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Que ce soit en France, au Japon, aux États-Unis... partout autour du globe, la question du métissage suscite le débat, voire déchaine les passions. Pourtant, nos sociétés sont de plus en plus cosmopolites. Au Brésil, par exemple, la population métisse est devenue majoritaire, selon les chiffres du dernier recensement publié en 2022. Quant au Québec, 5% des nouveau-nés avaient un parent natif du Canada et l'autre de l'étranger en 1980 ; cette statistique est passée à 12% en 2023, selon le bilan démographique du Québec. Avoir des origines multiples n'a donc plus rien d'exceptionnel, mais l'identité, l'appartenance n'en sont pas moins des sujets d'actualité. À la fois pour ceux qui demandent « tu viens d'où ? » et pour ceux à qui s'adresse la question. Le besoin de mettre son interlocuteur dans une case semble encore bien présent. Mais pourquoi s'intéresser aux origines de son voisin ? Par curiosité, pour comprendre la différence ou pour l'exclure ? Et comment vivre ses identités multiples quand on est métis ? Cette émission est une rediffusion du 7 avril 2025. Avec Maïka Sondarjee, professeure en Développement international et Mondialisation à l'Université d'Ottawa au Canada. Autrice de Tu viens d'où – réflexions sur le métissage et les frontières ? (Éditions Lux, 2025). En fin d'émission, ♦ un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Aujourd'hui, le portrait de Tisya Mukuna, le café à la mode kinoise. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Tisya Mukuna 32 ans, est née à Kinshasa. Elle a suivi l'essentiel de sa scolarité en France, entre la Normandie et Paris où elle a fait une école de commerce. Après un master en négociation des affaires en Chine, à Shanghai, elle a travaillé chez Microsoft, pour des agences de publicité ou encore une succursale de magasin bio. Il y a six ans, Tysia Mukuna décide de rentrer en République démocratique du Congo pour lancer sa marque de café, « La Kinoise ». Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée chez elle à l'automne 2024, dans son appartement de Kinshasa. ♦ un reportage de Tom Malki qui s'est rendu à l'exposition Game Story à Versailles en banlieue parisienne. L'exposition retrace 70 ans d'histoire du jeu vidéo. Une plongée dans l'histoire du jeu vidéo. L'exposition Game Story qui se tient jusqu'au 16 avril à Versailles, à l'ouest de Paris, vous propose de découvrir la plus grande collection de jeux vidéo et de consoles d'Europe et d'y jouer ! De quoi ravir les enfants, mais aussi les plus nostalgiques. Reportage de Tom Malki. Programmation musicale : ► Jëli – Amadeus feat. Waly B. Seck ► Ils me rient tous au nez – Theodora.
Un jardin alpin en plaine, un jardin botanique dans une capitale, le lointain théâtre minéral des volcans guatémaltèques ou celui, plus conflictuel, de nos grands champs cultivés : Côté Jardin vous propose ce dimanche des regards multiples sur cette terre qui nous nourrit, nous enchante, nous apaise ou nous fascine. Quant à votre propre jardin, nos quatre fantastiques sʹen occupent ! Aurélie, Delphine, Véronique et Nicolas répondent à toutes vos questions sur le végétal, en direct entre 6h00 et 9h00 au 058 134 0 134 et le restant de la semaine par email à cotejardin@rts.ch. Les chroniqueurs.euses du jour : Delphine Girod Vallotton Aurélie Membrez Véronique Eugène Nicolas Faïss
C dans l'air du 8 août 2025 - Loi Duplomb : camouflet pour les macronistes, la gauche se rebiffeÉmission présentée par Salhia BrakhliaUn camouflet pour le gouvernement. Le Conseil constitutionnel a retoqué jeudi l'article 2 de la loi Duplomb, sur la réintroduction partielle de l'acétamipride, un néonicotinoïde réclamé par certaines filières agricoles, mais potentiellement dangereux pour l'environnement et la santé. L'institution, qui s'est appuyée sur l'article 1 de la Charte de l'environnement, souligne que ces produits ont des "incidences sur la biodiversité (…), ainsi que des conséquences sur la qualité de l'eau et des sols et induisent des risques pour la santé humaine". À droite et à l'extrême droite, on se désole de cette décision : "En se comportant comme un législateur alors qu'il n'en détient pas la légitimité démocratique, le Conseil constitutionnel scie la branche sur laquelle il est assis", a déclaré la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen. À gauche, on se félicite de cette censure, mais on espère que la loi sera carrément retirée après la pétition qui a récolté 2 millions de signatures : "Le président Macron devrait permettre une deuxième délibération pour qu'il y ait enfin un examen en Hémicycle et une réponse à la grande mobilisation populaire de cet été contre l'ensemble de la loi", insiste Aurélie Trouvé, la présidente LFI de la commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale. Quant au député Laurent Duplomb, il n'exclut pas un nouveau texte pour réintroduire le pesticide, en tenant compte des critères imposés par le Conseil constitutionnel.Cette petite victoire pour les défenseurs de l'environnement ne saurait cacher les nombreux reculs enregistrés ces derniers mois. Fin juin, le Réseau Action Climat a listé au moins 43 reculs sur les six derniers mois : suspension de MaPrimeRenov, soutien aux modes d'élevages industriels, coupe des aides sur les véhicules électriques et le vélo, reprise des travaux pour l'A69, la suppression des ZFE, ou encore des coupes budgétaires pour la transition écologique. Le camp présidentiel qui s'était engagé à faire de la transition écologique une de ses priorités a même participé à certains renoncements, à l'image des zones à faible émissions : "L'analyse des votes montre que, si ces reculs ont souvent été initiés par l'extrême droite ou la droite républicaine, le bloc central en a soutenu plusieurs ou a été trop divisé pour les contrer", analyse le Réseau Action Climat. Signe de ce relâchement, le rythme de baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti l'année dernière, passant de 5,8 % en 2023 à 1,8 % en 2024.À Marseille, on pense les plaies après l'incendie, parti des Pennes-Mirabeau, qui a ravagé 750 hectares le 8 juillet. Un mois plus tard, les habitants du quartier de l'Estaque, où 90 maisons ont brûlé, se sont regroupés dans un collectif pour porter plainte contre X et réclamer des comptes à la préfecture des Bouches-du-Rhône. Ils estiment que les pompiers sont intervenus trop tard, et que le préfet n'aurait pas dû recommander le confinement aux habitants touchés par les flammes. "Quand [le préfet] a fait sa déclaration en disant qu'il a bien fait de confiner les gens, je me dis que si j'étais resté dans ma maison, j'aurais cramé", témoigne un membre du collectif auprès de Franceinfo.Pourquoi le Conseil constitutionnel a-t-il censuré l'article 2 de la loi Duplomb ? Quel avenir pour ce texte controversé ? Comment expliquer les nombreux reculs sur l'environnement enregistrés cette année ? Et pourquoi des habitants de Marseille portent plainte après l'incendie des Pennes-Mirabeau ?LES EXPERTS :- Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- Bruno CAUTRÈS - Politologue - Chercheur au CNRS- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien - Aujourd'hui en France- Antoine OBERDOORF - Journaliste politique - L'Opinion
Le groupe Star Knitwear Group Ltd ferme définitivement ses portes. Placée sous receivership depuis le 4 juin en vertu de l'Insolvency Act de 2009, l'entreprise a officiellement informé ses employés, via une lettre datée du 30 juillet, que leurs contrats prendraient fin le 31 juillet. Accablée par une dette estimée à Rs 1,2 milliard, la société ne dispose plus des ressources nécessaires pour honorer ses engagements envers ses salariés. Interrogé à ce sujet, le ministre du Travail, Reza Uteem, a indiqué qu'un accord a été conclu devant la Redundancy Board concernant le paiement des indemnités. Représentés par la Confédération des Travailleurs des Secteurs Publique et Privé (CTSP), les travailleurs ont accepté le principe d'un versement équivalant à deux semaines de salaire par année de service. Le syndicat a également soumis une demande pour que ces indemnités soient réglées en priorité, avant tout remboursement des dettes contractées auprès de MauBank. Le ministre a précisé que les contrats ont officiellement pris fin le 5 août, à l'issue de la procédure. Les autorités peuvent désormais lancer les démarches d'admission au programme de soutien social pour les employés mauriciens. Quant aux travailleurs étrangers, les procédures de transfert seront facilitées pour ceux souhaitant rester à Maurice. Pour ceux désirant retourner dans leur pays d'origine, une coordination est en cours avec le Receiver Manager afin d'organiser leur rapatriement.
C dans l'air du 5 août 2025 : Droits de douanes américains, Chine...l'Europe prise en étauÉmission présentée par Saliah BrakhliaLes nouveaux droits de douane de 15% entre les Etats-Unis et l'Europe entreront en vigueur jeudi. Mais déjà, plusieurs voix s'élèvent pour critiquer l'accord obtenu entre la Commission européenne et la Maison Blanche. Ancien ministre de l'Économie, Thierry Breton considère que cet accord est "déséquilibré", et qu'il a été imposé par Washington, alors même que l'Europe est le premier partenaire commercial des Etats-Unis. Ce week-end, l'ancien Premier ministre Michel Barnier a vivement critiqué Ursula Von Der Leyen, qualifiant la négociation d'"immense défaite". Parmi les secteurs les plus touchés, les produits pharmaceutiques (120 milliards d'euros d'exportation en 2024), et les vins et spiritueux (8 milliards) s'inquiètent de leur avenir. Le secteur du luxe devrait s'en sortir un peu mieux, en répercutant la hausse des droits de douane sur les prix. Quant à l'industrie aéronautique, elle a bénéficié d'une exemption de droits de douane.Autre victime de la guerre commerciale, l'industrie automobile est en berne : fin juillet, le groupe franco-italien Stellantis (Peugeot, Fiat, Chrysler…) a annoncé une perte de 2,3 milliards d'euros sur le premier semestre, notamment en raison d'une baisse des ventes de véhicules en Europe et aux Etats-Unis. En Allemagne, l'automobile est aussi en crise. Mercedes a annoncé fin juillet une chute de 69% de son bénéfice au deuxième trimestre, et Porsche de 91% par rapport à la même période en 2024. Le marché du véhicule haut de gamme allemand, qui se tournait avant tout vers la Chine, est confronté à un repli des consommateurs sur leur propre marché : ces derniers privilégient désormais les marques chinoises plus abordables et connectées, à l'image de la berline Xiaomi SU7, trois fois moins chère qu'une Porsche Taycan.Et les Chinois ne se contentent pas d'envahir le marché de l'automobile européen. Ils investissent également dans les autres secteurs clés. Fin mai, le groupe chinois Wanrun a ainsi repris Safra, le seul constructeur français d'autobus à hydrogène, qui avait été placé en redressement judiciaire depuis février. Le consortium chinois a repris pour 7 millions d'euros l'ensemble des activités du groupe ainsi que 120 salariés (sur 169). Ce rachat n'avait pas plu à tout le monde : "Au moment où le gouvernement en appelle à la souveraineté industrielle et veut renforcer les territoires d'industrie, (…) une nouvelle erreur se profile à Albi si le tribunal de commerce faisait le choix du groupe asiatique", avait pointé Jean-Louis Chauzy, le Président du Conseil Economique et social de Midi-Pyrénées. D'autant que l'offensive chinoise ne se limite pas à Safra : ces derniers mois, Vencorex, l'un des fleurons français de la chimie, et l'équipementier automobile GMD ont subi le même sort.L'Union européenne peut-elle espérer de nouvelles négociations sur les 15% de droits de douane imposés par les Etats-Unis ? Quels secteurs économiques vont être les plus touchés ? Comment expliquer les difficultés de l'industrie automobile européenne ? Et faut-il craindre les rachats d'entreprises françaises par les Chinois ?LES EXPERTS :- Éric ALBERT - Journaliste en charge des questions économiques et européennes - Le Monde- Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors, auteure de "Géopolitique de l'économie"- Marc VIGNAUD - Journaliste économique - L'Opinion- François GEEROLF - Économiste - OFCE
O nosso Desafio Quant evoluiu e agora é Quant AI! Em 2025, o tradicional desafio para estudantes universitários chega à sexta edição com uma novidade: o uso da inteligência artificial no desenvolvimento de estratégias quantitativas.Neste episódio, conversamos com Victor Dweck, head de equities do Multimesas, e Gabriel Pomilio, vencedor do desafio em 2022 e hoje analista de portfólios na nossa mesa de crédito tradicional.Eles compartilharam bastidores da competição, dicas para quem quer participar e como a IA pode transformar os projetos e abrir portas no mercado.
