7th President of Iran since 2013
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En Iran, les électeurs sont appelés aux urnes ce vendredi pour désigner le successeur d'Ebrahim Raïssi. Le président en exercice mort au mois de mai dans un accident d'hélicoptère. Les six candidats s'engagent tous à agir pour lever les sanctions américaines. Cela fait plus de douze ans que l'embargo sur le pétrole iranien entrave le développement économique de la République islamique. Les sanctions imposées en représailles au projet iranien de nucléaire militaire sont brièvement levées après l'accord signé en 2015 par les États-Unis et l'Union européenne. Et à nouveau appliquées par Donald Trump à partir de 2018. Constamment prise en étau, l'économie iranienne a cependant renoué avec une croissance comprise entre 3 et 4 % depuis 2020, en reprenant ses exportations de brut. En revanche, il n'y a pas eu de répit pour les ménages. Ils n'ont toujours pas retrouvé leur niveau de vie d'avant 2018.À lire aussiIran: exportations record de pétrole malgré l'embargo américainUne inflation à plus de 30 %Surtout à cause de l'inflation. Depuis 2018, elle s'est durablement installée au-dessus de 30 %. Cette année, l'inflation alimentaire dépasse les 50 %. Cette flambée sans fin se nourrit de la demande très forte en produits importés et de la dégringolade du rial. En chute libre depuis cinq ans. Un effondrement de la monnaie locale poussant tous ceux qui ont encore un peu d'épargne à acheter de l'or ou des devises étrangères pour sécuriser leurs économies. Hossein Selhvarzi, l'ancien président de la Chambre de commerce, interrogé par le quotidien réformateur Shargh, estime le manque à gagner engendré par les sanctions à 1 500 milliards de dollars pour les douze ans passés.Le manque à gagner dans les revenus pétroliersL'ancien président réformateur Hassan Rohani dénonce lui les pertes engendrées par les sanctions dans le secteur pétrolier. Celui qui avait réussi à alléger le fardeau en signant l'accord de 2015 parle de 300 milliards de dollars de revenu manquant pour les trois dernières années à cause d'après lui des rabais consentis pour exporter le brut iranien. Entre les commissions payées aux multiples intermédiaires et les discounts, l'écart entre les revenus déclarés et les revenus réels recensés par les douanes est de 22 % sur la période récente. Néanmoins, l'Iran exporte toujours plus de pétrole, c'est la clé de sa résilience. Au premier trimestre, les ventes étaient en moyenne d'un million 600 000 barils par jour, du jamais vu depuis six ans.À lire aussiPourquoi le baril de pétrole n'a pas flambé malgré la menace de guerreLa Chine, principale cliente du brut iranienComme la Russie, l'Iran s'affranchit donc des sanctions occidentales. Et comme la Russie, c'est grâce aux achats de la Chine, le principal client de la république islamique. Pékin importe environ 1,3 million de barils de brut iranien par jour. Les plus durs du régime comptent sur la consolidation de ce monde multipolaire pour échapper au joug des sanctions occidentales. C'est la voie indiquée par l'un des candidats les plus intransigeants, Said Jalili. Hier soir lors d'un débat consacré à la politique étrangère, où tous les candidats ont répété qu'ils chercheraient à desserrer l'étreinte, l'ancien négociateur en chef du dossier nucléaire considéré comme l'un des favoris du scrutin, propose le développement des relations avec les pays d'Amérique latine et d'Afrique pour neutraliser l'effet des sanctions.À lire aussiIran: qui sont les six candidats à la présidentielle anticipée du 28 juin?
En France, des routes sont actuellement bloquées, des déchets agricoles déversés devant des bâtiments publics. Un accident mortel impliquant une agricultrice et sa fille a également eu lieu. Le monde paysan dénonce la pression des industriels de l'agro-alimentaire, la hausse du coût du diesel et des réglementations complexes. Le Premier ministre s'est exprimé à Montastruc-de-Salies, village de Haute-Garonne situé à environ 80 kilomètres, au sud-est de Toulouse. Gabriel Attal a annoncé les mesures du gouvernement pour répondre aux revendications des agriculteurs, dont la fin de la hausse sur le gazole non routier et s'oppose à la signature de l'accord commercial entre l'UE et le Mercosur. Avec- Cristina Téaca de la rédaction roumaine pour nous dire ce qu'il faut penser de la démission surprise du ministre moldave des Affaires étrangères alors qu'il a mené les négociations d'adhésion de son pays à l'UE- Sory Ibrahim pour la rédaction en mandenkan pour les élections au Sénégal à un mois du scrutin. Il y a déjà 20 candidats déclarés mais pas les 2 poids lourds de l'opposition - Nasser Etamadi de la rédaction persane pour la lutte autour de la succession du Guide iranien qui a déjà commencé ; et déjà un revers pour l'ancien président Hassan Rohani.
En France, des routes sont actuellement bloquées, des déchets agricoles déversés devant des bâtiments publics. Un accident mortel impliquant une agricultrice et sa fille a également eu lieu. Le monde paysan dénonce la pression des industriels de l'agro-alimentaire, la hausse du coût du diesel et des réglementations complexes. Le Premier ministre s'est exprimé à Montastruc-de-Salies, village de Haute-Garonne situé à environ 80 kilomètres, au sud-est de Toulouse. Gabriel Attal a annoncé les mesures du gouvernement pour répondre aux revendications des agriculteurs, dont la fin de la hausse sur le gazole non routier et s'oppose à la signature de l'accord commercial entre l'UE et le Mercosur. Avec- Cristina Téaca de la rédaction roumaine pour nous dire ce qu'il faut penser de la démission surprise du ministre moldave des Affaires étrangères alors qu'il a mené les négociations d'adhésion de son pays à l'UE- Sory Ibrahim pour la rédaction en mandenkan pour les élections au Sénégal à un mois du scrutin. Il y a déjà 20 candidats déclarés mais pas les 2 poids lourds de l'opposition - Nasser Etamadi de la rédaction persane pour la lutte autour de la succession du Guide iranien qui a déjà commencé ; et déjà un revers pour l'ancien président Hassan Rohani.
Ces dernières années, de plus en plus d'Iraniens exilés en Turquie sont rendus à leur pays, où certains risquent la prison. D'autres sont pourchassés sur le territoire turc par le régime de Téhéran. Les réfugiés politiques sont particulièrement menacés, dans un contexte de coopération accrue entre l'Iran et la Turquie. De notre correspondante à Istanbul, Ne plus être en Iran, pour Bardya Mousavi, ce n'est pas encore être à l'abri. Ce militant des droits humains, arrêté neuf fois en trois mois après les manifestations de novembre 2019, s'est enfui en Turquie en février 2020. Depuis, il ne pense qu'à en partir. « Le régime iranien me considère comme un espion et en Turquie, je ne suis pas en sécurité », résume cet homme de 44 ans, fondateur d'un réseau de médecins qui a publié des rapports sur les morts et blessés de la répression de 2019.Dans cet exil forcé, aucune étape n'a été simple, sauf le passage de la frontière. Les Iraniens peuvent voyager en Turquie sans visa jusqu'à 90 jours. Plus de 2 millions d'entre eux l'ont fait en 2022. Parmi eux, des réfugiés politiques qui ne rentrent pas en Iran, comme Bardya et des agents de Téhéran chargés de les traquer, les menacer, et parfois pire.Ces dernières années, la justice turque a accusé des citoyens iraniens et turcs d'avoir participé à l'assassinat ou à l'enlèvement d'opposants iraniens en Turquie. Deux cas ont marqué les esprits : celui du citoyen suédo-iranien Habib Chaab, kidnappé à Istanbul en octobre 2020, exécuté à Téhéran en mai 2023 et celui de Masoud Molavi Vardanjani, tué par balles en novembre 2019 dans la mégapole turque.À lire aussiEn Iran, face à la mobilisation des citoyens, la répression continue« On risque notre vie, c'est devenu la routine »Bardya Mousavi redoute de subir le même sort. Il montre sur son téléphone les menaces de mort qu'il reçoit. Ici, une photo de l'exécution de Majidreza Rahnavard, pendu en public en Iran en décembre 2022. Là, un message sur le réseau social X (ancien Twitter) promettant « 20 millions de récompenses pour toute information » le concernant. Bardya a aussi été attaqué plusieurs fois à Istanbul. En novembre 2022, des agresseurs lui ont cassé six dents. « Ils parlaient persan. Ça s'est passé devant chez moi. Ils sont arrivés à moto, ils m'ont frappé au visage et ils sont partis », raconte-t-il.Bardya Mousavi, qui réside en Turquie avec un permis de séjour, essaye d'obtenir un visa pour la France ou l'Allemagne. Il explique – en précisant qu'il ne souhaite pas entrer dans les détails – que les autorités turques lui ont demandé de partir « pour sa sécurité ». « On risque notre vie, c'est devenu la routine », soupire-t-il.L'autre crainte de Bardya, comme tous les opposants iraniens en Turquie, est d'être livré à Téhéran, de manière officielle ou non. « Cela fait 20 ans que je travaille sur ces questions. Ces dernières années, je constate que de très nombreux réfugiés iraniens ont été expulsés de Turquie de manière non conforme au droit », dénonce Salih Efe, avocat à Ankara. « Cela arrivait aussi autrefois, mais certainement pas dans ces proportions. Les réfugiés politiques, les journalistes, auteurs, poètes… réclamés par le régime de Téhéran sont particulièrement concernés. »Salih Efe parle d'opposants expulsés avant d'avoir eu le temps de déposer une demande d'asile, ou dont la demande était en cours. Il alerte également contre des expulsions « secrètes et totalement illégales », comme celle de Mohammad Bagher Moradi. Cet ancien journaliste vivait en Turquie depuis 2014 quand il a été livré à l'Iran, après cinq mois de détention dans un lieu tenu secret. En décembre 2022, Mohammad Bagher Moradi a pu contacter sa famille depuis la prison d'Evin, de sinistre réputation.« Mohammad Bagher Moradi a raconté qu'il avait été arrêté par des agents du renseignement turc, interrogé et torturé incommunicado pendant une dizaine de jours, puis poussé à travailler pour les renseignements turcs », rapporte Salih Efe, qui assure sa défense. « Comme il a refusé, il a continué d'être détenu au secret pendant des mois, avant d'être expulsé secrètement vers l'Iran. Il n'y a aucune trace officielle de son expulsion », avance son avocat, qui précise que la Turquie avait accordé à Mohammad Bagher Moradi le statut de réfugié moins de deux mois avant son arrestation. « La menace, conclut Salih Efe, vient donc à la fois des agents iraniens et de certains Turcs qui collaborent avec eux. »Les réfugiés politiques, « des instruments dans un marchandage d'intérêts entre la Turquie et l'Iran »Pour les opposants iraniens, la Turquie est parfois un piège et presque toujours une impasse. Depuis 2018, ce n'est plus le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) qui examine les demandes d'asile des réfugiés présents sur le territoire turc, mais la Présidence de la gestion des migrations, une institution turque. Ceux dont la demande est acceptée attendent ensuite plusieurs années d'être « réinstallés » dans un pays tiers.« Ce changement a eu un effet négatif énorme pour tous les réfugiés », déplore Salih Efe. « Autrefois, le HCR acceptait 65% des dossiers déposés par des demandeurs d'asile iraniens. Depuis 2018, le taux d'acception par les autorités turques ne dépasse jamais 10%, toutes nationalités confondues. » Cet avocat y voit une nouvelle « politique d'État » en réaction à l'arrivée de millions de Syriens. « La Turquie ne veut plus de réfugiés et veut le faire savoir à ceux qui tentent de venir, mais aussi à l'opinion turque », très hostile à leur présence.À lire aussiEn Turquie, des réfugiés syriens dans la crainte de l'expulsion Dans le cas des Iraniens, surtout lorsqu'il s'agit de réfugiés politiques, la « politique d'État » se double d'enjeux liés aux relations entre Ankara et Téhéran. « Ces dernières années, les relations turco-iraniennes sont passées de la rivalité à la coopération », soutient Peyman Aref. Maintes fois détenu en Iran, ce journaliste a fui en Turquie en 2015, avant d'être expulsé vers le Liban fin 2016 pour ses critiques acerbes contre le président Recep Tayyip Erdogan. « Je ne dis pas qu'il n'y a plus de rivalités ou de divergences, mais globalement, nous avons affaire à deux régimes autoritaires qui ont des relations très étroites, en particulier au niveau des services de renseignement », assure Peyman Aref, désormais installé à Londres. Selon lui, les réfugiés politiques « sont utilisés comme des instruments dans un marchandage d'intérêts entre la Turquie et l'Iran. Il n'est absolument pas question de droits de l'homme. »Le journaliste souligne aussi la hausse du nombre d'extraditions vers l'Iran dans le cadre d'un accord de coopération judiciaire signé en 2010 : « En plus de cet accord, lors d'une visite à Ankara de Hassan Rohani [à l'époque président iranien] en décembre 2018, les deux pays ont signé un accord de coopération dans le domaine de la sécurité et des renseignements dont nous ne connaissons pas le contenu. Après cet accord, les expulsions vers l'Iran se sont multipliées »Chaque visite d'un haut responsable du régime de Téhéran attise les inquiétudes des Iraniens exilés en Turquie. Le président Ebrahim Raïssi était attendu à Ankara fin novembre. Sa visite a été reportée.À lire aussiRapprochement turco-iranien sur fond de guerre à Gaza
