos armados. Renan Tolentino, em colaboração para a RFIHoje, 20 anos depois, a Viva Rio tenta resistir para continuar oferecendo ajuda humanitária à população vulnerável, principalmente em Porto Príncipe, um dos locais mais afetados. “A situação em Porto Príncipe principalmente, mais do que no resto do país é que aumentou muito a violência e se concentra sobretudo nos bairros Cité Soleil, Martissant, Croix-des-Bouquets, e no Centro da cidade", disse em entrevista à RFI o peruano Antonio González, chefe de missão da Viva Rio Haiti. Segundo ele, a estimativa é que nos três primeiros meses do ano já houve 50 mil deslocamentos internos no país."O aeroporto está fechado desde 29 de fevereiro, por conta de um ataque, e o porto está fechado desde 5 de março”.“Atualmente há um fenômeno de retirada de estrangeiros, que trabalham em diferentes empresas, e de funcionários das embaixadas, como fizeram os governos da República Dominicana, México e França. Eles vão embora de helicóptero ou barco”, relata González.Leia tambémONU alerta para situação “catastrófica” no Haiti; país está nas mãos do crime organizadoDesde o começo de 2024, uma onda de violência assola o Haiti, que já atravessava uma crise política e de segurança. Segundo a ONU, foram mais de 1,5 mil mortos durante os três primeiros meses deste ano. A organização aponta que “fronteiras porosas” facilitam o fornecimento de armas e munições às gangues.Aproveitando-se desta instabilidade, vários grupos armados uniram forças para atacar locais estratégicos na capital, Porto Príncipe, visando derrubar o primeiro-ministro, Ariel Henry.Neste cenário, a violência também começou a afetar as atividades da ONG brasileira. Além da segurança de funcionários e beneficiários, González conta que a Viva Rio vem tendo que lidar com desafios logísticos e até mesmo saques a instituições auxiliadas, como escolas.“Temos problemas logísticos atualmente com a violência, sobretudo, por exemplo, para fornecer materiais, para deslocamento… também uma das escolas que atendemos foi saqueada. Roubaram toda a comida que tínhamos levado. Além disso, como há problemas de segurança, tem momentos que precisamos paralisar obras por um ou dois dias e retomamos quando tudo volta quase ao normal”, lamenta.O peruano também teve sua rotina afetada devido à onda de violência. Ele relata que a insegurança é grande e, por conta disso, tem passado os dias trancado dentro de casa, saindo apenas em casos de necessidade, como, por exemplo, para ir ao mercado.“Com respeito à minha rotina, estamos basicamente confinados. Não se pode sair além de ir ao supermercado pontualmente para se abastecer. Porque às vezes quando a gente sai, pode encontrar barricadas na rua, então, pode acontecer de sair e não saber se poderá retornar para casa. Está bastante difícil, bem complexa a situação no momento”, explica González.De acordo o chefe de missão da ONG, atualmente, a Viva Rio Haiti emprega 100 funcionários e atende cerca de 25 mil pessoas por mês, principalmente nas escolas, dando suporte a 20 mil crianças em 54 unidades de ensino. Também há projetos que incentivam a capacitação profissional e empregabilidade, que ajudam quase 3 mil jovens e adultos.Os serviços de apoio humanitário são variados e vão desde auxílio alimentar a escolas, limpezas nos bairros e suporte sócio-emocional aos funcionários, “para poderem lidar com o estresse e evitar conflitos, sobretudo neste momento que é muito perigoso”.A ONG segue tentando encontrar caminhos para manter as atividades em meio ao contexto de insegurança. Não houve ataques diretos ao trabalho da Viva Rio no país. Entretanto, segundo González, duas pessoas ligadas à instituição foram vítimas da violência, que se tornou parte do cotidiano de Porto Príncipe nos últimos meses. Entre elas, uma criança atendida pela instituição e um funcionário.“Com relação a situações de risco, vivemos dois incidentes na semana retrasada. Uma criança que fazia parte de um projeto de capoeira morreu vítima de uma bala perdida. E em outro, também um incidente de bala perdida, um dos nossos motoristas foi atingido no pé, mas quando estava em casa. Não houve nenhum atentado contra nossos empregados ou nossos beneficiários ou contra a Viva Rio de maneira direta”, conclui González.Cenário mais grave que 2004Para Pedro Braun, coordenador de Segurança Humana da Viva Rio no Brasil, a situação no Haiti atualmente é mais grave do que em 2004, quando a ONU deu início à missão de estabilização do país (que terminou em 2017).Doutor em antropologia pela Universidade Federal do Rio de Janeiro (UFRJ), ele também trabalhou para a ONG brasileira no Haiti até 2022 e acredita que os problemas políticos e de segurança que assolam o país desde o começo do ano são resultados de uma crise maior que vem se agravando nos últimos quatro anos.“Este último ciclo de piora do país começa em 2018, na minha opinião. E a cada ano vai piorando. Desde então, existe um nível de violência e instabilidade política muito acentuada no país. Inicialmente com uma crise econômica aguda, crise de abastecimento de combustível, que desencadeou um grande movimento chamado "pays lock", com barricadas nas ruas, protestos, enfraquecimento paulatino do governo e a ascensão das gangues”, diz.“Teve também a crise econômica que veio depois com a pandemia (a partir de 2020) [...] Então houve uma escalada desde 2018 até chegar a esse momento agora, com uma situação muito, muito difícil. O que todos falam é que a situação por lá é pior do que em 2004, quando iniciou a missão da ONU [para estabilização do país]”, avalia Pedro.
L'Haïtien William Osias, 25 ans, vient d'être qualifié pour la demi-finale du concours La Voix au Canada. Originaire de la commune de Cité-Soleil, le jeune chanteur orphelin depuis l'âge de 10 ans poursuit son rêve de devenir une star internationale de la musique. Programmation musicale : - William Osias – Géant de papier (Adaptation de la chanson de Jean-Jacques Lafont, interprétée dans La Voix)- William Osias – Let's get it on (Adaptation de la chanson de Marvin Gaye, interprétée dans La Voix)- William Osias – Si m te gen zè l, Fè lapli (medley en hommage à Mikaben).
« C'est vraiment le chaos » à Haïti, explique le journaliste réfugié en France Rodly Saintiné. La puissance des gangs a plongé ce pays de 11 millions d'habitants, qui est déjà le plus pauvres des Amériques, dans l'anarchie. Journaliste depuis 2016 à Cité Soleil, un arrondissement de la capitale Port-au-Prince, Rodly Saintiné, 35 ans, y a vécu la montée de la violence, « être journaliste fait de vous une cible » des gangs. Il a alors tenté de continuer sa mission d'information en transmettant les nouvelles venues de Cité soleil à d'autres journalistes haïtiens ou étrangers. Mais les gangs font rapidement les recoupements et tentent de le kidnapper. Il réussit à s'enfuir « en mettant en scène ma propre mort ». Il témoigne au micro de Fabien Cazenave.