Delphine Deubel, vétérinaire entrepreneure et manager (ENVA, 1999) au
Des missionnaires catholiques numériques ont vécu, les 28 et 29 juillet, le premier jubilé dans l'histoire de l'Église leur étant consacré. Parmi le millier de participants, venus des quatre coins du monde, à l'invitation du pape Léon XIV, des prêtres italiens cartonnent sur les réseaux sociaux. Au point de rassembler plus d'un million de followers, comme don Cosimo Schena. Rencontre avec certaines de ces stars de l'évangélisation en ligne, à l'ombre de la coupole de Saint-Pierre. De notre correspondante à Rome, Revitaliser l'Église et la rendre plus inclusive, cela peut passer par la musique électro, comme celle du curé DJ portugais, Guilherme Peixoto. Lors de la dernière soirée du jubilé des missionnaires digitaux, le célèbre influenceur quinquagénaire, en col romain, a enflammé la foule sur la piazza del Risorgimento, avec un concert dont vous écoutez un extrait. L'évangélisation sur la toile passe aussi par le corps, utilisé comme le temple du Saint-Esprit. Don Giuseppe Fusari, 60 ans, originaire de Brescia, expert en histoire de l'art, est surnommé « le prêtre culturiste ». Et c'est peu dire. Il suffit de voir une photo de lui torse nu, avec ses muscles ultra-bombés. « Je me considère comme un missionnaire digital qui applique la méthode des influenceurs. Aujourd'hui, nous vivons dans une société où la manière dont une personne se montre compte beaucoup pour les plus jeunes qui vivent dans un monde d'images ». « Ho fatto un podcast, "Don cast", il podcast il più santo di tutti ! ». (« J'ai réalisé un podcast Don Cast. Le podcast le plus sacré de tous ! ») Là, vous entendez un autre prêtre, Alberto Ravagnani, 31 ans, du diocèse de Milan, qui présente un de ses podcasts sur un ton illustrant toute sa fougue sur Instagram, YouTube et TikTok. « J'ai toujours été attiré par la scène. Pour moi, la mimique faciale et gestuelle sont essentielles pour communiquer sur les médias sociaux. Je pense que l'Église doit briser les clichés. Sinon, elle risque de sombrer dans ses propres clichés stéréotypes ». Et voici Don Cosimo Schena, 46 ans portés avec l'élégance d'un top-model. En Italie, ce prête de Brindisi est une véritable star sur les réseaux sociaux. « Je réalise des vidéos sur la psychologie spirituelle, car je suis aussi psychothérapeute. Mon élégance m'aide. Je reçois jusqu'à mille messages par jour. La maladie de notre siècle est vraiment la solitude. Si nous étions plus enclins à nous écouter les uns les autres, le monde serait différent. » À l'instar d'autres étudiants catholiques, Anna et Guy voient d'un bon œil cette petite révolution : « C'est un moyen super ! Il y a plein de jeunes qui découvrent la foi grâce aux plateformes comme Instagram ou TikTok. Ça peut toucher tout le monde, tout âge. » « Moi, je trouve que c'est très beau d'évangéliser sur les réseaux sociaux parce que c'est aller chercher les personnes là où elles sont ». Quant au pape Léon XIV qui définit les prêtres influenceurs comme « des agents de communion, capables de rompre la logique de l'individualisme », ils les invitent à « se centrer sur le Christ ».
Open Tech Talks : Technology worth Talking| Blogging |Lifestyle
In this conversation, Jakub shares his insights on the evolution of AI in finance, emphasizing the importance of specialized AI agents and the need for a robust infrastructure. He discusses his transition from corporate life to entrepreneurship, highlighting the challenges and rewards of building a startup. Jakub also offers practical advice on team dynamics, customer acquisition, and learning AI, stressing the significance of being customer-obsessed and the need for continuous learning and adaptation in the fast-paced tech landscape. Episode # 160 Today's Guest: Jakub Polec, Head of Quant, AI/ML Research Manager for Systematic Strategies, Quant Journey He has over 23 years of experience in IT and finance, excelling in regional leadership roles at Oracle, Microsoft, France Telecom, T-Mobile, and in hedge funds. He combines a strong scientific background from the University of Warsaw and CERN with deep tech expertise. As an entrepreneur, he has successfully launched, scaled, and exited ventures in AI/ML, MLOps, NLP, and e-commerce. Website: Quant Journey Youtube: Quant Journey What Listeners Will Learn: AI in finance requires specialized agents for better results. Building a business around AI is more about organization than technology. Startup teams should balance experience with passion. Customer obsession is key to success in any business. Bootstrapping can lead to faster product development. Learning AI should be practical and application-focused. Engaging with the community can enhance learning. AI can automate many tasks traditionally done by humans. Effective leadership inspires and empowers teams. The landscape of technology is rapidly changing, making it easier to innovate. Resources: Quant Journey
Des missionnaires catholiques numériques ont vécu, les 28 et 29 juillet, le premier jubilé dans l'histoire de l'Église leur étant consacré. Parmi le millier de participants, venus des quatre coins du monde, à l'invitation du pape Léon XIV, des prêtres italiens cartonnent sur les réseaux sociaux. Au point de rassembler plus d'un million de followers, comme don Cosimo Schena. Rencontre avec certaines de ces stars de l'évangélisation en ligne, à l'ombre de la coupole de Saint-Pierre. De notre correspondante à Rome, Revitaliser l'Église et la rendre plus inclusive, cela peut passer par la musique électro, comme celle du curé DJ portugais, Guilherme Peixoto. Lors de la dernière soirée du jubilé des missionnaires digitaux, le célèbre influenceur quinquagénaire, en col romain, a enflammé la foule sur la piazza del Risorgimento, avec un concert dont vous écoutez un extrait. L'évangélisation sur la toile passe aussi par le corps, utilisé comme le temple du Saint-Esprit. Don Giuseppe Fusari, 60 ans, originaire de Brescia, expert en histoire de l'art, est surnommé « le prêtre culturiste ». Et c'est peu dire. Il suffit de voir une photo de lui torse nu, avec ses muscles ultra-bombés. « Je me considère comme un missionnaire digital qui applique la méthode des influenceurs. Aujourd'hui, nous vivons dans une société où la manière dont une personne se montre compte beaucoup pour les plus jeunes qui vivent dans un monde d'images ». « Ho fatto un podcast, "Don cast", il podcast il più santo di tutti ! ». (« J'ai réalisé un podcast Don Cast. Le podcast le plus sacré de tous ! ») Là, vous entendez un autre prêtre, Alberto Ravagnani, 31 ans, du diocèse de Milan, qui présente un de ses podcasts sur un ton illustrant toute sa fougue sur Instagram, YouTube et TikTok. « J'ai toujours été attiré par la scène. Pour moi, la mimique faciale et gestuelle sont essentielles pour communiquer sur les médias sociaux. Je pense que l'Église doit briser les clichés. Sinon, elle risque de sombrer dans ses propres clichés stéréotypes ». Et voici Don Cosimo Schena, 46 ans portés avec l'élégance d'un top-model. En Italie, ce prête de Brindisi est une véritable star sur les réseaux sociaux. « Je réalise des vidéos sur la psychologie spirituelle, car je suis aussi psychothérapeute. Mon élégance m'aide. Je reçois jusqu'à mille messages par jour. La maladie de notre siècle est vraiment la solitude. Si nous étions plus enclins à nous écouter les uns les autres, le monde serait différent. » À l'instar d'autres étudiants catholiques, Anna et Guy voient d'un bon œil cette petite révolution : « C'est un moyen super ! Il y a plein de jeunes qui découvrent la foi grâce aux plateformes comme Instagram ou TikTok. Ça peut toucher tout le monde, tout âge. » « Moi, je trouve que c'est très beau d'évangéliser sur les réseaux sociaux parce que c'est aller chercher les personnes là où elles sont ». Quant au pape Léon XIV qui définit les prêtres influenceurs comme « des agents de communion, capables de rompre la logique de l'individualisme », ils les invitent à « se centrer sur le Christ ».
What happens when a university doesn't just adopt AI, but bakes it into its DNA? In this episode of Higher Ed Conversations, Cheryl sits down with two transformational leaders from American University's Kogod School of Business to explore how AI is reshaping everything from curriculum design to campus marketing and student support. David Marchick and Angela Virtu pull back the curtain on AU's groundbreaking AI integration, an effort so comprehensive that Poets&Quants called it “The most consequential AI transformation in business education.” With over 45 courses infused with AI, an AI-powered writing tutor, and marketing workflows redesigned by machine learning tools, AU isn't dabbling; they're redefining. If you're a higher ed marketer or campus leader wondering where to start with AI, or how to do it responsibly, this episode delivers a masterclass in AI-enabled transformation.What You'll LearnHow American University's Kogod School of Business achieved a 40% spike in applications through AI-powered outreachThe surprising ways students and faculty are using AI as a learning partnerTips for fostering faculty trust and experimentation with new toolsHow AI is impacting enrollment marketing, change management, and student success strategiesThanks for listening!Connect with GradComm:Instagram: @gradcommunicationsFacebook: @GradCommunicationsLinkedIn: @gradcommSend us a message: GradComm.com
Alors que la date butoir du 1ᵉʳ août n'avait pas été franchie, la plupart des exportations européennes seront taxées à 15% d'ici à sept jours aux États-Unis. Est-ce une victoire face aux menaces du président américain qui en voulait le double? C'est ce qu'assure la Commisssion européenne et sa présidente, Ursula von der Leyen, qui est allée négocier, dimanche dernier, sur le terrain de golf écossais de Donald Trump. Les deux dirigeants n'ont pas mis plus d'une heure à annoncer un accord, âprement discuté depuis des mois par des négociateurs. Tous les détails ne sont pas encore connus, mais on sait que certains secteurs pourraient être exemptés de droits de douane. La présidente de la Commission européenne cite pêle-mêle l'aéronautique, des produits chimiques, agricoles ou encore des matières premières stratégiques. Donald Trump se fait plus réservé. Quant au secteur pharmaceutique, numéro un des exportations en Belgique (79 milliards d'euros), il reste dans le flou, en attendant le résultat d'une enquête aux États-Unis. L'Europe a fait d'importantes concessions à Donald Trump. Ainsi, l'accord prévoit l'achat de 750 milliards de dollars d'hydrocarbures américains sur trois ans. Il promet aussi 600 milliards de dollars de nouveaux investissements européens aux États-Unis, pendant le reste du mandat du président américain. Mais ce compromis subitement annoncé est-il satisfaisant pour l'UE et nos entreprises? A-t-il été noué dans de bonnes conditions? C'est ce que nous analysons aujourd'hui avec Frank Vranken, stratégiste à la banque Edmond de Rothschild et spécialiste des États-Unis, Caroline Ven, CEO de pharma.be, l’association générale belge de l’industrie des médicaments, et Serge Quoidbach, rédacteur en chef adjoint à L’Echo. Présentation: Guillaume Cordeaux Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
"Ashes to Ashes" a 45 ans : retour sur l'épisode qui lui était en partie consacré.Episode diffusé initialement le 16/02/2023. 103ème épisode, et je vous parle aujourd'hui d'un des plus grands tubes de David Bowie. Pour cela, j'ai convié Debrophy, podcasteur musique et grand fan de l'artiste, pour nous parler de la chanson. Quant au groupe qui signe la reprise, je vous propose une virée en Californie, à la découvertes de 4 musiciennes, dont l'oeuvre est à la lisière du shoegaze, de la dream pop, le tout sur fond de chant des sirènes. Bonne écoute. La suite dans l'épisode ou dans les notes ci-dessous. Playlist Spotify de l'épisode Playlist multi-plateformes Le podcast de Debrophy, “Jurazik' Park” Pour échanger avec moi : Par mail : recoversionpodcast@gmail.com Sur twitter : @Recoversion Sur Instagram : @recoversionpodcast Sur Facebook : @Recoversionpodcast Mini-site du podcast La Playlist de l'émission La chaine Youtube Écouter l'épisode sur : Podcloud Spotify Deezer Apple Podcasts Flux rss de l'émission
What if index funds weren't as “passive” as you think? In this episode of the Rational Reminder, we are joined by Jim Rowley, Global Head of Investment Implementation Research, and Andy Mack, Head of US Equity Portfolio Management at Vanguard. These two experts offer a rare, behind-the-scenes look into what it really takes to run some of the world's largest index funds—and it's far from “set it and forget it.” From real-time trading decisions to managing $7 trillion globally, Jim and Andy walk us through how Vanguard implements index strategies with a precision that rivals any active manager. They challenge the traditional labels of passive versus active and show how thoughtful implementation, securities lending, FX execution, and IPO participation can add real value for investors—even in low-cost index products. Key Points From This Episode: (0:04) Why Vanguard's team was the ideal follow-up to Marco Sammon's index research (1:55) Why index funds aren't as simple as they seem: rebalancing, risk, and strategy (2:50) “Passive” is a misnomer: why index fund management involves active decisions (4:42) What excites Jim and Andy about index fund implementation (7:16) Risk-managed opportunities: how Vanguard adds value during secondary offerings (8:02) Debunking the active vs. passive label—think in terms of strategy characteristics (9:41) The subjective calls behind index construction and market definitions (12:00) The goal of a market-cap weighted index fund and how Vanguard tracks it (13:28) Why tracking error matters—and when it becomes a business risk (15:48) Indexing's advantage: predictable relative performance for portfolio construction (16:15) The real complexity of daily index fund trading and execution strategy (17:16) Vanguard's unique approach: PMs and traders are the same person in equities (18:52) The scale of VTI: how 24 global PMs manage trillions across time zones (20:48) Why Vanguard's culture treats every trade like it's client money (22:24) Andy's story of building Vanguard's FX desk and the hundreds of millions saved (24:04) Quant vs. human judgment in index implementation—why both matter (26:50) How fixed income index funds balance risk, liquidity, and security selection (27:46) Tools traders use to minimize price impact: algos, limits, and timing strategies (29:09) How index rebalancing impact has decreased thanks to market evolution (31:36) The hidden mechanics behind index inclusion/exclusion and price effects (33:40) Do index funds distort prices? Vanguard's view on elasticity and ownership (35:55) Stock dispersion and the case for continued price discovery (38:09) Why using passive funds doesn't mean being a passive investor (43:15) Jim's research: how “passive” funds are actively deployed by advisors (50:43) How Vanguard handles IPOs, buybacks, and market composition shifts (54:45) Active corporate action management: cash mergers, elections, and strategy (55:27) Responding to Marco Sammon's critiques on market timing and turnover (58:55) What would change if rebalancing were less frequent? (1:00:34) How securities lending and market advocacy add ongoing value (1:04:42) Should Vanguard launch a flexible, non-indexed total market fund? (1:06:26) Andy's biggest concern: system risks and rebalance day challenges (1:07:08) Jim's biggest concern: index funds aren't a free pass—investors still need discipline (1:08:03) Defining success: alignment with investors and living a balanced life Links From Today's Episode: Meet with PWL Capital: https://calendly.com/d/3vm-t2j-h3p Rational Reminder on iTunes — https://itunes.apple.com/ca/podcast/the-rational-reminder-podcast/id1426530582. Rational Reminder Website — https://rationalreminder.ca/ Rational Reminder on Instagram — https://www.instagram.com/rationalreminder/ Rational Reminder on X — https://x.com/RationalRemind Rational Reminder on TikTok — www.tiktok.com/@rationalreminder Rational Reminder on YouTube — https://www.youtube.com/channel/ Rational Reminder Email — info@rationalreminder.ca Benjamin Felix — https://pwlcapital.com/our-team/ Benjamin on X — https://x.com/benjaminwfelix Benjamin on LinkedIn — https://www.linkedin.com/in/benjaminwfelix/ Dan Bortolotti — https://pwlcapital.com/our-team/ Dan Bortolotti on LinkedIn — https://ca.linkedin.com/in/dan-bortolotti-8a482310 Editing and post-production work for this episode was provided by The Podcast Consultant (https://thepodcastconsultant.com).