Ces dernières années, de plus en plus d'Iraniens exilés en Turquie sont rendus à leur pays, où certains risquent la prison. D'autres sont pourchassés sur le territoire turc par le régime de Téhéran. Les réfugiés politiques sont particulièrement menacés, dans un contexte de coopération accrue entre l'Iran et la Turquie. De notre correspondante à Istanbul, Ne plus être en Iran, pour Bardya Mousavi, ce n'est pas encore être à l'abri. Ce militant des droits humains, arrêté neuf fois en trois mois après les manifestations de novembre 2019, s'est enfui en Turquie en février 2020. Depuis, il ne pense qu'à en partir. « Le régime iranien me considère comme un espion et en Turquie, je ne suis pas en sécurité », résume cet homme de 44 ans, fondateur d'un réseau de médecins qui a publié des rapports sur les morts et blessés de la répression de 2019.Dans cet exil forcé, aucune étape n'a été simple, sauf le passage de la frontière. Les Iraniens peuvent voyager en Turquie sans visa jusqu'à 90 jours. Plus de 2 millions d'entre eux l'ont fait en 2022. Parmi eux, des réfugiés politiques qui ne rentrent pas en Iran, comme Bardya et des agents de Téhéran chargés de les traquer, les menacer, et parfois pire.Ces dernières années, la justice turque a accusé des citoyens iraniens et turcs d'avoir participé à l'assassinat ou à l'enlèvement d'opposants iraniens en Turquie. Deux cas ont marqué les esprits : celui du citoyen suédo-iranien Habib Chaab, kidnappé à Istanbul en octobre 2020, exécuté à Téhéran en mai 2023 et celui de Masoud Molavi Vardanjani, tué par balles en novembre 2019 dans la mégapole turque.À lire aussiEn Iran, face à la mobilisation des citoyens, la répression continue« On risque notre vie, c'est devenu la routine »Bardya Mousavi redoute de subir le même sort. Il montre sur son téléphone les menaces de mort qu'il reçoit. Ici, une photo de l'exécution de Majidreza Rahnavard, pendu en public en Iran en décembre 2022. Là, un message sur le réseau social X (ancien Twitter) promettant « 20 millions de récompenses pour toute information » le concernant. Bardya a aussi été attaqué plusieurs fois à Istanbul. En novembre 2022, des agresseurs lui ont cassé six dents. « Ils parlaient persan. Ça s'est passé devant chez moi. Ils sont arrivés à moto, ils m'ont frappé au visage et ils sont partis », raconte-t-il.Bardya Mousavi, qui réside en Turquie avec un permis de séjour, essaye d'obtenir un visa pour la France ou l'Allemagne. Il explique – en précisant qu'il ne souhaite pas entrer dans les détails – que les autorités turques lui ont demandé de partir « pour sa sécurité ». « On risque notre vie, c'est devenu la routine », soupire-t-il.L'autre crainte de Bardya, comme tous les opposants iraniens en Turquie, est d'être livré à Téhéran, de manière officielle ou non. « Cela fait 20 ans que je travaille sur ces questions. Ces dernières années, je constate que de très nombreux réfugiés iraniens ont été expulsés de Turquie de manière non conforme au droit », dénonce Salih Efe, avocat à Ankara. « Cela arrivait aussi autrefois, mais certainement pas dans ces proportions. Les réfugiés politiques, les journalistes, auteurs, poètes… réclamés par le régime de Téhéran sont particulièrement concernés. »Salih Efe parle d'opposants expulsés avant d'avoir eu le temps de déposer une demande d'asile, ou dont la demande était en cours. Il alerte également contre des expulsions « secrètes et totalement illégales », comme celle de Mohammad Bagher Moradi. Cet ancien journaliste vivait en Turquie depuis 2014 quand il a été livré à l'Iran, après cinq mois de détention dans un lieu tenu secret. En décembre 2022, Mohammad Bagher Moradi a pu contacter sa famille depuis la prison d'Evin, de sinistre réputation.« Mohammad Bagher Moradi a raconté qu'il avait été arrêté par des agents du renseignement turc, interrogé et torturé incommunicado pendant une dizaine de jours, puis poussé à travailler pour les renseignements turcs », rapporte Salih Efe, qui assure sa défense. « Comme il a refusé, il a continué d'être détenu au secret pendant des mois, avant d'être expulsé secrètement vers l'Iran. Il n'y a aucune trace officielle de son expulsion », avance son avocat, qui précise que la Turquie avait accordé à Mohammad Bagher Moradi le statut de réfugié moins de deux mois avant son arrestation. « La menace, conclut Salih Efe, vient donc à la fois des agents iraniens et de certains Turcs qui collaborent avec eux. »Les réfugiés politiques, « des instruments dans un marchandage d'intérêts entre la Turquie et l'Iran »Pour les opposants iraniens, la Turquie est parfois un piège et presque toujours une impasse. Depuis 2018, ce n'est plus le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) qui examine les demandes d'asile des réfugiés présents sur le territoire turc, mais la Présidence de la gestion des migrations, une institution turque. Ceux dont la demande est acceptée attendent ensuite plusieurs années d'être « réinstallés » dans un pays tiers.« Ce changement a eu un effet négatif énorme pour tous les réfugiés », déplore Salih Efe. « Autrefois, le HCR acceptait 65% des dossiers déposés par des demandeurs d'asile iraniens. Depuis 2018, le taux d'acception par les autorités turques ne dépasse jamais 10%, toutes nationalités confondues. » Cet avocat y voit une nouvelle « politique d'État » en réaction à l'arrivée de millions de Syriens. « La Turquie ne veut plus de réfugiés et veut le faire savoir à ceux qui tentent de venir, mais aussi à l'opinion turque », très hostile à leur présence.À lire aussiEn Turquie, des réfugiés syriens dans la crainte de l'expulsion Dans le cas des Iraniens, surtout lorsqu'il s'agit de réfugiés politiques, la « politique d'État » se double d'enjeux liés aux relations entre Ankara et Téhéran. « Ces dernières années, les relations turco-iraniennes sont passées de la rivalité à la coopération », soutient Peyman Aref. Maintes fois détenu en Iran, ce journaliste a fui en Turquie en 2015, avant d'être expulsé vers le Liban fin 2016 pour ses critiques acerbes contre le président Recep Tayyip Erdogan. « Je ne dis pas qu'il n'y a plus de rivalités ou de divergences, mais globalement, nous avons affaire à deux régimes autoritaires qui ont des relations très étroites, en particulier au niveau des services de renseignement », assure Peyman Aref, désormais installé à Londres. Selon lui, les réfugiés politiques « sont utilisés comme des instruments dans un marchandage d'intérêts entre la Turquie et l'Iran. Il n'est absolument pas question de droits de l'homme. »Le journaliste souligne aussi la hausse du nombre d'extraditions vers l'Iran dans le cadre d'un accord de coopération judiciaire signé en 2010 : « En plus de cet accord, lors d'une visite à Ankara de Hassan Rohani [à l'époque président iranien] en décembre 2018, les deux pays ont signé un accord de coopération dans le domaine de la sécurité et des renseignements dont nous ne connaissons pas le contenu. Après cet accord, les expulsions vers l'Iran se sont multipliées »Chaque visite d'un haut responsable du régime de Téhéran attise les inquiétudes des Iraniens exilés en Turquie. Le président Ebrahim Raïssi était attendu à Ankara fin novembre. Sa visite a été reportée.À lire aussiRapprochement turco-iranien sur fond de guerre à Gaza
ÉLECTIONS SANS ÉLECTEURS « Historique », « ahurissant », « phénoménal », « catastrophique », « abyssal », la concurrence des qualificatifs choisis pour dire publiquement l'ampleur de l'abstention enregistrée dimanche 20 juin au premier tour des élections régionales et départementales, exprime la sidération partagée face à une démobilisation électorale qui concerne désormais deux citoyens inscrits sur trois. Sur les 47,7 millions d'électeurs appelés à voter, plus de 30 millions ont choisi de ne pas se déplacer. Selon les chiffres publiés le 21 juin par le ministère de l'Intérieur, le taux d'abstention serait de 66,74 %. Soit une hausse de +17,9 points par rapport au même scrutin de 2015 (49,9 %). Depuis trente ans, l'abstention aux régionales progresse : 25,2 % en 1986, 31,4 % en 1992, 53,7 % en 2010... Depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, moins d'un électeur sur deux a pris part aux scrutins successifs (législatives, européennes, municipales et aujourd'hui départementales et régionales).Une enquête de l'institut Ipsos publiée le 20 juin sur le profil sociologique des abstentionnistes, indique que les premiers à se démobiliser sont les jeunes, les électeurs les moins diplômés et les plus radicaux : 73 % des électeurs de Marine Le Pen et 67 % des électeurs de Jean-Luc Mélenchon du premier tour de la présidentielle de 2017 se sont abstenus dimanche dernier, contre 44 % des électeurs de François Fillon. L'abstention par âge démontre aussi la quasi-absence des électeurs les plus jeunes : 87 % des 18-24 ans n'ont pas voté aux régionales, contre 40 % des 70 ans et plus. Les retraités s'abstiennent le moins (47 %). Viennent ensuite les cadres et les professions intermédiaires (69 %), puis les employés et les ouvriers (75 %).Dans toutes les régions métropolitaines, l'abstention a dépassé 60 %, atteignant même 69,15 % en Ile-de-France, 69,27 % dans les Pays de la Loire et 70,38 % dans le Grand-Est. Seule la Corse se distingue par une abstention qui n'est « que » de 42,92 %. A l'échelle départementale, la Seine-Saint-Denis détient le plus fort taux d'abstention avec 75,78 %, devant la Moselle (73,28 %), le Val-d'Oise (72,79 %) et la Seine-et-Marne (72,29 %). La Lozère est le département le plus mobilisé, avec 51,57 % d'abstention, devant le Gers (55,32 %), le Lot (56,17 %) et l'Aveyron (56,71 %). Selon un sondage de l'Ifop Fiducial réalisé le jour du vote, 40 % des personnes interrogées estimaient que ce scrutin ne changerait rien à leur vie personnelle et 35 % d'entre elles jugeaient qu'il ne modifierait pas la situation de leur région.***L'IRAN APRÈS ROHANI En Iran, l'élection du 18 juin 2021, pour désigner le successeur du réformiste Hassan Rohani en place depuis 2013, a porté à la présidence de la république islamique le conservateur Ebrahim Raïssi. Un tour aura suffi pour élire le candidat adoubé par le guide suprême Ali Khamenei âgé de 81 ans - à qui Raïssi pourrait succéder un jour étant lui-même Hodjatoleslam. Le Conseil des gardiens, organe non élu aligné sur l'ayatollah Ali Khamenei, le véritable maître du pays au nom du primat du religieux sur le politique, avait invalidé 99 % des candidats. Sans véritables adversaires, l'actuel chef de l'Autorité judiciaire a recueilli près de 62 % des suffrages, selon les chiffres officiels. Un résultat terni par un vote blanc massif et une abstention de 52%, la plus importantedepuis la révolution de 1979. Le président Raïssi sera investi en août et songouvernement en octobre. Tandis que les amis de l'Iran, dont la Syrie, la Russie et la Turquie ont rapidement félicité le président élu, Amnesty International a publié un rapport accusant Raïssi de « crimes contre l'humanité, notamment d'assassinats, de torture et de disparitions forcées », du temps où, à la fin des années 80, il était le jeune procureur adjoint du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Il aurait alorsdonné l'ordre d'exécuter 4 à 5.000 opposants aux Moudjahidines du Peuple.Raïssi figure sur la liste noire des dirigeants iraniens sanctionnés par les États-Unis pour « complicité de graves violations des droits humains ». L'élection s'est déroulée dans un contexte économique et social très dégradé. Depuis le retour des sanctions en 2018, avec le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire, l'inflation n'a cessé de grimper, jusqu'à atteindre aujourd'hui 40 %, tandis que le taux de chômage est de 12 %. Ces chiffresofficiels sont sous-estimés, selon de nombreux économistes. Les 83 millions d'Iraniens sont confrontés aux difficultés de la vie quotidienne et au manque de perspectives pour leurs enfants. La classe moyenne est en voie d'appauvrissement. De grandes manifestations ont agité le pays en 2019. Les chiffres issus du centre de recherches du parlement indiquent qu'avant la pandémie, 60% des Iraniens vivaient sous le seuil de pauvreté. Les médias pro-régime annoncent que désormais 80% de la population se situeraient entre les seuils de la pauvreté absolue et de la survie. Durant sa campagne, Raïssi a promis de dompter l'inflation, de créer au moins un million d'emplois par an et d'aider les jeunes ménages à accéder à la propriété, tout en luttant contre la corruption. Ebrahim Raïssi a aussi fait part de son intention d'honorer l'accord sur le nucléaire, signé en 2015 sur les consignes du Guide suprême. Ce dernier est déterminé à sauver l'accord pour obtenir en retour une levée des sanctions et une relance économique. Ebrahim Raïssi, a prévenu que la politique étrangère de l'Iran ne se limiterait pas à la relance de l'accord nucléaire. Il a également assuré qu'il n'y avait « pas d'obstacle » à la reprise des relations diplomatiques,rompues depuis 2016, avec l'Arabie saoudite, sa grande rivale régionale. Une main tendue qui confirme la détente amorcée depuis plusieurs mois entre les deux pays.Privacy Policy and California Privacy Notice.