The small Caribbean nation of Haiti has seen a surge in gang violence over the past few years. According to the Global Organized Crime Index, there is a high level of mafia-style groups (8.5 out of 10). These gangs have captured large swathes of the economy. With names like G-Pep, 400 Mawozo, Baz Pilate, and G9, these gangs compete for control, leading this conflict to be described as the "world's most dangerous gang war".Haiti has the highest levels of criminality in the Caribbean. Arms trafficking, human trafficking, cocaine trafficking, and financial crimes are all over 7.5 out of 10. More troubling still is that its resilience score is very low - at 2.46 out of 10, which places Haiti at 174 out of 193 countries.In this episode we will discuss the criminal governance of the gangs, and how difficult it is for civil society to operate in the country.Presenter: Thin Lei WinGuest: Gerson Nozea, the Country Director for Rapha International Haiti, an organisation which aims to prevent the trafficking and sexual exploitation of children.Links:Haiti Country Profile(GI Paper) Gangs of Haiti: Expansion, power and an escalating crisis(GI paper) Gang control and security vacuums: Assessing gender-based violence in Cité Soleil, Haiti(GI Blog) New sanctions target Haiti gangstersRapha International HaitiThe Global Organized Crime IndexGlobal Initiative Against Transnational Organized CrimeAdditional Linkshttps://haitiantimes.com/gangs-in-haiti-a-deeper-look/https://www.rollingstone.com/culture/culture-features/haiti-gang-violence-crisis-g9-g-pep-1234871794/https://www.theguardian.com/world/2023/sep/21/haiti-jimmy-barbecue-cherizier-overthrow-prime-minister-ariel-henryhttps://www.theguardian.com/world/2023/nov/28/haiti-gangs-food-access-farming
La capitale haïtienne subit, depuis le début de la semaine, une nouvelle flambée de violences, avec des combats entre gangs rivaux à Cité Soleil, au nord de Port-au-Prince. Ces combats ont débuté suite à la mort d'un chef de groupe armé. Notre correspondante, Marie-André Bélange, a pu joindre un témoin : « Ils sont passés par la mer pour attaquer des quartiers. Ils ont incendié des voitures et des maisons. J'ai pu constater environ huit décès ». Les combats se sont aussi rapprochés d'un centre hospitalier, ce qui a conduit à son évacuation. Le déploiement de policiers toujours en discussion au KenyaHaïti attend toujours le déploiement d'une force multinationale sur place. Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné son feu vert, il y a plusieurs mois, et le Kenya s'est porté volontaire, mais l'opposition est vent debout contre le déploiement de policiers kényans et a déposé un recours juridique. Ce jeudi 16 novembre 2023, les députés ont tenté de passer en force, en votant pour ce déploiement. Mais pour les avocats d'Alliance troisième voie, tant que le jugement n'est pas rendu par la Haute cour de Nairobi, les autorités n'ont pas le droit de déployer la mission en Haïti. De plus, le ministre de l'Intérieur kényan affirmait, la semaine dernière, que ses hommes ne seraient pas envoyés tant que les financements de cette mission ne seraient pas assurés. Au Chili, des contes adaptés à la réalité latino-américaineCes dernières années, la bibliothèque des petits Chiliens s'adapte à ce qui les entoure pour mieux les toucher. Les décors scandinaves et les princesses blondes des contes des frères Grimm ou de Charles Perrault n'évoquent pas forcément grand-chose aux enfants d'Amérique latine. Alors, depuis 20 ans, la maison d'édition Amanuta déniche, publie et commande de petits bijoux de la littérature jeunesse. « Nous avons conçu des livres en lien avec nos peuples autochtones, ou encore la faune et la flore d'ici », explique Ana Pavez, fondatrice de la maison d'édition. « C'est ce qui nous rapproche de notre réalité, ça crée un ancrage, un amour pour notre terre, pour nos gens ». Le premier livre publié par Amanuta, par exemple, a pour héros un lama qui n'avait jamais vu la mer. Certaines histoires, aussi, s'inspirent des contes européens pour les adapter à la culture latino-américaine. L'écrivain Manuel Pena Munoz a redécouvert des textes de la poétesse Gabriela Mistral : « Elle a actualisé les histoires des frères Grimm et de Charles Perrault », explique-t-il. « Elle glisse entre les lignes des insectes mexicains, des mots propres à l'Amérique latine, elle incorpore des vigognes, des alpagas ... » Ces dernières années, notamment sous l'impulsion notamment d'Amanuta, la littérature jeunesse a pris son envol : en cinq ans, entre 2015 et 2020, le nombre de livre publié chaque année dans cette catégorie a doublé. Le journal de la 1ère En Guadeloupe, une nouvelle maladie menace les récifs coralliens.
Vous voulez savoir comment on parvient au sommet de l'Everest après avoir subi un AVC et avoir été emporté par une avalanche ? Il est compliqué de décrire en quelques mots le parcours d'Orianne Aymard. Son CV provoque des maux de têtes tellement il est riche, original voire sinueux. Il ne peut en tout cas pas être logé dans une case. Orianne a été, tour à tour, diplomate, humanitaire, consultante, chercheure, enseignante à l'université et écrivain : elle est détentrice d'un PhD (sciences des religions) de l'Université du Québec à Montréal et a été chercheure invitée à l'Université Columbia, ainsi qu'associée de recherche à l'Initiative humanitaire de Harvard (HHI) ; elle a assuré des missions auprès du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Afrique mais aussi en Haïti après le séisme, où elle est responsable des zones considérées comme les plus dangereuses de l'hémisphère nord, comme la Cité Soleil qui une véritable zone de guerre qui oppose les gangs armés et les forces de sécurité ; elle a travaillé au Ministère des Affaires étrangères où elle était responsable des questions religieuses et de radicalisation lors des attentats en France en 2015, ainsi qu'au Centre de Crise, en charge, entre autres, des projets ‘droits de l'homme' et ‘prévention de la radicalisation' dans les zones de conflit. Mais le parcours extraordinaire de cette femme qui suit ses intuitions et ses passions a failli s'arrêter brutalement à 25 ans. Alors qu'elle séjourne près de la tombe de celle que l'on considère comme l'une des plus grandes figures spirituelles de l'Inde moderne, Ma Anandamayi , la « Mère de la Joie », dans les contreforts de l'Himalaya indien, Orianne Aymard est victime d'un accident cérébral. Elle embrasse alors la mort qui l'étreint, feint de l'emporter mais finalement lui laissera une seconde chance. En effet, Orianne déjoue les pronostics, s'en sort mais les médecins lui expliquent qu'elle doit renoncer à la haute altitude ou à la plongée. Mais cette expérience quasi-mystique ne fera que renforcer la détermination d'Orianne à poursuivre ses rêves en dépit des avis médicaux. En particulier, et alors qu'elle n'a aucune expérience significative en alpinisme, elle décide de gravir le Lhotse (8,516 m), sommet satellite du mont Everest et 4ème plus haut sommet au monde. Malgré le déroulement chaotique de son expédition elle parvient au sommet le 23 mai 2019. Au sommet, elle contemple l'Everest , la mère de toutes les montages. Ce sera son prochain objectif. Là encore, Orianne se joue de la mort qui manque de l'emporter lors d'une chute de sérac au cours de laquelle elle a été blessée. Mais cela ne suffit pas à l'arrêter : après une convalescence de quelques semaines et plutôt que de retourner dans le confort de sa vie chamoniarde, Orianne se lance à nouveau à la conquête de l'Everest dont elle atteindra le sommet en mai 2023. Je ne vous en dit pas davantage. Notre échange avec Orianne est riche d'enseignements et d'inspirations et rappelle, notamment, à quel point il est indispensable de refuser ce que j'appelle le déterminisme : « tu es fait pour faire tel métier », « non, ça c'est pas pour toi » ou « je n'en suis pas capable je n'y arriverai jamais » ou encore « il ne faut pas s'éparpiller »… Vivre c'est gouter, expérimenter, tomber, se relever, regretter, recommencer…mais c'est surtout vaincre. Vaincre ses peurs, celles des autres, vaincre ses limites, celles que les autres nous imposent. Vivre, c'est se dépasser pour vaincre. Références: "Sous le soleil de la déesse" O. Aymard (éditions du Mont-Blanc)
In this episode of #PourIntoMyCup, I spoke with UpscaleDave about his endeavors as a fashion designer. How a car accident led to funding one of his fashion brands. How the support of his Caribbean parents led to him taking his next steps within his business seriously. Which led to working with Black Fashion Fair. And the importance of a family group chat to support in managing his daily mental health. Get ready to have your cup poured into. Connect with Upscale Dave online: Instagram: https://www.instagram.com/upscaledave/ Shop Style On Time: https://www.instagram.com/styleontime.app/ Shop Black Fashion Fair x Haus of Cité Soleil: https://shop.blackfashionfair.org/products/x-black-fashion-fair-pearl-of-the-caribbean-crewneck ___________________ Connect with Pour Into My Cup online: Instagram: https://www.instagram.com/pourintomycup/ TikTok: https://www.tiktok.com/@pourintomycup Talent/Programming: Ashley Jolicoeur, @itsashleyjae
Cela faisait huit ans qu'il ne s'était pas tenu : le troisième sommet UE/CELAC (Communauté d'États latino-américains et des Caraïbes) a débuté ce lundi matin (17 juillet 2023) à Bruxelles. Brexit, crise catalane, dette grecque, crise migratoire, crise sanitaire et pour finir la guerre en Ukraine : à force de crises, les Européens en avaient perdu de vue l'Amérique latine et les Caraïbes, explique notre envoyée spéciale à Bruxelles, Aabla Jounaïdi. Du côté des 33 États de la CELAC, il y a eu aussi la crise sanitaire, puis la crise politique et migratoire au Venezuela et surtout l'arrivée au pouvoir à Brasilia de Jaïr Bolsonaro. Tout cela a instauré une distance entre les deux régions qui, pourtant, ont des liens historiques et culturels forts. L'enjeu de ce sommet, c'est donc de reprendre le dialogue politique et stratégique. Surtout que, durant cet intermède, la Chine s'est engouffrée dans la brèche, en multipliant les accords commerciaux avec les pays de la région. En Haïti, une marche de soutien à Pierre-Louis Opont Des journalistes et des membres de la société civile se sont mobilisés pour dénoncer les violences et les enlèvements, en particulier celui de Pierre-Louis Opont, copropriétaire de la chaîne Télé Pluriel. Les Haïtiens avaient connu un moment de répit avec le mouvement baptisé « Bwa Kale », raconte notre correspondante Marie-André Belange, mais depuis quelques semaines, des cas de kidnapping sont signalés à Port-au-Prince. Pendant ce temps, des bandes rivales dans la commune de Cité Soleil ont paraphé un accord de paix à l'initiative du prêtre catholique, Tom Hagan. À Miami, l'accueil triomphal de Lionel Messi Accueil de star pour Lionel Messi présenté comme « le meilleur numéro 10 du monde » à son arrivée devant les fans de l'Inter Miami. Ils étaient plusieurs milliers pour applaudir hier (16 juillet 2023) l'ancienne vedette de Barcelone et du Paris Saint-Germain. Lionel Messi qui a signé pour au moins deux ans dans le championnat américain. Avec une question posée par la presse argentine : Leo « le messie » réussira-t-il là où d'autres grands noms du ballon rond ont échoué avant lui, et parviendra-t-il à faire enfin du « soccer » un sport populaire aux États-Unis ? Le journal de la 1ère En Guadeloupe, un projet agri-voltaïque qui ne fait pas l'unanimité dans la commune de Saint-Louis.