En Côte d'Ivoire, le suspense est terminé. Le président Alassane Ouattara sera candidat à un quatrième mandat le 25 octobre prochain. Il l'a annoncé mardi 29 juillet. Pourquoi a-t-il choisi ce moment pour sortir de son silence ? Et quelle peut être désormais la stratégie de ses deux principaux adversaires, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo ? Le chercheur ivoirien Geoffroy-Julien Kouao a publié récemment Côte d'Ivoire : une démocratie sans démocrates ?, aux éditions Kamit. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Êtes-vous surpris par l'annonce de cette candidature d'Alassane Ouattara ? Geoffroy-Julien Kouao : Non, pas du tout surpris. Quand on sait très bien que nous avons seulement que trois mois qui nous séparent du 25 octobre, jour du scrutin, on ne pouvait pas penser autre chose que la candidature de Monsieur Alassane Ouattara au niveau du RHDP, le parti au pouvoir. Alassane Ouattara précise que sa santé lui permet d'être à nouveau candidat. Y-avait-il des doutes sur son état de santé ? Là, je ne le sais pas. Mais dans tous les cas de figure, l'état de santé n'est pas une des conditionnalités pour être candidat à l'élection présidentielle de Côte d'Ivoire. Et il précise que le pays fait face en ce moment à des défis sécuritaires, économiques et monétaires sans précédent. Est-ce la raison officielle de cette candidature à un quatrième mandat qui fait couler beaucoup d'encre en Côte d'Ivoire et dans la sous-région ? C'est une raison pertinente qu'il évoque, en ce sens que la sous-région ouest-africaine est confrontée depuis près d'une décennie à une menace terroriste. N'oublions pas que la Côte d'Ivoire, en 2016, a elle-même été attaquée par les groupes jihadistes à Grand-Bassam, et on le sait très bien, au nord de la Côte d'Ivoire, que ce soit au Burkina Faso et au Mali, le terrorisme est toujours présent. Donc c'est une justification pertinente. Cependant, je pense que le RHDP n'avait pas d'autre candidat que Monsieur Ouattara pour cette élection présidentielle. Pensez-vous que la menace terroriste que le président Ouattara met en avant, c'est un argument qui va suffire à convaincre tous ceux qui lui reprochent de vouloir briguer un quatrième mandat après quinze ans de pouvoir ? Non, je ne le pense pas. En ce sens que pour l'opposition, précisément le PPA-CI et le PDCI-RDA, c'est un mandat de trop qui viole les dispositions pertinentes de la Constitution. Ce que ne partage pas évidemment le Conseil constitutionnel dans sa décision de 2020. Donc, la bataille sera non seulement politique, mais également juridique. Depuis quelques jours, la tension est forte entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, suite à la mort en prison à Abidjan de l'influenceur burkinabé Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso. Est-ce que l'annonce politique de ce mardi n'a pas aussi l'avantage de détourner l'attention de cette crise entre Abidjan et Ouagadougou ? Nous sommes en politique et en politique la communication est très importante. Et il est évident que, en annonçant sa candidature pour l'élection présidentielle hier, Monsieur Alassane Ouattara éclipse, sur le plan de la communication, la question du décès de Monsieur Alino Faso. Et donc tout ça peut s'inscrire dans le cadre d'une stratégie. Alors, après cette annonce de la candidature Ouattara, que peuvent faire ses deux principaux adversaires, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, qui ont constitué il y a un mois un front commun contre le parti au pouvoir RHDP ? Monsieur Laurent Gbagbo et Monsieur Tidjane Thiam ont toujours affirmé qu'ils vont s'opposer par les moyens légaux à la candidature de Monsieur Alassane Ouattara. C'est dans cette optique qu'ils projetaient une grande marche dans la ville d'Abidjan le 2 août prochain. Selon les informations que nous avons reçues hier, cette manifestation a été interdite. Dans tous les cas de figure, ils vont certainement organiser d'autres manifestations contre cette candidature de Monsieur Ouattara qu'ils jugent de trop. Et pensez-vous que, si ces deux personnalités ivoiriennes n'obtiennent pas la possibilité d'être candidates le 25 octobre prochain, leurs partis respectifs, le PDCI et le PPA-CI, vont réfléchir à un plan B ? Pour l'instant, la question du plan B n'est pas à l'ordre du jour au niveau du PDCI-RDA. Dans une interview avant-hier, Monsieur Tidjane Thiam a dit que le plan B n'est pas envisageable au niveau du PDCI. Quant au PPA-CI, Monsieur Ahoua Don Mello, un des cadres de ce parti, a annoncé sa candidature comme étant une candidature de précaution, dans l'hypothèse où celle de Monsieur Laurent Gbagbo ne serait pas acceptée. Mais pour la direction du parti PPA-CI, Monsieur Ahoua Don Mello agit contre les idées du PPA-CI, c'est-à-dire la ligne affichée qui est de présenter uniquement Monsieur Laurent Gbagbo comme candidat. Dans tous les cas de figure, des trois grands ténors de la politique ivoirienne depuis 30 ans, c'est-à-dire Monsieur Henri Konan Bédié, Monsieur Alassane Ouattara et Monsieur Gbagbo, c'est Monsieur Alassane Ouattara seul qui ira à cette élection. Et donc pour une première fois, nous aurons une élection avec un seul de ces ténors, ce qui enlève toute saveur à cette élection. À lire aussiGeoffroy-Julien Kouao: «Laurent Gbagbo a une seule obsession, 2025» et la présidentielle ivoirienne
Jadis simple jeu de pied pratiqué par les jeunes filles au clair de lune ou à l'école, le nzango est désormais devenu une discipline sportive organisée, pratiquée par les femmes. Le Congo-Brazzaville a même créé une Fédération. Et la transformation semble réussie. De notre correspondant à Brazzaville, À l'entrée de Mpila, quartier est de Brazzaville, sur un terrain nommé Zig-Zag, deux équipes de nzango se font face. L'Union sportive de Brazzaville et les Diables noirs, se livrent à un match officiel sous un soleil brûlant. L'animation est chaude. Onze sportives sont sur le terrain. Le jeu consiste en une série de petits sauts, un pied en avant, les points sont attribués en fonction des pieds présentés par les adversaires. Une joueuse gagne par KO lorsqu'elle terrasse six joueuses adverses. « J'aime pratiquer le nzango parce que c'est une discipline qui me fait bouger tout le corps, confie cette trentenaire. Le nzango me fait transpirer et me permet de me libérer. Bref, le nzango me rend très à l'aise. » Le jeu puise ses origines pendant la période coloniale. Au Congo-Brazzaville, certaines sources disent qu'il permettait aux jeunes femmes de se distraire pendant la construction du chemin de fer Congo-océan dans les années 1920 et 30. Après un passage à vide, le nzango a dû être modernisé et codifié pour être relancé. « Il ressort ceci : que le nzango fut un jeu de divertissement dans notre pays avant les indépendances (en 1960). À partir de 1980, il ressort que ce jeu commençait à perdre sa valeur. En 2004, nous avons des règles que nous avons rédigées et codifiées, puis nous avons enregistré le dossier industriel du nzango à l'OAPI (Organisation africaine de la propriété intellectuelle, NDLR) au Cameroun », explique Titov Guillaume Mpassi, l'un des experts de ce sport. Pour Sophie Aminata Cissé, présidente de la Fédération congolaise de nzango, l'organisation de ce jeu traditionnel a porté ses fruits et le sport est désormais très populaire : « Aujourd'hui, sur le plan national, nous avons plus de 103 affiliées au niveau des ligues et au niveau de la Fédération. Je vous citerais Nzila Zoulou, Amis 6, le Port autonome de Pointe-Noire et bien d'autres. La popularité vient du fait que nous nous sommes appropriées cette discipline, au départ, étant un jeu que toute jeune fille a eu à jouer dans son cursus scolaire. » Quant à Antoine Mvou, amoureux du sport, il lui prête longue vie : « Le problème du nzango c'était la naissance, mais la vie du nzango restera éternelle. Avant nous, il y en a eu, maintenant, il y a et après nous, il y en aura ». Au Congo, seules les femmes jouent au nzango. À lire aussiCongo-Brazzaville: «La rumba congolaise, les héroïnes», au Festival panafricain de musique
L'hydrogène se décline en vert, gris, noir, blanc… Pourtant, il reste toujours incolore. Ces couleurs, c'est pour désigner sa provenance. Et surtout, son impact environnemental. Vert, il est produit par électrolyse de l'eau, avec de l'électricité décarbonée : propre. Noir ou gris, il vient du charbon ou du gaz fossile : polluant. Quant à l'hydrogène blanc, lui, il dort sous terre, encore très peu exploité.Problème : 95 % de l'hydrogène produit dans le monde en 2023 est encore gris ou noir. Seulement 1 million de tonnes d'hydrogène vert, sur 97 au total. La faute au prix. Produire de l'hydrogène propre coûte entre 1,5 et 6 fois plus cher que sa version fossile. Et pourtant, l'hydrogène est présenté comme la solution pour décarboner l'industrie lourde, le transport aérien, ou la chimie. À condition qu'il soit vraiment propre. Sinon, on déplace juste le problème.Malgré tout, la production d'hydrogène vert décolle. En 2021, la capacité mondiale d'électrolyse n'était que de 0,6 gigawatt. En 2024, on est passé à 5,2. Et si les projets annoncés se concrétisent, ce sera 520 GW d'ici 2030. Une multiplication par cent. L'enjeu est immense. Et dans cette course mondiale, un leader s'impose : la Chine. Fin 2024, elle assurait 70 % de la production mondiale d'hydrogène vert. Loin devant l'Europe (15 %) et les États-Unis (6 %). Pire : la Chine fabrique aussi 60 % des électrolyseurs de la planète. Elle contrôle donc la matière et la machine. L'Europe, elle, est en retard. En 2020, elle visait 6 GW de capacité installée dès 2024. Résultat : à peine 0,8. Objectif corrigé pour 2030 : 40 GW et 10 millions de tonnes d'hydrogène vert produit. Autant que la production totale actuelle… mais encore très majoritairement fossile.Et pendant que la Chine avance, l'Europe parle. Mais l'enjeu est crucial. Car derrière l'hydrogène, il y a une bataille industrielle. Un enjeu stratégique. Qui maîtrisera la production, contrôlera une partie de l'énergie de demain. Hydrogène vert ou gris, ce n'est pas qu'une affaire de chimie. C'est une affaire de souveraineté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La justice colombienne rend son verdict ce lundi 28 juillet 2025. Alvaro Uribe, premier président de ce pays latino-américain à être jugé, saura s'il est reconnu coupable de «subornation de témoins». C'est «le procès du siècle», souligne El Tiempo. Il faut dire que l'accusé a été «deux fois président de la République» et est «considéré comme l'une des personnalités politiques les plus influentes de l'histoire récente du pays», précise le quotidien. «La décision [du tribunal] aura, sans aucun doute, des conséquences politiques», analyse encore El Tiempo. La Colombie est en année pré-électorale. La présidentielle aura lieu l'an prochain (2026). Or, le pays connaît «une polarisation [politique] croissante». Alvaro Uribe, 73 ans, est «le chef de l'un des partis d'opposition» et «les États-Unis sont attentifs au dénouement de cette affaire», détaille le quotidien. Alvaro Uribe risque de 6 à 12 ans de prison L'ancien président colombien ne dormira pas dormir en prison ce soir, explique El Espectador. Car même si la juge le déclare coupable, elle ne devrait préciser sa peine que lors d'une autre audience qui aura lieu la semaine prochaine, selon El Tiempo. En réalité aujourd'hui, il y a trois scénarios possibles, détaille El Espectador. La juge peut déclarer Alvaro Uribe coupable, non coupable ou l'absoudre au bénéfice du doute, ce qui ne voudra pas dire qu'il est innocent mais que l'accusation n'a pas réussi à convaincre le tribunal que l'ancien président de droite a bien tenté de persuader des membres de groupes paramilitaires détenus de témoigner en sa faveur alors qu'il était accusé par un sénateur de gauche d'avoir des liens avec ces organisations responsables de violations des droits humains. Quelle que soit la décision, Alvaro Uribe, le Parquet ou les victimes pourront fait appel, précise El Espectador. Puis l'affaire pourrait aller jusqu'à la Cour de cassation et même devant la Cour suprême. Les Vénézuéliens entre espoir et découragement, un an après la réélection de N. Maduro Au Venezuela, cela fait 1 an, jour pour jour, que Nicolas Maduro a été réélu président. Les résultats n'ont jamais été publiés, et de forts soupçons de fraude pèsent sur ce scrutin. L'opposition revendique toujours la victoire de son candidat Edmundo Gonzalez, aujourd'hui en exil en Espagne. Depuis l'élection, la répression contre les opposants s'est déchaînée, et l'opposition est réduite à peau de chagrin. Découragés, certains Vénézuéliens se détournent de la politique, comme l'a constaté notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle. Mais d'autres refusent de céder au désespoir. El Nacional publie aujourd'hui un numéro spécial intitulé «Le Venezuela ne se rend pas». «L'espoir, ébranlé par la censure, la répression et la perte de confiance dans nos institutions, demeure (...) Des millions de Vénézuéliens croient toujours au changement», affirme le quotidien qui maintient qu'Edmundo Gonzalez a remporté la présidentielle de l'an dernier. Ce numéro spécial «commémore cet événement historique qui n'est pas un simple souvenir statistique, mais un point de départ. Parce que même si la dictature n'est pas tombée, ses mensonges ont été exposés au grand jour. Et le pays a découvert qu'il était majoritaire. Cette prise de conscience, personne ne peut l'effacer», insiste El Nacional qui en est sûr : pour la dictature, le compte à rebours a commencé. Pierre Réginald Boulos va être renvoyé en Haïti La presse haïtienne revient sur l'arrestation aux États-Unis de Pierre Reginald Boulos car les services d'immigration ont annoncé qu'il serait bientôt expulsé. ICE «a confirmé la révocation du statut légal de l'homme d'affaires haïtien» et son renvoi dans son pays dans un message publié hier sur X, raconte Gazette Haïti. Pierre Reginald Boulos a menti dans sa demande de visa. Le patron de la chaîne de supermarchés Délimart «a négligé de mentionner sa campagne de violence et son soutien aux gangs pour déstabiliser Haïti», écrit l'agence d'immigration américaine. Arrêté à Miami le 17 juillet 2025, Pierre Reginald Boulos «doit se présenter devant la justice américaine le 31 juillet 2025 où il sera fixé sur son sort», précise encore Gazette Haïti. Dans une lettre ouverte adressée au secrétaire d'État américain, Marco Rubio, la semaine dernière, et que l'on peut lire sur le site Rezo Nodwes, Joverlein Moïse, le fils aîné de l'ancien président assassiné, demande à ce que les responsables de la mort de son père ne soient pas extradés en Haïti, «pays en état de déliquescence institutionnelle» écrit-il, surtout le système judicaire. «Les capacités financières de ces criminels dépassent de loin celles de nos institutions judiciaires affaiblies, des institutions qu'ils ont, pour beaucoup, déjà infiltrées, corrompues et neutralisées», estime Joverlein Moïse, qui ne cite pas directement Pierre Reginald Boulos. Le système judiciaire haïtien impuissant face aux gangs De passage dans les studios de RFI, l'avocat Arnel Remy, responsable du Collectif des avocats pour la défense des droits humains (CADDHO), a détaillé à Achim Lippold les défis auxquels le système judiciaire haïtien est confronté. Dans la juridiction de Port-au-Prince, il ne reste plus qu'une seule prison en état de fonctionnement, celle de Delmas, explique-t-il. Les hommes et les femmes sont donc détenus ensemble, ce qui est contraire aux conventions internationales. À la surpopulation carcérale, s'ajoutent des détentions provisoires qui peuvent durer des années. Me Remy regrette que les autorités n'aient mis en oeuvre la réforme de la justice promise. Il faut, selon lui, «numériser le système judiciaire haïtien. Cela éviterait que des dossiers soient perdus ou volés.» Quant aux gangs, Arnel Remy dénonce l'impunité totale dont ils jouissent. «En voyant qu'ils circulent en toute tranquillité dans Port-au-Prince, d'autres jeunes sont malheureusement incités à suivre le même chemin», explique-t-il. Questions autour des taxes américaines sur le cuivre chilien Au Chili, l'annonce de Donald Trump d'imposer des droits de douanes de 50% sur le cuivre inquiète. Beaucoup de questions demeurent sur le champ d'application et les conséquences concrètes de cette mesure qui pourrait entrer en vigueur le 1er août 2025. Le Chili est le premier producteur mondial du métal rouge, et les États-Unis son deuxième acheteur, après la Chine. C'est un dossier signé Naïla Derroisné. Le journal de la 1ère En Martinique, la gestion des déchets est un véritable défi.
In this new episode, our host Erika and fellow SBC admissions consultant (and former Kellogg adcom) Caryn have a discussion that covers: Multiple tactics applicants can use to raise their quantitative profiles, especially if they don't work in finance- or numbers-heavy roles Insight into who might want to consider the GRE or EA instead of the GMAT for their admissions test How to use the Additional Info field/essay to address any quantitative weaknesses in your candidacy
InvestOrama - Separate Investment Facts from Financial Fiction
A deep dive into the inner workings of hedge funds and quantitative investing, with Dr. Richard Saldanha, a seasoned quant, former hedge fund manager, and now an academic and consultant.Richard shares stories from his career, including cautionary tales of fraud, and offers a contrarian take on the democratization of finance. Learn why adaptability, skepticism, and data quality are more important than ever in today's markets.Watch it on Substack or listen on your preferred podcast app.Key Takeaways:* Data quality and access are critical—and often underestimated—challenges in finance.* Market inefficiencies persist, and quants thrive by exploiting them, but adaptability is key.* Many hedge fund strategies have become commoditized; true innovation is rare and valuable.* The democratization of investing is driven by ETFs, not hedge funds or private equity.* Due diligence is essential—fraud and misrepresentation still occur at the highest levels.Related episodes:* Previous episode with Dr. Richard Saldanha on AI * Marco Aboav: Quant Trading from Data to Alpha* Jim Simons, Renaissance Technologies & The Quant Revolution | Greg ZuckermanResources Mentioned:* Renaissance Technologies* AQR Capital ManagementConnect with Dr. Richard Saldanha:* On LinkedIn* Oxquant (Richard's consultancy)Timestamps & Topics:[00:00] - Introduction to Dr. Richard Saldanha - an insider's look at hedge funds.[00:36] - The Importance of Financial Data[01:55] - Quantitative Trading and Market Inefficiencies[03:34] - Challenges in Hedge Fund Strategies[05:20] - Renaissance Technologies: Ahead of the Game[07:55] - The Evolution and Challenges of Hedge Funds[09:41] - The Democratization of Investments[13:38] - Private Equity vs. Hedge Funds[18:18] - Cautionary Tales: Fraud in Hedge FundsAbout the Show:Investology is a podcast hosted by George Aliferis, CAIA, dedicated to rethinking investment management and uncovering new ways to deliver better outcomes for investors. Listen on every podcast platform, or watch on YouTube.Thanks for reading Investology: re-think investment management! Subscribe for free to receive new posts and support my work.My Investing & Investment Management channelsInvestorama - Separating Investment Facts from Financial Fiction (YouTube)Investology - Re-Think Investment Management (YouTube)Investology in Audio versionFor B2B Brands, Marketers & PodcastersOrama (my business): helps brands grow with podcasts & videos - DM if you need help with a brand podcast or YouTube channelNewsletter about B2B marketing and podcasting: on Substack This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit investorama.substack.com
Steven Cress explains why tariffs are back in focus (0:30). US-centric stocks, ATI pick 1 (8:30). Sterling Infrastructure pick 2 (10:35). Bank of America pick 3 (14:00). 52-week highs, when stocks are appropriate buys (17:40). Pro Quant Portfolio and Alpha Picks (19:30). This is an excerpt from last week's webinar, 3 Strong Stocks To Hedge Against Tariff Pressure.Show Notes:Tariffs Reignited: Best Stocks To Buy NowSector market dataEpisode transcriptsFor full access to analyst ratings, stock quant scores and dividend grades, subscribe to Seeking Alpha Premium at seekingalpha.com/subscriptions
Send us a textRaphael Douady is a French mathematician who works in both academia as well as quantitative finance. His specialization is in chaos theory and financial mathematics. In this interview he shares how he got into mathematics and why he left for quantitative finance. We also briefly discuss AI in the finance space as he has a paid seminar on July 31st called, "Opportunities and Challenges in Leveraging AI for Financial Markets." The conversation is a fun discussion of the challenges of working in the finance world from a math and quant perspective.Opportunities and Challenges in Leveraging AI for Financial Markets:https://wallstreetscholars.com/seminar/b2310304-b22a-4622-8a47-1698b136b00f?rc=fqRaphael Douady:https://www.linkedin.com/in/raphael-douady/Polymodels Textbook:https://amzn.to/3IVuEJVOVVO Labs is a proud sponsor of Talking Tuesday with Fancy Quant!www.OVVOLabs.comDigital Disruption with Geoff Nielson Discover how technology is reshaping our lives and livelihoods.Listen on: Apple Podcasts SpotifySupport the show
Ep. 160 : Les Mains Vides ! Tournée d'été France / NZ, Les Lions Britanniques, et Coupe du Monde U20À l'autre bout du monde, nos petits Bleus n'ont pas su se remettre la tête à l'endroit et ont subi la loi des intraitables All Blacks, pour la 3ᵉ fois en trois matchs ! En dépit de quelques belles promesses, les Bleus – privés de plusieurs cadres – n'ont pas été ridicules, loin de là… mais ont cédé face à plus forts qu'eux, tout simplement.Triste fin également pour les Bleuets, défaits par des Argentins impressionnants qui n'ont clairement pas volé leur troisième place lors de cette Coupe du Monde U20.Les Lions, de leur côté, ont croqué les Wallabies lors du premier test match, avec une belle performance de notre chouchou Finn Russell ! Tiendront-ils la distance sur cette tournée d'été ? Affaire à suivre…Quant au Pack, il prend quelques vacances et vous retrouvera dès le 27 août, pour débriefer ensemble le début de la Coupe du Monde féminine de rugby 2025 !Bonne écoute!Voici l'autre podcast de TK --> L'Année Sobre, un an sans alcool ! https://podcast.ausha.co/un-peu-plus-leger/playlist/l-annee-sobre-saison-3-de-un-peu-plus-leger-podcastHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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L'Unesco s'est alarmée à plusieurs reprises d'un « niveau sans précédent » des « menaces sur la culture » au Soudan, s'appuyant sur les rapports de « pillages de musées, de sites patrimoniaux et archéologiques et de collections privées ». On en parle avec notre grande invitée Afrique ce samedi : Ikhlas Abdel Latif, directrice des musées à l'Autorité nationale des antiquités du Soudan, présente à Paris fin juin, pour participer à une réunion sur les vestiges historiques pillés ou menacés dans certains pays comme le Soudan, le Yémen ou la Libye. Ikhlas Abdel Latif affirme que tous les musées nationaux et privés dans les zones contrôlées par les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont été pillés. Selon elle, il s'agit d'un « pillage organisé ». RFI : Pourriez-vous nous mettre au courant de la destruction qui a touché le secteur des musées et du patrimoine au Soudan ? Ikhlas Abdel Latif : Il est certain que les infractions, la destruction et le pillage qui ont affecté les sites archéologiques et historiques tout comme les musées ont été une pratique répandue à grande échelle. À Khartoum il y a 13 musées qui dépendent de l'Autorité générale des antiquités et des musées du Soudan. Mais il y a d'autres musées, comme le Musée militaire, le Musée du Palais présidentiel, le Musée d'Histoire naturelle… Ils sont rattachés à nous, car nous avons une responsabilité technique et artistique sur tout le secteur des musées au Soudan. L'Autorité générale pour les antiquités et les musées est officiellement responsable de tous les musées au Soudan. Et donc, tous ces musées à Khartoum ont été vandalisés ? Tous les musées qui ont été sous contrôle de la milice des Forces de soutien rapide ont été pillés, y compris celui d'histoire naturelle, qui abritait des animaux rares vivants. Il a été détruit. Ce qui a entrainé la mort de ces animaux. De même pour le musée de la Guerre où une grande partie des chars historiques a été détruite. Celui du Palais républicain a également été dévasté. Tous ces musées sont situés dans la région de Khartoum. Parmi les musées affiliés officiellement à l'Autorité générale des antiquités et des musées, il y a celui de l'Ethnographie, qui représentait les tribus et l'identité du Soudan dans sa diversité, tout en mettant en valeur l'unité à travers cette diversité. Il a été entièrement ravagé. Quant au Musée du Khalife Abdulah al-Taachi d'Omdurman, qui retrace une partie de la colonisation ottomane, et jusqu'à la libération, il a été partiellement détruit. Le musée national de Khartoum n'a pas non plus échappé à ce sort, des trésors inestimables, 100 000 pièces ont disparu ? Le Musée national soudanais à Khartoum est le plus grand du pays et l'un des plus importants. Il a été totalement pillé et vandalisé. Il abrite le plus grand entrepôt d'antiquités soudanaises. Le contenu du musée ainsi que l'entrepôt ont été pillés. Les objets n'étaient pas en exposition, mais emballés et disposés dans des caisses en raison des travaux en cours avant la guerre pour réhabiliter le lieu. Ce qui a facilité le pillage des pièces habituellement exposées. Quant au dépôt, il s'agit du plus grand des antiquités du Soudan. Malheureusement, les salles de stockage, également pillées, contenaient la plus grande