Langsam gesprochene Nachrichten | Deutsch lernen | Deutsche Welle
Trainiere dein Hörverstehen mit den Nachrichten der Deutschen Welle von Freitag – als Text und als verständlich gesprochene Audio-Datei.Portugals Hauptstadt Lissabon wegen hoher Corona-Zahlen abgeriegelt.: Nach einem dramatischen Anstieg der Zahl von Corona-Neuinfektionen in Lissabon ist die portugiesische Hauptstadt an diesem Wochenende nahezu komplett abgeriegelt. Die 2,8 Millionen Bewohner dürfen die Region bis Montagfrüh nur mit triftigem Grund verlassen, Besuche von außerhalb sind nur mit Ausnahmegenehmigung erlaubt. Zuletzt hatte Lissabon fast 1000 neue Corona-Fälle an einem Tag gemeldet. Das sind 75 Prozent aller in ganz Portugal registrierten Infektionen. Die Regierung will mit den strengen Maßnahmen ein Übergreifen der Delta-Mutation auf das ganze Land verhindern. Sieben-Tage-Inzidenz in Deutschland sinkt auf 10,3.: Die bundesweite Sieben-Tage-Inzidenz bei den Corona-Infektionen ist erneut zurückgegangen und liegt nun bei 10,3. Dies teilte das Robert-Koch-Institut (RKI) unter Berufung auf Angaben der Gesundheitsämter mit. Am Vortag hatte die Inzidenz bei 11,6 gelegen, vor einer Woche bei 18,6. Außerdem wurden nach den RKI-Angaben 1076 Neuinfektionen mit dem Coronavirus sowie 91 neue Todesfälle registriert. Am Freitag vor einer Woche waren 2440 Neuansteckungen sowie 102 Todesfälle verzeichnet worden. Die stark gesunkenen Inzidenz-Werte sind Grundlage für mögliche Lockerungen der Corona-Beschränkungen. Präsidentschaftswahl im Iran hat begonnen: Zum Auftakt der Präsidentschaftswahl im Iran hat das geistliche Oberhaupt des Landes, Ayatollah Ali Chamenei, in der Hauptstadt Teheran die erste Stimme abgegeben. Fast 60 Millionen Bürger sind zur Wahl aufgerufen. Wegen der Corona-Pandemie wurden die Öffnungszeiten der Wahllokale verlängert. Ergebnisse werden erst für Samstag erwartet. Nach dem Rückzug mehrerer Bewerber stehen noch vier Kandidaten zur Auswahl. Klarer Favorit auf die Nachfolge von Präsident Hassan Rohani ist der ultrakonservative Justizchef Ebrahim Raisi. Rohani durfte nach zwei Amtszeiten nicht mehr antreten. Ex-Präsident Laurent Gbagbo nach zehn Jahren in die Elfenbeinküste zurückgekehrt.: Bei der Ankunft des ehemaligen Staatschefs der Elfenbeinküste, Laurent Gbagbo, ist es am Flughafen von Abidjan zu Ausschreitungen zwischen seinen Anhängern und der Polizei gekommen. Der 76-jährige Politiker hatte die letzten zehn Jahre im Ausland gelebt. Er war das erste Staatsoberhaupt, das sich vor dem Internationalen Strafgerichtshof verantworten musste. Ihm wurden Verbrechen gegen die Menschlichkeit während der Unruhen nach der verlorenen Wahl von 2010 vorgeworfen. 2019 wurde er überraschend freigesprochen. Dieses Urteil wurde im März bestätigt, der Weg für seine Rückkehr war damit frei. Erneut Journalisten in Mexiko ermordet.: In Mexiko sind erneut zwei Journalisten ermordet worden. Im Süden des Landes erschossen Unbekannte einen Lokalreporter, der mit einer anderen Person auf dem Motorrad unterwegs war, wie die Generalstaatsanwaltschaft mitteilte. Der Online-Journalist hatte nach Angaben mehrerer Organisationen im vergangenen Jahr bereits ein Attentat überlebt und auch danach wiederholt Drohungen erhalten. Ein weiterer Journalist wurde nahe der Grenze zu den USA ermordet, als er für ein Taxi-Unternehmen im Einsatz war. Möglicherweise wurde er Opfer eines Raubüberfalls. "Juneteenth"-Gedenken an Ende der Sklaverei künftig US-Feiertag.: In den USA ist der Gedenktag "Juneteenth", der das Ende der Sklaverei markiert, künftig ein bundesweiter Feiertag. Präsident Joe Biden setzte im Weißen Haus eine entsprechende Gesetzesvorlage nach der Verabschiedung durch beide Kammern des Kongresses mit seiner Unterschrift in Kraft. Am 19. Juni wird in den USA damit des Endes der Sklaverei gedacht. An jenem Tag im Jahr 1865 war die Emanzipationsproklamation zur Befreiung der Sklaven in Texas bekanntgemacht worden. Dort und in einigen weiteren Bundesstaaten ist "Juneteenth" schon seit längerem ein Feiertag. Niederlande und Belgien vorzeitig im Achtelfinale der EURO 2020.: Die Fußballnationalmannschaften von Belgien und den Niederlanden haben sich vorzeitig für das Achtelfinale der EURO 2020 qualifiziert. Beide Teams gewannen auch ihr zweites Gruppenspiel und sind damit sicher in der nächsten Runde. Die Niederländer siegten mit 2:0 gegen Österreich und die Belgier entschieden die Partie gegen Dänemark mit 2:1 für sich. Mit demselben Ergebnis bezwang die Ukraine die Mannschaft aus Nordmazedonien.
Der Iran steht vor Präsidentschaftswahlen. Auch der Nachfolger von Hassan Rohani wird wahrscheinlich den persisch-nationalistischen Kurs fortsetzen. Doch darunter leiden etliche Minderheiten. Deutlich wird das auch im Fußball. Von Ronny Blaschke www.deutschlandfunk.de, Sport am Wochenende Hören bis: 19.01.2038 04:14 Direkter Link zur Audiodatei
Le 18 juin 2021, les Iraniens sont appelés à se rendre aux urnes pour élire un successeur à Hassan Rohani à la présidence de la République islamique d'Iran, à qui la Constitution interdit de briguer un 3ème mandat consécutif. L'élection se déroule dans un climat de mécontentement général face à la grave crise économique et sociale que traverse le pays. Depuis plusieurs mois, les autorités appellent à une participation massive alors que les rares projections disponibles laissent présager d'une très forte abstention après le taux record de 57%, enregistré lors des législatives de février 2020. Il faut dire que la motivation n'est pas forcément là après l'invalidation par le Conseil des gardiens de la Constitution de la candidature de plusieurs personnalités jugées insuffisamment loyales envers la République islamique. En Iran, le rôle du président est généralement faible mais cette fois le scrutin revêt une plus grande importance que le simple remplacement d'Hassan Rohani. Ainsi il s'avère décisif pour avoir un aperçu de l'avenir du pays. Invités : Marie Ladier-Fouladi, directrice de recherches à l'EHESS. « La République islamique d'Iran vue de l'intérieur » éditions du Croquant. Azadeh Kian, professeure de Sociologie à l'Université de Paris. Directrice du Centre d'Enseignement, de documentation et de recherche pour les études féministes. « Femmes et pouvoir en Islam » Michalon 2020. Pierre Razoux, directeur académique et de la recherche de l'Institut FMES. Thierry Coville, économiste. Chercheur à l'Iris.
Cette semaine dans le monde, le fondateur de Jeune Afrique Béchir Ben Yahmed est mort à 93 ans. Aux États-Unis, Joe Biden soutient la levée des brevets sur les vaccins anti-Covid. Une annonce saluée par l'OMS et nombre d'États. Au Royaume-Uni, le parti conservateur remporte un premier fief travailliste lors d'élections locales. Enfin en Iran, l'ayatollah Ali Khamenei recadre publiquement le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, alors qu'il apparaissait comme le candidat le plus sérieux pour succéder à Hassan Rohani lors de l'élection présidentielle du 18 juin.
Alors que le président iranien Hassan Rohani met en garde contre une quatre vague de contamination au Covid-19, la campagne de vaccination a été lancée dans le pays. Si la République islamique boycotte les vaccins américain et britannique et ambitionne de fabriquer son propre sérum, elle a reçu en attendant 2 millions de doses du vaccin russe Spoutnik V. Reportage à Téhéran de Reza Sayah.