W dziewiątym odcinku rozmawiamy o haitańskiej powieści "Niedziela, 4 stycznia" (fr. "Bicentenaire") napisanej przez Lyonela Trouillot, przetłumaczonej przez Jacka Giszczaka i wydanej przez Karakter. Usłyszycie: • Czy dżingiel Zamorskiego zostaje na dłużej? • Jakie książki otrzymają nagrodę na Festiwalu Bocas w tym roku? • Kim jest Nadia Huggins? • O co chodzi z nowym logo Zamorskiego? • Co to jest barbadoski tuk? Nie mylić z tuk tukiem, czyli autorikszą :) • Co łączy śpiew klasyczny i Karaiby? • Co robił muzyk jazzowy Shabaka Hutchings w Królewskiej Operze w Londynie? • Jak Trouillot przeciwstawia się stereotypizacji Haiti w „Niedzieli, 4 stycznia”? • Co wydarzyło się tytułowej niedzieli? • Kim są Lucien i Little Joe? • • O czym opowiada film dokumentalny "Ghosts of Cité Soleil" (2006)? Jak zawsze będziemy wdzięczni za subskrybowanie i ocenianie Zamorskiego! Wspomniane w podkaście: Artystka wizualna Nadia Huggins (Saint Vincent / Trynidad): https://nadiahuggins.com/ Spektakl "Insurrection: A Work in Progress" (2023): https://www.roh.org.uk/tickets-and-events/insurrection-by-peter-brathwaite-details Audycja BBC "Rebel Sounds: Musical Resistance in Barbados" (2023): https://www.bbc.co.uk/programmes/m001hg3t Dr Stefan Walcott: https://www.instagram.com/stefanwalcott/?hl=en Baryton Peter Brathwaite: https://www.peterbrathwaitebaritone.com/ Przykład barbadoskiej muzyki tuk: https://www.youtube.com/watch?v=duqUxN6oy78 2023 OCM Bocas Prize for Caribbean Literature: https://www.bocaslitfest.com/awards/ocm/ „Niedziela, 4 stycznia” - wizytówka na stronie Wydawnictwa Karakter: https://www.karakter.pl/ksiazki/niedziela-4-stycznia „Chciałem pokazać moment (....)” – Lyonel Trouillot w rozmowie z Piotrem Kieżunem (2016): https://kulturaliberalna.pl/2016/12/06/piotr-kiezun-wywiad-lyonel-trouillot-haiti/ „Kraj słońca w cieniu” – recenzja Marcina Wesołego / Caribeya (2016): http://caribeya.pl/kraj-slonca-w-cieniu/ "Literatura na Świecie" nr 7–8 (2020), "Haiti": https://instytutksiazki.pl/aktualnosci,2,nowy-numer-literatury-na-swiecie-juz-w-ksiegarniach,5541.html Film dokumentalny "I Am Not Your Negro" (2016), reż. Raoul Peck https://www.againstgravity.pl/films/nie-jestem-twoim-murzynem --- Poza „Niedzielą, 4 stycznia”, Karakter opublikował także „Dzieci bohaterów”. Obydwie powieści Lyonela Trouillot w przekładzie Jacka Giszczaka. --- Rozmawiają Olga Godlewska i Bartosz Wójcik. Podkast powstał przy Zamorskim Klubie Czytelniczym. Zapraszamy do naszej grupy dyskusyjnej: https://www.facebook.com/groups/zamorskiklubczytelniczy Znajdziesz nas na Instagramie: https://www.instagram.com/olga_godlewska/ https://www.instagram.com/bartosz__wojcik/
Earthkeepers: A Circlewood Podcast on Creation Care and Spirituality
In keeping with a focus on the environmental, political, and economic struggles of the Haitian people, Forrest talks with Ryan Robinson and David Sanon of Konbit Haiti. Konbit Haiti was founded jointly by a group of Americans and Haitians; they continue to work together to support family health, local business development, and environmentally sustainable practices to meet needs such as clean water, sanitation, and productive farming. Guests: David Sanon and Ryan Robinson Konbit Haiti David Sanon: Environmental Branch Director Ryan Robinson: Executive Director Mentions: Cholera outbreak in Haiti Konbit Haiti's W.A.S.H. program Gleaning in the Old Testament Waste problem in Cité Soleil, Haiti Deforestation in Haiti: United Nations article, effects on mass extinction, rates and statistics American rice and Haiti: BBC article, Cornell paper, USDA report Trees and heat reduction: EPA article Climate compensation: COP27 agreement, PBS article Haiti and American peanuts: NPR article UN resolution on Haitian violence: PBS article Give to Konbit Haiti Circlewood Course: How Creation Works: Science for Everyday EarthkeepersFind us on our website: Circlewood.Donate here to Earthkeepers Podcast. Join the Stand.
A escalada de violência no Haiti forçou o fechamento temporário de uma unidade de saúde no bairro de Cité Soleil, na capital do Haiti A área próxima do complexo hospitalar foi atingida por dezenas de balas perdidas e o acesso ao local é quase impossível.