quantité d'or du Royaume de Koshe. Tout cet or a été volé. Parmi les musées les plus importants également touchés, il y a celui de Nyala, au Darfour, le plus important de la région ? À Khartoum et sa région, nous avons des équipes qui travaillent à évaluer les pertes, mais en ce qui concerne les musées de Nyala et d'el-Geneina, ils sont toujours sous contrôle de la milice des FSR, tout ce que l'on sait, c'est que toutes les pièces du patrimoine qui se trouvaient à el-Geneina, ainsi qu'au musée privé du Sultan Bahr Eddine appartenant à la tribu Massalit, une tribu menacée par la milice, ont été entièrement pillées. Leur propre résidence l'a été également et les effets personnels de la famille du Sultan Bahr Eddine ont été emportés. Le musée de Nyala est considéré comme un musée national à l'échelle de la région du Darfour. Même les vitrines d'exposition ont été pillées et la milice y réside toujours. Il y a encore des musées que les Forces de soutien rapide utilisent comme résidence pour leurs hommes armés, ce qui expose les lieux et leur contenu à des dommages irréparables ? Oui, en effet, c'est bien ce que j'ai mentionné, le musée de Nyala est considéré comme leur siège. Le musée est au Darfour qui n'est pas encore libéré de leur présence. Les FSR sont une milice primitive qui ne comprend rien à la valeur de ces vestiges, à l'archéologie et à l'histoire. Alors oui, ils volent ces antiquités de manière systématique et étudiée : seules les antiquités distinctives et de très grande valeur ont été volées. Qui voulez-vous accuser ? Ceux qui financent les FSR et qui sont derrière eux. Je n'en dirai pas plus. Vous avez formé un comité pour récupérer et suivre les vestiges pillés ? J'ai formé ce comité en tant que présidente de la direction des musées, et la présidente de l'unité de suivi des vestiges pillés. Il y a un directeur sur le terrain à Khartoum. Ce comité s'occupe de tous les musées libérés dans la zone de Khartoum, et travaille sur l'évaluation des dommages. Il dresse l'inventaire de ce qui a été pillé et de ce qui reste. En même temps, il s'occupe aussi de la protection de ce qui reste. Espérez-vous récupérer ces objets pillés ? Nous y travaillons d'arrache-pied. Nous faisons tout notre possible. Depuis août 2023, nous avons pris rapidement des mesures pour surveiller ce qui se passe. L'Autorité générale des antiquités et des musées travaille main dans la main avec le gouvernement comme avec le procureur général, l'antenne locale d'Interpol, la police, la justice et le ministère des Affaires étrangères. Nous œuvrons tous à ce que la communauté internationale sache ce qui se passe à ce niveau. Nos partenaires à l'étranger ont proposé effectivement leur aide. Ils ont tous manifesté leur intérêt à l'échelle mondiale. Est-il vrai que l'on trouve ces vestiges en vente en ligne sur certains sites ? Je tiens à préciser que nos antiquités, jusqu'à maintenant n'ont pas fait leur apparition en ligne ou dans les maisons de ventes aux enchères. Ce qui indique le contrôle du gouvernement du Soudan, sur l'acheminement de ces objets volés. Nous considérons que c'est un pillage en règle pour détruire l'identité du Soudan. Ces vestiges ne sont pas uniquement un héritage soudanais, mais c'est aussi un legs international et humain. Le Soudan regorge de pièces qui portent non seulement l'histoire de la civilisation au Soudan, mais qui font également partie de l'héritage de l'humanité. Ces vestiges sont notre héritage et montrent notre union, nos liens et notre identité. Au Soudan nous avons plus de sept pays voisins, c'est l'un des plus grands pays d'Afrique et il faut savoir que la multiplicité des tribus chez nous fait partie d'un seul moule, celui de notre civilisation ancienne, la civilisation Koushite qui nous lie tous. Il s'agit donc d'une guerre systématique contre l'identité du peuple soudanais. Y a-t-il un mot pour conclure ? Oui, j'aimerais juste lancer un appel à la communauté internationale. Tous nos partenaires mondiaux sont à nos côtés, mais je réitère mon appel à cette communauté, aux Nations unies, à l'Unesco, pour qu'ils rappellent une nouvelle fois l'interdiction de faire commerce de toute œuvre du patrimoine historique du peuple soudanais. Et de multiplier la lutte contre le trafic illicite de ces vestiges.
Dans cet épisode, Julien Lescs (Kimpa) me fait le plaisir de me rejoindre en studio pour un échange profond autour de la transformation des familles entrepreneuriales et de leur gouvernance. Il y introduit le concept de Family Office 2.0, une approche qui dépasse la seule préservation du patrimoine. Ce nouveau modèle vise à rendre les familles plus résilientes, plus conscientes et plus en phase avec leur temps.Le Family Office 2.0 se construit autour de trois objectifs majeurs : rendre le patrimoine interdépendant (et non plus dépendant de l'entreprise), encourager une orientation entrepreneuriale continue dans chaque génération, et intégrer un prisme à trois dimensions dans l'évaluation du patrimoine : rendement, risque et impact. Ce modèle permet d'éviter la triple charge qui pèse trop souvent sur l'entreprise familiale : innover, verser des dividendes et assurer la transmission.Julien revient aussi sur les quatre capitaux essentiels à toute famille entrepreneuriale : le capital financier (évidemment), mais aussi le capital humain, le capital réputationnel (souvent sous-estimé) et le capital sociétal (qui regroupe l'impact social et environnemental). Il démontre comment ces dimensions, si elles sont pleinement assumées, permettent d'aligner gouvernance, stratégie patrimoniale et projet de vie familial.L'épisode aborde également les dynamiques émotionnelles à l'œuvre dans les familles : Julien partage son approche issue de la psychogénéalogie, et introduit des figures clés comme le Chief Emotional Officer, rôle souvent informel mais décisif dans la cohésion intergénérationnelle. Il met en lumière les loyautés invisibles, les tensions récurrentes entre les cercles « entreprise / actionnaires / famille », et l'importance de la charte familiale comme socle non juridique mais fondateur.Enfin, Julien insiste sur la nécessité de structurer un récit familial clair, partagé, et porteur de sens. Ce récit – distinct de l'histoire de l'entreprise – est un outil puissant de transmission. Il ancre les valeurs, crée une colonne vertébrale pour les générations futures, et nourrit l'ambition de faire évoluer le capital entrepreneurial tout en honorant l'âme fondatrice.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
Les Togolais sont appelés à renouveler leurs 1527 conseillers municipaux ce jeudi, mais l'attention est surtout concentrée sur le désormais nommé « Mouvement du 6-Juin » : il a appelé à la mobilisation, aujourd'hui et demain. C'est le dernier rendez-vous en date, rappelle Le Monde Afrique, d'un « mouvement de contestation qui, depuis début juin, défie le pouvoir de Faure Gnassingbé, » articulé autour du rappeur Aamron devenu « la figure de proue » de ce phénomène après avoir appelé à manifester puis avoir été interpellé dans la foulée. Désormais, détaille le Monde, les manifestants « dénoncent pêle-mêle l'arrestation du rappeur et d'autres personnalités critiques, la hausse du coût de la vie (en particulier de l'électricité), et surtout, la récente réforme constitutionnelle » grâce à laquelle Faure Gnassingbé, en lieu et place de président de la République, est devenu président du conseil… « la nouvelle plus haute fonction exécutive du pays, cette fois sans limite de mandats. » Cela fait vingt ans que le chef d'État est au pouvoir – et avant cela, son père, Gnassingbé Eyadema, a dirigé le Togo de 1967 à 2005. Le pays est donc « ballotté depuis presque 60 ans par un régime de terreur de père en fils, » calcule Ici Lomé, selon qui « les différents scrutins, présidentiels, législatifs et autres, ne furent jusqu'à ce jour que de pures mascarades. » Quant aux partis d'opposition, nés dans les années 1990, poursuit le titre, ils « n'ont connu que répressions faites d'arrestations arbitraires (…) dont les auteurs (…) courent toujours. » Pour le site togolais, il n'y a donc pas d'autre issue : « il faut une révolution de grande envergure, comme des jeunes Togolais nous en donnent l'exemple aujourd'hui, pour faire partir ce régime. » À lire aussiManifestations contre Faure Gnassingbé au Togo: le gouvernement crie à la «tentative de déstabilisation» Il faut dire que les précédentes journées de mobilisation ont été marquées par des violences et les autorités se sont montrées, « impitoyables, » « comme à leur habitude, » estime Le Monde : « la société civile, rappelle le titre, accuse [les forces de l'ordre] d'être responsables de la mort de sept personnes » alors que les autorités évoquent « cinq décès "par noyade" et dénonce[nt] des "tentatives de récupération malheureuses." » Ici Lomé, de son côté, va même jusqu'à parler d'une répression « sauvage. » On craint donc, dans le pays, que les manifestations des deux prochains jours ne soient encore entachées de sang. Togo Presse note que « le gouvernement, dans ses sorties, rassure la population » avec « des dispositions prises pour garantir des élections paisibles », par exemple la fermeture des frontières. Quant au ministre de la Fonction publique Gilbert Bawara, démissionnaire, mais en charge des Affaires courantes, il défend le gouvernement de toute action disproportionnée dans les colonnes du Point Afrique : « dans un État de droit, l'ordre public doit être préservé, » martèle-t-il, et il faut « préserver absolument cet acquis, » avec « rigueur et fermeté, » tout autant qu'avec « discernement et responsabilité. » Et le ministre appelle chacun à « respecte[r] les règle du jeu démocratique. » À lire aussiTogo: au moins trois morts et des dizaines de blessés dans les manifestations contre le pouvoir Un mouvement flambant neuf Et notamment par sa « structure, sans véritable organigramme » qui, selon Le Monde Afrique, « rend ce mouvement plus difficilement contrôlable. » C'est peut-être d'ailleurs ce que lui reproche le ministre Gilbert Bawara, selon qui « ce ne sont pas des manifestations » et qui assure qu'il y a toujours « de nombreuses activités politiques » dans le pays mais « dans un esprit de respect de cadre réglementaire. » Avec des campagnes sur les réseaux sociaux, des vidéos sur différentes plateformes, et un ton plus radical, le mouvement réussit à faire ce que les partis ne faisaient plus : « mobiliser une jeunesse souvent désabusée par les acteurs politiques traditionnels, » écrit Le Monde Afrique. Ces derniers n'ont donc plus qu'à s'y faire et « tenter de trouver leur place. » Même point de vue pour Ici Lomé qui constate que cette révolution née sur le numérique est « venue prendre de court une opposition togolaise divisée, vivant au jour le jour, et dont chaque leader essaie de tirer la couverture de son côté. » Un opposant interrogé par Le Monde l'assure : « si nous convergeons vers le même objectif, alors c'est tant mieux, » et qu'importe qu' « ils [aient] leur stratégie et nous la nôtre. » Mais Ici Lomé n'y croit pas vraiment : « pour l'opposition traditionnelle, (…) il n'est pas question que des opposants invisibles, ‘non professionnels,' (…) puissent lui damer le pion, en réussissant à mobiliser. » Il faudra bien pourtant, grimace le journal, que chacun y mette du sien pour, enfin, « remettre chacun et chaque institution à sa place, pour que le Togo renaisse pour de bon. » À lire aussiManifestations contre Faure Ganssingbé au Togo: le gouvernement lance des mandats d'arrêt contre le M66
Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec l'un des fondateurs de Kimpa : Julien Lescs.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
L'émission 28 minutes du 16/07/2025 Le duo Terrenoire, composé des frères Raphaël et Théo Herrerias, puise son nom dans leur ville d'origine de Saint-Étienne, symbole du passé charbonnier. Révélés en 2022 aux Victoires de la Musique, ils ont, depuis, enchaîné 120 concerts avant de faire une pause pour concevoir leur deuxième album, “Protégé.e”. Ce disque intime et engagé aborde l'amour, la maladie, la mort et l'écologie, avec cette volonté constante qui leur est propre de créer du lien. Fidèles à une démarche artistique ancrée dans le social, les deux frères multiplient les échanges avec leur public lors de leurs tournées. Lundi 14 juillet, Donald Trump a lancé un nouvel ultimatum : il donne 50 jours à Vladimir Poutine pour conclure un cessez-le-feu en Ukraine. Faute de quoi la Russie serait frappée par une hausse de 100 % des droits de douane et Kiev bénéficierait d'un soutien militaire renforcé. Mais la crédibilité de Trump interroge, tant ses positions sur l'Ukraine ont été fluctuantes. Quant aux sanctions commerciales, leur impact reste limité : les importations russes aux États-Unis sont passées de 29 à 2 milliards de dollars depuis 2022. Le délai de 50 jours, critiqué par l'UE, pourrait permettre à la Russie de poursuivre son offensive estivale, alors que les frappes sur les civils ukrainiens s'intensifient. Ces annonces américaines peuvent-elles réellement freiner Poutine, ou l'Ukraine risque-t-elle de perdre du terrain, voire la guerre ?Enfin, Théophile Cossa nous parle de la nouvelle application pour vérifier en ligne l'âge des internautes et Marjorie Adelson nous emmène à Portofino, commune la plus riche d'Italie, qui a décidé d'interdire la mendicité. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 16 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Heute mal ein etwas anderer Deep-Dive in die Welt der Daten und der Quant-Strategien an den Finanzmärkten. Wie sprechen mit Erhard Radatz, als Global Head of Portfolio Management bei Invesco oberster Quant-Stratege, über die großen Mogelpackungen beim Investieren. Der vielen als Allheilmittel gepriesene MSCI World? Hat langfristig Schwächen. Klassische Smart-Beta-Modelle, oft als Wunder-ETFs gepriesen? Brauch eigentlich kein Privatanleger. Die KI? Wird im Portfolio-Management absolut überschätzt. Wir klären, wie es Erhard und sein Team schaffen, über viele Jahre die großen Indizes zu schlagen, wie richtige Diversifikation aussieht und warum sich Privatanleger so viel genauer damit beschäftigen sollte. Kurz: Weil sie der einzige Free Lunch an der Börse ist.