Thế giới vừa trải qua một năm đại dịch tệ hại nhất trong thời bình kể từ 50 năm qua, gây thiệt hại nghiêm trọng về nhân mạng và kinh tế toàn cầu. Bất chấp cuộc khủng hoảng dịch tễ, những căng thẳng chính trị, địa chính trị cũng không ngừng gia tăng. Giới chuyên gia dự báo : Covid-19, Hoa Kỳ, Trung Quốc và người thay thế thủ tướng Đức Angela Merkel sẽ là những thách thức chính cho năm 2021 này. Covid-19 : Yếu tố địa chính trị trọng tâm năm 2021 Nhân loại trong năm 2021 này tiếp tục sống dưới mối đe dọa Covid-19, hiện vẫn đang tiếp tục hoành hành trên khắp địa cầu, khiến gần hai triệu người chết và hơn 85,7 triệu người nhiễm bệnh trong năm qua. Dịch bệnh bùng phát từ Vũ Hán (Trung Quốc) từ một năm qua đã làm cho nền kinh tế thế giới bị suy thoái nghiêm trọng, tổng sản phẩm nội địa toàn cầu giảm mất 4,3% theo số liệu do Ngân hàng Thế giới công bố ngày 05/01/2021. Thất nghiệp bùng nổ, khoảng từ 70-100 triệu người rơi vào cảnh bần hàn, gây ra những bất ổn về xã hội và chính trị. Trong hoàn cảnh này, việc nhiều hãng dược lớn thông báo tìm ra được vac-xin đang mang lại một tia hy vọng cho nhân loại, dù biết rằng công cuộc tiêm chủng đại trà sẽ còn đòi hỏi nhiều thời gian để thực hiện. Làm thế nào để cho tất cả mọi người dân trên thế giới được tiêm ngừa, đây không chỉ là một câu hỏi lớn cho các chính phủ mà còn là những thách thức địa chính trị, cho phép nhiều nước khẳng định thế thống lĩnh các công nghệ cao trong nghiên cứu khoa học. Chỉ có điều cuộc đua vac-xin này làm lộ rõ sự phân hóa xã hội sâu sắc giầu-nghèo. Nếu như sự hợp tác giữa những công trình nghiên cứu công với các hãng dược lớn cho phép thúc đẩy nhanh quy trình bào chế vac-xin, thì việc chiếm hữu các bằng sáng chế đã gây trở ngại cho việc phổ biến công nghệ. Ông El Mouhoub Mouhoud, giáo sư kinh tế trường đại học Paris Dauphine, trên đài France Culture lấy làm tiếc rằng « việc bảo vệ các bằng sáng chế tạo thuận lợi cho các hãng dược độc quyền ấn định giá cả thị trường để thu lợi, đồng thời gạt một bộ phận người dân trên thế giới tiếp cận nguồn vac-xin ». Joe Biden có sang được trang Donald Trump ? Một yếu tố quan trọng khác không thể nào bỏ qua là nước Mỹ có một tổng thống mới. Joe Biden chính thức nhậm chức vào ngày 20/01/2021 và khép lại một giai đoạn Donald Trump nhiều xáo trộn. Một giai đoạn mà nhà nghiên cứu địa chính trị Pascal Boniface, Viện Quan hệ Quốc tế và Chiến lược (IRIS), nhận thấy là « chính bản thân Donald Trump cũng khó khép lại ». Từ đây đến ngày ông Joe Biden chính thức vào Nhà Trắng, người ta không khỏi tự hỏi : « Donald Trump sẽ còn làm gì ? ». Dẫu sao thì đối với các đồng minh châu Âu, việc ông Biden đắc cử xem như được lật sang một trang mới sau bốn năm khổ ải với Donald Trump. Tuy nhiên, chuyên gia Pascal Boniface dự báo, mối quan hệ đôi bờ xuyên Đại Tây Dương trong năm nay khó có thể trở lại như thời vàng son. « Đương nhiên, việc Joe Biden lên cầm quyền sẽ là hồi kết của những cuộc tấn công nhắm vào các cơ chế đa phương, chấm dứt những căng thẳng gay gắt với các đồng minh. Đó sẽ là một chương mới cho chính sách của Mỹ, một nền ngoại giao mới. Dù vậy, chính sách đối ngoại đó chưa hẳn sẽ hoàn toàn khác biệt, nghĩa là chủ nghĩa đơn phương của Mỹ vẫn sẽ tồn tại. Thật khó mà tin rằng việc áp dụng nguyên tắc ngoài lãnh thổ của tư pháp Mỹ sẽ được ngưng lại. Dẫu sao thì quan hệ giữa Mỹ và châu Âu sẽ có chút cải thiện, nhưng không hẳn là hoàn toàn lý tưởng, bởi vì Hoa Kỳ vẫn muốn bảo vệ các lợi ích kinh tế của mình bằng mọi giá, kể cả việc phải chống lại châu Âu ». 2021 : Trung Quốc khẳng định thế siêu cường ? Năm 2021, châu Á tiếp tục khẳng định sự năng động và sẽ là đầu tầu kinh tế thế giới. Trong khi dịch bệnh Covid-19 lây lan đã đánh quỵ nhiều nền kinh tế lớn, thì nhiều nước châu Á chứng tỏ khả năng kiểm soát dịch bệnh tốt và là những nước hiếm hoi có tăng trưởng kinh tế, cho dù có thấp hơn so với các năm trước rất nhiều. Riêng với Trung Quốc, chưa có gì cho thấy là có thể cản được nước này đi lên thành siêu cường. Đại dịch Covid-19 nổ ra dường như còn là dịp để Bắc Kinh chứng tỏ khả năng làm chủ khoa học công nghệ. Theo Hội đồng Cấp cao về thẩm định nghiên cứu và đào tạo sau đại học (Hceres) tại Pháp, Trung Quốc gần như bám gót Hoa Kỳ và khẳng định thế mạnh trong nhiều lĩnh vực chiến lược. Số bài đăng khoa học của Trung Quốc tăng vọt trong vòng có 35 năm, đẩy nước này lên hàng thứ hai trên thế giới. Chi tiêu cho nghiên cứu và phát triển khoa học của Trung Quốc cũng gần như ngang ngửa với Hoa Kỳ. Việc Bắc Kinh ngày 03/01/2019 thông báo gieo được hạt bông (coton) trên Mặt Trăng, hai tuần sau sự kiện đáp xuống được phần khuất của Mặt Trăng đã đánh dấu một bước ngoặt quan trọng trong ngành vũ trụ không gian Trung Quốc. Bởi vì, ngoài những thách thức về khoa học, những cuộc chinh phục không gian còn bao hàm nhiều thách thức lớn về kinh tế, địa chính trị, địa chiến lược và mang đậm tính biểu tượng quan trọng. Làm chủ kỹ thuật không gian là một yếu tố cơ bản cho phép khẳng định sức mạnh quân sự của một quốc gia. Chính trong bối cảnh này mà cuộc đối đầu giữa Mỹ và Trung Quốc vẫn sẽ chiếm lĩnh chính trường quốc tế trong năm 2021 này, theo như nhận định của nhà địa chính trị Viện Quan hệ Quốc tế và Chiến lược, Pascal Boniface. « Đây sẽ là yếu tố kiến tạo những vấn đề địa chính trị cho những năm sắp tới. Căng thẳng giữa Mỹ và Trung Quốc ngày mỗi gia tăng bởi vì Trung Quốc vẫn tiếp tục đà đi lên thành cường quốc (…) Nhân quyền, hệ thống chính trị đúng là những vấn đề khác biệt giữa Mỹ và Trung Quốc, nhưng động cơ thật sự về thái độ thù địch của Washington đối với Bắc Kinh chính là sự trỗi dậy mạnh mẽ thành siêu cường của Trung Quốc (…) Thế nên, chủ đề về hệ thống chính trị giờ không còn có tầm quan trọng bằng vấn đề thế bá quyền trên thế giới mà hai ông khổng lồ này đang tranh giành với nhau. » Liên Hiệp Châu Âu : Đầu tầu Đức đổi người cầm lái Câu hỏi đặt ra : Liên Hiệp Châu Âu phải làm gì ? Phải chăng năm 2021 này cũng là cơ hội cho khối 27 nước khẳng định thế mạnh của mình sau một cuộc chia tay đau đớn với Anh Quốc ? Trong hoàn cảnh này, nước Đức, một trong những đầu tầu kinh tế phải thay người lãnh đạo mới. Sau 16 năm cầm quyền, nữ thủ tướng Angela Merkel sẽ từ giã chính trường sau cuộc tổng tuyển cử liên bang dự kiến vào ngày 26/09/2021. Việc chỉ định người thay thế bà làm lãnh đạo Liên Minh Dân Chủ Thiên Chúa Giáo (CDU) dĩ nhiên sẽ có những tác động đáng kể đối với vai trò thủ lĩnh hàng đầu của Đức tại châu Âu. Khối 27 nước này chỉ vận hành tốt khi Paris và Berlin cùng đồng thuận như những gì cho thấy trong việc thông qua bản Kế hoạch tái thiết kinh tế hậu Covid-19. Thế nên, trên đài France Culture, bà Helene Miard-Delacroix, giáo sư lịch sử và văn minh Đức đương đại, trường đại học Sorbonne, cho rằng bất kể người thay thế bà Merkel là ai, vai trò tìm kiếm một đồng thuận để vận hành cả khối châu Âu là điều tối quan trọng vì đó còn là lợi ích của chính bản thân nước Đức. « Tất cả mọi người đã thật sự bị bất ngờ trước sự thay đổi ý kiến này, cái cách mà Đức chấp nhận từ bỏ nguyên tắc không mắc nợ và nhất là không gánh nợ chung. Chúng ta có thể hiểu rất rõ điều này khi nhớ đến những lợi ích mà Đức có được trong việc duy trì sự vận hành của châu Âu. Một mặt, đó là vì những lợi ích thương mại. Hơn 60% giao thương của Đức là với thị trường chung, nước Đức cần những khách hàng thịnh vượng. Mặt khác, việc kinh tế lao dốc có thể có những ʺtác động muộnʺ - những hệ quả chính trị, những thành công có thể của các đảng theo chủ nghĩa dân túy ngay chính tại nước Đức và nhiều nền dân chủ khác tại châu Âu vào thời điểm Anh Quốc ra đi. Do vậy, sự ủng hộ này đối với nền kinh tế châu Âu, đối với bản thân nước Đức, chính là một sự can thiệp nhằm chống lại sự bất ổn, kể cả trong chính trị, vốn dĩ rất có khả năng ảnh hưởng đến nước Đức. » Bầu cử tổng thống Iran : Một chu kỳ đối ngoại kết thúc ? Cuối cùng hồ sơ hạt nhân Iran cũng có thể là một điểm nóng tại Trung Đông trong năm 2021 này. Một năm đã trôi qua, nhưng Iran vẫn chưa quên mối hận Hoa Kỳ dùng drone sát hại tướng Qassem Soleimani, chỉ huy lực lượng Vệ Binh Al-Qods vào ngày 03/01/2020 trên lãnh thổ Irak. Căng thẳng giữa Mỹ và Iran từ đó cũng không ngừng gia tăng khi chế độ Teheran liên tục tuyên bố phá vỡ các cam kết trong thỏa thuận hạt nhân Iran ký năm 2015. Trong bối cảnh đó, Iran chuẩn bị bầu chọn tổng thống mới dự kiến diễn ra ngày 18/06/2021. Một cuộc bầu cử rất có thể có những tác động ngoại giao quan trọng. Phe cứng rắn được cho là chiếm ưu thế sau hai nhiệm kỳ của tổng thống sắp mãn nhiệm Hassan Rohani, vốn chủ trương ôn hòa hơn. Tương lai nào cho thỏa thuận hạt nhân Iran ? Việc ông Joe Biden đắc cử có thể làm hạ nhiệt căng thẳng giữa hai nước ? Trên đài France Culture, nhà báo Mariam Pirzadeh, cựu thông tín viên đài truyền hình quốc tế France 24 tại Iran nhận xét cuộc bầu cử tổng thống lần này tại nước Cộng hòa Hồi giáo đánh dấu hồi kết của một chu kỳ ngoại giao. « Năm 2013, những cuộc đàm phán bí mật được nối lại giữa Mỹ và Iran để đạt được thỏa thuận về hạt nhân trong bối cảnh các tác nhân có một xu hướng chung. Nghĩa là, có một tổng thống Mỹ, ông Barackk Obama, muốn thương thuyết với Iran và có một tổng thống Iran cũng muốn đàm phán với phương Tây. Xu hướng này hiện nay không còn nữa. Sẽ không có thay đổi nữa. Đúng là khi ông Joe Biden đắc cử, người dân Iran cảm thấy nhẹ nhõm. Họ tự nhủ thế là chấm hết các lệnh trừng phạt, không còn áp lực tối đa nữa… Phe ôn hòa do ngoại trưởng Iran Mohammad Djavad Zarif dẫn đầu có thể nói là ʺchúng tôi sẵn sàng đàm phán, chúng tôi sẵn sàng lại tiếp đón quý vị cho thỏa thuận hạt nhân Iranʺ. Nhưng chắc chắn là những điều này sẽ không diễn ra nếu phe cứng rắn lên cầm quyền, bởi vì họ luôn phản đối thỏa thuận này. Do vậy, họ cũng sẽ không muốn đàm phán với Joe Biden. » Lập trường cứng rắn của phe cực kỳ bảo thủ liệu sẽ trụ được bao lâu khi mà nguồn tài chính của đất nước đã bị suy kiệt do những trừng phạt và chính sách áp lực tối đa của Donald Trump gây ra ? Nhà báo Myriam Pirzadeh nhắc lại tổng thống Rohani khi lên cầm quyền đã phải chấp nhận đàm phán với Mỹ cũng chỉ vì ngân khố lúc đó trống rỗng.