Šodien raidījumā Diplomātiskās pusdienas dodamies uz Karību jūras valsti, kas atrodas Hispaniola salā un dala savu salu ar Dominikānas Republiku. Dodamies uz Haiti, kas oficiāli pazīstama arī kā Haiti Republika. Šī ir arī visvairāk apdzīvotā valsts Karību jūras reģionā, tās iedzīvotāju skaits ir 11,4 miljoni cilvēku un tā ir arī puslodes otrā vecākā republika aiz ASV. Kas ir interesanti, Hispaniola salu sākotnēji apdzīvoja vietējie taino iedzīvotāji, bet līdz ar Kristofora Kolumba ierašanos 1492. gadā, salu sāka apdzīvot arī cittautieši. Atgādinām, ka Kolumbs sākotnēji uzskatīja, ka ir atradis Indiju vai Ķīnu nevis mūsdienu Haiti. Vēl viens interesants fakts, ka uz šo salu sākotnēji pretendēja Spānija un to nosauca par "La Española", līdz pat 17. gadsimta sākumam Haiti bija Spānijas impērijas daļa. Tomēr franču konkurējošās prasības un norēķini noveda pie tā, ka 1697. gadā salas rietumu daļa tika cedēta Francijai, kas vēlāk tika nosaukta par "Saint-Domingue". Vēsturiski gan Haiti nosaukums ir cēlies no Taino cilvēkiem, viņi sauca salu "Ayiti", kas tulkojumā nozīmē "kalnu zeme". Un ne pa velti, jo Haiti ir kalnainākā valsts Karību jūras reģionā. Vēlāk, kā jau minējām, franču ietekmē salu nosauca par Saint Domingue. Un tomēr, kad 1804. gadā sala ieguva neatkarību, viņi mainīja koloniālo nosaukumu atpakaļ uz taíno nosaukumu Haiti jeb "Ayiti" kreolu valodā. Par valodām runājot, tieši franču un kreolu valoda ir oficiālās valodas Haiti. Starp citu, Haiti un Kanāda ir vienīgās valstis Amerikā ar franču valodu kā oficiālo valodu. Turklāt 90% haitiešu pirmā valoda kreoliešu valoda, tā gan kļuva par oficiālo valodu tikai 1987. gadā. Gribam parunāt izvērstāk par divām lietām, ar ko Haiti ir diezgan zināma – par "Antiļu salu pērli" un Saules pilsētu. Haiti savulaik, 18. gadsimtā, bija viena no bagātākajām kolonijām pasaulē, ar tās plaukstošajām cukurniedru plantācijām un kafijas, kokvilnas un indigo ražošanu. Salas satriecošās ainavas un plaukstošā kultūra arī papildināja tās pievilcību, kas noveda pie tās segvārda "Antiļu pērle". Tomēr šī labklājība tika uzcelta uz Āfrikas vergu mugurām, ja tā var izteikties, kuri tika atvesti uz salu, lai strādātu plantācijās un attiecīgi lika ļoti daudzus pamatu pašreizējām valsts ekonomiskajām problēmām. Diemžēl Haiti tiek uzskatīta par nabadzīgāko valsti Rietumu puslodē. Tā valsts IKP uz vienu iedzīvotāju pēc pirktspējas paritātes ir aptuveni 3000 eiro. Aplūkojot mūsdienu Antiļu pērles mantojumu, valsts ekonomikas vadošās nozares ir lauksaimniecība, ražošana un pakalpojumi. Lauksaimniecība valsts auglīgās zemes dēļ ir lielākā nozare un nodarbina vairāk nekā divas trešdaļas iedzīvotāju, vienlaikus veido aptuveni 25% no valsts IKP. Galvenās Haiti audzētās kultūras ir kafija, mango, avokado, kakao un rīsi. Bet ražošanas nozare, lai arī maza, veido aptuveni 10% no valsts IKP. Savukārt pakalpojumu sektors, tostarp tūrismu un finanšu, kopā veido aptuveni 65 % no valsts IKP. Vēl viens interesants fakts par Haiti ekonomiku ir tas, ka ārzemēs dzīvojošo haitiešu naudas pārvedumi veido ievērojamu daļu no valsts IKP. 2022. gadā naudas pārvedumu vērtība pārsniedza 2 miljardus eiro, kas atbilst vairāk nekā 20% no valsts IKP. Tas noteikti parāda diasporas kopienas svarīgo lomu ekonomikas atbalstīšanā mājās. Par mājām runājot, gribētos parunāt arī par Saules pilsētu jeb „Sun City”, kas ir samērā liela apkaime Haiti galvaspilsētā Portoprensā, kas faktiski ir zināma kā viens no nabadzīgākajiem un bīstamākajiem graustu rajoniem Haiti. Tomēr tā nav bijis vienmēr, Saules pilsēta tika dibināta 20. gadsimta sākumā un sākotnēji bija vidusšķiras apkaime. Tomēr, pasliktinoties politiskajai un ekonomiskajai situācijai Haiti, apkārtne kļuva arvien nabadzīgāka. Mūsdienās pilsēta ir pazīstama kā Portoprensas noziedzības un nabadzības centrs ar reputāciju kā viena no bīstamākajām vietām pilsētā. Saules pilsēta ir viens no lielākajiem graustiem Haiti, un tajā dzīvo vairāk nekā 200 tūkstoši cilvēku. Problēmas, ar kurām saskaras Saules pilsēta, ir daudz un savstarpēji saistītas. Rajonu vajā nabadzība, noziedzība un pamatpakalpojumu, piemēram, elektrības un tekoša ūdens, trūkums. Tas ir izraisījis augstu bezdarba līmeni, kā arī sliktus veselības un izglītības rezultātus. Turklāt Saules pilsēta ir pakļauta lielam dabas katastrofu, īpaši viesuļvētru un plūdu, riskam, jo tā atrodas zemā apgabalā netālu no krasta. Šo problēmu iemesli ir sarežģīti un sakņojas ne tikai Haiti vēsturē, bet arī politiskajā nestabilitātē. Kā minējām, Haiti ir nabadzīgākā valsts Rietumu puslodē, tai ir ilga politiskās korupcijas un nepareizas ekonomiskās pārvaldības vēsture, kuras rezultātā trūkst ieguldījumu infrastruktūrā un sabiedriskajos pakalpojumos, atstājot tādas kopienas kā Saules pilsēta pašas par sevi. Diemžēl 2010. gada zemestrīce šīs problēmas vēl vairāk tikai saasināja, atstājot daudzus pilsētas iedzīvotājus bez pajumtes un bez piekļuves pamata pakalpojumiem. Mazāk zināms fakts par Saules pilsētu ir tas, ka tā ir mājvieta dinamiskai mākslas kopienai. Neskatoties uz sarežģītajiem dzīves apstākļiem, daudzi Saules pilsētas iedzīvotāji ir talantīgi gleznotāji, mūziķi un amatnieki, kuri izmanto mākslu, lai pastāstītu par savas kopienas stāstu un pievērstu uzmanību izaicinājumiem, ar kuriem viņi saskaras. Šī kopiena liecina par Haiti iedzīvotāju izturību un radošumu, neskatoties uz daudzajiem šķēršļiem, ar kuriem viņi saskaras. Apkārtnē atrodas arī vairākas reliģiskas institūcijas, tostarp baznīcas, sinagogas un vudū tempļi, kas atspoguļo kopienas reliģisko daudzveidību. Par to, kāda ir mūsdienu Saules pilsētas dramatiskā situācija un kāpēc tā ir tāda, jautājām latviešu ceļotājam un bloga "Kā tur ir" autoram Mārim Upeniekam, kas 2015. gadā pabija vienā no bīstamākajām vietām Rietumu puslodē – "Cité Soleil".
Ikikaribia miezi miwili tangu kuzuka kwa mlipuko wa kipindupindu nchini Haiti, shirika la Umoja wa Mataifa la kuhudumia watoto UNICEF limeonya kwamba takriban asilimia 40 ya ongezeko la idadi ya wagonjwa ni watoto na hatua zaidi zinahitajika ili kuwanusuru.Kwa mujibu wa UNICEF tangu kuzuka kwa mlipuko wa kipindupindi nchini Haiti wagonjwa 9 kati ya 10 waliothibitishwa wako katika maeneo ambayo yana mgogoro mkubwa wa lishe nchini humo. Na Watoto walioathirika na utapimlo mkali au unyafuzi ndio walio katika hatari kubwa ya kupata kipindupindu na a hatari ya kufa na ugonjwa huo mara tatu zaidi ya wengine. Manuel Fontaine ambaye ni mkurugenzi wa ofisi ya program za dharura wa UNICEF amehitimisha ziara yake katika moja ya kituo cha matibabu ya kipiondupindu cha UNICEF kwenda kujionea hali halisi hususan ya watoto. Katika ziara yake kwenye miji ya Cite Soleil and Port-au-Prince, kwenye vituo vya matibabu ameshuhudia UNICEF ikihudumia watoto ambao wameathirika vibaya na utapiamlo na katika vituo hivyo wanapatiwa matibabu na lishe ya kuokoa maisha. Pia ametembelea kituo kinachotoa huduma ya matibabu, msaada wa kisaikolojia na kimwili kwa manusura wa ukatili wa kijinsia. Hadi kufikia mwanzo wa wiki hii wizara ya afya ya Haiti imeripoti wagonjwa 924 wa kipindupindu waliothibitishwa, visa 10,600 vinavyoshukiwa na vifo 188. Na tangu Julai hadi sasa UNICEF na wadau wamesema wamewapima na kubaini mahitaji ya lishe kwa watoto 6,200 katikia mji wa Cité Soleil. Na mbali ya lishe UNICEF imesaidia pia kutoa tembe za kusafisha maji, dawa kwa ajili ya waliougua kipindupindu zikiwemo oral rehydration, zinc, antibiotics na vifaa vya kujikinga kwa wahudumu wa afya. UNICEF inasema hatua zaidi zinahitajika kukabiliana na kipindupindu katika miezi mitano ijayo na hivyo shirika hilo limetoa ombi la dola milioni 27.5 kuweza kutoa msaada muhimu wa kibinadamu wa maji, vifaa vya usafi na kujisafi, lishe na ulinzi kwa watu milioni 1.4 wakiwemo watoto.