Dans cette discussion avec les co-fondateurs de Kulipa et Ready (form. Argent) : Axel Cateland et Itamar Lesuisse, nous plongeons dans les coulisses d'un partenariat qui permet aujourd'hui d'utiliser ses cryptos au quotidien, via une carte connectée à un wallet "self-custody". Ready (anciennement Argent) simplifie radicalement l'accès à la crypto pour le grand public, en masquant toute la complexité technique. De son côté, Kullipa apporte l'infrastructure réglementaire et technique qui permet d'interfacer la blockchain avec les rails traditionnels du paiement.On parle de stablecoins comme nouvelle plateforme d'innovation, de la montée en puissance des néo-banques crypto-native, et de la vitesse avec laquelle ce modèle s'impose dans des zones comme l'Amérique latine ou l'Afrique - là où les infrastructures bancaires classiques montrent leurs limites. Itamar partage aussi sa vision d'une néo-banque construite sur les rails de la blockchain, qui pourrait surpasser en efficacité les systèmes actuels. Nous abordons les défis réglementaires en Europe, le rôle des régulateurs et les efforts d'éducation menés pour faire reconnaître des cas d'usage encore mal compris.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec les co-fondateurs de Kulipa et Ready (form. Argent) : Axel Cateland et Itamar Lesuisse.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd'hui, Justine et Brieuc nous invitent à plonger au cœur des paradoxes de la réglementation européenne !Pourquoi des initiatives cruciales comme la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) sont actuellement "torpillées", malgré leur adoption même en Chine et leur rôle essentiel dans l'approche de pérennité des entreprises ? Comment cette situation pousse les entreprises éclairées à voir l'économie circulaire non plus comme une contrainte, mais comme une stratégie de pérennité ?Quant au Passeport Produit Digital (DPP), levier stratégique énorme pour l'avenir de la réparation, du réemploi et du remanufacturing, ce nouvel outil offre un potentiel incroyable pour les produits neufs et reconditionnés, en fournissant une "fiche d'identité commune" accessible.Nous abordons ensemble tous ces sujets :Comment les entreprises ayant déjà investi dans la CSRD continuent leurs démarches, car un retour en arrière leur coûterait désormais trop cher.Pourquoi le DPP, qui est purement économique et technique, pourrait devenir un outil stratégique puissant pour l'alignement des chaînes de valeur, la relocalisation et la prévention des actions néfastes.Le lien direct entre le DPP et le Product Data Sheet (PCDS), un standard qui vise à rendre l'information sur les produits plus accessible et à soutenir l'économie circulaire.La tension entre la vision purement écologique et l'aspect économique de l'économie circulaire, et comment les standards internationaux comme les normes ISO sur l'économie circulaire peuvent aider à unifier le langage et les objectifs.Les enjeux économiques et environnementaux qui façonnent l'avenir de l'économie circulaire sont très challengés actuellement. Le contexte géopolitique, à la fois "flippant et enthousiasmant", redéfinit la manière dont les entreprises abordent la durabilité.Pour aller plus loin : Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ; Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ; Inscrivez-vous à notre newsletter ; Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au pays du maroilles, l'emblématique fromage de la région des Hauts-de-France dans le nord de l'hexagone, un éleveur a décidé de se lancer dans la production de lait de chamelle.Julien Job a 80 bêtes dans son exploitation située dans le département du Nord : une exploitation unique en France, mais pas si incongrue, étant donné la croissance de la demande. Le lait de chamelle est en effet considéré comme un super aliment, aux multiples qualités.Quant aux chameaux et dromadaires, bien plus économes que les vaches, ils ont eux aussi des vertus écologiques.Pour autant, sont-ils l'avenir de l'élevage ?Dans cet épisode, Sur le Fil vous emmène à Feignies, près de Maubeuge, tout près de la frontière belge, dans un élevage pas comme les autres, dans les pas des journalistes du bureau de l'AFP à Lille.Réalisation : Maxime MametSur le terrain : Béatrice Joannis et Pierre BeauvillainSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Welcome to Season 8 of Talking Tuesdays with Fancy Quant! This season I will bring in more guest speakers from the quantitative finance community to talk about data, business, math, stats, and their journey's through life.OVVO Labs is a proud sponsor of Talking Tuesday with Fancy Quant!www.OVVOLabs.comSupport the show
Cette semaine, j'échange avec Firmin Zocchetto, cofondateur et CEO de PayFit, à l'occasion des 10 ans de la boîte. Nous revenons ensemble sur les débuts : comment l'idée est née, pourquoi ils ont créé leur propre langage et comment ils ont bâti un produit sans contact client initial… avant que le bouche-à-oreille ne fasse décoller la machine.Nous parlons aussi des choix structurants : rester concentré sur les TPE/PME malgré la tentation des grands groupes, élargir l'offre tout en gardant un cap clair, et faire le pari de l'international avec prudence.Firmin revient en toute transparence sur des décisions difficiles, comme le retrait du secteur de la métallurgie pour préserver la cohérence long terme.On aborde aussi l'intégration de l'IA dans le produit et dans les process internes et la façon dont PayFit anticipe les mutations du travail sans céder à la hype.Enfin, Firmin partage ce que ces 10 ans lui ont appris : sur la clarté stratégique, le rôle du CEO dans la durée, et la tension permanente entre ambition, alignement et responsabilité.On parle un peu de sport quand même :)***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
RFI reçoit Eloïse Layan de Forbidden Stories et Wethzer Piercin d'Ayibopost qui signent une longue enquête très documentée sur l'assassinat de deux journalistes haïtiens. Néhémie Joseph est mort le 10 octobre 2019, à Mirebalais, alors qu'il travaillait sur la contrebande à la frontière entre Haïti et la République dominicaine. Gary Tess, lui, dénonçait sur les ondes les mauvaises pratiques des hommes politiques haïtiens. Néhémie Joseph était un journaliste engagé, «un battant», raconte Eloïse Layan. Il se savait menacé. Il l'avait d'ailleurs écrit sur les réseaux sociaux une dizaine de jours avant sa mort, se disant la cible d'un complot ourdi, entre autres, par l'ancien sénateur Rony Célestin. «Il a trouvé la mort par des sbires du pouvoir en place», dénonce sa famille. Néhémie Joseph travaillait sur des sujets sensibles, notamment sur la situation de chauffeurs routiers rackettés par les gangs et obligés de transporter des armes. Un trafic dans lequel Rony Célestin était vraisemblablement impliqué. Forbidden Stories a décidé de poursuivre ses investigations. Eloïse Layan s'est rendue en Haïti et a marché dans les pas du journaliste haïtien à la frontière, à Belladère. Elle a recueilli de nombreux témoignages anonymes. Certains mettent en cause les agents de douane qui ne vérifient pas correctement les chargements, raconte la journaliste. Le nom de Rony Célestin revient également régulièrement. «Même les rapports d'experts des Nations disent que c'est un contrebandier qui a des liens avec les groupes criminels», précise Eloïse Layan. «C'est l'homme le plus puissant du département du Plateau central. Mais son influence s'étend jusqu'à Port-au-Prince.» Gary Tess, 39 ans, animait une émission sur une radio des Cayes dans laquelle il épinglait la classe politique haïtienne. Il a été tué le 18 octobre 2022. Le principal suspect est l'ancien procureur Ronald Richemond. Le journaliste l'accusait de voler des terres. Lui nie les accusations. Mais «il est mis en cause par de nombreuses personnes, dont certains de ses anciens collaborateurs», raconte Wethzer Piercin. «Même si Ronald Richemond est inculpé, le dossier traîne. Il y a une véritable omerta car les gens ont peur de parler. On ne sait pas si la justice va pouvoir mener son enquête jusqu'au bout», complète Eloïse Layan. Le travail d'Eloïse Fayan et Wethzer Pierin est à lire sur les sites de Forbidden Stories, du Monde et d'Ayibopost. Donald Trump a-t-il vraiment gagné en faisant voter sa loi budgétaire ? Aux États-Unis, la presse revient sur la loi budgétaire que Donald Trump a réussi à faire voter par le Congrès hier (3 juillet 2025) et se demandent s'il s'agit vraiment d'une victoire. Le Washington Post se fait l'écho des inquiétudes de certains républicains. Le sénateur de Caroline du nord, Thom Tillis, a mis en garde Donald Trump, le week-end dernier. «Vous faites une bêtise», lui a-t-il dit au téléphone, raconte le journal. Selon ce sénateur, les coupes dans Medicaid prévues par la loi Budgétaire, vont coûter cher au parti : elles vont lui faire perdre la majorité à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat, en 2026. Donald Trump a renié l'une de ses promesses de campagne, écrit le Washington Post, qui était de ne pas toucher au système de santé. Pour Josh Hawley, sénateur du Missouri, cité par le New York Times : «Nous ne pouvons pas être le parti des travailleurs si on supprime aux travailleurs leur sécurité sociale». Un argument que balaie du revers de la main le camp Trump. Pour le président et ses alliés, c'est une bonne chose que cette loi ait été votée bien avant les élections de mi-mandat. Les effets économiques seront visibles avant le scrutin, se réjouissent-ils, raconte Politico. En avril 2025, six mois avant les élections, quand ils rempliront leurs déclarations d'impôts, les Américains verront l'impact de la suppression des taxes sur les pourboires et sur la sécurité sociale. Quant à Medicaid, le camp Trump a prévu la parade : ils comptent «vendre les coupes dans le programme d'assurance maladie pour les Américains à faibles revenus comme une lutte contre le gaspillage, les fraudes et les abus», écrit encore le site d'information en ligne. Les États-Unis et la Colombie au bord de la rupture diplomatique En Colombie, la presse revient sur la détérioration des relations entre Bogota et Washington. Hier, les deux pays ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs. Cela fait plusieurs mois que la crise couvait. El Espectador dresse la liste de tous les points de crispation qui ont jalonné cette escalade. Il y a tout d'abord eu le refus de Bogota d'accepter le retour de Colombiens entrés illégalement aux États-Unis, puis la question des droits de douane, les remontrances de Washington qui trouve que Gustavo Petro n'en fait pas assez en matière de lutte contre le trafic de drogue et, en réponse, le refus de la Colombie d'extrader vers les États-Unis des responsables de groupes armés. Et puis, il y a eu «la goutte d'eau qui a fait déborder le vase», termine El Espectador : Gustavo «Petro a accusé de membres du Congrès américain d'avoir participé à la préparation d'un coup d'État afin de le renverser». Cette dispute intervient au pire moment, explique El Espectador. La ministre des Affaires étrangères colombienne a démissionné hier. Or, «le président et son entourage ne savent pas mener à bien des négociations sensibles. Ils sont trop dogmatiques», estime Lawrence Gumbiner, ancien diplomate américain. Et dans 15 jours, se termine la pause sur les tarifs douaniers décrétée par Donald Trump. Dans les colonnes de la Semana, l'ancien ministre de la Défense et ancien ambassadeur à Washington, Juan Carlos Pinzón demande au gouvernement colombien de «faire preuve de bon sens et de faire passer les intérêts nationaux avant ses intérêts partisans, politiques et électoraux». Le journal de la 1ère En Guyane, le principal d'un collège s'est donné la mort.