Alemanha bate recorde de mortes por Covid-19 nesta quarta-feira (16); presidente da Comissão Europeia afirma que "todos os países do bloco" vão poder iniciar imunização "no mesmo dia" depois de aprovação; laboratório franco-austríaco Valneva SE anuncia que vai começar testes clínicos com humanos de sua vacina; França apresenta estratégia de vacinação nesta quarta-feira (16); presidente iraniano Hassan Rohani comemora saída de Donald Trump da presidência dos EUA. Uma parceria da Agência Radioweb com a Rádio França Internacional.
durée : 00:10:15 - Journal de 18h - Le Secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, au mépris du droit international, proclame unilatéralement le retour des sanctions de l'ONU contre l'Iran. Le Président iranien Hassan Rohani riposte et dénonce la "pression maximale" de Washington qui s'est transformée en "isolement maximal".
durée : 00:10:15 - Journal de 18h - Le Secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, au mépris du droit international, proclame unilatéralement le retour des sanctions de l'ONU contre l'Iran. Le Président iranien Hassan Rohani riposte et dénonce la "pression maximale" de Washington qui s'est transformée en "isolement maximal".
L’information sur le coronavirus est devenue l’objet d’une lutte d’influence entre la Chine, les États-Unis et l’Iran. On se souvient de l’omerta qui a accompagné l’alerte donnée par le docteur Li Wenliang, le 30 décembre, lorsqu’il a révélé, sur un chat d’anciens étudiants en médecine, qu’un syndrome ressemblant au SRAS avait justifié une mise en quarantaine dans son hôpital de Wuhan. On le sait, il fut immédiatement interpellé et contraint de signer une déclaration parlant de fausse rumeur, avant d’être rattrapé par l’épidémie et de mourir, encensé comme un héros pendant que les autorités locales étaient vilipendées sur les réseaux sociaux. En Chine, épicentre de la maladie, l’information autour du coronavirus a toujours été considérée comme éminemment stratégique. Il s’agit à la fois de montrer que le pays contrôle la situation, en communiquant les données médicales avec le reste du monde, et de rejeter toute remise en cause de cette maîtrise. Trois journalistes du Wall Street Journal ont été expulsés après que leur journal a titré que la Chine était le « véritable homme malade de l’Asie », l’éditorial s’alarmant sur la menace pesant sur l’économie mondiale. En Iran, autre grand foyer du coronavirus, on n’est pas loin du complotisme lorsque le président Hassan Rohani a déclaré que « la propagation de la panique entre les gens n’est qu’un complot tissé par nos ennemis ». Malheureusement pour lui, les images du vice-ministre de la Santé infecté par le virus, toussant et s’essuyant le front à une tribune avec le porte-parole du gouvernement, ont eu plus d’effet sur l’effroi populaire que les déclarations rassurantes de ces mêmes officiels tenant à faire croire que la situation était sous contrôle. Comme le nuage de Tchernobyl ou les vidéos montrant un Airbus abattu par un missile, le coronavirus se joue des frontières. Comme il est impossible, pour l’heure, d’enrayer sa propagation, de grands États tentent de contrôler l’information. Même les États-Unis, qui ont fustigé l’attitude de l’Iran, accusé de minorer le nombre de victimes, n’échappent pas à ce travers. Le secrétaire d’État Mike Pompeo a parlé de « censure » en Chine, il a appelé les autorités iraniennes à « dire la vérité » alors qu’une pression s’est installée sur les journalistes indépendants qui publient des messages sur le sujet en Iran. Mais dans le même temps, Donald Trump a fustigé les médias, à commencer par CNN, qu’il accuse de céder à la panique et d’affoler les marchés, au risque de ternir son bilan économique. Irrationnelle gestion médiatique du coronavirus… La plupart des pays attendent aujourd’hui d’être frappés en leur sein pour prendre toute la mesure de la maladie. Quitte à surréagir ensuite.
Ngày 21/02/2020, 58 triệu cử tri Iran được mời gọi bỏ phiếu để bầu chọn 290 nghị sĩ quốc hội. Đúng như tiên liệu, phe bảo thủ có chủ trương đường lối cứng rắn thắng lớn, thu được 200/290 ghế. Giới phân tích khẳng định Donald Trump đã góp phần làm nên thắng lợi này, mở đường cho phe bảo thủ có đường lối cứng rắn trở lại cầm quyền. Một thắng lợi không mấy vẻ vang. Sau 40 năm hình thành Nhà nước Cộng Hòa Hồi Giáo năm 1979, chưa bao giờ người dân Iran lại lạnh nhạt với một cuộc bầu cử lập pháp đến như thế. Theo số liệu do bộ Nội Vụ công bố, chỉ có 42,57% cử tri tham gia bầu cử so với tỷ lệ 62% trong cuộc bầu cử Quốc Hội năm 2016. Tại thủ đô Teheran, chỉ có một trong bốn cử tri là đến phòng phiếu (26,2%). Cử tri phải chọn giữa « chột và mù » Clément Therme, nhà nghiên cứu thuộc Trung tâm Nghiên cứu Quốc tế, trường Sciences-Po Paris trong chương trình Khách mời của RFI khẳng định những con số này phản ảnh rõ cuộc khủng hoảng niềm tin giữa giới lãnh đạo và người dân Iran. « Đây là một thông điệp của người dân Iran gởi đến chế độ Cộng Hòa Hồi Giáo, một chế độ mà từ 40 năm qua, sau cuộc Cách Mạng, đã không còn khả năng lưu tâm đến tính chính đáng của nền chính trị thần quyền trong con mắt người dân, vốn dĩ là một trong những cột trụ của Cách Mạng Hồi Giáo. (…) Giờ người ta thấy rõ là Cộng Hòa Hồi Giáo đã thất bại trong việc thiết lập một hệ thống dân cử, cạnh tranh trong một khuôn khổ chuyên chế. Do vậy, con số tỷ lệ vắng mặt rất cao vì các phòng bỏ phiếu hầu như trống vắng, chế độ đã không thể nào huy động hơn được nữa ngoài một bộ phận cử tri của chế độ. Đây còn là một thất bại của Lãnh đạo tối cao bởi vì đích thân ông đứng ra vận động người dân khi nói rằng đi bỏ phiếu là một ‘nghĩa vụ yêu nước và tôn giáo». Nhưng trong cuộc bầu cử này, phe bảo thủ có lẽ cũng phải « cảm ơn » tổng thống Mỹ. Chính sách « áp lực tối đa » của Donald Trump kể từ khi ông rút Hoa Kỳ ra khỏi thỏa thuận hạt nhân ký kết năm 2015 đã làm cho nền kinh tế Iran hầu như sụp đổ : Kinh tế suy thoái ở mức 9,5% (năm 2019), xuất khẩu dầu hỏa giảm 80%, đồng nội tệ mất giá đến 50% khiến đời sống trở nên đắt đỏ. Khoảng 1,6 triệu người dân Iran rơi vào cảnh bần hàn và tỷ lệ thất nghiệp vượt quá mức 16,8%. Tất cả những điều này đã phá hủy mọi nỗ lực của tổng thống Rohani từ nhiều năm qua. Nếu như các « áp lực tối đa » của chính quyền Trump nhằm buộc Iran phải « phủ phục quy hàng », thì chính sách này như tiếp thêm sức phe bảo thủ cứng rắn, chỉ trích mạnh mẽ chính sách mở rộng vòng tay của tổng thống Hassan Rohani, khi cho rằng ông đã quá « ngây thơ » tin vào Mỹ. Thêm vào đó, việc chính quyền Teheran thông báo tăng giá nhiên liệu hồi trung tuần tháng 11/2019, khiến người dân bất bình, rầm rộ xuống đường phản đối nhắm vào mọi tầng lãnh đạo từ phe bảo thủ, ôn hòa, Vệ Binh Cộng Hòa đến cả giáo chủ Khamenei. Thay vì đối thoại với dân, chính quyền lại có những biện pháp triệt để : Cắt đường truyền Internet trong một tuần để thẳng tay đàn áp. Hãng tin Reuters đưa ra con số 1.500 người chết. Hàng ngàn người bị bắt. Làn sóng phản đối tạm lắng trong nỗi cay đắng của người dân. Rồi bất mãn lại bùng lên khi xảy ra thảm kịch hàng không sau một thời gian đoàn kết ngắn ngủi trước cái chết của tướng Qassem Soleimani bị Mỹ hạ sát. Chuyến bay 752 của hãng hàng không Ukraina bị tên lửa Vệ Binh Cách Mạng bắn rơi nhưng sự thật bị che giấu đến ba ngày mới được tiết lộ. Không một thủ phạm nào bị đưa ra xét xử, không một lời chỉ trích từ tổng thống Rohani. Niềm tin đã bị xói mòn nay còn thêm sâu thẳm khi Hội Đồng Bảo Hiến thông báo không công nhận tư cách ứng cử của 7.200 ứng viên có tư tưởng ôn hòa và cải cách. Trước việc phải lựa chọn giữa « kẻ chột » và « người mù » như lời nhận định ví von của bà Agnès Lavallois, chuyên gia về Trung Đông và các vấn đề Địa Trung Hải, Quỹ Nghiên Cứu Chiến Lược FRS trên đài France Inter, bởi vì đại đa số ứng viên được phép tranh cử là những người bảo thủ và cực kỳ bảo thủ, thì đông đảo cử tri Iran đã chọn cách « quay lưng với bầu cử ». Phe cứng rắn thắng cử, Rohani hẹp đường hành động Câu hỏi đặt ra : Đâu là hệ quả chính trị trước sự thờ ơ của cử tri và quyết định gạt các ứng viên ôn hòa ra khỏi cuộc bầu cử ? Nhà nghiên cứu Clément Therme giải thích : « Nghị viện ấn định khuôn khổ của một cuộc tranh luận chính trị, về những gì có thể là một dạng tự do ngôn luận ngay trong nội bộ nghị viện của nước Cộng Hòa Hồi Giáo. Việc gạt đông đảo các ứng viên chủ trương cải cách hay những người bảo thủ chỉ trích việc hạn chế tự do ngôn luận trong nghị viện, đánh dấu chấm hết cho các cuộc thảo luận nội bộ để nhường chỗ cho một sự thống nhất giả tạo từ giới lãnh đạo nhằm đối phó với chính quyền Donald Trump ». Nói một cách khác, đối mặt với một nghị viện mới sắp tới, năm cuối cùng nhiệm kỳ của vị tổng thống ôn hòa Rohani hứa hẹn nhiều « khổ ải ». Cuộc bầu cử Nghị Viện lần này còn là bước dọn đường cho kỳ bầu cử tổng thống năm tới, mà giới chuyên gia Pháp không ngần ngại cho rằng một ứng viên bảo thủ sẽ lên thay. Nhưng phải chăng đó cũng là một lẽ thường tình. Một chu kỳ chính trị sắp khép lại. Bởi vì, có một thực tế chính trị tồn tại ở Iran từ 40 năm qua : Chính trường Iran vận hành theo vòng tuần hoàn. Tuy nhiên, nhà nghiên cứu Clément Therme lưu ý thêm rằng ẩn sau hai cuộc bầu cử này còn có một cuộc chiến khác. « Đây là một yếu tố quan trọng bởi vì chính tổng thống phải là người thực thi các chính sách của Lãnh đạo tối cao, mà những đường hướng chính được vạch ra ở thượng tầng lãnh đạo. Nhưng dù sao đi chăng nữa, chúng ta đang bước vào giai đoạn cuối của một chu kỳ. Từ những năm 1990 và từ khi nhà sáng lập Khomeini mất, nước Cộng Hòa Hồi Giáo vận hành theo chu kỳ giữa phe ôn hòa và bảo thủ. Nhưng giai đoạn cuối của chu kỳ ôn hòa lần này đã bị chính sách của chính quyền Donald Trump thúc đẩy nhanh hơn. Tuy nhiên, ẩn sau đó còn là một cuộc chiến giành quyền kế thừa Lãnh đạo tối cao. Do vậy, trong cuộc bầu cử lập pháp lần này và cuộc bầu cử tổng thống sắp tới, vấn đề thay thế Lãnh đạo tối cao, người có một vị trí quan trọng nhất trong hệ thống quyền lực của Nhà nước Cộng Hòa Hồi Giáo cũng được đặt ra. » Virus corona : « Khách không mời mà tới » Cuộc bầu cử diễn ra trong bối cảnh dịch bệnh đã lan đến Iran nhưng vẫn bị chính quyền che giấu. Liệu đây có là một yếu tố để giải thích cho tỷ lệ vắng mặt cao ? Về điểm này, Clément Therme cũng không hoàn toàn phủ nhận, nhưng ông lưu ý rằng dịch bệnh còn cho thấy rõ mối quan hệ lệ thuộc giữa Iran và Trung Quốc. Sự việc làm dấy lên nhiều nghi vấn về chính sách đối ngoại được cho là « độc lập » của Iran kể từ sau cuộc Cách Mạng Hồi Giáo. « Dịch bệnh làm dấy lên nhiều câu hỏi về mối quan hệ với Trung Quốc. Đây là những vấn đề rất nhậy cảm cho Iran bởi vì giới lãnh đạo của nước Cộng Hòa Hồi Giáo trước đây luôn lên án sự lệ thuộc về chiến lược của Iran đối với Mỹ dưới thời quân chủ trong suốt thời kỳ chiến tranh lạnh. Nhưng ngày nay, Iran phụ thuộc rất nhiều vào Nga và Trung Quốc. Do vậy, đây là thất bại của việc tuyên truyền chính sách đối ngoại của Cộng Hòa Hồi Giáo, vốn dĩ luôn nhấn mạnh đến sự độc lập của đất nước. Hiện tại, mối quan hệ với Trung Quốc chặt chẽ đến mức Iran không thể nào cắt đứt bất chấp mối đe dọa quân sự nghiêm trọng. Quả thật, điều này đặt ra một vấn đề địa chính trị về sự phụ thuộc vào Trung Quốc, và ở trong nước là vấn đề minh bạch đối với người dân Iran, vốn không còn tin tưởng vào những thông tin do chính phủ đưa ra, nhất là kể từ sau vụ tai nạn máy bay của hãng hàng không Ukraina, bởi vì chính phủ đã che giấu sự thật trong vòng ba ngày rằng chính Vệ Binh Cách Mạng đã bắn tên lửa vào chiếc máy bay dân dụng này. » Nhưng có một điều chắc chắn với việc phe bảo thủ cứng rắn trở lại cầm quyền, số phận của thỏa thuận hạt nhân 2015 có thể sẽ sớm được định đoạt nhanh chóng. Giới chuyên gia dự đoán, Nghị Viện mới của Iran rất có thể sẽ sớm đưa ra đòi hỏi cho rút Iran ra khỏi Hiệp ước không phổ biến hạt nhân. Bước khởi đầu cho một giai đoạn gia tăng căng thẳng mới với phương Tây trong hồ sơ hạt nhân chăng ? Bảo thủ, ôn hòa : Tất cả đều một giuộc ? Iran trong tương lai có nguy cơ sẽ là một « Bắc Triều Tiên ở Trung Đông ». Bởi vì, theo như giải thích của Clément Therme, Iran đã bị đưa trở lại vào trong danh sách đen của Nhóm Hành Động Tài Chính (GAFI), một tổ chức quốc tế có trụ sở ở Paris, chuyên theo dõi tài trợ cho khủng bố và rửa tiền. « Phe bảo thủ đã bắn đi một tín hiệu đầu tiên. Cũng trước đó, chính họ đã ngăn chận bằng mọi giá mọi điều luật do phe ôn hòa đề xuất liên quan đến việc minh bạch tài chính. Như vậy, Iran sẽ ngày càng trở nên bí hiểm, khép kín và cô lập. Và chiến lược tự cô lập này chẳng giúp giải quyết các vấn đề của đất nước. Đúng là phe cải cách đã bị gạt ra khỏi hệ thống nhưng điều đó có nguy cơ đẩy họ rơi vào thế ly khai. Nền tảng xã hội vì thế cũng bị thu hẹp lại sau mỗi một đợt khai trừ các lực lượng đối lập bên trong bộ máy cầm quyền. » Dẫu sao thì cuộc bầu cử lần này cũng đã cho thấy rõ thực trạng thảm hại về tầng lớp chính khách Iran hiện nay : Một tầng lớp lãnh đạo già nua, chiếm giữ chính trường từ 40 năm qua. Một tầng lớp mới lên thay thế nhưng lại không được lòng dân. Một bộ máy cầm quyền ngày càng xơ cứng, không còn khả năng nghe được tiếng nói của dân. « Đây hoàn toàn là một ý tưởng của Lãnh đạo tối cao, đó là là cho loại trừ những người chủ trương cải cách để đẩy một thế hệ bảo thủ trẻ lên. Thế nhưng, vấn đề của chiến lược này nằm ở chỗ những chính khách bảo thủ trẻ tuổi này, vốn để tranh luận trên chính trường lại không có được một sự ủng hộ của đông đảo dân chúng, bởi vì chỉ có chưa đến 20% người dân Iran là ủng hộ chế độ. Đây đúng là một vấn đề thật sự về tính chính đáng và việc đổi mới thế hệ cũng chưa đủ để mang lại sự năng động và uy tín cho một hệ thống chính trị quá bị mất lòng dân bởi vì chế độ này là không dân chủ. Do vậy, vấn đề ở đây chính là bản chất của chế độ chính trị của Nhà nước Cộng Hòa Hồi Giáo, không còn khả năng xử lý, giải quyết các vấn đề mà người dân Iran đang phải đối mặt như vấn đề an ninh hàng không, khủng hoảng môi trường, khủng hoảng y tế hiện nay là dịch bệnh virus corona… Chính sự thiếu hụt nguồn năng lực này đang tạo ra một nhu cầu lớn về việc chuẩn mực hóa kỹ trị, và tìm kiếm một tầng lớp tinh hoa không chính trị và hệ tư tưởng nhưng có năng lực xử lý các vấn đề cho đất nước. » Dòng lịch sử vẫn cuồn cuộn chảy, nhưng chế độ Iran vẫn y như thế : Không có khả năng cải tổ sâu rộng, đứng trơ ì trong ngõ cụt và đang đè nặng lên một xã hội ngày càng tuyệt vọng. « Các chính khách có màng đến những gì chúng tôi muốn đâu, họ chỉ làm những gì họ muốn thôi. Họ chẳng quan tâm đến giới trẻ. Khi họ đắc cử, họ nói rằng họ sẽ làm khác đi so với những người trước nhưng thực tế là không. Tất cả đều là cá mè một lứa. » Đây chính là lời giải thích vì sao không đi bỏ phiếu của một nữ sinh viên với phóng viên đài France Inter.
durée : 00:25:39 - Journal de 12h30 - Les Iraniens votent depuis ce matin pour élire un nouveau Parlement, dans un scrutin où les conservateurs partent favoris, portés notamment par un ressentiment populaire contre le président modéré Hassan Rohani. - invités : Yves Marignac expert non institutionnel sur le nucléaire et l’énergie,directeur de l’agence Wise-Paris, porte-parole de négaWatt et membre des groupes permanents d’experts de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN)
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durée : 00:15:06 - Journal de 22h - "L'Iran et les autres nations libres de la région prendront leur revanche sur l'Amérique criminelle", déclaration du Président iranien Hassan Rohani. L'Iran promet de venger la Mort de Qassem Soleimani, puissant Général en charge des opérations extérieures de la République Islamique. - invités : François Nicoullaud diplomate, analyste politique, ancien ambassadeur de France à Budapest (1993-1997) puis à Téhéran de 2001 à 2005
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durée : 00:07:11 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - L’Iran est au centre de toutes les attentions, cette semaine, à l’ONU : Donald Trump et Hassan Rohani réussiront-ils à mettre de l’eau dans leur vin ? Thierry Coville, chercheur à l’IRIS, l’Institut de relations internationales et stratégiques et spécialiste de l'Iran est l'invité de Mathilde Munos dans le 5/7.