**International Day to End Impunity for Crimes against JournalistsToday is the Day to end impunity for crimes against journalists. In his message to mark the Day, the Secretary-General reminds us that a free press is vital to a functioning democracy, to expose wrongdoing, to navigate our complex world, and to advance the Sustainable Development Goals (SDGs).As we mark the tenth anniversary of the UN Plan of Action on the Safety of Journalists, the Secretary-General calls on governments and the international community to take the necessary steps to protect our journalists, to end a common culture of impunity and to enable journalists to do their essential work.And a quick note to add that UNESCO's (United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization) report on the safety of journalists is out on the agency's website.Okay. Once more with feeling. Right? What? Yeah. I'll do the first one last… because… all right. Somebody clearly joined us.**Black Sea Grain InitiativeYou saw a bit earlier today we issued a statement in which the Secretary-General warmly welcomes the announcement from the Russian Federation on its resumed participation in the implementation of the Black Sea Grain Initiative to facilitate the safe navigation for exports of grain, foodstuffs and fertilizer from Ukraine. He is grateful for the diplomatic efforts of Türkiye and thanks the UN Coordinator, Amir Abdulla, and his team for their work in keeping this vital food supply line open.The Secretary-General continues his engagement with all actors towards the renewal and full implementation of the Initiative, and he also remains committed to removing the remaining obstacles to the exports of Russian food and fertilizer.**Secretary-General's TravelSpeaking of the Secretary-General, he is, as we speak — hopefully — in the air on his way to New York, and we expect him back later this afternoon.As you know, he was in Algiers yesterday, where he addressed the opening session of the League of Arab States summit. In his remarks he said he looks forward to continuing our work together with the League of Arab States to address the challenges across the region and to advance peace, sustainable development, and human rights. Turning to the issue of climate, the Secretary-General said that COP27 (twenty-seventh Conference of Parties) in Sharm el-Sheikh will be another vital opportunity for restoring trust between developed and developing countries. His remarks are online and shared with you.**Democratic Republic of the CongoQuick update from the Democratic Republic of the Congo, where, as we mentioned before, renewed fighting between the Congolese army and the M23 armed group has forced thousands to flee their homes in Rutshuru Territory in North Kivu.Many of those displaced have been living in schools, hospitals, churches, and other sites, although the majority are living with host families.Despite severe access constraints, humanitarian workers have started helping displaced people in Nyiragongo territory, providing them with water and health care. Our partners were also able to distribute food to some 50,000 people.More than 180 unaccompanied children have been identified and assisted by child protection workers, while some 2,000 others are receiving psychological support.The needs still exceed present capacities, especially in the south of Kayna health zone in Lubero territory, which was already home to some 50,000 displaced people.The most urgent needs include water, hygiene and sanitation, as well as essential household items, shelter, food, health care and protection.For its part, the peacekeeping mission in the country [United Nations Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo (MONUSCO)] continues to protect civilians and to work alongside the Congolese army to deter the M23 and other armed groups in the eastern part of the country.To do so, the Mission is maintaining multiple positions, where possible, in the zone of hostilities.Following consultations with national partners, the Mission withdrew peacekeepers from its base in Rumangabo, in North Kivu province, an area where the Congolese army is no longer present.Sadly, we have to report an incident against peacekeepers that took place yesterday. A crowd of people threw stones at a peacekeeping convoy, which was at an army checkpoint near a site for displaced people about 8 kilometres north of Goma. Two peacekeepers were injured and [at least] one Mission vehicle was set on fire. Peacekeepers fired warning shots to ensure safe passage of the convoy. Our colleagues note that this type of violence and destruction of equipment limits the Mission's capacity to carry out its mandate to protect civilians and support the delivery of humanitarian assistance to vulnerable communities.**Central African RepublicJust north of the [Democratic Republic of the Congo] in the Central African Republic, you saw that last night the Secretary-General welcomed the completion of the first trial of the Special Criminal Court in the Central African Republic.The UN mission in that country [United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA)] reports to us it's continuing efforts in support of national authorities to protect the population around the country. Over the past week, military peacekeepers conducted over 1,600 patrols, nearly 20 per cent more than the previous week. This included Operation Zangba, on the border with the Democratic Republic of the Congo, that has now covered more than 280 kilometres over one month and is showing results.This week, the peacekeeping Mission repelled armed groups in Gbada in Basse-Kotto prefecture, seizing weapons and materiel. The operation is accompanied by the repairing of roads and bridges, as well as community engagement activities to improve ties with the population and better understand their problems.Meanwhile, in Bangui, peacekeepers are continuing to patrol, providing convoy escorts to help secure the capital and its periphery. Peacekeepers also conducted medical camps this week in Bangui among other places and distributed 47,000 litres of drinking water benefiting 1,500 people.**HaitiMoving on to Haiti: Our human rights colleagues say that at least 243 civilians were killed and another 198 injured in September and October.Regarding cholera, the data collected by authorities shows a continued increase in the number of suspected cholera cases, with close to 3,400 cases recorded as of yesterday. The Pan American Health Organization (PAHO) continues to provide technical assistance to the Ministry of Health, while procuring medical supplies and equipment, including 300 additional beds to increase the capacity of the 15 currently functioning cholera treatment centres.In October, UNICEF (United Nations Children's Fund) and the national water distribution authority distributed over 331,000 litres of safe drinking water at a site for displaced people. UNICEF and their partners have also reached over 11,500 households in Cité Soleil with cholera prevention communication. Our humanitarian and health partners also provided health care to 600 people, including 400 children across Cité Soleil.In the past few days, our colleagues at the World Food Programme (WFP) carried out special food distributions in Cité Soleil, as well as in Cap-Haïtien and in Maissade in different departments. They reached close to 22,000 people, which is nearly double the total number of people reached since the fuel crisis began mid-September.Finally, during the past week, the International Organization for Migration (IOM) provided 29,000 non-food items to health partners working in cholera treatment centres.**LebanonJust a note from Lebanon, the International Support Group for Lebanon, which includes the United Nations, issued a statement today that notes with concern the continued lack of cooperation among Lebanese political actors that has precipitated a presidential vacuum. That vacuum comes at a time when Lebanon most requires quick and decisive action to address its dire economic, financial and [humanitarian] crises.More than ever, the Support Group says, Lebanon needs fully functioning State institutions that can pursue comprehensive reforms with a strategic vision that generates substantive change for the public good.It calls on the Members of Parliament to elect, without delay, a new President of the Republic who will unite the Lebanese people in the national interest.**Ban Ki-moonCouple of notes to share with you. Tomorrow, there will be an event at 3:15 p.m. in the Dag Hammarskjöld Library. It will be done in partnership with City College of New York, and it is to launch the selected papers of former Secretary-General Ban Ki-moon.The collection of selected papers now available online provide a previously unseen look into the work and thoughts of our previous Secretary-General during his 10 years in office. Mr. Ban will be there in person at 3:15 p.m. and he'll be joined by the Deputy Secretary-General; Amina Mohammed will be there to open the event.**JournalistsToday is the International Day to End Impunity for Crimes Against Journalists. The Secretary General reminds us, that a free press is vital to functioning democracy to expose wrongdoing, navigate our complex world and to advance the Sustainable Development Goals.**Guided ToursLastly, big shoutout to our friends the tour guides today who are all in their own way spokespeople for this Organization. They celebrated the seventieth anniversary of the Guided Tours operations, the same day that the doors of the UN Headquarters in New York City were opened to the public in 1952.To mark the occasion, an exhibit on the history and role of the tour guides as “Ambassadors to the Public” is on view in the UN Visitors Lobby. The UN Postal Admini
Le 2 octobre 2022, l'Organisation mondiale de la santé a émis une alerte épidémiologique concernant la résurgence du choléra à Haïti. Au cours de la Semaine épidémiologique 39 de 2022, les établissements de santé situés dans certains secteurs des communes de Port-au-Prince et de Cité Soleil ont signalé une augmentation des cas de diarrhée aiguë sévère parmi les patients hospitalisés, y compris les enfants et les adultes. Pour rappel, le choléra est une maladie d'origine hydrique qui provoque une diarrhée aiguë et peut-être mortelle si elle n'est pas traitée dans les premières heures. Quels sont les signes du choléra ? D'où vient cette nouvelle souche ? Comment éradiquer le choléra ? Pr Renaud Piarroux, professeur à Sorbonne Université et chef de service à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, spécialisé dans les maladies parasitaires et tropicales. Spécialiste des épidémies de choléra. Auteur de l'ouvrage « Choléra Haïti 2010-2018 Histoire d'un désastre », aux éditions Biblis Dr Auguste Victor Ngantsele, coordinateur médical pour Médecins Sans Frontières en Haïti David Camille, agent communautaire à Cité soleil, commune d'Haïti, située dans le département de l'Ouest et dans l'arrondissement de Port-au-Prince Et le témoignage d'Evelyne Joseph, habitante de Cité Soleil, qui a eu le choléra début octobre 2022.