À quelques heures du coup d'envoi de l'Euro féminin 2025 en Suisse (du 2 au 27 juillet), l'économie du football féminin affiche une dynamique inédite. Sponsoring, droits TV, salaires, tour d'horizon d'un secteur en pleine mutation, mais encore loin d'égaler son pendant masculin. Le football féminin connaît une expansion économique impressionnante. Selon le cabinet Deloitte, le marché mondial du sport féminin professionnel devrait atteindre 2,35 milliards de dollars en 2025. Le football, bien qu'il ne représente qu'un tiers de cette dynamique, en est l'un des moteurs principaux, attirant investisseurs et grandes marques. L'Euro 2025 en est un symbole fort. Le budget de l'événement atteint 128 millions d'euros, contre seulement 12 millions en 2017. Quant à la dotation financière pour l'équipe gagnante, elle a été multipliée par cinq, passant de 8 à 41 millions d'euros. Des chiffres qui illustrent l'explosion du secteur et la diversification de ses revenus : désormais, le sponsoring et les partenariats génèrent la majorité des recettes, loin devant les droits télévisés qui ne représentent qu'un quart. Des inégalités persistantes avec le football masculin Malgré cette croissance, l'écart avec le football masculin reste colossal. En France, la meilleure joueuse perçoit en moyenne 19 fois moins que son homologue masculin. Et les compétitions illustrent aussi cette dynamique. Quand l'Euro féminin génère 65 millions d'euros de revenus, l'Euro masculin dépasse le milliard. L'UEFA entend néanmoins faire évoluer les choses. Elle prévoit d'investir un milliard d'euros dans le football féminin d'ici la fin de la décennie, avec l'objectif de créer 5000 emplois de footballeuses professionnelles. Les clubs féminins se structurent, les joueuses sont mieux formées et mieux rémunérées, et la qualité du jeu attire de plus en plus de spectateurs et de sponsors. Marques et audiences : les voyants sont au vert Les grandes marques l'ont bien compris. Adidas, Coca-Cola, Heineken, Lidl… les sponsors sont de plus en plus nombreux à s'associer à des compétitions féminines. Cet engouement s'explique notamment par l'augmentation des audiences : pour cette édition 2025, les revenus liés aux médias ont quasiment doublé par rapport à 2022. Tous les indicateurs semblent donc au vert pour le football au féminin. Mais le principal défi reste à venir, celui de bâtir un modèle économique pérenne. Car si la croissance est bien là, le secteur n'a pas encore atteint sa maturité. Les années à venir seront décisives.
Eclipsée par la situation au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine a presque disparu des colonnes des journaux et des hebdomadaires français. Toutefois, l'Express publie donc cet article intitulé : « Comment Poutine enlève et russifie les enfants ukrainiens ». « Plusieurs dizaines de milliers de jeunes Ukrainiens ont été volés par la Russie, depuis le début du conflit, en violation complète du droit international », explique l'hebdomadaire. Qui nous raconte l'histoire d'Oleksander, 12 ans… Le jeune garçon habitait Marioupol, avec sa mère, depuis portée disparue. Il a été conduit dans un camp dit « de filtration » à Donetsk, en territoire occupé. Un mois plus tard, raconte l'Express, « sa grand-mère Lioudmila qui cherchait partout sa fille et son petit-fils, reçoit un appel : « Mamie, viens me chercher, implore une petite voix dans le combiné. C'est Oleksander ». Tous deux réussiront à regagner « l'Ukraine libre ». Mais ce cas « reste exceptionnel », prévient l'Express qui précise : « depuis 2022, les autorités russes organisent le transfert forcé de milliers d'enfants ukrainiens des territoires occupés, vers la Russie ». Dans quel but ? « Les Ukrainiens », explique l'Express, « estiment que cette campagne de rééducation et d'adoption sert à créer une réserve d'hommes pour l'armée. De nombreux garçons, n'étaient encore que des enfants lorsque la Russie a occupé la Crimée en 2014. (…) Onze ans plus tard, certains d'entre eux ont rejoint l'armée russe de force, mais aussi volontairement, convaincus par la propagande russe ». Soyons nombreux Et l'Express publie un appel « à sauver les enfants volés d'Ukraine ». Appel signé du philosophe Bernard-Henri Lévy, de l'écrivain Salman Rushdie, ou encore du chanteur Sting. « Des milliers d'enfants ont été arrachés à leur famille et à leur terre » disent-ils. « Ce ne sont pas des enfants perdus. Ce sont des enfants volés, kidnappés par les forces d'occupation russes, enlevés à leurs parents, à leurs écoles, à leur langue, à leur vie ». Les signataires disent vouloir s'adresser avant tout « aux parents ». « À tous ceux qui imaginent ce que peut signifier le kidnapping d'un enfant qui ne reviendra peut-être jamais. Soyons nombreux, très nombreux (…) à le dire d'une même voix, clairement et sans trembler : les enfants d'Ukraine ne sont pas négociables. Il faut exiger leur retour. Maintenant ». Un appel que l'on peut signer sur le site lexpress.fr Qui pour remplacer les mollahs ? Le Nouvel Obs de son côté, s'interroge sur la situation en Iran. « Le régime des mollahs peut-il tomber ? » se demande l'hebdomadaire, qui remarque : « Frappée par les Américains, pilonnée et infiltrée par Israël, la République islamique est plus que jamais affaiblie, à l'intérieur et à l'extérieur de ses frontières (…) le 7 octobre a fait plonger les alliés régionaux de l'Iran (Hamas, Hezbollah, Houtis…) le plaçant dans sa position la plus vulnérable depuis des décennies ». Cela augure-t-il de la fin du régime des mollahs ? Pas forcément : pour le Nouvel Obs, « la République islamique est loin d'être à terre ». Interrogé, l'historien Philippe Droz-Vincent parle « d'un état structuré, avec une élite issue du clergé et des réseaux sécuritaires relativement cohérents. Pour que le régime tombe, il faut désorganiser tout ça », estime-t-il. Quant à savoir qui pourrait remplacer les mollahs, la question est pour le moment sans réponse, selon le Nouvel Obs, qui estime « qu'aucune opposition, ni à l'intérieur ni à l'extérieur du pays, ne semble en mesure de proposer une alternative viable et crédible ». L'hebdomadaire estime que « seul le mouvement Femme, Vie, Liberté pourrait jouer un rôle ». Mais souligne qu'il a été tellement réprimé qu'il n'a pas pu s'organiser. Le politologue Karim Emile Bitar, redoute, lui, « une situation chaotique, avec un pouvoir diffus et une population fragmentée ». « Le vide, après la destruction », conclut le Nouvel Obs. Prisonniers politiques et otages Le Point s'intéresse également à l'Iran, et s'interroge sur la prison d'Evin, prison de sinistre réputation où sont incarcérés opposants et otages occidentaux. Une prison visée par l'armée israélienne, le 23 juin, frappe qui a fait 71 morts, annonce ce matin Téhéran. Pourquoi viser cette prison, qui n'a rien à voir avec les capacités nucléaires de l'Iran ? Le Point cite « une source diplomatique israélienne », selon laquelle « Israël a fait comprendre au régime mais aussi aux iraniens qu'il est temps que quelque chose soit fait, pour ouvrir la porte de la prison des détenus politiques iraniens et des otages occidentaux ». Des otages occidentaux dont les familles sont inquiètes, c'est le cas de celles des deux Français Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis plus de trois ans. Certes, les autorités françaises « ont reçu l'assurance de Téhéran que les deux prisonniers, qu'elles considèrent comme des otages d'État, n'ont pas été blessés ». Mais les familles s'inquiètent « de n'avoir aucun signe de vie et aucun moyen d'entrer en contact avec eux ». Le Point a par ailleurs reçu une lettre envoyée depuis l'intérieur de la prison évoquant « l'existence de blessés », « que les autorités pénitentiaires refusent de transférer à l'extérieur, les laissant ainsi sans soin ni assistance ». Une information qui donne une idée de ce qui a pu se passer dans la prison d'Evin.
AI will fundamentally transform science. It will supercharge the research process, making it faster and more efficient and broader in scope. It will make scientists themselves vastly more productive, more objective, maybe more creative. It will make many human participants—and probably some human scientists—obsolete… Or at least these are some of the claims we are hearing these days. There is no question that various AI tools could radically reshape how science is done, and how much science is done. What we stand to gain in all this is pretty clear. What we stand to lose is less obvious, but no less important. My guest today is Dr. Molly Crockett. Molly is a Professor in the Department of Psychology and the University Center for Human Values at Princeton University. In a recent widely-discussed article, Molly and the anthropologist Dr. Lisa Messeri presented a framework for thinking about the different roles that are being imagined for AI in science. And they argue that, when we adopt AI in these ways, we become vulnerable to certain illusions. Here, Molly and I talk about four visions of AI in science that are currently circulating: AI as an Oracle, as a Surrogate, as a Quant, and as an Arbiter. We talk about the very real problems in the scientific process that AI promises to help us solve. We consider the ethics and challenges of using Large Language Models as experimental subjects. We talk about three illusions of understanding the crop up when we uncritically adopt AI into the research pipeline—an illusion that we understand more than we actually do; an illusion that we're covering a larger swath of a research space than we actually are; and the illusion that AI makes our work more objective. We also talk about how ideas from Science and Technology Studies (or STS) can help us make sense of this AI-driven transformation that, like it or no, is already upon us. Along the way Molly and I touch on: AI therapists and AI tutors, anthropomorphism, the culture and ideology of Silicon Valley, Amazon's Mechanical Turk, fMRI, objectivity, quantification, Molly's mid-career crisis, monocultures, and the squishy parts of human experience. Without further ado, on to my conversation with Dr. Molly Crockett. Enjoy! A transcript of this episode will be posted soon. Notes and links 5:00 – For more on LLMs—and the question of whether we understand how they work—see our earlier episode with Murray Shanahan. 9:00 – For the paper by Dr. Crockett and colleagues about the social/behavioral sciences and the COVID-19 pandemic, see here. 11:30 – For Dr. Crockett and colleagues' work on outrage on social media, see this recent paper. 18:00 – For a recent exchange on the prospects of using LLMs in scientific peer review, see here. 20:30 – Donna Haraway's essay, 'Situated Knowledges: The Science Question in Feminism and the Privilege of Partial Perspective', is here. See also Dr. Haraway's book, Primate Visions. 22:00 – For the recent essay by Henry Farrell and others on AI as a cultural technology, see here. 23:00 – For a recent report on chatbots driving people to mental health crises, see here. 25:30 – For the already-classic “stochastic parrots” article, see here. 33:00 – For the study by Ryan Carlson and Dr. Crockett on using crowd-workers to study altruism, see here. 34:00 – For more on the “illusion of explanatory depth,” see our episode with Tania Lombrozo. 53:00 – For the more about Ohio State's plans to incorporate AI in the classroom, see here. For a recent essay by Dr. Crockett on the idea of “techno-optimism,” see here. Recommendations More Everything Forever, by Adam Becker Transformative Experience, by L. A. Paul Epistemic Injustice, by Miranda Fricker Many Minds is a project of the Diverse Intelligences Summer Institute, which is made possible by a generous grant from the John Templeton Foundation to Indiana University. The show is hosted and produced by Kensy Cooperrider, with help from Assistant Producer Urte Laukaityte and with creative support from DISI Directors Erica Cartmill and Jacob Foster. Our artwork is by Ben Oldroyd. Our transcripts are created by Sarah Dopierala. Subscribe to Many Minds on Apple, Stitcher, Spotify, Pocket Casts, Google Play, or wherever you listen to podcasts. You can also now subscribe to the Many Minds newsletter here! We welcome your comments, questions, and suggestions. Feel free to email us at: manymindspodcast@gmail.com. For updates about the show, visit our website or follow us on Twitter (@ManyMindsPod) or Bluesky (@manymindspod.bsky.social).