L’Arabie Soudite bombardéeSamedi 14 septembre, des bombardements revendiqués par les rebelles yéménites Houtis ont frappé des raffineries pétrolières saoudiennes, atteignant un régime dont 90 % des recettes proviennent de l'extraction de pétrole et qui a dû réduire temporairement sa production de moitié. L’incertitude plane sur leur point de lancement qui pourrait se trouver en Iran. Quoi qu’il en soit, la précision de ces frappes à longue portée laisse supposer l’aide d’un État tiers et, du fait du soutien affiché de Téhéran aux Houtis, Donald Trump et Riyad en ont accusé l'Iran.L'Arabie Saoudite est engagée depuis 2015 dans une guerre au Yémen où elle est à la tête d'une coalition militaire soutenant le régime en place pro Riyad. Dans ce pays en guerre civile où 14 millions de personnes sont en situation de préfamine, les Houtis contrôlent de vastes zones de l'ouest et du nord du pays dont la capitale Sanaa. Isolée sur la scène internationale, l'Arabie Saoudite s'est enlisée dans cette guerre. Combattant officiellement les Houtis aux côtés de l'armée saoudienne, les Émirats Arabes Unis sont accusés de soutenir les rebelles pour faciliter une dislocation du Yémen qui leur serait favorable.Le Président iranien Hassan Rohani a affirmé comprendre le bombardement des Houtis, et déclaré que les yéménites ne faisaient que se défendre contre les attaques Saoudiennes sans pour autant admettre en être à l'origine.Ces événements s'inscrivent dans un climat de tension élevé entre l’Iran chiite et l’Arabie saoudite sunnite. Depuis la sortie des États Unis de l'accord sur le nucléaire iranien et la reprise des sanctions économiques, les relations entre Téhéran et Washington n'ont fait que se détériorer, jusqu'à la crise du détroit d'Ormuz cet été, lorsque les États Unis ont accusé l'Iran d'avoir attaqué des pétroliers avant que l'Iran ne détruise des drones américains qu'elle a accusés d'avoir violé son espace aérien. Du côté de l'Arabie Saoudite, l'affaire Khashoggi l'a isolé diplomatiquement à l'automne dernier.***Hong Kong dans l’attenteHong Kong est toujours sous tension après plusieurs mois de manifestations tantôt pacifiques marquées par des affrontements avec la police. Initiées à la suite d'un projet de loi défendues par la dirigeante Carrie Lam visant à permettre des extraditions vers Pékin, les manifestations se sont poursuivies même après le retrait définitif mais tardif du projet de loi le 4 septembre dernier. Les manifestants, dont une majorité de jeunes, réclament un système plus démocratique tel que prévu par l'accord entre Pékin et Londres. Officiellement, Pékin s'est engagé à maintenir le statu quo « un pays deux systèmes » qui doit rester en vigueur jusqu'en 2047 pour le centenaire de la rétrocession de la colonie britannique à la Chine. Au-delà des revendications démocratiques, Hong Kong souffre de problèmes liés aux inégalités économiques, notamment le prix du logement (13.000 euros le mètre carré), justifiant en partie le maintien des manifestations.En août, l'armée chinoise a procédé près de Hong Kong à des exercices militaires très médiatisés afin de faire pression sur la rue et d'afficher sa capacité à intervenir militairement. 30 ans après le massacre de Tiananmen, cette démonstration fait craindre une opération militaire de l'armée chinoise à Hong Kong. Une telle décision apparaîtrait dans la continuité pour Pékin qui n'a jamais cherché à établir un dialogue avec les manifestants. Les Hongkongais ayant bloqué l'aéroport en août ont été qualifié de terroriste par le pouvoir. En 2014, le mouvement des parapluies avait déjà montré l'inflexibilité de Pékin face aux manifestants.Une intervention militaire de Pékin pourrait servir à neutraliser les tendances antirégime ou prodémocratiques ailleurs en Chine notamment au Xianjiang ou au Tibet, tout en envoyant un message fort alors qu'approchent les 70 ans de la fondation de la République Populaire. Son poids économique ainsi que les réticences du président Trump à condamner les violences policières à Hong Kong amènent à penser que la Chine n'a que peu à craindre de rétorsions internationales en cas d'intervention armée. Cependant, Pékin a à sa disposition de moyens plus modernes pour décourager les manifestations tels que l'usage des réseaux sociaux pour véhiculer de fausses informations discréditant les manifestants ou encore de la reconnaissance faciale des manifestants afin de les cibler.
Ouça as principais notícias internacionais desta terça-feira (03/09/19) no EstadãoSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Ouça as principais notícias internacionais desta terça-feira (27/08/19) no EstadãoSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Ouça os destaques internacionais desta quarta-feira (07/08/19) no EstadãoSee omnystudio.com/listener for privacy information.
O podcast "Explica-me" pretende desconstruir os temas da atualidade. No primeiro episódio, abordamos o conflito entre o Irão e os EUA. Respondemos às perguntas dos ouvintes sobre a história e o porquê da tensão no Médio Oriente. Abordamos o programa nuclear iraniano, as consequências das sanções, a posição da Europa e o papel de Donald Trump, o Presidente norte-americano.
Säbelrasseln am Persischen Golf: Im Konflikt um das Atomabkommen steuern Teheran und Washington auf eine neue Eskalation zu.
Si parte dall'ultima azione militare di Israele nella Striscia di Gaza, con oltre 100 obiettivi colpiti, compiuta dopo il lancio di due razzi dalla Striscia verso Tel Aviv. A differenza di altre occasioni, è difficile ricostruire la catena di responsabilità, perché né Hamas né il gruppo Jihad Islamico hanno riconosciuto il gesto.Nel frattempo sembra che alcuni parlamentari repubblicani degli Stati Uniti abbiano deciso di presentare una mozione per cambiare la denominazione delle alture del Golan, non più considerate territorio siriano occupato da Israele ma pienamente sovrano e inserito nel territorio dello Stato Ebraico.In Iran, intanto, l'avvocata per i diritti umani Nasrin Soutoudeh si trova in prigione per aver fatto il suo lavoro, ovvero per aver difeso attivisti che chiedevano maggiore libertà. Amnesty International ha lanciato un appello per la sua liberazione.https://www.amnesty.it/appelli/liberta-per-nasrin/Il presidente iraniano Hassan Rohani ha compiuto la sua prima visita ufficiale a Baghdad, con lo scopo di rompere l'isolamento economico e politico imposto dagli Stati Uniti. Durante il viaggio si è anche recato a Najaf per incontrare l'ayatollah al-Sistani, figura di riferimento per tutto il mondo sciita.In Algeria continuano le proteste, mentre si è insediato il nuovo primo ministro, Noureddine Badaoui.Tornano anche le presentazioni di libri grazie a Renata Balducci, che racconta "Le rose del vento" di Widad Tamimi.
Der iranische Außenminister Mohammed Dschawad Sarif bleibt vorerst im Amt. Präsident Hassan Rohani hat das Rücktrittsgesuch des Ministers abgelehnt. Was steckt dahinter? >> Artikel zum Nachlesen: https://detektor.fm/politik/iranischer-aussenminister-zarif-bleibt-im-amt
Alla conferenza di Varsavia sul Medio oriente, voluta soprattutto dagli Stati Uniti in funzione anti-Iran, non è emersa una linea unitaria. Prima di tutto la strategia di "massima pressione" verso Teheran che ha in mente Washington non è condivisa dalla Commissione europea e da Paesi come Francia e Germania, che intendono invece non archiviare l'accordo sul nucleare e mantenere aperto il dialogo. Allo stesso tempo anche i Paesi arabi si sono divisi: a Varsavia sono infatti arrivate delegazioni guidate da ministri di Arabia Saudita, Emirati Arabi, Bahrein, Marocco, Oman, Yemen, Giordania, mentre Egitto e Tunisia hanno mandato solo dei viceministri. Teheran può quindi contare sul sostegno o la neutralità di Algeria, Libia, Sudan, Libano, Siria, Iraq, Kuwait, Qatar, oltre che su quello della Turchia.Renata Balducci presenta La porta del Sole di Elias Khoury, scrittore libanese. Uscito nel 1998, è considerato il primo romanzo che racconta il popolo palestinese dal '48 attraverso la storia collettiva e il mosaico di storie individuali fatte di vita quotidiana, sogni e passioni.Intanto la Russia continua la sua azione in Medio oriente: se da un lato la presenza militare in Siria rimane costante, dall'altro si promuovono diverse iniziative diplomatiche parallele a quelle occidentali: a Sochi si è tenuto un trilaterale tra il presidente russo Putin e i suoi omologhi di Iran e Turchia, Hassan Rohani e Recep Tayyip Erdogan. Nei giorni scorsi erano invece andati in scena un vertice sull'Afghanistan e uno dedicato al dialogo interno tra le varie forze politiche palestinesi, inclusa Hamas.
Entre grand débat et dérive violente des gilets jaunes : quelle sortie de crise ? : Samedi 9 février, la 13e journée de mobilisation des Gilets jaunes, a une nouvelle fois été marquée par des violences et des heurts entre forces de l'ordre et manifestants. Ils étaient 51.000 mobilisés en France dont 4.000 à Paris où 39 personnes ont été interpelées. Le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a dit son dégoût lorsqu’un véhicule de l’opération Sentinelle a été incendié tandis qu’un collectif d’avocats dénonçait l’utilisation de grenades de dispersion qui ont encore fait un blessé et en demandaient l’interdiction. Depuis trois mois, malgré une mobilisation en baisse, le mouvement des gilets jaunes, infiltré par les casseurs, draine son lot d’images choquantes agrémentées de vitrines cassées, de blessés et de voitures brulées. Les préjudices subis par les commerçants et l’espace public s’accumulent alors que l’association France urbaine, qui réunit les élus des grandes villes et métropoles françaises, hausse désormais le ton. Elle a demandé dimanche dernier l’organisation “d’une réunion d’urgence avec le gouvernement pour évoquer des aides et des indemnisations pour compenser les pertes”. Pour ajouter à ce climat de tension, la maison du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a fait l’objet d’une tentative d’incendie. Des proclamations et des symboles antisémites ont resurgis : deux portraits de Simone Veil ont notamment été recouverts de croix gammées à Paris.Malgré cette escalade de violence, les débats organisés en France suscitent un engouement de la part des Français. Le gouvernement recense près de 6.000 réunions locales depuis le lancement du grand débat national le 15 janvier dernier. La première « synthèse intermédiaire » des contributions devrait être achevée mi-mars. Avant de laisser l’Assemblée nationale et le Sénat se pencher sur les propositions des Français, le gouvernement a imaginé cette semaine une étape intermédiaire. Des conférences régionales de citoyens tirés au sort chargés de hiérarchiser les contributions et de réfléchir à des propositions seront organisées. Elles se tiendront les week-ends du 15-16 et du 22-23 mars, du vendredi soir au samedi soir, et seront au nombre de 18 (une par région métropolitaine, cinq pour l’Outre-mer et une dédiée aux jeunes).Chez les gilets jaunes, des listes de candidats aux européennes se préparent, se multiplient, se scindent et s’apostrophent tandis que les contacts entre le vice-Premier ministre et dirigeant du mouvement Cinq Étoiles Luigi Di Maio et des gilets jaunes ont provoqué le rappel de l’ambassadeur de France à Rome.***Les 40 ans de la République islamique d’Iran : Le 11 janvier dernier, il y a eu en Iran 40 ans que l'ayatollah Khomeiny et les siens installaient le premier régime islamique de l'ère moderne, dont la doctrine était résumée par la formule en persan Velâyat-e faqih, suprématie du théologique sur le politique. Le pays fait aujourd’hui face à un bilan économique médiocre dû notamment à la subordination de l'économique au politique, lui-même subordonné au religieux et à une gestion étatiste désastreuse entre népotisme, double marché des changes, contrôle des prix et nationalisations de nombreuses industries. Les sanctions américaines ont achevé de déstabiliser une économie malade de longue date. Dans une population dont 75% n’étaient pas né en 1979, cette situation a provoqué un exil des cerveaux et des entrepreneurs. Le pays est régulièrement secoué par des grèves et des manifestations contre le chômage, la médiocrité des services publics ou encore les coupures d'eau. Elles peuvent basculer dans la dénonciation d'un régime arc-bouté sur la primauté du religieux qui autorise le guide spirituel, gardien de la pureté islamique et révolutionnaire du régime, à trancher de tout et d’abord de la sécurité. Le régime des mollahs, les docteurs de la loi coranique, est éminemment répressif, y compris sous la présidence de Hassan Rohani, réélu en 2017 et présenté à l'Ouest comme modéré. Néanmoins, dans ce pays gangrené par la corruption jusqu’au plus haut niveau institutionnel, les dénonciations publiques de profiteurs du « système » se multiplient sur les réseaux sociaux et n’épargnent pas le clergé.Dans un discours prononcé place Azadi -liberté en persan-, le président Hassan Rohani a affirmé qu'en dépit de tous leurs efforts, les États-Unis ne parviendraient pas à détruire la République islamique. Il a promis la poursuite du développement des missiles balistiques malgré des mises en garde américaines. La rupture diplomatique irano-américaine, officielle depuis avril 1980, s’est installée dans les esprits. La prise d’otages à l’ambassade des États-Unis de Téhéran, entre novembre 1979 et janvier 1981, a traumatisé les Américains et plongé l’Iran dans un isolement international qui dure encore. Fin janvier, pour tenter de rompre cette quarantaine, la France, l’Allemagne et le Royaume‐Uni ont officialisé la mise en place d’un mécanisme baptisé « Instex » devant permettre à certaines entreprises européennes de commercer avec l’Iran en dépit des sanctions américaines alors même que la Maison Blanche cherche à diviser les Européens. C’est l’enjeu à peine voilé du sommet qui s’est tenu les 13 et 14 février à Varsovie, en présence du chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, et du vice‐président, Mike Pence. Sur Twitter, le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, a dénoncé cette conférence comme étant « un cirque anti-iranien désespéré ».
40 Jahre nach der islamischen Revolution steckt Iran in seiner größten Krise. Wird es zu einem erneuten Umsturz kommen?
Noch ist es kein iranischer Frühling, aber ein wenig politisches Tauwetter hat es seit dem Amtsantritt des neuen Präsidenten Hassan Rohani bereits gegeben. Mehr Freiheit' liegt in der Luft.
“Un attentato inedito per l'Iran che rischia di infiammare tutto il Medio Oriente”. Lo ha detto oggi a Memos Pejman Abdolmohammadi, docente di Relazioni internazionali del Medio Oriente all'Università di Genova e alla London School of Economics. La puntata di oggi di Memos ha seguito, insieme a Chawki Senouci, gli aggiornamenti sugli attentati di questa mattina nella capitale iraniana Teheran. Gli attacchi, rivendicati dall'Isis, hanno colpito il parlamento iraniano e il Mausoleo di Khomeini. ..Il professor Abdolmohammadi ha analizzato soprattutto gli aspetti interni iraniani, relativi alla sicurezza, alle ipotesi sull'identità – al momento ancora sconosciuta – degli attentatori, alle conseguenze sugli equilibri di potere nel paese del presidente Hassan Rohani. ..Ospite a Memos anche il direttore dell'Ispi (Istituto di studi sulla politica internazionale) Paolo Magri. I rapporti tra gli Stati Uniti di Trump e le potenze regionali nell'area a partire dall'Arabia Saudita, l'avversione della Casa Bianca verso l'Iran, il recente “bando diplomatico” contro il Qatar, sono stati alcuni dei temi analizzati da Magri insieme a Chawki Senouci.
“Un attentato inedito per l’Iran che rischia di infiammare tutto il Medio Oriente”. Lo ha detto oggi a Memos Pejman Abdolmohammadi, docente di Relazioni internazionali del Medio Oriente all’Università di Genova e alla London School of Economics. La puntata di oggi di Memos ha seguito, insieme a Chawki Senouci, gli aggiornamenti sugli attentati di questa mattina nella capitale iraniana Teheran. Gli attacchi, rivendicati dall’Isis, hanno colpito il parlamento iraniano e il Mausoleo di Khomeini. ..Il professor Abdolmohammadi ha analizzato soprattutto gli aspetti interni iraniani, relativi alla sicurezza, alle ipotesi sull’identità – al momento ancora sconosciuta – degli attentatori, alle conseguenze sugli equilibri di potere nel paese del presidente Hassan Rohani. ..Ospite a Memos anche il direttore dell’Ispi (Istituto di studi sulla politica internazionale) Paolo Magri. I rapporti tra gli Stati Uniti di Trump e le potenze regionali nell’area a partire dall’Arabia Saudita, l’avversione della Casa Bianca verso l’Iran, il recente “bando diplomatico” contro il Qatar, sono stati alcuni dei temi analizzati da Magri insieme a Chawki Senouci.
“Un attentato inedito per l’Iran che rischia di infiammare tutto il Medio Oriente”. Lo ha detto oggi a Memos Pejman Abdolmohammadi, docente di Relazioni internazionali del Medio Oriente all’Università di Genova e alla London School of Economics. La puntata di oggi di Memos ha seguito, insieme a Chawki Senouci, gli aggiornamenti sugli attentati di questa mattina nella capitale iraniana Teheran. Gli attacchi, rivendicati dall’Isis, hanno colpito il parlamento iraniano e il Mausoleo di Khomeini. ..Il professor Abdolmohammadi ha analizzato soprattutto gli aspetti interni iraniani, relativi alla sicurezza, alle ipotesi sull’identità – al momento ancora sconosciuta – degli attentatori, alle conseguenze sugli equilibri di potere nel paese del presidente Hassan Rohani. ..Ospite a Memos anche il direttore dell’Ispi (Istituto di studi sulla politica internazionale) Paolo Magri. I rapporti tra gli Stati Uniti di Trump e le potenze regionali nell’area a partire dall’Arabia Saudita, l’avversione della Casa Bianca verso l’Iran, il recente “bando diplomatico” contro il Qatar, sono stati alcuni dei temi analizzati da Magri insieme a Chawki Senouci.
Le modéré Hassan Rohani a été réélu dès le premier tour avec 57% des voix par les iraniens le 9 mai dernier. La société iranienne évolue alors que la situation économique s'est dégradée.
Salam be hame ! On espère que tout le monde va bien. Et pour bien commencer le mois de juin, on vous fait un petit cadeau. La nouvelle émission est là ! Tout juste sortie du four. Mangez pendant que c'est chaud ! Au menu : les premiers jours du nouveau mandat d'Hassan Rohani. C'est […] The post #16 : Les premiers jours du nouveau mandat du président Hassan Rohani appeared first on RoohCast.
Salam be hame ! On espère que tout le monde va bien. Et pour bien commencer le mois de juin, on vous fait un petit cadeau. La nouvelle émission est là ! Tout juste sortie du four. Mangez pendant que c'est chaud ! Au menu : les premiers jours du nouveau mandat d'Hassan Rohani. C'est reparti pour le président iranien, réélu le 19 mai dernier. Pour en parler, nous recevons Ahmad Parhizi, journaliste freelance iranien. Le futur gouvernement, les dernières informations... Tout y est. Et comme notre journaliste Samuel Hauraix était en Iran le jour de l'élection, il revient pour nous sur ce qu'il a vécu pendant ces quelques jours. Bonne écoute !
Die letzten 100 Iahre iranische Geschichte stehen für zum Teil gewaltsame Auseinandersetzungen zwischen moderner Welt, Religon und Tradition. Sie reichen vom Versuch des Schahs, das Land in die Moderene zu führen, über die islamische Revolution, Kriege, Atomprogramm einschließlich Embargo bis hin zur „Islamischen Republik Iran“ unter Mahmud Ahmadinedschad und dem aktuellen Präsidenten Hassan Rohani. Wo steht das Land heute, nachdem der Westen das 10-jährige Embargo gegen den Iran beendet hat? Neue Perspektiven tun sich für alle Beteiligten auf. Doch das Land liegt mitten in einem Krisengebiet. „Morgen in Iran – Die islamische Republik im Aufbruch“: Der Deutsch-Iraner Adnan Tabatabai stellte am 11.10.16 in der „Evangelischen Stadtakademie München“ sein neues Buch vor. Der Nahost-Experte Tabatabei hat an der London University Middle East Politics studiert. Er ist Analyst und Berater von Bundesministerien und der EU, außerdem Mitbegründer und Geschäftsführer des Thinktanks "CARPO - Center for Applied Research in Partnership with the Orient" mit Sitz in Bonn. Die Moderation des Abends hatte Silvia Bauer, Kulturwissenschaftlerin und Kuratorin von Cinema Iran, München.
Der iranische Präsident Hassan Rohani darf sich bei seinem heutigen Aufenthalt in Paris auf einen respektvollen Empfang freuen: Um den hohen Besuch nicht in seinen religiösen Gefühlen zu verletzen, hat die Stadt den komplette Eiffelturm mit großen Laken verhüllen lassen. Das Bauwerk könnte Rohani an einen riesigen erigierten Penis erinnern, so die Befürchtung.
Emmanuelle Cosse est l'invité politique de cette dernière matinale de la semaine. Candidate EELV aux Régionales en Île-de-France, elle vient nous présenter son programme. Transport, environnement, santé publique... On décortique les thèmes phares de sa campagne. "L'écologie en action, c'est un autre modèle de développement" Entre lutte active contre la pollution de l'air et réalité économique, le programme régional d'Emmanuelle Cosse "Changeons d'air" propose-t'il des solutions concrètes ? On revient aussi sur le bilan de la secrétaire nationale d'Europe Ecologie les Verts. En seconde partie d'émission, on parle de “Nouvelles avancées", 7e édition d'un concours de nouvelles littéraires ayant pour thème commun la science. Laurence Decréau, créatrice et directrice du concours, est en studio. Elle évoque les liens d'interdépendances entre littérature et science, nous explique pourquoi il est important de décloisonner ces deux univers. On parle aussi des évolutions du concours depuis sa création et des spécificités de cette 7e édition. Côté chronique, Léa nous en dit plus sur les dessous de la visite du chef d'Etat iranien, Hassan Rohani, en France. Bastien, quant à lui, poursuit la série de reportages consacrée aux dix ans des émeutes de 2005. Il est allé à la rencontre du collectif ACLEFEU, à Clichy sous bois. Leur but ? Faire remonter la parole des quartiers populaires auprès des institutions. Présentation : Alban Barthélémy / Réalisation : Nedjim Danimon / Co-interview : Thibaud Texeire, Loïc Gazar & Camille Regache / Micro-trottoir : Estelle Yau & Greta Kallsen / Reportage : Bastien Landier / Chronique : Léa Capuano / Coordination : Camille Regache & Elsa Landard / Web : Jules Brussel
Thomas Flichy reflects on the current politics of Iran and its role in the wider region. Thomas Flichy de la Neuville is Professor of Intelligence Studies at the Saint-Cyr military academy, and a senior officer specialist in Iran. He has studied Persian in the National Institute of Oriental Languages and Cultures and holds a Ph. D. in History. His latest works on Iran are : Persian Negotiation Culture (2011), Russia, Iran, China: a New Mongol Empire ? (Lavauzelle, 2013), and Iran Beyond Islamism (Editions de l'Aube, 2013). He is currently coordinating the Geopolitics of Iran which will be published by the Presses Universitaires de France in May 2014.
Thomas Flichy reflects on the current politics of Iran and its role in the wider region. Thomas Flichy de la Neuville is Professor of Intelligence Studies at the Saint-Cyr military academy, and a senior officer specialist in Iran. He has studied Persian in the National Institute of Oriental Languages and Cultures and holds a Ph. D. in History. His latest works on Iran are : Persian Negotiation Culture (2011), Russia, Iran, China: a New Mongol Empire ? (Lavauzelle, 2013), and Iran Beyond Islamism (Editions de l'Aube, 2013). He is currently coordinating the Geopolitics of Iran which will be published by the Presses Universitaires de France in May 2014.
What does the surprise victory in Iran’s presidential election of Hassan Rohani, the candidate backed by reformists, mean for the country and the region? Roula Khalaf, Middle East editor, and Najmeh Bozorgmehr in Tehran join Gideon Rachman See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.