Le 2 octobre dernier, l'Organisation mondiale de la santé a émis une alerte épidémiologique concernant la résurgence du choléra à Haïti. Au cours de la semaine épidémiologique 39 de 2022, les établissements de santé situés dans certains secteurs des communes de Port-au-Prince et de Cité Soleil ont signalé une augmentation des cas de diarrhée aiguë sévère parmi les patients hospitalisés, y compris les enfants et les adultes. Pour rappel, le choléra est une maladie d'origine hydrique qui provoque une diarrhée aiguë et peut-être mortelle si elle n'est pas traitée dans les premières heures. Quels sont les signes du choléra ? D'où vient cette nouvelle souche ? Comment éradiquer le choléra ? Pr Renaud Piarroux, professeur à Sorbonne Université et chef de service à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, spécialisé dans les maladies parasitaires et tropicales. Spécialiste des épidémies de choléra. Auteur de l'ouvrage « Choléra Haïti 2010-2018 Histoire d'un désastre » aux éditions Biblis. Dr Auguste Victor Ngantsele, coordinateur médical pour Médecins Sans Frontières en Haïti David Camille, agent communautaire à Cité soleil, commune d'Haïti, située dans le département de l'Ouest et dans l'arrondissement de Port-au-Prince. Et le témoignage d'Evelyne Joseph, habitante de Cité Soleil, qui a eu le choléra début octobre
Des milliers de manifestants ont encore défilé lundi 10 octobre dans plusieurs villes du pays pour réclamer le départ d'Ariel Henry. Le Premier ministre que beaucoup considèrent comme illégitime pour demander une demande d'intervention militaire étrangère. Les manifestations antigouvernementales se poursuivent en Haïti : aux Gonaïves, et Cap Haïtien dans le nord, mais aussi dans la capitale et ses communes alentour comme Carrefour ou Cité Soleil. Des rassemblements émaillés de troubles, faisant des victimes et occasionnant des pillages. La colère des manifestants a redoublé depuis la demande par le gouvernement la semaine dernière d'une intervention militaire étrangère, beaucoup de ces protestataires considérant Ariel Henry illégitime pour effectuer une telle demande. Cela constituerait même un acte criminel et une trahison selon plusieurs organisations comme nous l'explique Gotson Pierre, le rédacteur en chef du site AlterPresse. Glissement de terrain au Venezuela : 36 morts et peu de chances de retrouver des survivants L'espoir s'amenuise au Venezuela où les équipes de secours sont pessimistes concernant les chances de retrouver des survivants parmi les 56 personnes portées disparues dans une coulée de boue qui a fait au moins 36 morts à Las Tejerias, une petite ville du centre-nord du pays. Le Venezuela fait face à des précipitations exceptionnelles depuis le mois de septembre. Les pluies diluviennes ces derniers jours ont provoqué le débordement de ruisseaux et des glissements de terrain. Le président Nicolas Maduro s'est rendu sur place. Il a promis de de reconstruire tous les commerces et maisons détruits. Le Chili, mauvais élève en matière de stéréotypes de genre Ce 11 octobre c'est la journée internationale des filles. Et selon l'ONU, le pourcentage de jeunes femmes parmi les diplômés en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques est encore inférieur à 15 % dans plus de deux tiers des pays dans le monde. En Amérique Latine, le Chili se situe légèrement au-dessus de cette moyenne mais de peu : en ce qui concerne ces filières, seulement 1 fois sur 4 la personne diplômée est une femme. Ce qui positionne le pays tout en bas du classement de l'OCDE. Même si le mouvement féministe chilien revendique une éducation non sexiste, les stéréotypes de genre persistent et en général les filles s'orientent vers les métiers de la santé ou de l'enseignement plutôt que les cursus scientifiques. Reportage de Naïla Derroisné. À la Une du Journal de la 1ère Deux nouvelles compagnies aériennes vont bientôt prendre leur envol dans le ciel caribéen.
Le comeback attendra. Lula rate son retour au pouvoir dès le premier tour de la présidentielle. Pour cela, l'ex-dirigeant de gauche devra passer par un second tour contre le sortant, Jair Bolsonaro. Un scrutin qui s'annonce plus compliqué que prévu. Le Brésil repart pour un tour. Quatre semaines supplémentaires de campagne débutent ce 3 octobre 2022. Le premier tour de la présidentielle hier (2 octobre) n'a pas permis de départager. Lula, l'ex-dirigeant de gauche, pourtant ultra-favori des sondages, et le sortant d'extrême droite, Jair Bolsonaro, qui a obtenu un résultat meilleur que prévu : 43%, seulement cinq points de moins que Lula (48% des voix), notamment « dans le sud du pays majoritairement », note Hervé Théry, notre invité. Ainsi pour ce géographe, professeur à l'Université de Sao Paulo, « le vote va se jouer au centre politique et au centre du pays. C'est dans l'État de Sao Paula que ça va se passer ». Comment Lula peut-il alors gagner le vote des centristes ? « Il n'a pas dit grand-chose », relève Hervé Théry, selon qui, il faut démontrer à ces électeurs « en quoi ils vont mieux vivre, notamment pour la classe moyenne, qui n'a guère profiter du « lulisme » lors de ses premiers mandats ». Mais, la grosse inconnue reste également les abstentionnistes, « environ 20%, dont on ne sait pas ce qu'ils vont faire », selon notre invité. Le retour du choléra en Haïti Au moins 7 personnes sont décédées du choléra. L'annonce a été faite, dimanche 2 octobre 2022, par le directeur général du ministère de la Santé qui avait annoncé quelques heures plus tôt seulement « la détection d'un cas confirmé de choléra à Savane Pistache Décayette, dans la commune de Port-au-Prince, et de cas suspects à Brooklyn ,dans la commune de Cité Soleil ». « La plupart des victimes sont mortes dans leurs quartiers et n'ont pas pu se rendre à l'hôpital », a expliqué Lauré Adrien, le directeur général de ce ministère, plaidant pour que les barrages routiers installés dans le pays pour protester contre la hausse annoncée le 11 septembre du prix des carburants soient levés afin de permettre aux malades d'accéder aux établissements de soins ou aux ambulances de pouvoir les atteindre. Introduit par des Casques bleus de l'ONU en 2010, le virus du choléra a fait quelque 10.000 morts en Haïti entre 2010 et 2019. Le gouvernement avait organisé, en février 2022, une cérémonie marquant l'élimination officielle du choléra. États-Unis : la Cour suprême fait sa rentrée Après avoir dynamité le droit à l'avortement, la très conservative Cour suprême des États-Unis entame, ce lundi 2 octobre 2022, une nouvelle session qui pourrait se conclure par d'autres revirements, notamment pour les droits des Afro-Américains ou des couples homosexuels. Discriminations, droit électoral, immigration... plusieurs dossiers explosifs sont au menu de la haute juridiction qui fait sa rentrée avec, pour la première fois de son Histoire, une femme noire parmi ses juges. L'arrivée de Ketanji Brown Jackson, nommée par le président démocrate Joe Biden, ne modifie pas l'équilibre au sein du temple du droit américain : il conserve une solide majorité conservatrice de six juges sur neuf, dont trois choisis par le républicain Donald Trump. À la Une du Journal de la 1ère Lutte contre le trafic de drogue et la criminalité au menu de la visite du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, en Martinique, ce week-end.
Le Premier ministre haïtien Ariel Henry a annoncé, dimanche 11 septembre 2022, un ajustement du prix du carburant. Les subventions de l'État vont être diminuées, afin de pouvoir importer plus d'or noir dans le pays. Cette baisse des subventions aura pour effet immédiat de faire grimper le prix à la pompe, alors que les Haïtiens ont manifesté de nombreuses fois, ces dernières semaines, contre le coût de la vie. Difficile, aujourd'hui encore, de circuler dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince. Pneus enflammés, barricades, parpaings… Gotson Pierre, directeur d'Alterpresse, décrit sur RFI une situation tendue après l'annonce de l'ajustement du prix du carburant. La population exprime sa colère avec des barricades improvisées, pour protester contre cette annonce, qui aura pour effet d'augmenter les prix à la pompe. Le Premier ministre Ariel Henry s'est défendu, assurant qu'en baissant les subventions de l'État, il serait possible ensuite d'importer plus de pétrole. « Il promet aussi que le gouvernement fera de son mieux pour faire aboutir des programmes d'apaisement social », explique Gotson Pierre, alors que persiste un climat d'insécurité. Deux journalistes ont été tués, le week-end dernier, à Cité Soleil, un quartier de Port-au-Prince. « Ils ne sont pas retournés chez eux, après une mission d'information avec cinq autres confrères », déclare le journaliste, qui précise que leurs corps n'ont pas encore été rendus à leur famille. ► À lire aussi : Le Premier ministre haïtien annonce un ajustement des prix du carburant Violences sexuelles dans l'Église : une délégation inuite à Paris pour réclamer l'extradition d'un prêtre Une délégation inuite, peuple autochtone du Grand nord canadien, est arrivée à Paris, lundi 12 septembre 2022, pour réclamer l'extradition de Joannes Rivoire, un prêtre français accusé d'agressions sexuelles sur au moins cinq enfants au Canada. Les faits remonteraient aux années 1960 et 1970, alors que ce missionnaire officiait au Canada. « Nous avons besoin de guérir, explique Steve Mapsalak, une victime présumée du prêtre, rencontré par Marine de la Moissonnière. Et pour cela, il doit répondre de ses actes devant la justice. » Cette délégation devait être reçue aujourd'hui au ministère de la Justice. Cependant, la France n'extrade pas ses ressortissants. Le prêtre est aussi Canadien, répondent les Inuits, qui vont tenter de faire valoir cet argument devant le ministère. Bolivie : conflit autour du marché de la coca La Paz, capitale de la Bolivie, a été le théâtre, la semaine dernière, de violentes manifestations de producteurs de coca. Cette plante andine est utilisée dans la médecine traditionnelle, mais est aussi l'ingrédient de base pour fabriquer de la cocaïne. Les producteurs de coca sont en colère depuis l'ouverture d'un nouveau marché de la coca, alors que la loi ne le permet pas. Reportage d'Alice Campaignolle à La Paz. Et à la Une du Journal de La 1ère Le phénomène de la séquestration du carbone, un atout dans la lutte contre le réchauffement climatique. ► Écouter le Journal d'Outre-mer La 1ère
Martissant en 2021, la Plaine du Cul-de-Sac en avril 2022, Cité Soleil en avril dernier… Trois zones desquelles des milliers de familles ont dû fuir face à la fureur de la guerre que se livrent les bandes armées pour le contrôle de ces territoires. Des déplacés contraints de vivre dans la précarité, grands oubliés du gouvernement. Au moins 471 personnes ont été tuées, blessées ou portées disparues lors des affrontements entre les gangs à Cité Soleil, en banlieue de Port-au-Prince, selon l'ONU, en juillet 2022. Quelques 3 000 habitants ont été contraints de fuir leurs maisons, comme avant eux ceux de la Plaine du Cul-de-Sac, autre zone d'une guerre sanglante entre bandes rivales. À présent, ils sont nombreux à vivre dans des conditions indignes près de l'aéroport international Toussaint-Louverture. « Il faut que le gouvernement haïtien prenne des dispositions parce qu'il est responsable de ce qui se passe dans le pays », lance l'un des hommes qui a trouvé refuge sur place, les autorités politiques ayant totalement laissé ces populations livrées à elle-même. Reportage Marie André Bélange. Le Chili à deux semaines du referendum constitutionnel Il ne reste que deux semaines avant le référendum du 4 septembre où la population devra voter « pour » ou « contre » la nouvelle constitution vouée à remplacer celle actuellement en vigueur écrite sous la dictature de Pinochet. Et à quelques jours du scrutin, les deux camps se mobilisent plus que jamais. Ce week-end, du 20 et 21 août 2022, plusieurs centaines de personnes en faveur du nouveau texte se sont rassemblées aux abords du stade national dans la capitale. Un lieu de mémoire hautement symbolique puisque c'était un centre de torture pendant la dictature. Mais ce week-end, l'ambiance était à la fête et l'espoir de voir gagner la nouvelle constitution dans tous les esprits. Reportage de Naïla Derroisné. Arturo Zaldivar, le chef de la Cour Suprême du Mexique, protège le droit à l'avortement Alors que le droit à l'avortement régresse aux États-Unis, il gagne du terrain au Mexique. Notamment grâce à un homme : Arturo Zaldivar. Chef de la Cour suprême mexicaine, il a l'an dernier, en 2021, rendu inconstitutionnelle toute sanction à l'encontre des femmes qui auraient recours à un avortement. Issu d'une famille catholique et conservatrice, il s'est appuyé sur les femmes de son entourage professionnel pour défendre le droit à l'avortement. Un symbole puissant pour les associations féministes qui luttent depuis des dizaines d'années pour leurs droits. Dossier de Martin Chabal. À la Une du Journal de la 1ère Le président de la Collectivité de Martinique lance un Groupement d'intérêt public consacré à la délicate question de l'indivision. ►Écouter le Journal d'Outre-mer La 1ère
Morse code transcription: vvv vvv Russia says it will quit the International Space Station after 2024 Merrick Garland does not rule out charging Trump and others in January 6 probe Detective Alex Jones most dangerous type of attack denier Ukraine orphanages Children tied up and men in cots The EU has agreed to ration gas, but some countries put up a fight Beijing vows consequences if Nancy Pelosi visits Taiwan Viktor Orban adviser Hegedus resigns over pure Nazi speech Historic flooding kills at least 1, strands St. Louis residents in cars Trump Pence Ticket, Torn by Jan. 6, Becomes an Unequal Rivalry Texas school principal suspended after Uvalde shooting Reuters.com Flashy NYC bishop robbed of 1m in jewellery during live sermon Fanfare as Croatias Chinese built bridge finally opens Monkeypox CDC says US leads globally in most known cases Russia to pull out of International Space Station Here is the cutoff time to buy tickets for tonights 810 million Mega Millions jackpot EU agrees to cut gas use over Russia supply fears Liz Truss and Rishi Sunak debate scrapped after host Kate McCann faints Eric Adams calls cop attack clear case for rolling back NY bail reform Suspected Dallas airport shooter told cops she was Chris Browns wife report Haiti gang violence 209 killed in Cit Soleil in 10 days
Morse code transcription: vvv vvv Monkeypox CDC says US leads globally in most known cases Trump Pence Ticket, Torn by Jan. 6, Becomes an Unequal Rivalry Eric Adams calls cop attack clear case for rolling back NY bail reform Haiti gang violence 209 killed in Cit Soleil in 10 days EU agrees to cut gas use over Russia supply fears Viktor Orban adviser Hegedus resigns over pure Nazi speech Ukraine orphanages Children tied up and men in cots Liz Truss and Rishi Sunak debate scrapped after host Kate McCann faints Flashy NYC bishop robbed of 1m in jewellery during live sermon Merrick Garland does not rule out charging Trump and others in January 6 probe The EU has agreed to ration gas, but some countries put up a fight Russia says it will quit the International Space Station after 2024 Suspected Dallas airport shooter told cops she was Chris Browns wife report Detective Alex Jones most dangerous type of attack denier Russia to pull out of International Space Station Fanfare as Croatias Chinese built bridge finally opens Beijing vows consequences if Nancy Pelosi visits Taiwan Historic flooding kills at least 1, strands St. Louis residents in cars Here is the cutoff time to buy tickets for tonights 810 million Mega Millions jackpot Texas school principal suspended after Uvalde shooting Reuters.com
Morse code transcription: vvv vvv Historic flooding kills at least 1, strands St. Louis residents in cars Ukraine orphanages Children tied up and men in cots Haiti gang violence 209 killed in Cit Soleil in 10 days Russia says it will quit the International Space Station after 2024 Detective Alex Jones most dangerous type of attack denier Beijing vows consequences if Nancy Pelosi visits Taiwan Liz Truss and Rishi Sunak debate scrapped after host Kate McCann faints EU agrees to cut gas use over Russia supply fears Flashy NYC bishop robbed of 1m in jewellery during live sermon Here is the cutoff time to buy tickets for tonights 810 million Mega Millions jackpot Fanfare as Croatias Chinese built bridge finally opens Russia to pull out of International Space Station Viktor Orban adviser Hegedus resigns over pure Nazi speech Monkeypox CDC says US leads globally in most known cases Merrick Garland does not rule out charging Trump and others in January 6 probe Texas school principal suspended after Uvalde shooting Reuters.com Trump Pence Ticket, Torn by Jan. 6, Becomes an Unequal Rivalry Eric Adams calls cop attack clear case for rolling back NY bail reform Suspected Dallas airport shooter told cops she was Chris Browns wife report The EU has agreed to ration gas, but some countries put up a fight
Área mais atingida pelos combates é o bairro Cité Soleil, nos redores de Porto Príncipe. De janeiro e final de junho, foram registrados 934 assassinatos. Uma parceria da Agência Radioweb e da Rádio ONU News.
La mairesse de Rouyn-Noranda désire faire respecter la norme de trois nanogrammes d'arsenic par mètre cube dans l'air. La grève est évitée chez Via Rail. En Haïti, 52 personnes tuées dans des affrontements dans la Cité Soleil. L'Ukraine affirme avoir bombardé un dépôt de munitions russe dans la région occupée de Kherson. Les premières images captées par le télescope spatial James Webb. | Mathieu Belhumeur (journaliste-présentateur)
L'actualité des musiques afro. Phoner musique : Le batteur camerounais Conti Bilong présente Panafrica, un extrait de Miango, son nouvel album disponible depuis le 28 mai 2021. Phoner Génération Consciente : Rodly Saintiné, notre correspondant en Haïti, est menacé de mort depuis le 20 juin 2021. Il est accusé, à tort, d'avoir divulgué des informations à la police et à la presse sur la guerre des gangs dans la commune de Cité Soleil. (Rediffusion) Cliquez sur le nom de l'artiste pour en savoir plus, et sur les titres des chansons pour visionner leur clip : Zaho feat Naps En bas de chez moi Josey Cherche ton money Conti Bilong Panafrica Tidiane Mario Pagaille Youyou Mobangué Ndin Ndin Tifa Habibi Jok'Air feat Le Juiice Bonne bonne Youssoupha Gospel Coumba Gawlo Bougna Joé Dwèt Filé Ou kite'm sel Locko feat Bramsito Voyage Magic System feat Smarty Voyager
Three women, earthly and spiritual mothers, exhibit the power of motherly love in the discovery of a missing little boy wearing a Miraculous Medal. Fr. Mike shares this story from Cité Soleil to thank all kinds of mothers, for being a place where God's love can freely dwell.
Témoignage poignant d'une victime de violence à Cité Soleil
How are local communities in Haiti supporting each other during COVID? Jodi Spangler, Founder of Say:Do, a nonprofit that operates a Haitian led and run mobile clinic and provides training to healthcare workers, takes us to Cité Soleil right outside of Port-au-Prince and recounts how the healthcare infrastructure is faring amid the pandemic, 10 years after the last devastating disaster shook up the country. Support & learn more about Say:Do at https://www.saydo.org. Instagram: @say_to_do Guest Bio Jodi Spangler is a third year medical student at the University of Washington School of Medicine. Jodi's background is in international disaster response. She was a medical responder after the earthquakes in both Haiti and Nepal. She is the founder of Say:Do, a nonprofit running mobile clinics and training healthcare workers in Cite Soleil, Haiti and also runs a skydive program for patients with tough diagnoses. She practices wilderness medicine and is on the Pacific Northwest Wilderness Medicine leadership team. When not in school, you can find her in her camping in her Westfalia, surfing, hiking, skydiving, or playing with her son and dog. Find COVID-19 Heroes on: Facebook - https://bit.ly/3dSnhhw Instagram - https://bit.ly/2WaFW0O Twitter - https://bit.ly/3aOspRW Youtube - https://bit.ly/2zxok7N The Web - https://bit.ly/3bTAlSC -- This episode is sponsored by GoGyft - the gyft that keeps on giving. To create your GoGyft, visit https://www.gogyft.com/covid. --- Support this podcast: https://anchor.fm/covid19heroes/support
This month marks the 10th anniversary of the UN's military occupation of Haiti. This Global Research News Hour was first published March 6, 2013. Coup D'Etat in Haiti It was nine years ago, on February 29, 2004 that the democratically elected President of Haiti, Jean-Bertrand Aristide was removed from his Presidential Palace by US forces, assisted by Canada and France. In his place an unelected government was installed by the international community. Thousands of UN ‘peace-keepers' were assigned to Haiti to protect and enforce the authority of this new government. Many representatives of the Haitian government were jailed. The government of Gerard Latortue,installed at the behest of international forces, cracked down hard on the poverty-stricken population, particularly in the slums of Cité Soleil and Bel Air in Port-au-Prince. Thousands of deaths were estimated to have resulted. [1] It is critical to understand this background and the subsequent erosion of domestic institutions and government agencies if one is to understand the current human security issues threatening this small Caribbean island country. It is especially important for Canadians to acquaint themselves with this history. Canadians generally have a positive opinion of their country and role in the world. They are inclined to believe Canada's role in Haiti has been generally beneficent. Such inaccurate perceptions are aided and abetted by compliant politicians, governing and in opposition, and by a silent media. Roger Annis has been a long-time activist with the Canada-Haiti Action group, an organization that has been at the forefront of raising awareness about Canada's true role in Haiti. The Global Research Hour spoke to him while he was in Winnipeg to discuss the nine year old coup, Canada's role in the coup and other ways the Canadian government and Canadian NGOs and development agencies have undermined Haitian democracy and human rights. Annis also draws parallels between Canada's treatment of Haitians, and its treatment of its own Indigenous population. Tar Sands Alberta: The Bitumen Cliff While opposition to the so-called ‘tar sands' in Northern Alberta in Canada is generally framed as an environment versus economics debate, a new study from the Polaris Institute and the Canadian Centre for Policy Alternatives seems to point to an argument that surprisingly reveals the (black) gold rush for bitumen in Western Canada actually putting the Canadian economy at a tremendous disadvantage. Carleton University Graduate student and report co-author Brendan Hayley speaks to the Global Research News Hour about Canada's Bitumen Cliff. America's first African American President: An Obstacle to the Quest for Positive Change and Racial Equality In this exclusive Black History Month interview for the Global Research News Hour, former Georgia Congresswoman and US Presidential Candidate Cynthia McKinney talks about how America's first African American President has been an obstacle rather than an asset in the quest for positive change and racial equality, and about what needs to be done to make substantive rather than cosmetic changes in the US political life. References 1 A. R. Kolbe & R. A. Hutson, ‘Human rights abuse and other criminal violations in Port-au-Prince, Haiti', Lancet; I. Stotsky, Haiti Human Rights Investigation, University of Miami School of Law
Coup D'Etat in Haiti It was nine years ago, on February 29, 2004 that the democratically elected President of Haiti, Jean-Bertrand Aristide was removed from his Presidential Palace by US forces, assisted by Canada and France. In his place an unelected government was installed by the international community. Thousands of UN ‘peace-keepers' were assigned to Haiti to protect and enforce the authority of this new government. Many representatives of the Haitian government were jailed. The government of Gerard Latortue,installed at the behest of international forces, cracked down hard on the poverty-stricken population, particularly in the slums of Cité Soleil and Bel Air in Port-au-Prince. Thousands of deaths were estimated to have resulted. [1] It is critical to understand this background and the subsequent erosion of domestic institutions and government agencies if one is to understand the current human security issues threatening this small Caribbean island country. It is especially important for Canadians to acquaint themselves with this history. Canadians generally have a positive opinion of their country and role in the world. They are inclined to believe Canada's role in Haiti has been generally beneficent. Such inaccurate perceptions are aided and abetted by compliant politicians, governing and in opposition, and by a silent media. Roger Annis has been a long-time activist with the Canada-Haiti Action group, an organization that has been at the forefront of raising awareness about Canada's true role in Haiti. The Global Research Hour spoke to him while he was in Winnipeg to discuss the nine year old coup, Canada's role in the coup and other ways the Canadian government and Canadian NGOs and development agencies have undermined Haitian democracy and human rights. Annis also draws parallels between Canada's treatment of Haitians, and its treatment of its own Indigenous population. Tar Sands Alberta: The Bitumen Cliff While opposition to the so-called ‘tar sands' in Northern Alberta in Canada is generally framed as an environment versus economics debate, a new study from the Polaris Institute and the Canadian Centre for Policy Alternatives seems to point to an argument that surprisingly reveals the (black) gold rush for bitumen in Western Canada actually putting the Canadian economy at a tremendous disadvantage. Carleton University Graduate student and report co-author Brendan Hayley speaks to the Global Research News Hour about Canada's Bitumen Cliff. America's first African American President: An Obstacle to the Quest for Positive Change and Racial Equality In this exclusive Black History Month interview for the Global Research News Hour, former Georgia Congresswoman and US Presidential Candidate Cynthia McKinney talks about how America's first African American President has been an obstacle rather than an asset in the quest for positive change and racial equality, and about what needs to be done to make substantive rather than cosmetic changes in the US political life.