Ira ? Ira pas ? Les spéculations vont bon train en Côte d'Ivoire quant à la volonté du président Ouattara, 83 ans, de briguer un 4e mandat. « Le parti présidentiel, le RHDP, a tenu le week-end dernier son 2ᵉ congrès ordinaire, constate le site Presse Côte d'Ivoire. Congrès au cours duquel les congressistes ont demandé avec insistance que le président du parti, Alassane Ouattara soit leur porte-flambeau à l'élection présidentielle d'octobre de cette année. Pour la cérémonie de clôture tenue avant-hier dimanche au stade olympique Alassane Ouattara d'Ebimpé, le discours du président était très attendu par les militants qui espéraient qu'il répondrait favorablement à cette requête. Mais au finish, ils sont restés sur leur faim. » Fraternité Matin, notamment, rapporte les propos d'Alassane Ouattara : « s'agissant de ma candidature à l'élection présidentielle, je vous ai écoutés et compris. Je prendrai, dans les prochains jours, une décision après mûre réflexion. » Flou calculé Ce qui fait dire au site ivoirien Le Point Sur que « Ouattara entretient le flou sur un 4e mandat contesté. » En effet, précise-t-il, « cette stratégie de flou calculé, Ouattara l'avait déjà employée en 2020. Après avoir affirmé qu'il ne se représenterait pas, il avait finalement annoncé sa candidature, invoquant des circonstances exceptionnelles. Cette fois encore, relève Le Point Sur, l'opinion publique soupçonne une manœuvre orchestrée, destinée à créer l'illusion d'une décision attendue ou réclamée par les bases du RHDP. Mais le climat sociopolitique a changé. Ce qui pouvait passer en 2020 ne semble plus audible en 2025. La lassitude est palpable, l'économie souffre, le chômage progresse, et les tensions sociales persistent. Dans les quartiers populaires comme dans les cercles intellectuels, le mot d'ordre est le même : non à un quatrième mandat. » L'opposition en ordre dispersé... Alassane Ouattara fait donc durer le suspense dans un contexte politique tendu. En effet, relève Le Monde Afrique, « face au parti au pouvoir, la scène politique a été purgée de tout opposant sérieux. L'ancien président Laurent Gbagbo est inéligible à cause de condamnations, comme son ex-ministre, Charles Blé Goudé. L'ancien rebelle Guillaume Soro s'est exilé, sous peine sinon de se retrouver derrière les barreaux en Côte d'Ivoire où l'attend une peine de prison à vie. Quant au candidat du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, l'ancien patron du Crédit suisse, Tidjane Thiam, il ne peut se présenter à la présidentielle, car il a renoncé trop tardivement à sa nationalité française – le code électoral exclut les binationaux. » Résultat, constate Le Point Afrique, « l'action de l'opposition reste entravée par l'inéligibilité de la plupart de ses candidats. Après avoir entretenu le doute sur la qualité de leur relation, le président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam, et le leader du PPA-CI, Laurent Gbagbo, ont fini par se rencontrer à Bruxelles. De cet échange a découlé un accord, officialisant la naissance d'un front commun entre ces deux partis aux réserves de voix non négligeables. » Mais, souligne encore Le Point Afrique, « l'avènement de cette nouvelle formule vient quelque peu marcher sur les plates-bandes de la CAP-CI ; coalition de l'opposition née quelques mois auparavant. » Bref, une opposition amoindrie et divisée… … ou en ordre de bataille ? Non, estime pour sa part le site Afrik.com : « l'opposition ivoirienne s'organise. Le récent accord politique entre le PPA-CI de Laurent Gbagbo et le PDCI de Tidjane Thiam a redéfini le paysage électoral, en créant une force d'alternance crédible pour la présidentielle de cette année. » En effet, renchérit Le Pays au Burkina Faso, « c'est connu, la stratégie du vide est une terre fertile pour ceux qui cherchent à occuper l'espace, et l'attente prolongée de la réponse du président Ouattara à la requête de son parti d'être candidat, pourrait offrir un boulevard à l'opposition en mal de structuration pour se poser désormais en véritable alternative à quelques mois de l'une des élections les plus ouvertes de l'histoire du pays. » En tout cas, l'horloge tourne, souligne encore Afrik.com : « le calendrier électoral ajoute à la pression : la collecte officielle des parrainages démarre le 1er juillet et les candidats ont jusqu'au 26 août pour déposer leur dossier. Si Alassane Ouattara veut se présenter, il doit se conformer (rapidement) aux exigences de la Commission électorale indépendante, à moins d'un éventuel assouplissement ou réinterprétation des délais. »
Steven Cress, Seeking Alpha's VP of Quantitative Strategy, on this very volatile year (1:15). Strategies employed in quant; top 10 picks' track record (14:00). Why Barclays is a Strong Buy (31:15). Pick #2, Prudential out of Asia (34:00). FinVolution, pick #3 (36:55). Power Solutions, pick #4 (38:40). Picks 5&6: New Gold and Gold Fields (42:10). Picks #7-10 (45:20). This is an excerpt from Top Stocks For H2 2025.Get 20% off Alpha Picks and PRO Quant Portfolio!Show Notes:Steven Cress' Top 2025 StocksMacro Outlook For H2 2025 With Dr. David KellySix Barbell Picks For A Turbulent MarketEpisode transcriptFor full access to analyst ratings, stock quant scores and dividend grades, subscribe to Seeking Alpha Premium at seekingalpha.com/subscriptions
L'affaire von Bülow a fasciné l'Amérique des années 1980. C'est un drame qui a tout du crime parfait, et qui, au terme de deux procès, n'a pas encore livré tous ses secrets. Un vrai roman policier. La victime, c'est Sunny von Bülow, une riche héritière mystérieusement tombée dans le coma en décembre 1980. Elle y est restée pendant 28 ans, jusqu'à sa mort. Quant au coupable, tout semble indiquer que c'est son mari, Claus von Bülow, qui l'a empoisonnée. Un homme étrange, infidèle et au train de vie princier… La contre-enquête Claus Von Bülow doit absolument obtenir un procès en appel. Mais, pour cela il faut convaincre la Cour suprême de Rhode Island qu'il existe de nouveaux éléments de preuve. Il recrute alors le meilleur avocat spécialiste des appels : Alan Dershowitz. Ensemble, ils sont bien décidés à imposer un nouveau récit pour expliquer le coma irréversible de Sunny… quitte à salir la famille de Claus et la mémoire d'une femme coincée entre la vie et la mort. Découvrez la dernière saison : L'affaire Cottrez, l'octuple infanticide Un podcast Bababam Originals Ecriture : Martin Quenehen Voix : Clément Prévaux En partenariat avec upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Au cœur de l'Édimbourg du début du XIXe siècle, l'université de médecine connaît un essor fulgurant. Les étudiants affluent pour suivre les cours des plus grands anatomistes. Mais il y a un problème : la loi écossaise autorise seulement l'utilisation des cadavres de condamnés à mort pour les dissections. Bien trop peu pour répondre à la demande grandissante des écoles de médecine. C'est dans ce contexte que s'installe un marché noir macabre : le trafic de cadavres.C'est là qu'entrent en scène William Burke et William Hare. Les deux hommes se rencontrent en 1827 à Édimbourg. Hare tient une modeste pension de famille. Un jour, un de ses pensionnaires meurt brutalement, laissant une dette impayée. Plutôt que d'alerter les autorités, Burke et Hare décident de vendre le corps à un certain docteur Robert Knox, éminent professeur d'anatomie. Knox leur offre une belle somme pour ce cadavre tout frais. L'idée fait son chemin : pourquoi attendre les morts naturelles quand on peut... provoquer la mort ?Le duo sombre alors dans une spirale criminelle. Leur méthode est simple et redoutablement efficace : attirer des victimes isolées, souvent des mendiants ou des prostituées, dans la pension, les enivrer, puis les étouffer — une technique baptisée plus tard le "Burking", qui ne laisse pas de traces visibles. Ensuite, les corps sont vendus à Knox, qui ferme volontairement les yeux sur l'origine douteuse de ses précieuses fournitures.En moins d'un an, Burke et Hare assassinent au moins 16 personnes. Mais leur série macabre finit par éveiller les soupçons. En novembre 1828, le corps d'une de leurs victimes, Margaret Docherty, est découvert dissimulé dans la pension. La police intervient.Lors du procès retentissant, Hare passe un accord : il témoigne contre son complice en échange de l'immunité. Burke, lui, est condamné à mort. Il est pendu en janvier 1829 devant une foule immense. Ironie du sort : son propre corps est ensuite... disséqué publiquement par les médecins d'Édimbourg.Quant au docteur Knox, bien qu'il ne soit jamais poursuivi, sa réputation est irrémédiablement ternie. L'affaire provoque un tollé en Écosse et en Grande-Bretagne. En 1832, une nouvelle loi sur l'anatomie est votée : désormais, les hôpitaux peuvent utiliser les corps non réclamés des pauvres, mettant fin au sinistre commerce des "résurrectionnistes".Ainsi se clôt l'histoire glaçante de Burke et Hare — deux hommes ordinaires devenus serial killers par appât du gain, dans une ville fascinée... par la science du corps humain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Robert Spangler était un homme joyeux, sympathique, animateur dans des radios locales, sportif émérite et randonneur hors pair. L'ancien journaliste attirait toutefois la malchance. En 1994, sa troisième épouse fait une chute mortelle dans le paysage majestueux du Grand Canyon. Presque vingt ans plus tôt, sa première femme s'est suicidée en emportant avec elle leurs deux enfants. Un drame dont il ne parlait jamais tant il était toujours bouleversé. Quant à la deuxième épouse, elle aussi s'est donnée la mort. Elle était dépressive et désespérée. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Robert Spangler était un homme joyeux, sympathique, animateur dans des radios locales, sportif émérite et randonneur hors pair. L'ancien journaliste attirait toutefois la malchance. En 1994, sa troisième épouse fait une chute mortelle dans le paysage majestueux du Grand Canyon. Presque vingt ans plus tôt, sa première femme s'est suicidée en emportant avec elle leurs deux enfants. Un drame dont il ne parlait jamais tant il était toujours bouleversé. Quant à la deuxième épouse, elle aussi s'est donnée la mort. Elle était dépressive et désespérée. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hi Guys!! Welcome back. Today, I sat down with Professor Ashish Bhatia. Ashish Bhatia is a Clinical Associate Professor of Management & Entrepreneurship at NYU Stern, where he's pioneering a bold new vision for entrepreneurial education. He's been featured in Harvard Business Review, TechCrunch, and has shared insights on major platforms like MSNBC and Bloomberg. Beyond the headlines, Professor Bhatia is also the founding force behind one of NYU's most innovative academic programs — the Business, Technology, and Entrepreneurship degree, or BTE. Under his leadership, BTE became the most selective program at Stern in just three years, thanks to a unique, four-year curriculum that blends action and reflection, creativity and strategy — the art and science of building ventures that matter. In 2022, his commitment to teaching earned him a spot on Poets & Quants' list of the Top 50 Business School Professors. hisprogram, along with lessons he learned by living with an entrepreneur (his wife!). Enjoy!! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices